dossier de presse Communiqué de presse – Dommartin-le-Franc – Juillet 2010

Depuis Dommartin-le-Franc (nord de la Haute- /52)

- Ouverture le 03 Juillet 2010 -

L’Odyssée du fer et des hommes : un parcours d’interprétation territorial unique en son genre

Une initiative sans équivalent en France… Les industries métallurgiques du Pays Nord haut-marnais et du Sud meusien puisent leurs savoir- faire et leur vitalité dans des racines bimillénaires. metallurgic park conjugue patrimoine et économie pour promouvoir un territoire dont l’avenir passe par le travail du fer.

Un triple objectif… présenter une vision contemporaine et prospective des industries métallurgiques, révéler un patrimoine exceptionnel, voire unique sous certains aspects, lié à la métallurgie : architecture, histoire, technique, paysage, productions artistiques…, valoriser le territoire nord haut marnais, élargi au sud meusien, en mettant en exergue ses atouts patrimoniaux et économiques, et en revitalisant un espace rural partageant la même histoire, la même vocation. metallurgic park, un outil touristique multi-site…

- Dommartin-le-Franc, l’étape historique Présenter l’histoire de la métallurgie depuis ses origines jusqu’aux évolutions industrielles actuelles et à venir. Autour du haut-fourneau de 1834 restauré, symbole architectural d’exception et chaînon manquant entre la sidérurgie traditionnelle et la métallurgie contemporaine, l’essence de la métallurgie sera confrontée, comparée, opposée à travers son patrimoine exceptionnel, ses mutations techniques et structurelles, son actualité et ses innovations attendues. - Sur les sentiers de la Vallée de la Blaise Territoire de vallées et de cours d’eau, maillé de chemins de randonnée, le Nord de la Haute-Marne vous invite à explorer sa nature, ses villages, sa vocation industrielle. De lavoir en village, l’histoire industrielle du territoire s’offre à vous. - Vecqueville, le témoin d’un développement industriel De cette commune, des pièces monumentales de haute technologie partent chaque jour dans le monde. Vous y découvrirez l’histoire de l’usine, autour des vestiges du dernier haut-fourneau circulaire du XIXe siècle. - Les minières de Poissons, à l’origine du voyage… Au cœur de la forêt, un parcours d’interprétation vous guidera jusqu’aux minières où vous découvrirez d’anciens gisements de minerai de fer, dans une configuration géologique rare.

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Sommaire

Communiqué de presse 2

I. Les origines du projet : pourquoi metallurgic park 4

I.I. du Pôle d’Excellence Rurale « parc métallurgique 52 des métiers d’hier aux emplois de demain » à metallurgic park 4

I.II. metallurgic park : un outil de développement touristique, économique et culturel 4

II. Un peu d’histoire… 6

III. Philosophie d’aménagement des sites 7

III.I. Générale… 7

III.II. Zoom sur Dommartin-le-Franc… 9

IV. Suivez le guide : visite en avant première de metallurgic park 13

IV.I. Dommartin-le-Franc, l’étape historique 13

IV.II. Sur les sentiers de la vallée de la Blaise 13

IV.III. Vecqueville, le témoin d’un développement industriel 13

IV.IV. Les minières de Poissons, à l’origine du voyage… 13

V. Actualités culturelles annexes : expositions temporaires et atelier pédagogique 14

VI. Une équipe pluridisciplinaire au service d’un projet… 14

VII. La Haute-Marne, terre de savoir-faire et destination touristique secrète en Champagne-Ardenne 15

VIII. Informations pratiques 18

IX. Nos partenaires 19

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I. Les origines du projet : pourquoi metallurgic park ?

I.I. Du Pôle d’Excellence Rurale « parc métallurgique 52, des métiers d’hier aux emplois de demain » à metallurgic park

Le Pôle d’Excellence Rurale « parc métallurgique 52, des métiers d’hier aux emplois de demain » est né d’un appel à projet lancé par l’Etat en 2006. En décembre de cette même année, la candidature portée par le Pays Nord haut-marnais (association rassemblant l’ensemble des communautés de communes de l’arrondissement de Saint-Dizier) a été jugée convaincante et son projet labellisé par l’Etat.

En octobre 2007, l’association du parc métallurgique 52 (qui regroupe l’ensemble des partenaires du projet) a été créée avec pour missions de coordonner le projet et d’en assurer la mise en œuvre.

Rassemblant acteurs publics et privés, ce projet est une grande première pour le département de la Haute-Marne car il fédère des initiatives industrielles, publiques et associatives constituant, de fait, sa grande force.

