Jeudi 3 décembre 2020 / N° 292

SOMMAIRE ANALYTIQUE

Décrets, arrêtés, circulaires

textes généraux

ministère de la transition écologique

1 Décret no 2020-1495 du 2 décembre 2020 modifiant le décret no 2018-211 du 28 mars 2018 relatif à l’expérimentation de véhicules à délégation de conduite sur les voies publiques 2 Arrêté du 19 novembre 2020 fixant la liste des amphibiens et des reptiles représentés dans le département de la Guyane protégés sur l’ensemble du territoire national et les modalités de leur protection 3 Arrêté du 27 novembre 2020 autorisant l’ouverture d’un concours externe sur titres et fixant la date des épreuves orales pour le recrutement au titre de l’année 2021 d’ingénieurs des travaux publics de l’Etat 4 Arrêté du 30 novembre 2020 modifiant l’arrêté du 23 novembre 1987 relatif à la sécurité des navires (division 423 du règlement annexé)

ministère de l’économie, des finances et de la relance

5 Rapport au Président de la République relatif à l’ordonnance no 2020-1496 du 2 décembre 2020 relative à la centralisation des disponibilités de certains organismes au Trésor 6 Ordonnance no 2020-1496 du 2 décembre 2020 relative à la centralisation des disponibilités de certains organismes au Trésor 7 Rapport au Président de la République relatif à l’ordonnance no 2020-1497 du 2 décembre 2020 portant prorogation et modification de l’ordonnance no 2020-321 du 25 mars 2020 portant adaptation des règles de réunion et de délibération des assemblées et organes dirigeants des personnes morales et entités dépourvues de personnalité morale de droit privé en raison de l’épidémie de covid-19 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Sommaire

8 Ordonnance no 2020-1497 du 2 décembre 2020 portant prorogation et modification de l’ordonnance no 2020-321 du 25 mars 2020 portant adaptation des règles de réunion et de délibération des assemblées et organes dirigeants des personnes morales et entités dépourvues de personnalité morale de droit privé en raison de l’épidémie de covid-19 9 Arrêté du 19 novembre 2020 modifiantl’arrêté du 20 décembre 2019 portant organisation de la direction générale des finances publiques 10 Arrêté du 25 novembre 2020 portant délégation de signature (réseau régional d’appui et secteur budget-dialogue de gestion de la sous-direction des politiques sociales et des conditions de travail - secrétariat général des ministères économiques et financiers) 11 Arrêté du 30 novembre 2020 portant ouverture au titre de l’année 2021 d’un concours pour le recrutement de deux ingénieurs-élèves des mines parmi les élèves des écoles normales supérieures 12 Arrêté du 30 novembre 2020 portant ouverture au titre de l’année 2021 d’un examen professionnel pour le recrutement d’un ingénieur des mines 13 Arrêté du 30 novembre 2020 portant ouverture au titre de l’année 2021 d’un concours pour le recrutement de deux ingénieurs-élèves des mines parmi les élèves de l’Ecole nationale supérieure des mines de Paris et de Télécom Paris 14 Arrêté du 30 novembre 2020 portant ouverture au titre de l’année 2021 d’un concours externe sur titres pour l’accès au corps des ingénieurs des mines 15 Arrêté du 2 décembre 2020 relatif au versement d’une aide au soutien de la trésorerie de la société SNDR EVOLUTION, fragilisée par la crise du covid-19

ministère des armées

16 Arrêté du 30 novembre 2020 portant création d’une zone interdite temporaire dans la région de Beignon (Morbihan) identifiée ZIT Montervilly, dans la région d’information de vol de Brest

ministère de l’intérieur

17 Décret no 2020-1498 du 1er décembre 2020 relatif aux emplois de chef des services techniques du ministère de l’intérieur 18 Décret no 2020-1499 du 1er décembre 2020 fixant la liste des fonctions ouvrant droit à une nouvelle bonification indiciaire pour les fonctionnaires du corps des ingénieurs des services techniques occupant des emplois à forte responsabilité au sein des services du ministère de l’intérieur et pour les chefs des services techniques 19 Décret no 2020-1500 du 1er décembre 2020 modifiant le décret no 2009-369 du 1er avril 2009 fixant l’échelonnement indiciaire de certains personnels relevant du ministère de l’intérieur, de l’outre-mer et des collectivités territoriales 20 Décret du 2 décembre 2020 portant dissolution d’un groupement de fait 21 Arrêté du 20 novembre 2020 approuvant les modifications apportées au titre et aux statuts de l’association reconnue d’utilité publique dite « Groupement des Intellectuels Aveugles ou Amblyopes » 22 Arrêté du 23 novembre 2020 portant reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle 23 Arrêté du 23 novembre 2020 approuvant les modificationsapportées aux statuts de la fondation reconnue d’utilité publique dite « Fondation Santé des Etudiants de » 24 Arrêté du 24 novembre 2020 portant reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle 25 Arrêté du 25 novembre 2020 approuvant les modifications apportées au titre et aux statuts de l’association reconnue d’utilité publique dite « Asile protestant » 26 Arrêté du 26 novembre 2020 approuvant les modifications apportées aux statuts de l’association reconnue d’utilité publique dite « Breiz Santel - Mouvement pour la Protection des Monuments Religieux Bretons » 27 Arrêté du 27 novembre 2020 modifiant l’arrêté du 10 mai 2017 fixant le contingent numérique pour l’accès des officiers de gendarmerie à l’échelon spécial du grade de colonel 28 Arrêté du 27 novembre 2020 autorisant au titre de l’année 2022 l’ouverture d’un examen professionnel d’accès au grade de contrôleur de classe exceptionnelle des services techniques du ministère de l’intérieur 29 Décision du 26 novembre 2020 portant délégation de signature (direction centrale de la police judiciaire) 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Sommaire

ministère du travail, de l’emploi et de l’insertion

30 Rapport au Président de la République relatif à l’ordonnance no 2020-1501 du 2 décembre 2020 modifiant l’ordonnance no 2020-387 du 1er avril 2020 portant mesures d’urgence en matière de formation professionnelle et la loi no 2018-771 du 5 septembre 2018 pour la liberté de choisir son avenir professionnel 31 Ordonnance no 2020-1501 du 2 décembre 2020 modifiant l’ordonnance no 2020-387 du 1er avril 2020 portant mesures d’urgence en matière de formation professionnelle et la loi no 2018-771 du 5 septembre 2018 pour la liberté de choisir son avenir professionnel 32 Rapport au Président de la République relatif à l’ordonnance no 2020-1502 du 2 décembre 2020 adaptant les conditions d’exercice des missions des services de santé au travail à l’urgence sanitaire 33 Ordonnance no 2020-1502 du 2 décembre 2020 adaptant les conditions d’exercice des missions des services de santé au travail à l’urgence sanitaire 34 Arrêté du 23 novembre 2020 portant homologation du référentiel professionnel élaboré par la branche de la chocolaterie confiserie dans le cadre de la mise en œuvre du compte professionnel de prévention 35 Arrêté du 1er décembre 2020 fixant la liste des organisations syndicales reconnues représentatives dans la convention collective nationale des personnels des établissements agricoles privés

ministère des outre-mer

36 Décret no 2020-1503 du 2 décembre 2020 relatif aux subventions de l’Etat pour la construction, l’acquisition et l’amélioration des logements locatifs aidés en Guadeloupe, en Guyane, en Martinique, à La Réunion et à Mayotte

ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales

37 Rapport au Président de la République relatif à l’ordonnance no 2020-1504 du 2 décembre 2020 prorogeant et adaptant les conditions de gestion des programmes européens de la politique de cohésion et des affaires maritimes et de la pêche 38 Ordonnance no 2020-1504 du 2 décembre 2020 prorogeant et adaptant les conditions de gestion des programmes européens de la politique de cohésion et des affaires maritimes et de la pêche

ministère de la justice

39 Décision du 27 novembre 2020 portant délégation de signature (inspection générale de la justice)

ministère de la culture

40 Arrêté du 27 novembre 2020 autorisant au titre de l’année 2021 l’ouverture des concours externe, interne et de l’examen professionnel pour l’accès au corps des architectes et urbanistes de l’Etat

ministère des solidarités et de la santé

41 Décret no 2020-1505 du 2 décembre 2020 modifiantles décrets no 2020-1262 du 16 octobre 2020 et no 2020-1310 du 29 octobre 2020 prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l’épidémie de covid-19 dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire 42 Arrêté du 30 novembre 2020 modifiant la liste des spécialités pharmaceutiques remboursables aux assurés sociaux 43 Arrêté du 30 novembre 2020 modifiant la liste des spécialités pharmaceutiques agréées à l’usage des collectivités et divers services publics 44 Arrêté du 30 novembre 2020 modifiant la liste des spécialités pharmaceutiques agréées à l’usage des collectivités et divers services publics 45 Arrêté du 30 novembre 2020 relatif aux conditions de prise en charge de spécialités pharmaceutiques disposant d’une autorisation de mise sur le marché inscrites sur la liste visée à l’article L. 5126-6 du code de la santé publique 46 Arrêté du 30 novembre 2020 modifiant la liste des spécialités pharmaceutiques agréées à l’usage des collectivités et divers services publics 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Sommaire

47 Arrêté du 30 novembre 2020 modifiant la liste des spécialités pharmaceutiques agréées à l’usage des collectivités et divers services publics 48 Arrêté du 30 novembre 2020 modifiant la liste des spécialités pharmaceutiques agréées à l’usage des collectivités et divers services publics 49 Arrêté du 30 novembre 2020 portant radiation de spécialités pharmaceutiques de la liste mentionnée au premier alinéa de l’article L. 162-17 du code de la sécurité sociale 50 Arrêté du 30 novembre 2020 portant radiation de spécialités pharmaceutiques de la liste des médicaments agréés à l’usage des collectivités publiques prévue à l’article L. 5123-2 du code de la santé publique 51 Arrêté du 1er décembre 2020 portant répartition des postes offerts au titre de l’année universitaire 2021-2022 au concours national d’internat donnant accès au troisième cycle spécialisé des études pharmaceutiques 52 Arrêté du 1er décembre 2020 portant répartition des postes offerts au titre de l’année universitaire 2021-2022 au concours d’internat à titre étranger donnant accès au troisième cycle spécialisé des études pharmaceutiques 53 Arrêté du 1er décembre 2020 portant répartition des postes offerts au titre de l’année universitaire 2021-2022 au concours d’internat à titre européen donnant accès au troisième cycle spécialisé des études pharmaceutiques

ministère de la mer

54 Arrêté du 27 novembre 2020 portant modification de l’arrêté du 26 décembre 2019 portant obligation d’équipement de dispositifs de dissuasion acoustique pour les chaluts pélagiques dans le golfe de Gascogne

ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation

55 Décret no 2020-1506 du 1er décembre 2020 relatif à la communauté d’universités et établissements « Université Paris-Est »

ministère de l’agriculture et de l’alimentation

56 Arrêté du 24 novembre 2020 rendant obligatoires les cotisations fixées par l’association d’organisations de producteurs AOP « Jardins de Normandie » pour les carottes 57 Arrêté du 24 novembre 2020 rendant obligatoires les cotisations fixées par l’association d’organisations de producteurs AOP « Jardins de Normandie » pour les poireaux 58 Arrêté du 24 novembre 2020 rendant obligatoires les cotisations fixées par l’association d’organisations de producteurs AOP « Jardins de Normandie » pour les navets 59 Arrêté du 24 novembre 2020 rendant obligatoires les cotisations fixées par l’association d’organisations de producteurs AOP « Jardins de Normandie » pour les choux-fleurs 60 Arrêté du 27 novembre 2020 relatif aux conditions techniques du transport des denrées périssables sous température dirigée

ministère de la transformation et de la fonction publiques

61 Rapport au Président de la République relatif à l’ordonnance no 2020-1507 du 2 décembre 2020 adaptant le droit applicable au fonctionnement des établissements publics et des instances collégiales administratives pendant l’état d’urgence sanitaire 62 Ordonnance no 2020-1507 du 2 décembre 2020 adaptant le droit applicable au fonctionnement des établissements publics et des instances collégiales administratives pendant l’état d’urgence sanitaire

ministère de la transition écologique

transports 63 Arrêté du 17 novembre 2020 portant retrait de la licence d’exploitation de transporteur aérien de la société FINIST’AIR 64 Décision du 24 novembre 2020 relative à l’homologation de la décision no 2018-094 du 20 décembre 2018 de l’Autorité de régulation des activités ferroviaires et routières pour l’horaire de service 2022 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Sommaire

mesures nominatives

ministère de l’Europe et des affaires étrangères

65 Décret du 2 décembre 2020 portant fin de fonction d’un ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République française auprès de la République des Fidji - M. FITOU (Jean-François)

ministère de la transition écologique

66 Arrêté du 15 octobre 2020 portant admission à la retraite (ingénieurs des ponts, des eaux et des forêts) 67 Arrêté du 4 novembre 2020 portant admission à la retraite (ingénieurs des ponts, des eaux et des forêts) 68 Arrêté du 4 novembre 2020 portant admission à la retraite (ingénieurs des ponts, des eaux et des forêts) 69 Arrêté du 4 novembre 2020 portant admission à la retraite (ingénieurs des ponts, des eaux et des forêts) 70 Arrêté du 6 novembre 2020 portant admission à la retraite (ingénieurs des ponts, des eaux et des forêts) 71 Arrêté du 27 novembre 2020 portant nomination au conseil d’administration de l’Eta­ blissement public Grand Paris Aménagement

ministère de l’éducation nationale, de la jeunesse et des sports

72 Arrêté du 1er décembre 2020 portant nomination (administration centrale)

ministère de l’économie, des finances et de la relance

73 Arrêté du 17 novembre 2020 portant admission à la retraite (ingénieur divisionnaire de l’industrie et des mines) 74 Arrêté du 19 novembre 2020 portant admission à la retraite (professeur de classe exceptionnelle) 75 Arrêté du 24 novembre 2020 portant admission à la retraite (attaché d’administration de l’Etat) 76 Arrêté du 24 novembre 2020 portant admission à la retraite (infirmière hors classe) 77 Arrêté du 24 novembre 2020 portant admission à la retraite (ingénieur de l’industrie et des mines) 78 Arrêté du 24 novembre 2020 portant admission à la retraite d’office (attaché d’administration de l’Etat hors classe) 79 Arrêté du 30 novembre 2020 portant nomination sur l’emploi de directeur régional adjoint des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi d’Ile-de- France, chargé des fonctions de responsable du pôle « concurrence, consommation, répression des fraudes et métrologie » 80 Arrêté du 1er décembre 2020 portant nomination (administration centrale)

ministère des armées

81 Arrêté du 28 octobre 2020 portant admission à la retraite et radiation des cadres (attachés d’administration de l’Etat) 82 Arrêté du 25 novembre 2020 portant admission à la retraite et radiation des cadres (attachés d’administration de l’Etat) 83 Arrêté du 30 novembre 2020 portant nomination au choix au grade d’infirmier de catégorie A hors classe du ministère de la défense au titre de l’année 2021 84 Arrêté du 30 novembre 2020 portant nomination au choix au grade d’infirmier de catégorie A de classe supérieure du ministère de la défense au titre de l’année 2021

ministère de l’intérieur

85 Décret du 1er décembre 2020 portant nomination d’un inspecteur général en service extraordinaire (inspection générale de l’administration) 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Sommaire

86 Décret du 2 décembre 2020 portant nomination de la sous-préfète d’Epernay - Mme GUENOT (Emmanuelle) 87 Arrêté du 27 novembre 2020 portant nomination (régisseuse mandataire suppléante d’avances et de recettes) 88 Arrêté du 1er décembre 2020 portant nomination (directions départementales interministériel­ les)

ministère du travail, de l’emploi et de l’insertion

89 Décret du 2 décembre 2020 portant nomination de la haut-commissaire aux compétences - Mme SEILER (Carine) 90 Arrêté du 10 novembre 2020 portant admission à la retraite (inspection du travail) 91 Arrêté du 17 novembre 2020 portant admission à la retraite (inspection du travail) 92 Arrêté du 23 novembre 2020 portant admission à la retraite (inspection du travail)

ministère de la justice

93 Arrêté du 25 novembre 2020 relatif à une société d’exercice libéral à responsabilité limitée (officiers publics ou ministériels) 94 Arrêté du 25 novembre 2020 portant nomination d’une société à responsabilité limitée (officiers publics ou ministériels) 95 Arrêté du 25 novembre 2020 constatant la reprise de fonctions d’une notaire salariée (officiers publics ou ministériels) 96 Arrêté du 25 novembre 2020 constatant la reprise de fonctions d’un notaire salarié (officiers publics ou ministériels) 97 Arrêté du 25 novembre 2020 portant nomination d’une notaire salariée (officiers publics ou ministériels) 98 Arrêté du 25 novembre 2020 portant nomination d’une notaire salariée (officiers publics ou ministériels) 99 Arrêté du 25 novembre 2020 portant nomination d’une notaire salariée (officiers publics ou ministériels) 100 Arrêté du 25 novembre 2020 portant nomination d’une notaire salariée (officiers publics ou ministériels) 101 Arrêté du 25 novembre 2020 portant nomination d’une notaire salariée (officiers publics ou ministériels) 102 Arrêté du 25 novembre 2020 constatant la reprise de fonctions d’une notaire salariée (officiers publics ou ministériels) 103 Arrêté du 25 novembre 2020 portant nomination d’une notaire salariée (officiers publics ou ministériels) 104 Arrêté du 25 novembre 2020 constatant la reprise de fonctions d’une notaire salariée (officiers publics ou ministériels) 105 Arrêté du 25 novembre 2020 portant nomination d’une notaire salariée (officiers publics ou ministériels) 106 Arrêté du 25 novembre 2020 constatant la reprise de fonctions d’une notaire salariée (officiers publics ou ministériels) 107 Arrêté du 25 novembre 2020 portant annonce du projet d’une greffière de tribunal de commerce d’exercer son droit de présentation (officiers publics ou ministériels) 108 Arrêté du 25 novembre 2020 portant nomination d’une notaire salariée (officiers publics ou ministériels) 109 Arrêté du 25 novembre 2020 portant nomination d’une notaire salariée (officiers publics ou ministériels) 110 Arrêté du 25 novembre 2020 portant nomination d’une notaire salariée (officiers publics ou ministériels) 111 Arrêté du 25 novembre 2020 portant nomination d’une notaire salariée (officiers publics ou ministériels) 112 Arrêté du 25 novembre 2020 constatant la reprise de fonctions d’un notaire salarié (officiers publics ou ministériels) 113 Arrêté du 27 novembre 2020 portant nomination d’une notaire (officiers publics ou ministériels) 114 Arrêté du 27 novembre 2020 relatif à une société civile professionnelle et à la nomination d’une notaire (officiers publics ou ministériels) 115 Arrêté du 27 novembre 2020 portant nomination d’un notaire (officiers publics ou ministériels) 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Sommaire

116 Arrêté du 27 novembre 2020 portant nomination d’un notaire (officiers publics ou ministériels) 117 Arrêté du 27 novembre 2020 portant nomination d’une notaire (officiers publics ou ministériels) 118 Arrêté du 27 novembre 2020 portant nomination d’une notaire (officiers publics ou ministériels) 119 Arrêté du 27 novembre 2020 portant nomination d’une société à responsabilité limitée (officiers publics ou ministériels) 120 Arrêté du 27 novembre 2020 portant nomination d’une notaire (officiers publics ou ministériels) 121 Arrêté du 27 novembre 2020 portant nomination d’une notaire (officiers publics ou ministériels) 122 Arrêté du 27 novembre 2020 portant nomination d’une société par actions simplifiée (officiers publics ou ministériels) 123 Arrêté du 27 novembre 2020 relatif à une société à responsabilité limitée (officiers publics ou ministériels) 124 Arrêté du 27 novembre 2020 portant nomination d’un notaire (officiers publics ou ministériels) 125 Arrêté du 27 novembre 2020 portant nomination d’une société d’exercice libéral à responsabilité limitée (officiers publics ou ministériels) 126 Arrêté du 27 novembre 2020 portant nomination d’une notaire (officiers publics ou ministériels) 127 Arrêté du 27 novembre 2020 portant nomination d’une société d’exercice libéral par actions simplifiée (officiers publics ou ministériels) 128 Arrêté du 27 novembre 2020 portant nomination d’une société à responsabilité limitée (officiers publics ou ministériels) 129 Arrêté du 27 novembre 2020 portant nomination d’une société d’exercice libéral à responsabilité limitée à associé unique (officiers publics ou ministériels) 130 Arrêté du 27 novembre 2020 portant nomination d’une notaire (officiers publics ou ministériels) 131 Arrêté du 27 novembre 2020 portant nomination d’une notaire (officiers publics ou ministériels) 132 Arrêté du 27 novembre 2020 portant nomination d’une notaire (officiers publics ou ministériels) 133 Arrêté du 30 novembre 2020 portant nomination d’une notaire (officiers publics ou ministériels) 134 Arrêté du 1er décembre 2020 portant nomination (administration centrale) 135 Arrêté du 1er décembre 2020 portant détachement (Conseil d’Etat)

ministère de la culture

136 Décret du 2 décembre 2020 portant nomination du président de l’Etablissement public du palais de la Découverte et de la Cité des sciences et de l’industrie - M. MAQUART (Bruno) 137 Arrêté du 1er décembre 2020 portant nomination à la commission des collections du Domaine national de Chambord 138 Arrêté du 1er décembre 2020 portant nomination (administration centrale)

ministère des solidarités et de la santé

139 Arrêté du 14 novembre 2020 portant reconduction du président du conseil d’administration du centre des liaisons européennes et internationales de sécurité sociale 140 Arrêté du 19 novembre 2020 portant nomination à la commission des accords de retraite et de prévoyance 141 Arrêté du 27 novembre 2020 portant autorisation temporaire d’exercice de la médecine en France 142 Arrêté du 27 novembre 2020 fixant la liste des personnes autorisées à exercer en France la profession de pharmacien en application des dispositions de l’article L. 4221-14-2 du code de la santé publique 143 Arrêté du 27 novembre 2020 fixant la liste des personnes autorisées à exercer en France la profession de pharmacien au sein d’une pharmacie à usage intérieur en application des dispositions de l’article R. 5126-4 du code de la santé publique 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Sommaire

ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation

144 Arrêté du 9 novembre 2020 portant nomination au conseil scientifique de l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement

ministère de l’agriculture et de l’alimentation

145 Arrêté du 15 octobre 2020 portant admission à la retraite (ingénieurs des ponts, des eaux et des forêts) 146 Arrêté du 15 octobre 2020 portant admission à la retraite (ingénieurs des ponts, des eaux et des forêts) 147 Arrêté du 15 octobre 2020 portant admission à la retraite (ingénieurs des ponts, des eaux et des forêts) 148 Arrêté du 15 octobre 2020 portant admission à la retraite (ingénieurs des ponts, des eaux et des forêts) 149 Arrêté du 15 octobre 2020 portant admission à la retraite (ingénieurs des ponts, des eaux et des forêts) 150 Arrêté du 4 novembre 2020 portant admission à la retraite (ingénieurs des ponts, des eaux et des forêts)

ministère de la transformation et de la fonction publiques

151 Décret du 2 décembre 2020 portant nomination du président du conseil d’administration de l’institut régional d’administration de Nantes - M. BLONDEL (Joël)

ministère de la transition écologique

transports 152 Arrêté du 27 novembre 2020 portant nomination au conseil de surveillance du grand port maritime de Rouen

ministère de l’économie, des finances et de la relance

comptes publics 153 Arrêté du 30 novembre 2020 portant nomination au conseil d’administration de l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement

conventions collectives

ministère du travail, de l’emploi et de l’insertion

154 Avis relatif à l’extension d’un avenant à la convention collective nationale de l’enseignement privé indépendant 155 Avis relatif à l’extension d’un avenant à un accord conclu dans le secteur de la transformation laitière 156 Avis relatif à l’extension d’un accord conclu dans le cadre de la convention collective nationale du personnel des imprimeries de labeur et des industries graphiques et de la convention collective nationale des industries de la sérigraphie et des procédés d’impression numérique connexes 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Sommaire

Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse

157 Décision no 2020-0329 du 31 mars 2020 relative au compte rendu de l’instruction des dossiers de candidatures reçues et au résultat de la phase d’attribution des blocs de 50 MHz dans le cadre de la procédure d’attribution d’autorisations d’utilisation de fréquences dans la bande 3,4 – 3,8 GHz en France métropolitaine pour établir et exploiter un réseau radioélectrique mobile ouvert au public 158 Décision no 2020-1160 du 20 octobre 2020 relative au compte rendu et au résultat de la procédure d’attribution d’autorisations d’utilisation de fréquences dans la bande 3,4 - 3,8 GHz en France métropolitaine pour établir et exploiter un réseau radioélectrique mobile ouvert au public

Caisse des dépôts et consignations

159 Arrêté du 27 novembre 2020 autorisant, au titre de l’année 2022, l’ouverture d’un examen professionnel pour l’avancement au grade d’attaché principal d’administration de l’Etat au sein de la Caisse des dépôts et consignations

Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques

160 Décision no 2020-2421 du 24 novembre 2020 portant modification du règlement intérieur de la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques

Informations parlementaires

Assemblée nationale

161 ORDRE DU JOUR 162 COMMISSIONS ET ORGANES DE CONTRÔLE 163 DOCUMENTS ET PUBLICATIONS 164 INFORMATIONS DIVERSES

Sénat

165 COMMISSIONS / ORGANES TEMPORAIRES 166 DOCUMENTS DÉPOSÉS 167 DOCUMENTS PUBLIÉS 168 NOMINATIONS ET AVIS 169 COMPOSITION DU SÉNAT 170 GROUPES POLITIQUES 171 AVIS ADMINISTRATIFS

Offices et délégations

172 OFFICE PARLEMENTAIRE D'ÉVALUATION DES CHOIX SCIENTIFIQUES ET TECHNOLOGIQUES 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Sommaire

Avis et communications

avis de concours et de vacance d'emplois

ministère de la transition écologique 173 Avis de vacance du poste de directeur général de la Caisse de garantie du logement locatif social

ministère de l’intérieur 174 Avis de vacance d’un emploi à temps plein (secrétariat général pour les affaires régionales)

ministère des solidarités et de la santé 175 Avis de vacance d’un emploi de directeur adjoint ou de directrice adjointe de la jeunesse, des sports et de la cohésion sociale 176 Avis de vacance d’emplois de direction dans les établissements mentionnés à l’article 2 (1o et 2o) de la loi no 86-33 du 9 janvier 1986 modifiéeportant dispositions statutaires relatives à la fonction publique hospitalière

avis divers

ministère des solidarités et de la santé 177 Avis relatif aux prix de spécialités pharmaceutiques publiés en application de l’arti­ cle L. 162-16-5 du code de la sécurité sociale 178 Avis relatif aux prix de spécialités pharmaceutiques publiés en application de l’arti­ cle L. 162-16-5 du code de la sécurité sociale

Informations diverses

liste de cours indicatifs

179 Cours indicatifs du 2 décembre 2020 communiqués par la Banque de France

Annonces

180 Demandes de changement de nom (textes 180 à 198) 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 1 sur 198

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE

Décret no 2020-1495 du 2 décembre 2020 modifiant le décret no 2018-211 du 28 mars 2018 relatif à l’expérimentation de véhicules à délégation de conduite sur les voies publiques

NOR : TRER1928744D

Publics concernés : professionnels, en particulier de l’automobile et du transport de personnes et de marchandises, entreprises innovantes, établissements publics de l’Etat ou des collectivités territoriales, autorités organisatrices mentionnées aux articles L. 1231-1, L. 1231-3 et L. 1241-1 du code des transports, préfectures. Objet : détermination des conditions de délivrance et des modalités de mise en œuvre de l’autorisation de circulation à des fins expérimentales de véhicules à délégation de conduite. Entrée en vigueur : le texte entre en vigueur le lendemain de sa publication. Notice : l’article 125 de la loi no 2019-486 du 22 mai 2019 relative à la croissance et la transformation des entreprises modifie l’ordonnance no 2016-1057 du 3 août 2016 relative à l’expérimentation de véhicules à délégation de conduite sur les voies publiques afin de clarifier les responsabilités civiles et pénales pendant les expérimentations. En conséquence, le décret modifie le décret no 2018-211 du 28 mars 2018 relatif à l’expérimentation de véhicules à délégation de conduite sur les voies publiques pris en application de l’ordonnance no 2016-1057, qui définit les conditions de délivrance de l’autorisation de circulation à des fins expérimentales de véhicules à délégation de conduite. Références : le décret et le texte qu’il modifie peuvent être consultés sur le site Légifrance (https://www. legifrance.gouv.fr). Le Premier ministre, Sur le rapport de la ministre de la transition écologique, Vu la Constitution, notamment son article 37-1 ; Vu le code de la route, notamment ses articles R. 321-15, R. 412-7, R. 412-8 et R. 412-12 ; Vu le code des transports, notamment ses articles L. 1231-1, L. 1231-3 et L. 1241-1 ; Vu l’ordonnance no 2016-1057 du 3 août 2016 relative à l’expérimentation de véhicules à délégation de conduite sur les voies publiques ; Vu le décret no 2018-211 du 28 mars 2018 relatif à l’expérimentation de véhicules à délégation de conduite sur les voies publiques ; Vu l’avis du Conseil national d’évaluation des normes en date du 7 novembre 2019 ; Vu l’avis du groupe interministériel permanent de la sécurité routière en date du 20 novembre 2019 ; Le Conseil d’Etat (section des travaux publics) entendu, Décrète : Art. 1er. – Le décret du 28 mars 2018 susvisé est ainsi modifié : 1o L’article 2 est ainsi modifié : a) Au quatrième alinéa, les mots : « autorité organisatrice des transports » sont remplacés par les mots : « autorité organisatrice mentionnée aux articles L. 1231-1, L. 1231-3 ou L. 1241-1 du code des transports territorialement compétente » et les mots : « service de transport public » sont remplacés par les mots : « service public de transport de personnes » ; b) Après le quatrième alinéa, il est inséré un alinéa ainsi rédigé : « Lorsque la demande a pour objet la circulation à des fins expérimentales, sur les voies réservées aux transports collectifs, de véhicules qui ne sont pas utilisés pour effectuer ou mettre en place un service de transport public de personnes, l’autorisation ne peut être délivrée que sur l’avis conforme de l’autorité de police de la circulation et de l’autorité organisatrice précitée concernées. » ; c) Au dernier alinéa, le mot : « trois » est remplacé par le mot : « deux » et après les mots : « A défaut, » sont insérés les mots : « sauf le cas visé au précédent alinéa, » ; 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 1 sur 198

2o L’article 3 est ainsi modifié : a) Au deuxième alinéa, les mots : « le trajet sur lequel » sont remplacés par les mots : « les trajets sur lesquels » et le mot : « public » est supprimé ;

b) Il est complété par un alinéa ainsi rédigé : « Elle précise le délai de reprise de contrôle du véhicule mentionné au second alinéa de l’article 2-1 de l’ordonnance du 3 août 2016 susvisée. » ; 3o A l’article 7, après les mots : « chargés du contrôle des transports terrestres », sont insérés les mots : « , les fonctionnaires de la police nationale, les militaires de la gendarmerie nationale et les agents de police judiciaire adjoints habilités à effectuer des contrôles routiers en application des dispositions du code de la route, les gardes champêtres des communes » et les mots : « autorités organisatrices des transports situés dans le périmètre de l’expérimentation » sont remplacés par les mots : « autorités organisatrices mentionnées aux articles L. 1231-1, L. 1231-3 et L. 1241-1 du code des transports exerçant leur compétence dans le périmètre géographique de l’expérimentation » ;

4o L’article 10 est ainsi modifié : a) Les mots : « L’expérimentateur » sont remplacés par les mots : « Le titulaire de l’autorisation » ;

b) Il est complété par un alinéa ainsi rédigé : « Il informe le public présent dans le champ de l’expérimentation, par tout moyen approprié, de la circulation à des fins expérimentales de véhicules à délégation partielle ou totale de conduite. » ;

5o L’article 11 est ainsi modifié : a) Les mots : « si le véhicule a circulé en mode de délégation partielle ou totale de conduite » sont remplacés par les mots : « l’état de délégation de conduite » ; b) La dernière phrase du premier alinéa est remplacée par deux phrases ainsi rédigées : « Les données sont automatiquement effacées à l’issue d’un délai de quatre mois. Le conducteur du véhicule a accès à ces données à sa demande. » ;

6o L’article 12 est ainsi modifié : a) Au II, après les mots : « le conducteur » sont insérés les mots : « , qu’il soit à bord du véhicule ou non, » et après les mots : « notamment en cas d’urgence » sont insérés les mots : « pour sa mise en sécurité, celle de ses occupants et des usagers de la route » ;

b) Le IV est remplacé par les dispositions suivantes : « IV. – Le conducteur est informé du délai de reprise de contrôle du véhicule mentionné au second alinéa de l’article 2-1 de l’ordonnance du 3 août 2016 susvisée. Il est également informé qu’il a la possibilité d’accéder, à sa demande, aux données relatives à l’état de délégation de conduite du véhicule dans les conditions et le délai prévus à l’article 11 du présent décret. » ;

7o L’article 13 est ainsi modifié : a) Au II, le mot : « exclusivement » est supprimé ; b) La deuxième phrase du III est remplacée par les dispositions suivantes : « Par dérogation, l’autorisation prévue par l’article 1er de l’ordonnance du 3 août 2016 susvisée peut autoriser, dans les conditions et les limites qu’elle fixe, la présence de personnes mineures lorsque l’expérimentation concerne un véhicule affecté à l’exécution d’un service de transport de personnes. » ; c) Au IV, les mots : « destiné au transport public de personnes » sont remplacés par les mots : « affecté à l’exécution d’un service de transport de personnes », après le mot : « visible » sont insérés les mots : « et accessible » et les mots : « et les prescriptions » sont remplacés par les mots : « ainsi que les prescriptions » ; 8o L’intitulé de la section 2 du titre III est complété par les mots : « ou prévoyant l’absence de conducteur à bord » ;

9o L’article 15 est remplacé par les dispositions suivantes : « Art. 15. – Lorsque l’expérimentation concerne un véhicule à délégation de conduite affecté à l’exécution d’un service de transport de personnes ou lorsqu’elle prévoit l’absence de conducteur à bord, elle débute par une période d’essai sans voyageurs ou passagers qui donne lieu à un compte rendu transmis au ministre chargé des transports. La poursuite de l’expérimentation au-delà de la période d’essai et, le cas échéant, l’ouverture du service de transport de personnes ne peuvent intervenir avant la transmission de ce compte rendu. » ; 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 1 sur 198

10o Après le titre III, il est inséré un titre III bis ainsi rédigé : « TITRE III bis « DISPOSITIONS PARTICULIÈRES À CERTAINS VÉHICULES « Art. 17-1. – I. – A titre expérimental et pendant une durée de dix ans, afin de permettre l’expérimentation de certaines catégories particulières de véhicules, l’autorisation prévue par l’article 1er de l’ordonnance du 3 août 2016 susvisée peut autoriser le titulaire de l’expérimentation à déroger, dans les conditions qu’il fixe, aux dispositions : « 1o De l’article R. 412-12 du code de la route afind’autoriser la circulation de véhicules en peloton, caractérisée par la circulation de plusieurs véhicules qui se suivent en maintenant entre eux des distances de sécurité inférieures à celles prévues par cet article ; « 2o Des articles R. 321-15, R. 412-7 et R. 412-8 du même code afin d’autoriser la circulation d’engins roulants destinés à la livraison de marchandises sur certaines chaussées et certains trottoirs et accotements. « II. – L’autorisation définit les conditions et limites dans lesquelles son titulaire est autorisé à déroger aux dispositions précitées. Elle détermine les voies concernées par l’expérimentation et le nombre maximal de véhicules auquel elle s’applique. « III. – Le conducteur qui contrevient aux dispositions de l’un des articles mentionnés au I dans des conditions excédant les termes de l’autorisation, encourt les peines et réductions de points de permis de conduire prévues par les articles correspondants. « IV. – Le ministre chargé des transports établit un rapport d’évaluation des expérimentations autorisées en application du présent article au plus tard trois mois avant la fin de la durée prévue au I. » ; 11o A l’avant-dernier alinéa de l’article 18, les mots : « l’expérimentateur » sont remplacés par les mots : « le titulaire de l’autorisation ». Art. 2. – La ministre de la transition écologique, le ministre de l’intérieur et le ministre délégué auprès de la ministre de la transition écologique, chargé des transports, sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République française. Fait le 2 décembre 2020. JEAN CASTEX Par le Premier ministre : La ministre de la transition écologique, BARBARA POMPILI Le ministre de l’intérieur, GÉRALD DARMANIN Le ministre délégué auprès de la ministre de la transition écologique, chargé des transports, JEAN-BAPTISTE DJEBBARI 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 2 sur 198

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE

Arrêté du 19 novembre 2020 fixant la liste des amphibiens et des reptiles représentés dans le département de la Guyane protégés sur l’ensemble du territoire national et les modalités de leur protection

NOR : TREL2032100A

La ministre de la transition écologique et le ministre de l’agriculture et de l’alimentation, Vu le code de l’environnement, notamment ses articles L. 411-1 à L. 411-3 et R. 411-1 à R. 411-14 ; Vu l’arrêté du 8 octobre 2018 fixant les règles générales de détention d’animaux d’espèces non domestiques ; Vu les avis du Conseil national de la protection de la nature en date du 20 novembre 2019 et du 12 juillet 2020 ; Vu les observations formulées lors des consultations du public réalisées du 22 novembre 2019 au 15 décem­ bre 2019 et du 12 septembre au 4 octobre 2020, en application de l’article L. 123-19-1 du code de l’environnement, Arrêtent : Art. 1er. – Au sens du présent arrêté on entend par : – « spécimen » : tout œuf ou tout amphibien ou reptile vivant ou mort, ainsi que toute partie ou tout produit obtenu à partir d’un œuf ou d’un animal ; – « spécimen prélevé dans le milieu naturel » : tout spécimen dont le détenteur ne peut justifier qu’il est issu d’un élevage dont le cheptel a été constitué conformément à la réglementation en vigueur au moment de l’acquisition des animaux ; – « spécimen provenant du territoire de la Guyane » : tout spécimen dont le détenteur ne peut justifier qu’il provient d’un autre territoire, membre ou non de l’Union européenne. Art. 2. – Pour les espèces d’amphibiens et de reptiles dont la liste est fixée ci-après : 1o Sont interdits sur tout le territoire de la Guyane et en tout temps la destruction ou l’enlèvement des œufs et des nids, la destruction, la mutilation, la capture ou l’enlèvement et la perturbation intentionnelle des animaux dans le milieu naturel ; 2o Sont interdites sur les parties du territoire de la Guyane où l’espèce est présente, ainsi que dans l’aire de déplacement naturel des noyaux de populations existants, la destruction, l’altération ou la dégradation des sites de reproduction et des aires de repos des animaux. Ces interdictions s’appliquent aux éléments physiques ou biologiques réputés nécessaires à la reproduction ou au repos de l’espèce considérée, aussi longtemps qu’ils sont effectivement utilisés ou utilisables au cours des cycles successifs de reproduction ou de repos de cette espèce et pour autant que la destruction, l’altération ou la dégradation remette en cause le bon accomplissement de ces cycles biologiques ; 3o Sont interdits, sur tout le territoire national et en tout temps, la détention, le transport, la naturalisation, le colportage, la mise en vente, la vente ou l’achat, l’utilisation, commerciale ou non, des spécimens prélevés dans le milieu naturel du territoire de la Guyane après la date d’entrée en vigueur de l’interdiction de prélèvement relative à l’espèce à laquelle ils appartiennent.

AMPHIBIENS ANOURES Aromobatidés : – Anomaloglossus blanci : Anomaloglosse de Blanc – Anomaloglossus degranvillei : Anomaloglosse de Granville – Anomaloglossus dewynteri : Anomaloglosse de Dewynter Bufonidés : – Rhinella merianae : Crapaud de Merian, Crapaud granuleux 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 2 sur 198

Centrolènidés : – Hyalinobatrachium kawense : Centrolenelle de Kaw, Centrolène de Kaw – Hyalinobatrachium tricolor : Centrolenelle tricolore, Centrolène tricolore Cératophryidés : – Ceratophrys cornuta : Cératophrys cornu Hylidés : – Boana raniceps : Rainette raniforme, Rainette des pripris – Dendropsophus gaucheri : Rainette de Gaucher – Dendropsophus minusculus : Rainette minuscule – Osteocephalus leprieurii : Ostéocéphale de Leprieur – Scinax jolyi : Scinax de Joly – Sphaenorhynchus lacteus : Sphénorhynque lacté – Trachycephalus coriaceus : Trachycéphale coriace Leptodactylidés : – Hydrolaetare schmidti : Hydrolétare de Schmidt – Leptodactylus chaquensis : Leptodactyle du chaco, Leptodactyle ocellé Microhylidés : – Ctenophryne geayi : Cténophryne de Geay, Cténophryne de Guyane – Hamptophryne boliviana : Hamptophryne bolivienne, Hamptophryne de Guyane Pipidés : – Pipa snethlageae : Pipa de Snethlage, Pipa molle Phyllomédusidés : – Pithecopus hypochondrialis : Phylloméduse hypochondriale, Phylloméduse à lèvres blanches Strabomantidés : – Pristimantis espedeus : Pristimante des brumes, Hylode des brumes

REPTILES

CHÉLONIENS Chélidés : – Chelus fimbriata : Tortue Matamata, Matamata d’Amazonie Podocnémidés : – Peltocephalus dumerilianus : Peltocéphale de Duméril, Peltocéphale d’Amazonie – Podocnemis cayennensis : Podocnémide de Cayenne – Podocnemis expansa : Podocnémide élargie Testudinidés : – Chelonoidis carbonarius : Tortue charbonnière

CROCODILIENS Alligatoridés : – Melanosuchus niger : Caïman noir

SAURIENS Teiidés : – Cnemidophorus lemniscatus : Cnémidophore galonné, Lézard coureur galonné – Crocodilurus amazonicus : Crocodilure amazonien, Lézard caïman – Dracaena guianensis : Dragonne de Guyane, Dracène d’Amazonie – Kentropyx striata : Kentropyx strié Tropiduridés : – Tropidurus hispidus : Tropidure hérissé, Tropidure à collier 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 2 sur 198

SERPENTS Boidés : – Eunectes deschauenseei : Anaconda nain Colubridés : – Chironius flavolineatus : Couleuvre à bande jaune, Chasseur à ruban jaune – Palusophis bifossatus : Couleuvre des savanes, Chasseur des savanes Dipsadidés : – Erythrolamprus cobella : Couleuvre cobelle, Couresse des vasières – Hydrodynastes gigas : Hydrodynaste géant – Lygophis lineatus : Lygophide rayé, Couresse rubanée – Philodryas olfersii : Philodryade d’Olfers, Chasseresse des savanes – Phimophis guianensis : Phimophide guyanais, Couresse spatulée – Pseudoboa neuwiedii : Pseudoboa de Neuwied, Pseudoboa nasique – Pseudoeryx plicatilis : Pseudoéryx plicatile, Pseudoéryx écailleux – Xenodon merremi : Xénodon de Merrem, Xénodon des savanes Vipéridés : – Crotalus durissus : Crotale durisse, Crotale sud-américain. Art. 3. – Pour les espèces d’amphibiens et de reptiles dont la liste est fixée ci-après : 1o Sont interdits sur tout le territoire de la Guyane et en tout temps la destruction ou l’enlèvement des œufs et des nids, la destruction, la mutilation, la capture ou l’enlèvement et la perturbation intentionnelle des animaux dans le milieu naturel ; 2o Sont interdits, sur tout le territoire national et en tout temps, la détention, le transport, la naturalisation, le colportage, la mise en vente, la vente ou l’achat, l’utilisation, commerciale ou non, des spécimens prélevés dans le milieu naturel de la Guyane après la date d’entrée en vigueur de l’interdiction de prélèvement relative à l’espèce à laquelle ils appartiennent.

AMPHIBIENS ANOURES Dendrobatidés : – Dendrobates tinctorius : Dendrobate à tapirer Hylidés : – Pseudis paradoxa : Pseudis paradoxal, Grenouille paradoxale Microhylidés : – Elachistocleis surinamensis : Élachistocle du Suriname, Élachistocle ovale

REPTILES CHÉLONIENS Chélidés : – Platemys platycephala : Platémyde à tête orange

SAURIENS Gymnophthalmidés : – Amapasaurus tetradactylus : Amapasaure tétradactyle, Léposome à quatre doigts – Cercosaura argulus : Cercosaure aux cent yeux – Cercosaura ocellata : Cercosaure ocellé Sphérodactylidés : – Pseudogonatodes guianensis : Pseudogonatode guyanais, Pseudogonatode des Guyanes

SERPENTS Dipsadidés : – Clelia clelia : Clélie obscure, Clelia obscure – Xenodon severus : Xénodon sévère, Xénodon à monocle 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 2 sur 198

Boidés : – Corallus caninus : Boa canin – Epicrates maurus : Boa brun, Boa des plaines Vipéridés : – Bothrops taeniatus : Bothrops à bandes, Grage lichen. Art. 4. – Pour les espèces d’amphibiens et de reptiles dont la liste est fixée ci-après : 1o Sont interdits sur tout le territoire national, à l’exception du département de la Guyane, et en tout temps, la détention, le transport et l’utilisation des spécimens prélevés dans le milieu naturel du territoire de la Guyane ; 2o Sont interdits sur tout le territoire national et en tout temps la naturalisation, le colportage, la mise en vente, la vente ou l’achat des spécimens prélevés dans le milieu naturel du territoire de la Guyane après la date d’entrée en vigueur de l’interdiction de prélèvement relative à l’espèce à laquelle ils appartiennent.

AMPHIBIENS ANOURES Allophrynidés : – Allophryne ruthveni : Allophryne de Ruthven, Allophryne arlequin Aromobatidés : – Allobates femoralis : Allobate fémoral – Allobates granti : Allobate de Grant, Allobate à flancs noirs – Anomaloglossus baeobatrachus : Anomaloglosse des Guyanes – Anomaloglossus mitaraka : Anomaloglosse du Mitaraka – Anomaloglossus surinamensis : Anomaloglosse du Suriname Bufonidés : – Amazophrynella teko : Amazophrynelle des Tékos – Atelopus flavescens : Atélope jaunâtre, Atélope de Guyane – Atelopus hoogmoedi : Atélope d’Hoogmoed – Rhaebo guttatus : Crapaud de Leschenault, Crapaud tacheté – Rhinella castaneotica : Crapaud feuille – Rhinella lescurei : Crapaud de Lescure – Rhinella margaritifera : Crapaud perlé – Rhinella marina : Crapaud agua, Crapaud bœuf – Rhinella martyi : Crapaud de Marty Centrolènidés : – Cochranella geijskesi : Centrolenelle splendide, Centrolène splendide – Hyalinobatrachium cappellei : Centrolenelle ponctuée, Centrolène ponctuée – Hyalinobatrachium iaspidiense : Centrolenelle de Yuruani – Hyalinobatrachium mondolfii : Centrolenelle de Mondolfi, Centrolène siffleuse – Hyalinobatrachium taylori : Centrolenelle de Taylor, Centrolène de Taylor – Teratohyla midas : Centrolenelle à points jaunes, Centrolène à points jaunes – Vitreorana ritae : Centrolenelle des Oyampis, Centrolène des Oyampis Dendrobatidés : – Ameerega hahneli : Dendrobate d’Hahnel, Allobate cliquetant – Ranitomeya amazonica : Dendrobate amazonien, Dendrobate à ventre tacheté Hylidés : – Boana boans : Rainette patte d’oie – Boana calcarata : Rainette à éperons, Rainette éperonnée – Boana cinerascens : Rainette cendrée, Rainette centrolène – Boana dentei : Rainette de Dente, Rainette des bas-fonds – Boana diabolica : Rainette diable-rouge – Boana fasciata : Rainette à flancs ponctués – Boana multifasciata : Rainette à bandes – Boana ornatissima : Rainette très ornée, Rainette ornée – Boana punctata : Rainette ponctuée – Boana semilineata : Rainette à flancs étoilés – Boana xerophylla : Rainette feuille-morte, Rainette crépitante 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 2 sur 198

– Dendropsophus leali : Rainette à œil rouge – Dendropsophus leucophyllatus : Rainette à bandeau – Dendropsophus counani : Rainette de Counani, Rainette camuse – Dendropsophus melanargyreus : Rainette frangée – Dendropsophus minutus : Rainette menue – Dendropsophus walfordi : Rainette de Walford, Rainette naine – Osteocephalus cabrerai : Ostéocéphale de Cabrera, Ostéocéphale lichen – Osteocephalus helenae : Ostéocéphale à flancs bleus – Osteocephalus oophagus : Ostéocéphale oophage – Osteocephalus taurinus : Ostéocéphale taurin – Scinax boesemani : Scinax de Boeseman – Scinax nebulosus : Scinax nébuleux, Scinax des savanes – Scinax proboscideus : Scinax proboscidien, Scinax proboscidienne – Scinax ruber : Scinax des maisons – Scinax x-signatus : Scinax x-signé – Trachycephalus hadroceps : Trachycéphale métronome – Trachycephalus resinifictrix : Trachycéphale Kunawalu – Trachycephalus typhonius : Trachycéphale réticulé Leptodactylidés : – Adenomera andreae : Adénomère commune, Adénomère familière – Adenomera heyeri : Adénomère de Heyer – Adenomera hylaedactyla : Adénomère hylédactyle, Adénomère des herbes – Engystomops petersi : Engystomops de Peters, Physalème de Peters – Leptodactylus fuscus : Leptodactyle galonné – Leptodactylus guianensis : Leptodactyle des Guyanes – Leptodactylus knudseni : Leptodactyle de Knudsen – Leptodactylus longirostris : Leptodactyle à long museau, Leptodactyle à museau long – Leptodactylus myersi : Leptodactyle de Myers – Leptodactylus mystaceus : Leptodactyle à moustache, Leptodactyle à lèvres blanches – Leptodactylus nesiotus : Leptodactyle de Trinidad, Leptodactyle des marais – Leptodactylus pentadactylus : Leptodactyle géant – Leptodactylus petersii : Leptodactyle de Peters – Leptodactylus podicipinus : Leptodactyle à ventre ponctué – Leptodactylus rhodomystax : Leptodactyle rougeâtre – Leptodactylus stenodema : Leptodactyle étroit – Lithodytes lineatus : Lithodyte rayé – Physalaemus ephippifer : Physalème fer à cheval Microhylidés : – Chiasmocleis haddadi : Chiasmocle d’haddad, Chiasmocle de Kotika – Chiasmocleis hudsoni : Chiasmocle d’Hudson, Chiasmocle minuscule – Chiasmocleis shudikarensis : Chiasmocle de Shudikar – Otophryne pyburni : Otophryne de Pyburn, Otophryne hurlante Pipidés : – Pipa aspera : Pipa rugueuse – Pipa pipa : Pipa américaine Phyllomédusidés : – Callimedusa tomopterna : Phylloméduse tigrée, Phylloméduse tigrine – Phyllomedusa bicolor : Phylloméduse bicolore – Phyllomedusa vaillantii : Phylloméduse de Vaillant, Phylloméduse carénée Strabomantidés : – Pristimantis chiastonotus : Pristimante porte-X, Hylode porte-X – Pristimantis gutturalis : Pristimante à bande gutturale, Hylode à bande gutturale – Pristimantis inguinalis : Pristimante inguinal, Hylode inguinale – Pristimantis zeuctotylus : Pristimante zeuctotyle, Hylode zeuctotyle Ranidés : – Lithobates palmipes : Grenouille de Spix, Grenouille de l’Amazone 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 2 sur 198

GYMNOPHIONES Céciliidés : – Caecilia gracilis : Cécilie gracile – Caecilia museugoeldi : Cécilie du Musée Goeldi – Caecilia tentaculata : Cécilie tentaculée Rhinatrématidés : – Rhinatrema bivittatum : Rhinatrème à deux bandes, Cécilie à deux bandes Siphonopidés : – Microcaecilia dermatophaga : Microcécilie de la Nouvelle-Angoulême, Cécilie de la Mana – Microcaecilia rochai : Microcécilie de Rocha, Cécilie de Rocha – Microcaecilia unicolor : Microcécilie unicolore, Cécilie unicolore Typhlonectidés : – Potamotyphlus kaupii : Typhlonecte de Kaup, Cécilie des fleuves – Typhlonectes compressicauda : Typhlonecte à queue comprimée, Cécilie à queue comprimée

REPTILES AMPHISBÈNIENS Amphisbènidés : – Amphisbaena alba : Amphisbène blanc – Amphisbaena fuliginosa : Amphisbène demi-deuil – Amphisbaena vanzolinii : Amphisbène de Vanzolini

CHÉLONIENS Chélidés : – Mesoclemmys gibba : Tortue bossue – Mesoclemmys nasuta : Tortue de Schweigger, Tortue à tête de crapaud Géoémydidés : – Rhinoclemmys punctularia : Tortue ponctulaire, Rhinoclemmyde ponctuée Kinosternidés : – Kinosternon scorpioides : Tortue scorpion Testudinidés : – Chelonoidis denticulatus : Tortue denticulée

CROCODILIENS Alligatoridés : – Caiman crocodilus : Caïman à lunettes – Paleosuchus palpebrosus : Caïman à paupières osseuses, Caïman rouge – Paleosuchus trigonatus : Caïman à front lisse, Caïman gris

SAURIENS Alopoglossidés : – Alopoglossus angulatus : L’Alopoglosse hexagone, Lézard héxagone – Ptychoglossus brevifrontalis : Ptychoglosse à tête courte Dactyloidés : – Dactyloa punctata : Anolis ponctué – Norops auratus : Anolis doré – Norops chrysolepis : Anolis chrysolépide, Anolis à fanon bleu – Norops fuscoauratus : Anolis brun-doré – Norops ortonii : Anolis d’Orton, Anolis lichen Gymnophthalmidés : – Arthrosaura kockii : Arthrosaure de Kock – Arthrosaura reticulata : Arthrosaure réticulé – Arthrosaura versteegii : Arthrosaure de Versteeg 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 2 sur 198

– Bachia flavescens : Bachia jaunâtre, Chalcide fouisseur – Gymnophthalmus underwoodi : Gymnophthalme d’Underwood – Iphisa elegans : Iphise élégante – Loxopholis guianense : Loxophole guyanais, Léposome des Guyanes – Neusticurus bicarinatus : Neusticure sillonné – Neusticurus surinamensis : Neusticure du Suriname – Tretioscincus agilis : Trétioscinque agile Phyllodactylidés : – Thecadactylus rapicauda : Thécadactyle à queue turbinée, Gecko à pattes de canard Polychrotidés : – Polychrus marmoratus : Polychre marbré, Polychre caméléon Scincidés : – Copeoglossum nigropunctatum : Scinque à points noirs, Mabuya à points noirs – Varzea bistriata : Scinque à deux lignes, Mabuya à deux lignes Sphérodactylidés : – Chatogekko amazonicus : Chatogekko amazonien, Gecko nain d’Amazonie – Gonatodes annularis : Gonatode annelé, Gonatode aux yeux bleus – Gonatodes humeralis : Gonatode huméral, Gonatode des carbets – Lepidoblepharis heyerorum : Lépidobléphare des Heyer Téiidés : – Ameiva ameiva : Ameive commun – Cnemidophorus cryptus : Cnémidophore cryptique, Lézard coureur incertain – Cnemidophorus pseudolemniscatus : Cnémidophore pseudogalonné, Lézard coureur unisexué – Kentropyx borckiana : Kentropyx de Borcke, Kentropyx intermediaire – Kentropyx calcarata : Kentropyx à éperons, Kentropyx des chablis – Tupinambis teguixin : Téju teguixin, Téju commun, Tropiduridés : – Plica plica : Tropidure plissé – Plica umbra : Tropidure ombré – Uracentron azureum : Tropidure azuré, Tropidure tigré – Uranoscodon superciliosus : Tropidure sourcilleux

SERPENTS Aniliidés : – Anilius scytale : Rouleau scytale, Serpent rouleau Anomalépididés : – Typhlophis squamosus : Typhlophide écailleux, Serpent aveugle écailleux Boidés : – Boa constrictor : Boa constricteur – Corallus hortulanus : Boa brodé, Boa d’Amazonie – Epicrates cenchria : Boa arc-en-ciel – Eunectes murinus : Anaconda murin, Anaconda géant Colubridés : – Chironius carinatus : Couleuvre carénée, Chasseur à flanc bleu – Chironius exoletus : Couleuvre soulignée, Chasseur souligné – Chironius fuscus : Couleuvre brune, Chasseur masqué – Chironius multiventris : Couleuvre démesurée, Chasseur démesuré – Chironius scurrulus : Couleuvre arlequin, Chasseur agouti – Dendrophidion dendrophis : Couleuvre dendrophide, Chasseur fouet – Drymarchon corais : Couleuvre corais, Chasseur indigo – Drymobius rhombifer : Couleuvre rhombifère, Couleuvre petits carreaux – Drymoluber dichrous : Couleuvre sévère – Leptophis ahaetulla : Couleuvre chatoyante, Liane perroquet – Mastigodryas boddaerti : Couleuvre de Boddaert, Chasseur des jardins 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 2 sur 198

– Oxybelis aeneus : Couleuvre bronzée, Liane à gueule noire – Oxybelis fulgidus : Couleuvre brillante, Liane vert – Phrynonax polylepis : Couleuvre polylépide, Chasseur menaçant – Rhinobothryum lentiginosum : Couleuvre lentigineuse, Couleuvre corail – Spilotes pullatus : Couleuvre demi-deuil, Chasseur demi-deuil – Spilotes sulphureus : Couleuvre soufrée, Chasseur soufré – Tantilla melanocephala : Couleuvre à tête noire Dipsadidés : – Apostolepis quinquelineata : Apostolépide à cinq raies, Serpent fouisseur à cinq raies – Atractus badius : Atracte bai, Atractus faux-corail – Atractus flammigerus : Atracte tacheté, Atractus fade – Atractus latifrons : Atracte de Günther – Atractus schach : Atracte de Schach – Atractus torquatus : Atracte à collier, Atractus à col terne – Atractus trefauti : Atracte de Tréfaut-Rodrigues – Atractus zidoki : Atracte de Zidok, Atractus à ventre de feu – Dipsas catesbyi : Dipsade de Catesby, Dipsas à nuque rousse – Dipsas copei : Dipsade de Cope, Dipsas à museau jaune – Dipsas indica : Dipsade de Laurenti, Dipsas à miroirs – Dipsas pavonina : Dipsade pavonienne, Dipsas à col blanc – Dipsas variegata : Dipsade variée, Dipsas variée – Drepanoides anomalus : Drépanoïde anormal, Couresse rouge – Erythrolamprus aesculapii : Couleuvre faux-corail, Couresse faux-corail – Erythrolamprus breviceps : Couleuvre camuse, Couresse camuse – Erythrolamprus miliaris : Couleuvre miliaire, Couresse sublime – Erythrolamprus pygmaeus : Couleuvre naine, Couresse naine – Erythrolamprus reginae : Couleuvre royale, Couresse royale – Erythrolamprus typhlus : Couleuvre enfumée, Couresse verdâtre – Helicops angulatus : Hélicops anguleux, Hélicope grage – Helicops leopardinus : Hélicops léopard, Hélicope léopard – Hydrodynastes bicinctus : Hydrodynaste annelé – Hydrops triangularis : Hydrops triangulaire, Hydrope à collier – Imantodes cenchoa : Imantode cenco, Imantode à nuque tatouée – Imantodes lentiferus : Imantode lentifère, Imantode rouquin – Leptodeira annulata : Leptodeire annelée, Diane maculée – Oxyrhopus melanogenys : Oxyrhope à menton noir, Oxyrhope à col jaune – Oxyrhopus occipitalis : Oxyrhope occipital, Oxyrhope à nez jaune – Oxyrhopus petolarius : Oxyrhope pétolaire, Oxyrhope madras – Philodryas argentea : Philodryade argentée, Liane à gorge verte – Philodryas viridissima : Philodryade très verte, Chasseresse émeraude – Pseudoboa coronata : Pseudoboa couronné, Pseudoboa écarlate – Sibon nebulata : Sibon nébuleux – Siphlophis cervinus : Spihlophide arlequin, Diane arlequin – Siphlophis compressus : Siphlophide à tête orangée, Diane à tête orangée – Taeniophallus brevirostris : Téniophalle à nez court, Couresse à longues bandes – Taeniophallus nicagus : Téniophalle tacheté, Couresse à points crème – Thamnodynastes pallidus : Thamnodynastes pâle, Liane coiffée – Xenodon rabdocephalus : Xénodon petits carreaux – Xenodon werneri : Xénodon de Werner, Xénodon vert – Xenopholis scalaris : Xénophole à échelons, Couresse échelette Élapidés : – Micrurus collaris : Serpent-Corail à collier, Corail obscur – Micrurus diutius : Serpent-Corail de Burger, Grand Corail à col rouge – Micrurus hemprichii : Serpent-Corail d’Hemprich, Corail à collier d’or – Micrurus lemniscatus : Serpent-Corail galonné, Corail à col rouge – Micrurus psyches : Serpent-Corail psyché, Corail segmenté, – Micrurus surinamensis : Serpent-Corail du Suriname, Corail à tête rouge 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 2 sur 198

Leptotyphlopidés : – Epictia collaris : Leptotyphlops à collier, Serpent aveugle à collier – Epictia tenella : Leptotyphlops menu, Serpent aveugle menu – Siagonodon cupinensis : Leptotyphlops des termitières, Serpent aveugle des termitières – Siagonodon septemstriatus : Leptotyphlops à sept raies, Serpent aveugle à sept raies – Trilepida macrolepis : Leptotyphlops à grandes écailles, Serpent aveugle à grandes écailles Typhlopidés : – Amerotyphlops reticulatus : Typhlops réticulé Vipéridés : – Bothrops atrox : Bothrops atroce, Grage petits carreaux – Bothrops bilineatus : Bothrops à deux raies, Grage jacquot – Bothrops brazili : Bothrops de Brazil, Grage orangé – Lachesis muta : Lachésis muet, Grage grands carreaux. Art. 5. – Pour l’espèce de reptile ci-après : Sont interdits sur tout le territoire national, à l’exception du département de la Guyane, et en tout temps, la détention, le transport, l’utilisation, la naturalisation, le colportage, la mise en vente, la vente ou l’achat des spécimens prélevés dans le milieu naturel du territoire de la Guyane.

SAURIENS Iguanidés : – Iguana iguana : Iguane commun. Art. 6. – Des dérogations aux interdictions fixées aux articles 2, 3, 4 et 5 peuvent être accordées dans les conditions prévues aux articles L. 411-2 et R. 411-6 à R. 411-14 du code de l’environnement selon la procédure définie par arrêté du ministre chargé de la protection de la nature. Art. 7. – I. – A la troisième ligne du tableau de l’annexe 2 de l’arrêté du 8 octobre 2018 susvisé : 1o le tiret : « - Arrêté du 15 mai 1986 relatif aux reptiles et amphibiens protégés de Guyane. Le régime de détention indiqué ci-contre s’applique aux espèces concernées sur l’ensemble du territoire national ou sur le territoire hors Guyane. » est supprimé ; 2o après le dernier tiret, il est ajouté un tiret ainsi rédigé : « Arrêté du 19 novembre 2020 fixant la liste des amphibiens et des reptiles représentés dans le département de la Guyane protégés sur l’ensemble du territoire national et les modalités de leur protection. Le régime de détention indiqué ci-contre s’applique aux espèces concernées sur l’ensemble du territoire national. » II. – L’arrêté du 15 mai 1986 fixantsur tout ou partie du territoire national des mesures de protection des reptiles et amphibiens représentés dans le territoire de la Guyane est abrogé. Art. 8. – Le directeur de l’eau et de la biodiversité, le directeur général de la performance économique et environnementale des entreprises et le directeur général de l’alimentation sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française. Fait le 19 novembre 2020. La ministre de la transition écologique, Pour la ministre et par délégation : Le directeur de l’eau et de la biodiversité, O. THIBAULT Le ministre de l’agriculture et de l’alimentation, Pour le ministre et par délégation : Le directeur général de l’alimentation, B. FERREIRA 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 3 sur 198

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MINISTÈRE DE LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE

Arrêté du 27 novembre 2020 autorisant l’ouverture d’un concours externe sur titres et fixant la date des épreuves orales pour le recrutement au titre de l’année 2021 d’ingénieurs des travaux publics de l’Etat NOR : TREK2032877A

Par arrêté de la ministre de la transition écologique en date du 27 novembre 2020, est autorisée, au titre de l’année 2021, l’ouverture du concours externe sur titres pour le recrutement d’ingénieurs des travaux publics de l’Etat. Le nombre total de places offertes au concours fera l’objet d’un arrêté de la ministre de la transition écologique qui sera publié au Journal officiel de la République française. Le concours est ouvert dans les spécialités suivantes : – génie civil-pathologie des ouvrages ; – paysage ; – navigation-sécurité. La date d’ouverture des inscriptions est fixée au lundi 7 décembre 2020. La date limite de dépôt des dossiers d’inscription est fixée au vendredi 22 janvier 2021, terme de rigueur. Les épreuves orales d’admission se dérouleront à partir du lundi 19 avril 2021. Les demandes d’admission à concourir peuvent revêtir deux formes. Chacune des formes nécessite l’accomplissement de deux formalités distinctes, l’une relative à l’inscription et l’autre à la transmission des pièces justificatives. Aucune demande d’inscription hors délai ou non conforme aux présentes instructions ne sera prise en compte. 1. Une forme intégralement dématérialisée Sur internet : www.concours.developpement-durable.gouv.fr puis « inscription ». Pour que votre inscription soit prise en compte, effectuez toute la procédure jusqu’à l’obtention de la confirmation d’inscription contenant le « certificat web » que vous devez impérativement imprimer et conserver. Les pièces justificatives seront impérativement téléversées sur le site des concours du ministère de la transition écologique au plus tard le vendredi 22 janvier 2021 à midi (heure de Paris), à l’adresse suivante : www.concours. developpement-durable.gouv.fr. La date de fin de saisie par internet est fixée au vendredi 22 janvier 2021 à midi (heure de Paris), date de clôture des inscriptions. 2. Une forme intégralement par dossier papier Les candidats ne pouvant s’inscrire par internet pourront obtenir un dossier imprimé sur demande écrite. Ce courrier, accompagné d’une enveloppe au format 22,9 × 32,4 cm affranchie au tarif en vigueur correspondant à un poids jusqu’à 100 g et libellée au nom et à l’adresse du candidat, devra être adressé par voie postale à : Ministère de la transition écologique, sous-direction du recrutement et de la mobilité, bureau des recrutements par concours - pôle technique SG/DRH/D/RM1/PCT2, concours sur titres d’ingénieurs des travaux publics de l’Etat, Arche Paroi Sud, bureau APS 14S05, 92055 La Défense Cedex. Après réception des dossiers papier, les candidats les renseignent, les signent et les renvoient à l’adresse ci-dessus avec les pièces justificatives au plus tard le vendredi 22 janvier 2021. Attention : les candidats devront donc veiller à demander leur dossier d’inscription suffisamment tôt pour tenir compte des délais d’acheminement du courrier, afin de pouvoir respecter la date limite de fin d’inscription fixée au vendredi 22 janvier 2021. Tout dossier parvenant au bureau des recrutements par concours - SG/DRH/D/RM1/PCT2 dans une enveloppe portant un cachet de la poste postérieur au vendredi 22 janvier 2021 (date de clôture des inscriptions) ou parvenant après cette date dans une enveloppe ne portant aucun cachet de la poste sera refusé. Le candidat en situation de handicap qui demande un aménagement des épreuves doit fournir un certificat médical établi par un médecin agréé. Le certificat médical, qui doit avoir été établi moins de six mois avant 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 3 sur 198 le déroulement des épreuves, précise la nature des aides humaines et techniques ainsi que des aménagements nécessaires pour permettre au candidat, compte tenu de la nature et de la durée des épreuves, de composer dans des conditions compatibles avec sa situation. Le certificat médical doit être transmis par le candidat au plus tard le lundi 8 février 2021, conformément au décret no 2020-523 du 4 mai 2020 relatif à la portabilité des équipements contribuant à l’adaptation du poste de travail et aux dérogations aux règles normales des concours, des procédures de recrutement et des examens en faveur des agents publics et des candidats en situation de handicap. NB. – Les questions liées à ce concours devront être adressées à l’adresse courriel ci-dessous : [email protected]. La composition du jury fera l’objet d’un arrêté de la ministre de la transition écologique. 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 4 sur 198

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MINISTÈRE DE LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE

Arrêté du 30 novembre 2020 modifiant l’arrêté du 23 novembre 1987 relatif à la sécurité des navires (division 423 du règlement annexé)

NOR : TREP2031005A

Publics concernés : intervenants (propriétaires de navires, armateurs, affréteurs, chargeurs) participant aux opérations de transport par voie maritime de cargaisons solides en vrac ; services de l’Etat chargés du contrôle (directions interrégionales de la mer définies par le décret no 2010-130 du 11 février 2010, directions de la mer définies par le décret no 2010-1582 du 17 décembre 2010, services des affaires maritimes). Objet : cet arrêté actualise les mesures nationales mises en œuvre pour appliquer les dispositions de la réglementation internationale relatives au transport maritime de cargaisons solides en vrac. Mots-clés : Transport par voie maritime/Cargaisons solides en vrac/Code IMSBC. Entrée en vigueur : le présent arrêté entre en vigueur le 1er janvier 2021. Notice : conformément aux dispositions adoptées par l’Organisation maritime internationale (OMI), le présent arrêté tient compte de l’entrée en vigueur de manière obligatoire au 1er janvier 2021 de l’amendement 05-19 au code maritime international des cargaisons solides en vrac (code IMSBC) adopté par la résolution MSC.462(101) du Comité de la sécurité maritime de l’OMI. Références : le texte modifié par le présent arrêté, dans sa rédaction issue de cette modification, peut être consulté sur le site Légifrance (https://www.legifrance.gouv.fr/). La ministre de la transition écologique, la ministre de la mer et le ministre délégué auprès de la ministre de la transition écologique, chargé des transports, Vu la loi organique no 99-209 du 19 mars 1999 modifiée relative à la Nouvelle-Calédonie, notamment ses articles 6-1 et 6-2 ; Vu la loi organique no 2004-192 du 27 février 2004 modifiée portant statut d’autonomie de la Polynésie française, notamment ses articles 7 et 8 ; Vu le code des transports, notamment son article L. 5241-10-1 ; Vu le code de l’environnement, notamment ses articles L. 592-25, L. 595-1, R. 595-1 et R. 595-2 ; Vu la loi no 55-1052 du 6 août 1955 portant statut des Terres australes et antarctiques françaises et de l’île de Clipperton, notamment ses articles 1-1 et 1-2 ; Vu la loi no 61-814 du 29 juillet 1961 modifiée conférant aux îles Wallis et Futuna le statut de territoire d’outre- mer, notamment ses articles 4 et 4-1 ; Vu le décret no 84-810 du 30 août 1984 modifié relatif à la sauvegarde de la vie humaine en mer, à la prévention de la pollution, à la sûreté et à la certification sociale des navires ; Vu le décret no 2008-680 du 9 juillet 2008 modifié portant organisation de l’administration centrale du ministère de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de l’aménagement du territoire ; Vu le décret no 2020-869 du 15 juillet 2020 relatif aux attributions du ministre de la transition écologique ; Vu le décret no 2020-879 du 15 juillet 2020 relatif aux attributions du ministre de la mer ; Vu le décret no 2020-966 du 31 juillet 2020 relatif aux attributions du ministre délégué auprès de la ministre de la transition écologique, chargé des transports ; Vu l’arrêté du 23 novembre 1987 modifié relatif à la sécurité des navires ; Vu l’arrêté du 9 juillet 2008 modifié portant organisation de l’administration centrale du ministère de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de l’aménagement du territoire ; Vu l’avis de l’Autorité de sûreté nucléaire par courriel du 4 novembre 2020 ; Vu l’avis de la Commission centrale de sécurité dans sa 949e session en date du 7 octobre 2020 ; Vu l’avis de la commission interministérielle du transport des matières dangereuses en date du 4 novembre 2020, 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 4 sur 198

Arrêtent : Art. 1er. – La division 423 du règlement annexé à l’arrêté du 23 novembre 1987 susvisé est modifiée conformément aux dispositions des articles 2 à 6 du présent arrêté. Art. 2. – Le paragraphe 1 de l’article 423-1.03 est remplacé par les dispositions suivantes : « 1. “Code IMSBC” désigne le code maritime international des cargaisons solides en vrac, que le Comité de la sécurité maritime de l’Organisation maritime internationale a adopté par la résolution MSC.268(85), tel qu’amendé en dernier lieu par les résolutions MSC.426(98) (amendement 04-17) et MSC.462(101) (amendement 05-19). » Art. 3. – Le paragraphe 2 de l’article 423-1.04 est remplacé par les dispositions suivantes : « 2. Le code IMSBC est publié par l’Organisation maritime internationale (OMI), 4 Albert Embankment Londres SE1 7 SR (www.imo.org). Il peut être consulté au ministère de la transition écologique, direction générale de la prévention des risques, mission transport de matières dangereuses ou au ministère de la mer, direction des affaires maritimes, bureau de la réglementation et du contrôle de la sécurité des navires, ainsi qu’au chef-lieu des centres de sécurité des navires. » Art. 4. – L’article 423-1.04-1 est supprimé. Art. 5. – Le présent arrêté entre en vigueur le 1er janvier 2021. Art. 6. – Sous réserve des compétences dévolues à ces collectivités, les dispositions du présent arrêté sont applicables dans les îles Wallis et Futuna, en Polynésie française, en Nouvelle-Calédonie et dans les Terres australes et antarctiques françaises. Art. 7. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française. Fait le 30 novembre 2020. La ministre de la transition écologique, Pour la ministre et par délégation : Le chef du service des risques technologiques, P. MERLE La ministre de la mer, Pour la ministre et par délégation : Le directeur des affaires maritimes, T. COQUIL Le ministre délégué auprès de la ministre de la transition écologique, chargé des transports, Pour le ministre et par délégation : Le directeur des affaires maritimes, T. COQUIL 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 5 sur 198

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MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE, DES FINANCES ET DE LA RELANCE

Rapport au Président de la République relatif à l’ordonnance no 2020-1496 du 2 décembre 2020 relative à la centralisation des disponibilités de certains organismes au Trésor

NOR : ECOT2026346P

Monsieur le Président de la République, L’article 58 de la loi no 2020-734 du 17 juin 2020 relative à diverses dispositions liées à la crise sanitaire, à d’autres mesures urgentes ainsi qu’au retrait du Royaume-Uni de l’Union européenne habilite le Gouvernement à prendre dans un délai de six mois à compter de sa publication « les mesures relevant du domaine de la loi destinées, afin d’améliorer la gestion de la trésorerie de l’Etat, à prescrire, sous réserve de l’article 26 de la loi organique no 2001-692 du 1er août 2001 relative aux lois de finances, le dépôt sur le compte du Trésor des disponibilités des personnes morales soumises aux règles de la comptabilité publique et d’organismes publics ou privés, établis par la loi, chargés d’une mission de service public et dont les disponibilités sont majoritairement issues de ressources prévues par la loi, à l’exclusion des organismes qui gèrent un régime de retraite, des organismes listés à l’article L. 312-1 du code de l’action sociale et des familles et des caisses créées en application du 9° de l’article 53 de la loi no 71-1130 du 31 décembre 1971 portant réforme de certaines professions judiciaires et juridiques ». La centralisation des trésoreries publiques est en France un principe ancien. Elle permet à l’Etat de réduire son endettement en substituant des ressources de trésorerie (les fonds des déposants, autrement appelés correspondants du Trésor) à des émissions de dette. Ce moindre endettement permet à l’Etat de réduire son besoin de financement, partant d’améliorer son coût et contribue ainsi à limiter son niveau de dette et la charge d’intérêts associée. Un dispositif législatif et règlementaire encadre la mise en œuvre de ce principe. Ainsi l’article 26 de la loi organique relative aux lois de finances du 1er août 2001 impose-t-il aux collectivités territoriales et leurs établissements publics de déposer toutes leurs disponibilités auprès de l’Etat, sauf disposition expresse d’une loi de finances. S’agissant des personnes morales soumises aux règles de la comptabilité publique, le décret no 2012-1246 du 7 novembre 2012 relatif à la gestion budgétaire et comptable publique (GBCP) dispose que les personnes morales mentionnées à son article 1er sont tenues de déposer leurs fonds au Trésor (art. 47), à l’exclusion d’un certain nombre d’organismes mentionnés dans son article 5. Dans un contexte marqué par la forte hausse de l’endettement résultant de la sollicitation sans précédent de la puissance publique pour faire face aux conséquences de la crise sanitaire, la présente ordonnance vise à étendre l’obligation de dépôt de fonds au Trésor à certains organismes qui y dérogeaient jusqu’alors en application de dispositions législatives spécifiques les ayant placés hors du champ de la centralisation. Les fonds issus de dons, legs ou autre libéralités ne sont pas concernés. Ainsi, l’article 1er de la présente ordonnance modifie le code monétaire et financier par l’ajout d’un alinéa II bis à l’article L. 312-4 destiné à prescrire le dépôt au Trésor des disponibilités issues du fonds de garantie des dépôts et de résolution (FGDR), ce dépôt ne donnant lieu à aucune rémunération. L’article 2 modifie : – le code de l’énergie par l’insertion d’une phrase à la fin de l’article L. 144-6 destinée à prescrire le dépôt au Trésor des disponibilités de l’établissement public national à caractère industriel et commercial dénommé « IFP Energies nouvelles » (IFPEN), ce dépôt ne donnant lieu à aucune rémunération : – le code de la recherche par l’insertion d’un alinéa à l’article L. 332-6 destiné à prescrire le dépôt au Trésor des disponibilités du Commissariat à l’énergie atomique, établissement à caractère scientifique, technique et industriel, ce dépôt ne donnant lieu à aucune rémunération ; – le code du travail par l’insertion d’une phrase à la fin du second alinéa de l’article L. 6123-11 destinée à prescrire le dépôt au Trésor des disponibilités de l’institution nationale publique dénommée « France Compétences », ce dépôt ne donnant lieu à aucune rémunération ; – modifie l’article 15-1 de la loi no 2003-710 du 1er août 2003 d’orientation et de programmation pour la ville et la rénovation urbaine, par l’ajout d’une phrase destinée à prescrire le dépôt au Trésor des disponibilités de l’établissement public national à caractère industriel et commercial dénommé « Agence nationale pour la rénovation urbaine » (ANRU), ce dépôt ne donnant lieu à aucune rémunération. 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 5 sur 198

L’article 3 modifie le code du travail par l’insertion d’une phrase au premier alinéa de l’article L. 5312-8 destinée à prescrire, dans des conditions et à compter d’une date fixéespar arrêté du ministre chargé des finances,le dépôt au Trésor des disponibilités de l’institution nationale publique dénommée « Pôle Emploi », ce dépôt ne donnant lieu à aucune rémunération. L’article 4 modifie l’article 36 de la loi no 2006-450 du 18 avril 2006 de programme pour la recherche par l’insertion d’un alinéa destiné à prescrire le dépôt au Trésor des disponibilités de l’Institut de France et des académies qui le composent, à savoir l’Académie française, l’Académie des inscriptions et belles-lettres, l’Académie des sciences, l’Académie des beaux-arts et l’Académie des sciences morales et politiques, ce dépôt ne donnant lieu à aucune rémunération. L’article 5 ouvre la possibilité pour les organismes visés par la présente ordonnance de déroger à l’obligation de dépôt de leurs disponibilités au Trésor, selon des conditions qui seront fixéespar décret pris sur rapport du ministre chargé des finances. L’aménagement du principe de centralisation peut en effet être rendu nécessaire afin de permettre aux organismes de bénéficier de services bancaires indispensables à leur bon fonctionnement et qui ne seraient pas proposés dans l’offre de services bancaires proposés par la Direction générale des finances publiques, ou pour répondre à certaines contraintes opérationnelles spécifiques qui justifieraient l’ouverture d’un compte bancaire. L’article 6 dispose que l’ordonnance entre en vigueur à compter du 1er octobre 2021. Enfin, l’article 7 précise que l’application de la présente ordonnance, qui sera publiée au Journal officiel de la République française, incombe au Premier ministre, au ministre chargé de l’économie, des finances et de la relance et au ministre chargé des comptes publics. Tel est l’objet de la présente ordonnance que nous avons l’honneur de soumettre à votre approbation. Veuillez agréer, Monsieur le Président, l’assurance de notre profond respect. 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 6 sur 198

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TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE, DES FINANCES ET DE LA RELANCE

Ordonnance no 2020-1496 du 2 décembre 2020 relative à la centralisation des disponibilités de certains organismes au Trésor

NOR : ECOT2026346R

Le Président de la République, Sur le rapport du Premier ministre et du ministre de l’économie, des finances et de la relance, Vu la Constitution, notamment son article 38 ; Vu le code de l’énergie, notamment son article L. 144-6 ; Vu le code de justice administrative, notamment son article R. 123-20 ; Vu le code monétaire et financier, notamment ses articles L. 312-4 et L. 312-20 ; Vu le code de la recherche, notamment son article L. 332-6 ; Vu le code du travail, notamment ses articles L. 5312-8 et L. 6123-11 ; Vu la loi no 2003-710 du 1er août 2003 modifiée d’orientation et de programmation pour la ville et la rénovation urbaine ; Vu la loi no 2006-450 du 18 avril 2006 modifiée de programme pour la recherche, notamment son article 36 ; Vu la loi no 2020-734 du 17 juin 2020 relative à diverses dispositions liées à la crise sanitaire, à d’autres mesures urgentes ainsi qu’au retrait du Royaume-Uni de l’Union européenne, notamment son article 58 ; Le Conseil d’Etat (section des finances) entendu, Le conseil des ministres entendu, Ordonne : Article 1er Après le II de l’article L. 312-4 du code monétaire et financier, il est inséré un paragraphe ainsi rédigé : « II bis. – A l’exception des fonds issus de dons, legs ou libéralités, les disponibilités du fonds de garantie des dépôts et de résolution sont déposées au Trésor et ne donnent lieu à aucune rémunération. » Article 2 La phrase suivante : « A l’exception des fonds issus de dons, legs ou libéralités, ses disponibilités sont déposées au Trésor et ne donnent lieu à aucune rémunération » est ajoutée : 1o A la fin de l’article L. 144-6 du code de l’énergie ; 2o A l’article L. 332-6 du code de la recherche, par un alinéa inséré après le deuxième alinéa ; 3o A la fin du second alinéa de l’article L. 6123-11 du code du travail ; 4o A la fin de l’article 15-1 de la loi du 1er août 2003 susvisée. Article 3 Le premier alinéa de l’article L. 5312-8 du code du travail est complété par une phrase ainsi rédigée : « Dans des conditions et à compter d’une date fixée par arrêté du ministre chargé des finances, ses disponibilités sont, à l’exception des fonds issus de dons, legs ou libéralités, déposées à titre principal au Trésor et ne donnent lieu à aucune rémunération. » Article 4 Le premier alinéa de l’article 36 de la loi du 18 avril 2006 susvisée est complété par une phrase ainsi rédigée : « A l’exception des fonds issus de dons, legs ou libéralités, leurs disponibilités sont déposées au Trésor et ne donnent lieu à aucune rémunération. » 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 6 sur 198

Article 5 Un décret en Conseil d’Etat fixe les conditions dans lesquelles les organismes mentionnés aux articles 1er à 4 peuvent déroger à l’obligation de dépôt au Trésor de leurs disponibilités, notamment au titre des sommes nécessaires à l’exécution d’opérations bancaires spécifiques. Article 6 La présente ordonnance entre en vigueur le 1er octobre 2021. Article 7 Le Premier ministre, le ministre de l’économie, des finances et de la relance et le ministre délégué auprès du ministre de l’économie, des finances et de la relance, chargé des comptes publics, sont responsables, chacun en ce qui le concerne, de l’application de la présente ordonnance, qui sera publiée au Journal officiel de la République française. Fait le 2 décembre 2020. EMMANUEL MACRON Par le Président de la République : Le Premier ministre, JEAN CASTEX Le ministre de l’économie, des finances et de la relance, BRUNO LE MAIRE Le ministre délégué auprès du ministre de l’économie, des finances et de la relance, chargé des comptes publics, OLIVIER DUSSOPT 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 7 sur 198

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE, DES FINANCES ET DE LA RELANCE

Rapport au Président de la République relatif à l’ordonnance no 2020-1497 du 2 décembre 2020 portant prorogation et modification de l’ordonnance no 2020-321 du 25 mars 2020 portant adaptation des règles de réunion et de délibération des assemblées et organes dirigeants des personnes morales et entités dépourvues de personnalité morale de droit privé en raison de l’épidémie de covid-19

NOR : ECOT2031553P

Monsieur le Président de la République, La présente ordonnance porte prorogation et modification de l’ordonnance no 2020-321 du 25 mars 2020 portant adaptation des règles de réunion et de délibération des assemblées et organes dirigeants des personnes morales et entités dépourvues de personnalité morale de droit privé en raison de l’épidémie de covid-19. Elle est prise en application de l’article 10 de la loi no 2020-1379 du 14 novembre 2020 autorisant la prorogation de l’état d’urgence sanitaire et portant diverses mesures de gestion de la crise sanitaire. Le 1o du I de cet article autorise le Gouvernement à prendre par ordonnance toute mesure relevant du domaine de la loi en vue de prolonger l’application des dispositions prises par voie d’ordonnance sur le fondement notamment du f) du 2o du I de l’article 11 de la loi no 2020-290 du 23 mars 2020 d’urgence pour faire face à l’épidémie de covid-19, c’est-à-dire les dispositions de l’ordonnance no 2020-321 du 25 mars 2020. Le Gouvernement est également autorisé à procéder aux modifications nécessaires à la prolongation de ces dispositions ou à leur adaptation à l’état de la situation sanitaire. Un décret portant prorogation et modification du décret no 2020-418 du 10 avril 2020 portant adaptation des règles de réunion et de délibération des assemblées et organes dirigeants des personnes morales et entités dépourvues de personnalité morale de droit privé en raison de l’épidémie de covid-19, et prorogation de l’article 1er du décret no 2020-629 du 25 mai 2020 relatif au fonctionnement des instances des institutions de prévoyance et au fonds paritaire de garantie prévu à l’article L. 931-35 du code de la sécurité sociale, sera pris et publié prochainement, après l’achèvement des consultations obligatoires prévues par la loi. Les articles 1er à 6 de la présente ordonnance apportent des adaptations aux dispositions de l’ordonnance du 25 mars 2020. A titre liminaire, il est rappelé que l’ordonnance du 25 mars 2020 a un vaste champ d’application ratione personae. Celui-ci, définià l’article 1er de cette ordonnance, couvre l’ensemble des personnes morales et des entités dépourvues de personnalité de droit privé. Au sein de ces groupements, sont couverts l’ensemble des assemblées - telles que, par exemple, les assemblées générales des actionnaires, associés, membres, sociétaires ou délégués, les assemblées spéciales, les assemblées des masses - et l’ensemble des organes collégiaux d’administration, de surveillance ou de direction - tels que, par exemple, les conseils d’administration, conseils de surveillance et directoires. Sauf indication contraire, les adaptations apportées à l’ordonnance du 25 mars 2020 par la présente ordonnance ont le même champ d’application. L’article 1er de la présente ordonnance adapte l’article 2 de l’ordonnance du 25 mars 2020. Ce dernier prévoit que, dans les sociétés cotées, aucune nullité de l’assemblée générale n’est encourue lorsqu’une convocation devant être réalisée par voie postale n’a pas pu être réalisée par cette voie en raison de circonstances extérieures à la société. Cette disposition avait été prise au regard du nombre significatif de convocations devant être réalisées par voie postale dans les sociétés cotées. D’autres groupements de droit privé devant également procéder à un nombre significatif de convocations par voie postale et étant à ce titre confrontés aux mêmes difficultés que les sociétés cotées, l’article 1er de la présente ordonnance étend cette mesure à l’ensemble des personnes morales et entités dépourvues de personnalité morale de droit privé. L’article 2 de la présente ordonnance adapte le premier alinéa de l’article 4 de l’ordonnance du 25 mars 2020. Il convient de rappeler que l’article 4 de l’ordonnance du 25 mars 2020 autorise, de façon exceptionnelle et temporaire, la tenue des assemblées « à huis clos », c’est-à-dire sans que leurs membres – et les autres personnes ayant le droit d’y assister, tels que les commissaires aux comptes et les représentants des instances représentatives du personnel – n’y participent, que ce soit physiquement ou par voie de conférence téléphonique ou audiovisuelle. Alors que les mesures interdisant ou limitant les déplacements ou les rassemblements prises en réponse à la crise sanitaire peuvent faire obstacle à la tenue des assemblées, cette disposition est en effet nécessaire pour permettre à ces organes de statuer sur les décisions relevant de leur compétence, dont certaines sont essentielles au 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 7 sur 198 fonctionnement des groupements, et dont l’ajournement pourrait avoir des conséquences significatives sur ces groupements, leurs membres et, dans le cas des sociétés cotées, les marchés financiers. Cette disposition emporte dérogation exceptionnelle et temporaire au droit des membres des assemblées de participer aux séances ainsi qu’aux autres droits dont l’exercice suppose de participer à la séance (tels que, par exemple, le droit de poser des questions orales ou de modifier les projets de résolutions en séance dans les sociétés anonymes et les sociétés en commandite par actions). Elle est sans effet sur les autres droits des membres (tels que, par exemple, le droit de voter, le droit de poser des questions écrites et le droit de proposer l’inscription de points ou de projets à l’ordre du jour dans les sociétés anonymes et les sociétés en commandite par actions). En particulier, les membres de l’assemblée peuvent voter selon les autres modalités prévues par les textes qui la régissent et l’ordonnance (telles que, par exemple, l’envoi d’un pouvoir ou le vote à distance). Toutefois, si l’application de l’article 4 de l’ordonnance du 25 mars 2020 implique en principe que les membres de l’assemblée ne participent pas à la séance, l’organe compétent pour convoquer l’assemblée ou son délégataire peut néanmoins décider que les membres de l’assemblée peuvent participer à la séance par voie de conférence téléphonique ou audiovisuelle. A cette fin, l’article 5 de l’ordonnance du 25 mars 2020 – qui n’est pas modifié par la présente ordonnance – facilite le recours à cette modalité de participation. Ainsi, à condition de disposer des moyens techniques adéquats – et notamment d’assurer l’identificationdes membres de l’assemblée –, il est possible de pallier l’impossibilité pour les membres de participer physiquement à la séance en leur permettant d’y participer par voie de conférence téléphonique ou audiovisuelle. Il convient de distinguer la participation des membres à l’assemblée par voie de conférence téléphonique ou audiovisuelle, qui fait l’objet de l’article 5 de l’ordonnance du 25 mars 2020, de la simple retransmission de l’assemblée en direct, que l’article 3 de la présente ordonnance impose aux sociétés cotées et qui ne permet pas aux membres de l’assemblée d’interagir et de participer. Il convient également d’observer que la possibilité de participer par voie de conférence téléphonique ou audiovisuelle peut être ouverte aux membres de l’assemblée (comme d’ailleurs les autres modalités de vote prévues aux articles 6 et 6-1 de l’ordonnance du 25 mars 2020, présentés ci-après) indépendamment de l’organisation de cette assemblée « à huis clos » en application de l’article 4 de l’ordonnance du 25 mars 2020, et n’est soumise à aucune condition tenant à l’existence de mesures restrictives. Enfin, le recours à une conférence téléphonique ou audiovisuelle pour la tenue de l’assemblée constitue une faculté pour les groupements, qu’ils ne peuvent de surcroît mettre en œuvre que s’ils disposent des moyens techniques adéquats. L’article 2 de la présente ordonnance apporte deux séries d’adaptations à l’alinéa 1er de l’article 4 de l’ordonnance du 25 mars 2020. D’une part, il « resserre » la condition pour l’organisation d’une assemblée « à huis clos », en limitant cette possibilité aux cas dans lesquels les mesures restrictives en vigueur à la date de la convocation de l’assemblée ou à la date de sa réunion font effectivement et concrètement obstacle à la présence physique de ses membres à cette dernière. Ainsi, l’article 2 de la présente ordonnance substitue à la condition figurant dans l’ordonnance du 25 mars 2020 initiale, qui faisait l’objet d’une appréciation in abstracto portant uniquement sur l’existence d’une mesure restrictive affectant le lieu où l’assemblée était convoquée, une condition qui devra faire l’objet d’une appréciation in concreto. Cette nouvelle condition permettra de mieux tenir compte de la situation sanitaire, des mesures restrictives prises pour y répondre et de l’impact de ces dernières sur chaque groupement, qui dépend de caractéristiques propres à chacun d’eux (en particulier, le nombre de membres habituellement présents à l’assemblée et la capacité à accueillir ces membres dans le respect des règles sanitaires). En outre, l’article 2 de la présente ordonnance précise que les mesures restrictives susceptibles d’avoir une incidence sur l’organisation de l’assemblée et de conduire à ce qu’elle soit tenue « à huis clos » sont non seulement les mesures qui interdisent ou limitent les rassemblements collectifs pour des motifs sanitaires, mais également celles qui interdisent ou limitent les déplacements pour de semblables motifs. Il est à noter qu’il était déjà possible de considérer, sous l’empire de l’ordonnance du 25 mars 2020 initiale, qu’une mesure interdisant ou limitant les déplacements pour des motifs sanitaires, en ce qu’elle fait obstacle à la présence physique des membres à la séance, constituait une mesure limitant les rassemblements collectifs permettant à ce titre d’organiser l’assemblée « à huis clos ». D’autre part, il permet que la délégation donnée par l’organe compétent pour convoquer l’assemblée en vue de décider si celle-ci sera tenue « à huis clos » soit donnée à toute personne, et non plus seulement au représentant légal du groupement. La délégation, qui était encadrée par le décret no 2020-418 du 10 avril 2020, le sera à nouveau par le décret qui sera pris prochainement, et que l’organe compétent pour convoquer l’assemblée demeure responsable de la décision prise par la personne qu’il délègue. L’article 3 de la présente ordonnance crée un nouvel article 5-1 dans l’ordonnance du 25 mars 2020. Ce nouvel article renforce les droits des actionnaires des sociétés (autres que les sociétés d’investissement à capital variable dites « SICAV ») cotées dans le cas où l’assemblée générale est organisée « à huis clos », c’est-à- dire sans que les membres de cette dernière et les autres personnes ayant le droit d’y assister n’y participent, que ce soit physiquement ou par voie de conférence téléphonique ou audiovisuelle. D’une part, il prévoit que l’assemblée générale doit être retransmise en direct, à moins que des raisons techniques rendent impossible ou perturbent gravement cette retransmission. Il prévoit également que la société doit assurer la rediffusion de l’assemblée en différé. D’autre part, ce nouvel article renforce le régime des questions écrites, en prévoyant que l’ensemble des questions écrites posées par les actionnaires et des réponses qui y sont apportées en application des troisième et quatrième alinéas de l’article L. 225-108 du code de commerce doivent être publiées sur le site Internet de la société, dans la rubrique dédiée à cet effet. L’article 4 de la présente ordonnance refond l’article 6 de l’ordonnance du 25 mars 2020. L’article 6 de l’ordonnance du 25 mars 2020 initiale a facilité le recours à la consultation écrite des membres des assemblées pour lesquelles ce mode alternatif de prise de décision était déjà prévu par la loi, en le rendant possible 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 7 sur 198 sans qu’une clause des statuts ou du contrat d’émission soit nécessaire à cet effet ni ne puisse s’y opposer. L’article 6 refondu maintient cet assouplissement, et l’assortit d’une extension de ce mode alternatif de prise de décision à l’ensemble des groupements de droit privé pour lesquels il n’est pas déjà prévu par la loi, à l’exception des sociétés cotées. Cette extension vise à faciliter la prise des décisions relevant de la compétence de l’assemblée, dans un contexte sanitaire dégradé et alors que les mesures restrictives prises en réponse à la crise sanitaire peuvent rendre la tenue d’une assemblée en présentiel difficile. La consultation écrite des membres de l’assemblée intervient soit dans les conditions prévues par les dispositions législatives ou réglementaires, les statuts ou le contrat d’émission, lorsque ce mode de prise de décision est déjà prévu par ces derniers, soit dans les conditions qui seront prochainement définies par voie de décret en Conseil d’Etat, lorsque le régime légal ou réglementaire de l’assemblée, les statuts ou le contrat d’émission n’encadrent pas déjà ce mode de prise de décision. L’article 5 de la présente ordonnance refond l’article 6-1 de l’ordonnance du 25 mars 2020. En conséquence de la refonte de l’article 6 de l’ordonnance du 25 mars 2020, les dispositions de l’article 6-1 de cette ordonnance, relatives à la consultation écrite des membres des assemblées générales des sociétés coopératives agricoles et des unions de celles-ci, feraient double emploi avec celles de l’article 6 refondu. L’article 6-1 de l’ordonnance du 25 mars 2020 est donc refondu, et porte désormais sur le vote par correspondance. Ce nouvel article étend et assouplit le vote par correspondance, soit, pour les groupements pour lesquels ce mode de vote n’est pas déjà prévu par la loi, en l’autorisant exceptionnellement, soit, pour les groupements pour lesquels ce mode de vote est déjà prévu par la loi sous réserve de certaines conditions, en neutralisant exceptionnellement ces conditions (en particulier la condition tenant à l’existence d’une clause à cet effet dans les statuts ou le contrat d’émission) et toute autre clause contraire des statuts ou du contrat d’émission. La décision de permettre le vote par correspondance incombe à l’organe compétent pour convoquer l’assemblée ou, le cas échéant, à son délégataire, à moins que le vote par correspondance soit de droit pour les membres de l’assemblée. Cette mesure concerne l’ensemble des décisions relevant de la compétence des assemblées des groupements, y compris, le cas échéant, celles relatives aux comptes. Cette extension vise à faciliter la prise des décisions relevant de la compétence de l’assemblée, dans un contexte sanitaire dégradé et alors que les mesures restrictives prises en réponse à la crise sanitaire peuvent rendre la présence à l’assemblée difficile. Le vote par correspondance intervient soit dans les conditions prévues par les dispositions législatives ou réglementaires, les statuts ou le contrat d’émission, lorsque ce mode de vote est déjà prévu par ces derniers, soit dans les conditions qui seront prochainement définies par voie de décret en Conseil d’Etat, lorsque le régime légal ou réglementaire de l’assemblée, les statuts ou le contrat d’émission n’encadrent pas déjà ce mode de vote. L’article 6 de la présente ordonnance apporte diverses modifications de cohérence à l’article 7 de l’ordonnance du 25 mars 2020. Il précise en outre qu’en cas de basculement d’une assemblée générale convoquée en présentiel vers une assemblée générale tenue « à huis clos » dans une société cotée, les actionnaires doivent en être informés, dans les conditions prévues par l’article 7 de l’ordonnance du 25 mars 2020, trois jours ouvrés au moins avant la date de l’assemblée générale, à l’instar de ce qui était déjà prévu par l’ordonnance du 25 mars 2020 initiale pour les groupements non cotés. Enfin, afin de faciliter le basculement d’une assemblée générale convoquée « à huis clos » vers une assemblée générale tenue en présentiel, il étend les modalités simplifiées d’information des membres de l’assemblée prévues par l’article 7 de l’ordonnance du 25 mars 2020 à cette hypothèse. Par ailleurs, l’article 7 de la présente ordonnance modifie l’article 11 de l’ordonnance du 25 mars 2020 à l’effet de proroger l’application de cette dernière, qui continuera de s’appliquer aux réunions des assemblées et organes collégiaux d’administration de surveillance et de direction tenues à compter de l’entrée en vigueur de la présente ordonnance et jusqu’au 1er avril 2021. Cette date correspond au terme de la période transitoire de sortie de l’état d’urgence sanitaire fixé par l’article 2 de la loi du 14 novembre 2020 susmentionnée. Elle est nécessaire pour permettre aux assemblées et organes d’administration, de surveillance et de direction des groupements de droit privé de continuer d’exercer leurs missions malgré les mesures restrictives prises en réponse à la crise sanitaire et ainsi d’assurer la continuité du fonctionnement de ces groupements. Compte tenu des incertitudes sur la durée de la période pendant laquelle les assemblées et les autres organes d’administration, de surveillance ou de direction continueront d’être affectés par des mesures restrictives prises en réponse à la crise sanitaire, cette prorogation immédiate est assortie de la faculté de procéder à de nouvelles prorogations par voie de décret en Conseil d’Etat jusqu’à une date butoir fixée au 31 juillet 2021. L’article 8 de la présente ordonnance comprend des dispositions nécessaires à l’application de l’ordonnance du 25 mars 2020 modifiée à Wallis-et-Futuna. Enfin, l’article 9 de la présente ordonnance prévoit son entrée en vigueur immédiate, le jour de sa publication. Cette disposition est justifiée au regard de l’urgence, afin de réduire la durée de la discontinuité entre l’ordonnance du 25 mars 2020 initiale, qui a expiré le 30 novembre 2020, et sa version modifiée par la présente ordonnance. L’ensemble des dispositions de l’ordonnance du 25 mars 2020 ainsi modifiéesrevêtent un caractère exceptionnel et temporaire. Il convient toutefois de noter que le caractère facultatif des différentes mesures doit inciter les groupements à organiser une sortie progressive du dispositif d’exception résultant de l’ordonnance modifiée, dès lors que son application ne paraîtra plus nécessaire au regard des circonstances propres à chaque groupement. Tel est l’objet de la présente ordonnance que nous avons l’honneur de soumettre à votre approbation. Veuillez agréer, Monsieur le Président, l’assurance de notre profond respect. 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 8 sur 198

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MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE, DES FINANCES ET DE LA RELANCE

Ordonnance no 2020-1497 du 2 décembre 2020 portant prorogation et modification de l’ordonnance no 2020-321 du 25 mars 2020 portant adaptation des règles de réunion et de délibération des assemblées et organes dirigeants des personnes morales et entités dépourvues de personnalité morale de droit privé en raison de l’épidémie de covid-19

NOR : ECOT2031553R

Le Président de la République, Sur le rapport du Premier ministre et du ministre de l’économie, des finances et de la relance, Vu la directive 2014/65/UE du Parlement européen et du Conseil du 15 mai 2014 concernant les marchés d’instruments financiers et modifiant la directive 2002/92/CE et la directive 2011/61/UE ; Vu le code civil, notamment son article 1er ; Vu le code de justice administrative, notamment son article R. 123-20 ; Vu la loi no 2020-1379 du 14 novembre 2020 autorisant la prorogation de l’état d’urgence sanitaire et portant diverses mesures de gestion de la crise sanitaire, notamment son article 10 ; Vu l’ordonnance no 2020-321 du 25 mars 2020 modifiée portant adaptation des règles de réunion et de délibération des assemblées et organes dirigeants des personnes morales et entités dépourvues de personnalité morale de droit privé en raison de l’épidémie de covid-19 ; Vu le décret no 2020-925 du 29 juillet 2020 prorogeant la durée d’application de l’ordonnance no 2020-321 du 25 mars 2020, du décret no 2020-418 du 10 avril 2020 et du décret no 2020-629 du 25 mai 2020, notamment son article 1er ; Le Conseil d’Etat (section des finances) entendu, Le conseil des ministres entendu, Vu l’urgence,

Ordonne :

Article 1er L’article 2 de l’ordonnance du 25 mars 2020 susvisée est ainsi modifié : 1o Les mots : « Lorsqu’une société dont des actions sont admises aux négociations sur un marché réglementé ou un système multilatéral de négociation d’un Etat membre de l’Union européenne ou partie à l’accord sur l’Espace économique européen ou sur un marché considéré comme équivalent à un marché réglementé par la Commission européenne en application du a du 4 de l’article 25 de la directive 2014/65/UE du Parlement européen et du Conseil du 15 mai 2014 susvisée » sont remplacés par les mots : « Lorsqu’une personne ou une entité mentionnée à l’article 1er » ; 2o Les mots : « assemblée d’actionnaires » sont remplacés par le mot : « assemblée » ; 3o Les mots : « la société » sont remplacés par les mots : « cette personne ou entité ».

