Etude D'impact

Communauté d’Agglomération du Soissonnais Etude d’impact pour l’aménagement de la ZAC du Colombier à Billy-sur-Aisne

MAITRE DE L’OUVRAGE : COMMUNAUTÉ D’AGGLOMÉRATION DU SOISSONNAIS

ELABORATION DU PROJET D’AMENAGEMENT DE LA ZAC DU COLOMBIER A BILLY-SUR-AISNE

Etude d’impact

Equipe projet : Atelier Cité Architecture Urbanisme et Architecture – Acte 2 Paysage – EODD Ingénieurs conseils en environnement – SINBIO VRD – VELOPLAN Déplacements et mobilités

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SOMMAIRE

INTRODUCTION 18 PREMIERE PARTIE : RESUME NON TECHNIQUE 20 1. RESUME NON TECHNIQUE 21 1.1. PRESENTATION ET JUSTIFICATION DU PROJET 21 1.1.1. Le contexte 21 1.1.2. Les objectifs du projet 22 1.1.3. Hypothèse d’aménagement retenue 23 1.2. SITE D’ETUDE : ETAT INITIAL 26 1.2.1. Cadre réglementaire lié aux contexteS territorial et urbain 26 1.2.2. Les projets environnants au projet de ZAC du colombier 27 1.2.3. Le milieu humain 28 1.2.4. Le contexte climatique et le potentiel en énergies 29 1.2.5. le Milieu physique 30 1.2.6. Les Milieux naturels 32 1.2.7. le Contexte paysager et patrimonial 33 1.2.8. les Risques et nuisances 34 1.2.9. Les réseaux 36 1.2.10. Déplacements et accessibilité 38 1.2.11. La gestion des dechets 39 1.3. IMPACTS DU PROJET ET MESURES ASSOCIEES 40 1.3.2. Les effets et mesures liés a la Phase chantier 40 1.3.3. Les effets et mesures en phase fonctionnement après aménagement 42 1.3.3.1. Effets du projet sur le milieu urbain et humain et les mesures associées 42 1.3.3.2. Effets du projet sur le climat, l’énergie et les mesures associées 44 1.3.3.3. Effets du projet sur le milieu physique et les mesures associées 45

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1.3.3.4. Les milieux naturels, le paysage et les mesures associées 48 1.3.3.5. Effets du projet sur les risques naturels ou sanitaires et les mesures associées 50 1.3.3.6. Effets du projet sur les déplacements et les mesures associées 52 1.3.3.7. Effets du projet sur les déchets et les mesures associées 54 1.3.3.8. Les effets cumulés des projets d’aménagement environnants 54 DEUXIEME PARTIE : ETAT INITIAL DU SITE ET DE SON ENVIRONNEMENT 56 2. ETAT INITIAL DU SITE ET DE SON ENVIRONNEMENT 57 2.1. PRESENTATION ET LOCALISATION DU PROJET 57 2.1.1. Présentation du projet d’aménagement 57 2.1.2. Localisation géographique 59 2.1.3. Localisation cadastrale et périmètre d’étude 61 2.2. UTILISATION, VOCATION ET DECOUPAGE DU SOL 64 2.2.1. Occupation du sol 64 2.2.2. Maîtrise foncière de l’opération 66 2.3. CADRE REGLEMENTAIRE LIE AUX CONTEXTES TERRITORIAL ET URBAIN : DOCUMENTS D’URBANISME, DE PLANIFICATION ET DE REFERENCE 67 2.3.1. Le Schéma de Cohérence Territoriale du Soissonnais 67 2.3.2. Le Plan Local d’Urbanisme de billy-sur-aisne 75 2.3.3. Servitudes d’urbanisme sur le secteur du colombier 79 2.3.4. Programme Local de l’habitat 81 2.3.5. Les projets environnants au projet de ZAC du colombier 81 2.4. LE MILIEU HUMAIN 84 2.4.1. La structure de la population de Billy-sur-aisne 84 2.4.2. L’habitat 87 2.4.3. Le contexte économique local 89 2.4.4. L’agriculture 90 2.4.5. Les activités de loisirs 92 2.4.6. Equipements, commerces et services 93

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2.5. LE CONTEXTE CLIMATIQUE ET LE POTENTIEL EN ENERGIES 95 2.5.1. Précipitations et températures 95 2.5.2. Vents 96 2.5.3. Plan Climat Energie Territorial (PCET) 97 2.5.4. Etude de faisabilite sur le potentiel de developpement en energies renouvelables et de recuperation 100 2.6. LE MILIEU PHYSIQUE 102 2.6.1. Le contexte topographique 102 2.6.2. La géologie 106 2.6.2.1. Contexte communal 106 2.6.2.2. Contexte local et etude geotechnique 107 2.6.3. L’hydrogéologie et les usages des eaux souterraines 112 2.6.4. Le réseau hydrographique 118 2.6.5. SDAGE, SAGE et contrats de milieux 121 2.6.6. La qualité des eaux 123 2.6.6.1. Eaux souterraines 123 2.6.6.2. Eaux superficielles 124 2.7. LES MILIEUX NATURELS 128 2.7.1. Documents de reference et legislation 128 2.7.1.1. Documents de planification territoriale 128 2.7.2. Diagnostic initial du patrimoine naturel 133 2.7.2.1. Etat des lieux : inventaires et protections des milieux naturels 133 2.7.3. Inventaires effectués dans le cadre de l’etude d’impact 143 2.7.3.1. Méthodologie et période d’étude 143 2.7.3.1. Les habitats et la flore 144 2.7.3.2. La Faune 151 2.7.3.3. Bilan des enjeux ecologiques 158 2.8. LE CONTEXTE PAYSAGER ET PATRIMONIAL 160 2.8.1. Le patrimoine historique ou archéologique 160

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2.8.2. Lecture du paysage 162 2.8.2.1. le site de projet 162 2.8.2.2. Les entitées paysageres 168 2.9. LES RISQUES NATURELS, SANITAIRES ET LIES AUX ACTIVITES HUMAINES 173 2.9.2. Les risques naturels 173 2.9.2.1. Risque sismique 173 2.9.2.2. Risque mouvement de terrain 174 2.9.2.1. Risque radon 177 2.9.2.2. Risque inondation par ruissellement ou coulées de boues 177 2.9.2.1. Arrêtés de catastrophes naturelles 179 2.9.3. Les risques sanitaires 180 2.9.3.1. Qualité de l’air 180 2.9.3.2. Les nuisances sonores 189 2.9.4. Les risques liés aux activités humaines 205 2.9.4.1. Les risques technologiques majeurs 205 2.9.4.2. Les sites et sols pollués 207 2.9.4.1. Risques liés au transport de matières dangereuses 209 2.10. LES RESEAUX 210 2.10.1. Electricité 210 2.10.2. Réseaux de télécommunication électroniques (RCE) 211 2.10.3. Réseaux Gaz 212 2.10.4. Eaux usées 213 2.10.5. Eaux pluviales 213 2.10.6. Adduction d’eau potable (AEP) 215 2.11. DEPLACEMENTS ET ACCESSIBILITE 217 2.11.2. l’accessibilite de billy-sur-aisne dans le sud-est soissonnais 217 2.11.3. statut et hierarchisation de la voirie 220 2.11.4. reseau des modes doux et de randonnee 222

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2.11.5. les transports en commun 224 2.12. GESTION DES DECHETS 227 2.12.0. La collecte des ordures menageres 227 2.12.1. VALOR’AISNE 228 2.13. SYNTHESE ET HIERARCHISATION DES ENJEUX ENVIRONNEMENTAUX 230 TROISIEME PARTIE : JUSTIFICATION ET PRESENTATION DE LA SOLUTION PROPOSEE 239 3. JUSTIFICATION ET PRESENTATION DE LA SOLUTION PROPOSEE 240 3.1. LES OBJECTIFS DU PROJET 240 3.2. LE PROGRAMME GLOBAL PREVISIONNEL DES AMENAGEMENTS ET CONSTRUCTIONS 241 3.1. JUSTIFICATION DU CHOIX DU SITE 243 3.1.1. Le schéma de cohérence territoriale du soissonnais 243 3.1.2. LE Plan Local d’Urbanisme de Billy-sur-Aisne 247 3.1.3. Le Plan Climat Energie Territorial (PCET) 250 3.1.4. Le SCHEMA REGIONAL DE COHERENCE ECOLOGIQUE (SRCE) 251 3.1.2. Le SCHEMA REGIONAL Climat Air Energie (SRCAE) de Picardie 252 3.1.3. Le périmètre de ZAC retenu 254 3.1.4. Insertion du projet dans son environnement naturel et urbain 256 3.1.5. La demarche de developpement durable du projet 259 3.2. LES PRINCIPES D’AMENAGEMENT DU PROJET 261 3.2.1. Hypothèse d’aménagement du projet 261 3.2.2. Trame paysagère et espaces publics 262 3.2.2. Principes de gestion des eaux pluviales 271 3.2.3. organisation des deplacements 274 3.3. LES SCENARII PROPOSES ET LE PLAN D’AMENAGEMENT 278 3.3.1. Scenarii préalablement étudiés pour la création de la ZAC 278 3.3.2. ScenarIO 1 279 3.3.3. ScenarIO 2 281

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3.3.4. ScenarIO 3 283 3.3.5. Plan de l’hypothese d’amenagement retenue 285 3.3.6. Phasage de l’opération 288 QUATRIEME PARTIE : LES EFFETS SUR L’ENVIRONNEMENT ET LES MESURES COMPENSATOIRES ASSOCIEES 290 4. LES EFFETS SUR L’ENVIRONNEMENT ET LES MESURES COMPENSATOIRES ASSOCIEES 291 4.1. INTRODUCTION 291 4.2. LES EFFETS ET MESURES LIES A LA PHASE CHANTIER 294 4.2.2. La mise en place d’une charte « chantier vert » 294 4.2.3. L’économie locale 295 4.2.4. Les commerces, équipements, services 295 4.2.5. Le patrimoine culturel 296 4.2.6. Les eaux superficielles et souterraines 296 4.2.7. La circulation et l’accessibilité 297 4.2.8. Les milieux naturels 299 4.2.8.1. Définitions et critères d’évaluation 299 4.2.8.2. Evaluation des effets sur les habitats et la flore 299 4.2.8.3. Evaluation des effets sur la faune 300 4.2.8.4. Les mesures ERC visant les milieux naturels 301 4.2.8.4.1.1. Respect d’un calendrier 301 4.2.8.4.2.1. Réduire le risque de colonisation par des espèces invasives 302 4.2.8.4.2.2. Limiter l’emprise du chantier 302 4.2.9. Les niveaux sonores 303 4.2.9.1. Les effets en matières de nuisances sonores 303 4.2.9.2. Les mesures de réduction des nuisances sonores 304 4.2.10. Qualité de l’air 305 4.2.10.1. Les effets relatifs a la qualite de l’air 305 4.2.10.2. Les mesures relatives a la qualite de l’air 306 4.2.11. Les déchets du BTP, la gestion des terrassements et des sols pollués 307

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4.2.11.1. Les effets 307 4.2.11.2. Les mesures 307 4.3. LES EFFETS ET MESURES EN PHASE FONCTIONNEMENT APRES AMENAGEMENT 308 4.3.2. Compatibilité avec les documents d’urbanisme 308 4.3.2.1. Les effets 308 4.3.2.2. Les mesures d’évitement, d’accompagnement ou compensatoires 309 4.3.3. Le milieu humain 310 4.3.3.1. Les effets 310 4.3.3.2. Les mesures d’évitement, d’accompagnement ou compensatoires 314 4.3.4. Le contexte climatique et le potentiel en énergies 315 4.3.4.1. Les effets du projet sur le climat et l’énergie 315 4.3.4.2. Les mesures d’évitement, d’accompagnement ou compensatoires 316 4.3.5. Le milieu physique 317 4.3.5.1. Les effets sur le milieu physique 317 4.3.5.2. Les mesures d’évitement, d’accompagnement ou compensatoires 321 4.3.6. Les milieux naturels 327 4.3.6.1. Evaluation des effets sur les habitats et la flore 327 4.3.6.2. Evaluation des effets sur la faune 329 4.3.6.3. Les mesures ERC sur les milieux naturels 332 4.3.6.3.1.1. Valorisation écologique des espaces verts : quelques points techniques à intégrer 332 4.3.6.3.1.2. Assurer la porosité écologique des ouvrages 334 4.3.6.3.1.3. Réduire les pièges mortels 335 4.3.6.3.1.4. Réduire la pollution lumineuse 335 4.3.6.1. Evaluation simplifiee des incidences natura 2000 336 4.3.7. Le contexte paysager et patrimonial 338 4.3.7.1. Les effets sur le contexte paysager 338 4.3.7.2. Les effets sur le patrimoine archéologique 338 4.3.7.3. Les mesures d’évitement, de réduction ou compensatoires 339

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4.3.8. Les risques naturels, sanitaires et liés aux activités humaines 340 4.3.8.1. Les effets liés aux risques naturels et les mesures d’évitement, de réduction et de compensation associées 340 4.3.8.2. Les effets liés à la qualité de l’air et les mesures d’évitement, de réduction et de compensation associées 342 4.3.8.3. Les effets liés aux nuisances sonores et les mesures d’évitement, de réduction et de compensation associées 344 4.3.8.1. Les effets liés aux risques technologiques, à la pollution des sols et aux risques sanitaires et les mesures d’évitement, de réduction et de compensation associées 347 4.3.9. Les déplacements 350 4.3.9.1. Les effets sur les déplacements 350 4.3.9.2. Les mesures d’évitement, de réduction ou compensatoires 351 4.3.10. Les déchets 361 4.3.10.1. Les effets du projet 361 4.3.10.2. Les mesures d’évitement, d’accompagnement, ou compensatoires 362 4.3.11. Les effets cumules des proJets d’amenagement environnants 363 4.3.12. Synthèse des effets et mesures 366 CINQUIEME PARTIE: ESTIMATION DES DEPENSES CORRESPONDANT AUX MESURES ENVISAGEES 381 5. ESTIMATION DES DEPENSES CORRESPONDANT AUX MESURES ENVISAGEES 382 SIXIEME PARTIE: ANALYSE DES METHODES 385 6. ANALYSE DES METHODES UTILISEES POUR EVALUER L’ETAT INITIAL ET LES EFFETS DU PROJET SUR L’ENVIRONNEMENT 386 6.1. LE RECUEIL DES DONNEES ENVIRONNEMENTALES 387 6.2. DOCUMENTS D’URBANISME ET DOCUMENTS CADRES 388 6.3. MILIEU HUMAIN 388 6.4. LES RISQUES NATURELS, TECHNOLOGIQUES ET RISQUES DE POLLUTION DES SOLS 389 6.5. SOL ET GEOLOGIE 389 6.6. EAUX SOUTERRAINES 389 6.7. LES EAUX SUPERFICIELLES 390 6.8. LES DONNEES CLIMATIQUES ET ENERGETIQUES 390 6.9. LA QUALITE DE L’AIR ET LES REJETS ATMOSPHERIQUES 390

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6.10. LES MILIEUX NATURELS 390 6.10.2. Protocoles de terrain 390 6.10.3. Bibliographie 394 6.11. LES NIVEAUX SONORES 396 6.12. LE PAYSAGE 397 6.13. LES DEPLACEMENTS 397 6.14. LES RESEAUX 397 6.15. LES DECHETS 398 6.16. JUSTIFICATION DE L’HYPOTHESE D’AMENAGEMENT RETENUE 398 6.17. ANALYSE DES EFFETS DU PROJET SUR L’ENVIRONNEMENT 398 6.18. MESURES PROPOSEES POUR SUPPRIMER, REDUIRE VOIR COMPENSER LES IMPACTS DOMMAGEABLES SUR L’ENVIRONNEMENT 398 6.19. DIFFICULTES RENCONTREES 399 6.20. REDACTEURS DE L’ETUDE D’IMPACT SUR L’ENVIRONNEMENT 399

Pour les annexes de la présente étude d’impact, se référer aux documents joints à l’étude.

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LISTE DES FIGURES

FIGURE 1 : PLAN D’AMENAGEMENT RETENU 25 FIGURE 2 : SITUATION TERRITORIALE ET URBAINE 59 FIGURE 3 : LOCALISATION DU PERIMETRE DE ZAC 60 FIGURE 4 : PLANCHE CADASTRE DU PERIMETRE DE LA ZAC DU COLOMBIER 62 FIGURE 5 : ZOOM SUR LE CADASTRE DU PERIMETRE D’ETUDE DE LA ZAC DU COLOMBIER 63 FIGURE 6 : OCCUPATION DU SOL SUR LE PERIMETRE DE ZAC 65 FIGURE 7 : PRINCIPAUX PROPRIETAIRES FONCIERS 66 FIGURE 8 : EXTRAIT DU SCOT – FAIRE DE L’AGGLOMERATION DU SOISSONNAIS UN TERRITOIRE ATTRACTIF ET DYNAMIQUE 68 FIGURE 9 : EXTRAIT DU SCOT – VALORISER LES RESSOURCES ENVIRONNEMENTALES DU TERRITOIRE 69 FIGURE 10 : EXTRAIT DU SCOT – DESTINATION GENERALE DES SOLS – DOCUMENTS D’ORIENTATIONS GENERALES 3C CARTE 2 73 FIGURE 11 : EXTRAIT DU SCOT – DESTINATION GENERALE DES SOLS – DOCUMENTS D’ORIENTATIONS GENERALES 3D CARTE 3 74 FIGURE 12 : SCHEMA D’INTENTIONS SUR LE SECTEUR DU COLOMBIER ET DES MARGUERITES 76 FIGURE 13 : EXTRAIT DU PLAN DE ZONAGE DU PLU 78 FIGURE 14 : PLANS DES SERVITUDES D’UTILITES PUBLIQUES 80 FIGURE 15 : LOCALISATION DES PROJETS LES PLUS PROCHES DE BILLY-SUR-AISNE 83 FIGURE 16 : EVOLUTION DE LA POPULATION DE LA COMMUNE DE BILLY-SUR-AISNE 85 FIGURE 17 : DIAGRAMME EVOLUTION ET STRUCTURE DE LA POPULATION COMMUNALE ENTRE 1999 ET 2009 86 FIGURE 18 : POPULATION DE 15 A 64 ANS PAR TYPE D’ACTIVITES DE LA COMMUNE DE BILLY-SUR-AISNE EN 2009 86 FIGURE 19 : CATEGORIES ET TYPES DE LOGEMENTS SUR LA COMMUNE DE BILLY-SUR-AISNE 87 FIGURE 20 : PHOTO AERIENNE DE BILLY-SUR-AISNE DE 1949 A GAUCHE ET DE 2006 A DROITE 88 FIGURE 21 : REGISTRE PARCELLAIRE GRAPHIQUE DE 2012 SUR LE PERIMETRE DE ZAC 91 FIGURE 22 : PRECIPITATIONS ET TEMPERATURES 95 FIGURE 23 : ROSE DES VENTS 96 FIGURE 24 : CARTE IGN DE LA COMMUNE DE BILLY-SUR-AISNE 103 FIGURE 25 : PLAN ALTIMETRIQUE DU PERIMETRE DE LA ZAC DU COLOMBIER A BILLY-SUR-AISNE 104 FIGURE 26 : PLAN ALTIMETRIQUE EN COULEUR DE LA ZAC DU COLOMBIER A BILLY-SUR-AISNE 105 FIGURE 27 : COUPE PERPENDICULAIRE A L’AXE DU RU DE BILLY 107 FIGURE 28 : CARTE GEOLOGIQUE DU SECTEUR D’ETUDE 108

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FIGURE 29 : PLAN D’IMPLANTATION DES SONDAGES DE L’ETUDE DE FAISABILITE GEOTECHNIQUE 110 FIGURE 30 : CARTE DES MASSES D’EAU DE NIVEAU 1 113 FIGURE 31 : ETAT QUANTITATIF 2010-2011 DES MASSES D’EAU SOUTERRAINE 114 FIGURE 32 : QUALITOMETRES (EN ROUGE) ET PIEZOMETRE (EN BLEU) DE LA MASSE D’EAU HG 106 115 FIGURE 33 : CAPTAGES D’EAU POTABLE PRIORITAIRES POUR LA PROTECTION DE LA RESSOURCE EN EAU 117 FIGURE 34 : RESEAU HYDROGRAPHIQUE AU NIVEAU DU SECTEUR D’ETUDE 119 FIGURE 35 : BASSIN VERSANT DU RU DE BILLY 120 FIGURE 36 : ETAT CHIMIQUE 2010-2011 DES MASSES D’EAU SOUTERRAINE 123 FIGURE 37 : ETAT PHYSICO-CHIMIQUE 2010-2011 DES MASSES D’EAU DE SURFACE 125 FIGURE 38 : ETAT BIOLOGIQUE 2010-2011 DES MASSES D’EAU DE SURFACE 126 FIGURE 39 : ETAT CHIMIQUE 2010-2011 DES MASSES D’EAU DE SURFACE 127 FIGURE 40 : EXTRAIT DU PROJET DE SCHEMA REGIONAL DE COHERENCE ECOLOGIQUE (VERSION MARS 2015) 129 FIGURE 41 : EXTRAIT DU SCOT – DESTINATION GENERALE DES SOLS – DOCUMENTS D’ORIENTATIONS GENERALES 3C CARTE 2 132 FIGURE 42 : ZONES A DOMINANTE HUMIDE LOCALISEES A PROXIMITE DU PROJET (DREAL PICARDIE). 135 FIGURE 43 : LOCALISATION DES ZNIEFF PROCHES (< 5KM) (DREAL PICARDIE) 137 FIGURE 44 : LOCALISATION DES ESPACES NATURELS SENSIBLES (AISNE NATURE) 138 FIGURE 45 : LOCALISATION DES SITES NATURA 2000 (DREAL PICARDIE) 139 FIGURE 46 : INVENTAIRE DES BIOCORRIDORS (DREAL PICARDIE) 141 FIGURE 47 : CARTE DES HABITATS NATURELS SELON LA TYPOLOGIE CORINE 145 FIGURE 48 : CULTURES INTENSIVES (EODD) 146 FIGURE 49 : RU DE BILLY (EODD) 147 FIGURE 50 : PHOTOS DU BOISEMENT 148 FIGURE 51 : CULTURES, PATURES ET FRICHES PRESENTES SUR LE PERIMETRE DU PROJET. 149 FIGURE 52 : REPARTITION DE LA PIPISTRELLE DE NATHUSIUS EN PICARDIE (HTTP://WWW.PICARDIE-NATURE.ORG) 155 FIGURE 53 : LOCALISATION DES ENJEUX GENERAUX SUR LA ZONE D’ETUDE - EODD 159 FIGURE 54 : CARTE DE RECENSEMENT DES CONTRAINTES ARCHEOLOGIQUES 161 FIGURE 55 : GRANDES UNITES GEOGRAPHIQUES 162 FIGURE 56 : CARTE DES PAYSAGES DE L’AISNE 163 FIGURE 57 : REPRESENTATION SCHEMATIQUE D’UN PAYSAGE DE LA VALLEE DE L’AISNE 164 FIGURE 58 : ZONAGE SISMIQUE DE LA FRANCE 173

