DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER UNE UNITE DE METHANISATION

BIO ENERGIE BRESSANE 1 PLACE DES DEGRES 92800 PUTEAUX, Représenté par : Xavier PASSEMARD

VOLET E : Plan d’épandage

INDICE D

Dossier réalisé par : AGRESTIS éco-développement - Bureau d’étude 410 route de Thônes – 74210 FAVERGES-SEYTHENEX Tél. : 04 50 05 10 31 Email personnes référentes : [email protected] ; [email protected] SIRET 523 612 422 00015 - APE 7112B

AGER Conseil - Bureau d’étude 303 route du Buissonnet – 01250 VILLEREVERSURE Tél. : 04 74 25 81 48 Email personne référente : [email protected] SIRET 408 200 3746 00015 - APE 7112B

1

INTRODUCTION

La société BIO ENERGIE BRESSANE ou BEB souhaite mettre en place une unité de valorisation des matières organiques par méthanisation. L’unité de méthanisation Bio Energie Bressane (BEB) sera exploitée par Cofely.

Le projet de méthanisation est situé au lieu-dit de la Bertaudière sur la commune de CONDAL (71). Un lisoduc sera mis en place impactant des parcelles de la commune de VARENNES SAINT SAUVEUR (71).

Une démarche de concertation a par ailleurs été lancée en 2018 et présentée en annexe 9.

L’objectif est de traiter les effluents organiques locaux et de produire à partir de ces matières du biométhane qui sera injecté dans le réseau de distribution de gaz naturel GRDF. Un amendement organique, le digestat, sera également produit et valorisé en agriculture sur les terres aux alentours. Ainsi, un plan d’épandage a été réalisé en intégrant des parcelles autour du site afin de valoriser la totalité de la production de digestat.

L’exploitation du site passe par la constitution préalable d’une demande d’autorisation environnementale, objet du présent document.

Cette comporte cinq volets :

- VOLET A : Présentation du projet : Présentation de la société, principe de fonctionnement de l’unité - VOLET B : Etude d’impact - VOLET C : Etude de dangers - VOLET D : Evaluation des Risques Sanitaires - VOLET E: Dossier Plan d‘Epandage

Le présent document constitue le VOLET E : Dossier Plan d‘Epandage

Le glossaire du dossier ICPE est présenté en annexe.

ETAT DES ÉVOLUTIONS

INDICE DATE LIBELLE ETABLI A Août 2018 Premier dépôt en préfecture B Décembre 2018 Second dépôt en préfecture après Hervé BELY modification suite à la demande de Christian BUATIER compléments du 3 octobre 2018 Laurine FAVRE C Février 2019 Modifications suite à la demande de D Juillet 2019 compléments du 25 janvier 2019

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SOMMAIRE

AUTEURS DE L’ETUDE ...... 4

PREAMBULE ...... 6

1 - CADRE REGLEMENTAIRE ...... 7 1.1 - INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT . 7 1.2 - ZONES VULNERABLES AUX NITRATES ...... 9

2 - PRESENTATION DU PROJET...... 15 2.1 - NATURE ET CONSISTANCE DU PROJET ...... 15 2.2 - CARACTERISATION DES DIGESTATS PRODUITS ...... 17 2.3 - LE PERIMETRE D’EPANDAGE ...... 21 2.4 - OUVRAGES DE STOCKAGE DES DIGESTATS ...... 29

3 - ANALYSE ENVIRONNEMENTALE DU PERIMETRE D’EPANDAGE ...... 30 3.1 - GEOMORPHOLOGIE ...... 30 3.2 - HABITATIONS...... 32 3.3 - GEOLOGIE ...... 32 3.4 - HYDROGEOLOGIE ...... 33 3.5 - HYDROLOGIE ...... 34 3.6 - CLIMATOLOGIE ...... 36 3.7 - ESPACES NATURELS PROTEGES ...... 39 3.8 - ETUDE PEDOLOGIQUE ...... 43 3.9 - SURFACES POTENTIELLEMENT EPANDABLES ...... 54

4 - MODALITES DE MISE EN ŒUVRE DES EPANDAGES ...... 81 4.1 - CULTURES RECEPTRICES ENVISAGEABLES ...... 81 4.2 - DOSES D’APPORT ...... 81 4.3 - PERIODES D’EPANDAGE ...... 82 4.4 - SPECIFICITES D’APPLICATION POUR CERTAINS SECTEURS ...... 85 4.5 - MATERIEL D’EPANDAGE ...... 91 4.6 - TRANSPORT DES DIGESTATS ...... 92

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5 - BILAN GLOBAL DE FERTILISATION ...... 95 5.1 - BILAN ORGANIQUE DES EXPLOITATIONS ENGAGEES ...... 95 5.2 - DIMENSIONNEMENT DU PLAN D’EPANDAGE ...... 102

6 - AUTOSURVEILLANCE ET SUIVI DES EPANDAGES ...... 104 6.1 - CONFORMITE DES DIGESTATS ...... 104 6.2 - ENCADREMENT DES PHASES OPERATIONNELLES ...... 106 6.3 - SUIVI DE LA QUALITE DES SOLS ...... 109

7 - IMPACTS DES ACTIVITES D’EPANDAGE ...... 110 7.1 - PRINCIPALES CARACTERISTIQUES DE L’ENVIRONNEMENT ...... 110 7.2 - EVALUATION DES IMPACTS ...... 112

8 - COMPATIBILITE AVEC LES PLANS ET PROGRAMMES DU TERRITOIRE ...... 117 8.1 - COMPATIBILITE AVEC LE SDAGE RHONE-MEDITERRANEE-CORSE ...... 117 8.2 - COMPATIBILITE AVEC LES SAGE ...... 118 8.3 - ZONES INONDABLES ...... 119 8.4 - DIRECTIVE NITRATES ...... 119 8.5 - EVALUATION DES INCIDENCES NATURA 2000 ...... 124 8.6 - COMPATIBILITE AVEC LES PLANS DEPARTEMENTAUX DE PREVENTION ET DE GESTION DES DECHETS NON DANGEREUX ...... 124

9 - FILIERES ALTERNATIVES A L’EPANDAGE ...... 127

10 - CONCLUSION ...... 128

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AUTEURS DE L’ETUDE

Ce plan d’épandage a été réalisé par le groupement AGRESTIS éco-développement / AGER Conseil.

AGRESTIS éco-développement 410 route de Thônes 74210 FAVERGES-SEYTHENEX Tél. : 04.50.05.10.31 Chef de projet Hervé BELY Chargée de mission Laurine FAVRE

AGER Conseil Christian BUATIER 303 route du Boissonnet 01250 VILLEREVERSURE Tél. : 04.74.25.81.48

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LISTE DES ABREVIATIONS

APPB Arrêté Préfectoral de Protection de Biotope AZI Atlas des Zones Inondables BEB BioEnergie Bressane BRGM Bureau de Recherches Géologiques et Minières CA Chambre d’Agriculture CIPAN Culture Intermédiaire Piège à Nitrates CIVE Culture Intermédiaire à Vocation Energétique CORPEN Comité d’Orientation pour des Pratiques Respectueuses de l’Environnement DOCOB Document d’Objectifs DREAL Direction Régionale de l’Environnement, Aménagement et du Logement EARL Entreprise Agricole à Responsabilité Limitée ETM Eléments Traces Métalliques GAEC Groupement Agricole d’Exploitation en Commun GREN Groupement Régional d’Expertise Nitrates ICPE Installation Classée pour la Protection de l’Environnement INPN Institut National pour la Protection de la Nature MS Matière Sèche PAN Programme d’Actions National PAR Programme d’Actions Régional PPRI Plan de Prévention des Risques Inondation SAGE Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux SAU Surface Agricole Utile SDAGE Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux SPE Surface Potentiellement Epandable STEP STation d’EPuration ZNIEFF Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique ZPS Zone de Protection Spéciale ZSC Zone Spéciale de Conservation ZSE Zone Sensible à l’Eutrophisation

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PREAMBULE

La société de projet BioEnergie Bressane (BEB) issue de l’association d’Engie Biogaz et Evergaz projette la construction et l’exploitation d’une unité de méthanisation agricole sur la commune de Condal dans le département de Saône-et-Loire (71).

Le gisement alimentant l’installation se compose essentiellement d’effluents d’élevage, de produits carnés et de déchets agricoles et maraîchers en provenance de structures locales. Le site est dimensionné pour accueillir et traiter jusqu’à 100 tonnes de déchets par jour.

Toute activité de méthanisation est soumise à la réglementation Installations Classées pour la Protection de l’Environnement (ICPE) à partir d’une certaine capacité de traitement de matières entrantes. Les installations pouvant méthaniser 100 tonnes ou plus d’intrants par jour relèvent du régime de l’autorisation au titre de la rubrique 2781. Installations de méthanisation de déchets non dangereux ou de matières végétales brutes.

Le présent document a vocation à répondre aux exigences réglementaires concernant l’épandage des digestats sur terres agricoles introduites par l’arrêté du 6 juin 2018 modifiant l’arrêté du 12 août 2010 relatif aux prescriptions générales applicables aux ICPE sous la rubrique 2781.

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1 - CADRE REGLEMENTAIRE

1.1 - INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT

Les modalités de réalisation des épandages de digestat sont définies par l’arrêté du 6 juin 2018 modifiant l’arrêté du 12 août 2010 relatif aux prescriptions générales applicables aux ICPE sous la rubrique 2781.

Tableau 1 Prescriptions générales contenues dans l’arrêté du 6 juin 2018

Date de Eléments Contenu réalisation - Caractérisation des digestats à épandre : état physique, qualité agronomique, quantités prévisionnelles - Aptitude à l’épandage des sols Etude préalable - Indication des doses de digestat à épandre selon les cultures Pièce « Plan d’épandage réceptrices d’épandage » - Modalités techniques de l’épandage - Adéquation entre surfaces disponibles et flux à épandre - Localisation et caractéristique des ouvrages de stockage

- Liste des parcelles concernées et cultures Chaque année Programme - Caractérisation des digestats à épandre au plus tard prévisionnel - Préconisations d’apport : calendrier, doses un mois avant d’épandage - Identification des personnes intervenant dans les activités les épandages annuel d’épandage de l’année

Conventions - Caractéristique des digestats à épandre : qualité, quantité Pièce « Plan d’épandage - Description des terres mises à disposition d’épandage » - Surfaces épandues : références parcellaires, surfaces et cultures - Date A compléter à Cahier - Contexte météorologique chaque d’enregistrement - Volume, quantité et nature des digestats épandus épandage de des pratiques - Résultats des analyses de digestat et de sol relatives à la digestat campagne en cours - Identification des personnes ayant réalisé les épandages

Le régime d’autorisation comporte quelques contraintes supplémentaires listées ci-dessous :  Interdiction d’épandre des digestats sur des sols dont le pH avant épandage est inférieur à 6 (hors dérogation spécifique)  Apport d’azote par les digestats inférieur à 350 kg/ha/an sur prairies, à 200 kg/ha/an sur autres cultures hors légumineuses où l’épandage est interdit (hors dérogation spécifique)  Bilan annuel comprenant un bilan qualitatif et quantitatif des effluents, contenu des cahiers d’épandage, bilans de fumure et remise à jour des données de l’étude initiale le cas échéant

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 Analyse des digestats lors de la première année d’épandage et lorsque des changements dans les procédés sont susceptibles de modifier la qualité  Analyse des sols tous les dix ans au minimum plus une analyse lorsque la dernière campagne d’épandage est réalisée sur une parcelle qui sort du plan d’épandage L’arrêté fixe également des restrictions à l’épandage à proximité d’éléments remarquables listés dans le tableau qui suit.

Tableau 2 Distances réglementaires à l’épandage de digestat en autorisation

Activités Distances

Habitations de tiers ou tout local 50 mètres habituellement occupés par des tiers, 15 mètres si enfouissement direct stades, campings hors camping à la ferme

Points de prélèvement d’eau destinés à 35 mètres si la pente du terrain est inférieure à 7 % l’alimentation des collectivités humaines 100 mètres si la pente est supérieure à 7 % ou des particuliers Lieux publics de baignade et plages 200 mètres Piscicultures et zones conchylicoles 500 mètres 5 mètres des berges si la pente du terrain est inférieure à 7 % et enfouissement direct après épandage 35 mètres si la pente du terrain est inférieure à 7 % et sans enfouissement direct Berges des cours d’eau 100 mètres pour du digestat solide si la pente est supérieure à 7 % 200 mètres pour du digestat liquide si la pente est supérieure à 7 %

Les épandages de digestat sont également interdits sur les sols pris en masse par le gel ou enneigés, sur les sols inondés ou détrempés, sur les sols non utilisés en vue d’une production agricole et en période de forte pluviosité.

Les digestats doivent être épandus avec enfouissement direct par pendillards ou tout dispositif équivalent permettant de limiter les émissions atmosphériques d’ammoniac.

Le régime d’autorisation fixe également des délais minimum sur certaines cultures. Les épandages doivent avoir lieu trois semaines avant la remise à l’herbe des animaux ou de la fauche sur prairies ou cultures fourragères. Les terrains affectés à des cultures maraîchères ou fruitières hors arbres fruitiers ne doivent pas recevoir de digestat pendant la période de végétation. Les cultures maraîchères et fruitières en contact avec le sol ou susceptibles d’être consommés à l’état cru ne peuvent avoir d’apport dix mois avant la récolte et pendant la récolte elle-même.

Dans tous les cas, les modalités d’épandage seront définies par l’arrêté préfectoral délivré spécifiquement pour l’unité de BioEnergie Bressane après instruction du dossier de demande d’autorisation par les services compétents.

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1.2 - ZONES VULNERABLES AUX NITRATES

La directive « nitrates » vise à réduire la pollution des eaux provoquée par les nitrates à partir de sources agricoles et de prévenir toute nouvelle pollution de ce type sur le territoire de l’Union Européenne.

En application de cette directive, des zones vulnérables aux pollutions par les nitrates agricoles sont régulièrement révisées et désignées par bassin hydrographique sur le territoire français. Le périmètre d’épandage de BioEnergie Bressane est concerné par le bassin Rhône- Méditerranée-Corse.  Zonage 2007 Sainte-Croix (71) – Foissiat (01)  Zonage 2017 Cormoz (01), Courtes (01), Curciat-Dongalon (01), Saint-Nizier-le- Bouchoux (01) Carte 1 Localisation des zones vulnérables nitrates sur le périmètre d’épandage

La définition des zones vulnérables s’accompagnent de la mise en œuvre de programmes d’action d’application obligatoire. Ils comportent des mesures nécessaires à une bonne maîtrise des fertilisants azotés et à une gestion adaptée des terres agricoles, ainsi que la constitution de capacités de stockage d’effluents d’élevage afin de limiter les fuites de nitrates vers les eaux souterraines et les eaux douces superficielles.

Les programmes d’actions nitrates sont constitués d’un Programme d’Actions National (PAN) entériné par l’arrêté du 19 décembre 2011 relatif au programme d’actions national à mettre en œuvre dans les zones vulnérables afin de réduire la pollution des eaux par les nitrates d’origine agricole modifié par les arrêtés du 23 octobre 2013, du 11 octobre 2016 et du 27 avril 2017

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renforcé par des Programmes d’Actions Régionaux (PAR) qui prennent en compte les spécificités de chaque territoire.

Les programmes d’actions en vigueur sur le périmètre d’épandage de BioEnergie Bressane sont le 6ème PAR Bourgogne validé en juillet 2018 et le 5ème PAR Rhône-Alpes jusqu’à la validation très prochaine du 6ème Programme pour cette dernière.

L’unité de méthanisation n’est pas située en zone vulnérable nitrates : la réglementation s’applique donc uniquement aux activités d’épandage de digestat ayant lieu sur les parcelles localisées sur les communes appartenant aux zonages 2007 et 2017.

MESURES DU PROGRAMME D’ACTIONS NATIONAL I. Périodes minimales d’interdiction d’épandage des fertilisants azotés Les périodes d’interdiction varient selon la nature du digestat et notamment de leur rapport C/N.

OCCUPATION DU SOL pendant ou suivant l’épandage (culture Digestat solide (Type I) Digestat liquide (Type II) principale) Sols non cultivés Toute l’année Toute l’année Cultures implantées à l’automne Du 15 novembre au 15 Du 1er octobre au 31 janvier ou en fin d’été (autres que colza) janvier Du 15 novembre au 15 Colza implanté à l’automne Du 15 octobre au 31 janvier janvier Cultures implantées au printemps non précédées par une CIPAN ou Du 1er juillet au 15 janvier Du 1er juillet au 31 janvier une culture dérobée ou un couvert végétal en interculture Du 1er juillet à 15 jours avant Cultures implantées au printemps Du 1er juillet à 15 jours avant l’implantation de la CIPAN précédées par une CIPAN ou une l’implantation de la CIPAN ou de la ou de la dérobée et de 20 culture dérobée ou un couvert dérobée et de 20 jours avant la jours avant la destruction et végétal en interculture destruction et jusqu’au 31 janvier jusqu’au 15 janvier Prairies implantées depuis plus de Du 15 décembre au 15 six mois dont prairies Du 15 novembre au 15 janvier janvier permanentes, luzerne Autres cultures (cultures pérennes – vergers, vignes, Du 15 décembre au 15 Du 15 décembre au 15 janvier cultures maraîchères et cultures janvier porte-graines)

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III. Limitation de l’épandage des fertilisants azotés afin de garantir l’équilibre de la fertilisation azotée  Calcul de la dose prévisionnelle d’azote à l’aide de la méthode du bilan dont les termes sont définis par un référentiel régional (Groupe Régional d’Expertise Nitrates - GREN) obligatoire hors CIPAN et cultures recevant moins de 50 kgN/ha/an  Fertilisation interdite sur légumineuse hors luzerne et prairie d’associations. Un apport est autorisé sur haricots, pois légumes, soja et fèves  Réalisation d’une analyse de sol chaque année pour au moins une des trois cultures principales exploitées en zone vulnérable  Tout dépassement de dose prévisionnelle doit être justifié

IV. Modalités d’établissement du plan de fumure et du cahier d’enregistrement des pratiques Le plan de fumure prévisionnelle ainsi que le cahier d’enregistrement des pratiques sont obligatoires pour tous les îlots situées en zone vulnérable nitrates.

CONTENU DES DOCUMENTS

Identification et surface de l’îlot cultural Identification de l’îlot Type de sol

Modalités de gestion des résidus de culture

Interculture précédant Modalités de gestion des repousses et date de destruction la culture principale Modalités de gestion de la CIPAN ou de la dérobée (espèce, dates d’implantation et de destruction, apports de fertilisants azotés) Culture pratiquée et date d’implantation

Rendement réalisé Culture principale Date d’apport, superficie concernée, nature du fertilisant, teneur en azote de l’apport, quantité d’azote totale pour chaque apport Date de récolte ou de fauche(s) pour les prairies

V. Limitation de la quantité d’azote contenue dans les effluents d’élevage pouvant être épandue annuellement par chaque exploitation La quantité d'azote contenue dans les effluents d'élevage pouvant être épandue annuellement par hectare de surface agricole utile est inférieure ou égale à 170 kg d'azote.

VI. Conditions d’épandage  Interdiction d’épandre à moins de 35 mètres des berges des cours d’eau réduite à 10 mètres lorsqu’il existe une couverture végétale permanente de 10 mètres sans intrants en bordure  Interdiction d’épandre à moins de 100 mètres des cours d’eau pour des pentes supérieures à 10 % pour les fertilisants liquides et 15 % pour les autres sauf s’il existe une bande enherbée pérenne, continue et non fertilisée d’au moins 5 mètres en bordure  Interdiction d’épandage sur sols détrempés, inondés, enneigés ou gelés.

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VII. Couverture végétale pour limiter les fuites d’azote au cours des périodes pluvieuses  Couverture des sols obligatoire en interculture longue (hormis quelques exceptions ponctuelles)  Couverture des sols obligatoire en interculture courte entre une culture de colza et une culture semée à l’automne, possiblement assurée par des repousses  Destruction chimique du couvert interdite

VIII. Couverture végétale permanente le long de certains cours d’eau, sections de cours d’eau et plans d’eau de plus de dix hectares  Mise en place d’une bande enherbée d’au moins cinq mètres sans traitement

RENFORCEMENT PAR LE PAR BOURGOGNE-FRANCHE COMTE Le 6ème PAR Bourgogne-Franche Comté renforce les quatre mesures du Programme d’Actions National (PAN) qui peuvent l’être.

I. Périodes minimales d’interdiction d’épandage des fertilisants azotés Les périodes d’interdiction d’épandage sont allongées pour les vignes, cultures maraîchères et pépinières. OCCUPATION DU SOL pendant ou suivant l’épandage (culture Digestat solide (Type I) Digestat liquide (Type II) principale) Du 1er juillet jusqu’aux Vignes Du 1er juillet au 14 décembre vendanges Cultures maraîchères - Du 1er novembre au 14 décembre Pépinières forestières, Du 15 novembre au 14 Du 1er novembre au 14 décembre horticulture et pépinières décembre et du 16 janvier au 31 janvier ornementales, vergers

III. Limitation de l’épandage des fertilisants azotés afin de garantir l’équilibre de la fertilisation azotée  Apport d’azote minéral plafonné à 60 kgN total efficace sur tournesol  Fractionnement des doses supérieures à 60 kgN/ha au minimum en deux apports hors chanvre industriel, tournesol sur sols de limons profonds avec matière organique supérieure à 2 % et maïs (limite de 80 kgN/ha pour ces deux dernières cultures)  Réalisation d’une analyse de reliquat azoté en sortie d’hiver sur au moins deux îlots culturaux implantés en céréales à pailles pour toute personne exploitant plus de 100 hectares de céréales à pailles en zone vulnérable.

Plafonnement des Fractionnement Plafonnement des Culture apports du 1er au 15 de l’apport minéral apports suivants février Total des apports Céréales à paille 2 apports minimum 120 kgN/ha plafonnés à 50 kgN/ha Total des apports Colza – Moutarde 2 apports minimum 120 kgN/ha plafonnés à 80 kgN/ha

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VII. Couverture végétale pour limiter les fuites d’azote au cours des périodes pluvieuses Le Programme d’Actions Régional introduit des cas de dérogation supplémentaires concernant la couverture des sols en interculture longue, qui n’est plus obligatoire quand :  Récolte de la culture principale postérieure au 10 septembre (hors maïs grain, sorgho ou tournesol)  Technique du faux semis en agriculture biologique ou en cours de conversion  Taux d’argile du sol supérieur à 40 % (hors maïs grain, sorgho ou tournesol) L’enfouissement des résidus n’est plus obligatoire après le 1er novembre si le sol détrempé ou pris en masse par le gel de façon continue avant cette date.

Il existe également des dispositions spécifiques pour les parcelles situées en zone inondable, infestées aux altises sur colza ainsi que pour des îlots identifiés comme favorable à l’arrêt des grues cendrées lors de leur migration.

VIII. Couverture végétale permanente le long de certains cours d’eau, sections de cours d’eau et plans d’eau de plus de dix hectares La mise en place de bandes enherbées concerne également les cours d’eau identifiés « police de l’eau » selon l’instruction gouvernementale du 03 juin 2015. Les dispositifs ne doivent pas être traités chimiquement ni retournés sauf cas très exceptionnel de remise en état.

La largeur des bandes est portée à 10 mètres minimum pendant les 2 campagnes qui suivront le retournement de prairies permanentes situées en bordure.

RENFORCEMENT PAR LE PAR AUVERGNE-RHONE ALPES Aucune information concernant le contenu des mesures du 6ème Programme d’Actions Régional Auvergne-Rhône Alpes n’a été trouvée.

Le contenu du 5ème PAR Rhône-Alpes actuellement en vigueur est rappelé ci-dessous.

I. Périodes minimales d’interdiction d’épandage des fertilisants azotés Les apports fertilisants de type I et type II avant et sur une culture type CIPAN sont limités à 30 kg d’azote efficace par hectare au lieu des 70 préconisés par le PAN.

III. Limitation de l’épandage des fertilisants azotés afin de garantir l’équilibre de la fertilisation azotée

Culture Plafonnement du 1er apport d’azote

Maïs 50 U/ha maximum du semis au stade deux feuilles hors semis après 15 mai Céréales à paille 50 U/ha maximum au tallage d’hiver Colza d’hiver 80 U/ha maximum au stade de reprise de la végétation Vergers de noyer de Premier apport plafonné au tiers de la dose totale annuelle définie selon les plus de trois ans modalités décrites dans l’arrêté préfectoral régional du GREN.

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VII. Couverture végétale pour limiter les fuites d’azote au cours des périodes pluvieuses Le Programme d’Actions Régional introduit des cas de dérogation supplémentaires concernant la couverture des sols en interculture longue, qui n’est plus obligatoire quand :  Récolte de la culture principale postérieure au 10 octobre (hors maïs grain, sorgho ou tournesol)  Cultures porte-graines, pérennes ou alliacées nécessitant un travail du sol avant le 1er décembre L’enfouissement des résidus sur maïs grain, sorgho ou tournesol n’est pas obligatoire si des techniques de semis direct ou strip-till sont mises en œuvre pour l’implantation de la culture suivante.

Les îlots infestés par une plante invasive ou allergisante comme l’ambroisie peuvent être couverts de manière réduite. La destruction chimique est autorisée si l’ensemble de l’îlot est touché.

Les légumineuses pures sont autorisées en tant que Cultures Intermédiaires Pièges à Nitrates (CIPAN) sous réserve que la destruction ait lieu après le 1er mars.

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2 - PRESENTATION DU PROJET

2.1 - NATURE ET CONSISTANCE DU PROJET

NB La description détaillée du projet est disponible dans le dossier de demande d’autorisation joint (LEDJO Energie).

La société BioEnergie Bressane prévoit la création et l’exploitation d’une unité de méthanisation agricole au lieu-dit La Bertaudière sur la commune de Condal en Saône-et-Loire (71). Les parcelles cadastrales concernées sont les entités 1 et 3 de section ZW.

Figure 1 Localisation de l’unité de méthanisation BioEnergie Bressane

Zone de projet

Centre-bourg

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Le projet assure la valorisation de déjections animales et de co-produits agricoles et agro- alimentaires issues de structures locales comme des exploitations agricoles, des entreprises agro-alimentaires et des collectivités. L’unité est dimensionnée pour traiter jusqu’à 100 tonnes de déchets par jour.

Tableau 3 Nature et quantités des intrants prévus sur site (Source LEDJO Energie)

Nature Quantités (T/an) Effluents d’élevage Fientes de volaille 800

Fumiers de volaille 1 000

Fumiers bovins mous 2 500

Fumiers bovins compacts 4 000

Lisiers bovin 700

Lisiers porcins 9 000

Lisiers cunicoles 450

Autres déchets agricoles

Ensilage – Ray grass 3 000

Ensilage – Maïs 3 000

Cannes de maïs 1 000

Issues de silos 700

Déchets de légumes 2 000

Déchets agro-alimentaires

Graisses de flottation d’abattoir 1 000

Viscères 2 000

Matières stercoraires 4 400

Glycérine 500

Total 36 050 T

La technologie retenue est une méthanisation par voie humide type « infiniment mélangée » en conditions mésophiles avec production d’un digestat brut sous forme liquide.

Ce dernier fait ensuite l’objet d’une séparation de phase mécanique produisant deux fractions distinctes :  Un digestat liquide (5 à 8 % de matière sèche)  Un digestat solide (22 à 27 % de matière sèche)

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Les digestats contiennent majoritairement de la lignine organique et des matières minérales (azote, phosphore) et constituent à ce titre une matière fertilisante intéressante sur sols agricoles.

La valorisation agricole des deux fractions de digestat fait l’objet de la présente étude d’épandage.

2.2 - CARACTERISATION DES DIGESTATS PRODUITS

2.2.1 - Volumes

La production prévue par la société BioEnergie Bressane est de 28 392 m3 de digestat liquide à 7,2 % de MS, soit 2 044 tonnes de MS et de 7 396 tonnes de digestat solide à une siccité de 25 %, soit 1 849 tonnes de MS.

Figure 2 Cinétique de production des digestats de l’unité BioEnergie Bressane (Source LEDJO Energie)

Les quantités produites mensuellement sont lissées au maximum grâce aux capacités de stockage adaptées à la saisonnalité de production de certains intrants.

Les quantités totales de digestat liquide et solide à épandre pourront varier d’une année sur l’autre selon la production.

La présente demande porte sur l’épandage total annuel de 3 895 tonnes de matière sèche par an.

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2.2.2 - Qualité

VALEUR AGRONOMIQUE L’unité de méthanisation n’étant pas encore en service, l’étude de la qualité des digestats produits repose sur les données fournies par la maîtrise d’ouvrage issues des études préalables de conception ainsi que sur la bibliographie disponible.

Tableau 4 Nature et quantités des intrants prévus sur site (Source LEDJO Energie)

Paramètre Digestat liquide Digestat solide

Matière sèche (MS) % 5 à 8 25

Matière organique (MO) % 72,5 72,5

C-humus* kg/tMB 5 à 11 25 à 45

C/N* SI 3 à 7 15 à 20

Azote total N tot kg/tMS 8,2 3,1

Azote ammoniacal N NH4 kg/tMB 1,5 à 6 1 à 4

Phosphore P2O5 kg/tMS 4,2 4,2

Potasse K2O kg/tMS 6,3 2,4

Densité* kg/m3 1 000 850

* Les paramètres suivants sont issus du croisement de données des programmes d’études et de recherche Valdipro, DIVA, ADEME et de l’Office Fédéral Suisse pour des digestats d’origine mixtes similaires. La maîtrise d’ouvrage a par ailleurs fait mener une expérimentation pilote par l’Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) pendant 6 mois pour choisir le mélange optimal d’intrants spécifiques au projet BioEnergie Bressane

La lignine contenue dans les matières brutes contribuant à la formation de l’humus n’est pas attaquée lors de la méthanisation. Le digestat conserve ainsi un pouvoir de production comparable à celui d’un fumier pour un digestat solide et d’un lisier pour un digestat liquide. La digestion anaérobie conserve également l’azote des intrants mais le minéralise sous l’action des bactéries en présence. Le processus de minéralisation entraîne la basification du milieu et favorise ainsi la production d’azote ammoniacal relativement volatil.

