11 "• 4nnée. — M' 116 Février 19SO BULLETIN MENSUEL DE LA.

DE SAONE-ET-LOIRE des Associations de Mutilés, Réformés, Vendes, Orphelins, Ascendants Groupons-nous et Anciens Combattants de la Gnerre ^ Aidons-nous pour être Forts les uns les autres Groupement affilié à l'DNION FÉDÉRALE. Inprlmeris du Bullstln.^44, rut Carnot, Montoeau-las-MInss

qu dies que soient les conséquences Rétribution des Trésoriers de sec­ NOS AMIS que pourront entraîner leurs votes tion sur les bases suivantes : sur la question de la retraite ». Une somme forfaitaire de 2 francs Bidaut communique une lettre de par adhérent. M. le Préfet donnant le texte de la Une somme de 0 fr. 005 par franc motion votée par le Conseil Général de versement effectué dans l'année en faveur de la retraite du combat­ par la Section. tant. On lira d'autre part le texte de Cette répartition tient compte de cette motion. 2 éléments qui doivent, logique­ On aborde ensuite la question des ment, entrer en ligue de compte : délégations au Congrès d'Oran. Le Nombre d'adhérents — Sommes Secretaire a reçu des demandes versées. pour 32 passagers : 20 hommes et La Mutuelle-Retraite aura à sa 12 dames. disposition, après la répartition D'après les renseignements rap­ ci-dessus, un reliquat de 3.5U0 portés de Paris par Ducarouge, il francs environ. ressort que le nombre d«s deman­ des excédera certainement de beau­ coup le nombre des places disponi­ Extrait du Registre des Délibérations bles sur le bateau. Il faudra donc du Conseil General de Saône-et-l.oire réduire dans une notable proportion le nombre de délégués. Daus l'in­ Session de i929 certitude où se trouve le Bureau quand au contingent de délégués Séance du 16 Décembre 1929 qui sera attribué a la Fédération, il Fédération départementale de» Association» est décidé que la question sera de mutilés, reformes, veuve», orphelins, tranchée définitivement au Congrès ascendant» et ancien» combattants de la guerre du 9 Mars. de Saône-et-Lotre Ménager ayant annoncé qu'il se voyait dans 1 obligation pour raison DEMANDE DE SUBVENTION de santé, de quitter le Secrétariat, la question de son remplacement M. BATAILLE, rapporteur. est envisagée. Après échange de vues, il est décidé que le camarade Messieurs, Cartier prendra la fonction de Se­ Par une demande jointe au dos­ crétaire. Toutefois, le nombre d'as­ sier, la Federation départementale sociations adhérentes ayant augmen­ des Associations de mutiles, refor­ té dans de fortes proportions et le més, veuves, orphelins, ascendants M. VILLEY travail du Secrétaire ayant suivi la et anciens combattants de la guerre Préfet de Saflne-A-Loire même progression, il est décidé de Saône-et-Loire, sollicite une sub­ Président d'honneur de la F. D. également que Cartier aura toute vention du département pour le Nous avons le plaisir de donner aujourd'hui le portrait de M. VILLEY, latitude pour rechercher une dacty­ service de la mutuelle-retraite qu'elle Préfet de Saône-&-Loire, qui, à plus d'un titre, mérite de figurer dans lographe qui sera chargée, moyen­ assure à ses adhérents anciens notre galerie. nant rétribution, de tout le travail combattants et victimes de la guerre. D'abord, M. VILLEY est Président d'honneur de la Fédération Départe­ matériel. Le Conseil Général a été égale­ mentale, et nous savons de quelles acclamations ont été salués au dernier Berdin parle ensuite de la subven­ ment saisi d'une demande identique Congrès le Président Bidaut quand il a offert le titre et M. le Préfet quand, tion de l'Office National. Il est émanée de lUnion Nationale des en termes délicats et cordiaux, il a accepté. chargé de présenter cette année Combattants (fédération départe­ M. le Préfet sait bien qu'à la Fédération l'on sait dire les choses arec encore la demande dans les mêmes mentale de Saône-et-Loire) qui as­ énergie quand cela est nécessaire, mais que nous savons aussi proclamer formes que la précédente. sure dans les mômes conditions la bien haut et sans llatterie en quelle estime nous tenons ceux qui nous Le camarade Viala, au cours des retraite mutuelle des combattants. aident et facilitent notre tâche. entretiens qu'il a eus au Creusot Or, M. le Préfet est Président de droit de l'Office Départemental des dernièrement avec quelques-uns des Informé de cette situation, le Pupilles de la Nation et du Comité Départemental des Mutilés et Combat­ membres du Bureau, a signalé la président de la Fédération des muti­ tants. Nous savons avec quel dévouement il s'emploie à nous être utile et situation critique dans laquelle se lés, signataire de la requête ci- avec quelle bonne grâce il accueille nos suggestions et nos demandes. trouve la C. 1. A. M. A. C. du fait jointe, a estimé le premier qu'il y Mais il est un autre titre qui, à lui seul, suffisait à justifier notre confiance : que, pour conserver son indépen­ avait lieu de joindre les deux de­ c'est que M. le Préfet est l'ami de la Fédération, l'ami des Mutilés, des dance entière, elle ne reçoit de mandes et d'en reporter l'examen à Anciens Combattants et de toutes les Victimes de la guerre. subventions de personne. Son bul­ la prochaine session. letin est menacé de disparaître, ce Votre Commission vous propose qui porterait un rude coup à l'œuvre d'agir ainsi, en exprimant dès main­ AUX ASSOCIATIONS Réunion da Comité de la Fédération si intéressante qui travaille en tenant son désir formel de donner à faveur de la Paix. cette demande la réponse la plus du 9 Février 1930 favorable que permettra la situation A partir du jour de la parution Il faut donc aider la C. I.A. M. A. C. et le Bureau décide de sous­ financière. du présent Bulletin, toutes les crire un abonnement à son Bulletin Étaient présents : BIDAUT, PETIT, Votre Commission profite, d'autre correspondances qui étaient pour tous les présidents d'Associa­ DETROYE, LACHAUX, MARCEAU, BERDIN, part, de cette question pour expri­ tion et de leur demander de le faire habituellement adressées au ca­ CARTIER, MÉNAGER. mer le vœu formel que le gouver­ lire aux militants et de tâcher de La séance est ouverte à 9 heures. nement soutienne et fasse aboutir marade MENAGER, Secrétaire recruter des abonnés. Bidaut donne connaissance de devant le Parlement la proposition de la Fédération, devront être L'ordre du jour du Congrès dé­ différentes communications de la de retraite des combattants telle que partemental du 9 Mars est ainsi envoyées au Président : le ca­ Confédération concernant la retraite cette proposition est sortie des déli­ marade BIDAUT, Place Notre- du combattant. fixé : bérations de la Confédération géné­ Bapport moral et financier ; rale des combattants et victimes de Dame, à . Il est décidé que la motion sui­ vante serait adressée à tous les Mutuelle-Retraite ; la guerre et a été soumise au Parle­ Parlementaires du département : Congrès National ; ment par M. Planche, Député. « Après avoir pris connaissance Questions diverses. Les conclusions de la Commission L'ENTENTE DBPflRTEflEJlTflliE des communications de la Confédé­ sont mises aux voix et adoptées. ration concernant la retraite du Pour extrait conforme, L'accord est réalisé, et le Bureau combattant et l'attitude du Gouver­ MUTUELLE-RETBAITE, de la Confédération Nationale «st à nement vis-à-vis de cette revendica­ Le Chef de Division : nouveau constitué. Tous nous nous tion, le Bureau de la Fédération Ducarouge donne connaissance du Signé : Illisible. réjouissons de cette entent# ; mais proclame que les Anciens combat­ bilan de la Mutuelle-Retraite dépar­ faire l'accord à Paris ne servirait à tants entendent voir se réaliser au tementale pour 1929. rien si dans les départements la lutte cours de cette année, la retraite du Ce bilan fait ressortir un disponi­ Camarades, faites de la propagande, devait continuer entre les adhérents combattant, dont le principe et les ble au 31 Décembre 1929, de faites connaître le Bulletin et nos Asso­ à la Confédération. modalités ont été acceptés à l'una­ 17598 francs. ciations, recrutez des adhérents. Je me propose d'inviter les diri­ nimité par la Commission des Pen­ Après discussion, il est entendu Collaborez à notre œuvre de solidarité ! que ce disponible sera réparti geants des groupements, membres sions. Faites acte de militants convaincus. de la Confédération, à se réunir pour « Il rappelle aux Parlementaires comme suit : Le succès de nos revindications est d Rétribution du personnel compta­ réaliser l'entente. les engagements pris vis-à-vis de ce prix E. BIDAUT nous à cet égard et leur demande ble de la Mutuelle-Retraite départe­ Président de U F. D. de continuer la lutte avec nous, mentale 5.000 rrancs l'hospitalisation ; abondance enviables. J'ajoute qu'il DU POSTE D'ÉCOUTE le traitement thermal ; Le gouvernement a fait connaître avait une mémoire étonnante. Son les frais médicaux et pharmaceu­ enfin son projet sur la Retraite du éloquence et son vocabulaire n'é­ A QUELLE SAUCE....! tiques. combattant ; il est nettement inac­ taient pas très châtiés. Il sortait Pour le même prix de 250 frs ceptable : 500 francs par an à 55 ans cela comme ça lui venait et ça lui La conférence de Londres fournit toute personne peut être admise, à et 1.200 francs à 60 ans ; point de venait bien. Il ne perdait pas une aux journalistes une abondante ma­ ses frais, sur justification d'une départ 1er avril 1930 et date de occasion de placer un discours, il tière ; permettez-moi, chers camara­ situation modeste ou nécessiteuse demande de l'intéressé. les recherchait même. On en abu­ des, d'y puiser le sujet de ce court C'est un point sur lequel je tiens à La Commission des Finances a sait dans son entourage et jusque propos. Rassurez-vous, il ne s'agit appeler votre attention. rejeté le projet gouvernemental par dans les réunions officielles où on point de rappeler ici les longues Le traitement thermal est donné 36 voix contre 4. Une forte majorité le pressait de prendre la parole. 11 controverses qu'ont ensemble les dans un établissement récemment existe à la Chambre en faveur de la ne se faisait prier que pour la forme, délégués de quelques-unes des construit, dont une partie est exclu­ proposition Planche-Haye-Desbons- se levait, saluait et invariablement grandes puissances du monde; aussi sivement réservée au service de Boyer soutenue par la Confédération. commençait ainsi : bien ces dernières nous donnent- l'Hôpital, les malades peuvent y * « J'vas prend' la parole pisque elles le triste spectacle de défendre accéder par une entrée spéciale sans * * vous v'iez que je parle et qu'io autour du tapis vert bien plus leur sortir de la propriété de l'Hôpital. De nombreux conseils municipaux moué que j'est (qui suis) le maire, hégémonie navale que la cause de Les eaux de Néris, dont l'utilisa­ du département continuent à émettre mais vous vé (allez) vous foutre de la paix. tion remonte à l'époque Romaine, des vœux en faveur de la Retraite ma gueule... et ça coulait, ça cou­ Avez-vous pris garde que les unes sont d'une efficacité unanimement du combattant. Le Conseil général lait... se déclarent pour les grosses unités reconnue pour toutes les affections de Saône-et-Loire a également voté Majs ceci, c'est une autre his­ et que les autres confient aux sous- du système nerveux (les maladies un vœu dans le même sens. toire... histoire ancienne... ou plu­ marins le soin de leur défense ? Il des femmes, les affections rhuma­ tôt plusieurs histoires. Je les conte­ y a là un grave conflit qui met aux tismales, les maladies de la peau et rai peut être un jour. prises les puissances anglo-saxonnes, les maladies des enfants issus de Jehan PILOSUS. Etats-Unis et Angleterre d'une part neuro-arthritiques). Elles convien­ PROPOS DE POILU et les Etats latins, et Italie nent particulièrement aux rhumati­ plus le Japon d'autre part. Et parmi sants, aux nerveux et aux mutilés Le " sottisier " les arguments dont les premières de la guerre. Réponse à an se servent à l'appui de leur thèse, Je vous serais obligé de vouloir Il m'est arrivé souvent de laire il y a celui de la guerre sous-marine bien porter ces renseignements à appel ici aux rédacteurs bénévoles. IHonsieaF LEVIEUX inhumaine. la connaissance du Comité Départe­ J'ai enregistré quelques succès et Vous avez bien entendu, chers mental des Mutilés de la Guerre, en beaucoup plus d'échecs. Nous avons reçu d'un camarade camarades, il y a plusieurs façons de leur communiquant les notices ci- Verbalement, j'ai eu l'occasion de la lettre suivante : faire la guerre. Il y a une guerre jointes qui donnent des indications plaider la même cause auprès de « Je vous adresse la coupure ci- humaine, au dire de certains et détaillées sur les conditions d'ad­ certains camarades que je savais jointe. Peut-être en avez-vous déjà celle-là on peut l'accepter et à côté mission dans cet établissement. qualifiés. Je reçus des réponses connaissance ? une guerre inhumaine que l'on doit dans le genre de celles-ci : Le Préfet, Je crois que ce nommé Levieux, proscrire et mettre au ban de la ci­ « Je n'ai pas l'habitude d'écrire Signé : Illisible. qui devait être Lejeune en 1870, vilisation. C'est en propageant de pour le public. Je ne saurais pas mérite une réponse ; il mériterait semblables idées qu'on entretient Je crois devoir vous signaler que être intéressant. Je craindrais de même mieux que ça... » dans l'esprit des hommes une illu­ les hôpitaux thermaux de Vichy et de ne pas plaire et puis je ne suis pas Nous déférons au désir de notre sion funeste : celle du droit à tuer Bourbon-1 Archambault peuvent éga­ assez sûr de moi ; on se payerait camarade, et, avec tous le respect quand on y met les formes. lement recevoir des malades dans ma tête...» dont nous sommes pénétrés pour Rejetons ce masque d'hypocrisie d'excellentes conditions, soit indivi­ Intéressant, qui peut se flatter de les ans de M. Levieux, ou de ce car on fait la guerre ou on ne la fait duellement, s'ils possèdent des res­ l'être, au moins toujours ? Tel arti­ vieux Monsieur, nous allons d'abord pas et si on la fait, on est fatale­ sources suffisantes, soit au compte cle que vous jugiez devoir être reproduire intégralement son article, ment conduit à mettre tout en œuvre des services d'assistance médicale, accueilli avec faveur, soit parce que car nous ne voudrions pas que l'on pour la gagner le plus rapidement s'ils sont indigents, aux prix de