Article 2 Le premier alinéa de l’article 4 de la même ordonnance est ainsi modifié : 1o Les mots : « Lorsqu’une assemblée est convoquée en un lieu affecté à la date de la convocation ou à celle de la réunion par une mesure administrative limitant ou interdisant les rassemblements collectifs pour des motifs sanitaires » sont remplacés par les mots : « Lorsque, à la date de la convocation de l’assemblée ou à celle de sa réunion, une mesure administrative limitant ou interdisant les déplacements ou les rassemblements collectifs pour des motifs sanitaires fait obstacle à la présence physique à l’assemblée de ses membres » ; 2o Les mots : « le représentant légal agissant sur délégation de cet organe » sont remplacés par les mots : « son délégataire ». 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 8 sur 198

Article 3 Après l’article 5 de la même ordonnance, il est inséré un article 5-1 ainsi rédigé : « Art. 5-1. – I. – Le présent article s’applique aux sociétés autres que les sociétés d’investissement à capital variable dont les actions sont admises aux négociations sur un marché réglementé ou un système multilatéral de négociation d’un Etat membre de l’Union européenne ou partie à l’accord sur l’Espace économique européen ou sur un marché considéré comme équivalent à un marché réglementé par la Commission européenne en application du a du 4 de l’article 25 de la directive 2014/65/UE du Parlement européen et du Conseil du 15 mai 2014 susvisée. « II. – Lorsque l’organe mentionné à l’article 4 ou son délégataire décide que l’assemblée se tient sans que les membres de cette dernière et les autres personnes ayant le droit d’y assister n’y participent physiquement et que les membres de l’assemblée n’ont pas la possibilité d’y participer par voie de conférence téléphonique ou audiovisuelle : « 1o La société assure la retransmission de l’assemblée en direct, à moins que des raisons techniques rendent impossible ou perturbent gravement cette retransmission. Elle assure également la rediffusion de l’assemblée en différé ; « 2o L’ensemble des questions écrites posées par les actionnaires et des réponses qui y sont apportées en application des troisième et quatrième alinéas de l’article L. 225-108 du code de commerce sont publiées dans la rubrique consacrée aux questions-réponses du site internet de la société prévue au quatrième alinéa de cet article. » Article 4 L’article 6 de la même ordonnance est remplacé par les dispositions suivantes : « Art. 6. – I. – Sans qu’une clause des statuts ou du contrat d’émission ne soit nécessaire à cet effet ni ne puisse s’y opposer, l’organe mentionné à l’article 4 ou son délégataire peut décider que les décisions relevant de la compétence des assemblées sont prises par voie de consultation écrite de leurs membres. « La consultation écrite intervient dans les conditions prévues par les dispositions législatives ou réglementaires applicables aux personnes et entités mentionnées à l’article 1er, leurs statuts ou leur contrat d’émission ou, à défaut, dans les conditions déterminées par décret en Conseil d’Etat. « II. – Les dispositions du présent article sont applicables quel que soit l’objet de la décision sur laquelle l’assemblée est appelée à statuer. « Elles ne sont pas applicables aux assemblées d’actionnaires des sociétés dont les actions sont admises aux négociations sur un marché réglementé ou un système multilatéral de négociation d’un Etat membre de l’Union européenne ou partie à l’accord sur l’Espace économique européen ou sur un marché considéré comme équivalent à un marché réglementé par la Commission européenne en application du a du 4 de l’article 25 de la directive 2014/65/UE du Parlement européen et du Conseil du 15 mai 2014 précitée. » Article 5 L’article 6-1 de la même ordonnance est remplacé par les dispositions suivantes : « Art. 6-1. – I. – Sans qu’une clause des statuts ou du contrat d’émission des personnes et entités mentionnées à l’article 1er ne soit nécessaire à cet effet ni ne puisse s’y opposer, l’organe mentionné à l’article 4 ou son délégataire peut décider que les membres de l’assemblée peuvent voter par correspondance. Lorsque les dispositions législatives ou réglementaires qui régissent l’assemblée, les statuts ou le contrat d’émission prévoient que les membres de l’assemblée peuvent voter par correspondance sans subordonner cette faculté à une décision de l’organe mentionné à l’article 4 ou son délégataire, cette faculté demeure de droit pour les membres de l’assemblée. « II. – Le vote par correspondance s’exerce dans les conditions prévues par les dispositions législatives ou réglementaires applicables aux personnes et entités mentionnées à l’article 1er, leurs statuts ou leur contrat d’émission ou, à défaut, dans les conditions déterminées par décret en Conseil d’Etat. « III. – Les dispositions du présent article sont applicables quel que soit l’objet de la décision sur laquelle l’assemblée est appelée à statuer. » Article 6 L’article 7 de la même ordonnance est ainsi modifié : 1o Au I : a) Les mots : « ou 6 » sont remplacés par les mots : « , 6 ou 6-1 » ; b) Après les mots : « les membres de l’assemblée », sont insérés les mots : « et les autres personnes ayant le droit d’y assister » ; 2o Au premier alinéa du II : a) Les mots : « ou 5 » sont remplacés par les mots : « , 5 ou 6-1 » ; b) Après les mots : « les actionnaires », sont insérés les mots : « et les autres personnes ayant le droit d’assister à l’assemblée » ; c) Après les mots : « dès que possible », sont insérés les mots : « , et au plus tard trois jours ouvrés au moins avant la date de l’assemblée, » ; 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 8 sur 198

3o Il est ajouté un III ainsi rédigé : « III. – Lorsque, après avoir d’abord décidé que l’assemblée se tiendrait sans que les membres de cette dernière et les autres personnes ayant le droit d’y assister n’y participent physiquement, l’organe mentionné à l’article 4 ou son délégataire décide finalement que les membres de l’assemblée et les autres personnes ayant le droit d’y assister peuvent être présents physiquement à l’assemblée et que tout ou partie des formalités de convocation de l’assemblée ont été accomplies préalablement à la date de cette dernière décision, les membres de l’assemblée et les autres personnes ayant le droit d’y assister en sont informés dans les conditions prévues au I ou au II, selon le cas. Dans ce cas, cette modificationet, le cas échéant, la modificationdu lieu de l’assemblée ne donnent pas lieu au renouvellement des formalités de convocation et ne constituent pas une irrégularité de convocation. « Toutefois, les dispositions des 1o et 2o du II de l’article 5-1 demeurent applicables à l’assemblée des sociétés mentionnées au premier alinéa du II. » Article 7 A l’article 11 de la même ordonnance, les mots : « jusqu’au 31 juillet 2020, sauf prorogation de ce délai jusqu’à une date fixée par décret et au plus tard le 30 novembre 2020 » sont remplacés par les mots : « jusqu’au 1er avril 2021, sauf prorogation de tout ou partie de ses dispositions jusqu’à une date fixée par décret en Conseil d’Etat et qui ne peut être postérieure au 31 juillet 2021 ». Article 8 A l’article 12 de la même ordonnance, après les mots : « à Wallis-et-Futuna » sont insérés les mots : « dans sa version résultant de l’ordonnance no 2020-1497 du 2 décembre 2020 ». Article 9 Le Premier ministre, le ministre de l’économie, des financeset de la relance et le garde des sceaux, ministre de la justice, sont responsables, chacun en ce qui le concerne, de l’application de la présente ordonnance, qui sera publiée au Journal officiel de la République française et entrera en vigueur immédiatement. Fait le 2 décembre 2020. EMMANUEL MACRON Par le Président de la République : Le Premier ministre, JEAN CASTEX Le ministre de l’économie, des finances et de la relance, BRUNO LE MAIRE Le garde des sceaux, ministre de la justice, ÉRIC DUPOND-MORETTI 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 9 sur 198

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MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE, DES FINANCES ET DE LA RELANCE

Arrêté du 19 novembre 2020 modifiant l’arrêté du 20 décembre 2019 portant organisation de la direction générale des finances publiques NOR : ECOP2031238A

Le ministre de l’économie, des finances et de la relance, Vu le décret no 87-389 du 15 juin 1987 modifié relatif à l’organisation des services d’administration centrale ; Vu le décret no 2008-310 du 3 avril 2008 modifié relatif à la direction générale des finances publiques ; Vu l’arrêté du 20 décembre 2019 modifié portant organisation de la direction générale des finances publiques ; Vu les avis du comité technique des services centraux de réseau de la direction générale des finances publiques en date du 24 février 2020 et du 12 octobre 2020, Arrête : Art. 1er. – L’article 1er de l’arrêté du 20 décembre 2019 susvisé est complété par les mots : « ainsi qu’une délégation directement placée auprès du directeur général ». Art. 2. – L’article 6 du même arrêté est modifié ainsi qu’il suit : 1o Aux I et IV, les mots : « sous-direction des missions foncières, de la fiscalité du patrimoine et des statistiques » sont remplacés par les mots : « sous-direction des missions foncières et de la fiscalité du patrimoine » ; 2o Au deuxième alinéa du I, après les mots : « Il comprend », il est inséré le mot : « notamment » ; 3o La dernière phrase du IV est supprimée. Art. 3. – Après l’article 11 du même arrêté, il est inséré un article 11-1 ainsi rédigé : « Art. 11-1. – La délégation aux relations internationales contribue à la définition des orientations stratégiques de l’action européenne et internationale de la direction générale et assure une mission de veille, d’information, d’alerte et d’expertise au profitdes services. Elle organise et coordonne les actions de coopération internationale de la direction générale, en sollicitant et informant les différents services et missions sur les projets d’actions à mener, en coordination notamment avec Expertise France et les éventuels bailleurs. Elle développe et entretient un réseau de relations entre la direction générale et ses homologues étrangères, à travers notamment les forums de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). Elle assure le lien de la direction générale avec les autres institutions internationales. Elle travaille étroitement avec les représentants de la direction générale mis à disposition des agences et institutions de l’Union européenne pour y organiser son influence. Enfin, elle réalise, en s’appuyant notamment sur le réseau d’attachés fiscaux qu’elle pilote et anime, des études internationales en matière de gestion fiscale, de gestion publique et de gestion transversale. » Art. 4. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française. Fait le 19 novembre 2020. Pour le ministre et par délégation : La secrétaire générale, M.-A. BARBAT-LAYANI 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 10 sur 198

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MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE, DES FINANCES ET DE LA RELANCE

Arrêté du 25 novembre 2020 portant délégation de signature (réseau régional d’appui et secteur budget-dialogue de gestion de la sous-direction des politiques sociales et des conditions de travail - secrétariat général des ministères économiques et financiers)

NOR : ECOP2033470A

Le chef du service des ressources humaines, Vu le décret no 2005-850 du 27 juillet 2005 modifié relatif aux délégations de signature des membres du Gouvernement ; Vu le décret no 2010-444 du 30 avril 2010 modifié relatif aux attributions du secrétaire général des ministères économiques et financiers et portant création du secrétariat général ; Vu le décret no 2012-1246 du 7 novembre 2012 relatif à la gestion budgétaire et comptable publique ; Vu le décret du 30 octobre 2019 portant nomination de la secrétaire générale des ministères économiques et financiers ; Vu l’arrêté du 15 janvier 2002 modifié relatif à l’organisation et au fonctionnement de l’action sociale ; Vu l’arrêté du 30 avril 2010 modifié portant organisation du secrétariat général des ministères économiques et financiers,

Arrête : Art. 1er. – Les agents désignés « responsables de structures régionales d’appui action sociale et santé-sécurité au travail » (annexe 1) disposent, dans la limite de leurs attributions et dans le champ des opérations du programme 218 « conduite et pilotage des politiques économique, financière et industrielle », d’une délégation de signature à effet de les habiliter à signer : – tous les actes relatifs aux opérations budgétaire et comptable, à l’exception des décisions dont ils seraient bénéficiaires directs ; – tous actes, marchés, contrats ou conventions. Cette délégation s’étend aux opérations, actes, marchés, contrats ou conventions concernant des régions auxquelles ils ne sont pas spécifiquement rattachés, afin de permettre l’organisation d’une continuité de service. Art. 2. – Sous l’autorité hiérarchique des agents mentionnés à l’article 1er , les agents désignés « assistants aux responsables des structures régionales d’appui » (annexe 2) sont habilités, dans la limite de leurs attributions et dans le champ des opérations du programme 218 « conduite et pilotage des politiques économique, financière et industrielle », à valider dans l’application Chorus-formulaires les opérations budgétaire et comptable, à l’exception de celles relatives aux frais de déplacement du responsable régional sous l’autorité hiérarchique duquel ils sont placés et de toutes décisions dont ils seraient bénéficiaires directs. De même, sont habilités, sous l’autorité hiérarchique du responsable du secteur budget-dialogue de gestion du bureau des ressources internes, les agents désignés « gestionnaires budgétaires » (annexe 2). Le périmètre de la délégation de signature exclut les opérations à payer par la régie, pour les assistants assurant par ailleurs les fonctions de régisseur. Cette délégation couvre également l’organisation d’une continuité de service. Art. 3. – L’arrêté du 10 juin 2020 portant délégation de signature (réseau régional d’appui de la sous-direction des politiques sociales et des conditions de travail - secrétariat général des ministères économiques et financiers) est abrogé. Art. 4. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française. Fait le 25 novembre 2020. B. CANTIN 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 10 sur 198

ANNEXES ANNEXE I RESPONSABLES DES STRUCTURES RÉGIONALES D’APPUI « ACTION SOCIALE/SANTÉ SÉCURITÉ »

RÉGION NOM DU RESPONSABLE

Mme Colette Guiot, inspectrice des finances publiques et son adjointe, Mme Christine Gamez, attachée Auvergne-Rhône-Alpes d’administration

Bourgogne - Franche-Comté Mme Fabienne Rabussier-Masif, attachée d’administration, dans le cadre de la continuité de service

Bretagne M. Bertrand Gauton, attaché d’administration

Centre-Val de Loire Mme Fabienne Rabussier-Masif, attachée d’administration

Grand-Est et les départements et régions d’outre-mer (DROM) et COM Mme Sophie Soraru, attachée principale d’administration

Hauts de France M. Michel Malderez, inspecteur divisionnaire des finances publiques de classe normale

Mme Sylvie Van der Slooten, attachée d’administration et son adjoint, M. Patrice Maignant, attaché Ile-de-France d’administration

Mme Valérie Issenjou-Perrot, attachée principale d’administration dans le cadre de la continuité de service Normandie (jusqu’au 31 décembre 2020) M. Xavier Calentier, attaché principal d’administration (à compter du 1er janvier 2021)

Nouvelle Aquitaine Mme Delphine Asserin, attachée d’administration

Occitanie Mme Aurélie Le Bossé, attachée d’administration

Pays de la Loire Mme Valérie Issenjou-Perrot, attachée principale d’administration

Provence-Alpes-Côte d’Azur et Corse M. Michel Kotlicki, attaché d’administration

ANNEXE II LISTE DES ASSISTANTS AUPRÈS DES STRUCTURES RÉGIONALES D’APPUI « ACTION SOCIALE/SANTÉ SÉCURITÉ » ET GESTIONNAIRES BUDGÉTAIRES AUPRÈS DU SECTEUR BUDGET – DIALOGUE DE GESTION

RÉGIONS NOM DES ASSISTANTS ET GESTIONNAIRES

Mme Géraldine Apollon, contrôleuse des finances publiques de 2ème classe ; M. Yannick Joly, contrôleur des finances publiques de 2ème classe ; Auvergne-Rhône-Alpes Mme Véronique Lassure, contrôleuse principale des finances publiques ; Mme Vanna Setharath, contrôleuse des finances publiques de 2ème classe ; M. Daniel Villard, contrôleur des finances publiques de 2ème classe.

Mme Annick Crétet, adjointe administrative principale de 1ère classe ; Bourgogne - Franche-Comté M. Jacques Truchot, contrôleur principal des finances publiques.

Mme Corinne Glaçon, secrétaire administrative de classe supérieure ; Mme Claudie Gouzou, adjointe administrative principale de 1ère classe ; Bretagne Mme Patricia Tellier, secrétaire administrative de classe supérieure. M Yves Massiot, contrôleur des finances publiques de 2ème classe.

Mme Vanessa Aulagne, agente administrative principale des finances publiques de 2ème classe ; Centre-Val de Loire Mme Nathalie Lechner, secrétaire administrative de classe normale.

Mme Isabelle Leroy, contrôleuse des finances publiques de 1ère classe ; Grand-Est et les départements et régions d’outre-mer Mme Francine Otté, secrétaire administrative de classe normale ; (DROM) et COM Mme Régine Wagner, agente de constatation principale de 1ère classe des douanes et droits indirects ; M. David Wurtz, contrôleur des finances publiques de 2ème classe.

Hauts de France Mme Anita Delwarde, contrôleuse de 1ère classe des douanes et droits indirects.

Mme Colette Costa-Davau, secrétaire administrative de classe exceptionnelle ; Mme Sonia Génini, secrétaire administrative de classe exceptionnelle ; Ile-de-France Mme Edwige Grondin, adjointe administrative principale de 1ère classe ; Mme Françoise Lamoine, secrétaire administrative de classe exceptionnelle ; Mme Line Benoit, secrétaire administrative de classe normale.

Mme Sandra Catherine, secrétaire administrative de classe exceptionnelle ; Normandie Mme Carole Gallochat, secrétaire administrative de classe supérieure 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 10 sur 198

RÉGIONS NOM DES ASSISTANTS ET GESTIONNAIRES

Mme Evelyne Cout, adjointe administrative principale de 1ère classe ; Mme Magali Pierre, contrôleuse des finances publiques de 2ème classe ; Nouvelle Aquitaine Mme Nathalie Gabriel, contrôleuse des finances publiques de 2ème classe ; M. Franck Attemis, contrôleur principal des finances publiques.

Mme Valérie Cavailles, secrétaire administrative de classe supérieure ; Occitanie M. Christophe Marandet, contrôleur des finances publiques de 1ère classe ; Mme Guylaine Routier, secrétaire administrative de classe exceptionnelle.

M. Guy Le Doussal, contrôleur des finances publiques de 1ère classe ; Pays de la Loire Mme Marie-José Toulliou, contrôleuse principale des douanes.

Mme Brigitte Guiraud, contrôleuse principale des finances publiques (à compter du 1er décembre 2020) ; Mme Nadjah Boukalkoul, contrôleuse des finances publiques de 2ème classe ; Provence-Alpes-Côte d’Azur et Corse M. Alain Leblanc, contrôleur des finances publiques de 1ère classe ; M. Daniel Stripoli, contrôleur principal des finances publiques (jusqu’au 31 décembre 2020).

Mme Jacqueline Lubin, secrétaire administrative de classe supérieure ; Secteur budget – dialogue de gestion Mme Florence Routier, secrétaire administrative de classe exceptionnelle. 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 11 sur 198

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MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE, DES FINANCES ET DE LA RELANCE

Arrêté du 30 novembre 2020 portant ouverture au titre de l’année 2021 d’un concours pour le recrutement de deux ingénieurs-élèves des mines parmi les élèves des écoles normales supérieures NOR : ECOG2030149A

Par arrêté du ministre de l’économie, des finances et de la relance en date du 30 novembre 2020, est autorisée l’ouverture d’un concours au titre de l’année 2021 pour le recrutement de deux ingénieurs-élèves des mines parmi les élèves des écoles normales supérieures accomplissant la 3e ou la 4e année de scolarité. Les dossiers de candidatures peuvent être obtenus en s’adressant au ministère de l’économie, des finances et de la relance, service du Conseil général de l’économie, de l’industrie, de l’énergie et des technologies, 139, rue de Bercy, télédoc 333, 75572 Paris Cedex 12 (téléphone : 01-53-18-24-05 ; mail : [email protected]). Les candidatures devront parvenir au plus tard le 11 mars 2021, au plus tard à 12 heures (heure de Paris), les dossiers de sélection le 15 avril 2021 à 12 heures, par voie électronique à l’adresse cge.concours@finances. gouv.fr ou par voie postale, le cachet de la poste faisant foi, à l’adresse susmentionnée. Nota. – Pour tous renseignements, les candidats doivent s’adresser au ministère de l’économie, des finances et de la relance, service du Conseil général de l’économie, de l’industrie, de l’énergie et des technologies, 139, rue de Bercy, télédoc 333, 75572 Paris Cedex 12 (téléphone : 01-53-18-24-05 ; mail : [email protected]). 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 12 sur 198

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Arrêté du 30 novembre 2020 portant ouverture au titre de l’année 2021 d’un examen professionnel pour le recrutement d’un ingénieur des mines NOR : ECOG2030150A

Par arrêté du ministre de l’économie, des finances et de la relance en date du 30 novembre 2020, est autorisée l’ouverture d’un examen professionnel au titre de l’année 2021 pour le recrutement d’un ingénieur des mines parmi les ingénieurs divisionnaires de l’industrie et des mines et les ingénieurs de l’industrie et des mines. Les dossiers de candidatures peuvent être obtenus en s’adressant au ministère de l’économie, des finances et de la relance, service du Conseil général de l’économie, de l’industrie, de l’énergie et des technologies, 139, rue de Bercy, télédoc 333, 75572 Paris Cedex 12 (téléphone : 01-53-18-24-05 ; mail : [email protected]). Les dossiers de candidatures devront parvenir, au plus tard, le 26 janvier 2021 à 12 heures (heure de Paris), par voie électronique à l’adresse [email protected], ou par voie postale, le cachet de la poste faisant foi, à l’adresse susmentionnée. Nota. – Pour tous renseignements, les candidats doivent s’adresser au ministère de l’économie, des finances et de la relance, service du Conseil général de l’économie, de l’industrie, de l’énergie et des technologies, 139, rue de Bercy, télédoc 333, 75572 Paris Cedex 12 (téléphone : 01-53-18-24-05 ; mail : [email protected]). 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 13 sur 198

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Arrêté du 30 novembre 2020 portant ouverture au titre de l’année 2021 d’un concours pour le recrutement de deux ingénieurs-élèves des mines parmi les élèves de l’Ecole nationale supérieure des mines de Paris et de Télécom Paris NOR : ECOG2030151A

Par arrêté du ministre de l’économie, des finances et de la relance en date du 30 novembre 2020, est autorisée l’ouverture d’un concours au titre de l’année 2021 pour le recrutement de deux ingénieurs-élèves des mines parmi les élèves de l’Ecole nationale supérieure des mines de Paris et de Télécom Paris accomplissant la dernière année de scolarité. Les dossiers de candidatures peuvent être obtenus en s’adressant au ministère de l’économie, des finances et de la relance, service du Conseil général de l’économie, de l’industrie, de l’énergie et des technologies, 139, rue de Bercy, télédoc 333, 75572 Paris Cedex 12 (téléphone : 01-53-18-24-05 ; mail : [email protected]). Les candidatures devront parvenir le 6 mai 2021, les dossiers de sélection le 3 juin 2021, au plus tard à 12 heures (heure de Paris), par voie électronique à l’adresse [email protected], ou par voie postale, le cachet de la poste faisant foi, à l’adresse susmentionnée. Nota. – Pour tous renseignements, les candidats doivent s’adresser au ministère de l’économie, des finances et de la relance, service du Conseil général de l’économie, de l’industrie, de l’énergie et des technologies, 139, rue de Bercy, télédoc 333, 75572 Paris Cedex 12 (téléphone : 01-53-18-24-05 ; mail : [email protected]). 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 14 sur 198

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Arrêté du 30 novembre 2020 portant ouverture au titre de l’année 2021 d’un concours externe sur titres pour l’accès au corps des ingénieurs des mines NOR : ECOG2030155A

Par arrêté du ministre de l’économie, des finances et de la relance en date du 30 novembre 2020, est autorisée l’ouverture d’un concours externe sur titres pour le recrutement d’un ingénieur des mines au titre de l’année 2021, ouvert aux candidats titulaires d’un diplôme de doctorat dans un domaine de compétence du corps ou justifiant de qualifications au moins équivalentes attribuées dans les conditions prévues par le décret no 2007-196 du 13 février 2007 relatif aux équivalences de diplômes requises pour se présenter aux concours d’accès aux corps et cadres d’emplois de la fonction publique. Les dossiers de candidatures peuvent être obtenus en s’adressant au ministère de l’économie, des finances et de la relance, service du Conseil général de l’économie, de l’industrie, de l’énergie et des technologies, 139, rue de Bercy, télédoc 333, 75572 Paris Cedex 12 (téléphone : 01-53-18-24-05 ; mail : [email protected]). Les dossiers de candidatures devront parvenir, au plus tard, le 4 mars 2021 à 12 heures (heure de Paris), par voie électronique à l’adresse [email protected], ou par voie postale, cachet de la poste faisant foi, à l’adresse susmentionnée. Nota. – Pour tous renseignements, les candidats doivent s’adresser au ministère de l’économie, des finances et de la relance, service du Conseil général de l’économie, de l’industrie, de l’énergie et des technologies, 139, rue de Bercy, télédoc 333, 75572 Paris Cedex 12 (téléphone : 01-53-18-24-05 ; mail : [email protected]). 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 15 sur 198

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MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE, DES FINANCES ET DE LA RELANCE

Arrêté du 2 décembre 2020 relatif au versement d’une aide au soutien de la trésorerie de la société SNDR EVOLUTION, fragilisée par la crise du covid-19 NOR : ECOI2033687A

Le ministre de l’économie, des finances et de la relance, Vu la loi no 2020-473 du 25 avril 2020 de finances rectificative pour 2020, notamment son article 23 ; Vu le décret no 2020-712 du 12 juin 2020 modifiérelatif à la création d’un dispositif d’aides ad hoc au soutien de la trésorerie des entreprises fragilisées par la crise de covid-19 ; Vu l’arrêté du 19 juin 2020 fixant le barème des taux d’emprunt des aides de soutien en trésorerie des petites et moyennes entreprises fragilisées par la crise de covid-19, Arrête : Art. 1er. – L’Etat versera quatre cent mille (400 000) euros, au titre du dispositif d’aides ad hoc au soutien de la trésorerie des entreprises fragilisées par la crise du covid-19 par l’entremise de Bpifrance Financement SA, sous la forme d’un prêt au profit de la société SNDR EVOLUTION (824 665 392). Le prêt sera versé par Bpifrance Financement SA au nom de l’Etat selon les modalités décrites dans le contrat de prêt entre la société SNDR EVOLUTION et Bpifrance Financement SA. Bpifrance Financement SA agissant au nom et pour le compte de l’Etat procédera à la régularisation de l’acte de prêt et des sûretés prévues. Art. 2. – Le directeur général des entreprises est chargé de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française. Fait le 2 décembre 2020. Pour le ministre et par délégation : Le chef de la mission de restructuration des entreprises, C. BERTHOLET 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 16 sur 198

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MINISTÈRE DES ARMÉES

Arrêté du 30 novembre 2020 portant création d’une zone interdite temporaire dans la région de Beignon (Morbihan) identifiée ZIT Montervilly, dans la région d’information de vol de Brest NOR : ARML2032885A

La ministre des armées et le ministre délégué auprès de la ministre de la transition écologique, chargé des transports, Vu le code des transports, notamment ses articles L. 6211-4, L. 6211-5, L. 6232-2, L. 6232-12 et L. 6232-13 ; Vu le code de l’aviation civile, notamment ses articles D. 131-1 à D. 131-10 ; Vu le décret no 2013-366 du 29 avril 2013 modifié portant création de la direction de la sécurité aéronautique d’Etat ; Vu l’arrêté du 19 juin 2006 relatif au directoire de l’espace aérien ; Vu l’arrêté du 3 mai 2013 modifié portant organisation de la direction de la sécurité aéronautique d’Etat, Arrêtent : Art. 1er. – Il est créé une zone interdite temporaire dans la région de Beignon (Morbihan) identifiée ZIT Montervilly, dans la région d’information de vol de Brest. Art. 2. – Les caractéristiques et les conditions d’utilisation de cette zone interdite temporaire (ZIT) sont définies dans l’annexe au présent arrêté. Art. 3. – Les pilotes et télépilotes des aéronefs en infraction sont susceptibles de se voir appliquer les dispositions prévues aux articles L. 6211-4, L. 6211-5, L. 6232-2, L. 6232-12 et L. 6232-13 du code des transports. Art. 4. – Les dispositions du présent arrêté sont portées à la connaissance des usagers de l’espace aérien par la voie de l’information aéronautique. Art. 5. – Le présent arrêté entre en vigueur le 10 décembre 2020. Art. 6. – Le directeur de la circulation aérienne militaire et le directeur des services de la navigation aérienne sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officielde la République française. Fait le 30 novembre 2020. La ministre des armées, Pour la ministre et par délégation : Le directeur de la circulation aérienne militaire, E. HERFELD Le ministre délégué auprès de la ministre de la transition écologique, chargé des transports, Pour le ministre et par délégation : Le chef de la mission du ciel unique européen et de la réglementation de la navigation aérienne, G. MANTOUX 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 16 sur 198

ANNEXE 1. Généralités Dans le cadre d’un dispositif de sûreté aérienne de lutte anti-drone, il est créé une zone interdite temporaire identifiée ZIT Montervilly dans la région de Beignon (Morbihan).

2. ZIT Montervilly 2.1. Limites latérales 47°57ʹ18ʺN - 002°11ʹ30ʺW. 47°57ʹ33ʺN - 002°10ʹ35ʺW. 47°57ʹ22ʺN - 002°10ʹ28ʺW. 47°57ʹ06ʺN - 002°11ʹ23ʺW. 47°57ʹ18ʺN - 002°11ʹ30ʺW.

2.2. Limites verticales De la surface à 500 pieds (150 m) au-dessus du sol.

2.3. Dates et heures d’activation (UTC) Active H 24 du 10 décembre 2020 au 21 avril 2021.

2.4. Nature et statut de la zone Zone interdite temporaire (ZIT) qui se substitue aux parties des espaces aériens avec lesquelles elle interfère.

2.5. Conditions de pénétration CAG/CAM, pénétration interdite, y compris les aéronefs qui circulent sans personne à bord, à l’exception : – des aéronefs assurant des missions d’assistance, de sauvetage ou de sécurité publique lorsque le contournement n’est pas compatible avec l’exécution de ces missions ; – des aéronefs autorisés par le responsable des installations (aéronefs de la défense, aéronefs d’Etat télépilotés, aéronefs circulant sans personne à bord).

3. Services rendus Information de vol et alerte.

4. Organismes à contacter et information des usagers Les dispositions relatives aux organismes à contacter et à l’information des usagers sont portées à la connaissance des usagers par la voie de l’information aéronautique. 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 17 sur 198

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MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR

Décret no 2020-1498 du 1er décembre 2020 relatif aux emplois de chef des services techniques du ministère de l’intérieur

NOR : INTA1935470D

Publics concernés : ingénieurs principaux des services techniques du ministère de l’intérieur régis par les dispositions du décret no 2005-1304 du 19 octobre 2005 portant statut particulier du corps des ingénieurs des services techniques du ministère de l’intérieur ayant atteint le troisième échelon de leur grade et comptant au moins trois ans de services effectifs en qualité d’ingénieur principal ; ingénieurs civils et militaires et autres fonctionnaires appartenant à un corps ou à un cadre d’emplois classé dans la catégorie A ou de niveau équivalent dont l’indice brut terminal est au moins égal à l’indice brut 995, titulaires depuis au moins trois ans d’un grade d’avancement de catégorie A et ayant atteint au moins l’indice brut 721. Objet : création d’un statut d’emploi de chef des services techniques du ministère de l’intérieur. Entrée en vigueur : le texte entre en vigueur le premier jour du mois suivant celui de sa publication. Notice : le décret fixe les dispositions statutaires applicables aux emplois de chef des services techniques du ministère de l’intérieur. Références : le décret peut être consulté sur le site Légifrance (https://www.legifrance.gouv.fr). Le Premier ministre, Sur le rapport du ministre de l’intérieur, Vu le code des pensions civiles et militaires de retraite, notamment son article L. 13 ; Vu la loi no 83-634 du 13 juillet 1983 modifiée portant droits et obligations des fonctionnaires, ensemble la loi no 84-16 du 11 janvier 1984 modifiée portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique de l’Etat ; Vu le décret no 2005-1304 du 19 octobre 2005 modifié portant statut particulier du corps des ingénieurs des services techniques du ministère de l’intérieur ; Vu l’avis du comité technique ministériel unique du ministère de l’intérieur et du ministère des outre-mer en date du 28 novembre 2019 ; Le Conseil d’Etat (section de l’administration) entendu, Décrète :

CHAPITRE Ier DISPOSITIONS GÉNÉRALES Art. 1er. – Le présent décret fixeles règles de nomination et d’avancement dans les emplois de chef des services techniques du ministère de l’intérieur. Art. 2. – Les personnels nommés dans les emplois de chef des services techniques du ministère de l’intérieur assurent, dans les domaines du soutien logistique, de l’immobilier et du soutien opérationnel lié aux missions de la sécurité civile, de la police nationale ou de la gendarmerie nationale, l’une des fonctions suivantes : 1o Directeur ou adjoint au directeur de l’immobilier ou de la logistique dans les secrétariats généraux pour l’administration du ministère de l’intérieur ; 2o Chef de bureau requérant une haute technicité ou dont les missions revêtent des enjeux stratégiques dans les secrétariats généraux pour l’administration du ministère de l’intérieur ; 3o Chef de service, sous-directeur ou adjoint au sous-directeur à la préfecture de police et au secrétariat général pour l’administration du ministère de l’intérieur de la zone de défense et de sécurité de Paris ; 4o Chef de bureaux ou adjoint au chef de bureau en administration centrale ou dans les services à compétence nationale du ministère de l’intérieur ; 5o Autres fonctions d’encadrement ou d’expertise requérant une haute technicité et d’une importance particulière au sein de la structure d’emploi. Art. 3. – Le nombre des emplois de chef des services techniques du ministère de l’intérieur est fixé par un arrêté conjoint du ministre de l’intérieur et des ministres chargés de la fonction publique et du budget. 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 17 sur 198

La liste et la localisation de ces emplois sont fixées par un arrêté du ministre de l’intérieur. Art. 4. – Peuvent être nommés dans un emploi de chef des services techniques du ministère de l’intérieur : 1o Les ingénieurs principaux des services techniques du ministère de l’intérieur régis par les dispositions du décret du 19 octobre 2005 susvisé qui ont atteint le troisième échelon de leur grade et qui comptent au moins trois ans de services effectifs en qualité d’ingénieur principal ; 2o Les ingénieurs civils et militaires ainsi que les autres fonctionnaires appartenant à un corps ou à un cadre d’emplois classé dans la catégorie A ou de niveau équivalent dont l’indice brut terminal est au moins égal à l’indice brut 995 qui sont titulaires depuis au moins trois ans d’un grade d’avancement de catégorie A et qui ont atteint au moins l’indice brut 721. Art. 5. – Sauf en cas de renouvellement ou de prolongation exceptionnelle de détachement du fonctionnaire occupant un emploi de chef des services techniques, la nomination dans un tel emploi est précédée de la publication d’un avis de vacance par voie électronique sur le service de la communication publique en ligne du ministre chargé de la fonction publique. Art. 6. – Les nominations dans un emploi de chef des services techniques du ministère de l’intérieur sont prononcées par arrêté du ministre de l’intérieur pour une durée maximale de cinq ans, renouvelable une fois dans le même emploi. Les fonctionnaires nommés dans un tel emploi sont placés en position de détachement de leur corps ou cadre d’emplois d’origine. L’emploi peut leur être retiré dans l’intérêt du service. Lorsqu’un fonctionnaire occupant un emploi de chef des services techniques se trouve, à l’issue de son détachement, dans la situation d’obtenir, dans un délai égal ou inférieur à deux ans, la liquidation de ses droits à pension au taux maximum défini au I de l’article L. 13 du code des pensions civiles et militaires de retraite, une prolongation exceptionnelle de détachement dans le même emploi peut lui être accordée, sur sa demande, pour une période qui ne peut pas être supérieure à deux ans. Il en va de même pour un fonctionnaire se trouvant à deux ans ou moins de la limite d’âge qui lui est applicable. Art. 7. – L’emploi de chef des services techniques du ministère de l’intérieur comporte six échelons et un échelon spécial. La durée du temps passé dans chaque échelon pour accéder à l’échelon supérieur est de un an et six mois pour le premier échelon et deux ans pour les deuxième, troisième, quatrième et cinquième échelons. Peuvent être nommés à l’échelon spécial les fonctionnaires détachés dans l’emploi de chef des services techniques du ministère de l’intérieur ayant atteint le sixième échelon depuis au moins deux ans. Le nombre, la liste et la localisation des emplois permettant l’accès à l’échelon spécial sont fixés dans les conditions définies à l’article 3. Art. 8. – Les fonctionnaires nommés dans un emploi de chef des services techniques du ministère de l’intérieur sont classés à l’échelon comportant un indice brut égal ou, à défaut, immédiatement supérieur à celui qu’ils détenaient dans leur corps ou cadre d’emplois d’origine. Ceux qui, dans la période de douze mois précédant leur nomination dans un emploi de chef des services techniques du ministère de l’intérieur, ont occupé pendant au moins six mois un emploi doté d’un indice terminal au moins égal à l’indice brut 1015 sont, lorsque cette modalité de classement leur est plus favorable, classés à l’échelon comportant un indice brut égal ou, à défaut, immédiatement supérieur à celui qu’ils détenaient dans cet emploi. Les fonctionnaires mentionnés aux deux premiers alinéas du présent article conservent, dans la limite de la durée de services exigée pour l’avancement à l’échelon immédiatement supérieur dans leur nouvel emploi, l’ancienneté d’échelon acquise dans leur précédent grade ou emploi lorsque l’augmentation de traitement consécutive à leur nomination est inférieure à celle qui résulterait d’un avancement d’échelon dans leur ancienne situation. Les fonctionnaires nommés alors qu’ils avaient atteint l’échelon le plus élevé de leur grade ou emploi d’origine conservent leur ancienneté d’échelon dans les mêmes conditions et limites lorsque l’augmentation de traitement consécutive à leur nomination est inférieure à celle que procure la nomination audit échelon. Les fonctionnaires occupant un emploi de chef des services techniques perçoivent le traitement afférent à leur grade d’origine si celui-ci est ou devient supérieur à celui de l’emploi occupé. Art. 9. – Dans l’année suivant leur nomination, les chefs des services techniques du ministère de l’intérieur sont astreints à une formation dont le contenu et les modalités sont définis par arrêté conjoint du ministre de l’intérieur et du ministre chargé de la fonction publique.

CHAPITRE II DISPOSITIONS FINALES ET TRANSITOIRES Art. 10. – A compter de la date d’entrée en vigueur du présent décret, les fonctionnaires détachés dans un emploi de chef des services techniques du ministère de l’intérieur régis par les dispositions du décret no 2005-1305 du 19 octobre 2005 relatif aux emplois de chef des services techniques du ministère de l’intérieur qui occupent un des emplois prévus à l’article 2 sont maintenus dans leurs fonctions et détachés dans les emplois régis par le présent décret pour une durée correspondant à la période restant à courir au titre de leur détachement en cours. Ils sont classés dans cet emploi à l’échelon comportant un indice brut égal ou à défaut immédiatement supérieur à celui dont ils bénéficiaient précédemment. Ils conservent leur ancienneté d’échelon dans les mêmes conditions et limites que celles fixées aux troisième et quatrième alinéas de l’article 8. 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 17 sur 198

Les services accomplis antérieurement à l’entrée en vigueur du présent décret dans l’emploi de chef des services techniques régis par le décret du 19 octobre 2005 mentionné ci-dessus sont pris en compte au titre de la durée d’occupation du nouvel emploi. Le détachement peut être renouvelé dans le même emploi dans les conditions fixées à l’article 6. Art. 11. – Le décret no 2005-1305 du 19 octobre 2005 relatif aux emplois de chef des services techniques du ministère de l’intérieur et l’article 26 du décret du 19 octobre 2005 susvisé sont abrogés. Art. 12. – Les dispositions du présent décret entrent en vigueur le premier jour du mois suivant celui de sa publication. Art. 13. – Le ministre de l’économie, des finances et de la relance, le ministre de l’intérieur et la ministre de la transformation et de la fonction publiques sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République française. Fait le 1er décembre 2020. JEAN CASTEX Par le Premier ministre : Le ministre de l’intérieur, GÉRALD DARMANIN Le ministre de l’économie, des finances et de la relance, BRUNO LE MAIRE La ministre de la transformation et de la fonction publiques, AMÉLIE DE MONTCHALIN 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 18 sur 198

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MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR

Décret no 2020-1499 du 1er décembre 2020 fixantla liste des fonctions ouvrant droit à une nouvelle bonification indiciaire pour les fonctionnaires du corps des ingénieurs des services techniques occupant des emplois à forte responsabilité au sein des services du ministère de l’intérieur et pour les chefs des services techniques

NOR : INTA2029065D

Publics concernés : ingénieurs des services techniques du ministère de l’intérieur occupant certains emplois à forte responsabilité et chefs des services techniques. Objet : attribution de la nouvelle bonification indiciaire à certaines fonctions exercées par des agents du corps des ingénieurs des services techniques et par des agents détachés en tant que chef des services techniques. Entrée en vigueur : le texte entre en vigueur le premier jour du mois suivant celui de sa publication au Journal officiel de la République française. Notice : le décret prévoit l’attribution de la nouvelle bonification indiciaire (NBI) aux chefs des services techniques et aux ingénieurs des services techniques occupant certaines fonctions à forte responsabilité dont la liste et la localisation sont fixées par arrêté ministériel. Il prévoit deux taux de 60 et 40 points d’indice majoré par emploi. Références : le décret et le texte qu’il modifie, dans sa rédaction issue de cette modification, peuvent être consultés sur le site Légifrance (https://www.legifrance.gouv.fr). Le Premier ministre, Sur le rapport du ministre de l’intérieur, Vu la loi no 83-634 du 13 juillet 1983 modifiée portant droits et obligations des fonctionnaires, ensemble la loi no 84-16 du 11 janvier 1984 modifiée portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique d’Etat ; Vu la loi no 91-73 du 18 janvier 1991 modifiéeportant dispositions relatives à la santé publique et aux assurances sociales, notamment son article 27 ; Vu le décret no 93-522 du 26 mars 1993 relatif aux conditions de mise en œuvre de la nouvelle bonification indiciaire dans la fonction publique de l’Etat ; Vu le décret no 2005-1304 du 19 octobre 2005 modifié portant statut particulier du corps des ingénieurs des services techniques du ministère de l’intérieur ; Vu le décret no 2020-1498 du 1er décembre 2020 relatif aux emplois de chef des services techniques du ministère de l’intérieur ; Vu l’avis du comité technique ministériel du ministère de l’intérieur en date du 28 novembre 2019,

Décrète : Art. 1er. – I. – Une nouvelle bonificationindiciaire d’un montant de 60 ou 40 points d’indice majoré par emploi peut être versée mensuellement, dans la limite des crédits disponibles, aux fonctionnaires du corps des ingénieurs des services techniques du ministère de l’intérieur et aux ingénieurs détachés dans un emploi de chef des services techniques régi par le décret du 1er décembre 2020 susvisé, exerçant les fonctions figurant en annexe au présent décret. II. – Le nombre des emplois éligibles à la nouvelle bonification indiciaire prévue au I est fixé par un arrêté conjoint du ministre de l’intérieur et des ministres chargés de la fonction publique et du budget. III. – La liste et la localisation de ces emplois sont fixées par arrêté du ministre de l’intérieur. Art. 2. – La nouvelle bonification indiciaire est prise en compte et soumise à cotisation pour le calcul de la pension de retraite dans les conditions prévues par la loi du 18 janvier 1991 susvisée. Art. 3. – Le bénéfice du versement de la nouvelle bonification indiciaire est lié à l’exercice des fonctions y ouvrant droit. Il ne peut se cumuler avec d’autres bonifications indiciaires d’une autre nature qui seraient éventuellement perçues par l’agent public exerçant des fonctions ouvrant droit à une nouvelle bonification indiciaire dans les conditions du présent décret. 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 18 sur 198

Art. 4. – Le décret no 2005-1307 du 19 octobre 2005 portant attribution d’une nouvelle bonification indiciaire aux fonctionnaires occupant des emplois de chef des services techniques du ministère de l’intérieur est abrogé. Art. 5. – Le présent décret entre en vigueur le premier jour du mois suivant celui de sa publication. Art. 6. – Le ministre de l’économie, des finances et de la relance, le ministre de l’intérieur et la ministre de la transformation et de la fonction publiques sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République française. Fait le 1er décembre 2020. JEAN CASTEX Par le Premier ministre : Le ministre de l’intérieur, GÉRALD DARMANIN Le ministre de l’économie, des finances et de la relance, BRUNO LE MAIRE La ministre de la transformation et de la fonction publiques, AMÉLIE DE MONTCHALIN

ANNEXE LISTE DES FONCTIONS À FORTE RESPONSABILITÉ POUVANT OUVRIR DROIT AU VERSEMENT D’UNE NOUVELLE BONIFICATION INDICIAIRE 1o Directeur, adjoint au directeur ou chef d’un bureau requérant une haute technicité ou revêtant des enjeux stratégiques au sein des secrétariats généraux pour l’administration du ministère de l’intérieur ; 2o Chef de service, sous-directeur ou adjoint au sous-directeur au sein de la préfecture de police et du secrétariat général pour l’administration du ministère de l’intérieur de la zone de défense et de sécurité de Paris ; 3o Chef de bureau ou adjoint au chef de bureau dans les services d’administration centrale, les services à compétence nationale et les établissements publics administratifs relevant du ministère de l’intérieur ; 4o Autres fonctions d’encadrement importantes ou d’analyse requérant un haut niveau d’expertise ainsi qu’une expérience diversifiée et impliquant une forte autonomie ainsi que des sujétions particulières. 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 19 sur 198

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MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR

Décret no 2020-1500 du 1er décembre 2020 modifiant le décret no 2009-369 du 1er avril 2009 fixant l’échelonnement indiciaire de certains personnels relevant du ministère de l’intérieur, de l’outre-mer et des collectivités territoriales NOR : INTA2029084D

Publics concernés : chefs des services techniques du ministère de l’intérieur. Objet : ajout d’un échelon supplémentaire en début de grille. Entrée en vigueur : le décret en vigueur le premier jour du mois suivant celui de sa publication. Notice : le texte vise à ajouter un échelon supplémentaire doté de l’indice brut 767 en début de grille. Références : le décret et le texte qu’il modifie, dans sa rédaction issue de cette modification, peuvent être consultés sur le site Légifrance (https://www.legifrance.gouv.fr). Le Premier ministre, Sur le rapport du ministre de l’intérieur, Vu la loi no 83-634 du 13 juillet 1983 modifiée portant droits et obligations des fonctionnaires, ensemble la loi no 84-16 du 11 janvier 1984 modifiée portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique de l’Etat ; Vu le décret no 2009-369 du 1er avril 2009 modifié fixant l’échelonnement indiciaire de certains personnels relevant du ministère de l’intérieur, de l’outre-mer et des collectivités territoriales ; Vu le décret no 2020-1498 du 1er décembre 2020 relatif aux emplois de chef des services techniques du ministère de l’intérieur ; Vu l’avis du comité technique ministériel du ministère de l’intérieur en date du 28 novembre 2019, Décrète : Art. 1er. – L’article 4 du décret du 1er avril 2009 susvisé est remplacé par les dispositions suivantes : « Art. 4. – L’échelonnement indiciaire applicable aux chefs des services techniques du ministère de l’intérieur régis par le décret no 2020-1498 du 1er décembre 2020 relatif aux emplois de chef des services techniques du ministère de l’intérieur est fixé ainsi qu’il suit : «

Indices bruts applicables à compter de l’entrée Echelons en vigueur du décret no 2020-1500 du 1er décem­ Indices bruts au 1er janvier 2020 bre 2020

Echelon spécial HEA HEA

6e échelon 1027 1027

5e échelon 985 995

4e échelon 912 912

3e échelon 862 862

2e échelon 813 813

1er échelon 767 767 » Art. 2. – Le présent décret entre en vigueur le premier jour du mois suivant celui de sa publication. Art. 3. – Le ministre de l’économie, des finances et de la relance, le ministre de l’intérieur et la ministre de la transformation et de la fonction publiques sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République française. 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 19 sur 198

Fait le 1er décembre 2020. JEAN CASTEX Par le Premier ministre : Le ministre de l’intérieur, GÉRALD DARMANIN Le ministre de l’économie, des finances et de la relance, BRUNO LE MAIRE La ministre de la transformation et de la fonction publiques, AMÉLIE DE MONTCHALIN 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 20 sur 198

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Décret du 2 décembre 2020 portant dissolution d’un groupement de fait

NOR : INTD2033449D

Le Président de la République, Sur le rapport du Premier ministre et du ministre de l’intérieur, Vu la Convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales, notamment ses articles 10 et 11 ; Vu le code des relations entre le public et l’administration ; Vu le code de la sécurité intérieure, notamment son article L. 212-1 ; Vu les statuts de l’association dénommée « Association de défense des droits de l’homme – Collectif contre l’islamophobie en France », déclarée le 14 janvier 2000 à la préfecture de Seine-Saint-Denis sous le numéro W952004150 ; Vu le courrier du 19 novembre 2020, notifié par voie administrative le même jour, par lequel M. A, président de l’association dénommée « Association de défense des droits de l’homme – Collectif contre l’islamophobie en France » a été, d’une part, informé de l’intention du Gouvernement de procéder à la dissolution de cette association et, d’autre part, invité à présenter ses observations dans un délai de huit jours à compter de cette notification ; Vu la déclaration de dissolution de l’association dénommée « Association de défense des droits de l’homme – Collectif contre l’islamophobie en France », accompagnée du procès-verbal du conseil d’administration extraordinaire en date du 29 octobre 2020 et transmise à la préfecture de Seine-Saint-Denis par télé-procédure le 19 novembre 2020 ; Vu le courriel en date du 26 novembre 2020, par lequel M. A, président de l’association dénommée « Association de défense des droits de l’homme – Collectif contre l’islamophobie en France », a fait valoir ses observations écrites ; Vu le courrier du 27 novembre 2020, notifié par voie administrative le même jour, par lequel M. A a été, d’une part, informé de l’intention du Gouvernement de poursuivre la procédure de dissolution de l’« Association de défense des droits de l’homme – Collectif contre l’islamophobie en France », en ce qu’elle constitue désormais un groupement de fait et, d’autre part, invité à présenter ses observations dans un délai de trois jours à compter de cette notification ; Vu le courriel en date du 30 novembre 2020, par lequel M. A a présenté de nouvelles observations écrites ; Considérant qu’aux termes de l’article L. 212-1 du code de la sécurité intérieure : « Sont dissous, par décret en conseil des ministres, toutes les associations ou groupements de fait : […] 6o […] qui, soit provoquent à la discrimination, à la haine ou à la violence envers une personne ou un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance ou de leur non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée, soit propagent des idées ou théories tendant à justifier ou encourager cette discrimination, cette haine ou cette violence ; 7o Ou qui se livrent, sur le territoire français ou à partir de ce territoire, à des agissements en vue de provoquer des actes de terrorisme en France ou à l’étranger » ; Considérant, en premier lieu, qu’en qualifiant d’islamophobes des mesures prises dans le but de prévenir des actions terroristes et de prévenir ou combattre des actes punis par la loi, le « Collectif contre l’islamophobie en France » doit être regardé comme partageant, cautionnant et contribuant à propager de telles idées, au risque de susciter, en retour, des actes de haine, de violence ou de discrimination ou de créer le terreau d’actions violentes chez certains de ses sympathisants ; que ce constat est partagé par l’Observatoire contre l’islamophobie du Conseil français du culte musulman qui considère que l’objectif de ce collectif « est de faire peur à la communauté musulmane et d’allumer le feu en permanence » ; Considérant en deuxième lieu que, sous couvert de dénoncer des actes d’islamophobie, le « Collectif contre l’islamophobie en France » distillait, par la publication de ses propres statistiques ou ses dénonciations, un message consistant à faire passer pour islamophobe tout acte ou évènement mettant en cause des personnes de confession musulmane, n’hésitant pas, dans certains cas, à travestir la vérité pour accréditer ainsi dans l’opinion publique un soupçon permanent de persécution religieuse de nature à attiser la haine, la violence ou la discrimination ; qu’ainsi, ce collectif a notamment recensé comme « actes islamophobes » des expulsions d’imams 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 20 sur 198 appelant au djihad, la fermeture d’une mosquée utilisée comme centre de recrutement djihadiste ou encore une manifestation contre le déplacement, à Lyon, de M. B, connu pour avoir justifié la lapidation des femmes en expliquant qu’il s’agissait d’une forme de purification ; que, de même, le « Collectif contre l’islamophobie en France » a présenté, à plusieurs reprises et en travestissant les faits, des actes de violence entre particuliers comme des actions de représailles contre les musulmans, à la suite de l’attentat contre le journal Charlie Hebdo ; Considérant que les publications du « Collectif contre l’islamophobie en France » ont généré, sur ses comptes ouverts sur les réseaux sociaux, des commentaires de la part des sympathisants et internautes qui constituaient par eux-mêmes une provocation à la haine, à la discrimination et à la violence ; que ces commentaires diffusaient ainsi des propos antisémites ou négationnistes, hostiles aux autres formes de croyance, et notamment aux chrétiens, hostiles aux francs-maçons ou encore des propos homophobes, sans que le président du collectif ni aucun autre responsable ne procède à leur retrait ou même à une quelconque modération des propos ainsi diffusés, alors même que le collectif disposait de nombreux salariés et a toujours démontré une réelle volonté de maîtrise de son image et de sa communication ; Considérant qu’en 2012, en réponse à la publication de caricatures par le journal satirique Charlie Hebdo, le « Collectif contre l’islamophobie en France » a publié des dessins de M. C, connu pour ses positions antisémites, mettant ainsi sur le même plan, d’une part, des caricatures antisémites ou négationnistes et, d’autre part, des caricatures satiriques publiées par ce journal ; que certains membres du collectif, dont son porte-parole, ont participé es-qualité à des rassemblements militants interdits aux blancs ou aux non-musulmans, contribuant ainsi à légitimer cette démarche ; Considérant que par suite, le « Collectif contre l’islamophobie en France » doit être regardé comme provoquant à la haine, à la discrimination et à la violence en raison de l’origine, de l’appartenance à une ethnie, à une race ou à une religion déterminée et comme propageant des idées ou théories tendant à justifier ou encourager cette discrimination, cette haine ou cette violence, au sens du 6o de l’article L. 212-1 du code de la sécurité intérieure ; Considérant que le « Collectif contre l’islamophobie en France » doit également être regardé comme se livrant, sur le territoire français ou à partir de ce territoire, à des agissements en vue de provoquer des actes de terrorisme en France ou à l’étranger, au sens du 7o de l’article L. 212-1 du code de la sécurité intérieure ainsi qu’il résulte des faits suivants ; Considérant, en premier lieu, que de nombreux dirigeants du « Collectif contre l’islamophobie en France », anciens comme actuels, sont les tenants d’une approche radicale de la religion musulmane pouvant être qualifiée d’islamiste ; que le collectif entretient de nombreuses relations avec des penseurs ou prédicateurs affiliés à l’islam radical, dont l’un justifie la lapidation, le sida en tant que punition divine pour les comportements déviants et diffuse des théories complotistes dans le but d’attiser la haine et la violence à l’égard des non-musulmans, en particulier des juifs ; que de même, entre 2012 et 2015, le collectif a organisé des galas destinés à trouver des financementspour l’association, auxquels ont participé des individus connus pour leur appartenance à la mouvance radicale ; Considérant, en deuxième lieu, que plusieurs responsables ou membres du « Collectif contre l’islamophobie en France » entretiennent des relations avec des figures de l’islam radical, dont certains membres de la mouvance djihadiste ou ayant combattu en Syrie dans les rangs d’Al-Qaeda ; que le collectif a fait la promotion publique des interventions de M. B, connu pour ses propos antisémites et homophobes et interdit de séjour en France ; qu’en 2020, le collectif a fait à plusieurs reprises la promotion de M. D, auteur salafiste, prônant un islam révolutionnaire en rupture avec la démocratie élective, membre fondateur de l’association « Anâ Muslim », connu pour ses liens avec de nombreuses personnes et organisations prônant le djihad armé ; que le collectif a également apporté son soutien à l’association dénommée « Barakacity » et à son président, alors même que ce dernier a soutenu le terrorisme, la mort en martyr et les attentats contre Charlie Hebdo, faits qui, parmi d’autres, ont conduit à la dissolution de l’association qu’il présidait ; Considérant en troisième lieu que, sous couvert de dénoncer les actes de discriminations commis contre les musulmans, le « Collectif contre l’islamophobie en France » défend et promeut une notion d’« islamophobie » particulièrement large, n’hésitant pas à comptabiliser au titre des « actes islamophobes » des mesures de police administrative, voire des décisions judiciaires, prises dans le cadre de la lutte contre le terrorisme ; que ce faisant, le « Collectif contre l’islamophobie en France » doit être considéré comme participant à la légitimation de tels actes ; Considérant, en quatrième lieu, que les publications du « Collectif contre l’islamophobie en France » et les interventions de ses responsables ont systématiquement conduit à relativiser ou refuser de condamner des actes de terrorisme ou l’appel à la violence armée, participant également à leur légitimation ; qu’il en a été notamment ainsi des attentats perpétrés par Mohammed MERAH à Toulouse, par Mehdi NEMMOUCHE au musée juif de Bruxelles, de l’attentat perpétré à Saint-Quentin Fallavier ou encore de celui de Conflans-Sainte-Honorine ; Considérant enfin que les publications du « Collectif contre l’islamophobie en France » ont généré, sur le compte de l’association sur les réseaux sociaux, des commentaires de la part des sympathisants et internautes constituant une provocation à des actes de terrorisme ou une légitimation de tels actes, sans que le président de l’association ni aucun autre responsable ne procède à leur retrait ou même à une quelconque modération des propos ainsi diffusés ; que ces commentaires diffusaient des propos laissant entendre que l’Etat français est à l’initiative de l’attentat commis contre Samuel PATY, des propos légitimant les actes de terrorisme commis à l’encontre de la rédaction de Charlie Hebdo, des propos légitimant l’action d’une association dissoute en raison de ses agissements en lien avec la commission d’actes de terrorisme ainsi que des appels à commettre des meurtres et des actes de violence en France, notamment à l’égard d’autorités publiques ; 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 20 sur 198

Considérant qu’au regard de l’ensemble des éléments qui précèdent, il y a lieu de prononcer la dissolution du « Collectif contre l’islamophobie en France » sur les fondements des 6o et 7o de l’article L. 212-1 du code de la sécurité intérieure ; Considérant qu’une procédure contradictoire de dissolution a été engagée à l’encontre de l’association dénommée « Association de défense des droits de l’homme – Collectif contre l’islamophobie en France » par courrier du 19 novembre 2020, notifié le même jour à son président M. A ; que si, par un courrier transmis par messagerie électronique le 26 novembre 2020, l’association a indiqué que cette procédure serait désormais sans objet, dès lors que l’association avait elle-même procédé à sa dissolution avec effet au 17 novembre 2020 par décision du conseil d’administration extraordinaire en date du 29 octobre 2020, il apparaît toutefois que le « Collectif contre l’islamophobie en France » a continué, de fait, à exercer une activité postérieurement au 17 novembre 2020 ; qu’ainsi, de nombreuses publications sont intervenues sur les comptes du collectif sur les réseaux sociaux, démontrant la volonté poursuivre ses agissements au-delà de sa dissolution volontaire, en France comme à l’étranger, en conservant son objet, son identité et ses modes d’actions actuels ; que si les comptes du collectif sur les réseaux sociaux ont été désactivés le 28 novembre 2020, ce n’est que tardivement et au cours de la procédure de dissolution engagée à son encontre ; que d’ailleurs, la déclaration de dissolution volontaire, pourtant décidée dès le 29 octobre 2020, n’a été adressée par télé-procédure que le 19 novembre 2020, soit le même jour que la notification du courrier informant l’association de l’engagement d’une procédure de dissolution à son encontre ; qu’il résulte de l’ensemble de ces éléments que la dissolution volontaire, intervenue pour faire échec au projet de dissolution envisagé par le Gouvernement, n’est que de pure façade, l’association continuant désormais ses agissements sous la forme d’un groupement de fait qu’il y a lieu de dissoudre pour les mêmes motifs ; Le conseil des ministres entendu, Décrète : Art. 1er. – Le groupement de fait dénommé « Association de défense des droits de l’homme – Collectif contre l’islamophobie en France » est dissous. Art. 2. – Le Premier ministre et le ministre de l’intérieur sont responsables, chacun en ce qui le concerne, de l’application du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République française. Fait le 2 décembre 2020. EMMANUEL MACRON Par le Président de la République : Le Premier ministre, JEAN CASTEX Le ministre de l’intérieur, GÉRALD DARMANIN 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 21 sur 198

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR

Arrêté du 20 novembre 2020 approuvant les modifications apportées au titre et aux statuts de l’association reconnue d’utilité publique dite « Groupement des Intellectuels Aveugles ou Amblyopes » NOR : INTD2023987A

Par arrêté du ministre de l’intérieur en date du 20 novembre 2020, sont approuvées les modifications apportées au titre et aux statuts (1) de l’association reconnue d’utilité publique dite « Groupement des Intellectuels Aveugles ou Amblyopes », dont le siège est à Paris (75), qui s’intitulera désormais « apiDV (accompagner, promouvoir, intégrer les déficients visuels) ».

(1) Les statuts peuvent être consultés à la préfecture de Paris. 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 22 sur 198

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR

Arrêté du 23 novembre 2020 portant reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle

NOR : INTE2031566A

Le ministre de l’économie, des finances et de la relance, le ministre de l’intérieur, le ministre des outre-mer et le ministre délégué auprès du ministre de l’économie, des finances et de la relance, chargé des comptes publics, Vu le code des assurances, notamment ses articles L. 122-7, L. 125-1 à L. 125-6 et A. 125-1 et suivants ; Vu les avis rendus le 17 novembre 2020 par la commission interministérielle instituée par la circulaire no 84-90 du 27 mars 1984 relative à l’indemnisation des victimes de catastrophe naturelle,

Arrêtent : Art. 1er. – En application du code des assurances, les demandes de reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle ont été examinées pour les dommages causés par les inondations et coulées de boue, les inondations par choc mécanique des vagues, les mouvements de terrains (hors sécheresse géotechnique), les séismes et les vents cycloniques. Les communes faisant l’objet d’une constatation de l’état de catastrophe naturelle sont recensées en annexe I ci- après, pour le risque et aux périodes indiqués. Les communes dont les demandes de reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle sont rejetées sont recensées en annexe II ci-après, pour le risque et aux périodes indiqués. Art. 2. – L’état de catastrophe naturelle constaté par arrêté peut ouvrir droit à la garantie des assurés contre les effets des catastrophes naturelles sur les biens faisant l’objet des contrats d’assurance visés au code des assurances, lorsque les dommages matériels directs qui en résultent ont eu pour cause déterminante l’effet de cet agent naturel et que les mesures habituelles à prendre pour prévenir ces dommages n’ont pu empêcher leur survenance ou n’ont pu être prises. En outre, si l’assuré est couvert par un contrat visé au code des assurances, l’état de catastrophe naturelle constaté peut ouvrir droit à la garantie précitée, dans les conditions prévues au contrat d’assurance correspondant. Art. 3. – La franchise applicable est modulée en fonction du nombre de constatations de l’état de catastrophe naturelle intervenues pour le même risque, au cours des cinq années précédant la date de signature du présent arrêté, dans les communes qui ne sont pas dotées d’un plan de prévention des risques naturels prévisibles pour le risque concerné. Pour ces communes, le nombre de ces constatations figureentre parenthèses, dans l’annexe I. Il prend en compte non seulement les constatations antérieures prises pour un même risque, mais aussi la présente constatation. Art. 4. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française. Fait le 23 novembre 2020. Le ministre de l’intérieur, Pour le ministre et par délégation : Le directeur général de la sécurité civile et de la gestion des crises, A. THIRION Le ministre de l’économie, des finances et de la relance, Pour le ministre et par délégation : Le sous-directeur des assurances, L. CORRE 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 22 sur 198

Le ministre des outre-mer, Pour le ministre et par délégation : La directrice générale des outre-mer, S. BROCAS Le ministre délégué auprès du ministre de l’économie, des finances et de la relance, chargé des comptes publics, Pour le ministre et par délégation : Le sous-directeur de la 5e sous-direction de la direction du budget, P. CHAVY

ANNEXES ANNEXE I

COMMUNES RECONNUES EN ÉTAT DE CATASTROPHE NATURELLE DÉPARTEMENT DES ALPES-MARITIMES Mouvements de terrains (hors sécheresse géotechnique) du 31 octobre 2019 au 3 novembre 2019 Commune de Nice.

Mouvements de terrains (hors sécheresse géotechnique) du 22 novembre 2019 au 24 novembre 2019 Communes de Mougins (2), Saint-André-de-la-Roche.

Inondations et coulées de boue du 23 novembre 2019 au 24 novembre 2019 Commune de Breil-sur-Roya (2).

Inondations et coulées de boue du 20 décembre 2019 au 21 décembre 2019 Commune de Saint-Martin-du-Var.

Inondations et coulées de boue du 24 septembre 2020 Commune de Grasse.

Inondations et coulées de boue du 2 octobre 2020 Commune de Caille (2).

Mouvements de terrains (hors sécheresse géotechnique) du 2 octobre 2020 Commune de Tournefort (1).

Inondations et coulées de boue du 2 octobre 2020 au 3 octobre 2020 Communes de Carros, Escragnolles (2), Gars (2), Mas (Le) (2).

Inondations par choc mécanique des vagues du 2 octobre 2020 au 3 octobre 2020 Commune d’Antibes (2).

Mouvements de terrains (hors sécheresse géotechnique) du 2 octobre 2020 au 3 octobre 2020 Communes de Clans (1), Malaussène (1), Marie (1), Villars-sur-Var (2).

Mouvements de terrains (hors sécheresse géotechnique) du 2 octobre 2020 au 4 octobre 2020 Communes de Roquebillière, Saint-Martin-Vésubie (1). 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 22 sur 198

DÉPARTEMENT DE L’AUDE Inondations et coulées de boue du 22 janvier 2020 au 23 janvier 2020 Commune de Brézilhac (1).

DÉPARTEMENT DE L’AVEYRON Inondations et coulées de boue du 19 septembre 2020 Commune de Campuac (1).

DÉPARTEMENT DU CALVADOS Inondations et coulées de boue du 11 août 2020 Commune de Saint-Rémy (1).

DÉPARTEMENT DU CANTAL Inondations et coulées de boue du 12 juin 2020 au 13 juin 2020 Commune de Laurie (1).

Inondations et coulées de boue du 1er août 2020 Commune d’Andelat.

DÉPARTEMENT DES CÔTES-D’ARMOR Inondations et coulées de boue du 9 mai 2020 Commune de Plémet (1).

Inondations et coulées de boue du 1er octobre 2020 au 3 octobre 2020 Commune de Saint-Julien (1).

Inondations et coulées de boue du 2 octobre 2020 au 3 octobre 2020 Commune de Lézardrieux (1).

Inondations et coulées de boue du 3 octobre 2020 au 4 octobre 2020 Commune de Chèze (La) (1).

DÉPARTEMENT DE LA DRÔME Mouvements de terrains (hors sécheresse géotechnique) du 1er janvier 2020 au 31 mars 2020 Commune de Lachau (1).

DÉPARTEMENT DE L’EURE Mouvements de terrains (hors sécheresse géotechnique) du 1er janvier 2018 au 31 mai 2018 Commune de Saint-Ouen-du-Tilleul (1).

Inondations et coulées de boue du 10 février 2020 au 13 février 2020 Commune de Barneville-sur-Seine (3).

Inondations et coulées de boue du 11 août 2020 Commune de Montreuil-l’Argillé (3).

DÉPARTEMENT D’EURE-ET-LOIR Mouvements de terrains (hors sécheresse géotechnique) du 4 janvier 2020 Commune d’Épernon (1). 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 22 sur 198

DÉPARTEMENT DE LA GIRONDE Inondations et coulées de boue du 9 mai 2020 au 11 mai 2020 Communes de Bordeaux, Tourne (Le).

DÉPARTEMENT DE L’HÉRAULT Inondations et coulées de boue du 19 septembre 2020 Communes de Cazilhac, Poussan.

DÉPARTEMENT D’ILLE-ET-VILAINE Inondations et coulées de boue du 13 août 2020 Commune de Rennes.

DÉPARTEMENT DE L’ISÈRE Inondations et coulées de boue du 23 octobre 2020 Commune de Villeneuve-de-Marc (1).

DÉPARTEMENT DE LA HAUTE-LOIRE Inondations et coulées de boue du 13 août 2020 Commune de Roche-en-Régnier.

DÉPARTEMENT DU LOIRET Mouvements de terrains (hors sécheresse géotechnique) du 17 juillet 2017 au 31 août 2017 Commune de Chaingy (2).

DÉPARTEMENT DE LA LOZÈRE Inondations et coulées de boue du 13 août 2020 Communes de Laubert (2), Pelouse (1).

DÉPARTEMENT DE MAINE-ET-LOIRE Inondations et coulées de boue du 19 septembre 2020 Communes d’Angers, Sèvremoine.

DÉPARTEMENT DE LA MAYENNE Inondations et coulées de boue du 20 septembre 2020 Communes de Marigné-Peuton (1), Peuton (1), Simplé (2).

DÉPARTEMENT DE L’ORNE Inondations et coulées de boue du 11 août 2020 Communes de Bazoque (La) (1), Flers, Lande-Patry (La), Saint-Georges-des-Groseillers, Selle-la-Forge (La) (2).

DÉPARTEMENT DU PAS-DE-CALAIS Mouvements de terrains (hors sécheresse géotechnique) du 7 juillet 2020 Commune de Gouy-Saint-André (1).

DÉPARTEMENT DES PYRÉNÉES-ATLANTIQUES Mouvements de terrains (hors sécheresse géotechnique) du 1er novembre 2019 au 30 novembre 2019 Commune de Salies-de-Béarn (2). 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 22 sur 198

Mouvements de terrains (hors sécheresse géotechnique) du 12 décembre 2019 au 13 décembre 2019 Commune de Monein (1).

Mouvements de terrains (hors sécheresse géotechnique) du 13 décembre 2019 au 14 décembre 2019 Commune de Banca (1).

DÉPARTEMENT DE LA HAUTE-SAVOIE Mouvements de terrains (hors sécheresse géotechnique) du 15 avril 2020 au 15 juillet 2020 Commune de Châtillon-sur-Cluses (1).

DÉPARTEMENT DE SEINE-ET-MARNE Inondations et coulées de boue du 9 mai 2020 au 10 mai 2020 Commune de Choisy-en-Brie (4).

DÉPARTEMENT DES YVELINES Inondations et coulées de boue du 12 août 2020 Commune d’Houdan.

DÉPARTEMENT DU TARN Inondations et coulées de boue du 11 mai 2020 Commune de Lautrec.

DÉPARTEMENT DU VAR Inondations et coulées de boue du 20 septembre 2020 Commune de Saint-Tropez (3).

Inondations et coulées de boue du 24 septembre 2020 Commune de Montauroux (2).

DÉPARTEMENT DE L’YONNE Mouvements de terrains (hors sécheresse géotechnique) du 23 janvier 2018 au 30 janvier 2018 Commune de Laroche-Saint-Cydroine (2).

DÉPARTEMENT DE L’ESSONNE Inondations et coulées de boue du 11 août 2020 Communes de Ballainvilliers (1), Briis-sous-Forges (2), Saulx-les-Chartreux, Villejust (2).

DÉPARTEMENT DU VAL-D’OISE Inondations et coulées de boue du 12 août 2020 Communes de Courdimanche (1), Sagy (1).

DÉPARTEMENT DE LA GUADELOUPE Inondations et coulées de boue du 9 novembre 2020 au 10 novembre 2020 Communes des Abymes (Les), Baie-Mahault. 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 22 sur 198

Mouvements de terrains (hors sécheresse géotechnique) du 9 novembre 2020 au 11 novembre 2020 Commune de Petit-Bourg.

Inondations et coulées de boue du 10 novembre 2020 Commune de Sainte-Rose.

DÉPARTEMENT DE LA MARTINIQUE Inondations et coulées de boue du 27 août 2019 Commune de Rivière-Salée.

Inondations et coulées de boue du 31 octobre 2019 Communes de Rivière-Salée, Trinité (La).

Inondations et coulées de boue du 31 octobre 2019 au 1er novembre 2019 Commune de Rivière-Pilote.

Inondations et coulées de boue du 7 novembre 2020 au 8 novembre 2020 Communes de Lorrain (Le), Marigot (Le), Sainte-Marie.

Inondations et coulées de boue du 10 novembre 2020 au 11 novembre 2020 Commune de Gros-Morne, Marigot (Le), Robert (Le), Sainte-Marie, Trinité (La).

ANNEXE II COMMUNES NON RECONNUES EN ÉTAT DE CATASTROPHE NATURELLE DÉPARTEMENT DE L’AISNE Mouvements de terrains (hors sécheresse géotechnique) du 15 juin 2018 au 31 juillet 2018 Commune de Villers-Saint-Christophe.

DÉPARTEMENT DES ALPES-MARITIMES Mouvements de terrains (hors sécheresse géotechnique) du 24 novembre 2019 Commune de Villefranche-sur-Mer.

Inondations et coulées de boue du 1er décembre 2019 Commune de Breil-sur-Roya.

Mouvements de terrains (hors sécheresse géotechnique) du 1er décembre 2019 au 2 décembre 2019 Commune de Saint-Laurent-du-Var.

DÉPARTEMENT DE L’ARDÈCHE Séismes du 11 novembre 2019 Commune de Saint-Martin-d’Ardèche.

DÉPARTEMENT DE L’AUDE Mouvements de terrains (hors sécheresse géotechnique) du 13 décembre 2019 Commune de Pieusse.

Inondations par choc mécanique des vagues du 22 janvier 2020 au 24 janvier 2020 Commune de Fleury. 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 22 sur 198

Inondations et coulées de boue du 11 mai 2020 Commune de Magrie.

DÉPARTEMENT DES BOUCHES-DU-RHÔNE Inondations et coulées de boue du 30 novembre 2019 au 2 décembre 2019 Commune de Mallemort.

DÉPARTEMENT DE LA GIRONDE Inondations et coulées de boue du 21 septembre 2020 Commune de Castres-Gironde.

DÉPARTEMENT DE L’HÉRAULT Inondations et coulées de boue du 23 octobre 2020 Commune de Villetelle.

DÉPARTEMENT DE MAINE-ET-LOIRE Séismes du 21 juin 2019 Commune du Puy-Notre-Dame (Le).

Mouvements de terrains (hors sécheresse géotechnique) du 5 mars 2020 Commune de Saumur.

DÉPARTEMENT DE LA MANCHE Inondations par choc mécanique des vagues du 9 février 2020 au 13 février 2020 Commune de Granville.

DÉPARTEMENT DU RHÔNE Inondations et coulées de boue du 1er juillet 2020 Commune de Francheville.

DÉPARTEMENT DE SEINE-ET-MARNE Inondations et coulées de boue du 10 février 2020 au 16 février 2020 Commune d’Isles-lès-Villenoy.

Inondations et coulées de boue du 10 février 2020 au 17 février 2020 Commune d’Esbly.

DÉPARTEMENT DES YVELINES Mouvements de terrains (hors sécheresse géotechnique) du 11 juin 2018 Commune de Médan.

Mouvements de terrains (hors sécheresse géotechnique) du 11 juin 2018 au 12 juin 2018 Commune de Villennes-sur-Seine.

DÉPARTEMENT DE LA SOMME Inondations et coulées de boue du 10 octobre 2020 Commune d’Huchenneville. 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 22 sur 198

DÉPARTEMENT DU VAR Vents cycloniques du 19 septembre 2020 au 20 septembre 2020 Communes d’Hyères, Pradet (Le).

Vents cycloniques du 20 septembre 2020 Commune de Toulon.

Inondations et coulées de boue du 22 septembre 2020 au 23 septembre 2020 Commune de Six-Fours-les-Plages.

DÉPARTEMENT DE L’YONNE Inondations et coulées de boue du 12 août 2020 au 13 août 2020 Commune de Sens. 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 23 sur 198

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR

Arrêté du 23 novembre 2020 approuvant les modifications apportées aux statuts de la fondation reconnue d’utilité publique dite « Fondation Santé des Etudiants de France » NOR : INTD2023931A

Par arrêté du ministre de l’intérieur en date du 23 novembre 2020, sont approuvées les modifications apportées aux statuts (1) de la fondation reconnue comme établissement d’utilité publique dite « Fondation Santé des Etudiants de France » dont le siège est à Paris (75).

(1) Les statuts peuvent être consultés à la préfecture de Paris. 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 24 sur 198

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR

Arrêté du 24 novembre 2020 portant reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle

NOR : INTE2031567A

Le ministre de l’économie, des financeset de la relance, le ministre de l’intérieur et le ministre délégué auprès du ministre de l’économie, des finances et de la relance, chargé des comptes publics, Vu le code des assurances, notamment ses articles L. 122-7, L. 125-1 à L. 125-6 et A. 125-1 et suivants ; Vu les avis rendus le 8 septembre 2020 et le 17 novembre 2020 par la commission interministérielle instituée par la circulaire no 84-90 du 27 mars 1984 relative à l’indemnisation des victimes de catastrophe naturelle,

Arrêtent : Art. 1er. – En application du code des assurances, les demandes de reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle ont été examinées pour les dommages causés par les mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols. Les communes faisant l’objet d’une constatation de l’état de catastrophe naturelle sont recensées en annexe I ci- après, pour le risque et aux périodes indiqués. Les communes dont les demandes de reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle sont rejetées sont recensées en annexe II ci-après, pour le risque et aux périodes indiqués. Art. 2. – L’état de catastrophe naturelle constaté par arrêté peut ouvrir droit à la garantie des assurés contre les effets des catastrophes naturelles sur les biens faisant l’objet des contrats d’assurance visés au code des assurances, lorsque les dommages matériels directs qui en résultent ont eu pour cause déterminante l’effet de cet agent naturel et que les mesures habituelles à prendre pour prévenir ces dommages n’ont pu empêcher leur survenance ou n’ont pu être prises. En outre, si l’assuré est couvert par un contrat visé au code des assurances, l’état de catastrophe naturelle constaté peut ouvrir droit à la garantie précitée, dans les conditions prévues au contrat d’assurance correspondant. Art. 3. – La franchise applicable est modulée en fonction du nombre de constatations de l’état de catastrophe naturelle intervenues pour le même risque, au cours des cinq années précédant la date de signature du présent arrêté, dans les communes qui ne sont pas dotées d’un plan de prévention des risques naturels prévisibles pour le risque concerné. Pour ces communes, le nombre de ces constatations figureentre parenthèses, dans l’annexe I. Il prend en compte non seulement les constatations antérieures prises pour un même risque, mais aussi la présente constatation. Art. 4. – Dans l’annexe I de l’arrêté interministériel NOR no INTE2023940A daté du 15 septembre 2020 portant reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle, publié au Journal officiel de la République française le 25 octobre 2020, dans le paragraphe relatif au département de la Meuse, la commune de Monthairons (Les) (1) reconnue pour la période du 1er janvier 2019 au 30 septembre 2019 est supprimée. Elle est remplacée par la commune de Monthairons (Les) (1), reconnue pour la période du 1er janvier 2019 au 31 mars 2019 et pour la période du 1er juillet 2019 au 30 septembre 2019. Art. 5. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française. Fait le 24 novembre 2020. Le ministre de l’intérieur, Pour le ministre et par délégation : Le directeur général de la sécurité civile et de la gestion des crises, A. THIRION 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 24 sur 198

Le ministre de l’économie, des finances et de la relance, Pour le ministre et par délégation : Le sous-directeur des assurances, L. CORRE Le ministre délégué auprès du ministre de l’économie, des finances et de la relance, chargé des comptes publics, Pour le ministre et par délégation : Le sous-directeur chargé de la 5e sous-direction, P. CHAVY

ANNEXES ANNEXE I

COMMUNES RECONNUES EN ÉTAT DE CATASTROPHE NATURELLE DÉPARTEMENT DE L’ALLIER Mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols du 1er avril 2019 au 30 septembre 2019 Communes de Naves (2), Saint-Gérand-de-Vaux (2), Villeneuve-sur-Allier (1).

DÉPARTEMENT DE L’ARDÈCHE Mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols du 1er avril 2019 au 30 septembre 2019 Commune de Saint-Étienne-de-Fontbellon (2).

DÉPARTEMENT DE LA DORDOGNE Mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols du 1er juillet 2019 au 30 septembre 2019 Commune de Dornac (La) (3).

DÉPARTEMENT DE LA DRÔME Mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols du 1er juillet 2019 au 30 septembre 2019 Communes de Grane (2), Montoison (2), Penne-sur-l’Ouvèze (La) (1).

DÉPARTEMENT DU GERS Mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols du 1er avril 2019 au 30 septembre 2019 Communes d’Haulies, Nougaroulet, Pavie.

DÉPARTEMENT DE L’HÉRAULT Mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols du 1er juillet 2019 au 30 septembre 2019 Commune de Saint-Bauzille-de-Montmel (2).

DÉPARTEMENT DE LA HAUTE-MARNE Mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols du 1er juillet 2019 au 30 septembre 2019 Commune de Rolampont (1). 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 24 sur 198

DÉPARTEMENT DE LA MEUSE Mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols du 1er juillet 2019 au 30 septembre 2019 Communes d’Ancerville (2), Bouconville-sur-Madt (1), Houdelaincourt (1), Revigny-sur-Ornain (1), Val- d’Ornain (1).

DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE Mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols du 1er juillet 2019 au 30 septembre 2019 Commune de Rhodes (1).

DÉPARTEMENT DU PUY-DE-DÔME Mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols du 1er janvier 2019 au 31 décembre 2019 Commune de Châteldon (2).

Mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols du 1er juillet 2019 au 30 septembre 2019 Communes de Limons (1), Orcet (3).