La disponibilité des éléments fertilisants au champ varie selon la nature du digestat et les conditions d’épandage (matériel, aptitude des sols, météorologie, etc).

Tableau 5 Coefficients de disponibilité des éléments fertilisants des digestats au champ

Elément Année 1 Rotation

Azote 30 à 90 % 60 à 95 %

Phosphore 50 à 70 % 70 à 100 %

Potasse 80 à 100 % 100 %

Des analyses des fractions liquides et solides portant sur la valeur agronomique des produits seront effectuées dès la mise en route de l’unité.

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INTERET DES DIGESTATS PAR RAPPORT AUX EFFLUENTS BRUTS L’utilisation de digestat possède de nombreux avantages par rapport au recours aux matières brutes comme les effluents d’élevage :

> Une valeur fertilisante améliorée L’ensemble des éléments minéraux est préservé et l’azote est présent principalement sous forme ammoniacale ce qui permet un accroissement de la part disponible à court terme et une utilisation sur bon nombre de cultures et prairies.

> Un pH plus élevé que les effluents non traités Impact favorable sur le sol jusqu’à 0,5 point de gain à moyen-long terme en sol lourd1.

> Des propriétés amendantes conservées La matière organique présente permet d’entretenir le stock de matière organique stable du sol selon la dose d’apport.

> Le produit est riche en micro-organismes Forte contribution pour dynamiser la fertilité biologique du sol : augmentation de l’activité respirométrique, augmentation de l’activité nitrifiante des micro-organismes, augmentation de la biomasse bactérienne et de l’activité enzymatique, capacité d’échange cationique. Les actions sont équivalentes voire supérieures à celles des composts.

> Moindre production d’odeur Dégradation des acides gras volatils et dérivés phénoliques responsables d’odeurs marquées et désagréables et rémanence olfactive inférieure à 24 h lors des épandages avec pendillards.

> Diminution des charges en germes pathogènes et graines d’adventices Risques environnementaux et agronomiques mieux maitrisés.

Les avantages : > Meilleure assimilation de l’azote > Moindre recours aux engrais chimiques et d’origine fossile > Produit quasiment inodore > Moins agressif pour les sols (au regard du pH) > Réduction des germes pathogènes et des adventices

Les inconvénients : > Respecter les bonnes périodes d’épandage > A utiliser au plus près du sol pour éviter les pertes importantes en azote

1 Amira Askri.(2015). Thèse : valorisation des digestats de méthanisation en agriculture : effets sur les cycles biogéochimiques du carbone et de l’Azote. INRA/AgroParisTech.

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2.3 - LE PERIMETRE D’EPANDAGE

2.3.1 - Localisation du parcellaire

Le secteur de prospection a été défini de la façon suivante :  Identification de zones agricoles proches de l’unité de méthanisation dans le but de limiter l’impact des transports et favoriser la valorisation de proximité  Identification d’exploitations de taille suffisamment importante pour assurer une utilisation régulière des digestats et non saturées par leurs propres effluents organiques, dont le recyclage est logiquement prioritaire  Identification des zones en dehors des périmètres de protection rapprochés des champs de captage, des zones inondables et des zones classées Natura 2000 Le parcellaire retenu est situé à cheval sur le territoire de la plaine bressane au pied du Jura et de la région de la petite montagne du Revermont.

Les îlots représentent une surface d’environ 3 388 hectares répartis sur trois départements et 20 communes. Elles sont toutes situées à moins de 15 km de l’unité de méthanisation.

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Tableau 6 Répartition géographique des parcelles d’épandage

Département Commune SAU totale (ha)

Beaupont 223,14

Coligny 15,68

Cormoz 493,13

Courtes 79,04 Ain Curciat-Dongalon 150,68

Domsure 69,66

Foissiat 5,29

Saint-Nizier-le-Bouchoux 255,57 Total (01) 1 292,19 Chazelles 23,13

Jura Saint-Amour 16,05

Saint-Jean-d’Etreux 4,61 Total (39) 43,79 Champagnat 3,18

Condal 236,97

Cuiseaux 11,51

Dommartin-les-Cuiseaux 458,25

Saône-et-Loire Frontenaud 71,11

Montpont-en-Bresse 185,67

Romenay 6,87

Sainte-Croix 55,01

Varennes-Saint-Sauveur 1 023,11 Total (71) 2 051,68 Total 3 387,66 ha

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Carte 2 Localisation du périmètre d’épandage

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2.3.2 - Exploitations agricoles concernées

Les parcelles mises à disposition dans le cadre du présent plan d’épandage se répartissent entre 29 exploitations agricoles distinctes, majoritairement en polyculture élevage et en grandes cultures.

Figure 3 Profil des exploitations agricoles mettant à disposition des surfaces d’épandage

Les exploitations présentes sur la zone dépassent en majorité les 100 hectares, avec une moyenne de 98 hectares pour les céréaliers seuls et de 163 hectares pour les exploitants en polyculture-élevage.

Chaque exploitation utilisatrice de digestat a signé un accord écrit préalable avec la société BioEnergie Bressane : la copie des documents originaux est jointe en annexe du présent dossier.

Un contrat définitif individuel sera établi entre le maître d’ouvrage et les exploitants concernés avant la mise en service de l’installation afin de définir les modalités opérationnelles une fois la présente étude instruite.

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Tableau 7 Exploitations agricoles concernées par le plan d’épandage

Surface mise à Référence Raison sociale Représentant Siège Activités disposition (ha) BFR BLANC François BLANC François 1 990 route de Nanciat Saint-Nizier-Le-Bouchoux 0150Z 126,55

BGE BLANC Gérard BLANC Gérard 3 246 route de Nanciat Saint-Nizier-Le-Bouchoux 0150Z 32,56

BVA BLANC Valentin BLANC Valentin 3 350 route de Nanciat Saint-Nizier-Le-Bouchoux 0111Z 35,6

CJY CANNARD Jean-Yves CANNARD Jean-Yves 4000 route du Duc Varennes-Saint-Sauveur 0111Z 130,56

DER DONGUY Eric DONGUY Eric 911 chemin de Chavalot Dommartin-les-Cuiseaux 0150Z 57,55

DUR DENNLER Urs DENNLER Urs 2 034 route de Condal Dommartin-les-Cuiseaux 0142Z 101,38 ECOCHARD Anne- EAM ECOCHARD Anne-Marie 1 538 route de Nanciat Saint-Nizier-Le-Bouchoux 0147Z 12,52 Marie EARL du Bois EBR PERRIN Denis 1 085 route du Malichy Varennes-Saint-Sauveur 0150Z 122,39 Rappillard EARL des Deux EDR TREBOZ Thierry 2971 route des Sebots Varennes-Saint-Sauveur 0111Z 214,47 Rivières EARL Domaine de la 320 chemin de la EDS MARQUIS Laurent Varennes-Saint-Sauveur 0147Z 29,38 Sane Chardonnière EFD EARL Fabrice Dost DOST Fabrice 419 rue du Mas Peguet Pizay 0111Z 88,85 EARL des EFR JANODET Laurent 799 route de la Perche Varennes-Saint-Sauveur 0150Z 104,16 Frontenelles EMI ECOCHARD Mickaël ECOCHARD Mickaël Bellanoiset Varennes-Saint-Sauveur 0147Z 7,36

GAR GAEC d’Armont LOISY Anthony 385 impasse des Baisses Dommartin-les-Cuiseaux 0141Z 162,03

GBE GAEC de Béroude LONG Hervé 368 route de Béroude Saint-Nizier-Le-Bouchoux 0146Z 122,37

GBI GAEC de Binan MONINOT Florent Chemin de Binan Condal 0150Z 227,25

GFD GAEC Flagd Doury DOURY Geoffrey 2 409 route de la Reine Varennes-Saint-Sauveur 0142Z 272,62

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Surface mise à Référence Raison sociale Représentant Siège Activités disposition (ha) GGB GAEC du Grosbuis PERTUIZET Pierre 1 483 route de la Verne Cormoz 0111Z 206,76 GAEC de la Grange 178 impasse de la Grange GGV HUNOT Christophe Beaupont 0141Z 235,96 Vagnot Vagnot GMA GAEC du Malichy PIRAT Tony 1 989 route du Malichy Varennes-Saint-Sauveur 0150Z 197,8

GMO GAEC de Montoux COMMARET Jérôme 822 route de Montoux Domsure 0141Z 69,66 FAVIER Pierre- GPI GAEC de la Pie 2 818 route de Chamandray Cormoz 0150Z 95,75 Emmanuel 621 route de la Petite GRA GOUX Rachel GOUX Rachel Varennes-Saint-Sauveur 0111Z 20,02 Grange GSA GAEC de la Sane SARCEY Hervé 3 615 route de Varennes Saint-Nizier-Le-Bouchoux 0141Z 155,25

GVU GAEC de la Vulpillère DARBON Sébastien 1 318 route de la Vulpillère Curciat-Dongalon 0141Z 232,48 620 route de la Grange PDO PERRIN Dominique PERRIN Dominique Beaupont 0141Z 64,66 Maigre SCEA Ferme du SCJ JACQUET Maurice 654 route de Curciat Courtes 0111Z 79,04 Champ Jacquet SLU SAUBIN Ludovic SAUBIN Ludovic 560 route de la Verrière Frontenaud 0111Z 67,8

SVA SCEA des Varignolles DAVIES Richard 594 chemin des Varignolles Dommartin-les-Cuiseaux 0141Z 114,88

Codes NAF 0111Z Cultures de céréales (à l’exception du riz), de légumineuses et de graines oléagineuses 0150Z Cultures et élevage associés 0141Z Elevage de vaches laitières 0142Z Elevage d’autres bovins et de buffles 0147Z Elevage de volailles 0146Z Elevage de porcins

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2.3.3 - Assolement moyen

Les 29 exploitations engagées travaillent une Surface Agricole Utile (SAU) totale de près de 4 085 hectares, dont 83 % sont mis à disposition pour l’épandage des digestats de BioEnergie Bressane.

Figure 4 Assolement moyen des exploitations engagées (Source AGER Conseil)

Les surfaces en maïs et prairies permanentes dominent sur la zone. Les cultures de maïs et de méteil sont pratiquées pour le grain (production majoritaire) ainsi que pour l’ensilage.

Les prairies sont essentiellement conduites en systèmes mixtes pâture-fauche (29 % de l’assolement total) : le reste des surfaces prairiales sont exploitées en coupe seule (2 %), en pâture seule (2 %), pour le parcours des volailles (2 %) ou pour l’ensilage (2 %).

Les Cultures Intermédiaires à Vocation Energétiques (CIVE) produites sur le périmètre servent également à alimenter le méthaniseur de BioEnergie Bressane.

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2.3.4 - Cheptels

Vingt-quatre des 29 exploitations engagées assurent de la production animale couplée ou non avec des ateliers grandes cultures.

Figure 5 Composition des cheptels des exploitations engagées (Source AGER Conseil)

Bovins viande

Bovins lait

Volailles de chair

Porcins viande

Autres

La majorité des éleveurs font de l’élevage bovin, dont 11 en exploitation laitière. Six agriculteurs produisent de la volaille de Bresse (pintades, poulets, dindes) sur les communes de Saint-Nizier- le-Bouchoux et de Varennes-Saint-Sauveur.

Trois autres possèdent des effectifs de porcs, lapins et ovins élevés pour la viande.

Le cheptel total s’élève à 175 104 têtes, soit 4 896 Unités Gros Bovins (UGB).

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2.4 - OUVRAGES DE STOCKAGE DES DIGESTATS

2.4.1 - Propriétés

Le stockage des digestats est entièrement assuré sur le site de l’unité de méthanisation.

Le digestat liquide est en grande partie stocké dans deux lagunes de stockage de 9 450 m3 chacune couvertes et munies d’agitateurs. Une partie de la fraction liquide est cependant conservée pour alimenter le process dans une cuve tampon d’un volume utile de 20 m3 à proximité du séparateur de phase.

Le digestat solide est placé dans un silo extérieur de 1 250 m2 équipé d’un circuit fermé qui recueille les jus et les redirigent vers les lagunes de stockage du digestat liquide.

Tableau 8 Synthèse des ouvrages de stockage des digestats présents sur site

Capacité Digestat Ouvrage Nombre Capacité totale unitaire Lagune 9 450 m3 2 18 900 m3 8 mois Liquide Cuve tampon 20 m3 1 20 m3 -

Solide Silo 1 250 m2 1 1 250 m2 6 mois

Le digestat solide pourra potentiellement être dépoté en bout de parcelle pour sa reprise et épandage dans les 24 heures dans le cadre des chantiers d’épandage uniquement.

2.4.2 - Conformité réglementaire

La commune de Condal où est implantée l’unité de méthanisation de BioEnergie Bressane n’est pas située en zone vulnérable nitrates.

La capacité minimale de stockage des digestats est donc fixée par l’arrêté du 6 juin 2018 modifiant l’arrêté du 12 août 2010 relatif aux prescriptions générales applicables aux ICPE sous la rubrique 2781.

Ce dernier stipule que les ouvrages doivent présenter une « capacité suffisante pour permettre le stockage de l’ensemble du digestat produit pendant une période correspondant à la plus longue période pendant laquelle son évacuation ou son traitement n’est pas possible ».

Les capacités de stockage des digestats liquides et solides ont effectivement été pensées pour couvrir une éventuelle période de dysfonctionnement.

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3 - ANALYSE ENVIRONNEMENTALE DU PERIMETRE D’EPANDAGE

L’analyse environnementale du parcellaire permet in fine de déterminer les surfaces potentiellement épandables (SPE) en tenant compte des contraintes physiques, environnementales et réglementaires en vigueur sur le territoire.

3.1 - GEOMORPHOLOGIE

Le parcellaire d’épandage est à cheval sur deux entités morphologiques distinctes qui sont la plaine bressane et la région de petite montagne du Revermont.

La grande majorité des parcelles est située en Bresse louhannaise où se succèdent des plateaux vallonnés et peu accidentés. La région bressanne est dans son ensemble formée de croupes arrondies larges de 300 à 500 mètres (210 mNGF) séparées par des vallons orientés Sud- Est/Nord-Ouest à fond plat (190 mNGF) et vallées secondaires. Les versants qui les raccordent présentent des pentes irrégulières entrecoupées de replats dépassant localement les 10 %.

Les nombreuses rivières et ruisseaux constituent un réseau hydrographique développé où les ripisylves structurent fortement le paysage de bocage caractéristique du terroir. Les sols de fond de vallée, plus souvent hydromorphes, donnent naissance à des milieux à tendance humide.

Le secteur du Revermont en bordure Sud-Est du périmètre montre un relief plus marqué avec les premiers versants des contreforts du Jura qui s’étirent selon un axe Nord-Sud. Les sols calcaires s’accompagnent d’un système de type bocager où les prairies naturelles et petits boisements sont plus nombreux que dans la plaine.

Les pentes supérieures à 7 % concernent près de 692 hectares inclus dans le périmètre d’épandage (20 % des surfaces totales).

Rappel réglementaire  L’arrêté du 6 juin 2018 modifiant l’arrêté du 12 août 2010 restreint l’épandage des digestats sur des terrains présentant une pente supérieure à 7 % à proximité de puits, de forages, de sources, de cours d’eau et de plans d’eau.

 Les pentes supérieures à 7 % représentent 27 % des surfaces mises à disposition, dont 2 % localisées à moins de 200 mètres des cours d’eau.  Les parcelles dont la pente moyenne à moins de 200 mètres des cours d’eau dépasse les 7 % font l’objet d’exclusions à l’épandage présentées dans le paragraphe Surfaces Potentiellement Epandables.

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Carte 3 Pentes des parcelles incluses dans le périmètre d’épandage

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3.2 - HABITATIONS

Le périmètre d’épandage se situe au carrefour entre les trois pays de la Bresse : la Bresse bourguignonne, la Bresse de l’Ain et la Bresse jurassienne.

La zone de plaine souffre d’un mitage important avec une prédominance de maisons individuelles relativement isolées au milieu des parcelles agricoles et forestières.

L’habitat du Revermont est plus concentré autour du centre bourg selon une typologie « village rue ».

Rappel réglementaire  L’arrêté du 6 juin 2018 modifiant l’arrêté du 10 août 2010 restreint l’épandage des digestats à proximité d’habitations tiers ou tout local habituellement occupé par des tiers.

 Plus de 65 % du parcellaire mis à disposition de la société BioEnergie Bressane se trouve à proximité de maisons tiers.  Cette proximité aux habitations engendre des surfaces exclues pour l’épandage présentées dans le paragraphe Surfaces Potentiellement Epandables, plutôt réduites grâce au caractère stabilisé des digestats qui limite fortement les odeurs.

3.3 - GEOLOGIE

L’étude de la géologie du secteur repose sur l’analyse des notices géologiques relatives aux cartes de Mâcon (n°625) et de Saint-Amour (n°626) du Bureau de Recherche Géologique et Minière (BRGM).

La plaine bressane est un bassin tertiaire rempli par série lacustre argileuse à la base et sableuse au sommet commencée à l’Eocène et terminée au Pliocène. Ces sédiments terminaux ont été remaniés au cours de l’établissement du réseau fluviatile ayant donné naissance à la Saône et au Rhône. Une surface d’aplanissement très nette est visible autour de 210 à 215 mètres et recouverte par des limons et vraisemblablement des lœss d’âge récent sur une épaisseur allant de 3 à 4 mètres sur les parties planes assez étendues.

Le creusement du réseau hydrographique actuel est postérieur à la mise en place généralisée de cette couverture limoneuse. Des remaniements très récents ont épandu sur les versants des colluvions limoneuses issues de l’altération des limons des parties hautes ; les alluvions des ruisseaux actuels sont formées des mêmes matériaux, après un certain tri dû au mode de transport.

Le secteur du Revermont est marqué par le développement d’un alluvionnement grossier d’origine alpine (cailloutis villafranchiens de Saint-Etienne-du-Bois) vers la fin du Pliocène après tarissement des apports fluvio-lacustres. Le démantèlement de ce niveau morainique a induit deux terrasses fluvio-glaciaires en avant du front. La terrasse de Saint-Just est la plus élevée et entaille la rive droite de la Reyssouze à l’Est. La terrasse inférieure de Bourg-Viriat représente l’ultime alluvionnement grossier de sens Sud-Nord aboutissant en Bresse.

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Au même moment, les dépôts issus des collecteurs venant du Revermont s’accumulent en cône de déjection au pied de celui-ci. La phase sédimentaire terminale est constituée par un dépôt complexe de couverture de sables limoneux et limons sableux. Sa constitution relève de la superposition et de la conjugaison de différents épisodes sédimentaires difficiles à dissocier et assez mal connus. Une part de ceux-ci (limons sableux) paraissent contemporains de l’importante couverture limoneuse notée en Bresse Centrale.

Il existe également un résidu de formations mollassiques du Miocène constitué d’un poudingue d’éléments roulés de 1 à 10 cm enrobés dans une matrice gréseuse affleurant en bordure du Revermont. Le tout est recouvert d’une faible épaisseur de sables limoneux de 50 cm à 1 m.

3.4 - HYDROGEOLOGIE

MASSES D’EAUX SOUTERRAINES Les parcelles mises à disposition pour l’épandage sont toutes situées sur le grand ensemble hydrogéologique du Miocène de Bresse, de part et d’autre de la ligne de partage entre deux nappes principales.

La quasi-totalité du parcellaire surplombe la masse d’eau souterraine du domaine marneux de la Bresse, Val de Saône et formation du Saint-Cône (FRDG505), très majoritairement imperméable. Cette nappe de 5 440 m2 à formations prédominantes d’éléments fins est alimentée par infiltration des eaux pluviales ainsi que par les cours d’eau superficiels majeurs du territoire, dont la Reyssouze et la Saône. Il n’existe pas de processus de recharge artificiel.

La masse d’eau des calcaires jurassiques chaîne du Jura 1er plateau (FRDG140) concerne les parcelles situées sur les communes du Jura (Chazelles, Saint-Amour et Saint-Jean-d’Etreux) ainsi que celle de Cuiseaux et Coligny. La nappe de 1 306 km2 à dominante sédimentaire présente des écoulements de type libre exclusivement. L’aquifère est généralement peu profond dans le secteur de Revermont et les exutoires plutôt aériens (cours d’eau s’écoulant en direction du vignoble bressan).

Le fonctionnement des deux nappes en présence est assez mal connu, ce qui en fait des ressources peu exploitées actuellement.

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CAPTAGES EN EAUX SOUTERRAINES Le parcellaire d’épandage n’est pas concerné par des emprises de périmètres de protection de captages destinés à l’alimentation humaine en eau potable.

La ressource en eau souterraine est d’une manière générale peu exploitée dans la région. Les plus gros forages identifiés sont ceux de la laiterie de Varennes-Saint-Sauveur (50 000 m3 annuels) et de l’usine de traitement de sous-produits d’abattoir de Saint-Amour (22 000 m3 annuels). Quelques fermes possèdent également leur propre ouvrage d’alimentation non concerné par les restrictions à l’épandage.

Rappel réglementaire  L’arrêté du 6 juin 2018 modifiant l’arrêté du 12 août 2010 restreint l’épandage des digestats à proximité d’ouvrages destinés à l’alimentation humaine en eau potable (puits, forages et sources).

 Le parcellaire mis à disposition de la société BioEnergie Bressane n’est pas concerné par ces restrictions.  La Chambre d’Agriculture de l’Ain a par ailleurs fait conduire une étude hydrogéologique pour la réalisation spécifique de plans d’épandage sur le secteur de la Bresse orientale aindinoise (Ain Géotechnique) en 1996.  La sensibilité hydrogéologique du territoire est ainsi prise en compte pour la détermination de l’aptitude à l’épandage des parcelles (cf paragraphe Surfaces Potentielles à l’Epandage).

3.5 - HYDROLOGIE

Les communes portant le parcellaire d’épandage appartiennent toutes au bassin versant de la Seille (2 260 km2) et en particulier aux sous-bassins versants des Sânes et du Solnan.

Les cours d’eau constitutifs du bassin versant des Sânes sont en général méandriformes et à profondeur quasi-constante. Les pentes sont faibles et les écoulements relativement homogènes avec quelques turbulences circonscrites aux ouvrages hydrauliques existants sur le linéaire (moulins, seuils, etc). La granulométrie des fonds est de type limons, vases et argiles. Les berges sont plutôt stables et assez basses. La ripisylve est généralement peu développée sur les tronçons.

Le profil hydrographique est assez semblable sur le bassin versant du Solnan avec des berges plus hautes et une présence d’atterrissement en tête de bassin. La mobilité des cours d’eau est assez forte sur la zone, là où elle est plutôt moyenne pour les Sânes.

Tableau 9 Cours d’eau présents sur le périmètre d’épandage (Source BDCarthage, IGN)

Toponyme Classe (IGN)

Bief d’Avignon Longueur comprise entre 10 et 25 km

Bief de la Prairie Cours d’eau inférieurs à 5 km hors densification

Bief de Nanciat Longueur comprise entre 5 et 10 km

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Toponyme Classe (IGN)

Bief de Ruilla Cours d’eau inférieurs à 5 km hors densification

Bief de Servillat Cours d’eau inférieurs à 5 km hors densification

Bief des Colesses Cours d’eau inférieurs à 5 km hors densification

Bief Turin Longueur comprise entre 5 et 10 km

La Dourlande Longueur comprise entre 10 et 25 km

La Gizia Longueur comprise entre 10 et 25 km

La Sâne Vive Longueur comprise entre 25 et 50 km Longueur comprise entre 50 et 100 km ou se jetant dans une embouchure La Sâne Morte logique Longueur comprise entre 50 et 100 km ou se jetant dans une embouchure Le Sevron logique Longueur comprise entre 50 et 100 km ou se jetant dans une embouchure Le Solnan logique Ruisseau Besançon Longueur comprise entre 10 et 25 km

Ruisseau de Boccarnoz Longueur comprise entre 5 et 10 km

Ruisseau du bief d’argent Cours d’eau inférieurs à 5 km hors densification

Le périmètre d’épandage est traversé par des cours d’eau à longueur relativement importante entre 25 et 50 km doublés d’un réseau secondaire plutôt dense constitués de biefs et ruisseaux inférieurs à 5 km. Certaines parcelles à proximité de ces rivières sont localisées dans des zones inondables identifiées par les Atlas des Zones Inondables (AZI) de l’Ain et de Saône-et-Loire (cf paragraphe Zones inondables dédié).

La qualité des eaux superficielles de la zone est globalement moyenne et dégradée par la présence de matières actives issues de traitements phytosanitaires sur le bassin des Sânes et la présence de nitrates pour le Solnan. Plusieurs micropolluants ont également été détectés dans la Dourlande en plus de résidus phytosanitaires. Seul le Sevron montre une qualité satisfaisante à l’exutoire du bassin.

Rappel réglementaire  L’arrêté du 6 juin 2018 modifiant l’arrêté du 12 août 2010 restreint l’épandage des digestats à proximité des berges des cours d’eau, en particulier selon la pente de la parcelle. Le Programme d’Actions National relatif à la Directive Nitrates renforce ces restrictions pour les communes concernées (Cormoz, Courtes, Curciat-Dongalon, Montpont-en-Bresse, Romenay, Sainte-Croix, Saint-Nizier-le-Bouchoux et Varennes-Saint-Sauveur).

 Plus de 48 % des surfaces incluses dans le périmètre d’épandage se situent à proximité immédiate de cours d’eau et plans d’eau, dont 22 % en zone vulnérable aux nitrates.  Cette proximité au réseau hydrographique engendre des surfaces exclues pour l’épandage présentées dans le paragraphe Surfaces Potentiellement Epandables.

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3.6 - CLIMATOLOGIE

La région de la Bresse possède un climat type océanique atténué avec une influence continentale.

CONDITIONS ANEMOMETRIQUES La rose des vents indiquant la provenance des vents pour la période 2012-2016 issue de la station météorologique de l’aéroport de Mâcon (35 km au Sud-Ouest à vol d’oiseau) est présentée ci-dessous.

Figure 6 Rose des vents de la zone d’étude (Source Mâcon)

La rose des vents met en évidence une distribution bi-modale avec une alternance de vents dominants provenant majoritairement de la tranche Nord-Ouest et de la tranche Sud-Sud-Est. Une proportion de vents calmes (< 0,5 m/s) modérée peut également être notée (7,6 %). Les vents calmes sont généralement associés aux conditions de dispersion atmosphérique des odeurs les plus défavorables.

PLUVIOMETRIE La proximité immédiate du Jura induit une pluviométrie globalement plus importante que la moyenne sur la zone d’étude. Les précipitations annuelles sont d’environ 850 mm en plaine et peuvent atteindre jusqu’à 1 000 m sur le secteur du Revermont.

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Figure 7 Pluviométrie de la zone d’étude (Source MétéoFrance)

Les mois d’automne sont les plus arrosés, ainsi que le mois de mai.

TEMPERATURE L’influence continentale existante sur la zone rend les amplitudes thermiques importantes au cours de la journée et de l’année climatique.

Tableau 10 Variation des températures moyennes sur la zone en degrés Celsius (Source MétéoFrance)

J F M A M J Jui A S O N D

2,7 4,1 7,6 10,6 14,9 18,3 20,5 20,1 16,1 12,0 6,5 3,4

BILAN HYDRIQUE L’évolution du bilan hydrique est assez classique avec une période de déficit marquée en période estivale.

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Figure 8 Evolution de l’évapotranstranspiration sur la zone (Source MétéoFrance)

Le bilan est en revanche excédentaire entre octobre et mars avec une évolution plus marquée en hiver. Les sols présentant des réserves utiles aux alentours de 100 m peuvent saturer à cette période et entraîner des phénomènes de lessivage des éléments présents dans le sol vers les ressources en eau du territoire.

Rappel réglementaire  L’arrêté du 6 juin 2018 modifiant l’arrêté du 12 août 2010 interdit les épandages pendant les périodes où les conditions climatiques sont les suivantes : fort enneigement, gel, forte pluviométrie.

 Les variations climatiques influencent un certain nombre de paramètres pédologiques (battance, lessivage, ruissellement) qui conditionnement l’épandage de digestat à la parcelle.  Le vent, l’hygrométrie et la température jouent par ailleurs un rôle non négligeable dans la diffusion des odeurs et la perception du bruit.  Les caractéristiques climatiques de la zone ont été prises en compte pour définir les modalités d’épandage du digestat produits par la société BioEnergie Bressane décrites au paragraphe Modalités de mise en œuvre des épandages du présent document.

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3.7 - ESPACES NATURELS PROTEGES

3.7.1 - Sites Natura 2000

Le réseau Natura 2000 a pour objectif de préserver la diversité biologique en Europe en assurant la protection d’habitats naturels exceptionnels en tant que tels ou ce qu’ils sont nécessaires à la conservation d’espèces animales ou végétales.