vous possédiez bien votre sujet, pût nous accuser de tronquer un possible. Alors vous vous imaginez 321 frs 30 à Vichy ; 529 francs à que vous l'avez écrit facilement, ou texte que nous avons l'intention de que sous prétexte que l'usage des Bourbon-l'Archambaud pour une sai­ même parce qu'il vous a coûté juger comme il le mérite, et aussi gaz est atroce, on s'en privera de­ son de 21 jours. beaucoup de travail à l'élaborer, à pour soumettre le dit texte à l'appré­ main ? La guerre est ce qu'elle est, le rédiger, a reçu un accueil très Pour copie conforme. ciation de nos lecteurs. Puis nous il faut la prendre avec toute son froid, plutôt indifférent ; alors que le commenterons tt ferons les réfle­ horreur et s'attendre à ce que la tel autre, écrit à la diable a connu xions qui s'imposent et que mérite science mette à son service un arse­ le succès. Ce sont là des impondé­ l'auteur bien mal inspiré tout en nal toujours plus complet d'armes Ëcbos et Nouvelles rables auxquels il ne faut pas s'ar­ étant sincère, nous le voulons croire. meurtrières. Parmi ces armes pas rêter ; on ne saurait les éviter. Il Dans un journal politique, hebdo­ d'élimination possible, quelque pro­ L'Association des Ecrivains com­ suffit de savoir ce que l'on veut dire, madaire et départemental, en date messe qu'on ait faite, quelque enga­ battants a élu comme président pour de l'exprimer le plus simplement du 19 janvier, et sous le titre : gement qu'on ait pris. 1930 Claude Farrère. Le président possible et surtout d'une manière c Anciens Combattants et descendants Un caricaturiste résumant à sa sortant, Roland Dorgelès, ne se très personnelle. d'Anciens Combattants », M. Levieux façon le problème naval accompagne représentait pas. On se perfectionne à la longue en nous confie : son dessin de cette légende : « Toute * ce qui concerne la forme ; on s'a­ et Si je faisais partie d'une assemblée déli­ la question est de savoir si l'on * * dapte au milieu, à son public. C'est bérante, d'un Conseil municipal ou d'un Con préfère être noyé par un sous-marin Le Journal des Mutilés et Réfor­ en forgeant... seil général, je proposerais le vœu suivant : ou par un vaisseau de haut bord ! ». més du 19 Janvier a publié une Certes, il ne faut pas espérer Considérant qu'il est inadmissible et con­ Cette tragi-comédie ne cessera-t- étude très intéressante sur « La échapper à la critique. Tout manieur traire à toute équité que les jeunes généra­ elle pas un jour ? Tolérerons-nous Retraite du Combattant à travers de plume est appelé à être discuté, tions qui auront à supporter pendant toute longtemps que de graves diplomates les âges et à travers le monde » : âprement souvent, contredit, com­ leur vie les conséquences financières de la guerre, soient encore surchargées d'impôts discutent sur la façon dont nous Où nous en sommes, par L. Dau­ battu, attaqué parfois. Il faut se pour servir des rentes et octroyer des faveurs serons tués dans la prochaine guer­ phin ; La Retraite du combattant il cuirasser contre la critique, tout en à des personnalités dans l'aisance. re au lieu de se mettre d'accord y a 2000 ans, par André Fribourg ; faisant son profit des leçons qui Que si les.anciens combattants, ayant réel­ pour empêcher l'immonde bouche­ Heureux combattants américains, s'en dégagent, car la critique est lement combattu, ont droit à notre respect, rie ? Les pauvres bougres que nous par John Hamilton ; La Rente des utile, nécessaire ; c'est le régulateur pour avoir tait leur devoir et défendre leur sommes ne tressailleront-ils pas à chevrons en Belgique, par Kerkofs ; du fond autant que de la forme, et vie, leur familles, laurs biens et les nôtres, l'odeur de cette atroce cuisine et Le doyen des projets, par Jean Ré- du choc des idées, jaillit plus de les femmes, les vieillards et les adolescents resteront-ils impassibles d'entendre mond ; Les autres projets, par L.D.; lumière, plus de vérité. Il ne "faut qui ont, pendant la guerre, au prix d'efforts discuter sur la sauce à laquelle ils de Pierre Rameil et Pierre Laval pas compter sur un succès immé­ au-dessus de leurs forces, assuré la vie éco­ nomique de la nation, ont "eux aussi quelque seront accommodés demain ? (1919) à la Confédération Nationale diat, si sur de soi que l'on prétende mérite. JEAN BOUVET. (1929). Nous avons déjà signalé qu'il être. On est mauvais juge de son Qu il est injuste, contraire à la Déclaration y en avait 32. L'article de Fribourg œuvre, et même il arrive à tous de des Droits de l'Homme et à toute logique de P.-S. Un courageux anonyme que aura une suite dans les numéros laisser passer sans s'en apercevoir donner des capacités qu'ils n'ont pas à des mes propos irritent désire savoir suivants. de franches bêtises que l'on serait jeunes gens candidats aux emplois publics mon adresse ; la voici avec une cor­ * le premier à relever chez les autres... sous prétexte que leurs pères ont combattu et * * diale invitation à me venir voir, Dans notre " Coin da rire ", nous da créer ainsi dans la Nation, au détriment Dans le même numéro, on peut professeur, 9, Rue Gambetta, Mâcon. nous faisons un malin plaisir de de la bonne marche des services publics, lire, sous la signature de Henri collectionner les sottises et les per­ deux catégories de j«unes gens ; Pichot, les instructions concernant Le Conseil (?) émet le vœu : les que nous rencontrons. Cela ne les dispositions matérielles en vue 1° Que les pensions ne soient attribuées STATION THERMALE veut pas dire que notre prose en du prochain congrès de l'U. F. qui qu'aux anciens combattants nécessiteux ; soit exempte, et nous ne nous se tiendra à Oran, à Pâques. 2° Que les réductions de tarifs sur les che­ Communiqué par le Comité Départemental fâcherions pas si on en péchait L'U. F. a frété un paquebot de mins de fer ne soient maintenues aux bénéfi­ quelques-unes dans nos articles. ciaires actuels que s'ils sont nécessiteux ; de» Mutilés 18.000 tonnes et de 9.000 chevaux- Nous serions les premiers à en rire. 3° Que toute majoration de points, que vapeur (Le Porthos, courrier d'Ex­ Le Préfet de l'Allier J'avoue sans honte que j'ai là-dessus tout traitement de faveur accordes aux can­ trême-Orient) qui hébergera les dé­ sous un prétexte à M. le PréfetT de Saône-et-Loire. quelques souvenirs personnels. Nos didats aux emplois publics * légués pendant toute la durée du quelconque soient supprimés, car il ne doit maîtres, les grands écrivains eux- Sur la demande de la Chambre séjour. Les repas seront pris en pas être tenu compte dans les examens et mêmes, se sont parfois égarés dans d'Industrie Thermale et de la Com­ commun à bord, le couchage est concours d'autre chose que de l'aptitude à " Le Parc aux huitres ". Nous serons mission Administrative de l'Hôpital également prévu à bord pour tous l'emploi sollicité. donc en bonne société. de Néris, j'ai l'honneur de signaler les congressistes et même pendant Et je résumerais mon vœu ainsi : Dans un livre paru l'an dernier à votre attention les conditions avan­ le séjour à Oran et à Alger. Il y 1° Il ne faut pat que les travailleurs payent " Le Musée des Erreurs " — ne pas des impôts pour donner des rentes et des fa­ tageuses dans lesquelles les malades aura 625 places réparties en 4 clas­ lire horreurs malgré la similitude veurs à des personnes qui n'en ont pas besoin ; indigents ou nécessiteux peuvent ses. Les prix seront des plus ré­ du nom et de l'objet — Curnonski 2° Tous les citoyens doivent être égale­ bénéficier, à l'Hôpital Thermal de duits. Le paquebot sera donc un Néris, des traitements efficaces pra­ et Bienstock nous racontent de bien ment admissibles à tous les emplois publics, bâteau-hôtel Une excursion en au­ sans autre distinction que leur capacité. réjouissantes bévues de grands tiqués dans cette station. tocars : Blida, Sidi-Ferruch (140 km) LEVIEUX. écrivains ; quelques-uns s'en font L Hôpital Thermal a été entière­ est prévue au programme. P.S.