DÉPARTEMENT DU RHÔNE Mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols du 1er janvier 2019 au 31 mars 2019 Commune de Villefranche-sur-Saône (2).

Mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols du 1er avril 2019 au 30 juin 2019 Communes de Bully (1), Saint-Germain-Nuelles (2).

DÉPARTEMENT DE LA HAUTE-SAÔNE Mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols du 1er janvier 2019 au 31 mars 2019 Communes de Besnans (1), Champey (2), Frahier-et-Chatebier (1), Genevrey (1), Lure (2), Magny-Vernois (2), Noroy-le-Bourg (1), Varogne (2), Vellefaux (1), Villeparois (1), Villersexel (1).

Mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols du 1er janvier 2019 au 30 septembre 2019 Commune de Passavant-la-Rochère (1).

Mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols du 1er avril 2019 au 30 septembre 2019 Commune de Selles (1).

Mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols du 1er juillet 2019 au 30 septembre 2019 Communes de Baulay (1), Contréglise (1), Fontenois-la-Ville (1), Oigney (1), Pont-du-Bois (1), Preigney (1), Roche-Morey (La) (2), Villers-Vaudey (1).

DÉPARTEMENT DE VAUCLUSE Mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols du 1er juillet 2019 au 30 septembre 2019 Commune de Mondragon (3). 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 24 sur 198

DÉPARTEMENT DE L’YONNE Mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols du 1er juillet 2019 au 30 septembre 2019 Communes de Cerisiers (1), Champigny (2), Cry (1), Diges (2), Joigny (2), Jouy (2), Lainsecq (2), Massangis (1), Nuits (1), Talcy (1).

ANNEXE II COMMUNES NON RECONNUES EN ÉTAT DE CATASTROPHE NATURELLE DÉPARTEMENT DES HAUTES-ALPES Mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols du 9 mai 2018 au 31 décembre 2018 Commune de Rosans.

DÉPARTEMENT DE L’AUDE Mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols du 15 avril 2019 au 31 décembre 2019 Commune de Saint-Hilaire.

DÉPARTEMENT DES BOUCHES-DU-RHÔNE Mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols du 1er juin 2019 au 30 septembre 2019 Commune de Roquevaire.

Mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols du 8 août 2019 au 30 septembre 2019 Commune d’Auriol.

Mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols du 31 août 2019 au 30 septembre 2019 Commune de Saint-Victoret.

DÉPARTEMENT DE LA CHARENTE Mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols du 1er mai 2019 au 30 août 2019 Commune de Brie.

Mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols du 1er juin 2019 au 30 septembre 2019 Commune de Saint-Saturnin.

DÉPARTEMENT DE LA CHARENTE-MARITIME Mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols du 1er janvier 2019 au 31 décembre 2019 Communes d’Annezay, Muron.

Mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols du 1er février 2019 au 31 décembre 2019 Commune de Chapelle-des-Pots (La).

Mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols du 14 février 2019 au 31 décembre 2019 Commune de Médis. 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 24 sur 198

Mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols du 1er mars 2019 au 30 novembre 2019 Commune de Pessines.

Mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols du 1er mars 2019 au 31 décembre 2019 Communes de Tesson, Tonnay-Charente.

Mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols du 1er avril 2019 au 31 août 2019 Commune d’Angoulins.

Mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols du 1er avril 2019 au 31 décembre 2019 Communes de Marennes-Hiers-Brouage, Moëze, Orignolles, Saintes, Souméras.

Mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols du 1er mai 2019 au 31 décembre 2019 Communes de Belluire, Rochefort.

Mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols du 1er juin 2019 au 30 septembre 2019 Commune de Sousmoulins.

Mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols du 1er juin 2019 au 1er octobre 2019 Commune de Saint-Sauvant.

Mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols du 1er juin 2019 au 31 décembre 2019 Commune de Cercoux.

Mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols du 31 août 2019 au 30 septembre 2019 Commune de Dolus-d’Oléron.

DÉPARTEMENT DE LA DRÔME Mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols du 1er avril 2019 au 31 décembre 2019 Commune d’Hauterives.

Mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols du 1er juin 2019 au 30 novembre 2019 Commune de Saint-Donat-sur-l’Herbasse.

Mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols du 1er juillet 2019 au 30 septembre 2019 Commune de Suze.

DÉPARTEMENT D’EURE-ET-LOIR Mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols du 1er avril 2019 au 31 décembre 2019 Commune de Béville-le-Comte. 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 24 sur 198

Mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols du 28 avril 2019 au 31 décembre 2019 Commune de Vichères.

Mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols du 1er mai 2019 au 31 décembre 2019 Commune de Francourville.

Mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols du 1er juin 2019 au 31 décembre 2019 Communes de Chapelle-du-Noyer (La), Saint-Prest.

DÉPARTEMENT DU GERS Mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols du 1er avril 2019 au 31 décembre 2019 Communes d’Idrac-Respaillès, Lasserade, Montamat.

Mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols du 1er mai 2019 au 31 décembre 2019 Communes de Castelnau d’Auzan Labarrère, Cazaux-Villecomtal, Labrihe, Maupas.

Mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols du 1er juin 2019 au 30 septembre 2019 Commune de Labastide-Savès.

DÉPARTEMENT DES LANDES Mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols du 1er mai 2019 au 31 décembre 2019 Commune de Saint-Étienne-d’Orthe.

DÉPARTEMENT DE MAINE-ET-LOIRE Mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols du 1er mars 2019 au 31 décembre 2019 Commune de Saint-Macaire-du-Bois.

Mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols du 1er avril 2019 au 31 décembre 2019 Commune de Puy-Notre-Dame (Le).

Mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols du 15 avril 2019 au 31 décembre 2019 Communes de Beaufort-en-Anjou, Saint-Léger-sous-Cholet, Vernoil-le-Fourrier.

Mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols du 1er mai 2019 au 31 décembre 2019 Communes de Champtocé-sur-Loire, Mazé-Milon, Morannes sur Sarthe-Daumeray, Terranjou.

Mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols du 1er juin 2019 au 30 septembre 2019 Commune de Sèvremoine.

Mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols du 1er juillet 2019 au 30 septembre 2019 Commune de Rou-Marson. 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 24 sur 198

DÉPARTEMENT DE LA MANCHE Mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols du 15 mai 2019 au 31 décembre 2019 Commune de Breuville.

DÉPARTEMENT DU PAS-DE-CALAIS Mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols du 16 février 2019 au 31 décembre 2019 Commune de Robecq.

DÉPARTEMENT DES PYRÉNÉES-ATLANTIQUES Mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols du 30 mars 2019 au 31 décembre 2019 Commune de Coarraze.

Mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols du 16 avril 2019 au 31 décembre 2019 Commune de Mesplède.

DÉPARTEMENT DE LA HAUTE-SAÔNE Mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols du 1er janvier 2019 au 31 décembre 2019 Commune de Cemboing.

Mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols du 1er juin 2019 au 15 novembre 2019 Commune d’Attricourt.

Mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols du 15 juin 2019 au 15 septembre 2019 Commune de Fahy-lès-Autrey.

DÉPARTEMENT DE LA SARTHE Mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols du 1er avril 2019 au 1er octobre 2019 Commune d’Oisseau-le-Petit.

Mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols du 1er juin 2019 au 31 décembre 2019 Commune d’Yvré-l’Évêque.

Mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols du 18 novembre 2019 au 10 décembre 2019 Commune de Guierche (La).

DÉPARTEMENT DE LA HAUTE-SAVOIE Mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols du 1er avril 2019 au 31 décembre 2019 Commune d’Ayse.

DÉPARTEMENT DES YVELINES Mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols du 1er mars 2019 au 31 décembre 2019 Commune de Neauphle-le-Château. 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 24 sur 198

Mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols du 16 mars 2019 au 31 décembre 2019 Commune de Dannemarie.

DÉPARTEMENT DE TARN-ET-GARONNE Mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols du 1er avril 2019 au 31 décembre 2019 Commune de Bourret.

Mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols du 1er mai 2019 au 30 septembre 2019 Commune de Bouillac.

Mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols du 1er mai 2019 au 31 octobre 2019 Commune de Cayrac.

Mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols du 1er juin 2019 au 31 décembre 2019 Commune de Montesquieu.

DÉPARTEMENT DE L’ESSONNE Mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols du 1er juin 2019 au 30 septembre 2019 Commune de Massy.

Mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols du 1er juillet 2019 au 30 septembre 2019 Commune de Saint-Chéron.

DÉPARTEMENT DU VAL-D’OISE Mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols du 1er mars 2019 au 31 décembre 2019 Commune de Bessancourt.

Mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols du 1er avril 2019 au 31 décembre 2019 Commune de Jouy-le-Moutier.

Mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols du 1er mai 2019 au 31 décembre 2019 Commune de Montmagny.

Mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols du 1er juin 2019 au 1er décembre 2019 Commune d’Ennery. 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 25 sur 198

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR

Arrêté du 25 novembre 2020 approuvant les modifications apportées au titre et aux statuts de l’association reconnue d’utilité publique dite « Asile protestant » NOR : INTD2022603A

Par arrêté du ministre de l’intérieur en date du 25 novembre 2020, sont approuvées les modifications apportées aux statuts (1) de l’association reconnue comme établissement d’utilité publique dite « Asile protestant », dont le siège est à Orthez (64), et qui s’intitule désormais « Les Maisons de Jeanne d’Albret ».

(1) Les statuts peuvent être consultés à la préfecture du siège. 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 26 sur 198

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR

Arrêté du 26 novembre 2020 approuvant les modifications apportées aux statuts de l’association reconnue d’utilité publique dite « Breiz Santel - Mouvement pour la Protection des Monuments Religieux Bretons » NOR : INTD2025326A

Par arrêté du ministre de l’intérieur en date du 26 novembre 2020, sont approuvées les modifications apportées aux statuts (1) de l’association reconnue d’utilité publique dite « Breiz Santel - Mouvement pour la Protection des Monuments Religieux Bretons » reconnue d’utilité publique par décret du 2 mai 1985.

(1) Les statuts peuvent être consultés à la préfecture du Morbihan. 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 27 sur 198

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR

Arrêté du 27 novembre 2020 modifiant l’arrêté du 10 mai 2017 fixant le contingent numérique pour l’accès des officiers de gendarmerie à l’échelon spécial du grade de colonel NOR : INTJ2013200A

Le ministre de l’économie, des finances et de la relance, le ministre de l’intérieur, la ministre de la transformation et de la fonction publiques et le ministre délégué auprès du ministre de l’économie, des finances et de la relance, chargé des comptes publics, Vu l’arrêté du 10 mai 2017 fixant le contingent numérique pour l’accès des officiers de gendarmerie à l’échelon spécial du grade de colonel, Arrêtent : Art. 1er. – L’article 1er de l’arrêté du 10 mai 2017 susvisé est ainsi modifié : 1o Les deuxième, troisième et quatrième alinéas sont supprimés ; 2o Il est ajouté les alinéas suivants : « – 116 à compter du 1er janvier 2021 ; « – 120 à compter du 1er janvier 2022. » Art. 2. – L’arrêté du 14 octobre 2015 fixant la liste des emplois ouvrant l’accès à l’échelon fonctionnel du grade de colonel de gendarmerie et l’arrêté du 14 octobre 2015 fixant le contingent numérique pour l’accès des officiers de gendarmerie à l’échelon fonctionnel du grade de colonel sont abrogés. Art. 3. – Le ministre de l’économie, des finances et de la relance, le ministre de l’intérieur, la ministre de la transformation et de la fonction publiques et le ministre délégué auprès du ministre de l’économie, des finances et de la relance, chargé des comptes publics, sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française. Fait le 27 novembre 2020. Le ministre de l’intérieur, GÉRALD DARMANIN Le ministre de l’économie, des finances et de la relance, BRUNO LE MAIRE La ministre de la transformation et de la fonction publiques, AMÉLIE DE MONTCHALIN Le ministre délégué auprès du ministre de l’économie, des finances et de la relance, chargé des comptes publics, OLIVIER DUSSOPT 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 28 sur 198

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR

Arrêté du 27 novembre 2020 autorisant au titre de l’année 2022 l’ouverture d’un examen professionnel d’accès au grade de contrôleur de classe exceptionnelle des services techniques du ministère de l’intérieur

NOR : INTA2030860A

Par arrêté du ministre de l’intérieur en date du 27 novembre 2020, est autorisée au titre de l’année 2022 l’ouverture d’un examen professionnel d’accès au grade de contrôleur de classe exceptionnelle des services techniques du ministère de l’intérieur. L’annexe du présent arrêté fixe le calendrier prévisionnel d’organisation de l’examen professionnel susmentionné. Le nombre de postes offerts à l’examen professionnel sera fixé par arrêté ministériel. Les formulaires d’inscription sont disponibles : – par téléchargement sur le site internet du ministère de l’intérieur : www.interieur.gouv.fr à la rubrique « Le ministère recrute – Filière services techniques – Les recrutements » ; – par voie postale en joignant une enveloppe (format A4) affranchie au tarif en vigueur pour une lettre jusqu’à 100 g (libellée aux nom et adresse du candidat) au ministère de l’intérieur, SG/DRH/SDRF/BRPP/Section concours, 27, cours des Petites-Ecuries, 77185 Lognes. L’enregistrement de l’inscription s’effectue au choix du candidat : – par voie électronique sur le site internet du ministère de l’intérieur (même adresse) ; – par voie postale. Le candidat adresse son dossier d’inscription au ministère de l’intérieur, SG/DRH/SDRF/BRPP/Section concours, 27, cours des Petites-Ecuries, 77185 Lognes. Tout dossier incomplet ou mal renseigné est rejeté. En vue des épreuves, les candidats adressent les documents requis pour l’inscription au plus tard à la date de clôture des inscriptions fixée à l’annexe du présent arrêté. L’épreuve orale d’admission à l’examen professionnel se déroulera en région Ile-de-France. Pour passer cette épreuve, les candidats résidant dans l’une des collectivités mentionnées à l’article 72-3 de la Constitution (Guadeloupe, Guyane, Martinique, La Réunion, Mayotte, Saint-Barthélemy, Saint-Martin, Saint- Pierre-et-Miquelon, îles Wallis et Futuna, Polynésie française, Nouvelle-Calédonie) ou à l’étranger, en état de grossesse ou dont l’état de santé le nécessite peuvent bénéficier, à leur demande, de la visioconférence, dans les conditions prévues par l’arrêté du 22 décembre 2017 fixant les conditions de recours à la visioconférence pour l’organisation des voies d’accès à la fonction publique de l’Etat. Ce choix peut s’effectuer au moment de l’inscription. Les candidats devront produire dans les meilleurs délais et au plus tard dix jours avant le début de l’épreuve orale d’admission un justificatif de domicile pour les résidents dans les DOM-COM ou à l’étranger. Pour les candidats en état de grossesse ou dont l’état de santé le nécessite, un certificat médical délivré par un médecin agréé et comportant la mention de l’aménagement relatif à la visioconférence devra être transmis au service organisateur. L’absence de transmission de justificatif rend la demande irrecevable. Les candidats en situation de handicap peuvent obtenir des aménagements d’épreuve. Ils doivent pour cela produire un certificat médical établi par un médecin agréé, daté de moins de six mois avant le déroulement de l’épreuve et précisant la nature des aides et aménagements sollicités. La date limite d’envoi (le cachet de la poste faisant foi) ou de dépôt du certificat médical au service organisateur est fixée à trois semaines avant le début de l’épreuve, délai de rigueur, conformément au décret no 2020-523 du 4 mai 2020 relatif à la portabilité des équipements contribuant à l’adaptation du poste de travail et aux dérogations aux règles normales des concours, des procédures de recrutement et des examens en faveur des agents publics et des candidats en situation de handicap. La composition du jury fera l’objet d’un arrêté du ministre de l’intérieur qui sera affiché, de manière à être accessible au public, sur les lieux des épreuves pendant toute leur durée ainsi que, jusqu’à la proclamation des 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 28 sur 198 résultats, dans les locaux de la sous-direction du recrutement et de la formation et sur le site internet du ministère de l’intérieur. 3 décembre ANNEXE Calendrier prévisionnel d’organisation de l’examen professionnel : 2020 Inscriptions Examen professionnel Session par voie électronique ou postale Épreuve d’admissibilité Épreuve d’admission (le cachet de la poste faisant foi)

Date d’ouverture Date limite Date de clôture Date Lieu Date limite d’envoi Date Lieu des inscriptions de retrait des inscriptions des documents en

du formulaire vue des épreuves JOURNAL d’inscription par voie électro­ nique ou postale (le cachet de la poste faisant foi)

Contrôleur de classe exceptionnelle des ST 2022 11 décembre 2020 11 janvier 2021 11 janvier 2021 / / 11 janvier 2021 Les dates seront com­ Région Île-de-France OFFICIEL (examen professionnel) muniquées ultérieure­ ment DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 28 sur 198 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 29 sur 198

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR

Décision du 26 novembre 2020 portant délégation de signature (direction centrale de la police judiciaire)

NOR : INTC2032933S

Le directeur central de la police judiciaire, Vu le décret no 2003-390 du 24 avril 2003 modifié portant création des directions interrégionales de la police judiciaire et relatif à l’organisation des services territoriaux de police judiciaire de la police nationale ; Vu le décret no 2005-850 du 27 juillet 2005 relatif aux délégations de signature des membres du Gouvernement, notamment son article 3 ; Vu le décret no 2013-728 du 12 août 2013 portant organisation de l’administration centrale du ministère de l’intérieur et du ministère des outre-mer ; Vu le décret du 19 décembre 2018 portant nomination d’un directeur des services actifs de la police nationale ; Vu le décret du 26 décembre 2019 portant création du service à compétence nationale dénommé Office anti- stupéfiants ; Vu l’arrêté du 5 août 2009 modifié relatif aux missions et à l’organisation de la direction centrale de la police judiciaire,

Décide : Art. 1er. – Délégation est donnée à M. Philippe CHADRYS, inspecteur général des services actifs, directeur central adjoint, à l’effet de signer, au nom du ministre de l’intérieur et dans la limite de ses attributions, tous actes, décisions et pièces comptables ainsi que les ordres de mission en France et à l’étranger. Art. 2. – I. – A la sous-direction de la lutte contre la criminalité organisée, délégation est donnée aux personnes ci-après désignées, à l’effet de signer, au nom du ministre de l’intérieur et dans la limite de leurs attributions, tous actes, décisions et pièces comptables ainsi que les ordres de mission en France : M. Frédéric MALON, contrôleur général des services actifs de la police nationale, sous-directeur chargé de la lutte contre la criminalité organisée ; M. Philippe GUICHARD, commissaire divisionnaire, adjoint au sous-directeur chargé de la lutte contre la criminalité organisée ; M. Fabien LANG, commissaire divisionnaire, chef du service interministériel d’assistance technique ; Mme Séraphia SCHERRER, commissaire de police, chef d’Etat-major ; Mme Patricia BOURDON, conseillère d’administration de l’intérieur et de l’outre-mer, chef de la division de la logistique opérationnelle ; Mme Christine DEMARLE, attachée d’administration de l’Etat, adjoint au chef de la division de la logistique opérationnelle. II. – A la sous-direction de la lutte contre la criminalité financière, délégation est donnée aux personnes ci-après désignées, à l’effet de signer, au nom du ministre de l’intérieur et dans la limite de leurs attributions, tous actes, décisions et pièces comptables ainsi que les ordres de mission en France : M. Thomas de RICOLFIS, contrôleur général, sous-directeur chargé de la lutte contre la criminalité financière ; Mme Corinne BERTOUX, commissaire divisionnaire, adjoint au sous-directeur de la lutte contre la criminalité financière ; Mme Anne-Sophie COULBOIS, commissaire divisionnaire, chef de l’office central pour la répression de la grande délinquance financière ; M. Guillaume HEZARD, commissaire divisionnaire, adjoint au chef de l’office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales ; M. Pascal FAGET, commandant de police, chef de la division d’appui opérationnelle ; 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 29 sur 198

III. – A la sous-direction anti-terroriste, délégation est donnée aux personnes ci-après désignées à l’effet de signer, au nom du ministre de l’intérieur et dans la limite de leurs attributions, tous actes, décisions et pièces comptables ainsi que les ordres de mission en France : M. Frédéric DOIDY, contrôleur général, sous-directeur chargé de l’anti-terrorisme ; M. Olivier RICHARDOT, commissaire divisionnaire, adjoint au sous-directeur chargé de l’anti-terrorisme. IV. – A la sous-direction de la lutte contre la cybercriminalité, délégation est donnée aux personnes ci-après désignées, à l’effet de signer, au nom du ministre de l’intérieur et dans la limite de leurs attributions, tous actes, décisions et pièces comptables ainsi que les ordres de mission en France : Mme Catherine CHAMBON, contrôleur général, sous-directeur de la lutte contre la cybercriminalité ; M. Nicolas GUIDOUX, commissaire divisionnaire, adjoint au sous-directeur de la lutte contre la cybercriminalité. Mme Sabine MELIN, attachée de l’administration de l’Etat, chef de la division de la logistique opérationnelle ; Mme Hélène HALTER, attachée principale de l’administration de l’Etat, chef du bureau de coordination stratégique ; Mme Malika BOUZEBOUDJA, attachée de l’administration de l’Etat, adjoint au chef du bureau de coordination stratégique ; V. – A la sous-direction des ressources, de l’évaluation et de la stratégie : – délégation est donnée aux personnes ci-après désignées, à l’effet de signer, au nom du ministre de l’intérieur et dans la limite de leurs attributions, tous actes, décisions et pièces comptables ainsi que les ordres de mission en France et à l’étranger : M. Jérôme MARTIN, contrôleur général, sous-directeur des ressources, de l’évaluation et de la stratégie ; Mme Christine DUFAU, commissaire général, adjoint au sous-directeur des ressources, de l’évaluation et de la stratégie ; – délégation est donnée aux personnes ci-après désignées, à l’effet de signer, au nom du ministre de l’intérieur et dans la limite de leurs attributions, tous actes, décisions et pièces comptables ainsi que les ordres de mission en France : Mme Alexandra AUTHIER, commissaire divisionnaire, chef de la division nationale du budget et de la logistique ; Mme Carole MICHE épouse MORALDI, commandant divisionnaire fonctionnel, adjoint à la chef de la division nationale du budget et de la logistique ; Mme Élisabeth JOUGLA, attachée principale de l’administration de l’Etat, à la division nationale du budget et de la logistique ; M. Stéphane GOGUET, commissaire divisionnaire, chef de la division nationale des ressources humaines et de la formation ; Mme Béatrix VENAULT, commandant divisionnaire fonctionnel, adjoint au chef de la division nationale des ressources humaines et de la formation ; Mme Pamella EDOUARD, attachée d’administration de l’Etat, à la division nationale des ressources humaines et de la formation ; Mme Constance DEVRUE, attachée d’administration de l’Etat, à la division nationale des ressources humaines et de la formation ; M. Michaël LE MAITRE, commandant de police à l’unité de coordination administrative ; – délégation est donnée aux personnes ci-après désignées, à l’effet de signer, au nom du ministre de l’intérieur et dans la limite de leurs attributions, toutes pièces justificatives relatives aux dépenses et aux opérations de régularisations, notamment tous documents comptables relatifs à l’engagement, à la liquidation et à l’ordonnancement de la dépense et tous ordres de recettes : Mme Jocelyne COLLIN, adjointe administrative principale de 1re classe de l’Intérieur et de l’outre-mer à la section des finances, des régimes indemnitaires et des missions de la division nationale du budget et de la logistique ; Mme Béatrice ROY-TIROUMALE, adjointe administrative principale de 1re classe de l’Intérieur et de l’outre- mer à la section des finances, des régimes indemnitaires et des missions de la division nationale du budget et de la logistique. VI. – A la division des relations internationales, délégation est donnée aux personnes ci-après désignées, à l’effet de signer, au nom du ministre de l’intérieur et dans la limite de leurs attributions, tous actes, décisions et pièces comptables : M. Franck DOUCHY, commissaire général, chef de la division des relations internationales ; M. Franck DANNEROLLE, commissaire divisionnaire, adjoint au chef de la division des relations internationales ; Mme Nathalie CHUPIN, attachée principale d’administration de l’Etat, chef de la section administrative de la division des relations internationales. 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 29 sur 198

VII. – Au service central des courses et jeux, délégation est donnée aux personnes ci-après désignées, à l’effet de signer, au nom du ministre de l’Intérieur et dans la limite de leurs attributions, tous actes, décisions et pièces comptables : M. Philippe MENARD, commissaire général, chef du service central des courses et jeux ; M. Eric LEVY-VALENSI, commissaire divisionnaire, adjoint au chef de service et chef de la division de la logistique et de la coordination opérationnelle ; M. Nicolas ROCHER, commissaire de police, chef de la division de la surveillance générale des casinos et des cercles du service central des courses et jeux. VIII. – A la division nationale de la documentation criminelle et de la coordination de la police technique, délégation est donnée aux personnes ci-après désignées, à l’effet de signer, au nom du ministre de l’intérieur et dans la limite de leurs attributions, tous actes, décisions et pièces comptables : Mme Estelle DAVET, commissaire divisionnaire, chef de la division nationale de la documentation criminelle et de la coordination de la police technique ; M. Bernard MANZONI, commissaire divisionnaire, adjoint au chef de la division nationale de la documentation criminelle et de la coordination de la police technique, chargé du suivi des systèmes nationaux ; M Stéphane KHOUHLI, attaché d’administration d’Etat, chef de la section administrative de la division nationale de la documentation criminelle et de la coordination de la police technique. IX. – A l’Office anti-stupéfiants, délégation est donnée aux personnes ci-après désignées, à l’effet de signer, au nom du ministre de l’intérieur et dans la limite de leurs attributions, tous actes, décisions et pièces comptables ainsi que les ordres de mission en France : Mme Stéphanie CHERBONNIER, contrôleuse générale des services actifs de la police nationale, chef de l’Office anti-stupéfiants ; M. Samuel VUELTA SIMON, contrôleur général des services actifs de la police nationale, adjoint à la chef de l’Office anti-stupéfiants. Art. 3. – A la direction interrégionale de la police judiciaire de Bordeaux, délégation est donnée aux personnes ci-après désignées, à l’effet de signer, au nom du ministre de l’intérieur et dans la limite de leurs attributions, tous actes, décisions et pièces comptables : M. Christian SIVY, commissaire général, directeur interrégional de la police judiciaire de Bordeaux ; M. Patrick LEONARD, commissaire divisionnaire, directeur interrégional adjoint de la police judiciaire de Bordeaux ; Mme Marie-Josèphe VIDAL, attachée principale d’administration de l’Etat, chef de la division administrative de la direction interrégionale de la police judiciaire de Bordeaux ; Mme Nathalie TALLEVAST, commissaire générale, directrice du service régional de police judiciaire de Toulouse ; M. Jean-Luc SAUX, commissaire divisionnaire, directeur adjoint du service régional de police judiciaire de Toulouse ; Mme Tania LEHMANN, attachée principale d’administration de l’Etat, chef de la division administrative du service régional de police judiciaire de Toulouse. Art. 4. – A la direction interrégionale de la police judiciaire de Dijon, délégation est donnée aux personnes ci-après désignées, à l’effet de signer, au nom du ministre de l’intérieur et dans la limite de leurs attributions, tous actes, décisions et pièces comptables : Mme Magali BLANC épouse CAILLAT, commissaire générale, directeur interrégional de la police judiciaire de Dijon, directeur du service régional ; M. François-Xavier CAVALLI, commissaire de police, directeur interrégional adjoint de la police judiciaire de Dijon. Art. 5. – A la direction interrégionale de la police judiciaire de , délégation est donnée aux personnes ci-après désignées, à l’effet de signer, au nom du ministre de l’intérieur et dans la limite de leurs attributions, tous actes, décisions et pièces comptables : M. Romuald MULLER, commissaire général, directeur interrégional de la police judiciaire de Lille, directeur du service régional ; M. Olivier DUPAS, commissaire divisionnaire, directeur interrégional adjoint de la police judiciaire de Lille ; Mme Béatrice LEFORT, attachée d’administration de l’Etat, chef de la division administrative de la direction interrégionale de la police judiciaire de Lille. Art. 6. – A la direction interrégionale de la police judiciaire de Lyon, délégation est donnée aux personnes ci-après désignées, à l’effet de signer, au nom du ministre de l’intérieur et dans la limite de leurs attributions, tous actes, décisions et pièces comptables : M. Christophe ALLAIN, contrôleur général, directeur interrégional de la police judiciaire de Lyon, directeur du service régional ; M. Damien DELABY, commissaire divisionnaire, directeur interrégional adjoint de la police judiciaire de Lyon ; 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 29 sur 198

Mme Nicole VIVAT, attachée d’administration de l’Etat, chef de la division administrative de la direction interrégionale de la police judiciaire de Lyon ; M. Fabrice FINANCE, commissaire divisionnaire, directeur du service régional de police judiciaire de Clermont-Ferrand ; M. Fabrice KOZDEBA, commissaire de police, directeur adjoint au service régional de police judiciaire de Clermont-Ferrand. Art. 7. – A la direction interrégionale de la police judiciaire de Marseille, délégation est donnée aux personnes ci-après désignées, à l’effet de signer, au nom du ministre de l’intérieur et dans la limite de leurs attributions, tous actes, décisions et pièces comptables : M. Éric ARELLA, inspecteur général, directeur interrégional de la police judiciaire de Marseille, directeur du service régional ; M. Philippe FRIZON, commissaire général, directeur interrégional adjoint de la police judiciaire de Marseille ; Mme Muriel ANQUET, commissaire divisionnaire, chef de l’Etat-major de la direction interrégionale de la police judiciaire de Marseille ; M. Jean-Philippe FOUGEREAU, commissaire général, directeur du service régional de police judiciaire de Montpellier ; M. DE FREITAS MEIRA Anthony, commissaire divisionnaire, directeur adjoint du service régional de police judiciaire de Montpellier ; M. Florent MION, commissaire divisionnaire, chef de l’antenne de police judiciaire de Nice. Art. 8. – A la direction interrégionale de la police judiciaire d’Orléans, délégation est donnée aux personnes ci-après désignées, à l’effet de signer, au nom du ministre de l’intérieur et dans la limite de leurs attributions, tous actes, décisions et pièces comptables : M. Éric CORDEROT, commissaire divisionnaire, directeur interrégional de la police judiciaire d’Orléans, directeur du service régional ; M. Jean-Philippe ALBAREL, commissaire divisionnaire, directeur interrégional adjoint de la police judiciaire d’Orléans ; M. Christophe DELOST, attaché de l’administration de l’Etat, chef de la division administrative de la direction interrégionale de la police judiciaire d’Orléans ; M. Thierry DE MARIA, commissaire divisionnaire, directeur du service régional de police judiciaire de Limoges ; Mme Alexia DUDOGNON, commissaire de police, directeur adjoint du service régional de police judiciaire de Limoges. Art. 9. – A la direction interrégionale de la police judiciaire de Pointe-à-Pitre, délégation est donnée aux personnes ci-après désignées, à l’effet de signer, au nom du ministre de l’intérieur et dans la limite de leurs attributions, tous actes, décisions et pièces comptables : M. Laurent CHAVANNE, commissaire divisionnaire, directeur interrégional de la police judiciaire de Pointe-à- Pitre, directeur du service régional ; M. Emmanuel MERICAM, commissaire de police, directeur interrégional adjoint de la police judiciaire de Pointe-à-Pitre ; M. Benoît NAU, commissaire divisionnaire, chef de l’antenne de l’office central pour la répression du trafic illicite des stupéfiants, implantée à Fort-de-France ; M. Alexandre LIHOLAT, commandant divisionnaire fonctionnel, chef de l’antenne de police judiciaire de Martinique. Art. 10. – A la direction interrégionale de la police judiciaire de Rennes, délégation est donnée aux personnes ci-après désignées, à l’effet de signer, au nom du ministre de l’intérieur et dans la limite de leurs attributions, tous actes, décisions et pièces comptables : M. Gilles SOULIE, contrôleur général, directeur interrégional de la police judiciaire de Rennes, directeur du service régional ; M. GONTIER Pascal, commissaire divisionnaire, directeur interrégional adjoint de la police judiciaire de Rennes ; M. Guillaume BLAVEC, attaché principal d’administration de l’Etat, chef de la division administrative de la direction interrégionale de la police judiciaire de Rennes ; M. Jérémie DUMONT, commissaire de police, directeur du service régional adjoint de police judiciaire de Rouen ; M. Franck HEMERY, commissaire divisionnaire, directeur du service régional de police judiciaire d’Angers ; M. Léonard FAUVET, commissaire de police, directeur adjoint du service régional de police judiciaire d’Angers. Art. 11. – A la direction interrégionale de la police judiciaire de , délégation est donnée aux personnes ci-après désignées, à l’effet de signer, au nom du ministre de l’intérieur et dans la limite de leurs attributions, tous actes, décisions et pièces comptables : Mme Béatrice BRUN, contrôleur général, directeur interrégional de la police judiciaire de Strasbourg ; 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 29 sur 198

M. Thibault LORBER, commissaire divisionnaire, directeur interrégional adjoint de la police judiciaire de Strasbourg ; M. Maurice ALIBERT, commissaire divisionnaire, directeur du service régional de police judiciaire de Nancy ; M. Guillaume CRIVELLI, commissaire divisionnaire, directeur adjoint du service régional de police judiciaire de Nancy ; M. Jean-Michel BOLUSSET, commissaire divisionnaire, directeur du service régional de police judiciaire de Reims. Art. 12. – A la direction régionale de la police judiciaire d’Ajaccio, délégation est donnée aux personnes ci- après désignées, à l’effet de signer, au nom du ministre de l’intérieur et dans la limite de leurs attributions, tous actes, décisions et pièces comptables : Mme Sophie THOMAS, commissaire divisionnaire, directeur régional adjoint de la police judiciaire d’Ajaccio. Mme Isabelle RIBES, attachée d’administration de l’Etat, chef de la division administrative par intérim de la direction régionale de la police judiciaire d’Ajaccio. Art. 13. – A la direction régionale de la police judiciaire de Versailles, délégation est donnée aux personnes ci- après désignées, à l’effet de signer, au nom du ministre de l’intérieur et dans la limite de leurs attributions, tous actes, décisions et pièces comptables : M Christophe DESCOMS, contrôleur général, directeur régional de la police judiciaire de Versailles ; M. Richard SRECKI, commissaire général, directeur régional adjoint de la police judiciaire de Versailles ; Mme Sophie BEAUVILLAIN, attachée d’administration de l’Etat, chef de la division administrative de la direction régionale de la police judiciaire de Versailles. Art. 14. – La décision du 23 octobre 2020 portant délégation de signature (direction centrale de la police judiciaire) est abrogée. Art. 15. – La présente décision sera publiée au Journal officiel de la République française. Fait le 26 novembre 2020. J. BONET 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 30 sur 198

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TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L’EMPLOI ET DE L’INSERTION

Rapport au Président de la République relatif à l’ordonnance no 2020-1501 du 2 décembre 2020 modifiant l’ordonnance no 2020-387 du 1er avril 2020 portant mesures d’urgence en matière de formation professionnelle et la loi no 2018-771 du 5 septembre 2018 pour la liberté de choisir son avenir professionnel

NOR : MTRD2031293P

Monsieur le Président de la République, La présente ordonnance se fonde sur les dispositions de l’article 10 de la loi no 2020-1379 du 14 novembre 2020 autorisant la prorogation de l’état d’urgence sanitaire et portant diverses mesures de gestion de la crise sanitaire. Elle détermine des dispositions spécifiques en matière de formation professionnelle pour les employeurs afin de leur permettre de satisfaire à leurs obligations légales en la matière dans le contexte de crise sanitaire liée à la propagation de la covid-19. Le 1o de l’article 1er de la présente ordonnance prolonge les mesures transitoires relatives à l’entretien professionnel adoptées par l’ordonnance no 2020-387 du 1er avril 2020 portant mesures d’urgence en matière de formation professionnelle. Il diffère jusqu’au 30 juin 2021 la réalisation par l’employeur des entretiens professionnels prévus à l’article L. 6315-1 du code du travail et il suspend jusqu’à cette date l’application des sanctions prévues par la loi dans le cas où les entretiens d’état des lieux du parcours professionnel de chaque salarié n’auraient pas été réalisés dans les délais. En outre, le 2o de l’article 1er vise à prolonger la mesure transitoire permettant aux opérateurs de compétences et aux commissions paritaires interprofessionnelles régionales, associations dénommées Transition Pro, de financer de manière forfaitaire les parcours de validation des acquis de l’expérience, depuis le positionnement, jusqu’au jury, y compris l’accompagnement à la constitution des dossiers de recevabilité. Le montant du forfait de prise en charge financière est déterminé par les financeurs, dans la limite de 3 000 euros. Elle autorise les opérateurs de compétences à mobiliser, à titre dérogatoire, les fonds dédiés au financement de l’alternance ou les contributions complémentaires collectées pour le développement de la formation professionnelle continue. Les associations Transition Pro mobilisent les fonds destinés au financement des transitions professionnelles. Ces dispositions visent à faciliter l’accès à la validation des acquis de l’expérience et de prévenir les difficultés d’accès à ce dispositif dans la période actuelle, notamment par le renforcement des accompagnements préalables nécessaires. Le terme de la prolongation autorisée par la présente ordonnance est fixé au 30 juin 2021. L’article 2 diffère à la date du 30 juin 2021 la mesure transitoire prévue par la loi modifiée no 2018-771 du 5 septembre 2018 pour la liberté de choisir son avenir professionnel, qui permet à l’employeur de satisfaire à ses obligations en se référant, soit aux dispositions en vigueur au 31 décembre 2018, soit à celles issues de la loi du 5 septembre 2018 précitée. Ces dispositions, en cohérence avec le report mis en œuvre par les dispositions du 1o de l’article 1er de la présente ordonnance, visent à tenir compte du fait que, eu égard aux circonstances exceptionnelles liées à la prolongation de la crise sanitaire, les employeurs ne pourront pas tenir ces entretiens dans le délai initialement prévu. Tel est l’objet de la présente ordonnance que nous avons l’honneur de soumettre à votre approbation. Veuillez agréer, Monsieur le Président, l’assurance de notre profond respect. 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 31 sur 198

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MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L’EMPLOI ET DE L’INSERTION

Ordonnance no 2020-1501 du 2 décembre 2020 modifiantl’ordonnance no 2020-387 du 1er avril 2020 portant mesures d’urgence en matière de formation professionnelle et la loi no 2018-771 du 5 septembre 2018 pour la liberté de choisir son avenir professionnel

NOR : MTRD2031293R

Le Président de la République, Sur le rapport du Premier ministre et de la ministre du travail, de l’emploi et de l’insertion, Vu la Constitution, notamment son article 38 ; Vu le code de justice administrative, notamment son article R. 123-20 ; Vu le code du travail ; Vu la loi no 2018-771 du 5 septembre 2018 pour la liberté de choisir son avenir professionnel, notamment son article 1er ; Vu la loi no 2020-290 du 23 mars 2020 d’urgence pour faire face à l’épidémie de covid-19, notamment son article 11 ; Vu la loi no 2020-1379 du 14 novembre 2020 autorisant la prorogation de l’état d’urgence sanitaire et portant diverses mesures de gestion de la crise sanitaire, notamment son article 10 ; Vu l’ordonnance no 2020-387 du 1er avril 2020 portant mesures d’urgence en matière de formation professionnelle ; Le Conseil d’Etat (section sociale) entendu ; Le conseil des ministres entendu, Ordonne : Article 1er L’ordonnance du 1er avril 2020 susvisée est ainsi modifiée : 1o Au II de l’article 1er : a) Au 1o : – après les mots : « premier alinéa », le mot : « du » est remplacé par les mots : « des I et » ; – les mots : « faisant un état des lieux récapitulatif du parcours professionnel du salarié » sont supprimés ; – les mots : « au cours de l’année 2020 » sont remplacés par les mots : « entre le 1er janvier 2020 et le 30 juin 2021 » ; – les mots : « 31 décembre de la même année » sont remplacés par les mots : « 30 juin 2021 » ; b) Au 2o : – la date : « 31 décembre 2020 » est remplacée par la date : « 30 juin 2021 » ; – la date : « 1er janvier 2021 » est remplacée par la date : « 1er juillet 2021 » ; 2o Au III de l’article 2, la date : « 31 décembre 2020 » est remplacée par la date : « 30 juin 2021 ». Article 2 Au XIII de l’article 1er de la loi du 5 septembre 2018 susvisée, la date : « 31 décembre 2020 » est remplacée par la date : « 30 juin 2021 ». Article 3 Le Premier ministre et la ministre du travail, de l’emploi et de l’insertion sont responsables, chacun en ce qui le concerne, de l’application de la présente ordonnance, qui sera publiée au Journal officiel de la République française. 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 31 sur 198

Fait le 2 décembre 2020. EMMANUEL MACRON Par le Président de la République : Le Premier ministre, JEAN CASTEX La ministre du travail, de l’emploi et de l’insertion, ELISABETH BORNE 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 32 sur 198

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MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L’EMPLOI ET DE L’INSERTION

Rapport au Président de la République relatif à l’ordonnance no 2020-1502 du 2 décembre 2020 adaptant les conditions d’exercice des missions des services de santé au travail à l’urgence sanitaire

NOR : MTRT2031640P

Monsieur le Président de la République, La présente ordonnance s’inscrit dans le dispositif économique et social destiné à faire face à la deuxième vague épidémique à laquelle notre pays est confronté après celle qu’il a traversée au cours du printemps. Cette situation sanitaire fait apparaître la nécessité de développer les moyens à la disposition des autorités exécutives pour faire face à l’urgence, dans un cadre juridique lui-même renforcé et plus facilement adaptable aux circonstances. Le 1o du I de l’article 10 de la loi no 2020-1379 du 14 novembre 2020 autorisant la prorogation de l’état d’urgence sanitaire et portant diverses mesures de gestion de la crise sanitaire prévoit que le Gouvernement est autorisé à rétablir et, le cas échéant, à adapter par voie d’ordonnance les mesures prises pour faire face à la première vague épidémique et notamment celles prévues par l’ordonnance no 2020-386 du 1er avril 2020 ayant pour objet d’aménager les modalités de l’exercice par les services de santé au travail de leurs missions définiesau titre II du livre VI de la quatrième partie du code du travail, notamment du suivi de l’état de santé des travailleurs, et de définirles règles selon lesquelles le suivi de l’état de santé est assuré pour les travailleurs qui n’ont pu, en raison de l’épidémie, bénéficier du suivi prévu par le même code. L’ordonnance qui vous est présentée vise en conséquence à rétablir, en les adaptant à la situation, les mesures prévues par l’ordonnance du 1er avril 2020 précitée relatives aux modalités de l’exercice par les services de santé au travail de leurs missions et notamment le suivi de l’état de santé des salariés. L’article 1er prévoit que les services de santé au travail, comprenant ceux des établissements de santé, sociaux et médico-sociaux mentionnés à l’article 2 de la loi no 86-33 du 9 janvier 1986 portant dispositions particulières relatives à la fonction publique hospitalière, participent à la lutte contre la propagation de la covid-19, notamment par la diffusion, à l’attention des employeurs et des salariés, de messages de prévention contre le risque de contagion, l’appui aux entreprises dans la définition et la mise en œuvre des mesures de prévention adéquates contre ce risque et dans l’adaptation de leur organisation de travail aux effets de la crise sanitaire, et enfin la participation aux actions de dépistage et de vaccination définies par l’Etat. L’article 2 prévoit que le médecin du travail peut, dans des conditions définiespar décret, prescrire et renouveler un arrêt de travail en cas d’infection ou de suspicion d’infection à la covid-19 et établir un certificat médical pour les salariés vulnérables en vue de leur placement en activité partielle en application du deuxième alinéa du I de l’article 20 de la loi du 25 avril 2020 susvisée. Cet article prévoit également que le médecin du travail et, sous sa supervision, d’autres professionnels de santé des services de santé au travail peuvent prescrire et réaliser, dans des conditions et selon des modalités précisées par décret, des tests de détection du SARS-CoV-2. L’article 3 prévoit que les visites prévues dans le cadre du suivi de l’état de santé des travailleurs peuvent être reportées, sauf lorsque le médecin du travail les estimerait indispensables. Un décret en Conseil d’Etat doit préciser les modalités d’application de cet article, notamment pour les travailleurs faisant l’objet d’un suivi adapté ou régulier, ou d’un suivi individuel renforcé, ainsi que les conditions dans lesquelles il s’applique aux visites médicales reportées en application de l’article 3 de l’ordonnance du 1er avril 2020 précitée et qui, à la date d’entrée en vigueur de la présente ordonnance, n’ont pu être réalisées. L’article 4 précise que les articles 1er et 2 de l’ordonnance sont applicables jusqu’au 16 avril 2021. Cet article prévoit également que les visites médicales pouvant faire l’objet d’un report en application de l’article 3 de la présente ordonnance sont celles dont l’échéance résultant des textes applicables antérieurement à l’entrée en vigueur de l’ordonnance du 1er avril 2020 susvisée intervient avant le 17 avril 2021. Ces visites sont organisées par les services de santé au travail selon des modalités définies par décret en Conseil d’Etat et dans la limite d’un an suivant l’échéance précitée. Tel est l’objet de la présente ordonnance que nous avons l’honneur de soumettre à votre approbation. Veuillez agréer, Monsieur le Président, l’assurance de notre profond respect. 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 33 sur 198

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MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L’EMPLOI ET DE L’INSERTION

Ordonnance no 2020-1502 du 2 décembre 2020 adaptant les conditions d’exercice des missions des services de santé au travail à l’urgence sanitaire

NOR : MTRT2031640R

Le Président de la République, Sur le rapport du Premier ministre et de la ministre du travail, de l’emploi et de l’insertion, Vu la Constitution, notamment son article 38 ; Vu le code de justice administrative, notamment son article R. 123-20 ; Vu le code rural et de la pêche maritime ; Vu le code de la sécurité sociale ; Vu le code du travail ; Vu la loi no 2020-290 du 23 mars 2020 d’urgence pour faire face à l’épidémie de covid-19, et notamment son article 11 ; Vu la loi no 2020-473 du 25 avril 2020 de finances rectificative pour 2020, notamment son article 20 ; Vu la loi no 2020-1379 du 14 novembre 2020 d’urgence pour faire face à l’épidémie de covid-19, notamment son article 10 ; Vu l’ordonnance no 2020-386 du 1er avril 2020 adaptant les conditions d’exercice des missions des services de santé au travail à l’urgence sanitaire et modifiant le régime des demandes préalables d’autorisation d’activité partielle, notamment son article 3 ; Le Conseil d’Etat (section sociale) entendu ; Le conseil des ministres entendu, Ordonne : Article 1er Dans le cadre de leurs missions et prérogatives définies au titre II du livre VI de la quatrième partie du code du travail et à la section 1 du chapitre VII du titre Ier du livre VII du code rural et de la pêche maritime, les services de santé au travail participent à la lutte contre la propagation de la covid-19, notamment par : 1o La diffusion, à l’attention des employeurs et des salariés, de messages de prévention contre le risque de contagion ; 2o L’appui aux entreprises dans la définition et la mise en œuvre des mesures de prévention adéquates contre ce risque et dans l’adaptation de leur organisation de travail aux effets de la crise sanitaire ; 3o La participation aux actions de dépistage et de vaccination définies par l’Etat. Article 2 I. – Par dérogation à l’article L. 321-1 du code de la sécurité sociale, le médecin du travail peut prescrire et, le cas échéant, renouveler un arrêt de travail en cas d’infection ou de suspicion d’infection à la covid-19. Le médecin du travail peut également établir un certificat médical pour les salariés vulnérables en vue de leur placement en activité partielle en application du deuxième alinéa du I de l’article 20 de la loi du 25 avril 2020 susvisée. Un décret détermine les conditions d’application du présent I. II. – Le médecin du travail et, sous sa supervision, d’autres professionnels de santé des services de santé au travail peuvent prescrire et réaliser, dans des conditions et selon des modalités précisées par décret, des tests de détection du SARS-CoV-2. Article 3 Les visites médicales qui doivent être réalisées dans le cadre du suivi individuel de l’état de santé en application des articles L. 4624-1, L. 4624-2, L. 4624-2-1 et L. 4625-1-1 du code du travail et de l’article L. 717-2 du code 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 33 sur 198 rural et de la pêche maritime peuvent faire l’objet d’un report dans des conditions définies par décret en Conseil d’Etat, sauf lorsque le médecin du travail estime indispensable de maintenir la visite compte tenu notamment de l’état de santé du travailleur ou des caractéristiques de son poste de travail. Le report de la visite ne fait pas obstacle, le cas échéant, à l’embauche ou à la reprise du travail. Les dispositions du présent article sont également applicables aux visites médicales reportées en application de l’article 3 de l’ordonnance du 1er avril 2020 susvisée et qui n’ont pu être réalisées à la date d’entrée en vigueur de la présente ordonnance. Le décret en Conseil d’Etat prévu au premier alinéa détermine notamment les exceptions ou les conditions particulières applicables aux travailleurs faisant l’objet d’un suivi adapté ou régulier en application de l’article L. 4624-1 du code du travail ou d’un suivi individuel renforcé en application de l’article L. 4624-2 du même code. Article 4 I. – Les dispositions des articles 1er et 2 sont applicables jusqu’au 16 avril 2021. II. – Les dispositions de l’article 3 s’appliquent aux visites médicales dont l’échéance résultant des textes applicables antérieurement à l’entrée en vigueur de l’ordonnance du 1er avril 2020 susvisée intervient avant le 17 avril 2021. III. – Les visites médicales faisant l’objet d’un report en application de l’article 3 sont organisées par les services de santé au travail selon des modalités définies par décret en Conseil d’Etat et dans la limite d’un an suivant l’échéance mentionnée au II. Article 6 Le Premier ministre, la ministre du travail, de l’emploi et de l’insertion, le ministre des solidarités et de la santé et le ministre de l’agriculture et de l’alimentation sont responsables, chacun en ce qui le concerne, de l’application de la présente ordonnance, qui sera publiée au Journal officiel de la République française. Fait le 2 décembre 2020. EMMANUEL MACRON Par le Président de la République : Le Premier ministre, JEAN CASTEX La ministre du travail, de l’emploi et de l’insertion, ELISABETH BORNE Le ministre des solidarités et de la santé, OLIVIER VÉRAN Le ministre de l’agriculture et de l’alimentation, JULIEN DENORMANDIE 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 34 sur 198

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MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L’EMPLOI ET DE L’INSERTION

Arrêté du 23 novembre 2020 portant homologation du référentiel professionnel élaboré par la branche de la chocolaterie confiserie dans le cadre de la mise en œuvre du compte professionnel de prévention NOR : MTRT2023943A

La ministre du travail, de l’emploi et de l’insertion et le ministre des solidarités et de la santé, Vu les articles L. 4163-2 et D. 4163-6 du code du travail, Vu la demande d’homologation présentée par la Confédération des chocolatiers et confiseurs de France ; Vu l’avis de la commission spécialisée no 1 du Conseil d’orientation des conditions de travail rendu en date du 18 février 2020, Arrêtent : Art. 1er. – Le référentiel professionnel élaboré par la branche de la chocolaterie confiserie dans le cadre de la mise en œuvre du compte professionnel de prévention est homologué pour une durée de cinq ans à compter de la date de sa publication (1). Art. 2. – Le directeur général du travail et le directeur de la sécurité sociale sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française. Fait le 23 novembre 2020. La ministre du travail, de l’emploi et de l’insertion, Pour la ministre et par délégation : Le directeur général du travail, P. RAMAIN Le ministre des solidarités et de la santé, Pour le ministre et par délégation : Le directeur de la sécurité sociale, F. VON LENNEP

(1) Le référentiel est consultable sur le site du ministère du travail : https://www.travailemploi.gouv.fr. 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 35 sur 198

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MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L’EMPLOI ET DE L’INSERTION

Arrêté du 1er décembre 2020 fixantla liste des organisations syndicales reconnues représentatives dans la convention collective nationale des personnels des établissements agricoles privés NOR : MTRT2033150A

La ministre du travail, de l’emploi et de l’insertion, Vu le code du travail, notamment ses articles L. 2121-1, L. 2122-5, L. 2122-7, L. 2122-11, L. 2261-32, L. 2261-33 et L. 2261-34 ; Vu l’arrêté du 18 décembre 2018 portant extension d’un accord collectif de travail regroupant le champ d’application de la convention collective des personnels des établissements agricoles privés relevant du CNEAP (no 7520) et de la convention collective groupement des organismes de formation et de promotion agricole (no 7509) ; Vu l’accord du 10 juillet 2018 relatif à la création de la convention collective nationale des personnels des établissements agricoles privés ; Vu l’arrêt no 18PA00724 du 20 juin 2019 de la cour administrative d’appel de Paris ; Vu l’ordonnance no 20PA02786 du 22 octobre 2020 du juge des référés de la cour administrative d’appel de Paris ; Vu l’avis du Haut Conseil du dialogue social du 20 novembre 2020, Arrête : Art. 1er. – Sont reconnues représentatives dans la convention collective des personnels des établissements agricoles privés relevant du CNEAP (no 7520), telle qu’en vigueur avant l’arrêté du 18 décembre 2018 susvisé, les organisations syndicales suivantes : – la Confédération française démocratique du travail (CFDT) ; – la Confédération française des travailleurs chrétiens (CFTC) ; – le Syndicat professionnel de l’enseignement libre catholique (SPELC). Sont reconnues représentatives dans la convention collective groupement des organismes de formation et de promotion agricole (no 7509), telle qu’en vigueur avant l’arrêté du 18 décembre 2018 susvisé, les organisations syndicales suivantes : – la Confédération française démocratique du travail (CFDT) ; – la Confédération française des travailleurs chrétiens (CFTC). Art. 2. – Dans le champ défini par l’article 1er de l’accord du 10 juillet 2018 relatif à la création de la convention collective nationale des personnels des établissements agricoles privés, pour la négociation des accords collectifs en application de l’article L. 2232-6 du code du travail, le poids des organisations syndicales admises à négocier est le suivant : – la Confédération française démocratique du travail (CFDT) : 71,15 % ; – la Confédération française des travailleurs chrétiens (CFTC) : 17,98 % ; – Le Syndicat professionnel de l’enseignement libre catholique (SPELC) : 10,87 %. Art. 3. – L’arrêté du 20 novembre 2020 fixant la liste des organisations syndicales reconnues représentatives dans la convention collective nationale des personnels des établissements agricoles privés est abrogé. Art. 4. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française. Fait le 1er décembre 2020. Pour la ministre et par délégation : Le directeur général du travail, P. RAMAIN 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 36 sur 198

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MINISTÈRE DES OUTRE-MER

Décret no 2020-1503 du 2 décembre 2020 relatif aux subventions de l’Etat pour la construction, l’acquisition et l’amélioration des logements locatifs aidés en Guadeloupe, en Guyane, en Martinique, à La Réunion et à Mayotte

NOR : MOMS2031847D

Publics concernés : groupements et entreprises, publics ou privés, bénéficiaires des prêts et des subventions pour la construction, l’acquisition et l’amélioration des logements locatifs aidés en Guadeloupe, en Guyane, en Martinique, à La Réunion et à Mayotte. Objet : modalités d’attribution d’une avance et d’une aide exceptionnelle de l’Etat aux organismes intervenant en matière d’opérations de construction, d’acquisition et d’amélioration des logements locatifs aidés en Guadeloupe, Guyane, Martinique, à La Réunion et à Mayotte. Entrée en vigueur : le texte entre en vigueur le lendemain de sa publication. Notice : le décret prend en compte la situation exceptionnelle résultant des conséquences de la mise en œuvre de l’état d’urgence sanitaire dans le cadre de la lutte contre l’épidémie de covid-19 qui a eu un impact sur le déroulement et le coût des opérations de construction, d’acquisition et d’amélioration des logements locatifs aidés en Guadeloupe, Guyane, Martinique, à La Réunion et à Mayotte. Afin de compenser les surcoûts liés à l’arrêt ou au ralentissement de ces opérations pendant cette période, le décret prévoit que l’Etat peut verser, à titre temporaire, une avance et une aide exceptionnelle aux opérateurs concernés, dans des conditions qu’il fixe. Références : le décret peut être consulté sur le site Légifrance (https://www.legifrance.gouv.fr). Le Premier ministre, Sur le rapport du ministre des outre-mer, Vu le code de la construction et de l’habitation, notamment le chapitre II du titre VII du livre III ; Vu le décret no 2020-860 du 10 juillet 2020 prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l’épidémie de covid-19 dans les territoires sortis de l’état d’urgence sanitaire et dans ceux où il a été prorogé ; Vu la saisine du conseil régional de Guadeloupe en date du 27 octobre 2020 ; Vu la saisine du conseil départemental de Guadeloupe en date du 26 octobre 2020 ; Vu la saisine de l’assemblée de Guyane en date du 29 octobre 2020 ; Vu la saisine de l’assemblée de Martinique en date du 3 novembre 2020 ; Vu la saisine du conseil régional de La Réunion en date du 27 octobre 2020 ; Vu la saisine du conseil départemental de La Réunion en date du 27 octobre 2020 ; Vu la saisine du conseil départemental de Mayotte en date du 27 octobre 2020, Décrète : Art. 1er. – En Guadeloupe, en Guyane, en Martinique, à La Réunion et à Mayotte, les organismes bénéficiant d’une des subventions de l’Etat mentionnées au premier alinéa de l’article R. 372-3 du code de la construction et de l’habitation peuvent obtenir une avance correspondant à 30 % maximum de cette subvention. Les organismes mentionnés au premier alinéa adressent leur demande tendant au bénéfice de l’avance au représentant de l’Etat dans le département ou la collectivité, au plus tard le 31 décembre 2020. Art. 2. – En Guadeloupe, en Guyane, en Martinique, à La Réunion et à Mayotte, les organismes ayant bénéficié de la subvention mentionnée à l’article D. 372-9 du code de la construction et de l’habitation, pour la réalisation d’opérations de construction, peuvent bénéficier,dans les conditions prévues par les articles 3 à 6 du présent décret, d’une aide exceptionnelle de l’Etat afin d’atténuer l’impact des surcoûts liés à l’arrêt ou au ralentissement de ces opérations pendant la période du 17 mars 2020 au 31 décembre 2021. Art. 3. – L’organisme qui sollicite l’aide exceptionnelle mentionnée à l’article 2 présente sa demande auprès du représentant de l’Etat dans le département ou la collectivité. Cette demande est accompagnée des documents permettant de justifier un surcoût lié à l’arrêt des chantiers et à la mise en place des mesures d’hygiène et de distanciation sociale, dites « barrières », définies au niveau national par le décret no 2020-860 du 10 juillet 2020 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 36 sur 198 susvisé. La liste des pièces à fournir par le bénéficiaire afin de justifier de ce surcoût est établie par arrêté du représentant de l’Etat dans le département ou la collectivité. La demande est instruite par le directeur de l’environnement, de l’aménagement et du logement en Guadeloupe, en Martinique, à La Réunion, à Mayotte et par le directeur général des territoires et de la mer de la Guyane. Le représentant de l’Etat dans le département ou la collectivité dispose d’un délai de deux mois à compter de la réception du dossier complet pour se prononcer sur la demande. La décision est notifiée au demandeur. A défaut de décision expresse dans le délai mentionné à l’alinéa précédent, la demande est réputée rejetée. Art. 4. – Le montant de l’aide exceptionnelle prévue à l’article 2 ne peut excéder 3 % du montant de la subvention perçue en application de l’article D. 372-9 du code de la construction et de l’habitation. Art. 5. – L’organisme qui sollicite l’aide exceptionnelle peut présenter plusieurs demandes, sous réserve que le montant total de l’aide exceptionnelle octroyée n’excède pas 3 % du montant de la subvention perçue en application de l’article D. 372-9 du code de la construction et de l’habitation. Art. 6. – Lorsque le bénéficiaire de l’aide exceptionnelle ne respecte pas les conditions d’attribution définies par le présent décret, le représentant de l’Etat dans le département ou la collectivité, après l’avoir mis en demeure de présenter ses observations, peut sans préjudice de la restitution, le cas échéant, de l’aide publique, lui infliger une sanction pécuniaire qui ne peut excéder l’équivalent de trois mois de loyer. Art. 7. – La ministre de la transition écologique, le ministre des outre-mer et la ministre déléguée auprès de la ministre de la transition écologique, chargée du logement, sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République française. Fait le 2 décembre 2020. JEAN CASTEX Par le Premier ministre : Le ministre des outre-mer, SÉBASTIEN LECORNU La ministre de la transition écologique, BARBARA POMPILI La ministre déléguée auprès de la ministre de la transition écologique, chargée du logement, EMMANUELLE WARGON 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 37 sur 198

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MINISTÈRE DE LA COHÉSION DES TERRITOIRES ET DES RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

Rapport au Président de la République relatif à l’ordonnance no 2020-1504 du 2 décembre 2020 prorogeant et adaptant les conditions de gestion des programmes européens de la politique de cohésion et des affaires maritimes et de la pêche NOR : TERB2029202P

Monsieur le Président de la République, L’article 54 de la loi no 2020-734 du 17 juin 2020 relative à diverses dispositions liées à la crise sanitaire, à d’autres mesures urgentes ainsi qu’au retrait du Royaume-Uni de l’Union européenne habilite le Gouvernement à légiférer par ordonnance permettant de prolonger, au-delà de la période initialement fixée, d’une part, la durée de gestion confiée aux régions par l’Etat et, d’autre part, la durée de gestion confiée par l’Etat aux départements ou aux collectivités et organismes chargés du pilotage de plans locaux pour l’insertion par l’emploi de la délégation de gestion prévue pour la gestion des programmes européens à l’article 78 de la loi no 2014-58 du 27 janvier 2014 de modernisation de l’action publique territoriale et d’affirmation des métropoles. C’est l’objet de la présente ordonnance qui, d’une part, prolonge les modalités de délégation et de gestion des fonds pour la programmation 2014-2020 et, d’autre part, renouvelle cette compétence régionale pour la programmation 2021-2027. Compte-tenu des évolutions envisagées du droit de l’Union européenne, elle ne concerne plus que les seuls Fonds européen de développement régional (FEDER), Fonds social européen + (FSE+) et Fonds européen pour les affaires maritimes et la pêche (FEAMP). Le fonds européen agricole pour le développement rural (FEADER) a, quant à lui, vocation, dans le futur cadre financier pluriannuel européen, à être rattaché directement à la politique agricole commune. Ainsi, l’évolution de l’organisation de la gestion du FEADER fait-elle l’objet de dispositions distinctes, en application du projet de loi portant diverses dispositions d’adaptation au droit de l’Union européenne en matière économique et financière (DDADUE) adopté par l’Assemblée nationale, en lecture définitive, le 18 novembre 2020. L’ordonnance présentée clarifie également l’exercice par les régions de la gestion du FEAMP. L’article 1er a pour objet d’élargir la responsabilité financière des régions dans la mise en œuvre du FEAMP en faisant peser sur les régions la charge des corrections et sanctions financières par une décision de l’Union européenne quand elles sont organismes intermédiaires du FEAMP. Cette responsabilité financière n’est actuellement prévue que dans un cadre contractuel entre l’Etat et les régions. Cet article permet également au conseil régional de déléguer au président du conseil régional le pouvoir d’attribuer et de mettre en œuvre les subventions liées à la gestion des fonds européens quand la région est désignée organisme intermédiaire. L’ouverture de cette attribution doit permettre de fluidifier le processus d’attribution des fonds européens par les régions. L’article 2 permet quant à lui de reconduire le transfert de la fonction d’autorité de gestion aux régions pour la programmation 2021-2027, jusqu’au terme de la gestion des projets financés au titre de cette période. L’article 3 étend dans le temps le transfert de la fonction d’autorité de gestion aux régions et celui de la fonction d’organismes intermédiaires, délégataires de gestion, aux départements, prévu par l’article 78 de la loi no 2014-58 du 27 janvier 2014 de modernisation de l’action publique territoriale et d’affirmation des métropoles (MAPTAM). Les modalités de délégation et de gestion des fonds européens resteront régies, au titre de la programmation actuelle, par ces dispositions au-delà du 31 décembre 2020 afin de permettre la clôture de tous les programmes européens de la programmation. Tel est l’objet de la présente ordonnance que nous avons l’honneur de soumettre à votre approbation. Veuillez agréer, Monsieur le Président, l’assurance de notre profond respect. 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 38 sur 198

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MINISTÈRE DE LA COHÉSION DES TERRITOIRES ET DES RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

Ordonnance no 2020-1504 du 2 décembre 2020 prorogeant et adaptant les conditions de gestion des programmes européens de la politique de cohésion et des affaires maritimes et de la pêche NOR : TERB2029202R

Le Président de la République, Sur le rapport du Premier ministre et de la ministre de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales, Vu la Constitution, notamment son article 38 ; Vu le code général des collectivités territoriales, notamment ses articles L. 1511-1-2 et L. 4221-5 ; Vu le code de justice administrative, notamment son article R. 123-20 ; Vu la loi no 2014-58 du 27 janvier 2014 modifiée de modernisation de l’action publique territoriale et d’affirmation des métropoles, notamment son article 78 ; Vu la loi no 2020-734 du 17 juin 2020 relative à diverses dispositions liées à la crise sanitaire, à d’autres mesures urgentes ainsi qu’au retrait du Royaume-Uni de l’Union européenne, notamment son article 54 ; Vu l’avis du Conseil national d’évaluation des normes en date du 12 novembre 2020 ; Le Conseil d’Etat (section des finances) entendu, Le conseil des ministres entendu, Ordonne : Article 1er Le code général des collectivités territoriales est ainsi modifié : 1o Au premier alinéa de l’article L. 1511-1-2 : a) Après les mots : « programmes européens », le mot : « ou » est remplacé par une virgule ; b) Après les mots : « dans le cadre des programmes de coopération territoriale », sont insérés les mots : « ou la fonction d’organisme intermédiaire dans le cadre du Fonds européen pour les affaires maritimes et la pêche » ; 2o Au 13o de l’article L. 4221-5, après les mots : « dont la région est l’autorité de gestion », sont insérés les mots : « ou l’organisme intermédiaire ». Article 2 Au premier alinéa du I de l’article 78 de la loi du 27 janvier 2014 susvisée, après les mots : « pour la période 2014-2020 », sont insérés les mots : « et pour la période de programmation 2021-2027 des fonds, jusqu’au terme de la gestion des projets financés au titre de cette période ». Article 3 Les modalités de délégation et de gestion du fonds européen de développement régional, du fonds social européen et du fonds européen pour les affaires maritimes et la pêche, au titre de la période de programmation 2014-2020, restent régies, au-delà du 31 décembre 2020, par les dispositions de l’article 78 de la loi du 27 janvier 2014 susvisée dans sa rédaction en vigueur avant la publication de la présente ordonnance. Article 4 Le Premier ministre et la ministre de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales sont responsables, chacun en ce qui le concerne, de l’application de la présente ordonnance, qui sera publiée au Journal officiel de la République française. Fait le 2 décembre 2020. 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 38 sur 198

EMMANUEL MACRON Par le Président de la République : Le Premier ministre, JEAN CASTEX La ministre de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales, 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 39 sur 198

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MINISTÈRE DE LA JUSTICE

Décision du 27 novembre 2020 portant délégation de signature (inspection générale de la justice)

NOR : JUST2033267S

L’inspecteur général, chef de l’inspection générale de la justice, Vu le décret no 2005-850 modifié du 27 juillet 2005 relatif aux délégations de signature des membres du Gouvernement, notamment son article 3 ; Vu le décret no 2016-1675 du 5 décembre 2016 relatif aux attributions et à l’organisation des missions de l’inspection générale de la justice ; Vu l’arrêté du 5 décembre 2016 modifié précisant les modalités d’organisation de l’inspection générale de la justice et ses missions, Décide : Art. 1er. – Délégation est donnée à Mme Chantal Acquaviva, inspectrice générale de la justice, adjointe au chef de l’inspection ainsi qu’à Mme Michèle Lauret, inspectrice de la justice exerçant les fonctions de secrétaire générale du service à l’effet de signer, au nom du garde des sceaux, ministre de la justice, et dans la limite de leurs attributions, tous actes, arrêtés ou décisions, à l’exclusion des décrets. Art. 2. – Délégation est donnée à : – M. Etienne Apaire, inspecteur général de la justice, responsable du département « évaluation des politiques publiques interministérielles » ; – Mme Béatrice Del Volgo, inspectrice générale de la justice, responsable du département « déontologie et enquêtes administratives » ; – M. Jean-Louis Daumas, inspecteur général de la justice, responsable du département « exécution des décisions de justice concernant les majeurs et les mineurs, notamment par l’administration pénitentiaire et la protection judiciaire de jeunesse » ; – M. Patrick Steinmetz, inspecteur général de la justice, responsable du département « administration et modernisation des juridictions et des structures déconcentrées du ministère de la justice » ; – M. Jean-Michel Etcheverry, inspecteur général de la justice, responsable du département « conduite des politiques publiques par l’administration centrale » ; – Mme Catherine Gay-Vandame, inspectrice générale de la justice, responsable du département en charge de la coordination des inspections des chefs de cour ; – Mme Béatrice Blanc, inspectrice générale de la justice, responsable du département « processus d’élaboration des décisions de justice » ; – M. Philippe Gallier, inspecteur de la justice responsable de la mission permanente en charge de l’impulsion et la coordination dans la mise en œuvre des fonctions de contrôle et de conseils des inspecteurs santé et sécurité au travail ; – Mme Delphine Agoguet, inspectrice de la justice, responsable de la mission permanente en charge de l’animation et du suivi de l’activité internationale, à l’effet de signer, au nom du garde des sceaux, ministre de la justice, et dans la limite de leurs attributions, tous actes, arrêtés ou décisions relatifs à la compétence de leurs départements et missions permanentes, à l’exclusion des décrets. Art. 3. – Délégation est donnée, dans l’ordre prévu ci-dessous, à : – M. Etienne Apaire, inspecteur général de la justice, Mme Béatrice Del Volgo, inspectrice générale de la justice, M. Jean-Louis Daumas, M. Patrick Steinmetz, M. Jean-Michel Etcheverry, inspecteurs généraux de la justice, Mme Catherine Gay-Vandame, Mme Béatrice Blanc, inspectrices générales de la justice, M. Philippe Gallier, inspecteur de la justice, Mme Delphine Agoguet, inspectrice de la justice, à l’effet de signer, au nom du garde des sceaux, ministre de la justice, et dans la limite de leurs attributions, tous actes, arrêtés ou décisions, à l’exclusion des décrets, lorsque le chef de service et son adjoint sont absents ou empêchés. 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 39 sur 198

Art. 4. – Délégation est donnée à Mme Stéphanie Teissier, inspectrice de la justice, exerçant les fonctions de secrétaire générale adjointe du service, ainsi qu’à Mme Pascale Baudry, responsable des services généraux, à l’effet de signer, au nom du garde des sceaux, ministre de la justice, les bons de commande, ainsi que les ordres de mission et les états de frais établis à l’occasion de déplacements dans le cadre des activités de l’inspection générale de la justice. Art. 5. – La présente décision abroge toute délégation de signature antérieure. Art. 6. – La présente décision sera publiée au Journal officiel de la République française. Fait le 27 novembre 2020. J.-F. BEYNEL 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 40 sur 198

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE LA CULTURE

Arrêté du 27 novembre 2020 autorisant au titre de l’année 2021 l’ouverture des concours externe, interne et de l’examen professionnel pour l’accès au corps des architectes et urbanistes de l’Etat

NOR : MICB2032118A

Par arrêté de la ministre de la transition écologique et de la ministre de la culture en date du 27 novembre 2020, est autorisée, au titre de l’année 2021, l’ouverture des concours externe et interne et de l’examen professionnel pour le recrutement d’architectes et urbanistes de l’Etat. Ces deux concours (externe et interne) et l’examen professionnel sont ouverts dans les options : – patrimoine architectural, urbain et paysager ; – urbanisme, aménagement. Le nombre de postes offerts aux deux concours (externe et interne) et à l’examen professionnel, pour chaque option, fera l’objet d’un arrêté ultérieur conjoint de la ministre de la transition écologique et de la ministre de la culture. Les inscriptions se dérouleront du 9 décembre 2020, à partir de 12 heures, heure de Paris, au 16 janvier 2021, 12 h 30, heure de Paris. Les candidats doivent adresser le formulaire d’inscription et les pièces justificatives, selon l’une des deux modalités suivantes : – par courriel à l’adresse électronique suivante : [email protected]. Un accusé de réception sera adressé aux candidats ; – par voie postale envoi en recommandé simple adressé au : ministère de la culture, secrétariat général, SRH3 – BRECOMEP, bureau 4002, concours externe, interne et examen professionnel – AUE 2021, 182, rue Saint- Honoré, 75033 Paris Cedex 1. Les candidats peuvent se procurer le formulaire d’inscription papier : – soit en utilisant le formulaire annexé à cet arrêté ; – soit en le téléchargeant sur le site internet des concours du ministère de la culture, à l’adresse suivante : https://www.culture.gouv.fr/Nous-connaitre/Emploi-et-formation/Concours-et-examens-professionnels/Au­ tres-concours/Architecte-et-urbaniste-de-l-etat2 ; – soit en effectuant une demande de formulaire d’inscription, sur papier libre, accompagnée d’une enveloppe (format C4 : 22,9 × 32,4 cm) affranchie au tarif en vigueur pour une lettre jusqu’à 100 g, libellée aux nom, prénom et adresse du candidat. Cette demande devra être adressée au : ministère de la culture, secrétariat général, SRH3 – BRECOMEP, bureau 4002, concours externe, interne et examen professionnel – AUE 2021, 182, rue Saint-Honoré, 75033 Paris Cedex 1. Les candidats doivent veiller à demander leur formulaire d’inscription suffisamment tôt pour tenir compte des délais d’acheminement du courrier. Le défaut de réception de la demande de formulaire n’engage en aucune façon la responsabilité de l’administration. Le formulaire d’inscription dûment complété et signé, annexé des pièces justificatives mentionnées dans le présent arrêté, doit être renvoyé, par voie postale à la même adresse, au plus tard le 16 janvier 2021 (le cachet de la poste faisant foi). Si le dossier d’inscription est transmis après cette date, l’inscription du candidat n’est pas prise en compte et le candidat n’est pas admis à concourir. Tous les candidats doivent fournir les pièces justificatives suivantes : 1. Le formulaire d’inscription dûment complété et signé (2 pages) ; 2. Un curriculum vitae détaillé ; 3. Une preuve de nationalité. 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 40 sur 198

Les candidats au concours externe doivent également fournir la pièce justificative suivante : – la photocopie du titre ou diplôme requis pour l’accès au concours. Les candidats au concours interne doivent également fournir les pièces justificatives suivantes : 1. Un état des services publics ; 2. Un justificatif de la position dite d’activité à la date de la première épreuve d’admissibilité. Les candidats à l’examen professionnel doivent également fournir les pièces justificatives suivantes : 1. Un état des services publics ; 2. Un justificatif de la position dite d’activité à la date de la première épreuve d’admissibilité. Les épreuves écrites et graphiques d’admissibilité des deux concours (externe et interne) et de l’examen professionnel se dérouleront les 23 et 24 février 2021 en région parisienne. Les épreuves orales d’admission des deux concours (externe et interne) et de l’examen professionnel se dérouleront à partir du 17 mai 2021 en région parisienne. Le recours à la visioconférence pourra être envisagé en cas de prolongation de la crise sanitaire. Les convocations aux épreuves d’admissibilité et d’admission seront adressées par courriel, à l’adresse email fournie dans le formulaire d’inscription, aux candidats 15 jours avant la date de l’épreuve. Le défaut de réception de la convocation aux épreuves d’admissibilité et/ou d’admission n’engage en aucune façon la responsabilité de l’administration. En cas de non-réception de la convocation 15 jours avant la date de l’épreuve, il appartient aux candidats de prendre contact avec le bureau du recrutement, des concours, des métiers et de l’évolution professionnelle (BRECOMEP) du ministère de la culture en charge de l’organisation des concours et de l’examen professionnel d’architectes et urbanistes de l’Etat, session 2021. La nomination du jury fera l’objet d’un arrêté ultérieur conjoint de la ministre de la transition écologique et de la ministre de la culture. Des renseignements complémentaires peuvent être obtenus sur internet à l’adresse : https://www.culture.gouv. fr/Nous-connaitre/Emploi-et-formation/Concours-et-examens-professionnels/Autres-concours/Architecte-et-urba­ niste-de-l-etat2, notamment dans le document intitulé « brochure d’informations ».

ANNEXE FORMULAIRE D’INSCRIPTION AU CONCOURS EXTERNE OU INTERNE OU À L’EXAMEN PROFESSIONNEL POUR LE RECRUTEMENT D’ARCHITECTES ET URBANISTES DE L’ÉTAT, SESSION 2021, DU MINISTÈRE DE LA CULTURE ET DU MINISTÈRE DE LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE (page 1 sur 2) Ce formulaire, accompagné de ses pièces jointes, constitue le dossier d’inscription, à faire parvenir au ministère de la culture, secrétariat général, SRH3 – BRECOMEP, bureau 4002, concours externe, interne et examen professionnel pour le recrutement d’architectes et urbanistes de l’Etat, session 2021, 182, rue Saint-Honoré, 75033 Paris Cedex 1, au plus tard le mardi 16 janvier 2021 (le cachet de la poste faisant foi).

IDENTIFICATION COORDONNÉES TÉLÉPHONIQUES

❒ Mme ❒ M. Téléphone fixe :

Nom de naissance : Téléphone mobile :

Nom d’usage : Adresse électronique :

Prénom(s) :

Date de naissance :

Code postal et ville de naissance (précisez l’arrondissement et le pays si nécessaire) :

ADRESSE D’EXPÉDITION PRINCIPALE ET PERMANENTE

Résidence, bâtiment :

No :

Rue :

Code postal (avec arrondissement si nécessaire) :

Commune de résidence :

Pays :

En cas de changement d’adresse (postale ou informatique), merci d’en informer le service organisateur. Veuillez signer chaque page de ce document pour attester de la validité des éléments qui y sont renseignés. 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 40 sur 198

FORMULAIRE D’INSCRIPTION AU CONCOURS EXTERNE OU INTERNE OU À L’EXAMEN PROFESSIONNEL POUR LE RECRUTEMENT D’ARCHITECTES ET URBANISTES DE L’ÉTAT, SESSION 2021, DU MINISTÈRE DE LA CULTURE ET DU MINISTÈRE DE LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE (page 2 sur 2)

CHOIX DU CONCOURS OU DE L’EXAMEN PROFESSIONNEL

(cochez la case correspondante à votre choix. Une seule coche possible)

❒ Concours externe OU ❒ Concours interne OU ❒ Examen professionnel

CHOIX DE L’OPTION

(cochez la case correspondante à votre choix. Une seule coche possible)

❒ Option patrimoine architectural, urbain et paysager OU ❒ Option urbanisme, aménagement

CANDIDAT EN SITUATION DE HANDICAP

Je souhaite bénéficier d’aménagements pour mes épreuves écrites : ❒ Oui ❒ Non

Je souhaite bénéficier d’aménagements pour mes épreuves orales : ❒ Oui ❒ Non

Si oui, le candidat devra fournir des documents justificatifs au bureau du recrutement, des concours, des métiers et de l’évolution professionnelle du ministère de la culture. Voir les articles 7.4 et 7.5 de la brochure d’information.

Le candidat doit retourner, en plus de ce formulaire d’inscription, les pièces demandées, au regard de sa situation, dans l’arrêté d’ouverture des concours externe, interne et de l’examen professionnel pour le recrutement d’architectes et urbanistes de l’Etat. Je soussigné(e), NOM ...... PRÉNOM ...... , certifie sur l’honneur que les renseignements que j’ai fournis sont exacts et que j’ai eu connaissance des conditions générales d’accès à la fonction publique et des conditions particulières à ce recrutement pour lequel je demande mon inscription. A ...... , le ...... Signature du candidat :

Veuillez signer chaque page de ce document pour attester de la validité des éléments qui y sont renseignés. 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 41 sur 198

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DES SOLIDARITÉS ET DE LA SANTÉ

Décret no 2020-1505 du 2 décembre 2020 modifiant les décrets no 2020-1262 du 16 octobre 2020 et no 2020-1310 du 29 octobre 2020 prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l’épidémie de covid-19 dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire NOR : SSAZ2033753D

Le Premier ministre, Sur le rapport du ministre des solidarités et de la santé, Vu la directive (UE) 2015/1535 du Parlement européen et du Conseil du 9 septembre 2015 prévoyant une procédure d’information dans le domaine des réglementations techniques et des règles relatives aux services de la société de l’information, et notamment la notification no 2020/752/F ; Vu le code civil, notamment son article 1er ; Vu le code de la santé publique, notamment son article L. 3131-15 ; Vu le décret no 2020-1262 du 16 octobre 2020 modifié prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l’épidémie de covid-19 dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire ; Vu le décret no 2020-1310 du 29 octobre 2020 modifié prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l’épidémie de covid-19 dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire ; Vu l’urgence, Décrète : Art. 1er. – Le décret du 16 octobre 2020 susvisé est ainsi modifié : 1o Au III de l’article 51, après les mots : « En Polynésie française », sont insérés les mots : « et en Martinique » ; 2o Avant le dernier alinéa de l’annexe 2, est inséré l’alinéa suivant : « – Martinique ; ». Art. 2. – Le décret du 29 octobre 2020 susvisé est ainsi modifié : 1o Le III de l’article 44 est complété par les mots : « , sauf pour l’organisation des activités mentionnées aux deuxième à cinquième alinéas du II de l’article 42 » ; 2o L’article 47 est ainsi modifié : a) Au I, les mots : « dans la limite de 30 personnes. » sont remplacés par les mots : « , pour lesquelles l’accueil du public est organisé dans les conditions suivantes : » ; b) Le même I est complété par deux alinéas ainsi rédigés : « 1o Une distance minimale de deux emplacements est laissée entre ceux occupés par chaque personne ou groupe de personnes partageant le même domicile ; « 2o Une rangée sur deux est laissée inoccupée. » ; c) Au III, après les mots : « sortie de l’édifice », sont insérés les mots : « et lors des cérémonies » ; 3o Le deuxième alinéa de l’annexe 2 est supprimé. Art. 3. – Les dispositions du présent décret sont applicables aux collectivités de l’article 74 de la Constitution et à la Nouvelle-Calédonie dans les mêmes conditions que les dispositions du décret du 16 octobre 2020 et du décret du 29 octobre 2020 susvisés qu’elles modifient. Art. 4. – Le ministre de l’intérieur, le ministre des outre-mer et le ministre des solidarités et de la santé sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République française et entrera en vigueur immédiatement, à l’exception des dispositions de l’article 1er et du 3o de l’article 2 qui entreront en vigueur le 8 décembre 2020. Fait le 2 décembre 2020. JEAN CASTEX Par le Premier ministre : 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 41 sur 198

Le ministre des solidarités et de la santé, OLIVIER VÉRAN Le ministre de l’intérieur, GÉRALD DARMANIN Le ministre des outre-mer, SÉBASTIEN LECORNU 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 42 sur 198

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TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DES SOLIDARITÉS ET DE LA SANTÉ

Arrêté du 30 novembre 2020 modifiant la liste des spécialités pharmaceutiques remboursables aux assurés sociaux

NOR : SSAS2028271A

Le ministre de l’économie, des finances et de la relance et le ministre des solidarités et de la santé, Vu le code de la santé publique ; Vu le code de la sécurité sociale, notamment ses articles L. 162-17 et R. 163-2 à R. 163-14 ; Vu l’arrêté du 26 juin 2006 pris pour l’application de l’article R. 163-2 du code de la sécurité sociale ; Vu l’arrêté du 1er juillet 2019 modifiant la liste des spécialités pharmaceutiques remboursables aux assurés sociaux ; Vu les avis de la commission de la transparence, Arrêtent : Art. 1er. – La liste des spécialités pharmaceutiques remboursables aux assurés sociaux prévue au premier alinéa de l’article L. 162-17 est modifiée conformément aux dispositions qui figurent en annexe I. La fiche d’information thérapeutique prévue à l’article R. 163-2 du code de la sécurité sociale pour ROACTEMRA figure en annexe II du présent arrêté. Art. 2. – La fiche d’information thérapeutique relative à ROACTEMRA qui figurait en annexe II de l’arrêté du 1er juillet 2019 susvisé est abrogée. Art. 3. – Le présent arrêté sera publié ainsi que ses annexes au Journal officiel de la République française. Fait le 30 novembre 2020. Le ministre des solidarités et de la santé, Pour le ministre et par délégation : Le sous-directeur La sous-directrice de la politique du financement des produits de santé et de la qualité du système de soins, des pratiques et des soins, N. LABRUNE H. MONASSE Le ministre de l’économie, des finances et de la relance, Pour le ministre et par délégation : Le sous-directeur du financement du système de soins, N. LABRUNE

ANNEXES ANNEXE I (Extension d’indication) La prise en charge de la spécialité ci-dessous est étendue à l’indication suivante : – Traitement de l’arthrite juvénile idiopathique systémique (AJIs) active chez les patients âgés de 12 ans et plus, qui ont présenté une réponse inadéquate à un précédent traitement par AINS et corticoïdes systémiques et dans le traitement de l’arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire (AJIp : facteur rhumatoïde positif ou négatif et oligoarthrite étendue) chez les patients âgés de 12 ans et plus, qui ont présenté une réponse inadéquate à un précédent traitement par MTX. 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 42 sur 198

Code CIP Présentation

34009 301 455 2 4 ROACTEMRA 162 mg (tocilizumab), solution injectable, 0,9 ml en stylo prérempli (B/4) (laboratoires ROCHE)

Cette spécialité est prescrite conformément à la fiche d’information thérapeutique figurant à l’annexe II.

ANNEXE II FICHE D’INFORMATION THÉRAPEUTIQUE ROACTEMRA (tocilizumab) (Laboratoire ROCHE) Médicament d’exception Ce médicament est un médicament d’exception car il est particulièrement coûteux et d’indications précises (cf. article R. 163-2 du code de la sécurité sociale). Pour ouvrir droit à remboursement, la prescription doit être effectuée sur une ordonnance de médicament d’exception (www.ameli.fr/fileadmin/user_upload/formulaires/S3326.pdf) sur laquelle le prescripteur s’engage à respecter les seules indications mentionnées dans la présente fiche d’information thérapeutique qui peuvent être plus restrictives que celles de l’autorisation de mise sur le marché (AMM). ROACTEMRA 162 mg/0,9 ml, solution injectable en seringue pré-remplie B/4 (CIP : 34009 278 248 4 5) ROACTEMRA 162 mg, solution injectable en stylo pré-rempli B/4 (CIP : 34009 301 455 2 4)

1. Indications remboursables (*) ROACTEMRA 162 mg, solution injectable en seringue pré-remplie ROACTEMRA 162 mg, solution injectable en stylo pré-rempli ROACTEMRA, en injection sous-cutanée, est indiqué en association au méthotrexate (MTX) pour le traitement de la polyarthrite rhumatoïde (PR) active, modérée à sévère, chez les patients adultes qui ont présenté soit une réponse inadéquate, soit une intolérance à un précédent traitement par un ou plusieurs traitements de fond (DMARD) ou par un ou plusieurs antagonistes du facteur de nécrose tumorale (anti-TNF). Chez ces patients, ROACTEMRA peut être utilisé en monothérapie en cas d’intolérance au MTX, ou lorsque la poursuite du traitement par MTX est inadaptée. Il a été montré que ROACTEMRA, en association avec le méthotrexate, réduit le taux de progression des dommages structuraux articulaires mesurés par radiographie et améliore les capacités fonctionnelles. ROACTEMRA est indiqué pour le traitement des patients adultes atteints d’artérite à cellules géantes (ACG) en association à une corticothérapie dégressive, chez les patients nécessitant une épargne cortisonique dans les situations suivantes : – en cas de cortico-dépendance à une dose ≥ 7,5 mg/jour de prednisone entrainant des rechutes itératives ; – chez les patients où une décroissance rapide et précoce de la corticothérapie est rendue nécessaire par une intolérance aux corticoïdes ou des comorbidités sévères (diabète compliqué déséquilibré́, troubles thymiques et psychotiques sévères, ostéoporose fracturaire sévère, hypertension artérielle sévère non contrôlée…). ROACTEMRA 162 mg, solution injectable en seringue pré-remplie ROACTEMRA en association au méthotrexate est indiqué pour le traitement de l’arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire (facteur rhumatoïde positif ou négatif et oligoarthrite étendue) chez les patients âgés de 2 ans et plus, qui ont présenté une réponse inadéquate à un précédent traitement par MTX. ROACTEMRA peut être utilisé en monothérapie en cas d’intolérance au MTX, ou lorsque la poursuite du traitement par MTX est inadaptée. ROACTEMRA est indiqué pour le traitement de l’arthrite juvénile idiopathique systémique (AJIs) active chez les patients âgés de 1 an et plus, qui ont présenté une réponse inadéquate à un précédent traitement par anti- inflammatoire non stéroïdien (AINS) et corticoïdes systémiques. ROACTEMRA peut être utilisé en monothérapie en cas d’intolérance au méthotrexate (MTX) ou lorsque le traitement par MTX est inadapté, ou en association au MTX. ROACTEMRA 162 mg, solution injectable en stylo pré-rempli ROACTEMRA en association au méthotrexate est indiqué pour le traitement de l’arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire (facteur rhumatoïde positif ou négatif et oligoarthrite étendue) chez les patients âgés de 12 ans et plus, qui ont présenté une réponse inadéquate à un précédent traitement par MTX. ROACTEMRA peut être utilisé en monothérapie en cas d’intolérance au MTX, ou lorsque la poursuite du traitement par MTX est inadaptée. ROACTEMRA est indiqué pour le traitement de l’arthrite juvénile idiopathique systémique (AJIs) active chez les patients âgés de 12 ans et plus, qui ont présenté une réponse inadéquate à un précédent traitement par anti- inflammatoire non stéroïdien (AINS) et corticoïdes systémiques. ROACTEMRA peut être utilisé en monothérapie 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 42 sur 198 en cas d’intolérance au méthotrexate (MTX) ou lorsque le traitement par MTX est inadapté, ou en association au MTX.

2. Conditions de prescription et de délivrance (**) Médicament à prescription initiale hospitalière annuelle. Médicament de prescription réservée aux spécialistes en rhumatologie, en médecine interne ou en pédiatrie. Médicament nécessitant une surveillance particulière pendant le traitement.

3. Modalités d’utilisation (**) Voir le RCP (http://www.ema.europa.eu/).

4. Stratégie thérapeutique (*) 4.1. Polyarthrite rhumatoïde Le traitement de fond de référence reste le méthotrexate. Compte tenu des phénomènes d’échappement thérapeutique, d’intolérance ou de contre-indication, il est nécessaire de disposer de différents traitements de fond, notamment les médicaments biologiques (1) ciblant un mécanisme pathogénique précis. Parmi ces médicaments biologiques, on distingue : – les anti-TNF tels que l’étanercept (ENBREL, forme sous-cutanée - SC), l’adalimumab (HUMIRA, SC), l’infliximab (REMICADE, forme intraveineuse - IV), le certolizumab (CIMZIA, SC), le golimumab (SIMPONI, SC) qui sont proposés en cas de réponse inadéquate ou d’intolérance aux traitements de fond conventionnels comprenant le méthotrexate. – les médicaments biologiques ayant d’autres cibles que le TNF à savoir, l’abatacept (ORENCIA, IV et SC), le rituximab (MABTHERA, IV) et le tocilizumab (ROACTEMRA, IV et désormais SC). Ces médicaments sont proposés en cas d’échec des anti-TNF. – l’abatacept et le tocilizumab ont aussi l’AMM chez les patients en échec des traitements de fond conventionnels dont le MTX. – l’anakinra (KINERET, SC), inhibiteur de l’interleukine 1 dont la place est limitée compte tenu d’une efficacité qui semble inférieure à celles des autres médicaments biologiques. Place de la spécialité dans la stratégie thérapeutique ROACTEMRA 162 mg SC a la même place que ROACTEMRA IV à savoir : ROACTEMRA peut être utilisé au même stade de la stratégie thérapeutique de la polyarthrite rhumatoïde active, modérée à sévère que les anti-TNF, c’est-à-dire en échec (réponse inadéquate ou intolérance) à un traitement de fond classique dont le MTX ou après échec d’au moins un anti-TNF. Il peut être utilisé en monothérapie et en association au MTX.