Le réseau contient des zones de protection spéciales (ZPS) relevant de la directive « Oiseaux » et les zones spéciales de conservation (ZSC) relatifs à la directive « Habitats ».

La mise en place d’un site Natura 2000 se fait suite à désignation par un arrêté ministériel après consultation locale et la réalisation d’un document d’objectifs (DOCOB) qui en organise la gestion courante. C’est ce dernier qui est susceptible de contenir des prescriptions relatives aux activités agricoles et en particulier à l’épandage de matières fertilisantes.

Il n’existe aucun site Natura 2000 sur le périmètre d’épandage : les plus proches sont situés à plus de 8 km à l’Est et à l’Ouest.

Tableau 11 Recensement des sites Natura 2000 à proximité du périmètre d’épandage (Source INPN)

Localisation Type Identifiant Nom Unité de Parcelle la plus méthanisation proche

18 km au Nord- 8 km au Nord- ZPS FR2610006 Basse vallée de la Seille Ouest Ouest

ZPS FR4312013 Petite montagne du Jura 16 km à l’Est 8 km à l’Est ZSC FR4301334

Dunes continentales, 18 km au Nord- 8 km au Nord- ZPS FR2600979 tourbières de la Truchère et Ouest Ouest prairies de la Basse Seille

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3.7.2 - Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique

L’inventaire des Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique (ZNIEFF) a pour objectif d’identifier et de décrire des secteurs présentant de fortes capacités biologiques et un bon état de conservation. Il existe deux types de ZNIEFF :

 ZNIEFF de type I Secteurs de grand intérêt biologique ou écologique en général à surface limitée  ZNIEFF de type II Grands ensembles naturels riches et peu modifiés offrant des potentialités biologiques importantes.

Les ZNIEFF recensées sur le périmètre d’épandage sont les suivantes : > ZNIEFF de type II :  n° 260014823 « BRESSE SUD-ORIENTALE, VALLIERE ET SOLNAN » : 395 parcelles sont concernées (2 018 ha – 58 % du périmètre) sur les communes de BEAUPONT, CHAMPAGNAT, CONDAL, CORMOZ, CUISEAUX, CURCIAT-DONGALON, DOMMARTIN-LES-CUISEAUX, FRONTENAUD, MONTPONT-EN-BRESSE, SAINTE- CROIX, SAINT-NIZIER-LE-BOUCHOUX et VARENNES-SAINT-SAUVEUR.  n° 820030893 «VALLEES DU SEVRON, DU SOLNAN ET MASSIFS BOISES ALENTOURS » : 74 parcelles sont concernées (324 ha – 9 % du périmètre) sur les communes de BEAUPONT et CORMOZ. > ZNIEFF de type I :  n° 430020273 « BOIS DE FOUGEMAGNE » : aucune parcelle concernée mais 1 en bordure.  n° 260030194 « BOIS DE BINAND A CONDAL » : 2 parcelles sont concernées (0,71 ha – 0,02 % du périmètre) sur la commune de CONDAL.  n° 820030834 « ETANG DE PONTREMBLE, FORET DU VILLARD » : aucune parcelle concernée.  n° 260030481 « BOCAGE ET MARES A ROMENAY » : aucune parcelle concernée.  n° 260030480 « VALLEE DE LA SANE MORTE A SAINTE-CROIX ET LA CHAPELLE-NAUDE » : aucune parcelle concernée.  n° 260014841 « VALLEE DU SOLNAN » : 115 parcelles sont concernées (508 ha – 15 % du périmètre) sur les communes de CHAMPAGNAT, CONDAL, DOMMARTIN- LES-CUISEAUX, FRONTENAUD, SAINTE-CROIX et VARENNES-SAINT-SAUVEUR.

Ces différents milieux naturels ne présentent pas de contraintes liées aux épandages de matière fertilisante. Elles correspondent par ailleurs le plus souvent à des prairies naturelles, des zones forestières ou des étangs. La réglementation sur le recyclage agricole est conçue pour apporter les garanties nécessaires à la protection de l’environnement et de la santé humaine, enjeux recensés comme tels sur certaines ZNIEFF.

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3.7.3 - Arrêtés Préfectoraux de Biotope (APPB)

L’arrêté préfectoral de biotope est un outil de protection réglementaire mis en œuvre à l’échelle départementale pour la conservation d’habitats d’espèces protégées. Les milieux visés peuvent être constitués de formations naturelles peu exploitées par l’homme (mares, marécages, marais, haies, bosquets, landes, dunes, pelouses) ou de lieux artificiels s’ils sont indispensables à la survie d’espèces d’intérêt (combles d’églises, carrières).

La plupart des arrêtés de biotope font l’objet d’un suivi soit directement à travers un comité placé sous l’autorité du préfet, soit indirectement dans le cadre de dispositifs type Natura 2000.

Il n’existe aucun site classé en APPB sur le périmètre d’épandage.

3.7.4 - Zones humides

Les inventaires des zones humides menés par les DREAL Auvergne-Rhône Alpes et Bourgogne- France Comté montrent qu’ils existent quelques milieux humides sur le périmètre d’épandage.

Ces derniers sont essentiellement circonscrits à proximité immédiate des cours d’eau principaux du secteur (Sânes, Solnan et Sevron) ainsi que des biefs affluents.

La caractéristique humide des sols du parcellaire a été déterminée lors de l’étude pédologique.

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Carte 4 Espaces naturels protégés présents sur le périmètre d’épandage

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3.8 - ETUDE PEDOLOGIQUE

L’étude pédologique permet de définir les aptitudes intrinsèques des sols à l’épandage de digestat et d’orienter les prescriptions relatives aux modalités d’épandage (périodes et mode d’application en particulier).

3.8.1 - Pédologie générale

La caractérisation générale des sols a été réalisée selon la méthode dite du zonage agro- pédologique et environnemental du paysage. Cette démarche s’appuie sur : > Les données bibliographiques disponibles (plan d’épandages existants sur la zone d’étude, carte géologique – BRGM et référentiel départementaux : les sols concernés par cette étude sont similaires à ceux définis dans l’atlas agro-climatique du département de l’Ain (CA01- Janvier 1997) et du référentiel agro-pédo-géologique de la Saône et Loire (CA 71 – Juin 1999) et appartiennent à la région naturelle de « La Bresse louhannaise » > Une campagne d’investigation de terrain (sondages à la tarière à main - 110 cm de profondeur), réalisée entre octobre 2017 et juillet 2018 sur l’ensemble du périmètre d’épandage Les conditions de relief et de géologie sont les éléments majeurs de la distribution des matériaux et des sols en Bresse. On trouve ainsi : > les limons de plateaux sur les croupes et les parties hautes des versants : "Terres Blanches" > les affleurements des argiles et marnes du Pliocène dans les parties moyennes des versants > les colluvions limoneuses en bas des versants > les alluvions dans les fonds de vallées Les argiles et marnes du Pliocène, imperméables, ne sont jamais très profondes (de 0 à 3-4 m), ce qui limite la pénétration des eaux en profondeur. L'ensemble constitue un secteur très peu perméable où les eaux de surface ruissellent en de multiples biefs.

PLAINE BRESSANE 1> Sols sur limons des plateaux (terrains blancs), Unité A : caractérisés par une grande sensibilité à la battance et aux excès d'eau. Le modelé traditionnel "en chaintres" ne résout ce problème que de manière imparfaite ; le recours au drainage est souvent nécessaire. Ils sont naturellement acides. En terme pédologique, il s'agit en majorité de sols lessivés hydromorphes peu humifiés. La profondeur colonisable par les racines est d’environ 60 à 70 cm. La réserve en eaux est comprise entre 100 et 150 mm.

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2> sols de versant, de bas de versant de texture argilo-limoneuse à limono-argileuse - Unité B1 et argiles de coteaux, Unité B2 : développés sur marnes argileuses dans les parties moyennes des versants. Ce sont des sols parfois lourds, assez difficiles à travailler. Sur les versants, à 20-25 cm de profondeur, on trouve la marne plus ou moins altérée, et qui peut même affleurer par endroit et forme ainsi des bandes de largeur variable. La faible porosité des niveaux profonds (marnes de Bresse) ralentit fortement et s'oppose même à l'infiltration des eaux, occasionnant ainsi un ruissellement hypodermique responsable de la formation de mouillères. Ces sols ont une réserve en eau d’environ 200 mm. 3> sols alluviaux de fond de vallée, Unité C : situés de part et d'autre des cours d’eau. Leur texture est essentiellement argileuse, voire limono-argileuse. En terme pédologique, il s'agit de sols alluviaux colluviaux. La profondeur colonisable par les racines varie de 30 (sols non drainés) à 100 cm. La réserve en eau est comprise entre 100 mm (sols non drainés) et 190 mm. Les parcelles inondables (unité Ci) sont exploitées en prairies naturelles. 4> sols alluviaux de fond de vallée, Unité D : situés de part et d'autre des cours d’eau. Leur texture est essentiellement limono-argileuse à argileuse (quelque zones sablo- limoneuse). En terme pédologique, il s'agit de sols alluviaux. La profondeur colonisable par les racines varie de 60 (sols non drainés) à 150 cm. La réserve en eau est comprise entre 100 mm (sols non drainés) et 200 mm. Certaines parcelles sont inondables partiellement à proximité du cours d’eau (unité Di).

REVERMONT 1> sols sur limons des plateaux reposant sur la molasse du Miocène, Unité Ar : caractérisés parfois par la présence de quelques cailloux (5 %) et une sensibilité aux excès d'eau. Le modelé traditionnel "en chaintres" ne résout ce problème que de manière imparfaite ; le recours au drainage est souvent nécessaire. Ils sont naturellement acides. En terme pédologique, il s'agit en majorité de sols lessivés hydromorphes peu humifiés. La profondeur colonisable par les racines est d’environ 60 à 70 cm. La réserve en eau est comprise entre 100 et 150 mm. (As = sols sableux). 2> sols de colluvionnement de Pied du Revermont de texture limono-argileuse à argilo- limoneuse, parfois caillouteux, Unité Br : ces sols ne présentent pas de sensibilité à l’excès d’eau, sauf mouillères localisées. Ils sont naturellement légèrement acides. En terme pédologique, il s'agit de sols bruns lessivés. La profondeur colonisable par les racines est d’environ 90 à 100 cm. La réserve en eau est comprise entre 180 et 200 mm. 3> sols alluviaux de fond de vallée, Unité Cr : situés de part et d'autre des cours d’eau, il s'agit de sols alluviaux colluviaux. Leur texture est essentiellement argileuse, voire limono-argileuse. La profondeur colonisable par les racines varie de 30 (sols non drainés) à 100 cm. La réserve en eau est comprise entre 100 mm (sols non drainés) et 190 mm. Certaines parcelles sont inondables (unité Cri), 4> sols de bas de pente du Revermont, Unité Dr : uniquement exploités en prairie Ce sont des sols argilo-limoneux calcaires, sains, parfois caillouteux et superficiels avec présence éventuelle d’affleurement rocheux (présence possible de mouillères en zone basse). La réserve en eau est comprise entre 60 et 120 mm.

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Photo 1 Aperçu des sols en présence sur la zone d’étude

Sol A

Sol B1

Sol B2

Sol C

Sol Ci

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Sol D

Sol Di

Sol Ar

Sol Br

Les parcelles du périmètre d’épandage sont majoritairement présentes sur des sols de la plaine bressane (98 % des surfaces totales) répartis de façon relativement équilibrée entre sols à entité unique et systèmes mixtes.

Tableau 12 Recensement des sols présents sur le périmètre d’épandage

Secteur Type sol Surface (ha) A 580,69 17% B1 370,98 11% B2 30,31 1% C 45,89 1% Plaine bressane Sols simples Ci 2,46 0% D 164,36 5% Di 300,37 9% Sous-total 1 495,06 44%

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Secteur Type sol Surface (ha) A/B1 675,56 20% A/B1/D 175,89 5% A/B1/Di 32,51 1% A/B2 59,81 2% A/B2/D 14,06 0% B1/C 41,81 1% Systèmes mixtes B1/D 554,39 16% B1/Di 253,08 7% B2/C 4,6 0% B2/Ci 31,76 1% C/B1 5,71 0% Sous-total 1 849,18 55% Ar 1,8 0% Sols simples Br 22,31 1% Sous-total 24,11 1% Revermont Ar/Br 3,05 0% Systèmes mixtes Ar/Br/Dr 16,26 0% Sous-total 19,31 1% TOTAL 3 387,66 100%

La moitié des îlots sont drainés sur la zone.

NB Un certain nombre de sondages pédologiques ont été réalisés sur des parcelles initialement prévues pour intégrer le plan d’épandage des digestats de BioEnergie Bressane puis retirées pour éviter toute superposition avec d’autres plans d’épandage (boues de la laiterie de Varennes et de la STEP de Cuiseaux). La carte suivante conserve malgré tout les parcelles supplémentaires susceptibles de porter des analyses de sols de référence.

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Carte 5 Typologie des sols présents sur le périmètre d’épandage

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3.8.2 - Analyses de sols

Des prélèvements pour analyses de sols2 sont été réalisés sur 62 points de référence eux- mêmes retenus selon les principes suivants :  1 analyse par agriculteur au minimum  1 analyse par type de sol au minimum  1 analyse par type de pratiques agronomiques au minimum  Et enfin un nombre d’analyses proportionnel à la SPE Le tableau page suivante présente la synthèse des analyses portant sur la valeur agronomique et les éléments traces métalliques (ETM). Les résultats détaillés sont disponibles en annexe.

Les concentrations en éléments-trace métalliques des sols de référence ne dépassent pas les valeurs-seuils fixées par l’arrêté du 2 février 1998 relatif aux prélèvements et à la consommation d’eau ainsi qu’aux émissions de toute nature des installations classées pour la protection de l’environnement soumises à autorisation.

L’analyse des éléments-traces métalliques servira de point zéro pour le suivi ultérieur de l’évolution des teneurs en éléments-traces métalliques des sols.

Les pH globalement relevés sont en revanche relativement acides et concentrés autour de 6,5 en moyenne. Dix-huit parcelles présentent un pH compris entre 5 et 6.

Il convient donc d’être particulièrement attentif à ce paramètre. Les modalités de mise en œuvre présentées au paragraphe correspondant prennent en compte les spécificités liées à ce dernier.

2 La localisation des points de référence dépend des systèmes agro-pédologiques en présence : une limite départementale n’a pas d’influence sur les paramètres retenus pour le positionnement des analyses de sol.

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Tableau 13 Synthèse des résultats d’analyse des sols des parcelles de référence (Source AGERConseil)

Valeur agronomique Eléments traces métalliques Point CodeParcelle MO N C/N pH CaO CEC P2O5 K2O MgO Cd Cr Cu Hg Ni Pb Zn T1 GMO27 2,62 0,15 10,29 5,88 1217 8,14 118 74 73 0,23 28,94 4,55 0,04 9,22 17,33 27,55 T2 GGB10 2,55 0,19 7,76 7,02 4341 14,45 103 249 249 0,52 46,14 13,65 0,02 32,08 58,54 63,13 T3 GGB14b 4,04 0,26 9,21 6,40 5475 17,29 50 134 274 0,48 59,04 12,02 0,04 30,09 25,10 73,46 T4 GGB20a 1,96 0,13 8,57 6,39 2215 10,12 65 191 186 0,39 43,33 11,57 0,04 20,19 24,02 56,18 T5 GGV11 1,90 0,11 10,04 6,19 1570 7,60 79 137 118 0,24 28,26 6,86 0,02 11,63 17,79 35,00 T6 GGV25a 5,03 0,34 8,63 6,01 3294 14,41 30 104 182 0,34 42,68 10,78 0,05 21,12 19,57 56,55 T7 GGV3d 1,75 0,11 9,25 6,20 1369 6,85 60 80 86 0,19 27,87 6,94 0,02 12,60 13,89 32,50 T8 EAM1a 1,14 0,08 7,89 5,13 801 6,47 77 98 40 0,18 24,57 5,95 0,02 10,43 11,98 26,38 T9 BGE4 1,13 0,08 7,82 6,22 1185 6,81 37 152 83 0,30 29,39 7,15 0,03 14,80 14,59 35,71 T10 BVA9c 1,31 0,10 7,62 5,79 1679 8,42 75 209 138 0,26 34,24 8,69 0,02 17,01 17,55 36,14 T11 BFR8b 3,06 0,23 7,91 5,83 3662 14,98 54 156 200 0,35 43,69 11,54 0,04 24,88 21,91 58,93 T12 BFR13a 4,66 0,29 9,28 6,67 6342 18,89 30 153 206 0,50 59,80 14,80 0,04 36,40 26,20 76,60 T13 GSA12 1,47 0,10 8,72 6,42 1454 6,92 87 118 74 0,27 21,45 5,63 0,02 10,00 13,00 26,91 T14 GSA15 7,10 0,45 9,21 5,96 7385 27,28 30 251 453 0,64 84,89 19,13 0,07 45,00 35,00 93,37 T15 GSA13a 2,15 0,15 8,17 8,24 10328 13,91 120 259 165 0,42 54,58 13,96 0,04 37,82 21,05 59,80 T16 SCJ4a 1,13 0,07 9,00 5,92 1221 5,60 109 214 77 0,20 23,53 5,88 0,02 11,56 11,08 24,80 T17 SCJ6a 1,36 0,08 9,41 5,96 1170 5,12 97 166 75 0,18 20,54 5,72 0,02 9,11 10,71 25,36 T18 EFD37a 1,41 0,10 8,04 6,42 1635 7,26 30 88 115 0,22 27,11 9,34 0,03 14,23 19,33 35,00 T19 EFD44 1,40 0,09 9,04 6,96 1716 7,63 56 71 105 0,21 25,41 6,32 0,02 12,45 12,86 30,51 T20 GBI1a 2,05 0,13 8,96 7,46 3214 10,20 92 157 164 0,46 45,81 10,00 0,02 20,23 23,72 45,23 T21 GBI105b 3,43 0,22 9,06 5,72 1681 9,84 52 212 174 0,30 29,08 8,47 0,04 15,92 23,57 43,26 T22 GBI127a 2,93 0,22 7,85 5,94 1787 10,01 33 130 165 0,21 28,05 8,44 0,03 15,41 18,96 35,53 T23 GBI8 2,83 0,19 8,61 8,11 8502 13,46 82 218 173 0,55 67,83 16,63 0,07 31,53 39,23 93,91

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Valeur agronomique Eléments traces métalliques Point CodeParcelle MO N C/N pH CaO CEC P2O5 K2O MgO Cd Cr Cu Hg Ni Pb Zn T24 DUR13 7,82 0,59 7,73 6,56 10694 37,09 30 186 187 0,76 88,15 22,60 0,08 47,50 36,63 141,09 T25 DUR5a 2,13 0,15 8,48 6,69 2563 10,37 66 134 190 0,48 42,30 15,49 0,04 27,69 28,66 63,66 T26 DER9a 1,38 0,09 9,01 5,49 1668 8,06 30 172 133 0,18 30,74 12,13 0,03 23,24 17,59 45,65 T27 GAR6c 5,28 0,28 11,08 5,96 2718 12,20 30 84 144 0,22 36,85 7,17 0,04 18,69 17,50 37,06 T28 GAR12a 1,97 0,13 8,61 6,20 2324 10,62 32 119 193 0,27 32,00 9,09 0,04 15,55 23,37 39,91 T29 GAR11a 1,58 0,11 8,20 6,32 2214 8,49 43 117 158 0,24 34,03 7,93 0,02 14,64 16,22 35,73 T30 SVA14f 6,18 0,50 7,19 6,23 6994 21,92 30 153 269 0,47 63,72 23,02 0,06 37,67 30,70 93,72 T31 SVA21 1,94 0,12 9,25 6,09 1354 7,46 129 85 74 0,31 23,98 8,17 0,02 11,33 15,20 35,72 T32 CJY13b 1,43 0,10 8,66 6,75 1405 7,19 177 163 109 0,18 29,14 6,54 0,03 11,18 16,09 34,36 T33 CJY18e 1,50 0,10 8,63 6,21 1792 9,48 40 187 146 0,18 33,22 9,00 0,03 17,18 16,18 36,91 T34 EBR1a 1,95 0,12 9,53 6,86 2507 10,79 101 203 264 0,38 40,95 12,92 0,03 23,77 20,66 51,32 T35 EBR4 2,52 0,19 7,67 6,82 3426 13,32 64 168 243 0,30 41,70 13,20 0,03 24,10 20,80 53,30 T36 EFR5b 2,26 0,14 9,32 6,24 1909 7,40 139 124 123 0,21 30,00 7,72 0,03 12,17 18,80 37,83 T37 EFR18 1,93 0,13 8,70 7,04 2328 9,13 95 188 147 0,22 33,07 8,52 0,02 14,44 12,95 33,97 T38 EDS3b 1,30 0,08 9,82 6,25 1459 6,38 110 192 94 0,16 27,00 6,83 0,02 12,00 15,17 29,83 T39 EMI3a 1,40 0,08 9,81 5,77 1008 5,09 153 139 58 0,21 23,34 5,73 0,02 9,48 13,02 27,29 T40 GMA2d 3,13 0,23 7,88 8,21 17040 18,61 123 278 215 0,64 69,89 18,40 0,03 49,58 27,98 80,74 T41 GMA7a 1,89 0,12 9,47 6,20 1715 8,15 193 152 186 0,23 30,91 11,02 0,03 13,98 14,66 42,05 T42 GMA11b 3,15 0,20 9,11 5,86 1799 7,86 76 146 153 0,25 27,58 11,75 0,03 17,42 19,84 44,17 T43 GFD3 1,56 0,10 8,72 6,34 1592 6,02 88 139 105 0,20 22,00 6,90 0,02 12,10 13,10 30,40 T44 GFD44 3,88 0,24 9,32 5,69 2005 11,59 73 166 182 0,36 36,91 9,41 0,03 17,74 17,62 39,76 T45 GFD45 1,42 0,10 8,51 5,66 913 6,49 63 185 101 0,20 26,66 6,08 0,02 12,45 12,74 28,62 T46 GFD63 1,44 0,09 9,41 6,99 1949 7,70 36 151 92 0,20 32,35 7,25 0,03 14,81 16,37 33,24 T47 GRA3a 3,64 0,25 8,57 8,05 15181 14,90 120 156 161 0,43 48,30 20,53 0,02 33,83 20,32 62,45 T48 EDR3a 3,09 0,20 9,17 5,34 2651 12,61 50 102 138 0,32 36,35 10,73 0,04 19,59 22,50 46,98

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Valeur agronomique Eléments traces métalliques Point CodeParcelle MO N C/N pH CaO CEC P2O5 K2O MgO Cd Cr Cu Hg Ni Pb Zn T49 EDR5b 1,45 0,10 8,78 5,98 1309 6,34 89 129 69 0,11 25,54 7,13 0,02 11,71 15,53 29,79 T50 EDR11a 3,97 0,28 8,18 6,66 4424 15,15 30 133 182 0,30 42,50 10,10 0,03 21,10 19,70 47,70 T51 GBE2c 1,64 0,10 9,53 6,92 1679 7,05 218 156 121 0,22 23,32 9,19 0,02 13,30 14,06 40,22 T52 GBE3 3,20 0,21 8,73 5,93 1495 8,30 194 125 195 0,30 28,04 18,81 0,02 19,33 44,33 64,37 T53 GBE15 2,09 0,14 8,50 6,42 2733 12,03 91 276 264 0,27 53,24 13,43 0,03 25,25 22,81 55,10 T54 GPI1a 1,61 0,09 10,64 6,83 1358 6,13 74 133 116 0,22 33,27 9,80 0,02 14,97 19,21 39,73 T55 GPI13b 1,96 0,11 10,36 6,86 2361 9,26 69 183 199 0,29 39,82 9,88 0,03 19,07 21,16 40,77 T56 GVU1d 2,00 0,13 9,01 6,49 2270 9,82 43 134 159 0,27 41,39 10,17 0,02 20,87 20,28 42,53 T57 GVU2c 5,35 0,39 7,89 7,80 10886 16,79 164 237 244 0,31 42,72 18,68 0,03 28,22 18,07 61,94 T58 GVU12b 1,74 0,10 9,82 6,35 1390 6,35 49 107 81 0,21 25,30 5,51 0,02 10,42 14,09 28,44 T59 GVU18 1,45 0,09 9,92 6,69 1405 6,18 114 97 56 0,18 24,24 6,09 0,02 10,03 14,48 25,76 T60 GVU19 1,96 0,12 9,74 6,93 1835 7,95 124 131 62 0,13 26,39 6,19 0,02 9,97 16,33 33,32 T61 PDO2f 4,88 0,28 10,03 6,34 5916 20,56 38 167 269 0,36 60,31 15,37 0,04 35,04 25,53 76,77 T62 SLU28 1,48 0,10 8,87 6,16 2434 10,65 41 141 186 0,29 40,71 14,90 0,04 24,86 21,38 50,37

Moyenne 2,56 0,17 8,91 6,44 3321,71 10,86 80,56 155,79 155,53 0,30 37,81 10,60 0,03 20,00 20,46 47,33 Minimum 1,13 0,07 7,19 5,13 801,00 5,09 30,00 71,00 40,00 0,11 20,54 4,55 0,02 9,11 10,71 24,80 Maximum 7,82 0,59 11,08 8,24 17040,00 37,09 218,00 278,00 453,00 0,76 88,15 23,02 0,08 49,58 58,54 141,09 Valeurs-seuil 2 150 100 1 50 100 300

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3.8.3 - Aptitude des sols à l’épandage

La définition de l’aptitude globale des sols à l’épandage est basée sur la typologie définie dans le cadre de l’étude hydrogéologique pour la réalisation de plans d’épandage sur le secteur de la Bresse orientale aindinoise réalisée en 1996 par Ain Géotechnique pour le compte de la Chambre d’Agriculture de l’Ain (fiches en annexe). Quatre classes distinctes sont proposées :  Classe 1 : mauvaise  Classe 3 : moyenne  Classe 2 : médiocre  Classe 4 : bonne à excellente L’épandage reste possible sur tout type de sol, y compris de classes 1 et 2, à condition d’adapter les stratégies d’application. Certaines parcelles jugées trop à risque ont été écartées d’office du présent plan d’épandage lors des entretiens individuels préalables à cette étude.

Tableau 14 Synthèse des classes d’aptitude de sol sur le périmètre d’épandage

Pouvoir Risques de Classe Unité sol épurateur ruissellement d’aptitude à Stratégie d’épandage du sol (hors inondation) l’épandage Epandage sans contrainte A drainé moyen à fort 3 sur sols ressuyés et au Faibles printemps pour les sols A non drainé faible à moyen 2 non drainés

Epandage sans contrainte B1 – B2 moyen à fort Faibles à moyens 4 sur sol ressuyé

C drainé moyen à fort 1 à 2 Faibles à moyens Epandage en apport C non drainé faible 1 fractionné possible sur sol D drainé moyen à fort 1 à 2 ressuyé et au printemps Faibles à moyens pour les sols non drainés D non drainé faible 1

La moitié des parcelles incluses dans le périmètre d’épandage de la société BioEnergie Bressane montrent plusieurs types de sols à aptitudes différentes sur une même surface, identifiées comme « mixte » dans la suite de l’étude. Les aptitudes pourront être caractérisées plus finement lors de l’élaboration des programmes prévisionnels d’épandage réalisés chaque année au besoin par des analyses de sols spécifiques.

Tableau 15 Synthèse des aptitudes agronomiques des parcelles mises à disposition pour l’épandage

Classe d’aptitude SAU totale (ha)

1 1 643,15 2 583,8 3 737,11 4 423,6 Total 3 387,66 hectares

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3.9 - SURFACES POTENTIELLEMENT EPANDABLES

L’analyse de l’environnement du parcellaire d’épandage montre que la zone d’étude est relativement vallonnée et présente un maillage hydrographique important : 43 % de la surface totale est d’ailleurs située dans des zones vulnérables aux nitrates.

La pluviométrie est plutôt moyenne sur le secteur. Il existe quelques sites naturels d’intérêt et notamment des milieux humides identifiés aux inventaires départementaux à proximité des principaux cours d’eau et biefs. L’habitat est fortement dispersé, en particulier sur la zone de plaine. Les masses d’eau souterraines de la zone ne sont pas exploitées pour l’alimentation en eau potable à grande échelle.

Les principales contraintes du territoire sont donc les habitations tierces et les cours d’eau. Les distances d’interdiction retenues sont les plus contraignantes d’un point de vue environnemental et réglementaire (la réglementation ICPE primant sur la directive nitrates sur ce point) :

 50 mètres des habitations tierces  35 mètres des berges des cours d’eau lorsque la pente de la parcelle est inférieure à 7 %  100 mètres des berges des cours d’eau lorsque la pente est supérieure à 7 % pour les digestats solides  200 mètres des berges des cours d’eau lorsque la pente est supérieure à 7 % pour les digestats liquides

Les exclusions concernant les pentes supérieures à 7 % ont été conservées sur les terres labourables présentant des pentes situées sur des axes perpendiculaires aux cours d’eau, bien que toutes les parcelles soient dotées de bandes enherbées.

Il existe également quelques fortes pentes à proximité immédiate du cours d’eau : ces dernières ont été incluses dans les exclusions propres aux cours d’eau indépendamment du relief (35 mètres). Aucun système de bétoire ou de doline n’ont par ailleurs été constaté sur le terrain, étant en dehors d’un aquifère karstique sous-jacent.

Les exclusions à l’épandage représentent 529,94 hectares, soit 16 % du périmètre.