- Un très riche propriétaire me disait, il même comme une spécialité. Nous ment remis à neuf et dispose main­ L'U. F. qui est, on le sait, une y a quelques années : «J'ai Quatre enfants, leur consacrerons un deuxième ar­ tenant de 144 lits, dans des salles organisatrice de premier ordre, a si ma famille augmente, bientôt la gouverne­ ticle en y mettant toutefois plus de bien aérées, avec des réfectoires magnifiquement fait les choses. No­ ment me paiera pour me faire voyager. » L. discrétion que les auteurs nommés Ouf ! c'est tout ! même le P.S. largement éclairés et des cours spa­ tre grande Fédération participera ci-dessus qui donnent leurs sources, Cei vieux Monsieur a des ambi­ cieuses et ombragées où les malades ainsi aux fêtes du Centenaire qui et il en est d'illustres. tions ; il voudrait faire partie d'une peuvent séjourner agréablement. vont durer toute l'année. J'ai connu un brave homme com­ Cet Etablissement est ouvert du * assemblée délibérante ; pourquoi 15 Mai au 15 Septembre de chaque * * plètement illettré, ce qui ne l'empê­ pas, pendant qu'il y est, d'une assem­ année, il reçoit les malades indi­ La médaille militaire va être attri­ cha pas d'être maire de sa commune blée législative ? En raison de son gents au compte des services d'as­ buée au titre des réserves à 45 000 il y a un peu plus d'un quart de âge. le Sénat nous parait tout indi­ sistance médicale gratuite, au prix anciens combattants, dont la publi­ siècle. Ce bonhomme avait la manie qué. Nous n'avong garde de le lui de 250 frs pour une saison de 20 cation des noms a été commencée ou la maladie du discours. Il s'ex­ soufiaiter car alors, ça pourrait bar­ jours, comprenant : au Journal Officiel du 11 Janvier. primait avec une facilité et une der pour notre matricule.... Adieu, pensions, retraite et tarif réduit sur battant ne sont pas même des lois sont justement pour nous : « les cochons de camarade a été publiée pour la pre­ les chemius de fer ! d'assistance, mais des lois de Répa- payants ». mière fois en juin 1917 Avez-vous savouré, camarades, en raiion. Il voudrait faire labie rase Cependant, il faut être juste. Si riches A cette époque, M. Maurice Ros­ quels termes peremptoires et caté­ de toutes ces lois et nous rendre soyons-nous en ces sortes de logomachies, tand ne songeait à tuer aucun hom­ nous n'en avons pas le monopole. L'étranger goriques il exprime sa pensée, ce tributaires de la loi du 14 juillet 1905 me ; il songeait surtout à ne pas se M. Levieux : il est inadmissible, y contribue aussi pour sa part ; mais voilà, su- les invalides privés de ressources, ça se sait moins. faire tuer. contraire à l'équité, etc. ? qui alloue au maximum 25 francs Le « Journal des Mutilés et Réformés ® L'Informé n° 1. Les jeunes générations doivent par m^is. auquel nous emprunto"s notre documenta­ nous servir des rentes, nous octroyer Pour quelqu'un qui a l'ambition tion, nous donne également des exemples des laveurs, nous sommes des person­ de faire partie d'une assemblée déli­ typiques qui nous montrent que nos voisins nalités dans l'aisance. Ce certificat ne bérante, vous paraissez ignorer que, et ex-ennemis du Reischtag n'ont rien à en­ lui coûte pas cher. si un particulier quelconque— sup­ vier à nos honorables du Palais-Bourbon en Propos d'an.Sauvage Et il nous assure de son respect... posons que ce soit vous —, nécessi­ cette rhétorique burlesque. C'est maigre comme pain quotidien teux ou millionnaire, est victime Goûtez ces Heurs de l'éloquence tudesque Dernièrement, l'ex-empereur d'Al­ et bien insuffisant pour faire bouillir — Notre vœu c'est que les oscillation* de lemagne confiait à un journaliste d'un accident, il reçoit, lui ou ses l'assiette de l'impôt deviennent immobiles. la marmite, mais ce monsieur pro­ ayants-droit, une indemnité en répa­ anglais qu'il était « heureux », et il — Mon honorable collègue a effleuré la ajoutait : « Au lieu de gouverner fesse sans doute — en théorie ! — ration du dommage ou préjudice question en y pénétrant. la philosophie de Platon ? causés. — La dent au temps marche vers cet ordre mon peuple, je plante des rhodo­ Il nous concède que nous avons Saviez-vous, monsieur — nous du jour. dendrons ». Si c'est ça qui fait son défendu notre vie... Qui donc l'au­ restons sous l'Empire — que les — Quand on a négligé de prendre des pré­ bouheur, peut-être cela fait-il aussi rait défendue ? Et malgré cela, un empereurs romains traitaient très cautions à l'avance, il faut les prendre après le bonheur de son peuple : en som­ million et demi n'en sont pas reve­ bien leurs vieux soldats. Il est vrai coup. me il n'y a que les pauvres rhodo­ nus.... Nous avons défendu nos fa­ qu'ils ne leur donnaient pas de tari's — Le commerce du bétail se meut dans les dendrons dont on ne pourra jamais milles — et peut-être aussi celle de régions supérieures de l'humanité. savoir s'ils sont heureux ou non réduits sur les chemins de fer... Ils — Ce n'est un secret pour aucune person­ M. Levieux ? — nos biens et ceux leur donnaient des rentes, He grandes d'être plantés par lui ! ne que le ministre des finances s'occcupe Naturellement, que ce soit pour des autres — surtout ceux-là, y com­ étendues de terrain et des quantités des questions d'argents. pris ceux de M. Levieux. Si d'autres, de faveurs, l'accès gratuit aux bains faire la guerre ou pour fleurir non combattants, ont eu quelques publics, très en honneur en ce temps Doom, tous les gestes de Guillaume mérites, nous ne les méconnaissons A UN COURAGEUX ANONYME sont dédiés à « la plus grande ias et il appartient à M. Levieux de Mais vous ne sauriez comprendre gloire de Dieu » !... S'il y en a un es faire valoir en émettant pendant cela, vous, M. Levieux, qui ne fûtes qui devrait laisser Dieu tranquille, f A l'occasion des articles publiés qu'il est en train — un de plus, un jamais un vieux de la vieille... s'il y a un type qui devrait la bou­ par le Bulletin sur la Paix sous la de moins.... — un autre vœu sur la Un vieux monsieur, bien plus cler à jamais, c'est bien le ci devant signature de Bidaut, Pichot, Bouvet, Retraite des Non Combattants. vieux que vous, et qui avait vu de Guillaume II. Mais loin de se taire, nous avons reçu une lettre aussi in­ Ensuite, c est la grosse cavalerie très près les combattants disait un il fait proclamer par les journaux jurieuse qu'anonyme. des grands mots qui entre en ligne. jour du