4.2 Artérite à cellules géantes Le traitement de référence de 1re intention de la maladie de Horton est une corticothérapie par prednisone prescrite en traitement d’attaque entre 0,7 et 1 mg/kg/jour. En cas d’évolution favorable, le traitement corticoïde peut être arrêté au terme de 18 mois à 24 mois. L’ACG avec atteinte ophtalmologique est une urgence thérapeutique. Le traitement doit être débuté avec l’administration immédiate dose de prednisone orale à la posologie de 1 mg/kg et l’hospitalisation en urgence. En cas de première rechute ou rechute sous faible dose de corticoïdes, la reprise de la corticothérapie à la posologie préalablement efficace est recommandée. Selon les recommandations en vigueur, en cas de rechutes multiples ou de corticodépendance ≥ 7,5 à 15 mg/jour de prednisone, l’ajout du méthotrexate ou du tocilizumab, en association avec la corticothérapie, peut éventuellement permettre de traiter les rares formes qui ne répondent pas assez bien aux corticoïdes, de diminuer la corticodépendance, ou d’améliorer la tolérance. Place de la spécialité dans la stratégie thérapeutique Compte tenu des données disponibles et des recommandations en vigueur, la Commission estime que ROACTEMRA est un traitement de l’artérite à cellules géantes en association à une corticothérapie dégressive chez les patients nécessitant une épargne cortisonique dans les situations suivantes : – en cas de cortico-dépendance à une dose ≥ 7,5 mg/jour de prednisone entrainant des rechutes itératives ; – chez les rares patients où une décroissance rapide et précoce de la corticothérapie est rendue nécessaire par une intolérance aux corticoïdes ou des comorbidités sévères (diabète compliqué déséquilibré́, troubles thymiques et psychotiques sévères, ostéoporose fracturaire sévère, hypertension artérielle sévère non contrôlée…) En l’absence d’étude comparative, la place de ROACTEMRA par rapport au méthotrexate ne peut être précisée. Le choix de la molécule à utiliser doit se faire au cas par cas et avec l’aide d’un expert de la maladie. 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 42 sur 198

La Commission rappelle que ROACTEMRA ne doit jamais être instauré en monothérapie et doit toujours être associé à la prescription d’une corticothérapie décroissante. ROACTEMRA n’a pas de place chez les patients atteints d’artérite à cellules géantes récemment diagnostiquée ou en rechute, en l’absence de dépendance ou/et d’intolérance aux corticoïdes. Dans ces situations, une corticothérapie administrée selon les recommandations en vigueur doit être privilégiée.

4.3 Arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire Le traitement fait appel à des traitements symptomatiques d’action immédiate (AINS, corticoïdes) et parfois à des traitements de fond. Les AINS sont utilisés en première intention mais leur efficacité est inconstante. Ils peuvent être associés au besoin à des infiltrations intra-articulaires de corticoïdes. Le traitement de fond de référence est le méthotrexate (MTX) notamment dans les formes à évolution polyarticulaire sans signes systémiques. Le léflunomide,l’hydroxychloroquine, la sulfasalazine, l’azathioprine et la ciclosporine sont parfois utilisés (hors AMM) comme alternative au méthotrexate, mais leur efficacité dans l’AJI polyarticulaire est moins bien étayée. Deux anti-TNF : l’adalimumab et l’étanercept, sont utilisés et ont l’AMM à partir de 2 ans pour traiter les AJI polyarticulaires en cas d’échec des autres traitements de fond. En dehors de ces deux anti-TNF, on dispose de deux autres biothérapies dans l’AJIp : – un anti-IL 6, le tocilizumab (forme IV et SC) qui a l’AMM dans le traitement de l’AJIp, à partir de 2 ans, chez les patients ayant eu une réponse inadéquate au MTX ; – un modulateur de la co-stimulation des lymphocytes T, l’abatacept (forme IV uniquement) qui a l’AMM chez les patients âgés de plus de 6 ans ayant eu une réponse insuffisante à au moins un anti-TNF. Place de la spécialité dans la stratégie thérapeutique Comme pour la forme IV, en l’absence d’étude l’ayant comparé aux alternatives disponibles notamment aux autres biothérapies (anti-TNF, abatacept), la place de ROACTEMRA 162 mg SC (en seringue pré-remplie ou en stylo pré-rempli) dans la stratégie de prise en charge de l’arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire ne peut être précisée. Conformément au RCP, la présentation en seringue préremplie peut être utilisée chez les patients âgées de 1 ans ou plus, alors que la présentation en stylo prérempli ne doit pas être utilisée chez les enfants de moins de 12 ans en raison du risque potentiel d’injection intramusculaire.

4.4 Arthrite juvénile idiopathique systémique Le traitement repose sur les AINS, la corticothérapie et, des biothérapies particulièrement les antagonistes des cytokines de l’inflammation telles que les interleukines 1 et 6 (anakinra, canakinumab et tocilizumab), en fonction de la gravité de la maladie. Les corticoïdes sont utilisés en routine en première intention. Ils n’ont qu’une efficacité suspensive et leur administration à des doses élevées sur une durée prolongée peut être à l’origine d’effets indésirables inacceptables. Une biothérapie par anti-IL1 peut se discuter, dans des cas particuliers, avant une corticothérapie générale après avis d’expert d’un centre de référence ou de compétence. On ne dispose pas d’étude ayant comparé les biothérapies ciblant l’IL-1 ou l’IL-6 dans l’AJIs, ce qui ne permet pas de les hiérarchiser dans la prise en charge. D’autres traitements (hors-AMM) comme la thalidomide ou le recours à une immunosuppression intensive suivie de greffe de cellules souches hématopoïétiques sont d’utilisation exceptionnelle et uniquement à discuter chez des patients dont la maladie reste active après échec des traitements précédents. La rééducation fonctionnelle peut avoir une place chez certains patients. Place de la spécialité dans la stratégie thérapeutique ROACTEMRA 162 mg SC (en stylo pré-rempli ou en seringue pré-remplie), est un traitement de deuxième intention chez les patients atteints d’AJI systémique ayant eu une réponse inadéquate à un précédent traitement par AINS et corticoïdes systémiques. Conformément au RCP, la présentation en seringue préremplie peut être utilisée chez les patients âgées de 1 an ou plus, alors que la présentation en stylo pré-rempli ne doit pas être utilisée chez les patients de moins de 12 ans en raison du risque potentiel d’injection intramusculaire. Quelle que soit l’indication concernée, compte tenu du risque identifié rare mais grave de réactions systémiques à l’injection incluant des réactions anaphylactiques avec le tocilizumab (2) sous-cutané mais aussi avec les autres traitements de fond biologiques (3), la Commission de la Transparence conseille que la 1re injection sous-cutanée de ce médicament soit réalisée dans une structure de soins adaptée.

5. SMR/ASMR (*)

Spécialité Indications SMR Rappel du libellé d’ASMR attribué par la CT (dates des avis CT)

ROACTEMRA, [en injection sous-cutanée], en association Important La nouvelle formulation SC de ROACTEMRA est un complé­ au méthotrexate (MTX), est indiqué pour le traitement ment de gamme de la formulation intraveineuse actuelle­ de la PR active, modérée à sévère, chez les patients ment disponible. En conséquence, ROACTEMRA par voie adultes qui ont présenté soit une réponse inadéquate, sous-cutanée n’apporte pas d’amélioration du service soit une intolérance à un précédent traitement par un ou médical rendu par rapport à ROACTEMRA par voie plusieurs traitements de fond (DMARDs) ou par un ou intraveineuse (ASMR V, inexistante) 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 42 sur 198

Spécialité Indications SMR Rappel du libellé d’ASMR attribué par la CT (dates des avis CT)

plusieurs antagonistes du facteur de nécrose tumorale (anti-TNF). (23/07/2014 et 22/06/2016)

ROACTEMRA, en association au méthotrexate (MTX), est Sans objet - indiqué pour le traitement de la polyarthrite rhumatoïde (Remboursement non sollicité par le (PR) active, sévère et évolutive chez les patients adultes laboratoire) non précédemment traités par MTX. (07/12/2016)

ROACTEMRA est indiqué pour le traitement des patients Important dans l’artérite à cellules la commission de la Transparence considère que ROAC­ adultes atteints d’artérite à cellules géantes (ACG). géantes, en association à une TEMRA n’apporte pas d’amélioration du service médical (19/09/2018) corticothérapie dégressive, chez rendu (ASMR V) dans la prise en charge de l’artérite à les patients nécessitant une cellules géantes en association à une corticothérapie épargne cortisonique dans les dégressive chez les patients nécessitant une épargne situations suivantes : cortisonique, prenant en compte : – la démonstration de la supériorité de ROACTEMRA en - en cas de cortico-dépendance à une association à une corticothérapie décroissante sur 26 dose ≥ 7,5 mg/jour de prednisone semaines, en termes de taux de rémission à 52 semaines, entrainant des rechutes itératives ; comparativement à une corticothérapie décroissante sur 26 - chez les patients où une décrois­ semaines (critère de jugement principal) ou 52 semaines sance rapide et précoce de la (critère de jugement secondaire), corticothérapie est rendue néces­ – les incertitudes sur la quantité d’effet et la transposabilité saire par une intolérance aux cor­ dans la mesure où la décroissance progressive de la ticoïdes ou des comorbidités corticothérapie dans les groupes comparateurs a été plus sévères (diabète compliqué désé­ rapide que celles recommandées (18 à 24 mois), quilibré́ , troubles thymiques et – l’hétérogénéité de la population incluse avec des patients psychotiques sévères, ostéopo­ naïfs de traitement et des patients en rechute, ne relevant rose fracturaire sévère, hyperten­ pas de la même prise en charge, sion artérielle sévère non – l’absence de comparaison au méthotrexate dont l’usage est recommandé, notamment par le PNDS actualisé en 2017, contrôlée…). – l’absence de démonstration d’amélioration de la qualité de Insuffisant dans les autres situations vie, cliniques, notamment dans le trai­ – le profil de tolérance connu du tocilizumab caractérisé par tement de l’artérite à cellules des effets indésirables infectieux, hématologiques, hépati­ géantes nouvellement diagnosti­ ques et gastro-intestinaux, quée ou en rechute, en l’absence – la place dans la stratégie thérapeutique de ROACTEMRA de dépendance ou/et d’intolérance justifiée uniquement pour les patients nécessitant une aux corticoïdes. épargne cortisonique,

ROACTEMRA [162 mg, solution injectable en seringue pré- Important ROACTEMRA par voie sous-cutanée est un complément de remplie] en association au méthotrexate est indiqué gamme qui n’apporte pas d’amélioration du service pour le traitement de l’arthrite juvénile idiopathique médical rendu (ASMR V) par rapport à ROACTEMRA par polyarticulaire (facteur rhumatoïde positif ou négatif et voie intraveineuse dans l’arthrite juvénile idiopathique oligoarthrite étendue) chez les patients âgés de 2 ans et polyarticulaire. plus, qui ont présenté une réponse inadéquate à un précédent traitement par MTX. ROACTEMRA peut être utilisé en monothérapie en cas d’intolérance au MTX, ou lorsque la poursuite du traitement par MTX est inadap­ tée. (03/10/2018)

ROACTEMRA [162 mg, solution injectable en seringue-pré- Important ROACTEMRA par voie sous-cutanée en seringue préremplie remplie] est indiqué pour le traitement de l’arthrite est un complément de gamme qui n’apporte pas d’amé­ juvénile idiopathique systémique (AJIs) active chez les lioration du service médical rendu (ASMR V) par rapport à patients âgés de 1 an et plus, qui ont présenté une ROACTEMRA par voie intraveineuse dans l’arthrite juvé­ réponse inadéquate à un précédent traitement par anti- nile idiopathique systémique. inflammatoire non stéroïdien (AINS) et corticoïdes systémiques. ROACTEMRA peut être utilisé en mono­ thérapie en cas d’intolérance au méthotrexate (MTX) ou lorsque le traitement par MTX est inadapté, ou en association au MTX. (03/04/2019)

RoActemra [162 mg, solution injectable en stylo pré- Important dans l’AJIs et l’AJIp ROACTEMRA par voie sous-cutanée en stylo pré-rempli est remplie] est indiqué dans : un complément de gamme qui n’apporte pas d’améliora­ – le traitement de l’arthrite juvénile idiopathique systé­ tion du service médical rendu (ASMR V) par rapport à la mique (AJIs) active chez les patients âgés de 12 ans et présentation déjà inscrite en seringue prérempli (SC) dans plus, qui ont présenté une réponse inadéquate à un les deux nouvelles indications pédiatriques que sont précédent traitement par AINS et corticoïdes systémi­ l’arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire (AJIp) et ques. l’arthrite juvénile idiopathique systémique (AJIs). – le traitement de l’arthrite juvénile idiopathique polyarti­ culaire (AJIp : facteur rhumatoïde positif ou négatif et oligoarthrite étendue), chez les patients âgés de 12 ans et plus, qui ont présenté une réponse inadéquate à un précédent traitement par MTX. RoActemra peut être utilisé en monothérapie (en cas d’intolérance au MTX ou lorsque le traitement par MTX est inadapté) ou en association au MTX (24 juin 2020) 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 42 sur 198

6. Prix et remboursement de la présentation disponible Coût du traitement :

No CIP Présentation PPTTC

34009 278 248 4 5 ROACTEMRA 162 mg (tocilizumab), solution injectable, 0,9 ml en seringue préremplie (B/4) (laboratoires ROCHE) 835,34 €

34009 301 455 2 4 ROACTEMRA 162 mg (tocilizumab), solution injectable, 0,9 ml en stylo prérempli (B/4) (laboratoires ROCHE) 835,34 € Taux de remboursement : 65%. Ce taux ne tient pas compte des exonérations liées aux conditions particulières de prise en charge de l’assuré (ALD, invalidité…).

(*) Cf. avis de la CT du 23/09/2014, 22/06/2016, 19/09/2018 et du 03/042019 consultables sur le site de la HAS : http://www.has-sante.fr/portail/jcms/c_5267/actes-medicaments-dispositifs-medicaux?cid=c_5267. (**) Cf. RCP : http://agence-prd.ansm.sante.fr/php/ecodex/index.php. http://www.ema.europa.eu. Base de données publique des médicaments : https://www.medicaments.gouv.fr. Adresser toute remarque ou demande d’information complémentaire à : La Haute Autorité de santé, DEMESP, 5, avenue du Stade-de-France, 93218 Saint-Denis La Plaine Cedex. (1) Un médicament biologique est une substance produite à partir d’une cellule ou d’un organisme vivant ou dérivée de ceux- ci. Contrairement au médicament chimique, il n’est pas obtenu par la chimie de synthèse. (2) Cf. RCP. (3) Un médicament biologique est une substance produite à partir d’une cellule ou d’un organisme vivant ou dérivée de ceux- ci. Contrairement au médicament chimique, il n’est pas obtenu par la chimie de synthèse. 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 43 sur 198

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MINISTÈRE DES SOLIDARITÉS ET DE LA SANTÉ

Arrêté du 30 novembre 2020 modifiant la liste des spécialités pharmaceutiques agréées à l’usage des collectivités et divers services publics NOR : SSAS2028272A

Le ministre de l’économie, des finances et de la relance et le ministre des solidarités et de la santé, Vu le code de la santé publique, notamment ses articles L. 5123-2, L. 5123-3 et D. 5123-4 ; Vu le code de la sécurité sociale ; Vu le code général des impôts, notamment son article 281 octies ; Vu les avis de la commission de la transparence, Arrêtent : Art. 1er. – La liste des spécialités pharmaceutiques agréées à l’usage des collectivités et divers services publics est modifiée conformément aux dispositions qui figurent en annexe. Art. 2. – Le directeur général de la santé et le directeur de la sécurité sociale sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié ainsi que son annexe au Journal officiel de la République française. Fait le 30 novembre 2020. Le ministre des solidarités et de la santé, Pour le ministre et par délégation : Le sous-directeur La sous-directrice de la politique du financement des produits de santé et de la qualité du système de soins, des pratiques et des soins, N. LABRUNE H. MONASSE Le ministre de l’économie, des finances et de la relance, Pour le ministre et par délégation : Le sous-directeur du financement du système de soins, N. LABRUNE

ANNEXE (Extension d’indication) La prise en charge de la spécialité ci-dessous est étendue à l’indication suivante : – traitement de l’arthrite juvénile idiopathique systémique (AJIs) active chez les patients âgés de 12 ans et plus, qui ont présenté une réponse inadéquate à un précédent traitement par AINS et corticoïdes systémiques et dans le traitement de l’arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire (AJIp : facteur rhumatoïde positif ou négatif et oligoarthrite étendue) chez les patients âgés de 12 ans et plus, qui ont présenté une réponse inadéquate à un précédent traitement par MTX.

Code CIP Présentation

34009 301 455 2 4 ROACTEMRA 162 mg (tocilizumab), solution injectable, 0,9 ml en stylo prérempli (B/4) (laboratoires ROCHE) 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 44 sur 198

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MINISTÈRE DES SOLIDARITÉS ET DE LA SANTÉ

Arrêté du 30 novembre 2020 modifiant la liste des spécialités pharmaceutiques agréées à l’usage des collectivités et divers services publics NOR : SSAS2030012A

Le ministre de l’économie, des finances et de la relance et le ministre des solidarités et de la santé, Vu le code de la santé publique, notamment ses articles L. 5123-2, L. 5123-3 et D. 5123-4 ; Vu le code de la sécurité sociale ; Vu le code général des impôts, notamment l’article 281 octies ; Vu l’avis de la commission de la transparence en date du 22 juillet 2020, Arrêtent : Art. 1er. – La liste des spécialités pharmaceutiques agréées à l’usage des collectivités et divers services publics est modifiée conformément aux dispositions qui figurent en annexe. Art. 2. – Le présent arrêté sera publié ainsi que son annexe au Journal officiel de la République française. Fait le 30 novembre 2020. Le ministre des solidarités et de la santé, Pour le ministre et par délégation : Le sous-directeur La sous-directrice de la politique du financement des produits de santé et de la qualité du système de soins, des pratiques et des soins, N. LABRUNE H. MONASSE Le ministre de l'économie, des finances et de la relance, Pour le ministre et par délégation : Le sous-directeur du financement du système de soins, N. LABRUNE

ANNEXE 2 inscriptions Les spécialités pharmaceutiques suivantes sont inscrites sur la liste des médicaments agréés à l’usage des collectivités et divers services publics : Les seules indications thérapeutiques ouvrant droit à la prise en charge par l’assurance maladie sont, pour les spécialités visées ci-dessous, celles qui figurent à l’autorisation de mise sur le marché à la date de publication du présent arrêté.

Code CIP Présentation

34009 302 063 4 8 NITISINONE DIPHARMA 20 mg, gélule, gélules en flacon (PEHD) (B/60) (laboratoires ARROW GENERIQUES)

34009 302 063 3 1 NITISINONE DIPHARMA 2 mg, gélule, gélules en flacon (PEHD) (B/60) (laboratoires ARROW GENERIQUES) 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 45 sur 198

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MINISTÈRE DES SOLIDARITÉS ET DE LA SANTÉ

Arrêté du 30 novembre 2020 relatif aux conditions de prise en charge de spécialités pharmaceutiques disposant d’une autorisation de mise sur le marché inscrites sur la liste visée à l’article L. 5126-6 du code de la santé publique

NOR : SSAS2030013A

Le ministre de l’économie, des finances et de la relance et le ministre des solidarités et de la santé, Vu le code de la sécurité sociale, notamment ses articles L. 162-16-5, L. 162-17 et R. 160-8 ; Vu le code de la santé publique, notamment ses articles L. 5123-2, L. 5126-6 et R. 5126-110 ; Vu l’arrêté du 17 décembre 2004 modifiéfixant la liste prévue à l’article L. 5126-6 du code de la santé publique ; Vu l’arrêté du 30 novembre 2020 modifiant la liste des spécialités pharmaceutiques agréées à l’usage des collectivités et divers services publics, Arrêtent : Art. 1er. – Les spécialités pharmaceutiques disposant d’une autorisation de mise sur le marché, inscrites sur la liste prévue à l’article L. 5126-6 du code de la santé publique qui figurent en annexe sont prises en charge par l’assurance maladie conformément à l’article L. 162-17, deuxième alinéa, du code de la sécurité sociale. Cette annexe précise les seules indications thérapeutiques ouvrant droit à la prise en charge ou au remboursement des spécialités et à la suppression de la participation de l’assuré en application de l’article R. 160-8 du code de la sécurité sociale. Art. 2. – Le présent arrêté sera publié ainsi que son annexe au Journal officiel de la République française. Fait le 30 novembre 2020. Le ministre des solidarités et de la santé, Pour le ministre et par délégation : Le sous-directeur La sous-directrice de la politique du financement des produits de santé et de la qualité du système de soins, des pratiques et des soins, N. LABRUNE H. MONASSE Le ministre de l’économie, des finances et de la relance, Pour le ministre et par délégation : Le sous-directeur du financement du système de soins, N. LABRUNE

ANNEXE Les spécialités pharmaceutiques suivantes sont inscrites sur la liste mentionnée à l’article L. 162-17, deuxième alinéa, du code de la sécurité sociale. Les seules indications thérapeutiques ouvrant droit à la prise en charge ou au remboursement par l’assurance maladie et à la suppression de la participation de l’assuré sont celles qui figurent dans l’autorisation de mise sur le marché à la date de la publication du présent arrêté.

Code UCD Libellé Laboratoire exploitant

34008 900 051 1 1 NITISINONE DPM 20MG GELU ARROW GENERIQUES

34008 900 051 2 8 NITISINONE DPM 2MG GELU ARROW GENERIQUES 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 46 sur 198

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MINISTÈRE DES SOLIDARITÉS ET DE LA SANTÉ

Arrêté du 30 novembre 2020 modifiant la liste des spécialités pharmaceutiques agréées à l’usage des collectivités et divers services publics

NOR : SSAS2030735A

Le ministre de l’économie, des finances et de la relance et le ministre des solidarités et de la santé, Vu le code de la santé publique, notamment ses articles L. 5123-2, L. 5123-3 et D. 5123-4 ; Vu le code de la sécurité sociale, notamment ses articles L. 162-17 et R. 163-3 ; Vu le code général des impôts, notamment son article 281 octies ; Vu l’avis de la commission de la transparence en date du 23 septembre 2020, avis notifiéà l’entreprise concernée en application de l’article R. 163-16 du code de la sécurité sociale (CSS) et consultable sur le site internet de la Haute Autorité de santé ; Considérant qu’aux termes de l’article L. 5123-2 du code de la santé publique (CSP) la liste des médicaments agréés à l’usage des collectivités publiques « précise les seules indications thérapeutiques ouvrant droit à la prise en charge des médicaments » et que, d’autre part, l’inscription d’un médicament sur cette liste peut, au vu des exigences de qualité et de sécurité des soins mettant en œuvre ce médicament, énoncées le cas échéant par la commission de la transparence, être assortie de conditions concernant la qualification ou la compétence des prescripteurs, l’environnement technique ou l’organisation de ces soins et d’un dispositif de suivi des patients traités ; Considérant que dans son avis susvisé du 23 septembre 2020 la commission de la transparence a estimé que le médicament relevant du présent arrêté présentait un service médical rendu insuffisant,au sens de l’article R. 163-3 du CSS, pour une inscription sur la liste des médicaments agréés à l’usage des collectivités publiques mentionnée à l’article L. 5123-2 précité, à l’exception de l’indication suivante pour laquelle le service médical rendu a été estimé important : « Uniquement en dernier recours pour le traitement des patients atteints d’infections à entérobactéries sensibles à l’association imipénème/cilastatine/relebactam et pour lesquels le recours aux autres bêta-lactamines et aux carbapénèmes (méropénème ou imipénème/cilastatine) n’est pas envisageable en cas de résistance, notamment par production de carbapénémases de type KPC » ; Considérant par ailleurs que, dans le même avis, la commission recommande que, compte tenu des caractéristiques du produit et de la nécessité de restreindre exclusivement son utilisation en dernier recours afin de le préserver, la décision thérapeutique soit prise avec l’aide d’un référent antibiotique, avec réévaluation systématique au bout de 48 heures après le début du traitement ; Considérant que les ministres compétents ont décidé de suivre l’avis susvisé de la commission de la transparence du 23 septembre 2020 et en conséquence, conformément aux dispositions susvisées de l’article L. 5123-2 du CSP, estiment fondé de limiter la prise en charge du médicament concerné, au titre de la liste prévue par ce même article, aux indications thérapeutiques précitées rappelées en annexe et, d’autre part, au regard notamment de ces indications, de conditionner cette prise en charge au mode d’organisation des soins précité rappelé dans la même annexe, Arrêtent : Art. 1er. – La liste des spécialités pharmaceutiques agréées à l’usage des collectivités et divers services publics est modifiée conformément aux dispositions qui figurent en annexe. Art. 2. – Le présent arrêté sera publié ainsi que son annexe au Journal officiel de la République française. Fait le 30 novembre 2020. Le ministre des solidarités et de la santé, Pour le ministre et par délégation : Le sous-directeur La sous-directrice de la politique du financement des produits de santé et de la qualité du système de soins, des pratiques et des soins, N. LABRUNE H. MONASSE 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 46 sur 198

Le ministre de l’économie, des finances et de la relance, Pour le ministre et par délégation : Le sous-directeur du financement du système de soins, N. LABRUNE

ANNEXE (1 inscription) La spécialité pharmaceutique suivante est inscrite sur la liste des médicaments agréés à l’usage des collectivités et divers services publics. Les seules indications thérapeutiques ouvrant droit à la prise en charge par l’assurance maladie sont, pour la spécialité visée ci-dessous, les suivantes : « Uniquement en dernier recours pour le traitement des patients atteints d’infections à entérobactéries sensibles à l’association imipénème/cilastatine/relebactam et pour lesquels le recours aux autres bêta-lactamines et aux carbapénèmes (méropénème ou imipénème/cilastatine) n’est pas envisageable en cas de résistance, notamment par production de carbapénémases de type KPC. » Au vu des exigences de qualité et de sécurité des soins mettant en œuvre ce médicament, la prise en charge de la spécialité pharmaceutique visée ci-dessous est subordonnée au respect de la condition relative à l’organisation des soins suivante : la décision thérapeutique doit être prise avec l’aide d’un référent antibiotique, avec réévaluation systématique au bout de 48 heures après le début du traitement.

Code CIP Présentation

34009 302 012 6 8 RECARBRIO 500 mg/500 mg/250 mg (imipenem/cilastatin/relebactam), poudre pour solution pour perfusion, flacon (verre) (B/25) (laboratoires MSD FRANCE) 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 47 sur 198

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MINISTÈRE DES SOLIDARITÉS ET DE LA SANTÉ

Arrêté du 30 novembre 2020 modifiant la liste des spécialités pharmaceutiques agréées à l’usage des collectivités et divers services publics

NOR : SSAS2031546A

Le ministre de l’économie, des finances et de la relance et le ministre des solidarités et de la santé, Vu le code de la santé publique, notamment ses articles L. 5123-2, L. 5123-3 et D. 5123-4 ; Vu le code de la sécurité sociale ; Vu le code général des impôts, notamment son article 281 octies ; Vu l’avis de la commission de la transparence en date du 5 février 2020, notifié à l’entreprise concernée en application de l’article R. 163-16 du code de la sécurité sociale et consultable sur le site internet de la Haute Autorité de santé ; Considérant qu’aux termes de l’article L. 5123-2 du code de la santé publique la liste des médicaments agréés à l’usage des collectivités publiques « précise les seules indications thérapeutiques ouvrant droit à la prise en charge des médicaments » ; Considérant que dans son avis susvisé du 5 février 2020 la commission de la transparence a considéré que la spécialité relevant du présent arrêté présentait un service médical rendu insuffisant, au sens de l’article R. 163-3 du code de la sécurité sociale, pour ce qui concerne les indications thérapeutiques relatives au traitement du carcinome ovarien avancé, du mélanome malin localisé des extrémités et du sarcome des tissus mous des extrémités ; Considérant que les ministres compétents ont décidé de suivre cet avis de la commission et par conséquent, pour ce motif tiré d’un service médical rendu insuffisant, de ne pas prévoir la prise en charge du produit dans l’indication précitée mais seulement dans les indications thérapeutiques mentionnées en annexe du présent arrêté,

Arrêtent : Art. 1er. – La liste des spécialités pharmaceutiques agréées à l’usage des collectivités et divers services publics est modifiée conformément aux dispositions qui figurent en annexe. Art. 2. – Le présent arrêté sera publié ainsi que son annexe au Journal officiel de la République française. Fait le 30 novembre 2020. Le ministre des solidarités et de la santé, Pour le ministre et par délégation : La sous-directrice de la politique Le sous-directeur des produits de santé et de la qualité du financement des pratiques et des soins, du système de soins, H. MONASSE N. LABRUNE Le ministre de l’économie, des finances et de la relance, Pour le ministre et par délégation : Le sous-directeur du financement du système de soins, N. LABRUNE 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 47 sur 198

ANNEXE (1 inscription) La spécialité pharmaceutique suivante est inscrite sur la liste des médicaments agréés à l’usage des collectivités et divers services publics : Les indications thérapeutiques ouvrant droit à la prise en charge par l’assurance maladie sont : – traitement du myélome multiple ; – traitement du neuroblastome chez l’enfant.

Code CIP Présentation

34009 301 595 5 2 MELPHALAN SUN 50 mg, poudre et solvant pour solution injectable / pour perfusion, 1 flacon de poudre de 15 ml (verre) + 1 flacon de solvant de 10 ml (verre) (laboratoires SUN PHARMA FRANCE) 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 48 sur 198

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MINISTÈRE DES SOLIDARITÉS ET DE LA SANTÉ

Arrêté du 30 novembre 2020 modifiant la liste des spécialités pharmaceutiques agréées à l’usage des collectivités et divers services publics

NOR : SSAS2031552A

Le ministre de l’économie, des finances et de la relance et le ministre des solidarités et de la santé, Vu le code de la santé publique, notamment ses articles L. 5123-2, L. 5123-3 et D. 5123-4 ; Vu le code de la sécurité sociale ; Vu le code général des impôts, notamment son article 281 octies ; Vu les avis de la commission de la transparence, Arrêtent : Art. 1er. – La liste des spécialités pharmaceutiques agréées à l’usage des collectivités et divers services publics est modifiée conformément aux dispositions qui figurent en annexe. Art. 2. – Le présent arrêté sera publié ainsi que son annexe au Journal officiel de la République française. Fait le 30 novembre 2020. Le ministre des solidarités et de la santé, Pour le ministre et par délégation : Le sous-directeur La sous-directrice de la politique du financement des produits de santé et de la qualité du système de soins, des pratiques et des soins, N. LABRUNE H. MONASSE Le ministre de l’économie, des finances et de la relance, Pour le ministre et par délégation : Le sous-directeur du financement du système de soins, N. LABRUNE

ANNEXE (7 inscriptions) Les spécialités pharmaceutiques suivantes sont inscrites sur la liste des médicaments agréés à l’usage des collectivités et divers services publics : Les seules indications thérapeutiques ouvrant droit à la prise en charge par l’assurance maladie sont, pour les spécialités visées ci-dessous, celles qui figurent à l’autorisation de mise sur le marché à la date de publication du présent arrêté.

Code CIP Présentation

34009 301 710 3 5 REANUTRIFLEX, émulsion pour perfusion, 1 250 ml en poche à trois compartiments (Polypropylène) (B/5) (laboratoires B. BRAUN MEDICAL SAS)

34009 301 710 4 2 REANUTRIFLEX, émulsion pour perfusion, 1 875 ml en poche à trois compartiments (Polypropylène) (B/5) (laboratoires B. BRAUN MEDICAL SAS)

34009 301 710 2 8 REANUTRIFLEX, émulsion pour perfusion, 625 ml en poche à trois compartiments (Polypropylène) (B/5) (laboratoires B. BRAUN MEDICAL SAS) 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 48 sur 198

Code CIP Présentation

34009 550 143 4 8 SPACYR 0,05 mg/ml (baclofène), solution injectable ou pour perfusion en seringue préremplie, seringue préremplie en verre de 1 ml (B/1) (laboratoires AGUETTANT)

34009 550 143 5 5 SPACYR 0,5 mg/ml (baclofène), solution injectable ou pour perfusion en seringue préremplie, seringue préremplie en verre de 20 ml (B/1) (laboratoires AGUETTANT)

34009 550 143 7 9 SPACYR 2 mg/ml (baclofène), solution injectable ou pour perfusion en seringue préremplie, seringue préremplie en verre de 20 ml (B/1) (laboratoires AGUETTANT)

Les seules indications thérapeutiques ouvrant droit à la prise en charge par l’assurance maladie, pour la spécialité visée ci-dessous, concernent uniquement en cas d’infections nosocomiales graves et/ou dues à des bactéries multirésistantes : – chez l’enfant de plus de 3 mois : – pneumonies sévères, y compris les pneumonies acquises à l’hôpital et sous ventilation mécanique ; – infections intra-abdominales compliquées ; – chez l’adulte ou l’enfant : – infection des voies urinaires compliquées ; – infections compliquées de la peau et des tissus mous ; – méningites bactériennes aiguës ; – infections intra et post-partum ; – traitement des patients présentant une bactériémie associée, ou suspectée d’être associée à une des infections listées ci-dessus.

Code CIP Présentation

34009 301 934 7 1 MEROPENEM VILLERTON 1 g, poudre pour solution injectable / pour perfusion, poudre en flacon (verre) (B/10) (laboratoires SCIENCEX)

(5 modifications) Le libellé des spécialités pharmaceutiques suivantes est modifié comme suit.

Anciens libellés Nouveaux libellés

Code CIP Libellé Code CIP Libellé

34009 301 541 7 5 CEFEPIME NORIDEM 1 g, poudre pour solution 34009 301 541 7 5 CEFEPIME NORIDEM 1 g, poudre pour solution injectable ou pour perfusion, poudre en flacon injectable ou pour perfusion, poudre en flacon (verre) (B/10) (Laboratoires MACO PHARMA) (verre) (B/10) (Laboratoires AGUETTANT)

34009 301 542 0 5 CEFEPIME NORIDEM 2 g, poudre pour solution 34009 301 542 0 5 CEFEPIME NORIDEM 2 g, poudre pour solution injectable ou pour perfusion, poudre en flacon injectable ou pour perfusion, poudre en flacon (verre) (B/10) (Laboratoires MACO PHARMA) (verre) (B/10) (Laboratoires AGUETTANT)

34009 301 064 2 6 LATANOPROST NORIDEM 50 microgrammes/ml, 34009 301 064 2 6 LATANOPROST NORIDEM 50 microgrammes/ml, collyre en solution, 2,5 ml en flacon compte- collyre en solution, 2,5 ml en flacon compte- gouttes (PEBD) (B/1) (Laboratoires MACO gouttes (PEBD) (B/1) (Laboratoires AGUETTANT) PHARMA)

34009 301 426 3 9 MEROPENEM BRADEX 1 g, poudre pour solution 34009 301 426 3 9 MEROPENEM BRADEX 1 g, poudre pour solution injectable/pour perfusion, flacon (verre) de injectable/pour perfusion, flacon (verre) de 30 ml 30 ml (B/10) (Laboratoires MACO PHARMA) (B/10) (Laboratoires AGUETTANT)

34009 550 601 8 5 METRONIDAZOLE NORIDEM 500 mg/100 ml, 34009 550 601 8 5 METRONIDAZOLE NORIDEM 500 mg/100 ml, solu­ solution pour perfusion, solution en flacon de tion pour perfusion, solution en flacon de 100 ml 100 ml (polypropylène) (B/10) (Laboratoires (polypropylène) (B/10) (Laboratoires AGUET­ MACO PHARMA) TANT) 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 49 sur 198

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DES SOLIDARITÉS ET DE LA SANTÉ

Arrêté du 30 novembre 2020 portant radiation de spécialités pharmaceutiques de la liste mentionnée au premier alinéa de l’article L. 162-17 du code de la sécurité sociale

NOR : SSAS2031665A

Le ministre de l’économie, des finances et de la relance et le ministre des solidarités et de la santé, Vu le code de la santé publique ; Vu le code de la sécurité sociale, notamment son article L. 162-17 ; Considérant que les autorisations de mise sur le marché des spécialités relevant du présent arrêté ont été abrogées, Arrêtent : Art. 1er. – Les spécialités pharmaceutiques mentionnées en annexe sont radiées de la liste des médicaments remboursables aux assurés sociaux prévue au premier alinéa de l’article L. 162-17 du code de la sécurité sociale. Art. 2. – Cette radiation prend effet à l’expiration d’une période de 15 jours suivant la date de publication du présent arrêté. Art. 3. – Le présent arrêté sera publié ainsi que son annexe au Journal officiel de la République française. Fait le 30 novembre 2020. Le ministre des solidarités et de la santé, Pour le ministre et par délégation : Le sous-directeur La sous-directrice de la politique du financement des produits de santé et de la qualité du système de soins, des pratiques et des soins, N. LABRUNE H. MONASSE Le ministre de l’économie, des finances et de la relance, Pour le ministre et par délégation : Le sous-directeur du financement du système de soins, N. LABRUNE

ANNEXE (74 radiations) Les spécialités pharmaceutiques suivantes sont radiées de la liste des médicaments remboursables aux assurés sociaux. Cette radiation prend effet à l’expiration d’une période de 15 jours suivant la date de publication du présent arrêté.

Code CIP Présentation

34009 351 478 0 6 ACEBUTOLOL RATIOPHARM 200 mg, comprimés enrobés (B/30) (laboratoires TEVA SANTE)

34009 372 265 6 1 ACEBUTOLOL RATIOPHARM 200 mg, comprimés enrobés (B/90) (laboratoires TEVA SANTE)

34009 348 500 9 7 ASPIRINE RATIOPHARM 500 mg (acide acétylsalicylique), comprimés sécables (B/20) (laboratoires TEVA SANTE)

34009 348 501 5 8 ASPIRINE RATIOPHARM 500 mg (acide acétylsalicylique), comprimés sécables (B/50) (laboratoires TEVA SANTE) 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 49 sur 198

Code CIP Présentation

34009 387 428 3 1 BENAZEPRIL HYDROCHLOROTHIAZIDE TEVA SANTE 10 mg/12,5 mg, comprimés pelliculés sécables (B/28) (laboratoires TEVA SANTE)

34009 387 430 8 1 BENAZEPRIL HYDROCHLOROTHIAZIDE TEVA SANTE 10 mg/12,5 mg, comprimés pelliculés sécables (B/30) (laboratoires TEVA SANTE)

34009 387 431 4 2 BENAZEPRIL HYDROCHLOROTHIAZIDE TEVA SANTE 10 mg/12,5 mg, comprimés pelliculés sécables (B/84) (laboratoires TEVA SANTE)

34009 387 432 0 3 BENAZEPRIL HYDROCHLOROTHIAZIDE TEVA SANTE 10 mg/12,5 mg, comprimés pelliculés sécables (B/90) (laboratoires TEVA SANTE)

34009 364 805 5 1 BLUNACYR 20 mg, gélules gastro-résistantes (B/14) (laboratoires DISTRIQUIMICA S.A.)

34009 364 806 1 2 BLUNACYR 20 mg, gélules gastro-résistantes (B/28) (laboratoires DISTRIQUIMICA S.A.)

34009 364 804 9 0 BLUNACYR 20 mg, gélules gastro-résistantes (B/7) (laboratoires DISTRIQUIMICA S.A.)

34009 358 140 5 0 CALCIUM VITAMINE D3 RATIOPHARM 500 mg/400 UI, comprimés à sucer ou à croquer (B/60) (laboratoires TEVA SANTE)

34009 415 898 5 0 CANDESARTAN/HYDROCHLOROTHIAZIDE MYLAN PHARMA 16 mg/12,5 mg, comprimés (B/30) (laboratoires MYLAN SAS)

34009 415 904 5 0 CANDESARTAN/HYDROCHLOROTHIAZIDE MYLAN PHARMA 16 mg/12,5 mg, comprimés (B/90) (laboratoires MYLAN SAS)

34009 415 996 7 5 CANDESARTAN/HYDROCHLOROTHIAZIDE MYLAN PHARMA 8 mg/12,5 mg, comprimés (B/30) (laboratoires MYLAN SAS)

34009 416 002 5 8 CANDESARTAN/HYDROCHLOROTHIAZIDE MYLAN PHARMA 8 mg/12,5 mg, comprimés (B/90) (laboratoires MYLAN SAS)

34009 267 715 5 3 CANDESARTAN MYLAN 16 mg, comprimés sécables (B/30) (laboratoires MYLAN SAS)

34009 267 720 9 3 CANDESARTAN MYLAN 16 mg, comprimés sécables (B/90) (laboratoires MYLAN SAS)

34009 416 451 4 3 CANDESARTAN MYLAN 16 mg, comprimés sécables en flacon (B/30) (laboratoires MYLAN SAS)

34009 416 452 0 4 CANDESARTAN MYLAN 16 mg, comprimés sécables en flacon (B/90) (laboratoires MYLAN SAS)

34009 267 729 6 3 CANDESARTAN MYLAN 32 mg, comprimés sécables (B/30) (laboratoires MYLAN SAS)

34009 416 465 5 3 CANDESARTAN MYLAN 32 mg, comprimés sécables en flacon (B/30) (laboratoires MYLAN SAS)

34009 267 686 5 2 CANDESARTAN MYLAN 4 mg, comprimés sécables (B/30) (laboratoires MYLAN SAS)

34009 267 691 9 2 CANDESARTAN MYLAN 4 mg, comprimés sécables (B/90) (laboratoires MYLAN SAS)

34009 416 420 1 2 CANDESARTAN MYLAN 4 mg, comprimés sécables en flacon (B/30) (laboratoires MYLAN SAS)

34009 416 421 8 0 CANDESARTAN MYLAN 4 mg, comprimés sécables en flacon (B/90) (laboratoires MYLAN SAS)

34009 267 700 8 2 CANDESARTAN MYLAN 8 mg, comprimés sécables (B/30) (laboratoires MYLAN SAS)

34009 267 706 6 2 CANDESARTAN MYLAN 8 mg, comprimés sécables (B/90) (laboratoires MYLAN SAS)

34009 416 436 5 1 CANDESARTAN MYLAN 8 mg, comprimés sécables en flacon (B/30) (laboratoires MYLAN SAS)

34009 416 437 1 2 CANDESARTAN MYLAN 8 mg, comprimés sécables en flacon (B/90) (laboratoires MYLAN SAS)

34009 349 063 1 2 CEFADROXIL MYLAN 500 mg/5 ml, poudre pour suspension buvable, 45 g en flacon de 60 ml (12 cuillères-mesure) (laboratoires MYLAN SAS)

34009 301 366 3 8 CELECOXIB MYLAN 100 mg, gélules (B/30) (laboratoires MYLAN SAS)

34009 341 779 8 9 CHLORHYDRATE D’AMILORIDE-HYDROCHLOROTHIAZIDE RPG 5 mg/50 mg, comprimés (B/30) (laboratoires RANBAXY PHARMACIE GENERIQUES)

34009 376 835 1 7 CHLORHYDRATE D’AMILORIDE-HYDROCHLOROTHIAZIDE RPG 5 mg/50 mg, comprimés (B/90) (laboratoires RANBAXY PHARMACIE GENERIQUES)

34009 490 004 5 6 DIAMICRON 60 mg (gliclazide), comprimés sécables à libération modifiée (B/30) (laboratoires BB FARMA)

34009 490 004 6 3 DIAMICRON 60 mg (gliclazide), comprimés sécables à libération modifiée (B/90) (laboratoires BB FARMA)

34009 419 045 7 8 ESOMEPRAZOLE MYLAN PHARMA 20 mg, gélules gastro-résistantes (B/14) (laboratoires MYLAN SAS)

34009 419 048 6 8 ESOMEPRAZOLE MYLAN PHARMA 20 mg, gélules gastro-résistantes (B/28) (laboratoires MYLAN SAS)

34009 419 044 0 0 ESOMEPRAZOLE MYLAN PHARMA 20 mg, gélules gastro-résistantes (B/7) (laboratoires MYLAN SAS) 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 49 sur 198

Code CIP Présentation

34009 419 060 6 0 ESOMEPRAZOLE MYLAN PHARMA 40 mg, gélules gastro-résistantes (B/14) (laboratoires MYLAN SAS)

34009 419 062 9 9 ESOMEPRAZOLE MYLAN PHARMA 40 mg, gélules gastro-résistantes (B/28) (laboratoires MYLAN SAS)

34009 361 157 2 9 FLUTAMIDE TEVA 250 mg, comprimés (B/30) (laboratoires TEVA SANTE)

34009 301 058 4 9 IMATINIB REDDY PHARMA 100 mg, gélules (B/60) (laboratoires REDDY PHARMA SAS)

34009 301 059 8 6 IMATINIB REDDY PHARMA 400 mg, gélules (B/30) (laboratoires REDDY PHARMA SAS)

34009 266 974 7 1 LEVETIRACETAM MYLAN 1000 mg, comprimés pelliculés (B/60) (laboratoires MYLAN SAS)

34009 266 929 1 9 LEVETIRACETAM MYLAN 250 mg, comprimés pelliculés (B/60) (laboratoires MYLAN SAS)

34009 266 946 3 0 LEVETIRACETAM MYLAN 500 mg, comprimés pelliculés (B/60) (laboratoires MYLAN SAS)

34009 378 379 3 4 MANIDIPINE RATIOPHARM 20 mg, comprimés (B/30) (laboratoires TEVA SANTE)

34009 378 382 4 5 MANIDIPINE RATIOPHARM 20 mg, comprimés (B/90) (laboratoires TEVA SANTE)

34009 335 695 0 1 NASALIDE 25 microgrammes/dose (hémihydrate de flunisolide), solution nasale, 12 ml (100 doses) en flacon pulvérisateur (P.E.) avec embout nasal (laboratoires TEVA SANTE)

34009 334 193 1 8 NASALIDE 25 microgrammes/dose (hémihydrate de flunisolide), solution nasale, 24 ml (200 doses) en flacon pulvérisateur (P.E.) avec embout nasal (laboratoires TEVA SANTE)

34009 419 870 8 3 NETDOSE (borax, acide borique) 12 mg/18 mg/ml, solution pour lavage ophtalmique Gé_, 10 ml en récipient unidose (B/20) (laboratoires VISUFARMA)

34009 490 003 8 8 NEURONTIN 800 mg (gabapentine), comprimés pelliculés (B/90) (laboratoires BB FARMA)

34009 368 066 2 7 OMEPRAZOLE DISTRIQUIMICA 10 mg, gélules gastro-résistantes (B/14) (laboratoires DISTRIQUIMICA S.A.)

34009 366 680 5 8 OMEPRAZOLE DISTRIQUIMICA 10 mg, gélules gastro-résistantes (B/28) (laboratoires DISTRIQUIMICA S.A.)

34009 362 811 8 9 OMEPRAZOLE DISTRIQUIMICA 20 mg, gélules gastro-résistantes (B/14) (laboratoires DISTRIQUIMICA S.A.)

34009 362 812 4 0 OMEPRAZOLE DISTRIQUIMICA 20 mg, gélules gastro-résistantes (B/28) (laboratoires DISTRIQUIMICA S.A.)

34009 362 809 3 9 OMEPRAZOLE DISTRIQUIMICA 20 mg, gélules gastro-résistantes (B/7) (laboratoires DISTRIQUIMICA S.A.)

34009 492 734 3 0 PRAVASTATINE MYLAN PHARMA 10 mg, comprimés (B/28) (laboratoires MYLAN SAS)

34009 492 742 6 0 PRAVASTATINE MYLAN PHARMA 20 mg, comprimés sécables (B/28) (laboratoires MYLAN SAS)

34009 492 745 5 0 PRAVASTATINE MYLAN PHARMA 20 mg, comprimés sécables (B/84) (laboratoires MYLAN SAS)

34009 492 748 4 0 PRAVASTATINE MYLAN PHARMA 40 mg, comprimés sécables (B/28) (laboratoires MYLAN SAS)

34009 492 751 5 1 PRAVASTATINE MYLAN PHARMA 40 mg, comprimés sécables (B/84) (laboratoires MYLAN SAS)

34009 343 620 6 4 PROXALYOC 20 mg (piroxicam), lyophilisats oraux (B/10) (laboratoires TEVA SANTE)

34009 376 874 7 8 QUINAPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE TEVA SANTE 20 mg/12,5 mg, comprimés pelliculés sécables (B/28) (laboratoires TEVA SANTE)

34009 376 878 2 9 QUINAPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE TEVA SANTE 20 mg/12,5 mg, comprimés pelliculés sécables (B/90) (laboratoires TEVA SANTE)

34009 490 003 6 4 TAHOR 10 mg (atorvastatine calcique trihydratée), comprimés pelliculés (B/28) (laboratoires BB FARMA)

34009 361 436 9 2 TAMOXIFENE TEVA 30 mg, comprimés pelliculés (B/30) (laboratoires TEVA SANTE)

34009 361 138 8 6 THEOPHYLLINE TEVA LP 100 mg, gélules à libération prolongée (B/30) (laboratoires TEVA SANTE)

34009 361 139 4 7 THEOPHYLLINE TEVA LP 200 mg, gélules à libération prolongée (B/30) (laboratoires TEVA SANTE)

34009 361 140 2 9 THEOPHYLLINE TEVA LP 300 mg, gélules à libération prolongée (B/30) (laboratoires TEVA SANTE)

34009 361 141 9 7 THEOPHYLLINE TEVA LP 400 mg, gélules à libération prolongée (B/30) (laboratoires TEVA SANTE)

34009 361 137 1 8 THEOPHYLLINE TEVA LP 50 mg, gélules à libération prolongée (B/30) (laboratoires TEVA SANTE)

34009 490 127 2 5 ZOXAN LP 4 mg (mésilate de doxazosine), comprimés à libération prolongée (B/28) (laboratoires BB FARMA) 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 50 sur 198

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DES SOLIDARITÉS ET DE LA SANTÉ

Arrêté du 30 novembre 2020 portant radiation de spécialités pharmaceutiques de la liste des médicaments agréés à l’usage des collectivités publiques prévue à l’article L. 5123-2 du code de la santé publique NOR : SSAS2031666A

Le ministre de l’économie, des finances et de la relance et le ministre des solidarités et de la santé, Vu le code de la santé publique, notamment ses articles L. 5123-2, L. 5123-3 et D. 5123-4 ; Vu le code de la sécurité sociale ; Considérant que les autorisations de mise sur le marché des spécialités relevant du présent arrêté ont été abrogées, Arrêtent : Art. 1er. – Les spécialités pharmaceutiques mentionnées en annexe sont radiées de la liste des médicaments agréés à l’usage des collectivités publiques et divers services publics mentionnée à l’article L. 5123-2 du code de la santé publique. Art. 2. – Cette radiation prend effet à l’expiration d’une période de 15 jours suivant la date de publication du présent arrêté. Art. 3. – Le présent arrêté sera publié ainsi que son annexe au Journal officiel de la République française. Fait le 30 novembre 2020. Le ministre des solidarités et de la santé, Pour le ministre et par délégation : Le sous-directeur La sous-directrice de la politique du financement des produits de santé et de la qualité du système de soins, des pratiques et des soins, N. LABRUNE H. MONASSE Le ministre de l’économie, des finances et de la relance, Pour le ministre et par délégation : Le sous-directeur du financement du système de soins, N. LABRUNE

ANNEXE (81 radiations) Les spécialités pharmaceutiques suivantes sont radiées de la liste des médicaments agréés à l’usage des collectivités et divers services publics. Cette radiation prend effet à l’expiration d’une période de 15 jours suivant la date de publication du présent arrêté.

Code CIP Présentation

34009 351 478 0 6 ACEBUTOLOL RATIOPHARM 200 mg, comprimés enrobés (B/30) (laboratoires TEVA SANTE)

34009 372 265 6 1 ACEBUTOLOL RATIOPHARM 200 mg, comprimés enrobés (B/90) (laboratoires TEVA SANTE)

34009 348 500 9 7 ASPIRINE RATIOPHARM 500 mg (acide acétylsalicylique), comprimés sécables (B/20) (laboratoires TEVA SANTE)

34009 348 501 5 8 ASPIRINE RATIOPHARM 500 mg (acide acétylsalicylique), comprimés sécables (B/50) (laboratoires TEVA SANTE) 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 50 sur 198

Code CIP Présentation

34009 387 428 3 1 BENAZEPRIL HYDROCHLOROTHIAZIDE TEVA SANTE 10 mg/12,5 mg, comprimés pelliculés sécables (B/28) (laboratoires TEVA SANTE)

34009 387 430 8 1 BENAZEPRIL HYDROCHLOROTHIAZIDE TEVA SANTE 10 mg/12,5 mg, comprimés pelliculés sécables (B/30) (laboratoires TEVA SANTE)

34009 387 431 4 2 BENAZEPRIL HYDROCHLOROTHIAZIDE TEVA SANTE 10 mg/12,5 mg, comprimés pelliculés sécables (B/84) (laboratoires TEVA SANTE)

34009 387 432 0 3 BENAZEPRIL HYDROCHLOROTHIAZIDE TEVA SANTE 10 mg/12,5 mg, comprimés pelliculés sécables (B/90) (laboratoires TEVA SANTE)

34009 364 805 5 1 BLUNACYR 20 mg, gélules gastro-résistantes (B/14) (laboratoires DISTRIQUIMICA S.A.)

34009 364 806 1 2 BLUNACYR 20 mg, gélules gastro-résistantes (B/28) (laboratoires DISTRIQUIMICA S.A.)

34009 364 804 9 0 BLUNACYR 20 mg, gélules gastro-résistantes (B/7) (laboratoires DISTRIQUIMICA S.A.)

34009 300 707 9 6 BOSENTAN TEVA 125 mg, comprimé pelliculé, comprimé pelliculé sous plaquettes prédécoupées unitaires (PVC/PE/PVDC/Alumi­ nium) (B/56) (laboratoires TEVA SANTE)

34009 300 707 5 8 BOSENTAN TEVA 125 mg, comprimé pelliculé, comprimés pelliculés sous plaquettes (PVC/PE/PVDC/Aluminium) (B/56) (laboratoires TEVA SANTE)

34009 300 706 9 7 BOSENTAN TEVA 62,5 mg, comprimé pelliculé, comprimé pelliculé sous plaquettes prédécoupées unitaires (PVC/PE/PVDC/Alu­ minium) (B/56) (laboratoires TEVA SANTE)

34009 300 706 3 5 BOSENTAN TEVA 62,5 mg, comprimé pelliculé, comprimés pelliculés sous plaquettes (PVC/PE/PVDC/Aluminium) (B/56) (laboratoires TEVA SANTE)

34009 358 140 5 0 CALCIUM VITAMINE D3 RATIOPHARM 500 mg/400 UI, comprimés à sucer ou à croquer (B/60) (laboratoires TEVA SANTE)

34009 415 898 5 0 CANDESARTAN/HYDROCHLOROTHIAZIDE MYLAN PHARMA 16 mg/12,5 mg, comprimés (B/30) (laboratoires MYLAN SAS)

34009 415 904 5 0 CANDESARTAN/HYDROCHLOROTHIAZIDE MYLAN PHARMA 16 mg/12,5 mg, comprimés (B/90) (laboratoires MYLAN SAS)

34009 415 996 7 5 CANDESARTAN/HYDROCHLOROTHIAZIDE MYLAN PHARMA 8 mg/12,5 mg, comprimés (B/30) (laboratoires MYLAN SAS)

34009 416 002 5 8 CANDESARTAN/HYDROCHLOROTHIAZIDE MYLAN PHARMA 8 mg/12,5 mg, comprimés (B/90) (laboratoires MYLAN SAS)

34009 267 715 5 3 CANDESARTAN MYLAN 16 mg, comprimés sécables (B/30) (laboratoires MYLAN SAS)

34009 267 720 9 3 CANDESARTAN MYLAN 16 mg, comprimés sécables (B/90) (laboratoires MYLAN SAS)

34009 416 451 4 3 CANDESARTAN MYLAN 16 mg, comprimés sécables en flacon (B/30) (laboratoires MYLAN SAS)

34009 416 452 0 4 CANDESARTAN MYLAN 16 mg, comprimés sécables en flacon (B/90) (laboratoires MYLAN SAS)

34009 267 729 6 3 CANDESARTAN MYLAN 32 mg, comprimés sécables (B/30) (laboratoires MYLAN SAS)

34009 416 465 5 3 CANDESARTAN MYLAN 32 mg, comprimés sécables en flacon (B/30) (laboratoires MYLAN SAS)

34009 267 686 5 2 CANDESARTAN MYLAN 4 mg, comprimés sécables (B/30) (laboratoires MYLAN SAS)

34009 267 691 9 2 CANDESARTAN MYLAN 4 mg, comprimés sécables (B/90) (laboratoires MYLAN SAS)

34009 416 420 1 2 CANDESARTAN MYLAN 4 mg, comprimés sécables en flacon (B/30) (laboratoires MYLAN SAS)

34009 416 421 8 0 CANDESARTAN MYLAN 4 mg, comprimés sécables en flacon (B/90) (laboratoires MYLAN SAS)

34009 267 700 8 2 CANDESARTAN MYLAN 8 mg, comprimés sécables (B/30) (laboratoires MYLAN SAS)

34009 267 706 6 2 CANDESARTAN MYLAN 8 mg, comprimés sécables (B/90) (laboratoires MYLAN SAS)

34009 416 436 5 1 CANDESARTAN MYLAN 8 mg, comprimés sécables en flacon (B/30) (laboratoires MYLAN SAS)

34009 416 437 1 2 CANDESARTAN MYLAN 8 mg, comprimés sécables en flacon (B/90) (laboratoires MYLAN SAS)

34009 349 063 1 2 CEFADROXIL MYLAN 500 mg/5 ml, poudre pour suspension buvable, 45 g en flacon de 60 ml (12 cuillères-mesure) (laboratoires MYLAN SAS)

34009 301 366 3 8 CELECOXIB MYLAN 100 mg, gélules (B/30) (laboratoires MYLAN SAS)

34009 341 779 8 9 CHLORHYDRATE D’AMILORIDE-HYDROCHLOROTHIAZIDE RPG 5 mg/50 mg, comprimés (B/30) (laboratoires RANBAXY PHARMA­ CIE GENERIQUES)

34009 376 835 1 7 CHLORHYDRATE D’AMILORIDE-HYDROCHLOROTHIAZIDE RPG 5 mg/50 mg, comprimés (B/90) (laboratoires RANBAXY PHARMA­ CIE GENERIQUES) 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 50 sur 198

Code CIP Présentation

34009 490 004 5 6 DIAMICRON 60 mg (gliclazide), comprimés sécables à libération modifiée (B/30) (laboratoires BB FARMA)

34009 490 004 6 3 DIAMICRON 60 mg (gliclazide), comprimés sécables à libération modifiée (B/90) (laboratoires BB FARMA)

34009 419 045 7 8 ESOMEPRAZOLE MYLAN PHARMA 20 mg, gélules gastro-résistantes (B/14) (laboratoires MYLAN SAS)

34009 419 048 6 8 ESOMEPRAZOLE MYLAN PHARMA 20 mg, gélules gastro-résistantes (B/28) (laboratoires MYLAN SAS)

34009 419 044 0 0 ESOMEPRAZOLE MYLAN PHARMA 20 mg, gélules gastro-résistantes (B/7) (laboratoires MYLAN SAS)

34009 419 060 6 0 ESOMEPRAZOLE MYLAN PHARMA 40 mg, gélules gastro-résistantes (B/14) (laboratoires MYLAN SAS)

34009 419 062 9 9 ESOMEPRAZOLE MYLAN PHARMA 40 mg, gélules gastro-résistantes (B/28) (laboratoires MYLAN SAS)

34009 361 157 2 9 FLUTAMIDE TEVA 250 mg, comprimés (B/30) (laboratoires TEVA SANTE)

34009 301 058 4 9 IMATINIB REDDY PHARMA 100 mg, gélules (B/60) (laboratoires REDDY PHARMA SAS)

34009 301 059 8 6 IMATINIB REDDY PHARMA 400 mg, gélules (B/30) (laboratoires REDDY PHARMA SAS)

34009 266 974 7 1 LEVETIRACETAM MYLAN 1000 mg, comprimés pelliculés (B/60) (laboratoires MYLAN SAS)

34009 266 929 1 9 LEVETIRACETAM MYLAN 250 mg, comprimés pelliculés (B/60) (laboratoires MYLAN SAS)

34009 266 946 3 0 LEVETIRACETAM MYLAN 500 mg, comprimés pelliculés (B/60) (laboratoires MYLAN SAS)

34009 219 611 9 5 LEVETIRACETAM TEVA 100 mg/ml, solution à diluer pour perfusion, flacon en verre (type I) de 5 ml (B/10) (laboratoires TEVA SANTE)

34009 550 206 6 0 LINEZOLIDE DR. REDDY’S 2 mg/ml, solution pour perfusion, 300 mL de solution en poche (B/10) (laboratoires DR REDDY’S)

34009 378 379 3 4 MANIDIPINE RATIOPHARM 20 mg, comprimés (B/30) (laboratoires TEVA SANTE)

34009 378 382 4 5 MANIDIPINE RATIOPHARM 20 mg, comprimés (B/90) (laboratoires TEVA SANTE)

34009 335 695 0 1 NASALIDE 25 microgrammes/dose (hémihydrate de flunisolide), solution nasale, 12 ml (100 doses) en flacon pulvérisateur (P.E.) avec embout nasal (laboratoires TEVA SANTE)

34009 334 193 1 8 NASALIDE 25 microgrammes/dose (hémihydrate de flunisolide), solution nasale, 24 ml (200 doses) en flacon pulvérisateur (P.E.) avec embout nasal (laboratoires TEVA SANTE)

34009 419 870 8 3 NETDOSE (borax, acide borique) 12 mg/18 mg/ml, solution pour lavage ophtalmique Gé_, 10 ml en récipient unidose (B/20) (laboratoires VISUFARMA)

34009 490 003 8 8 NEURONTIN 800 mg (gabapentine), comprimés pelliculés (B/90) (laboratoires BB FARMA)

34009 368 066 2 7 OMEPRAZOLE DISTRIQUIMICA 10 mg, gélules gastro-résistantes (B/14) (laboratoires DISTRIQUIMICA S.A.)

34009 366 680 5 8 OMEPRAZOLE DISTRIQUIMICA 10 mg, gélules gastro-résistantes (B/28) (laboratoires DISTRIQUIMICA S.A.)

34009 362 811 8 9 OMEPRAZOLE DISTRIQUIMICA 20 mg, gélules gastro-résistantes (B/14) (laboratoires DISTRIQUIMICA S.A.)

34009 362 812 4 0 OMEPRAZOLE DISTRIQUIMICA 20 mg, gélules gastro-résistantes (B/28) (laboratoires DISTRIQUIMICA S.A.)

34009 362 809 3 9 OMEPRAZOLE DISTRIQUIMICA 20 mg, gélules gastro-résistantes (B/7) (laboratoires DISTRIQUIMICA S.A.)

34009 492 734 3 0 PRAVASTATINE MYLAN PHARMA 10 mg, comprimés (B/28) (laboratoires MYLAN SAS)

34009 492 742 6 0 PRAVASTATINE MYLAN PHARMA 20 mg, comprimés sécables (B/28) (laboratoires MYLAN SAS)

34009 492 745 5 0 PRAVASTATINE MYLAN PHARMA 20 mg, comprimés sécables (B/84) (laboratoires MYLAN SAS)

34009 492 748 4 0 PRAVASTATINE MYLAN PHARMA 40 mg, comprimés sécables (B/28) (laboratoires MYLAN SAS)

34009 492 751 5 1 PRAVASTATINE MYLAN PHARMA 40 mg, comprimés sécables (B/84) (laboratoires MYLAN SAS)

34009 343 620 6 4 PROXALYOC 20 mg (piroxicam), lyophilisats oraux (B/10) (laboratoires TEVA SANTE)

34009 376 874 7 8 QUINAPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE TEVA SANTE 20 mg/12,5 mg, comprimés pelliculés sécables (B/28) (laboratoires TEVA SANTE)

34009 376 878 2 9 QUINAPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE TEVA SANTE 20 mg/12,5 mg, comprimés pelliculés sécables (B/90) (laboratoires TEVA SANTE)

34009 490 003 6 4 TAHOR 10 mg (atorvastatine calcique trihydratée), comprimés pelliculés (B/28) (laboratoires BB FARMA)

34009 361 436 9 2 TAMOXIFENE TEVA 30 mg, comprimés pelliculés (B/30) (laboratoires TEVA SANTE) 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 50 sur 198

Code CIP Présentation

34009 361 138 8 6 THEOPHYLLINE TEVA LP 100 mg, gélules à libération prolongée (B/30) (laboratoires TEVA SANTE)

34009 361 139 4 7 THEOPHYLLINE TEVA LP 200 mg, gélules à libération prolongée (B/30) (laboratoires TEVA SANTE)

34009 361 140 2 9 THEOPHYLLINE TEVA LP 300 mg, gélules à libération prolongée (B/30) (laboratoires TEVA SANTE)

34009 361 141 9 7 THEOPHYLLINE TEVA LP 400 mg, gélules à libération prolongée (B/30) (laboratoires TEVA SANTE)

34009 361 137 1 8 THEOPHYLLINE TEVA LP 50 mg, gélules à libération prolongée (B/30) (laboratoires TEVA SANTE)

34009 300 571 5 5 VORICONAZOLE REDDY PHARMA 200 mg, poudre pour solution pour perfusion en flacon(B/1) (laboratoires REDDY PHARMA SAS)

34009 490 127 2 5 ZOXAN LP 4 mg (mésilate de doxazosine), comprimés à libération prolongée (B/28) (laboratoires BB FARMA) 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 51 sur 198

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DES SOLIDARITÉS ET DE LA SANTÉ

Arrêté du 1er décembre 2020 portant répartition des postes offerts au titre de l’année universitaire 2021-2022 au concours national d’internat donnant accès au troisième cycle spécialisé des études pharmaceutiques NOR : SSAH2031438A

Le ministre des solidarités et de la santé et la ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, Vu le code de l’éducation ; Vu l’arrêté du 31 octobre 2008 modifié fixant la liste des diplômes d’études spécialisées de pharmacie ; Vu l’arrêté du 4 octobre 2019 portant organisation du troisième cycle long des études pharmaceutiques ; Vu l’arrêté du 13 décembre 2019 portant détermination des régions d’internat de pharmacie ; Vu l’arrêté du 13 décembre 2019 modifiant l’arrêté du 12 avril 2012 modifié portant organisation et programme des concours d’internat de pharmacie et détermination de la procédure de choix de poste, Arrêtent : Art. 1er. – En application de l’article L. 633-3 du code de l’éducation, le nombre de postes offerts, au titre de l’année universitaire 2021-2022, au concours national d’internat donnant accès au troisième cycle spécialisé des études pharmaceutiques est fixé selon la répartition prévue en annexes. Art. 2. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française. Fait le 1er décembre 2020. Le ministre des solidarités et de la santé, Pour le ministre et par délégation : La sous-directrice des ressources humaines du système de santé, V. FAGE-MOREEL La ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, Pour la ministre et par délégation : La directrice générale de l’enseignement supérieur et de l’insertion professionnelle, A.-S. BARTHEZ 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 51 sur 198

ANNEXES ANNEXE 1 RÉPARTITION DES POSTES OFFERTS EN DES DE PHARMACIE AU CONCOURS NATIONAL D’INTERNAT DE PHARMACIE AU TITRE DE L’ANNÉE UNIVERSITAIRE 2021-2022 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 51 sur 198

ANNEXE 2 RÉPARTITION DES POSTES OFFERTS EN DES DE BIOLOGIE MÉDICALE AU CONCOURS NATIONAL D’INTERNAT DE PHARMACIE AU TITRE DE L’ANNÉE UNIVERSITAIRE 2021-2022 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 51 sur 198

ANNEXE 3 RÉPARTITION DES POSTES OFFERTS EN DES D’INNOVATION PHARMACEUTIQUE ET RECHERCHE AU CONCOURS NATIONAL D’INTERNAT DE PHARMACIE AU TITRE DE L’ANNÉE UNIVERSITAIRE 2021-2022

INTERRÉGIONS ET CHU INNOVATION PHARMACEUTIQUE de rattachement ET RECHERCHE

ÎLE DE France 2

Assistance Publique - Hôpitaux de Paris 2

NORD-EST 5

Strasbourg 1

Dijon 1

Reims 1

Besançon 1

Nancy 1

NORD-EST 4

Caen 1

Rouen 1

Lille 1

Amiens 1

OUEST 5

Rennes 1

Tours 1

Angers 1

Nantes 1

Poitiers 1

RHÔNE ALPES-AUVERGNE 3

Clermont-Ferrand 1

Grenoble 1

Lyon 1

SUD 2

Montpellier 1

Assistance Publique Hôpitaux de Marseille 1

SUD-OUEST 3

Bordeaux 1

Limoges 1

Toulouse 1

TOTAL GÉNÉRAL 24 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 52 sur 198

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DES SOLIDARITÉS ET DE LA SANTÉ

Arrêté du 1er décembre 2020 portant répartition des postes offerts au titre de l’année universitaire 2021-2022 au concours d’internat à titre étranger donnant accès au troisième cycle spécialisé des études pharmaceutiques NOR : SSAH2031439A

Le ministre des solidarités et de la santé et la ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, Vu le code de l’éducation ; Vu l’arrêté du 31 octobre 2008 modifié fixant la liste des diplômes d’études spécialisées de pharmacie ; Vu l’arrêté du 27 mars 2012 portant détermination des interrégions d’internat de pharmacie ; Vu l’arrêté du 12 avril 2012 modifié portant organisation et programme des concours d’internat de pharmacie et détermination de la procédure de choix de poste, Arrêtent : Art. 1er. – En application de l’article R. 633-42 du code de l’éducation, le nombre de postes offerts au titre de l’année universitaire 2021-2022 au concours d’internat à titre étranger donnant accès au troisième cycle spécialisé des études pharmaceutiques est de 1, selon la répartition prévue en annexe. Art. 2. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française. Fait le 1er décembre 2020. Le ministre des solidarités et de la santé, Pour le ministre et par délégation : La sous-directrice des ressources humaines du système de santé, V. FAGE-MOREEL La ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, Pour la ministre et par délégation : La directrice générale de l’enseignement supérieur et de l’insertion professionnelle, A.-S. BARTHEZ

ANNEXE RÉPARTITION DES POSTES OFFERTS EN DES DE BIOLOGIE MÉDICALE AU CONCOURS D’INTERNAT À TITRE ÉTRANGER DE PHARMACIE AU TITRE DE L’ANNÉE UNIVERSITAIRE 2021-2022

CHU de rattachement BIOLOGIE MEDICALE

Ile-de-France 1

TOTAL GÉNÉRAL 1 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 53 sur 198

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DES SOLIDARITÉS ET DE LA SANTÉ

Arrêté du 1er décembre 2020 portant répartition des postes offerts au titre de l’année universitaire 2021-2022 au concours d’internat à titre européen donnant accès au troisième cycle spécialisé des études pharmaceutiques NOR : SSAH2031441A

Le ministre des solidarités et de la santé et la ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, Vu le code de l’éducation ; Vu l’arrêté du 31 octobre 2008 modifié fixant la liste des diplômes d’études spécialisées de pharmacie ; Vu l’arrêté du 13 décembre 2019 portant détermination des régions d’internat de pharmacie ; Vu l’arrêté du 12 avril 2012 modifié portant organisation et programme des concours d’internat de pharmacie et détermination de la procédure de choix de poste, Arrêtent : Art. 1er. – En application de l’article R. 633-37 du code de l’éducation, le nombre de postes offerts au titre de l’année universitaire 2021-2022 au concours d’internat à titre européen donnant accès au troisième cycle spécialisé des études pharmaceutiques est de 4, selon la répartition fixée en annexe. Art. 2. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française. Fait le 1er décembre 2020. Le ministre des solidarités et de la santé, Pour le ministre et par délégation : La sous-directrice des ressources humaines du système de santé, V. FAGE-MOREEL La ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, Pour la ministre et par délégation : La directrice générale de l’enseignement supérieur et de l’insertion professionnelle, A.-S. BARTHEZ

ANNEXE RÉPARTITION DES POSTES OFFERTS AU CONCOURS D’INTERNAT À TITRE EUROPÉEN DONNANT ACCÈS AU TROISIÈME CYCLE SPÉCIALISÉ DES ÉTUDES PHARMACEUTIQUES AU TITRE DE L’ANNÉE UNIVERSITAIRE 2021-2022

RÉGION Hauts-de-France Pays de la Loire

CHU de rattachement Lille Nantes TOTAL

Pharmacie 1 1 2

RÉGION Provence-Alpes-Côte d’Azur Ile-de-France

CHU de rattachement AP-HM Ile-de-France TOTAL

Biologie médicale 1 1 2 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 54 sur 198

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE LA MER

Arrêté du 27 novembre 2020 portant modification de l’arrêté du 26 décembre 2019 portant obligation d’équipement de dispositifs de dissuasion acoustique pour les chaluts pélagiques dans le golfe de Gascogne NOR : MERM2033160A

La ministre de la mer, Vu le règlement (UE) no 1380/2013 du Parlement européen et du Conseil du 11 décembre 2013 relatif à la politique commune de la pêche, modifiant les règlements (CE) no 1954/2003 et (CE) no 1224/2009 du Conseil et abrogeant les règlements (CE) no 2371/2002 et (CE) no 639/2004 du Conseil et la décision 2004/585/CE du Conseil ; Vu le règlement (UE) no 2019/1241 du Parlement européen et du Conseil du 20 juin 2019 relatif à la conservation des ressources halieutiques et à la protection des écosystèmes marins par des mesures techniques ; Vu le code rural et de la pêche maritime, notamment son livre IX ; Vu l’arrête du 26 décembre 2019 portant obligation d’équipement de dispositifs de dissuasion acoustique pour les chaluts pélagiques dans le golfe de Gascogne ; Vu l’avis du Comité national des pêches maritimes et des élevages marins en date du 16 novembre 2020 ; Vu les observations formulées lors de la consultation du public réalisée du 28 octobre au 20 novembre 2020 en application de l’article L. 914-3 du code rural et de la pêche maritime, Arrête : Art. 1er. – L’arrêté du 26 décembre 2019 susvisé est ainsi modifié : I. – Dans l’intitulé, les mots : « et certains chalutiers démersaux » sont ajoutés à la suite des mots : « chaluts pélagiques ». II. – A l’article 1er, la définition suivante est ajoutée : « Chalut démersal en paire : chalut de fond ciblant les espèces halieutique démersales et benthiques. Le chalut est tracté par deux navires travaillant en binôme. » III. – A l’article 2, les mots : « Entre le 1er janvier et le 30 avril de chaque année, pour des navires français de longueur hors-tout supérieure à 12 mètres » sont supprimés et les mots : « et du chalut démersal en paire (PTB), » sont ajoutés après les mots : « chalut pélagique (PTM, OTM, TM) ». Art. 2. – Le directeur des pêches maritimes et de l’aquaculture et les préfets de région concernés sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française. Fait le 27 novembre 2020. Pour la ministre et par délégation : Le directeur des pêches maritimes et de l’aquaculture, F. GUEUDAR-DELAHAYE 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 55 sur 198

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION

Décret no 2020-1506 du 1er décembre 2020 relatif à la communauté d’universités et établissements « Université Paris-Est »

NOR : ESRS2012590D

Publics concernés : usagers et personnels des établissements d’enseignement supérieur et de recherche de la communauté d’universités et établissements (COMUE) « Université Paris-Est ». Objet : approbation des statuts de l’établissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel « Université Paris-Est ». Entrée en vigueur : le texte entre en vigueur le lendemain de sa publication. Notice : le décret approuve les statuts de la COMUE « Université Paris-Est », dans le cadre des dérogations permises par l’article 16 de l’ordonnance no 2018-1131 du 12 décembre 2018 relative à l’expérimentation de nouvelles formes de rapprochement, de regroupement ou de fusion des établissements d’enseignement supérieur et de recherche. Références : ce décret peut être consulté sur le site Légifrance (https://www.legifrance.gouv.fr). Le Premier ministre, Sur le rapport de la ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, Vu l’ordonnance no 2018-1131 du 12 décembre 2018 relative à l’expérimentation de nouvelles formes de rapprochement, de regroupement ou de fusion des établissements d’enseignement supérieur et de recherche, notamment son article 16 ; Vu le code de l’éducation, notamment ses articles L. 718-7 à L. 718-15 ; Vu l’avis du conseil des membres de la communauté d’universités et établissements « Université Paris-Est » ; Vu l’avis du comité technique de la communauté d’universités et établissements « Université Paris-Est » ; Vu la délibération du conseil d’administration de la communauté d’universités et établissements « Université Paris-Est » ; Vu les avis des comités techniques de l’école nationale des ponts et chaussées, de l’école nationale vétérinaire d’Alfort, de l’université Gustave Eiffel et de l’université Paris-XII ; Vu les délibérations des conseils d’administration de l’école nationale des ponts et chaussées, de l’école nationale vétérinaire d’Alfort, de l’université Gustave Eiffel et de l’université Paris-XII ; Vu l’avis du conseil national de l’enseignement supérieur et de la recherche agricole, agroalimentaire et vétérinaire en date du 30 avril 2020 ; Vu l’avis du conseil national de l’enseignement supérieur et de la recherche en date du 19 mai 2020, Décrète :

CHAPITRE Ier DISPOSITIONS RELATIVES À « UNIVERSITÉS PARIS-EST » Art. 1er. – Université Paris-Est est un établissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel constitué sous la forme d’une communauté d’universités et établissements, au sens des articles L. 711-1 et L. 711-2 du code de l’éducation, dans le cadre des dérogations prévues à l’article 16 de l’ordonnance du 12 décembre 2018 susvisée. Art. 2. – Les statuts d’« Université Paris-Est », annexés au présent décret, sont approuvés.

CHAPITRE II DISPOSITIONS TRANSITOIRES ET FINALES Art. 3. – Les élections au conseil d’administration et au conseil de la formation doctorale d’Université Paris- Est, prévus aux sections 1 et 4 du chapitre 1er des statuts de l’établissement, sont organisées dans un délai de six mois à compter de la publication du présent décret. 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 55 sur 198

Art. 4. – Le décret no 2015-156 du 11 février 2015 portant approbation des statuts de la communauté d’universités et établissements « Université Paris-Est » est abrogé. Art. 5. – Le code de l’éducation est ainsi modifié : 1o Le 16o de l’article D. 711-6 est abrogé ; 2o La section 1 du chapitre 1er du titre 1er du livre VII est complétée par un article D. 711-6-2 ainsi rédigé : « Art. D. 711-6-2. – Le statut d’établissement public à caractère scientifique,culturel et professionnel constitué sous la forme d’une communauté d’universités et établissements expérimentale prévue à l’article 16 de l’ordonnance no 2018-1131 du 12 décembre 2018 relative à l’expérimentation de nouvelles formes de rapprochement, de regroupement ou de fusion des établissements d’enseignement supérieur et de recherche, s’applique aux établissements dont les statuts ont été approuvés par les décrets suivants : « 1o Université Paris-Est : décret no 2020-1506 du 1er décembre 2020 ; ». Art. 6. – La ministre de la transition écologique, le ministre de l’économie, des finances et de la relance, la ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, le ministre de l’agriculture et de l’alimentation et le ministre délégué auprès du ministre de l’économie, des finances et de la relance, chargé des comptes publics, sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution au présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République française. Fait le 1er décembre 2020. JEAN CASTEX Par le Premier ministre : La ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, FRÉDÉRIQUE VIDAL La ministre de la transition écologique, BARBARA POMPILI Le ministre de l’économie, des finances et de la relance, BRUNO LE MAIRE Le ministre de l’agriculture et de l’alimentation, JULIEN DENORMANDIE Le ministre délégué auprès du ministre de l’économie, des finances et de la relance, chargé des comptes publics, OLIVIER DUSSOPT

ANNEXE AU DECRET

STATUTS DE L’ÉTABLISSEMENT PUBLIC À CARACTÈRE SCIENTIFIQUE, CULTUREL ET PROFESSIONNEL « UNIVERSITÉ PARIS-EST »

TITRE I DISPOSITIONS GÉNÉRALES

Article 1er

Nature juridique Université Paris-Est est un établissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel (EPSCP) constitué sous la forme d’une communauté d’universités et établissements (COMUE) au sens des articles L. 718-3 et suivants du code de l’éducation. Université Paris-Est expérimente de nouveaux modes d’organisation et de fonctionnement dans les conditions prévues par l’ordonnance no 2018-1131 du 12 décembre 2018.

Article 2

Siège Le siège d’Université Paris-Est est situé au 6-8, avenue Blaise-Pascal, Champs-sur-Marne, 77455 Marne-la- Vallée. Il peut être transféré en tout autre lieu par délibération de son conseil d’administration. 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 55 sur 198

Article 3 Membres A la date d’approbation des présents statuts, Université Paris-Est comprend les membres suivants : 1o Ecole Nationale des Ponts et Chaussées (ENPC) ; 2o Ecole Nationale Vétérinaire d’Alfort (ENVA) ; 3o Université Gustave Eiffel (UGE) ; 4o Université Paris – XII ci-après Université Paris-Est Créteil Val-de-Marne (UPEC). D’autres établissements peuvent devenir membres d’Université Paris-Est après un avis favorable du conseil des membres à la majorité des deux tiers et un vote favorable du conseil d’administration à la majorité absolue des membres en exercice. Les modalités de mise en œuvre de cette adhésion sont ensuite décidées par le conseil d’administration. Dans le respect du principe de coopération loyale, les membres contribuent au fonctionnement et au développement de la communauté, et participent aux actions communes. A cet effet, un modèle économique liant les établissements membres et Université Paris-Est est arrêté par le conseil d’administration sur proposition du conseil des membres. Le retrait d’un membre ne peut prendre effet qu’à l’expiration d’un exercice budgétaire. Les modalités du retrait font l’objet d’une délibération du conseil d’administration d’Université Paris-Est, qui en fixe les conditions juridiques, matérielles et financières. Toute demande de retrait d’un membre est communiquée au président d’Université Paris-Est au plus tard six mois avant la date d’effet souhaitée. En cas de manquement d’un membre à ses obligations, son exclusion peut être prononcée, sur proposition du conseil des membres à la majorité des deux-tiers, par le conseil d’administration d’Université Paris-Est à la majorité absolue de ses membres en exercice. Les modalités de cette exclusion sont ensuite décidées par le conseil d’administration.

Article 4 Associés Conformément à l’article L. 718-16 du code de l’éducation, Université Paris-Est peut conclure des conventions d’association avec des établissements ou organismes publics ou privés concourant aux missions du service public de l’enseignement supérieur et de la recherche. Ces conventions déterminent notamment les conditions dans lesquelles les associés participent, dans le respect du principe de coopération loyale, au projet partagé et contribuent au fonctionnement et au développement d’Université Paris-Est. L’association à Université Paris-Est est subordonnée à un avis favorable du conseil des membres à la majorité des deux tiers et à un vote favorable du conseil d’administration à la majorité absolue des membres en exercice. La proximité territoriale et la complémentarité au regard de la stratégie partagée doivent faire l’objet d’une attention particulière. TITRE II MISSIONS, COMPÉTENCES ET MOYENS

Article 5 Missions Conformément à l’article L. 718-2 et au second alinéa de l’article L. 718-7 du code de l’éducation, Université Paris-Est coordonne, sur la base du projet partagé, l’offre de formation et la stratégie de recherche et de transfert sur le territoire de l’est francilien. Université Paris-Est contribue au rayonnement de ses membres aux échelles locale, régionale, nationale et internationale. Université Paris-Est assure en particulier : – la coordination politique sur des sujets d’intérêt commun ; – la représentation politique de ses membres sur ces sujets, en tant que de besoin ; – la formation doctorale partagée ; – l’émergence et le développement de projets académiques et scientifiques communs.

Article 6 Compétences Université Paris-Est exerce les compétences nécessaires à l’accomplissement de ses missions. Au soutien des politiques propres à ses membres et conformément au principe de subsidiarité, Université Paris- Est assure la coordination politique du site Paris-Est et la représentation politique de la communauté sur des sujets d’intérêt commun. 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 55 sur 198

En relation avec la politique scientifique de ses membres et des autres établissements ou organismes concernés, Université Paris-Est définit la politique de formation doctorale partagée et la met en œuvre. A cet effet, Université Paris-Est demande à être co-accréditée pour les écoles doctorales du site Paris-Est. Des conventions fixent les conditions dans lesquelles Université Paris-Est et les autres établissements co-accrédités du site coopèrent pour assurer les missions de chaque école doctorale. Par délégation de l’Université Paris-Est Créteil Val-de-Marne et de l’Université Gustave Eiffel, Université Paris- Est délivre l’habilitation à diriger des recherches. Sa politique en la matière est définie et mise en œuvre en relation avec la politique scientifique de ses membres. Au soutien de la politique académique et scientifique de ses membres, et en relation avec les établissements et organismes associés, Université Paris-Est contribue à l’identification et à la mise en œuvre de projets communs. A la demande d’une partie ou de l’ensemble de ses membres, et en relation avec les établissements et organismes associés, Université Paris-Est coordonne d’autres activités de formation, de recherche, de valorisation ou d’expertise. Cette coordination peut être d’ordre stratégique ou opérationnelle. Elle peut également concerner la documentation, la vie de campus et le développement du numérique.

Article 7 Moyens d’action Conformément à l’article L. 711-1 du code de l’éducation, Université Paris-Est peut mener en son nom propre, dans le cadre du projet partagé, les actions suivantes : – mettre en place, assurer la gestion, allouer des financementsà des services ou équipements qui peuvent être ou non communs aux membres, tels que plateformes technologiques, espaces d’accueil et d’hébergement, services support et facilités logistiques ; – négocier, conclure et gérer tout acte juridique avec des partenaires publics ou privés, français ou étrangers ; – acquérir et gérer des immeubles ; – financer ou contribuer au financement de programmes de recherche menés par les membres ; – recruter et gérer des personnels selon des modalités définiesdans le règlement intérieur et dans le respect de la réglementation en vigueur ; – octroyer des aides financières aux étudiants, aux enseignants-chercheurs, aux chercheurs et enseignants invités, ainsi que des gratifications de stages ; – assurer, par voie de convention, des prestations de service à titre onéreux, déposer et exploiter des marques, brevets et modèles, concéder des licences et commercialiser directement ou indirectement les produits de ses activités ; – réaliser l’édition et la commercialisation d’ouvrages et de périodiques scientifiques ou techniques, créer et exploiter des banques de données ; – fournir des prestations de services et des moyens nécessaires à la création et au développement d’entreprises ; – prendre des participations et créer des filiales entrant dans les domaines d’activités de ses membres, dans les conditions fixées par les articles R. 711-10 à R. 711-16 du code de l’éducation ; – prévoir de recourir à l’arbitrage pour des contrats passés avec des organismes étrangers ; – transiger au sens de l’article 2044 du code civil. Université Paris-Est dispose de tous les moyens d’actions accordés à un établissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel par le code de l’éducation. Aux fins de remplir ses missions et d’exercer ses compétences, Université Paris-Est peut également s’appuyer sur les ressources et moyens mis à sa disposition par ses membres et ses associés. TITRE III GOUVERNANCE

CHAPITRE 1er CONSEILS Section 1 Conseil d’administration

Article 8 Composition Le conseil d’administration comprend vingt-cinq membres répartis comme suit : 1o Quatre représentants des établissements membres d’Université Paris-Est : a) Un représentant de l’Ecole Nationale des Ponts et Chaussées (ENPC) ; b) Un représentant de l’Ecole Nationale Vétérinaire d’Alfort (ENVA) ; 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 55 sur 198

c) Un représentant de l’Université Gustave Eiffel (UGE) ; d) Un représentant de l’Université Paris-Est Créteil Val-de-Marne (UPEC) ; 2o Un représentant de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale ; 3o Cinq personnalités qualifiées choisies au titre de leur implication et compétences dans les domaines de la formation ou de la recherche et désignées, d’un commun accord par les membres mentionnés au 1o, parmi les associés et partenaires appartenant aux catégories suivantes : a) Les centres scientifiques et techniques et les établissements assimilés ; b) Les centres de soins ; c) Les agences sanitaires ; d) Les écoles d’architecture ; e) Les écoles d’ingénieurs ; 4o Un représentant de la région Ile-de-France ; 5o Huit représentants des enseignants-chercheurs, enseignants et chercheurs exerçant leurs fonctions dans Université Paris-Est ou dans les établissements membres, répartis de la manière suivante : a) Quatre représentants des professeurs et personnels assimilés ; b) Quatre représentants des autres enseignants-chercheurs, enseignants et personnels assimilés ; 6o Deux représentants des personnels BIATSS, ITA et assimilés exerçant leurs fonctions dans Université Paris- Est ; 7o Deux représentants des personnels BIATSS, ITA et assimilés exerçant leurs fonctions dans les établissements membres ; 8o Deux représentants des usagers qui suivent une formation dans Université Paris-Est ou dans un établissement membre. L’Etat est représenté, sans voix délibérative, par le recteur de la région académique Ile-de-France.

Article 9 Mandat et modalités d’élection et de désignation 1o Les établissements d’enseignement supérieur mentionnés au 1o de l’article 8 des présents statuts sont représentés par leurs présidents ou directeurs ou par leurs représentants. 2o L’Institut national de la santé et de la recherche médicale est représenté par son président ou son représentant. 3o Les personnalités qualifiées choisies au titre de leur implication et compétences dans les domaines de la formation ou de la recherche sont désignées d’un commun accord par les membres mentionnés au 1o de l’article 8. Leur mandat est de quatre ans. L’écart entre le nombre de femmes et le nombre d’hommes parmi les personnalités extérieures ne peut pas être supérieur à un. 4o Les représentants des personnels mentionnés au 5o de l’article 8 des présents statuts sont élus au suffrage indirect, pour une durée de quatre ans. Pour chacun des collèges, le scrutin est un scrutin de liste à un tour à la représentation proportionnelle avec répartition des sièges restant à pourvoir selon la règle du plus fort reste. Composée alternativement de membres de chaque sexe, chaque liste doit comporter des noms de candidats en poste dans au moins deux établissements distincts. Tous les membres des corps électoraux des établissements membres sont éligibles dans le collège auquel ils appartiennent. Le corps électoral est composé de grands électeurs. Sont grands électeurs, pour l’élection des membres visés au a du 5o de l’article 8 des présents statuts, tous les élus titulaires et suppléants représentants les professeurs et les personnels assimilés au conseil d’administration et au conseil d’enseignement et de recherche de l’Ecole Nationale des Ponts et Chaussées, au conseil d’administration et au conseil scientifique de l’Ecole Nationale Vétérinaire d’Alfort, au conseil d’administration et au conseil académique de l’Université Gustave Eiffel, et au conseil d’administration et au conseil académique de l’Université Paris-Est Créteil Val-de-Marne. Sont grands électeurs, pour l’élection des membres visés au b du 5o de l’article 8 des présents statuts, tous les élus représentants les autres enseignants-chercheurs, enseignants et personnels assimilés au conseil d’administration et au conseil des études et de la recherche de l’Ecole Nationale des Ponts et Chaussées, au conseil d’administration et au conseil scientifique de l’Ecole Nationale Vétérinaire d’Alfort, au conseil d’administration et au conseil académique de l’Université Gustave Eiffel, et au conseil d’administration et au conseil académique de l’Université Paris-Est Créteil Val-de- Marne. Chaque établissement transmet les listes des grands électeurs issus de ses conseils au président d’Université Paris-Est qui arrête les listes électorales. 5o Les représentants des personnels mentionnés au 6o de l’article 8 des présents statuts sont élus au suffrage direct, pour une durée de quatre ans. Le scrutin est un scrutin de liste à un tour à la représentation proportionnelle avec répartition des sièges restant à pourvoir selon la règle du plus fort reste. Chaque liste est composée alternativement de membres de chaque sexe. Tous les membres du corps électoral sont éligibles. Le corps électoral est composé de l’ensemble des personnels BIATSS, ITA et assimilés exerçant leurs fonctions à Université Paris-Est. La liste électorale est arrêtée par le président d’Université Paris-Est. 6o Les représentants des personnels mentionnés au 7o de l’article 8 des présents statuts sont élus au suffrage indirect, pour une durée de quatre ans. Le scrutin est un scrutin de liste à un tour à la représentation proportionnelle avec répartition des sièges restant à pourvoir selon la règle du plus fort reste. Composée alternativement de 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 55 sur 198 membres de chaque sexe, chaque liste doit comporter des noms de candidats en poste dans au moins deux établissements distincts. Tous les membres des corps électoraux des établissements membres sont éligibles. Le corps électoral est composé de grands électeurs. Sont grands électeurs tous les élus titulaires et suppléants représentants les personnels BIATSS, ITA et assimilés au conseil d’administration et au conseil d’enseignement et de recherche de l’Ecole Nationale des Ponts et Chaussées, au conseil d’administration et au conseil scientifique de l’Ecole Nationale Vétérinaire d’Alfort, au conseil d’administration et au conseil académique de l’Université Gustave Eiffel, et au conseil d’administration et au conseil académique de l’Université Paris-Est Créteil Val-de- Marne. Chaque établissement transmet la liste des grands électeurs issus de ses conseils au président d’Université Paris-Est qui arrête la liste électorale. 7o Les représentants des usagers mentionnés au 8o de l’article 8 des présents statuts sont élus au suffrage indirect, pour une durée de deux ans. Le scrutin est un scrutin de liste à un tour à la représentation proportionnelle avec répartition des sièges restant à pourvoir selon la règle du plus fort reste. Composée alternativement de membres de chaque sexe, chaque liste doit comporter des noms de candidats suivant des formations dans au moins deux établissements distincts. Tous les membres des corps électoraux des établissements membres et les doctorants inscrits dans un établissement accrédité sont éligibles. Le corps électoral est composé de grands électeurs. Sont grands électeurs tous les élus titulaires et suppléants représentants les usagers au conseil d’administration et au conseil d’enseignement et de recherche de l’Ecole Nationale des Ponts et Chaussées, au conseil d’administration et au conseil scientifique de l’Ecole Nationale Vétérinaire d’Alfort, au conseil d’administration et au conseil académique de l’Université Gustave Eiffel, et au conseil d’administration et au conseil académique de l’Université Paris-Est Créteil Val-de-Marne. Chaque établissement transmet la liste des grands électeurs issus de ses conseils au président d’Université Paris-Est qui arrête la liste électorale. Lors des élections organisées au cours de l’année 2020, les représentants des usagers au sein des conseils des écoles doctorales participent également au corps électoral.