En octobre 2008, le recrutement de l’équipe de Maîtrise d’œuvre (Architecte mandataire - INCA Architectes/Grenoble) a permis la formalisation architecturale et scénographique du projet.

Innovant par sa forme et par la multiplicité des orientations proposées (scénographie, aménagement paysager,…), le projet illustre la richesse du terroir haut-marnais, né d’une fusion entre métallurgie, territoire et hommes et femmes qui le composent.

Grâce au travail de l’agence de communication Horizon Bleu (Reims), le projet Pôle d’Excellence Rurale parc métallurgique 52 a affirmé sa dimension touristique en se dotant d’un nom, d’une identité : metallurgic park.

Etendre son champ d’action passe par l’échange avec de nouveaux partenaires. Ainsi, dès 2008, l’association a contacté le Groupe Ecole Supérieure de Commerce de Troyes pour poursuivre la mission de communication et de marketing du futur metallurgic park, dans le cadre des cycles de formation universitaire qu’il dispense.

I.II. metallurgic park: un outil de développement touristique, économique et culturel

 Rassembler valorisation de la filière industrielle métallurgique et attractivité touristique

L’État, la Région Champagne-Ardenne, le Département de la Haute-Marne, le Groupement d’Intérêt Public de Haute-Marne, auxquels s’ajoute un grand nombre de partenaires privés (EDF, AREVA, l’Union des Industries et Métiers de la Métallurgie de Haute-Marne, les industriels de la métallurgie du Nord haute-marne et du Sud meusien, l’Association pour la Sauvegarde et la Valorisation du Patrimoine Métallurgique haut-marnais) accompagnent activement la mise en place de ce nouvel outil de développement économique et touristique.

metallurgic park s’inscrit dans une dynamique de valorisation générale d’un territoire rural enclavé où l’industrie métallurgique – orientée dans sa partie Nord autour de la fonderie des métaux ferreux - participe depuis plusieurs siècles à l’excellence économique de la Haute-Marne et à son rayonnement national et international.

La métallurgie haut-marnaise est essentiellement orientée vers des productions de sous- traitance pour de grands donneurs d’ordre, dans des domaines stratégiques comme le nucléaire, le ferroviaire, l’aéronautique, les travaux publics, l’industrie automobile, l’extraction minière, la

Juillet 2010 4 voirie. Dès lors, de quel outil disposer pour révéler la qualité des savoir-faire et la finalité du travail qui participe à produire des pièces de haute qualité, largement exportées (Viaduc de Millau, tunnel sous la manche, pont Alexandre III, entrées de métro Guimard …) ?

Réconcilier le territoire et son industrie, rendre ses lettres de noblesse à un secteur économique performant et démontrer sa capacité à innover constituent le véritable challenge de metallurgic park.

En s’inscrivant dans une dynamique de développement départementale et régionale, ce projet provoquera un véritable effet de levier économique et pédagogique.

Au sein d’un projet patrimonial aux aspects exceptionnels, la réhabilitation des métiers manuels et d’une activité stratégique participera à changer le regard des visiteurs sur une industrie et des productions qu’ils découvrent.

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II. Un peu d’histoire…

Au cœur de la première vallée industrielle de France…

Dommartin-le-Franc illustre la vocation métallurgique bimillénaire de la Haute-Marne. Dès 1264, des forges y furent créées par les moines de Montier-en-Der. Une activité industrielle y sera maintenue jusqu’en 1992.

En 1847, le village abritait deux usines et trois hauts-fourneaux qui participèrent à élever le département au premier rang des producteurs français de fonte au bois et de minerai. 90 hauts- fourneaux (dont 20 dans la Vallée de la Blaise sur une quarantaine de kilomètres) et environ 200 usines employant 16 000 personnes y produisirent 86 000 tonnes de fonte et de fer.

Le haut-fourneau de Dommartin-le-Franc constitue un témoin majeur de ces usines à la campagne, nées de la trilogie eau – bois – minerai de fer, autour desquelles vivait une communauté d’ouvriers qui, de génération en génération, restera soudée autour de ses savoir-faire et des liens tissés au travail.

Construit sur le modèle décrit dans l’Encyclopédie de Diderot, le haut-fourneau a été modernisé autour de 1840. La récupération des gaz chauds du gueulard, la soufflerie à pistons, la roue à aubes ainsi que le Wilkinson (four de seconde fusion), en ont fait une unité de production performante.

L’ensemble positionne le haut-fourneau à la charnière de la sidérurgie des Lumières et de la grande sidérurgie de la fin du XIXe siècle, dont les vestiges du haut-fourneau circulaire de Bussy-Vecqueville (1866) en sont un témoin postérieur.