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Tableau 16 Exclusions à l’épandage en vigueur sur le périmètre

Parcelle Aptitude Aptitude réglementaire (ha) Code Commune Culture agronomique SAU Exclusions SPE Cause BFR10 CONDAL TL 3 7,07 1,4 5,67 Cours d'eau et tiers BFR11a SAINT-NIZIER-LE-BOUCHOUX TL 2 1,64 0,56 1,08 Cours d'eau BFR12a VARENNES-SAINT-SAUVEUR TL 1 13,86 5,73 8,13 Cours d'eau et tiers BFR13a SAINT-NIZIER-LE-BOUCHOUX TL 1 9,06 0 9,06 Aucune BFR14 SAINT-NIZIER-LE-BOUCHOUX TL 2 1,06 0 1,06 Aucune BFR15 SAINT-NIZIER-LE-BOUCHOUX TL 4 1,44 0 1,44 Aucune BFR16a CORMOZ TL 4 2,79 2,19 0,6 Cours d'eau, tiers et pente BFR17a CORMOZ TL 1 1,33 0,51 0,82 Cours d'eau et tiers BFR18 CORMOZ TL 2 0,84 0,06 0,78 Tiers BFR19 SAINT-NIZIER-LE-BOUCHOUX TL 3 2,56 0,32 2,24 Tiers BFR2 SAINT-NIZIER-LE-BOUCHOUX TL 4 4,78 0,4 4,38 Tiers BFR21 SAINT-AMOUR PN 2 4,19 2,36 1,83 Cours d’eau et tiers BFR22 VARENNES-SAINT-SAUVEUR TL 1 3,78 1,04 2,74 Cours d'eau et tiers BFR3 SAINT-NIZIER-LE-BOUCHOUX TL 2 1,55 1,04 0,51 Cours d'eau BFR4 CONDAL PN 2 1,72 0,46 1,26 Cours d'eau et tiers BFR5 CONDAL PN 1 11,1 5,01 6,09 Cours d'eau et tiers BFR6 VARENNES-SAINT-SAUVEUR TL 3 11,89 0,54 11,35 Tiers BFR8a VARENNES-SAINT-SAUVEUR TL 1 9,13 5,51 3,62 Cours d'eau, tiers et pente BFR8b VARENNES-SAINT-SAUVEUR TL 2 19,5 2,96 16,54 Cours d'eau, tiers et pente BFR8c VARENNES-SAINT-SAUVEUR TL 2 4,85 1,26 3,59 Cours d'eau BFR9a VARENNES-SAINT-SAUVEUR TL 1 12,41 0,26 12,15 Cours d'eau et tiers BGE1 SAINT-NIZIER-LE-BOUCHOUX TL 2 2,11 0 2,11 Aucune BGE2a SAINT-NIZIER-LE-BOUCHOUX TL 1 5,3 0,94 4,36 Cours d'eau et tiers

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Parcelle Aptitude Aptitude réglementaire (ha) Code Commune Culture agronomique SAU Exclusions SPE Cause BGE4 VARENNES-SAINT-SAUVEUR TL 2 10,75 2,73 8,02 Tiers BGE5 VARENNES-SAINT-SAUVEUR TL 2 4,44 0,83 3,61 Tiers BGE6 SAINT-NIZIER-LE-BOUCHOUX TL 3 3,15 0 3,15 Aucune BGE7 SAINT-NIZIER-LE-BOUCHOUX TL 2 3,67 1,11 2,56 Tiers BGE8 SAINT-NIZIER-LE-BOUCHOUX TL 3 3,14 0 3,14 Aucune BVA12 SAINT-NIZIER-LE-BOUCHOUX PN 1 0,95 0 0,95 Aucune BVA13 SAINT-NIZIER-LE-BOUCHOUX TL 2 3,12 0,43 2,69 Tiers BVA15 SAINT-NIZIER-LE-BOUCHOUX TL 1 1,21 0 1,21 Aucune BVA16 SAINT-NIZIER-LE-BOUCHOUX TL 1 2,42 0 2,42 Aucune BVA17 SAINT-NIZIER-LE-BOUCHOUX TL 2 0,77 0 0,77 Aucune BVA1a SAINT-NIZIER-LE-BOUCHOUX TL 4 2,92 0,23 2,69 Tiers BVA2 SAINT-NIZIER-LE-BOUCHOUX TL 1 3,38 1,56 1,82 Cours d'eau BVA20 SAINT-NIZIER-LE-BOUCHOUX TL 2 0,95 0,5 0,45 Tiers BVA21 SAINT-NIZIER-LE-BOUCHOUX TL 4 1,33 0 1,33 Aucune BVA23 SAINT-NIZIER-LE-BOUCHOUX TL 2 0,63 0 0,63 Tiers BVA4 SAINT-NIZIER-LE-BOUCHOUX TL 1 6,77 2,61 4,16 Cours d'eau BVA5 SAINT-NIZIER-LE-BOUCHOUX TL 1 3,12 1,23 1,89 Cours d'eau BVA7 SAINT-NIZIER-LE-BOUCHOUX TL 2 0,54 0 0,54 Aucune BVA8 SAINT-NIZIER-LE-BOUCHOUX TL 4 1,12 0,25 0,87 Tiers BVA9a SAINT-NIZIER-LE-BOUCHOUX TL 4 1,01 0 1,01 Aucune BVA9b SAINT-NIZIER-LE-BOUCHOUX TL 4 1,12 0 1,12 Aucune BVA9c SAINT-NIZIER-LE-BOUCHOUX TL 3 4,24 0,34 3,9 Tiers CJY10a VARENNES-SAINT-SAUVEUR TL 4 2,48 0,3 2,18 Cours d'eau CJY10b VARENNES-SAINT-SAUVEUR TL 4 0,33 0,22 0,11 Cours d'eau et tiers CJY11a VARENNES-SAINT-SAUVEUR TL 1 1,08 0,25 0,83 Cours d'eau

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Parcelle Aptitude Aptitude réglementaire (ha) Code Commune Culture agronomique SAU Exclusions SPE Cause CJY12a VARENNES-SAINT-SAUVEUR TL 4 2,6 0,77 1,83 Tiers CJY12b VARENNES-SAINT-SAUVEUR TL 4 3,08 0 3,08 Aucune CJY12c VARENNES-SAINT-SAUVEUR TL 4 5,98 0,22 5,76 Tiers CJY13a VARENNES-SAINT-SAUVEUR TL 2 7,93 0,2 7,73 Tiers CJY13b VARENNES-SAINT-SAUVEUR TL 2 4,85 0,15 4,7 Tiers CJY14 VARENNES-SAINT-SAUVEUR TL 2 3,61 0,34 3,27 Tiers CJY15 VARENNES-SAINT-SAUVEUR TL 4 3,61 0,1 3,51 Tiers CJY16 VARENNES-SAINT-SAUVEUR TL 1 2,65 0 2,65 Aucune CJY17 VARENNES-SAINT-SAUVEUR TL 2 0,99 0,44 0,55 Tiers CJY18a VARENNES-SAINT-SAUVEUR TL 1 1,73 0,39 1,34 Tiers CJY18b VARENNES-SAINT-SAUVEUR TL 1 6,7 0,19 6,51 Tiers CJY18c VARENNES-SAINT-SAUVEUR TL 1 2,6 0 2,6 Aucune CJY18d VARENNES-SAINT-SAUVEUR TL 1 1,46 0 1,46 Aucune CJY18e VARENNES-SAINT-SAUVEUR TL 1 13,39 0,35 13,04 Tiers CJY19 VARENNES-SAINT-SAUVEUR TL 1 1,66 0 1,66 Aucune CJY1a VARENNES-SAINT-SAUVEUR TL 2 4,45 0,22 4,23 Cours d'eau CJY20a VARENNES-SAINT-SAUVEUR TL 1 1,05 0,27 0,78 Cours d'eau CJY2a VARENNES-SAINT-SAUVEUR TL 1 6,66 0 6,66 Aucune CJY3 VARENNES-SAINT-SAUVEUR TL 3 3,95 0,66 3,29 Tiers CJY4a VARENNES-SAINT-SAUVEUR TL 1 14,28 2,96 11,32 Cours d'eau et tiers CJY8a VARENNES-SAINT-SAUVEUR TL 2 8,51 1,57 6,94 Cours d'eau CJY9a VARENNES-SAINT-SAUVEUR TL 1 8,12 4,58 3,54 Cours d'eau et tiers CJY9b VARENNES-SAINT-SAUVEUR TL 1 5,89 1,96 3,93 Cours d'eau et tiers CJY9c VARENNES-SAINT-SAUVEUR TL 1 2,46 0,48 1,98 Cours d'eau et tiers CJY9d VARENNES-SAINT-SAUVEUR TL 1 4,43 0,47 3,96 Cours d'eau et tiers

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Parcelle Aptitude Aptitude réglementaire (ha) Code Commune Culture agronomique SAU Exclusions SPE Cause CJY9e VARENNES-SAINT-SAUVEUR TL 1 1,96 1,03 0,93 Cours d'eau CJY9f VARENNES-SAINT-SAUVEUR TL 1 2,07 0,1 1,97 Cours d'eau et tiers DER10 DOMMARTIN-LES-CUISEAUX TL 2 1,68 0 1,68 Aucune DER12 DOMMARTIN-LES-CUISEAUX TL 1 2,37 1,01 1,36 Cours d'eau et tiers DER1a DOMMARTIN-LES-CUISEAUX PN 1 14,74 2,15 12,59 Cours d'eau et tiers DER1b DOMMARTIN-LES-CUISEAUX TL 2 1,48 0,26 1,22 Tiers DER1c DOMMARTIN-LES-CUISEAUX TL 4 3,03 0,22 2,81 Cours d'eau et tiers DER3 DOMMARTIN-LES-CUISEAUX TL 4 2,75 0,16 2,59 Tiers DER4a DOMMARTIN-LES-CUISEAUX PN 1 2,43 0,95 1,48 Cours d'eau DER4b DOMMARTIN-LES-CUISEAUX PN 1 5,73 0,58 5,15 Cours d'eau et tiers DER4c DOMMARTIN-LES-CUISEAUX PN 1 4,03 1,19 2,84 Cours d'eau DER7 DOMMARTIN-LES-CUISEAUX PN 4 1,61 0,53 1,08 Tiers DER8 DOMMARTIN-LES-CUISEAUX PN 2 6,45 2,44 4,01 Cours d'eau et tiers DER9a DOMMARTIN-LES-CUISEAUX TL 2 5 0,5 4,5 Tiers DER9b DOMMARTIN-LES-CUISEAUX PN 1 6,25 1,61 4,64 Cours d'eau DUR1 CONDAL TL 4 1,93 0 1,93 Aucune DUR10 DOMMARTIN-LES-CUISEAUX PN 4 2,33 0 2,33 Aucune DUR11 DOMMARTIN-LES-CUISEAUX PN 4 4,86 0 4,86 Aucune DUR13 DOMMARTIN-LES-CUISEAUX PN 1 8,53 3,47 5,06 Cours d'eau DUR14 DOMMARTIN-LES-CUISEAUX PN 1 9,65 3,41 6,24 Cours d’eau et tiers DUR15a DOMMARTIN-LES-CUISEAUX PN 1 2,12 0,67 1,45 Cours d’eau DUR15b DOMMARTIN-LES-CUISEAUX TL 1 3,62 1,50 2,12 Cours d’eau DUR16a DOMMARTIN-LES-CUISEAUX TL 1 2,07 0,18 1,89 Tiers DUR17 DOMMARTIN-LES-CUISEAUX PN 1 1,8 0,41 1,39 Cours d’eau DUR19 CONDAL PN 1 4,85 0,58 4,27 Cours d’eau et tiers

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Parcelle Aptitude Aptitude réglementaire (ha) Code Commune Culture agronomique SAU Exclusions SPE Cause DUR2 CONDAL PN 3 3,47 0,54 2,93 Tiers DUR20 DOMMARTIN-LES-CUISEAUX TL 3 5,76 0,14 5,62 Tiers DUR21 CONDAL PN 4 3,23 0,42 2,81 Tiers DUR22a DOMMARTIN-LES-CUISEAUX TL 1 1,78 0 1,78 Aucune DUR23 DOMMARTIN-LES-CUISEAUX TL 1 1,27 0,66 0,61 Cours d'eau DUR24 DOMMARTIN-LES-CUISEAUX TL 1 0,99 0 0,99 Aucune DUR26a CUISEAUX TL 1 1,28 0,83 0,45 Cours d'eau DUR28 DOMMARTIN-LES-CUISEAUX PN 1 1,74 0,66 1,08 Cours d'eau DUR3a CONDAL PN 1 6,68 4,64 2,04 Cours d’eau DUR3b CONDAL TL 1 2,15 0,91 1,24 Cours d’eau et tiers DUR4a DOMMARTIN-LES-CUISEAUX TL 3 3,69 1,19 2,50 Cours d’eau et tiers DUR4b DOMMARTIN-LES-CUISEAUX PN 2 1,56 1,13 0,43 Cours d’eau et tiers DUR4c DOMMARTIN-LES-CUISEAUX TL 4 2,47 0,91 1,56 Cours d’eau et tiers DUR5a DOMMARTIN-LES-CUISEAUX TL 2 6,55 0,12 6,43 Tiers DUR5b DOMMARTIN-LES-CUISEAUX TL 3 1,35 0 1,35 Aucune DUR5c DOMMARTIN-LES-CUISEAUX PN 3 2,42 0,35 2,07 Tiers DUR6 DOMMARTIN-LES-CUISEAUX PN 1 2,87 0,91 1,96 Cours d’eau DUR7a DOMMARTIN-LES-CUISEAUX TL 3 3,68 0,55 3,13 Cours d'eau et tiers DUR7b DOMMARTIN-LES-CUISEAUX PN 3 6,68 1,02 5,66 Cours d'eau et tiers EAM1a VARENNES-SAINT-SAUVEUR TL 2 6,01 0,04 5,97 Cours d'eau EAM1b VARENNES-SAINT-SAUVEUR PN 2 4,77 1,36 3,41 Cours d'eau et tiers EAM2 VARENNES-SAINT-SAUVEUR PN 4 1,74 0,21 1,53 Tiers EBR10e VARENNES-SAINT-SAUVEUR TL 2 1,2 0 1,2 Aucune EDR10a VARENNES-SAINT-SAUVEUR TL 2 2,88 0 2,88 Aucune EDR11a VARENNES-SAINT-SAUVEUR TL 1 10,77 1,84 8,93 Cours d'eau

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Parcelle Aptitude Aptitude réglementaire (ha) Code Commune Culture agronomique SAU Exclusions SPE Cause EDR11c VARENNES-SAINT-SAUVEUR TL 1 2,94 0 2,94 Aucune EDR11f VARENNES-SAINT-SAUVEUR PN 1 3,05 0,3 2,75 Tiers EDR11g VARENNES-SAINT-SAUVEUR TL 1 0,68 0 0,68 Aucune EDR11h VARENNES-SAINT-SAUVEUR TL 4 1,13 0,37 0,76 Tiers EDR12a VARENNES-SAINT-SAUVEUR TL 3 6,23 0,28 5,95 Tiers EDR13 VARENNES-SAINT-SAUVEUR PN 1 5,65 2,55 3,1 Cours d'eau et tiers EDR1a DOMMARTIN-LES-CUISEAUX TL 1 2,3 0,52 1,78 Cours d'eau EDR1b VARENNES-SAINT-SAUVEUR TL 3 7,18 0,95 6,23 Cours d'eau et tiers EDR1c VARENNES-SAINT-SAUVEUR TL 1 1,48 0,76 0,72 Cours d'eau EDR2 VARENNES-SAINT-SAUVEUR PN 1 5,86 1,25 4,61 Cours d'eau et tiers EDR3a VARENNES-SAINT-SAUVEUR TL 1 11,35 1,99 9,36 Cours d'eau et tiers EDR4 VARENNES-SAINT-SAUVEUR TL 3 6,4 0 6,4 Aucune EDR5a VARENNES-SAINT-SAUVEUR TL 2 0,5 0 0,5 Aucune EDR5b VARENNES-SAINT-SAUVEUR TL 2 21,37 1,04 20,33 Tiers EDR5c VARENNES-SAINT-SAUVEUR TL 3 2,78 0,25 2,53 Tiers EDR5d VARENNES-SAINT-SAUVEUR TL 3 9,39 0,51 8,88 Cours d'eau et tiers EDR6a VARENNES-SAINT-SAUVEUR TL 1 26,94 7,08 19,86 Cours d'eau, tiers et pente EDR6b VARENNES-SAINT-SAUVEUR TL 1 3,08 0,5 2,58 Cours d'eau EDR6c VARENNES-SAINT-SAUVEUR TL 1 13,41 1,42 11,99 Cours d'eau et tiers EDR6d VARENNES-SAINT-SAUVEUR TL 1 3,23 1,24 1,99 Cours d'eau EDR9 VARENNES-SAINT-SAUVEUR TL 1 7,64 0 7,64 Aucune EDS3a VARENNES-SAINT-SAUVEUR TL 3 10,31 0 10,31 Aucune EDS6 VARENNES-SAINT-SAUVEUR TL 3 1,93 0,37 1,56 Tiers EDS7 VARENNES-SAINT-SAUVEUR TL 2 1,6 0 1,6 Aucune EDS9a CURCIAT-DONGALON TL 1 4,7 0,51 4,19 Cours d'eau

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Parcelle Aptitude Aptitude réglementaire (ha) Code Commune Culture agronomique SAU Exclusions SPE Cause EFD26a DOMMARTIN-LES-CUISEAUX TL 4 6,54 0 6,54 Aucune EFD29 DOMMARTIN-LES-CUISEAUX TL 1 5,79 0,28 5,51 Tiers EFD30 DOMMARTIN-LES-CUISEAUX TL 1 1,85 0,48 1,37 Tiers EFD32 DOMMARTIN-LES-CUISEAUX TL 4 2,67 0 2,67 Aucune EFD34a DOMMARTIN-LES-CUISEAUX TL 1 8,12 1,05 7,07 Cours d'eau et tiers EFD35a DOMMARTIN-LES-CUISEAUX TL 2 5,19 0,51 4,68 Cours d'eau et tiers EFD37a DOMMARTIN-LES-CUISEAUX TL 1 11,26 0,04 11,22 Tiers EFD38a DOMMARTIN-LES-CUISEAUX TL 1 3,86 0 3,86 Aucune EFD39a DOMMARTIN-LES-CUISEAUX TL 4 12,27 0,57 11,7 Tiers EFD41 DOMMARTIN-LES-CUISEAUX TL 1 7,93 0,51 7,42 Tiers EFD44 FRONTENAUD TL 1 13,14 3,15 9,99 Cours d'eau, tiers et pente EFD50 CUISEAUX TL 1 2,02 0,19 1,83 Tiers EFD6a CUISEAUX TL 1 8,21 1,59 6,62 Cours d'eau et tiers EFR1 VARENNES-SAINT-SAUVEUR TL 1 2,95 0,92 2,03 Tiers EFR10a VARENNES-SAINT-SAUVEUR TL 1 4,22 0,78 3,44 Cours d’eau EFR11a VARENNES-SAINT-SAUVEUR TL 1 2,68 0,93 1,75 Tiers EFR12a VARENNES-SAINT-SAUVEUR TL 1 1,32 0,04 1,28 Tiers EFR13a VARENNES-SAINT-SAUVEUR TL 1 8,61 0,46 8,15 Tiers EFR14 VARENNES-SAINT-SAUVEUR TL 1 2,99 0,43 2,56 Tiers EFR15 VARENNES-SAINT-SAUVEUR PN 1 12,05 2,62 9,43 Cours d'eau EFR17 VARENNES-SAINT-SAUVEUR TL 2 4,03 0,15 3,88 Tiers EFR18 VARENNES-SAINT-SAUVEUR TL 4 10,73 0,45 10,28 Cours d'eau et tiers EFR19 VARENNES-SAINT-SAUVEUR TL 2 2,36 0,08 2,28 Tiers EFR2 VARENNES-SAINT-SAUVEUR TL 1 6,43 0,77 5,66 Tiers EFR20 VARENNES-SAINT-SAUVEUR TL 2 3,29 0,67 2,62 Tiers

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Parcelle Aptitude Aptitude réglementaire (ha) Code Commune Culture agronomique SAU Exclusions SPE Cause EFR21 VARENNES-SAINT-SAUVEUR TL 2 4,35 0,43 3,92 Tiers EFR22 VARENNES-SAINT-SAUVEUR TL 3 3,54 0,9 2,64 Tiers EFR25 VARENNES-SAINT-SAUVEUR TL 4 0,86 0 0,86 Aucune EFR4a VARENNES-SAINT-SAUVEUR TL 2 1,75 0,39 1,36 Tiers EFR4b VARENNES-SAINT-SAUVEUR TL 3 1,46 0,31 1,15 Tiers EFR5a VARENNES-SAINT-SAUVEUR TL 1 4,71 1,79 2,92 Cours d’eau EFR5b VARENNES-SAINT-SAUVEUR TL 3 11,15 0 11,15 Aucune EFR6 VARENNES-SAINT-SAUVEUR TL 2 2,01 0,81 1,2 Tiers EFR7 VARENNES-SAINT-SAUVEUR TL 2 1,67 0,11 1,56 Tiers EFR8a VARENNES-SAINT-SAUVEUR TL 2 7,24 2,94 4,30 Cours d’eau EFR8d VARENNES-SAINT-SAUVEUR TL 1 3,76 2,10 1,66 Cours d'eau EMI3a VARENNES-SAINT-SAUVEUR TL 2 7,36 0,57 6,79 Cours d'eau GAR1 CONDAL TL 2 5 0 5 Aucune GAR10 DOMMARTIN-LES-CUISEAUX PN 4 1,06 0,2 0,86 Tiers GAR11a DOMMARTIN-LES-CUISEAUX TL 1 12,25 0,75 11,5 Tiers GAR11b DOMMARTIN-LES-CUISEAUX TL 4 4,44 0,18 4,26 Cours d'eau GAR11c DOMMARTIN-LES-CUISEAUX PN 4 3,19 0,61 2,58 Cours d'eau et tiers GAR12a DOMMARTIN-LES-CUISEAUX TL 2 13,87 2,76 11,11 Cours d’eau et tiers GAR13b DOMMARTIN-LES-CUISEAUX TL 2 8,88 2,01 6,87 Cours d'eau et tiers GAR14a DOMMARTIN-LES-CUISEAUX PN 1 10,93 1,68 9,25 Cours d'eau GAR14b DOMMARTIN-LES-CUISEAUX TL 1 3,93 0 3,93 Aucune GAR16 DOMMARTIN-LES-CUISEAUX TL 4 2,14 0,36 1,78 Cours d'eau et tiers GAR17 DOMMARTIN-LES-CUISEAUX PN 1 2,82 0,13 2,69 Cours d'eau et tiers GAR18 DOMMARTIN-LES-CUISEAUX TL 2 0,86 0,16 0,7 Tiers GAR19 DOMMARTIN-LES-CUISEAUX PN 1 1,94 0,6 1,34 Tiers

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Parcelle Aptitude Aptitude réglementaire (ha) Code Commune Culture agronomique SAU Exclusions SPE Cause GAR20 DOMMARTIN-LES-CUISEAUX PN 1 1,06 0,63 0,43 Cours d'eau GAR21 DOMMARTIN-LES-CUISEAUX PN 1 1,49 0,42 1,07 Cours d'eau GAR22a DOMMARTIN-LES-CUISEAUX TL 1 1,92 0 1,92 Aucune GAR22b DOMMARTIN-LES-CUISEAUX PN 2 1,06 0 1,06 Aucune GAR22c DOMMARTIN-LES-CUISEAUX TL 3 7,23 0,12 7,11 Cours d'eau GAR22d DOMMARTIN-LES-CUISEAUX PN 4 2,41 0,59 1,82 Cours d'eau et tiers GAR25a VARENNES-SAINT-SAUVEUR TL 1 11,24 2 9,24 Cours d'eau et tiers GAR26 VARENNES-SAINT-SAUVEUR PN 2 11,39 0,84 10,55 Tiers GAR3 VARENNES-SAINT-SAUVEUR TL 4 3,9 0,01 3,89 Tiers GAR4a DOMMARTIN-LES-CUISEAUX TL 1 0,65 0,21 0,44 Cours d'eau GAR4b DOMMARTIN-LES-CUISEAUX PN 1 18,3 4,45 13,85 Cours d'eau et tiers GAR4c DOMMARTIN-LES-CUISEAUX TL 2 3,1 0,22 2,88 Tiers GAR4d DOMMARTIN-LES-CUISEAUX TL 2 4,42 0,45 3,97 Tiers GAR4e DOMMARTIN-LES-CUISEAUX TL 1 3,51 0,29 3,22 Tiers GAR5 DOMMARTIN-LES-CUISEAUX PN 1 8,38 4,71 3,37 Cours d'eau GAR6a DOMMARTIN-LES-CUISEAUX TL 4 2,37 0,62 1,75 Tiers GAR6b DOMMARTIN-LES-CUISEAUX TL 4 1,95 0,13 1,82 Tiers GAR6c DOMMARTIN-LES-CUISEAUX PN 4 4,81 0,53 4,28 Tiers GAR7 DOMMARTIN-LES-CUISEAUX PN 4 1,53 0,36 1,17 Tiers GBE1 SAINT-NIZIER-LE-BOUCHOUX PN 3 4,54 0 4,54 Aucune GBE10a SAINT-NIZIER-LE-BOUCHOUX TL 2 1,57 0,51 1,06 Tiers GBE10b SAINT-NIZIER-LE-BOUCHOUX PN 4 0,76 0,27 0,49 Tiers GBE11 SAINT-NIZIER-LE-BOUCHOUX PN 2 4,36 1,06 3,3 Tiers GBE12 SAINT-NIZIER-LE-BOUCHOUX TL 3 2,14 0 2,14 Aucune GBE13 SAINT-NIZIER-LE-BOUCHOUX PN 2 0,74 0,21 0,53 Tiers

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Parcelle Aptitude Aptitude réglementaire (ha) Code Commune Culture agronomique SAU Exclusions SPE Cause GBE14 SAINT-NIZIER-LE-BOUCHOUX PN 1 11,89 0,73 11,16 Cours d'eau GBE15 SAINT-NIZIER-LE-BOUCHOUX TL 4 4,46 0 4,46 Aucune GBE16 SAINT-NIZIER-LE-BOUCHOUX TL 2 1,74 0 1,74 Aucune GBE17 SAINT-NIZIER-LE-BOUCHOUX TL 2 0,77 0 0,77 Aucune GBE18 CORMOZ TL 2 3,57 0,55 3,02 Tiers GBE19 CORMOZ PN 1 1,24 0,3 0,94 Cours d'eau GBE20 SAINT-NIZIER-LE-BOUCHOUX PN 2 4,24 0,47 3,77 Tiers GBE21 SAINT-NIZIER-LE-BOUCHOUX TL 2 0,96 0 0,96 Aucune GBE22a CORMOZ PN 4 0,52 0,11 0,41 Cours d'eau et tiers GBE22c CORMOZ TL 1 1,78 0,7 1,08 Cours d'eau GBE23 SAINT-NIZIER-LE-BOUCHOUX PN 3 5,3 1,01 4,29 Tiers GBE24 CORMOZ TL 2 4,34 0,19 4,15 Tiers GBE25a CORMOZ TL 2 1,88 0 1,88 Aucune GBE25b CORMOZ TL 2 6,75 0,65 6,1 Tiers GBE26 CORMOZ PN 2 2,49 0,56 1,93 Tiers GBE27 CORMOZ TL 2 2,56 0,24 2,32 Tiers GBE28 SAINT-NIZIER-LE-BOUCHOUX PN 2 1,51 0,33 1,18 Tiers GBE29 CORMOZ TL 2 0,72 0,15 0,57 Tiers GBE2c SAINT-NIZIER-LE-BOUCHOUX TL 1 5,13 0,76 4,37 Cours d'eau GBE3 CORMOZ PN 1 7,69 1,49 6,2 Cours d'eau GBE31a SAINT-NIZIER-LE-BOUCHOUX PN 2 6,21 1 5,21 Tiers GBE31b SAINT-NIZIER-LE-BOUCHOUX TL 2 0,91 0,18 0,73 Tiers GBE32 SAINT-NIZIER-LE-BOUCHOUX PN 2 4,31 0 4,31 Aucune GBE4a CORMOZ TL 3 1,94 0 1,94 Aucune GBE4b CORMOZ PN 1 8,64 3,31 5,33 Cours d'eau et tiers