Article 10

Attributions Le conseil d’administration détermine par délibération la politique d’Université Paris-Est. A ce titre, le conseil d’administration : 1o Détermine les orientations générales et le projet partagé d’Université Paris-Est, après consultation du conseil des membres et en relation avec ses associés ; 2o Délibère sur le volet commun du contrat pluriannuel avec l’Etat ; 3o Approuve le modèle économique liant Université Paris-Est, ses établissements membres et ses établissements et organismes associés ; 4o Approuve le budget d’Université Paris-Est et ses rectifications, le compte financier et l’affectation des résultats ; 5o Approuve le rapport annuel d’activité d’Université Paris-Est présenté par le président ; 6o Adopte les conditions générales d’emploi des personnels d’Université Paris-Est et des agents contractuels ; 7o Vote les acquisitions, aliénations et échanges d’immeubles d’Université Paris-Est ainsi que les baux et locations d’immeubles ; 8o Vote l’acceptation des dons et legs versés à Université Paris-Est ; 9o Délibère sur l’aliénation des biens mobiliers d’Université Paris-Est ; 10o Approuve la participation d’Université Paris-Est à des organismes dotés de la personnalité morale ainsi que la prise de participation et la création de filiales ; 11o Approuve les conventions d’Université Paris-Est signées par le président ; 12o Autorise le président à engager toute action en justice, transiger et recourir à l’arbitrage ; 13o Approuve l’adhésion de nouveaux membres après avis favorable du conseil des membres, et détermine les modalités de mise en œuvre de cette adhésion ; 14o Constate le retrait d’un membre, et détermine les modalités de ce retrait ; 15o Approuve l’exclusion d’un membre après avis favorable du conseil des membres, et détermine les modalités de cette exclusion ; 16o Approuve l’association, au titre de l’article L. 718-16 du code de l’éducation, d’un établissement d’enseignement supérieur ou d’un organisme de recherche ou d’un organisme concourant aux missions de service public de l’enseignement supérieur ou de la recherche, et approuve la convention d’association ; 17o Adopte le règlement intérieur d’Université Paris-Est et ses modifications ; 18o Crée toute commission ou comité qu’il estime utile ou qui lui est proposé par le président ; 19o Modifie les présents statuts dans les conditions prévues par l’article 31. Le conseil d’administration élit le président d’Université Paris-Est à la majorité absolue des membres en exercice, selon des modalités définies par l’article 23 des présents statuts et par le règlement intérieur. Le conseil d’administration élit les vice-présidents d’Université Paris-Est à la majorité absolue des membres en exercice, selon des modalités définies par l’article 24 des présents statuts et par le règlement intérieur. 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 55 sur 198

Le conseil d’administration peut déléguer au président tout ou partie de ses pouvoirs, dans les matières mentionnées aux 8o, 10o, 11o et 12o du présent article. Celui-ci rend compte, lors de la séance suivante, des décisions qu’il a prises en vertu de cette délégation. Le président peut en outre recevoir délégation pour prendre les décisions modificatives des budgets : – qui n’ont pas pour objet une augmentation des dépenses ou des virements de crédits entre les chapitres de fonctionnement, de personnel et d’investissement ; – qui ont pour objet de permettre l’exécution de conventions, dans le respect de l’équilibre global. Le président rend compte, à la séance suivante du conseil, des décisions prises dans le cadre de ces délégations.

Article 11 Réunions – prises de décision Le conseil d’administration se réunit au moins trois fois par an sur convocation du président, qui en fixe l’ordre du jour. Il est, en outre, convoqué à la demande d’un tiers de ses membres sur un ordre du jour déterminé. Assistent aux séances du conseil d’administration avec voix consultative : – l’agent comptable d’Université Paris-Est ; – le secrétaire général d’Université Paris-Est ; – les membres du comité de direction d’Université Paris-Est ; – le délégué régional à la recherche et à la technologie de la région Île-de-France ou son représentant ; – le président du conseil départemental de Seine-et-Marne ou son représentant ; – le président du conseil départemental du Val-de-Marne ou son représentant ; – toute personne dont le président souhaite recueillir l’avis. Lorsque le président ne peut pas présider une séance du conseil, la présidence est assurée par le premier vice- président. Les membres du conseil d’administration peuvent donner procuration à un autre membre. Nul ne peut être porteur de plus d’une procuration. Le conseil se réunit valablement si la moitié au moins des administrateurs en exercice est présente ou représentée ou participe à la séance par des moyens de visioconférence ou de communication électronique permettant l’identification de ces administrateurs et leur participation effective à une délibération collégiale. Si le quorum n’est pas atteint à l’ouverture de la séance, le conseil est à nouveau convoqué sur le même ordre du jour dans un délai d’une semaine. Il se réunit alors valablement, quel que soit le nombre d’administrateurs présents ou représentés. Chaque administrateur dispose d’une voix. Les délibérations sont prises à la majorité simple des administrateurs présents ou représentés. En cas de partage de voix, celle du président est prépondérante. Par exception à ce qui précède, la majorité absolue des membres en exercice est requise pour délibérer sur : – l’élection du président d’Université Paris-Est ; – l’élection des vice-présidents d’Université Paris-Est ; – l’adoption du volet commun du contrat pluriannuel ; – la modification des présents statuts ; – l’adoption et la modification du règlement intérieur d’Université Paris-Est ; – l’adhésion d’un membre ; – l’exclusion d’un membre ; – l’association d’un établissement ou organisme public ou privé concourant aux missions du service public de l’enseignement supérieur et de la recherche. Par exception à ce qui précède et conformément à l’article R. 719-68 du code de l’éducation, le conseil d’administration délibère valablement des questions budgétaires si la moitié des membres en exercice est présente. Ces délibérations sont prises à la majorité des suffrages exprimés des membres présents ou représentés. Sous réserve des dispositions législatives et réglementaires en vigueur, les décisions du conseil d’administration sont exécutoires sans délai. Section 2 Conseil des membres

Article 12 Composition Le conseil des membres est composé d’un représentant par membre d’Université Paris-Est. Les représentants des membres sont désignés conformément aux règles en vigueur dans chaque établissement. 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 55 sur 198

Lorsque le représentant d’un établissement membre perd la qualité au titre de laquelle il a été désigné ou lorsque son siège devient vacant pour quelque cause que ce soit, un nouveau représentant est désigné conformément aux règles en vigueur dans chaque établissement.

Article 13

Attributions Le conseil des membres est associé à la préparation des travaux et à la mise en œuvre des décisions du conseil d’administration. Il émet un avis sur les candidatures à la présidence d’Université Paris-Est. Sur proposition du président d’Université Paris-Est, il émet un avis sur les candidatures aux fonctions de vice-président. Il peut être saisi par le président d’Université Paris-Est de tout projet qui sera soumis à la délibération du conseil d’administration. Sur proposition du président d’Université Paris-Est, il approuve l’ordre du jour du conseil d’administration. Le conseil des membres est consulté par le conseil d’administration préalablement : – à la définition du projet partagé prévu à l’article L. 718-2 du code de l’éducation ; – à l’adoption du volet commun ; – à la signature du contrat pluriannuel mentionné à l’article L. 718-5 du code de l’éducation ; – à l’adoption du budget d’Université Paris-Est après accord de chaque membre concerné sur sa contribution ; – à l’adhésion de nouveaux établissements d’enseignement supérieur ou organismes de recherche ; – à l’exclusion d’un membre ; – à l’adoption d’une convention d’association avec un établissement ou un organisme concourant aux missions de service public de l’enseignement supérieur ou de la recherche ; – à l’adoption et à la modification du règlement intérieur ; – à la modification des présents statuts.

Article 14

Avis et vote Le conseil des membres se réunit au moins trois fois par an, sur convocation de son président qui en fixe l’ordre du jour. Il est en outre convoqué à la demande d’un tiers au moins de ses membres sur un ordre du jour déterminé suivant les modalités précisées dans le règlement intérieur. Il est présidé par le président d’Université Paris-Est qui n’a pas de voix délibérative. L’agent comptable, les membres du comité de direction d’Université Paris-Est et toute personne dont le président souhaite recueillir l’avis peuvent assister aux séances du conseil des membres sans voix délibérative. Lorsque le président ne peut pas présider une séance du conseil, la présidence du conseil des membres est assurée par le premier vice-président d’Université Paris-Est. Les membres du conseil peuvent donner procuration à un autre membre du conseil. Nul ne peut être porteur de plus d’une procuration. Le conseil se réunit valablement si la moitié au moins des membres est présente ou représentée. Si le quorum n’est pas atteint à l’ouverture de la séance, le conseil est à nouveau convoqué sur le même ordre du jour dans un délai d’une semaine. Il se réunit alors valablement, quel que soit le nombre de membres présents ou représentés. Chaque membre siégeant au conseil dispose d’une voix. Les avis du conseil sont acquis à la majorité simple de ses membres présents ou représentés sauf lorsqu’une majorité qualifiée des membres présents ou représentés est requise par les textes en vigueur ou par les présents statuts. Ainsi, une approbation à la majorité des deux tiers est requise pour : – l’adoption du volet commun du contrat pluriannuel ; – l’adhésion d’un nouveau membre ; – l’exclusion d’un membre ; – l’association d’un établissement d’enseignement supérieur ou d’un organisme de recherche ou d’un organisme concourant aux missions de service public de l’enseignement supérieur ou de la recherche ; – l’adoption ou la modification du règlement intérieur ; – la modification des présents statuts ; – l’avis portant sur les candidatures à la présidence d’Université Paris-Est. 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 55 sur 198

Section 3 Conseil de projets

Article 15 Composition Le conseil de projets comprend les membres suivants : 1o Un représentant de chaque établissement membre d’Université Paris-Est ; 2o Un représentant de chaque établissement ou organisme associé dont la convention d’association prévoit sa participation à la mission de projets ; 3o Douze membres des personnels exerçant leurs fonctions dans les établissements membres et relevant d’une part de la catégorie des enseignants-chercheurs, de celle des enseignants ou de celle des chercheurs, et d’autre part des autres personnels à condition d’exercer des fonctions de soutien à la recherche, à la formation ou à la documentation.

Article 16 Mandat et modalités d’élection et de désignation Les membres du conseil de projets visés au 1o et au 2o de l’article 15 des présents statuts sont désignés par les établissements ou organismes auxquels ils appartiennent. Les membres du conseil de projets visés au 3o de l’article 15 des présents statuts sont désignés pour quatre ans selon les modalités suivantes : – trois sont désignés par le Conseil académique de l’Université Paris-Est Créteil Val-de-Marne ; – trois sont désignés par le Conseil académique de l’Université Gustave Eiffel ; – un est désigné par le conseil scientifique de l’Ecole Nationale Vétérinaire de Maisons-Alfort ; – un est désigné par le conseil scientifique de l’Ecole Nationale des Ponts-et-Chaussées. Lorsque ces membres sont connus, les quatre membres restants sont désignés par le conseil des membres. Lors de chaque désignation, les membres veillent à respecter les grands équilibres entre les différentes catégories de personnels. Ils sont également attentifs à l’égale représentation des femmes et des hommes.

Article 17 Attributions Le conseil de projets pilote l’identification et la mise en œuvre de projets académiques ou scientifiques pour lesquels la coopération entre établissements, membres ou associés, possède une valeur ajoutée manifeste. Cette dernière peut, notamment, tenir à la liaison que les projets établissent entre disciplines distinctes ou entre activités différentes ; elle peut également résulter d’une meilleure compétitivité en réponse à des appels d’offres extérieurs. Dans cette perspective, le conseil de projets a notamment pour attributions : – d’orienter l’activité de veille effectuée par Université Paris-Est dans le respect de la complémentarité avec les activités développées au sein des établissements ; – d’identifier et de proposer des thématiques, des champs d’action ou des appels d’offres propices au développement de projets communs. Ces propositions sont soumises aux établissements concernés, par l’intermédiaire d’Université Paris-Est ; – d’élaborer les appels d’offres internes et d’organiser les activités d’évaluation ex ante rendues nécessaires ; – d’impulser le montage des projets communs, en particulier pour répondre aux appels d’offres externes, sur la base de celles de ses propositions qui auront été retenues par les établissements concernés ; – d’impulser les manifestations académiques ou scientifiques destinées à créer les conditions favorables à l’émergence de projets, y compris en sollicitant des partenaires extérieurs aux établissements membres ou associés ; – de coordonner le suivi des projets et les modalités de leur évaluation ex post ; – de proposer au conseil des membres et au conseil d’administration un budget et toute mesure d’allocation de moyens appropriée pour l’exercice de la mission de projets par Université Paris-Est.

Article 18 Réunions et fonctionnement Le conseil de projets se réunit au moins trois fois par an. Il est convoqué par le président d’Université Paris-Est. Il est présidé par le président d’Université Paris-Est ou, le cas échéant, par le vice-président en charge des projets, avec voix délibérative. 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 55 sur 198

Toutes les personnes dont le président souhaite recueillir l’avis peuvent assister aux séances du conseil de projets avec voix consultative. Sur proposition du président d’Université Paris-Est, le conseil de projets peut installer des groupes de travail, pour une durée limitée, aux fins de l’assister sur des thématiques ou des projets particuliers. Section 4 Conseil de la formation doctorale

Article 19 Composition Le conseil de la formation doctorale comprend les membres suivants : 1o Un représentant de chaque établissement membre d’Université Paris-Est ou associé à Université Paris-Est et délivrant le doctorat seul ou conjointement ; 2o Pour chaque école doctorale pour laquelle Université Paris-Est est co-accréditée avec, à l’exclusion de tout autre établissement, un ou plusieurs de ses membres ou un ou plusieurs de ses associés, un enseignant-chercheur ou chercheur exerçant ses fonctions dans l’un des établissements co-accrédités au titre de l’école doctorale concernée ; 3o Pour chaque école doctorale pour laquelle Université Paris-Est est co-accréditée avec, à l’exclusion de tout autre établissement, un ou plusieurs de ses membres ou un ou plusieurs de ses associés, un étudiant titulaire et un étudiant suppléant inscrits à l’école doctorale concernée. Lorsque le conseil de la formation doctorale délibère sur des situations individuelles relatives à l’habilitation à diriger des recherches ou sur des demandes de dérogation en matière d’encadrement des thèses, seuls les membres titulaires de l’habilitation à diriger des recherches peuvent siéger.

Article 20 Mandat et modalités d’élection et de désignation 1o Les membres du conseil de la formation doctorale visés au 1o de l’article 19 des présents statuts sont désignés par les établissements ou organismes auxquels ils appartiennent. 2o Les membres du conseil de la formation doctorale visés au 2o de l’article 19 des présents statuts sont désignés pour une durée de quatre ans par les membres visés à l’alinéa précédent parmi les candidats proposés par les écoles doctorales concernées. A cet effet, chaque école doctorale concernée propose une liste comportant autant de femmes que d’hommes, de quatre candidates et candidats. La diversité des laboratoires et des disciplines doit être respectée. Les femmes et les hommes sont représentés de façon égale. 3o Pour chaque école doctorale concernée, les membres du conseil de la formation doctorale visés au 3o de l’article 19 des présents statuts sont élus pour une durée de deux ans par les étudiants qui siègent au sein du conseil de l’école doctorale. Le scrutin est uninominal à deux tours, à la majorité absolue des votants au premier tour, à la majorité relative au deuxième. Tous les étudiants de chaque école doctorale peuvent être candidats. Chaque candidat se présente avec un suppléant du sexe opposé.

Article 21 Attributions Dans le cadre de conventions signées avec les établissements co-accrédités, et en relation avec la politique scientifique des membres d’Université Paris-Est et des autres établissements ou organismes concernés, le conseil de la formation doctorale définit la politique de formation doctorale partagée et veille à sa mise en œuvre. Il est notamment compétent en matière de : – proposition de modification des spécialités du diplôme ; – règles communes de la formation doctorale ; – documents communs aux écoles doctorales ; – projets communs en matière de formation doctorale ; – identification et partage des meilleures pratiques en matière de formation doctorale ; – démarche qualité et développement de la « démarche compétences ». Le conseil de la formation doctorale établit une fois par an le bilan de l’activité doctorale partagée. Ce dernier est ensuite présenté au conseil d’administration par le président d’Université Paris-Est lorsque celui-ci rend compte de sa gestion dans les conditions prévues par le 5o de l’article 23 des présents statuts. Le conseil de la formation doctorale est l’instance de gouvernance du collège doctoral au sens de l’arrêté du 25 mai 2016 modifié fixant le cadre national de la formation et les modalités conduisant à la délivrance du diplôme national de doctorat. En formation restreinte aux membres habilités à diriger des recherches, le conseil de la formation doctorale instruit les demandes d’inscription des candidats à l’habilitation à diriger des recherches et les demandes de dérogation en matière d’encadrement des thèses. 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 55 sur 198

En formation restreinte aux membres mentionnés au 1o de l’article 19, le conseil de la formation doctorale débat des sujets stratégiques qui concernent la formation doctorale et participe au pilotage et au suivi opérationnel des conventions de co-accréditation prévues au troisième alinéa de l’article 6.

Article 22

Réunions et fonctionnement Le conseil de la formation doctorale se réunit au moins cinq fois par an. Il est convoqué par le président d’Université Paris-Est. Il est présidé par le président d’Université Paris-Est ou, le cas échéant, par le vice-président en charge de la formation doctorale, avec voix délibérative. Les directeurs ou directrices des écoles doctorales pour lesquelles Université Paris-Est est co-accréditée assistent avec voix consultative à la moitié au moins des réunions organisées chaque année. Toute autre personne dont le président souhaite recueillir l’avis peut assister aux séances du conseil de la formation doctorale avec voix consultative.

CHAPITRE 2

PRÉSIDENCE ET VICE-PRÉSIDENCES

Article 23

Présidence d’Université Paris-Est Après avis du conseil des membres, le président d’Université Paris-Est est élu par le conseil d’administration à la majorité absolue des membres en exercice pour un mandat de quatre ans renouvelable. Il peut être une personnalité qualifiée choisie au titre de son implication et ses compétences dans les domaines de la formation ou de la recherche externe au conseil d’administration ou siégeant à ce titre au sein de ce conseil. Les fonctions de président sont incompatibles avec celles de dirigeant exécutif de tout établissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel ou de l’une de ses composantes ou structures internes. Lorsque le président atteint en cours de mandat la limite d’âge de soixante-huit ans, il peut exercer ses fonctions jusqu’au 31 août suivant la date à laquelle il ou elle atteint cet âge. Le président assure la direction de l’établissement dans le cadre des orientations définies par le conseil d’administration. A ce titre, le président d’Université Paris-Est : 1. Convoque le conseil d’administration, le préside, prépare et exécute ses délibérations ; 2. Prépare et coordonne le volet commun du contrat pluriannuel ; 3. Prépare le budget et le présente au conseil d’administration ; 4. Est l’ordonnateur principal des recettes et des dépenses ; 5. Rend compte annuellement au conseil d’administration de l’exécution des décisions et de sa gestion ; 6. Signe les lettres de mission des vice-présidents ; 7. Nomme à toutes les fonctions de l’établissement pour lesquelles aucune autre autorité n’a reçu pouvoir de nomination ; 8. A autorité sur les personnels d’Université Paris-Est ainsi que sur les agents désignés par les membres qui exercent tout ou partie de leurs fonctions au sein de la communauté pour les activités exercées au sein de celle-ci ; 9. Peut déléguer sa signature à toute personne désignée pour exercer des missions de responsabilité au sein d’Université Paris-Est ; 10. Représente l’établissement en justice et à l’égard des tiers dans tous les actes de la vie civile ; 11. Élabore le règlement intérieur de la communauté, le soumet à l’approbation du conseil d’administration, et veille à sa mise en œuvre ; 12. Est responsable du bon fonctionnement, du maintien de l’ordre et de la sécurité au sein de l’établissement ; 13. Signe les marchés, conventions et transactions autorisés par le conseil d’administration ; 14. Peut proposer au conseil d’administration la création de toute commission ou comité ; 15. Peut exercer toute mission qui lui est déléguée par une délibération du conseil d’administration. En cas d’empêchement du président, la présidence d’Université Paris-Est est assurée par le premier vice- président. En cas de vacance, de nouvelles élections sont organisées dans les meilleurs délais pour la durée du mandat restant à courir. 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 55 sur 198

Article 24 Vice-présidences Le président est assisté de vice-présidents. Sur la proposition du président et après avis du conseil des membres, ils sont élus par le conseil d’administration à la majorité absolue des membres en exercice. L’un d’entre eux a le titre de premier vice-président. Les mandats des vice-présidents prennent fin avec celui du président d’Université Paris-Est. Leurs attributions sont fixées par des lettres de mission.

Article 25 Comité de direction Le comité de direction réunit le président, les vice-présidents, le secrétaire général d’Université Paris-Est et le directeur de cabinet. L’agent comptable et toute personne dont le président souhaite recueillir l’avis peuvent assister aux réunions du comité de direction. Le comité de direction assiste le président. A l’initiative du président, il se réunit au moins cinq fois par an. TITRE IV DISPOSITIONS FINANCIÈRES

Article 26 Gestion budgétaire et comptable Université Paris-Est est soumise aux dispositions de l’article L. 719-4 du code de l’éducation et à celles de ses textes d’application, ainsi qu’aux dispositions de l’article L. 719-9 du même code relatif au contrôle financier a posteriori.

Article 27 Ressources Les ressources d’Université Paris-Est comprennent notamment : 1. Les contributions de toute nature de ses membres ; 2. Les apports des établissements et organismes associés tels qu’ils sont prévus par les conventions d’association ; 3. Les subventions des collectivités publiques ; 4. Les participations financières aux dépenses de fonctionnement et de matériel versées par des personnes privées, morales ou physiques, collectivités publiques ou organisations internationales ; 5. Les produits de la taxe d’apprentissage ; 6. Le produit de la participation à la formation professionnelle continue ; 7. Les ressources obtenues au titre de la participation à des programmes nationaux ou internationaux de recherche ; 8. Les produits de la valorisation de la recherche et des conventions et contrats, notamment d’études ou de recherche, effectués pour le compte de tiers ; 9. Les produits de l’exploitation des brevets et licences ; 10. Les rémunérations pour services rendus ; 11. Les ressources provenant des congrès et manifestations diverses organisés par l’établissement ; 12. Les contributions librement souscrites par les entreprises dans le cadre de convention de parrainage ou à titre de mécénat ; 13. Les dons et legs ; 14. Le produit des cessions des biens, meubles et immeubles, des locations de locaux et de ventes de publications de l’établissement ; 15. Le produit des participations ; 16. Toutes autres recettes autorisées par les lois et règlements en vigueur.

Article 28 Dépenses Les dépenses d’Université Paris-Est comprennent les frais de personnels propres à l’établissement, les charges d’équipement et de fonctionnement et, de manière générale, toutes les dépenses nécessaires aux missions de l’établissement et à l’exercice de ses compétences. 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 55 sur 198

Article 29 Agent comptable L’agent comptable est nommé par arrêté conjoint du ministre chargé de l’enseignement supérieur et du ministre chargé du budget, sur proposition du président d’Université Paris-Est.

Article 30 Régies d’avances et de recettes Des régies d’avances et de recettes peuvent être créées auprès de l’établissement dans les conditions prévues par le décret no 2019-798 du 26 juillet 2019 modifié relatif aux régies de recettes et aux régies d’avances des organismes publics. TITRE V DISPOSITIONS FINALES

Article 31 Modification des présents statuts Les présents statuts peuvent être modifiésaprès un avis favorable du conseil des membres à la majorité des deux tiers et un vote favorable du conseil d’administration à la majorité absolue des membres en exercice. Les conseils d’administration des établissements membres sont préalablement consultés. 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 56 sur 198

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MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE ET DE L’ALIMENTATION

Arrêté du 24 novembre 2020 rendant obligatoires les cotisations fixées par l’association d’organisations de producteurs AOP « Jardins de Normandie » pour les carottes NOR : AGRT2031488A

Le ministre de l’agriculture et de l’alimentation, Vu le règlement (UE) no 1308/2013 du Parlement européen et du Conseil du 17 décembre 2013 portant organisation commune des marchés des produits agricoles ; Vu le code rural et de la pêche maritime, notamment le titre V de son livre V ; Vu l’arrêté du 7 janvier 2010 portant reconnaissance en qualité d’association d’organisations de producteurs du secteur des fruits et légumes ; Vu l’extrait du procès-verbal de l’assemblée générale ordinaire de l’AOP « Jardins de Normandie » qui s’est tenue le 5 juin 2020, actant la demande d’extension des cotisations pour les producteurs de carottes, Arrête : Art. 1er. – Pour la campagne 2020, les cotisations fixées par l’assemblée générale ordinaire de l’association d’organisations de producteurs « Jardins de Normandie » qui s’est tenue le 5 juin 2020 sont rendues obligatoires pour les producteurs de carottes de la région Normandie constituée des départements de la Manche, du Calvados, de l’Orne, de l’Eure et de la Seine-Maritime non membres de cette association. L’AOP « Jardins de Normandie » est autorisée à percevoir ces cotisations auprès de ces producteurs. Ces cotisations sont destinées à financer les actions portant sur les objets suivants : – connaissance de la production et des marchés ; – promotion et mise en valeur de la production ; – recherche, en particulier de méthodes culturales permettant la limitation de l’usage de produits phytosanitaires ou vétérinaires et assurant la préservation des sols et la préservation ou l’amélioration de l’environnement. Art. 2. – L’extrait du procès-verbal de l’assemblée générale ordinaire peut être consulté auprès du ministère de l’agriculture et de l’alimentation (bureau des fruits et légumes et des produits horticoles, 3, rue Barbet-de-Jouy, 75349 Paris 07 SP) ou auprès de la commission régionale concernée de l’association d’organisations de producteurs « Jardins de Normandie », maison de l’agriculture, avenue de Paris, 50009 Saint-Lô Cedex. Art. 3. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française. Fait le 24 novembre 2020. Pour le ministre et par délégation : L’administrateur principal des affaires maritimes, sous-direction filières agroalimentaires, T. ROCHE 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 57 sur 198

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MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE ET DE L’ALIMENTATION

Arrêté du 24 novembre 2020 rendant obligatoires les cotisations fixées par l’association d’organisations de producteurs AOP « Jardins de Normandie » pour les poireaux NOR : AGRT2031489A

Le ministre de l’agriculture et de l’alimentation, Vu le règlement (UE) no 1308/2013 du Parlement européen et du Conseil du 17 décembre 2013 portant organisation commune des marchés des produits agricoles ; Vu le code rural et de la pêche maritime, notamment le titre V du livre V ; Vu l’arrêté du 7 janvier 2010 portant reconnaissance en qualité d’association d’organisations de producteurs du secteur des fruits et légumes ; Vu l’extrait du procès-verbal de l’assemblée générale ordinaire de l’AOP « Jardins de Normandie » qui s’est tenue le 5 juin 2020, actant la demande d’extension des cotisations pour les producteurs de poireaux, Arrête : Art. 1er. – Pour la campagne 2020, les cotisations fixées par l’assemblée générale ordinaire de l’association d’organisations de producteurs « Jardins de Normandie » qui s’est tenue le 5 juin 2020 sont rendues obligatoires pour les producteurs de poireaux de la région Normandie constituée des départements de la Manche, du Calvados, de l’Orne, de l’Eure et de la Seine-Maritime non membres de cette association. L’AOP « Jardins de Normandie » est autorisée à percevoir ces cotisations auprès de ces producteurs. Ces cotisations sont destinées à financer les actions portant sur les objets suivants : – connaissance de la production et des marchés ; – promotion et mise en valeur de la production ; – recherche, en particulier de méthodes culturales permettant la limitation de l’usage de produits phytosanitaires ou vétérinaires et assurant la préservation des sols et la préservation ou l’amélioration de l’environnement. Art. 2. – L’extrait du procès-verbal de l’assemblée générale ordinaire peut être consulté auprès du ministère de l’agriculture et de l’alimentation (bureau des fruits et légumes et des produits horticoles, 3, rue Barbet-de-Jouy, 75349 Paris 07 SP) ou auprès de la commission régionale concernée de l’association d’organisations de producteurs « Jardins de Normandie », maison de l’agriculture, avenue de Paris, 50009 Saint-Lô Cedex. Art. 3. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française. Fait le 24 novembre 2020. Pour le ministre et par délégation : L’administrateur principal des affaires maritimes, sous-direction filières agroalimentaires, T. ROCHE 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 58 sur 198

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MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE ET DE L’ALIMENTATION

Arrêté du 24 novembre 2020 rendant obligatoires les cotisations fixées par l’association d’organisations de producteurs AOP « Jardins de Normandie » pour les navets NOR : AGRT2031490A

Le ministre de l’agriculture et de l’alimentation, Vu le règlement (UE) no 1308/2013 du Parlement européen et du Conseil du 17 décembre 2013 portant organisation commune des marchés des produits agricoles ; Vu le code rural et de la pêche maritime, notamment le titre V du livre V ; Vu l’arrêté du 7 janvier 2010 portant reconnaissance en qualité d’association d’organisations de producteurs du secteur des fruits et légumes ; Vu l’extrait du procès-verbal de l’assemblée générale ordinaire de l’AOP « Jardins de Normandie » qui s’est tenue le 5 juin 2020, actant la demande d’extension des cotisations pour les producteurs de navets, Arrête : Art. 1er. – Pour la campagne 2020, les cotisations fixées par l’assemblée générale ordinaire de l’association d’organisations de producteurs « Jardins de Normandie » qui s’est tenue le 5 juin 2020 sont rendues obligatoires pour les producteurs de navets de la région Normandie constituée des départements de la Manche, du Calvados, de l’Orne, de l’Eure et de la Seine-Maritime non membres de cette association. L’AOP « Jardins de Normandie » est autorisée à percevoir ces cotisations auprès de ces producteurs. Ces cotisations sont destinées à financer les actions portant sur les objets suivants : – connaissance de la production et des marchés ; – promotion et mise en valeur de la production ; – recherche, en particulier de méthodes culturales permettant la limitation de l’usage de produits phytosanitaires ou vétérinaires et assurant la préservation des sols et la préservation ou l’amélioration de l’environnement. Art. 2. – L’extrait du procès-verbal de l’assemblée générale ordinaire peut être consulté auprès du ministère de l’agriculture et de l’alimentation (bureau des fruits et légumes et des produits horticoles, 3, rue Barbet-de-Jouy, 75349 Paris 07 SP) ou auprès de la commission régionale concernée de l’association d’organisations de producteurs « Jardins de Normandie », maison de l’agriculture, avenue de Paris, 50009 Saint-Lô Cedex. Art. 3. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française. Fait le 24 novembre 2020. Pour le ministre et par délégation : L’administrateur principal des affaires maritimes, sous-direction filières agroalimentaires, T. ROCHE 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 59 sur 198

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MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE ET DE L’ALIMENTATION

Arrêté du 24 novembre 2020 rendant obligatoires les cotisations fixées par l’association d’organisations de producteurs AOP « Jardins de Normandie » pour les choux-fleurs NOR : AGRT2031492A

Le ministre de l’agriculture et de l’alimentation, Vu le règlement (UE) no 1308/2013 du Parlement européen et du Conseil du 17 décembre 2013 portant organisation commune des marchés des produits agricoles ; Vu le code rural et de la pêche maritime, notamment le titre V du livre V ; Vu l’arrêté du 7 janvier 2010 portant reconnaissance en qualité d’association d’organisations de producteurs du secteur des fruits et légumes ; Vu l’extrait du procès-verbal de l’assemblée générale ordinaire de l’AOP « Jardins de Normandie » qui s’est tenue le 5 juin 2020, actant la demande d’extension des cotisations pour les producteurs de choux-fleurs, Arrête : Art. 1er. – Pour la campagne 2020, les cotisations fixées par l’assemblée générale ordinaire de l’association d’organisations de producteurs « Jardins de Normandie » qui s’est tenue le 5 juin 2020 sont rendues obligatoires pour les producteurs de choux-fleurs de la région Normandie constituée des départements de la Manche, du Calvados, de l’Orne, de l’Eure et de la Seine-Maritime non membres de cette association. L’AOP « Jardins de Normandie » est autorisée à percevoir ces cotisations auprès de ces producteurs. Ces cotisations sont destinées à financer les actions portant sur les objets suivants : – connaissance de la production et des marchés ; – promotion et mise en valeur de la production ; – recherche, en particulier de méthodes culturales permettant la limitation de l’usage de produits phytosanitaires ou vétérinaires et assurant la préservation des sols et la préservation ou l’amélioration de l’environnement. Art. 2. – L’extrait du procès-verbal de l’assemblée générale ordinaire peut être consulté auprès du ministère de l’agriculture et de l’alimentation (bureau des fruits et légumes et des produits horticoles, 3, rue Barbet-de-Jouy, 75349 Paris 07 SP) ou auprès de la commission régionale concernée de l’association d’organisations de producteurs « Jardins de Normandie », maison de l’agriculture, avenue de Paris, 50009 Saint-Lô Cedex. Art. 3. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française. Fait le 24 novembre 2020. Pour le ministre et par délégation : L’administrateur principal des affaires maritimes, sous-direction filières agroalimentaires, T. ROCHE 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 60 sur 198

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MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE ET DE L’ALIMENTATION

Arrêté du 27 novembre 2020 relatif aux conditions techniques du transport des denrées périssables sous température dirigée

NOR : AGRG2031110A

Publics concernés : tous les exploitants du secteur alimentaire susceptibles de transporter des denrées périssables, les transporteurs de ces denrées ainsi que les entreprises en charge du test des engins de transport sous température dirigée. Objet : cet arrêté définit les conditions techniques auxquelles doivent répondre les engins de transport sous température dirigée et la manière dont ces conditions sont vérifiées initialement puis périodiquement. Entrée en vigueur : le présent arrêté entre en vigueur le premier jour du trimestre qui suit sa publication. Notice : cet arrêté définit les conditions techniques auxquelles doivent répondre les engins de transport sous température dirigée et la manière dont ces conditions sont vérifiées initialement puis périodiquement. Références : le présent arrêté peut être consulté sur le site Légifrance (https://legifrance.gouv.fr). Le ministre de l’agriculture et de l’alimentation, Vu le règlement (CE) no 853/2004 du Parlement européen et du Conseil du 29 avril 2004 fixant des règles spécifiques d’hygiène applicables aux denrées alimentaires d’origine animale ; Vu le règlement (UE) no 2016/679 du Parlement européen et du Conseil du 27 avril 2016 relatif à la protection des personnes physiques à l’égard du traitement des données à caractère personnel et à la libre circulation de ces données ; Vu l’accord relatif aux transports internationaux de denrées périssables et aux engins spéciaux à utiliser pour ces transports du 1er septembre 1970 (dit accord ATP) ; Vu le code des relations entre le public et l’administration, notamment ses articles L. 121-1, L. 121-2, L. 122-1, L. 231-1, L. 231-6 et L. 311-6 ; Vu le code rural et de la pêche maritime, notamment ses articles R. 231-44 et suivants ; Vu la loi no 51-711 du 7 juin 1951 sur l’obligation, la coordination et le secret en matière de statistiques ; Vu la loi no 94-665 du 4 août 1994 relative à l’emploi de la langue française et notamment son article 5 ; Vu le décret no 2020-1218 du 2 octobre 2020 relatif aux conditions techniques du transport des denrées périssables sous température dirigée ; Vu l’arrêté du 2 juin 2008 portant désignation de l’organisme délégataire au titre de l’article R. 231-59-6 du code rural et de la pêche maritime ; Vu l’arrêté du 21 décembre 2009 relatif aux règles sanitaires applicables aux activités de commerce de détail, d’entreposage et de transport de produits d’origine animale et denrées alimentaires en contenant,

Arrête : Art. 1er. – Le présent arrêté établit les modalités d’application des articles R. 231-44 à R. 231-50 du code rural et de la pêche maritime.

CHAPITRE 1er

PRESCRIPTIONS RELATIVES AUX ENGINS DE TRANSPORT Art. 2. – Conformément aux dispositions du I de l’article R. 231-45 du code rural et de la pêche maritime, les engins de transport de denrées périssables doivent être choisis dans des catégories et classes d’engins permettant de respecter pendant toute la durée du transport les températures de conservation fixées par le règlement (CE) no 853/2004 du 29 avril 2004 et l’arrêté du 21 décembre 2009 susvisés. La liaison chaude visée au III de l’article R. 231-45 est définie à l’article 2 de l’arrêté du 21 décembre 2009 susvisé. 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 60 sur 198

Art. 3. – I. – En application de l’article R. 231-46 du code rural et de la pêche maritime, les engins de transport suivants peuvent être reconnus comme présentant des garanties équivalentes aux classes d’engins définies dans l’accord ATP susvisé : a) Les engins suivants ne répondant pas strictement aux spécifications techniques de l’accord ATP et ses annexes : i. Les engins faisant l’objet d’une demande de dérogation lorsqu’ils ne peuvent pas être reconnus strictement conformes à un engin type de référence, au sens du point 6.a de l’appendice 1 de l’annexe 1 de l’accord ATP, lorsque cette éventualité correspond à une nécessité technologique, sous réserve que les différences par rapport à l’engin type n’entraînent pas une augmentation du coefficient global de transmission thermique (coefficient K), et lorsque le nombre de dérogations accordées ne dépasse pas cinq par constructeur et par an, et lorsque chaque dérogation concerne au plus cinq engins identiques ; ii. Les engins réfrigérants neufs qui, lors d’un essai d’efficacité selon le point 3.1 de l’annexe 1, appendice 2, de l’accord ATP, maintiennent la température intérieure de la caisse en dessous de la limite de la classe visée pendant une durée qui, bien qu’inférieure à douze heures, reste supérieure à huit heures, pour une température extérieure égale ou supérieure à 30o C ; iii. Les engins réfrigérants en service qui, lors d’un essai d’efficacité selon le point 6 de l’annexe 1, appendice 2, de l’accord ATP, maintiennent la température intérieure de la caisse en dessous de la limite de classe pendant une durée qui, bien qu’inférieure à douze heures, reste supérieure à huit heures ; iv. Les engins neufs qui, fabriqués en série selon un type déterminé, ont toutefois fait l’objet d’adaptations mineures définies dans l’instruction technique ou le référentiel visés au II ; v. Les engins frigorifiques en service qui, testés dans les départements d’outre-mer, atteignent la température de classe en une durée légèrement plus longue que celle requise par l’accord ATP ; cette durée supplémentaire est définie dans l’instruction technique ou le référentiel visés au II ; vi. Les engins frigorifiques en service âgés de plus de 12 ans et qui, circulant dans les départements d’outre-mer, ont fait l’objet d’un test en centre reconnu au sens du chapitre 3 au lieu d’un essai en station d’essais ATP ; la durée de validité de l’attestation de conformité ainsi délivrée ne peut dépasser la quinzième année suivant la mise en circulation de l’engin. b) Les petits conteneurs isothermes, frigorifiques, réfrigérants ou calorifiques, en service, d’un volume inférieur à 2 m³, ayant fait l’objet lors de leur mise en service de la délivrance d’une attestation de conformité technique dans les conditions prévues par l’accord ATP et lorsque leur aptitude technique a été attestée à 6 et 9 ans par un test dans un centre reconnu au sens du chapitre 3 ou, au-delà de 12 ans, en station d’essais ATP. c) Les petits conteneurs isothermes, frigorifiques, réfrigérants ou calorifiques d’un volume inférieur à 0,05 m³ dont les caractéristiques techniques ou les dimensions ne permettent pas d’appliquer les méthodes et procédures de mesure prévues par l’annexe 1, appendice 2, de l’accord ATP. d) Les emballages isothermes ou réfrigérants dont les dimensions, les formes ou les caractéristiques techniques ne permettent pas d’appliquer les méthodes et procédures de mesure prévues par l’annexe 1, appendice 2, de l’accord ATP. II. – Pour les engins visés au présent article, les procédures d’examen technique, les modèles de documents officiels, de marquage et de plaques d’identification, ainsi que les durées de validité des attestations de conformité technique, lorsqu’ils ne correspondent pas à ceux définisdans l’accord ATP, sont définispar instruction du ministre ou, le cas échéant, dans un référentiel rédigé par l’organisme délégataire visé au chapitre 2 et reconnu par le ministre. Art. 4. – Sont réputés conformes aux dispositions de l’article R. 231-47 du code rural et de la pêche maritime : a) Le transport réalisé à l’occasion de conditions climatiques rigoureuses avérées, rendant manifestement superflue une production de froid pendant toute la durée du transport. b) Le transport de tout aliment à l’état réfrigéré ou congelé, sur une distance depuis le lieu de chargement inférieure à 80 km, sans rupture de charge. c) Le transport en citerne des laits et crèmes destinés à l’industrie sur une distance depuis le lieu de chargement inférieure à 200 km sans rupture de charge. d) Le transport de produits de la pêche congelés d’un entrepôt frigorifique vers un établissement agréé pour y être décongelés dès leur arrivée, en vue d’une préparation, lorsque la distance à parcourir n’excède pas 80 km et lorsque la durée du trajet est inférieure à une heure. D’autres conditions de transport dans lesquelles le recours à des engins spéciaux n’est pas nécessaire peuvent être définies par instruction du ministre chargé de l’agriculture, au vu d’une analyse des dangers dûment validée. Art. 5. – I. – Les modalités pratiques de demande et de délivrance des attestations de conformité visées à l’article R. 231-48 du code rural et de la pêche maritime sont définiespar instruction du ministre ou, le cas échéant, dans les documents visés au I de l’article 9. II. – Pour les engins neufs construits en série d’après un type déterminé, la délivrance des attestations de conformité peut être basée sur l’essai d’un engin de ce type et le résultat favorable d’une démarche d’évaluation de la conformité décrite dans l’instruction ou le référentiel visé au II de l’article 3. Ces documents définissent notamment la manière dont la date de début de validité de l’attestation de conformité est déterminée en fonction de la chronologie de fabrication et de mise en service des différents éléments constituant l’engin. 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 60 sur 198

III. – Pour les engins neufs de transport par voie terrestre, qu’ils soient immatriculés ou de capacité supérieure à 2 m³, qui font l’objet d’une demande d’attestation de conformité aux normes techniques, le récépissé de la demande est considéré comme une attestation de conformité provisoire valable sur le territoire national pendant un mois, à compter du jour de sa délivrance. IV. – Pour les engins en service, les attestations de conformité peuvent être délivrées sur la base des tests réalisés par les centres reconnus au sens du chapitre 3 conformément au référentiel visé à l’article 25.

CHAPITRE 2 PRESCRIPTIONS RELATIVES À L’ORGANISME DÉLÉGATAIRE Art. 6. – Missions déléguées et durée de la délégation Les missions d’examen de la conformité aux normes techniques et de délivrance des attestations de conformité portent sur : 1. Les engins de transport international visés par l’accord du 1er septembre 1970 susvisé ; 2. Les engins de transport sur le territoire français visés aux articles R. 231-45 et R. 231-46 du code rural et de la pêche maritime ; 3. Les engins fabriqués en France et destinés à un autre pays, contractant ou non à cet accord, conformément à l’article 2 de l’accord du 1er septembre 1970 susvisé ; 4. Les engins fabriqués à l’étranger et destinés à être immatriculés ou enregistrés en France ; 5. Tout engin dont le propriétaire formulerait une demande d’attestation de conformité. Une convention entre le ministre et l’organisme délégataire complète l’arrêté de désignation visé au III de l’article R. 231-49 du code rural et de la pêche maritime et définit les conditions précises de la délégation, notamment les engagements de qualité de service convenus à l’issue de la procédure de sélection préalable. Art. 7. – Compétence de l’organisme Avant l’entrée en vigueur de l’arrêté de désignation visé au III de l’article R. 231-49 du code rural et de la pêche maritime, l’organisme délégataire est accrédité : 1. Selon la norme ISO 17025 relative aux exigences générales concernant la compétence des laboratoires d’étalonnages et d’essais pour la mise en œuvre des méthodes et procédures définies à l’annexe I, appendice 2 de l’accord du 1er septembre 1970 susvisé. 2. Selon la norme ISO 17065 relative à l’évaluation de la conformité et aux exigences pour les organismes certifiant les produits, les procédés et les services pour la certification des engins neufs construits en série. Art. 8. – Responsabilités de l’organisme délégataire La convention visée au dernier alinéa de l’article 6 définit les responsabilités respectives du ministre et de l’organisme délégataire dans l’exécution des missions déléguées. Art. 9. – Relations avec les usagers I. – Les rapports entre les usagers et l’organisme délégataire sont prévus dans des documents établis par ce dernier et transmis au ministre. Ces documents comportent au minimum les informations suivantes : 1. Les modalités de dépôt des demandes d’attestation, y compris par voie électronique, et de délivrance d’un accusé de réception du dossier ; 2. Les critères de recevabilité des demandes ; 3. Les procédures d’instruction des demandes et les délais maximaux de délivrance des attestations à compter de la réception d’un dossier complet et régulier ; ce dispositif permet de traiter sans discrimination les demandes d’attestations pour tous les engins, qu’ils soient ou non immatriculés en France, destinés ou non à des pays étrangers, et ce quelle que soit la technologie utilisée ; 4. Si l’organisme délégataire est chargé de l’évaluation technique des centres de tests, les modalités pratiques d’organisation des audits correspondants ; 5. Les modalités d’information des usagers, y compris par téléphone, et d’expression de leur avis sur le service rendu. En application de l’article 5 de la loi no 94-665 du 4 août 1994 susvisée, ces documents sont rédigés en français. Des traductions en langues étrangères peuvent être rendues disponibles pour les usagers implantés hors du territoire national. Les projets de ces documents sont soumis pour avis à l’instance de concertation visée au II. Ces documents sont rendus publics sur le site internet de l’organisme délégataire. II. – L’organisme délégataire réunit au moins deux fois par an une instance de concertation avec les représentants des usagers. Cette instance peut être confondue avec le dispositif de préservation de l’impartialité prévu au point 5.2 de la norme ISO 17065. Le ministre ou son représentant en sont membres de droit. Art. 10. – Dispositions financières Les tarifs des prestations en lien avec les missions déléguées respectent le principe d’égalité des usagers devant le service public. 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 60 sur 198

Art. 11. – Information et contrôle La convention visée au dernier alinéa de l’article 6 définit les modalités de contrôle de l’organisme délégataire par le ministre et celles par lesquelles l’organisme délégataire lui rend compte de l’exécution des missions déléguées. Art. 12. – Confidentialité L’organisme délégataire respecte la confidentialitédes informations qu’il recueille dans l’exécution des missions déléguées. Il est notamment tenu au respect des dispositions du deuxième alinéa de l’article L. 311-6 du code des relations entre le public et l’administration susvisé et par les précisions que pourrait y apporter la Commission d’accès aux documents administratifs. Les données à caractère personnel au sens du règlement (UE) no 2016/679 du 27 avril 2016 susvisé ne sont ni vendues ni divulguées à des tiers sans le consentement écrit préalable du ministre, responsable de leur traitement automatisé. Sous réserve des dispositions de l’article R. 231-49-3 du code rural et de la pêche maritime, les informations relatives aux personnes morales peuvent être publiées sous réserve d’avoir fait au préalable l’objet d’un traitement statistique dans le respect de la loi no 57-711 du 7 juin 1951 susvisée et notamment de son article 7 bis. Ce traitement respecte les principes du secret statistique tel que précisé par les décisions prises en application de ladite loi. Art. 13. – Sanctions et pénalités La convention visée au dernier alinéa de l’article 6 définit les sanctions et pénalités encourues par l’organisme délégataire s’il ne respecte pas les clauses de ladite convention. Art. 14. – Fin de la délégation La convention visée au dernier alinéa de l’article 6 définit les modalités selon lesquelles il peut être mis fin à la délégation à l’initiative de l’une ou l’autre des parties. Art. 15. – Règlement des différends La convention visée au dernier alinéa de l’article 6 définit la procédure de conciliation ou de médiation auquel il est recouru en vue du règlement amiable d’un différend en lien avec la mise en œuvre des prescriptions du présent chapitre et les conditions dans lesquelles une procédure juridictionnelle peut, en cas d’échec, être engagée. Art. 16. – Base de données des attestations de conformité L’organisme délégataire chargé, le cas échéant, de la conception, de la construction, de la gestion, de la maintenance ou des droits et modalités d’accès à la base de données de délivrance des attestations la rend accessible par internet. Les périodes d’indisponibilité sont mesurées et constituent un engagement obligatoire de qualité de service suivi au titre de la convention visée au dernier alinéa de l’article 6. Chaque usager peut consulter les attestations demandées et délivrées qui le concernent, ainsi que les informations ayant servi à leur délivrance. La diffusion d’informations à des tiers respecte les prescriptions de l’article 12.

CHAPITRE 3 PRESCRIPTIONS RELATIVES AUX CENTRES DE TESTS Art. 17. – Portée de la reconnaissance Les centres de tests visés à l’article R. 231-49-1 du code rural et de la pêche maritime sont reconnus et exercent leur activité conformément aux prescriptions du présent chapitre. Ils réalisent les tests à la demande et aux frais du demandeur en vue de la délivrance d’une attestation de conformité du véhicule ou du conteneur testés aux normes techniques visées à l’article R. 231-48 du code rural et de la pêche maritime. Les tests susceptibles d’être réalisés portent sur le contrôle de l’isothermie et de l’efficacité des dispositifs thermiques des engins et des conteneurs en service, au sens des points 5 et 6 de l’annexe 1, appendice 2 de l’accord ATP susvisé, ainsi que les tests définis pour le contrôle de conformité aux normes techniques applicables aux véhicules et conteneurs en service relevant de l’article R. 231-46 du code rural et de la pêche maritime. Art. 18. – Dépôt du dossier Le responsable d’un établissement qui souhaite être reconnu comme centre de tests dépose un dossier de demande auprès du préfet de son département. Ce dossier comprend les informations suivantes : 1. L’identité de la personne demandeuse et, s’il s’agit d’une personne morale, l’identité de son responsable ; 2. Le domaine de reconnaissance demandé, défini comme le fait de pouvoir tester des véhicules, des conteneurs ou les deux ; 3. La présentation des locaux, des équipements et des procédures existants en lien avec la réalisation des tests, notamment en matière d’indépendance de l’activité de tests par rapport aux autres activités de l’entreprise ; 4. La présentation de l’identité, de la compétence et des fonctions de chaque opérateur habilité par le demandeur à réaliser les tests ; 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 60 sur 198

5. L’engagement signé par chaque opérateur habilité et contresigné par le responsable du centre de tests à vérifier périodiquement sa compétence et à ne pas effectuer de test sur un engin dont il aurait participé à la fabrication ou à la réparation ; 6. L’engagement du demandeur à faciliter la mission des agents de contrôle et à participer, à ses frais, au processus d’évaluation technique visé au 4o du II de l’article R. 231-49-1 du code rural et de la pêche maritime et décrit au chapitre IV du présent arrêté. La liste des pièces composant le dossier de demande est détaillée en annexe du présent arrêté. Art. 19. – Instruction de la demande et décision de reconnaissance Le préfet ou, le cas échéant, l’organisme délégataire vérifient la complétude et la régularité du dossier transmis. La demande de compléments indispensables à l’instruction suspend le délai visé à l’article R. 231-49-2 du code rural et de la pêche maritime. Après que le dossier a été jugé complet, le préfet ou, le cas échéant, l’organisme délégataire prennent contact avec le pétitionnaire pour programmer un audit de ses installations et de ses procédures de travail. Un rapport d’audit est rédigé et transmis au pétitionnaire. Si des non-conformités critiques ont été constatées, cette transmission suspend à nouveau le délai d’instruction susvisé jusqu’à ce qu’il leur soit répondu. Le préfet statue sur la demande de reconnaissance du centre de tests sur la base, le cas échéant, de l’avis de l’organisme délégataire. La décision, qui précise le domaine de la reconnaissance au sens du 2o de l’article 18, est notifiée au pétitionnaire et transmise au ministre et, le cas échéant, à l’organisme délégataire. Art. 20. – Reconnaissance au bénéfice des droits acquis Les centres de tests régulièrement habilités par le Cemafroid avant la date d’entrée en vigueur du décret no 2020-1218 du 2 octobre 2020 susvisé peuvent, dans les 2 mois suivant cette date, se faire connaître du préfet et bénéficier d’une reconnaissance. Art. 21. – Modification des conditions d’exercice des activités du centre de tests Le responsable d’un centre de tests communique au préfet ou, le cas échéant, à l’organisme délégataire toutes les informations pertinentes relatives à une modification des conditions d’exercice de ses activités. Une modification des locaux, une évolution de la gouvernance ou des mandats sociaux du centre, une perte complète de compétence, d’indépendance ou d’impartialité au sein de l’équipe ou la création d’une nouvelle activité au sein de l’établissement nécessitent le dépôt d’un nouveau dossier de demande de reconnaissance dans le délai visé au dernier alinéa du III de l’article R. 231-49-1 du code rural et de la pêche maritime susvisé. En cas de déménagement du centre de tests vers une autre emprise cadastrale, l’exploitant est tenu de déposer une demande d’abrogation de la reconnaissance du centre initial, telle que visée à l’article 22. Art. 22. – Abrogation de la décision de reconnaissance à la demande du centre de tests A tout moment, le responsable d’un centre de tests reconnu peut demander au préfet d’abroger la décision de reconnaissance. La décision d’abrogation prend effet deux mois après la demande. Durant cette période, le centre de tests est tenu de répondre à toute demande d’information émanant du ministre ou de l’organisme délégataire et relative aux tests réalisés depuis le dernier audit du centre. Art. 23. – Suspension et retrait de la reconnaissance La reconnaissance d’un centre de tests peut être suspendue ou retirée dans les formes définies au IV de l’article R. 231-49-1 du code rural et de la pêche maritime. Les mesures de suspension ou de retrait sont notamment applicables en cas de fausse déclaration au sens de l’article 441-1 du code pénal ou de refus de se soumettre au processus d’évaluation décrit au chapitre 4. Avant toute décision, le préfet informe le responsable du centre de tests concerné de sa volonté de suspendre ou de retirer sa reconnaissance et l’invite à présenter ses observations dans un délai qu’il détermine. A l’expiration de ce délai, le préfet peut suspendre la reconnaissance du centre de tests pour une durée qu’il détermine et conditionner la levée de la suspension au résultat favorable d’un nouvel audit. Le préfet peut également retirer la reconnaissance du centre de tests, notamment en cas de non-respect d’une décision de suspension. Les décisions de suspension ou de retrait sont notifiéesau responsable du centre de tests. Une copie est transmise au ministre et à l’organisme délégataire. L’instance de concertation visée au II de l’article 9 est informée de cette décision. En cas d’urgence, le préfet peut suspendre à titre conservatoire et avec effet immédiat la reconnaissance d’un centre de tests pour une durée maximum de deux mois dans l’attente de la décision prise en application des prescriptions précédentes.

CHAPITRE 4 EVALUATION TECHNIQUE DES CENTRES DE TESTS Art. 24. – Agents en charge du processus d’évaluation technique Une instruction technique du ministre définit les conditions de compétence et de formation des agents du ministère en charge de l’évaluation technique des centres de tests reconnus au titre du chapitre 3. Le ministre désigne ensuite individuellement les agents concernés, dont la liste actualisée est publiée au bulletin officiel du 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 60 sur 198 ministère. Pour cette mission, les agents désignés ont une compétence sur l’ensemble du territoire national, quel que soit leur service d’affectation. Si la mission visée au 4o du I de l’article R. 231-49 du code rural et de la pêche maritime est déléguée à l’organisme visé au chapitre 2 du présent arrêté, les auditeurs désignés par cet organisme ont la qualité d’agents en charge du processus d’évaluation technique des centres de tests. Les agents visés aux deux alinéas précédents ont accès à tous les locaux du centre de tests où l’accès est autorisé au public ainsi que, entre 8 heures et 20 heures ou, en dehors de ces heures, lorsqu’une activité y est en cours à tous les locaux utilisés pour la réalisation des tests. Art. 25. – Référentiel de tests Le référentiel visé au deuxième alinéa du I de l’article R. 231-49-1 du code rural et de la pêche maritime susvisé détaille les éléments suivants : 1. Les exigences minimales en matière de système qualité du centre de tests ; 2. Le cas échéant, les exigences minimales en matière d’organisation d’un réseau de centres de tests et de système qualité de la tête du réseau ; 3. Les méthodes à employer pour tester les véhicules et les conteneurs en service ; 4. Les modalités de sélection des dossiers analysés au cours de l’audit et la manière dont la durée de l’audit varie en fonction du volume d’activité du centre de tests ; 5. Le rôle de l’instance de concertation visée au II de l’article 9 en matière d’harmonisation et de préservation de l’impartialité des audits. Si la mission visée au 4o du I de l’article R. 231-49 du code rural et de la pêche maritime lui a été déléguée, l’organisme délégataire visé au chapitre 2 du présent arrêté rédige ce référentiel et le soumet à l’avis de l’instance de concertation visée au II de l’article 9 avant de le proposer à la reconnaissance du ministre. Le référentiel est mis à jour selon la même procédure. Art. 26. – Processus d’évaluation technique des centres de tests I. – Le processus d’évaluation technique visé au 4o du II de l’article R. 231-49-1 du code rural et de la pêche maritime est basé sur des audits périodiques qui apprécient le respect des exigences définies dans le référentiel visé à l’article 25. Si l’évaluation technique est assurée par l’organisme délégataire, celui-ci décrit les modalités d’organisation de ces audits dans un règlement de service tel que visé au I de l’article 9. Chaque centre de tests reconnu fait l’objet d’un audit au moins tous les 18 mois par un des agents visés à l’article 24. Le référentiel visé à l’article 25 peut définir les conditions dans lesquelles l’appartenance d’un centre de tests à un réseau peut conduire à moduler la fréquence d’audit de ce centre par l’organisme délégataire. L’agent en charge de l’évaluation technique d’un centre de tests informe le préfet compétent de la programmation de l’audit de ce centre. II. – A la finde l’audit, l’agent en charge de l’évaluation technique présente ses constats au responsable du centre de tests et formalise par écrit les éventuelles fiches de non-conformités. Il qualifie de critiques celles qui induisent un risque pour la fiabilité des résultats des tests effectués. Le responsable du centre de tests répond à ces non-conformités et aux autres remarques dans le mois qui suit l’audit. Sa réponse peut consister en un plan d’actions dont la réalisation s’échelonne sur un délai plus long. L’agent en charge de l’évaluation technique analyse les réponses reçues et peut, dans les conditions fixées par le référentiel visé à l’article 25, mener un audit complémentaire ciblé. Sur la base de l’ensemble de ces éléments, l’agent rédige son rapport, l’adresse au responsable du centre de tests et le rend accessible au préfet. III. – Si, à l’issue des échanges visé au II, l’agent en charge de l’évaluation technique estime que les réponses aux non-conformités critiques ne sont pas satisfaisantes, il alerte le préfet et lui propose de suspendre la reconnaissance du centre de tests dans l’attente de la correction effective de ces non-conformités.

CHAPITRE 5

PRESCRIPTIONS FINALES Art. 27. – L’arrêté du 1er juillet 2008 fixant les modalités du contrôle technique des engins de transport de denrées périssables est abrogé. Art. 28. – Le présent arrêté entre en vigueur le 1er janvier 2021. Art. 29. – Le directeur général de l’alimentation et les préfets sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française. Fait le 27 novembre 2020. Pour le ministre et par délégation : Le directeur général de l’alimentation, B. FERREIRA 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 60 sur 198

ANNEXE PIÈCES COMPOSANT LE DOSSIER DE DEMANDE DE RECONNAISSANCE D’UN CENTRE DE TESTS Identification du centre de tests : – extrait K bis de moins de 3 mois. Domaine de reconnaissance demandé : – justificatif de la compétence de l’entreprise dans le domaine du froid. Opérateurs habilités à réaliser les tests : – organigramme nominatif et fonctionnel ; – fiches de postes ou description des missions de chaque opérateur ; – enregistrements justifiant leur compétence dans le domaine (CV, diplômes, attestations de formation) ; – engagement, signé par chaque opérateur habilité à réaliser des tests et contresigné par le responsable du centre, à ne pas effectuer de test sur un engin dont il aurait participé à la fabrication, à l’entretien ou à la réparation et à vérifier périodiquement sa compétence. Système qualité : – manuel Qualité (ou tout autre document décrivant les règles générales de l’entreprise) ; – copie du certificat correspondant si votre entreprise est certifiée ; – procédures générales ou plans qualités associés à l’activité soumise à reconnaissance ; – liste générale des documents associés à l’activité soumise à reconnaissance. Infrastructures et équipements : – plan détaillé des locaux et de la zone de test ; – descriptif du matériel utilisé pour les tests ou devis correspondant. Règlement des frais d’étude de la recevabilité de la présente demande de reconnaissance : – chèque à l’ordre du Cemafroid (le tarif de cette prestation est disponible sur le site internet du ministère de l’agriculture). 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 61 sur 198

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TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE LA TRANSFORMATION ET DE LA FONCTION PUBLIQUES

Rapport au Président de la République relatif à l’ordonnance no 2020-1507 du 2 décembre 2020 adaptant le droit applicable au fonctionnement des établissements publics et des instances collégiales administratives pendant l’état d’urgence sanitaire NOR : TFPM2031895P

Monsieur le Président de la République, Pour faire face de nouveau à l’aggravation de la situation sanitaire liée à la propagation de la covid-19, le 1o du I de l’article 10 de la loi no 2020-1379 du 14 novembre 2020 autorisant la prorogation de l’état d’urgence sanitaire et portant diverses mesures de gestion de la crise sanitaire autorise le Gouvernement à prendre toute mesure relevant du domaine de la loi en vue de prolonger ou rétablir l’application des dispositions prises par voie d’ordonnance en application du I de l’article 11 de la loi no 2020-290 du 23 mars 2020 d’urgence pour faire face à l’épidémie de covid-19 en vue d’adapter le droit applicable au fonctionnement des établissements publics, des groupements d’intérêt public et des instances collégiales administratives y compris les organes dirigeants des autorités administratives ou publiques indépendantes, notamment les règles relatives à la tenue des réunions dématérialisées ou le recours à la visioconférence. Conformément aux termes de l’habilitation, la présente ordonnance comprend deux mesures qui permettront de simplifier le fonctionnement des établissements publics et des instances collégiales administratives, pendant l’état d’urgence sanitaire, dans l’ambition de limiter les déplacements. En premier lieu, l’article 1er étend le champ des personnes pouvant bénéficier des dispositions de l’ordonnance no 2014-1329 du 6 novembre 2014 qui fixe les modalités d’organisation des délibérations à distance des instances administratives à caractère collégial, par l’utilisation des technologies de communication par voie électronique. Ces dispositions pourront s’appliquer, à nouveau, aux instances de délibération des établissements publics, quel que soit leur statut, y compris les établissements sui generis tels que la Caisse des dépôts et consignations, des groupements d’intérêt public, de toutes les autorités administratives indépendantes et autorités publiques indépendantes, de la Banque de France, des organismes de droit privé chargés d’une mission de service public administratif, des commissions et de toute instance collégiale administrative ayant vocation à adopter des avis ou des décisions à l’instar des commissions d’attribution des logements des organismes d’habitations à loyer modéré, à l’exception des organes délibérants des collectivités territoriales et de leurs groupements. Par ailleurs, cet article aménage certaines de ces modalités afin d’en faciliter la mise en œuvre et prévoit que la possibilité de recourir à ces mesures est offerte aux organismes précités, même si leurs règles de fonctionnement prévoyaient des modalités d’organisation différentes. Définissant le champ d’application temporel de ces mesures, cet article prévoit qu’elles prendront fin jusqu’à l’expiration de l’état d’urgence déclaré, qui a été prolongé par la loi du 14 novembre 2020 précitée jusqu’au 16 février 2021, augmenté d’une durée d’un mois. En deuxième lieu, et dans la seule hypothèse où leur renouvellement ou leur remplacement implique de procéder à une élection qui ne peut être organisée de manière dématérialisée, l’article 2 permet aux membres des instances de délibération des organismes visés par la présente ordonnance de continuer à siéger jusqu’à une période allant jusqu’au 30 avril 2021. Ces dispositions sont également applicables aux dirigeants de ces mêmes établissements publics, autorités, instances ou organismes et des autres instances collégiales administratives dont le mandat est arrivé à échéance pendant la période d’urgence sanitaire. Ceux-ci continuent d’exercer leurs fonctions, jusqu’à la désignation des nouveaux dirigeants qui doit intervenir impérativement avant le 30 avril 2021. Pour terminer, il convient de préciser que l’article 3 étend l’application de ces dispositions à l’ensemble du territoire de la République, à l’exception des organismes relevant de la compétence de la Nouvelle-Calédonie et des collectivités régies par l’article 74 de la Constitution (Wallis-et-Futuna, Polynésie française, Saint-Pierre-et- Miquelon, Saint-Martin et Saint-Barthélemy). Tel est l’objet de la présente ordonnance que nous avons l’honneur de soumettre à votre approbation. Veuillez agréer, Monsieur le Président, l’assurance de notre profond respect. 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 62 sur 198

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TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE LA TRANSFORMATION ET DE LA FONCTION PUBLIQUES

Ordonnance no 2020-1507 du 2 décembre 2020 adaptant le droit applicable au fonctionnement des établissements publics et des instances collégiales administratives pendant l’état d’urgence sanitaire

NOR : TFPM2031895R

Le Président de la République, Sur le rapport du Premier ministre et de la ministre de la transformation et de la fonction publiques, Vu la Constitution, notamment son article 38 ; Vu la loi organique no 99-209 du 19 mars 1999 modifiée relative à la Nouvelle-Calédonie ; Vu la loi organique no 2004-192 du 27 février 2004 modifiée portant statut d’autonomie de la Polynésie française ; Vu la loi organique no 2017-54 du 20 janvier 2017 relative aux autorités administratives indépendantes et autorités publiques indépendantes ; Vu le code de la construction et de l’habitation, notamment son article L. 441-2 ; Vu le code de justice administrative, notamment son article R. 123-20 ; Vu la loi no 2017-55 du 20 janvier 2017 modifiée portant statut général des autorités administratives indépendantes et des autorités publiques indépendantes ; Vu la loi no 2020-1379 du 14 novembre 2020 autorisant la prorogation de l’état d’urgence sanitaire et portant diverses mesures de gestion de la crise sanitaire, notamment ses articles 1er et 10 ; Vu l’ordonnance no 2014-1329 du 6 novembre 2014 relative aux délibérations à distance des instances administratives à caractère collégial ; Vu l’ordonnance no 2020-347 du 27 mars 2020 modifiée adaptant le droit applicable au fonctionnement des établissements publics et des instances collégiales administratives pendant l’état d’urgence sanitaire ; Vu le décret no 2020-1257 du 14 octobre 2020 déclarant l’état d’urgence sanitaire ; Le Conseil d’Etat (section de l’administration) entendu ; Le conseil des ministres entendu, Ordonne : Article 1er Jusqu’à l’expiration de la période de l’état d’urgence sanitaire déclaré par le décret du 14 octobre 2020 susvisé et prorogé par la loi du 14 novembre 2020 susvisée, augmentée d’une durée d’un mois, et à l’exception des organes délibérants des collectivités territoriales et de leurs groupements, peuvent procéder à des délibérations dans les conditions prévues par l’ordonnance du 6 novembre 2014 susvisée et ses mesures réglementaires d’application, à l’initiative de la personne chargée d’en convoquer les réunions, les conseils d’administration ou organes délibérants en tenant lieu, organes collégiaux de direction ou collèges des établissements publics, quel que soit leur statut, de la Banque de France, des groupements d’intérêt public, des autorités administratives indépendantes et des autorités publiques indépendantes, y compris notamment l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution, et des organismes de droit privé chargés d’une mission de service public administratif. Il en va de même pour les commissions administratives et pour toute autre instance collégiale administrative ayant vocation à adopter des avis ou des décisions, quels que soient leurs statuts, notamment les commissions mentionnées à l’article L. 441-2 du code de la construction et de l’habitation. Cette faculté s’exerce nonobstant la circonstance que les dispositions législatives ou réglementaires propres à ces organismes ou instances, y compris leurs règles internes, ne prévoient pas de possibilités de délibération à distance ou les excluent. Pour l’application du deuxième alinéa du I de l’article 4 de l’ordonnance du 6 novembre 2014 susvisée, les modalités d’enregistrement et de conservation des débats ou des échanges ainsi que les modalités selon lesquelles des tiers peuvent être entendus par le collège peuvent être fixées par une délibération organisée suivant les 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 62 sur 198 dispositions prévues aux articles 2 et 3 de la même ordonnance dès lors que cette délibération, qui est exécutoire dès son adoption, fait l’objet d’un compte rendu écrit. Article 2 Lorsque leur renouvellement ou leur remplacement implique de procéder à une élection qui ne peut se dérouler selon un mode dématérialisé, les mandats des membres des organes, collèges, commissions et instances mentionnés à l’article 1er qui arrivent à échéance avant la date mentionnée à cet article sont, nonobstant toute limite d’âge ou interdiction de mandats successifs, prorogés jusqu’à la désignation des nouveaux membres et au plus tard jusqu’au 30 avril 2021. Un décret adapte en tant que de besoin la durée des mandats des membres désignés à la suite de cette prorogation afin que les dates d’échéance de ces mandats soient compatibles avec les règles de renouvellement partiel ou total de ces instances. Les dirigeants des organismes, autorités et instances mentionnés à l’article 1er dont le mandat arrive à échéance avant la date mentionnée à cet article continuent d’exercer leur fonction, nonobstant toute limite d’âge ou interdiction de mandats successifs, jusqu’à la désignation des nouveaux dirigeants et au plus tard jusqu’au 30 avril 2021, lorsque cette désignation implique de procéder à une élection qui ne peut se dérouler selon un mode dématérialisé. Article 3 La présente ordonnance est applicable sur l’ensemble du territoire de la République. Toutefois, elle ne s’applique ni aux établissements publics, instances et organismes relevant de la compétence de la Nouvelle-Calédonie et des collectivités régies par l’article 74 de la Constitution, ni aux groupements d’intérêt publics constitués en application de l’article 54-2 de la loi organique du 19 mars 1999 susvisée ou en application du 1o de l’article 90 de la loi organique du 27 février 2004 susvisée. Elle s’applique aux autorités administratives indépendantes et aux autorités publiques indépendantes dans la mesure où elles exercent des attributions au titre de compétences relevant de l’Etat. Article 4 Le Premier ministre, le ministre des outre-mer et la ministre de la transformation et de la fonction publiques sont responsables, chacun en ce qui le concerne, de l’application de la présente ordonnance, qui sera publiée au Journal officiel de la République française. Fait le 2 décembre 2020. EMMANUEL MACRON Par le Président de la République : Le Premier ministre, JEAN CASTEX La ministre de la transformation et de la fonction publiques, AMÉLIE DE MONTCHALIN Le ministre des outre-mer, SÉBASTIEN LECORNU 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 63 sur 198

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TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE

TRANSPORTS

Arrêté du 17 novembre 2020 portant retrait de la licence d’exploitation de transporteur aérien de la société FINIST’AIR NOR : TRAA2029221A

Le ministre délégué auprès de la ministre de la transition écologique, chargé des transports, Vu le règlement (CE) no 1008/2008 du Parlement européen et du Conseil du 24 septembre 2008 établissant des règles communes pour l’exploitation de services aériens dans la Communauté ; Vu le code des transports, notamment sa sixième partie ; Vu le code de l’aviation civile, notamment son livre III ; Vu le certificat de transporteur aérien no FR.AOC.0025 délivré à la société FINIST’AIR, Arrête : Art. 1er. – L’arrêté du 31 janvier 2003 portant octroi de licence d’exploitation de transporteur aérien, au profit de la société FINIST’AIR, est abrogé. Art. 2. – L’arrêté du 31 janvier 2003 relatif à l’exploitation de services de transport aérien par la société FINIST’AIR est abrogé. Art. 3. – Le directeur général de l’aviation civile est chargé de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française. Fait le 17 novembre 2020. Pour le ministre et par délégation : Le sous-directeur des services aériens, E. VIVET 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 64 sur 198

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE

TRANSPORTS

Décision du 24 novembre 2020 relative à l’homologation de la décision no 2018-094 du 20 décembre 2018 de l’Autorité de régulation des activités ferroviaires et routières pour l’horaire de service 2022

NOR : TRAT2028289S

Le ministre délégué auprès de la ministre de la transition écologique, chargé des transports, Vu la directive 2012/34/UE du Parlement européen et du Conseil du 21 novembre 2012 établissant un espace ferroviaire unique européen ; Vu la décision déléguée (UE) 2017/2075 de la Commission du 4 septembre 2017 remplaçant l’annexe VII de la directive 2012/34/UE ; Vu le code des transports, notamment son article L. 2132-5 ; Vu la décision du 21 septembre 2016 relative à l’homologation de la décision no 2016-167 de l’Autorité de régulation des activités ferroviaires et routières ; Vu la décision no 2017-119 de l’Autorité de régulation des activités ferroviaires et routières, datée du 8 novembre 2017 et abrogeant les décisions no 2014-016, 2014-017, 2014-018 et 2014-019 du 15 juillet 2014 portant exécution de certains articles des décisions no 2013-016, 2013-017, 2013-018 et 2013-019 du 1er octobre 2013 portant règlement des différends opposant les sociétés ECR, Europorte France, T3M et VFLI à Réseau Ferré de France relatifs aux conditions d’allocation et de suivi des sillons, de facturation et de remboursement de la redevance de réservation ; Vu la décision du 29 août 2017 relative à l’homologation de la décision no 2017-062 de l’Autorité de régulation des activités ferroviaires et routières ; Vu la décision du no 2018-094 de l’Autorité de régulation des activités ferroviaires et routières, datée du 20 décembre 2018 et relative à l’établissement d’un dispositif incitatif encourageant les candidats et SNCF Réseau à une meilleure utilisation des capacités commerciales et non-commerciales sur le réseau ferré national ; Vu la décision du 28 février 2019 relative à l’homologation de la décision no 2018-094 du 20 décembre 2018 de l’Autorité de régulation des activités ferroviaires et routières ; Considérant que le processus d’allocation des capacités et le dispositif des incitations réciproques prévu par la décision no 2018-094 susvisée ont fortement été impactés pour l’horaire de service 2020 en raison, d’une part, du mouvement de grève interprofessionnelle sur la réforme de l’ensemble des régimes de retraites et, d’autre part, de la crise sanitaire survenue à partir du mois de mars 2020 ; Considérant que les résultats des marches à blanc pour l’intégration des demandes de sillons en adaptation dans le périmètre du dispositif des incitations réciproques et pour l’évolution des seuils qualifiant les modifications importantes imputables au gestionnaire d’infrastructure, dont l’organisation était prévue, conformément à la décision no 2018-094 susvisée, pour l’horaire de service 2020, ne seront pas représentatifs et ne permettront pas de faire évoluer le dispositif dans les délais initialement prévus ; Considérant que SNCF Réseau a reporté d’un mois, du 14 avril au 14 mai 2020, l’échéance avant laquelle les demandeurs de capacités étaient invités à formuler leurs demandes de sillons, ce qui a contribué à retarder le processus de construction de l’horaire de service 2021 ; Considérant que le président de l’Autorité de régulation des transports a sollicité le directeur général des infrastructures des transports et de la mer par courrier du 17 novembre 2020 afin : – d’homologuer la décision no 2018-094 pour l’horaire de service 2022 ; – de reporter les marches à blanc pour l’intégration des demandes de sillons en adaptation dans le périmètre du dispositif des incitations réciproques et pour l’évolution des seuils qualifiant les modifications importantes imputables au gestionnaire d’infrastructure à l’horaire de service 2021 ; – de reporter le délai dans lequel le gestionnaire d’infrastructure doit avoir mis en place un suivi informatique des vibrations effectives successives, et du linéaire en sillon-jour-km ayant effectivement vibré, à l’horaire de service 2023 au plus tard ; 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 64 sur 198

– et de fixer le périmètre d’application initial du dispositif pour l’horaire de service 2021, aux sillons-jours sous statut « attribués » et « à l’étude » à la date du 13 décembre 2020 à minuit, Décide : Art. 1er. – La décision no 2018-094 susvisée, en annexe de la présente décision, est homologuée pour l’horaire de service 2022. Art. 2. – La décision no 2018-094 susvisée est applicable aux opérations effectuées dans le cadre de l’horaire de service 2021 avec les adaptations suivantes : – les marches à blanc pour l’intégration des demandes de sillons en adaptation dans le périmètre du dispositif des incitations réciproques et pour l’évolution des seuils qualifiant les modifications importantes imputables au gestionnaire d’infrastructure dont l’organisation était prévue, conformément à la décision no 2018-094 susvisée, pour l’horaire de service 2020, sont reportées à l’horaire de service 2021 ; – le périmètre d’application initial du dispositif des incitations réciproques pour l’horaire de service 2021 est fixé aux sillons-jours sous statut « attribués » et « à l’étude » à la date du 13 décembre 2020 à minuit. Art. 3. – L’obligation de suivi informatique par le gestionnaire d’infrastructure des vibrations effectives successives, et du linéaire en sillon-jour-km ayant effectivement vibré, est reportée à l’horaire de service 2023. Art. 4. – La présente décision sera publiée au Journal officiel de la République française. Fait le 24 novembre 2020. Pour le ministre et par délégation : La directrice des infrastructures de transport, S. CHINZI

ANNEXE DÉCISION No 2018-094 DU 20 DÉCEMBRE 2018 RELATIVE À L’ÉTABLISSEMENT D’UN DISPOSITIF INCITATIF ENCOURAGEANT LES CANDIDATS ET SNCF RÉSEAU À UNE MEILLEURE UTILISATION DES CAPACITÉS COMMERCIALES ET NON-COMMERCIALES SUR LE RÉSEAU FERRÉ NATIONAL L’Autorité de régulation des activités ferroviaires et routières (ci-après « l’Autorité »), Vu la directive 2012/34/UE du Parlement européen et du Conseil du 21 novembre 2012, établissant un espace ferroviaire unique ; Vu la décision déléguée (UE) 2017/2075 de la Commission du 4 septembre 2017 remplaçant l’annexe VII de la directive 2012/34/UE ; Vu le code des transports, notamment son article L. 2132-5 ; Vu le décret no 2003-194 du 7 mars 2003 modifié relatif à l’utilisation du réseau ferroviaire ; Vu les décisions no 2013-016, 2013-017, 2013-018 et 2013-019 du 1er octobre 2013 portant sur quatre demandes de règlement de différend à l’encontre de Réseau ferré de France relatives aux conditions d’allocation et de suivi des sillons, de facturation et de remboursement de la redevance de réservation ainsi que les décisions no 2014-016, 2014-017, 2014-018 et 2014-019 du 15 juillet 2014 prises pour leur exécution ; Vu la décision no 2014-022 du 18 novembre 2014 relative à l’attribution de sillons par SNCF Réseau, homologuée par le ministère des transports par courrier du 2 février 2015 et publiée au Journal officiel du 8 avril 2015 ; Vu la décision no 2016-167 du 19 juillet 2016 relative à l’établissement de mécanismes incitatifs à la bonne utilisation des capacités d’infrastructure, homologuée par le ministère des transports par décision du 21 septembre 2016 pour l’horaire de service 2017 et publiée au Journal officiel du 30 novembre 2016 ; Vu la décision no 2017-062 du 5 juillet 2017 relative à l’établissement de mécanismes incitatifs à la bonne utilisation des capacités d’infrastructure, homologuée par le ministère des transports par décision du 29 août 2017 pour les horaires de service 2018 et suivants et publiée au Journal officiel du 29 septembre 2017 ; Vu les contributions reçues dans le cadre de la consultation publique ouverte par l’Autorité du 21 septembre au 19 octobre 2018 et la synthèse publiée sur son site internet ; Après en avoir délibéré le 20 décembre 2018 ;

1. Le cadre juridique applicable à l’attribution des sillons 1. En application de l’article L. 2122-9 du code des transports, les entreprises ferroviaires autorisées à exploiter des services de transport disposent d’un droit d’accès à l’ensemble du réseau ferroviaire dans des conditions équitables, transparentes et non discriminatoires. Afin de pouvoir faire circuler leurs trains d’un point à un autre, elles présentent au gestionnaire d’infrastructure, responsable de la répartition des capacités de l’infrastructure (1), des demandes de capacités pour une période donnée qui ne peut excéder la durée de l’horaire de service (sillons). 2. Les règles applicables à la répartition des capacités d’infrastructure définies au titre IV du décret du 7 mars 2003 susvisé imposent au gestionnaire d’infrastructure d’attribuer les capacités de manière équitable, non discriminatoire et transparente en s’efforçant, dans la mesure du possible, de satisfaire toutes les demandes et en veillant à assurer la meilleure utilisation des infrastructures et le développement équilibré de l’ensemble des services ferroviaires. 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 64 sur 198

3. Le déroulement de la procédure de répartition des capacités est précisé dans le chapitre 4 du document de référence du réseau (ci-après « le DRR ») établi par SNCF Réseau, qui prévoit que le processus d’élaboration de l’horaire de service comprend quatre étapes ; – la structuration de la capacité du graphique de A-5 (A désignant l’année de référence) à fin avril A-2 : menée par SNCF Réseau, cette étape permet de définir, en concertation avec l’ensemble des parties prenantes, les principes d’organisation des sillons et de la capacité dédiée aux travaux. Elle réserve en outre les capacités nécessaires pour réaliser les travaux de maintenance et de développement du réseau. Elle permet d’établir la « trame horaire systématique » unique pour les services de voyageurs et de fret ainsi que des « fenêtres travaux » cohérentes entre elles ; – la préconstruction du graphique de mai A-2 à décembre A-2 : cette étape vise à optimiser l’utilisation du réseau pour chaque jour de l’année à partir des informations fournies par les différents demandeurs, et qui débouche sur le « graphique 24 heures », permettant de visualiser tous les trains circulant sur une journée type à partir des informations fournies par les différents demandeurs de capacités (y compris travaux) ; – la construction de l’horaire de service de décembre A-2 à septembre A-1, au cours de laquelle le gestionnaire d’infrastructure apporte une réponse formelle à chaque demande de sillon et met en œuvre la procédure de programmation et de coordination des demandes décrite à l’article 21 du décret du 7 mars 2003 susvisé pour l’établissement de l’horaire de service définitif, qui est ensuite rendu public ; – la phase d’adaptation de l’horaire de service de septembre A-1 à décembre A au cours de laquelle SNCF Réseau alloue des sillons supplémentaires (demandes de sillons en adaptation ou demandes de sillons de dernière minute) sur la base de la capacité résiduelle pour répondre à des besoins nouveaux ou modifie des sillons précédemment alloués. 4. Le DRR prévoit que les demandes de sillons peuvent être formulées en continu durant la période d’ouverture des commandes : entre mi-décembre A-2 et mi-avril A-1 (demandes dites au service ou « DS »), puis entre mi-avril et mi-octobre A-1 (demandes dites tardives au service ou « DTS ») et enfin entre mi-octobre A-1 et la fin de l’horaire de service en décembre A (demandes dites en adaptation ou « DSA », réalisées jusqu’à J–7 et demandes de dernière minute ou « DSDM », réalisées entre J–7 et J). Les demandes présentées après mi-avril A- 1, à savoir les DTS, DSA, et DSDM, sont traitées dans la capacité résiduelle disponible à l’issue du traitement des DS. 5. Il est donc expressément prévu que les candidats (2) puissent effectuer des demandes après l’élaboration et la publication de l’horaire de service qui a lieu en septembre A-1, en conformité avec les dispositions de l’annexe VII de la directive 2012/34/UE dans sa version telle que modifiée par la décision déléguée (UE) 2017/2075 susvisée. Néanmoins, le droit applicable ne prévoit pas de dispositif incitant les candidats à une utilisation vertueuse d’une telle faculté. 6. En outre, l’article 25 du décret du 7 mars 2003 modifié dispose que SNCF Réseau peut supprimer des sillons attribués « en cas d’urgence et de nécessité absolue, motivée par une défaillance rendant l’infrastructure momentanément inutilisable, pendant le temps nécessaire à la remise en état des installations » ou en cas de non-utilisation d’un sillon. II est prévu également qu’il puisse modifier ou supprimer des sillons « pour permettre l’exécution sur l’infrastructure ferroviaire de travaux d’entretien non programmés lors de l’élaboration de l’horaire de service mentionné à l’article 21 » ou encore pour accorder une priorité à des transports nécessaires aux besoins de la défense. 7. SNCF Réseau a donc la faculté de modifier ou supprimer des sillons dans certaines circonstances limitativement énumérées. Il lui appartient d’apprécier le caractère d’urgence et de nécessité absolue rendant nécessaire une modification ou une suppression de sillon à la suite d’une défaillance de l’infrastructure. De même, il lui revient d’apprécier, de manière discrétionnaire, la nécessité de réaliser des travaux non programmés. 8. Le droit applicable ne prévoit pas de dispositif incitant SNCF Réseau à prévenir et à réduire la survenance de telles situations ou à rechercher la solution qui ait l’incidence la plus limitée pour le(s) candidat(s) concerné(s).

2. Les dispositifs incitatifs existants 2.1. Le dispositif d’incitations réciproques applicable aux sillons-jours attribués 2.1.1. Les constatations a) Un nombre important de suppressions et de modifications effectuées par SNCF Réseau en cours d’horaire de service 9. Un nombre significatif de sillons-jours fait l’objet de suppressions ou de modifications par SNCF Réseau, bien que ceux-ci aient été attribués à l’issue de la construction de l’horaire de service et après publication de ce dernier, du fait de l’instabilité des capacités réservées pour la réalisation de travaux (3). 10. Cette situation crée pour les candidats des difficultés récurrentes dans la programmation de leurs plans de transport dès lors qu’ils organisent leurs activités commerciales et leurs moyens de production en fonction des horaires qui leur ont été accordés. Une modification, ou a fortiori une suppression, d’un sillon-jour attribué est donc susceptible d’entraîner des coûts importants de réorganisation pour l’entreprise, sinon des pertes commerciales, allant, dans certains cas, bien au-delà du seul sillon-jour impacté. 11. Dans un contexte où le volume de travaux d’infrastructure doit se maintenir de manière durable à un niveau élevé, il est indispensable que de telles situations soient limitées, anticipées le plus possible et que leurs conséquences soient maîtrisées par la recherche concertée d’alternatives horaires acceptables pour les candidats 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 64 sur 198

et une plus grande discipline du gestionnaire d’infrastructure dans la planificationdes capacités pour les travaux. En effet, l’instabilité des capacités réservées pour les travaux dégrade la qualité des sillons, ce qui cause un préjudice aux candidats sans que ceux-ci puissent y remédier. A cette fin, il est nécessaire d’inciter SNCF Réseau à améliorer la planification et la gestion des travaux afin que les créations et modifications de capacités dédiées aux travaux via les demandes d’écart affectent le moins possible les sillons attribués et ne nuisent donc pas au développement du transport ferroviaire. L’objectif n’est pas d’interdire toute suppression ou modification de sillons-jours à l’initiative du gestionnaire d’infrastructure du fait d’une évolution de la programmation des travaux, cette possibilité étant permise par la règlementation, mais d’en limiter le nombre et les impacts sur les utilisateurs du réseau, notamment en les anticipant ou en utilisant au maximum la capacité résiduelle disponible. b) Les pratiques des candidats au cours de la phase d’adaptation de l’horaire de service 12. Une large partie des sillons-jours attribués lors de la construction de l’horaire de service est retravaillée postérieurement par SNCF Réseau à la demande des candidats (4). Ces derniers peuvent formuler, d’une part, des demandes correspondant à une optimisation du plan de transport (restitution ou modification portant sur des sillons-jours attribués au préalable) et, d’autre part, des demandes correspondant à de nouveaux besoins de transport. 13. Plusieurs facteurs expliquent cette situation : – La qualité des sillons-jours attribués à l’issue de la construction de l’horaire de service ne satisfait pas le candidat. Il effectue alors des demandes complémentaires afin d’obtenir une meilleure réponse de la part de SNCF Réseau. – Les contraintes commerciales de certains trafics de fret restent difficiles à concilier avec le calendrier prévu par le DRR, qui suppose une phase de commande de sillons pour une année entière prenant fin en avril A-1. Tant qu’un demandeur n’a pas l’assurance d’une réserve suffisantede capacité (5) jusqu’à confirmationde ses trains par le chargeur, il continuera de formuler des demandes au service dont les sillons attribués en réponse feront inévitablement l’objet de demandes ultérieures de modifications de la part du demandeur. – Les capacités réservées pour les travaux étant considérées comme surestimées et fiabilisées trop tardivement, certaines demandes effectuées par les candidats auraient pour objectif, en fonction de l’évolution de la programmation des travaux, d’obtenir une meilleure prise en compte de leurs besoins commerciaux. 14. Du point de vue des candidats, le rôle du gestionnaire d’infrastructure est de trouver la meilleure solution pour leurs besoins tout en tenant compte des contraintes de maintenance du réseau. Si cette préoccupation est légitime, la nécessité d’une utilisation optimale de la capacité d’infrastructure disponible impose de rationaliser les demandes de sillons de la part des candidats, afin que seuls les changements strictement nécessaires soient introduits dans le graphique. A cette fin, il convient d’inciter les candidats à améliorer leurs comportements afin qu’ils ne commandent que ce qui est strictement nécessaire, restituent au plus tôt les capacités caduques et utilisent effectivement les capacités réservées.

2.1.2. Les règles définies par l’Autorité 15. Par les décisions de règlement de différend no 2013-016 à 2013-019 susvisées, l’Autorité a fait droit aux demandes présentées par quatre entreprises de fret visant à la mise en place, au plus tard pour l’horaire de service 2015, d’un mécanisme incitant le gestionnaire d’infrastructure à proposer des sillons alternatifs en cas de suppression d’un sillon alloué initialement ferme. 16. Les décisions no 2014-016 à 2016-019 susvisées ont défini le périmètre du dispositif, les jalons destinés à assurer sa progressivité ainsi que le barème des pénalités applicables, mis en œuvre la première année de manière allégée (certaines pénalités étant réduites à 20 % du barème normal) et sur un périmètre restreint pour permettre la montée en charge progressive du dispositif. 17. Sur la base d’un retour d’expérience publié le 30 septembre 2015, SNCF Réseau a présenté des demandes de modifications du dispositif. Pour y répondre, l’Autorité a mené en mai et juin 2016 une consultation publique au cours de laquelle elle a soumis aux parties prenantes ses propositions. La synthèse de la consultation publique, publiée par l’Autorité sur son site internet, a démontré la nécessité de maintenir le principe de dispositifs d’incitations réciproques propres à faire évoluer les comportements du gestionnaire d’infrastructure comme des candidats, au bénéfice d’une meilleure utilisation des capacités de l’infrastructure ferroviaire. 18. Afinde faire évoluer le dispositif, l’Autorité a adopté la décision no 2016-167 susvisée relative à l’établissement de mécanismes incitatifs à la bonne utilisation des capacités d’infrastructure, homologuée par le ministère des transports par une décision en date du 21 septembre 2016 pour le seul horaire de service 2017, publiée au Journal officiel du 30 novembre 2016. 19. A la suite d’une concertation avec SNCF Réseau et SNCF Mobilités (Transilien), l’Autorité a adopté la décision no 2017-062 susvisée visant à prolonger et à compléter le dispositif existant pour tenir compte de la spécificité des demandes de sillons de l’activité Transilien. Cette décision a été homologuée par le ministère des transports, sans limite de durée, par une décision du 29 août 2017, publiée au Journal officiel du 29 septembre 2017. Elle est entrée en vigueur à compter de l’horaire de service 2018.