L’état actuel du site et le projet de réhabilitation confortent sa représentativité et son originalité : ce haut-fourneau est, en France, le chaînon manquant entre une technologie traditionnelle et celle où l'on voit apparaître la science de l'ingénieur et le souci d'une productivité associée à la qualité.

Rare exemple français d’un site métallurgique non remanié depuis le XIXe siècle, le site de Dommartin-le-Franc puise son originalité dans la réhabilitation de son outil de production à l’époque de l’explosion de la révolution industrielle et des grandes avancées technologiques du siècle. Si la valorisation de hauts-fourneaux existe en France, aucun projet ne traite conjointement de la métallurgie de première et de seconde fusion (réduction du minerai de fer en fonte et élaboration, à partir de lingots de fonte refondus, de produits finis, moulés dans du sable).

Ce projet mettra également en lumière une production locale prestigieuse mais méconnue : les fontes d’art, nées du mariage de l’art et de l’industrie pour accompagner les rénovations urbaines du XIXe siècle. Pionniers dans l’édition en série de ce mobilier urbain décoratif, les fondeurs haut-marnais couleront l’essentiel des fontes d’art qui ornent, aujourd’hui encore, de nombreuses villes de France et du monde. Ils réaliseront également des commandes publiques telles que les chevaux ailés en bronze doré du pont Alexandre III et les entrées de métro Art nouveau de Guimard à Paris. Symbole d’un art de vivre et du rayonnement international de la France, la fonte d’art n’a, jusqu’à présent, jamais fait l’objet d’une valorisation.

Enfin, le projet, à la fois historique, technique et artistique est profondément ancré dans l’actualité de la métallurgie haut-marnaise qui demeure le premier employeur privé du département. À l’heure où elle renouvelle ses effectifs et développe des métiers de haute technologie, la profession souhaite gommer une image passéiste récurrente et attirer de nouvelles forces vives, qui conforteront l’excellence de savoir-faire hérités de 2 000 ans d’une activité industrielle continue. Un large espace sera consacré à la découverte des métiers, aux nouvelles technologies de la fonderie et aux grands défis industriels de demain…

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III. Philosophie d’aménagement des sites

III.I. Générale…

Les quatre projets sont représentatifs de la géographie du bassin métallurgique. Ils constituent des aménagements stratégiques qui développent une double cohérence à leur échelle propre de paysage et à l’échelle globale. Diversités de sites, des thèmes, des approches et des patrimoines.

Vecqueville, le témoin d’un développement industriel et d’un territoire : - Symboliser l'entrée de metallurgic park, - Valoriser un village très représentatif de l'histoire du bassin métallurgique, - Donner à comprendre l'histoire du village et de l'usine Ferry-Capitain, - Valoriser les innovations sociales, l'architecture sociale ouvrière, - Donner à voir un élément emblématique, le haut-fourneau circulaire de Bussy.

Crédits photos – INCA Architectes

Les Minières de Poissons, ancien site d’exploitation et site naturel protégé : - Initier les promeneurs à la géomorphologie, à l’extraction et à l’abondance des ressources naturelles, - Donner à comprendre la nature du site, sa géologie, son histoire, - Expliquer les méthodes d'exploitation du minerai de fer et les métiers liés à cette exploitation, - Préserver et valoriser un espace naturel sensible et donner à voir la nature qui reprend ses droits, - Proposer un espace convivial pour les activités de plein air : promenade, découverte…

Crédits photos – INCA Architectes

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Les sentiers de la Vallée de la Blaise, mettre en relation des lieux emblématiques : - Découvrir l'histoire des villages dans l'une des plus vieilles vallées métallurgiques de France, - Donner à comprendre l'énergie hydraulique et le partage des eaux, - Expliquer le transport des matériaux et la préparation des minerais, - Mettre en valeur l'architecture des lavoirs et la vie sociale,

Crédits photos – Horizon-Bleu

Dommartin-le-Franc, une unité de production métallurgique : - Accueillir les visiteurs, - Expliquer le fonctionnement du site (logique de production) et les métiers en 1848, - Présenter la technique du haut-fourneau par une scénographie immersive, - Donner à comprendre la trilogie eau-bois-fer et le territoire du bassin métallurgique, - Valoriser l'excellence de la fonderie en Haute-Marne, la synergie passé-présent, - Mettre en valeur la dimension paysagère du site : parc à minerai, rapport à l’eau, ouverture sur le paysage. - Créer un espace pour des animations culturelles et pédagogiques et des expositions temporaires,