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FIGURE 59 : CARTE DE L’ALEA RETRAIT-GONFLEMENT DES ARGILES 175 FIGURE 60 : CARTOGRAPHIE « ALEA REMONTEE DE NAPPE » SUR LE SITE D’ETUDE 176 FIGURE 61 : ZONAGE REGLEMENTAIRE DU PPRI 178 FIGURE 62 : LIEN ENTRE PERSPECTIVES ATTENDUES ET ORIENTATIONS CIBLEES 182 FIGURE 63 : VALEURS REGLEMENTAIRES LIMITES, OBJECTIFS DE QUALITE ET SEUILS D’ALERTE POUR LA QUALITE DE L’AIR EN FRANCE 183 FIGURE 64 : INDICE TRAFIC DE QUALITE DE L’AIR ANNUEL POUR DIFFERENTS POLLUANTS SUR REIMS 185 FIGURE 65 : INDICE DE FOND DE QUALITE DE L’AIR ANNUEL POUR DIFFERENTS POLLUANTS SUR REIMS 185 FIGURE 66 : CONCENTRATIONS JOURNALIERES EN PM10 A SOISSONS ET CHAUNY PENDANT LA PREMIERE SERIE DE MESURES 187 FIGURE 67 : CONCENTRATIONS HORAIRES EN OZONE A SOISSONS ET CHAUNY PENDANT LA TROISIEME SERIE DE MESURES 188 FIGURE 68 : CLASSEMENT SONORE DES VOIES ROUTIERES DANS L’AGGLOMERATION DE SOISSONS 191 FIGURE 69 : SECTEUR DE 250 METRES AFFECTES PAR LE BRUIT LE LONG DE LA RN31 (EN HACHURE) 193 FIGURE 70: LOCALISATION DES POINTS DE MESURE 198 FIGURE 71: ECHELLE DE BRUIT 200 FIGURE 72: RESULTATS DE LA CAMPAGNE DE MESURES 202 FIGURE 73: POSITIONNEMENT ET CARACTERISTIQUES DU MERLON ETUDIES INITIALEMENT 203 FIGURE 74 : CARTE DE BRUIT DU PROJET – MODELISATION SANS (HAUT) ET AVEC (DROITE) MERLON ANTI-BRUIT 204 FIGURE 75 : SITES BASIAS PRESENTS SUR LA COMMUNE DE BILLY-SUR-AISNE ET A PROXIMITE DU PERIMETRE DE ZAC 208 FIGURE 76: RESEAUX SECS - ELECTRICITE 210 FIGURE 77: RESEAUX SECS - RCE 211 FIGURE 78: RESEAUX GAZ 212 FIGURE 79: EAUX USEES (EU) 213 FIGURE 80: AEP 215 FIGURE 81: RESEAU DE DISTRIBUTION AEP DU SECTEUR 216 FIGURE 82: LOCALISATION DES PRINCIPALES INFRASTRUCTURES DE TRANSPORT PAR RAPPORT AU SITE DE PROJET 219 FIGURE 83: HIERARCHISATION DES AXES ET VOIRIES 221 FIGURE 84: RESEAU DES MODES DOUX ET DE RANDONNEE 223 FIGURE 85: EXTRAIT DE LA CARTE DU RESEAU RFF, COMPLETEE PAR LES LIAISONS DES CARS DEPARTEMENTAUX INTERESSANT BILLY-SUR-AISNE225 FIGURE 86: RESEAU DE BUS 226 FIGURE 87 : RESEAU DE TRAITEMENT ET DE VALORISATION DES DECHETS DE VALOR’AISNE 229 FIGURE 88 : EXTRAIT DU PLAN DE ZONAGE DU PLU 249

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FIGURE 89 : ZOOM SUR LE CADASTRE DU PERIMETRE D’ETUDE DE LA ZAC DU COLOMBIER 255 FIGURE 90 : HYPOTHESE D’AMENAGEMENT DU PROJET 261 FIGURE 91 : LES PRINCIPES PAYSAGERS DU PROJET 262 FIGURE 92 : PLANTATIONS ARBUSTIVES1 263 FIGURE 93 : PLANTATIONS ARBUSTIVES2 264 FIGURE 94 : PLANTATIONS ARBUSTIVES3 265 FIGURE 95 : PLANTATIONS ARBUSTIVES 4 266 FIGURE 96 : PLANTATIONS DE VIVACES ET GRAMINEES 267 FIGURE 97 : PLANTATIONS DES NOUES ET BASSINS 268 FIGURE 98 : PLANTATIONS DES VOIES PRINCIPALES 269 FIGURE 99 : PLANTATIONS DES SENTES ET RUES SECONDAIRES 270 FIGURE 100 : PRINCIPES DE GESTION DES EAUX PLUVIALES 272 FIGURE 101 : LES BASSINS DE RETENTION : UN ESPACE PUBLIC A PART ENTIERE 273 FIGURE 102 : PRINCIPES D’ORGANISATION DU RESEAU VIAIRE ET SENS DE CIRCULATION PAR HAMEAUX 274 FIGURE 103 : VOIE DE TYPE 1 – LARGEUR DE 20.5 M (CI-DESSUS) ET VOIE DE TYPE 2 – LARGEUR DE 14.5 M (CI-DESSOUS) 275 FIGURE 104 : RESEAU DE SENTES ET BASSINS 276 FIGURE 105 : LOCALISATION DU STATIONNEMENT PUBLIC PAR HAMEAU 277 FIGURE 106 : SCENARIO INITIAL 279 FIGURE 107 : ESSAI D’AMELIORATION DU SCENARIO INITIAL 281 FIGURE 108 : SCENARIO PREFERENTIEL RETENU 283 FIGURE 109 : PLAN D’AMENAGEMENT RETENU 287 FIGURE 110 : PLAN DE PHASAGE DU PROJET 289 FIGURE 111 : REPARTITION DE L’OCCUPATION DU SOL AVANT ET APRES LA REALISATION DU PROJET 313 FIGURE 112 : PRINCIPES DE GESTION DES EAUX PLUVIALES 324 FIGURE 113 : BASSINS DE RETENTION : ESPACES PUBLICS A PART ENTIERE 325 FIGURE 114 : REPARTITION DES DIFFERENTS TYPES D’HABITATS A L’ECHELLE DE LA ZAC, AVANT ET APRES LA REALISATION DU PROJET 328 FIGURE 115 : EXEMPLE DE REALISATIONS DE GENIE ECOLOGIQUE SUR DES OUVRAGES DE COLLECTE DES EAUX (BASSIN ET NOUE) FAVORABLE A LA BIODIVERSITE 333 FIGURE 116 : POROSITE ECOLOGIQUE DES VOIRIES (SOURCE : SETRA) 334 FIGURE 117 : EXEMPLE DE BON ECLAIRAGE (GUIDE BIODIVERSITE & BATI) 335

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FIGURE 118 : LOCALISATION DES SITES NATURA 2000 (DREAL PICARDIE) 336 FIGURE 119 : CARTE DE BRUIT DU PROJET – MODELISATION AVEC (HAUT) ET SANS (DROITE) MERLON ANTI-BRUIT 345 FIGURE 120 : UN MERLON PAYSAGER PROTEGEANT LES LOGEMENTS DES NUISANCES DE LA RN31 346 FIGURE 121 : EXEMPLES DE CHAMPS ELECTRIQUES ET MAGNETIQUES 50 HZ POUR LES LIGNES ELECTRIQUES AERIENNES 348 FIGURE 122 : SCHEMA VIAIRE ET SENS DE CIRCULATIONS 351 FIGURE 123 : VOIE DE TYPE 1 – LARGEUR DE 20.5 M (CI-DESSUS) ET VOIE DE TYPE 2 – LARGEUR DE 14.5 M (CI-DESSOUS) 352 FIGURE 124 : ESTIMATIONS DES GENERATIONS DE TRAFIC DE LA ZAC 354 FIGURE 125 : REPARTITION DES TRAFICS SUR LES AXES ENVIRONNANTS ET EFFETS SUR LE CENTRE-BOURG 355 FIGURE 126 : REPARTITION DES TRAFICS SUR LES AXES ENVIRONNANTS ET EFFETS SUR LE CENTRE-BOURG 356 FIGURE 127 : LOCALISATION DU STATIONNEMENT PUBLIC PAR HAMEAU 357 FIGURE 128 : LOCALISATION DES ARRETS DE BUS 358 FIGURE 129 : RESEAU DES SENTES ET BASSINS 359 FIGURE 130 : DES MODES DOUX VALORISES AU SEIN DU PROJET 360 FIGURE 131 : LOCALISATION DES IPA POUR LES OISEAUX 392

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LISTE DES TABLEAUX TABLEAU 1: LIMITES CONSTRUCTIVES 79 TABLEAU 2: LISTES DES SERVITUDES D’UTILITES PUBLIQUES 79 TABLEAU 3: CONTRAINTES DIVERSES RECENSEES AU SEIN DU RAPPORT DE PRESENTATION 79 TABLEAU 4 : DECOMPOSITION DE LA CROISSANCE DEMOGRAPHIQUE DE LA COMMUNAUTE D’AGGLOMERATION DU SOISSONNAIS ENTRE 1999 ET 2007 84 TABLEAU 5 : NOMBRE D’ETABLISSEMENTS PAR SECTEUR D’ACTIVITES 89 TABLEAU 6 : RECENSEMENT GENERAL AGRICOLE (RGA) SUR BILLY-SUR-AISNE EN 1988, 2000 ET 2010 90 TABLEAU 7: ORIENTATIONS ET ACTIONS DU PLAN CLIMAT ENERGIE 99 TABLEAU 8 : RESULTATS DES ESSAIS DE PERMEABILITE TYPE LEFRANC SUR LE SITE DU PROJET 111 TABLEAU 9 : ESPACES NATURELS PRESENTS DANS UN RAYON DE 15 KM AUTOUR DU PROJET (DREAL, PICARDIE) 134 TABLEAU 10: RECAPITULATIF DES VISITES DE TERRAINS EFFECTUEES SUR LE SITE 143 TABLEAU 11 : HABITATS NATURELS SELON LA TYPOLOGIE CORINE 144 TABLEAU 12: OISEAUX CONTACTES SUR LE SITE 152 TABLEAU 13 : MAMMIFERES TERRESTRES CONTACTES SUR LE SITE 154 TABLEAU 14 : CHAUVES-SOURIS CONTACTEES SUR LE SITE 154 TABLEAU 15 : INVERTEBRES CONTACTES LORS DES PROSPECTIONS 156 TABLEAU 16 : ENJEUX EN FONCTION DES TAXONS 157 TABLEAU 17 : ARRETES RELATIFS AUX CATASTROPHES NATURELLES SUR LA COMMUNE DE BILLY-SUR-AISNE 179 TABLEAU 18 : SYNTHESE DE L’EVOLUTION DE LA QUALITE DE L’AIR PAR POLLUANT REGLEMENTE ENTRE 2001 ET 2008 181 ER TABLEAU 19 : HISTORIQUE DE L’INDICE ATMO SUR LA STATION DE CHAUNY ENTRE LE 1 MARS 2014 ET LE 20 JUILLET 2014 184 TABLEAU 20: CLASSEMENT SONORE DES INFRASTRUCTURES ROUTIERES DE L’AISNE 189 TABLEAU 21: CLASSEMENT SONORE DES INFRASTRUCTURES ROUTIERES DE L’AISNE 190 TABLEAU 22 : ARTICLE 2 DE L’ARRETE DU 5 MAI 1995 195 TABLEAU 23: DESCRIPTION DES POINTS DE MESURES 197 TABLEAU 24: CONDITIONS METEOROLOGIQUES A CHAQUE POINT DE MESURE 199 TABLEAU 25: RESULTATS DE LA CAMPAGNE DE MESURES ACOUSTIQUES 200 TABLEAU 26 : SITES BASOL PRESENTS SUR LA COMMUNE DE BILLY-SUR-AISNE 207 TABLEAU 27: SYNTHESE ET HIERARCHISATION DES ENJEUX ENVIRONNEMENTAUX 238

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TABLEAU 28 : SUPERFICIE DES HABITATS AVANT ET APRES LA REALISATION DU PROJET 327

LISTE DES ANNEXES ANNEXE 1 : ETUDE DE FAISABILITE SUR LE POTENTIEL DE DEVELOPPEMENT DES ENERGIES RENOUVELABLES ANNEXE 2 : ETUDE DE FAISABILITE GEOTECHNIQUE ET TESTS DE PERMEABILITE POUR LE PROJET DE ZAC LE COLOMBIER ANNEXE 3 : FICHE ZNIEFF ANNEXE 4 : LISTE DES ESPECES FLORISTIQUES ANNEXE 5 : ETUDE D’IMPACTS ACOUSTIQUES DE MERLON ANNEXE 6 : ALIMENTATION AEP LYONNAISE DES EAUX ANNEXE 7 : SYNTHESE DES COMPTAGES ROUTIERS ANNEXE 8 : ETUDE HYDRAULIQUE ICE EAU ENVIRONNEMENT ANNEXE 9 : COURRIER DRAC

Pour les annexes de la présente étude d’impact, se référer aux documents joints à l’étude.

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INTRODUCTION

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La présente étude d’impact concerne la création d’une Zone d’Aménagement Concerté (ZAC) sur la commune de Billy-sur-Aisne dans le département de l’Aisne (02). Le porteur de projet est la Communauté d’Agglomération du Soissonnais. Le périmètre de la ZAC du Colombier présente une superficie de 20,8 hectares.

Objectif de l’étude d’impact . Apprécier les incidences de ce nouvel aménagement sur les milieux naturels, humains et urbains ; . Proposer toutes les mesures d’évitement, de réduction et de compensation des impacts potentiels du projet, visant à limiter les impacts sur l’environnement et assurer une bonne insertion de l’opération dans le site d’implantation.

Contexte réglementaire La procédure de ZAC est le mode opérationnel retenu pour l’aménagement de la ZAC du Colombier. Conformément à l’article R311-2 du Code de l’Urbanisme, le projet d’aménagement de la ZAC du Colombier à Billy-sur-Aisne est soumis à étude d’impact, une des pièces constitutives du dossier de création. En application de l’article R122-3 du Code de l’Environnement (codifiant l’ancienne loi n°76-629 du 10 juillet 1976), après une présentation générale de l’opération, l’étude d’impact comportera les parties suivantes :

. Le résumé non technique (destiné à l’information du public) ;

. L’analyse de l’état initial du site et de son environnement ;

. Les raisons pour lesquelles, notamment du point de vue de l’environnement, le projet présenté a été retenu ;

. L’analyse des effets du projet sur l’environnement et la santé ;

. Les mesures envisagées pour supprimer, réduire et, si possible, compenser les conséquences dommageables du projet ainsi que l’estimation des dépenses correspondantes ;

. L’analyse des méthodes utilisées pour évaluer les effets du projet sur l’environnement mentionnant les difficultés éventuelles de nature technique ou scientifique rencontrées pour établir cette évaluation.

Suite au Décret du 29 Décembre 2011, la présente étude d'impact est soumise pour avis à l'autorité administrative de l'Etat compétente en matière d'environnement, conformément aux articles L122-1 et R122-1-1-§III du Code de l'Environnement.

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PREMIERE PARTIE : RESUME NON TECHNIQUE

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1. RESUME NON TECHNIQUE

1.1. PRESENTATION ET JUSTIFICATION DU PROJET

1.1.1. LE CONTEXTE

La ZAC du Colombier se situe au Nord du centre bourg de Billy-sur-Aisne (à 400-500 mètres de la Mairie, de l'école communale et des commerces de proximité), entre la Route de Reims et la rue du Bois de l'Eglise. Elle s’inscrit en continuité de l’urbanisation existante le long de la rue de la Bouilloire et de la rue de la Paix. Le secteur du Colombier est majoritairement occupé par des cultures, présentes sur le site sous forme de grandes parcelles intensément cultivées. Le site est bordé en deux endroits par un fossé dans lequel s’écoule un ruisseau. Celui-ci est partiellement canalisé et souterrain. Le périmètre de la ZAC du Colombier arrêté pour l’étude d’impact est limité : . au Nord par la RN31 (route de Reims), . à l’Est par les lotissements existants et par la rue de la Paix, . au Sud par la rue de la bouilloire et la rue du Bois de l’Eglise, . à l'Ouest par les parcelles agricoles et maisons existantes situées entre la rue du Bois de l’Eglise et la RN31.

Le périmètre opérationnel de la ZAC a une superficie de 20.8 hectares. Il fera l’objet d’une analyse fine de l’occupation des sols et des usages dans le cadre de la présente étude d’impact. Ce périmètre opérationnel de ZAC s’inscrit au sein d’un périmètre d’étude plus élargi, notamment au sud de la rue du Bois de l’Eglise sur le coteau, et à l’ouest entre rue de Reims et rue du Bois de l’Eglise, sur le secteur dit des Marguerites. Ce périmètre d’étude plus élargi permet d’analyser et de prendre en compte l’inscription du projet de ZAC dans son environnement proche. L’état initial de l’environnement de l’étude d’impact intègre cette réflexion à l’échelle du périmètre d’étude élargi. Un enjeu de production de logements est identifié sur le territoire de l’agglomération du Soissonnais, dont le principal objectif est de créer une dynamique forte de production de logements neufs afin de lutter contre les flux migratoires sortants, et de renforcer l’attractivité résidentielle de l’agglomération. Cet objectif s’établit conjointement aux efforts menés pour soutenir le dynamisme économique du Soissonnais. Les logements devront permettre de favoriser le parcours résidentiel des ménages. Enfin, les objectifs de développement de l’habitat sur le territoire devront se concevoir en intégrant les problématiques de développement durable. C’est dans ce contexte que s’inscrit le projet de ZAC du Colombier.

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1.1.2. LES OBJECTIFS DU PROJET

La ZAC du Colombier, situé entre la Route de Reims et la rue du Bois de l'Eglise, bénéficie d’une forte proximité avec la Mairie, l'école communale et les commerces de proximité, et s’inscrit en continuité de l’urbanisation existante. Le secteur « Le Colombier » a été déclaré d’intérêt communautaire et doit permettre d’aménager un nouveau quartier regroupant de l’habitat et un emplacement destiné à recevoir des équipements publics. La Communauté d’Agglomération assure la maîtrise d’ouvrage de ce projet, en relation étroite avec la mairie de Billy-sur-Aisne. Le projet est élaboré dans le cadre d’une procédure de Zone d’Aménagement Concerté déclarée d’intérêt communautaire, et fera l’objet d’une concession d’aménagement. La ZAC du Colombier correspond à un périmètre de projet d’environ 20.8 hectares. Le projet comprend environ 399 logements, mais aussi un emplacement destiné à recevoir des équipements publics. L’enjeu de ce projet d’aménagement, pour Billy-sur-Aisne comme pour l’agglomération du Soissonnais, pour qui il constitue une porte d’entrée vers Soissons, est donc particulièrement important.

Le projet d’aménagement du secteur du Colombier présente un véritable potentiel de développement en raison : - De son positionnement à proximité de la mairie, de l’école et des commerces de proximité, - De son positionnement stratégique en tant que porte d’entrée de l’agglomération Soissonnaise, - De sa proximité avec l’infrastructure routière structurante qu’est la RN31 sur l’axe Soissons-Reims, - De l’accessibilité rapide à la gare et au centre de Soissons via la RN31, - De son inscription en continuité de l’urbanisation existante : une réserve foncière permettant de poursuivre le développement du village.

Le projet d’aménagement du secteur du Colombier est donc identifié comme : - Une opportunité foncière de densification urbaine à proximité du cœur de village et de la RN31, - Une opportunité de revalorisation et structuration de la porte d’entrée de l’agglomération Soissonnaise, - Un futur quartier durable, favorisant la mixité des formes urbaines, les modes actifs, préservant les espaces à enjeux écologiques et valorisant une conception bioclimatique.

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- Créer de nouveaux équipements et espaces publics insérés dans le tissu existant, - Limiter l’impact de l’automobile, - Développer les liaisons douces avec un maillage serré de chemins et de pistes cyclables, - Gérer les eaux pluviales et les coulées de boues sur le site, - Gérer l’approvisionnement énergétique du quartier, - Permettre une urbanisation phasée sur le long terme, - Concevoir une urbanisation relevant les défis du développement durable.

1.1.3. HYPOTHESE D’AMENAGEMENT RETENUE

L’hypothèse d’aménagement du secteur du Colombier s’appuient les principes qui avaient été testés suite à une série de plusieurs scénarios, le scénario préférentiel retenu a ensuite été décliné plus précisément ces principes à l’échelle du périmètre de ZAC.

Les grands principes suivants caractérisent l’hypothèse d’aménagement retenue : . Un développement harmonieux de la commune, pour faire face à un contexte démographique en déclin, en proposant une nouvelle offre de logements adaptée au desserrement des ménages, au vieillissement de la population et permettant un parcours résidentiel complet, . Un nouveau quartier organisé en hameaux, pour faire « campagne », . Une bonne accessibilité et desserte viaire du quartier est assurée, . Un maillage viaire optimisé pour des espaces publics qualitatifs et sécurisés, donnant une place privilégiée aux modes actifs : ensemble de la ZAC classée en zone de rencontre (limitation des vitesses à 20 km/h, double-sens généralisé, piétons prioritaires sur la chaussée), . Une entrée de ville et d’agglomération renouvelée : une recomposition urbaine et paysagère du linéaire sud de la RN31 et de la façade sur cette RN31 qui entraine une revalorisation en profondeur de l’entrée de ville et d’agglomération, . Un merlon acoustique aménagé au plus près de la RN31 pour protéger les futurs logements des nuisances sonores de la RN31, et faisant l’objet d’un traitement paysager permettant de valoriser le linéaire de la RN31, pour un linéaire plus paysager et moins routier, . Des formes urbaines permettant de limiter les nuisances sonores (et visuelles) par la création d’une "façade de bâtiments écrans" le long de la RN31 au nord, préservant ainsi les logements de ces nuisances pour des « hameaux » protégés et au calme, . Des hauteurs adaptées au contexte environnant, s’intégrant bien progressivement en continuité avec les maisons environnantes,

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. Une programmation diversifiée de logements, mêlant de manière bien répartie au sein du projet maisons individuelles, maisons superposées et maisons plurifamiliales, et comprenant également un micro-crèche, . Une densité en concordance avec les attentes des documents d’urbanisme, et 30% de logements sociaux permettant de rééquilibrer l’offre à l’échelle du territoire intercommunal, . Une conception bioclimatique assurée par des bâtiments présentant des orientations assez favorables aux apports solaires passifs : nombreuses orientations Sud privilégiée autant que possible, puis Est-Ouest ensuite, recherche de bi-orientation, avec une limitation des ombres portées entre les bâtiments, . Un paysage pénétrant le projet, « habiter le paysage » : un projet favorisant la place du végétal au sein du quartier, proposant des constructions intégrées au calme dans un écrin de verdure, où la végétation domine les rues, . Un impact limité sur les espaces à enjeux écologiques, une préservation des boisements remarquables situés à l’ouest sur le secteur Marguerites, et du ru de Billy à l’est, . Une qualification des lisières paysagères et un travail des interfaces entre espaces bâtis et espaces verts : des perceptions visuelles vers les espaces verts sont possibles depuis les logements et les rues, des espaces d’aération – « ilot de verdure » - ponctuent la composition urbaine, en écho à l’alternance d’ilot bâti et d’ilot de jardins que l’on peut observer sur la commune, . Une trame verte maillée et développée, qui structure et porte la composition urbaine, offrant une diversité de milieux favorable à la biodiversité au sein du projet, proposant notamment des trames vertes boisées d’accompagnement des axes de circulation, des milieux plus ouverts de prairie, des milieux nourriciers avec des jardins familiaux, des milieux humides avec les noues et bassins, etc. . Une gestion alternative des eaux pluviales, permettant de maitriser les risques de ruissellements et d’inondation à l’aval du projet, où les bassins de rétention sont des espaces publics à part entière.

Notons qu’il s’agit d’une hypothèse d’aménagement au stade dossier de création. Cette hypothèse pourra être précisée lors du dossier de réalisation.

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Source : Atelier Cité Architecture

Figure 1 : Plan d’aménagement retenu

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1.2. SITE D’ETUDE : ETAT INITIAL

1.2.1. CADRE REGLEMENTAIRE LIE AUX CONTEXTES TERRITORIAL ET URBAIN

 Le Schéma de Cohérence Territoriale du Soissonnais Le Schéma de Cohérence Territoriale (SCOT) du Soissonnais a été approuvé par le Conseil Communautaire le 11 décembre 2012. Les intentions affichées au sein du Projet d’aménagement et de Développement Durable (PADD) sont notamment de faire de l’Agglomération du Soissonnais un territoire attractif et dynamique, de dynamiser le rayonnement économique régional du Soissonnais et de valoriser les ressources environnementales du territoire. Le secteur du Colombier est identifié comme un secteur d’extension urbaine. Les secteurs de coteaux correspondent à des secteurs dont l’altitude est supérieure à 65 m et pour lesquels des projets d’urbanisation massive impacteraient trop l’environnement paysager du territoire du Soissonnais et sont donc proscrits. Le développement linéaire le long des axes routiers ou encore l’urbanisation en double rideau sont interdits. Le projet d’aménagement devra faire l’objet d’intégration de franges en bordure de la RN31.