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Parcelle Aptitude Aptitude réglementaire (ha) Code Commune Culture agronomique SAU Exclusions SPE Cause GBE5 CORMOZ TL 2 0,36 0 0,36 Aucune GBE6a SAINT-NIZIER-LE-BOUCHOUX TL 1 1,28 0,3 0,98 Cours d'eau GBE6b SAINT-NIZIER-LE-BOUCHOUX PN 1 4,84 1,2 3,64 Cours d'eau GBE7a SAINT-NIZIER-LE-BOUCHOUX PN 1 1,22 0,75 0,47 Cours d'eau GBE7b SAINT-NIZIER-LE-BOUCHOUX TL 1 4,12 0,73 3,39 Cours d'eau GBE8 CORMOZ PN 1 2,95 0,6 2,35 Cours d'eau GBE9 SAINT-NIZIER-LE-BOUCHOUX PN 2 1,94 0,06 1,88 Tiers GBI104a CONDAL TL 4 3,53 0 3,53 Aucune GBI105b CONDAL PN 1 10,2 2,67 7,53 Cours d'eau et tiers GBI11 COLIGNY TL 4 1,37 0 1,37 Aucune GBI114a CONDAL TL 3 4,93 0,98 3,95 Cours d’eau et tiers GBI114b CONDAL TL 3 5,07 0,26 4,81 Tiers GBI14a CHAZELLES TL 1 11,58 0,72 10,86 Cours d'eau GBI15a CHAZELLES TL 1 2,35 1,38 0,97 Cours d'eau GBI15b CHAZELLES PN 1 2,33 0 2,33 Aucune GBI17a CHAZELLES TL 3 1,8 0 1,8 Aucune GBI199 SAINT-AMOUR TL 1 11,86 3,74 8,12 Cours d'eau et tiers GBI20 CONDAL PN 1 20,64 6,65 13,99 Cours d'eau et tiers GBI21 CHAZELLES TL 3 3,05 0 3,05 Aucune GBI22 CHAZELLES TL 4 2,02 0 2,02 Aucune GBI24 SAINT-JEAN-D'ETREUX TL 4 3,81 0 3,81 Aucune GBI28 SAINT-JEAN-D'ETREUX TL 4 0,8 0 0,8 Aucune GBI3 COLIGNY PN 4 6,04 0,1 5,94 Tiers GBI410a CONDAL TL 1 10,45 4,62 5,83 Cours d’eau et tiers GBI410b CONDAL PN 1 10,68 3,55 7,13 Cours d’eau et tiers

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Parcelle Aptitude Aptitude réglementaire (ha) Code Commune Culture agronomique SAU Exclusions SPE Cause GBI410c CONDAL TL 2 1,74 0,48 1,26 Cours d’eau et tiers GBI419a CONDAL PN 4 3,03 0,89 2,14 Tiers GBI419b CONDAL TL 3 4,95 0,82 4,13 Cours d’eau et tiers GBI5 COLIGNY TL 4 0,99 0,2 0,79 Tiers GBI520a CONDAL TL 2 7,13 3,33 3,80 Cours d'eau GBI6 COLIGNY TL 4 1,82 0 1,82 Aucune GBI73 CONDAL PN 4 2,62 1,47 1,15 Tiers GBI8 COLIGNY TL 4 5,46 0 5,46 Aucune GBI813 CONDAL PN 1 13,64 6,41 7,23 Cours d'eau GBI96 CONDAL PN 1 4,43 0,6 3,83 Cours d'eau GFD1 VARENNES-SAINT-SAUVEUR PN 2 4,18 2,67 1,51 Cours d'eau et tiers GFD10 VARENNES-SAINT-SAUVEUR PN 1 7,63 2,03 5,6 Cours d'eau GFD11 VARENNES-SAINT-SAUVEUR PN 4 5,75 0,12 5,63 Tiers GFD12 VARENNES-SAINT-SAUVEUR PN 1 29,1 7,22 21,88 Cours d'eau, tiers et pente GFD14 VARENNES-SAINT-SAUVEUR PN 1 2,68 0,17 2,51 Tiers GFD15 VARENNES-SAINT-SAUVEUR TL 4 7,26 0,35 6,91 Tiers GFD16 VARENNES-SAINT-SAUVEUR PN 2 4,92 1,06 3,86 Cours d'eau et tiers GFD17 VARENNES-SAINT-SAUVEUR PN 4 0,77 0 0,77 Aucune GFD18 SAINTE-CROIX PN 1 17,56 5,45 12,11 Cours d'eau et tiers GFD20 VARENNES-SAINT-SAUVEUR PN 2 3,6 0,65 2,95 Tiers GFD21 SAINTE-CROIX PN 2 9,29 2,65 6,64 Tiers GFD22 SAINTE-CROIX PN 1 3,63 1,75 1,88 Cours d'eau GFD23 SAINTE-CROIX PN 1 4,47 0,19 4,28 Tiers GFD3 VARENNES-SAINT-SAUVEUR TL 2 6,24 0,61 5,63 Cours d'eau et tiers GFD30 VARENNES-SAINT-SAUVEUR TL 3 2,12 0,46 1,66 Tiers

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Parcelle Aptitude Aptitude réglementaire (ha) Code Commune Culture agronomique SAU Exclusions SPE Cause GFD31 VARENNES-SAINT-SAUVEUR PN 1 1,62 0,71 0,91 Cours d'eau et tiers GFD32 CURCIAT-DONGALON PN 2 1,66 0 1,66 Aucune GFD33 CURCIAT-DONGALON PN 2 5,84 0 5,84 Aucune GFD34 CURCIAT-DONGALON PN 2 1,3 0 1,3 Aucune GFD35 CURCIAT-DONGALON PN 1 1,06 0 1,06 Aucune GFD36a CURCIAT-DONGALON TL 1 3,73 0,56 3,17 Cours d'eau GFD37 CURCIAT-DONGALON TL 1 2,47 0 2,47 Aucune GFD38 CURCIAT-DONGALON PN 2 1,02 0 1,02 Aucune GFD39 CURCIAT-DONGALON PN 1 1,18 0,52 0,66 Cours d'eau GFD4 VARENNES-SAINT-SAUVEUR PN 2 0,94 0,2 0,74 Tiers GFD40 MONTPONT-EN-BRESSE PN 1 1,14 0,28 0,86 Cours d'eau GFD42 MONTPONT-EN-BRESSE PN 1 2,01 0,64 1,37 Cours d'eau GFD45 MONTPONT-EN-BRESSE PN 3 18,6 0,87 17,73 Tiers GFD46 MONTPONT-EN-BRESSE PN 2 12,05 1,27 10,78 Tiers GFD47 MONTPONT-EN-BRESSE PN 4 4,24 0 4,24 Aucune GFD48 MONTPONT-EN-BRESSE TL 3 6,95 0,25 6,7 Tiers GFD49 ROMENAY TL 3 2,83 0,35 2,48 Tiers GFD5 VARENNES-SAINT-SAUVEUR PN 1 11,57 1,79 9,78 Cours d'eau GFD50a MONTPONT-EN-BRESSE TL 2 3,02 0,32 2,7 Cours d'eau et tiers GFD50b MONTPONT-EN-BRESSE PN 2 1,14 0,05 1,09 Cours d'eau GFD51 MONTPONT-EN-BRESSE PN 2 0,95 0 0,95 Aucune GFD54a MONTPONT-EN-BRESSE TL 1 4,89 0,8 4,09 Tiers GFD54b MONTPONT-EN-BRESSE PN 1 0,87 0 0,87 Aucune GFD55 MONTPONT-EN-BRESSE TL 3 11,01 0,34 10,67 Tiers GFD56 MONTPONT-EN-BRESSE TL 3 9,91 0,74 9,17 Cours d'eau et tiers

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Parcelle Aptitude Aptitude réglementaire (ha) Code Commune Culture agronomique SAU Exclusions SPE Cause GFD6 VARENNES-SAINT-SAUVEUR PN 1 5,21 1,27 3,94 Cours d'eau et tiers GFD61 SAINTE-CROIX PN 1 0,86 0,27 0,59 Tiers GFD62 SAINTE-CROIX PN 4 2,24 0,85 1,39 Tiers GFD63 SAINTE-CROIX TL 1 8,43 0,11 8,32 Tiers GFD64a SAINTE-CROIX TL 2 1,32 0,09 1,23 Tiers GFD64b SAINTE-CROIX PN 2 3,89 0,74 3,15 Tiers GFD64c SAINTE-CROIX TL 2 1,77 0 1,77 Aucune GFD65 SAINTE-CROIX PN 2 1,55 0 1,55 Aucune GFD7 VARENNES-SAINT-SAUVEUR TL 3 9,67 0 9,67 Aucune GFD8 VARENNES-SAINT-SAUVEUR PN 1 13,94 0,34 13,6 Tiers GFD9 VARENNES-SAINT-SAUVEUR TL 1 2,54 1,13 1,41 Cours d'eau GGB1 CORMOZ TL 2 7,21 0,75 6,46 Tiers GGB10 CORMOZ TL 3 17,45 1,71 15,74 Cours d'eau et tiers GGB12a CORMOZ TL 3 2,79 0 2,79 Aucune GGB13b CORMOZ TL 2 0,9 0,01 0,89 Tiers GGB14a CORMOZ TL 2 10,22 0,89 9,33 Tiers GGB14b CORMOZ TL 1 16,88 2,55 14,33 Cours d'eau GGB15 CORMOZ TL 3 5,78 1,04 4,74 Tiers GGB16a CORMOZ TL 1 8,03 1,51 6,52 Cours d'eau et tiers GGB17 CORMOZ TL 3 3,64 0,22 3,42 Tiers GGB18a CORMOZ TL 1 10,92 0,58 10,34 Tiers GGB20a CORMOZ TL 1 9,91 1,13 8,78 Cours d'eau et tiers GGB21 CORMOZ TL 2 7,49 0,76 6,73 Cours d'eau et tiers GGB23 CORMOZ TL 3 6,03 0,03 6 Cours d'eau GGB27 CORMOZ TL 2 2,44 0,61 1,83 Tiers

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Parcelle Aptitude Aptitude réglementaire (ha) Code Commune Culture agronomique SAU Exclusions SPE Cause GGB28 CORMOZ TL 1 3,79 0,29 3,5 Cours d'eau et tiers GGB29 CORMOZ TL 2 6,26 0,01 6,25 Tiers GGB2a CORMOZ TL 1 4,6 0,94 3,66 Cours d'eau et tiers GGB2b CORMOZ TL 4 2,58 0,3 2,28 Tiers GGB2c CORMOZ TL 1 5,87 1,56 4,31 Cours d'eau et tiers GGB31 CORMOZ TL 2 0,75 0,42 0,33 Tiers GGB32 CORMOZ TL 3 3,79 0 3,79 Aucune GGB33 CORMOZ PN 1 9,7 0,19 9,51 Cours d'eau GGB34 CORMOZ PN 2 1,05 0 1,05 Aucune GGB3a CORMOZ TL 3 12,55 1,61 10,94 Cours d'eau GGB4 CORMOZ TL 3 5,46 0 5,46 Aucune GGB5a CORMOZ TL 1 1,82 0,8 1,02 Cours d'eau GGB6 CORMOZ TL 3 13,96 1,25 12,71 Tiers GGB7a FOISSIAT TL 3 5,29 1,28 4,01 Cours d'eau et tiers GGB7b CORMOZ TL 3 8,04 1,63 6,41 Cours d'eau et tiers GGB8a CORMOZ TL 3 7,95 0 7,95 Aucune GGB9a CORMOZ TL 2 3,61 0 3,61 Aucune GGV1 BEAUPONT PN 1 5,97 1,59 4,38 Cours d'eau GGV10a BEAUPONT TL 2 2,33 1,58 0,75 Cours d’eau et tiers GGV10b BEAUPONT TL 3 2,85 0,30 2,55 Cours d’eau et tiers GGV11 BEAUPONT TL 3 6,03 0 6,03 Aucune GGV12a BEAUPONT TL 1 6,66 1,02 5,64 Cours d'eau et tiers GGV12b BEAUPONT TL 1 1,95 0,47 1,48 Cours d'eau et tiers GGV12c BEAUPONT PN 1 4,34 4,33 0,01 Cours d'eau, tiers et pente GGV13 BEAUPONT TL 4 0,85 0,28 0,57 Tiers

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Parcelle Aptitude Aptitude réglementaire (ha) Code Commune Culture agronomique SAU Exclusions SPE Cause GGV14a BEAUPONT TL 2 3,29 0,31 2,98 Tiers GGV14b BEAUPONT TL 3 11,99 1,06 10,93 Tiers GGV15a BEAUPONT PN 1 1,3 0,45 0,85 Cours d'eau GGV15b BEAUPONT TL 1 2,28 1,92 0,36 Cours d'eau, tiers et pente GGV16 BEAUPONT TL 1 1,09 0,43 0,66 Tiers GGV17a BEAUPONT PN 1 7,88 2,01 5,87 Cours d'eau et tiers GGV17b BEAUPONT TL 1 1,3 0 1,3 Aucune GGV18 BEAUPONT TL 2 4,55 0,05 4,5 Tiers GGV19a BEAUPONT TL 2 2,86 0,26 2,6 Tiers GGV19b BEAUPONT TL 2 5,39 0 5,39 Aucune GGV19c BEAUPONT TL 2 3,14 0,67 2,47 Tiers GGV19d BEAUPONT TL 2 3,31 0,19 3,12 Tiers GGV19e BEAUPONT TL 2 2,84 0 2,84 Aucune GGV19f BEAUPONT TL 2 1,39 0,54 0,85 Tiers GGV19g BEAUPONT TL 2 2,22 0,19 2,03 Tiers GGV2 BEAUPONT TL 1 9,68 0,36 9,32 Cours d'eau et tiers GGV20 BEAUPONT TL 2 0,75 0,17 0,58 Tiers GGV21 BEAUPONT TL 2 1,1 0 1,1 Aucune GGV22 CORMOZ PN 1 4,3 1,51 2,79 Cours d'eau et tiers GGV24 CORMOZ TL 1 2,08 0,57 1,51 Tiers GGV25a CORMOZ PN 1 11,36 4,25 7,11 Cours d'eau GGV25b CORMOZ PN 4 7,1 1,42 5,68 Tiers GGV25c CORMOZ TL 4 1,57 0,09 1,48 Tiers GGV26 CORMOZ TL 4 6,21 0,12 6,09 Cours d'eau GGV28 CORMOZ TL 2 3,86 0,59 3,27 Tiers

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Parcelle Aptitude Aptitude réglementaire (ha) Code Commune Culture agronomique SAU Exclusions SPE Cause GGV29 CORMOZ TL 2 1,81 0,55 1,26 Tiers GGV30 CORMOZ PN 1 6,5 0,95 5,55 Cours d'eau GGV31 CORMOZ TL 2 1,92 0,12 1,8 Tiers GGV32 CORMOZ TL 3 2,3 0,91 1,39 Tiers GGV33a CORMOZ TL 3 1,16 0 1,16 Aucune GGV33b CORMOZ TL 1 6,11 0,21 5,9 Tiers GGV34a CORMOZ TL 2 2,86 0,73 2,13 Cours d'eau et tiers GGV34b CORMOZ TL 2 5,73 1,11 4,62 Cours d'eau et tiers GGV34c CORMOZ TL 2 1,33 0,73 0,6 Cours d'eau et tiers GGV35 BEAUPONT PN 2 1,65 0,22 1,43 Tiers GGV36 CORMOZ PN 3 2,97 0,43 2,54 Tiers GGV37 CORMOZ PN 4 3,5 0,6 2,9 Tiers GGV38 CORMOZ TL 1 4,81 0,32 4,49 Tiers GGV3a BEAUPONT TL 3 4,51 0 4,51 Aucune GGV3b BEAUPONT PN 2 3,9 0,3 3,6 Tiers GGV3c BEAUPONT PN 3 1,33 0 1,33 Aucune GGV3d BEAUPONT TL 1 12,55 0,99 11,56 Cours d'eau et tiers GGV3e BEAUPONT TL 2 8,4 0,13 8,27 Tiers GGV4a BEAUPONT PN 1 11,34 3,71 7,63 Cours d'eau et tiers GGV4b BEAUPONT TL 1 1,68 0,13 1,55 Cours d'eau GGV4c BEAUPONT TL 1 1,59 0,59 1 Cours d'eau GGV5 BEAUPONT PN 1 6,69 3,86 2,83 Cours d'eau, tiers et pente GGV8 BEAUPONT TL 2 2,9 0,83 2,07 Tiers GGV9a BEAUPONT TL 2 2,22 0,28 1,94 Tiers GGV9b BEAUPONT TL 3 2,38 0,37 2,01 Tiers

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Parcelle Aptitude Aptitude réglementaire (ha) Code Commune Culture agronomique SAU Exclusions SPE Cause GMA1 CORMOZ PN 1 5,71 2,48 3,23 Cours d'eau et tiers GMA10a VARENNES-SAINT-SAUVEUR TL 3 4,63 0,04 4,59 Tiers GMA10b VARENNES-SAINT-SAUVEUR TL 3 7,4 0,04 7,36 Cours d'eau GMA10c VARENNES-SAINT-SAUVEUR TL 2 1,86 0,1 1,76 Cours d'eau GMA10d VARENNES-SAINT-SAUVEUR PN 2 6,08 1,85 4,23 Cours d'eau et tiers GMA11a DOMMARTIN-LES-CUISEAUX TL 4 4,73 0,42 4,31 Cours d’eau GMA11b DOMMARTIN-LES-CUISEAUX PN 4 10,9 3,09 7,81 Cours d'eau et tiers GMA12a VARENNES-SAINT-SAUVEUR PN 1 1,29 0,02 1,27 Tiers GMA12b VARENNES-SAINT-SAUVEUR TL 1 6,87 1,28 5,59 Cours d'eau et tiers GMA15 CORMOZ TL 4 3,53 0,46 3,07 Cours d'eau GMA18 VARENNES-SAINT-SAUVEUR TL 3 6,48 0 6,48 Aucune GMA19a VARENNES-SAINT-SAUVEUR TL 1 2,62 1,26 1,36 Cours d'eau GMA20 VARENNES-SAINT-SAUVEUR TL 3 3,23 0,3 2,93 Tiers GMA22 VARENNES-SAINT-SAUVEUR TL 2 3,43 0,61 2,82 Tiers GMA24 VARENNES-SAINT-SAUVEUR TL 2 1,62 0,36 1,26 Cours d'eau GMA25a VARENNES-SAINT-SAUVEUR TL 1 4,8 0,75 4,05 Cours d'eau et tiers GMA26 VARENNES-SAINT-SAUVEUR TL 2 1,71 0,46 1,25 Tiers GMA27a CORMOZ TL 1 8,26 2,02 6,24 Cours d'eau et tiers GMA28a CORMOZ TL 4 3,26 0,34 2,92 Cours d'eau GMA2a CORMOZ TL 3 10,04 2,04 8 Cours d'eau GMA2b CORMOZ TL 3 4,79 0,93 3,86 Tiers GMA2c CORMOZ TL 3 3,38 0,87 2,51 Tiers GMA2d CORMOZ TL 3 11 1,13 9,87 Cours d'eau GMA3 CORMOZ PN 1 2,72 1,7 1,02 Cours d'eau et tiers GMA31 VARENNES-SAINT-SAUVEUR PN 2 2,23 0,23 2 Tiers

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Parcelle Aptitude Aptitude réglementaire (ha) Code Commune Culture agronomique SAU Exclusions SPE Cause GMA32 DOMMARTIN-LES-CUISEAUX PN 4 5,27 0,93 3,86 Cours d'eau et tiers GMA33 CORMOZ PN 4 1,57 0,33 1,24 Tiers GMA5 VARENNES-SAINT-SAUVEUR PN 2 5,11 0,62 4,49 Cours d'eau GMA6 VARENNES-SAINT-SAUVEUR PN 1 11,87 2,83 9,04 Cours d'eau et tiers GMA7a VARENNES-SAINT-SAUVEUR TL 4 12,5 1,06 11,44 Cours d'eau, tiers et pente GMA7b VARENNES-SAINT-SAUVEUR TL 2 5,82 1,25 4,57 Cours d'eau et tiers GMA7c VARENNES-SAINT-SAUVEUR PN 2 7,06 3,02 4,04 Cours d'eau, tiers et pente GMA7d VARENNES-SAINT-SAUVEUR TL 2 7,69 0,14 7,55 Tiers GMA8a VARENNES-SAINT-SAUVEUR TL 2 6,97 1,03 5,94 Cours d'eau GMA9 VARENNES-SAINT-SAUVEUR TL 3 11,37 0,77 10,6 Cours d'eau et tiers GMO12a DOMSURE TL 1 8,68 0,71 7,97 Cours d'eau GMO23a DOMSURE TL 3 1,83 0,27 1,56 Cours d'eau GMO23b DOMSURE TL 3 8,33 1,13 7,2 Cours d'eau et tiers GMO24 DOMSURE TL 3 1,92 0 1,92 Aucune GMO25a DOMSURE TL 2 5,35 1,24 4,11 Cours d'eau GMO26 DOMSURE TL 2 1 0 1 Aucune GMO27 DOMSURE TL 3 14,55 2,64 11,91 Cours d’eau et tiers GMO28a DOMSURE TL 4 1,58 0,07 1,51 Tiers GMO28b DOMSURE TL 3 13,31 0,92 12,39 Tiers GMO29a DOMSURE TL 3 1,33 0 1,33 Aucune GMO9a DOMSURE TL 1 11,78 1,07 10,71 Cours d'eau GPI13b CORMOZ TL 1 14,88 2,16 12,72 Cours d'eau, tiers et pente GPI1a CORMOZ TL 3 32,25 1,9 30,35 Tiers GPI1b CORMOZ TL 3 18,02 0,95 17,07 Tiers GPI23 CORMOZ TL 4 1,01 0,51 0,5 Tiers

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Parcelle Aptitude Aptitude réglementaire (ha) Code Commune Culture agronomique SAU Exclusions SPE Cause GPI24 CORMOZ TL 1 12,18 2,07 10,11 Cours d'eau et tiers GPI25 CORMOZ TL 1 11,2 1,06 10,14 Tiers GPI2a CORMOZ TL 1 5,44 2,27 3,17 Cours d'eau, tiers et pente GPI6a CORMOZ TL 1 0,77 0,33 0,44 Cours d'eau GRA1a VARENNES-SAINT-SAUVEUR TL 1 1,47 0 1,47 Aucune GRA1b VARENNES-SAINT-SAUVEUR TL 2 0,92 0 0,92 Aucune GRA3a VARENNES-SAINT-SAUVEUR TL 2 11,33 0,31 11,02 Cours d'eau GRA4 VARENNES-SAINT-SAUVEUR TL 1 6,3 0,03 6,27 Tiers GSA10 SAINT-NIZIER-LE-BOUCHOUX PN 1 7,22 0,23 6,99 Cours d'eau GSA11 SAINT-NIZIER-LE-BOUCHOUX TL 4 5,46 0,17 5,29 Tiers GSA12 SAINT-NIZIER-LE-BOUCHOUX TL 3 8,13 0,86 7,27 Cours d'eau et tiers GSA13a VARENNES-SAINT-SAUVEUR TL 4 13,56 1,34 12,22 Cours d'eau et tiers GSA13b VARENNES-SAINT-SAUVEUR TL 4 2,43 0,21 2,22 Cours d'eau GSA13c VARENNES-SAINT-SAUVEUR TL 4 5,26 0,72 4,54 Cours d'eau et tiers GSA14 VARENNES-SAINT-SAUVEUR PN 1 1,8 0,32 1,48 Cours d'eau GSA15 VARENNES-SAINT-SAUVEUR PN 1 10,01 4,2 5,81 Cours d'eau GSA16 CURCIAT-DONGALON TL 2 1,51 0 1,51 Aucune GSA17 SAINT-NIZIER-LE-BOUCHOUX TL 1 2,45 0,77 1,68 Cours d'eau et tiers GSA18a VARENNES-SAINT-SAUVEUR TL 4 1,59 0,04 1,55 Tiers GSA18b VARENNES-SAINT-SAUVEUR PN 4 6,24 0,5 5,74 Tiers GSA19a CURCIAT-DONGALON TL 2 2,62 0 2,62 Aucune GSA19b CURCIAT-DONGALON PN 1 4,66 0 4,66 Aucune GSA1a SAINT-NIZIER-LE-BOUCHOUX PN 2 6,74 2,16 4,58 Cours d'eau GSA1b SAINT-NIZIER-LE-BOUCHOUX TL 2 5,05 0,96 4,09 Cours d'eau GSA1c SAINT-NIZIER-LE-BOUCHOUX TL 1 6,07 0,95 5,12 Cours d'eau

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Parcelle Aptitude Aptitude réglementaire (ha) Code Commune Culture agronomique SAU Exclusions SPE Cause GSA1d SAINT-NIZIER-LE-BOUCHOUX TL 1 9,54 1,55 7,99 Cours d'eau et tiers GSA23 SAINT-NIZIER-LE-BOUCHOUX TL 2 2,57 0,09 2,48 Tiers GSA24 SAINT-NIZIER-LE-BOUCHOUX TL 2 0,49 0 0,49 Aucune GSA26 SAINT-NIZIER-LE-BOUCHOUX PN 1 1,59 0,36 1,23 Cours d'eau GSA2a SAINT-NIZIER-LE-BOUCHOUX TL 2 4,92 0 4,92 Aucune GSA2b SAINT-NIZIER-LE-BOUCHOUX TL 2 3,19 0,34 2,85 Cours d'eau et tiers GSA2c SAINT-NIZIER-LE-BOUCHOUX TL 1 2,61 0,21 2,4 Cours d'eau et tiers GSA2d SAINT-NIZIER-LE-BOUCHOUX PN 1 3,06 0,31 2,75 Cours d'eau GSA2e SAINT-NIZIER-LE-BOUCHOUX TL 2 3,01 0 3,01 Aucune GSA3 SAINT-NIZIER-LE-BOUCHOUX TL 1 8,04 0,01 8,03 Tiers GSA4a SAINT-NIZIER-LE-BOUCHOUX TL 2 3,81 0,33 3,48 Tiers GSA5a SAINT-NIZIER-LE-BOUCHOUX TL 4 3,86 0,03 3,83 Tiers GSA5b SAINT-NIZIER-LE-BOUCHOUX TL 4 5,99 0 5,99 Aucune GSA5c SAINT-NIZIER-LE-BOUCHOUX TL 4 2,2 0 2,2 Aucune GSA6a SAINT-NIZIER-LE-BOUCHOUX TL 4 2,79 0,45 2,34 Cours d'eau GSA8 SAINT-NIZIER-LE-BOUCHOUX TL 3 1,64 0,52 1,12 Tiers GSA9 SAINT-NIZIER-LE-BOUCHOUX TL 4 5,14 0,56 4,58 Tiers GVU10 MONTPONT-EN-BRESSE TL 3 14,34 1,78 12,56 Tiers GVU11 MONTPONT-EN-BRESSE PN 1 6,4 1,96 4,44 Cours d'eau et tiers GVU12a MONTPONT-EN-BRESSE TL 2 4,64 0 4,64 Aucune GVU12b MONTPONT-EN-BRESSE TL 3 1,96 0 1,96 Aucune GVU12c MONTPONT-EN-BRESSE TL 3 2,67 0 2,67 Aucune GVU13a MONTPONT-EN-BRESSE TL 2 3,82 0 3,82 Aucune GVU13b MONTPONT-EN-BRESSE TL 3 3,04 0 3,04 Aucune GVU14 MONTPONT-EN-BRESSE TL 1 1,83 0,38 1,45 Cours d'eau

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Parcelle Aptitude Aptitude réglementaire (ha) Code Commune Culture agronomique SAU Exclusions SPE Cause GVU15 MONTPONT-EN-BRESSE PN 1 10,66 2,3 8,36 Cours d'eau et tiers GVU16 MONTPONT-EN-BRESSE TL 2 5,35 0,54 4,81 Tiers GVU17 MONTPONT-EN-BRESSE TL 1 22,28 2,93 19,35 Cours d'eau et tiers GVU18 MONTPONT-EN-BRESSE TL 3 4,59 0,32 4,27 Tiers GVU19 MONTPONT-EN-BRESSE TL 3 5,68 1,04 4,64 Tiers GVU1a CURCIAT-DONGALON TL 3 14,02 0 14,02 Aucune GVU1b CURCIAT-DONGALON TL 3 1,85 0,3 1,55 Tiers GVU1c CURCIAT-DONGALON TL 3 8,1 0 8,1 Aucune GVU1d CURCIAT-DONGALON TL 3 8,43 0 8,43 Aucune GVU20 MONTPONT-EN-BRESSE TL 3 2,29 0,27 2,02 Tiers GVU21 VARENNES St SAUVEUR TL 2 0,62 0 0,62 Aucune GVU22 CURCIAT-DONGALON TL 3 1,34 0,27 1,07 Tiers GVU23 CURCIAT-DONGALON TL 3 2,17 0,13 2,04 Tiers GVU24a CURCIAT-DONGALON TL 3 0,78 0,4 0,38 Tiers GVU24b CURCIAT-DONGALON TL 3 10,89 0,52 10,37 Tiers GVU25 CURCIAT-DONGALON TL 1 10,89 0,5 10,39 Cours d'eau et tiers GVU26 CURCIAT-DONGALON PN 1 2,52 0 2,52 Aucune GVU27 CURCIAT-DONGALON PN 1 5,22 0,35 4,87 Tiers GVU28 ROMENAY TL 3 4,04 0,9 3,14 Tiers GVU2a CURCIAT-DONGALON TL 4 2,39 0 2,39 Aucune GVU2b CURCIAT-DONGALON PN 1 7,75 0 7,75 Aucune GVU2c CURCIAT-DONGALON PN 3 14,7 0,27 14,43 Tiers GVU3 CURCIAT-DONGALON TL 2 2,44 0,39 2,05 Tiers GVU30 CURCIAT-DONGALON PN 1 4,17 0,1 4,07 Cours d'eau GVU32 CURCIAT-DONGALON TL 2 3,14 0,79 2,35 Tiers