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III.II. Zoom sur Dommartin-le-Franc…

Architecture et paysage : par INCA Architectes et Cap Paysage

Le meta jardin de Dommartin-le-Franc Conçu comme des praticables de théâtre, au sol des lisses de métal en béton noir organisent la rencontre des différents flux et des sculptures. Ce jardin linéaire réinterprète l’image des relations techniques liées à la transformation du minerai en fonte. Le long de ce parcours, des socles disposés librement et des plantations pionnières évoquent la formation d’un sol. Ce caractère évolutif permet de créer des lieux singuliers, vivants suivant une dynamique marquée par le fil des saisons et le piétinement. Le long du parcours une matériauthèque permet de rendre sensible la notion de sous-sols (renvoi au site des minières de Poissons).

Plus loin, un théâtre mécanique élaboré à partir d’engrenages et de découpes en acier illustre le fonctionnement du bocard et du patouillet (éléments servant à nettoyer et concasser le minerai de fer). Orienté vers le socle de l’ancienne roue à aubes, ce théâtre permet de raconter l’usage de ces machines de façon vivante et ludique.

Traitement architectural : Des installations contemporaines pensées comme des pavillons. Installées au droit des accès aux bâtiments ou autour des bâtiments, elles séquencent les parcours et les circulations du public, en structurant les accès aux différents bâtiments.

Ces éléments ont été conçus avec un vocabulaire très différent de celui des bâtiments afin de ne pas dénaturer la lecture des éléments patrimoniaux du site.

Crédits photos – INCA Architectes

Patrimoine et expression fonte : La réhabilitation des bâtiments s’appuie sur le respect des éléments identitaires du patrimoine industriel local. Les éléments d’architecture contemporaine sont organisés autour des bâtiments existants afin de structurer les parcours de visite, de marquer des entrées, de créer des sas… Leur vocabulaire se distingue clairement des éléments existants. Les matériaux utilisés pour ces petites structures pensées comme des pavillons, le métal et la fonte, font écho à la production même du site. Les parois en fonte (moucharabieh) ajourées sont une évocation de la fonte ornementale. Dans cet objectif, la palette de matériaux et de couleurs des bâtiments est volontairement réduite, empruntant à l’environnement immédiat et à l’univers industriel métallurgique.

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Crédits photos – INCA Architectes

Scénographie et animation audiovisuelle : par MASKARADE et MOVING STARS

Un centre d’interprétation du patrimoine industriel haut-marnais destiné au grand public avec comme particularités deux grands spectacles, des jeux de manipulations simples, des multimédias, une exposition d’objets et de sculptures consacrés à la fonte d’art, à la fonte urbaine, à la fonte technique, des dispositifs muséographiques immersifs et accessibles, un parcours spécifique pour les 6/12 ans, un mobilier révélant le talent de plusieurs mouleurs.

Trois étapes pour appréhender la métallurgie : o 1. Le parc à minerai : le site dans sa logique de production, o 2. La halle de coulée : la métallurgie locale autour du haut-fourneau moderne de 1848, o 3. La halle à charbon : l’exposition permanente - la quête de la performance d’hier à aujourd’hui -, l’exposition temporaire et l’atelier pédagogique.

Objectifs de l’exposition

Qu’est ce que la fonderie? Comment fonctionne – t elle ? Que peut-on en faire ? Qui l’exploite ?

L’exposition permanente de Dommartin-le-Franc se propose d’aider le visiteur à répondre à ces questions.

Grâce à sa parfaite conservation, le visiteur aura la chance de découvrir un ancien haut- fourneau, de comprendre le fonctionnement technique de la fonderie depuis le XIXe et de prendre conscience de la pérennité de la fonderie aujourd’hui, grâce aux entreprises comme Ferry-Capitain, Aciéries Hachette & Driout, GHM Sommevoire et , les Fonderies de Saint-Dizier, les Fonderies de et Montreuil…

Un parcours vulgarisé et étonnant.

Proposer aux visiteurs un bagage historique, scientifique et technique et donner envie d’en savoir plus, en se documentant à la librairie du lieu, en revenant pour les expositions temporaires ou en se connectant sur les sites repérés.

Une salle d’animation : l’usine pédagogique.

Un outil au service des animations futures : visites scolaires, présentation des métiers de la fonderie, formation continue, ateliers spécifiques et thématiques en lien avec la visite en groupe. Trois films en animation développés dans l’exposition : haut-fourneau, moulage et cartes du bassin utilisables également comme support pédagogique.

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Le parc à minerai :

Où sommes-nous ? Qu’y faisait-on ?