2.1.3. Les évolutions proposées 20. Pour compléter le dispositif d’incitations réciproques, comme le sollicitaient SNCF Réseau et le ministère chargé des transports dans sa décision d’homologation du 21 septembre 2016 (6), l’Autorité a estimé nécessaire 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 64 sur 198

de disposer de données complémentaires pour élaborer un diagnostic suffisant des comportements susceptibles d’être pénalisés. 21. A cette fin, l’Autorité a diligenté successivement un audit sur la réservation des capacités nécessaires à la réalisation des travaux sur le réseau ferré national, finalisé en juin 2017, ainsi qu’une étude des pratiques de commandes de sillons, finaliséeen avril 2018. Ces travaux, qui complètent les retours d’expérience de la mise en œuvre en 2015, 2016 et 2017 des dispositifs d’incitations réciproques, ont mis en évidence la nécessité, pour améliorer l’effectivité du mécanisme, d’en étendre le champ d’application et de réviser les modalités de calcul des pénalités qu’il prévoit. 22. Après avoir consulté le secteur, l’Autorité adopte la présente décision qui sera applicable à compter de l’horaire de service 2020. a) L’extension du champ d’application du dispositif d’incitations réciproques 23. Le dispositif incitatif proposé s’étend à l’ensemble du réseau ferré national (7), hormis la section concédée par SNCF Réseau à LISEA eu égard à la spécificité du modèle concessif. 24. Il convient de veiller à ce que tout sillon-jour attribué et accepté par son attributaire fasse l’objet d’incitations à la stabilité. Or, le dispositif incitatif actuel ne s’applique pas aux sillons-jours attribués à la suite du traitement de demandes tardives au service (DTS), de demandes en adaptation (DSA), de demandes de dernière minute (DSDM) ainsi qu’à l’affermissement des sillons-jours à l’étude. Si SNCF Réseau n’est pas en mesure d’intégrer à brève échéance les sillons créés par DSDM au périmètre de surveillance du fait d’outils de commande distincts, l’Autorité estime opportun d’étendre rapidement le dispositif aux sillons-jours issus des DTS et des DSA et de décaler l’application du dispositif à la certification de l’horaire de service, soit après le traitement complet des DS et des DTS, et avant toute réponse aux DSA. Pour ces dernières, une période de marche à blanc sans application de pénalités est prévue afinde vérifierl’équilibre économique de cette extension du périmètre de surveillance notamment pour le transport de marchandises. Enfin, il est envisagé de prévoir, pour les pénalités acquittées par les candidats, une période de franchise calendaire d’acceptation/refus par suppression des sillons-jours attribués en réponse à une DSA, à compter de la notification de la réponse au demandeur, dont la durée sera au moins égale au délai théorique de traitement prévu par SNCF Réseau. 25. Par ailleurs, le dispositif actuel ne pénalise que la première action de modificationdu jalonnement horaire ou du statut d’un sillon-jour (vibration). Une fois pénalisé, le sillon-jour concerné sort du périmètre de surveillance de ces dispositifs (y compris dans les cas d’exonération). L’Autorité propose de modifier le dispositif afin de pénaliser, dans les meilleurs délais, les vibrations successives quelle qu’en soit l’origine (modifications successives d’un sillon-jour attribué, sillon-jour à l’étude puis attribué ou non-attribué et in fine circulé ou supprimé). 26. Enfin, les pénalités applicables aux demandeurs de sillons sont fondées sur l’ensemble du jalonnement horaire du sillon-jour attribué objet de la demande, c’est-à-dire l’ensemble des points d’origine, de passage et de destination d’un sillon-jour sur le réseau (8) et des horaires correspondants d’arrivée/départ ou de passage. De plus, elles sont appliquées dès lors qu’une demande est formulée, quelle que soit la réponse apportée ensuite. Afin de ne cibler que les cas où une capacité commerciale est réservée à tort, l’Autorité propose de faire évoluer cette règle afin de n’appliquer les pénalités qu’aux cas des vibrations effectivement retranscrites au graphique horaire, en retenant pour celles-ci la date de la demande enregistrée par le candidat, et de calculer in fine leur montant sur la seule partie modifiée du jalonnement horaire du sillon-jour concerné. b) La révision des pénalités prévues par le dispositif incitatif 27. Applicables à partir de M–4 pour les voyageurs ou M–2 pour le fret, les barèmes prévus par les dispositifs actuels présentent des effets de seuil qui peuvent correspondre, selon les entreprises ferroviaires, les candidats ou le gestionnaire d’infrastructure, à des jalons de production. Cette situation conduit les acteurs soit à précipiter les traitements à effectuer avant l’atteinte d’un seuil, soit à ralentir le traitement des demandes après le passage d’un seuil dans l’attente du suivant. Afin d’éliminer ces effets de seuil, l’Autorité entend définir un barème de pénalités plus progressif sur la base d’une fonction exponentielle afin que l’ajournement d’une vibration soit chaque jour d’autant plus fortement pénalisé que le jour de circulation est proche. 28. En outre, le dispositif incitatif mis en place par l’Autorité s’est substitué à la retenue de la redevance de réservation entre M–2 et J–1, cette dernière devant cependant être appliquée en cas de non-circulation ou d’annulation après J–1 à 17 heures. Or, les retenues de redevances appliquées après J–1 à 17 heures sont, pour certains trafics,moindres que le barème des dispositifs incitatifs réciproques de la veille, ce qui peut favoriser les comportements non-vertueux des attributaires de sillons en les incitant à reporter l’annulation d’un sillon alloué au jour de circulation afin d’éviter l’application du dispositif incitatif au profit de la retenue de redevance de réservation, dont le montant est moins élevé. En conséquence, l’Autorité estime indispensable d’adapter le dispositif afinde garantir que la pénalisation d’une annulation entre J–1 à 17 heures et J ne diminue pas. A cette fin, il est proposé de retenir un plancher pour les retenues de redevances appliquées à partir de J–1 à 17 heures égal au montant maximal des pénalités prévues par le dispositif d’incitations réciproques

2.2. Le dispositif incitatif applicable aux sillons-jours à l’étude

2.2.1. Les constatations 29. En application de l’article 21 du décret du 7 mars 2003 modifié, SNCF Réseau publie l’horaire de service définitif au plus tard trois mois (9) avant son entrée en vigueur. 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 64 sur 198

30. Le gestionnaire de l’infrastructure n’étant actuellement pas en capacité de traiter tous les conflits liés aux demandes formulées et d’y apporter des réponses définitives à l’issue de la phase de construction de l’horaire de service en septembre A-1, il a choisi de reporter une partie du travail de construction postérieurement à la publication du projet d’horaire de service, en particulier pour le traitement des conflits entre les demandes de sillons et certaines capacités réservées pour les travaux. Dans cette hypothèse, le sillon fait l’objet d’une attribution conditionnelle (sillon-jour « à l’étude »). Cette procédure crée une incertitude pour les demandeurs, susceptible d’affecter une part significative de leur plan de transport.

2.2.2. Les règles mises en place par l’Autorité 31. Dans sa décision no 2014-022 susvisée, adoptée après avoir mené une consultation publique, l’Autorité a précisé le cadre applicable à l’attribution de sillons par le gestionnaire d’infrastructure. En particulier, elle a imposé à SNCF Réseau de proposer un accord de qualité sillons (AQS) à tout demandeur de sillons dont le taux de sillons-jours attribués est inférieur à 90 % afin de permettre le traitement et le suivi des sillons ayant fait l’objet d’une attribution conditionnelle. Les conditions contractuelles des AQS figurent dans les annexes 3.5.1 et 3.5.2 du DRR. La souscription d’un accord impose à SNCF Réseau de fournir, sur un périmètre d’au moins 25 % des sillons-jours à l’étude attribués dans le cadre d’un horaire de service, des réponses suffisamment anticipées par rapport au jour de circulation prévu, soit M–4 pour le transport de voyageurs et M–2 pour le transport de marchandises, dans le respect des délais contractuellement prévus. En cas de dépassement de ces délais, des pénalités sont appliquées.

2.2.3. Les évolutions proposées 32. Les AQS sont nécessairement proposés aux demandeurs de sillons auxquels ont été attribués moins de 90 % de sillons-jours demandés au service (DS). Le seuil de 90 % partitionne les attributaires en deux catégories : ceux dont le traitement de certains sillons-jours à l’étude pourra être de droit incité financièrement et les autres. En outre, seuls 25 % des sillons-jours à l’étude font l’objet d’une incitation au titre du dispositif. Ce critère d’éligibilité et ce plancher de 25 % n’ont pas été augmentés par SNCF Réseau depuis la décision susmentionnée de l’Autorité. 33. Par ailleurs, il apparaît que certains demandeurs ont pu renoncer aux AQS alors qu’ils y étaient éligibles en raison de clauses contractuelles particulières. Enfin, SNCF Réseau propose dans certains cas des AQS à des demandeurs qui ont pourtant vu plus de 90 % de leurs demandes de sillons attribuées. 34. Les incitations prévues au titre des AQS sont donc actuellement un dispositif distinct, partiel et optionnel, au bénéfice des seuls demandeurs. 35. Dans ces conditions, afin de garantir aux demandeurs de sillons-jours restés à l’étude un traitement incitatif et non-discriminatoire, l’Autorité estime nécessaire d’étendre le champ de l’incitation à l’ensemble des sillons- jours restés à l’étude, tout en conservant des délais-cibles de traitement de ces sillons-jours qui doivent être homogènes pour l’ensemble des trafics. Réciproquement, afin de garantir au gestionnaire d’infrastructure un bon niveau de stabilité des demandes de sillons en attribution conditionnelle, l’Autorité propose de créer une nouvelle incitation pour les demandeurs. 36. En conclusion, l’Autorité propose donc de fondre les incitations portant sur les sillons-jours à l’étude dans celles portant sur les sillons-jours attribués, la finalité de ces deux dispositifs restant de stabiliser les réponses apportées au plus tôt. Tous deux débuteraient par la définition d’un périmètre de surveillance à compter de la certification de l’horaire de service.

3. La compétence réglementaire supplétive de l’autorité 37. L’article L. 2132-5 du code des transports dispose que « dans le respect des dispositions législatives et réglementaires, l’Autorité de régulation des activités ferroviaires et routières précise, en tant que de besoin, dans le cadre des missions fixées à l’article L. 2131-1 et aux articles L. 2131-3 et L. 2131-4 ainsi qu’aux articles L. 2132-1 et L. 2132-2, les règles concernant : […] 2o Les conditions techniques et administratives d’accès au réseau et de son utilisation […]. Les règles formulées en application du présent article sont transmises pour homologation au ministre chargé des transports, qui se prononce dans les deux mois. L’absence de notificationdans ce délai d’une opposition par le ministre vaut homologation. Le refus d’homologation doit être motivé. Les règles homologuées sont publiées au Journal officiel ». 38. Ainsi qu’il a été indiqué dans les parties 2.1.3 et 2.2.3 de la présente décision, la nécessité de faire évoluer les dispositifs incitatifs existants rend nécessaire l’adoption par l’Autorité, sur le fondement du 2o de l’article L. 2132-5 du code des transports précité, de nouvelles règles permettant d’encourager plus efficacement les candidats et le gestionnaire d’infrastructure ferroviaire à une meilleure utilisation des capacités sur le réseau ferré national. 39. Ce nouveau dispositif s’inscrit dans le cadre des missions imparties à l’Autorité par les articles L. 2131-1 et L. 2131-4 du code des transports, en vertu desquels elle concourt au bon fonctionnement du système de transport ferroviaire national et s’assure de la cohérence des dispositions économiques, contractuelles et techniques en matière d’accès au réseau. 40. Les dispositions ci-après définissent le périmètre du dispositif incitatif unique ainsi que ses caractéristiques tant pour les gestionnaires d’infrastructure que pour les candidats. 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 64 sur 198

4. Les caractéristiques generales du dispositif incitatif 4.1. Sur les sillons-jours auxquels s’applique le dispositif incitatif 41. Le dispositif incitatif a vocation à s’appliquer à tous les sillons-jours attribués, ou en voie de l’être, et acceptés par les attributaires à l’issue de quelque demande de sillon que ce soit. 42. Afin de définir le périmètre conforme à cet objectif, sont retenus lors de son initialisation les sillons-jours « attribués » et « à l’étude » à la certification de l’horaire de service, jalon de production de l’horaire de service correspondant à la fin théorique du traitement de l’ensemble des demandes au service (DS) et des demandes tardives au service (DTS), positionné au plus tard un mois avant le début de l’horaire de service. 43. Les sillons-jours attribués, par création ou modification, en réponse aux demandes en adaptation (DSA) sont inclus au fil de l’eau dans le périmètre d’application. 44. En revanche, les sillons-jours attribués en réponse aux demandes de dernière minute (DSDM) sont exclus du périmètre du dispositif. 45. Afin de réaliser le meilleur calibrage possible des abattements qui pourront être proposés sur les barèmes applicables aux sillons-jours issus des DSA, et de vérifier l’économie générale de cette extension pour le transport de marchandises notamment, une marche à blanc sans pénalités sera mise en œuvre sur cette seule extension pour la période d’adaptation applicable à l’horaire de service 2020.

4.2. Sur les évènements auxquels s’applique le dispositif incitatif 46. Les évènements qui donnent lieu à une pénalisation sont, d’une part, les suppressions et les modifications importantes de sillons-jours, ainsi que les changements de statut de « à l’étude » à « attribué » ou à « non attribué » à l’initiative du gestionnaire d’infrastructure, et, d’autre part, les suppressions et les modifications effectuées par SNCF Réseau à la demande des candidats. Tous ces évènements constituent des vibrations, c’est- à-dire toute action de modification effective du jalonnement horaire ou du statut d’un sillon-jour. 47. Afin d’inciter le plus justement possible le gestionnaire d’infrastructure et les candidats, la pénalisation des vibrations doit s’appliquer à la partie qui est en à l’initiative ; cela s’applique en particulier pour les adaptations de sillons aux travaux dont les pénalités afférentes doivent être imputées au gestionnaire d’infrastructure. 48. Au regard de l’impossibilité technique d’assurer, à travers le système d’information actuel de SNCF Réseau, le suivi de plusieurs vibrations successives relatives à un même sillon-jour, du fait de l’absence de chaînage complet entre la demande et son traitement par l’horairiste, la pénalisation portera, temporairement et dans l’attente de simulations en marche à blanc, sur la première vibration. L’Autorité demande à SNCF Réseau de suivre les vibrations successives dans un délai raisonnable et au plus tard pour l’horaire de service 2022. 49. Des exclusions, portant notamment sur les cas relevant d’une cause extérieure au gestionnaire d’infrastructure ou aux candidats, sont mises en œuvre. Les règles applicables seront définies en concertation et retranscrites dans des règles de gestion publiées dans une annexe du DRR. 50. Pour les candidats, ces exclusions portent a minima sur les sillons-jours objets des demandes : – effectuées pour cause d’un autre gestionnaire d’infrastructure ; – intervenant à la suite d’une vibration pénalisée à l’initiative du gestionnaire d’infrastructure d’un sillon-jour lié, de quelque façon que ce soit ; – n’entraînant pas de modification horaire pour le gestionnaire d’infrastructure ; – prolongeant le jalonnement à l’origine ou à destination sans modifier en substance le jalonnement déjà établi (10). 51. Pour cette dernière exclusion, il est proposé, dans l’attente d’une procédure d’acceptation formelle des sillons attribués, une période de franchise calendaire de suppression dont la durée sera au moins égale au délai théorique de traitement prévu pour le gestionnaire d’infrastructure, à compter de la notification de la réponse apportée à une demande de sillons en adaptation. Pour le gestionnaire d’infrastructure, ces exclusions porteront a minima sur les actions de modification ou de suppression par le gestionnaire d’infrastructure de sillons incompatibles attribués à des candidats, conséquences du tracé des trains de transport exceptionnels particulièrement encombrants (TEPE). En revanche, les sillons soumis à avis de transport exceptionnel (ATE) permanent et commandés sous ce régime lors de chaque service annuel doivent rester soumis à ces dispositifs. 52. Enfin, l’Autorité rappelle qu’il est nécessaire de clarifier l’articulation des dispositifs d’incitations réciproques explicités ci-avant avec certaines dispositions du DRR et de ses annexes. A cette fin, l’organisation concrète de la mise en œuvre des dispositifs d’incitations réciproques doit faire l’objet d’une annexe au DRR qui comporte les règles de gestion concertées entre les candidats et SNCF Réseau.

5. Les caracteristiques spécifiques du dispositif incitatif 53. Le présent dispositif incitatif ne se substitue pas au dispositif d’indemnisation des conséquences dommageables de la modification ou de la suppression d’un sillon-jour attribué prévu par l’article 25 du décret du 7 mars 2003 susvisé. 54. Le dispositif incitatif est exclusif de toute retenue de redevances. Seules les non-circulations et annulations après J–1 à 17 heures peuvent donc continuer de faire l’objet d’une retenue de redevances. 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 64 sur 198

55. Il vise à fournir au secteur les incitations utiles pour garantir de façon systématique la stabilité des sillons-jours attribués, le traitement dans les meilleurs délais des sillons-jours restés à l’étude et à contribuer à améliorer la qualité du service pour l’ensemble des clients par l’incitation à la commande au plus juste des capacités d’infrastructure et à leur restitution au plus tôt en cas de caducité.

5.1. Spécificités du gestionnaire d’infrastructure

5.1.1. Distinction entre les modifications importantes et les suppressions 56. Les travaux de l’Autorité ont conduit à distinguer les situations où le gestionnaire d’infrastructure décide de la suppression d’un sillon-jour précédemment attribué de celles où il effectue une modification du sillon-jour. 57. Il s’agit, dans un premier temps, d’inciter le gestionnaire d’infrastructure à ne pas faire droit à de nouvelles demandes ou des demandes d’adaptation de capacités-travaux effectuées au cours de l’horaire de service en dehors de la capacité résiduelle, malgré d’éventuels surcoûts. 58. Dans un second temps, il convient d’inciter le gestionnaire d’infrastructure, si la modification d’un sillon-jour déjà attribué est strictement nécessaire, à proposer une solution adaptée permettant au demandeur de fournir la prestation à son client. 59. Pour ce faire, l’Autorité a choisi de recourir à la mise en œuvre de deux pénalités : l’une, plus forte, en cas de suppression, et l’autre, moindre, en cas de modification importante. Cette distinction vise à répondre, de façon adaptée, aux situations suivantes : – les suppressions, considérées comme inacceptables, seraient fortement pénalisées ; – les modifications importantes, qui induisent nécessairement des surcoûts pour le demandeur, donneraient lieu à une pénalisation moindre ; – et les autres modifications ne donneraient pas lieu à pénalité, car elles sont généralement sans impact significatif pour le demandeur.

5.1.2. Caractérisation d’une modification importante 60. Il convient de retenir des critères à partir desquels une modification d’un sillon-jour préalablement attribué est susceptible de provoquer une désorganisation de la production d’une entreprise, et, par voie de conséquence, d’altérer ses relations avec les clients finaux. 61. A l’issue de ses travaux, l’Autorité a retenu trois critères, non cumulatifs, pour caractériser la notion de « modification importante » : – l’écart horaire à l’origine et/ou à destination car il peut entraîner une rupture d’enchaînement des roulements des ressources « matériel roulant » et/ou « personnel de l’entreprise ferroviaire » ou une incidence sur le client final (voyageur ou chargeur) ; – l’allongement du temps de trajet, susceptible d’entraîner le même type de conséquences, au-delà de la perte d’attrait pour le client final ; – l’allongement de l’itinéraire, qui a des conséquences sur le montant des redevances et parfois sur d’autres postes de coûts. 62. Concernant les seuils applicables à ces critères, l’Autorité retient les valeurs suivantes, soumises à concertation entre les acteurs en 2014 et cohérentes avec les tolérances habituellement retenues pour mesurer la régularité des circulations :

63. Toutefois, étant donné que les conséquences des allongements des temps de trajet ou des itinéraires sont en partie liées à la longueur totale des parcours, il convient d’analyser l’impact d’une modification de ces seuils sur l’équilibre économique global du dispositif, en considérant des seuils proportionnels à la distance parcourue. SNCF Réseau définit de nouveaux seuils pour y introduire une composante proportionnelle à la longueur du sillon-jour à l’issue d’une concertation et d’une marche à blanc lors de l’horaire de service 2020. 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 64 sur 198

5.2. Barème retenu pour le gestionnaire d’infrastructure 64. Les conséquences pour le client final (voyageur ou chargeur) sont, pour une vibration donnée, également liées au délai de prévenance, l’organisation industrielle des utilisateurs du réseau devenant plus difficile à ajuster à l’approche de la date de circulation. 65. En conséquence, la pénalité pour le gestionnaire d’infrastructure a vocation à être croissante et progressive (11). Il convient, ainsi que l’Autorité l’a indiqué au point 27 de la présente décision, de ne plus retenir de seuils pour le calibrage de la pénalité du dispositif incitatif. 66. Le jalon au-delà duquel le dispositif cessera de s’appliquer pour SNCF Réseau reste fixé à J–1 17 heures, ainsi qu’il est prévu pour les candidats. En effet, ce jalon de bascule des phases de préparation capacitaire aux opérations et à la gestion opérationnelle (circulation et réalisation des travaux), reste un impondérable du système ferroviaire. 67. De plus, les conséquences des évènements opérationnels ont vocation à être suivies au travers du système d’amélioration des performances (SAP) prévu par l’article 35 de la directive 2012/34/UE et l’article 34 du décret du 7 mars 2003 susvisé, dont la prise en compte des suppressions de trains fait actuellement l’objet d’un groupe de travail dédié. 68. Le barème kilométrique est maintenu. Aisé à mettre en œuvre, il permet de lier la pénalité à la distance du parcours entier du sillon-jour concerné, qui est elle-même le principal inducteur de chiffre d’affaire et de coûts pour les attributaires. 69. Il est également considéré que le produit « sillon-jour » attribué par SNCF Réseau forme un tout à partir duquel les enchaînements sont construits dans les plans de transport des opérateurs. Le sillon-jour constitue également le socle de l’offre de transport proposée par les entreprises ferroviaires. C’est à ce double titre qu’il n’est pas envisagé à l’avenir de n’appliquer le barème kilométrique qu’aux seules portions du parcours faisant l’objet de modifications ou suppressions, à l’inverse de l’orientation envisagée pour la pénalité afférente aux candidats. 70. Dans le cas particulier des modifications importantes et des suppressions opérées par SNCF Réseau sur les sillons de l’activité Transilien de SNCF Mobilités, un barème d’exception est appliqué, afin de maintenir une incitation à des comportements plus vertueux pour le gestionnaire d’infrastructure tout en prenant en compte le caractère inadapté du système d’information pour le suivi des sillons-jours de l’activité Transilien. Ainsi, sur ce périmètre, toute suppression par le gestionnaire d’infrastructure d’un sillon-jour attribué est pénalisée comme une modification importante. 71. En effet, du fait des spécificités de la production du plan de transport de l’activité Transilien, liées aux contraintes d’un trafic significatif dans une zone dense faisant l’objet de travaux importants, le gestionnaire d’infrastructure et le candidat ont adopté une organisation particulière pour la gestion des adaptations horaires. Il apparaît ainsi que les suppressions enregistrées par le système d’information ne correspondent pas à une réalité observée sur le terrain mais sont la résultante des modalités techniques d’inscription dans les bases horaires du plan de transport adapté. En outre, les éventuelles suppressions de desserte sont traitées par la mise en œuvre de substitutions routières, à la charge financière du gestionnaire d’infrastructure. 72. Par ailleurs, afin de fusionner le dispositif incitatif issu des AQS avec le dispositif d’incitations réciproques, les pénalités applicables à SNCF Réseau au profit des candidats affectés par des sillons-jours restés à l’étude après la certificationde l’horaire de service sont similaires à celles applicables aux sillons-jours attribués, en assimilant l’attribution à une modification importante et la non-attribution à une suppression, auxquelles est intégrée une forte réduction de la période de doublement N, du fait du caractère précaire des réponses « à l’étude ». Comme précédemment, pour le périmètre de l’activité Transilien, un barème spécifiqueest appliqué et toute modification du statut d’un sillon jour à l’étude par le gestionnaire d’infrastructure est pénalisée comme une attribution. 73. Les pénalités applicables à SNCF Réseau au profit des candidats affectés par des vibrations après certification de l’horaire de service sont les suivantes :

Où n est l’anticipation de la vibration considérée calculée en jours par rapport au jour J de circulation du sillon-jour considéré, et où :

Sillons-jours attribués Sillons-jours à l’étude Type Modification importante du Suppression du sillon-jour Passage « à l’étude » à Passage « à l’étude » à « non- sillon-jour attribué attribué « attribué » attribué »

Métrique €/sillon-jour-km applicable au linéaire total du sillon-jour visé

Pénalité à J-1 3 €/s-j-km 12 €/s-j-km 3 €/s-j-km 12 €/s-j-km

Période de doublement N 90 jours 30 jours

Concrètement, l’application de la formule présentée au présent paragraphe conduit à un doublement de la pénalité applicable tous les N jours, jusqu’à atteindre le montant maximal (Pénalité J–1) la veille de la circulation prévue. Par exemple, une suppression de sillon-jour par SNCF Réseau (hors Transilien) 90 jours avant la circulation prévue sera pénalisée de 6 €/s-j-km. 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 64 sur 198

5.3. Barème retenu pour les candidats 74. Au vu de la présence de multiples candidats sur le marché du transport de marchandises et dans la perspective de l’entrée sur le marché du transport de voyageurs de nouvelles entreprises, l’Autorité estime qu’il convient de laisser la liberté aux entreprises de définir leurs propres jalons industriels et commerciaux, et, ainsi, de ne plus retenir de seuils pour les pénalités. L’Autorité propose ainsi de retenir la même formule que pour le barème réciproque, en la paramétrant différemment. 75. Le barème kilométrique permet de prendre en compte la capacité préemptée par le candidat : plus le sillon est long, plus les autres utilisateurs du réseau sont privés de capacité. Le recours à un barème kilométrique présente également l’intérêt d’une mise en œuvre aisée et d’une cohérence par rapport aux incitations envisagées pour SNCF Réseau. 76. Ensuite, un paramétrage distinguant les transports de voyageurs et de marchandises vise à prendre en compte les écarts de capacités contributives, à l’instar du raisonnement tenu lors de la mise en place du système d’amélioration de la performance, et de possibilités d’anticipation de la production entre ces activités (éligibilité à la trame horaire systématique notamment). 77. Pour les sillons attribués à l’issue des DTS, dans la capacité résiduelle, un abattement d’un tiers est proposé. Concernant les DSA, un abattement supérieur, compris entre 50 % et 75 %, est définipar SNCF Réseau à l’issue d’une concertation et d’une marche à blanc lors de l’horaire de service 2020. 78. Enfin, afin de fusionner les incitations financières prévues par les AQS avec les dispositifs d’incitations réciproques, au sein du dispositif incitatif unique, les pénalités applicables aux candidats au profit de SNCF Réseau en cas de renoncement à un sillon-jour répondu à l’étude, ou de modification du besoin exprimé par la demande au service, sont celles prévues pour les sillons-jours attribués, après également un abattement d’un tiers, du fait du caractère précaire des réponses « à l’étude ». 79. Les pénalités applicables aux candidats au profit de SNCF Réseau en cas de vibration après la certification de l’horaire de service et à leur initiative de sillons-jours attribués sont les suivantes :

Où n est l’anticipation de la vibration considérée calculée en jours par rapport au jour J de circulation du sillon-jour considéré, en retenant la date de la formulation de la demande de sillon par le candidat, et où :

Trafic Voyageurs Marchandises

Métrique €/sillon-jour-km applicable au linéaire total du sillon-jour visé applicables candidat

au Pénalité à J-1 3,00 €/s-j-km 0,90 €/s-j-km Pénalités

Période de doublement N 30 jours

80. Ces pénalités s’appliqueront dans un premier temps au linéaire total des sillons-jours, dans l’attente d’une mise à niveau des systèmes d’information par le gestionnaire d’infrastructure et d’une marche à blanc permettant de suivre et simuler les seuls linéaires modifiés.

6. Le suivi et l’évolution du dispositif incitatif 81. Un suivi du dispositif incitatif décrit ci-avant doit être mis en place afin, d’une part, de s’assurer que les incitations permettent effectivement d’améliorer les comportements selon les objectifs visés et de façon efficace, et, d’autre part, de contrôler d’éventuels effets indésirables. 82. Un tel suivi implique que plusieurs données ou indicateurs soient communiqués par le gestionnaire d’infrastructure à un rythme régulier, a minima tous les ans, à l’Autorité. Cela nécessite de recueillir, en plus des données déjà existantes, les informations listées ci-après à l’article 10 de la décision. 83. Ces informations, accompagnées des éléments utiles s’agissant des actions d’amélioration engagées, alimenteront le « rapport annuel sur l’efficacité du processus d’allocation des capacités sur le réseau ferré national » établi par SNCF Réseau, qui pourra utilement les publier de manière agrégée et sous réserve du secret des affaires. 84. Pour le cas particulier de l’activité Transilien de SNCF Mobilités, SNCF Réseau devra communiquer annuellement à l’Autorité les délais de prévenance observés par ses services pour confirmer les conditions de réalisation des travaux programmés et, en réponse, les délais observés pour l’envoi des préconisations d’adaptation de son plan de transport par l’activité Transilien. Ce suivi permettra, le cas échéant, d’élaborer un dispositif incitatif plus adapté aux spécificités de production horaire pour l’activité Transilien. 85. La collecte et l’analyse des données obtenues pourront conduire à compléter ou modifier les dispositifs incitatifs présentés dans cette décision, après consultation du secteur. 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 64 sur 198

Décide :

Article 1er Pour l’application de la présente décision, on entend par : 1o) Construction de l’horaire de service : la procédure décrite à l’article 21 du décret no 2003-194 du 7 mars 2003 modifié, pour une année donnée (notée A) ; 2o) Candidat : toute personne mentionnée à l’article L. 2122-11 du code des transports pouvant présenter des demandes d’obtention de capacités d’infrastructure ; 3o) Sillon : la capacité d’infrastructure requise pour faire circuler un train donné d’un point à un autre au cours d’une période donnée, telle que mentionnée à l’article L. 2122-3 du code des transports, pour laquelle la période visée ne pourra excéder un horaire de service et peut être restreinte à un régime de circulation donné ; 4o) Sillon-jour : l’occurrence d’un sillon pour un jour donné (noté J ou J) de son régime de circulation sur un horaire de service ; 5o) Sillon-jour-kilomètre : la métrique correspondant à un kilomètre d’un sillon-jour donné sur les lignes du réseau ; 6o) Jalonnement horaire d’un sillon-jour : l’ensemble de ses points d’origine, de passage et de destination sur le réseau et des horaires correspondants d’arrivée/départ ou de passage ; 7o) Statut d’un sillon-jour : le statut courant d’un sillon-jour parmi les statuts prévus au chapitre 4 du DRR ; 8o) Vibration : toute action de modification effective du jalonnement horaire ou du statut d’un sillon-jour ; 9o) Certification de l’horaire de service : jalon de production de l’horaire de service correspondant à la fin théorique du traitement de l’ensemble des demandes au service (DS) et des demandes tardives au service (DTS), positionné au plus tard un mois avant le début de l’horaire de service.

Article 2 La présente décision s’applique au réseau ferré national à l’exception des sections concédées.

Article 3 Le gestionnaire d’infrastructure s’efforce de satisfaire toutes les demandes de sillons lors de la construction de l’horaire de service et de tenir compte de toutes les contraintes exprimées par les candidats.

Article 4 Le gestionnaire d’infrastructure respecte, hors dispositions plus favorables éventuellement conventionnées avec l’Etat, une valeur plancher de 85 % pour le taux d’attribution de sillons-jours fret à la publication de l’horaire de service.

Article 5 Lorsque le gestionnaire d’infrastructure procède à une attribution conditionnelle de sillon, il apporte une réponse définitive pour chaque sillon-jour à l’étude au plus tard trois mois avant la date de circulation concernée.

Article 6 Le gestionnaire d’infrastructure prend l’initiative de l’adaptation nécessaire des sillons aux travaux d’infrastructure.

Article 7 Le gestionnaire d’infrastructure met en œuvre un dispositif incitatif unique à la stabilité des sillons (ci-après « le dispositif ») qui répond aux caractéristiques communes suivantes : – le périmètre d’application initial comprend les sillons-jours sous statut « attribués » et « à l’étude » à la certification de l’horaire de service ; – le périmètre d’application est complété des sillons-jours répondus « attribués » au fil de l’eau par le traitement des demandes de sillons (DSA, ainsi que les éventuelles DTS non encore traitées, hors DSDM) lorsqu’il intervient après la certification de l’horaire de service, après une période de franchise de suppression par le demandeur, alors attributaire, de durée égale au délai de réponse à la demande de sillon qui s’impose au gestionnaire d’infrastructure. Cette disposition ne s’appliquera qu’après une marche à blanc (abattement des pénalités de 100 %) au cours de l’horaire de service 2020. Cette dernière permettra de définir, dans une règle de gestion concertée (12), un taux d’abattement entre 50 et 75 % pour les DSA pour une application à compter de l’horaire de service 2021 ; – pour chaque sillon-jour du périmètre, l’incitation financière porte sur la première vibration effective uniquement. Le gestionnaire d’infrastructure suit informatiquement les vibrations effectives successives, ainsi que le linéaire en sillon-jour-km ayant effectivement vibré, dans un délai raisonnable et au plus tard pour 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 64 sur 198

l’horaire de service 2022. A compter de cette échéance, il applique en marche à blanc ces nouvelles bases de calcul des pénalités, en vue d’une révision des barèmes par l’Autorité. Le dispositif répond aux caractéristiques spécifiques suivantes : – Pour le gestionnaire d’infrastructure, seules sont pénalisées les suppressions et les modifications importantes qui correspondent : – soit à un changement horaire à l’origine ou à la destination de plus de cinq minutes pour les services de voyageurs et de plus de trente minutes pour les services de fret, le service restant assuré de bout en bout ; – soit à un allongement du temps de trajet de plus de cinq minutes pour les services de voyageurs et de plus de trente minutes pour les services de fret, le service restant assuré de bout en bout ; – soit à un allongement de l’itinéraire emprunté de plus dix kilomètres pour les services de voyageurs et de cinquante kilomètres pour les services de fret, le service restant assuré de bout en bout. Le gestionnaire d’infrastructure teste en marche à blanc des évolutions de ces seuils pour y introduire, dans une règle de gestion concertée (13) à partir de l’horaire de service 2021, une composante proportionnelle à la longueur du sillon-jour. – Pour les candidats, les sillons-jours à l’étude et les sillons-jours en réponse aux demandes tardives au service bénéficient d’un abattement d’un tiers sur les pénalités prévues pour les sillons-jours attribués. – Pour l’activité Transilien, toute suppression par le gestionnaire d’infrastructure d’un sillon-jour attribué est pénalisée comme une modification importante. De même, toute modification du statut d’un sillon jour à l’étude par le gestionnaire d’infrastructure est pénalisée comme une attribution. – Pour chaque vibration de sillon-jour, la pénalité applicable à la partie qui en est à l’initiative (le gestionnaire d’infrastructure ou le candidat) au profit de l’autre partie est calculée comme suit :

Où n est l’anticipation de la vibration considérée calculée en jours par rapport au jour J de circulation du sillon- jour considéré, en retenant : – soit la date de la formulation de la demande enregistrée par le candidat, – soit la date de retranscription effective au graphique horaire des décisions d’adaptation du gestionnaire d’infrastructure, et où :

Sillons-jours attribués Sillons-jours à l’étude au Type Modification importante Suppression du sillon-jour Passage « à l’étude » à Passage « à l’étude » à du sillon-jour attribué attribué « attribué » « non-attribué » d’infrastructure

applicables Métrique €/sillon-jour-km applicable au linéaire total du sillon-jour visé

Pénalité à J-1 3 €/s-j-km 12 €/s-j-km 3 €/s-j-km 12 €/s-j-km Pénalités

gestionnaire Période de doublement N 90 jours 30 jours

Trafic Voyageurs Marchandises

Métrique €/sillon-jour-km applicable au linéaire total du sillon-jour visé applicables candidat Pénalité à J-1 3,00 €/s-j-km 0,90 €/s-j-km au

Pénalités Période de doublement N 30 jours

Article 8 Pour l’application du dispositif, le gestionnaire d’infrastructure définit, en concertation avec les candidats, les règles de gestion applicables au dispositif, notamment les cas d’exonération. Ces règles sont publiées dans une annexe du DRR, de sorte que les conditions de consultation du secteur et de saisine de l’Autorité sur ce document sont identiques à celles du DRR.

Article 9 La mise en place du dispositif : – ne se substitue pas aux modalités d’indemnisation des conséquences dommageables de la modification ou de la suppression d’un sillon-jour attribué mentionnées par l’article 25 du décret no 2003-194 du 7 mars 2003 modifié ; 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 64 sur 198

– exclut, pour l’ensemble des sillons-jours attribués par le gestionnaire d’infrastructure, toute retenue de redevances, à l’exception des cas de non-circulation ou de restitution après J–1 17 heures, pour lesquels le gestionnaire d’infrastructure respecte un plancher égal à la pénalité prévue par le dispositif à J–1 avant 17 heures.

Article 10 Le gestionnaire d’infrastructure établit un suivi des effets du dispositif. Il transmet annuellement et dans un délai de six mois à compter de la fin de chaque horaire de service, un rapport d’exécution de la présente décision aux services du ministère des transports et de l’Autorité. Ce rapport contient a minima les données suivantes, détaillées par candidat le cas échéant : – nombre de sillon-jours attribués, non-attribués et à l’étude à la publication de l’horaire de service ; – nombre de sillon-jours attribués à l’issue de l’élaboration de l’horaire de service, s’écartant des critères formulés dans la demande ; – taux de traitement à M–3 des sillons-jours à l’étude par mois de circulation ; – taux de sillons-jours à l’étude in fine attribués et non attribués par mois de circulation ; – nombre de suppressions, modifications importantes et non importantes de sillons-jours effectuées par le gestionnaire d’infrastructure, entre la publication et la certification ainsi qu’entre la certification et J– 1 17 heures, en fonction des motifs invoqués et du délai de prévenance ; – nombre de restitutions et modifications de sillons-jours attribués et à l’étude effectuées par candidat, entre la publication et la certificationainsi qu’entre la certificationet J–1 17 heures, en fonction des motifs invoqués et du délai de prévenance ; – nombre de non-circulations et restitutions de sillons-jours après J–1 17 heures et une analyse du taux de non- circulation par candidat ; – économie générale du dispositif : bilans bruts des pénalités et nets des cas d’exonérations par nature de trafics et catégories suscitées ; – avancement de la mise en œuvre des dispositions de la présente décision. Pour l’activité Transilien de SNCF Mobilités, le gestionnaire d’infrastructure communique en complément à l’Autorité : – les délais de prévenance observés par SNCF Réseau pour confirmer les conditions de réalisation des travaux programmés ; – et, en réponse, les délais observés pour l’envoi par l’activité Transilien des préconisations d’adaptation de son plan de transport. Le gestionnaire d’infrastructure transmet à chaque candidat au moins tous les trois mois les justificatifs détaillés relatifs aux vibrations retenues et pénalités calculées en application du dispositif.

Article 11 Les décisions no 2014-022 du 18 novembre 2014 et no 2017-062 du 5 juillet 2017 sont abrogées.

Article 12 La présente décision s’applique à compter de l’horaire de service 2020.

Article 13 Le secrétaire général de l’Autorité est chargé de l’exécution de la présente décision. La présente décision sera publiée sur le site internet de l’Autorité et transmise pour homologation au ministère des transports. L’Autorité a adopté la présente décision le 20 décembre 2018. Présents : M. Bernard Roman, président ; Mme Anne Yvrande-Billon, vice-présidente ; Mmes Cécile George et Marie Picard ainsi que M. Yann Pétel, membres du collège. Le président, B. Roman

(1) Article L. 2122-4-1 du code des transports. (2) Dispositions prévues à l’article L. 2122-11 du code des transports. (3) Source Données « IR » 2016 et 2017 communiquées à l’Autorité par SNCF Réseau : les vibrations à l’initiative du gestionnaire d’infrastructure représentent 4,1 % des sillons-jours surveillés pour l’horaire de service 2016 et 2,7 % pour 2017, sur un périmètre stable de 4,5 millions de sillons-jours inclus au périmètre de surveillance, en prenant en compte uniquement les premières opérations menées sur ces sillons-jours par le gestionnaire d’infrastructure, lorsqu’il a été le premier à modifier ou supprimer ces sillons-jours. (4) Source Données « IR » 2016 et 2017 communiquées à l’Autorité par SNCF Réseau : Les vibrations à l’initiative des candidats représentent 4,2 % pour l’horaire de service 2016 et 3,5 % pour 2017, sur un périmètre stable de 4,5 millions de 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 64 sur 198 sillons-jours inclus au périmètre de surveillance, en prenant en compte uniquement les premières opérations menées sur ces sillons-jours par le candidat, lorsqu’il a été le premier à demander de modifier ou de supprimer ces sillons-jours. (5) L’article 48 de la directive susvisée prévoit ainsi que « Le gestionnaire de l’infrastructure procède, le cas échéant, à une évaluation de la nécessité de maintenir une réserve de capacités dans le cadre de l’horaire de service définitifafin de lui permettre de répondre rapidement aux demandes ad hoc prévisibles de capacités. La présente disposition s’applique également dans les cas où l’infrastructure est saturée. » (6) La décision d’homologation du ministère fait notamment référence à l’absence d’incitations pour les candidats à ne pas modifier et supprimer leurs sillons avant les périodes débutant à M–4 pour les voyageurs et M–2 pour le fret. (7) Mentionné à l’article L. 2111-1 du code des transports (8) Techniquement, ce sont les points dits remarquables utilisés par les gestionnaires d’infrastructure français. (9) Soit quatre mois pour le projet d’horaire, diminué du délai d’un mois pour le traitement des observations. (10) Sont ici notamment visés les services de transport de fret qui ne connaissent que tardivement les terminaux d’origine et de destination de leurs flux, et les services de transport de voyageurs prolongés en adaptation saisonnière, pour lesquels un sillon « tronçon central » avait été attribué. La méthode de caractérisation de ces prolongements pourra utilement converger avec les critères introduits dans le DRR 2020 concernant les demandes de sillon comparable à un sillon préconstruit. (11) Mathématiquement convexe, c’est-à-dire croissant de plus en plus. (12) Tel que prévu par l’article 8 de la présente décision. (13) Idem. 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 65 sur 198

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MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE L’EUROPE ET DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES

Décret du 2 décembre 2020 portant fin de fonction d’un ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République française auprès de la République des Fidji - M. FITOU (Jean-François) NOR : EAEA2032582D

Le Président de la République, Sur le rapport du Premier ministre et du ministre de l’Europe et des affaires étrangères, Vu la Constitution, notamment son article 13 ; Vu le décret du 9 septembre 2019 portant nomination d’un ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République française auprès de la République des Fidji - M. FITOU (Jean-François) ; Le conseil des ministres entendu, Décrète : Art. 1er. – Il est mis fin aux fonctions d’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République française auprès de la République des Fidji, exercées par M. Jean-François FITOU, conseiller des affaires étrangères hors classe. Art. 2. – Le Premier ministre et le ministre de l’Europe et des affaires étrangères sont responsables, chacun en ce qui le concerne, de l’application du présent décret, qui sera publié au Journal officielde la République française. Fait le 2 décembre 2020. EMMANUEL MACRON Par le Président de la République : Le Premier ministre, JEAN CASTEX Le ministre de l’Europe et des affaires étrangères, JEAN-YVES LE DRIAN 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 66 sur 198

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MINISTÈRE DE LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE

Arrêté du 15 octobre 2020 portant admission à la retraite (ingénieurs des ponts, des eaux et des forêts) NOR : TREK2027764A

Par arrêté de la ministre de la transition écologique et du ministre de l’agriculture et de l’alimentation en date du 15 octobre 2020, M. Gilles Pipien, ingénieur général des ponts, des eaux et des forêts de classe exceptionnelle, affecté au sein du Conseil général de l’environnement et du développement durable, est admis, sur sa demande, à faire valoir ses droits à la retraite, à compter du 1er janvier 2021. 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 67 sur 198

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MINISTÈRE DE LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE

Arrêté du 4 novembre 2020 portant admission à la retraite (ingénieurs des ponts, des eaux et des forêts) NOR : TREK2030052A

Par arrêté de la ministre de la transition écologique et du ministre de l’agriculture et de l’alimentation en date du 4 novembre 2020, M. Alain Ratier, ingénieur général des ponts, des eaux et des forêts de classe exceptionnelle, détaché en qualité de directeur général auprès de l’Organisation européenne pour l’exploitation des satellites météorologiques (EUMETSAT), est réintégré et admis, sur sa demande, à faire valoir ses droits à la retraite, à compter du 1er janvier 2021. 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 68 sur 198

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MINISTÈRE DE LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE

Arrêté du 4 novembre 2020 portant admission à la retraite (ingénieurs des ponts, des eaux et des forêts) NOR : TREK2030096A

Par arrêté de la ministre de la transition écologique et du ministre de l’agriculture et de l’alimentation en date du 4 novembre 2020, M. Hervé Brunelot, ingénieur en chef des ponts, des eaux et des forêts, détaché auprès du ministère de l’intérieur, en qualité de directeur départemental de groupe III au sein de la direction départementale des territoires de la Savoie, est réintégré et admis, sur sa demande, à faire valoir ses droits à la retraite, à compter du 1er janvier 2021. 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 69 sur 198

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MINISTÈRE DE LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE

Arrêté du 4 novembre 2020 portant admission à la retraite (ingénieurs des ponts, des eaux et des forêts) NOR : TREK2030100A

Par arrêté de la ministre de la transition écologique et du ministre de l’agriculture et de l’alimentation en date du 4 novembre 2020, Mme LELEU Isabelle, ingénieure générale des ponts, des eaux et des forêts de classe normale, affectée à Météo-France, est admise, sur sa demande, à faire valoir ses droits à la retraite, à compter du 1er janvier 2021. 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 70 sur 198

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MINISTÈRE DE LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE

Arrêté du 6 novembre 2020 portant admission à la retraite (ingénieurs des ponts, des eaux et des forêts) NOR : TREK2030508A

Par arrêté de la ministre de la transition écologique et du ministre de l’agriculture et de l’alimentation en date du 6 novembre 2020, Mme Anne Marsouin, ingénieure en chef des ponts, des eaux et des forêts, affectée à Météo-France, est admise, sur sa demande, à faire valoir ses droits à la retraite, à compter du 1er janvier 2021. 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 71 sur 198

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MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE

Arrêté du 27 novembre 2020 portant nomination au conseil d’administration de l’Etablissement public Grand Paris Aménagement NOR : TREK2032056A

Par arrêté de la ministre de la transition écologique en date du 27 novembre 2020, M. Enrique PORTOLA, chef du service développement durable des territoires et des entreprises de la direction régionale et interdépartementale de l’environnement et de l’énergie d’Ile-de-France, est nommé représentant de l’Etat au conseil d’administration de l’Etablissement public Grand Paris Aménagement au titre de l’environnement, en tant que suppléant. 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 72 sur 198

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MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE L’ÉDUCATION NATIONALE, DE LA JEUNESSE ET DES SPORTS

Arrêté du 1er décembre 2020 portant nomination (administration centrale) NOR : MENH2027297A

Par arrêté du Premier ministre, du ministre de l’éducation nationale, de la jeunesse et des sports et de la ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation en date du 1er décembre 2020, M. Marc ESTOURNET, administrateur civil hors classe, est renouvelé dans ses fonctions de chef du service des personnels enseignants de l’enseignement scolaire au sein de la direction générale des ressources humaines, à l’administration centrale du ministère de l’éducation nationale, de la jeunesse et des sports et du ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, pour une durée de deux ans, à compter du 9 décembre 2020. 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 73 sur 198

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MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE, DES FINANCES ET DE LA RELANCE

Arrêté du 17 novembre 2020 portant admission à la retraite (ingénieur divisionnaire de l’industrie et des mines) NOR : ECOP2031008A

Par arrêté du ministre de l’économie, des financeset de la relance en date du 17 novembre 2020, M. Jean-Michel Turquois, ingénieur divisionnaire de l’industrie et des mines, est admis, sur sa demande, à faire valoir ses droits à la retraite, à compter du 1er mars 2021. 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 74 sur 198

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MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE, DES FINANCES ET DE LA RELANCE

Arrêté du 19 novembre 2020 portant admission à la retraite (professeur de classe exceptionnelle) NOR : ECOP2033016A

Par arrêté du ministre de l’économie, des finances et de la relance en date du 19 novembre 2020, M. Jean-Michel Siwak, professeur de classe exceptionnelle de l’Institut Mines-Télécom, est admis, sur sa demande, après prolongation d’activité, à faire valoir ses droits à la retraite, à compter du 1er mars 2021. 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 75 sur 198

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MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE, DES FINANCES ET DE LA RELANCE

Arrêté du 24 novembre 2020 portant admission à la retraite (attaché d’administration de l’Etat) NOR : ECOP2031808A

Par arrêté du ministre de l’économie, des finances et de la relance en date du 24 novembre 2020, M. Jean-Paul COURTEL, attaché d’administration de l’Etat, est admis, par limite d’âge, à faire valoir ses droits à la retraite, à compter du 13 avril 2021. 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 76 sur 198

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MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE, DES FINANCES ET DE LA RELANCE

Arrêté du 24 novembre 2020 portant admission à la retraite (infirmière hors classe) NOR : ECOP2031830A

Par arrêté du ministre de l’économie, des finances et de la relance en date du 24 novembre 2020, Mme Dominique Egouy, infirmière hors classe, est admise, sur sa demande, à faire valoir ses droits à la retraite, à compter du 1er avril 2021. 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 77 sur 198

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MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE, DES FINANCES ET DE LA RELANCE

Arrêté du 24 novembre 2020 portant admission à la retraite (ingénieur de l’industrie et des mines) NOR : ECOP2031833A

Par arrêté du ministre de l’économie, des finances et de la relance en date du 24 novembre 2020, M. Laurent Felber, ingénieur de l’industrie et des mines hors classe, est admis, sur sa demande, à faire valoir ses droits à la retraite, à compter du 1er avril 2021. 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 78 sur 198

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MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE, DES FINANCES ET DE LA RELANCE

Arrêté du 24 novembre 2020 portant admission à la retraite d’office (attaché d’administration de l’Etat hors classe) NOR : ECOP2032283A

Par arrêté du ministre de l’économie, des finances et de la relance en date du 24 novembre 2020, M. Jean-Louis Pastor, attaché d’administration de l’Etat hors classe, est admis, par limite d’âge, à faire valoir ses droits à la retraite, à compter du 2 avril 2021. 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 79 sur 198

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MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE, DES FINANCES ET DE LA RELANCE

Arrêté du 30 novembre 2020 portant nomination sur l’emploi de directeur régional adjoint des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi d’Ile-de-France, chargé des fonctions de responsable du pôle « concurrence, consommation, répression des fraudes et métrologie » NOR : ECOH2033265A

Par arrêté du ministre de l’économie, des finances et de la relance et de la ministre du travail, de l’emploi et de l’insertion en date du 30 novembre 2020, Mme Murielle LIZZI, directrice départementale de 1re classe de la concurrence, la consommation et la répression des fraudes, est nommée directrice régionale adjointe des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi d’Ile-de-France, et est chargée des fonctions de responsable du pôle « concurrence, consommation, répression des fraudes et métrologie » à compter du 1er janvier 2021, avec une période probatoire de quatre mois. Elle est affectée en cette qualité à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis). 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 80 sur 198

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MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE, DES FINANCES ET DE LA RELANCE

Arrêté du 1er décembre 2020 portant nomination (administration centrale) NOR : ECOP2029947A

Par arrêté du Premier ministre et du ministre de l’économie, des finances et de la relance en date du 1er décembre 2020, Mme Agnès TEYSSIER d’ORFEUIL, administratrice générale, est renouvelée dans l’emploi de sous-directrice « gouvernance, financement et supports » à la direction de l’immobilier de l’Etat de la direction générale des financespubliques, à l’administration centrale du ministère de l’économie, des financeset de la relance, pour une durée de trois ans, à compter du 1er janvier 2021. 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 81 sur 198

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MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DES ARMÉES

Arrêté du 28 octobre 2020 portant admission à la retraite et radiation des cadres (attachés d’administration de l’Etat) NOR : ARMH2025240A

Par arrêté du chef du service des ressources humaines civiles en date du 28 octobre 2020, Mme Sophie MARION née ROUSSEL, attachée d’administration de l’Etat, est admise à faire valoir ses droits à la retraite, sur sa demande, à compter du 1er janvier 2021. A cette même date, l’intéressée est radiée des cadres du ministère des armées. 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 82 sur 198

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MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DES ARMÉES

Arrêté du 25 novembre 2020 portant admission à la retraite et radiation des cadres (attachés d’administration de l’Etat) NOR : ARMH2033058A

Par arrêté du directeur du centre ministériel de gestion de Bordeaux en date du 25 novembre 2020, M. Bruno ALBERT, attaché d’administration de l’Etat, est admis à faire valoir ses droits à la retraite, sur sa demande, à compter du 27 août 2018. A cette même date, l’intéressé est radié des cadres du ministère des armées. 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 83 sur 198

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MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DES ARMÉES

Arrêté du 30 novembre 2020 portant nomination au choix au grade d’infirmier de catégorie A hors classe du ministère de la défense au titre de l’année 2021 NOR : ARMH2033223A

Par arrêté de la ministre des armées en date du 30 novembre 2020, sont nommées au choix au grade d’infirmière de catégorie A hors classe du ministère de la défense :

A compter du 1er janvier 2021 Mme Sylviane ALFANO. Mme Bernadette GIRY MANCUSO. 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 84 sur 198

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MINISTÈRE DES ARMÉES

Arrêté du 30 novembre 2020 portant nomination au choix au grade d’infirmier de catégorie A de classe supérieure du ministère de la défense au titre de l’année 2021 NOR : ARMH2033220A

Par arrêté de la ministre des armées en date du 30 novembre 2020, sont nommées au choix au grade d’infirmière de catégorie A de classe supérieure du ministère de la défense :

A compter du 1er janvier 2021 Mme Patricia ANTONELLI, née HOCHET. Mme Christine DUDOGNON, née PROYART. 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 85 sur 198

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MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR

Décret du 1er décembre 2020 portant nomination d’un inspecteur général en service extraordinaire (inspection générale de l’administration) NOR : INTI2031362D

Par décret en date du 1er décembre 2020, M. Eric DELZANT, préfet, est nommé inspecteur général en service extraordinaire à l’inspection générale de l’administration. 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 86 sur 198

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MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR

Décret du 2 décembre 2020 portant nomination de la sous-préfète d’Epernay - Mme GUENOT (Emmanuelle) NOR : INTA2029205D

Par décret du Président de la République en date du 2 décembre 2020, Mme Emmanuelle GUENOT, administratrice territoriale détachée en qualité de sous-préfète, sous-préfète d’Altkirch, est nommée sous-préfète d’Epernay. 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 87 sur 198

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MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR

Arrêté du 27 novembre 2020 portant nomination (régisseuse mandataire suppléante d’avances et de recettes) NOR : INTJ2031157A

Par arrêté du ministre de l’intérieur en date du 27 novembre 2020, Mme RAUD Stéphanie, secrétaire administrative de classe normale, est nommée régisseuse mandataire suppléante d’avances et de recettes auprès de la région de gendarmerie de Bretagne, à Rennes. 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 88 sur 198

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MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR

Arrêté du 1er décembre 2020 portant nomination (directions départementales interministérielles) NOR : INTA2032254A

Par arrêté du Premier ministre et du ministre de l’intérieur en date du 1er décembre 2020, les fonctionnaires dont les noms suivent sont nommés directeurs départementaux interministériels pour une durée de quatre ans, avec une période probatoire de six mois : Mme Martine CAVALLERA-LEVI, ingénieure des travaux publics de l’Etat hors classe, est nommée directrice départementale des territoires et de la mer de la Manche, à compter du 7 décembre 2020. M. Xavier LOGEROT, ingénieur hors classe de l’agriculture et de l’environnement, est nommé directeur départemental des territoires de la Haute-Marne, à compter du 7 décembre 2020. M. Philippe CARROT, ingénieur général des ponts, des eaux et des forêts, est nommé directeur départemental des territoires des Ardennes, à compter du 14 décembre 2020. M. Laurent DLEVAQUE, inspecteur hors classe de l’action sanitaire et sociale, est nommé directeur départemental de la cohésion sociale et de la protection des populations de l’Aube, à compter du 15 décembre 2020. M. Redouane OUAHRANI, inspecteur général de santé publique vétérinaire de classe normale, est nommé directeur départemental de la protection des populations du Pas-de-Calais, à compter du 15 décembre 2020. 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 89 sur 198

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MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L’EMPLOI ET DE L’INSERTION

Décret du 2 décembre 2020 portant nomination de la haut-commissaire aux compétences - Mme SEILER (Carine) NOR : MTRC2031485D

Le Président de la République, Sur le rapport du Premier ministre et de la ministre du travail, de l’emploi et de l’insertion, Vu la Constitution, notamment son article 13 ; Vu la loi no 83-634 du 13 juillet 1983 modifiée portant droits et obligations des fonctionnaires, ensemble la loi no 84-16 du 11 janvier 1984 modifiée portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique de l’Etat, notamment son article 25 ; Vu le décret no 85-779 du 24 juillet 1985 portant application de l’article 25 de la loi no 84-16 du 11 janvier 1984 modifiée fixant les emplois supérieurs pour lesquels la nomination est laissée à la décision du Gouvernement ; Vu le décret no 2020-266 du 17 mars 2020 instituant un haut-commissaire aux compétences ; Le conseil des ministres entendu, Décrète : Art. 1er. – Mme Carine SEILER est nommée haut-commissaire aux compétences. Art. 2. – Le Premier ministre et la ministre du travail, de l’emploi et de l’insertion sont responsables, chacun en ce qui le concerne, de l’application du présent décret, qui sera publié au Journal officielde la République française. Fait le 2 décembre 2020. EMMANUEL MACRON Par le Président de la République : Le Premier ministre, JEAN CASTEX La ministre du travail, de l’emploi et de l’insertion, ELISABETH BORNE 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 90 sur 198

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MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L’EMPLOI ET DE L’INSERTION

Arrêté du 10 novembre 2020 portant admission à la retraite (inspection du travail) NOR : MTRR2033080A

Par arrêté de la ministre du travail, de l’emploi et de l’insertion en date du 10 novembre 2020, M. BOUKOBZA Jean-Michel, directeur du travail hors classe, en fonction à la direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi des Pays de la Loire, unité départementale de la Sarthe, est, sur sa demande, admis à faire valoir ses droits à la retraite et radié des cadres, à compter du 11 avril 2021. 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 91 sur 198

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MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L’EMPLOI ET DE L’INSERTION

Arrêté du 17 novembre 2020 portant admission à la retraite (inspection du travail) NOR : MTRR2033106A

Par arrêté de la ministre du travail, de l’emploi et de l’insertion en date du 17 novembre 2020, Mme GALLO Christiane, inspectrice du travail, en fonction à la direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi d’Auvergne-Rhône-Alpes, unité départementale de la Loire, est, sur sa demande, admise à faire valoir ses droits à la retraite et radiée des cadres, à compter du 1er juin 2021. 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 92 sur 198

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MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L’EMPLOI ET DE L’INSERTION

Arrêté du 23 novembre 2020 portant admission à la retraite (inspection du travail) NOR : MTRR2033096A

Par arrêté de la ministre du travail, de l’emploi et de l’insertion en date du 23 novembre 2020, Mme FRESNE MANCEAU Sylvie, inspectrice du travail, en fonction à la direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi du Centre-Val de Loire, unité départementale du Loiret, est, sur sa demande, admise à faire valoir ses droits à la retraite et radiée des cadres, à compter du 1er février 2021. 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 93 sur 198

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MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE LA JUSTICE

Arrêté du 25 novembre 2020 relatif à une société d’exercice libéral à responsabilité limitée (officiers publics ou ministériels) NOR : JUSC2029943A

Par arrêté du garde des sceaux, ministre de la justice, en date du 25 novembre 2020 : Il est mis fin aux fonctions de Mme TELLIEZ (Lorène, Charlotte, Pauline) en qualité de notaire salariée au sein de l’office de notaire dont est titulaire la société d’exercice libéral à responsabilité limitée « SELARL FLORENT TELLIEZ » à la résidence de Douai (Nord). Mme TELLIEZ (Lorène, Charlotte, Pauline) est nommée notaire associée, membre de la société d’exercice libéral à responsabilité limitée « SELARL FLORENT TELLIEZ ». La dénomination sociale de la société d’exercice libéral à responsabilité limitée « SELARL Florent TELLIEZ » est ainsi modifiée : « SELARL NOTELACTES ». 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 94 sur 198

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE LA JUSTICE

Arrêté du 25 novembre 2020 portant nomination d’une société à responsabilité limitée (officiers publics ou ministériels) NOR : JUSC2030961A

Par arrêté du garde des sceaux, ministre de la justice, en date du 25 novembre 2020 : Il est mis finaux fonctions de Mme MAZABRAS (Maud, Aglaé), épouse SALVAIRE, de Mme PEREZ (Emilie, Julie), épouse PAGLIAROLI, de Mme CRENN (Emilie), et de M. JULIENNE (Bertram, Hervé, Pierre) en qualité de notaires salariés, au sein de l’office de notaire dont est titulaire la société civile professionnelle CHAINE ET ASSOCIES - François BREMENS, Odile FONTVIEILLE, Christophe SARDOT, Christine BELLON BESSE et Alice MAUGAIN BERAUD, notaires associés, société civile professionnelle titulaire d’un office notarial à Lyon (69006), 139, rue Vendôme » à la résidence de Lyon (Rhône). Les retraits de M. BREMENS (François, Claude, Georges), de M. SARDOT (Christophe), de Mme FONT­ VIEILLE (Odile, Jeanne, Marie), de Mme BELLON (Christine, Michèle, Frédérique) épouse BESSE, et de Mme MAUGAIN (Alice, Josette, Emilie) épouse BERAUD, notaires associés, membres de la société civile professionnelle « CHAINE ET ASSOCIES - François BREMENS, Odile FONTVIEILLE, Christophe SARDOT, Christine BELLON BESSE et Alice MAUGAIN BERAUD, notaires associés, société civile professionnelle titulaire d’un office notarial à Lyon (69006), 139, rue Vendôme », sont acceptés. Par suite du retrait de M. BREMENS (François, Claude, Georges), M. SARDOT (Christophe), de Mme FONTVIEILLE (Odile, Jeanne, Marie), de Mme BELLON (Christine, Michèle, Frédérique) épouse BESSE, et de Mme MAUGAIN (Alice, Josette, Emilie) épouse BERAUD, la société civile professionnelle « CHAINE ET ASSOCIES - François BREMENS, Odile FONTVIEILLE, Christophe SARDOT, Christine BELLON BESSE et Alice MAUGAIN BERAUD, notaires associés, société civile professionnelle titulaire d’un office notarial à Lyon (69006), 139, rue Vendôme », est dissoute. La société à responsabilité limitée « CHAINE ET ASSOCIES NOTAIRES », constituée pour l’exercice de la profession de notaire, est nommée notaire à la résidence de Lyon (Rhône), en remplacement de la société civile professionnelle « CHAINE ET ASSOCIES - François BREMENS, Odile FONTVIEILLE, Christophe SARDOT, Christine BELLON BESSE et Alice MAUGAIN BERAUD, notaires associés, société civile professionnelle titulaire d’un office notarial à Lyon (69006), 139, rue Vendôme ». M. BREMENS (François, Claude, Georges), M. SARDOT (Christophe), Mme FONTVIEILLE (Odile, Jeanne, Marie), Mme BELLON (Christine, Michèle, Frédérique) épouse BESSE, Mme MAUGAIN (Alice, Josette, Emilie) épouse BERAUD, Mme MAZABRAS (Maud, Aglaé), épouse SALVAIRE, Mme PEREZ (Emilie, Julie), épouse PAGLIAROLI, Mme CRENN (Emilie), et M. JULIENNE (Bertram, Hervé, Pierre) sont nommés notaires associés. 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 95 sur 198

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MINISTÈRE DE LA JUSTICE

Arrêté du 25 novembre 2020 constatant la reprise de fonctions d’une notaire salariée (officiers publics ou ministériels) NOR : JUSC2032708A

Par arrêté du garde des sceaux, ministre de la justice, en date du 25 novembre 2020, Mme MARCHAL (Sandrine, Marie-France), anciennement notaire salariée au sein de l’office de notaire dont est titulaire la société civile professionnelle « David BELOU, Véronique VARLET, Guillaume LORISSON, Charles-Alban PRIEUR, Clémence BAILLY, notaires associés d’une société civile professionnelle titulaire d’un office notarial » à la résidence de Dijon (Côte-d’Or), a repris ses fonctions en qualité de notaire salariée au sein de l’office de notaire dont est titulaire la société par actions simplifiée « JOUFFROY NOTAIRES », anciennement société civile professionnelle « Constant JOUFFROY, Nicolas JOUFFROY, Arielle BONNOTTE, Sébastien MIGNEREY, notaires, associés d’une société civile professionnelle titulaire d’un office notarial », à la résidence de Dijon (Côte- d’Or). 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 96 sur 198

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MINISTÈRE DE LA JUSTICE

Arrêté du 25 novembre 2020 constatant la reprise de fonctions d’un notaire salarié (officiers publics ou ministériels) NOR : JUSC2032709A

Par arrêté du garde des sceaux, ministre de la justice, en date du 25 novembre 2020, M. KOTEWICZ (Guillaume, Claude-Antoine, Louis), anciennement notaire salarié au sein de l’office de notaire dont est titulaire la société civile professionnelle « Jean-Michel FALQUE, Florence FALQUE, Jérôme VIRET et Simon FALQUE Notaires, associés d’une Société Civile Professionnelle titulaire d’un office notarial » à la résidence de Carpentras (Vaucluse), a repris ses fonctions en qualité de notaire salarié au sein de l’office de notaire dont est titulaire la société civile professionnelle « Pascale PETIT et Stéphanie PENEY, notaires, associés d’une société civile professionnelle titulaire d’un office notarial » à la résidence de Mazan (Vaucluse). 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 97 sur 198

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MINISTÈRE DE LA JUSTICE

Arrêté du 25 novembre 2020 portant nomination d’une notaire salariée (officiers publics ou ministériels) NOR : JUSC2032710A

Par arrêté du garde des sceaux, ministre de la justice, en date du 25 novembre 2020, Mme NOUZIÈRES (Sandrine, Delphine), épouse ELKAIM, est nommée en qualité de notaire salariée au sein de l’office de notaire dont est titulaire Mme DESLOUS (Marie-Christine, Jeanine), épouse ESTRADE, à la résidence de Arthez-de-Béarn (Pyrénées-Atlantiques). 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 98 sur 198

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MINISTÈRE DE LA JUSTICE

Arrêté du 25 novembre 2020 portant nomination d’une notaire salariée (officiers publics ou ministériels) NOR : JUSC2032711A

Par arrêté du garde des sceaux, ministre de la justice, en date du 25 novembre 2020, Mme REYMONDIE (Anne, Lucille), épouse LACHARME, est nommée en qualité de notaire salariée au sein de l’office de notaire dont est titulaire la société civile professionnelle « Diane BERTHEUIL-DESFOSSES, Edwige LAURENT et Elodie MULLER, notaires associés » à la résidence de Châtellerault (Vienne). 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 99 sur 198

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MINISTÈRE DE LA JUSTICE

Arrêté du 25 novembre 2020 portant nomination d’une notaire salariée (officiers publics ou ministériels) NOR : JUSC2032712A

Par arrêté du garde des sceaux, ministre de la justice, en date du 25 novembre 2020, Mme GAYAN (Virginie, Laure) est nommée en qualité de notaire salariée au sein de l’office de notaire dont est titulaire M. PARENTEAU (Nicolas) à la résidence de Ciré-d’Aunis (Charente-Maritime). 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 100 sur 198

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MINISTÈRE DE LA JUSTICE

Arrêté du 25 novembre 2020 portant nomination d’une notaire salariée (officiers publics ou ministériels) NOR : JUSC2032719A

Par arrêté du garde des sceaux, ministre de la justice, en date du 25 novembre 2020, Mme GIMONNET (Brigitte, Claudine, Nadège), épouse FAVREAU, est nommée en qualité de notaire salariée au sein de l’office de notaire dont est titulaire M. BOSGIRAUD (Pierre, Philippe, Marie, Léonard) à la résidence de Limoges (Haute- Vienne). 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 101 sur 198

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MINISTÈRE DE LA JUSTICE

Arrêté du 25 novembre 2020 portant nomination d’une notaire salariée (officiers publics ou ministériels) NOR : JUSC2032720A

Par arrêté du garde des sceaux, ministre de la justice, en date du 25 novembre 2020, Mme RICHARD (Céline, Simone, Cécile), épouse MILLOT, est nommée en qualité de notaire salariée au sein de l’office de notaire dont est titulaire la société civile professionnelle « Pierre BRUNO et Hélène GRUMILLIER, Notaires, associés d’une Société Civile Professionnelle titulaire d’un Office Notarial » à la résidence de Toul (Meurthe-et-Moselle). 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 102 sur 198

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MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE LA JUSTICE

Arrêté du 25 novembre 2020 constatant la reprise de fonctions d’une notaire salariée (officiers publics ou ministériels) NOR : JUSC2032721A

Par arrêté du garde des sceaux, ministre de la justice, en date du 25 novembre 2020, Mme COURSIMAULT (Clémence, Michèle, Janine), épouse SIBILLE, anciennement notaire salariée au sein de l’officede notaire dont est titulaire la société d’exercice libéral à responsabilité limitée « SELARL Dominique RUEZ & Robert VIEILLE, notaires associés » à la résidence de Dole (Jura), a repris ses fonctions en qualité de notaire salariée au sein de l’office de notaire dont est titulaire la société à responsabilité limitée « Matthieu GODART - Séverine DEMIERRE-BERNARD - Emmanuel VERNIER - Rachel DUPUIS-BERNARD, notaires associés » à la résidence de Gray (Haute-Saône). 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 103 sur 198

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MINISTÈRE DE LA JUSTICE

Arrêté du 25 novembre 2020 portant nomination d’une notaire salariée (officiers publics ou ministériels) NOR : JUSC2032722A

Par arrêté du garde des sceaux, ministre de la justice, en date du 25 novembre 2020, Mme ZARROUK (Céline, Anne) est nommée en qualité de notaire salariée au sein de l’office de notaire dont est titulaire la société civile professionnelle « Pascal CHASSAING, Raoul Le FOYER de COSTIL, Denis LEROY, Frédéric BEHIN, notaires, associés d’une société civile professionnelle titulaire d’un office notarial » à la résidence de Paris. 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 104 sur 198

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MINISTÈRE DE LA JUSTICE

Arrêté du 25 novembre 2020 constatant la reprise de fonctions d’une notaire salariée (officiers publics ou ministériels) NOR : JUSC2032723A

Par arrêté du garde des sceaux, ministre de la justice, en date du 25 novembre 2020, Mme GONIN (Justine), épouse FORTUNATO, anciennement notaire salariée au sein de l’officede notaire dont est titulaire M. BRUGGER (Nicolas, Morand, Pierre) à la résidence de Châteauneuf-du-Rhône (Drôme), a repris ses fonctions en qualité de notaire salariée au sein de l’office de notaire dont est titulaire la société d’exercice libéral à responsabilité limitée à associé unique « Cilia PECHOUX, notaire » à la résidence de Privas (Ardèche). 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 105 sur 198

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MINISTÈRE DE LA JUSTICE

Arrêté du 25 novembre 2020 portant nomination d’une notaire salariée (officiers publics ou ministériels) NOR : JUSC2032724A

Par arrêté du garde des sceaux, ministre de la justice, en date du 25 novembre 2020, Mme LAVIGNE (Sophie, Geneviève, Lucette) est nommée en qualité de notaire salariée au sein de l’office de notaire dont est titulaire la société civile professionnelle « Pierre SARRAILH, Martichu JAUREGUI, Katia SARRAILH-SAINT MARTIN, Jean-François LARCHER et Claire POPINEAU-LARCHER, notaires associés » à la résidence de Bayonne (Pyrénées-Atlantiques). 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 106 sur 198

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MINISTÈRE DE LA JUSTICE

Arrêté du 25 novembre 2020 constatant la reprise de fonctions d’une notaire salariée (officiers publics ou ministériels) NOR : JUSC2032725A

Par arrêté du garde des sceaux, ministre de la justice, en date du 25 novembre 2020, Mme CAVROIS (Violaine, Brigitte), épouse FOURNIER, anciennement notaire salariée au sein de l’office de notaire dont est titulaire la société par actions simplifiée « PROUVOST & Associés, notaires » à la résidence de Roubaix (Nord), a repris ses fonctions en qualité de notaire salariée au sein de l’office de notaire dont est titulaire la société d’exercice libéral à responsabilité limitée à associée unique « Hélène DEHAUT-VIEILLARD » à la résidence de Villeneuve d’Ascq (Nord). 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 107 sur 198

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MINISTÈRE DE LA JUSTICE

Arrêté du 25 novembre 2020 portant annonce du projet d’une greffière de tribunal de commerce d’exercer son droit de présentation (officiers publics ou ministériels) NOR : JUSC2032726A

Par arrêté du garde des sceaux, ministre de la justice, en date du 25 novembre 2020, Mme JOSSAND (Marie- Christine, Dominique), titulaire de l’office de greffier du tribunal de commerce de Soissons (Aisne), a pour projet d’exercer son droit de présentation pour un prix de 600 000 euros. Les dossiers de candidature doivent être adressés à l’attention de M. Jean RONGEOT, agissant pour le compte de Mme JOSSAND, 28, rue Sire-Firmin-Leroux, BP 40335, 80000 Amiens, par lettre recommandée avec demande d’avis de réception ou tout autre moyen permettant d’en assurer la réception. La date limite de dépôt des dossiers de candidature est fixée au 15 janvier 2021. 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 108 sur 198

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MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE LA JUSTICE

Arrêté du 25 novembre 2020 portant nomination d’une notaire salariée (officiers publics ou ministériels) NOR : JUSC2032728A

Par arrêté du garde des sceaux, ministre de la justice, en date du 25 novembre 2020, Mme HONORÉ (Marie, Georgette, Louise), épouse PETIT, est nommée en qualité de notaire salariée au sein de l’office de notaire dont est titulaire M. FOURNET (Thierry, Paul, Christian, Joseph) à la résidence de Rivière (Pas-de-Calais). 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 109 sur 198

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MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE LA JUSTICE

Arrêté du 25 novembre 2020 portant nomination d’une notaire salariée (officiers publics ou ministériels) NOR : JUSC2032729A

Par arrêté du garde des sceaux, ministre de la justice, en date du 25 novembre 2020, Mme NOVELLE (Sabrina, Marie-Laure, Marie-Louise) est nommée en qualité de notaire salariée au sein de l’office de notaire dont est titulaire la société civile professionnelle « Nathalie SAINT-MAXIN, Chimène POTTIEZ, Valérie DROUART, Vincent DELVART, notaires associés d’une société civile professionnelle titulaire d’un office notarial » à la résidence de Dunkerque (Nord). 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 110 sur 198

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE LA JUSTICE

Arrêté du 25 novembre 2020 portant nomination d’une notaire salariée (officiers publics ou ministériels) NOR : JUSC2032730A

Par arrêté du garde des sceaux, ministre de la justice, en date du 25 novembre 2020, Mme DUBOIS (Auriane, Marie, Isabelle, Brigitte), épouse BERQUE, est nommée en qualité de notaire salariée au sein de l’officede notaire dont est titulaire la société civile professionnelle « Nicolas CARRÉ, Martin DESROUSSEAUX, Mélanie DUBOIS et Thibaut SERVENT, notaires associés » à la résidence de Lille (Nord). 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 111 sur 198

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MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE LA JUSTICE

Arrêté du 25 novembre 2020 portant nomination d’une notaire salariée (officiers publics ou ministériels) NOR : JUSC2032731A

Par arrêté du garde des sceaux, ministre de la justice, en date du 25 novembre 2020, Mme DUJOUX (Delphine), épouse VALADIER, est nommée en qualité de notaire salariée au sein de l’office de notaire dont est titulaire la société civile professionnelle « Christine RUFFAUD-PRAT, Ghislaine GUINOT-SIMONNET et Laetitia CRAYTON-LALITTE, notaires associés société civile professionnelle titulaire d’un office notarial » à la résidence de Manzat (Puy-de-Dôme). 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 112 sur 198

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE LA JUSTICE

Arrêté du 25 novembre 2020 constatant la reprise de fonctions d’un notaire salarié (officiers publics ou ministériels) NOR : JUSC2032732A

Par arrêté du garde des sceaux, ministre de la justice, en date du 25 novembre 2020, M. TATAR (Peter), anciennement notaire salarié au sein de l’office de notaire dont est titulaire la société civile professionnelle « Jean- Marc NAZ, Bernard PACAUD, Jacques PARIZZI, Patricia MUGNIER, Isabelle VIVANCE et Chloé LALLEMANT, notaires, associés d’une société civile professionnelle titulaire d’un office notarial » à la résidence d’Annecy (Haute-Savoie), a repris ses fonctions en qualité de notaire salarié au sein de l’office de notaire dont est titulaire la société d’exercice libéral à responsabilité limitée à associé unique « SELARL Olivier NICOLETTA » à la résidence de La Roche-sur-Foron (Haute-Savoie). 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 113 sur 198

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MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE LA JUSTICE

Arrêté du 27 novembre 2020 portant nomination d’une notaire (officiers publics ou ministériels) NOR : JUSC2033007A

Par arrêté du garde des sceaux, ministre de la justice, en date du 27 novembre 2020, Mme LALANNE (Marie, Charlotte, Pauline) est nommée notaire à la résidence de Paris, office créé. 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 114 sur 198

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MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE LA JUSTICE

Arrêté du 27 novembre 2020 relatif à une société civile professionnelle et à la nomination d’une notaire (officiers publics ou ministériels) NOR : JUSC2033009A

Par arrêté du garde des sceaux, ministre de la justice, en date du 27 novembre 2020 : Le retrait de Mme PATRY (Caroline, Françoise, Denise, Colette), épouse MONOT, notaire associée, membre de la société civile professionnelle « Stéphane PATRY et Caroline MONOT-PATRY, notaires associés », titulaire d’un office de notaire à la résidence de Vierzon (Cher), est accepté. La dénomination sociale de la société civile professionnelle « Stéphane PATRY et Caroline MONOT-PATRY, notaires associés » est ainsi modifiée : « Stéphane PATRY, notaire ». Mme PATRY (Caroline, Françoise, Denise, Colette), épouse MONOT, est nommée notaire à la résidence de Paris, office créé. 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 115 sur 198

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MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE LA JUSTICE

Arrêté du 27 novembre 2020 portant nomination d’un notaire (officiers publics ou ministériels) NOR : JUSC2033010A

Par arrêté du garde des sceaux, ministre de la justice, en date du 27 novembre 2020, M. CHANTELARD (Laurent, Jean) est nommé notaire à la résidence de Paris, office créé. 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 116 sur 198

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MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE LA JUSTICE

Arrêté du 27 novembre 2020 portant nomination d’un notaire (officiers publics ou ministériels) NOR : JUSC2033011A

Par arrêté du garde des sceaux, ministre de la justice, en date du 27 novembre 2020 : Le retrait de M. BEMAT (Mohamed, Abdoul, Samad), en qualité de notaire associé exerçant au sein de l’office de notaire à la résidence de Saint-Paul (La Réunion) dont est titulaire la société par actions simplifiée « NOT’AVENIR », est accepté. M. BEMAT (Mohamed, Abdoul, Samad) est nommé notaire à la résidence de Paris, office créé. 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 117 sur 198

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE LA JUSTICE

Arrêté du 27 novembre 2020 portant nomination d’une notaire (officiers publics ou ministériels) NOR : JUSC2033012A

Par arrêté du garde des sceaux, ministre de la justice, en date du 27 novembre 2020, Mme ABECASSIS (Aurélie, Esther, Emilie, Lina), épouse ZERBIB, est nommée notaire à la résidence de Paris, office créé. 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 118 sur 198

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE LA JUSTICE

Arrêté du 27 novembre 2020 portant nomination d’une notaire (officiers publics ou ministériels) NOR : JUSC2033013A

Par arrêté du garde des sceaux, ministre de la justice, en date du 27 novembre 2020, Mme GUIMO (Mélissa, Suomi, Louise), épouse FRICKER, est nommée notaire à la résidence de Paris, office créé. 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 119 sur 198

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MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE LA JUSTICE

Arrêté du 27 novembre 2020 portant nomination d’une société à responsabilité limitée (officiers publics ou ministériels) NOR : JUSC2033014A

Par arrêté du garde des sceaux, ministre de la justice, en date du 27 novembre 2020 : La société à responsabilité limitée « NORIAL », titulaire d’un officede notaire à la résidence d’Orléans (Loiret), est nommée notaire à la résidence de Paris, office créé. Il est mis fin aux fonctions de M. CATANÈS (Thomas, Henry, Jean, Habib) en qualité de notaire associé au sein de l’office de notaire dont est titulaire la société à responsabilité limitée « NORIAL » à la résidence d’Orléans (Loiret). M. CATANÈS (Thomas, Henry, Jean, Habib), notaire associé, membre de la société à responsabilité limitée « NORIAL » est nommé pour exercer dans l’office dont cette dernière est titulaire à la résidence de Paris. 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 120 sur 198

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE LA JUSTICE

Arrêté du 27 novembre 2020 portant nomination d’une notaire (officiers publics ou ministériels) NOR : JUSC2033015A

Par arrêté du garde des sceaux, ministre de la justice, en date du 27 novembre 2020 : Il est mis fin aux fonctions de Mme POUJOL (Camille, Hélène, Marie) en qualité de notaire salariée au sein de l’office de notaire dont est titulaire la société d’exercice libéral à responsabilité limitée « FREDERIC FORTIER, notaire associé » à la résidence de Paris. Mme POUJOL (Camille, Hélène, Marie) est nommée notaire à la résidence de Paris, office créé. 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 121 sur 198

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MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE LA JUSTICE

Arrêté du 27 novembre 2020 portant nomination d’une notaire (officiers publics ou ministériels) NOR : JUSC2033019A

Par arrêté du garde des sceaux, ministre de la justice, en date du 27 novembre 2020, Mme MANSUY (Sophie, Caroline) est nommée notaire à la résidence de Margny-lès-Compiègne (Oise), office créé. 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 122 sur 198

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE LA JUSTICE

Arrêté du 27 novembre 2020 portant nomination d’une société par actions simplifiée (officiers publics ou ministériels) NOR : JUSC2033020A

Par arrêté du garde des sceaux, ministre de la justice, en date du 27 novembre 2020 : La société par actions simplifiée « ALLIANCE DIJON NOTAIRES », constituée pour l’exercice de la profession de notaire, est nommée notaire à la résidence de Dijon (Côte-d’Or), office créé. M. SALEUR (Gilles) est nommé notaire associé. 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 123 sur 198

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MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE LA JUSTICE

Arrêté du 27 novembre 2020 relatif à une société à responsabilité limitée (officiers publics ou ministériels) NOR : JUSC2033021A

Par arrêté du garde des sceaux, ministre de la justice, en date du 27 novembre 2020 : La société à responsabilité limitée « Matthieu GODART - Séverine DEMIERRE-BERNARD - Emmanuel VERNIER - Rachel DUPUIS-BERNARD, notaires associés », titulaire d’un office de notaire à la résidence de Gray (Haute-Saône) et d’un office de notaire à la résidence de Pouilley-les-Vignes (Doubs), est nommée notaire à la résidence d’Arc-sur-Tille (Côte-d’Or), office créé. Il est mis fin aux fonctions de M. GODART (Matthieu, Jean-Marie) en qualité de notaire associé au sein de l’office de notaire dont est titulaire la société à responsabilité limitée « Matthieu GODART - Séverine DEMIERRE-BERNARD - Emmanuel VERNIER - Rachel DUPUIS-BERNARD, notaires associés » à la résidence de Gray (Haute-Saône). M. GODART (Matthieu, Jean-Marie), notaire associé, membre de la société à responsabilité limitée « Matthieu GODART - Séverine DEMIERRE-BERNARD - Emmanuel VERNIER - Rachel DUPUIS-BERNARD, notaires associés », est nommé pour exercer dans l’office dont cette dernière est titulaire à la résidence d’Arc-sur-Tille (Côte-d’Or). 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 124 sur 198

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE LA JUSTICE

Arrêté du 27 novembre 2020 portant nomination d’un notaire (officiers publics ou ministériels) NOR : JUSC2033022A

Par arrêté du garde des sceaux, ministre de la justice, en date du 27 novembre 2020, M. LETOMBE (Gauthier, Maximillien) est nommé notaire à la résidence d’Arras (Pas-de-Calais), office créé. 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 125 sur 198

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE LA JUSTICE

Arrêté du 27 novembre 2020 portant nomination d’une société d’exercice libéral à responsabilité limitée (officiers publics ou ministériels) NOR : JUSC2033023A

Par arrêté du garde des sceaux, ministre de la justice, en date du 27 novembre 2020 : Il est mis fin aux fonctions de Mme DEVILLERS (Annabelle, Claudie, Christine) en qualité de notaire salariée au sein de l’office de notaire dont est titulaire Mme BLARINGHEM (Caroline, Laure, Simone) épouse BRUNET, à la résidence de Péronne (Somme). La démission de Mme BLARINGHEM (Caroline, Laure, Simone) épouse BRUNET, notaire à la résidence de Péronne (Somme) est acceptée. La société d’exercice libéral à responsabilité limitée « SELARL CAROLINE BLARINGHEM et ANNABELLE DEVILLERS », constituée pour l’exercice de la profession de notaire, est nommée notaire à la résidence de Péronne (Somme) en remplacement de Mme BLARINGHEM (Caroline, Laure, Simone) épouse BRUNET et à la résidence d’Arras (Pas-de-Calais), office créé. Mme DEVILLERS (Annabelle, Claudie, Christine) est nommée notaire associée, membre de la société d’exercice libéral à responsabilité limitée « SELARL CAROLINE BLARINGHEM et ANNABELLE DEVILLERS », pour exercer dans l’office dont cette dernière est titulaire à la résidence de Péronne (Somme). Mme BLARINGHEM (Caroline, Laure, Simone) épouse BRUNET, est nommée notaire associée, membre de la société d’exercice libéral à responsabilité limitée « SELARL CAROLINE BLARINGHEM et ANNABELLE DEVILLERS », pour exercer dans l’office dont cette dernière est devenue titulaire à la résidence d’Arras (Pas-de- Calais). 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 126 sur 198

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MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE LA JUSTICE

Arrêté du 27 novembre 2020 portant nomination d’une notaire (officiers publics ou ministériels) NOR : JUSC2033024A

Par arrêté du garde des sceaux, ministre de la justice, en date du 27 novembre 2020 : Il est mis fin aux fonctions de Mme CHEN (Angélique) en qualité de notaire salariée au sein de l’office de notaire dont est titulaire la société d’exercice libéral par actions simplifiée « ALLIANCES NOTAIRES - ELYSEE FRANCOIS 1er » à la résidence de Paris. Mme CHEN (Angélique) est nommée notaire à la résidence de Besançon (Doubs), office créé. 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 127 sur 198

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MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE LA JUSTICE

Arrêté du 27 novembre 2020 portant nomination d’une société d’exercice libéral par actions simplifiée (officiers publics ou ministériels) NOR : JUSC2033025A

Par arrêté du garde des sceaux, ministre de la justice, en date du 27 novembre 2020 : Il est mis fin aux fonctions de Mme LECUYER (Julie, Anne, Laurence), épouse LIRET, en qualité de notaire salariée au sein de l’office de notaire dont est titulaire la société par actions simplifiée « OFFICE DU CARRE - NOTAIRES » à la résidence de Rennes (Ille-et-Vilaine). La société d’exercice libéral par actions simplifiée « Société d’exercice libéral de notaire ODC-3 », constituée pour l’exercice de la profession de notaire, est nommée notaire à la résidence de Nantes (Loire-Atlantique), office créé. Mme LECUYER (Julie, Anne, Laurence), épouse LIRET, est nommée notaire associée. 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 128 sur 198

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MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE LA JUSTICE

Arrêté du 27 novembre 2020 portant nomination d’une société à responsabilité limitée (officiers publics ou ministériels) NOR : JUSC2033026A

Par arrêté du garde des sceaux, ministre de la justice, en date du 27 novembre 2020 : Il est mis fin aux fonctions de Mme MARION (Hélène, Nathalie, Angèle) en qualité de notaire salariée au sein de l’office de notaire dont est titulaire la société à responsabilité limitée « Damien RUAUD, Denis BRIFFAULT, Eric BALLEREAU et Fabienne BORGARD, notaires associés » à la résidence de Blain (Loire-Atlantique). La société à responsabilité limitée « MG », constituée pour l’exercice de la profession de notaire, est nommée notaire à la résidence d’Orvault (Loire-Atlantique), office créé. Mme MARION (Hélène, Nathalie, Angèle) est nommée notaire associée. 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 129 sur 198

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MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE LA JUSTICE

Arrêté du 27 novembre 2020 portant nomination d’une société d’exercice libéral à responsabilité limitée à associé unique (officiers publics ou ministériels) NOR : JUSC2033028A

Par arrêté du garde des sceaux, ministre de la justice, en date du 27 novembre 2020 : Il est mis fin aux fonctions de M. BOUFFLERS (Alexandre, Mathieu) en qualité de notaire salarié au sein de l’office de notaire dont est titulaire la société à responsabilité limitée « OFFICE DU DÔME » à la résidence de Nantes (Loire-Atlantique). La société d’exercice libéral à responsabilité limitée à associé unique « A&B NOTAIRES », constituée pour l’exercice de la profession de notaire, est nommée notaire à la résidence de Rennes (Ille-et-Vilaine), office créé. M. BOUFFLERS (Alexandre, Mathieu) est nommé notaire associé. 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 130 sur 198

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MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE LA JUSTICE

Arrêté du 27 novembre 2020 portant nomination d’une notaire (officiers publics ou ministériels) NOR : JUSC2033029A

Par arrêté du garde des sceaux, ministre de la justice, en date du 27 novembre 2020, Mme THOMANN (Audrey, Eliane) est nommée notaire à la résidence de Vichy (Allier), office créé. 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 131 sur 198

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MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE LA JUSTICE

Arrêté du 27 novembre 2020 portant nomination d’une notaire (officiers publics ou ministériels) NOR : JUSC2033030A

Par arrêté du garde des sceaux, ministre de la justice, en date du 27 novembre 2020, Mme DUFOUR (Laure, Morgane, Aimée, Geneviève) est nommée notaire à la résidence de Lyon (Rhône), office créé. 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 132 sur 198

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MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE LA JUSTICE

Arrêté du 27 novembre 2020 portant nomination d’une notaire (officiers publics ou ministériels) NOR : JUSC2033031A

Par arrêté du garde des sceaux, ministre de la justice, en date du 27 novembre 2020 : Il est mis finaux fonctions de Mme CALVET (Dorine) en qualité de notaire salariée au sein de l’officede notaire dont est titulaire la société d’exercice libéral par actions simplifiée « Romain ROCHER, Pierre HOFFMANN, David THILL, Martin DELAMBARIE et Romain LAURENT, notaires associés » à la résidence de Ferney- Voltaire (Ain). Mme CALVET (Dorine) est nommée notaire à la résidence de Lyon (Rhône), office créé. 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 133 sur 198

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MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE LA JUSTICE

Arrêté du 30 novembre 2020 portant nomination d’une notaire (officiers publics ou ministériels) NOR : JUSC2033381A

Par arrêté du garde des sceaux, ministre de la justice, en date du 30 novembre 2020, Mme GASIOREK (Jozefa, Maria), épouse FIANI, anciennement notaire salariée au sein de l’office de notaire dont est titulaire la société à responsabilité limitée « VH 15 NOTAIRES » à la résidence de Paris, est nommée notaire à la résidence de Paris, office créé. 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 134 sur 198

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MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE LA JUSTICE

Arrêté du 1er décembre 2020 portant nomination (administration centrale) NOR : JUST2027536A

Par arrêté du Premier ministre et du garde des sceaux, ministre de la justice, en date du 1er décembre 2020, M. Anthony MANWARING, magistrat du premier grade, est renouvelé dans l’emploi de sous-directeur, délégué aux affaires européennes et internationales, à l’administration centrale du ministère de la justice, pour une période de deux ans, à compter du 1er janvier 2021. 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 135 sur 198

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MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE LA JUSTICE

Arrêté du 1er décembre 2020 portant détachement (Conseil d’Etat) NOR : JUSE2031798A

Par arrêté du Premier ministre en date du 1er décembre 2020, Mme Marie-Astrid NICOLAZO de BARMON, maître des requêtes au Conseil d’Etat, est placée dans la position de détachement auprès du ministère de l’économie, des finances et de la relance, pour une durée de trois ans, à compter du 14 septembre 2020, afin d’exercer les fonctions de sous-directrice de la fiscalitédes personnes au sein de la direction de la législation fiscale à la direction générale des finances publiques, à l’administration centrale de ce ministère. La période du 14 septembre 2020 au 13 octobre 2021 sera prise en compte au titre de la mobilité. 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 136 sur 198

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MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE LA CULTURE

Décret du 2 décembre 2020 portant nomination du président de l’Etablissement public du palais de la Découverte et de la Cité des sciences et de l’industrie - M. MAQUART (Bruno) NOR : MICA2033236D