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Parcelle Aptitude Aptitude réglementaire (ha) Code Commune Culture agronomique SAU Exclusions SPE Cause GVU33a MONTPONT-EN-BRESSE TL 2 0,68 0 0,68 Aucune GVU33b MONTPONT-EN-BRESSE TL 2 1,55 0 1,55 Aucune GVU33c MONTPONT-EN-BRESSE TL 2 0,45 0 0,45 Aucune GVU36 CURCIAT-DONGALON TL 2 1,93 0,22 1,71 Tiers GVU4a CURCIAT-DONGALON TL 2 1,22 0 1,22 Aucune GVU4b CURCIAT-DONGALON TL 3 1,01 0 1,01 Aucune GVU4c CURCIAT-DONGALON TL 3 4 0,15 3,85 Tiers GVU5 CURCIAT-DONGALON TL 3 3,11 0,55 2,56 Tiers GVU6 CURCIAT-DONGALON PN 1 6,29 0 6,29 Aucune GVU7 CURCIAT-DONGALON PN 1 0,57 0 0,57 Aucune GVU8 MONTPONT-EN-BRESSE TL 3 11,69 0,61 11,08 Tiers GVU9 MONTPONT-EN-BRESSE TL 2 4,97 0,72 4,25 Tiers PDO10 BEAUPONT TL 4 2,47 0,68 1,79 Tiers PDO13 BEAUPONT PN 1 3,53 0 3,53 Aucune PDO15 BEAUPONT TL 4 1,1 0 1,1 Aucune PDO2b BEAUPONT PN 1 1,7 0 1,7 Aucune PDO2c BEAUPONT TL 3 4,53 0,33 4,2 Tiers PDO2d BEAUPONT TL 3 1,59 0,07 1,52 Tiers PDO2f BEAUPONT TL 1 13,09 1,37 11,72 Tiers PDO3b BEAUPONT TL 3 6,72 2,14 4,58 Cours d'eau et tiers PDO3c BEAUPONT PN 3 1,55 0,77 0,78 Cours d'eau PDO5a BEAUPONT TL 1 8,15 0,31 7,84 Cours d'eau et tiers PDO5b BEAUPONT TL 1 15,18 1,32 13,86 Cours d'eau PDO8a BEAUPONT TL 1 0,45 0,43 0,02 Cours d'eau PDO8b BEAUPONT TL 1 4,6 0,56 4,04 Cours d'eau et tiers

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Parcelle Aptitude Aptitude réglementaire (ha) Code Commune Culture agronomique SAU Exclusions SPE Cause SCJ1a COURTES TL 4 1,92 0 1,92 Aucune SCJ1b COURTES TL 4 3,81 0,32 3,49 Tiers SCJ1c COURTES TL 4 14,16 0,25 13,91 Tiers SCJ1e COURTES TL 3 2,1 0,43 1,67 Tiers SCJ4a COURTES TL 4 12,05 2,41 9,64 Cours d'eau et tiers SCJ4b COURTES TL 4 1,73 0,75 0,98 Cours d'eau et tiers SCJ4e COURTES TL 4 9,73 0,14 9,59 Tiers SCJ5 COURTES TL 3 2,46 0,43 2,03 Tiers SCJ6a COURTES TL 3 9,77 0,92 8,85 Tiers SCJ6b COURTES TL 3 4,57 0,26 4,31 Tiers SCJ6c COURTES TL 2 8,6 0,01 8,59 Tiers SCJ7 COURTES TL 3 8,14 0,22 7,92 Tiers SLU1 FRONTENAUD TL 2 6,47 1,35 5,12 Tiers SLU19 FRONTENAUD TL 1 2,49 0,54 1,95 Tiers SLU20 FRONTENAUD TL 1 6,9 1,22 5,68 Cours d'eau SLU21 FRONTENAUD TL 1 1,2 0,4 0,8 Tiers SLU22 FRONTENAUD TL 4 1,4 0,13 1,27 Tiers SLU27 CHAMPAGNAT TL 4 3,18 0 3,18 Aucune SLU28 DOMMARTIN-LES-CUISEAUX TL 4 6,65 1,72 4,93 Cours d'eau et tiers SLU2a FRONTENAUD TL 1 9,05 1,95 7,1 Cours d'eau, tiers et pente SLU31 FRONTENAUD TL 4 2,9 1,13 1,77 Tiers SLU33 FRONTENAUD TL 1 5,25 1,1 4,15 Cours d'eau SLU34 FRONTENAUD TL 3 2,55 0,58 1,97 Tiers SLU35 FRONTENAUD TL 4 1,29 0,25 1,04 Tiers SLU38 FRONTENAUD TL 1 2,8 0 2,8 Aucune

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Parcelle Aptitude Aptitude réglementaire (ha) Code Commune Culture agronomique SAU Exclusions SPE Cause SLU39 FRONTENAUD TL 1 1,68 0 1,68 Aucune SLU3a FRONTENAUD TL 1 2,4 0,62 1,78 Cours d'eau SLU40 FRONTENAUD TL 1 4,3 0 4,3 Aucune SLU41 FRONTENAUD TL 1 6,05 0 6,05 Aucune SLU42 FRONTENAUD TL 1 1,24 0,12 1,12 Tiers SVA11a DOMMARTIN-LES-CUISEAUX PN 2 1,9 0,31 1,59 Tiers SVA11b DOMMARTIN-LES-CUISEAUX TL 4 1,94 0,23 1,71 Aucune SVA14a DOMMARTIN-LES-CUISEAUX PN 1 1,07 1,07 0 Cours d’eau SVA14b DOMMARTIN-LES-CUISEAUX TL 1 3,52 1,36 2,16 Cours d’eau SVA14c DOMMARTIN-LES-CUISEAUX TL 3 2,8 0,02 2,78 Tiers SVA14d DOMMARTIN-LES-CUISEAUX TL 2 1,9 0,56 1,34 Tiers SVA14e DOMMARTIN-LES-CUISEAUX TL 1 1,67 0,85 0,82 Cours d'eau et tiers SVA14f DOMMARTIN-LES-CUISEAUX PN 1 11,32 5,84 5,48 Cours d'eau SVA14g DOMMARTIN-LES-CUISEAUX TL 4 5,03 1,07 3,96 Cours d'eau et tiers SVA14h DOMMARTIN-LES-CUISEAUX TL 2 4,98 0,73 4,25 Cours d’eau et tiers SVA14i DOMMARTIN-LES-CUISEAUX TL 4 1,6 0 1,6 Aucune SVA14j DOMMARTIN-LES-CUISEAUX TL 4 2,44 0 2,44 Aucune SVA17a DOMMARTIN-LES-CUISEAUX TL 4 2,47 0 2,47 Aucune SVA17b DOMMARTIN-LES-CUISEAUX TL 4 3,34 0 3,34 Aucune SVA19a DOMMARTIN-LES-CUISEAUX TL 4 0,79 0 0,79 Aucune SVA21 DOMMARTIN-LES-CUISEAUX TL 2 3,44 0,73 2,71 Tiers SVA22a DOMMARTIN-LES-CUISEAUX TL 2 2,62 0,05 2,57 Tiers SVA22b DOMMARTIN-LES-CUISEAUX TL 1 0,61 0,16 0,45 Cours d’eau SVA23 DOMMARTIN-LES-CUISEAUX PN 2 0,78 0 0,78 Aucune SVA25a DOMMARTIN-LES-CUISEAUX TL 4 4,22 0 4,22 Aucune

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Parcelle Aptitude Aptitude réglementaire (ha) Code Commune Culture agronomique SAU Exclusions SPE Cause SVA26a DOMMARTIN-LES-CUISEAUX TL 1 2,2 0,2 2 Cours d'eau SVA26b DOMMARTIN-LES-CUISEAUX TL 1 3,66 0,57 3,09 Cours d'eau SVA26c DOMMARTIN-LES-CUISEAUX TL 4 1,31 0 1,31 Aucune SVA271 DOMMARTIN-LES-CUISEAUX TL 1 0,82 0 0,82 Aucune SVA27a DOMMARTIN-LES-CUISEAUX TL 1 2,67 0,12 2,55 Cours d'eau SVA27b DOMMARTIN-LES-CUISEAUX PN 1 2,99 1,37 1,62 Cours d'eau SVA281 DOMMARTIN-LES-CUISEAUX TL 4 0,81 0 0,81 Tiers SVA28a DOMMARTIN-LES-CUISEAUX TL 4 1,95 0 1,95 Aucune SVA28b DOMMARTIN-LES-CUISEAUX TL 4 1,2 0,6 0,6 Tiers SVA29 DOMMARTIN-LES-CUISEAUX TL 4 1,71 0,21 1,5 Tiers SVA2a DOMMARTIN-LES-CUISEAUX PN 1 2,9 1,02 1,86 Cours d’eau SVA2b CONDAL TL 1 9,57 3,91 5,66 Cours d'eau SVA3 CONDAL PN 1 2,6 0,96 1,64 Aucune SVA33 DOMMARTIN-LES-CUISEAUX TL 4 2,84 0 2,84 Aucune SVA34 DOMMARTIN-LES-CUISEAUX PN 1 2,02 0,01 2,01 Cours d'eau SVA36 CONDAL PN 1 3,86 2,55 1,31 Cours d'eau SVA4 CONDAL PN 4 1,77 0 1,77 Aucune SVA5a DOMMARTIN-LES-CUISEAUX TL 3 3,15 0 3,15 Aucune SVA5b DOMMARTIN-LES-CUISEAUX PN 1 2,69 0,47 2,22 Cours d'eau et tiers SVA6 DOMMARTIN-LES-CUISEAUX TL 3 1,34 0,51 0,83 Cour d’eau et tiers SVA8 DOMMARTIN-LES-CUISEAUX TL 4 2,43 0 2,43 Aucune SVA9 DOMMARTIN-LES-CUISEAUX PN 1 1,95 0,59 1,36 Cours d'eau et tiers

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4 - MODALITES DE MISE EN ŒUVRE DES EPANDAGES

4.1 - CULTURES RECEPTRICES ENVISAGEABLES

Les exploitations du secteur d’étude sont de type polyculture-élevage ou céréalière seule.

Les rotations culturales sont spécifiques à chaque exploitation, mais deux types principaux ressortent globalement :  Colza – Blé – Orge  Maïs – Blé – Orge Les surfaces des exploitations agricoles sont principalement occupées par des cultures de blé, de colza, d’orge d’hiver, de maïs ainsi que par des prairies. A ces cultures majoritaires s’ajoutent des cultures plus anecdotiques que sont l’orge de printemps, le tournesol, le pois et la féverole.

Les cultures pratiquées, l’assolement et les rotations déterminent les périodes possibles d’épandage.

Les labours ont lieu en été après les moissons pour les cultures d’automne, dans le courant de l’automne et de l’hiver en préparation des cultures de printemps et avant semis des cultures de printemps en terres plus légères.

L’assolement des parcelles mises à disposition indique que la campagne d’épandage pourra avoir lieu sur les trois périodes suivantes :  En fin d’hiver ou début de printemps avant culture de printemps selon les conditions météorologiques et la portance des sols  En fin de printemps ou début d’été sur prairies après la première ou la deuxième coupe  En période estivale après moisson des colzas et des céréales à paille  A la mi-octobre avant préparation des sols pour implantation des cultures d’hiver ou de printemps

4.2 - DOSES D’APPORT

Le calcul des doses d’apport à la parcelle s’appuie globalement sur la connaissance de la richesse en éléments fertilisants des sols et les exigences des plantes en azote, phosphore et potassium.

L’épandage de l’azote est contraint par les prescriptions de la directive nitrates qui œuvrent en faveur d’une limitation des apports pour cet élément. La philosophie a été étendue aux parcelles non concernées par ce zonage.

Le périmètre est par ailleurs identifié comme une Zone Sensible à l’Eutrophisation (ZSE) du bassin Rhône-Méditerranée-Corse depuis 2010. Les doses sont également raisonnées pour assurer l’équilibre de la fertilisation phosphatée (non dépassement des besoins des plantes).

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Le potassium est en revanche un élément pour lequel les variations d’apport ont moins d’impact sur le milieu. Des impasses peuvent en effet être envisagées sans trop affecter les rendements, notamment pour les cultures peu exigeantes comme le blé. A l’inverse, des apports mesurément excédentaires n’entraînent pas de gros risques pour la qualité des sols.

Tableau 17 Doses d’apport proposées par culture (Source AGERConseil)

SAU Dose Rendement (q ou Culture moyenne tMS/ha)* (ha) Liquide (m3/ha) Solide (T/ha)

21 (jusqu’à 25 sur Prairie 1 217 7 (1 – 10) - temporaire)

Orge 103 68 (60 – 75) 15 -

Maïs grain 820 96 (85 –105) 25 20

Colza 152 35 (30 – 40) 20 15

Blé 476 71 (60 – 85) 15 15

Triticale 43 67 (65 – 70) - 15

* Les rendements par culture et par exploitation ont été établis en prenant en compte la moyenne des rendements obtenus au cours des 5 dernières années en excluant les deux valeurs extrêmes.

Une simulation des apports de digestats avec les doses proposées sur les parcelles de référence est disponible en annexe. Ces doses sont données à titre indicatif et seront définies à partir des analyses de digestat. De manière générale, le raisonnement de la dose d’apport doit prendre en compte :  Les besoins de la plante  Les fournitures par le sol (minéralisation d’une partie de la matière organique du sol et des résidus végétaux de la culture principale ou intermédiaire précédente), par les apports de fertilisants organiques ou par la fertilisation minérale complémentaire

4.3 - PERIODES D’EPANDAGE

Les périodes d’apports sont globalement adaptées de manière à ne pas dépasser les capacités d’absorption des sols compte-tenu des besoins des cultures et d’éviter la stagnation prolongée de la matière afin de réduire au maximum les risques de transfert de nitrates organiques vers les eaux par infiltration et/ou ruissellement.

La nomenclature Installations Classées pour la Protection de l’Environnement (ICPE) ainsi que les programmes d’actions relatifs à la directive nitrates sont également prescriptifs sur les périodes d’interdiction à l’épandage de digestats.

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Tableau 18 Rappel des contraintes réglementaires liées aux périodes d’épandage en vigueur

Réglementation Modalités

Interdiction à l’épandage - Sols pris en masse par le gel ou enneigés - Sols détrempés ou inondés ICPE - Sols non utilisés en vue d’une production agricole (Autorisation) - Période de forte pluviosité Délais minimum - Epandage 3 semaines avant la remise à l’herbe des animaux ou de la fauche sur prairie ou cultures fourragères

Digestat solide - Pas d’épandage sur sols non cultivés - Interdiction du 15 novembre au 15 janvier sur cultures implantées à l’automne ou en fin d’été, dont colza implanté à l’automne. - Interdiction du 1er juillet au 15 janvier sur cultures implantées au printemps non précédés par une CIPAN ou dérobée réduite du 1er juillet à 15 jours avant l’implantation de la CIPAN et 20 jours avant la destruction jusqu’au 15 janvier en cas de couverture du sol. - Interdiction du 15 décembre au 15 janvier sur prairies permanentes de plus de six mois, luzerne et autre cultures. Digestat liquide - Pas d’épandage sur sols non cultivés Directive Nitrates - Interdiction du 1er octobre au 31 janvier sur cultures implantées à l’automne (PAN et PAR Bourgogne- ou en fin d’été hors colza implanté à l’automne (15 octobre au 31 janvier). Franche Comté et - Interdiction du 1er juillet au 31 janvier sur cultures implantées au printemps Rhône-Alpes) non précédés par une CIPAN ou dérobée, période réduite du 1er juillet à 15 jours avant l’implantation de la CIPAN et 20 jours avant la destruction jusqu’au 31 janvier en cas de couverture du sol. - Interdiction du 15 novembre au 15 janvier sur prairies permanentes de plus de six mois et luzerne - Interdiction du 15 décembre au 15 janvier sur autre cultures. Renforcements régionaux - Renforcement concernant des cultures non pratiquées sur le secteur par le PAR Bourgogne-Franche Comté -Limitation des apports de digestat solide et liquide à 30 kg d’azote efficace par hectare sur CIPAN par le PAR Rhône-Alpes (changement susceptible d’intervenir en septembre 2018 avec l’approbation du 6ème PAR Auvergne- Rhône Alpes).

Ces contraintes réglementaires et environnementales ont été généralisées à l’ensemble du parcellaire pour la conception des calendriers d’épandage des digestats liquides et solides de la société BioEnergie Bressane.

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Tableau 19 Calendrier d’épandage retenu

Périodes d'épandage Quantités épandues (T) Cultures SAU (ha) SAMO (ha) Effluent Dose (T/ha) J F M A M J Jui A S O N D DL DS 500 DL 25 12 500 Maïs 820 100 DS 20 2 000 Prairies 1217 631 DL 21 13 243 100 DL 15 1 500 Blé 476 297 DS 15 4 451 Orge 103 50 DL 15 750 20 DL 20 400 Colza 152 20 DS 15 300 Triticale 43 43 DS 15 645 Total 2811 1 760 28 392 7 396

Légende DL Digestat liquide DS Digestat solide

Périodes non autorisées (directive nitrates) Périodes optimales d’épandage

Epandage autorisé sous certaines conditions Périodes possibles mais moins favorables

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4.4 - SPECIFICITES D’APPLICATION POUR CERTAINS SECTEURS

4.4.1 - Superposition avec d’autres plans d’épandage

Les exploitations mettant à disposition leurs parcelles dans le cadre du projet de la société BioEnergie Bressane sont également engagées dans d’autres plans d’épandage et échanges d’effluents organiques.

Tableau 20 Exploitations engagées dans d’autres plans d’épandage ou échanges (Source AGER Conseil)

Lisiers porcins Code Exploitant Fumiers bovins GAEC de Autres Chavanosse

EBR EARL du Bois Rapillard x

EDR EARL des Deux Rivières x

EDS EARL Domaine de la Sane

EFR EARL des Frontenelles x

GAR GAEC d’Armont x

GBI GAEC de Binan

GGB GAEC du Grosbuis x x

GGV GAEC de la Grange Vagnot x

GMA GAEC du Malichy x

GRA GOUX Rachel x

GSA GAEC de la Sane x

PDO PERRIN Dominique x

Les 8 exploitations engagées dans le plan d’épandage du GAEC de Chavanosse ne recevront plus de lisiers à partir du moment où le digesteur sera en activité puisque ces derniers y seront incorporés. C’est également le cas des fumiers réceptionnés par l’EARL des Deux Rivières. Les lisiers de porc importés par le GAEC du Gros Buis et par l’EARL des Frontenelles concernent une partie des SAU des exploitations seulement.

Dans tous les cas, il n’y aura jamais d’épandage de deux types d’effluents la même année culturale sur la même parcelle. Tout est basé sur l’équilibre de la fertilisation.

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Remarque Il était initialement envisagé d’épandre des digestats issus de l’unité BioEnergie Bressane sur des parcelles déjà engagées dans les plans d’épandages des boues d’épuration de la laiterie de Varennes-Saint-Sauveur et de la STEP de Cuiseaux. Après concertation avec les services instructeurs, il a finalement été décidé de retirer ces îlots pour assurer la meilleure traçabilité possible. Près de 350 ha sont ainsi concernés (10 % des surfaces totales du périmètre).

4.4.2 - Parcelles situées en zones inondables ou milieux humides

Les épandages sur parcelles situées en zone inondable et/ou en milieux humides sont autorisés en période où les sols sont ressuyés (fin de printemps et période estivale) et en dehors des périodes où le risque d’inondation est important seulement.

Tableau 21 Parcelles incluses partiellement ou totalement dans des zones inondables

Exploitant Ilot SAU (ha) Culture BFR BLANC François BFR12a 13,86 TL BFR BLANC François BFR8a 9,13 TL BFR BLANC François BFR8b 19,50 TL BFR BLANC François BFR8c 4,85 TL BFR BLANC François BFR9a 12,41 TL CJY CANNARD Jean Yves CJY10a 2,48 TL CJY CANNARD Jean Yves CJY11a 1,08 TL CJY CANNARD Jean Yves CJY16 2,65 TL CJY CANNARD Jean Yves CJY18a 1,73 TL CJY CANNARD Jean Yves CJY18d 1,46 TL CJY CANNARD Jean Yves CJY18e 13,39 TL CJY CANNARD Jean Yves CJY1a 4,45 TL CJY CANNARD Jean Yves CJY20a 1,05 TL CJY CANNARD Jean Yves CJY2a 6,66 TL CJY CANNARD Jean Yves CJY4a 14,28 TL CJY CANNARD Jean Yves CJY8a 8,51 TL CJY CANNARD Jean Yves CJY9a 8,12 TL CJY CANNARD Jean Yves CJY9b 5,89 TL CJY CANNARD Jean Yves CJY9c 2,46 TL CJY CANNARD Jean Yves CJY9d 4,43 TL CJY CANNARD Jean Yves CJY9e 1,96 TL CJY CANNARD Jean Yves CJY9f 2,07 TL DER DONGUY Eric DER4a 2,43 PN DER DONGUY Eric DER4a 2,43 PN DER DONGUY Eric DER4b 5,73 PN DER DONGUY Eric DER4c 4,03 PN DER DONGUY Eric DER9a 5,00 TL DER DONGUY Eric DER9b 6,25 PN

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Exploitant Ilot SAU (ha) Culture DUR DENNLER Urs DUR13 8,53 PN DUR DENNLER Urs DUR19 4,85 PN DUR DENNLER Urs DUR28 1,74 PN DUR DENNLER Urs DUR3a 6,68 PN DUR DENNLER Urs DUR3b 2,15 TL DUR DENNLER Urs DUR6 2,87 PN EAM ECOCHARD Anne Marie EAM1a 6,01 TL EBR EARL du Bois Rapillard EBR14 2,77 PN EBR EARL du Bois Rapillard EBR5 3,68 PN EBR EARL du Bois Rapillard EBR5 3,68 PN EBR EARL du Bois Rapillard EBR6 9,97 TL EBR EARL du Bois Rapillard EBR7b 5,96 TL EBR EARL du Bois Rapillard EBR8 10,65 PN EBR EARL du Bois Rapillard EBR9 3,72 PN EDR EARL des Deux Rivières EDR2 5,86 PN EDR EARL des Deux Rivières EDR3a 11,35 TL EDR EARL des Deux Rivières EDR6a 26,94 TL EDR EARL des Deux Rivières EDR6b 3,08 TL EDR EARL des Deux Rivières EDR6c 13,41 TL EDR EARL des Deux Rivières EDR6d 3,23 TL EDR EARL des Deux Rivières EDR9 7,64 TL EFD EARL Fabrice Dost EFD41 7,93 TL EFD EARL Fabrice Dost EFD44 13,14 TL EFR EARL des Frontenelles EFR13a 8,61 TL EFR EARL des Frontenelles EFR14 2,99 TL EFR EARL des Frontenelles EFR15 12,05 PN EMI ECOCHARD Mickaël EMI3a 7,36 TL GAR GAEC d'Armont GAR14a 10,93 PN GAR GAEC d'Armont GAR14b 3,93 TL GAR GAEC d'Armont GAR20 1,06 PN GAR GAEC d'Armont GAR21 1,49 PN GAR GAEC d'Armont GAR25a 11,24 TL GAR GAEC d'Armont GAR5 8,38 PN GAR GAEC d'Armont GAR5 8,38 PN GBE GAEC de Béroude GBE19 1,24 PN GBI GAEC de Binan GBI20 20,64 PN GBI GAEC de Binan GBI813 13,64 PN GBI GAEC de Binan GBI96 4,43 PN GFD GAEC Flagd Doury GFD10 7,63 PN GFD GAEC Flagd Doury GFD12 29,10 PN GFD GAEC Flagd Doury GFD14 2,68 PN GFD GAEC Flagd Doury GFD18 17,56 PN

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Exploitant Ilot SAU (ha) Culture GFD GAEC Flagd Doury GFD31 1,62 PN GFD GAEC Flagd Doury GFD5 11,57 PN GFD GAEC Flagd Doury GFD6 5,21 PN GFD GAEC Flagd Doury GFD9 2,54 TL GGB GAEC du Gros Buis GGB14a 10,22 TL GGB GAEC du Gros Buis GGB14b 16,88 TL GGB GAEC du Gros Buis GGB16a 8,03 TL GGB GAEC du Gros Buis GGB33 9,70 PN GGV GAEC de la Grange Vagnot GGV1 5,97 PN GGV GAEC de la Grange Vagnot GGV12a 6,66 TL GGV GAEC de la Grange Vagnot GGV12b 1,95 TL GGV GAEC de la Grange Vagnot GGV12c 4,34 PN GGV GAEC de la Grange Vagnot GGV14a 3,29 TL GGV GAEC de la Grange Vagnot GGV14b 11,99 TL GGV GAEC de la Grange Vagnot GGV15a 1,30 PN GGV GAEC de la Grange Vagnot GGV15b 2,28 TL GGV GAEC de la Grange Vagnot GGV16 1,09 TL GGV GAEC de la Grange Vagnot GGV17a 7,88 PN GGV GAEC de la Grange Vagnot GGV17b 1,30 TL GGV GAEC de la Grange Vagnot GGV18 4,55 TL GGV GAEC de la Grange Vagnot GGV19a 2,86 TL GGV GAEC de la Grange Vagnot GGV19b 5,39 TL GGV GAEC de la Grange Vagnot GGV19c 3,14 TL GGV GAEC de la Grange Vagnot GGV2 9,68 TL GGV GAEC de la Grange Vagnot GGV20 0,75 TL GGV GAEC de la Grange Vagnot GGV22 4,30 PN GGV GAEC de la Grange Vagnot GGV24 2,08 TL GGV GAEC de la Grange Vagnot GGV25a 11,36 PN GGV GAEC de la Grange Vagnot GGV25b 7,10 PN GGV GAEC de la Grange Vagnot GGV25c 1,57 TL GGV GAEC de la Grange Vagnot GGV26 6,21 TL GGV GAEC de la Grange Vagnot GGV38 4,81 TL GGV GAEC de la Grange Vagnot GGV3a 4,51 TL GGV GAEC de la Grange Vagnot GGV3d 12,55 TL GGV GAEC de la Grange Vagnot GGV4a 11,34 PN GGV GAEC de la Grange Vagnot GGV4b 1,68 TL GGV GAEC de la Grange Vagnot GGV4c 1,59 TL GGV GAEC de la Grange Vagnot GGV5 6,69 PN GMA GAEC du Malichy GMA12b 6,87 TL GMA GAEC du Malichy GMA19a 2,62 TL GMA GAEC du Malichy GMA25a 4,80 TL GMA GAEC du Malichy GMA26 1,71 TL

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Exploitant Ilot SAU (ha) Culture GMA GAEC du Malichy GMA5 5,11 PN GMA GAEC du Malichy GMA6 11,87 PN GMA GAEC du Malichy GMA7a 12,50 TL GMA GAEC du Malichy GMA7b 5,82 TL GMA GAEC du Malichy GMA7c 7,06 PN GMA GAEC du Malichy GMA7d 7,69 TL PDO PERRIN Dominique PDO13 3,53 PN PDO PERRIN Dominique PDO8a 0,45 TL PDO PERRIN Dominique PDO8b 4,60 TL SVA SCEA des Varignolles SVA14e 1,67 TL SVA SCEA des Varignolles SVA14f 11,32 PN SVA SCEA des Varignolles SVA14g 5,03 TL SVA SCEA des Varignolles SVA14h 4,98 TL SVA SCEA des Varignolles SVA14i 1,60 TL SVA SCEA des Varignolles SVA14j 2,44 TL SVA SCEA des Varignolles SVA22b 0,61 TL SVA SCEA des Varignolles SVA2a 2,90 PN SVA SCEA des Varignolles SVA2b 9,57 TL SVA SCEA des Varignolles SVA3 2,60 PN SVA SCEA des Varignolles SVA33 2,84 TL SVA SCEA des Varignolles SVA34 2,02 PN SVA SCEA des Varignolles SVA36 3,86 PN TOTAL 849,52

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4.4.3 - Parcelles à pH compris entre 5 et 6

Dix-huit parcelles témoins sur les 62 analysées présentent un pH compris entre 5 et 6 (cf paragraphe Analyses de sol).

Tableau 22 Parcelles de référence à pH compris entre 5 et 6

Exploitant Parcelle SAU (ha) Point de référence pH BFR BLANC François BFR8b 19,50 T11 5,83 BVA BLANC Valentin BVA9c 4,24 T10 5,79 DER DONGUY Eric DER9a 5,00 T26 5,49 EAM ECOCHARD Anne-Marie EAM1a 6,01 T8 5,13 EDR EARL des Deux Rivières EDR3a 11,35 T48 5,34 EDR EARL des Deux Rivières EDR5b 21,37 T49 5,98 EMI ECOCHARD Mickaël EMI3a 7,36 T39 5,77 GAR GAEC d'Armont GAR6c 4,81 T27 5,96 GBE GAEC de Béroude GBE3 7,69 T52 5,93 GBI GAEC de Binan GBI105b 10,20 T21 5,72 GBI GAEC de Binan GBI127a 18,09 T22 5,94 GFD GAEC Flagd Doury GFD12 29,10 T44 5,69 GFD GAEC Flagd Doury GFD45 18,60 T45 5,66 GMA GAEC de Malichy GMA11b 10,90 T42 5,86 GMO GAEC de Montoux GMO27 14,55 T1 5,88 GSA GAEC de la Sane GSA15 10,01 T14 5,96 SCJ SCEA Ferme de Champ Jaquet SCJ4a 12,05 T16 5,92 SCJ SCEA Ferme de Champ Jaquet SCJ6a 9,77 T17 5,96

L’arrêté du 2 février 1998 relatif aux prélèvements et à la consommation d’eau ainsi qu’aux émissions de toute nature des installations classées pour la protection de l’environnement soumise à autorisation autorise l’épandage de digestat sur des parcelles présentant des pH inférieurs à 6 sous réserve de remplir les trois conditions qui suivent :  Le pH du sol est supérieur à 5  La nature du digestat peut contribuer à remonter le pH du sol à une valeur supérieure ou égale à 6  Le flux cumulé maximum des éléments apportés aux sols ne dépassent pas les valeurs seuils fixées par l’annexe VII a. Le digestat est une matière qui limite les phénomènes d’acidification des sols voire qui permet une augmentation du pH du sol jusqu’à 0,5 point.