Les éléments spécifiques relatifs au périmètre de ce secteur sont identifiés à travers notamment : - Le renforcement des communes du pôle secondaire (dont Venizel et Billy-sur-Aisne) en un véritable « pôle relais » ; - Un mode d’urbanisation limitant l’étalement urbain (35 à 50 logements par hectare pour Billy-sur-Aisne) ; - La préservation des boisements et espaces naturels situés au sud et à l’ouest du site et du secteur « des Marguerites » ; - La poursuite de production de logements locatifs aidés ; - Le traitement de l’entrée d’agglomération le long de la RN31 ; - La nécessité d’assurer un confort acoustique aux habitants.

 Le Plan Local d’Urbanisme et les servitudes associées Le Plan Local d’Urbanisme (PLU) de la ville de Billy-sur-Aisne a été approuvé le 17 mars 2004. Le Projet d’Aménagement et de Développement Durable (PADD) du PLU identifie le secteur du Colombier comme permettant une extension de l’agglomération, dans un secteur relativement plat de la vallée, et assurant une continuité du tissu urbain. Ce secteur fait l’objet de prescriptions spécifiques au sein du PADD comme la création de 2 voiries dont l’emprise a été placée en emplacement réservé, la liaison de ces 2 voies par une voirie interne à définir en fonction du projet d’aménagement et l’aménagement d’un espace public planté au

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centre de la zone en bordure de voie principale (cf. figure ci-contre). Le PADD indique également la nécessité de préserver le caractère de village ancien au centre, de créer un aménagement permettant de réguler le débit des eaux du ru de Billy en amont de Vénizel, de préserver les sentes communales et de maîtriser les déplacements viaires. Les zones concernées par le projet sont : la zone IAU (zone non équipée ou insuffisamment équipée mais retenue pour constituer l’extension des zones bâties existantes, à court ou moyen terme), la zone A (zone Agricole) et la zone UD (zone urbaine récente concernant le territoire déjà partiellement urbanisé, bien pourvu en voirie et en réseaux divers). Des emplacements réservés définissent des limites constructives sur le périmètre d’étude et les reculs de construction sont justifiés par rapport à l’axe bruyant que constitue la RN31 au nord du site. La servitude d’utilité publique répertoriée sur le site est la servitude AC1 relative à la protection des Monuments Historiques inscrits (église de Billy-sur-Aisne).

 Programme Local de l’Habitat Le PLH est le document d'observation, de définition et de programmation des investissements et des actions en matière de politique du logement à l'échelle du Soissonnais. Il définit et oriente la politique du logement au niveau local. Le PLH 2008-2013 est arrivé à échéance. Le 16 mai 2013, l’Agglomération du Soissonnais a délibéré pour l’élaboration d’un nouveau PLH sur la période 2015-2020. Ce PLH est actuellement en cours d’élaboration.

1.2.2. LES PROJETS ENVIRONNANTS AU PROJET DE ZAC DU COLOMBIER

Dans l’environnement plus ou moins proche de la ZAC se situent plusieurs projets ayant fait l’objet d’un avis de l’autorité environnementale, tels que le projet « Sous-Clémencins » à Crouy (projet d’une superficie d’environ 31.5 hectares à vocation principale de logements, comprenant également des commerces et services), le projet d’aménagement de Ressons-le-Long (projet d’éco-quartier situé à 10 km à l’ouest de Soissons sur 7 hectares, comprenant logements et école), le projet de centre aquatique de Mercin-et-Vaux. Notons également la proximité d’un autre projet, n’ayant pas fait l’objet d’un avis de l’autorité environnementale : le projet d’aménagement « La Jonchère » à Septmonts (4.7 hectares comprenant des logements). Enfin, le projet de quartier de gare de Soissons est à l’étude. Ce projet, situé à 3 km du périmètre de ZAC du Colombier à Billy-sur-Aisne, vise à la requalification d’anciennes friches industrielles sur une superficie de 27 hectares environ afin de redévelopper les fonctions du quartier de gare : un pôle multimodal de transports s’appuyant sur un aménagement d’ensemble et une programmation mixte (hôtellerie, logements, commerces, activités, équipements…).

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1.2.3. LE MILIEU HUMAIN

 La structure de la population Billy-sur-Aisne fait partie de la Communauté d’Agglomération du Soissonnais, qui comprend 28 communes, soit environ 180 km² et 51 817 habitants en 2011. Cette Communauté d’Agglomération est marquée par une décroissance démographique entre 1999 et 2007, avec une perte de 900 habitants environ (- 0.20 % par an). Le déficit migratoire (- 0.49 %) est supérieur au solde naturel (+ 0.27 % par an), ce qui explique la baisse de la population relevée. Sur la période récente, on observe un retour à la stabilisation avec 0,13% de croissance démographique entre 2006 et 2011. D’après le recensement de 2011 effectué par l’INSEE, la commune de Billy-sur-Aisne compte 1 102 habitants sur une superficie de 7.5 km², ce qui représente une densité de 147 habitants par km². Billy-sur-Aisne a connu une croissance démographique importante entre 1968 et 1982. Entre 1982 et 2009, le nombre d’habitants a baissé de manière constante (perte de près de 250 habitants). La population tend à se stabiliser depuis 2009. Selon les données du recensement général de la population de 2009, environ 54 % de la population a plus de 44 ans, la population communale de Billy-sur- Aisne étant plutôt vieillissante. Les actifs ayant un emploi représentent 63.6 % de la population de 15 à 64 ans en 2009, et les chômeurs 6.8 %.

 L’habitat Malgré une décroissance de la population, le nombre de logements n’a cessé d’augmenter entre 1968 et 2009. L’explication de ce phénomène se situe dans la diminution du nombre moyen d’occupants qui est passé de 3.7 en 1968 à 2.3 en 2009. Billy-sur-Aisne comporte peu de résidences secondaires et peu de logements collectifs (appartements). La typologie de logements est plutôt individuelle à 98.4 % en 2009. Le taux de propriété atteint 88.1 % en 2009 (il était de 85.8 % en 1999). Les objectifs démographiques du PLH à l’horizon 2013 sont un gain de 17 habitants (croissance de + 1.50 %). La consommation d’espace due à l’accroissement du nombre de logements s’est exprimée sous forme d’extension linéaire le long des voies et de regroupement en 4 lotissements à l’Ouest, au Nord et à l’Est.

 Le contexte économique local En 2009, la commune de Billy-sur-Aisne comptabilise 484 actifs (soit 70 %), dont 438 actifs ayant un emploi. Le nombre d’emplois est estimé à 303. Il y a beaucoup moins d’emplois que d’actifs ayant un emploi, les actifs vont donc travailler pour une grande partie à l’extérieur de la commune (indice de concentration d’emploi de 68.5 % sur Billy-sur-Aisne en 2009). Seulement 11.7 % des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi résidant dans la zone travaillent dans la commune de résidence. D’après les données recensées au 31 décembre 2010, le secteur « Commerces, transports et services divers » domine l’économie locale avec une part de 57.6 % en nombre d’établissements actifs (dont 27.3 % pour commerce et réparation automobile), ce qui représente une proportion plus élevée que sur le département de l’Aisne. En termes d’activités et d’emploi, la commune est intégrée aux évolutions concernant l’ensemble de l’agglomération de Soissons. Une zone industrielle, le parc des Etomelles, est située à partir de 800 m au Nord-Ouest de Billy-sur-Aisne.

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 L’agriculture Malgré une division par deux du nombre d’exploitations agricoles ayant leur siège sur Billy-sur-Aisne (passage de 6 à 3 entre 1988 et 2010), l’activité agricole est importante sur la commune. Depuis 2000, 16.5 % de la superficie totale de la commune est en zone agricole contre seulement 7 % en 1988. D’après l’Agreste, l’orientation technico-économique de la commune est le maraîchage. Il n’existe pas sur la commune de cultures permanentes et de surfaces toujours en herbe. D’après le Registre Parcellaire Graphique (RPG) de 2012, la majorité du site du projet de ZAC est occupé par des cultures de colza et de blé tendre. Une partie en bordure Est concerne la culture de maïs grain et ensilage et une partie en bordure Ouest concerne la culture d’orge. D’après le code CORINE, l’entièreté du projet est catégorisée « Champs d’un seul tenant intensément cultivés ». Compte tenu des nombreux dérangements et des fortes doses de produits phytosanitaires qui y sont appliqués, peu d’espèces parviennent à s’y maintenir. D’après l’Institut National de l’Origine et de la Qualité (INAO), les volailles de la Champagne ont un statut d’Indication Géographique Protégée (IGP).

 Les activités de loisirs, équipements, commerces et services Les activités de loisirs et les équipements sportifs et culturels sont dimensionnés à l’échelle de la commune de Billy-sur-Aisne. L’équipement commercial et de services est réduit sur la commune. Une zone industrielle, le parc des Etomelles, est située à partir de 800 m au Nord-Ouest de Billy-sur-Aisne. La commune dispose d’une école maternelle et élémentaire, d’une garderie et d’une cantine. Un médecin généraliste, un cabinet d’infirmiers et un masseur kinésithérapeute assurent le service médical sur la commune.

1.2.4. LE CONTEXTE CLIMATIQUE ET LE POTENTIEL EN ENERGIES

 Contexte climatique Le climat de l’Aisne est de type atlantique humide et frais, aux vents d’ouest dominant, à forte nébulosité, au régime pluvieux régulier. La température moyenne annuelle est de 10.9°C. La pluviométrie est plutôt modérée : sur une période s’étalant de 1988 à 2000, Météo France a enregistré une moyenne annuelle de 664.8 millimètres au poste météorologique de Braine.

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 Plan Climat Energie Territorial (PCET) L’agglomération du Soissonnais s’est dotée en 2013 d’un Plan Climat Energie Territorial (PCET). La collectivité s’engage à développer les énergies renouvelables sur son territoire. La Communauté d'Agglomération du Soissonnais a pour ambition de mettre le territoire sur les rails des objectifs « 3x20 » à l’horizon 2020 et de le préparer aux effets du changement climatique. Une augmentation de la production d’énergies renouvelables de sorte qu’elle atteigne 23% de la consommation d’énergie finale du territoire en 2020 (objectif du « 3x20 ») correspond à une production d’énergies renouvelables tout origine confondue de l’ordre de 437 000 MWh.

 Etude de faisabilité sur le potentiel de développement en énergies renouvelables L’étude de faisabilité sur le potentiel de développement en énergies renouvelables est détaillée en ANNEXE 1. Le potentiel solaire est moyen sur le secteur. La commune de Billy-sur-Aisne est une zone peu propice au développement de l’éolien. La biomasse énergie ainsi que la géothermie sur aquifère (pour les logements superposés et plurifamiliaux) sont mobilisables sur la zone (sous réserve d’études hydrogéologiques spécifiques complémentaires pour la géothermie). Aucune énergie renouvelable mobilisable sur le site ne permet de remplir seule les objectifs fixés en matière de performance énergétique. Un mix énergétique avec ces deux énergies est donc à développer et sa répartition est à optimiser en fonction des atouts et défauts de chacune et selon les niveaux de mutualisation recherchés.

1.2.5. LE MILIEU PHYSIQUE

 Contexte topographique La topographie de la commune est assez contrastée et varie de 55 m dans la vallée à environ 155 m sur le plateau. Le plateau agricole inhabité, site du projet de ZAC, présente une pente douce et régulière en direction du Nord-Est. En bordure Est, le ru de Billy-sur-Aisne marque le point le plus bas du site. Le périmètre de ZAC s’étend de 68 m NGF en bordure Ouest à 55 m NGF en bordure Est. La pente générale est d’environ 2.2 % en direction du ru.

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 Contexte géologique La géologie attendue au droit du site du périmètre de ZAC se compose de limons sableux, d’argiles et de lignites rattachés à l’Yprésien inférieur (Sparnacien), de sables et grès de Bracheux du Thanétien supérieur. D’après les investigations géotechniques issues de l’étude de faisabilité géotechnique, la géologie rencontrée est plus précisément la suivante : Terre végétale rencontrée sur l’ensemble des sondages sur une épaisseur variant de 0.10 à 0.30 m, Limon sableux plus ou moins argileux voir argile limoneuse de tête marron, brun-verdâtre et gris-beige, associé pour certains sondages à des débris coquilliers, Argile de consistance faible à moyenne rencontrée sur l’ensemble des sondages de teinte beige à noire et devenant gris-bleu associée à des débris coquilliers et passage de lignite en profondeur. Les résultats des essais de perméabilité type LEFRANC au sein du périmètre de ZAC présentent une perméabilité variant de 5.6.10-6 (S9, en dehors du site du projet) à 4.5.10-8 m/s (S3, centre du périmètre de ZAC). Les perméabilités sur le secteur sont donc faibles à très faibles. Le réemploi de certains matériaux sur site pourrait être limité en raison de leur sensibilité à l’eau et au phénomène de retrait/gonflement.

 Contexte hydrogéologique D’après l’étude de faisabilité géotechnique (ANNEXE 2), le contexte hydrogéologique est caractérisé par la présence de la nappe superficielle identifiée sur l’ensemble des sondages vers une profondeur moyenne de 1.50 m. D’après l’ADES, la masse d’eau située au droit du projet est de type « dominante sédimentaire ». Elle porte le code HG 106 et s’intitule « Lutétien – Yprésien du Soissonnais-Laonnois ». L’écoulement est de type libre. L’Atlas de l’eau en Picardie de 2013 indique que la masse d’eau souterraine au droit du site du projet est en bon état d’un point de vue quantitatif mais que son état chimique est mauvais. Les captages les plus proches se situent à Septmonts (mais ne concerne pas la même vallée et n’interfère pas avec le projet), à Bucy-le-long (mais de l'autre côté de l'Aisne donc n’interfère pas avec le projet). Ainsi, le projet n’est pas situé au sein d’un périmètre de protection de captage d’alimentation en eau potable. Les captages d’alimentation en eau potable alimentant le territoire sont ceux situés à 3.3 km de Billy-sur-Asine, sur la commune de Villeneuve Saint-Germain et alimentant le Siprodes (Communes de Villeneuve-St-Germain et Soissons). Pour la commune de Billy-sur-Aisne, la compétence AEP revient au Syndicat des Eaux de Billy et Venizel. Cependant, ce syndicat ne produit pour le moment plus de ressource en eau potable, l’eau potable distribuée est celle achetée au Siprodès. La production actuelle de ce syndicat semble suffisante pour l'alimentation actuelle mais présenterait des limites de capacité pour approvisionner de nouveaux projets. Ainsi, le projet devra veiller à prendre en compte son impact sur cette ressource limitée. Des échanges à ce sujet sont actuellement en cours entre le Siprodès, la commune de Billy-sur-Aisne et la communauté d’agglomération du Soissonnais. Le projet doit également veiller à son impact potentiel sur les eaux souterraines, notamment sur la nappe alluviale de L’Aisne (à faible profondeur) ainsi que sur la seconde nappe de la Craie.

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 Contexte hydrographique La commune de Billy-sur-Aisne appartient au bassin versant du ru de Billy, affluent de l’Aisne à Vénizel. Au niveau du périmètre de ZAC, le réseau hydrographique est essentiellement représenté par le ru de Billy, en bordure Est du site. Le site du projet étant légèrement en pente, les eaux ruissellent du coteau pour se déverser dans ce ru, traversant globalement le site d’Ouest en Est. Le ru traverse la RN31 puis le village de Vénizel pour se déverser dans la rivière Aisne. La création d’un bassin de rétention sur la commune de Billy-sur-Aisne (notamment au point bas du périmètre de la ZAC), permettrait de réguler le débit des eaux provenant des vallons et de minimiser les risques de débordement du ru dans le village de Vénizel. L’Atlas de l’eau en Picardie de 2013 indique que l’état physico-chimique de l’Aisne est moyen au niveau de Billy-sur-Aisne, l’état biologique est bon et l’état chimique mauvais.

 Schéma Directeur d'Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE) Le SDAGE Seine-Normandie 2010 -2015 fixe un bon état écologique en 2015, un bon état chimique en 2021 et de ce fait un bon état global pour 2021 pour l’ensemble des masses d’eaux traversées par le projet. La commune de Billy-sur-Aisne n’est pas soumise à un SAGE ou à un contrat de milieu.

1.2.6. LES MILIEUX NATURELS

Les documents de planification (SRCE et SCoT) identifient la présence d’un corridor écologique majeur au nord du site, associé à l’Aisne. Ce dernier n’est cependant pas en relation écologique avec le site car il en est séparé par la nationale. Par contre, un corridor de moindre importance est identifié à près de 800 m au sud/sud-ouest du site. Ce corridor forestier est également repris comme réservoir de

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biodiversité et a été classé en ZNIEFF I « Ravins, côtes et ru de Billy-sur-Aisne » ainsi qu’en Espace Naturel Sensible. Précisons que le périmètre de ZAC ne comprend aucun espace naturel protégé ou patrimonial. Les investigations de terrain ont permis de vérifier l’absence d’habitat ainsi que d’espèce floristique ou faunistique d’intérêt patrimonial.

1.2.7. LE CONTEXTE PAYSAGER ET PATRIMONIAL

 Patrimoine historique ou archéologique Un site classé est recensé sur la commune de Billy-sur-Aisne. Il s’agit de l’amas de rochers dénommé le « Chaos de Billy-sur-Aisne » comprenant la « Pierre qui vire à minuit », site localisé tout au sud des boisements et de la commune, sur la ligne de crête, à bonne distance du site de projet. Un monument historique inscrit est également recensé : l’Eglise de Billy-sur-Aisne. Ce monument est soumis à la protection des monuments historiques inscrits, sur un rayon de 500 mètres autour du monument, englobant alors la partie sud-est du périmètre de ZAC. Le projet se trouve à proximité de sites pour lesquels la DRAC demande à être consultée pour les autorisations de sols : Lieudit « La petite Chaumière » : Château fort (Moyen Age), Lieudit « Les Tombes » : cimetière (Haut Moyen Age), Eglise de Billy-sur-Aisne : sanctuaire chrétien (époque moderne). Si les deux premiers sites ne se situent pas à proximité immédiate du périmètre de ZAC et n’entrent pas en contact avec celle-ci, la zone sensible à forte potentialité archéologique identifiée autour de l’Eglise de Billy-sur-Aisne (niveau de sensibilité 2) se situe immédiatement en limite de l’angle sud-est du périmètre de ZAC. Selon le courrier adressé par la Direction régionale des affaires culturelles de Picardie le 29 juillet 2014, le projet fera l’objet de prescriptions archéologiques.

 Contexte paysager D’un point de vue paysager, le site du Colombier est assez caractéristique de la Vallée de l’Aisne. Le paysage du site est très agricole, relativement plat et positionné en point bas mais encadré par le relief environnant des coteaux boisés, ainsi que par le village et la RN31. Ainsi, ce relief ferme la vue au sud, à l’est et à l’ouest. Certaines franges de l’espace cultivé que constitue le site de projet s’intercalent entre les poches de bâti. Le ru de Billy traverse tout le village et constitue un point de repère dans le paysage. Parfois canalisé et parfois souterrain, c’est un élément identitaire de la commune. Les sentes sont caractéristiques de la commune de Billy-sur-Aisne. Elles quadrillent la commune en un réseau serré permettant de la traverser sans jamais côtoyer les voitures.

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1.2.8. LES RISQUES ET NUISANCES

 Les risques naturels La commune de Billy-sur-Aisne est classée en zone 1 au zonage national sur le risque sismique. Cette zone correspond à un risque de sismicité très faible. Le site se situe également en zone de potentiel radon faible. Le risque mouvement de terrains lié au retrait-gonflement des argiles est très présent sur la commune, notamment sur le site d’étude (cf. figure ci-contre). En effet, presque la totalité du site du projet est en zone d’aléa fort. Des zones localisées à l’Est du site et une zone au Sud sont en zone d’aléa faible. En effet, presque la totalité du site du projet est en zone d’aléa fort. Des zones localisées à l’Est du site et une zone au Sud sont en zone d’aléa faible. D’après la base de données du BRGM, il n’existe pas de cavités souterraines sur le site du projet.

D’après la cartographie « Aléa remontée de nappe » établie par le BRGM, le secteur d’étude est classé principalement en zone « Nappe sub-affleurante » par rapport aux remontées de nappe. Des zones de faible superficie au Sud et à l’Ouest du site sont catégorisées en zones de sensibilité très forte et forte. Il existe un risque possible de remontée de nappe au vu de la faible profondeur de la nappe. Le périmètre du projet est concerné par le risque de débordement du ru situé à l’Est du site, mais n’est pas concerné par le risque coulées de boue. Le Ru à l’Est du site peut déborder durant les périodes de crues.

 Les risques sanitaires La commune ne dispose pas de Plan de Protection de l’Atmosphère. Le Schéma Régional Climat Air Energie (SRCAE) de Picardie, entré en vigueur via l’arrêté du 14 juin 2012, présente un volet Air. L’évaluation de la qualité de l’air vis-à-vis des polluants réglementés met en évidence une évolution plutôt positive des concentrations de ces mêmes polluants (excepté pour l’ozone et les PM10). L’état des lieux vis-à-vis des nouveaux polluants révèle que les polluants d’intérêts majeurs sont les polluants de l’air intérieur et les pesticides. Les pollens et les odeurs doivent être surveillés tandis que les nanoparticules doivent être contrôlées et surveillées au niveau local.

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L’analyse de l’indice ATMO de la station de Chauny (30 km au Nord de Billy-sur-Aisne) entre le 1er mars 2014 et le 20 juillet 2014 révèle que la qualité de l’air est bonne pour 69.8 % du nombre de jours sur cette période. 4.9 % des jours ont eu un indice ATMO de qualité de l’air variant de mauvais à très mauvais. ATMO Picardie a réalisé une campagne de mesure de la qualité de l’air sur la commune de Soissons, sur 4 périodes de 2 à 3 semaines, du 21 février 2013 au 6 décembre 2013. Les conclusions sont que l’indice français de qualité de l’air ATMO est bon à très bon à 62 % du temps (indice de 1 à 4) sur l’ensemble des campagnes de mesures. Les mesures sont bonnes et correctes au vu des différents seuils réglementaires en vigueur pour le NO2, le SO2, l’O3 et les PM10.

 Les nuisances sonores Concernant les nuisances sonores, la RN 2 et la RN 31 (au nord du périmètre de ZAC) sont classées en catégorie 2, la largeur maximale des secteurs affectés par le bruit de part et d’autre de l’infrastructure étant de 250 m. Le PLU rappelle que selon l’Article L111-1-4 du Code de l’Urbanisme : « en dehors des espaces urbanisés des communes, un recul de 75 mètres de part et d’autres de l’axe des routes classées à grande circulation » (soit le long de l’axe bruyant RN 31). Dans le cadre du projet d’aménagement de la ZAC Le Colombier, une campagne de mesure de l’ambiance acoustique actuelle a été effectuée par EODD Ingénieurs Conseils les 21 et 22 mars 2012. Les mesures ont été réalisées au sein du périmètre de ZAC, en bordure du périmètre d’étude au sein du périmètre élargi et à proximité des axes routiers. Les conclusions sont que l’ambiance sonore générale sur le site est bruyante voire très bruyante de jour, en raison du trafic routier important sur la RN 31. Le bruit est encore présent et perceptible la nuit : l’ambiance sonore est modérée à bruyante sur les 200 premiers mètres aux abords de la RN 31 et l’ambiance sonore est calme sur le reste du site. Une modélisation acoustique a été réalisée (ANNEXE 5), sur la base d’un plan masse prévisionnel, afin d’évaluer l’ambiance sonore en phase de fonctionnement du projet, intégrant la réalisation d’un merlon acoustique implanté au plus près de la RN31 sans aucune discontinuité, visant à minimiser les impacts acoustiques sur le futur projet. Les résultats émis ont ensuite permis de guider la conception du plan masse et d’optimiser la forme du merlon acoustique, afin de limiter les nuisances sonores sur les futurs usagers.