Le Président de la République, Sur le rapport du Premier ministre, de la ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation et de la ministre de la culture, Vu la Constitution, notamment son article 13 ; Vu le décret no 2009-1491 du 3 décembre 2009 modifiéportant création de l’Etablissement public du palais de la Découverte et de la Cité des sciences et de l’industrie, notamment son article 11 ; Vu le décret du 19 novembre 2020 portant nomination au conseil d’administration de l’Etablissement public du palais de la Découverte et de la Cité des sciences et de l’industrie ; Vu la délibération du conseil d’administration de l’Etablissement public du palais de la Découverte et de la Cité des sciences et de l’industrie en date du 27 novembre 2020 ; Le conseil des ministres entendu, Décrète : Art. 1er. – M. Bruno MAQUART, inspecteur général des affaires sociales, est nommé président de l’Etablissement public du palais de la Découverte et de la Cité des sciences et de l’industrie en renouvellement de son mandat. Art. 2. – Le Premier ministre, la ministre de la culture et la ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation sont responsables, chacun en ce qui le concerne, de l’application du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République française. Fait le 2 décembre 2020. EMMANUEL MACRON Par le Président de la République : Le Premier ministre, JEAN CASTEX La ministre de la culture, ROSELYNE BACHELOT-NARQUIN La ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, FRÉDÉRIQUE VIDAL 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 137 sur 198

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MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE LA CULTURE

Arrêté du 1er décembre 2020 portant nomination à la commission des collections du Domaine national de Chambord NOR : MICB2021369A

Par arrêté de la ministre de la transition écologique, de la ministre de la culture et du ministre de l’agriculture et de l’alimentation en date du 1er décembre 2020, sont nommés membres de la commission des collections du Domaine national de Chambord, au titre des personnalités qualifiées, françaises ou étrangères, parmi les spécialistes de l’histoire de France, de la faune sauvage et de la cynégétique : M. Abrille (Raphaël), conservateur en chef du patrimoine au Musée de la chasse et de la nature ; Mme Barbier (Muriel), conservatrice en chef du patrimoine, inspectrice des collections au Mobilier national ; Mme Chatenet (Monique), conservatrice en chef du patrimoine, spécialiste de l’architecture de la Renaissance. 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 138 sur 198

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MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE LA CULTURE

Arrêté du 1er décembre 2020 portant nomination (administration centrale) NOR : MICB2030596A

Par arrêté du Premier ministre et de la ministre de la culture en date du 1er décembre 2020, Mme Laurence CASSEGRAIN, administratrice générale, est renouvelée dans ses fonctions de directrice de projet (groupe II) auprès du directeur chargé du livre et de la lecture à la direction générale des médias et des industries culturelles du ministère de la culture, pour une durée d’un an, à compter du 14 décembre 2020. 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 139 sur 198

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MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DES SOLIDARITÉS ET DE LA SANTÉ

Arrêté du 14 novembre 2020 portant reconduction du président du conseil d’administration du centre des liaisons européennes et internationales de sécurité sociale NOR : SSAS2033051A

Par arrêté du ministre de l’économie, des finances et de la relance et du ministre des solidarités et de la santé en date du 14 novembre 2020, M. Jean-Louis REY, inspecteur général des affaires sociales, est reconduit dans les fonctions de président du conseil d’administration du centre des liaisons européennes et internationales de sécurité sociale. 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 140 sur 198

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MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DES SOLIDARITÉS ET DE LA SANTÉ

Arrêté du 19 novembre 2020 portant nomination à la commission des accords de retraite et de prévoyance NOR : SSAS2031865A

Par arrêté du ministre des solidarités et de la santé en date du 19 novembre 2020, sont désignés en qualité de membres suppléants de la commission des accords de retraite et de prévoyance, sur proposition du Mouvement des entreprises de France (MEDEF) : – Mme Alexandra Ferri, en remplacement de Mme Delphine Benda ; – M. Nicolas Juvin-Piron ; – Mme Patricia Maestro ; – M. Michaël Masclet. 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 141 sur 198

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MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DES SOLIDARITÉS ET DE LA SANTÉ

Arrêté du 27 novembre 2020 portant autorisation temporaire d’exercice de la médecine en France NOR : SSAN2033176A

Par arrêté du ministre des solidarités et de la santé en date du 27 novembre 2020, Mme JOHARJY (Heba), née le 29 mars 1989 à Riyad (Arabie Saoudite), est autorisée à exercer temporairement la médecine dans la spécialité « ophtalmologie » en qualité de praticien contractuel, au sein du service d’ophtalmologie – Pôle tête et cou, dirigé par le Professeur Pierre Jean Pisella du Centre Hospitalier Universitaire de Tours, dans les conditions prévues à son contrat de travail et sous réserve de son inscription au tableau de l’ordre des médecins. Cette autorisation temporaire d’exercice, d’une durée de deux ans prendra effet à compter de la date fixée par la convention d’accueil mentionnée à l’annexe 2 de l’arrêté du 19 mars 2018 fixant la procédure de délivrance de l’autorisation temporaire d’exercice de la médecine, de la chirurgie dentaire ou de la pharmacie et le modèle de convention d’accueil mentionnée à l’article R. 4111-35 du code de la santé publique. 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 142 sur 198

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MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DES SOLIDARITÉS ET DE LA SANTÉ

Arrêté du 27 novembre 2020 fixant la liste des personnes autorisées à exercer en France la profession de pharmacien en application des dispositions de l’article L. 4221-14-2 du code de la santé publique NOR : SSAN2033208A

Par arrêté du ministre des solidarités et de la santé en date du 27 novembre 2020, sont autorisées à exercer en France la profession de pharmacien en application des dispositions de l’article L. 4221-14-2 du code de la santé publique les personnes dont les noms suivent : Mme ASAID (Loujain) épouse DANNOURA, née le 7 avril 1981 à Damas (Syrie) ; Mme HAMSHO (Maya) épouse ALMOLKI, née le 5 septembre 1982 à Duisbourg (Allemagne). 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 143 sur 198

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MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DES SOLIDARITÉS ET DE LA SANTÉ

Arrêté du 27 novembre 2020 fixant la liste des personnes autorisées à exercer en France la profession de pharmacien au sein d’une pharmacie à usage intérieur en application des dispositions de l’article R. 5126-4 du code de la santé publique NOR : SSAN2033206A

Par arrêté du ministre des solidarités et de la santé en date du 27 novembre 2020, sont autorisées à exercer en France la profession de pharmacien au sein d’une pharmacie à usage intérieur en application des dispositions de l’article R. 5126-4 du code de la santé publique, les personnes dont les noms suivent : Mme BARBIER (Anaïs Martine), née le 6 avril 1988 à Rosny-sous-Bois (France). Mme BAYLAC-TROY (Emma), née le 3 mai 1991 à Bagnères-de-Bigorre (France). Mme FUSCO (Ilaria), née le 4 juillet 1985 à Gênes (Italie). 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 144 sur 198

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MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION

Arrêté du 9 novembre 2020 portant nomination au conseil scientifique de l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement NOR : ESRR2007804A

Par arrêté de la ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation et du ministre de l’agriculture et de l’alimentation en date du 9 novembre 2020, sont nommés membres du conseil scientifique de l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement, en qualité de personnalités désignées en raison de leurs compétences scientifiques : – Mme Valérie Archambault ; – Mme Sylvie Baudino-Caissard ; – M. Patrick Caron ; – M. Jérôme Chave ; – M. Thierry Doré ; – Mme Sophie Dubuisson-Quellier ; – M. Philippe Gillet ; – M. Thierry Lefrançois. Au titre de leur appartenance au monde économique, à des instituts, associations ou centres techniques et de développement, ainsi que des industries des secteurs liés à l’agriculture, l’alimentation et l’environnement : – Mme Cécile Claveirole ; – M. Gérard Denariaz ; – Mme Anne-Charlotte Dockès ; – M. Xavier Litrico. Au titre des personnalités scientifiques étrangères, dont certaines exercent leur activité dans un pays de l’Union européenne autre que la France : – Mme Teresa Ferreira ; – Mme Elisabeth Graf Pannatier ; – M. Sophien Kamoun ; – Mme Eveline Volcke. M. Philippe Gillet est nommé président du conseil scientifique de l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement. 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 145 sur 198

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MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE ET DE L’ALIMENTATION

Arrêté du 15 octobre 2020 portant admission à la retraite (ingénieurs des ponts, des eaux et des forêts) NOR : AGRS2026169A

Par arrêté de la ministre de la transition écologique et du ministre de l’agriculture et de l’alimentation en date du 15 octobre 2020, M. Philippe Pauwels, ingénieur en chef des ponts, des eaux et des forêts, affecté au sein du secrétariat général, est admis, sur sa demande, à faire valoir ses droits à la retraite, à compter du 1er janvier 2021. 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 146 sur 198

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MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE ET DE L’ALIMENTATION

Arrêté du 15 octobre 2020 portant admission à la retraite (ingénieurs des ponts, des eaux et des forêts) NOR : AGRS2027878A

Par arrêté de la ministre de la transition écologique et du ministre de l’agriculture et de l’alimentation en date du 15 octobre 2020, Mme Hélène-Sylvie ALEXANDRE, ingénieure générale des ponts, des eaux et des forêts de classe exceptionnelle, affectée au sein du Conseil général de l’environnement et du développement durable, est admise, sur sa demande, à faire valoir ses droits à la retraite, à compter du 1er janvier 2021. 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 147 sur 198

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MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE ET DE L’ALIMENTATION

Arrêté du 15 octobre 2020 portant admission à la retraite (ingénieurs des ponts, des eaux et des forêts) NOR : AGRS2027881A

Par arrêté de la ministre de la transition écologique et du ministre de l’agriculture et de l’alimentation en date du 15 octobre 2020, M. Alain Schost, ingénieur général des ponts, des eaux et des forêts de classe exceptionnelle, affecté au sein du secrétariat général, est admis, sur sa demande, à faire valoir ses droits à la retraite, à compter du 1er janvier 2021. 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 148 sur 198

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MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE ET DE L’ALIMENTATION

Arrêté du 15 octobre 2020 portant admission à la retraite (ingénieurs des ponts, des eaux et des forêts) NOR : AGRS2027883A

Par arrêté de la ministre de la transition écologique et du ministre de l’agriculture et de l’alimentation en date du 15 octobre 2020, M. Jean-Claude Loncle, ingénieur en chef des ponts, des eaux et des forêts, affecté à AgroParis Tech, est admis, sur sa demande, à faire valoir ses droits à la retraite, à compter du 1er janvier 2021. 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 149 sur 198

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MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE ET DE L’ALIMENTATION

Arrêté du 15 octobre 2020 portant admission à la retraite (ingénieurs des ponts, des eaux et des forêts) NOR : AGRS2027886A

Par arrêté de la ministre de la transition écologique et du ministre de l’agriculture et de l’alimentation en date du 15 octobre 2020, M. Francis Marty-Mahe, ingénieur général des ponts, des eaux et des forêts de classe normale, affecté au sein du Conseil général de l’alimentation, de l’agriculture et des espaces ruraux, est admis, sur sa demande, à faire valoir ses droits à la retraite, à compter du 1er janvier 2021. 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 150 sur 198

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MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE ET DE L’ALIMENTATION

Arrêté du 4 novembre 2020 portant admission à la retraite (ingénieurs des ponts, des eaux et des forêts) NOR : AGRS2030054A

Par arrêté de la ministre de la transition écologique et du ministre de l’agriculture et de l’alimentation en date du 4 novembre 2020, M. Didier Pinconnet, ingénieur général des ponts, des eaux et des forêts de classe exceptionnelle, affecté au sein du Conseil général de l’alimentation, de l’agriculture et des espaces ruraux, est admis, sur sa demande, à faire valoir ses droits à la retraite, à compter du 1er janvier 2021. 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 151 sur 198

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE LA TRANSFORMATION ET DE LA FONCTION PUBLIQUES

Décret du 2 décembre 2020 portant nomination du président du conseil d’administration de l’institut régional d’administration de Nantes - M. BLONDEL (Joël) NOR : TFPF2028852D

Par décret du Président de la République en date du 2 décembre 2020, M. BLONDEL (Joël), inspecteur général des affaires sociales, est nommé président du conseil d’administration de l’institut régional d’administration de Nantes. 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 152 sur 198

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MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE

TRANSPORTS

Arrêté du 27 novembre 2020 portant nomination au conseil de surveillance du grand port maritime de Rouen NOR : TRAT2028702A

Par arrêté de la ministre de la mer et du ministre délégué auprès de la ministre de la transition écologique, chargé des transports, en date du 27 novembre 2020, M. PARARD (Didier) est nommé membre du conseil de surveillance du grand port maritime de Rouen, en qualité de personnalité qualifiée,représentant le monde économique, choisi en raison de ses compétences, en remplacement de M. HENRY (Frédéric). 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 153 sur 198

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MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE, DES FINANCES ET DE LA RELANCE

COMPTES PUBLICS

Arrêté du 30 novembre 2020 portant nomination au conseil d’administration de l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement NOR : CCPB2031085A

Par arrêté du ministre délégué auprès du ministre de l’économie, des finances et de la relance, chargé des comptes publics, en date du 30 novembre 2020, M. Colin Thomas, chef du bureau de la recherche et de l’enseignement supérieur à la direction du budget, est nommé membre titulaire du conseil d’administration de l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement. 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 154 sur 198

Décrets, arrêtés, circulaires

CONVENTIONS COLLECTIVES

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L’EMPLOI ET DE L’INSERTION

Avis relatif à l’extension d’un avenant à la convention collective nationale de l’enseignement privé indépendant NOR : MTRT2033050V

En application de l’article L. 2261-15 du code du travail, la ministre du travail, de l’emploi et de l’insertion envisage de prendre un arrêté tendant à rendre obligatoires, pour tous les employeurs et tous les salariés entrant dans son champ d’application, les stipulations de l’avenant ci-après indiqué. Cet avenant pourra être consulté en direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi. Dans un délai de quinze jours, les organisations et toute personne intéressée sont priées de faire connaître leurs observations et avis au sujet de la généralisation envisagée. Leurs communications devront être adressées au ministère du travail, de l’emploi et de l’insertion (DGT, bureau RT 2), 39-43, quai André-Citroën, 75902 Paris Cedex 15. Dans un délai d’un mois, les organisations professionnelles d’employeurs reconnues représentatives au niveau de l’avenant peuvent s’opposer à son extension. L’opposition écrite et motivée est notifiée et déposée dans les conditions prévues par les articles L. 2231-5 et L. 2231-6 du code du travail. Texte dont l’extension est envisagée : Avenant no 35 du 19 octobre 2016. Dépôt : Direction générale du travail au ministère du travail, de l’emploi et de l’insertion. Objet : Modification du champ de la convention collective pour intégrer des organismes privés gestionnaires de CFA et d’UFA. Signataires : Fédération nationale de l’enseignement privé (FNEP). Organisations syndicales de salariés intéressées rattachées à la CGT, à la CGT-FO, à la CFTC, à la CFDT et à la CFE-CGC. 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 155 sur 198

Décrets, arrêtés, circulaires

CONVENTIONS COLLECTIVES

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L’EMPLOI ET DE L’INSERTION

Avis relatif à l’extension d’un avenant à un accord conclu dans le secteur de la transformation laitière NOR : MTRT2033139V

En application de l’article L. 2261-15 du code du travail, la ministre du travail, de l’emploi et de l’insertion envisage de prendre un arrêté tendant à rendre obligatoires, pour tous les employeurs et tous les salariés entrant dans son champ d’application, les stipulations de l’avenant ci-après indiqué. Cet avenant pourra être consulté en direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi. Dans un délai de quinze jours, les organisations et toute personne intéressée sont priées de faire connaître leurs observations et avis au sujet de la généralisation envisagée. Leurs communications devront être adressées au ministère du travail, de l’emploi et de l’insertion (DGT, bureau RT 2), 39-43, quai André-Citroën, 75902 Paris Cedex 15. Dans un délai d’un mois, les organisations professionnelles d’employeurs reconnues représentatives au niveau de cet avenant peuvent s’opposer à son extension. L’opposition écrite et motivée est notifiée et déposée dans les conditions prévues par les articles L. 2231-5 et L. 2231-6 du code du travail. Texte dont l’extension est envisagée : Avenant du 17 juin 2020 à l’accord cadre de méthode du 29 juin 2017 sur la prévention de la pénibilité physique et le bien-être au travail. Dépôt : Direction générale du travail au ministère du travail, de l’emploi et de l’insertion. Objet : Prorogation de l’accord sur la prévention de la pénibilité physique et le bien-être au travail. Signataires : Fédération nationale de l’industrie laitière (FNIL). Fédération syndicale nationale des coopératives laitières (FNCL). Organisations syndicales de salariés intéressées rattachées à la CFDT, à la CFTC, à la CGT-FO et à la CFE-CGC. 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 156 sur 198

Décrets, arrêtés, circulaires

CONVENTIONS COLLECTIVES

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L’EMPLOI ET DE L’INSERTION

Avis relatif à l’extension d’un accord conclu dans le cadre de la convention collective nationale du personnel des imprimeries de labeur et des industries graphiques et de la convention collective nationale des industries de la sérigraphie et des procédés d’impression numérique connexes NOR : MTRT2033458V

En application de l’article L. 2261-15 du code du travail, la ministre du travail, de l’emploi et de l’insertion envisage de prendre un arrêté tendant à rendre obligatoires, pour tous les employeurs et tous les salariés entrant dans ses champs d’application, les stipulations de l’accord ci-après indiqué. Cet accord pourra être consulté en direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi. Dans un délai de quinze jours, les organisations et toute personne intéressée sont priées de faire connaître leurs observations et avis au sujet de la généralisation envisagée. Leurs communications devront être adressées au ministère du travail, de l’emploi et de l’insertion (DGT – bureau RT 2), 39/43, quai André-Citroën, 75902 Paris Cedex 15. Dans un délai d’un mois, les organisations professionnelles d’employeurs reconnues représentatives au niveau de l’accord peuvent s’opposer à son extension. L’opposition écrite et motivée est notifiée et déposée dans les conditions prévues par les articles L. 2231-5 et L. 2231-6 du code du travail. Texte dont l’extension est envisagée : Accord du 16 novembre 2020. Dépôt : Direction générale du travail au ministère du travail, de l’emploi et de l’insertion. Objet : Dispositif spécifique d’activité partielle pour préserver l’emploi dans les secteurs objet du présent accord et construire les industries graphiques de demain. Signataires : Groupement des métiers de l’imprimerie (GMI). Union nationale des industries de l’impression et de la communication (UNIIC). FESPA France association. Organisations syndicales de salariés intéressées rattachées à la CGT, à la CGT-FO, à la CFTC, à la CFE-CGC et à la CFDT. 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 157 sur 198

Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse

Décision no 2020-0329 du 31 mars 2020 relative au compte rendu de l’instruction des dossiers de candidatures reçues et au résultat de la phase d’attribution des blocs de 50 MHz dans le cadre de la procédure d’attribution d’autorisations d’utilisation de fréquences dans la bande 3,4 – 3,8 GHz en France métropolitaine pour établir et exploiter un réseau radioélectrique mobile ouvert au public NOR : ARTL2015466S

AVERTISSEMENT Le présent document est un document confidentiel. Les données et informations protégées par la loi sont présentées de la manière suivante : [SDA : …] L’Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse (ci-après « l’ARCEP »), Vu la directive 2002/19/CE du Parlement européen et du Conseil du 7 mars 2002 modifiée relative à l’accès aux réseaux de communications électroniques et aux ressources associées, ainsi qu’à leur interconnexion ; Vu la directive 2002/20/CE du Parlement européen et du Conseil du 7 mars 2002 modifiée relative à l’autorisation de réseaux et de services de communications électroniques ; Vu la directive 2002/21/CE du Parlement européen et du Conseil du 7 mars 2002 modifiée relative à un cadre réglementaire commun pour les réseaux et services de communications électroniques ; Vu la décision 2008/411/CE de la Commission européenne du 21 mai 2008 modifiée sur l’harmonisation de la bande de fréquences 3400 - 3800 MHz pour les systèmes de Terre permettant de fournir des services de communications électroniques dans la Communauté ; Vu le code des postes et des communications électroniques (ci-après « CPCE »), et notamment ses articles L. 32, L. 32-1, L. 33-1, L. 33-12, L. 34-8-1-1, L. 36-7, L. 41-2, L. 42-1, L. 42-2, L. 42-3, R. 20-44-6, R. 20-44-7, R. 20-44-9 à R. 20-44-9-12 et D. 98 à D. 98-13 ; Vu les articles L. 420-1 et L. 430-1 du code de commerce ; Vu le décret no 2002-775 du 3 mai 2002 pris en application du 12° de l’article L. 32 du code des postes et télécommunications et relatif aux valeurs limites d’exposition du public aux champs électromagnétiques émis par les équipements utilisés dans les réseaux de télécommunication ou par les installations radioélectriques ; Vu le décret no 2007-1532 du 24 octobre 2007 modifié relatif aux redevances d’utilisation des fréquences radioélectriques dues par les titulaires d’autorisations d’utilisation de fréquences délivrées par l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes ; Vu l’arrêté du 14 décembre 2017 modifié relatif au tableau national de répartition des bandes de fréquences ; Vu l’arrêté du 30 décembre 2019 relatif aux modalités et aux conditions d’attribution d’autorisations d’utilisation de fréquences dans la bande 3,5 GHz en France métropolitaine pour établir et exploiter un système mobile terrestre ; Vu la décision no 2019-0862 de l’ARCEP en date du 2 juillet 2019 relative à la synchronisation des réseaux terrestres dans la bande 3,4 - 3,8 GHz en France métropolitaine ; Vu la décision no 2019-1386 de l’ARCEP en date du 21 novembre 2019 proposant au ministre chargé des communications électroniques les modalités et les conditions d’attribution d’autorisations d’utilisation de fréquences dans la bande 3,4 - 3,8 GHz en France métropolitaine pour établir et exploiter un réseau radioélectrique mobile ouvert au public ; Vu le dossier de candidature de la société Bouygues Telecom, déposé le 24 février 2020, dans le cadre de la procédure d’attribution d’autorisations d’utilisation de fréquences dans la bande 3,4 - 3,8 GHz en France métropolitaine pour établir et exploiter un réseau radioélectrique mobile ouvert au public ; Vu le dossier de candidature de la société Free Mobile, déposé le 24 février 2020 dans le cadre de la procédure d’attribution d’autorisations d’utilisation de fréquences dans la bande 3,4 - 3,8 GHz en France métropolitaine pour établir et exploiter un réseau radioélectrique mobile ouvert au public ; Vu le dossier de candidature de la société Orange, déposé le 21 février 2020 dans le cadre de la procédure d’attribution d’autorisations d’utilisation de fréquences dans la bande 3,4 - 3,8 GHz en France métropolitaine pour établir et exploiter un réseau radioélectrique mobile ouvert au public ; Vu le dossier de candidature de la Société française du radiotéléphone – SFR, (ci-après « SFR »), déposé le 24 février 2020 dans le cadre de la procédure d’attribution d’autorisations d’utilisation de fréquences dans les bandes la bande 3,4 - 3,8 GHz en France métropolitaine pour établir et exploiter un réseau radioélectrique mobile ouvert au public ; Vu les autres pièces du dossier ; Après en avoir délibéré le 31 mars 2020, 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 157 sur 198

Décide : Art. 1er. – Le compte rendu, annexé à la présente décision, portant sur l’analyse des dossiers de candidature respectifs des sociétés Bouygues Telecom, Free Mobile, Orange et SFR, au regard des critères de recevabilité et de qualification ainsi que sur les résultats de la phase d’attribution des blocs de 50 MHz prévus par la procédure d’attribution d’autorisations d’utilisation de fréquences dans la bande 3,4 - 3,8 GHz en France métropolitaine pour établir et exploiter un réseau radioélectrique mobile ouvert au public, lancée par l’arrêté du 30 décembre 2019 susvisé, est approuvé. Art. 2. – La candidature de la société Bouygues Telecom à la procédure d’attribution d’autorisations d’utilisation de fréquences dans la bande 3,4 - 3,8 GHz en France métropolitaine est retenue. La société Bouygues Telecom est autorisée à participer à la phase d’enchères de la procédure d’appel à candidatures lancée par l’arrêté du 30 décembre 2019 susvisé. La société Bouygues Telecom obtient, dans la bande 3,4 - 3,8 GHz, un bloc de 50 MHz au titre de la phase d’attribution des blocs de 50 MHz prévue par l’annexe de la décision no 2019-1386 susvisée, sous réserve que la présente procédure d’attribution des fréquences de la bande 3,4 - 3,8 GHz soit menée à son terme et que les engagements auxquels la société a souscrit pour l’obtention de ce bloc de 50 MHz soient traduits en obligations dans son autorisation d’utilisation des fréquences. Art. 3. – La candidature de la société Free Mobile à la procédure d’attribution d’autorisations d’utilisation de fréquences dans la bande 3,4 - 3,8 GHz en France métropolitaine est retenue. La société Free Mobile est autorisée à participer à la phase d’enchères de la procédure d’appel à candidatures lancée par l’arrêté du 30 décembre 2019 susvisé. La société Free Mobile obtient, dans la bande 3,4 - 3,8 GHz, un bloc de 50 MHz au titre de la phase d’attribution des blocs de 50 MHz prévue par l’annexe de la décision no 2019-1386 susvisée, sous réserve que la présente procédure d’attribution des fréquences de la bande 3,4 - 3,8 GHz soit menée à son terme et que les engagements auxquels la société a souscrit pour l’obtention de ce bloc de 50 MHz soient traduits en obligations dans son autorisation d’utilisation des fréquences. Art. 4. – La candidature de la société Orange à la procédure d’attribution d’autorisations d’utilisation de fréquences dans la bande 3,4 - 3,8 GHz en France métropolitaine est retenue. La société Orange est autorisée à participer à la phase d’enchères de la procédure d’appel à candidatures lancée par l’arrêté du 30 décembre 2019 susvisé. La société Orange obtient, dans la bande 3,4 - 3,8 GHz, un bloc de 50 MHz au titre de la phase d’attribution des blocs de 50 MHz prévue par l’annexe de la décision no 2019-1386 susvisée, sous réserve que la présente procédure d’attribution des fréquences de la bande 3,4 - 3,8 GHz soit menée à son terme et que les engagements auxquels la société a souscrit pour l’obtention de ce bloc de 50 MHz soient traduits en obligations dans son autorisation d’utilisation des fréquences. Art. 5. – La candidature de la société SFR à la procédure d’attribution d’autorisations d’utilisation de fréquences dans la bande 3,4 - 3,8 GHz en France métropolitaine est retenue. La société SFR est autorisée à participer à la phase d’enchères de la procédure d’appel à candidatures lancée par l’arrêté du 30 décembre 2019 susvisé. La société SFR obtient, dans la bande 3,4 - 3,8 GHz, un bloc de 50 MHz au titre de la phase d’attribution des blocs de 50 MHz prévue par l’annexe de la décision no 2019-1386 susvisée, sous réserve que la présente procédure d’attribution des fréquences de la bande 3,4 - 3,8 GHz soit menée à son terme et que les engagements auxquels la société a souscrit pour l’obtention de ce bloc de 50 MHz soient traduits en obligations dans son autorisation d’utilisation des fréquences. Art. 6. – La directrice générale de l’ARCEP est chargée de l’exécution de la présente décision, qui sera, avec son annexe, notifiée aux sociétés Bouygues Telecom, Free Mobile, Orange et SFR et publiée sur le site internet de l’ARCEP et au Journal officiel de la République française, à l’issue de la présente procédure d’attribution des fréquences de la bande 3,4 - 3,8 GHz sous réserve qu’elle soit menée à son terme. Fait à Paris, le 31 mars 2020. Le président, S. SORIANO

ANNEXE À LA DÉCISION No 2020-0329 DE L’AUTORITÉ DE RÉGULATION DES COMMUNICATIONS ÉLECTRONIQUES, DES POSTES ET DE LA DISTRIBUTION DE LA PRESSE EN DATE DU 31 MARS 2020

Appel à candidatures pour l’attribution d’autorisations d’utilisation de fréquences dans la bande 3,4 - 3,8 GHz en France métropolitaine pour établir et exploiter un réseau radioélectrique mobile ouvert au public Compte rendu de l’instruction des dossiers de candidature conduite par l’ARCEP et des résultats de la phase d’attribution des blocs de 50 MHz

Contenu 1. Introduction 2. Présentation des candidats 2.1. Bouygues Telecom 2.2. Free Mobile 2.3. Orange 2.4. SFR 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 157 sur 198

3. Examen des critères de recevabilité 4. Examen des critères de qualification 4.1. Respect des conditions prévues à l’article L. 421 du CPCE 4.1.1. Sur la sauvegarde de l’ordre public, les besoins de la défense nationale ou de la sécurité publique 4.1.2. Sur la bonne utilisation des fréquences 4.1.3. Sur la capacité technique 4.1.4. Sur la capacité financière 4.1.5. Sur la condamnation à l'une des sanctions mentionnées aux articles L. 3611, L. 39, L. 391 et L. 394 du CPCE 4.1.6. Conclusion 4.2. Respect des conditions liées aux relations entre candidats 4.3. Respect des conditions d’utilisation des fréquences 4.4. Respect des conditions prévues à l’article L. 331 II du CPCE 4.5. Conclusion 5. Conclusion des phases de recevabilité et de qualification 6. Résultat de la phase d’attribution des blocs de 50 MHz

1. Introduction Le présent compte rendu s’inscrit dans le cadre de la procédure d’appel à candidatures lancée, sur proposition de l’ARCEP (décision no 2019-1386 susvisée), par l’arrêté du 30 décembre 2019 relatif aux modalités et aux conditions d’attribution d’autorisations d’utilisation de fréquences dans la bande 3,5 GHz en France métropolitaine pour établir et exploiter un réseau radioélectrique mobile ouvert au public, publié au Journal officiel de la République française le 31 décembre 2019. Cette procédure a pour objet l’attribution d’autorisations d’utilisation de fréquences en bande 3,4 - 3,8 GHz. Aux termes de l’article L. 42-2 du CPCE : « La sélection des titulaires de ces autorisations se fait par appel à candidatures sur des critères portant sur les conditions d’utilisation mentionnées au II de l’article L. 42-1 ou sur la contribution à la réalisation des objectifs mentionnés à l’article L. 32-1 ou par une procédure d’enchères dans le respect de ces objectifs (…). […] L’Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse conduit la procédure de sélection et assigne les fréquences correspondantes. » En application de ces dispositions, l’ARCEP conduit la procédure d’attribution d’autorisations d’utilisation de fréquences dans la bande 3,4 - 3,8 GHz en France métropolitaine, selon les modalités et conditions prévues par la procédure d’appel à candidatures lancée par l’arrêté du 30 décembre 2019 susvisé. Ces modalités, décrites dans le document II de l’annexe de la décision no 2019-1386 susvisée, prévoient que la procédure d’attribution se déroule en trois étapes : – l’instruction des dossiers de candidature, composée de trois phases successives : l’examen de recevabilité des candidatures, la phase de qualification et la phase d’attribution des blocs de 50 MHz ; – la phase d’enchères, composée d’une part de l’enchère principale et d’autre part de l’enchère de positionnement ; – la délivrance des autorisations. Après une présentation des candidats, ce compte-rendu présente l’analyse conduite par l’ARCEP pour la première étape de la procédure d’attribution d’autorisations d’utilisation de fréquences dans la bande 3,4 - 3,8 GHz, ainsi que son résultat, c’est-à-dire la liste des candidats autorisés à participer à la phase d’enchères et les résultats de la phase d’attribution des blocs de 50 MHz.

2. Présentation des candidats L’ARCEP rappelle que la procédure était ouverte à tous les candidats, qu’ils soient ou non déjà titulaires d’une autorisation d’utilisation de fréquences en France métropolitaine pour établir et exploiter un système mobile terrestre. Quatre sociétés ont déposé des dossiers de candidature avant la date limite fixée au 25 février 2020 à 12 heures.

2.1. Bouygues Telecom La société Bouygues Telecom est une société anonyme au capital de 712 588 399,56 euros, immatriculée au registre du commerce et des sociétés de Paris sous le numéro 397 480 930, dont le siège social est situé au 37-39, rue Boissière, 75116 Paris. La société Bouygues Telecom est détenue à 90,5 % par la société Bouygues et à 9,5 % par la société JC Decaux Holding. 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 157 sur 198

2.2. Free Mobile La société Free Mobile est une société par actions simplifiée au capital de 365 138 779 euros, immatriculée au registre du commerce et des sociétés de Paris sous le numéro 499 247 138, dont le siège social est situé au 16, rue de la Ville-l’Évêque, 75008 Paris. La société Free Mobile est détenue à 99,62 % par la société Iliad SA et à 0,38 % par ses dirigeants et collaborateurs.

2.3. Orange La société Orange est une société anonyme au capital de 10 640 226 396 euros, immatriculée au registre du commerce et des sociétés de Paris sous le numéro 380 129 866, dont le siège social est situé au 78, rue Olivier-de- Serres, 75505 Paris. La société Orange est détenue à 13,39 % par l’Etat, à 9,56 % par Bpifrance Participations et à 5,42 % par ses salariés. 71,37 % de ses actions sont flottantes et 0,26 % sont en auto-détention.

2.4. SFR La société SFR est une société anonyme au capital de 3 423 265 598,40 euros, immatriculée au registre du commerce et des sociétés de Paris sous le numéro 343 059 564, dont le siège social est situé au 16, rue du Général- Alain-de-Boissieu, 75015 Paris. La société SFR est détenue à 99,99 % par la société Altice France, elle-même détenue indirectement à 100 % par la société Altice Europe, et à 0,01% par une personne physique.

3. Examen des critères de recevabilité La partie II.2.1 du document II de l’annexe de la décision no 2019-1386 susvisée prévoit que l’ARCEP mène en premier lieu un examen de la recevabilité de chaque candidature. Cette phase de recevabilité a pour objet de vérifier que la candidature respecte les conditions de forme requises par l’appel à candidatures. Pour être recevable, un dossier de candidature doit être déposé avant la date et l’heure limite de dépôt des dossiers, fixée au mardi 25 février 2020 à 12 heures, et contenir les informations et documents demandés dans le document III de l’annexe de la décision no 2019-1386 susvisée et selon le format prévu par ce même document. Par ailleurs, un seul dossier de candidature peut être déposé par une même personne physique ou morale. L’ARCEP a constaté que l’ensemble des candidats ont rempli les conditions de recevabilité exigées par la procédure.

4. Examen des critères de qualification Dans la présente partie est examinée la conformité des candidatures aux critères de qualification prévus par le document II de l’annexe de la décision no 2019-1386 susvisée. Cette phase de qualificationa pour objet d’identifier, à partir des dossiers de candidature, les candidats éligibles à l’attribution des fréquences objets de la procédure d’attribution d’autorisations d’utilisation de fréquences dans la bande 3,4 - 3,8 GHz. La partie II.2.2 du document II de l’annexe à la décision no 2019-1386 susvisée prévoit que, pour chaque procédure, plusieurs facteurs peuvent donner lieu à la disqualification d’une candidature : – motifs de refus d’une candidature mentionnés à l’article L. 42-1 du CPCE ; – situation de contrôle sur un autre candidat ; – absence d’engagement à respecter les conditions d’utilisation de fréquences attribuées dans le cadre de la présente procédure d’attribution ; – non création d’une société distincte le cas échéant.

4.1. Respect des conditions prévues à l’article L. 42-1 du CPCE Chaque candidat doit présenter une candidature éligible à l’obtention d’une autorisation d’utilisation de fréquences, au regard des dispositions prévues par le I de l’article L. 42-1 du CPCE. Il est rappelé qu’aux termes du I de cet article, une autorisation d’utilisation de fréquences peut être refusée pour l’un des motifs suivants : « 1o La sauvegarde de l’ordre public, les besoins de la défense nationale ou de la sécurité publique ; 2o La bonne utilisation des fréquences ; 3o L’incapacité technique ou financière du demandeur à faire face durablement aux obligations résultant des conditions d’exercice de son activité ; 4o La condamnation du demandeur à l’une des sanctions mentionnées aux articles L. 36-11, L. 39, L. 39-1 et L. 39-4. ». 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 157 sur 198

4.1.1. Sur la sauvegarde de l’ordre public, les besoins de la défense nationale ou de la sécurité publique Il résulte de l’examen des candidatures qu’il n’y a pas lieu de rejeter l’un des candidats au motif prévu au 1o du I de l’article L. 42-1 du CPCE relatif à « la sauvegarde de l’ordre public, [aux] besoins de la défense nationale ou de la sécurité publique ».

4.1.2. Sur la bonne utilisation des fréquences Dans leurs dossiers de candidature, les quatre candidats décrivent leurs projets respectifs d’utilisation des fréquences dans le cadre de leurs réseaux mobiles, et indiquent à cet égard leur intérêt et leur besoin d’utilisation des fréquences objets de la procédure d’attribution à laquelle ils ont candidaté pour l’exercice de leur activité, en particulier pour accompagner l’usage croissant de données par leurs clients et le développement des nouveaux usages. Ainsi, la société Bouygues Telecom relève notamment que « [SDA : dans un premier temps], la 5G apportera des capacités de communications mobiles qui permettront à Bouygues Telecom d’accompagner l’accroissement des besoins de ses clients », notamment pour leur permettre « d’accéder à des services plus qualitatifs et plus rapides », car « les trafics acheminés sur les réseaux mobiles sont en effet multipliés chaque année [SDA : par un facteur de deux en moyenne] ». Selon Bouygues Telecom, « seules de nouvelles ressources spectrales en 5G permettront de satisfaire cette croissance des usages ». Enfin, elle ajoute que « [SDA : à plus long terme, une fois que les nouveaux équipements qui formeront le cœur de Réseau 5G seront disponibles et stabilisés,] Bouygues Telecom sera en mesure de proposer de nouveaux services innovants […] ». La société Free Mobile indique en particulier que « l’obtention de spectre 3,4 - 3,8 GHz est un point essentiel pour le Groupe afin de sécuriser […] sa capacité à écouler le trafic data de ses abonnés dans les zones denses, [SDA : ce trafic augmentant de plus de 50% an depuis le lancement de FREE MOBILE […]] ». Elle ajoute que « grâce à cette nouvelle bande de fréquence, les volumes pourront s’échanger simplement tout en évitant la saturation du réseau mobile » et que « en offrant plus de débit, moins de latence et une connectivité décuplée, la 5G est une nouvelle révolution dans les usages mobiles des français. [SDA : Comme elle l’a toujours fait, Free entend démocratiser cette nouvelle technologie grâce à des forfaits mobiles innovants, simples et transparents] ». Pour la société Orange, ces fréquences « 5G constituent un élément clé de la stratégie d’Orange en France métropolitaine pour [SDA :, dans un premier temps,] répondre au développement rapide des usages de données, en assurant la meilleure qualité de service sur l’accès radio, considéré comme point critique d’engorgement pour un réseau mobile ». Elle précise notamment que ces « fréquences 5G à 3,5 GHz permettront l’essor de nouveaux usages et services, [SDA : pour le grand public et les entreprises, notamment celles du secteur de l’industrie] ». La société SFR souligne en particulier que « le projet d’achat de fréquences 5G permettra à SFR de répondre à l’évolution de la demande des clients en termes d’innovation technique et de développement d’usage et de services. » et indique qu’elle « prévoit [SDA : de généraliser d’ici 2030] l’augmentation des performances sur le réseau mobile [SDA : soit en utilisant les fréquences de la bande 3,4 - 3,8 GHz soit en utilisant des fréquences qui lui sont déjà attribuées] en déployant en 5G ». [SDA : Elle ajoute qu’elle développera des gammes de forfaits et d’options autour de la 5G associées à des gains en volumes data et en débits aussi bien pour le marché de détail grand public que pour le marché de détail entreprises].

Conclusion Au vu notamment de ces éléments, l’ARCEP estime qu’il n’y a pas lieu de rejeter les candidatures des sociétés Bouygues Telecom, Free Mobile, Orange et SFR sur le critère de la bonne utilisation des fréquences.

4.1.3. Sur la capacité technique Les quatre candidats exposent dans leurs dossiers de candidature les informations relatives à leur capacité technique à satisfaire aux obligations résultant de l’utilisation des fréquences auxquelles ils postulent, et justifient, en particulier, qu’ils peuvent s’appuyer sur un réseau mobile préexistant. Chaque candidat rappelle à cet égard qu’il est un acteur établi du secteur des communications électroniques. En l’espèce, les sociétés Bouygues Telecom, Free Mobile, Orange et SFR sont déjà titulaires de plusieurs autorisations d’utilisation de fréquences pour établir et exploiter un réseau mobile en France métropolitaine. Chaque candidat précise également qu’il exploite un réseau mobile en France métropolitaine couvrant plus de 95 % de la population. En outre, l’ensemble des candidats fournissent dans leurs dossiers des éléments rendant compte des moyens qu’ils entendent mettre en œuvre pour l’établissement de leurs réseaux dans la bande concernée par l’appel à candidatures, notamment des descriptifs de l’architecture générale du réseau.

Conclusion Au vu notamment de ces éléments, l’ARCEP estime qu’il n’y a pas lieu de rejeter les candidatures des sociétés Bouygues Telecom, Free Mobile, Orange et SFR au motif de l’incapacité technique du candidat à faire face durablement aux obligations résultant des conditions d’exercice de son activité. 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 157 sur 198

4.1.4. Sur la capacité financière Les quatre candidats exposent dans leurs dossiers de candidature les informations relatives à leur capacité financière à faire face durablement aux obligations résultant des conditions d’exercice de leur activité dans le cas de l’obtention d’une autorisation d’utilisation de fréquences dans la bande de fréquences objet de la procédure, notamment la capacité à payer le montant de la part fixe de la redevance d’utilisation de fréquences de la bande 3,4 - 3,8 GHz. A ce titre, chaque candidat a joint à son dossier de candidature, conformément aux dispositions du document III de l’annexe de la décision no 2019-1386 susvisée, un engagement d’un ou de plusieurs établissements bancaires notoirement connus (garantie à première demande ou cautionnement bancaire) d’un montant égal au prix de réserve pour un bloc de 50 MHz de fréquences de la bande 3,4 - 3,8 GHz, soit 350 millions d’euros. S’agissant des éléments financiers prévisionnels relatifs à l’exploitation des fréquences en bande 3,4 - 3,8 GHz pour établir et exploiter un réseau mobile ouvert au public, il ressort en particulier de l’examen des candidatures les éléments ci-après.

Bouygues Telecom La société Bouygues Telecom, étant un opérateur intégré mobile et fixe et déjà titulaire d’autorisations d’utilisation de fréquences, a choisi de présenter un plan d’affaires global jusque 2025. [SDA : Le plan d’affaires de la société Bouygues Telecom prévoit une croissance de son chiffre d’affaires de 4,8 milliards d’euros en 2020 à 6,2 milliards en 2025. En conséquence, l’EBITDAaL (1) devrait augmenter et passer de 1,5 milliards d’euros en 2020 à 1,9 milliards d’euros en 2025. La société Bouygues Telecom prévoit des investissements annuels dans les réseaux mobiles progressant de 605 millions d’euros en 2020 à 690 millions d’euros en 2022, un montant qui restera stable jusqu’en 2024. Il est prévu que la capacité d’autofinancement nette de Bouygues Telecom augmente de 1,2 milliard d’euros en 2020 à 1,7 milliards d’euros en 2025. Par ailleurs, Bouygues Telecom a prévu de financer son plan d’affaires par tirage de lignes de crédit disponibles auprès d’établissements bancaires (1,12 milliard d’euros disponibles).]

Free Mobile La société Free Mobile a présenté un plan d’affaires sur 10 ans sur le périmètre de toute son activité en distinguant les éléments incrémentaux liés à la 5G ainsi qu’un plan d’affaire sur 6 ans de la société Iliad SA, société mère de la société Free Mobile. [SDA : Le plan d’affaires de la société Free mobile prévoit une croissance de son chiffre d’affaires, en partie due à la valorisation de la 5G dans la bande 3,5 GHz et au développement de son activité BtoB au cours des années 2020 à 2029. Les prévisions montrent une augmentation dans une moindre proportion des coûts durant cette même période. En conséquence l’EBITDAaL devrait augmenter et passer de 1,1 milliards d’euros en 2020 à près de 1,7 milliards d’euros en 2029. La société Free Mobile prévoit des investissements annuels décroissants passant de 421 millions d’euros en 2020, à 300 millions d’euros en 2029, principalement dédiés à son réseau dont environ 1 milliard d’euro dédié au déploiement des fréquences 3,4 - 3,8 GHz sur cette période. La société Free Mobile prévoit de financer les investissements ci-dessus à l’aide de la capacité d’autofinancement de la société Iliad SA. La société Iliad SA s’est en effet engagée à apporter à la société Free Mobile son soutien financier pour lui permettre de faire face durablement aux obligations résultant de l’attribution de fréquences dans la bande 3,4 - 3,8 GHz. La société Iliad SA prévoit une capacité d’autofinancement cumulée future de plus de 11 milliards d’euros entre 2020 et 2025 permettant de financer à la fois le développement de la croissance et des réseaux Très Haut Débit fixe et mobile. La société Iliad SA possédait par ailleurs une trésorerie disponible d’environ 453 millions d’euros en juin 2019 et indique pouvoir mobiliser 1650 millions d’euros supplémentaires via une ligne de crédit à moyen terme ainsi qu’environ 800 millions d’euros grâce à des lignes de crédit de trésorerie de diverses maturités.]

Orange La société Orange a fourni un plan d’affaires correspondant à l’ensemble des activités de la société en France métropolitaine, ainsi qu’un compte de résultat prévisionnel sur un périmètre plus spécifique correspondant à l’activité mobile en France métropolitaine. Elle a aussi fourni un plan de financement prévisionnel au périmètre Orange. [SDA : Le compte de résultat des activités mobile en France métropolitaine de la société Orange montre une légère croissance du chiffre d’affaires, du résultat avant amortissements et charge et du résultat net de 2020 à 2024, générant une capacité d’autofinancement d’environ 2,4 milliards d’euros par an sur la période. Cette capacité apparait comme suffisante pour couvrir les investissements de l’activité mobile estimés à un peu plus de 750 millions d’euros par an sur la même période, avec un pic à 794 millions d’euros en 2023.]

SFR La société SFR détaille un plan d’affaires sur 15 ans qui présente l’effet incrémental qu’a le projet d’achat de fréquences 5G sur l’activité de SFR. SFR détaille également les investissements prévus pour les années à venir et détaille leur financement. 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 157 sur 198

[SDA : Le plan d’affaires de la société SFR prévoit une croissance de son chiffre d’affaires associé à la valorisation de la 5G dans ses offres et du développement de services associés au cours des années 2020 à 2034. Durant cette même période, les coûts d’exploitation sont également prévus d’augmenter dans une moindre mesure. En conséquence l’EBITDA de l’activité mobile s’appuyant sur un réseau utilisant les fréquences de la bande 3,4 - 3,8 GHz devrait augmenter et passer d’environ 20 millions d’euros en 2021 à environ 969 millions d’euros en 2034. La société SFR prévoit des investissements annuels, principalement dédiés à son réseau, compris entre 86 millions d’euros et 589 millions d’euros, selon les années, avec des investissements décroissants dès 2022. La société SFR ne prévoit pas la mise en place d’un financement bancaire spécifique pour ce projet et prévoit de financer les investissements prévus ci-dessus grâce à sa capacité d’autofinancement.]

Conclusion Au vu notamment de ces éléments, l’ARCEP estime qu’il n’y a pas lieu de rejeter les candidatures des sociétés Bouygues Telecom, Free Mobile, Orange et SFR au motif de l’incapacité financière du candidat à faire face durablement aux obligations résultant des conditions d’exercice de son activité.

4.1.5. Sur la condamnation à l’une des sanctions mentionnées aux articles L. 36-11, L. 39, L. 39-1 et L. 39-4 du CPCE Il convient de rappeler que les sociétés Orange et SFR ont été sanctionnées en application de l’article L. 36-11 du CPCE par décisions de la formation restreinte de l’Autorité en date du 28 juillet 2016, accessibles sur le site de l’ARCEP, pour non-respect de l’échéance fixée par leurs mises en demeure concernant la couverture de bourgs du programme « zone blanche – centres bourgs ». Nonobstant ces décisions, il résulte de l’examen des dossiers qu’il n’y a pas lieu de rejeter la candidature de ces sociétés, non plus que celles des sociétés Bouygues Telecom et Free Mobile, au motif prévu au 4o du I de l’article L. 42-1 du CPCE relatif à la condamnation du demandeur à l’une des sanctions mentionnées aux articles L. 36-11, L. 39, L. 39-1 et L. 39-4.

4.1.6. Conclusion Il résulte de ce qui précède que, à la suite de l’examen des dossiers de candidatures à l’attribution des fréquences visées par la procédure, il n’y a pas lieu de rejeter les candidatures des sociétés Bouygues Telecom, Free Mobile, Orange et SFR au regard des conditions prévues à l’article L. 42-1 du CPCE.

4.2. Respect des conditions liées aux relations entre candidats Il ressort de l’examen des candidatures qu’à ce jour, aucun candidat n’exerce, directement ou indirectement, une influence déterminante sur tout autre candidat à la procédure, ni ne détient de parts sociales ou d’actions au sein d’un autre candidat. De même, aucune personne physique ou morale n’exerce à ce jour, directement ou indirectement, une influence déterminante sur deux ou plus des candidats à la procédure. Ainsi, il résulte de l’examen des dossiers que l’ensemble des candidatures à l’attribution des fréquences objets de la procédure respectent les critères de qualification liés aux relations entre candidats fixés par l’annexe de la décision no 2019-1386 susvisée.

4.3. Respect des conditions d’utilisation des fréquences Chacun des quatre candidats s’engage dans son dossier de candidatures à respecter l’ensemble des conditions d’utilisation des fréquences des bandes de fréquences auxquelles il a candidaté décrites dans le document I de l’annexe de la décision no 2019-1386 susvisée.

4.4. Respect des conditions prévues à l’article L. 33-1 II du CPCE Les dispositions de l’alinéa 2 du II de l’article L. 33-1 du CPCE prévoient que : « (…) lorsqu’ils disposent dans un secteur d’activité autre que les communications électroniques d’un monopole ou d’une position dominante appréciée après avis de l’Autorité de la concurrence, et que les infrastructures utilisées peuvent être séparées physiquement, ils sont tenus, dans l’intérêt d’un bon exercice de la concurrence, d’individualiser cette activité sur le plan juridique. ». A ce jour, aucun des candidats ne détient de monopole ou de position dominante appréciée après avis de l’Autorité de la concurrence, dans un secteur d’activité autre que les communications électroniques. De ce fait, les dispositions précitées ne s’appliquent pas à eux, et il n’y a pas lieu de rejeter les candidatures des sociétés Bouygues Telecom, Free Mobile, Orange et SFR au motif du non-respect des dispositions du II de l’article L. 33-1 du CPCE précité. 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 157 sur 198

4.5. Conclusion Il résulte de ce qui précède que chacun des quatre dossiers de candidatures respectent l’ensemble des critères de qualification.

5. Conclusion des phases de recevabilité et de qualification Il résulte de l’instruction des quatre dossiers de candidature déposés dans le cadre de la présente procédure d’appel à candidatures pour l’attribution d’autorisations d’utilisation de fréquences dans la bande 3,4 - 3,8 GHz que les sociétés suivantes sont autorisées à participer aux phases d’attribution des blocs de 50 MHz, d’enchère principale et d’enchère de positionnement de cette procédure : – Bouygues Telecom ; – Free Mobile ; – Orange ; – SFR.

6. Résultat de la phase d’attribution des blocs de 50 MHz La partie II.2.3 du document II de l’annexe à la décision no 2019-1386 susvisée, prévoit que dans le cas où quatre candidats qualifiés ou moins indiquent dans leurs dossiers de candidature vouloir des fréquences en bande 3,4 - 3,8 GHz, les candidats qualifiés ayant souscrit aux huit engagements décrits aux parties I.4.6, I.4.7, I.4.8, I.4.9, I.5.2, I.5.3a), I.5.3b) et I.6.1 du document I de l’annexe à la décision no 2019-1386 susvisée obtiennent un bloc de fréquences de 50 MHz. Il ressort de l’instruction que les quatre candidats qualifiés ont souscrit dans leur dossier de candidature aux huit engagements susmentionnés. Il résulte de ce qui précède que les sociétés Bouygues Telecom, Free Mobile, Orange, SFR obtiennent chacune un bloc de 50 MHz, sous réserve que la présente procédure d’attribution des fréquences de la bande 3,4 - 3,8 GHz soit menée à son terme et que les engagements susmentionnés soient traduits en obligations dans les autorisations d’utilisation des fréquences de ces sociétés.

(1) « L’EBITDAaL correspond au résultat opérationnel courant avant prise en compte des dotations aux amortissements (ou dépréciations) des immobilisations corporelles et incorporelles, et de l’impact des charges liées aux rémunérations sous forme de stock-options/actions. Cet indicateur a remplacé l’indicateur d’EBITDA suite à la mise en place de la norme IFRS 16 au 1er janvier 2019. » 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 158 sur 198

Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse

Décision no 2020-1160 du 20 octobre 2020 relative au compte rendu et au résultat de la procédure d’attribution d’autorisations d’utilisation de fréquences dans la bande 3,4 - 3,8 GHz en France métropolitaine pour établir et exploiter un réseau radioélectrique mobile ouvert au public

NOR : ARTL2033190S

L’Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse (ci-après « l’Arcep »), Vu la directive 2002/19/CE du Parlement européen et du Conseil du 7 mars 2002 modifiée relative à l’accès aux réseaux de communications électroniques et aux ressources associées, ainsi qu’à leur interconnexion ; Vu la directive 2002/20/CE du Parlement européen et du Conseil du 7 mars 2002 modifiée relative à l’autorisation de réseaux et de services de communications électroniques ; Vu la directive 2002/21/CE du Parlement européen et du Conseil du 7 mars 2002 modifiée relative à un cadre réglementaire commun pour les réseaux et services de communications électroniques ; Vu la décision 2008/411/CE de la Commission européenne du 21 mai 2008 modifiée sur l’harmonisation de la bande de fréquences 3400 - 3800 MHz pour les systèmes de Terre permettant de fournir des services de communications électroniques dans la Communauté ; Vu le code des postes et des communications électroniques (ci-après « CPCE »), et notamment ses articles L. 32, L. 32-1, L. 33-1, L. 33-12, L. 34-8-1-1, L. 36-7, L. 41-2, L. 42-1, L. 42-2, L. 42-3, R. 20-44-6, R. 20-44-7, R. 20-44-9 à R. 20-44-9-12 et D. 98 à D. 98-13 ; Vu les articles L. 420-1 et L. 430-1 du code de commerce ; Vu le décret no 2002-0775 du 3 mai 2002 pris en application du 12o de l’article L. 32 du code des postes et télécommunications et relatif aux valeurs limites d’exposition du public aux champs électromagnétiques émis par les équipements utilisés dans les réseaux de télécommunication ou par les installations radioélectriques ; Vu le décret no 2007-1532 du 24 octobre 2007 modifié relatif aux redevances d’utilisation des fréquences radioélectriques dues par les titulaires d’autorisations d’utilisation de fréquences délivrées par l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes ; Vu l’arrêté du 14 décembre 2017 modifié relatif au tableau national de répartition des bandes de fréquences ; Vu l’arrêté du 30 décembre 2019 relatif aux modalités et aux conditions d’attribution d’autorisations d’utilisation de fréquences dans la bande 3,5 GHz en France métropolitaine pour établir et exploiter un système mobile terrestre ; Vu la décision no 2019-0862 de l’Arcep en date du 2 juillet 2019 relative à la synchronisation des réseaux terrestres dans la bande 3,4 - 3,8 GHz en France métropolitaine ; Vu la décision no 2019-1386 de l’Arcep en date du 21 novembre 2019 proposant au ministre chargé des communications électroniques les modalités et les conditions d’attribution d’autorisations d’utilisation de fréquences dans la bande 3,4 - 3,8 GHz en France métropolitaine pour établir et exploiter un réseau radioélectrique mobile ouvert au public ; Vu la décision no 2020-0329 de l’Arcep en date du 31 mars 2020 relative au compte rendu de l’instruction des dossiers de candidatures reçues et au résultat de la phase d’attribution des blocs de 50 MHz dans le cadre de la procédure d’attribution d’autorisations d’utilisation de fréquences dans la bande 3,4 - 3,8 GHz en France métropolitaine pour établir et exploiter un réseau radioélectrique mobile ouvert au public ; Vu le dossier de candidature de la société Bouygues Telecom, déposé le 24 février 2020, dans le cadre de la procédure d’attribution d’autorisations d’utilisation de fréquences dans la bande 3,4 - 3,8 GHz en France métropolitaine pour établir et exploiter un réseau radioélectrique mobile ouvert au public ; Vu le dossier de candidature de la société Free Mobile, déposé le 24 février 2020 dans le cadre de la procédure d’attribution d’autorisations d’utilisation de fréquences dans la bande 3,4 - 3,8 GHz en France métropolitaine pour établir et exploiter un réseau radioélectrique mobile ouvert au public ; Vu le dossier de candidature de la société Orange, déposé le 21 février 2020 dans le cadre de la procédure d’attribution d’autorisations d’utilisation de fréquences dans la bande 3,4 - 3,8 GHz en France métropolitaine pour établir et exploiter un réseau radioélectrique mobile ouvert au public ; Vu le dossier de candidature de la Société française du radiotéléphone – SFR, (ci-après « SFR »), déposé le 24 février 2020 dans le cadre de la procédure d’attribution d’autorisations d’utilisation de fréquences dans les bandes la bande 3,4 - 3,8 GHz en France métropolitaine pour établir et exploiter un réseau radioélectrique mobile ouvert au public ; Vu les modalités pratiques pour le déroulement de la phase d’enchère principale de la procédure d’attribution d’autorisations d’utilisation de fréquences dans la bande 3,4 - 3,8 GHz en France métropolitaine pour établir et exploiter un réseau radioélectrique mobile ouvert au public, transmises aux candidats le 30 juillet 2020 ; 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 158 sur 198

Vu les autres pièces du dossier, notamment les formulaires de demande des candidats qualifiés établis dans le cadre des enchères principale et de positionnement, ainsi que les procès-verbaux de l’enchère principale ; Après en avoir délibéré le 20 octobre 2020, Pour les motifs suivants : La présente décision s’inscrit dans le cadre de la procédure d’appel à candidatures lancée, sur proposition de l’Arcep (décision no 2019-1386 susvisée), par l’arrêté du 30 décembre 2019 relatif aux modalités et aux conditions d’attribution d’autorisations d’utilisation de fréquences dans la bande 3,5 GHz en France métropolitaine pour établir et exploiter un système mobile terrestre, publié au Journal officiel de la République française le 31 décembre 2020. La procédure a pour objet l’attribution d’autorisations d’utilisation des fréquences de la bande 3490 - 3800 MHz en mode de duplexage temporel, dites « bande 3,4 - 3,8 GHz ». Aux termes de l’article L. 42-2 du CPCE : « La sélection des titulaires de ces autorisations se fait par appel à candidatures sur des critères portant sur les conditions d’utilisation mentionnées au II de l’article L. 42-1 ou sur la contribution à la réalisation des objectifs mentionnés à l’article L. 32-1, ou par une procédure d’enchères dans le respect de ces objectifs […] L’Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse conduit la procédure de sélection et assigne les fréquences correspondantes. ». L’Arcep, en application de ce qui précède, a conduit la procédure d’attribution d’autorisations d’utilisation de fréquences dans la bande 3,4 - 3,8 GHz, selon les modalités et conditions prévues dans l’appel à candidatures lancé par l’arrêté du 30 décembre 2019 susvisé. Ces modalités, décrites dans la décision no 2019-1386 susvisée, prévoient que la procédure d’attribution se déroule en trois étapes : – l’instruction des dossiers de candidature, composée de trois phases successives : l’examen de recevabilité des candidatures, la phase de qualification et la phase d’attribution des blocs de 50 MHz ; – la phase d’enchères composée, d’une part, de l’enchère principale et d’autre part, de l’enchère de positionnement ; – la délivrance des autorisations.

1. Présentation des candidats L’Arcep rappelle que la procédure était ouverte à tous les candidats, qu’ils soient ou non déjà titulaires d’une autorisation d’utilisation de fréquences en France métropolitaine pour établir et exploiter un système mobile terrestre. Quatre sociétés ont déposé des dossiers de candidature avant la date limite fixée au 25 février 2020 à 12 heures.

1.1. Bouygues Telecom La société Bouygues Telecom est une société anonyme au capital de 712 588 399,56 euros, immatriculée au registre du commerce et des sociétés de Paris sous le numéro 397 480 930, dont le siège social est situé au 37-39, rue Boissière, 75116 Paris. La société Bouygues Telecom est détenue à 90,5 % par la société Bouygues et à 9,5 % par la société JC Decaux Holding.

1.2. Free Mobile La société Free Mobile est une société par actions simplifiée au capital de 365 138 779 euros, immatriculée au registre du commerce et des sociétés de Paris sous le numéro 499 247 138, dont le siège social est situé au 16, rue de la Ville-l’Évêque, 75008 Paris. La société Free Mobile est détenue à 99,62 % par la société Iliad SA et à 0,38 % par ses dirigeants et collaborateurs.

1.3. Orange La société Orange est une société anonyme au capital de 10 640 226 396 euros, immatriculée au registre du commerce et des sociétés de Paris sous le numéro 380 129 866, dont le siège social est situé au 78, rue Olivier-de- Serres, 75505 Paris. La société Orange est détenue à 13,39 % par l’Etat, à 9,56 % par Bpifrance Participations et à 5,42 % par ses salariés. 71,37 % de ses actions sont flottantes et 0,26 % sont en auto-détention.

1.4. SFR La société SFR est une société anonyme au capital de 3 423 265 598,40 euros, immatriculée au registre du commerce et des sociétés de Paris sous le numéro 343 059 564, dont le siège social est situé au 16, rue du Général- Alain-de-Boissieu, 75015 Paris. 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 158 sur 198

La société SFR est détenue à 99,99 % par la société Altice France, elle-même détenue indirectement à 100 % par la société Altice Europe, et à 0,01% par une personne physique.

2. Conclusions de la phase d’instruction des dossiers de candidature Par la décision no 2020-0329 de l’Arcep en date du 31 mars 2020 susvisée, l’Arcep a conclu que les quatre dossiers de candidature reçus respectaient les critères de recevabilité et de qualification.En conséquence, les quatre candidats Bouygues Telecom, Free Mobile, Orange et SFR ont été autorisés à participer aux phases d’attribution des blocs de 50 MHz, d’enchère principale et d’enchère de positionnement de la procédure d’attribution de la bande 3,4 - 3,8 GHz. Par la même décision, l’Arcep a conclu que « les quatre candidats qualifiés ont souscrit dans leur dossier de candidature aux huit engagements [prévus dans l’appel à candidatures] ». En conséquence, chacun des quatre candidats obtient, pour un montant de 350 millions d’euros, « dans la bande 3,4 - 3,8 GHz, un bloc de 50 MHz au titre de la phase d’attribution des blocs de 50 MHz, sous réserve que la présente procédure d’attribution des fréquences de la bande 3,4 - 3,8 GHz soit menée à son terme et que les engagements auxquels la société a souscrit pour l’obtention de ce bloc de 50 MHz soient traduits en obligations dans son autorisation d’utilisation des fréquences. ».

3. Déroulement et résultat de l’enchère principale L’enchère principale a consisté en une enchère à tours multiples, dont les conditions et modalités sont prévues par la décision no 2019-1386 de l’Arcep susvisée. La directrice générale de l’Arcep, chargée de l’exécution de cette décision, a dirigé la conduite de l’enchère principale, qui s’est déroulée du 29 septembre 2020 au 1er octobre 2020 de manière dématérialisée à distance. Comme prévu par la décision no 2019-1386 susmentionnée, compte tenu de l’attribution de 200 MHz au titre de la phase d’attribution des blocs de 50 MHz susmentionnée, l’enchère principale a porté simultanément sur 11 blocs de 10 MHz. Le prix initial de l’enchère (ou « prix de réserve ») a été fixé par l’arrêté du 30 décembre 2019 susvisé à 70 millions d’euros par bloc de 10 MHz. La valeur de l’incrément initial entre deux tours du prix d’un bloc de 10 MHz a été fixéepar l’Arcep à 5 millions d’euros. L’incrément a été modifié par l’Arcep à la fin de la 1re journée d’enchère. Le nouvel incrément s’appliquant entre le premier et le second tour de la 2e journée d’enchère (soit entre le 5e et le 6e tour de l’enchère) et entre les tours suivants a été fixé à 3 millions d’euros puis n’a plus été modifié pendant le reste de l’enchère. L’enchère principale s’est déroulée dans le respect des conditions et modalités prévues par la décision no 2019-1386 susmentionnée. Au total, 17 tours ont eu lieu (du tour no 1 au tour no 17 inclus) et le prix unitaire pour chacun des onze blocs de 10 MHz de bande 3,4 - 3,8 GHz a atteint 126 (cent vingt-six) millions d’euros, soit un total de 1 386 millions d’euros pour les 110 MHz de la bande concernés par l’enchère principale. Les résultats de l’enchère principale sont les suivants : – Bouygues Telecom a remporté 2 blocs de 10 MHz ; – Free Mobile a remporté 2 blocs de 10 MHz ; – Orange a remporté 4 blocs de 10 MHz ; – SFR a remporté 3 blocs de 10 MHz. Au total, compte tenu des résultats de la phase d’attribution des blocs de 50 MHz (voir partie 2), les quatre lauréats obtiennent les quantités de fréquences suivantes dans la bande 3490 - 3800 MHz : – la société Bouygues Telecom obtient 70 MHz ; – la société Free Mobile obtient 70 MHz ; – la société Orange obtient 90 MHz ; – la société SFR obtient 80 MHz.

4. Déroulement et résultat de l’enchère de positionnement L’enchère de positionnement a consisté en une enchère combinatoire à un tour sous pli fermé, conformément aux conditions et modalités prévues par la décision no 2019-1386 susmentionnée. Le positionnement d’un lauréat dans la bande 3490 - 3800 MHz détermine la place qu’il occupe dans la bande en partant du bas de la bande (i.e. de 3490 MHz). On entend par « combinaison de positionnements », l’attribution d’un positionnement différent à chaque lauréat. Les quatre positionnements de lots possibles pour les lauréats sont illustrés dans le schéma ci-dessous :

3490 3800

1 2 3 4 Figure 1 : La position 1 est celle occupée par l’opérateur dont les fréquences sont les plus basses 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 158 sur 198

Les quatre lauréats de l’enchère principale ont déposé à l’Arcep, le 20 octobre 2020 avant 12 heures (heure de Paris) un formulaire de demande pour l’enchère de positionnement. Il résulte de l’analyse du montant formulé par chaque candidat pour chaque combinaison de positionnements le résultat suivant : – la société Bouygues Telecom obtient le positionnement 2, pour un montant de 0 euros ; – la société Free Mobile obtient le positionnement 3, pour un montant de 3 096 245 euros ; – la société Orange obtient le positionnement 4, pour un montant de 0 euros ; – la société SFR obtient le positionnement 1, pour un montant de 0 euros.

5. Résultat final de la procédure d’attribution et montant des redevances La bande de fréquence exacte attribuée à chaque lauréat est déterminée par combinaison des résultats de la phase d’attribution des blocs de 50 MHz et des enchères principale et de positionnement. Le résultat de la procédure est récapitulé dans le tableau ci-après.

Part fixe de la redevance Nom du lauréat Bandes de fréquences attribuées Pour la phase d’attribution Pour les enchères principale des blocs de 50 MHz et de positionnement

Bouygues Telecom 3570 - 3640 MHz 350 000 000 € 252 000 000 €

Free Mobile 3640 - 3710 MHz 350 000 000 € 255 096 245 €

Orange 3710 - 3800 MHz 350 000 000 € 504 000 000 €

SFR 3490 - 3570 MHz 350 000 000 € 378 000 000 € Tableau 1 – Résultat de la procédure d’attribution des fréquences de la bande 3,4 - 3,8 GHz Il est rappelé que, conformément au décret no 2007-1532 susvisé, le montant des redevances dues par les lauréats au titre de l’utilisation des fréquences de la bande 3,4 - 3,8 GHz pendant la durée initiale de quinze ans d’une autorisation d’utilisation de fréquences attribuée en 2020 est constituée : – d’une part fixe d’un montant qui est déterminé par le résultat de la phase d’attribution des blocs de 50 MHz, exigible en quinze parts égales sur quinze ans, la première dès l’attribution de l’autorisation d’utilisation de fréquences et les quatorze autres à la date d’anniversaire de l’attribution ; – d’une part fixe d’un montant qui est déterminé par le résultat des enchères principale et de positionnement, exigible en quatre parts égales sur quatre ans, la première dès l’attribution de l’autorisation d’utilisation de fréquences et les trois autres à la date d’anniversaire de l’attribution ; – d’une part variable versée annuellement, égale à un pour cent du montant total du chiffre d’affaires généré par l’utilisation des fréquences de la bande 3,4 - 3,8 GHz et constaté au 31 décembre de l’année au titre de laquelle les fréquences sont utilisées. Décide : Art. 1er. – A. La candidature de la société Bouygues Telecom à l’obtention d’une autorisation d’utilisation de fréquences dans la bande 3,4 - 3,8 GHz en France métropolitaine, pour établir et exploiter un réseau radioélectrique mobile ouvert au public, est retenue pour la sous-bande 3570 - 3640 MHz, assortie d’un engagement financierd’un montant de 350 millions d’euros pour la phase d’attribution des blocs de 50 MHz et 252 000 000 euros pour les enchères principale et de positionnement. Art. 2. – B. La candidature de la société Free Mobile à l’obtention d’une autorisation d’utilisation de fréquences dans la bande 3,4 - 3,8 GHz en France métropolitaine, pour établir et exploiter un réseau radioélectrique mobile ouvert au public, est retenue pour la sous-bande 3640 - 3710 MHz, assortie d’un engagement financierd’un montant de 350 millions d’euros pour la phase d’attribution des blocs de 50 MHz et 255 096 245 euros pour les enchères principale et de positionnement. Art. 3. – C. La candidature de la société Orange à l’obtention d’une autorisation d’utilisation de fréquences dans la bande 3,4 - 3,8 GHz en France métropolitaine, pour établir et exploiter un réseau radioélectrique mobile ouvert au public, est retenue pour la sous-bande 3710 - 3800 MHz, assortie d’un engagement financier d’un montant de 350 millions d’euros pour la phase d’attribution des blocs de 50 MHz et 504 000 000 euros pour les enchères principale et de positionnement. Art. 4. – D. La candidature de la société SFR à l’obtention d’une autorisation d’utilisation de fréquences dans la bande 3,4 - 3,8 GHz en France métropolitaine, pour établir et exploiter un réseau radioélectrique mobile ouvert au public, est retenue pour la sous-bande 3490 - 3570 MHz, assortie d’un engagement financier d’un montant de 350 millions d’euros pour la phase d’attribution des blocs de 50 MHz et 378 000 000 euros pour les enchères principale et de positionnement. Art. 5. – E. La présente décision sera notifiée aux sociétés Bouygues Telecom, Free Mobile, Orange et SFR et publiée sur le site internet de l’Arcep et au Journal officiel de la République française. 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 158 sur 198

Fait à Paris, le 20 octobre 2020. Le président, S. SORIANO 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 159 sur 198

Caisse des dépôts et consignations

Arrêté du 27 novembre 2020 autorisant, au titre de l’année 2022, l’ouverture d’un examen professionnel pour l’avancement au grade d’attaché principal d’administration de l’Etat au sein de la Caisse des dépôts et consignations NOR : CDCH2032267A

Par arrêté du directeur général de la Caisse des dépôts et consignations en date du 27 novembre 2020, est autorisée au titre de l’année 2022 l’ouverture d’un examen professionnel pour l’avancement au grade d’attaché principal d’administration de l’Etat au sein de la Caisse des dépôts et consignations. Le nombre de postes à pourvoir sera fixé ultérieurement et fera l’objet d’une parution au Journal officiel de la République française. L’épreuve orale de l’examen professionnel se déroulera à partir du lundi 22 mars 2021 dans les locaux de la Caisse des dépôts et consignations, à Paris. Le dossier de candidature comprend : – un formulaire d’inscription, dûment rempli, daté et signé ou complété par voie électronique ; – un dossier de reconnaissance des acquis de l’expérience professionnelle (dossier RAEP). Le dossier de RAEP doit obligatoirement être établi sur la base du modèle délivré par le service des concours de la Caisse des dépôts et consignations. Le dossier de RAEP est transmis aux membres du jury en vue de l’épreuve orale et sert de support au jury pour mener l’entretien. Les modalités d’inscriptions : a) par voie électronique sur le site internet de la Caisse des dépôts et consignations : https://www.caissedesdepots.fr/recrutement/nous-rejoindre. La procédure d’inscription par internet se déroule comme suit : – le candidat se connecte au service électronique d’inscription. Il prend connaissance des éléments informatifs relatifs à l’examen professionnel : cette étape est absolument nécessaire pour mener à bien les suivantes ; – il indique ensuite son identité ainsi que les différents renseignements nécessaires à la constitution de son dossier ; – il poursuit sa demande d’inscription : un écran informatif présente de façon récapitulative les données saisies. Le candidat vérifie les données ; – puis il procède à la validation de son inscription. Un numéro d’inscription et de certificat d’internaute lui sont attribués ; Important : c’est à partir de cette étape, et uniquement de celle-ci, que le candidat dépose son dossier de RAEP (un seul fichier accepté, de 1,5 Mo maximum). – un écran informatif indique au candidat la possibilité d’imprimer ou d’enregistrer son formulaire d’inscription. Une fois le formulaire d’inscription validé par le candidat, celui-ci ne pourra plus être modifié mais seulement complété de la ou les pièces jointes manquantes jusqu’à la clôture des inscriptions. Les dates et heures sont fixées comme suit :

Ouverture du serveur et début des inscriptions électroniques Lundi 4 janvier 2021 à 12 heures (heure de Paris)

Date et heure limite des inscriptions et fermeture du serveur Vendredi 12 février 2021 à 23 heures 59 minutes (heure de Paris)

Pour que la candidature par voie électronique soit considérée comme valable, le candidat doit impérativement : – procéder à la validation de son inscription sur le serveur électronique dans le délai de rigueur, soit au plus tard le vendredi 12 février 2021 (23 h 59 – heure de Paris) ; – déposer le dossier de RAEP, dans ce même délai de rigueur, soit au plus tard le vendredi 12 février 2021 (23 h 59 – heure de Paris). L’attention des candidats est tout particulièrement appelée sur la nécessité de ne pas attendre les derniers jours pour s’inscrire. 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 159 sur 198

b) Pour les candidats qui ne peuvent pas s’inscrire par voie électronique, un dossier de candidature (composé d’une fiche d’inscription et d’un dossier de RAEP) peut être téléchargé : – sur le site internet de la CDC : https://www.caissedesdepots.fr/recrutement/nous-rejoindre/examen-professionnel-categorie-a, rubrique : « Examen professionnel d’accès au grade d’attaché principal » ; – ou sur Next : https://next.caissedesdepots.fr/jplatform/jcms/pr1_43652/les-examens-professionnels-en-detail ; – ou obtenu par courrier : la demande est à adresser en recommandé, à partir du lundi 4 janvier 2021 et au plus tard le vendredi 12 février 2021, le cachet de la poste faisant foi, à : Caisse des dépôts et consignations, service des concours – DHEC61, (PAT 2022), 17, avenue Pierre-Mendès- France, 75914 Paris Cedex 13. Passé ce délai, aucune demande de dossier de candidature ne sera acceptée. Le dossier de candidature dûment complété doit être intégralement retourné, par voie postale à l’adresse ci- dessus, en recommandé avec avis de réception au tarif en vigueur au plus tard à la date de clôture des inscriptions, soit le vendredi 12 février 2021 – 23 h 59 (le cachet de la poste faisant foi). Tout courrier ou dossier de candidature, adressé par voie électronique ou par voie postale en recommandé avec avis de réception incomplet ou envoyé hors délai, sera rejeté. Les dossiers adressés par voie postale sans respecter l’exigence du recommandé avec avis de réception seront rejetés. Le dossier de RAEP seul ne constitue pas un dossier de candidature. La composition du jury fera l’objet d’un arrêté du directeur général de la Caisse des dépôts et consignations. 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 160 sur 198

Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques

Décision no 2020-2421 du 24 novembre 2020 portant modification du règlement intérieur de la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques NOR : CCCF2033417S

La Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques, Vu la loi organique no 2017-54 du 20 janvier 2017 relative aux autorités administratives indépendantes et autorités publiques indépendantes ; Vu le code électoral ; Vu la loi no 62-1292 du 6 novembre 1962 modifiéerelative à l’élection du Président de la République au suffrage universel ; Vu la loi no 88-227 du 11 mars 1988 modifiée relative à la transparence financière de la vie politique ; Vu la loi no 2017-55 du 20 janvier 2017 modifiée portant statut général des autorités administratives indépendantes et des autorités publiques indépendantes ; Vu l’ordonnance no 2014-1329 du 6 novembre 2014 relative aux délibérations à distance des instances administratives à caractère collégial ; Vu le décret no 97-255 du 18 mars 1997 pris pour l’application de l’article L. 52-14 du code électoral et relatif à l’organisation de la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques ; Vu le décret no 2020-173 du 27 février 2020 relatif aux modalités de rémunération des membres des autorités administratives indépendantes et des autorités publiques indépendantes, ainsi que l’arrêté du même jour pris pour son application ; Vu la décision no 2020-2252 du 27 avril 2020 portant adoption du règlement intérieur de la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques, Décide : Art. 1er. – Au dernier alinéa de l’article 4 du règlement intérieur de la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques annexé à la décision du 27 avril 2020 susvisée, la deuxième phrase est remplacée par la phrase suivante : « Le cas échéant, le président peut autoriser un ou plusieurs membres à participer à titre individuel à la séance au moyen d’une conférence téléphonique ou audiovisuelle. » Art. 2. – Après l’article 9 du même règlement intérieur de la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques annexé à la décision du 27 avril 2020 susvisée, il est inséré un article 9-1 ainsi rédigé : « Art. 9-1. – Décisions relatives aux partis politiques. Chaque membre du collège, à l’exception du président, peut exercer en séance la fonction de rapporteur général. L’affectation des comptes annuels entre les membres du collège, la désignation du rapporteur général présentant oralement les demandes d’agrément ou de retrait d’agrément des associations de financement des formations politiques, ainsi que l’avis technique qui accompagne la publication des comptes annuels d’ensemble des partis sont arrêtées par le président, après consultation de la commission. L’instruction des comptes des partis politiques est assurée par le pôle “partis politiques” du service du contrôle et des affaires juridiques dont la mission comprend : – la vérification du respect des obligations comptables des partis politiques ; – l’instruction contradictoire des comptes déposés ; – le contrôle des dons versés aux partis politiques ; – l’examen des demandes d’agrément ou de retrait d’agrément des associations de financement des formations politiques ; – l’assistance du ou des rapporteurs généraux en séance ; – la mise en forme des décisions après l’examen des dossiers par la commission ainsi que les notificationsde ces décisions ; – l’instruction des recours gracieux et contentieux concernant ces décisions. La commission se prononce, sur la présentation qui lui en est faite par le rapporteur général, sur les demandes d’agrément ou de retrait d’agrément des associations de financement des formations politiques. La commission se prononce dans les mêmes conditions sur le respect par les partis politiques de leurs obligations comptables au regard de la législation, ainsi que sur l’avis technique qui accompagne la publication des comptes d’ensemble annuels des partis. Une nouvelle délibération sur un compte ayant déjà fait l’objet d’une décision est possible jusqu’à ce que celle-ci soit notifiée au parti politique, sur la demande du président ou du rapporteur général ayant proposé la décision, dès 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 160 sur 198 lors que des pièces ou des faits nouveaux portés à leur connaissance le justifient ou lorsqu’une erreur matérielle est identifiée. Le réexamen a lieu dès la première séance où l’ordre du jour le permet. Lorsqu’une erreur matérielle est constatée sur une décision déjà notifiée, la commission peut, dans le délai du recours gracieux, prendre une décision modificative de sa propre initiative. » Art. 3. – L’article 10 du même règlement intérieur est ainsi modifié : 1o Au premier alinéa, les mots : « Hormis le cas des comptes de campagne, l’instruction » sont remplacés par les mots : « Hormis les cas des comptes de campagne mentionnés à l’article 9 et des comptes des partis politiques mentionnés à l’article 9-1, l’instruction… » ; 2o Les deux autres alinéas sont supprimés. Art. 4. – Après le premier alinéa de l’article 15 du même règlement intérieur, est inséré un alinéa ainsi rédigé : « Le ou, le cas échéant, les rapporteurs généraux, tels que définis à l’article 9-1 du présent règlement intérieur, sont rémunérés par des vacations en fonction du nombre de rapports qu’ils présentent sur le respect des obligations comptables des partis politiques et du degré de complexité de ces derniers. » Art. 5. – Le tableau annexe au même règlement intérieur est remplacé par le tableau suivant : «

Barème des vacations des rapporteurs généraux

VACATIONS

SCRUTINS Nombre minimum Nombre maximum

Élection présidentielle 5 60

Référendum 1 30

Élection des représentants au Parlement européen 1 30

Élections régionales, provinciales et territoriales 1 10

Élections sénatoriales, 1 5

Élections législatives 1 5

Élections municipales, communautaires et métropolitaines 1 5

Élections départementales 1 5

PARTIS POLITIQUES Nombre minimum Nombre maximum

Partis non éligibles à l’aide publique 1 5

Partis éligibles à l’aide publique 5 15 » Art. 6. – La présente décision sera publiée au Journal officiel de la République française. Délibéré par la commission dans ses séances du 29 octobre 2020, à laquelle participaient : MM. Jean-Philippe VACHIA, président, Christian BABUSIAUX, vice-président, Mmes Martine DENIS-LINTON, Françoise DUCAROUGE, M. Régis FRAISSE, Mmes Blandine FROMENT, Francine LEVON-GUÉRIN, M. Jean- Dominique SARCELET et du 12 novembre 2020, à laquelle participaient : MM. Jean-Philippe VACHIA, président, Christian BABUSIAUX, vice-président, Mmes Martine DENIS-LINTON, Françoise DUCAROUGE, M. Régis FRAISSE, Mmes Blandine FROMENT, Francine LEVON-GUÉRIN, Hélène MORELL, M. Jean- Dominique SARCELET. Pour la commission : Le président, J.-P. VACHIA 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 161 sur 198

Informations parlementaires

ASSEMBLÉE NATIONALE Session ordinaire de 2020-2021

ORDRE DU JOUR

NOR : INPA2033755X

Jeudi 3 décembre 2020 A 9 heures. – 1re séance publique : 1. Discussion de la proposition de résolution relative à la stratégie de dépistage systématique de la covid-19 (no 3539). 2. Discussion de la proposition de loi constitutionnelle, adoptée par le Sénat, visant à garantir la prééminence des lois de la République (no 3439 et no 3600). Rapport de Mme Annie Genevard, au nom de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l’administration générale de la République. 3. Discussion de la proposition de résolution sur la protection du peuple arménien et des communautés chrétiennes d’Europe et d’Orient (no 3538). 4. Discussion de la proposition de loi de Mme Constance Le Grip, MM. Éric Ciotti, Robin Reda et plusieurs de leurs collègues visant à permettre l’exclusion des étrangers en situation irrégulière du bénéfice de la tarification sociale dans les transports (no 687 et no 3591). Rapport de Mme Constance Le Grip, au nom de la commission du développement durable et de l’aménagement du territoire. 5. Discussion de la proposition de loi, adoptée par le Sénat, tendant à instituer une carte Vitale biométrique (no 2425 et no 3595). Rapport de M. Patrick Hetzel, au nom de la commission des affaires sociales. 6. Discussion de la proposition de loi de MM. Julien Aubert, Vincent Descoeur, Marc Le Fur, Mme Véronique Louwagie, MM. Emmanuel Maquet, Didier Quentin et plusieurs de leurs collègues visant à raisonner le développement de l’éolien (no 2781 et no 3594). Rapport de M. Julien Aubert, au nom de la commission du développement durable et de l’aménagement du territoire. A 15 heures. – 2e séance publique : Suite de l’ordre du jour de la première séance. A 21 heures. – 3e séance publique : Suite de l’ordre du jour de la deuxième séance. 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 162 sur 198

Informations parlementaires

ASSEMBLÉE NATIONALE Session ordinaire de 2020-2021

COMMISSIONS ET ORGANES DE CONTRÔLE

NOR : INPA2033744X

1. Composition Modifications à la composition des commissions Démissions

Affaires étrangères M. Florent Boudié

Lois M. Lénaïck Adam

Nominations Le groupe La République en Marche a désigné :

Affaires étrangères M. Lénaïck Adam

Lois M. Florent Boudié

2. Réunions Jeudi 3 décembre 2020 Commission du développement durable, A 8 h 45 salle 6238 (Développement durable) : - éventuellement, examen, en application de l’article 88 du Règlement, des amendements restant en discussion sur la proposition de loi visant à permettre l’exclusion des étrangers en situation irrégulière du bénéfice de la tarification sociale dans les transports (no 3591) (Mme Constance Le Grip, rapporteure) et sur la proposition de loi visant à raisonner le développement de l’éolien (no 3594) (M. Julien Aubert, rapporteur). Commission des lois, A 15 heures 6e Bureau (Lois) : - éventuellement, suite de l’ordre du jour de la veille. Commission d’enquête relative à l’état des lieux, la déontologie, les pratiques et les doctrines de maintien de l’ordre, A 18 heures (Visioconférence) : - audition de M. Éric Dupond-Moretti, garde des Sceaux, ministre de la Justice Délégation aux collectivités territoriales et à la décentralisation, A 9 heures (visioconférence) : - audition de M. Olivier Landel, directeur général de l’agence france locale – société territoriale. Délégation aux outre-mer, A 15 heures (visioconférence) : - présentation du rapport sur le coût de la vie dans les outre-mer (Mme Claire Guion-Firmin et M. Lénaïck Adam rapporteurs) ; - présentation du rapport de la commission des affaires étrangères sur l’environnement international des outre- mer (Mmes Annie Chapelier et Bérengère Poletti rapporteures) ; - questions diverses. Mission d’évaluation sur la politique industrielle de l’État dans ses composantes sociale, financière, économique et juridique, 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 162 sur 198

A 9 heures (en visioconférence) : - audition de M. Martin Vial, commissaire aux participations de l’État. A 10 h 15 (en visioconférence) : - audition de M. Nicolas Dufourcq, directeur général de Bpifrance. A 11 h 30 (en visioconférence) : - audition de M. Thomas Courbe, directeur général des entreprises, ministère de l’économie, des financeset de la relance. A 14 h 30 (en visioconférence) : - audition de M. Romain Chambre, sous-directeur de la politique commerciale, de l’investissement et de la lutte contre la criminalité financière, accompagné de Mmes Clémence Largé et Laetitia Tabet, adjointes à la cheffe du bureau du contrôle des investissements étrangers en France, direction générale du Trésor. Mission d’information commune sur la conditionnalité des aides publiques aux entreprises, A 11 heures (par visioconférence) : - à 11 heures : audition d’une délégation du Mouvement des entreprises de taille intermédiaire, composée de M. Frédéric Coirier et de M. Philippe d’Ornano, co-présidents et de M. Alexandre Montay, délégué général. - à 12 heures : audition de Mme Bettina Laville, présidente du Comité 21, et de Mme Sarah Schönfeld, directrice. Mission d’information sur l’émergence et l’évolution des différentes formes de racisme et les réponses à y apporter, A 9 heures (par visioconférence) : - table ronde réunissant : - M. Yazid Chir, cofondateur et président de Nos quartiers ont du talent (NQT) ; - Mme Anne Laure Cuq, directrice régionale Sud-Ouest de Les entreprises pour la cité ; - M. Jérôme Lê, chef de la cellule statistiques et études sur l’immigration de la direction des statistiques démographiques et sociales de l’Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) ; - Mme Marie-Anne Valfort, professeure à l’École d’économie de Paris, détachée auprès de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). A 10 h 30 (par visioconférence) : - table ronde réunissant : - M. Paul Bazin, directeur général adjoint de la stratégie et des affaires institutionnelles de Pôle emploi ; - M. Yannick L’Horty, professeur d’économie à l’Université Gustave Eiffel, directeur de la fédération Théorie et évaluation des politiques publiques (no 2042 du Centre national de la recherche scientifique - CNRS) ; - M. Jean-Luc Primon, sociologue, maître de conférences à l’université Côte d’Azur, chercheur et directeur adjoint de l’unité mixte de recherches Migrations et société (URMIS), chercheur associé à l’Institut national d’études démographiques (INED) ; - Mme Karima Silvent, directrice des ressources humaines du Groupe Axa et Mme Kirsty Leivers directrice en charge de la culture, de la diversité et de l’inclusion. A 12 heures (par visioconférence) : - audition de M. Mohammed Moussaoui, président du Conseil français du culte musulman. A 14 h 30 (par visioconférence) : - table ronde réunissant : - M. Thierry Clair, secrétaire général adjoint d’UNSA Police ; - M. Denis Jacob, secrétaire général d’Alternative police CFDT, M. Sylvain Durante, secrétaire général adjoint et Mme Edwige Sylvestre, déléguée nationale ; - Mme Linda Kebbab, déléguée nationale d’Unité SGP Police FO et M. Jérôme Moisant, secrétaire national ; - M. Stanislas Gaudon, délégué général d’Alliance police nationale, M. Pascal Disant, délégué national en charge de l’analyse, la prospective et la communication, et M. Cédric Boyer, délégué national en charge des départements et régions d’outre-mer et collectivités d’outre-mer (DROM-COM). A 16 heures (par visioconférence) : - audition commune de : - M. Élie Renard, directeur adjoint de l’École nationale de la magistrature (ENM) et M. Bertrand Mazabraud, coordonnateur de formation en formation continue ; - Mme Magali Lafourcade, secrétaire générale de la Commission nationale consultative des droits de l’Homme (CNCDH), directrice de la session de formation sur les enjeux contemporains du racisme et de l’antisémitisme à l’ENM. 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 162 sur 198

A 17 h 30 (par visioconférence) : - table ronde réunissant : - M. Saïd Hammouche président de la Fondation Mozaïk ; - M. Éric Cédiey, directeur général d’Inter services migrants Centre d’observation et de recherche sur l’urbain et ses mutations (ISM CORUM) ; - Mme Maya Hagège déléguée générale de l’Association française des managers de la diversité (AFMD), et Mme Dorothée Prud’homme, responsable des études. Mission d’information flash sur l’évolution et la refondation des conseils locaux ou intercommunaux de sécurité et de prévention de la délinquance, A 9 heures (Visioconférence) : - audition de M. Olivier Christen, directeur des affaires criminelles et des grâces au ministère de la Justice. Mission d’information sur la filière du recyclage du papier, A 16 h 30 (par visioconférence) : - audition de M. Eric Challan-Belval, président de La feuille d’érable. Mission d’information sur le thème « Bâtir et promouvoir une souveraineté numérique nationale et européenne », A 10 heures (visioconférence) : - audition, ouverte à la presse, de M. Michel Combot, délégué général du Comité stratégique de filière "Infrastructures numériques"

Vendredi 4 décembre 2020 Commission des lois, A 8 h 45 6e Bureau (Lois) : - examen, en application de l’article 88 du Règlement, des amendements au projet de loi organique relatif aux délais d’organisation des élections législatives et sénatoriales partielles (no 3583) et au projet de loi relatif aux délais d’organisation des élections municipales partielles et des élections des membres des commissions syndicales (no 3584) (Mme Catherine Kamowski, rapporteure). Mission flash sur le financement de la BITD, A 10 h 30 (visioconférence) : - audition de M. Michel Hainaut, directeur général d’Aérospatiale Batteries (ASB) et de M. Christophe Nicolas, directeur commercial. A 15 heures (Visioconférence) : - audition de M. l’Ingénieur général de classe exceptionnelle Vincent Imbert, inspecteur général des armées, et de M. l’Ingénieur général de l’armement François Mestre. Mission flash sur le monde associatif combattant, A 10 h 30 (visioconférence) : - audition de M. le général Henri Pinard Legry, président de l’Association de soutien à l’armée française (ASAF). A 11 h 30 (visioconférence) : - audition de Mme Véronique Peaucelle-Delelis, directrice générale de l’Office national des anciens combattants et des victimes de guerre (ONACVG) et de M. Antoine Grande, chef du département de la mémoire et de la citoyenneté Mission d’information sur la rénovation thermique des bâtiments, A 11 h 15 (par visioconférence) : - audition de la CAPEB.

Lundi 7 décembre 2020 Commission des affaires européennes, A 16 heures (visioconférence) : - audition, commune avec la commission des lois, de M. Didier Reynders, commissaire européen à la justice.