Ce lieu va introduire le site en tant qu’unité de production et présenter les différents bâtiments* et métiers qui s’y trouvaient afin de comprendre ce qu’on y faisait. *(la coursive du Moulin et les entrées dans les deux halles réalisées en fonte évoquent le savoir-faire des métallurgistes locaux. Ces parois ajourées filtrent la lumière et guident le visiteur dans sa découverte du site)

La halle de coulée :

Comment ça marche ? Qu’est ce que la fonte ? Qu’est ce que le moulage ? Quelle production à Dommartin en 1848 ?

Un espace d’évocation immersif et un parcours documenté présenteront l’histoire des villages métallurgiques, en prenant pour exemple le village de Dommartin le Franc en 1848. Un spectacle bruits et lumières soulignera l’intensité de l’architecture du haut-fourneau et expliquera son fonctionnement et les métiers associés. Crédits photos – Moving Stars

Rencontre avec les hommes du haut – fourneau. Des silhouettes imprimées et découpées en situation de travail pour le maître fondeur, l’aide fondeur, le chargeur, le mouleur/couleur, le goujat, le conducteur du Wilkinson.

La halle à charbon :

Qu’est ce que la métallurgie ? Pourquoi ici plus qu’ailleurs ? Qu’en fait – on ? Qui en fabrique et pour qui ?

Une scénographie moderne et immersive qui permettra de casser les grands préjugés liés à la fonte : ça casse, c’est sale, c’est ringard !

Un parcours libre « en étoile » avec au centre une boîte à images de 49 m² qui attirera le visiteur et l’initiera de manière poétique et attractive aux thématiques qu’il retrouvera de manière développée à l’extrémité des branches. Chaque thématique sera introduite en périphérie par un objet d’appel (Fontaine Wallace, roue hydraulique, …).

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Crédits photos – Moving Stars

Une boîte à image, installation cubique de 49 m² d’images animées en suspension, diffusera un film graphique, rythmé par des dates repères qui présenteront les spécificités de la Haute-Marne depuis le XIXe siècle :

- La fonte d’art. En favorisant le rêve, le voyage dans le temps avec les expositions universelles, la rencontre avec les grands fondeurs, les grands sculpteurs et le voyage dans l’espace avec les photos des fontes d’art à Rio et à travers le monde, - La haute technologie avec des images en 3D, des simulations de coulées, des photos de réalisations d’aujourd’hui et des modélisations d’objets anciens, - Des visites d’usines comme une plongée au cœur de la production, - Des coulées comme nulle part ailleurs, - Le « savoir-fer » des hommes qui font la fonte aujourd’hui.

Crédits photos – Moving Stars

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IV. Suivez le guide : Visite en avant première de metallurgic park

Quelques chiffres sur metallurgic park :

- 4 sites pour comprendre l’histoire de la métallurgie haut-marnaise dans sa globalité, - 1 000 m² d’exposition permanente à Dommartin-le-Franc, répartis sur 3 espaces (parc à minerai, halle de coulée et halle à charbon), - 1h30 de visite, - Une boutique, - Un espace d’exposition temporaire, - Un atelier pédagogique, - 10 000 visiteurs attendus par an (pour le seul site de Dommartin-le-Franc).

La valorisation de la métallurgie haut-marnaise ne passe pas par la seule promotion des patrimoines identitaires du territoire. Elle doit être animée, présentée dans un contexte historique clair, dans son actualité ainsi qu’au regard de ses perspectives de développement, et ce conjointement par l’ensemble de ses acteurs.

En ce début de XXIe siècle, écrire la richesse, la diversité et la multiplicité de l’histoire de la métallurgie haut-marnaise constitue désormais le challenge que se sont fixé les industriels du Nord Haute-Marne et du Sud Meusien, les associations patrimoniales, les collectivités publiques et les partenaires privés au travers du futur metallurgic park.

IV.I. Dommartin-le-Franc, l’étape historique

A l’origine de la vocation industrielle, la trilogie eau-bois-minerai. Dans la halle de coulée, le visiteur appréhendera toute l’âme d’un site d’exception authentique et vivant. Nous sommes en 1834… le maître de forge invite à découvrir les secrets de la fonte, des hommes qui y travaillent et celui de l’alchimie du haut-fourneau entouré de ses machineries spectaculaires. Dans la halle à charbon, un parcours scénographique interactif et dynamique fait découvrir l’incroyable diffusion de la fonte d’art haut-marnaise dans le monde, l’excellence des savoir-faire et des métiers industriels pratiqués sur le territoire au XXIe siècle.