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 Les risques liés aux activités humaines Le site du projet n’est pas concerné par un risque industriel. Le site de la ZAC du Colombier est situé en dehors du PPRT de toutes entreprises SEVESO de l’Aisne, il n’est donc pas soumis à un risque technologique. Selon les bases de données BASOL et BASIAS, le risque de pollution des sols n’est pas présent au sein de la zone d’étude. La densité urbaine du couloir Valléen et de l’agglomération Soissonnaise ainsi que la présence de la RN 31 au Nord du périmètre du projet implique un risque lié au Transport de Matières Dangereuses par voie routière. La commune de Billy-sur-Aisne n’est cependant pas inscrite sur la liste des communes présentant un risque TMD dans le Dossier Départemental des Risques Majeurs (DDRM) de l’Aisne datant de 2013 et n’est donc pas considérée comme prioritaire d’après ce même dossier.

1.2.9. LES RESEAUX

 Electricité Le concessionnaire du réseau électrique est la SCICAE de l’Aisne pour la moyenne et la basse tension. Deux lignes aériennes traversent la zone du projet : 1 ligne 15 000 V du nord au sud traversant le terrain sur 510 ml et 1 ligne 20 000 V d’est en ouest traversant le terrain sur 590 ml. Ces lignes pourront être enfouies suivant les axes routiers du projet et l’une d’elle permettra d’alimenter en coupures d’artères les futurs postes de transformation qui seront projetés.

 Télécommunication Le sous-répartiteur distribuant les lignes abonnées se situe à Vénizel. Le Génie civil dédié aux réseaux des communications électroniques (RCE) sera dimensionné pour pouvoir câbler le réseau téléphonique. Il desservira chaque parcelle à viabiliser ainsi que les équipements publics le nécessitant et cheminera le long des voiries projetées. Concernant le réseau numérique, pour le moment, les seules infrastructures existantes sont celles du réseau des télécommunications. Il existe cependant un schéma directeur numérique de l’Aisne effectué le 14/10/11 par IDATE et SETIC pour le compte du conseil Général et qui précise que Billy-sur- Aisne ferait partie des communes sélectionnées pour un déploiement FTTH (Fiber To The Home).

 Gaz La commune est desservie au niveau de ses axes principaux et sur toute la périphérie du projet. Le projet pourra ainsi être desservi en gaz par le biais de conduites principales posées sous voirie et de branchements permettant l’alimentation à la parcelle avec la pose d’un coffret de comptage en limite de

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propriété. Le cas échéant, une convention sera établie entre GRDF et le porteur de l’opération pour définir les modalités technico-financières d’extension du réseau Gaz.

 Eaux usées Les réseaux d’assainissement de la commune sont de type séparatif. Les eaux usées sont acheminées et traitées à la station d’épuration de Pommiers située à 12 Km de Billy sur Aisne. La capacité de cette STEP est de 80 000 Equivalents Habitants (EH) et est en mesure d’absorber les nouveaux besoins générés par le projet. Les réseaux d’eaux-usées au sein du projet pourront ainsi être raccordés sur les réseaux existants des rues du Bois de l’Eglise, de la Boulloire, du Belier et/ou de Billy.

 Eaux pluviales Le bassin versant de Billy-sur-Aisne draine des débits importants en temps de pluie. La commune de Vénizel, située en aval immédiat, connaît des problèmes d’inondations. Selon le règlement d’assainissement, l'excès de ruissellement ne doit pas dépasser un débit équivalent à 20 % d'imperméabilisation du terrain. Par ailleurs, l’étude hydraulique menée en janvier 2012 par le cabinet IC-EAU Environnement (ANNEXE 8) préconise la construction d’un ouvrage de rétention afin de créer une zone d’expansion des crues et protéger le village de Vénizel. Les ouvrages permettant la rétention diffuse et l’infiltration des eaux de ruissellement seront privilégiés.

 Eau potable Pour la commune de Billy-sur-Aisne, la compétence AEP revient au Syndicat des Eaux de Billy et Venizel. La production actuelle de ce syndicat semble suffisante pour l'alimentation actuelle mais présenterait des limites de capacité pour approvisionner de nouveaux projets. Ainsi, le projet devra veiller à prendre en compte son impact sur cette ressource limitée. Des échanges à ce sujet sont actuellement en cours entre le Siprodès, la commune de Billy-sur-Aisne et la communauté d’agglomération du Soissonnais, afin de préciser les modalités d’approvisionnement en eau potable du projet. Ces éléments seront donc précisés au sein du dossier de réalisation de la ZAC. La Lyonnaise des eaux est gestionnaire du réseau AEP de la commune de Billy/Aisne. Selon l’étude de faisabilité hydraulique d’alimentation en eau potable du quartier du Colombier menée par la Lyonnaise des Eaux en février 2015 (ANNEXE 6), le projet est situé au carrefour de quatre réseaux d’eau potable, et un cinquième réseau présent sur la commune de Billy-sur-Aisne : réseau gravitaire à la

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charge du réservoir dît « Des Champignons » alimente le réducteur de pression de la Rue Bonneval. Ces différents réseaux du syndicat des Eaux de Billy- Vénizel sont alimentés par le SIPRODES (réseau à la charge du réservoir de 4000m3 du SIPRODES) par l’intermédiaire d’une canalisation de diamètre interne 200mm, le long de la route de Reims (route nationale N°31). 4 poteaux incendie sont implantés sur la commune et 1 cinquième existe le long de la RN. Le projet de ZAC devra permettre d’effectuer un maillage du réseau et le dimensionnement des conduites sera effectué pour permettre la défense incendie complète de la zone. Le réseau de distribution desservira chaque parcelle par le biais de branchements réalisés sur le domaine public.

1.2.10. DEPLACEMENTS ET ACCESSIBILITE

 Accès au secteur Le périmètre d’étude est facilement accessible par voie routière (RN 31 liant Billy-sur- Aisne au centre de l’agglomération). La RN 31 est la seule véritable liaison entre Billy- sur-Aisne et le centre de l'agglomération pour l'ensemble des modes de déplacement (voiture, bus, vélo). Elle compte environ 15 000 véhicules en moyenne journalière par an, dont un nombre important de poids lourds car elle est une liaison ouest-est intéressante vers l'A4. Les routes et les voies ferrées (gare de Soissons) permettent de rejoindre facilement la région parisienne comme bassin d'emplois (notamment le pôle de Roissy-CDG avec 170.000 emplois), Laon comme capitale administrative de l'Aisne et l'agglomération de Reims (autoroutes, TGV-Est). La RD 953 (rue du Bois de l'Eglise) permet de rentrer aisément dans la commune en provenance de Soissons, mais en sens inverse il s'avère préférable d'utiliser la RD 95 (rue de la Paix) pour se réinsérer au niveau du giratoire à l'entrée de Vénizel sur la RN31. Les vitesses sont respectivement limitées à 50 km/h en agglomération sur les RD et à 70 km/h sur la RN.

 La desserte du projet par les modes actifs Des aménagements cyclables bilatéraux (surlargeurs) accompagnent la RN 31 jusqu'à la première entrée de Vénizel au niveau de la rue de Soissons. Une des caractéristiques de Billy-sur-Aisne est la densité de son maillage de sentes piétonnes. En complément du réseau viaire, elles permettent de se déplacer aisément et rapidement à pied sur l'ensemble de la commune (chemins agricoles en terre, sentes en dur, rues banalisées signalisées et itinéraires

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de randonnés balisés et inscrits dans le PLU). La plupart de ces itinéraires sont également utilisables à vélo. Le confort et la sécurité des piétons sont souvent perturbés par des véhicules en stationnement encombrant les trottoirs, notamment le long de la RD 95 (rue de la Paix).

 La desserte du projet par les transports en commun La gare de Soissons peut être rejointe en bicyclette, voiture ou bus en une dizaine de minutes depuis Billy-sur-Aisne. Cette gare permet de rejoindre Paris (1h de trajet) et Laon (25 minutes de trajet) directement, ainsi que Roissy (avec correspondance car à Crépy-en-Valois) avec des temps de parcours compétitifs. Le réseau départemental de l'Aisne souffre d'une faible fréquence des cars. Pourtant, au niveau du rond-point de Vénizel, Billy-sur-Aisne dispose d'un arrêt offrant des possibilités de trajets vers Reims (ligne 560, 60min, 5 AR/j). La ligne 290/291 assure la liaison entre Laon et Château-Thierry et peut être empruntée à Chassemy à 10 kilomètres de Billy-sur-Aisne, mais l'absence service de voyages la rend inintéressante. Les Transports Urbains du Soissonnais desservent Billy-sur-Aisne avec la ligne 11 depuis le centre de Soissons via la gare (trajet de 25 min) avec une dizaine de voyages par jour entre 7h et 19h. Cette ligne a la particularité de faire une boucle par Vénizel ce qui explique une différence de 15 minutes de temps de parcours entre l'aller et le retour.

1.2.11. LA GESTION DES DECHETS

L’Agglomération du Soissonnais gère la collecte des déchets sur l’ensemble des 28 communes de son territoire. Une collecte sélective est mise en place depuis avril 2006. A Billy-sur-Aisne, les ordures ménagères sont ramassées tous les mercredis, le verre tous les quatrièmes jeudis du mois et le tri sélectif tous les vendredis des semaines paires. A Billy-sur-Aisne, le bac à verre est situé Place de la Bouilloire sur le parking, à 300 m au Sud du périmètre de ZAC, dans le centre bourg. 2 déchetteries sont présentes dans l’agglomération soissonnaise, ouvertes du lundi au samedi de 8h30 à 18h. Le traitement et la valorisation des déchets ménagers ont été confiés au Syndicat Départemental de traitement des déchets ménagers de l’Aisne : VALOR’AISNE. Ce syndicat est organisé autour de centres de tri, de stations de compostage et de centres de transfert. La Communauté d’Agglomération est par ailleurs partenaire d’Eco-Emballages pour sensibiliser les citoyens et les aider à adopter un comportement éco-citoyen et les faire adhérer au tri sélectif.

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1.3. IMPACTS DU PROJET ET MESURES ASSOCIEES

1.3.2. LES EFFETS ET MESURES LIES A LA PHASE CHANTIER

La mise en place d’une charte de « chantier vert » à valeur contractuelle pourra être mise en place.

 Economie locale La phase de chantier du projet va générer temporairement des emplois locaux.

 Commerces, équipements, services Les travaux ne porteront pas atteinte aux commerces, le site étant suffisamment isolé de ces derniers. Le stationnement et l’accessibilité des commerces ne seront donc pas impactés. Notons qu’à terme, l’apport de population nouvelle au sein du quartier du Colombier sera bénéfique pour ces commerces voire favorisera l’installation de nouveaux services.

 Patrimoine culturel Des opérations préventives de prospection archéologique sont prescrites par la Direction Régionale des Affaires Culturelles (DRAC) de Picardie.

 Les eaux superficielles et souterraines Toute une série de mesures a été prise pour lutter contre les éventuelles nuisances sur les eaux superficielles et souterraines : lutte contre les risques de pollution accidentelle, mesures de stockage des matériaux, de conformité des engins, mesures liées aux terrassements, etc. Concernant les eaux souterraines, la nappe est considérée comme vulnérable à une pollution de surface en raison de sa faible profondeur (1.50 mètres). Toutefois, la perméabilité sur le secteur du périmètre de ZAC est faible à très faible, ce qui limite le vecteur de transfert. Le réseau hydrographique est essentiellement représenté par le ru de Billy en bordure Est du site. Les premières habitations ménageront un recul vis-à-vis du ru, permettant de le préserver, et les travaux à son abord pour les aménagements paysagers devront veiller à ne pas impacter la qualité et le fonctionnement du ru de Liesse, en prenant des mesures de précaution lors du chantier. Ainsi, les impacts sur les eaux souterraines et superficielles restent limités.

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 La circulation et l’accessibilité Le nombre de poids lourds dans le secteur sera momentanément plus important (engins de chantier et transport de matériaux). Ces poids lourds généreront des nuisances supplémentaires (bruit ambiant) pour les riverains, en raison de l’augmentation du trafic. Les voies d’accès au chantier comporteront une signalisation adéquate. Lors de ces travaux, un plan de circulation sera mis en place pour gérer les trafics. Pour réduire les nuisances des riverains, les accès aux chantiers par des axes résidentiels seront limités. Les engins stationneront dans le périmètre du site pour éviter d’encombrer et de ralentir les axes de desserte. L’information des riverains sera assurée, et les horaires légaux de travail seront respectés. La conformité des engins sera contrôlée. Une limitation des vitesses et une signalisation adéquate seront mises en place aux abords du chantier afin de réduire au maximum les risques sur la sécurité du trafic routier. Les accès aux logements, commerces et équipements existants seront sécurisés et jalonnés.

 Les milieux naturels Les effets attendus sur les habitats et la flore sont les suivants : destruction de stations floristiques et dommages à la végétation, pollution diffuse des milieux et colonisation du site par des espèces invasives. Tous ces effets sont jugés mineurs au regard des enjeux faibles relevés à l’état initial du site. Des mesures sont toutefois promulguées pour limiter au maximum les risques. Les effets attendus sur la faune sont les suivants : o dérangement et création de pièges : ces deux effets sont jugés faibles vu le peu d’enjeux du site ce qui ne nous empêche pas d’émettre certains principes de précaution à intégrer au futur programme. o Destruction d’individus : il s’agit de la principale menace qui fera l’objet d’une adaptation du calendrier des travaux afin d’éviter les périodes sensibles.

 Les nuisances sonores Les habitations en bordure du périmètre de ZAC (notamment en bordure de la RD953, de la RD95 et des hameaux en bordure est du site) sont susceptibles de subir des nuisances sonores pendant la phase travaux. Des mesures de réduction des nuisances sonores sont prévues lors de la phase chantier. Un planning des activités les plus bruyantes pourra être réalisé, une information des riverains sur les gênes occasionnées devra être prévue. De même, les travaux n’auront lieu qu’aux horaires légaux de travail et les engins de chantier devront être conformes et respecter les normes en vigueur en matière de bruit et de sécurité.

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 La qualité de l’air Durant la phase de travaux, la qualité de l’air peut être dégradée par l’utilisation des engins sur le site et sur les axes routiers empruntés. La circulation des engins de chantier et des véhicules de transport en particulier constituera une source de formation de poussières pendant la totalité des travaux. La dimension des poussières produites sera telle que la plus grande partie retombera au sol à une distance relativement faible du point d’émission par des conditions de vent normales. Mais celles-ci peuvent atteindre les habitations proches du périmètre de ZAC notamment en présence de vent de Nord et d’Ouest. Des mesures de réduction concernant la qualité de l’air seront mises en place (respect des normes de rejet, zones de stockage des déchets ou matériaux à caractère volatil à bonne distance des habitations et couvertes en période de vents dominants, arrosage régulier du sol, etc.).

 Les déchets du BTP, les terrassements et les sols pollués Le chantier va occasionner des travaux de terrassements. Le risque de pollution des sols n’est pas présent au sein de la zone d’étude. Des mesures de réduction, recyclage et traçabilité des déchets seront prévues lors de la phase chantier selon la nature et la qualité des matériaux en présence (respect des réglementations en vigueur). L’aménagement du merlon anti-bruit utilisera notamment les déblais issus du creusement des bassins de rétention. En dernier recours, les déchets inertes non valorisables sur le site seront dirigés vers des filières adaptées.

1.3.3. LES EFFETS ET MESURES EN PHASE FONCTIONNEMENT APRES AMENAGEMENT

1.3.3.1. EFFETS DU PROJET SUR LE MILIEU URBAIN ET HUMAIN ET LES MESURES ASSOCIEES

 Compatibilité avec les documents d’urbanisme

Le projet d’aménagement du secteur du Colombier s’inscrit dans les objectifs fixés par l’ensemble des documents communaux et supra-communaux présentés précédemment (SCOT, PLU, PLH, PCET). De plus, le projet est également compatible avec le Schéma Régional de Cohérence Ecologique et le Schéma Régional Climat Air Energie de Picardie. Cependant, des modifications du document d’urbanisme sont à prévoir afin de mettre en compatibilité le projet et les emplacements réservés du PLU. Il est prévu que le PLU soit mis en compatibilité dans le cadre de la procédure de Déclaration d’Utilité Publique menée par l’Etablissement Public foncier de l’Oise, d’ici fin 2016 / début 2017.

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 Le milieu humain Le projet aura des effets directs sur la structure de la population et sur l’évolution démographique de la commune car il prévoit la réalisation d’environ 400 logements permanents (72 maisons pluri-familiales (18 %), 160 maisons superposées (40 %), 167 maisons individuelles (42 %)). L’objectif recherché est un développement harmonieux de la commune, pour faire face à un contexte démographique en déclin, en proposant une nouvelle offre de logements adaptée au desserrement des ménages, au vieillissement de la population et permettant un parcours résidentiel complet. En augmentant le nombre de logements, le projet pourra attirer de nouveaux habitants dans cette partie de la commune. Ainsi, une diversité de l’offre de logements est proposée par le projet (30% de de locatifs aidés, 30% en en accession aidée, 40% en accession libre). En estimant le taux d’occupation à 2.2 habitants par logement (données INSEE), on peut prévoir une arrivée d’environ 878 habitants.

Le projet va avoir pour effet de renforcer le potentiel économique de la commune et les commerces existants. Enfin, en matière d’équipements publics, pour faire face aux nouveaux besoins générés en matière de petite enfance, le projet prévoit un emplacement destiné à recevoir des équipements publics, dont la programmation exacte reste à définir (la programmation sera précisée au sein du dossier de réalisation). Concernant les nouveaux besoins générés en matière d’équipements scolaires, les écoles maternelle et élémentaire existantes sur la commune seront en mesure de supporter les premières phases d’urbanisation de la ZAC du Colombier : avec un total de 5 classes (pour environ 110 élèves) utilisées sur 7, il existe encore un potentiel de création de 2 classes d’une capacité d’environ 25 élèves, respectivement dans chacune des deux écoles maternelle et élémentaire. Notons que la commune dispose également du foncier nécessaire pour une éventuelle extension. Le dossier de réalisation devra préciser à long terme ces capacités restantes.

Enfin, le projet engendre une réduction et une consommation des espaces agricoles au sein de la commune. Cependant, le projet proposé présente une bonne densité (densité nette d’environ 46 logements / hectare), où une économie du foncier et une limitation de la consommation des espaces agricoles a été recherchée. De plus, si le projet engendrera la création d’environ 34% de surface urbanisée (soit 7.1 hectares), plus de la moitié du site de projet (environ 60%) offrira des surfaces libres non urbanisées : 33% de jardins privatifs (soit 6.9 hectares), 22% d’espaces verts (soit 4.6 hectares), 5% de jardins familiaux (soit 1 hectare). Ainsi, l’impact sur les espaces agricoles est compensé par la création d’espaces verts qualitatifs dont pourront pleinement bénéficier les nouveaux habitants comme les habitants actuels. Concernant les mesures compensatoires relatives aux effets sur l’agriculture, une démarche amiable engagée par la communauté d’agglomération est en cours (L’agglomération du Soissonnais privilégie une démarche amiable dans les négociations foncières sur la base d’échanges culturaux (le principe est d’1ha pour 1ha). Dans ce but, la SAFER a acquis environ 50 hectares de terres agricoles sur le territoire communal de Billy-sur-Aisne dont environ 20 hectares pourraient être proposés en échanges avec les agriculteurs propriétaires des parcelles concernées par le projet). . Elle sera poursuivie et précisée au stade du dossier de réalisation. L’Agglomération du Soissonnais a sollicité la Déclaration d’Utilité Publique (DUP) du projet pour réserve foncière. Cet

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arrêté a été délivré par la préfecture le 23 octobre 2012. Il a fait l’objet d’un recours mené par plusieurs agriculteurs de Billy et a été annulé par décision du Tribunal Administratif d’Amiens en date du 18 avril 2014. A ce jour, une reprise du dossier de DUP par l’Etablissement Public Foncier de l’Oise est envisagée. Ces éléments seront précisés en dossier de réalisation.

1.3.3.2. EFFETS DU PROJET SUR LE CLIMAT, L’ENERGIE ET LES MESURES ASSOCIEES

 Le contexte climatique Le projet d’aménagement n’aura qu’un impact très limité sur le climat local. Le projet a été conçu de manière à ne pas impacter l’ensoleillement des constructions existantes. Le plan de composition urbaine a également pris soin de limiter les ombres portées entre les nouvelles constructions créées. L’aménagement prévoit la création d’espaces verts publics ou privés (environ 4.6 hectares d’espaces verts publics et 6.9 hectares de jardins privatifs) modérant localement les vents et les températures et limitant la création d’îlots de chaleur urbains. Le projet n’est donc pas de nature à modifier notablement le climat local.

 Le potentiel en énergies Le projet va également avoir pour impact de générer de nouveaux besoins en énergies (chauffage, éclairage public, déplacements, etc.). Plusieurs mesures d’accompagnement sont envisagées pour limiter et réduire les impacts du projet sur le climat et les ressources énergétiques énergies. Les constructions devront :

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- Respecter les objectifs du Plan climat énergie territorial de la Communauté d'agglomération du Soissonnais - Respecter les niveaux de performances énergétiques minimum règlementaires actuels (la RT2012) :

. Logements plurifamiliaux neufs :

- 100% des logements niveau label Effinergie BBC +, soit Cep < 56 kWhEP/m²SHONRT/an - Niveau équivalent aux exigences minimales réglementaires RT2012 – 20%.

. Habitats superposés neufs :

- Niveau RT2012, soit Cep < 78 kWhEP/m²SHONRT/an ; - Niveau équivalent aux exigences minimales réglementaires RT2012.

. Logements individuels neufs :

- Niveau RT2012, soit Cep < 72 kWhEP/m²SHONRT/an ; - Niveau équivalent aux exigences minimales réglementaires RT2012.

Les objectifs de performances énergétiques et consommations énergétiques prévisionnelles estimées suivant différentes possibilités de mix énergétique sont détaillés au sein de l’étude de faisabilité sur le potentiel en énergies renouvelables en ANNEXE 1.

1.3.3.3. EFFETS DU PROJET SUR LE MILIEU PHYSIQUE ET LES MESURES ASSOCIEES

 Géologie et topographie Le projet s’appuie autant que possible sur la topographie initiale du secteur, il n’est donc pas de nature à modifier en profondeur la topographie ou la géologie initiale. Le principe de déblais / remblais veillera à équilibrer et minimiser au maximum les mouvements de terrain au sein du site. Le site d’étude est un terrain présentant une pente douce et régulière en direction du Nord-Est. La pente générale est d’environ 2.2 % en direction du ru. Notons que, dans le cadre du projet, aucun stationnement en sous-sol n’est prévu. Indépendamment de leur typologie (maison individuelle ou intermédiaire, logement collectif), deux places de stationnement sont prévus par habitation, localisées sur la parcelle ou sur des parkings non couverts alignés ou groupés. Les décaissements de terre seront donc limités (terrassements pour voirie, déblais pour les fosses d’arbres). Les principaux creusements à effectuer concerneront l’aménagement des bassins de rétention. Les volumes de terre déblayés seront, dans la mesure du possible, réutilisés sur site : une majeure partie des déblais des hameaux 1 et 2 seront réutilisés pour l’aménagement du merlon anti-bruit le long de la RN31. Ainsi, les mesures proposées permettent de limiter au minimum les effets sur la géologie et la topographie.