haut d'une tribune où sans qu'il est * heureux », et il affiche c« Reliiez ce paragraphe, camarades. doute vous ne monterez jamais : Si son auteur a pensé nous en­ prétendu bonheur avec tant d'inso­ Sons prétexte qu'ils ont combattu ! « Ils ont des droits sur nous. » C'est traîner dans une polémique, nous lence qu'on ne sait plus si c'est du quel euphemisme délicat ! lui, ce vieux, qui fit valoir ces droits, lui laissons pour compte son faux cynisme ou de l'idiotie... Je penche plutôt pour l'idiolie, car je ne peux Mais voilà, c'est vieux et ça ne sait noś droits, par la loi de 1919. calcul. Nous ne répondrons jamais comprendre que l'empereur battu pad ! Ça ne sait pas qu'ils ont com Ce vieux là n'était pas un adver­ à des gens qui insultent en se cachant battu tous prétexte qu'il y avait la saire de La Déclaration des Droit1» « comme derrière un bouclier» sous et content, s'il était normal, n'en­ tende pas crier en lui, plus haut guerre et que beaucoup n'en sont de l'Homme ; ce n'est pas lui qui l'anonymat. que la romance du bonheur, les pas revenus qui ont laissé des veu­ aurait dit : sous prétexte qu'ils ont Les militants de chez nous n'ont que hurlements du remords. Sa guerre ves et des orphelins, et que ceux combattu. cette seule préoccupation « exempte qui fit pleurer tant de monde, est-il qui en sont réchappés.... mais n'in­ Vous n'en avez peut-être jamais d'ambitions politiques» : travailler possible qu'il ne lui en reste aucun sistons pas. entendu parler de ce vieux ? Et bien, pour le mieux-être matériel et moral souvenir pour empoisonner sa joie ? Ce monsieur-là n'a pas dû beau­ il est mort ! C'est, M. Levieux, la de toutes les victimes de la guerre. Crâneur, va !... Majesté majestic, coup en souffrir de la guerre ? Il ne grâce que nous vous souhaitons... Ceux qui en douteraient ne sauraient vous cherrez dans le mastic !... doit pas avoir des petits-enfants pu le plus tard possible être considérés par nous comme des Puisque vous avez la passion du pilles de la iNation, ces mêmes ado­ NESTOR jeune camarades et nous les engageons à jardinage, j'aimerais vous voir, sous lescents qui, pendant la guerre, avec et CHÉRUBIN aîné. aller distiller leur venin et leur fiel la garde de quelques sénégalais leur mauian et leur grand-père, au en d'autres milieux que les nôtres. bien taillés, aller à genoux, dans prix d'efforts...., etc ? L. R. tous les cimetières de guerre, plan­ Nous arrivons à l'émission du ANTICIPATIONS ter un rhododendron sur chaque vœu en trois points : tombe. Si sadique que vous puis­ Les pensions ne doivent être attri­ Pilosus a regretté bien souvent ici siez être, je doute fort que ce geste buées qu'aux combattants nécessi­ même de traiter des sujets qui n'é­ lie calot de " lyre au flanc " répété des millions de fois vous teux... — Est-ce clair ? Non, car taient plus d'actualité au moment où donne un bonheur immense ; mais notre auteur oublie de définir ce paraissaient ses articles. Nous ne méconnaissons pas le peut-être vous donnerait-il mieux : qu'il appelle un nécessiteux. Quel Pour une fois qu'il a voulu devan­ talent de M. Maurice Rostand, qui la satisfaction amère et vraie du est son critérium du degré de néces­ cer la réalité, il a trop accentué est, certes, un très grand poète. repentir et de l'expiation. sité ? Cela ne peut-être que l'indi­ l'allure. Il nous a présenté " La Re­ Malheureusement — nous 1 avons B. GONIA. gence totale ? traite" comme étant acquise dans déjà constaté — ce grand poète De même, il faut être nécessiteax son dernier article alors que la manque de tact : il s'obstine à écrire pour avoir droit au tarif réduit de Chambre n'en a pas encore été saisie sur la guerre et ses horreurs, sur circulation. M. Levieux y tient à son en séance publique, du moins à l'heu­ l'héroïsme, sur les sentiments éprou­ La France Mutualiste terme de nécessiteux. Il doit avoir un re où nous écrivons. vés par les combattants, bref sur ce Espérons néanmoins qu'il aura été voisin, père de famille nombreuse qu'il ignore totalement. ou mutilé, qui voyage à tarif réduit, bon prophète et que nos désirs se­ Paris, le 8 Février 1930. Car M. Maurice Rostand n'a pas et cela le met en rogne. ront bientôt la réalité. Monsieur le Président, Si ce vieux-là avait le bonheur de Par contre, notre camarade Bouvet fait la guerre. La santé du pauvre l'être moins, il aurait eu l'honneur a eu plus de succès. Le sujet qu'il mignon est, en effet, fort délicate. Comme vous en a fait part l'Union d'avoir combattu, — à moins que, traite avec une remarquable autorité De 1914 à 1919, elle le contraignit Fédérale par la voix du " Journal sous un prétexte... —, il aurait peut- est réellement à l'ordre du jour de à rester douillettement à l'arrière, des Mutilés " nous avons l'honneur être eu le malheur d'être plus ou l'actualité. Les Conferences de La bien loin du front infernal. de vous informer que nous tenons moins amoché, etcomme tel d'obtenir Haye et de Londres en sont la haute Tandis que dans un bureau confor­ à votre disposition autant d'exem­ la faveur d'une pension et d'un tarit ré­ manifestation. Notre Bulletin lui- table il ciselait des vers épiques, plaires'de l'adhésion du modèle ci- duit sur les chemins de fer. Mais avec même ne publiait-il pas dans son exaltant la beauté du sacrifice, le joint, qu'il vous plaira de nous ce grand cœur et ce désintéressement dernier numéro deux articles impor­ Tout-Paris des répétitions générales demander en vue de les répartir qui le caractérisent, il aurait fait tants sur la paix, de Bernard Secret, lui donnait un surnom qui restera entre vos Associations pour les faire hommage du tout sur l'autel de la et de Bouillot (compte-rendu de la dans l'histoire : Lyre au flanc. remplir par ceux de leurs membres assujettis à la loi sur les assurances Patrie pour alléger le fardeau d'im­ conférence Viala au Creusot). Hélas ! au manque de tact, Lyre sociales alors même qu'ils ne seraient pôts qui pèse sur les épaules de la Il nous est agréable d'enregistrer au flanc joint l'inconscience, le cy­ pas inscrits à une Mutuelle-Retraite. jeune génération... (style Levieux). les progrès de l'idée pour laquelle nisme et le rulot. on ne militera jamais trop, n'en Aux termes de la loi chaque assu­ Et après avoir encore parlé de fa­ Nos camarades ont pu lire dans veur et de prétexte quelconques, il déplaise à ceux que la paix effraye ré a en effet la liberté de choisir la nos colonnes un fort impartial résume... C'était inutile, nous avions ou incommode. Caisse d'assurances sociales à compte rendu de sa dernière pièce, laquelle il désire être inscrit et compris. Mais ne contrarions pas L'Homme que j'ai tué, œuvre d'un conformément à la résolution prise les vieux messieurs et poursuivons. sadisme morbide dans laque'le il a par le Congrès de Brest en 1929 la Il est encore question de rentes, gâché une noble idée. M. Maurice Caisse de " La France Mutualiste de faveurs à des personnes qui n'en LE COIN DU RIRE Rostand a tiré cette pièce d'une de a été particulièrement recommandée ont pas besoin. Et quels termes im­ Banc de Perles ses nouvelles publiée sous le même aux membres de l'Union Fédérale pératifs : Il no faut pas, il ne doit titre. pour les services de la vieillesse et pas, il est inadmissible, injuste. On se plaint de la crise du français dans la de l'invalidité. Tous les citoyens doivent être presse, dans l'administration, dans les exa­ Or, notre camarade Marcel Sau­ mens, à la Chambre, encore qu'il ait été fait Nous saisissons cette circonstance également admissibles, etc Çà c'est vage, un ancien combattant authen­ remarquer que dans les meilleurs auteurs pour appeler votre attention sur trouvé. (Voir Déclaration des Droits). tique, a reçu un prix littéraire pour l'on trouve des imperfections et des impro­ l'intérêt qu'auraient les futurs assu­ Mais comme si tout cela ne suffi­ un recueil de nouvelles dont la pre­ priétés. jettis à la loi, qui DO seraient pas sait pas, il y a encore un P. S. qui mière donne son titre à l'ouvrage : Nous avons déjà eu l'occasion de citer des encore inscrits à une Mutuelle- est comme le bouquet de ce feu exemples d'un galimatias parlementaire par­ Le premier homme que j'ai tué. Retraite, à s'y faire inscrire le plus ticulièrement affirmé. d'artifices. Or, tenez-vous bien camarades, tôt possible, ne fut-ce même que Où nvez-vous pris, M. Levieux, En voici quelques autres qui ne déparent M. Maurice Rostand, accuse Marcel pour une cotisation relativement que le gouvernement payait des ci­ pas la collection : Sauvage de plagiat ! laible, afin que le cas échéant ils ne toyens pour les faire voyager ? Allons, — En 1830, il existait une Bourse du Commerce copiée sur celle d'aujourd'hui. Parfaitement ! le petit jeune hom­ perdent pas le bénéfice des subven­ un peu de bonne foi ! Votre finale a — Je l'ai consulté, il m'a répondu affirma­ me de l'arrière reproche à l'ancien tions de la loi du 4 Août 1923 sur la toute la grâce du pavé de l'ours. tivement : non. combattant de lui avoir chipé son fraction de la double cotisation Nous parlions tout à l'heure d'im­ — Vous voulez réglementer la mort. sujet, la mort d'un adversaire, sujet patronale et ouvrière des assuran­ pératif. Rien d'étonnant à cela : No­ Essayez donc, vous verrez ce qu'elle vous dont il entend se réserver le mono­ ces sociales, destinée à la retraite, tre vieux monsieur doit être né sous répondra. pole, lui, qui, pendant la guerre, qui, par une proposition de la loi — Le jour est enfin venu où les cerveaux l'Empire et il en est resté aux idées bien à l'abri, en fait de mort n'a ne paraît devoir être attribuée des enfants du peuple ont le droit de s'asseoir et aux conceptions de ce temps-là. jamais tué que le temps ; en fait de qu'aux assurés inscrits à une Mu­ Il n'était pas question alors de répa­ sur les bancs des écoles. — J'ai vu des influences républicaines se poudre, n'a jamais respiré que l'o­ tuelle de retraites avant l'application ration ; on parlait d'aumône, c'était deur de la poudre de riz ; en fait effective de la loi sur les assurances le terme consacré, de secours, et croiser les bras. — Les pêcheurs n'ont plus de poissons qui de sang, croit sans doute que sa sociales. pas même d'assistance. étaient leur pain quotidien. couleur est la même que celle du Si cette proposition de loi est M. Levieux ne sait pas que la loi — Je demande pardon à la Chambre de la rouge pour les lèvres. votée, comme il est probable, il de 1917 sur les Pupilles de la Nation, figure que je vais leur montrer. Malheureusement pour M. Mau­ importe que vous vous mettiez à la loi de 1919 sur les pensions, la Et dire que l'on cite l'adage latin : Mar- l'abri du reproche que vos adhérents loi prochaine sur la Retraite du Com­ gueritas ante porcos, alors que ce* perles rice Rostand, la nouvel!» de notre ^ggg^5ggggLJUBIIIli.J pourraient é're tentés fie vous faire décès doit être envisagé comme une circons­ de n'avoir pas été prévenus de ces tance indépendante d« la constitution du Le goai/emment décide ane nouvelle prorogation avantages dont ils risqueraient de droit à pension de l'orphelin, le druit étant né au jour du décès du père survenu dsns perdre le bénéfice. les conditions prévue* par les lois en des délais imposés poar demander ane pension Nous vous prions d'agréer, Mon­ vigueur. » sieur le Président, l'assurance de Il n y a donc pas lieu de tenir compte de Un communiqué officiel nous ap­ Pensions, avait rédigé un projet de notre considération distinguée la date à laquelle est survenu le décès de la prend que le gouvernement va de­ règlement d'administration publique LE DIRECTEUR mère et, par conséquent, l'orphelin infirme mander aux Chambres de proroger remarquable d'obscurité, en ce qui peut prétendre au benefice de l'article 20 de cinq ans le dé iai imparti pour concernait les points délicats d'appli­ dernier paragraphe même s'il n'a perdu sa mère qu'après 21 ans. faire valoir le droit à pension. cation de la loi des pensions. ADHÉSION En ce qui concerne la date d'apparition de Si cette nouvelle nous est agréable, M. Valentino — qui n'était pas A la Caisse primaire d'assurance Vieillesse et Invalidité l'iiifirmiié, la loi est mueite à ce sujet mais elle ne nous remplit pas d'une joie alors de l autre côté de la barricade de " LA hRANCE MUTUALISTE " l'avis précité du Conseil d'Eut indique que intense, car la mesure est insuffi — établit un contre-projet dont les l infirmiié doit eue a parue : santé ; la prorogation ne fait que délègues des grandes associations Je s'ussigné (nom et prénoms) : 1° avant la maj irue de 1 orphelin ; continuer un état de chose en con turent appt les a discuter. A^ant eu Profession : 2° avant le de< e- de son aya t cause ; tradiction absolue avei- l'article 1" 1 honneur de partieper à ces travaux, Nom et Adressa de l'employeur : La condition que l'i firmi'é soit appar e de la loi du 31 mars 1919. a côté de Lehmann, Cassai, Bar- avant la majorité de l'orphelin ne soulè-e Domicile de l'adhèrent : Pourquoi avoir choisi cinq années ? basch, Chatenet et tant d'autres bons pas d'obje tion ; il faut évidemment poui né le à On espère que ce délai écoulé toutes camarade», cette question du délai assuré de la loi du 5 Avril 1928. que la disposition puisse jouer, que l'infir­ mité existe lorsque les 21 ans s mt atteints, les affections nées de la guerre se de cinq ans, nous l'avons alors posée, Déclare choisir la Caisse primaire d'assurances sociales sans quoi la question de maintien de la pen­ seront manilestées ? Rien ne le prou­ consideree du double point de vue : de "La france Mutualiste '' pour la gestion de mon sion ne se poserait pas. ve ; mais admettons que cela soit vrai. evolution lente de certaines affec­ compte d'assurance vieillesse et invalidité. Mais la condition que l'infirmité soit appa tions et respect du principe sur le­ A le Que deviendront, dans cinq ans, rue avant le décès de l'ayant cause n'est (Signature) les aggravations portant sur un au­ quel repose tout entiere la loi des acceptable ni en fait ni en droit. tre organe ? Quel'e sera la situation p nsious, le droit à reparation basée En fait. — Une telle condition aboutirait les camarades dont la pension aura sur la reconnaissance de la Républi­ a empêcher le jeu de l'ait. 20 pour toutes JVïaintien de la Majoration 0 que. les infirmités