Mardi 8 décembre 2020 Commission des affaires européennes, 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 162 sur 198

A 18 h 15 (salle de commission (3e étage rue Saint-Dominique et visioconférence) ) : - projet de directive relative aux salaires minimaux adéquats dans l’Union européenne (communication de Mme Carole Grandjean) ; - bilan et perspectives d’Erasmus+ (Mmes Aude Bono-Vandorme et Marguerite Deprez-Audebert, rapporteures) (rapport d’information) (proposition de résolution européenne) ; - examen des textes européens. Mission d’information sur les géants du numérique, A 13 h 30 (Visioconférence) : - table ronde sur la recherche, l’innovation et la formation dans le domaine du numérique. (liste des participants à venir).

Mercredi 9 décembre 2020 Comité d’évaluation et de contrôle, A 14 h 30 ((salle 6242) : ) : - évaluation de la lutte contre la contrefaçon : examen du rapport (MM. Christophe Blanchet et Pierre-Yves Bournazel, rapporteurs). Mission d’information commune sur les moyens de juguler les entraves et obstructions opposées à l’exercice de certaines activités légales, A 14 h 30 (visioconférence) : - audition de M. Romain Ollard, professeur de droit privé et de sciences criminelles. A 15 h 30 (visioconférence) : - audition de M. Claude Tabel, président du directoire de Rouergue Auvergne Gévaudan Tarnais (RAGT) et président de l’Union française des semenciers (UFS). Mission d’information commune sur le suivi de la stratégie de sortie du glyphosate, A 11 h 30 (en visioconférence) : - présentation et vote sur le rapport de la mission d’information commune sur le suivi de la stratégie de sortie du glyphosate. Mission d’information sur la stratégie verte du Ministère des Armées, A 14 heures (visioconférence) : - audition de M. le général Didier Tisseyre, commandant de la cyberdéfense (ComCyber) et de M. Sébastien Bombal, chargé du pôle « Stratégie ». A 15 h 30 (visioconférence) : - audition de Mme Isabelle Saurat, secrétaire générale pour l’Administration.

Jeudi 10 décembre 2020 Mission d’information sur la stratégie verte du Ministère des Armées, A 9 heures (visioconférence) : - audition de M. Bernard Fontan, directeur du Service d’infrastructure de la défense (SID).

Mardi 15 décembre 2020 Mission d’information sur les géants du numérique, A 13 h 30 (Visioconférence) : - audition de Stanislas Bosch-Chomont, Directeur des affaires publiques et de la prospective, Marie-Charlotte Roques-Bonnet, Responsable européenne de la régulation de la protection des données, Yohann Bénard, Directeur de la stratégie chez Amazon France. Mission d’information sur la stratégie verte du Ministère des Armées, A 17 heures (visioconférence) : - audition de M. Guillaume Poupard, directeur général de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI)

Mercredi 16 décembre 2020 Mission d’information sur la stratégie verte du Ministère des Armées, 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 162 sur 198

A 14 heures (visioconférence) : - audition de M. le Colonel Thierry Tricand de la Goutte, officier de cohérence opérationnelle « projection- mobilité-soutien » de la division « cohérence capacitaire » (COCA) de l’État-major des armées (EMA). A 15 h 30 (visioconférence) : - Audition de M. Philippe Missoffe, délégué général du Groupement des industries de construction et activités navales (GICAN)

Jeudi 17 décembre 2020 Mission d’information sur la stratégie verte du Ministère des Armées, A 9 heures (visioconférence) : - audition de M. Marc Darmon, président du Groupement des industries françaises de défense et de sécurité terrestres et aéroterrestres.(GICAT)

3. Ordre du jour prévisionnel Lundi 7 décembre 2020 Commission des affaires culturelles, A 15 h 30 salle 6242 (Affaires culturelles) : - examen, au titre de l’article 88 du Règlement, des amendements déposés en séance publique sur : - le projet de loi, modifié par le Sénat, relatif au retour de biens culturels à la République du Bénin et à la République du Sénégal (no 3526) (M. Yannick Kerlogot, rapporteur) ; - le projet de loi habilitant le Gouvernement à prendre les mesures relevant du domaine de la loi nécessaires pour assurer la conformité du droit interne aux principes du code mondial antidopage et renforcer l’efficacitéde la lutte contre le dopage (no 3593) (M. Bertrand Sorre, rapporteur). Commission des lois, A 17 heures (Visioconférence) : - audition, commune avec la commission des Affaires européennes, de M. Didier Reynders, commissaire européen à la Justice.

Mardi 8 décembre 2020 Commission des affaires culturelles, A 17 h 30 (en visioconférence) : - audition de M. Roch-Olivier Maistre, président du Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA), et de M. Denis Rapone, président de la Haute autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur internet (Hadopi), sur le projet de fusion des deux autorités. Commission des affaires économiques, A 17 h 30 (en visioconférence) : - rendu du groupe de suivi des conséquences économiques du confinement (MM. Stéphane Travert et Julien Dive, co-rapporteurs). Commission des lois, A 14 h 45 6e Bureau (Lois) : - examen, en application de l’article 88 du Règlement, des amendements au projet de loi, adopté par le Sénat, relatif au Parquet européen et à la justice pénale spécialisée (no 2731) (Mme Naïma Moutchou, rapporteure) ; - examen, en application de l’article 88 du Règlement, des amendements au projet de loi ratifiant l’ordonnance no 2019-950 du 11 septembre 2019 portant partie législative du code de la justice pénale des mineurs (no 2367) (M. Jean Terlier, rapporteur). Mission d’information sur l’émergence et l’évolution des différentes formes de racisme et les réponses à y apporter, A 17 heures - audition de Mme Katia Dubreuil, présidente du syndicat de la magistrature et de Mme Sarah Massoud, secrétaire nationale. A 18 heures - audition du général Louis-Mathieu Gaspari, secrétaire général du Conseil de la fonction militaire de la gendarmerie (CFMG). Mission d’information sur l’opération Barkhane, A 14 heures (Visioconférence) : - audition de M. le général Facon, ancien commandant de la force Barkhane. 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 162 sur 198

Mercredi 9 décembre 2020 Commission des affaires culturelles, A 9 h 30 (Visioconférence) : - présentation, par M. le député Erwan Balanant, de son rapport « Comprendre et combattre le harcèlement scolaire », remis le 13 octobre 2020 au Gouvernement Commission des affaires économiques, A 9 h 30 (en visioconférence) : - présentation du rapport de la mission d’information sur le partage de la valeur au sein des entreprises et ses conséquences sur leur gouvernance, leur compétitivité et la consommation des ménages (Mme Graziella Melchior et M. Dominique Potier, rapporteurs). Commission des affaires étrangères, A 9 h 30 (Visioconférence) : - table ronde, ouverte à la presse, sur l’Accord de Paris sur les changements climatiques cinq ans après sa conclusion avec MM. Stéphane Crouzat, ambassadeur de France chargé des négociations sur le changement climatique, Yannick Glemarec, directeur exécutif du Fonds vert pour le climat, et Ovais Sarmad, secrétaire exécutif adjoint de la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques. Commission de la défense, A 9 h 30 (visioconférence) : - audition, ouverte à la presse, de M. Bernard Pêcheur, président du comité d’éthique de la défense, qui présentera son dernier rapport sur « le soldat augmenté ». Commission du développement durable, A 9 h 30 (par visioconférence) : - table ronde sur les enjeux de la rénovation énergétique des bâtiments. Commission des lois, A 9 h 30 (Visioconférence) : - communication de la mission flash sur l’évolution et la refondation des conseils de sécurité et de prévention de la délinquance (MM. Stéphane Peu et Rémy Rebeyrotte, co-rapporteurs). Mission d’information commune sur la réglementation et l’impact des différents usages du cannabis, A 15 heures (visioconférence) : - audition de la direction générale de l’enseignement scolaire (DGSCO) : Mme Françoise Pétreault, sous- directrice de l’action éducative et M. Benoit Rogeon, chef du bureau « santé social ». A 16 heures (visioconférence) : Table ronde des syndicats de personnels de direction de l’Education nationale : - indépendance et direction : Mme Agnès Prouteau et M. Amand Riquier ; - syndicat national des personnels de direction de l’Education nationale (SNPDEN) : Mme Lydia Advenier, membre de l’exécutif syndical national ; - SGEN-CFDT. A 17 h 15 (visioconférence) : Table ronde réunissant des maires : - M. Boris Ravignon, maire de Charleville-Mézières ; - M. Gil Avérous, maire de Châteauroux ; - M. Jean-Paul Bret, ancien maire de Villeurbanne ; - M. Mathieu Hanotin, maire de Saint-Denis (sous réserve de confirmation). Mission d’information sur l’opération Barkhane, A 14 heures (Visioconférence) : - audition de M. Olivier de France, directeur de recherche et de Mme Caroline Roussy, chercheure, à l’Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS). Mission d’information sur la filière du recyclage du papier, A 13 heures (par visioconférence) : - audition de M. Edward Jossa, président de l’Union des groupements d’achats publics (UGAP). A 14 heures (par visioconférence) : - audition de Mme , maire honoraire de Saint-Pierre (Saint-Pierre-et-Miquelon) et vice- présidente de l’Association des communes et collectivités d’outre-mer (ACCD’OM). 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 162 sur 198

A 15 heures (par visioconférence) : - audition de M. Stéphane Armange, directeur général ventes matières premières et de M. Sébastien Ricard, directeur du développement durable et des affaires publiques du Groupe PAPREC.

Jeudi 10 décembre 2020 Délégation aux collectivités territoriales et à la décentralisation, A 9 heures (visioconférence) : - présentation des conclusions de la mission « flash » sur la contractualisation (Mmes Stella Dupont et Bénédicte Taurine, co-rapporteures) ; - présentation des conclusions de la mission « flash » sur le pouvoir réglementaire local (Mmes Patricia Lemoine et Monica Michel, co-rapporteures). Mission d’information sur l’émergence et l’évolution des différentes formes de racisme et les réponses à y apporter, A 8 h 30 - audition de Mme Brigitte Jullien, directrice de l’Inspection générale de la police nationale (IGPN). A 9 h 30 - audition de M. Jean- Pierre Chevènement, président de la fondation Res Publica, ancien ministre. A 10 h 30 - table ronde réunissant : - Mme Christine Kelly, journaliste, présidente de la Villa média (musée européen des médias) ; - M. Amirouche Laïdi, président du Club Averroes ; - M. Marc Epstein, président de l’association La Chance, pour la diversité dans les médias. A 12 heures - audition de Mme Claire Hédon, Défenseure des droits. A 14 h 30 - table ronde réunissant : - Mme Amy Greene, référente égalité femmes-hommes et lutte contre les discriminations de Sciences Po ; - Mme Chantal Dardelet, directrice du centre Égalité des Chances de l’ESSEC, directrice exécutive de Together et animatrice du groupe Ouverture sociale de la Conférence des grandes écoles (CGE). A 15 h 45 - table ronde réunissant des syndicats d’enseignants. Mission d’information sur la filière du recyclage du papier, A 10 heures (par visioconférence) : - audition de M. Léonce-Antoine Deprez, président-directeur général de l’imprimerie Léonce Deprez. A 11 heures (par visioconférence) : - audition de M. Pierre Petillault, directeur général de l’Alliance de la presse d’information générale. Mission d’information sur le thème « Bâtir et promouvoir une souveraineté numérique nationale et européenne », A 9 h 30 (Visioconférence) : - table-ronde, ouverte à la presse, avec des représentants des collectivités territoriales. A 17 h 15 (Visioconférence) : - audition, ouverte à la presse, de M. Sébastien Soriano, président de l’Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse.

Vendredi 11 décembre 2020 Commission des finances, A 9 heures salle 6350 (Finances) : - éventuellement, examen, en nouvelle lecture, du projet de loi de finances pour 2021 (M. Laurent Saint-Martin, rapporteur général). A 14 heures salle 6350 (Finances) : - éventuellement, suite de l’examen, en nouvelle lecture, du projet de loi de finances pour 2021 (M. Laurent Saint-Martin, rapporteur général). Mission flash sur le monde associatif combattant, 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 162 sur 198

A 10 h 30 (visioconférence) : - audition de M. Claude Henry, vice-président délégué de l’Union Fédérale (UF). A 11 h 30 (Visioconférence) : - audition de M. le général Robert Rideau, président de la Fédération nationale André Maginot.

Lundi 14 décembre 2020 Commission des finances, A 15 h 45 salle 6350 (Finances) : - éventuellement, examen, en nouvelle lecture, en application de l’article 88 du Règlement, des amendements au projet de loi de finances pour 2021 (M. Laurent Saint-Martin, rapporteur général). Délégation aux droits des femmes et à l’égalité des chances entre les hommes et les femmes, A 14 heures (Visioconférence) : - échanges avec Mme Wanda Nowicka, députée de la Diète de Pologne.

Mardi 15 décembre 2020 Commission des affaires économiques, A 17 h 30 (salle Victor Hugo) : - présentation, conjointe avec la commission des affaires sociales et la commission du développement durable et de l’aménagement du territoire, du rapport de la mission d’information commune sur le suivi de la stratégie de sortie du glyphosate (MM. Jean-Luc Fugit et Jean-Baptiste Moreau, rapporteurs). Commission des affaires européennes, A 17 h 15 (visioconférence) : - audition de M. Clément Beaune, secrétaire d’État aux affaires européennes sur les résultats du Conseil européen des 10 et 11 décembre 2020. Commission du développement durable, A 17 h 30 (salle Victor Hugo) : - examen, conjoint avec la commission des affaires économiques et la commission des affaires sociales, du rapport de la mission d’information commune sur le suivi de la stratégie de sortie du glyphosate

Mercredi 16 décembre 2020 Commission des affaires culturelles, A 8 h 45 (musée national d’art moderne) : - visite de l’exposition Matisse, comme un roman, au Musée national d’art moderne, en présence de M. Serge Lasvignes, président du Centre Pompidou, et de Mme Aurélie Verdier, commissaire de l’exposition. Commission des affaires économiques, A 9 h 30 (en visioconférence) : - audition de M. François Bayrou, Haut Commissaire au plan. A 14 h 30 (en visioconférence) : - présentation, conjointe avec la commission des finances, du rapport de la mission d’information commune sur les chambres d’agriculture et leur financement (M. Stéphane Travert et Mme Marie-Christine Verdier Jouclas, rapporteurs). Commission des affaires étrangères, A 9 h 30 (Visioconférence) : - examen, ouvert à la presse, du rapport d’information sur le partenariat futur entre l’Union européenne et le Royaume-Uni (MM. Pierre-Henri Dumont et Alexandre Holroyd, co-rapporteurs) ; - délibération, ouverte à la presse, sur le rapport d’information sur les dimensions européenne et internationale de la crise liée à la pandémie de covid-19 (Mme Marielle de Sarnez, rapporteure). Commission des affaires européennes, A 16 heures salle de commission (3e étage rue Saint-Dominique et visioconférence) : - « Comment l’Union européenne peut-elle parvenir à la neutralité climatique en 2050 ? » (M. Bernard Deflesselles et Mme Nicole Le Peih) (rapport d’information). Commission de la défense, A 9 h 30 (visioconférence) : - audition de la commission. 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 162 sur 198

Commission du développement durable, A 14 h 30 (par visioconférence) : - audition de M. Clément Beaune, secrétaire d’État chargé des affaires européennes, sur les enjeux environnementaux au niveau européen. Commission des finances, A 9 h 30 (visioconférence) : - « Au cœur de l’économie » : audition de MM. Jean-Luc Tavernier, directeur général de l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), Olivier Garnier, directeur général des statistiques, des études et de l’international de la Banque de France, et Mme Laurence Boone, chef économiste de l’Organisation de coopération et de développement économique (Ocde), sur la situation économique et la conjoncture. Commission des lois, A 9 h 30 (visioconférence) : - examen du rapport sur la mise en œuvre des articles 1 à 4 de la loi no 2017-1510 du 30 octobre 2017 renforçant la sécurité intérieure et la lutte contre le terrorisme (Mme Yaël Braun-Pivet, M. Éric Ciotti et M. Raphaël Gauvain, rapporteurs) ; - communication de la mission flash sur les cours criminelles (MM. Stéphane Mazars et Antoine Savignat, co- rapporteurs) Commission d’enquête sur l’évaluation des politiques publiques de santé environnementale, A 14 heures (par visioconférence) : - restitution des travaux. Mission d’information commune sur la réglementation et l’impact des différents usages du cannabis, A 15 heures (visioconférence) : Table ronde d’associations de parents d’élèves : - fédération des parents d’élèves de l’enseignement public (PEEP) : Mme Gisèle Brunaud vice-présidente ; - fédération des conseils de parents d’élèves des écoles publiques (FCPE) : M. Rodrigo Arenas, et sous réserve Mme Pascale Durand, directrice de la Vie fédérale ; - association des parents d’élèves de l’enseignement libre (APEL nationale) (sous réserve de confirmation) A 16 heures (visioconférence) : Table ronde d’associations de prévention : - APLEAT-ACEP : M. Nicolas Baujard, responsable prévention-formation-point de contact avancé ; - Fédération Addiction : M. Alexis Grandjean, responsable du pôle Expérimentation-Innovation-Recherche. A 17 heures (visioconférence) : Table ronde des organisations syndicales représentatives de la Police nationale Mission d’information sur l’opération Barkhane, A 14 heures (Visioconférence) : - audition de M. Rémy Rioux, directeur général de l’Agence française de développement (AFD).

Jeudi 17 décembre 2020 Commission des finances, A 8 h 45 salle 6350 (Finances) : - éventuellement, examen, en lecture définitive,du projet de loi de finances pour 2021 (M. Laurent Saint-Martin, rapporteur général). Délégation aux droits des femmes et à l’égalité des chances entre les hommes et les femmes, A 9 h 30 (Visioconférence) : - audition de Mme Amélie de Montchalin, ministre de la transformation et de la fonction publiques. Mission d’information sur le thème « Bâtir et promouvoir une souveraineté numérique nationale et européenne », A 9 h 30 (Visioconférence) : - audition, ouverte à la presse, de M. Didier Patry, directeur général de France Brevets. A 11 heures (Visioconférence) : - audition, ouverte à la presse, des responsables de Business Computer.

Vendredi 18 décembre 2020 Mission flash sur le financement de la BITD, 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 162 sur 198

A 9 heures (visioconférence) : - audition de M. Nicolas Bodilis Reguer, directeur du département Relations institutionnelles France Stratégie, Communication, Adhérents de la Fédération bancaire française (FBF). A 10 h 30 (visioconférence) : - audition de M. Charles Duchaine, directeur de l’Agence française anticorruption (AFA) A 14 heures (visioconférence) : - audition de M. Bertrand Peyret, secrétaire général adjoint de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR). Mission flash sur le monde associatif combattant, A 10 h 30 (Conférence téléphonique) : - audition de M. Sylvain Mattiucci, directeur du patrimoine, de la mémoire et des archives (DPMA), de Mme Evelyne Piffeteau, sous-directrice de la mémoire et de l’action éducative (SDMAE) et de M. Grégory Auda, chef du bureau de la vie associative et des commémorations (BVAC).

Mardi 12 janvier 2021 Commission des affaires étrangères, A 17 h 30 (Visioconférence) : - examen, ouvert à la presse, du rapport d’information sur la politique des visas (M. M’jid El Guerrab et Mme Sira Sylla, co-rapporteurs).

Mercredi 13 janvier 2021 Commission des affaires économiques, A 9 h 30 salle 6241 (Affaires économiques) : - présentation du rapport de la mission d’information sur les sels nitrités dans l’industrie agroalimentaire (Mme Barbara Bessot-Ballot, Mme Michèle Crouzet et M. Richard Ramos, rapporteurs). Mission flash sur le monde associatif combattant, A 17 heures (Visioconférence) : - audition de M. Édouard Geffray, directeur général de l’enseignement scolaire. A 18 heures (Visioconférence) : - audition de M. Gilles Pierre Levy, président de la Fondation de la Résistance et de M. le Préfet Victor Convert.

Mercredi 20 janvier 2021 Mission flash sur le monde associatif combattant, A 17 heures (Visioconférence) : - audition de M. le Général Hervé Longuet, président de l’Union Nationale des Combattants (UNC).

Jeudi 21 janvier 2021 Mission flash sur le financement de la BITD, A 9 h 15 (visioconférence) : - audition de M. Marwan Lahoud, président du directoire d’ACE Management.

Mercredi 27 janvier 2021 Mission flash sur le monde associatif combattant, A 17 heures (Visioconférence) : - audition de M. Laurent Attar-Bayrou, président de la Fédération nationale des Anciens des Missions Extérieures - Opérations Extérieures (FNAME-OPEX).

Jeudi 28 janvier 2021 Mission flash sur le financement de la BITD, A 9 h 15 (visioconférence) : - audition de M. Hans Christoph Atzpodien, directeur général du BDSV (Bundesverband der Deutschen Sicherheits- und Verteidigungsindustrie – Groupement des industries allemandes de sécurité et défense), de M. Adrian Schwantes, chargé des questions du financement et du développement durable et de Mme Karla Kristin Kuss, chargée des Affaires européennes, des coopérations bilatérales et des PME. 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 162 sur 198

A 10 h 45 (Visioconférence) : - audition de M. François Arbault, directeur de la Défense, Industrie, Spatial (DEFIS) de l’Union européenne.

Mercredi 3 février 2021 Mission flash sur le monde associatif combattant, A 17 heures salle 4016 (33, rue Saint-Dominique) : - audition de M. le Général de corps d’armée (2S) Philippe Bonnet, Président de la Fédération nationale des anciens d’outre-mer et des anciens combattants des Troupes de marine (FNAOM-ACTDM).

Mercredi 10 février 2021 Mission flash sur le monde associatif combattant, A 18 heures salle 4016 (33, rue Saint-Dominique) : - audition de M. Jean-Louis Nageotte, secrétaire national de la Fédération nationale des Anciens Combattants en Algérie, Maroc et Tunisie (FNACA). 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 163 sur 198

Informations parlementaires

ASSEMBLÉE NATIONALE Session ordinaire de 2020-2021

DOCUMENTS ET PUBLICATIONS

NOR : INPA2033756X

Documents parlementaires Dépôt du mercredi 2 décembre 2020 Dépôt d’un projet de loi M. le Président de l’Assemblée nationale a reçu, le 2 décembre 2020, de M. le Premier ministre, un projet de loi ratifiant l’ordonnance no 2020-1255 du 14 octobre 2020 relative à l’adaptation de l’allocation et de l’indemnité d’activité partielle. Ce projet de loi, no 3634, est renvoyé à la commission des affaires sociales, en application de l’article 83 du règlement.

Dépôt d’une proposition de loi constitutionnelle M. le Président de l’Assemblée nationale a reçu, le 2 décembre 2020, de M. Pierre Morel-À-L’Huissier, une proposition de loi constitutionnelle relative au Défenseur des droits. Cette proposition de loi constitutionnelle, no 3630, est renvoyée à la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l’administration générale de la République, en application de l’article 83 du règlement.

Dépôt d’une proposition de loi organique M. le Président de l’Assemblée nationale a reçu, le 2 décembre 2020, de M. Pierre Morel-À-L’Huissier, une proposition de loi organique portant renforcement des missions et de l’indépendance du Défenseur des droits. Cette proposition de loi organique, no 3629, est renvoyée à la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l’administration générale de la République, en application de l’article 83 du règlement.

Dépôt d’une proposition de résolution M. le Président de l’Assemblée nationale a reçu, le 2 décembre 2020, de M. André Chassaigne, une proposition de résolution européenne relative à la sécurité alimentaire au sein de l’Union européenne, déposée en application de l’article 151-2 du règlement. Cette proposition de résolution européenne, no 3636, est renvoyée à la commission des affaires économiques, en application de l’article 151-2 du règlement.

Dépôt de rapports M. le Président de l’Assemblée nationale a reçu, le 2 décembre 2020, de M. Yannick Kerlogot, un rapport, no 3631, fait au nom de la commission des affaires culturelles et de l’éducation, en nouvelle lecture, sur le projet de loi, modifiépar le Sénat, relatif au retour de biens culturels à la République du Bénin et à la République du Sénégal (no 3526). : Annexe 0 : texte de la commission. M. le Président de l’Assemblée nationale a reçu, le 2 décembre 2020, de M. Jean Terlier, un rapport, no 3637, fait au nom de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l’administration générale de la République sur le projet de loi, après engagement de la procédure accélérée, ratifiant l’ordonnance no 2019-950 du 11 septembre 2019 portant partie législative du code de la justice pénale des mineurs (no 2367). : Annexe 0 : texte de la commission.

Dépôt de rapports d’information M. le Président de l’Assemblée nationale a reçu, le 2 décembre 2020, de Mmes Josiane Corneloup et Mireille Robert, un rapport d’information no 3632, déposé en application de l’article 145 du règlement, par la commission des affaires sociales, en conclusion des travaux d’une mission d’information sur l’accueil familial. 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 163 sur 198

M. le Président de l’Assemblée nationale a reçu, le 2 décembre 2020, de M. Éric Ciotti, un rapport d’information no 3633, fait au nom de la mission d’information sur l’impact, la gestion et les conséquences dans toutes ses dimensions de l’épidémie de Coronavirus-Covid-19. M. le Président de l’Assemblée nationale a reçu, le 2 décembre 2020, de M. André Chassaigne et Mme Catherine Osson, un rapport d’information, no 3635, déposé par la commission des affaires européennes sur la sécurité alimentaire dans l’Union européenne. 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 164 sur 198

Informations parlementaires

ASSEMBLÉE NATIONALE Session ordinaire de 2020-2021

INFORMATIONS DIVERSES

NOR : INPA2033757X

Saisie en application de l’article 13 de la Constitution, la commission du développement durable et de l’aménagement du territoire a, le mercredi 2 décembre 2020, émis un avis favorable, par 20 voix contre 0, à la nomination de M. Jean-Pierre Farandou aux fonctions de président-directeur général de la SNCF. Saisie en application de l’article 13 de la Constitution, la commission des affaires sociales a, le mercredi 2 décembre 2020, émis un avis favorable, par 26 voix contre 1, à la nomination de Mme Christelle Ratignier-Carbonneil aux fonctions de directrice générale de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé. 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 165 sur 198

Informations parlementaires

SÉNAT Session ordinaire de 2020-2021

COMMISSIONS / ORGANES TEMPORAIRES

NOR : INPS2033750X

Réunions Jeudi 3 décembre 2020 Commission des finances à 9 h 30 (Salle de la commission) – Projet de loi de finances pour 20212021 – Examen des amendements de séance sur : – la mission « Outre-mer » (et article 55 sexies) – la mission « Défense » – la mission « Sécurités » (et articles 66 et 67) et le compte d’affectation spéciale « Contrôle de la circulation et du stationnement routiers » – la mission « Immigration, asile et intégration » (et article 54 quaterdecies) – la mission « Administration générale et territoriale de l’État » – la mission « Travail et emploi » – la mission « Anciens combattants, mémoire et liens avec la Nation » (et article 54) – la mission « Sport, jeunesse et vie associative » (et articles 70 à 73) – la mission « Justice » (et articles 55 bis à 55 quinquies) – les missions « Gestion des finances publiques » (et articles 54 decies à 54 terdecies), « Crédits non répartis », « Transformation et fonction publiques » et le compte d’affectation spéciale « Gestion du patrimoine immobilier de l’État » – la mission « Régimes sociaux et de retraite » (et article 56 nonies) et le compte d’affectation spéciale « Pensions » (et article 74) Seuls les sénateurs présents physiquement pourront prendre part au vote. Les délégations de vote sont autorisées dans les conditions prévues par le Règlement. Seuls les sénateurs présents physiquement pourront prendre part au vote. Les délégations de vote sont autorisées dans les conditions prévues par le Règlement.

Membres présents ou excusés Commission des affaires sociales 1re séance du mercredi 2 décembre 2020 Présents : Cathy Apourceau-Poly, Laurent Burgoa, Laurence Cohen, , Chantal Deseyne, Élisabeth Doineau, Laurence Garnier, Jocelyne Guidez, Olivier Henno, Corinne Imbert, Annick Jacquemet, Bernard Jomier, Annie Le Houerou, , Philippe Mouiller, Raymonde Poncet Monge, Émilienne Pou­ mirol, , Marie-Pierre Richer, René-Paul Savary, Nadia Sollogoub, Jean Sol, Dominique Théo­ phile. En téléconférence : Stéphane Artano, Christine Bonfanti-Dossat, Jean-Noël Cardoux, Alain Duffourg, Corinne Féret, Jean-Luc Fichet, , Véronique Guillotin, Martin Lévrier, Viviane Malet, Brigitte Micouleau. Excusé : Monique Lubin. Ont délégué leur droit de vote : Annie Delmont-Koropoulis, Chantal Deseyne, Frédérique Gerbaud, Oli­ vier Henno, Florence Lassarade, Annick Petrus, Frédérique Puissat, Jean-Marie Vanlerenberghe. 2e séance du mercredi 2 décembre 2020 Présents : Cathy Apourceau-Poly, Laurent Burgoa, Laurence Cohen, Annie Delmont-Koropoulis, Cathe­ rine Deroche, Chantal Deseyne, Élisabeth Doineau, Alain Duffourg, Jocelyne Guidez, Corinne Imbert, Annick Jacquemet, Annie Le Houerou, Colette Mélot, Michelle Meunier, Philippe Mouiller, Raymonde Poncet Monge, Catherine Procaccia, Marie-Pierre Richer, René-Paul Savary, Jean Sol, Dominique Théophile. En téléconférence : Jean-Noël Cardoux, Corinne Féret, Pascale Gruny, Olivier Henno, Martin Lévrier, Brigitte Micouleau. 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 165 sur 198

Excusés : Christine Bonfanti-Dossat, Monique Lubin. Commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées 1re séance du mercredi 2 décembre 2020 Présents : , François Bonneau, Gilbert Bouchet, , Marie-Arlette Carlotti, Olivier Cigolotti, Hélène Conway-Mouret, Yves Détraigne, Nicole Duranton, , Guillaume Gon­ tard, Jean-Pierre Grand, Michelle Gréaume, Joël Guerriau, André Guiol, Ludovic Haye, Jacques Le Nay, Vivette Lopez, Cédric Perrin, Gilbert Roger, Hugues Saury, , Mickaël Vallet, Yannick Vaugrenard. En téléconférence : Olivier Cadic, Alain Cazabonne, Joëlle Garriaud-Maylam, André Gattolin, Sylvie Goy- Chavent, Isabelle Raimond-Pavero, . Ont délégué leur droit de vote : Olivier Cadic, Pierre Charon, Édouard Courtial, , André Gattolin, Sylvie Goy-Chavent, , Gisèle Jourda, , Pierre Laurent, Ronan Le Gleut, , Gérard Poadja, Isabelle Raimond-Pavero, Rachid Temal, Jean-Marc Todeschini, André Vallini, Richard Yung. Commission de l’aménagement du territoire et du développement durable 1re séance du mercredi 2 décembre 2020 Présents : Jean-Claude Anglars, Jean Bacci, Bruno Belin, Joël Bigot, Étienne Blanc, François Calvet, Guillaume Chevrollier, Marta de Cidrac, Stéphane Demilly, Gilbert-Luc Devinaz, Gilbert Favreau, Jacques Fer­ nique, Hervé Gillé, Daniel Gueret, Jean-Michel Houllegatte, Olivier Jacquin, Gérard Lahellec, Jean- François Longeot, Didier Mandelli, Pascal Martin, Louis-Jean de Nicolaÿ, Philippe Pemezec, Évelyne Perrot, Angèle Préville, Jean-Paul Prince, Bruno Rojouan, Denise Saint-Pé, Philippe Tabarot, Marie-Claude Varaillas. En téléconférence : , Michel Dagbert, Ronan Dantec, Michel Dennemont, Nassimah Dindar, Éric Gold, Nadège Havet, Frédéric Marchand, Pierre Médevielle. Excusé : Jean-Pierre Corbisez. Ont délégué leur droit de vote : Ronan Dantec, Nassimah Dindar. Commission de la culture, de l’éducation et de la communication 1re séance du mercredi 2 décembre 2020 Présents : , Jérémy Bacchi, Annick Billon, Max Brisson, Céline Brulin, Sabine Drexler, Bernard Fialaire, , Else Joseph, Claude Kern, Laurent Lafon, Michel Laugier, Jean- Jacques Lozach, Monique de Marco, Marie-Pierre Monier, Pierre Ouzoulias, François Patriat, Stéphane Piednoir, Sylvie Robert, Michel Savin, Elsa Schalck, Lucien Stanzione, Sabine Van Heghe, Anne Ventalon, Cédric Vial. En téléconférence : , Céline Boulay-Espéronnier, Toine Bourrat, , Thomas Dossus, Jean-Raymond Hugonet, Sonia de La Provôté, Pierre-Antoine Levi, Jacques-Bernard Magner, Catherine Morin- Desailly. Ont délégué leur droit de vote : Alexandra Borchio Fontimp, Céline Boulay-Espéronnier, Toine Bourrat, Laure Darcos, Thomas Dossus, , Jean Hingray, Jean-Raymond Hugonet, Catherine Morin- Desailly, Pierre Ouzoulias, Olivier Paccaud, Damien Regnard, . Commission des finances Séance du mercredi 2 décembre 2020 Présents : Nadine Bellurot, Éric Bocquet, Michel Canevet, Vincent Capo-Canellas, Thierry Cozic, , Vincent Delahaye, Vincent Éblé, Rémi Féraud, Charles Guené, Jean-François Husson, Éric Jeansannetas, Patrice Joly, Christian Klinger, Marc Laménie, Christine Lavarde, , Hervé Maurey, Sébastien Meurant, Jean-Marie Mizzon, Albéric de Montgolfier, Claude Nougein, , Didier Rambaud, Claude Raynal, Pascal Savoldelli, Sophie Taillé-Polian. En téléconférence : Frédérique Espagnac, Gérard Longuet, Vanina Paoli-Gagin, Jean-François Rapin, Sylvie Vermeillet. Ont délégué leur droit de vote : Arnaud Bazin, , Marc Laménie, Jean-François Rapin, Jean Pierre Vogel. Assistait en outre à la séance : Olivier Jacquin (commission de l’aménagement du territoire et du développement durable). Commission des lois constitutionnelles, de législation, du suffrage universel, du Règlement et d’administration générale 1re séance du mardi 1 décembre 2020 Présents : , Arnaud de Belenet, Catherine Belrhiti, François Bonhomme, Valérie Boyer, François- Noël Buffet, Agnès Canayer, Maryse Carrère, Marc-Philippe Daubresse, Jacky Deromedi, Catherine Di Folco, Jérôme Durain, Christophe-André Frassa, Françoise Gatel, Loïc Hervé, Muriel Jourda, Éric Kerrouche, Marie- Pierre de La Gontrie, Jean-Yves Leconte, Henri Leroy, , Marie Mercier, Thani Mohamed Soilihi, André Reichardt, Jean-Pierre Sueur, Dominique Vérien, Dany Wattebled. En téléconférence : , Jean-Yves Roux, Claudine Thomas. Assistaient en outre à la séance : Nadine Bellurot (commission des finances), Guillaume Chevrollier (com­ mission de l’aménagement du territoire et du développement durable), Corinne Féret (commission des affaires sociales), Sonia de La Provôté (commission de la culture, de l’éducation et de la communication), Rémy Pointereau (commission de l’aménagement du territoire et du développement durable). 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 165 sur 198

Assistaient en outre à la séance en téléconférence : Fabien Genet (commission de l’aménagement du territoire et du développement durable), Michelle Gréaume (commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées), Jean-Michel Houllegatte (commission de l’aménagement du territoire et du développement durable), Sylvie Robert (commission de la culture, de l’éducation et de la communication), (commission des affaires économiques). 2e séance du mardi 1 décembre 2020 Présents : Philippe Bas, Arnaud de Belenet, Catherine Belrhiti, Valérie Boyer, François-Noël Buffet, Agnès Canayer, Marc-Philippe Daubresse, Catherine Di Folco, Jérôme Durain, Jacqueline Eustache-Brinio, Christophe-André Frassa, Françoise Gatel, Loïc Hervé, Muriel Jourda, Marie Mercier, Thani Mohamed Soilihi, André Reichardt, Dominique Vérien. En téléconférence : Jean-Yves Leconte, Alain Richard. Séance du mercredi 2 décembre 2020 Présents : Arnaud de Belenet, Catherine Belrhiti, Guy Benarroche, Philippe Bonnecarrère, François-Noël Buffet, Maryse Carrère, Cécile Cukierman, Marc-Philippe Daubresse, Catherine Di Folco, Jérôme Durain, Christophe- André Frassa, Françoise Gatel, , Loïc Hervé, Muriel Jourda, , Éric Kerrouche, Jean- Yves Leconte, Henri Leroy, Stéphane Le Rudulier, Alain Marc, Marie Mercier, Jean-Pierre Sueur, Claudine Thomas, Dany Wattebled. En téléconférence : Philippe Bas, , François Bonhomme, Agnès Canayer, Jacqueline Eustache- Brinio, Laurence Harribey, Thani Mohamed Soilihi, Jean-Yves Roux, Dominique Vérien. Excusé : Françoise Dumont. Ont délégué leur droit de vote : Philippe Bas, François Bonhomme, Valérie Boyer, Mathieu Darnaud, Jacky Deromedi, Françoise Dumont, Jacqueline Eustache-Brinio, , André Reichardt.

Convocations Commission d’enquête pour l’évaluation des politiques publiques face aux grandes pandémies à la lumière de la crise sanitaire de la covid-19 et de sa gestion Seuls les sénateurs présents physiquement pourront prendre part au vote. Mardi 8 décembre 2020 à 16 heures (Salle Médicis et en téléconférence) 1o Examen du rapport de la commission d’enquête 2o Questions diverses. Commission des affaires sociales Mercredi 9 décembre 2020 (Salle A213 - 2ème étage Est et en téléconférence) à 9 h 30 1o Audition de M. Adrien Taquet, secrétaire d’État en charge de l’enfance et des familles À 11 heures 2o Examen des amendements de séance sur la proposition de loi portant création d’un pôle public du médicament et des produits médicaux (no 677, 2019-2020). (Rapporteure : Mme Laurence Cohen). Le délai limite pour le dépôt des amendements de séance est fixé au lundi 7 décembre 2020 à 12 heures.

Délais limites de dépôt des amendements en commission Commission de la culture, de l’éducation et de la communication -Projet de loi relatif au retour de biens culturels à la République du Bénin et à la République du Sénégal : Mardi 8 décembre 2020 18h00 Commission des affaires sociales Proposition de loi portant création d’un pôle public du médicament et des produits médicaux : lundi 7 décembre 2020 à 12 heures. Commission des lois constitutionnelles, de législation, du suffrage universel, du Règlement et d’administration générale -Projet de loi relatif à la prorogation des chapitres VI à X du titre II du livre II et de l’article L. 851-3 du code de la sécurité intérieure : Vendredi 4 décembre 2020 12h00 -Projet de loi organique relatif au Conseil économique, social et environnemental : Vendredi 4 décem­ bre 2020 12h00

COMMISSION DES AFFAIRES EUROPÉENNES Réunion Jeudi 3 décembre 2020 À 11 heures (Salle Médicis et en téléconférence) Captation 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 165 sur 198

– Audition de M. Valdis Dombrovskis, vice-président exécutif de la Commission européenne en charge d’une économie au service des personnes, commissaire européen au Commerce 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 166 sur 198

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DOCUMENTS DÉPOSÉS

NOR : INPS2033738X

Document enregistré à la Présidence du Sénat le vendredi 27 novembre 2020 Dépôt d’une proposition de loi No 163 (2020-2021) Proposition de loi présentée par M. Édouard COURTIAL, visant à renforcer le rôle des élus locaux dans l’implantation d’éoliennes terrestres, envoyée à la commission de l’aménagement du territoire et du développement durable, sous réserve de la constitution éventuelle d’une commission spéciale dans les conditions prévues par le Règlement.

Document enregistré à la Présidence du Sénat le lundi 30 novembre 2020 Dépôt d’une proposition de loi No 164 (2020-2021) Proposition de loi présentée par Mme Angèle PRÉVILLE, visant à lutter contre le plastique, envoyée à la commission de l’aménagement du territoire et du développement durable, sous réserve de la constitution éventuelle d’une commission spéciale dans les conditions prévues par le Règlement.

Document enregistré à la Présidence du Sénat le mardi 1er décembre 2020 Dépôt d’une proposition de loi No 165 (2020-2021) Proposition de loi présentée par M. Jean Louis MASSON, tendant à élargir le remboursement de la TVA aux communes pour la construction de maisons d’assistantes maternelles, envoyée à la commission des finances, sous réserve de la constitution éventuelle d’une commission spéciale dans les conditions prévues par le Règlement.

Documents enregistrés à la Présidence du Sénat le mercredi 2 décembre 2020 Dépôt de rapports et de textes de commission No 166 (2020-2021) Rapport fait par M. Claude NOUGEIN au nom de la commission des finances sur la proposition de loi de MM. Olivier JACQUIN, Claude RAYNAL, Mme Sophie TAILLÉ-POLIAN, MM. Thierry CARCENAC et Rémi FÉRAUD visant à instaurer une contribution exceptionnelle sur les assurances pour concourir à la solidarité nationale face aux conséquences économiques et sociales d’une crise sanitaire majeure (no 477, 2019-2020). No 167 (2020-2021) Résultat des travaux de la commission des finances sur la proposition de loi visant à instaurer une contribution exceptionnelle sur les assurances pour concourir à la solidarité nationale face aux conséquences économiques et sociales d’une crise sanitaire majeure. No 168 (2020-2021) Rapport fait par M. Arnaud de BELENET au nom de la commission des lois constitutionnelles, de législation, du suffrage universel, du Règlement et d’administration générale sur la proposition de loi constitutionnelle de Mme Nicole BONNEFOY et plusieurs de ses collègues visant, face à la crise actuelle à construire le monde d’après fondé sur la préservation des biens communs (no 419 rect., 2019-2020). No 169 (2020-2021) Résultat des travaux de la commission des lois constitutionnelles, de législation, du suffrage universel, du Règlement et d’administration générale sur la proposition de loi constitutionnelle visant, face à la crise actuelle à construire le monde d’après fondé sur la préservation des biens communs. No 170 (2020-2021) Rapport fait par Mme Claudine THOMAS au nom de la commission des lois constitutionnelles, de législation, du suffrage universel, du Règlement et d’administration générale sur la proposition de loi de Mme Sophie TAILLÉ-POLIAN visant à supprimer la possibilité ouverte au dirigeant 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 166 sur 198

d’une entreprise de déposer une offre de rachat de l’entreprise après avoir organisé son dépôt de bilan (no 714, 2019-2020). No 171 (2020-2021) Résultat des travaux de la commission des lois constitutionnelles, de législation, du suffrage universel, du Règlement et d’administration générale sur la proposition de loi visant à supprimer la possibilité ouverte au dirigeant d’une entreprise de déposer une offre de rachat de l’entreprise après avoir organisé son dépôt de bilan. No 172 (2020-2021) Rapport fait par Mme Laurence COHEN au nom de la commission des affaires sociales sur la proposition de loi de Mmes Laurence COHEN, Cathy APOURCEAU-POLY, Michelle GRÉAUME et plusieurs de leurs collègues portant création d’un pôle public du médicament et des produits médicaux (no 677, 2019-2020). No 173 (2020-2021) Résultat des travaux de la commission des affaires sociales sur la proposition de loi portant création d’un pôle public du médicament et des produits médicaux. No 176 (2020-2021) Rapport fait par Mme Monique de MARCO au nom de la commission de la culture, de l’éducation et de la communication sur la proposition de loi, adoptée par l’Assemblée nationale, relative à la protection patrimoniale des langues régionales et à leur promotion (no 321, 2019-2020). No 177 (2020-2021) Texte de la commission de la culture, de l’éducation et de la communication sur la proposition de loi, adoptée par l’Assemblée nationale, relative à la protection patrimoniale des langues régionales et à leur promotion. 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 167 sur 198

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DOCUMENTS PUBLIÉS

NOR : INPS2033747X

Addendum au document publié sur le site internet du Sénat le mardi 1er décembre 2020 No 138 (2020-2021) - Rapport général de M. Jean-François HUSSON, rapporteur général, fait au nom de la commission des finances, sur le projet de loi de finances, adopté par l’Assemblée nationale, pour 2021. Tome III. - Les moyens des politiques publiques et les dispositions spéciales (seconde partie de la loi de finances)

Documents publiés sur le site internet du Sénat le mercredi 2 décembre 2020 No 140 (2020-2021) - Avis présenté, au nom de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées, sur le projet de loi de finances, adopté par l’Assemblée nationale, pour 2021 : Tome V - Défense : Programme 144 : « Environnement et prospective de la politique de défense » (MM. Pascal ALLIZARD et Yannick VAUGRENARD) Tome VI - Défense : Programme 178 : « Préparation et emploi des forces » (M. Olivier CIGOLOTTI et Mme Michelle GRÉAUME) Tome VII – Défense : Programme 212 : « Soutien de la politique de défense » (M. Joël GUERRIAU et Mme Marie-Arlette CARLOTTI) Tome VIII - Défense : Programme 146 : « Équipement des forces » (M. Cédric PERRIN et Mme Hélène CONWAY-MOURET) No 143 (2020-2021) - Avis présenté, au nom de la commission de la culture, de l’éducation et de la communication, sur le projet de loi de finances, adopté par l’Assemblée nationale, pour 2021 : Tome VI – fascicule 1 – Sport (M. Jean-Jacques LOZACH) Tome VI – fascicule 2 – Jeunesse et vie associative (M. Jacques-Bernard MAGNER) No 165 (2020-2021) Proposition de loi présentée par M. Jean Louis MASSON, tendant à élargir le remboursement de la TVA aux communes pour la construction de maisons d’assistantes maternelles, envoyée à la commission des finances, sous réserve de la constitution éventuelle d’une commission spéciale dans les conditions prévues par le Règlement. No 169 (2020-2021) Résultat des travaux de la commission des lois constitutionnelles, de législation, du suffrage universel, du Règlement et d’administration générale sur la proposition de loi constitutionnelle visant, face à la crise actuelle à construire le monde d’après fondé sur la préservation des biens communs. No 171 (2020-2021) Résultat des travaux de la commission des lois constitutionnelles, de législation, du suffrage universel, du Règlement et d’administration générale sur la proposition de loi visant à supprimer la possibilité ouverte au dirigeant d’une entreprise de déposer une offre de rachat de l’entreprise après avoir organisé son dépôt de bilan. No 173 (2020-2021) Résultat des travaux de la commission des affaires sociales sur la proposition de loi portant création d’un pôle public du médicament et des produits médicaux. 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 168 sur 198

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NOMINATIONS ET AVIS

NOR : INPS2033746X

En application du cinquième alinéa de l’article 13 de la Constitution et des lois organique no 2010-837 et no 2010-838 du 23 juillet 2010 prises pour son application, la commission de l’aménagement du territoire et du développement durable a émis, lors de sa réunion du 2 décembre 2020, un avis favorable à la nomination de M. Jean-Pierre Farandou aux fonctions de président-directeur général de la SNCF (25 voix pour). En application du cinquième alinéa de l’article 13 de la Constitution et des lois organique no 2010-837 et no 2010-838 du 23 juillet 2010 prises pour son application, la commission des affaires sociales a émis, lors de sa réunion du 2 décembre 2020, un avis favorable à la nomination de Mme Christelle Ratignier-Carbonneil à la direction générale de l’agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (18 voix pour, 1 voix contre). 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 169 sur 198

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COMPOSITION DU SÉNAT

NOR : INPS2033759X

Erratum à la rubrique Composition du Sénat du 2 décembre 2020 Avis de démission de sénatrice Le Président du Sénat a pris acte de la démission, à compter du mardi 1er décembre 2020, à minuit, de Mme Valérie BLANDIN, de son mandat de sénatrice de la Manche.

Remplacement de sénatrice Conformément à l’article 32 de l’ordonnance no 58-1067 du 7 novembre 1958 portant loi organique sur le Conseil constitutionnel, M. le ministre de l’intérieur, a fait connaître à M. le Président du Sénat qu’en application de l’article LO 320 du code électoral M. Alain SÉVÊQUE est appelé à remplacer en qualité de sénateur de la Manche, à compter du mercredi 2 décembre 2020, à 0 heure, Mme Valérie BLANDIN. 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 170 sur 198

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GROUPES POLITIQUES

NOR : INPS2033695X

Effectifs des groupes du Sénat (348 sièges - 348 élus) 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 171 sur 198

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AVIS ADMINISTRATIFS

NOR : INPS2033600X

AVIS RELATIF À LA MODIFICATION DE LA COMPOSITION DU JURY DES CONCOURS EXTERNE ET PREMIER INTERNE D’ADMINISTRATEUR-ADJOINT 2021 Par arrêté du Président et des Questeurs du Sénat en date du 17 novembre 2020 modifié (1), la composition du jury du concours externe pour le recrutement échelonné de huit administrateurs-adjoints et du premier concours interne pour le recrutement de deux administrateurs-adjoints, avec possibilité de listes complémentaires, ouverts par l’arrêté no 2020-248 du Président et des Questeurs du 9 septembre 2020, est ainsi fixée :

COMPOSITION DU JURY Président : – M. Jean-Dominique NUTTENS, Directeur Général des Ressources et des Moyens, Membres : – M. Christian ABRARD, Sous-préfet de Roanne, – M. Philippe BUZZI, Conseiller référendaire à la Cour des comptes, – Mme Estelle CHICOUARD, Directrice des Ressources humaines de l’Institut de France, – Mme Florence GEOFFROY, Conseillère à la Direction de la Législation et du Contrôle, – M. Philippe GRISONI, Administrateur-adjoint de grade supérieur à la Direction de l’Architecture, du Patrimoine et des Jardins, – Mme Pauline HANSS, Administratrice principale à la Direction des Affaires financières et sociales, – Mme Laurence MARION, Conseillère d’État, – M. Clément VARIN, Administrateur-adjoint principal à la Direction de la Séance. Membres adjoints : – Mme Madeleine DECK-MICHON, Agrégée d’économie et de gestion, – Mme Marie LE GOFF, Agrégée de mathématiques, – M. Mathieu MUGNIER, Administrateur à la Direction de la Législation et du Contrôle, – Mme Emmanuelle PLOT-VICARD, Agrégée d’économie et de gestion, – M. Pierre VILAR, Maître de conférences à l’Université de Pau et des Pays de l’Adour, – Mme Lucie ZANELLO, Administratrice à la Direction des Systèmes d’information. Les membres adjoints du jury ne participent ni aux épreuves orales d’admission ni aux délibérations du jury tendant à déclarer l’admissibilité ou l’admission des candidats.

(1) Arrêté du Président et des Questeurs du Sénat no 2020-318 du 17 novembre 2020 modifié par l’arrêté du Président et des Questeurs du Sénat no 2020-327 du 26 novembre 2020. 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 172 sur 198

Informations parlementaires

OFFICES ET DÉLÉGATIONS

OFFICE PARLEMENTAIRE D'ÉVALUATION DES CHOIX SCIENTIFIQUES ET TECHNOLOGIQUES

NOR : INPX2033745X

1. Réunions Jeudi 3 décembre 2020 A 9 h 30 (visioconférence) : - audition publique sur « Matières et déchets nucléaires : le cas de l’uranium appauvri » dans le cadre de l’étude de M. Thomas Gassilloud, député, et M. Stéphane Piednoir, sénateur, rapporteurs sur « Les conséquences de l’arrêt du projet de réacteur nucléaire ASTRID ».

2. Ordre du jour prévisionnel Jeudi 10 décembre 2020 A 9 heures (A confirmer) : - examen du rapport sur la pollution plastique (Philippe Bolo, député, et Angèle Préville, sénatrice, rapporteurs) ; - examen d’une note scientifique « Exposome » (Cédric Villani, député, rapporteur). 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 173 sur 198

Avis et communications

AVIS DE CONCOURS ET DE VACANCE D'EMPLOIS

MINISTÈRE DE LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE

Avis de vacance du poste de directeur général de la Caisse de garantie du logement locatif social

NOR : TREK2033210V

Emploi proposé : directeur général de la Caisse de garantie du logement locatif social (CGLLS). Catégorie : ouvert aux fonctionnaires et aux personnels non titulaires de catégorie A. Durée de l’engagement : trois ans renouvelables. Localisation du poste : 10, avenue Ledru-Rollin, 75012 Paris. L’emploi de directeur général de la CGLLS est à pourvoir à compter du 1er février 2021.

Nature de l’activité et organisation de l’établissement La CGLLS est un établissement public placée sous la tutelle conjointe des ministères chargés du logement (DHUP), de l’économie (Direction générale du Trésor) et du budget (Direction du budget). Sa mission principale est de sécuriser le financement des organismes de logement social par l’octroi de garanties et d’aides à la restructuration ainsi que de contribuer à la politique du logement principalement par des versements à l’Agence nationale de la rénovation urbaine (ANRU) et au Fonds national des aides à la pierre (FNAP). La CGLLS est également une société de financementrelevant du code monétaire et financier,soumise au respect de ratios prudentiels (rations de solvabilité et grands risques) et relevant du contrôle de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR). Depuis ses origines, la CGLLS sécurise la dette des organismes de logement social. Son cadre d’action a été réformé à plusieurs reprises au cours des 20 dernières années par l’extension et la diversification de ses missions. Instrument de mutualisation et de péréquation entre les bailleurs et outil au service de la politique du logement, les principales missions de la CGLLS sont : – garantir les emprunts auprès de la Caisse des dépôts des bailleurs sociaux pour leurs opérations de construction ou de réhabilitation, lorsqu’une garantie des collectivités locales n’a pu être obtenue ; – prévenir leurs difficultés financières et, le cas échéant, aider à leur redressement en ce qui concerne leur activité locative sociale dans le cadre du comité des aides de la Caisse, pour leur permettre, en particulier, d’assurer la qualité de l’habitat ; – assurer un rôle de financeur du secteur, en percevant les cotisations des bailleurs et en reversant une partie de ces cotisations au FNAP, à l’ANRU, à l’Agence nationale de contrôle du logement social (Ancols) et au GIP- SNE, pour la gestion du système national d’enregistrement ; – accompagner financièrement les regroupements et les réorganisations des bailleurs sociaux grâce aux aides internes de la commission de péréquation et de réorganisation (CPR) ; – contribuer à la modernisation et à l’innovation du secteur grâce au fonds de soutien dédié à l’innovation (FSI). La Caisse est dirigée par un directeur général, ordonnateur des dépenses et des recettes, nommé par l’Etat. Outre un comité d’audit, elle comporte deux autres instances : – le comité des aides, chargé de la préparation des protocoles d’aide, des garanties octroyées et des dossiers du fond social pour l’innovation (FSI) qui rend ses avis à l’unanimité et, à défaut, saisit le conseil d’administration ; – la commission de péréquation et de réorganisation, créée par la loi Élan en novembre 2018 pour faciliter les actions de regroupement et/ou réorganisation des organismes, composée à parité des représentants de l’Etat et des bailleurs sociaux, qui saisit le conseil d’administration en cas de partage des voix. La CGLLS a organisé ses missions autour de 4 directions réunies sous l’autorité du directeur général : la direction des garanties, la direction des aides, la direction financière et comptable, le secrétariat général. Elle compte 28 ETPT. 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 173 sur 198

Fonctions de directeur général Le directeur général assure la bonne marche de l’établissement en exerçant les compétences propres à sa fonction et celles déléguées par le conseil d’administration. Ses compétences et les modalités de leur exercice sont précisées aux articles R. 452-13 et R. 452-14 du code de la construction et de l’habitation.

Rémunération du directeur général La rémunération du directeur général comporte : – une part fixe à caractère fonctionnel de 105 k€ brut liée aux responsabilités du poste ; – une part variable liée aux résultats obtenus par le directeur général au regard d’objectifs fixés par la tutelle annuellement. Son montant plafond est fixé à 25 % de la part fonctionnelle.

Compétences et qualités requises Le directeur général doit avoir une expérience de haut niveau dans le management d’établissements publics, d’administrations de l’Etat, de collectivités territoriales, d’organismes de logement social ou d’opérateur immobilier. Une expérience du secteur du logement social et de l’immobilier, connaissant les logiques des différents acteurs et leurs enjeux financiers, sera particulièrement utile. Apte à construire et à faire partager une vision stratégique, le directeur général aura une véritable capacité à dialoguer, en interne, vis-à-vis des tutelles, des bailleurs sociaux et des partenaires extérieurs (Ancols, Caisse des dépôts et consignations). Il devra également intégrer des enjeux politiques variés, diriger des négociations et construire des consensus. En outre, il disposera de compétences en matière budgétaire, financière et comptable.

Modalités de candidature et conditions de nomination Les candidatures sont à adresser par voie électronique dans un délai de trente jours à compter de la date de publication du présent avis au Journal officiel, à : M. le directeur de l’habitat, de l’urbanisme et des paysages, [email protected]. Elles devront comporter une lettre de motivation adressée à la ministre déléguée auprès de la ministre de la transition écologique, chargé du logement et au ministre de l’économie, des finances et de la relance, et un curriculum vitae. La sélection des candidatures s’effectuera de la façon suivante : – une présélection sera réalisée sur dossier, par la direction de l’habitat, de l’urbanisme et des paysages, la direction du budget, la direction générale du Trésor et le secrétariat général du ministère de la transition écologique ; les candidats présélectionnés seront reçus pour un entretien ; – le président du conseil d’administration de la CGLLS sera consulté officiellement en application de l’article R. 452-13 du code de la construction et de l’habitation. Le directeur général sera ensuite nommé par arrêté interministériel conjoint en application de R. 452-13 du code de la construction et de l’habitation. Conformément à l’article 25 de la loi no 83-634 du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des fonctionnaires, l’accès à cet emploi est soumis à une déclaration d’intérêts préalable à la nomination ainsi qu’à une déclaration de situation patrimoniale à adresser auprès de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique dans un délai de deux mois suivant la nomination.

Personnes à contacter M. Luc-André JAXEL-TRUER, sous-directeur de la législation de l’habitat et des organismes constructeurs au sein de la direction de l’habitat, de l’urbanisme et des paysages : luc-andre.jaxel-truer@developpement-durable. gouv.fr. M. Jacques SALHI, délégué aux cadres dirigeants au sein du secrétariat général : jacques.salhi@developpement- durable.gouv.fr. 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 174 sur 198

Avis et communications

AVIS DE CONCOURS ET DE VACANCE D'EMPLOIS

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR

Avis de vacance d’un emploi à temps plein (secrétariat général pour les affaires régionales) NOR : INTA2033485V

Un emploi de chargé de mission à temps plein en charge de la cohésion sociale et de l’insertion est (susceptible d’être) vacant à compter du 1er janvier 2021 au SGAR de la région Martinique.

Contexte Placé auprès du préfet de région Martinique.

Missions Placé sous l’autorité de la secrétaire générale adjointe, sous-préfète en charge de la cohésion sociale, dont il est l’adjoint, le chargé de mission ou la chargée de mission impulse et coordonne l’action des services sur les politiques de cohésion sociale suivantes : lutte contre la pauvreté (accompagnement des personnes les plus fragiles, insertion sociale), accès au logement, politique de la ville, lutte contre le décrochage scolaire, lutte contre l’errance, lutte contre les discriminations, promotion de l’égalité femmes-hommes, promotion de la santé et lutte contre les inégalités sociales de santé, jeunesse et promotion de la culture comme un outil d’inclusion sociale. Le chargé de mission ou la chargée de mission a plus particulièrement en charge d’assurer : – la coordination des politiques de cohésion sociale, en lien avec les différents partenaires et leur bonne mise en œuvre. Il/elle veille à l’élaboration et à l’évolution des plans d’actions en fonction des évolutions et spécificités locales ; – le déploiement, le suivi et l’évaluation des politiques publiques qu’il a en charge. A ce titre, il/elle a pour responsabilité d’impulser l’animation des partenariats et des réseaux, de préparer les comités et réunions de pilotage de ces politiques publiques, voire de les animer et de promouvoir des appels à projets nationaux ; – au titre de la lutte contre les discriminations, les missions incombant au référent du DILCRAH sur le territoire en ce qui concerne la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la lutte contre les violences faites aux personnes LGBT ; – la représentation des membres du corps préfectoral lors des diverses réunions et ou comités prévus. Le chargé de mission ou la chargée de mission est chargé de conseiller ces derniers, de leur fournir des éléments d’analyse, de synthèse et de bilan sur les politiques publiques liées à la cohésion sociale et de préparer les visites de terrain et interventions extérieures et les éléments de langage s’y rapportant ; – l’intérim de la sous-préfète en son absence et peut être amené à représenter le préfet dans certaines instances.

Environnement du poste et du service Le chargé de mission ou la chargée de mission est intégré au sein du pôle cohésion sociale du SGAR encadré par une sous-préfète à la cohésion sociale et composée de trois déléguées du préfet à la politique de la ville, d’une déléguée régionale aux droits des femmes, d’une chargée de mission lutte contre la pauvreté et d’une chargée de mission lutte contre l’illettrisme. Ce poste nécessite de travailler en articulation étroite avec les services internes de la préfecture (SGAR pôle ingénierie territoriale et notamment le chargé de mission emploi, cabinet du préfet et en particulier le bureau de l’ordre public), les directions et grands opérateurs de l’Etat (DJSCS, ARS, DEAL, DAC, rectorat, etc), les opérateurs du logement social ainsi que les associations investies dans les domaines couverts par les politiques publiques énoncées ci-dessus.

Compétences Ce poste nécessite : – une bonne connaissance des politiques publiques du champ de la cohésion sociale et de l’environnement administratif et institutionnel s’y rapportant ; 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 174 sur 198

– des qualités de rigueur, d’organisation et d’analyse ; – d’aptitude à la gestion de projets ; – des qualités relationnelles fortes ainsi que des capacités à travailler en équipe et en réseau ; – de bonnes compétences rédactionnelles notamment pour la préparation de documents de synthèse, discours, éléments de langage à l’attention des membres du corps préfectoral ; – de savoir faire preuve de dynamisme, de réactivité, d’une grande autonomie et d’être force de proposition.

Conditions à remplir Le poste est ouvert aux attachés principaux ou attachés confirmés.

Modalités de candidature Conformément aux dispositions de l’article 5 du décret no 2009-587 du 25 mai 2009 relatif aux missions des secrétaires généraux pour les affaires régionales, les candidatures, accompagnées d’un curriculum vitae, d’une lettre de motivation, ainsi que, le cas échéant, du dernier arrêté de situation administrative et d’un état des services doivent être transmises, dans un délai de trente jours à compter de la publication du présent avis au Journal officiel, au préfet de région de Martinique, à l’adresse ci-après : Préfecture de la Martinique, à l’attention de M. Antoine POUSSIER, secrétaire général de la préfecture, antoine. [email protected], ou à Mme Claire TESSIER, [email protected], 111, rue Ernest-Deproge, Fort-de-France.

Personnes à contacter pour tous renseignements complémentaires Tous renseignements complémentaires peuvent être obtenus auprès de : Claire TESSIER, secrétaire générale adjointe, [email protected] ; Hélène DARGON, chargée de mission emploi, cohésion sociale et logement, 05-96-39-49-10, helene. [email protected] 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 175 sur 198

Avis et communications

AVIS DE CONCOURS ET DE VACANCE D'EMPLOIS

MINISTÈRE DES SOLIDARITÉS ET DE LA SANTÉ

Avis de vacance d’un emploi de directeur adjoint ou de directrice adjointe de la jeunesse, des sports et de la cohésion sociale

NOR : PRMG2033330V

L’emploi de directeur régional adjoint de la jeunesse, des sports et de la cohésion sociale de la DJSCS GUADELOUPE, classé en groupe V, sera prochainement vacant. Date prévisible de vacance de l’emploi : le 1er janvier 2021. Localisation géographique : le poste est affecté à la DJSCS GUADELOUPE dont le siège est situé à BASSE- TERRE.

Description de la structure et des fonctions Le directeur régional adjoint ou de la directrice régionale adjointe de la jeunesse, des sports et de la cohésion sociale a vocation à effectuer l’intérim de la future direction régionale de cohésion sociale durant le premier trimestre 2021, puis intégrer la future Direction de l’économie, de l’emploi, du travail et de la solidarité (DEETS), à compter du 1er avril 2021.

Intérêt du poste Diriger un service rassemblant les compétences de l’Etat sur l’ensemble des politiques portées par la DJSCS. Manager la direction d’un service déconcentré de l’Etat, chargée de piloter, d’animer, de coordonner et de mettre en œuvre les politiques publiques et à la transformation des organisations. Développer une dynamique interne et externe dans l’animation et le pilotage des politiques et en permettant des réponses adaptées aux besoins des usagers du service public.

Missions Les missions du directeur régional ou de la directrice régionale adjointe sont les suivantes : Sous l’autorité du directeur régional, il ou elle pilote : – l’élaboration et la mise en œuvre de la stratégie de la direction et des missions de la DJSCS ; – la coordination des politiques de cohésion sociale, et de politique de la ville ; – la définition des modalités de pilotage de ces politiques en veillant à la cohérence de l’application des orientations et instructions données par les ministres ; – la mise en œuvre de missions dans un cadre interdépartemental et d’animation territoriale ; – le suivi des stratégies interministérielles : la stratégie pauvreté en lien avec la commissaire à la pauvreté et la stratégie régionale de l’économie sociale et solidaire en lien avec les services de l’Etat ; – la stratégie de pilotage des ressources humaines ; – la mise en œuvre du pilotage des moyens financiers et de la gestion des ressources humaines. Compte tenu des réformes en cours, le directeur régional adjoint ou la directrice régionale adjointe est chargé d’appuyer le préfigurateur de la nouvelle direction en charge du travail, de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités (DEETS), jusqu’à la création de celle-ci, et ainsi de favoriser l’accompagnement des équipes dans la transformation des organisations régionales. Le périmètre du poste, ainsi que les missions, sont susceptibles d’évoluer en fonction des réformes en cours, notamment de l’organisation territoriale de l’Etat.

Compétences et aptitudes L’emploi s’adresse à un cadre expérimenté, fonctionnaire ou contractuel, avec une expérience minimale de six années d’activités professionnelles diversifiées en tant que cadre supérieur. 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 175 sur 198

Pour les fonctionnaires, l’appartenance à un corps ou à un cadre d’emplois relevant de la catégorie A et dont l’indice terminal brut est au moins égal à la hors-échelle B ou ayant occupé durant au moins trois ans en position de détachement un ou plusieurs emplois culminant au moins à la hors-échelle B sera exigée. Les candidats et candidates devront justifier des expériences et aptitudes suivantes : – expérience confirmée d’encadrement, de management et d’animation d’équipes pluridisciplinaires et interministérielles ; – expérience professionnelle dans le domaine des politiques portées par les DRDJSCS, et particulièrement dans le domaine de la cohésion sociale ; – expérience réussie dans la conduite de projets complexes et particulièrement de transformations publiques ; – connaissance des méthodes de conduite de projet ; – expérience réussie dans la conduite de projets complexes et particulièrement de transformations publiques ; – connaissances des organisations publiques (approche culturelle, sociologique et opérationnelle) ; – aptitude à la négociation dans des environnements complexes ; – aptitude et expérience réussie dans le domaine de la négociation d’une part, de l’animation du dialogue social, d’autre part ; – capacités d’animation, d’organisation, – capacité de représentation ; – capacité d’initiative, d’écoute et de décision ; – capacité d’analyse et de synthèse, capacité d’expression écrite et orale ; maitrise émotionnelle. Le poste requiert en outre les qualités suivantes : Savoir-faire : – manager ; – négocier ; – diriger une structure, un service ; – conduire le changement ; – décider ; – élaborer une stratégie, une politique ; – PIloter la performance. Savoir-être : – faire preuve d’autorité ; – faire preuve de diplomatie ; – faire preuve de leadership ; – réactivité. Connaissances : – droit/réglementation ; – environnement administratif, institutionnel et politique ; – méthode de gouvernance et de pilotage ; – outils et techniques du contrôle de gestion ; – conduite et gestion de projet ; – gestion budgétaire.

Conditions d’emploi Le directeur adjoint de la jeunesse, des sports et de la cohésion sociale est nommé dans l’emploi de directeur régional de l’administration territoriale de l’Etat dans les conditions fixées par le décret no 2019-1594 du 31 décembre 2019 modifié relatif aux emplois de direction de l’Etat. Une période probatoire de six mois est prévue. Cet emploi est classé en groupe V. La rémunération dépend de l’expérience du titulaire de l’emploi et pour les personnes fonctionnaires de son classement dans la grille indiciaire des fonctionnaires. Elle comprend une part fixe brute comprise entre 60 069 € à 78 970 €. Elle est complétée par une rémunération variable annuelle.

Procédure de recrutement L’autorité de recrutement est le secrétaire général des ministères sociaux, en lien avec le secrétaire général des ministères chargés de la politique de la ville et de l’hébergement. L’autorité dont relève l’emploi à pourvoir est le secrétaire général des ministères sociaux, en lien avec le secrétaire général des ministères chargés de la politique de la ville et de l’hébergement. Le directeur régional adjoint est placé sous l’autorité hiérarchique du préfet de région. 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 175 sur 198

Personnes à contacter Tous renseignements complémentaires peuvent être obtenus auprès de : – sur les conditions du poste : Mme Mireille VEDEAU-ULYSSE, mission des cadres dirigeants et supérieurs à la direction des ressources humaines, téléphone : 01-40-56-45-39 ; – sur le contexte du poste : M. Alain CHEVALIER directeur régional de la DJSCS de la GUADELOUPE, téléphone : 05-90-81-02-54.

Procédure de recrutement Envoi des candidatures : Les candidatures doivent être adressées au secrétariat général des ministères sociaux, dans un délai est de 30 jours à compter de la date de publication du présent avis au Journal officiel, par courriel exclusivement et impérativement, à l’adresse [email protected], en précisant dans son objet « Candidature DRA DJSCS GUADELOUPE [Nom du candidat] ». Le dossier de candidature devra impérativement comprendre : – un curriculum vitae ; – une lettre de motivation. Pour les fonctionnaires, les candidatures seront accompagnées : – d’un état de service établi par le service RH du corps d’origine ; – du dernier arrêté de situation administrative dans le corps d’origine et dans l’emploi occupé ; – des trois derniers bulletins de salaire. Pour les agents n’ayant pas la qualité de fonctionnaire, les candidatures seront accompagnées : – du dernier contrat de travail ; – des trois derniers bulletins de salaire ; – d’une copie de la carte d’identité ; – de documents attestant de l’occupation effective des emplois mentionnés dans le curriculum vitae. Recevabilité et présélection des candidatures : Le secrétaire général des ministères sociaux, autorité de recrutement, fait procéder à la vérification de la recevabilité des candidatures en fonction des conditions générales d’accès à la fonction publique prévues aux articles 5 et 5 bis de la loi du 13 juillet 1983 et des critères définis par la présente offre d’emploi. La présélection des candidats à auditionner est effectuée par une instance collégiale. Audition des candidates et candidats : L’autorité de recrutement procède à l’audition des candidates et candidats. L’autorité de recrutement soumet pour avis la candidature retenue aux directeurs d’administration concernés par les champs d’intervention des directions régionales, puis au préfet de région. A l’issue des auditions, l’autorité de recrutement propose à l’autorité investie du pouvoir de nomination le nom d’un ou plusieurs candidats susceptibles d’être nommés. Information : Les candidates et candidats non retenus en sont informés à l’issue de la procédure.

Déontologie L’accès à cet emploi pourra être soumis à une déclaration d’intérêts préalable à la prise de fonctions sur demande expresse de l’autorité de recrutement. Pour les personnes ayant exercé une activité dans le secteur privé au cours des trois dernières années, un contrôle de la compatibilité de cette activité avec les fonctions exercées sera effectué préalablement à la nomination par l’autorité hiérarchique qui pourra, le cas échéant, saisir pour avis, préalablement à sa décision, le référent déontologue du ministère ou la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique, en application de l’article 25 octies de la loi du 13 juillet 1983.

Formation Les personnes n’ayant pas la qualité de fonctionnaire suivront un module relatif aux obligations des agents en matière de déontologie, à l’organisation et au fonctionnement des services publics ainsi qu’à la gestion des ressources humaines dans la fonction publique.

Références Loi no 83-634 du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des fonctionnaires. Décret no 2019-1594 du 31 décembre 2019 relatif aux emplois de direction de l’Etat. 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 175 sur 198

Article 14-1 du décret no 2008-836 du 22 août 2008 fixant l’échelonnement indiciaire des corps et des emplois communs aux administrations de l’Etat et de ses établissements publics ou afférent à plusieurs corps de fonctionnaires de l’Etat et de ses établissements publics. Arrêté du 29 juin 2016 pris pour l’application à certains emplois de responsabilités supérieures des dispositions du décret no 2014-513 du 20 mai 2014 portant création d’un régime indemnitaire tenant compte des fonctions, des sujétions, de l’expertise et de l’engagement professionnel dans la fonction publique de l’Etat. Arrêté du 16 mars 2020 fixant les modalités de recrutement pour les emplois de direction des services déconcentrés régionaux de la jeunesse, des sports et de la cohésion sociale et des directions régionales des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi. 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 176 sur 198

Avis et communications

AVIS DE CONCOURS ET DE VACANCE D'EMPLOIS

MINISTÈRE DES SOLIDARITÉS ET DE LA SANTÉ

Avis de vacance d’emplois de direction dans les établissements mentionnés à l’article 2 (1o et 2o) de la loi no 86-33 du 9 janvier 1986 modifiée portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique hospitalière

NOR : SSAN2033466V

Emplois de directeurs adjoints ou directrices adjointes dans les établissements publics de santé proposés, aux directeurs ou directrices d’hôpital de classe normale, hors classe ou classe exceptionnelle : – Centres hospitaliers de Digne-les-Bains et de Manosque, établissements publics de santé de Castellane, de Seyne-les-Alpes, de Riez et établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes de Puimoisson, Valensole et Thoard (Provence-Alpes-Côte d’Azur), un emploi de « chargé des affaires financières » ; – Centres hospitaliers des Vals d’Ardèche à Privas et de Vernoux en Vivarais (Ardèche), un emploi de « chargé des ressources humaines et des affaires médicales » ; – Groupe hospitalier Sud-Ardennes à Rethel-Vouziers (Ardennes), un emploi de « chargé des ressources humaines, des relations sociales et des affaires médicales » ; – Centre hospitalier intercommunal des Vallées de l’Ariège et Centre hospitalier « Jules Rousse » à Tarascon- sur-Ariège (Ariège), un emploi de « chargé des ressources humaines » ; – Centres hospitaliers de Troyes, de Bar-sur-Seine, de Bar-sur-Aube, groupe hospitalier Aube-Marne à Romilly- sur-Seine, établissement public de santé mentale de l’Aube et établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes de Brienne-le-Château et d’Arcis-sur-Aube (Aube), un emploi de « directeur délégué ou directrice déléguée du groupement hospitalier Aube-Marne » ; – Centre hospitalier de Carcassonne et établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes de Rieux-Minervois et de Trèbes (Aude), un emploi de « chargé du pôle gérontologique et de la reconstruction de deux établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes » ; – Assistance publique - Hôpitaux de Marseille (Bouches-du-Rhône), deux emplois de : 1. « chargé des services numériques » ; 2. « adjoint ou adjointe à l’hôpital de la Timone » ; – Centre hospitalier Montperrin à Aix-en-Provence et institut médico-éducatif « Le Colombier » à La Roque d’Anthéron (Bouches-du-Rhône), un emploi de « chargé des affaires générales, de la clientèle, de la qualité et des finances » ; – Hôpitaux de Grand Cognac (Charente), un emploi de « chargé de la qualité, des filières personne âgée, handicap et des réseaux » ; – Centres hospitaliers de Jonzac et de Boscamnant (Charente-Maritime), deux emplois de : 1. « chargé des affaires générales, des travaux, des affaires logistiques et techniques, des relations avec les usagers et de la responsabilité » ; 2. « chargé des ressources humaines et des affaires médicales » ; – Centre hospitalier d’Ajaccio (Corse-du-Sud), un emploi de « chargé des affaires financières » ; – Centre hospitalier universitaire de Dijon, centres hospitaliers d’Auxonne, d’Is-sur-Tille et établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes de Mirebeau (Côte-d’Or), un emploi de « chargé des affaires économiques et logistiques » ; – Centres hospitaliers de Guéret et de Bourganeuf et établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes de Royère de Vassivière (Creuse), un emploi de « chargé des ressources humaines non médicales au centre hospitalier de Guéret » ; – Centre hospitalier universitaire de Besançon (Doubs), deux emplois de : 1. « chargé du patrimoine, des investissements médicaux et de la sécurité » ; 2. « chargé des affaires médicales, de la recherche et des relations avec l’université » ; 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 176 sur 198

– Groupe hospitalier Portes de Provence (Drôme) et hôpital local intercommunal de Bourg Saint Andéol - Viviers (Ardèche), un emploi de « chargé des services économiques et des travaux » ; – Hôpitaux Drôme Nord à Romans-sur-Isère (Drôme), un emploi de « chargé des services techniques, économiques, logistiques et des travaux » ; – Centre hospitalier de Chartres et établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes de Gallardon (Eure-et-Loir), un emploi de « chargé des ressources humaines médicales et non médicales du centre hospitalier de Chartres » ; – Centres hospitaliers de Châteaudun, de Nogent-le-Rotrou et de La Loupe (Eure-et-Loir), un emploi de « directeur délégué ou directrice déléguée du centre hospitalier de Nogent-le-Rotrou » ; – Centres hospitaliers d’Alès-Cévennes et de Ponteils (Gard), un emploi de « chargé du pôle hébergement personnes âgées » ; – Centre hospitalier spécialisé « Gérard Marchant »à Toulouse (Haute-Garonne), un emploi de « chargé de l’activité hospitalière, des finances et du système d’information » ; – Centre hospitalier universitaire de Toulouse et centre hospitalier de Lavaur (Haute-Garonne), deux emplois de : 1. « chargé de la recherche et de l’innovation au centre hospitalier universitaire de Toulouse » ; 2. « directeur délégué ou directrice déléguée de pôle d’activité clinique au centre hospitalier universitaire de Toulouse » ; – Centre hospitalier universitaire de Bordeaux (Gironde), deux emplois de : 1. « chargé de la recherche clinique et de l’innovation » ; 2. « adjoint ou adjointe aux ressources humaines » ; Centre hospitalier Sud-Gironde à Langon-La Réole, centres hospitaliers de Cadillac et de Bazas, centre de soins et maison de retraite de Podensac, et pôle public médico-social de Monségur (Gironde), un emploi de « chargé des ressources humaines au centre hospitalier de Cadillac » ; Centres hospitaliers de Libourne et de Sainte-Foy-la-Grande (Gironde), un emploi de « chargé des affaires financières » ; Centre hospitalier de Mont-de-Marsan (Landes), un emploi de « adjoint ou adjointe au directeur » ; Centre hospitalier intercommunal de Châteaubriant-Nozay-Pouancé (Loire-Atlantique), un emploi de « chargé des affaires financières, des recettes et des relations avec les usagers » ; Centre hospitalier régional d’Orléans et centres hospitaliers de Pithiviers et de Neuville-aux-Bois (Loiret), un emploi d’« adjoint ou adjointe au directeur chargé des finances et de la stratégie au centre hospitalier régional d’Orléans » ; Centre hospitalier départemental La Candélie à Agen (Lot-et-Garonne), un emploi de « chargé des ressources humaines, de la formation et du dialogue social » ; Centres hospitaliers de Chaumont, de Langres et de Bourbonne-les-Bains (Haute-Marne), un emploi de « chargé des affaires financières » ; Centre hospitalier de Laval (Mayenne), un emploi de « chargé du pôle médico-social, référent ou référente du pôle santé mentale, et chargé des coopérations médico-sociales et psychiatriques » ; Centre hospitalier Unisanté Plus à Forbach (Moselle), un emploi de « chargé des ressources humaines (personnels non médicaux) et de la formation continue » ; Centres hospitaliers de Metz-Thionville, de Briey et de Boulay (Moselle), deux emplois de : 1. « directeur délégué ou directrice déléguée du centre hospitalier de Briey » ; 2. « chargé des achats, de la logistique et de l’hôtellerie » ; – Centre hospitalier spécialisé « Pierre Lôo » à La-Charité-sur-Loire (Nièvre), un emploi de«chargé des affaires générales de l’établissement public de santé mentale de la Nièvre, directeur délégué ou directrice déléguée chargé du centre hospitalier spécialisé en psychiatrie « Pierre Loo » et « chargé de la filière psychiatrique du groupement hospitalier de territoire » ; – Groupe hospitalier Seclin-Carvin (Nord), un emploi de « chargé de l’innovation et des coopérations » ; – Centre hospitalier Isarien - établissement public de santé mentale de l’Oise (Oise), un emploi de « chargé des affaires financières et du système d’information » ; – Centre hospitalier de Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais), un emploi de « chargé des ressources humaines » ; – Centre hospitalier universitaire de Clermont-Ferrand et centres hospitaliers de Riom et d’Enval (Puy-de- Dôme), un emploi de « chargé du secrétariat général du centre hospitalier universitaire de Clermont-Ferrand et du groupement hospitalier de territoire « Territoires d’Auvergne » ; – Groupe hospitalier Sélestat-Obernai et hôpital intercommunal du Val d’Argent (Bas-Rhin), un emploi de « chargé de la gestion des risques, des affaires générales et des coopérations » ; – Groupe hospitalier de la région de Mulhouse et sud- (Haut-Rhin), deux emplois de : 1. « chargé de la filière gériatrique » ; 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 176 sur 198

2. « référent ou référente du pôle REMEDIA (Maladies rénales et dialyse – Maladies endocriniennes, Diabète et Nutrition – Dermatologie, Vénéréologie et Immunodéficience), du pôle Maternité- Gynécologie et du pôle Pédiatrie » ; – Centres hospitaliers de Chalon-sur-Saône, de Montceau-les-Mines, d’Autun, de Chagny, de La Guiche - Mont-Saint-Vincent, de Toulon-sur-Arroux et établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes d’Épinac et de Couches (Saône et Loire), un emploi de « chargé des achats et de la logistique » ; – Centre hospitalier de Mâcon (Saône et Loire), un emploi de « chargé des achats et de la logistique » ; – Centres hospitaliers du Mans, de Château-du-Loir, du Lude, de Saint-Calais et établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes « Louis Pasteur » à Bessé-sur-Braye (Sarthe), un emploi d’« adjoint ou adjointe à la direction des finances, du contrôle de gestion et des systèmes d’information » ; – Centres hospitaliers de Saint-Jean de Maurienne et de Modane (Savoie), un emploi de « chargé des ressources humaines » ; – Assistance publique – Hôpitaux de Paris, un emploi d’« adjoint ou adjointe à la directrice des affaires financières, en charge du pilotage de la facturation, de la certification des comptes et du service social hospitalier - GHU AP-HP. Université Paris-Saclay » ; – Centres hospitaliers de Dieppe, Eu, Saint-Valéry-en-Caux et établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes d’Envermeu, de Luneray, de Saint-Crespin et du Tréport (Seine-Maritime), un emploi de « chargé des finances et du contrôle de gestion » ; – Centre hospitalier universitaire de Rouen, centres hospitaliers de Gournay-en-Bray et de Neufchâtel-en-Bray (Seine-Maritime), un emploi de « chargé de la patientèle et des relations avec la médecine de ville » ; – Centres hospitaliers intercommunaux de Poissy-Saint-Germain-en-Laye et de Meulan-les-Mureaux et centre hospitalier de Mantes-la-Jolie (Yvelines), un emploi de « secrétaire général ou secrétaire générale, chargé du pôle Stratégie affaires générales » ; – Centres hospitaliers Nord Deux-Sèvres à Parthenay, de Niort, et de Mauléon (Deux-Sèvres), un emploi de « chargé des ressources humaines » ; – Centre hospitalier départemental Vendée à la Roche-sur-Yon, centres hospitaliers Loire-Vendée-Océan à Challans, « Côte de Lumière » aux Sables d’Olonne, de Fontenay-le-Comte, groupe public hospitalier et médico-social des Collines Vendéennes à La Châtaigneraie, hôpitaux « Dumonté » à l’Île d’Yeu et de Noirmoutier, établissement public social et médico-social « La Madeleine » à Bouin, établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes« Payraudeau » à La Chaize-le-Vicomte et« la Reynerie » à Bouin, et résidence au Fil des Maines à Saint-Fulgent (Vendée), deux emplois d’ : 1. « adjoint ou adjointe à la directrice territoriale des affaires médicales et de la recherche clinique » ; 2. « adjoint ou adjointe à la directrice territoriale des ressources matérielles, responsable DRM du Nord- Ouest Vendée, et référent ou référente DRM du centre hospitalier des Sables d’Olonne » ; – Centre hospitalier universitaire de Poitiers et groupe hospitalier Nord-Vienne à Châtellerault (Vienne), un emploi de « chargé de la facturation et des frais de séjour » ; – Centres hospitaliers d’Auxerre, d’Avallon, de Tonnerre et de Clamecy (Yonne), un emploi de « chargé des achats du groupement hospitalier de territoire UNYON et chargé des services logistiques et biomédicaux au centre hospitalier d’Auxerre » ; – Centre hospitalier spécialisé de l’Yonne à Auxerre (Yonne), un emploi de « chargé de la patientèle, du parcours patient et des affaires générales et juridiques » ; – Centre hospitalier Sud Essonne Dourdan-Étampes (Essonne), un emploi de « chargé des affaires financièreset du contrôle de gestion » ; – Etablissement public de santé « Ville-Evrard » à Neuilly-sur-Marne (Seine-Saint-Denis), un emploi de « chargé de l’action sociale et des coopérations » ; – Groupe hospitalier Eaubonne-Montmorency (Val d’Oise), un emploi de « chargé du secrétariat général, de la communication, des relations usagers et de la politique territoriale » ; – Centre hospitalier universitaire de la Guadeloupe à Pointe-à-Pitre (Guadeloupe), un emploi de « chargé des affaires médicales » ; – Etablissement Public de Santé Mentale de la Guadeloupe à Saint-Claude (Guadeloupe), un emploi de « chargé de la stratégie, des affaires financières, de la contractualisation et du système d’information » ; – Centre hospitalier de la Basse-Terre (Guadeloupe), un emploi de « chargé de missions auprès du directeur » ; – Centres hospitaliers de Saint-Martin et de Saint-Barthélemy (Guadeloupe), un emploi de « chargé des affaires générales, des affaires juridiques, de la communication, des coopérations, et du patrimoine » ; – Centre hospitalier universitaire de la Martinique à Fort-de-France (Martinique), deux emplois de : 1. « chargé de la recherche et référent ou référente de pôle » ; 2. « chargé de site » ; – Centre hospitalier universitaire de La Réunion à Saint-Paul et groupe hospitalier Est Réunion à Saint-Benoît (La Réunion), deux emplois de : 1. « adjoint ou adjointe au directeur des ressources humaine du centre hospitalier universitaire de la Réunion » 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 176 sur 198

2. « chargé des affaires médicales du centre hospitalier universitaire de La Réunion ». Peuvent faire acte de candidature : 1. Les directeurs et directrices d’hôpital titulaires ; 2. Les personnels inscrits sur la liste d’aptitude au titre de l’année 2020 des personnels de direction des établissements énumérés à l’article 2 (1o et 2o) de la loi no 86-33 du 9 janvier 1986 modifiée (arrêté du 20 décembre 2019) ; 3. Les fonctionnaires de catégorie A appartenant à un corps ou un cadre d’emplois d’un niveau comparable au sens des dispositions de la loi no 2009-972 du 3 août 2009 relative à la mobilité et aux parcours professionnels dans la fonction publique, dont le dossier se compose de : – la photocopie de la carte nationale d’identité ou du livret de famille ; – la copie de la décision prononçant la nomination dans le corps ou cadre d’emplois actuel, – l’arrêté fixant l’échelonnement indiciaire de ce corps ; – la copie de la dernière décision indiciaire. Toute demande de communication de fichede poste devra être effectuée par l’intéressé auprès de l’établissement de santé concerné. Les candidats doivent adresser leur candidature dans un délai de trois semaines à compter de la date de publication du présent avis au Centre national de gestion à l’adresse électronique suivante : cng-mobilite.dh- [email protected] Un accusé de réception vous sera adressé à la réception de votre dossier. Les candidatures, si elles sont multiples, seront regroupées sur une seule lettre revêtue du visa du supérieur hiérarchique, et accompagnée d’un curriculum vitae. Aucune candidature ne pourra être prise en compte sans l’avis du chef d’établissement d’origine. Les candidats à ces emplois doivent également adresser directement leur dossier de candidature aux chefs des établissements de santé où ils sont candidats, composé de leur curriculum vitae, de leur lettre de motivation et de leurs trois dernières fiches d’évaluation. 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 177 sur 198

Avis et communications

AVIS DIVERS

MINISTÈRE DES SOLIDARITÉS ET DE LA SANTÉ

Avis relatif aux prix de spécialités pharmaceutiques publiés en application de l’article L. 162-16-5 du code de la sécurité sociale NOR : SSAS2029222V

En application de la convention entre le comité économique des produits de santé et la société ARROW GENERIQUES et en application du premier alinéa de l’article L. 162-16-5 du code de la sécurité sociale, les prix de cession hors taxes aux établissements de santé pour les spécialités ci-après sont :

Prix de vente HT par UCD Code UCD Libellé Laboratoire exploitant aux établissements de santé (en €)

34008 900 051 1 1 NITISINONE DPM 20MG GELU ARROW GENERIQUES 54,000

34008 900 051 2 8 NITISINONE DPM 2MG GELU ARROW GENERIQUES 7,998 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 178 sur 198

Avis et communications

AVIS DIVERS

MINISTÈRE DES SOLIDARITÉS ET DE LA SANTÉ

Avis relatif aux prix de spécialités pharmaceutiques publiés en application de l’article L. 162-16-5 du code de la sécurité sociale NOR : SSAS2033246V

En application de la convention entre le comité économique des produits de santé et la société MSD FRANCE et en application du premier alinéa de l’article L. 162-16-5 du code de la sécurité sociale, les prix de cession hors taxes aux établissements de santé pour les spécialités ci-après sont :

A compter du 1er janvier 2021

Code UCD Libellé Laboratoire exploitant Prix de vente HT par UCD aux établissements de santé (en €)

34008 940 054 0 7 ADEMPAS 0,5 mg, comprimé pelliculé MSD FRANCE 25,783

34008 940 055 7 5 ADEMPAS 1,5 mg, comprimé pelliculé MSD FRANCE 25,783

34008 940 056 3 6 ADEMPAS 1 mg, comprimé pelliculé MSD FRANCE 25,783

34008 940 058 6 5 ADEMPAS 2,5 mg, comprimé pelliculé MSD FRANCE 25,783

34008 940 059 2 6 ADEMPAS 2 mg, comprimé pelliculé MSD FRANCE 25,783 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 179 sur 198

Informations diverses

Cours indicatifs du 2 décembre 2020 communiqués par la Banque de France NOR : IDIX2000239X

(Euros contre devises) 1 euro ...... 1,206 6 USD 1 euro ...... 6,296 2 BRL 1 euro ...... 126,13 JPY 1 euro ...... 1,561 9 CAD 1 euro ...... 1,955 8 BGN 1 euro ...... 7,920 3 CNY 1 euro ...... 26,411 CZK 1 euro ...... 9,353 5 HKD 1 euro ...... 7,443 8 DKK 1 euro ...... 17 145,18 IDR 1 euro ...... 0,904 9 GBP 1 euro ...... 3,970 5 ILS 1 euro ...... 357,4 HUF 1 euro ...... 88,969 5 INR 1 euro ...... 4,478 3 PLN 1 euro ...... 1 330,2 KRW 1 euro ...... 4,871 4 RON 1 euro ...... 24,249 9 MXN 1 euro ...... 10,281 3 SEK 1 euro ...... 4,919 9 MYR 1 euro ...... 1,081 9 CHF 1 euro ...... 1,713 7 NZD 1 euro ...... 155,4 ISK 1 euro ...... 57,984 PHP 1 euro ...... 10,700 3 NOK 1 euro ...... 1,617 6 SGD 1 euro ...... 7,552 HRK 1 euro ...... 36,5 THB 1 euro ...... 91,319 4 RUB 1 euro ...... 18,557 9 ZAR 1 euro ...... 9,457 TRY 1 euro ...... 126,13 CNH 1 euro ...... 1,638 4 AUD 3 décembre 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 180 sur 198

ANNONCES

Les annonces sont reçues à la direction de l’information légale et administrative

Demandes de changement de nom : téléprocédure sécurisée Fiche pratique disponible sur https://psl.service-public.fr/mademarche/pub-changement-nom/demarche

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(L'Administration décline toute responsabilité quant à la teneur des annonces.)

DEMANDES DE CHANGEMENT DE NOM

(textes 180 à 198)

En application de l’article L. 221-14, et des articles R. 221-15 et R. 221-16 pris après avis de la CNIL, du code des relations entre le public et l’administration, les actes individuels relatifs à l’état et à la nationalité des personnes ne peuvent être publiés au Journal officiel de la République française, que dans des conditions garantissant qu’ils ne font pas l’objet d’une indexation par des moteurs de recherche. Les actes concernés sont accessibles sur le site Légifrance en "Accès protégé"

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