IV.II. Sur les sentiers de la Vallée de la Blaise

Territoire de vallées et de cours d’eau, maillé de chemins de randonnée, le Nord de la Haute-Marne vous invite à explorer sa nature, ses villages, sa vocation industrielle. De lavoir en village, l’histoire industrielle du territoire s’offre aux visiteurs.

IV.III. Vecqueville, le témoin d’un développement industriel

De cette commune, des pièces monumentales de haute technologie partent chaque jour dans le monde. On y découvrira l’histoire de l’usine, autour des vestiges du dernier haut-fourneau circulaire du XIXe siècle.

IV.IV. Les minières de Poissons, à l’origine du voyage…

Au cœur de la forêt, un parcours d’interprétation mènera les visiteurs jusqu’aux minières, pour y découvrir d’anciens gisements de minerai de fer, dans une configuration géologique rare.

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V. Actualités culturelles annexes : expositions temporaires et atelier pédagogique.

Un espace temporaire sera dédié aux expositions d’artisanat, d’art contemporain, de fonte d’art, mais également pour l’organisation de forums, de conférences, d’évènementiels (fête de la science, journée du patrimoine).

Un atelier pédagogique au service des scolaires (en partenariat avec l’Education Nationale et les Centres de formations professionnelles).

Ces deux espaces pourront fonctionner de concert, grâce à une cloison mobile qui augmentera leur surface d’accueil.

VI. Une équipe pluridisciplinaire au service d’un projet.

INCA Architectes (Architecte mandataire / Aurélia COCHE) www.inca-architectes.com / Tél : 04 76 84 55 91 – GRENOBLE

MOVING STARS (Audiovisuel et production executive/ Geneviève ESNAULT, Denis BRUGERE, Babeth BRUGERE-HOVAKIMIAN) www.movingstars.com / Tél : 01 53 40 99 22 - PARIS

MASKARADE (Scénographe / Audrey TENAILLON) [email protected] / Tél : 06 22 40 88 61 – MONTREUIL

CAP PAYSAGES (Paysagiste / Pierre DEAT) [email protected] / Tél : 01 44 59 34 95 – PARIS

BETEREM S.I. (Bureau d’Etudes Technique / Jean-Baptiste DEUSTCH) [email protected] / Tél : 01 55 52 10 09 – BOURG-LA-REINE

SOPHIE GRAND MOURCEL (Muséographe) [email protected] / Tél : 06 76 21 19 00 - MONTREUIL

HORIZON BLEU (Agence de communication / Didier JANNOT) www.horizon-bleu.com / Tél : 03 26 40 16 17 - REIMS

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VII. La Haute-Marne, terre de savoir-faire et destination touristique secrète en Champagne-Ardenne

Situé entre Champagne et Bourgogne, le département de la Haute-Marne promet de belles découvertes :

- gastronomiques : les produits sont variés, rares : des écrevisses à pattes rouges, du gibier, des truffes (Tuber uncinatum), du foie gras, des escargots, du fromage de Langres… Cette énigme gustative aux secrets d’arômes insoupçonnés pourrait s’accompagner de vins de Pays de Coiffy et Montsaugeon ou du champagne de Rizaucourt-Argentolles, voire de bière de La Choue ou La Dervoise. Une dernière note fruitée serait apportée à ces saveurs de Pays, par quelques eaux de vie ou liqueurs du Bassigny ou par un «Rubis» de groseille. Inégalables saveurs du terroir.

- nature : silence, grands espaces, air pur, les sensations haut-marnaises apaisent. La flore et la faune généreuses permettent de multiples loisirs, de multiples plaisirs. Ecouter le brame du cerf, assister au lever des grues cendrées, apercevoir au détour d’un chemin des orchidées sauvages… La richesse et la diversité de ses gibiers et poissons font du département un territoire de chasse et de pêche qui attire en nombre les amateurs de tous pays. Les jardins sont également remarquables. Adresse magnifique, le château du Grand Jardin de Joinville qui brille par la qualité de ses parcs et jardins de type «Renaissance».

- patrimoniales : le département garde la mémoire d’illustres personnages : Le Général de Gaulle à Colombey-les-deux-Eglises, Voltaire à Cirey-sur-Blaise, Bernard Dimey à Nogent, les frères Flammarion à Montigny-le-Roi, ou Diderot à Langres. Ils ont vécu là, dans ces cités toujours marquées de leur présence. Ville d’art et d’histoire, la cité fortifiée de Langres dévoile des tours, portes et passages ainsi que de magnifiques points de vue de ses trois kilomètres de remparts. Chaumont, préfecture et ville de l’Affiche détient plusieurs musées qui savent allier patrimoine ancien et collections récentes, comme le musée de la Crèche qui confronte superbement une collection de crèches du XVIIIe siècle à des personnages en verre, cire ou en terre cuite. Au nord, «la route du vitrail et des églises à pans de bois» du Pays du Der, est une piste de découverte des constructions typiques du bocage champenois à ne pas manquer.