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 Le réseau hydrographique Le réseau hydrographique est essentiellement représenté par le ru de Billy en bordure Est du site. Les premières habitations ménageront un recul vis-à- vis du ru, permettant de préserver cet espace d’intérêt écologique. Le projet sera donc de nature à modifier les phénomènes de ruissellement et d’infiltration des eaux pluviales en raison de l’augmentation des surfaces imperméabilisés et de la modification des parcours actuels des ruissellements. Cependant, le sol sera imperméabilisé au minimum (7 à 8 hectares sur 20.8 hectares) afin de ne pas augmenter le ruissellement et le risque d’inondation en aval. Le projet entraine un risque faible de pollution des eaux superficielles. Concernant les mesures relatives au réseau hydrographique, une étude hydraulique et hydrologique sur les communes de Billy-Sur-Aisne et Vénizel a été menée pour apporter des solutions face aux risques actuels d’inondations lors des crues du ru de Billy. Le résultat de cette étude consiste notamment à créer un bassin d’écrêtement en aval de la commune de Billy-Sur-Aisne (et en amont de Vénizel). Le dimensionnement de ce bassin est à adapter aux apports d’eau de ruissellement complémentaires engendrés par le projet d’aménagement de la ZAC «Le Colombier ». Au droit de cette ZAC, le parti d’aménagement est donc de gérer au plus proche les eaux de ruissellement par des zones de stockage affectées à chaque impluvium et éviter ainsi de concentrer l’ensemble des volumes de rétention en aval, c'est-à-dire au droit du bassin d’écrêtement des crues. Le débit de fuite global de la zone aménagée sera de 2 L/s par hectare, soit environ 40 L/s, ce qui est particulièrement restrictif et conduit à préserver les impacts en aval. Le bassin d’écrêtement sur le ru de Billy sera donc dimensionné en conséquence. L’imperméabilisation du sol est également limitée au sein du projet (à 8 hectares sur 20.8 hectares). Ainsi, la conception du plan masse et les mesures proposées permettent d’améliorer les effets sur le milieu hydrographique.

 L’eau potable Tout d’abord, le projet ne prévoit aucun prélèvement d’eaux souterraines, l’ensemble de ses besoins en eau devrait être couvert par le réseau public d’adduction en eau potable. De plus, les sols étant assez peu perméables, ils préservent la nappe des risques potentiels de pollution de l’eau. Enfin, le projet prend les mesures nécessaires afin de limiter les risques de pollution des eaux dans le cadre du projet.

L’arrivée de nouveaux habitants va faire augmenter la consommation d’eau potable. L’arrivée des nouveaux habitants va générer une augmentation de la consommation moyenne de 134 l/hab/jour (valeur issue de l’étude de faisabilité hydraulique de la Lyonnaise des Eaux - février 2015). Au total, l’augmentation sera de 118 m3/jour (et en pointe 135 m3/jour) soit une augmentation d’environ 43 070 m3/an (estimation basée sur l’arrivée d’environ 878 habitants sur la ZAC). Le réseau d’eau potable de Billy-sur-Aisne n’est actuellement pas en mesure de fournir cette charge supplémentaire au regard des trop faibles diamètres des canalisations existantes. Il est donc nécessaire de prévoir des renforcements importants des canalisations existantes et/ou la création d’alimentations supplémentaires. L’étude de faisabilité hydraulique pour l’alimentation en eau potable du projet réalisée par la Lyonnaise des Eaux en février

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2015 (ANNEXE 6) identifie des pistes d’actions et de renforcement. Ces options doivent être étudiées plus en détail en phase de dossier de réalisation. Un dossier Loi sur l’Eau sera également réalisé.

 Les eaux usées Les rejets liquides liés au projet seront canalisés et dirigés dans le réseau communal de collecte des eaux usées. Les rejets liés au fonctionnement du projet ne présentent donc pas de risque pour le sol, le sous-sol et les eaux souterraines. Le projet va induire une charge supplémentaire à traiter sur le réseau d’assainissement, et il existe donc une nécessité de se raccorder au réseau. Compte tenu du nombre d’habitant estimé à terme sur le site, d’environ 878 habitants et d’une consommation de 134 L/hab/jour, la production journalière d’eaux usées sera de l’ordre de 118 m3/j. Les eaux usées de la ZAC « Le Colombier » seront transférées à la station d’épuration de Pommiers d’une capacité de 80 000 EH. Dans la mesure où celle-ci est actuellement chargée à 50% de sa capacité, les eaux usées du nouveau quartier (représentant environ 900 EH) pourront sans aucune difficulté être acceptées par la station d’épuration.

 Les eaux superficielles Le périmètre du projet n’intercepte pas d’eaux de ruissellement venant des bassins versants extérieurs. Le site n’est pas inondable. Toutefois, le ru de Billy peut déborder lors de fortes précipitations, ponctuellement au point bas du site à proximité du ru. La période de retour retenue pour le dimensionnement des ouvrages de gestion des eaux pluviales est l’occurrence cinquantennale (50 ans), de manière à être cohérent avec les hypothèses de l’étude hydrologique du ru de Billy. Toutefois, grâce à une lame d’eau supplémentaire très faible (de l’ordre de quelques centimètres) il sera également possible de stocker les pluies de récurrences plus rare et cela jusqu’à la pluie centennale. Cette disposition permet de gérer les ruissellements sur le site, même pour des pluies exceptionnelles, afin de ne pas aggraver le risque d’inondation en aval.

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L’ensemble des eaux de ruissellement sont gérées sur l’espace public. Les voiries de dessertes sont longées par des noues enherbées. Les noues présentent un intérêt paysager, une réduction des coûts des ouvrages de collecte/transfert et un intérêt écologique en favorisant le piégeage et la décantation des Matières En Suspension et Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques. Les canalisations et avaloirs seront utilisés uniquement si les contraintes (notamment topographiques) ne permettent pas la collecte et le transfert à ciel ouvert (fossé ou noue). Le stockage des eaux de ruissellement sera réparti en six impluviums correspondant à l’évolution de l’urbanisation de la zone. Ont été privilégiées des zones de stockage de faible profondeur afin de rester au-dessus du toit de la nappe et donc de faibles hauteurs de stockage (inférieures à quelques décimètres). Chaque zone de stockage sera équipée d’un dispositif de régulation de débit de fuite dimensionnée à 2 L/s par hectare de bassin versant. Les noues et les zones de stockage assureront la rétention des pollutions chroniques liées à la circulation. Ces dispositifs seront équipés de grilles assurant le piégeage des déchets grossiers (types bouteilles plastiques). Ces éléments seront présentés et précisés au sein du dossier de réalisation et du dossier d’autorisation au titre du code de l’environnement.

 Les eaux souterraines Concernant les eaux souterraines, la nappe est considérée comme vulnérable à une pollution de surface en raison de sa faible profondeur (1.50 mètres). Toutefois, la perméabilité sur le secteur du périmètre de ZAC est faible à très faible, ce qui limite le vecteur de transfert. L’usage du projet est à vocation résidentielle (pas d’activités, pas de risque spécifique de pollution). Ainsi, les impacts sur les eaux souterraines restent limités. Toutefois, l’implantation des noues et zones de stockage sont prévues selon un aménagement à faible profondeur afin de rester au-dessus du toit de la nappe (hauteur de stockage inférieur à quelques décimètres).

1.3.3.4. LES MILIEUX NATURELS, LE PAYSAGE ET LES MESURES ASSOCIEES

 Les milieux naturels Les effets attendus sur les habitats et la flore sont les suivants : destruction ou altération d’habitats naturels. Au vu du très faible enjeu des cultures existantes et du maintien du boisement caducifolié repris en espace vert, l’effet est jugé faible.

Les effets attendus sur la faune sont les suivants : o Création d’obstacles au déplacement de la faune, de pièges mortels, augmentation de la fréquentation du site, pollution chimique diffuse et lumineuse. Tous ces effets sont jugés mineurs au vu des faibles enjeux spécifiques du site, mais nous proposons tout de même des principes à intégrer dans le futur programme afin de les réduire d’autant plus.

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o Destruction ou modification de compartiments vitaux d’espèces et de corridors écologiques : ces deux impacts sont jugés positifs car le projet intègre la composante écologique. Il prévoit de vastes espaces verts qui seront traités dans l’optique d’y favoriser la biodiversité.

 Evaluation sur le réseau Natura 2000 Le projet se situe à plus de 15 km de tout site Natura 2000. Il n’accueille ni habitat, ni espèce d’intérêt communautaire. En conséquence et au vu des enjeux très faibles du site, aucun impact significatif n’est attendu sur le réseau Natura 2000.

 Le patrimoine archéologique Des effets sont à prévoir sur le patrimoine archéologique. En effet, suite aux échanges menés avec le Service Régional d’Archéologie de la DRAC, il nous a été spécifié qu’un diagnostic archéologique préalable sera nécessaire, vu l'importance du projet et la richesse archéologique de l’axe de la RN31 et de la commune. Ce diagnostic concernera a minima les parcelles correspondant à la phase 1 du projet dont l’aménagement est prévu à court terme.

 Le paysage Le site de projet constitue une porte d’entrée de l’agglomération de Soissons, le paysage d’entrée de ville et d’agglomération sera alors modifié. Le projet d’aménagement va ensuite modifier le paysage actuel du site : urbanisation des champs agricoles par des typologies de logements diversifiées mais ne dépassant pas R+2+combles sur quelques bâtiments, avec aménagements de nouveaux espaces paysagers, etc. Ainsi, le projet d’aménagement du secteur du Colombier est un projet fondé sur une structure paysagère forte, valorisant la dimension paysagère du projet, le travail des lisières et d’insertion paysagère du quartier, l’aménagement de vastes espaces verts. La qualité paysagère introduite par le projet sera importante, les effets sur le paysage seront donc bénéfiques. Les mesures prises en faveur du paysage constituent en soi une réponse satisfaisante à l’amélioration du paysage, apportant de nouveaux habitats naturels, et présentant une diversité intéressante : - des espaces verts ouverts au cœur du quartier, composés de prairies fauchées une fois par an et d’espaces engazonnés tondus plus régulièrement ; - des zones humides (noues et fonds des bassins) ;

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- des espaces boisés sur le pourtour des bassins, ainsi que de nombreuses essences d’arbres dans les sentes et les rues ; - des massifs arbustifs, composés de variétés se retrouvant dans l’environnement naturel sur les coteaux ou les haies bocagères.

Le projet se dessine en cohérence avec le paysage caractéristique de la commune (quadrillage de sentes, présence de jardins, etc.).

L’impact paysager pour la commune est par conséquent positif puisqu’il permet de revaloriser d’un point de vue paysager et écologique un espace actuellement occupé intégralement par des grandes cultures, espaces agricoles par ailleurs encore largement représentés sur le reste de la commune et le territoire avoisinant.

1.3.3.5. EFFETS DU PROJET SUR LES RISQUES NATURELS OU SANITAIRES ET LES MESURES ASSOCIEES

 Les risques naturels Le secteur de projet est concerné par un risque de sismicité très faible, les constructions seront réalisées en respectant la règlementation antisismique en vigueur. Le secteur est aussi compris en secteur retrait-gonflement des argiles (aléa fort pour presque la totalité du site du projet). Des mesures constructives adaptées seront prévues dans le cadre du projet. Le périmètre du projet est concerné par le risque de débordement du ru situé à l’Est du site, relié à la rivière de l’Aisne, mais n’est pas concerné par le risque coulées de boues. Les risques naturels initialement présents sur le secteur de projet sont maîtrisés dans le cadre du projet : abord du ru de Billy préservés de l’urbanisation, ouvrages de gestion et collecte des eaux pluviales adaptés, imperméabilisation des sols limitée, etc.

 La qualité de l’air Le projet pourra potentiellement avoir des effets sur la qualité de l’air. Le projet d’aménagement entraînera une augmentation de la circulation en raison des trafics générés dans la ZAC. Ce trafic n’est pas de nature à induire une progression significative de la pollution atmosphérique. Le projet d’aménagement valorise les déplacements en modes actifs au sein de la zone. Le système de voirie apaisée (zone de rencontre limitée à 20 km/h sur l’ensemble de la ZAC) vise à valoriser la place des piétons et cycles au sein des futurs déplacements.

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En ce sens, l’augmentation du trafic est considérée comme non négligeable mais reste acceptable. Les effets en matière de pollution atmosphérique liée à ces déplacements seront donc modérés en raison des mesures mises en œuvre par le projet en matière de déplacements alternatifs à l’automobile. Le projet prévoit également de tenir à distance les logements des principales sources de pollution atmosphérique du secteur. Les effets sur la qualité de l’air seront en partie tempérés par la plantation de nouveaux arbres au sein du projet et par une bonne dispersion des polluants.

 Les nuisances sonores Le projet va avoir des effets sur l’ambiance sonore du secteur. L’augmentation du trafic génèrera une augmentation des nuisances sonores pour les riverains. La valorisation des modes actifs permettra de limiter les nuisances sonores au sein de la ZAC. Afin de réduire les nuisances sonores perçues sur le secteur du Colombier, le plan d’aménagement respecte la marge de recul de 75 mètre depuis l’axe de la RN 31, prévoit l’aménagement d’un merlon anti-bruit sur tout le linéaire Nord du projet le long de la RN 31, prévoit une composition urbaine recréant un linéaire bâti au nord à l’arrière du merlon venant protéger les autres logements situés en cœur de projet. Le plan prévoit également des zones en cœur de quartier permettant de limiter l’émergence de nouvelles sources de nuisances sonores par une limitation des vitesses de circulation au sein du quartier (l’ensemble de la voirie de la ZAC est classée en « zone de rencontre » avec des vitesses limitées à 20 km/h). Ainsi, suite aux mesures prises, les nuisances sonores seront présentes mais modérées sur les bâtiments.

 Les risques technologiques Il n’y a pas d’activité industrielle prévue dans le cadre de ce projet, ni d’artisanat de production, ni d’activité susceptible d’avoir des rejets importants ou nocifs dans l’air, ni présentant de risque industriel ni technologique. Il n’y a donc pas d’activités présentant un risque lié aux activités humaines programmées au sein du projet. Des marges de recul seront préservées dans le cadre du projet vis-à-vis de la RN 31, notamment au regard du risque de transport de matières dangereuses.

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 La pollution des sols Selon les bases de données BASOL et BASIAS, le risque de pollution des sols n’est pas présent au sein de la zone d’étude.

 Les lignes électriques Deux lignes aériennes traversent la zone du projet : 1 ligne 15 000 V du Nord au Sud traversant le terrain sur 510 ml et 1 ligne 20 000 V d’Est en Ouest traversant le terrain sur 590 ml. Ces lignes prévoient d’être enfouies suivant les axes routiers du projet. L’intérêt principal de la mise en souterrain des lignes est de préserver le paysage ; une action de plus en plus souvent réalisée dans le cadre de l’aménagement du territoire. Aucune distance d’éloignement n’est donc prescrite par la réglementation ou autres organisations. Le champ magnétique ne doit pas excéder le seuil de 100 µT. En considérant que le champ magnétique augmente avec la tension (le champ magnétique sera plus fort pour une ligne Haute Tension que pour une ligne Basse Tension par exemple), et que la valeur de 100 µT est loin d’être atteinte pour les lignes 400 000 V, on peut considérer que le champ magnétique engendré par des lignes 15 000 et 20 000 V est très faible et n’a pas d’impact sur les populations résidant à proximité de ces lignes.

1.3.3.6. EFFETS DU PROJET SUR LES DEPLACEMENTS ET LES MESURES ASSOCIEES

Les effets sur le réseau viaire (VP) sont faibles à modérés : le projet retenu ne vient ni modifier la structure du réseau viaire existant, ni le charger d'avantage au-delà des nouveaux piquages sur les rues de la Bouilloire, du Bois de l’Eglise et de la Paix afin de desservir le nouveau quartier par une voirie interne de desserte. L'organisation des hameaux et leur accès depuis le réseau viaire existant permettent de répartir les déplacements motorisés des nouveaux habitants et des visiteurs sur une voirie interne double sens traversant les hameaux 1 et 2. Les effets sur le trafic des véhicules particuliers (VP) sont modérés à forts : Le projet se situe dans un contexte territorial où l’utilisation de la voiture reste dominante. La ZAC générera un trafic d’environ 1756 déplacements par jour au total. Ces déplacements engendreront une baisse générale des réserves de capacité sur les voiries environnantes sans pour autant les saturer. Tempérons cependant en précisant que les flux automobiles

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supplémentaires seront essentiellement absorbés par la voirie interne de la ZAC, qui est une voirie apaisée à vitesse limitée. Sur les 1756 déplacements par jour estimés, seulement 88 (5%) transitent par le centre bourg pour rejoindre le Sud de la commune via la D95. L’impact sur le centre-bourg est donc très limité, voire annulé, car les habitants des Marguerites pourront l'éviter en passant par la ZAC. Notons que des actions ont été menées en faveur des transports en commun et des modes actifs afin de réduire autant que possible l’utilisation de l’automobile. Les effets sur les transports en commun (TC) sont modérés : La ZAC du Colombier aura un effet sur les transports en commun car le projet propose la création ou le déplacement d’arrêts de bus : deux déplacements d’arrêts actuels sont proposés pour mieux desservir la commune en cohérence avec le positionnement du nouveau quartier, deux créations ou déplacements sont proposés avant également de desservir le site efficacement en transports en commun, et une création d’arrêt est proposée à l'intersection RN31/Rue de Soisson (Vénizel) face à la ZAC positionnant ainsi le projet à 6 minutes de la gare de Soissons et à 15 minutes du centre de Soissons (permettant ainsi de gagner 15min sur le temps de parcours vers Soissons). Des propositions sont ainsi formulées pour aller dans le sens d’une meilleure desserte du nouveau quartier et de la commune par les transports en commun. Les effets sur les modes actifs sont forts : le projet prévoit que l’ensemble des voiries de la ZAC soit en « zone de rencontre », soit avec des vitesses limitées à 20 km/h maximum, des voiries partagées qui facilitent et sécurisent les modes actifs (double-sens cyclable généralisé, piétons prioritaires sur la chaussée), et un réseau de sentes est maillé au sein du quartier. A cela vient s’ajouter la création d’espaces verts publics (jardin familiaux, plaine des jeux, etc…) dédiés aux modes actifs. Ces aménagements devraient avoir pour effet une part modale des modes actifs dans le quartier plus important que dans la commune actuellement, soit un effet jugé fort dans le sens positif. Enfin, une attention particulière est portée sur la continuité des cheminements doux entre les hameaux et vers les équipements, les commerces, les arrêts de bus de la commune.

Indépendamment de leur typologie (maison individuelle ou superposée, logement plurifamilial), 2 places de stationnement sont prévues par habitation. Ces places se trouvent sur la parcelle ou sur des parkings non couverts alignés ou groupés. Les places pour visiteurs (117 au total) sont positionnées à proximité des entrées des secteurs ou des équipements (équipement, jardins familiaux). . Les places réservées aux PMR représentent 10%.

La création de la ZAC a un impact supportable sur le trafic dans le centre bourg et les RD95+RD953 au-delà des accès aux hameaux. Les flux automobiles supplémentaires sont essentiellement absorbés par la voirie interne de la ZAC. Sur les 1756 déplacements par jour estimés seulement

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88 (5%) transitent par le centre bourg pour rejoindre le Sud de la commune via la D95. Ce trafic est compensé par le raccourci via la ZAC pour les flux existants en provenance du sud-est de la commune. La fréquentation des carrefours avec la RN31 augmente respectivement de 671 (N31/D953) et de 997 (N31/D95) véhicules/jour, avec une variation conséquente selon les entrées ou sorties.

1.3.3.7. EFFETS DU PROJET SUR LES DECHETS ET LES MESURES ASSOCIEES Le projet d’aménagement va avoir pour effet d’augmenter la production de déchets liée à l’arrivée de nouveaux habitants. On peut donc estimer la quantité d’ordures ménagères à collecter d’environ 308,23 tonnes par an dans le quartier de la ZAC du Colombier dont 229,6 tonnes d’ordures ménagères, 50,42 tonnes de tri, et 28,2 tonnes de verre. La collecte sera génératrice d’un nouveau trafic de véhicules de collecte. La collecte des déchets s’effectuera en porte en porte pour la majorité des logements, chaque habitant disposant ces bacs d’ordures ménagères devant chez lui lors des jours de collecte. Pour les parcelles situées en cul de sac, des points de collecte sont prévus au niveau des aires de stationnement. A Billy-sur-Aisne, les ordures ménagères sont ramassées tous les mercredis, le verre tous les quatrièmes jeudis du mois et le tri sélectif tous les vendredis des semaines paires. Le traitement et la valorisation des déchets ménagers ont été confiés au Syndicat Départemental de traitement des déchets ménagers de l’Aisne : VALOR’AISNE. Ce syndicat est organisé autour de centres de tri, de stations de compostage et de centres de transfert.

1.3.3.8. LES EFFETS CUMULES DES PROJETS D’AMENAGEMENT ENVIRONNANTS

Pour les projets ayant fait l’objet d’un avis de l’autorité environnementale, dans l’environnement plus ou moins proche de la ZAC, se situent les projets suivants : - Le projet « Sous-Clémencins » à Crouy - Le projet d’aménagement de Ressons-le-long - Le projet de centre aquatique de Mercin-et-Vaux - Le projet de quartier de gare de Soissons - Le projet d’aménagement « La Jonchère » à Septmonts

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Les principaux effets cumulés des projets situés dans un environnement plus ou moins proche du projet d’aménagement avec le projet de ZAC seront les suivants : - Complémentarité et/ou mise en concurrence pour la commercialisation des lots de logements entre les différents projets ; - Augmentation des flux de transit et d’échanges sur la RN31, et dans une moindre mesure sur les RD95 et RD953.

Au final, nous pouvons observer que les effets cumulés entre les projets s’effectuent principalement entre les projets d’aménagement du secteur Colombier, du projet de quartier de gare de Soissons, du secteur La Jonchère à Septmonts, et du secteur « Sous-Clémencins » à Crouy, qui constituent les projets majeurs de la partie Est de l’agglomération, plus à même d’emprunter les mêmes axes de desserte routière, et notamment la RN31. Les autres projets ont des effets et relations plus limités avec le projet de ZAC du Colombier en raison de leur localisation et de leur taille.

Dans l’ensemble, les effets cumulés en matière de déplacement sont présents sur la RN31 en raison des reports de circulation directs ou indirects des projets sur cet axe incontournable à l’échelle du territoire intercommunal mais restent modérés. Les effets sur le RD95 et RD953 restent faibles (une très faible part du trafic généré par la ZAC du Colombier part vers Septmonts au sud, une part restreinte du trafic généré par le projet La Jonchère à Septmonts devrait se reporter vers la RN31 via RD95 en raison de la proximité de ce projet avec les RD6 et RD1).

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DEUXIEME PARTIE :

ETAT INITIAL DU SITE ET DE SON ENVIRONNEMENT

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2. ETAT INITIAL DU SITE ET DE SON ENVIRONNEMENT

2.1. PRESENTATION ET LOCALISATION DU PROJET

2.1.1. PRESENTATION DU PROJET D’AMENAGEMENT

La ZAC du Colombier, d’une surface d’environ 20.8 hectares, se situe au Nord du centre bourg de Billy-sur-Aisne (à 400-500 mètres de la Mairie, de l'école communale et des commerces de proximité), entre la Route de Reims et la rue du Bois de l'Eglise. Elle s’inscrit en continuité de l’urbanisation existante le long de la rue de la Bouilloire et de la rue de la Paix.

Dans le cadre des contacts entre la commune de Billy-sur-Aisne et la Communauté d’Agglomération du Soissonnais, il a été conjointement décidé de déclarer le secteur « Le Colombier » d’intérêt communautaire et d’y aménager un nouveau quartier regroupant de l’habitat et un équipement public (micro- crèche). La Communauté d’Agglomération assure la maîtrise d’ouvrage de ce projet, en relation étroite avec la mairie de Billy-sur-Aisne. Le projet est élaboré dans le cadre d’une procédure de Zone d’Aménagement Concerté déclarée d’intérêt communautaire, et fera l’objet d’une concession d’aménagement.