susceptibles d'apparaîue aptès été ramenée à moins de 10 /B. Des exemples : Hus de dix années ont pu s'écou­ d'Enfant infirme le décès du père. Au cas ou le père serait mort avant la Un camarade est depuis de Ion ler. Notre thèse a conservé toute sa naissance de l'enfant (enfant posthume) l'art gues années pensionné pour une valeur et aujourd hui encore nous Nos prochains Congrès départementaux 20 dernier paragraphe ne jouerait jamai-, affection pulmonaire. Une tubercu- disons que la reconnaissance ne se et nationaux devront s'employer énergique- cela n'est pas ad ni-sible. lo-e se déclare. imite pas dans le temps, et que ment à (aire réparer cette lacune de la lo En droit — Quelle est la situation ? N >r Un a itre. qui fut titulaire d'uu nous n'avons que faite d'une grati­ du 31 Mars 1919 qui est demeurée muette tnalement l'orphelin n'a droit à pension que oension pour maladm, voit son taux tude au compte-gouttes ! dans ces cas d'espèces du maintien de la jusqu'à 21 ans. d'invalidité estimé à moins de 10 °/ Ce que nous voulons, c'est le vote majoration d'enfant sans limitation d'âge Par exception si à 21 ans il est atteint d'une 0 d'une proposition analogue à celle lorsque celui-ci est infirme ou incapable de infirmité le mettant dans 1 impossibilité par suite d'amélioration. Après une gagner sa vie. de gagner sa vie il conserve le benefice de la suspension de pension plus ou moins tue notre camarade About déposa Ayant étudié minutieusement cette ques­ pension. longue, une rechute survient. fin 1923, tendant à la suppression tion j'en ai conclu par une classification en La question qui se pose est de savoir si la S'ils veulent faire valoir leur droit, de tout délai. Qu'a-t-on à craindre ? trois catégories : invalides, veuves, orphelins condition d'infirmité est remplie ; il ne s'en à l'un et à l'autre on demandera de ues deniers de 1 Etat sont bien de- de père et de mère. pnse pas d'autre. fournir à nouveau la preuve de l'ori­ ien lus et les couditiona actuelle­ 1° Aux termes de l'article 13, paragraphe 3 Pour conclure je dis que nos groupements ment imposées sont tellement rigou­ de la loi du 31 Mars 1919, les invalides pen­ gine. _ , . devraient s'employer à taire modifier la 'oi, Dans le premier cas, le ministre reuses que le ministre des Finances sionnés ont dioit à majoration pour chacun permettant d'obtenir le maintien des majota- de leur enfant jusqu'à l'âge de dix huit ans... des Finances déclare qu'il s'agit pe t être tranquille. lions d'enfants infirmes quel que soit l'à^e et * Il est même précisé que cette majoration quel que soit la caiegorie de victimes de l'une nouvelle maladie. . et actuel * » sera servie jusqu à 18 ans, même pour la guerre à laquelle on appartienne. lement un nombre considerable de Enfin, il faut que nos camarades fille qui est mariée. G. DEHOCK dossiers sont en instance a la dir^c parlementaires profilent du vote du La minorité de 18 ans est donc une condi­ Président Ass'°n Senoecey-l"-Grand ti n de la Dette Inscrite, qui a de­ uouveau projet pour faire cesser Juge - Mutilé. tion nécessaire et sulfisauie. mandé l'avis du Conseil d Eta'. une situation inique, A. tuellement, En principe à 18 ans, la majoration est Dans le second, c'est le uiiuistère un ancien soldat d'avant g erre ou supprimée bien que cette préoccupation qui des Pensions qui déclare : « Faiies d'après guerre n'a que cinq ans pour nous iméresse ici fut l'objet au cours de la discussion de la loi du 31 Mars d un amende­ DOCUMENTATION la démonsti atiun que c'est bien la l'aire valoir son droit a pension. Par ment de M Nouhaud en date du 4 Février 1919 même maladie ! » Nous savons un suite, nous voyons des choses scan- et ainsi coi çu : a La majoration sera conti­ L'art dentaire — Cet art ne cen re de réforme où cette mesure dileuses, comme celle-ci : nué à l'enfant infirme, quel q«ie soit son peut être pratiqué que par de-- per­ estdénommee «lapreuve Valentino », A... (Nicolas) fut trépané en 1885, âge. » M. Nouhaud désirait que la najoraiion sonnes munies du diplôme pievu du nom -de l'auteur de 1 înstru tion à la suite d'une blessuie reçue en de pension versée au militaire pensionné lût par la loi du 3') Noveutbi e 1892, art 2. rigoureuse qui regit h question. Algérie. 11 est aujourd hui aveugle continuée sans limitation d'â^e lorsque l'en­ Le» « aides » ne peuvent prati |u< r er tt des rapports de prof sseurs attes- fant est infirme, sur ce point on don consi­ Quelle sera, au 1 janvier 1936 que des opérations d'ordre eoon- ent que la cécité *st la conséquence dérer que la Chambre n'a pas lamé et que la si'uation des milliers de camara •aire. la loi est demeurée muete ; car l'espèce de les se trouvant dans l'une de- situa­ de la blessure. L'interessé s'est vu l'article 20 est toute différente puisqu'elle Eu conséquence, les chirurgien- tions ci-dessus ? Aucun droit ! opposer la forclusion, car une ins­ s'applique à un enfant dont le père est mort. leutistes aux cabinets multiples s nt Eu dehors de ces considérations, truction du ministère des Pensions, A noter, qu en cas de décès du père même repreheusil)l< s si « leur» suoeursa qui ont tout de même quelque va du 21 août 1927, rappelle que les pour une cause étrangère à celle qui a les » sont tenues par des aides 'eur, il est un autre point sur lequel, réformés d'avant guerre ne peuvent motivé la pension, les majorations servies piocédant eux-mêmes à 1 ext action depuis 1923, nous n'avons cessé plus présenter une demande de pre­ de son vivant sont continuées d olfice jusqu'à et a l'obturation d^s lents (Coar de d'attirer l'attention de nos camara mière constatation. l'âge de 18 ans. ( assation, 29 Novembre 1929). Cet exemple illustre douloureuse­ 2° Aux termes de l'article 19, paragra­ des et des pouvoirs publics L'article * ment la thèse exposée au début de phe 5, la pe sion de veuve est m-jorée de * * 1" de la loi des pensions, dit que la cet article, en ce qui concerne les 300 francs (500 francs par la loi du 15 juillet Pensions. — Aux termes d un République reconnaissante proclame aggravations d'une maiadie chan­ 1922) pour chaque enfant de moins de arrêt du Conseil d'Etat du 6 Décem­ et détermine le droit à reparation. geant de dénomination ou portant 18 ans. bre dernier, la bonification coloniale St le droit cesse le 31 décembre En passant au dernier paragraphe de sur d'autres organes. Les mêmes et les bénéfi es de campagne ne 1935, avec lui se termine la recon­ l'article 20 établissant une exception au prin­ raisons nous étant déjà opposées, s'appliquent qu'a la liquidation de naissance du pavs. C'est clair, c'est cipe ci dessus j'exposerai conjointement la que sera-ce à pariir.de 1936. la pension et non aux conditions à logique, et nous nous demandons situation des 2" (veuves) et 3® catégories La situation est identique pour les (orphelins). remplir pour y avoir droit. par quelle subtilité on pourrait nous réformés d après guerre pour les­ bet article 20 déclare que: « Leą,orphelins Il en résulte qu'un ancien mili- demontrer le contraire, étant enten­ quels la prorogation du délai ne joue atteints d'une infirmité incurable les mettant aire n'ayant que 14 ans