Les parcelles concernées sont systématiquement chaulées à raison de 1 500 à 2 100 kg de carbonate de chaux à l’hectare selon les calculs réalisés avec le logiciel CléDeSol.

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4.4.4 - Autres cas

La parcelle SLU27 fait l’objet de prescriptions spécifiques au vu de sa proximité avec le plan d’eau de Louvarel. Les activités d’épandage auront lieu en préférence en dehors des mois de juin, juillet et août. Une information sera faite au gestionnaire du plan d’eau afin qu’il puisse prendre en compte ce paramètre dans son profil de baignade.

4.5 - MATERIEL D’EPANDAGE

Les épandages de digestat seront réalisés par un prestataire externe spécialisé en cours de sélection à cette date.

Le matériel choisi dépendra de la nature du digestat épandu, de la portance des sols de la zone et des caractéristiques de volatilisation ammoniacale inhérentes au produit.

Les digestats solides seront préférentiellement repris du stockage en bout de champs au moyen d’un matériel adapté et chargés dans un épandeur à fumiers classique à hérissons équipé de préférence d’une table d’épandage. L’enfouissement est réalisé dans les meilleurs délais si la culture implantée le permet.

Les digestats liquides sont transportés et épandus directement avec du matériel type épandeurs à pendillards suivi d’un enfouissement rapide dans les 48 heures ou par injection directe si la culture en place le permet. Ces systèmes limitent les phénomènes de volatilisation d’azote.

Photo 2 Exemple de matériel d’épandage potentiellement mobilisable sur le périmètre

DIGESTAT LIQUIDE

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DIGESTAT SOLIDE

4.6 - TRANSPORT DES DIGESTATS

Les digestats sont stockés directement sur le site d’implantation de l’unité de méthanisation de la société BioEnergie Bressane dans des ouvrages dédiés.

Le transport par les agriculteurs concernés s’ils disposent du matériel adéquat ou par un prestataire externe missionné par ces derniers.

Au vu de l’étendue du périmètre d’épandage et de la bonne desserte routière du territoire, il pourra être envisagé à moyen/long terme, de recourir à du matériel de stockage temporaire pour limiter les déplacements de certains matériels peu adaptés à cet effet.

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Photo 3 Exemple de matériel de stockage mobile pour les digestats liquides

STOCKAGE MOBILE (DIGESTAT LIQUIDE)

Le digestat solide pourra également faire l'objet d'un transfert du site de stockage vers les parcelles les plus éloignées par benne et d'un dépotage en vue de sa reprise pour épandage dans les 48 heures maxi.

Quelle que soit la solution de transport retenue, les engins emprunteront les axes les moins fréquentés et traversant le moins possible les zones habitées les plus denses selon le plan de circulation suivant.

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Carte 6 Plans de circulation préférentielle pour le transport des digestats

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5 - BILAN GLOBAL DE FERTILISATION

5.1 - BILAN ORGANIQUE DES EXPLOITATIONS ENGAGEES

5.1.1 - Méthode

Le calcul du bilan de fertilisation organique se base sur la méthode développée par le Comité d’Orientation pour des Pratiques agricoles respectueuses de l’Environnement (CORPEN) révisée.

Il consiste à comparer les flux des trois éléments fertilisants que sont l’azote, le phosphore et le potassium à l’échelle des 29 exploitations engagées dans le plan d’épandage de BioEnergie Bressane.

Les entrées du système correspondent à la production des engrais de ferme par les animaux présents sur l’exploitation et à l’importation de matières fertilisantes organiques en provenance d’autres producteurs (boues de station par exemple). Les sorties font référence à l’absorption des éléments fertilisants par les cultures et prairies de l’assolement ainsi qu’aux quantités de fertilisants organiques exportées hors de l’exploitation (échange paille-fumier par exemple).

Le calcul de chacun des flux mobilise un certain nombre de normes qui varient selon l’exigence réglementaire en vigueur sur le territoire et l’évolution des connaissances.

Tableau 23 Normes mobilisées pour la réalisation du bilan de fertilisation organique

Postes du bilan Normes mobilisées

Coefficients UGB Normes CORPEN Production Azote d’engrais de Programme d’Actions National de la directive ferme par le Excrétions animales Nitrates (arrêté du 19 décembre 2011) cheptel Autres éléments Entrées Institut de l’Elevage, Chambres d’Agriculture

Azote Importations de Teneurs en éléments Normes Groupements Régionaux Expertise matières fertilisants des Nitrates (GREN) Bourgogne et Rhône-Alpes. organiques matières organiques Autres éléments Normes CORPEN

Exportations par les cultures et prairies Azote Normes Groupements Régionaux Expertise Sorties Export de Teneurs en éléments Nitrates (GREN) Bourgogne et Rhône-Alpes. matières fertilisants des Autres éléments organiques matières organiques Normes CORPEN

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Le détail des bilans de fertilisation organique de chacune des 29 exploitations est disponible en annexe.

5.1.2 - Production d’engrais de ferme

La production d’engrais de ferme concerne uniquement les exploitations disposant d’un atelier élevage.

Tableau 24 Production d’effluents sur les exploitations engagées dans le plan d’épandage (Source AGER Conseil)

Valeur d’excrétion Excrétion totale (kg) (kg/UGB) Système Animal

N P2O5 K2O N P2O5 K2O

Génisses < 1 an 25 7 34 2 258 632 3 070

Génisses 1-2 42 18 65 24 242 10 390 37 518 ans Bovins lait Génisses > 2 53 25 84 17 734 8 365 28 106 ans

Vaches laitières 101 38 118 98 308 36 987 114 855

Broutard < 1 an 27 18 35 81 54 105

Mâle 1-2 ans 42 18 65 2 478 1 062 3 835

Bovins Mâle > 2 ans 72 34 103 173 82 247 viande Vaches 92 46 147 44 224 22 112 70 663 allaitantes

Vaches de 40 25 46 1 680 1 050 1 932 réforme

Volailles de Dinde (Bresse) 0,2 0,2 0,2 82 88 52 chair

Pintade 0,07 0,09 0,07 1 035 1 305 1 050

Poulet (Bresse) 0,06 0,06 0,06 3 724 4 123 4 057 Volailles de chair Poulet (label) 0,06 0,06 0,06 4 788 5 040 5 124

Poulette 0,09 0,07 0,07 255 213 195

Porcin viande Porc charcutier 2,7 1,5 2,2 7 020 3 770 5 720

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Valeur d’excrétion Excrétion totale (kg) (kg/UGB) Système Animal

N P2O5 K2O N P2O5 K2O

Agneau 1,5 1,8 4,8 45 54 144 Ovins viande Brebis 10 6 16 300 180 480

Lapins Lapins (mères) 3,2 4,4 3,7 972 1 332 1 110

TOTAL 209 339 96 839 278 264

5.1.3 - Exportations des cultures

Les exportations des cultures des 29 exploitations sont présentées dans le tableau qui suit.

Tableau 25 Exportations des cultures des exploitations engagées dans le plan d’épandage (Source AGER Conseil)

Valeur Rdt Surface d’exportation (q ou Exportation totale (kg) moyen Culture totale tMS/kg) (q ou (ha) tMS/ha) N P2O5 K2O N P2O5 K2O

Avoine 27 58 2,5 1,1 1,9 3 925 1 727 2 983

Blé 604 71 2,5 1,1 1,7 110 096 48 442 74 865

Colza 193 35 3,5 1,4 1 23 965 9 586 6 847

CIVE 228 4 15 7 18 13 530 6 314 16 236

Dérobés 85 4 15 7 18 5 475 2 555 6 570

Féverole 10 35 0 1,1 1,4 0 363 462

Jachère 14 0 3 1,4 3,6 0 0 0

Luzerne 8 9 0 8,0 21 0 576 1 512

Maïs ensilage 273 16 12,5 5,5 12,5 53 663 23 612 53 663

Maïs grain 1 040 96 1,5 0,7 0,4 150 525 70 245 50 175

Méteil ensilage 7 9 10,5 5,5 12,5 662 347 788

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Valeur Rdt Surface d’exportation (q ou Exportation totale (kg) moyen Culture totale tMS/kg) (q ou (ha) tMS/ha) N P2O5 K2O N P2O5 K2O

Méteil grain 12 70 1,5 1,1 1,6 1 260 924 1 344

Orge 131 68 2,1 1 1,9 18 911 9 005 17 110

Prairie 22 10 23 8 20 4 945 1 720 4 300 (ensilage)

Prairie (fauche) 92 8 15 7 18 10 943 5 107 13 131

Prairie (p+f) 1 282 8 24 8,5 24 252 264 89 344 252 264

Prairie 75 3 29 10 30 5 058 1 744 5 232 (parcours)

Prairie (pâture) 74 7 29 10 30 15 022 5 180 15 540

Seigle 6 60 2,0 1,3 1,8 720 468 648

Soja 161 35 0 1,6 2,5 0 7 992 12 488

Triticale 55 67 2,5 1,1 1,6 9 263 4 076 5 928

TOTAL 4 395 680 224 289 325 542 084

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5.1.4 - Imports et exports

La plupart des exploitants éleveurs engagés envoient tout ou partie des effluents produits au site de méthanisation de la société BioEnergie Bressane, ceux-ci constituant l’ensemble des exports du bilan (hors EAM, GMO, GSA, SVA, EFR et EMI).

Les imports de matières fertilisantes sont soit des fumiers bovins soit des lisiers porcins en provenance d’exploitations voisines.

Tableau 26 Synthèse des imports-exports de matières organiques (Source AGER Conseil)

Valeur unitaire (kg/U) Quantité totale (kg) Quantité Type Effluent (T) N P2O5 K2O N P2O5 K2O

Boues laiterie 1000 2,0 1,1 0,3 2 000 1 100 300

Boues Cuiseaux 300 12 10,4 1,6 3 600 3 120 480

Fumiers bovins 350 12 10,4 1,6 1 750 1 050 2 450 Imports Lisiers porcins 5 450 4,8 2,7 3,6 25 942 14 715 19 729 (engraissement)

Lisiers porcins 250 2,6 0,7 0,9 658 185 215 (maternité)

Fumiers bovins 8 750 5,0 2,8 7,1 43 565 23 892 62 920

Fumiers de 650 8,8 9,2 9,4 6 324 6 683 6 802 volailles Exports Lisiers bovins 1 200 4,1 1,6 5,1 4 940 1 940 6 065

Lisiers lapins 450 2,2 3,0 2,5 990 1 332 1 107

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5.1.5 - Synthèse

La synthèse des bilans individuels de fertilisation organique est disponible dans le tableau qui suit.

Tableau 27 Bilans de fertilisation organiques par exploitation engagée (Source AGER Conseil)

Apports totaux d'éléments fertilisants (kg) Exportations de la SAU (kg) Bilan organique global (kg) Code Exploitation SAU (ha) N P K N P K N P K GMO GAEC de Montoux 250 23 452 9 049 28 686 43 111 18 076 34 496 19 659 9 027 5 810 GPI GAEC de la Pie 310 25 891 12 534 24 806 50 763 23 192 41 220 24 872 10 659 16 415 GGB GAEC du Grosbuis 217 11 910 6 333 10 135 35 163 15 640 24 080 23 253 9 307 13 945 GVU GAEC de la Vulpillère 240 18 923 9 237 30 163 44 051 17 246 36 262 25 128 8 009 6 099 GGV GAEC de la Grange Vagnot 240 10 932 4 151 12 895 40 052 16 537 38 011 29 120 12 386 25 116 PDO PERRIN Dominique 77 1 652 -120 1 384 14 669 5 867 13 617 13 017 5 987 12 233 EAM ECOCHARD Anne-Marie 15 345 435 350 1 998 846 1 482 1 653 411 1 132 BGE BLANC Gérard 50 -359 -227 -412 5 805 2 790 3 808 6 164 3 017 4 220 BVA BLANC Valentin 45 -885 -897 -981 6 120 2 730 2 910 7 005 3 627 3 891 BFR BLANC François 145 0 0 0 21 731 9 966 14 271 21 731 9 966 14 271 GBE GAEC de la Béroude 125 13 833 6 866 16 915 22 998 8 806 20 786 9 165 1 939 3 871 GSA GAEC de la Sane 158 7 786 2 958 9 410 27 041 11 514 22 167 19 255 8 556 12 757 SCJ SCEA Ferme Champs Jacquet 83 0 0 0 12 053 5 919 6 883 12 053 5 919 6 883 EFD EARL Fabrice DOST 86 0 0 0 10 800 5 040 3 600 10 800 5 040 3 600 GBI GAEC de Binan 320 6 107 2 291 10 550 54 337 21 784 43 512 48 230 19 493 32 962 DUR DENNLER Urs 111 7 350 2 401 8 653 20 866 8 036 20 670 13 516 5 636 12 018 DER DONGUY Eric 58 2 670 810 3 073 10 773 4 035 9 706 8 103 3 225 6 633 GAR GAEC d'Armont 163 8 078 2 604 9 652 32 502 12 730 29 152 24 424 10 126 19 500 SVA SCEA des Varignolles 122 7 483 3 104 9 376 21 058 8 401 19 035 13 575 5 297 9 659 SLU SAUBIN Ludovic 110 0 0 0 15 038 7 643 12 200 15 038 7 643 12 200

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Apports totaux d'éléments fertilisants (kg) Exportations de la SAU (kg) Bilan organique global (kg) Code Exploitation SAU (ha) N P K N P K N P K CJY CANNARD Jean-Yves 100 1 223 1 304 1 328 12 675 6 495 7 170 11 452 5 191 5 842 EBR EARL des Bois Rapillard 147 8 964 3 444 10 992 24 433 10 666 22 039 15 469 7 222 11 047 EFR EARL des Frontenelles 98 5 277 4 515 4 984 14 622 6 696 6 999 9 345 2 181 2 015 EDS EARL Domaine de la Sane 55 299 145 254 5 895 3 123 4 570 5 596 2 978 4 317 EMI ECOCHARD Mickaël 17 586 670 628 1 893 785 1 331 1 307 115 703 GMA GAEC du Malichy 203 10 395 3 690 13 290 40 476 16 341 34 883 30 081 12 651 21 593 GFD GAEC Flagd Doury 288 14 597 5 988 24 641 49 963 19 073 43 814 35 365 13 085 19 173 GRA GOUX Rachel 20 0 0 0 2 910 1 309 1 195 2 910 1 309 1 195 EDR EARL des Deux Rivières 232 214 179 164 36 435 17 642 21 594 36 220 17 463 21 430 TOTAL 4 085 190 919 82 934 234 224 680 224 289 925 541 459 489 305 205 990 307 235

Les bilans de fertilisation organique permettent de calculer la capacité d’accueil à l’hectare des exploitations engagées dans le plan d’épandage de BioEnergie Bressane. Cette dernière est d’en moyenne 120 kg/ha pour l’azote, de 50 kg/ha pour le phosphore et de 77 kg/ha pour la potasse.

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5.2 - DIMENSIONNEMENT DU PLAN D’EPANDAGE

5.2.1 - Capacité d’accueil du parcellaire

La capacité d’accueil des exploitations engagées dans le plan d’épandage ramenée aux surfaces du périmètre a été comparée aux quantités de digestats produites par l’installation de BioEnergie Bressane.

Tableau 28 Adéquation de la capacité d’accueil du parcellaire (Source AGER Conseil)

Azote Phosphore Potassium

(kgN) (kg P2O5) (kg K2O)

Digestat liquide (28 392 m3) 179 513 130 090 138 043

Production annuelle Digestat solide (7 396 T) 46 743 33 874 35 945

2 858 ha (SPE) 342 342 144 121 241957

(kg) - 116 086 19 843 - 40 969 Bilan (kg/ha SPE) - 41 7 - 14

Les flux d’éléments fertilisants induits par le projet de méthanisation sont compatibles avec la capacité d’accueil globale des exploitations engagées. Les déficits de couverture laissent une marge de sécurité confortable s’il s’avère que la production et/ou la richesse en azote et potasse des digestats sont supérieures aux estimations.

La fertilisation en l’état est déficitaire si les apports aux cultures se font uniquement avec du digestat : des apports complémentaires minéraux sont nécessaires, notamment en azote. Une simulation complète sur les parcelles de référence pour la campagne 2018-2019 est disponible en annexe.

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5.2.2 - Pression organique

L’arrêté du 6 juin 2018 modifiant l’arrêté du 12 août 2010 relatif aux prescriptions générales applicables aux ICPE sous la rubrique 2781 limite les apports d’azote en provenance de digestat à 350 kg/ha/an sur prairies et à 200 kg/ha/an sur les autres cultures hors légumineuses.

Tableau 29 Flux d’azote en provenance de digestat à l’hectare par culture réceptrice

Digestat liquide Digestat solide Culture Dose (m3/ha) N (kg/ha/an) Dose (T/ha) N (kg/ha/an)

Prairie 21 125 - -

Orge 15 89 - -

Maïs 25 149 20 154

Colza 20 119 15 116

Blé 15 89 15 116

Triticale - - 15 116

Les doses proposées sont ainsi en accord avec les exigences réglementaires.

Remarque : Les prescriptions de la directive nitrates limitant la fertilisation organique à 170 kg/ha/an par exploitation ne s’applique pas aux digestats qui résultent d’un traitement d’effluents bruts.

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6 - AUTOSURVEILLANCE ET SUIVI DES EPANDAGES

6.1 - CONFORMITE DES DIGESTATS

Les digestats produits par la société BioEnergie Bressane seront analysés dès la mise en route de l’unité lors de la première année d’épandage puis plus périodiquement conformément à l’arrêté des prescriptions.

Les analyses porteront sur les éléments suivants.

Tableau 30 Programmes d’analyse à mettre en œuvre sur les digestats (Source Arrêté du 02/02/98)

Analyse Paramètre

Matière sèche (%) Matière brute (%) pH Valeur agronomique Azote global – Azote ammoniacal (NH4) Rapport C/N (Annexe VII c de l’arrêté du Phosphore total (P2O5) 02/02/98) Potassium total (K2O) Calcium total (CaO) Magnésium total (MgO) Oligo-éléments (B, Co, Cu, Fe, Mn, Mo, Zn)

Cadmium Chrome Eléments-traces métalliques Cuivre Mercure (Annexe VII a de l’arrêté du Nickel 02/02/98) Plomb Zinc Somme Chrome + Cuivre + Nickel + Zinc

Total des 7 principaux PCB 28, 52, 101, 118, 138, 153, 180 Composés-traces Fluoranthène métalliques Benzo(b)fluoranthène Benzo(a)pyrène

Eléments et substances chimiques autres susceptibles d’être Autres présents au vu de la nature des intrants Agents pathogènes éventuels

La nature et la périodicité des analyses seront fixées par l’arrêté d’autorisation propre à l’installation.

La société BioEnergie Bressane veillera à ne pas épandre des digestats dont les teneurs dépassent les seuils suivants.

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Tableau 31 Valeurs limite de certains éléments dans les digestats (Source Annexe VII a de l’arrêté du 02/02/98) Tableau 1 a Teneurs limites en éléments-traces métalliques dans les déchets ou effluents

Flux cumulé maximum apporté Eléments-traces Valeur limite dans les déchets par les déchets ou effluents en métalliques ou effluents 10 ans (g/m2)

Cadmium 10 0,015

Chrome 1 000 1,5

Cuivre 1 000 1,5

Mercure 10 0,015

Nickel 200 0,3

Plomb 800 1,5

Zinc 3 000 4,5

Chrome+Cuivre+Nickel+Zinc 4 000 6

Tableau 1 b Teneurs limites en composés-traces métalliques dans les déchets ou effluents

Flux cumulé maximum apporté Valeur limite dans les déchets par les déchets ou effluents en ou effluents 10 ans (g/m2)

Cas général Pâturage Cas général Pâturage

Total des 7 principaux 0,8 0,8 1,2 1,2

PCB 5 4 7,5 6

Fluoranthène 2,5 2,5 4 4

Benzo(b)fluoranthène - 2 1,5 3 2 Benzo(a)pyrène

Tableau 3 Flux cumulé maximum en éléments-traces métalliques dans les déchets ou effluents pour les pâturages ou les sols de pH inférieurs à 6

Flux cumulé maximum apporté par les déchets ou Eléments-traces métalliques effluents en 10 ans (g/m2)

Cadmium 0,015

Chrome 1,2

Cuivre 1,2

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Flux cumulé maximum apporté par les déchets ou Eléments-traces métalliques effluents en 10 ans (g/m2)

Mercure 0,012

Nickel 0,3

Plomb 0,9

Sélénium 0,12

Zinc 3

Chrome+Cuivre+Nickel+Zinc 4

6.2 - ENCADREMENT DES PHASES OPERATIONNELLES

6.2.1 - Plans prévisionnels de fumure

Les agriculteurs exploitant des parcelles situées en zone vulnérable nitrates disposent de plans de fumure prévisionnels individuels établis à l’ouverture du bilan et portant sur une campagne culturale complète conformément aux prescriptions de l’arrêté du 19 décembre 2011 modifié.

Ces plans contiennent les éléments suivants :  Identification et surface de l’îlot  Culture pratiquée et période d’implantation envisagée  Date d’ouverture du bilan  Quantité d’azote absorbée par la culture à l’ouverture du bilan (si ouverture post-semis)  Objectif de production envisagé  Pourcentage de légumineuses pour les associations graminées/légumineuses  Apports par irrigation envisagés et teneur en azote de l’eau d’irrigation  Reliquat sortie hiver mesuré ou quantité d’azote total ou de matière organique du sol mesuré  Quantité d’azote efficace et total à apporter par fertilisation après l’ouverture du bilan  Quantité d’azote efficace et total à apporter après l’ouverture du bilan pour chaque apport de fertilisant azoté envisagé Ces outils permettent d’affiner le pilotage de la fertilisation azotée à l’échelle de la parcelle.

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6.2.2 - Programme prévisionnel d’épandage

Chaque campagne d’épandage est précédée par l’établissement d’un programme prévisionnel annuel au plus tard un mois avant le début des opérations comprenant les éléments suivants :  La liste des parcelles ou groupes de parcelles concernées par la campagne, ainsi que la caractérisation des systèmes de cultures  Une analyse des sols portant sur les paramètres de valeur agronomique (cf paragraphe Suivi de la qualité des sols)  Une caractérisation des digestats (quantités, rythmes de production, valeur agronomique)  Les préconisations spécifiques d’utilisation des digestats  L’identification des personnes morales ou physiques intervenant dans la réalisation de l’épandage Ce programme est tenu à la disposition de l’inspection des installations classées et du préfet le cas échéant.

6.2.3 - Enregistrement des pratiques

La société BioEnergie Bressane tient à jour un registre de sortie contenant les éléments suivants :  Nature du digestat  Code du déchet conformément à la nomenclature de l’annexe II de l’article R.541-8 du Code de l’Environnement  Date de l’enlèvement  Quantités et caractéristiques du digestat exporté  Type de traitement prévu (épandage, traitement ou élimination)  Destinataire Le registre de sortie est archivé pendant une durée minimale de 10 ans et tenu à la disposition de l’inspection des installations classées conformément aux prescriptions de l’arrêté du 6 juin modifiant l’arrêté du 12 août 2010.

Les exploitations mettant à disposition leurs parcelles tiennent par ailleurs un cahier d’enregistrement des pratiques individuel comportant les éléments suivants :  Surfaces effectivement épandues  Références parcellaires  Dates d’épandage et contexte météorologique  Nature des cultures  Volume et nature des matières épandues (dont digestat)  Quantité d’azote global épandue toutes origines confondues  Identification des personnes physiques et morales chargées des opérations d’épandage Les cahiers d’épandage des exploitants ayant une ou plusieurs parcelles en zone vulnérable nitrates ont une architecture un peu différente rappelée dans le tableau ci-dessous.

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Tableau 32 Contenu des cahiers d’épandage pour les îlots en zone vulnérable nitrates

CAHIER D’ENREGISTREMENT DES PRATIQUES

Identification et surface de l’îlot Identification de l’îlot Type de sol

Modalités de gestion des résidus de culture

Interculture précédant la Modalités de gestion des repousses et date de destruction culture principale Modalités de gestion de la CIPAN ou de la dérobée (espèce, dates d’implantation et de destruction, apports de fertilisants azotés réalisés)

Culture pratiquée et date d’implantation

Rendement réalisé

Culture principale Date d’épandage, superficie concernée, nature du fertilisant azoté, teneur en azote de l’apport, quantité d’azote totale de l’apport pour chaque apport.

Date de récolte ou de fauche(s) pour les prairies

Chaque livraison de digestat fait l’objet d’une émission de bordereau de livraison conservé par les deux parties et consigné dans les dispositifs d’enregistrement respectifs.

6.2.4 - Bilans de campagne

Chaque campagne d’épandage de digestat fait l’objet d’un bilan annuel comprenant les éléments suivants :  Parcelles réceptrices  Bilan qualitatif et quantitatif des digestats épandus  Exploitation des cahiers d’épandage indiquant les quantités d’éléments fertilisants et d’éléments ou substances indésirables apportées sur chaque unité culturale  Résultats des analyses des sols  Bilans de fumure réalisés sur des parcelles de référence représentatives de chaque type de sols et de systèmes de culture ainsi que les conseils de fertilisation complémentaires qui en découlent  Remise à jour éventuelle des données de la présente étude initiale si besoin Une copie des bilans est adressée au préfet ainsi qu’aux exploitations engagées ayant reçu des digestats sur leurs parcelles en année n.

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6.3 - SUIVI DE LA QUALITE DES SOLS

Les épandages de digestat sont conditionnés à la réalisation d’analyses des sols des parcelles prévues dans le cadre des programmes prévisionnels d’épandage.

Ces dernières portent sur la caractérisation de la valeur agronomique :  Granulométrie  Rapport C/N

 Matière sèche (%)  Phosphore P2O5 échangeable  Matière organique (%)  Potassium K2O échangeable  pH  Calcium CaO échangeable  Azote global et ammoniacal NH4  Magnésium MgO échangeable Des analyses complémentaires comprenant la caractérisation de la valeur agronomique ainsi que les éléments-traces métalliques seront réalisées au minimum tous les 10 ans au niveau des points de référence identifiés dans le cadre de cette étude.

En cas d’exclusion définitive d’une parcelle du plan d’épandage, une analyse de sol complète sera réalisée après l’ultime épandage.

La société BioEnergie Bressane veillera à ne pas épandre des digestats sur des sols dont les teneurs dépassent les seuils suivants.

Tableau 33 Valeurs limite de concentration dans les solss (Source Annexe VII a de l’arrêté du 02/02/98)

Eléments-traces métalliques Valeur limite (mg/kg MS)

Cadmium 2

Chrome 150

Cuivre 100

Mercure 1

Nickel 50

Plomb 100

Zinc 300

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7 - IMPACTS DES ACTIVITES D’EPANDAGE

NB L’étude des incidences sur l’environnement du projet complète est disponible dans le dossier de demande d’autorisation relative à l’unité de méthanisation de BioEnergie Bressane (LEDJO Energie).

7.1 - PRINCIPALES CARACTERISTIQUES DE L’ENVIRONNEMENT

7.1.1 - Milieu physique

La zone d’étude montre une topographie relativement plane : les altitudes des communes concernées par le périmètre d’épandage varient de 172 à 645 mètres.

Le périmètre se situe au carrefour des trois territoires de la Bresse (Bresse bourguignonne, savoyarde et jurassienne) dont le climat typé océanique est atténué par une certaine influence continentale. Les précipitations annuelles moyennes sont aux alentours de 850 mm en plaine et grimpent jusqu’à 1 000 mm sur le secteur du Revermont. Les amplitudes thermiques sont importantes au cours de la journée et sur une année entière. Les vents dominants balayant la zone soufflent du Sud vers le Nord et du Nord-Est au Sud-Ouest.

Les parcelles sont localisées sur des formations géologiques communes qui sont des colluvions limoneuses en plaine ainsi que des alluvions grossières d’origine alpine. Les masses d’eau souterraines concernées sont le domaine marneux de la Bresse, Val de Saône et formation du Saint-Côme (FRDG505) très majoritairement imperméable ainsi que les calcaires jurassiques chaîne du Jura 1er plateau (FRDG140) généralement peu profonds sur le secteur.

La région présente un réseau hydrologique de surface très riche. Trois cours d’eau majeurs arrosent la zone d’étude: il s’agit de la Sâne Morte, du Sevron et du Solnan.

7.1.2 - Milieu naturel

Le périmètre d’épandage est situé dans diverses Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique (ZNIEFF).