- et de savoir-faire : des artisans passionnants, des habitants passionnés. Nés au pays ou venus s’installer par amour de cette terre, les Haut-Marnais de tous horizons aiment partager les traditions qui les unissent. Fayl-Billot la vannière, Nogent la coutelière, la vallée de la Blaise berceau de la fonte d’art, Orges et son moulin de la fleuristerie… Les visiteurs (re)découvrent des savoir-faire transmis de génération en génération, des techniques ancestrales et des secrets de fabrication

. À voir à proximité de metallurgic park

- Le Mémorial Charles de Gaulle à Colombey-les-Deux-Eglises L’homme du 18 juin venait chercher la paix à Colombey-les-Deux-Eglises, et notamment dans sa maison familiale “La Boisserie” qui a vu s’écrire l’histoire. Cette dernière est ouverte au public depuis plusieurs années. Depuis octobre 2008, un très bel espace muséographique s'est ouvert au pied de la Croix de Lorraine, érigée en 1972 en l’honneur du Général: le Mémorial Charles de Gaulle.

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Sur près de 1600 m² d'exposition, les visiteurs revivent l'histoire du XXe siècle au travers de la vie privée et publique de Charles de Gaulle, le tout dans une scénographie moderne, interactive et émouvante. Les expositions sont d'une grande qualité et adaptées au public familial. Des animations culturelles sont régulièrement organisées au mémorial qui dispose d'un amphithéâtre de 200 places. Contact : Mémorial Charles de Gaulle Tel: 03.25.30.90.80 www.memorial-charlesdegaulle.fr

- La Ville de Joinville Joinville est situé à une dizaine de kilomètres de Dommartin-le-Franc. La Marne traverse ce joli bourg où les promeneurs pourront flâner le long du quai des Peceaux. A découvrir à Joinville : l’auditoire, ancien tribunal du Bailliage de Joinville, construit en 1561. Mais aussi le Château du grand Jardin, un fleuron de l’architecture Renaissance, édifié au XVIe siècle par Claude de Lorraine, 1er Duc de Guise et compagnon de François 1er. Il est l’un des plus anciens témoins de l’engouement de la noblesse française pour l’architecture italienne et les décors inspiré de l’Antiquité. Autour du château, un jardin superbement restauré offre une agréable promenade. Il est le 3ème jardin historique de la Renaissance. Le Château du grand jardin est également centre culturel départemental. A ce titre, des expositions, particulièrement d’art contemporain, des rencontres et des concerts sont organisés tout au long de l’année. Contact : Office de tourisme de Joinville Tel : 03.25.94.17.90 www.tourisme-joinville.fr

- Le Château de Cirey-sur-Blaise Au coeur de la Vallée de la Blaise, se trouve le château de Cirey-sur-Blaise où séjourna Voltaire de 1734 à 1749 en compagnie de Madame Emilie du Châtelet. Le célèbre philosophe y trouva refuge suite à la publication polémique des « Lettres Anglaises ». Construit en 1643 par Louis Jules du Châtelet, le château fut complété par une aile au XVIIIe siècle à l’initiative de Voltaire, avec une magnifique porte extérieure sculptée représentant les Arts et les Sciences. Le visiteur peut découvrir la chambre de la Marquise, la salle à manger, le cabinet scientifique, le salon, la cuisine et «le petit théâtre». Contact : M. et Mme de Salignac Fénelon Tél. 03 25 55 43 04 www.visitvoltaire.com

- Le Lac du Der Le Lac du Der est l’un des plus grand lac artificiel d’Europe avec une surface de 4800 ha. Il permet la pratique de nombreux loisirs nautiques grâce aux différents aménagements (ports de plaisance, plages, bases de loisirs nautiques). Chacun y trouve son plaisir : baignade, voile, ski nautique, wakeboard, bouée tractée, navigation … De nombreuses autres activités sont également proposées telles que l’accrobranche, le mini-golf, des balades en segway… Des pistes cyclables ont été aménagées et permettent de faire le tour du lac (38km) ou de se rendre à Montier-en-der, Saint-Dizier et Vitry-le-François. Contact : Office de tourisme du lac du Der

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Tel : 03.26.72.62.80 www.lacduder.com