En 2004, la commune de Billy sur Aisne a révisé son POS et s’est dotée d’un Plan Local d’Urbanisme (PLU) en vue de développer l’habitat. Face à la forte demande en matière de logements, Billy-sur-Aisne a décidé de se doter des outils permettant une croissance raisonnée de la commune. Les objectifs poursuivis par la commune sont les suivants : - Accueillir de nouveaux habitants, - Diversifier les types d‘habitat pour assurer une certaine mixité sociale, - Réaliser une opération intégrée au tissu existant, - Préserver un cadre de vie rural privilégié. Ce PLU identifie alors une zone d’extension urbaine sur le secteur du Colombier, en continuité de l’urbanisation villageoise existante. Les équipements de Billy-sur-Aisne permettent d’envisager un développement de l’habitat et donc un accroissement de la population sans engendrer d’importants investissements à court terme. L’arrivée de nouvelles populations sera au contraire un moyen de maintenir l’offre de service actuelle : - Une école (115 enfants sur l’année 2009 / 2010, 6 classes dont une classe occupée par une bibliothèque), - Une salle polyvalente, - Une maison associative,

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- Des équipements sportifs (1 terrain de football, 2 terrains de tennis et un gymnase).

Le périmètre de la ZAC du Colombier correspond à un périmètre de projet d’environ 20.8 hectares. Il représente un potentiel de développement de l’ordre de 399 logements, ce qui correspond à une augmentation à long terme d’environ 80 % du nombre de logements dans la commune. Le projet comprend également une micro-crèche. L’enjeu de ce projet d’aménagement, pour Billy-sur-Aisne comme pour l’agglomération du Soissonnais, pour qui il constitue une porte d’entrée vers Soissons, est donc particulièrement important.

. Le périmètre opérationnel de la ZAC a une superficie de 20.8 hectares. Il fera l’objet d’une analyse fine de l’occupation des sols et des usages dans le cadre de la présente étude d’impact. Ce périmètre opérationnel de ZAC s’inscrit au sein d’un périmètre d’étude plus élargi, notamment au sud de la rue du Bois de l’Eglise sur le coteau, et à l’ouest entre rue de Reims et rue du Bois de l’Eglise, sur le secteur dit des Marguerites. Ce périmètre d’étude plus élargi permet d’analyser et de prendre en compte l’inscription du projet de ZAC dans son environnement proche. L’état initial de l’environnement de l’étude d’impact intègre cette réflexion à l’échelle du périmètre d’étude élargi.

Cette opération publique d’aménagement doit permettre de répondre aux objectifs suivants : - Créer de nouveaux quartiers bien reliés à l’existant (dont le centre de la Commune), - Valoriser le patrimoine naturel et les points de vue sur les coteaux, - Offrir une diversité des typologies et des formes architecturales et urbaines, - Favoriser la mixité sociale et générationnelle, - Créer de nouveaux équipements et espaces publics insérés dans le tissu existant, - Limiter l’impact de l’automobile, - Développer les liaisons douces avec un maillage serré de chemins, - Gérer les eaux pluviales et les coulées de boues sur le site, - Gérer l’approvisionnement énergétique du quartier, - Permettre une urbanisation sur le long terme, - Concevoir une urbanisation relevant les défis du développement durable.

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2.1.2. LOCALISATION GEOGRAPHIQUE

La commune de Billy-sur-Aisne (1 102 habitants en 2011) est située à 5 km de Soissons, sur la RN 31, axe Soissons – Reims. La commune s'étend sur la rive gauche de l'Aisne. Le village d'origine est niché dans un vallon puis s'est développé le long des axes de communication, sous forme de lotissements ou au coup par coup et de manière diffuse. La commune se trouve à quelques kilomètres de la gare de Soissons et des zones commerciales et économiques du Soissonnais, situées sur les communes voisines de Villeneuve-Saint-Germain et Venizel.

Figure 2 : Situation territoriale et urbaine

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Périmètre élargi

Périmètre de ZAC

Source : Géoportail

Figure 3 : Localisation du périmètre de ZAC

Le périmètre opérationnel du projet est dénommé périmètre de ZAC (périmètre rouge). L’état initial de l’environnement de l’étude d’impact intègre une réflexion à une échelle plus élargie (périmètre bleu), sur le secteur dit des Marguerites, à l’ouest du secteur du Colombier entre rue du Bois de l’Eglise et RN31, puis au sud de la rue du Bois de l’Eglise, sur le coteau.

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2.1.3. LOCALISATION CADASTRALE ET PERIMETRE D’ETUDE

Le périmètre de la ZAC du Colombier arrêté pour l’étude d’impact est limité : . au Nord par la RN31 (route de Reims), . à l’Est par les lotissements existants et par la rue de la Paix, . au Sud par la rue de la bouilloire et la rue du Bois de l’Eglise, . à l'Ouest par les parcelles agricoles et maisons existantes situées entre la rue du Bois de l’Eglise et la RN31.

Les parcelles concernées par ce périmètre d’étude de la ZAC appartiennent toutes à la section C. Les numéros de parcelles sont donnés ci-après : - 59, 62, 64, 66 à 71, 75, 77 à 92, 95, 96 - 100, 103, 105, 112, 117 à 132, 147, 148, 155, 158, 167 ; - 2212, 2241 ; - 2351, 2370 ; - 2428, 2474, 2475 ; - 2500 à 2502, 2545 ; - 2601, 2602, 2605, 2614, 2617, 2618, 2621, 2639, 2640, 2681 ; - 2790, 2792 ; - 2945, 2946 ; - 3286.

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Périmètre de ZAC

Source : Géoportail

Figure 4 : Planche cadastre du périmètre de la ZAC du Colombier

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Périmètre de ZAC

Source : Géoportail

Figure 5 : Zoom sur le cadastre du périmètre d’étude de la ZAC du Colombier

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2.2. UTILISATION, VOCATION ET DECOUPAGE DU SOL

2.2.1. OCCUPATION DU SOL

Ce secteur est majoritairement occupé par des cultures, présentes sur le site sous forme de grandes parcelles intensément cultivées. Le site est bordé en deux endroits par un fossé dans lequel s’écoule un ruisseau. Celui-ci est partiellement canalisé et souterrain.

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1 – Vue sur les parcelles intensément cultivées, constituant la majorité du site de projet, depuis la rue du Bois de l’Eglise.

2 – Cour d’eau longeant le site de projet, dans 3 – Vue sur la lanière Est du site de projet, 4 – Vue de l’angle nord-est du périmètre de sa partie découverte s’immisçant entre deux lotissements desservis projet, point bas du site de projet

depuis la rue de la paix.

Source : Photographies EODD Ingénieurs Conseils

Figure 6 : Occupation du sol sur le périmètre de ZAC

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2.2.2. MAITRISE FONCIERE DE L’OPERATION

Le foncier du secteur de projet se compose de 24 propriétaires privés différents.

L’agglomération du Soissonnais privilégie une démarche amiable dans les négociations foncières sur la base d’échanges culturaux (le principe est d’1ha pour 1ha). Dans ce but, la SAFER a acquis environ 50 hectares de terres agricoles sur le territoire communal de Billy-sur-Aisne dont environ 20 hectares pourraient être proposés en échanges avec les agriculteurs propriétaires des parcelles concernées par le projet. Pour le moment, ces négociations n’ont pu aboutir.

Les prix d’acquisition du foncier proposés aux agriculteurs sont définis par les services fiscaux (France Domaine) sur la base du zonage du PLU en vigueur, de la desserte ou non des terrains par les réseaux, des transactions effectuées dans le contexte local.

L’Agglomération du Soissonnais a sollicité la Déclaration d’Utilité Publique (DUP) du projet pour réserve foncière. Cet arrêté a été délivré par la préfecture le 23 octobre 2012. Il a fait l’objet d’un recours mené par les agriculteurs de Billy et a été annulé par décision du Tribunal Administratif d’Amiens en date du 18 avril 2014. A ce jour, une reprise du dossier de DUP par l’Etablissement Public Foncier de l’Oise est envisagée.

Source : Communauté d’agglomération du Soissonnais

Figure 7 : Principaux propriétaires fonciers

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2.3. CADRE REGLEMENTAIRE LIE AUX CONTEXTES TERRITORIAL ET URBAIN : DOCUMENTS D’URBANISME, DE PLANIFICATION ET DE REFERENCE

2.3.1. LE SCHEMA DE COHERENCE TERRITORIALE DU SOISSONNAIS

Le Schéma de Cohérence Territoriale (SCOT) du Soissonnais a été approuvé par le Conseil Communautaire le 11 décembre 2012.

Les intentions affichées au sein du Projet d’aménagement et de Développement Durable (PADD) sont notamment : - Axe 1 : De faire de l’agglomération du Soissonnais un territoire attractif et dynamique o En désenclavant le territoire pour affirmer son positionnement régional o En organisant le territoire pour enrayer le déclin et conforter un bassin de vie urbain, notamment en renforçant les communes du pole secondaire et en confortant les communes rurales o En produisant une offre de logements et d’équipements répondant aux besoins de tous - Axe 2 : De dynamiser le rayonnement économique régional du Soissonnais o En poursuivant le renouveau économique du territoire o En préservant le caractère rural et en valorisant le potentiel touristique du territoire : maintenir une agriculture dybamique et compétitive, tirer parti du potentiel patrimonial et touristique, - Axe 3 : De valoriser les ressources environnementales du territoire o En préservant la diversité des milieux et des ressources naturelles o En promouvant une urbanisation respectueuse de l’environnement et du paysage o En prenant en compte les risques et en limitant les nuisances

Notons que l’Axe 1.B du Projet d’aménagement et de Développement Durable (PADD) identifie pour la commune de Billy-sur-Aisne, un nécessaire renforcement de ce pôle secondaire, en accueillant une part significative de la croissance de la population accompagnée d’un renforcement des équipements et services de proximité, et de la desserte en transports en communs : « Les communes de Venizel et de Billy-sur-Aisne jouent aujourd’hui le rôle de pôle secondaire, dans la mesure où elles disposent d’un certain niveau d’équipements, de services et de commerces de proximité par rapport aux autres communes environnantes. Ces communes bénéficient d’une position intéressante, sur la RN31, à proximité de zones d’emplois (Villeneuve-Saint-Germain, SAICA…) et à l’interface entre le tissu rural (Acy, Serches…) et plus urbanisé (Villeneuve-Saint-Germain et Soissons). Elles sont également desservies par les transports collectifs. Elles ont donc vocation à

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jouer un rôle de plus en plus important de « pôle relais » du cœur d’agglomération. Pour cela, ces communes devront accueillir une part significative de la croissance de population. Ainsi, ces 2 communes pourraient accueillir près de 500 habitants supplémentaires à l’horizon 2030, soit un peu plus de 15 % de l’augmentation totale de population. L’affirmation de ces communes comme Pôle secondaire nécessite le renforcement de leur niveau d’équipements et de services, notamment de proximité, afin qu’ils conservent leur rôle de pôle relais à l’égard des communes rurales avoisinantes. L’accessibilité de ces communes (par les transports collectifs ou par le transport à la demande) doit être consolidée en fonction de l’évolution de leur population, en particulier à partir des communes rurales qui les entourent pour inciter à leur fréquentation et limiter les déplacements en direction de Soissons. »

Source : SCoT du Soissonnais – Projet d’Aménagement et de Développement Durable

Figure 8 : Extrait du SCoT – Faire de l’agglomération du Soissonnais un territoire attractif et dynamique

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Notons que l’Axe 2.B du Projet d’aménagement et de Développement Durable (PADD) identifie pour la commune de Billy-sur-Aisne, un renforcement des commerces et services de proximité (et permettre la création de zones économiques d’intérêt local), le maintien de l’agriculture en limitant le mitage des espaces urbains, et la valorisation du potentiel touristique des secteurs paysagers et patrimoniaux remarquables.

Enfin, la commune de Billy-sur-Aisne est concernée par l’ensemble des intentions identifiée au sein de l’Axe 3, et plus précisément par la protection des milieux naturels et boisements situés en partie sud de la commune, en maintenant une coupure d’urbanisation entre Billy-sur-Aisne et Soissons, et en maitrisant les risques de débordement du ru situé à l’Est du site de projet. Il s’agira également de limiter l’étalement urbain à travers un modèle urbain peu consommateur d’espace, et de préserver les caractéristiques identitaires de la commune, d’assurer un traitement qualitatif des franges d’urbanisation, et enfin de limiter les risques au sein du projet ainsi que les nuisances, notamment sonores issues de la RN31.

Source : SCoT du Soissonnais – Projet d’Aménagement et de Développement Durable

Figure 9 : Extrait du SCoT – Valoriser les ressources environnementales du territoire

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Les objectifs et orientations du Document d’Orientations Générales du SCOT sont de : - Orientations générales de l’organisation de l’espace et de la restructuration des espaces urbanisés - Orientations relatives aux espaces et sites naturels ou urbains à protéger - Orientations relatives aux grands équilibres entre les espaces urbains et à urbaniser et les espaces naturels, agricoles et forestiers - Les objectifs relatifs à l’équilibre social de l’habitat et à la construction des logements locatifs aidés - Les objectifs relatifs à la cohérence entre l’urbanisation et la desserte en transports en communs - Les objectifs relatifs à l’équipement commercial et artisanal, aux localisations préférentielles des commerces et aux autres activités économiques - Les objectifs relatifs à la protection des paysages et la mise en valeur des entrées de ville - Les objectifs relatifs à la prévention des risques - Les grands projets d’équipements et de services, en particulier de transports nécessaires à la mise en œuvre du schéma

L’organisation de la trame urbaine dans le cadre du SCoT s’appuie sur la topographie des sites ainsi que sur l’éloignement de ceux-ci par rapport à Soissons. Les secteurs de coteaux correspondent à des secteurs dont l’altitude est supérieure à 65 m et pour lesquels des projets d’urbanisation massive impacteraient trop l’environnement paysager du territoire Soissonnais et sont donc proscrits. Il s’agit notamment d’Acy, Belleu (pour partie), Billy-sur-Aisne (pour partie), Courmelles (pour partie), Cuffies, Mercin-et-Vaux (pour partie) et Pasly (pour partie).

Le développement linéaire le long des axes routiers ou encore l’urbanisation en double rideau sont interdits et l’urbanisation doit se cantonner aux enveloppes définies dans le SCoT. En ce sens, est également proscrit le mitage des espaces agricoles ou forestiers ainsi que le développement des hameaux et des écarts.

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Les éléments spécifiques relatifs au périmètre de projet du Colombier à Billy-sur-Aisne sont identifiés à travers : - Le renforcement des communes du pôle secondaire : « Les communes du Pôle secondaire, Billy-sur-Aisne et Venizel, se développent et se structurent en un véritable « pôle relais » pour l’organisation du territoire Soissonnais (accueil de nouveaux habitants, de nouveaux équipements et services…). La volonté d’affirmer ces communes s’appuie sur leur desserte en transports collectifs et leur niveau d’équipements de proximité. Pour y parvenir, elles devront accueillir 500 habitants supplémentaires environ à l’horizon 2030, soit un peu plus de 15 % de l’augmentation de population attendue sur le territoire sur ces communes. Pour y parvenir, 920 logements environ devront être réalisés entre 2008 et 2030. » Billy-sur-Aisne est identifiée comme un des principaux sites de développement prévus au SCoT ;

- L’identification du secteur du Colombier comme un secteur d’extension urbaine ;

- Une préservation de l’espace agricole, en orientant prioritairement les extensions urbaines dans le cœur d’agglomération et sur les communes du pôle secondaire, ce qui est le cas pour Billy-sur-Aisne ; Ainsi, les espaces agricoles constituant le site de projet du Colombier sont bien identifiés comme zone d’extension urbaine, alors d’autres espaces agricoles du territoire sont identifiés comme espaces agricoles à protéger ;

- La poursuite de production de logements locatifs aidés : PLH 2015-2020 (prévisionnel) estimant à environ 20 logements locatifs aidés à produire sur la commune sur cette période ;

- Le traitement de l’entrée d’agglomération, le long de la RN31, en préservant le caractère vert des entrées de ville ;

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- La limitation des risques naturels et technologiques (le long de la RN31), et la nécessité d’assurer le confort acoustique des habitants (traitement des nuisances sonores issues de la RN31) ;

Comme le montre les extraits suivants du DOG, le projet d’aménagement devra faire l’objet de l’intégration de franges en bordure de la RN 31.

De plus, l’urbanisation d’une partie de la ZAC dont l’altitude est supérieure à 65 m (aux abords de la rue du Bois de l’Eglise, sur les franges sud et ouest) devra faire l’objet de réflexions spécifiques concernant l’intégration des bâtiments dans l’environnement afin de préserver la qualité paysagère des environs.

La question de la préservation du cadre de vie et de la limitation des nuisances, notamment acoustique, apparaissent comme des enjeux également en lien avec le projet.

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Source : SCoT du Soissonnais – Document d’Orientations Générales – 3C

Figure 10 : Extrait du SCoT – Destination générale des Sols – Documents d’Orientations Générales 3C carte 2

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Source : SCoT du Soissonnais – Document d’Orientations Générales – 3D

Figure 11 : Extrait du SCoT – Destination générale des Sols – Documents d’Orientations Générales 3D carte 3

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2.3.2. LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE BILLY-SUR-AISNE

Le Plan Local d’Urbanisme (PLU) de la ville de Billy-sur-Aisne a été approuvé le 17 mars 2004.

Le Projet d’Aménagement et de Développement Durable (PADD) du PLU identifie le secteur du « Colombier », zone la plus importante située au Nord du Centre-bourg, qui permettra une extension de l’agglomération, dans un secteur relativement plat de la vallée, et assurera une continuité du tissu urbain. Le PADD identifiait aussi le secteur des « Marguerites », à l’Ouest du village, comme offrant des possibilités d’extension, adossés à la zone de protection naturelle qui couvre les coteaux et les terres au pied de ceux-ci.

Le secteur du Colombier fait l’objet de prescriptions spécifiques au sein du PADD. La commune de Billy-sur-Aisne a défini les orientations principales et les orientations d’aménagement concernant le secteur du Colombier. Dans la zone du Colombier, il est prescrit : - A l’Est, desserte de la zone depuis la Rue du Bélier par une voie dont l’emprise a été placée en emplacement réservée ; - A l’Ouest, desserte de la zone depuis la Rue du Bois de l’Eglise par une voie à créer dont l’emprise a été placée en emplacement réservé ; - Liaison de ces deux voies d’accès par une voirie interne dont le tracé est à définir en fonction du projet d’aménagement ; - De part et d’autre de cette voie principale interne, aménagement d’une voirie secondaire desservant les deux secteurs Nord et Sud ; - Dans la partie centrale de la zone en bordure de voie principale : aménagement d’un espace public planté ayant diverses fonctions ; - L’ensemble de ces voies créées pourront comporter des aménagements verts plantés d’accompagnement de voirie.

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Source : PLU de Billy-sur-Aisne

Figure 12 : Schéma d’intentions sur le secteur du Colombier et des Marguerites

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Notons que le PADD indique également : - La nécessité de préserver la caractère de village ancien au centre, - La nécessité de créer un aménagement permettant de réguler le débit des eaux du ru de Billy en amont de Venizel, - La nécessité de préserver les sentes communales et maitriser les déplacements viaires (trafic généré, sécurité routière et traitement des carrefours) suite à l’aménagement du secteur du Colombier.

Le projet d’aménagement ne concerne finalement que le secteur du Colombier. Dans le cadre du périmètre de ZAC arrêté, les zones concernées par le projet sont : - la zone IAU : il s’agit de zones non équipées ou insuffisamment équipées mais retenues pour constituer l’extension des zones bâties existantes, à court ou moyen terme. On ne peut y admettre une urbanisation diffuse. Par contre, il est possible d’y autoriser des opérations qui, même de petites tailles, équiperont progressivement ces zones. La double condition autorisant le débit de l’urbanisation de ces zones est que : o les équipements d’infrastructures nécessaires à la viabilité des terrains aient été réalisés o chaque opération soit compatible avec un aménagement cohérent de la zone Dans ces zones, les constructions à usage d’activités industrielles ou artisanales ou d’entrepôts sont interdites. Seules sont autorisés les activités tertiaires ou artisanales intégrées. C’est une zone destinée à devenir des secteurs d’habitation. La zone dite « du Colombier » permettra une extension de l’agglomération dans un secteur relativement plat de la vallée, en continuité du tissu urbain ;

- la zone A : il s’agit d’une zone Agricole, la zone A correspondant à la protection de l’activité agricole. La zone A est réservée à l’exploitation agricole uniquement. Toute construction autre que celles directement liées à l’exploitation agricole y est interdite afin que toute construction risquant de gêner l’exploitation agricole soit exclue ;

- la zone UD : il s’agit d’une zone Urbaine concernant le territoire déjà partiellement urbanisé, bien pourvue en voirie et en réseaux divers. Les terrains, en raison de leur équipement, sont constructibles. La zone UD est la zone qui couvre les secteurs périphériques du village. Elle est constituée d’un habitat individuel à faible densité. La répartition des maisons y est plus clairsemée et ne présente plus la qualité patrimoniale de la zone UC. Les constructions sont implantées en retrait de l’alignement des voies et en ordre discontinu.

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Source : PLU de Billy-sur-Aisne

Figure 13 : Extrait du plan de Zonage du PLU

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2.3.3. SERVITUDES D’URBANISME SUR LE SECTEUR DU COLOMBIER Les limites constructives sont détaillées dans le tableau ci-dessous : emplacements réservés. Limites constructives Description

Emplacements réservés ER 3 : Accès à la zone d’extension à court terme du Colombier depuis la rue de l’Eglise

Source : PLU de Billy-sur-Aisne

Tableau 1: Limites constructives

Les servitudes d’utilité publique (SUP) répertoriées sur le site proviennent du « plan des servitudes d’utilité publique » annexé au PLU en date du 4 juin 2003. Servitudes Description

Servitudes Servitudes de protection des AC1 – Protection des monuments historiques inscrits – Eglise de Billy-sur-Aisne publiques monuments historiques inscrits Rayon de 500 mètres autour du monument au sein duquel tout projet doit être soumis à l’avis conforme de l’Architecte des Bâtiments de France, englobant la partie sud-est du périmètre de projet

Source : PLU de Billy-sur-Aisne

Tableau 2: Listes des servitudes d’utilités publiques

Le projet est également impacté par des contraintes diverses identifiées au sein du rapport de présentation du PLU : servitudes ou obligations ne figurant pas sur la liste des servitudes d’utilité publiques annexée, mais qui doivent néanmoins être prises en compte dans le PLU. Servitudes Description Article L111-1-4 du Code de l’urbanisme : En dehors des espaces urbanisés des communes : Contraintes Infrastructures routières et recul de 75 mètres de part et d’autres de l’axe des routes classées à grande circulation diverses entrées de ville Soit le long de l’axe bruyant RN31

Source : PLU de Billy-sur-Aisne

Tableau 3: Contraintes diverses recensées au sein du rapport de présentation

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Source : PLU de Billy-sur-Aisne

Figure 14 : Plans des Servitudes d’utilités publiques

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2.3.4. PROGRAMME LOCAL DE L’HABITAT

Le PLH est le document qui défini et oriente la politique du logement au niveau local. Il est le document essentiel d'observation, de définition et de programmation des investissements et des actions en matière de politique du logement à l'échelle du Soissonnais. Il fixe des objectifs et décide des actions visant à répondre aux besoins de logements et de renouvellement urbain. Il est établi pour une période de six ans. Le PLH concerne tous les types d'habitat, mais vise en particulier à répondre à l'objectif de mixité sociale en favorisant une répartition équilibrée des logements locatifs aidés sur tout le territoire de la Communauté d'Agglomération du Soissonnais.

Le PLH 2008-2013 est arrivé à échéance. Le 16 mai 2013, l’Agglomération du Soissonnais a délibéré pour l’élaboration d’un nouveau PLH sur la période 2015-2020. Ce PLH est actuellement en cours d’élaboration.

2.3.5. LES PROJETS ENVIRONNANTS AU PROJET DE ZAC DU COLOMBIER

Différents projets d’aménagements sont présents à proximité du projet de ZAC du Colombier.

Dans l’environnement plus ou moins proche de la ZAC se situent les projets suivants (ayant fait l’objet d’un avis de l’autorité environnementale) : - Le projet « Sous-Clémencins » à Crouy : ce projet à fait l’objet d’un premier avis favorable tacite en 2012 de la part de l’Autorité Envrionnementale, puis d’un second avis paru en avril 2014. Il s’agit d’un projet d’une superficie d’environ 31.5 hectares à vocation principale de logements (430 logements), comprenant également des commerces et services. Il se situe en continuité directe avec le tissu urbain existant. Le secteur de projet « Sous-Clémencin » se situe à 500 mètres du centre-bourg de Crouy et à 1.5 kilomètres de celui de Soissons.