de service du que nous n'avons que faire des v pas ; ils n out que cinq ans à com­ dans l'impossibilité de gagner leur vie con­ ne pourrat. prétendre à b pe sion paroles laudati es. Les boniments pter de leur renvoi dans ies foyers servent, même après leur majorité, le béné­ proportionnelle, même s'il s'agissait ne sunt plus de mise, car il y a trop pour fai<-p valoir leur dr«>it à pension. fice de leur pension. de 14 ans de service tffectifs aux longtemps que nous avons su en Ce texte est d'une rédaction défectueuse : La loi du 9 janvier 1926 ne leur est colonies. reconnaître le vide profond. on parle d'orphelins infirmes qui conserve Cette question de la prescription pas applicable. raient le bénéfice de leur pension, c'est à-dire 'u droit n'est pas récente, et déjà, Maintenir un tel état de choses par conséquent qu'un orphelin mineur étant Pensions de veuves. — La déci­ sera t perpetuer sciemment une si­ en possession d'une pension conserve celle- en 1919, nous l'avions personnelle­ sion ministérielle de rejet d'une tuation scandaleuse. ci après sa majorité s'il est atteint d'une ment posée. C'était à l'époque où M. infirmité incurable l'empêchant de gagner demande de pension d'invalidité du Abrami, sous-secrétaire d'état des G. LAUX. sa vie. mari ne fait pas obstacle au droi' Pour que cet arlicle joue, il faut donc que de la veuve de former elle-même cet infirme soit en possession d'une pension une demande de pension au titre de Ghalon avant d'atteindre sa majorité, mais s'il ne l'article 14 de la loi du 31 Mars 1919 A tr&Ysrs les Associations perd sa mère que passé 21 ans, il ne peut modifié par la loi du 23 Mar* 1928. conserver le bénéfice d'une pension qu'il C'est, en effet, en vertu d'un droii Note du Président L'assemblée générale de l'Association des n'avait poii t ot l'article ne joue pas. propre qu'elle peut obtenir une mutilés, relormés, anciens coinbat'ants, veu­ Ce n'est pas, sans doute, ce qu'a voulu le pension et non comme conséquence Le Président de la Fédération in­ ves et ascendants de la guerre de la région législateur. chalonriaise a eu lieu dimanche 9 lévrier, à du droit de son mari (Conseil d E'at. La question a été poąće au Conseil d'Etat à forme les camarados, adhérents à un 10 heures, salle des Fêtes à la mair e. l'occasion d'un désaccord survenu ei'tre les J3 Décembre .'929). groupement affilié, qui lui écrivent Le président Marceau ouv e la séance en ministi es Hes Pensions et des Finances. J. BRELAUD. de faire passer leur» lettres par remerciant les nombreux sociétaires piésents Alors que le Minisire des Pensions soute­ * et en adtessant au nom de l'Association un l'Association à laquelle ils appar­ nait que l'o'phelin infirme peut préiendre à * * souve ir ému aux camaïades d sparus pen­ pension même s'il n'a perdu sa mère qu'a­ Sous le titre ci dessus, nous donnerons tiennent. dant l'année écoulée II fait le compte rendu près 21 ans,' le Ministre des Finances soute- chaque mois des renseignements d ordre moral, d'où rassort l'accroissement continu tenait que le droit à pen-ion n'existe que si général qui rourrunt intéresser tous nos Note de la Rédaction de nos effectifs qui sont à 2.842 cotisants et la mère est morte avant la majorité de l'or­ félicite le Conseil d'adm ni tration ainsi que lecteurs et leur rendre service. Nous rappelons de nouveau que phelin infirme et raisonné sur 'e mot ies bureaux de section ; il fait part que par "conservent " : pour que les orphelins toutes l«s communications concer­ suite de changement de situation qui l'oblige puissent conserver le bénéfice de leur pen­ nant la rédaction (insertions, articles, à quitter Chalon, il ne p»ut assumer 'a tâche sion il faut, estima-t-il, qu'ils aient déjà ure de diriger l'Association et qu il faudra pour­ comptes rendus, avis) doivent être pension et par conséquent que leur mè>e FOURRURES voir à son remplacement. Il demande''élar- soit morte pendant qu ils étaient encore mi adressées au camarade Henri Durand, gisseme t du Comité par suite du travail con­ neurs. A LA PANTHÈRE a Saint-Maurice - les • Cbâtcuneuf, sidérable exigé par la section de la Mutuelle Il mesemblequelelégislateuraitvoulu parler Hetraite qui groupe actuellement 363 ad­ ^1 L. RICHARD-MILLET avant le 15 de chaque mois, dernier de la conservation d'un droit et non pas de la hérents. conservation d'une pension, en l'espèce, 7, Place de Beanne, t ,-Roe Carnot Is délai. Il donne connaissance des résultats obte­ qu'elle ait commencé ou non à être servie. CHALON-SUR-SAONE Faute de se conformer à cette nus grâce à nos groupements en ce qui con- Cette interpré'ation n'eût pas prêté à dis­ erne les veuves, de ce qui reste à faire pour cussion s'il avait été d'un français plus recommandation, les communiqués faire ob'enir satisfaction aux ascendants et correct. VÊTEMENTS CUÏR^ CANADIENNES risquent d'être ajournés, de ne pou­ aux prisonniers de guerre. Le Conseil d'Etat avait rendu un avis RÉPARATIONS — TRANSFORMATIONS voir être publiés en temps utile et Au sujet de la retraite gratuite du com­ (8 août 1922) concluant «qu'il n'y avait p^s battant, après explications, il demande à d'entraîner des trais de correspon- lieu de tenir compte de la date à laquelle est Remise de 5 •/. aux Mutilés et A. C. l'assemblée d'adopter le vœu suivant : « L'As­ survenu le décès de la mère, qu'en effet, ce ce et un travail supplémentaire. sociation des mutilés, réformés, anciens combattants, veuves et ascendants de la ré­ est transféré, rue Municipale. Per­ Un vœu demandant aux pouvoirs Les camarades Payat, Gonnot, gion chalonnaise, donne mandat à son bureau manence au dit siège le samedi et publics de qualifier que l'ascendant Boivin, s^nt ajoutés à la liste des pour faire les démarches nécessaires auprès le dimanche, de 9 h. à 11 h. 30. seul bénéficiera de la même pension chefs de sections. des Pouvoirs publics pour (aire aboutir, le Ci-après, liste des délégués des que l'ascendante seule. plus rapidement possible, le vote du projet de La séance est levée à 4 heures. communes rattachées à l'Association: Tous ces vœux ont été adoptés à loi Traachand accordant une rertaite de Le Secrétaire, 500 traiics à p»rtir de 50 ans et portée à : Simonet. - Donzy-le Natio­ main levée. 1.200 francs à 1 âge de 55 ans ». Ce vœu est nal : Carraut. - Toury : Guillet J.-M. - Le Comité demande à l'assemblée adopie à l'unanimité. Varanges : Petit Jean.- : de continuer comme il a été fait Génelard L« trésorier Guyon donne le compte rendu Guillotin Maurice.- : Bre­ cette année de célébrer la fête de Il est rappelé aux Sociétaires que financier. A ce sujei Marceau fan pan i l'as­ vet Jean. - Buffières : Desseigne, l'armistice le 11 Novembre : pour fê'er le 10° anniversaire d° la semblée qu'il sera peui-êire uule d «nvisa- charron-forgeron. - Massilly : Huet Messe ; fondation de la Soc'é'é on ferait un ger à la procnaine assemmee l'augmentation Louis .-Blanot : Martin .-La Vineuse : Défilé le matin; de la cotisation pour permettre ae taira lace banquet courant Avril. Aufrand. - Curtil-eous-Buffiefs : Défilé officiel l'après-midi. aux dépenses toujours

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