- La ville de Saint-Dizier Considérée comme l’une des premières villes industrielles de France sous Louis XIV et centre métallurgique de renommée nationale au XIXe, Saint-Dizier a su utiliser ses réserves naturelles pour développer un savoir-faire local basé sur les forges, fonderies et aciéries qui sera vite reconnu au niveau international. Une des spécialités de l’usine des Fonderies de Saint-Dizier devient la fonte d’art et d’ornement. Celle-ci attira des artistes de renom tel Hector Guimard, considéré comme l’un des précurseurs de l’art nouveau et créateur des fameuses entrées du métro parisien (fonderie du Val d’Osne). Il travaillera avec les fondeurs bragards pour réaliser ses fontes ornementales dont certaines sont encore visibles dans la ville à travers deux circuits touristiques (pédestre et routier). Plus de 100 maisons portent des éléments Guimard ou de style 1900. Si la cité a connu un passé industriel, la ville actuelle est bien loin des clichés que l’on peut supposer. Saint-Dizier est plus que jamais une ville dynamique où la culture est prétexte de fêtes et où le patrimoine accueille avec fierté les visiteurs : son château, l’église Notre-Dame-de- l’Assomption, l’Architecture à pans de bois, la Maison Parcollet, le Monument commémoratif du Siège de 1544, le musée municipal, et aussi : le musée de la Brasserie, la Maison du Combattant et le Musée du souvenir français. Ville très dynamique, Saint-Dizier propose de nombreuses animations tout au long de l’année et promet pour 2010 une belle saison culturelle avec plusieurs festivals incontournables : le festival Humour d’Hivers, Mai scène, Musical’été et le festival Eclectick rock. Contact : Office de Tourisme de Saint-Dizier Tel : 03.25.05.31.84 www.ville-saintdizier.fr

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VIII. Informations pratiques

Contact presse Association du parc métallurgique 52 Emmanuelle Schmitt Hôtel de ville / Place Notre Dame – 52130 WASSY Tél. : 09 64 34 14 69- Mail : [email protected]

Comité Départemental du Tourisme et du Thermalisme de Haute-Marne Sylvie Millot Cours Marcel Baron - BP 2048 - 52902 Chaumont cedex 9 Tél. : 03 25 30 39 04 - Mail : [email protected]

Comment venir ? • De Reims : A4, sortie n°27, Châlons-en-Champagne (la Veuve), puis RN 44 vers Saint-Dizier, • De Troyes, sur l’A5, sortie n°22 : Magnant-Vandoeuvre, • De Langres, sur l’A5, sortie n°24 : Chaumont-Semoutiers • De Nancy/Metz sur l’A31, sortie n°12 : Bar-le-Duc puis RN4 vers Wassy.

Horaires : • Saison haute (du 01/06 au 30/09) : du mardi au dimanche, de 10h00 à 13h et de 14h à 18h30. • Saison basse (du 15/04 au 31/05 et du 01/10 au 30/11) : du mardi au dimanche, de 14h à 18h. • Hors saison (sur rendez-vous).

Tarifs : • Individuels : Adulte : 8,00 € - Réduit(1) : 5,00 € - Jusqu’à 16 ans : gratuit • Groupes (à partir de 10 personnes) : Adultes : 6,50 € - Scolaires : 2,50 € Accompagnateur : 5,00 € (deux gratuités par groupe) • Visites guidées : 1,00 € supplémentaire par personne (1) Étudiants, demandeurs d’emplois et salariés de la métallurgie (sur présentation d’un justificatif) Juillet 2010 18

IX. Nos partenaires

D’un montant total de 2 700 000 € HT (dont 76 % d’aides publiques), ce projet est porté par les Communautés de communes du Val de Blaise, Marne-Rognon et du Canton de Poissons (Maîtres d’ouvrages),

Avec le soutien de partenaires publics : - L’Etat (Fond National d’Aménagement et de Développement du Territoire), - La Région Champagne-Ardenne, - Le Conseil Général de la Haute-Marne, - Le GIP de la Haute-Marne, - Le Pays Nord haut-marnais.

Et de partenaires privés : - AREVA, - EDF, - L’Union des Industries et Métiers de la Métallurgie de Haute-Marne, - L’Association pour la Sauvegarde et la Promotion du patrimoine Métallurgique de la Haute-Marne, - Le Groupe ESC Troyes.

La maîtrise d’ouvrage, la maîtrise d’œuvre, les partenaires ainsi que les entreprises œuvrant pour ce projet se sont engagés autour d’un objectif commun : l’ouverture de metallurgic park le 03 juillet 2010.

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