Tableau 34 Recensement des espaces naturels remarquables à proximité du périmètre (Source INPN)

Localisation Type Identifiant Nom Unité de Parcelle la plus méthanisation proche

Sites Natura 18 km au Nord- 8 km au Nord- 2000 (Directive FR2610006 Basse vallée de la Seille Ouest Ouest Oiseaux) Sites Natura 2000 FR4312013 Petite montagne du Jura 16 km à l’Est 8 km à l’Est (Directive Oiseaux)

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Localisation Type Identifiant Nom Unité de Parcelle la plus méthanisation proche

Sites Natura 2000 FR4301334 Petite montagne du Jura 16 km à l’Est 8 km à l’Est (Directive Habitats)

Sites Natura Dunes continentales, 2000 tourbières de la 18 km au Nord- 8 km au Nord- FR2600979 (Directive Truchère et prairies de la Ouest Ouest Oiseaux) Basse Seille

6,7 km au Sud- ZNIEFF de type I FR430020273 Bois de Fougemagne 10 m à l’Ouest Est

3,2 km au Sud- ZNIEFF de type I FR260030194 Bois de Binand à Condal Incluses (2) Est

Etang de Pontremble, 5,3 km au Sud- ZNIEFF de type I FR82003084 70 m à l’Ouest forêt du Villard Ouest

Bocage et mares à ZNIEFF de type I FR260030481 10 km à l’Ouest 1,5 km à l’Ouest Romenay

Vallées de la Sâne Morte ZNIEFF de type I FR260030480 à Sainte-Croix et La 10 km au Nord 300 m à l’Ouest Chapelle-Naude

ZNIEFF de type I FR260014841 Vallée du Solnan 900 m à l’Est Incluses (115)

ZNIEFF de type Bresse Sud-orientale, FR260014823 Inclus Incluses (395) II Vallière et Solnan

Vallées du Sevron, du ZNIEFF de type FR820030893 Solnan et massifs boisés 300 m au Sud Incluses (74) II alentours

Il existe également quelques milieux humides essentiellement circonscrits à proximité immédiate des cours d’eau principaux du secteur (Sânes, Solnan et Sevron) ainsi qu’à de petits biefs affluents.

Ces différents milieux naturels ne présentent pas de contraintes liées aux épandages de matières fertilisantes.

La réglementation sur le recyclage agricole est par ailleurs conçue pour apporter les garanties nécessaires à la protection de l’environnement et de la santé. La recyclage agricole s’inscrit parfaitement dans le cadre des pratiques agricoles normales, activité humaine traditionnelle du secteur concerné et recensé comme telle sur certaines des fiches ZNIEFF.

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7.1.3 - Milieu humain

Les paysages de la zone d’étude font partie de la plaine bressane et de la région de la petite montagne de Revermont. L’habitat souffre d’un mitage important avec prédominance de maisons individuelles hors secteur montagne, où les hameaux sont plus groupés.

Les communes incluses dans le périmètre d’épandage possèdent toutes une école élémentaire sauf Chazelles et Saint-Jean-d’Etreux. Les écoles maternelles se situent à Varennes-Saint- Sauveur, Saint-Amour, Sainte-Croix et Domsure. Quelques établissements de santé se trouvent également sur la zone d’étude à Cuiseaux, Beaupont, Saint-Nizier-le-Bouchoux et Varennes-Saint-Sauveur ainsi que des maisons de retraite (Cuiseaux, Saint-Amour, Coligny et Romenay).

Aucun captage d’alimentation en eau potable n’existe à proximité du périmètre d’épandage.

7.2 - EVALUATION DES IMPACTS

7.2.1 - Qualité des sols

Les digestats sont des produits riches en micro-organismes qui dynamisent l’activité biologique naturelle du sol. Les actions sur la faune du sol sont assez similaires à celles des composts : augmentation de l’activité respirométrique, de l’activité nitrifiante des micro-organismes et de l’activité enzymatique.

Le processus de méthanisation conserve par ailleurs les qualités des effluents bruts en terme de production d’humus. L’épandage de digestat participe ainsi à l’entretien du stock de matière organique stable du sol de façon assez similaire à des lisiers (digestat liquide) ou fumiers (digestat solide).

Les digestats possèdent enfin des pH plus élevés que des matières brutes classiques, évitant ainsi les phénomènes d’acidification du sol inhérents.

Au vu de tous ces éléments, les impacts des activités d’épandage des digestats sont plutôt positifs par rapport à la situation avant-projet d’épandage d’effluents bruts sur la qualité des sols.

7.2.2 - Qualité des eaux

La minéralisation de l’azote au cours du procédé de méthanisation augmente la proportion d’azote ammoniacal dans les digestats. Ce dernier est plus facilement mobilisable par les plantes, et ce à plus court terme. L’utilisation de digestat favorise une consommation rapide après épandage des nitrates par le couvert en place et limite ainsi les risques de lessivage vers les eaux souterraines (infiltration) et superficielles (ruissellement) lors d’épisodes pluvieux intenses notamment.

La fertilisation est par ailleurs encadrée par la présente étude préalable à l’épandage et par les plans prévisionnels annuels avant chaque campagne d’épandage, ce qui n’est pas toujours le cas sur le périmètre actuel. Les exploitations non soumises au régime des Installations Classées

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pour la Protection de l’Environnement ne sont en effet pas tenues de réaliser un plan d’épandage hors zone vulnérable nitrates. Les risques de sur-fertilisation sont donc mieux maîtrisés qu’auparavant.

Le plan d’épandage est également dimensionné pour éviter tout apport excédentaire en phosphore, en lien avec le classement du périmètre en tant que Zone Sensible à l’Eutrophisation du bassin Rhône-Méditerranée-Corse (ZSE).

Les impacts des activités d’épandage des digestats semblent donc plutôt positifs par rapport à la situation avant-projet d’épandage d’effluents bruts sur cette composante.

7.2.3 - Milieux naturels protégés

Comme vu précédemment, l’utilisation de digestat limite les phénomènes d’acidification du sol qui peuvent conduire à l’uniformisation des milieux en sélectionnant des espèces plus résistantes que d’autres. Cette propriété contribue au maintien de milieux et des espèces inféodées remarquables.

Le processus de méthanisation permet également de diminuer la charge en germes pathogènes et adventices des effluents bruts : les épandages sont ainsi moins sources de développement d’une flore relativement peu intéressante voire nuisible pour les zones patrimoniales.

Les actions positives sur la qualité des eaux souterraines et superficielles sont également valables pour les espaces à dominante humide ou traversés par des masses d’eau d’intérêt écologique.

Dans cette optique, les impacts des activités d’épandage des digestats semblent donc plutôt positifs par rapport à la situation avant-projet d’épandage d’effluents bruts sur cette composante.

7.2.4 - Tiers

La digestion anaérobie dégrade les acides gras volatils et les dérivés phénoliques présents dans les matières brutes et responsables des odeurs désagréables.

La rémanence olfactive des digestats est inférieure à 24 h, notamment lorsque l’enfouissement est rapide après épandage.

Les engins utilisés pour l’épandage sont tout à fait similaires à ceux déjà présents sur la zone. Le transport des digestats induit un trafic d’au maximum 8 véhicules par jour à proximité de l’unité de méthanisation.

Les activités d’épandage sont également encadrées par un plan d’épandage qui prend en compte des distances réglementaires aux habitations pour limiter entre autres les nuisances sonores et olfactives pour ces derniers.

Les impacts des activités d’épandage des digestats semblent donc plutôt faibles par rapport à la situation avant-projet.

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7.2.5 - Qualité de l’air

La réaction acido-basique conduisant à la formation d’azote minéral dans les digestats consomme des protons et fait donc augmenter le pH du milieu, favorisant ainsi la formation d’ammoniac très volatil.

La volatilisation de l’ammoniac se retrouve lors des épandages au champ, bien qu’il soit relativement facile de la maîtriser avec diverses précautions :  Epandage au ras du sol avec un dispositif type pendillards  Incorporation dans les premières heures après épandage  Réalisation des épandages par temps humide  Restriction des épandages lors d’épisodes venteux ou périodes très sèches L’ammoniac n’est par ailleurs pas un gaz à effet de serre.

Les impacts des activités d’épandage des digestats semblent donc plutôt faibles par rapport à la situation avant-projet sur cette composante.

7.2.6 - Synthèse

Les impacts des activités d’épandage de digestat issus de l’unité de méthanisation portée par BioEnergie Bressane sont synthétisés dans le tableau qui suit.

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Tableau 35 Synthèse des impacts des activités d’épandage de digestat

Milieu Composante Impact potentiel Evaluation Justification

 Richesse en micro-organismes des digestats stimulant la vie bactérienne du sol

Acidification des sols suite à une mauvaise  Risque d’acidification moindre par rapport à des effluents Qualité des sols Positif gestion de la fertilisation bruts Physique  Entretien du stock de matière organique du sol conservé  Fertilisation encadrée (étude préalable, plan d’épandage)

Pollution des eaux superficielles et/ou  Azote rapidement et facilement mobilisable par les plantes Qualité des eaux Positif souterraines aux nitrates  Fertilisation encadrée (étude préalable, plan d’épandage)

Sites Natura 2000 Appauvrissement de la diversité végétale  Phénomènes d’acidification des sols et spécialisation de la Naturel par sur-fertilisation Positif végétation qui en découle limités par l’emploi de digestat Espaces naturels protégés Pollution des milieux humides aux nitrates  Risque de pollution des eaux diminué (cf Qualité des eaux)

 Epandages en période diurne en semaine Nuisances sonores engendrées par les Bruits Faible  Respect de distances d’interdiction aux tiers activités d’épandage  Activités d’épandage déjà préexistantes sur les parcelles

Humain  Processus de méthanisation désodorise la matière  Enfouissement rapide des digestats après épandage pour Nuisances sonores engendrées par les Odeurs Faible limiter les émissions ammoniacales activités d’épandage  Respect de distances d’interdiction aux tiers  Activités d’épandage déjà préexistantes sur les parcelles

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Milieu Composante Impact potentiel Evaluation Justification

 L’ammoniac n’est pas un gaz à effet de serre Dégradation de la qualité de l’air par  Enfouissement rapide des digestats après épandage pour Humain Qualité de l’air Faible émissions d’azote ammoniacal limiter les émissions ammoniacales  Activités d’épandage déjà préexistantes sur les parcelles

L’impact global des activités d’épandage des digestats issus de l’unité de méthanisation de BioEnergie Bressane sur l’environnement est donc faible, voire plutôt positif par rapport à la situation avant-projet d’épandage d’effluents bruts au vu des nombreux avantages agronomiques des produits.

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8 - COMPATIBILITE AVEC LES PLANS ET PROGRAMMES DU TERRITOIRE

8.1 - COMPATIBILITE AVEC LE SDAGE RHONE-MEDITERRANEE- CORSE

Le Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE) est un document de planification pour l’eau et les milieux aquatiques à l’échelle d’un bassin hydrographique.

Le SDAGE Rhône-Méditerranée 2016-2021 est entré en vigueur le 21 décembre 2015. Il fixe pour une période de 5 ans les orientations fondamentales d’une gestion équilibrée de la ressource en eau et intègre les obligations définies par la directive européenne sur l’eau, ainsi que les orientations du Grenelle de l’environnement pour une atteinte du bon état des eaux d’ici 2021.

Le SDAGE est un document opposable à l’administration et non aux tiers. Tous les programmes ou décisions administratives ne peuvent pas être en contradiction avec le SDAGE sous peine d’être annulés par le juge pour incompatibilité des documents.

Le SDAGE comporte neuf orientations fondamentales : > OF0 : S'adapter aux effets du changement climatique > OF1 : Privilégier la prévention et les interventions à la source pour plus d'efficacité > OF2 : Concrétiser la mise en œuvre du principe de non dégradation des milieux aquatiques > OF3 : Prendre en compte les enjeux économiques et sociaux des politiques de l’eau et assurer une gestion durable des services publics d’eau et d’assainissement > OF4 : Renforcer la gestion de l’eau par bassin versant et assurer la cohérence entre aménagement du territoire et gestion de l’eau > OF5 : Lutter contre les pollutions, en mettant la priorité sur les substances dangereuses et la protection de la santé :  OF5A : Poursuivre les efforts de lutte contre les pollutions d’origine domestique et industrielle  OF5B : Lutter contre l’eutrophisation des milieux aquatiques  OF5C : Lutter contre les pollutions par les substances dangereuses  OF5D : Lutter contre la pollution par les pesticides par des changements conséquents dans les pratiques actuelles  OF5E : Evaluer, prévenir et maîtriser les risques pour la santé humaine

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> OF6 : Préserver et restaurer le fonctionnement des milieux aquatiques et des zones humides  OF6A : Agir sur la morphologie et le décloisonnement pour préserver et restaurer les milieux aquatiques  OF6B : Préserver, restaurer et gérer les zones humides  OF6C : Intégrer la gestion des espèces de la faune et de la flore dans les politiques de gestion de l’eau > OF7 : Atteindre l'équilibre quantitatif en améliorant le partage de la ressource en eau et en anticipant l'avenir > OF8 : Augmenter la sécurité des populations exposées aux inondations en tenant compte du fonctionnement naturel des milieux aquatiques

Le SDAGE définit également des principes de gestion spécifiques des différents milieux : eaux souterraines, cours d'eau de montagne, grands lacs alpins, rivières à régime méditerranéen, lagunes, littoral.

Aucune disposition du SDAGE ne concerne précisément les activités d’épandage de matières fertilisantes hors périmètres de protection de captage. Le présent plan d’épandage s’inscrit cependant dans un objectif de réduction des émissions de nitrates d’origine agricole vers les eaux du territoire compatible avec les objectifs de qualité en vigueur à travers les éléments suivants :  Respect des prescriptions de la directive nitrates sur l’ensemble du périmètre  Prise en compte de la sensibilité hydrogéologique du territoire pour la définition des aptitudes des sols à l’épandage  Adaptation des pratiques d’épandage et périodes d’application selon les aptitudes agronomiques et réglementaires  Substitution d’une partie des épandages d’effluents d’élevage bruts par une matière plus facilement mobilisable par les plantes L’utilisation de digestats entraîne par ailleurs des impacts plutôt positifs pour l’environnement par rapport à des matières brutes (cf Impacts des activités d’épandage).

8.2 - COMPATIBILITE AVEC LES SAGE

Le Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SAGE) est un document de planification de la gestion de l’eau à l’échelle d’une unité hydrographique cohérente (bassin versant, aquifère). Il fixe des objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur, de protection quantitative et qualitative de la ressource en eau compatibles avec le SDAGE.

Le SAGE est un document élaboré par les acteurs locaux réunis au sein d’une Commission Locale de l’Eau (CLE).

Il n’existe aucun SAGE sur l’emprise du périmètre d’épandage pour le moment.

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8.3 - ZONES INONDABLES

Les communes portant les parcelles du périmètre d’épandage ne sont pas concernées par un Plan de Protection des Risques Inondations (PPRi).

Le territoire est toutefois traversé par des cours d’eau qui sont parfois sièges d’importantes crues. Certaines communes sont ainsi identifiées dans les Atlas des Zones Inondables (AZI) des départements de l’Ain et de Saône-et-Loire.

Tableau 36 Zones inondables issues des atlas (AZI) à proximité du périmètre (Source Géorisques)

Parcelles Département Zone (AZI) Commune(s) concernée(s) incluses

Ain Solnan Beaupont - Domsure Oui

Ain Sevron Beaupont - Cormoz Oui

Ain Reyssouze Foissiat Non

Condal – Dommartin-les-Cuiseaux – Seille et Saône-et-Loire Frontenaud – Romenay – Sainte-Croix – Oui affluents Varennes-Saint-Sauveur

Les zones inondables sont jointes en annexe du présent document.

Les épandages sur parcelles situées en zone inondable sont autorisés en période où les sols sont ressuyés (fin de printemps et période estivale) et en dehors des périodes où le risque d’inondation est important seulement.

8.4 - DIRECTIVE NITRATES

Près de 43 % de la surface incluse dans le plan d’épandage de la société BioEnergie Bressane est incluse dans des zones vulnérables aux nitrates.

Tableau 37 Caractérisation des surfaces en zone vulnérable aux nitrates

Surface mise à Surface Potentiellement Départe- Année de disposition Epandable Commune ment classement (ha) (%) (ha) (%)

Cormoz 2017 308,2 9 % 267,29 14 %

Courtes 2017 48,91 1 % 43,99 2 % Ain Curciat- 2017 150,68 4 % 144,15 5 % Dongalon

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Surface mise à Surface Potentiellement Départe- Année de disposition Epandable Commune ment classement (ha) (%) (ha) (%)

Montpont-en- 2017 185,67 5 % 167,26 6 % Bresse

Saint-Nizier- 2017 255,57 8 % 223,62 7 % le-Bouchoux

Romenay 2017 6,87 0,2 % 5,62 0,1 %

Saône- Sainte-Croix 2007 34,35 1 % 28,82 1 % et-Loire Varennes- 2017 452,41 13 % 397,89 30 % Saint-Sauveur

Total 1 442,66 66 % 1 278,64 45 %

Le présent plan d’épandage a été conçu en prenant en compte l’ensemble des prescriptions des Programmes d’Actions National et Régionaux relatifs à la mise en œuvre de la directive nitrates.

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Tableau 38 Compatibilité des activités d’épandage avec les prescriptions de la directive nitrates

Mesure Contenu Compatibilité avec les activités d’épandage BEB

(PAN) Périodes d’interdictions variables selon la nature des fertilisants appliqués et selon la culture réceptrice Le calendrier d’épandage des digestats liquides et I. Périodes minimales (PAR Bourgogne-Franche Comté) solides a été conçu en tenant compte des prescriptions d’interdiction d’épandage des du PAN et des deux PAR régionaux (cf paragraphe fertilisants azotés Modulation des interdictions sur vignes, cultures maraîchères et pépinières Périodes d’épandage) (PAR Rhône-Alpes) Limitation des apports avant et sur culture CIPAN à 30 kgN/ha

La mesure II ne s’applique pas pour des effluents (PAN) d’élevage faisant l’objet d’un traitement. Ouvrages étanches Les ouvrages de stockage sont par ailleurs situés sur le II. Prescriptions relatives au site de l’unité de méthanisation qui n’est pas inclus en stockage des effluents Gestion et maintenance menées pour limiter tout risque zone vulnérable nitrates. d’élevage d’écoulement vers le milieu Capacités d’épandage minimales requises variant selon le type de Les capacités de stockage ont néanmoins été production pour couvrir les périodes climatiques défavorables. dimensionnées pour absorber les périodes climatiques où les épandages ne sont pas possibles.

(PAN) Calcul de la dose prévisionnelle à l’aide de la méthode du bilan III. Limitation de l’épandage Les préconisations de fertilisation faites dans le cadre des fertilisants azotés afin de Fertilisation interdite sur légumineuse hors luzerne et prairie du plan d’épandage prennent en compte ces garantir l’équilibre de la d’association prescriptions (cf paragraphe Bilan global de fertilisation azotée fertilisation) Réalisation d’une analyse de sol chaque année (PAR Bourgogne-Franche Comté)

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Mesure Contenu Compatibilité avec les activités d’épandage BEB Plafonnement de la dose totale sur tournesol à 60 kgN/ha Fractionnement des doses supérieures à 60 kgN/ha en deux apports minimum hors cas spécifiques Plafonnement des apports à 50 kgN/ha sur céréales à pailles et à 80 kgN/ha sur colza et moutarde du 1er au 15 février (PAR Rhône-Alpes) Plafonnement du premier apport d’azote à 50 U/ha sur maïs et céréales à paille d’hiver et 80 U/ha sur colza d’hiver.

Les exploitants possédant au moins un îlot en zone vulnérable nitrates réalisent des plans de fumure IV. Modalités d’établissement (PAN) prévisionnels chaque année et tiennent à jour un du plan de fumure et du cahier Plan de fumure prévisionnel cahier d’enregistrement des pratiques individuel. d’enregistrement des pratiques Cahier d’épandage L’unité de méthanisation délivre par ailleurs des bordereaux de livraison intégrés aux cahiers d’épandage.

V. Limitation de la quantité d’azote contenue dans les (PAN) Le plafonnement ne s’applique pas aux apports de effluents d’élevage pouvant Limitation des apports d’azote en provenance des effluents digestats. être épandue annuellement d’élevage à 170 kgN/ha/an. par chaque exploitation

(PAN) Interdiction d’épandre à moins de 35 m des berges (10 m lorsqu’il Les surfaces potentiellement épandables ont été existe une bande enherbée permanente de 10 m) déterminées en tenant compte de la réglementation VI. Conditions d’épandage ICPE plus restrictive que la directive nitrates (cf Interdiction d’épandre à moins de 100 mètres des berges pour des paragraphe Surfaces Potentiellement Epandables) pentes supérieures à 10 % pour le digestat liquide et à 15 % pour le digestat solide

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Mesure Contenu Compatibilité avec les activités d’épandage BEB

(PAN) Couverture des sols obligatoires en interculture longue et en interculture courte entre colza et culture semée à l’automne (repousses acceptées) Interdiction du recours à la destruction chimique (PAR Bourgogne-Franche Comté) Les exploitants engagés dans le plan d’épandage de la VII. Couverture végétale pour Dérogation à l’obligation de couverture des sols en interculture société BioEnergie Bressane respectent les limiter les fuites d’azote au longue lorsque la culture est récoltée après le 10 septembre, que la prescriptions concernant la couverture des sols en cours des périodes pluvieuses technique du faux semis en agriculture biologique est pratiquée ou interculture. que le taux d’argile du sol est supérieur à 40 % (PAR Rhône-Alpes) Dérogation à l’obligation de couverture des sols en interculture longue lorsque la culture est récoltée après le 10 septembre ou que les cultures porte-graines, pérennes ou alliacées nécessitant un travail du sol avant le 1er décembre

(PAN) Mise en place d’une bande enherbée d’au minimum 5 m non traitée à proximité des cours d’eau identifiés Bonnes Conditions Agro- VIII. Couverture végétale Environnementales (BCAE) Les exploitants engagés dans le plan d’épandage de la permanente le long de société BioEnergie Bressane ont tous mis en place des certains cours d’eau, sections (PAR Bourgogne-Franche Comté) bandes enherbées sur les parcelles cultivées à de cours d’eau et plans d’eau Mise en place de bandes enherbées étendue aux cours d’eau proximité d’un cours d’eau. de plus de dix hectares identifiés par la police de l’eau. Largeur des bandes portée à 10 mètres minimum pendant les 2 campagnes culturales suivant le retournement des prairies.

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8.5 - EVALUATION DES INCIDENCES NATURA 2000

Les parcelles mises à disposition pour l’épandage des digestats de la société BioEnergie Bressane ne sont pas situées dans des zones identifiées Natura 2000. Les sites les plus proches sont à plus de 3 km de la parcelle la plus à proximité.

L’étude des impacts des activités d’épandage sur les milieux naturels montre que les effets sont globalement positifs par rapport à une situation préexistante d’épandage d’effluents bruts (cf paragraphe Impacts des activités d’épandage).

Au vu de l’éloignement relatif des sites et de l’intérêt agronomique des digestats, les incidences sur les sites Natura 2000 semblent raisonnablement très limitées voir nulles.

8.6 - COMPATIBILITE AVEC LES PLANS DEPARTEMENTAUX DE PREVENTION ET DE GESTION DES DECHETS NON DANGEREUX

Les trois départements concernés par le périmètre d’épandage sont dotés d’un Plan de Prévention et de Gestion des Déchets Non Dangereux en propre dont le contenu s’articule autour d’objectifs communs.

Tableau 39 Principaux objectifs des plans départementaux sur la zone d’étude (Source PDEMA de l’Ain)

Département Adoption Principaux objectifs

Données diagnostic >587 104 habitants (2009) >546 705 tonnes de déchets ménagers et assimilés (562 kg/hab/an) >175 134 tonnes de Déchets d’Activités Economiques (DAB) Réduction des déchets à la source >Réduction de 11 % de la production d’ordure ménagères en 2028 >Stabiliser les quantités de déchets non dangereux >Valorisation de 45 % des matières Amélioration des performances de valorisation matière et Ain 2016 organique >Développer la valorisation énergétiques des déchets non dangereux en lien avec la collecte des biodéchets des gros producteurs (méthanisation) >Redynamiser les actions de tri Traitement >5 centres de tri (148 100 T/an) >12 centres de compostage (64 800 T/an) >Un incinérateur (120 000T/an) >Une installation de maturation des mâchefers (31 500 T/an) >5 installations de stockage (153 500 T/an)

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Département Adoption Principaux objectifs

Données diagnostic >271 220 habitants (2011) >127 225 tonnes de déchets ménagers et assimilés (469 kg/hab/an) >129 050 tonnes de Déchets d’Activités Economiques (DAB) Réduction des déchets à la source >Réduction de la fraction fermentescible des ordures d’un tiers en 2020 et deux tiers en 2026 >Réduction de 8 % de la production d’ordure ménagères en 2020 et de 12 % en 2026 >Stabiliser les quantités de déchets verts collectés en déchèterie >Stabiliser la part des déchets recyclables des apports en Jura Janvier 2014 déchèterie Amélioration des performances de valorisation matière et organique >Réorienter une partie des ordures ménagères vers des filières dédiées >Réorienter une partie de la benne tout-venant des déchèteries Traitement >Une unité de traitement des ordures ménagères (38 000 T/an) >Une installation de stockage des déchets non dangereux (32 700 T/an) >Préconisation de création d’équipements de valorisation matière organique de proximité

Données diagnostic >545 484 habitants (2010) >303 400 tonnes de déchets ménagers et assimilés (606 kg/hab/an) Réduction des déchets à la source >Création d’un plan départemental de prévention >Sensibilisation aux actions visant à limiter la production de déchets Saône-et- >Responsabiliser les producteurs de déchets Mars 2010 Loire >Communication et information sur la prévention Amélioration des performances de valorisation matière et organique >Développer le réemploi >Développer le compostage de proximité pour les déchets verts et fermentescibles >Améliorer les performances de collecte sélective en se basant sur une meilleure connaissance du gisement et des flux ainsi qu’une maîtrise des coûts

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Département Adoption Principaux objectifs >Développer l’outil déchèterie en s’appuyant sur de nouvelles filières locales et nationales Traitement >Organisation du territoire en deux bassins avec agrandissement Saône-et- Mars 2010 de l’installation de tri-compostage de Torcy pour le bassin ouest Loire et la création d’une unité de tri-méthanisation pour le bassin est Autres éléments >Actions spécifiques aux déchets des professionnels (prévention, tri et valorisation) >Objectifs spécifiques aux déchets issus de l’assainissement

L’unité de méthanisation portée par la société BioEnergie Bressane représente une solution de gestion de déchets agricoles et issus d’activités économiques (DAB) qui entraîne la production d’une matière fertilisante réutilisable en agriculture.

Les activités d’épandage des digestats rentrent donc dans le cadre « valorisation matière » encouragé par les trois plans départementaux de manière compatible avec les prescriptions de chacun.

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9 - FILIERES ALTERNATIVES A L’EPANDAGE

Les digestats non conformes pour l’épandage sur terres agricoles peuvent être éliminés selon trois filières principales : incinération, traitement sur site de compostage et mise en décharge.

Le recours à l’incinération suppose une déshydratation mécanique et un séchage thermique préalables parfois coûteux selon le matériel disponible sur place.

Le traitement sur site de compostage est envisageable uniquement pour les digestats solides à siccité suffisante. Les unités de traitement doivent cependant être agréées à recevoir ce type de produit.

La mise en décharge est enfin bien adaptée pour des digestats dont les teneurs dépassent les seuils pour les éléments-traces métalliques et les composés-traces organiques. Une déshydratation préalable à 30 % de matière sèche est en revanche nécessaire.

Tableau 40 Installations susceptibles d’accueillir les digestats non conformes de l’unité BEB

Département Type Unité Précaution

Installation de Stockage des Intrants habituels : déchets Déchets Non Dangereux de verts, bois, boues d’épuration Compostage - Granges (48 km) Saône-et-Loire Mise en décharge Unité de tri-méthanisation – compostage ECOCEA de - Chagny (58 km)

Centre de Bellegarde-sur- Nécessite une convention Ain Incinération Valserine (61 km) inter-départementale

BioEnergie Bressane a pris contact avec l’installation de récupération, de recyclage et valorisation de déchets ménagers et assimilés de Valest à Granges. Ce dernier est capable d’assurer le traitement des digestats en cas de non-conformité

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10 - CONCLUSION

Le plan d’épandage des digestats produits par l’unité de méthanisation de la société BioEnergie Bressane (BEB) couvre un périmètre comprenant 3 387 hectares répartis entre 29 exploitations agricoles distinctes sur trois départements (Ain, Jura et Saône-et-Loire).

La mise à disposition des terres fait l’objet d’une convention écrite entre le producteur (BioEnergie Bressane) et les agriculteurs concernés.

Les contraintes agronomiques, réglementaires et environnementales du territoire assurent une surface apte à l’épandage de digestats de 2 858 hectares dans les conditions établies par la présente étude préalable, à savoir :  Respect des interdictions spatiales et temporelles ainsi que des prescriptions spécifiques à chaque zone (milieu humide, zone inondable, parcelles à pH compris entre 5 et 6)  Dose d’apport agronomique comprise entre 15 et 20 T/ha de digestat solide et 15 et 25 m3/ha de digestat liquide selon les cultures  Suivi de la qualité des digestats et des opérations d’épandage  Suivi analytique régulier des caractéristiques physico-chimiques des sols des parcelles La production annuelle des digestats étant estimée à 28 392 m3 de liquide et 7 396 tonnes de solide, la surface nécessaire à l’épandage de la totalité s’élève à 1 760 hectares chaque année. Les surfaces retenues sont donc suffisantes pour assurer un intervalle de temps entre deux épandages d’au moins 1 à 3 ans.

La présente demande porte sur l’épandage total annuel de 3 893 tonnes de matière sèche. Les quantités de digestat sont susceptibles de varier d’une année sur l’autre : les facteurs limitant les doses d’apport sont les apports cumulés de matière sèche sur 10 ans ainsi que la quantité d’azote disponible épandue.

Les apports de digestat sont raisonnés dans le cadre des bilans de fertilisation des exploitations, engrais minéraux inclus.

Compte-tenu des préconisations citées dans la présente étude, les digestats produits par le projet de méthanisation de la société BioEnergie Bressane pourront être valorisés par épandage agricole tout en assurant la protection des eaux, sols et milieux environnants.

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