- Le projet d’aménagement de Ressons-le-long : ce projet d’écoquartier est situé à 10km à l’ouest de Soissons (soit à l’opposé de Billy-sur- Aisne). Ce porjet s’inscrit sur une dent creuse proche du centre-ville. D’une superficie de 7 hectares, il vise à accueillir à terme 90 logements et une école, avec une densité d’environ 12 logements à l’hectare, pour environ 220 habitants nouveaux. Une partie des trafics générés par ce nouveau projet se reporteront sur la RN31 à l’Ouest de Soissons.

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aquatique sera desservi par l’avenue de Compiègne, il induira une augmentation de trafic sur cette route. Mais la mise en place de modes de transports alternatifs à l’automobile pour desservir le projet sont recherchés (transports en communs et modes doux).

Ces projets ont fait l’objet d’un avis de l’autorité environnementale. Les effets cumulés de ces projets sont précisés dans la partie 4 Effets et mesures.

Dans l’environnement plus ou moins proche de la ZAC, notons également la proximité d’un autre projet, n’ayant pas fait l’objet d’un avis de l’autorité environnementale, mais méritant d’être cité : - Le projet d’aménagement « La Jonchère » à Septmonts : Septmonts est une commune rurale de 580 habitants (Insee, 2010) qui se situe à 8 kilomètres au sud de Soissons. Elle est reliée à la ville centre par deux routes départementales (D1 et D6). Le secteur de projet se situe dans la partie est de la commune sur une superficie d’environ 4.7 hectares. Environ 80 logements sont programmés. Ce porjet se situe au sud de Billy-sur- Aisne et est connecté à la commune par la D95. - Le projet de quartier de Gare de Soissons : ce projet, situé à 3 km du périmètre de ZAC du Colombier à Billy-sur-Aisne, vise à la requalification d’anciennes friches industrielles sur une superficie de 27 hectares environ afin de redévelopper les fonctions du quartier de gare : un pôle multimodal de transports s’appuyant sur un aménagement d’ensemble et une programmation mixte (hôtellerie, logements, commerces, activités, équipements…).

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Secteur gare Soissons

Source : Service habitat de la Communauté d’Agglomération du Soissonnais

Figure 15 : Localisation des projets les plus proches de Billy-sur-Aisne

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2.4. LE MILIEU HUMAIN

2.4.1. LA STRUCTURE DE LA POPULATION DE BILLY-SUR-AISNE

Billy-sur-Aisne est située dans la partie centrale du département de l’Aisne (02), dans le canton de Soissons Sud, en rive gauche de l’Aisne. La commune est délimitée par les communes de Soissons et de Belleu à l’Ouest, les communes de Venizel et Villeneuve-Saint-Germain au Nord, Acy à l’Est et Septmonts et Rozières-sur-Crise au Sud. Billy-sur-Aisne fait partie de la Communauté d’Agglomération du Soissonnais, qui comprend 28 communes, soit environ 180 km² et 51 817 habitants en 2011. Cette Communauté d’Agglomération est marquée par une décroissance démographique entre 1999 et 2007, avec une perte de 900 habitants environ (- 0.20 % par an). Son solde naturel est positif (+ 0.27 % par an), similaire à celui de la France de Province mais en-dessous de celui de la Picardie (+ 0.44 % par an). Le déficit migratoire est quant à lui supérieur au solde naturel (- 0.49 %), ce qui explique la baisse de la population relevée. Sur la période récente, l’Agglomération du Soissonnais retrouve une certaine stabilité (+ 0.13% entre 2006 et 2011).

Taux de croissance annuel moyen 1999-2007 (%) Evolution annuelle Population 2007 Dû au solde moyenne 1999-2007 Total Naturel Migratoire Communauté d'Agglomération 51 512 - 116 - 0.22 + 0.27 - 0.49 du Soissonnais Aisne 537 820 313 + 0.06 + 0.30 - 0.24 Picardie 1 900 354 5 406 + 0.29 + 0.44 - 0.16 France de Province 50 196 684 328 392 + 0.67 + 0.28 0.39 Source : INSEE, recensements de la population 1999, 2007 et état civil

Tableau 4 : Décomposition de la croissance démographique de la Communauté d’Agglomération du Soissonnais entre 1999 et 2007

D’après l’INSEE, la commune de Billy-sur-Aisne compte 1 102 habitants selon le recensement de 2011, sur une superficie de 7.5 km², ce qui représente une densité de 147 habitants par km². Billy-sur-Aisne a connu une croissance démographique importante entre 1968 et 1982. Entre 1982 et 2009, le nombre d’habitants a baissé de manière constante (perte de près de 250 habitants). La population tend à se stabiliser depuis 2009. La diminution observée est due en grande partie à un solde migratoire annuel négatif.

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Source : INSEE, RP1968 à 1990 dénombrements - RP1999 et RP2009 exploitations principales

Figure 16 : Evolution de la population de la commune de Billy-sur-Aisne

Selon les données du recensement général de la population de 2009, environ 54 % de la population a plus de 44 ans. Ainsi, la population communale de Billy-sur-Aisne est vieillissante. A l’instar du vieillissement national, l’évolution de la pyramide des âges devrait constater une réduction progressive de la part des jeunes au profit des plus âgés. Le solde naturel est globalement positif, excepté pour les années 2005, 2006 et 2007 où le nombre de décès prenait le pas sur le nombre de naissances. De 1999 à 2009, le taux de natalité était de 9.1 ‰ et le taux de mortalité de 7.9 ‰. Depuis 1968, le nombre moyen d’occupants par résidence principale diminue progressivement : il était de 3.7 en 1968 contre 2.3 en 2009. On observe ainsi un phénomène de décohabitation et une diminution du nombre de familles nombreuses.

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Source : INSEE, RP1999 et RP2009 exploitations principales, état civil

Figure 17 : Diagramme évolution et structure de la population communale entre 1999 et 2009

Source : INSEE, RP 2009, Exploitation principale

Figure 18 : Population de 15 à 64 ans par type d’activités de la commune de Billy-sur-Aisne en 2009

Les actifs ayant un emploi représentent 63.6 % de la population de 15 à 64 ans en 2009, et le pourcentage de chômeurs est de 6.8 %. Ensuite, les catégories les plus représentées sont les retraités (13,4%), puis les autres inactifs (9.5%), les étudiants représentants quant à eux 6.6% de cette population.

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2.4.2. L’HABITAT

Le territoire de la commune de Billy-sur-Aisne présente une densité de population moyenne de 147 habitants par km². Entre 1968 et 2009, le parc de logements total est en progression. Ainsi, malgré une décroissance de la population, le nombre de logements n’a cessé d’augmenter. L’explication de ce phénomène se situe dans la diminution enregistrée par le nombre moyen d’occupants qui est passé de 3.7 en 1968 à 2.3 en 2009. Billy-sur-Aisne comporte peu de résidences secondaires et peu de logements collectifs (appartements). La part de logements vacants a peu évolué entre 1999 et 2009. La typologie de logements est plutôt individuelle à 98.4 % en 2009.

36.6 % des maisons possèdent 4 pièces, et 46.4 % 5 pièces ou plus. Le nombre moyen de pièces par logement individuel est de 4.6 et par appartement de 2.6 pièces. Le taux de propriété atteint 88.1 % en 2009 (il était de 85.8 % en 1999).

La consommation d’espace due à l’accroissement du nombre de logements s’est exprimée sous forme d’extension linéaire le long des voies et de regroupement en 4 lotissements à l’Ouest, au Nord et à l’Est (résidence Les Auches, résidence du Colombier – rue des Grands Jardins et résidence Voisin). L’habitat est plutôt ancien, avec 36 % de logements achevés avant 1949 et 33 % achevés entre 1949 et 1974. Ceci correspond à l’évolution positive de la population entre 1968 et 1982.

Actuellement Billy ne compte que 3 logements sociaux. Le Programme Local de l’Habitat (PLH) fixait un total global de construction neuve pour la durée du PLH (2008-2013) de 46 logements dont 29 logements aidés. Le nouveau PLH est élaboré sur la période 2015-2020. A priori, il prévoit la construction de 80 logements à Billy dont 20 logements sociaux pour atteindre 5% de logements sociaux sur l’ensemble de la commune à l’horizon 2020. Cet objectif est fixé par le SCOT pour les communes pas ou peu dotées en logements locatifs aidés et afin de rééquilibrer l’offre sur l’ensemble de l’agglomération. Le document n’est pas encore approuvé mais ces chiffres ont fait l’objet d’une première validation par la commune.

Source : INSEE, RP1999 et RP2009 exploitations principales

Figure 19 : Catégories et types de logements sur la commune de Billy-sur- Aisne

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Sur Billy-sur-Aisne, on distingue : - Un noyau dense correspondant au bourg ancien, où les constructions de style régional sont affirmées ; - Des extensions anciennes soit le long des voies de communication, soit sous forme de lotissements (exemple : résidence du Poulain) ; - Des extensions plus récentes où les constructions sont généralement implantées en retrait de l’alignement et de façon plus diffuse ; - Une zone industrielle en limite Ouest le long de la RN31 correspondant aux extensions tendancielles de Soissons.

Source : Atelier Cité Architecture – Diagnostic architectural et urbain – Projet de ZAC – Août 2012

Figure 20 : Photo aérienne de Billy-sur-Aisne de 1949 à gauche et de 2006 à droite

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2.4.3. LE CONTEXTE ECONOMIQUE LOCAL

En 2009, la commune de Billy-sur-Aisne comptabilise 484 actifs (soit 70 %), dont 438 actifs ayant un emploi. Le nombre d’emplois est estimé à 303. Le taux d’activité parmi les 15 ans ou plus est de 53 % en 2009. Il y a beaucoup moins d’emplois que d’actifs ayant un emploi, les actifs vont donc travailler pour une grande partie à l’extérieur de la commune (indice de concentration d’emploi de 68.5 % sur Billy-sur-Aisne en 2009). En effet, seulement 11.7 % des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi résidant dans la zone travaillent dans la commune de résidence. 88.3 % d’entre eux vont travailler dans une commune autre que la commune de résidence. 79.1 % restent cependant sur le département de l’Aisne.

D’après les données recensées au 31 décembre 2010, le secteur « Commerces, transports et services divers » domine l’économie locale avec une part de 57.6 % (dont 27.3 % pour commerce et réparation automobile), ce qui représente une proportion plus élevée que sur le département de l’Aisne. L’administration publique, enseignement, santé et action sociale représente une part de 16.7 %, la construction 13.6 %, l’industrie 9 % et l’agriculture 3 %.

Source : INSEE, CLAP

Tableau 5 : Nombre d’établissements par secteur d’activités

En termes d’activités et d’emploi, la commune est intégrée aux évolutions concernant l’ensemble de l’agglomération de Soissons. Une zone industrielle, le parc des Etomelles, est située à partir de 800 m au Nord-Ouest de Billy-sur-Aisne. Ce parc d’activités ne dispose plus de disponibilité foncière. La surface totale est estimée à 90 hectares et les principales entreprises sont : ACR Logistic, Breger, Geodis, Cavatorta, Chemetall, Triangle.

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2.4.4. L’AGRICULTURE

Le site internet gouvernemental Agreste sur la statistique, l’évaluation et la prospective agricole fournit les chiffres clés du recensement général agricole (RGA) réalisé pour la commune de Billy-sur-Aisne en 1988, 2000 et 2010. Les résultats sont indiqués dans les 2 tableaux ci-dessous.

Malgré une division par deux du nombre d’exploitations agricoles ayant leur siège sur Billy-sur-Aisne (passage de 6 à 3), l’activité agricole est importante sur la commune. Depuis 2000, 16.5 % de la superficie totale de la commune de 750 hectares est en zone agricole (124 hectares de superficie agricole utilisée) contre seulement 7 % en 1988 (53 hectares de superficie agricole utilisée). La superficie agricole utilisée a donc connu un essor de + 234 %.

D’après l’Agreste, l’orientation technico-économique de la commune est le maraîchage. Le travail dans les exploitations agricoles a connu une nette diminution de 55 % entre 1988 et 2000, pour connaître une augmentation encore plus prononcée en 2010 (+ 330 % par rapport à 2000). Il n’existe pas sur la commune de cultures permanentes et de surfaces toujours en herbe. Le nombre de têtes de bétail a connu une diminution entre 1988 et 2000, puis une augmentation en 2010 (14 têtes de bétail en 1988, 6 en 2000 et 97 en 2010).

Exploitations agricoles Travail dans les Superficie Année RGA ayant leur siège dans la exploitations agricoles agricole utilisée commune (en unité de travail annuel) (en hectare) 1988 6 102 53 2000 5 46 124 2010 3 152 123

Cheptel Superficie en cultures Superficie toujours Année RGA (en unité de gros permanentes en herbe bétail, tous aliments) (en hectare) (en hectare) 1988 14 0 - 2000 6 0 5 2010 97 0 0 Source : Recensement agricole 2010 – Agreste

Tableau 6 : Recensement Général Agricole (RGA) sur Billy-sur-Aisne en 1988, 2000 et 2010

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D’après le Registre Parcellaire Graphique (RPG) de 2012, la majorité du site du projet de ZAC est occupé par des cultures de colza et de blé tendre. Une partie en bordure Est concerne la culture de maïs grain et ensilage et une partie en bordure Ouest concerne la culture d’orge.

Orge

Blé tendre Maïs grain et ensilage Colza

Blé tendre

Périmètre de ZAC

Source : Géoportail

Figure 21 : Registre Parcellaire Graphique de 2012 sur le périmètre de ZAC

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D’après le code CORINE, l’entièreté du projet est catégorisée « Champs d’un seul tenant intensément cultivés ». Les cultures peuvent être utilisées par des espèces inféodées aux milieux ouverts ou des espèces en recherche de nourriture issues des milieux boisés voisins. Cependant, compte tenu des nombreux dérangements et des fortes doses de produits phytosanitaires qui y sont appliqués, peu d’espèces parviennent à s’y maintenir.

Enfin, d’après l’Institut National de l’Origine et de la Qualité (INAO), les volailles de la Champagne ont un statut d’Indication Géographique protégée (IGP). Ce sont des volailles à chair ferme et présentant des qualités organoleptiques supérieures, abattues à un âge proche de la maturité sexuelle, présentées en frais ou surgelé, entier, prêt à cuire, effilé ou en découpe (sauf pour les volailles festives). Ce produit concerne plusieurs communes dont Billy-sur-Aisne.

2.4.5. LES ACTIVITES DE LOISIRS

Les activités de loisirs et les équipements sportifs et culturels sont dimensionnés à l’échelle de la commune de Billy-sur-Aisne. Ils sont listés ci-après :

Des activités patrimoniales et de tourisme : - Eglise Saint-Léger, inscrite Monument Historique le 15 juin 1927 ; - Place de la Bouilloire ; - Place de l’Eglise.

Des équipements sportifs et culturels : - Terrain de football ; - Terrain de jeux ; - Salle polyvalente multisports A. Prevotaux ; - Bibliothèque au sein de l’école primaire.

Des associations : - Maison des associations – 40 personnes maximum ; - Comité de loisirs de Billy-sur-Aisne ; - Familles rurales Billy-sur-Aisne (AFR) ;

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- Club du troisième âge ; - Société de chasse ; - Soissons-Billy Volley-ball club ; - Club de tir ; - Football club.

2.4.6. EQUIPEMENTS, COMMERCES ET SERVICES

L’équipement commercial et de services est réduit sur la commune.

. Sociétés de service – Zone industrielle : - S.A.S. automobile - concessionnaire Renault ; - Nagal ; - Electro Diesel ; - E.M.A.S. ; - Bigmat Pillaud (négoce de matériaux de construction) ; - Armelec ; - Afida Sud Centre de Formation Continue.

. Commerces, activités et services : - Une boulangerie, un café, une droguerie ; - Un magasin d’électroménager et de matériel audio-vidéo ; - Un coiffeur à domicile ; - Un garage automobile ; - Plombier ; - Dépannage de chauffage ; - Maçon ; - Pose de fenêtre ; - Un professionnel en électricité.

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. Les équipements sanitaires et sociaux : - Un médecin généraliste ; - Un cabinet d’infirmiers ; - Un masseur kinésithérapeute.

. Les équipements scolaires et de petite enfance : - Ecole maternelle et élémentaire Herou Pasteur ; - Garderie ; - Cantine.

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2.5. LE CONTEXTE CLIMATIQUE ET LE POTENTIEL EN ENERGIES

Le climat de l’Aisne est de type atlantique humide et frais, aux vents d’ouest dominant, à forte nébulosité, au régime pluvieux régulier.

2.5.1. PRECIPITATIONS ET TEMPERATURES

L’amplitude thermique annuelle est de l’ordre de 15°C. Les températures les plus froides se produisent généralement en Janvier (moyenne minimale de l’ordre de 1,2°C), les températures moyennes maximales atteignent 24,8°C en Juillet. La température moyenne annuelle est de 10,9 °C. 45 jours dans l’année sont considérés comme chauds (température supérieure à 25°C) dont 10 comme très chauds (température supérieure à 30°C).

La pluviométrie est modérée. Sur une période s’étalant de 1988 à 2000, Météo France a enregistré une moyenne annuelle de 664,8 millimètres au poste météorologique de Braine. Il pleut en moyenne 119,5 jours par an avec une moyenne quotidienne maximale de 62,5 mm d’eau.

Source : Données Météo France. Station météorologique de Braine (02). Données 1988-2000

Figure 22 : Précipitations et températures

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2.5.2. VENTS

Les vents dominants de l’agglomération Soissonnaise sont caractérisés par leur répartition : vent du Sud-Ouest océanique et annonciateur de précipitations majoritaire, puis vent du Nord froid et sec. La rose des vents ci-après est celle de la station météorologique de Braine, qui montre l’orientation Ouest/Nord/Sud des vents. Les vents les plus fréquents sont ceux de du Sud-Ouest et représentent 36,9% des cas, puis les vents du Nord qui représentent 16,8 % des cas. Les vents faibles (entre 5 et 16 km/h) représentent 28,5% des vents mesurés, les vents moyennement forts sont les plus courants (59,7%) tandis que les vents présentant une très forte gêne avec une vitesse supérieure à 29 km/h sont eux faiblement présents (11,8%).

Le vent influe sur : - le confort des espaces extérieurs : des espaces publics, ou encore des cheminements piétons et cycles ; - le confort des espaces intérieurs : pour l’aération des bâtiments ou pour les courants d’air ; - les déperditions énergétiques pour les façades exposées au vent du nord ou de ventilation des espaces de surchauffe ; - dans une moindre mesure sur la dispersion des polluants. Source : Données Météo France. Station météorologique de Braine. Données 1988-2000 Figure 23 : Rose des vents

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2.5.3. PLAN CLIMAT ENERGIE TERRITORIAL (PCET)

L’agglomération du Soissonnais s’est dotée, par délibération du 7 novembre 2013, d’un Plan Climat Energie Territorial (PCET). Il s'agit d'un projet territorial de développement durable, construit avec l'ensemble des acteurs du territoire, qui vise à la lutte contre le réchauffement climatique, par la réduction des émissions à gaz à effet de serre, et à l'adaptation aux changements en cours. Institué par le Plan Climat national et repris par les lois Grenelle1 et 2, il constitue un cadre d'engagement pour le territoire.

Le diagnostic du Plan Climat, a permis de réaliser un bilan carbone du fonctionnement de la structure (patrimoine et compétences) ainsi qu’un profil énergie climat du territoire du Soissonnais ». Il ressort du Bilan Carbone que le bilan énergie climat est dominé par l’assainissement-électricité et la gestion des déchets. Les bâtiments communautaires et les transports en communs représentent également une part du bilan énergie climat. Le profil Climat du territoire Soissonnais fait quant à lui ressortir un territoire caractérisé par un secteur industriel fortement émetteur. Le secteur agricole apparait quant à lui un secteur peu émissif sur le territoire.

Sur la base de ce diagnostic, un programme d’action du Plan Climat Energie a été établi. Pour contribuer à la lutte contre le changement climatique, la France s’est engagée, aux niveaux européen et mondial, sur des objectifs très ambitieux, à savoir : • Les « 3 fois 20 » en 2020 qui consistent à : o réduire de 20 % les émissions de GES, o améliorer de 20 % l’efficacité énergétique, o porter à 20 % la part des énergies renouvelables (solaire, bois, géothermie, hydraulique,…). A noter que la France s’est fixée comme objectif d’atteindre 23 % d’énergies renouvelables dans sa consommation finale d’énergie. • Le « facteur 4 » en 2050 qui consiste à diviser par quatre les émissions de GES entre 1990 et 2050.

A l’échelle de la région Picardie, le Schéma Régional Climat Air Energie (SRCAE) fixe des objectifs sectoriels ambitieux pour la région : • Habitat : - 15% de GES en 2020 • Transport et urbanisme : -17% de GES en 2020 • Agriculture et forêt : -15% de GES en 2020 • Industries et services : -11% de GES en 2020

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• Développement des énergies renouvelables : + 100% en 2020 La Communauté d'Agglomération du Soissonnais a pour ambition de mettre le territoire sur les rails des objectifs « 3x20 » à l’horizon 2020 et de le préparer aux effets du changement climatique. Selon le PCET, les objectifs français et européens des « 3 fois 20 » et du « Facteur 4 » sont basés sur les émissions de 1990. Celles-ci ont été approximées pour le territoire, et il en résulte que le Soissonnais, par la perte progressive d’activité et d’emplois industriels est, en 2010, déjà en deçà des émissions de 1990 d’environ 6%. L’effort qui doit être fourni afin d’atteindre les moins 20% en 2020 n’est donc plus que de 15% sur la base du diagnostic pour l’année 2010 2010. Pour la première période 2013-2017 correspondant à ce premier PCET, chaque secteur se voit fixer un objectif de réduction à la hauteur de l’effort demandé : • Industrie : - 12% • Transports : - 8% • Habitat : - 10% • Tertiaire : - 5% • Agriculture : - 5% L’objectif total est ainsi de -9% d’émissions de gaz à effet de serre sur le territoire (en comptant la diminution liée à l’utilisation d’énergies renouvelables en substitution aux énergies fossiles). Notons que les objectifs sont fixés sur la période 2010-2017 car 2010 est l’année de référence du diagnostic territorial.

En 2010, il n’y avait encore aucune installation notable de production d’énergie renouvelable sur l’Agglomération du Soissonnais (utilisation de bois- énergie dans l’habitat privé, et un peu de solaire photovoltaïque privé). La collectivité s’engage à développer les énergies renouvelables sur son territoire. Des actions sont d’ailleurs déjà engagées sur le territoire : projet méthanisation, logements chauffés à la biomasse, extension du réseau de chaleur bois de Soissons qui a été installé quelques années plus tard, etc. En termes d’objectifs chiffrés, une augmentation de la production d’énergies renouvelable de sorte qu’elle atteigne 23% de la consommation d’énergie finale du territoire en 2020 (objectif du « 3x20 ») correspond à une production d’énergies renouvelables tout origine confondue de l’ordre de 437 000 MWh. Cet effort est à fournir sur la période 2013-2020.

Dans les actions figurant au programme du PCET, on peut notamment souligner les actions suivantes, pouvant être en lien avec un projet d’aménagement comme celui du Colombier : - Poursuivre le développement et l’intégration des énergies renouvelables dans le bâti ; - Intégrer les enjeux de la mobilité durable aux pratiques d’aménagement ; - Assurer l’appropriation des enjeux énergie-climat et des actions possibles par tous.

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Source : PCET de la communauté d’agglomération du Soissonnais

Tableau 7: Orientations et actions du Plan Climat Energie

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2.5.4. ETUDE DE FAISABILITE SUR LE POTENTIEL DE DEVELOPPEMENT EN ENERGIES RENOUVELABLES ET DE RECUPERATION

Dans le cadre de l’aménagement de la ZAC du Colombier à Billy-sur-Aisne (02), une étude de faisabilité sur le potentiel de développement des énergies renouvelables et de récupération est menée, conformément à l’article L128-4 du Code de l’Urbanisme.

L’objectif de l’étude est de mesurer la pertinence technique, économique et environnementale des différentes solutions permettant de développer et de mobiliser les énergies renouvelables au niveau de la zone aménagée, afin d'apporter des éléments d'aide à la décision et des préconisations pour la réalisation de l'aménagement.

Cette étude de faisabilité sur le potentiel de développement en énergies renouvelables et de récupération est présentée en ANNEXE 1 de l’étude d’impact. Cette étude développe les points suivants : - Après avoir estimé les besoins en énergie de la zone, en fonction de la programmation et des objectifs fixés en matière de performances énergétiques des nouvelles constructions, la création d’un réseau de chaleur n’apparait pas techniquement envisageable. - Au niveau de la zone considérée, les potentiels en énergies renouvelables sont ensuite évalués ainsi que les possibilités de les mobiliser aux différentes échelles de mutualisation. - Selon les conclusions tirées des premières études, trois scénarios identifiés comme les plus adaptés sont comparés à une solution de référence sur différents critères (économique, environnemental, financier). - Des préconisations relatives à la poursuite des études d’aménagement sont ensuite proposées pour faciliter l’intégration des scénarios pressentis et en assurer leur faisabilité.

Une évaluation du potentiel en énergies renouvelables et de récupération et des possibilités de mobilisation à l'échelle de la ZAC est intégrée à cette étude. Synthétiquement, il en ressort l’état initial suivant :

. Le potentiel solaire est moyen sur le secteur.

. La commune de Billy-sur-Aisne est une zone peu propice au développement de l’éolien ;

. Etant donné les besoins limités en énergie thermique de la zone, l’approvisionnement en bois énergie peut être assuré. Le granulé sera privilégié pour son impact réduit vis-à-vis de l’industrie lourde du bois ;

. La géothermie sur aquifère est mobilisable sur la zone (pour logements intermédiaires et collectifs) sous réserve d’études hydrogéologiques spécifiques complémentaires ;

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Il ressort également que :

. La création d’un réseau de chaleur n’apparait pas techniquement envisageable ;

. Aucune énergie renouvelable mobilisable sur le site ne permet de remplir seule les objectifs fixés en matière de performance énergétique ;

. Un mix énergétique est donc à développer et sa répartition est à optimiser en fonction des atouts et défauts de chacune et selon les niveaux de mutualisation recherchés, mêlant biomasse énergie d’une part, et géothermie sur nappe d’autre part (pour les logements intermédiaires et collectifs) ;

. Des études complémentaires seront à mener ultérieurement pour conforter les potentiels de mobilisation de la biomasse bois et de la géothermie sur aquifère. D’après les données disponibles au moment de l’étude, ces énergies sont considérées comme mobilisables.

Le diagnostic des ressources disponibles sur le territoire est détaillé au sein de l’ANNEXE 1 (Etude de faisabilité sur le potentiel de développement des énergies renouvelables et de récupération).

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2.6. LE MILIEU PHYSIQUE

2.6.1. LE CONTEXTE TOPOGRAPHIQUE

- Billy-sur-Aisne Le territoire de la commune de Billy-sur-Aisne s’étend sur la rive gauche de la rivière l’Aisne, sur les pentes boisées du rebord du plateau soissonnais. La topographie de la commune est assez contrastée et varie de 55 m dans la vallée à environ 155 m sur le plateau. Le village d’origine est niché dans le vallon le plus profond. Le centre bourg présente une altitude moyenne à plus de 20 m au-dessus de la vallée. Les coteaux présentent de fortes pentes d’environ 60 m de dénivelé, à leurs pieds le relief s’étire en douceur vers la vallée.

On rencontre successivement du Sud au Nord : - Le plateau calcaire (Mont de Belleu) à usage essentiellement agricole ; - Un vallon encaissé et abrupt, en grande partie boisé ; - La vallée de l’Aisne, où s’est développée l’urbanisation du bassin versant (communes de Billy-sur-Aisne et Vénizel, RN31).

- Site de la ZAC du Colombier Le plateau agricole inhabité, site du projet de ZAC, présente une pente douce et régulière en direction du Nord-Est. En bordure Est, le ru de Billy-sur- Aisne marque le point le plus bas du site. Le périmètre de ZAC s’étend de 68 m NGF en bordure Ouest à 55 m NGF en bordure Est. La pente générale est d’environ 2.2 % en direction du ru.

La topographie générale est indiquée sur les trois figures suivantes : - Carte IGN de la commune de Billy-sur-Aisne ; - Plan altimétrique du périmètre de la ZAC du Colombier à Billy-sur-Aisne ; - Plan altimétrique en couleur du périmètre de la ZAC du Colombier à Billy-sur-Aisne : la couleur verte représente les points hauts et la couleur bleue les points bas du site du projet.

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Fond de vallée – point bas

Plateau soissonnais – point haut Plateau – point haut

Source : IGN

Figure 24 : Carte IGN de la commune de Billy-sur-Aisne

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55 m NGF

68 m NGF

Périmètre élargi

Périmètre de ZAC Source : SARL HOUDRY – Plan altimétrique – juillet/septembre 2010

Figure 25 : Plan altimétrique du périmètre de la ZAC du Colombier à Billy-sur-Aisne

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Périmètre élargi

Périmètre de ZAC Source : Atelier Cité Architecture, SARL HOUDRY

Figure 26 : Plan altimétrique en couleur de la ZAC du Colombier à Billy-sur-Aisne

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2.6.2. LA GEOLOGIE

2.6.2.1. CONTEXTE COMMUNAL

D’après le PLU de la commune de Billy-sur-Aisne, la structure des plateaux du Soissonnais est constituée par une assise de calcaire grossier comprenant le banc royal à verrin. Cette assise est recouverte par le loess des plateaux, repose sur les sables de Cuise et rejoint la plaine alluviale de l’Aisne, creusée dans les argiles et lignites du Soissonnais. Dans cette plaine se retrouvent des affleurements de grès de Beauchamps, constitué par des couches profondes de craie Turonienne.

La région d’étude se situe entièrement dans l’entité géologique du bassin de Paris, composé de dépôts sédimentaires de l’ère tertiaire disposés en couches régulières. Ce bassin de Paris a été entaillé par de nombreuses vallées transversales dont l’Aisne et son affluent le ru de Billy qui permettent de mettre à nu une partie de l’étagement des dépôts sédimentaires composant le bassin. Le ru de Billy prend sa source au pied du plateau et est composé, du sommet à la base de l’étagement, par (source : Etude d’aménagement et de gestion du ru de Billy et de ses affluents – CEDRAT Développement – octobre 1996) : - Du calcaire du Lutétien décomposé en calcaire à Cérithes et marnes à caillasses, en calcaire grossier et en glauconie grossière ; - De sable de Cuise sur près de 60 m, composé de sables calcareux souvent cimentés et de sables argileux ; - D’argiles et lignites du Sparnacien sur 25 m d’épaisseur. Elles constituent le soubassement terminal du ru de Billy au niveau de sa confluence avec l’Aisne.

Ces dépôts sont plus ou moins recouverts de colluvions de dépressions plutôt sableuses, de formations caillouteuses, de limons sableux ou loessiques sur le plateau. Tout le lit du ruisseau est tapissé de tourbes et alluvions organominérales.

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Source : Etude d’aménagement et de gestion du ru de Billy et de ses affluents – CEDRAT Développement – octobre 1996

Figure 27 : Coupe perpendiculaire à l’axe du ru de Billy

2.6.2.2. CONTEXTE LOCAL ET ETUDE GEOTECHNIQUE

La géologie attendue au droit du site du projet se compose : - De limons sableux ; - D’argiles et de lignites rattachés à l’Yprésien inférieur (Sparnacien) ; - Des sables et grès de Bracheux du Thanétien supérieur.

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Localisation du projet

Source : BRGM, étude géotechnique GéoMéca – juin 2014

Figure 28 : Carte géologique du secteur d’étude

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Une étude de faisabilité géotechnique et des tests de perméabilité ont été réalisés par GéoMéca en juin 2014 au sein du site du projet. Cette étude est disponible en ANNEXE 2.

- Investigations géotechniques issues de l’étude de faisabilité géotechnique

Les travaux sur le terrain ont consisté en la réalisation de : - 9 sondages piézométriques SP1 à SP9 avec enregistrement de paramètres et prélèvements d’échantillons pour identification des sols en laboratoire descendus à 10 m de profondeur ; - 9 sondages de reconnaissance géologique S1 à S9 et prélèvements d’échantillons remaniés pour identification des sols en laboratoire réalisé, descendus à 10 m de profondeur ; - 72 essais pressiométriques à l’intérieur des sondages SP1 à SP9 (ou par l’intermédiaire du fonçage d’un tube lanterné), et seront répartis à raison d’un essai tous les mètres jusqu’à 3 m, puis tous les 1.50 m jusqu’à la base des sondages ; - Un relevé du niveau de nappe sera réalisé dans l’ensemble des sondages. Le plan d‘implantation des sondages est donné ci-après.

- Géologie rencontrée

La géologie rencontrée est la suivante : - Terre végétale rencontrée sur l’ensemble des sondages sur une épaisseur variant de 0.10 à 0.30 m. - Limon sableux plus ou moins argileux voir argile limoneuse de tête marron, brun-verdâtre et gris-beige, associé pour certains sondages à des débris coquilliers. Les sondages S9 (non sur le périmètre du projet) et S7 ont mis en évidence la présence de sable beige à gris clair à des profondeurs de 3.80 à 5.5 m ; - Argile de consistance faible à moyenne rencontrée sur l’ensemble des sondages de teinte beige à noire et devenant gris-bleu associée à des débris coquilliers et passage de lignite en profondeur. Une couche intermédiaire de sable beige clair saturé a été reconnue uniquement au droit du sondage SP1 entre 4.5 et 9.0 m de profondeur.

Les résultats donnés par ces sondages sont ponctuels et ce type de dépôt est susceptible de présenter des variations latérales et verticales, du point de vue de la nature et de l’épaisseur, en particulier au droit des bâtiments existants.

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Périmètre de ZAC

Source : Etude de faisabilité géotechnique du projet de ZAC « Le Colombier / Les Marguerites » à Billy-sur-Aisne – GéoMéca – juin 2014

Figure 29 : Plan d’implantation des sondages de l’étude de faisabilité géotechnique

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- Essais de perméabilité

Les résultats des essais de perméabilité type LEFRANC au sein du périmètre de ZAC sont donnés ci-dessous. La perméabilité varie de 5.6.10-6 (S9, en dehors du site du projet) à 4.5.10-8 m/s (S3, centre du périmètre de ZAC). Les perméabilités sur le secteur sont donc faibles à très faibles.

Source : Etude de faisabilité géotechnique du projet de ZAC « Le Colombier / Les Marguerites » à Billy-sur-Aisne – GéoMéca – juin 2014

Tableau 8 : Résultats des essais de perméabilité type LEFRANC sur le site du projet

- Possibilité de réemploi des matériaux sur site

Suivant la classification GTR 92, les sols superficiels analysés (PROCTOR 1, 2 et 3 sur le plan d‘implantation) sont classés en catégorie A3 (PROCTOR 1 et 2) et B6 (PROCTOR 3).

Les matériaux de classe GTR B6 pourraient être réutilisés à l’état naturel dans le cadre de remblaiement de tranchées en partie inférieure de remblais (objectif de densification q4). Toutefois, leur réemploi est fortement déconseillé en l’état en raison de leur sensibilité à l’eau.

Par ailleurs, les matériaux classés en A3 selon le GTR 92 ne pourront pas être réutilisés en remblais en raison de leur forte plasticité et leur sensibilité au phénomène de retrait/gonflement.

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2.6.3. L’HYDROGEOLOGIE ET LES USAGES DES EAUX SOUTERRAINES

- Aquifères en présence

D’après l’étude d’aménagement et de gestion du ru de Billy et de ses affluents, publiée par CEDRAT Développement en octobre 1996, le bassin versant du ru de Billy abrite plusieurs niveaux aquifères. La diversité des assises sableuses et calcaires séparées par des niveaux argileux fait qu’elles constituent une série de réservoirs superposés. Les nappes retrouvées sur la région d’étude sont : - Des nappes captives dans le Sparnacien ; - Une nappe importante libre dans les sables de Cuise ; - Une nappe libre plus réduite dans les calcaires grossiers du Lutétien.

L’alimentation du ru de Billy est issue de la nappe des sables de Cuise.

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- Quantité d’eaux souterraines D’après l’ADES, la masse d’eau située au droit du projet est de type « dominante sédimentaire ». Elle porte le code HG 106 et s’intitule « Lutétien – Yprésien du Soissonnais-Laonnois ». L’écoulement est de type libre. Sa surface totale est estimée à 3 423 km² (3 164 km² de surface affleurante et 259 km² de surface sous couverture).

Localisation du projet

Source : BRGM

Figure 30 : Carte des masses d’eau de niveau 1

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L’Atlas de l’eau en Picardie de 2013 indique que la masse d’eau souterraine au droit du site du projet est en bon état d’un point de vue quantitatif.

Localisation du projet

Source : Atlas de l’eau en Picardie, 2013

Figure 31 : Etat quantitatif 2010-2011 des masses d’eau souterraine

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- Qualité des eaux souterraines

Plusieurs qualitomètres définissent l’état des eaux de la masse d’eau HG 106 sur Billy-sur-Aisne (en rouge sur la figure ci-dessous). Les plus proches sont situés à l’intersection entre la RN31 et la RN2, à environ 2 km à l’Ouest du secteur d’étude, sur le même site : - 01066X0432/PZ1A - 01066X0435/PZ3 - 01066X0434/PZ2 - 01066X0433/PZ1B

Un piézomètre est également situé à environ 2 km à l’Est du périmètre de ZAC sur la commune de l’Aube (en bleu sur la figure ci-dessous) : - 01066X0133/S1

Localisation du projet

Source : Portail ADES, juillet 2014

Figure 32 : Qualitomètres (en rouge) et piézomètre (en bleu) de la masse d’eau HG 106

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- Usage des eaux souterraines

La Directive Cadre européenne sur l'Eau (DCE) 2000/60/CE du 23 octobre 2000 impose des objectifs spécifiques aux zones de protection des prélèvements d’eau destinée à la consommation humaine. L’article 21 de la Loi sur l’Eau et les Milieux Aquatiques (LEMA) n°2006-1772 du 30 décembre 2006 a renforcé les dispositifs de gestion de la ressource en eau potable, en créant des zones de protection des aires d’alimentation de captage sur lesquelles seront mis en œuvre des programmes d’actions visant, notamment, la lutte contre les pollutions diffuses d’origine agricole.

L’aire ou le bassin d’alimentation du captage (AAC ou BAC) couvre toute la surface du sol alimentant la nappe sollicitée par le captage. Ainsi, tous les endroits où une goutte d’eau tombée du ciel finit par rejoindre cette nappe appartiennent à l’aire d’alimentation du captage. Il faut mettre en œuvre un ensemble d'actions qui visent la protection des captages et la reconquête de la qualité des eaux souterraines.

Un contact a été établi avec l’Agence Régionale de la Santé (ARS de Picardie) – Délégation Territoriale de l’Aisne, afin de recueillir leurs données sur les périmètres de protection de captage sur le secteur. Selon l’ARS Picardie, il n'y a pas de captage situé sur la commune de Billy-sur-Aisne. Les captages les plus proches se situent à Septmonts (mais ne concerne pas la même vallée et n’interfère pas avec le projet), à Bucy-le-long (mais de l'autre côté de l'Aisne donc n’interfère pas avec le projet). Ainsi, le projet n’est pas situé au sein d’un périmètre de protection de captage d’alimentation en eau potable. Les captages d’alimentation en eau potable alimentant le territoire sont ceux situés à 3.3 km de Billy-sur-Asine, sur la commune de Villeneuve Saint-Germain et alimentant le Siprodes (Communes de Villeneuve Saint-Germain et Soissons). Pour la commune de Billy-sur-Aisne, la compétence AEP revient au Syndicat des Eaux de Billy et Venizel. Cependant, ce syndicat ne produit pour le moment plus de ressource en eau potable, l’eau potable distribuée est celle achetée au Siprodès. La production actuelle de ce syndicat semble suffisante pour l'alimentation actuelle mais présenterait des limites de capacité pour approvisionner de nouveaux projets. Ainsi, le projet devra veiller à prendre en compte son impact sur cette ressource limitée. Des échanges à ce sujet sont actuellement en cours entre le Siprodès, la commune de Billy-sur-Aisne et la communauté d’agglomération du Soissonnais.

Le projet doit également veiller à son impact potentiel sur les eaux souterraines, notamment sur la nappe alluviale de L’Aisne (à faible profondeur) ainsi que sur la seconde nappe de la Craie.

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Projet

Source : Atlas de l’eau en Picardie, 2013

Figure 33 : Captages d’eau potable prioritaires pour la protection de la ressource en eau

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2.6.4. LE RESEAU HYDROGRAPHIQUE

La commune de Billy-sur-Aisne appartient au bassin versant du ru de Billy, affluent de l’Aisne à Vénizel. Elle est implantée à proximité de la rivière l’Aisne, sur sa rive gauche. La rivière s’écoule globalement de l’Est vers l’Ouest en formant quelques méandres à hauteur de Vénizel. Le bassin versant du ru de Billy est composé de deux vallons issus du Mont de Belleu et du Mont Sainte Marie qui alimentent deux petits rus, dont la confluence se situe à la sortie de la zone urbanisée de Billy-sur-Aisne. Ces deux vallons constituent les deux entailles les plus importantes du plateau. Le ru du Mont de Belleu (Ouest) est appelé ru de Billy et le ru du Mont Sainte Marie (Est) est appelé ru de Voisin. La commune dispose également de réservoirs, de plans d’eau et d’une station de pompage en bordure Sud du site du projet.

Au niveau du périmètre de ZAC, le réseau hydrographique est essentiellement représenté par le ru de Billy, en bordure Est du site. Le site du projet étant légèrement en pente, les eaux ruissellent du coteau pour se déverser dans ce ru, traversant globalement le site d’Ouest en Est. Le ru traverse la RN31 puis le village de Vénizel pour se déverser dans la rivière Aisne.

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Bassins de L’Aisne décantation

Périmètre de ZAC

Ru Station de pompage

Ru de Voisin Ru de Billy

Source : Géoportail

Figure 34 : Réseau hydrographique au niveau du secteur d’étude

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Localisation du projet

Source : Etude d’aménagement et de gestion du ru de Billy et de ses affluents – CEDRAT Développement – octobre 1996

Figure 35 : Bassin versant du ru de Billy

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2.6.5. SDAGE, SAGE ET CONTRATS DE MILIEUX

- Le SDAGE Seine-Normandie 2010-2015

Créé par la loi sur l'eau de 1992, le Schéma Directeur d'Aménagement et de Gestion des Eaux, le SDAGE, "fixe pour chaque bassin les orientations fondamentales d'une gestion équilibrée de la ressource en eau".

Le 29 octobre 2009, le SDAGE Seine Normandie 2010 – 2015, dont fait partie Billy-sur-Aisne, a été adopté par le comité de pilotage. En cohérence avec les premiers engagements du Grenelle de l'environnement, le SDAGE sur le bassin Seine Normandie a fixé comme ambition d'obtenir en 2015 : - Le "bon état écologique" sur 2/3 des masses d'eau de surface ; - Le « bon état » pour plus d’un tiers des masses d’eau souterraines ; - La réduction des rejets, émissions et pertes de substances dangereuses ; - Des actions fortes de protection et de reconquête des captages d’alimentation en eau potable les plus touchés ; - L’achèvement de la mise en conformité des stations d’épuration urbaines ; - Le développement de pratiques culturales agricoles respectueuses des milieux aquatiques ; - La restauration de la continuité écologique des cours d’eau, dans le cadre de la trame bleue ; - Le développement des politiques de gestion locales autour des SAGE.

Le défi majeur est d’amorcer au niveau des territoires une dynamique favorisant l’engagement des collectivités, agriculteurs, industriels, milieux associatifs et citoyens pour atteindre les objectifs énoncés ci-dessus.

Le SDAGE 2010 -2015 fixe un bon état écologique en 2015, un bon état chimique en 2021 et de ce fait un bon état global pour 2021 pour l’ensemble des masses d’eaux traversées par le projet.

Les 9 défis du SDAGE 2010 – 2015 sont : - Diminuer les pollutions ponctuelles des milieux par les polluants classiques ; - Diminuer les pollutions diffuses des milieux aquatiques ; - Réduire les pollutions des milieux aquatiques par les substances dangereuses ; - Réduire les pollutions microbiologiques des milieux ; - Protéger les captages d'eau pour l'alimentation en eau potable actuelle et future ;

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- Protéger et restaurer les milieux aquatiques humides ; - Gérer la rareté de la ressource en eau ; - Limiter et prévenir le risque d'inondation ; - Acquérir et partager les connaissances.

- SAGE Il n’existe pas de Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SAGE) sur la commune de Billy-sur-Aisne. Le SAGE le plus proche est le SAGE « Aisne, Vesle, Suippe », prenant effet à 3 km à l’Est de la commune et à 4 km à l’Est du périmètre de ZAC.

- Contrats de milieux La commune de Billy-sur-Aisne n’est pas soumise à un contrat de milieu.

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2.6.6. LA QUALITE DES EAUX

2.6.6.1. EAUX SOUTERRAINES

L’Atlas de l’eau en Picardie de 2013 indique que l’état chimique de la masse d’eau souterraine au droit du site du projet est mauvais. Le projet devra veiller à ne pas aggraver la situation et à limiter son impact potentiel sur les eaux souterraines, notamment sur la nappe alluviale de L’Aisne ainsi que sur la seconde nappe de la Craie.

Localisation du projet

Source : Atlas de l’eau en Picardie, 2013

Figure 36 : Etat chimique 2010-2011 des masses d’eau souterraine

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2.6.6.2. EAUX SUPERFICIELLES

La Directive Cadre sur l’Eau (DCE) impose l’atteinte du bon état des eaux. On distingue l’état chimique et l’état écologique. L’état écologique des eaux de surface est déterminé par l’état de chacun des éléments de qualité biologique et physico-chimique. L’état écologique est l’expression de la qualité de la structure et du fonctionnement des écosystèmes aquatiques associés aux eaux de surface, alors que l’état chimique d’une masse d’eau de surface s’exprime en fonction des concentrations en polluants par rapport aux normes de qualité environnementale. Cinq niveaux de qualité sont définis par les agences de l’eau pour évaluer l’état écologique des masses d’eau et la qualité de l’eau aux stations de mesures : très bon, bon, moyen, médiocre et mauvais.

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- Etat physico-chimique

L’Atlas de l’eau en Picardie de 2013 indique que l’état physico-chimique de l’Aisne est moyen au niveau de Billy-sur-Aisne. La rivière La Crise traversant Soissons d’un axe Nord-Sud est en bon état.

Localisation du projet

Source : Atlas de l’eau en Picardie, 2013

Figure 37 : Etat physico-chimique 2010-2011 des masses d’eau de surface

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L’Atlas de l’eau en Picardie de 2013 indique que l’état biologique de l’Aisne est bon au niveau de Billy-sur-Aisne. La rivière La Crise traversant Soissons d’un axe Nord-Sud est d’un état médiocre au Nord de Soissons et d’un état moyen au Sud.

Localisation du projet

Source : Atlas de l’eau en Picardie, 2013

Figure 38 : Etat biologique 2010-2011 des masses d’eau de surface

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- Etat chimique

L’Atlas de l’eau en Picardie de 2013 indique que l’état chimique de l’Aisne est mauvais au niveau de Billy-sur-Aisne. La rivière La Crise traversant Soissons d’un axe Nord-Sud est d’un mauvais état au Nord de Soissons et d’un bon état au Sud.

Localisation du projet

Source : Atlas de l’eau en Picardie, 2013

Figure 39 : Etat chimique 2010-2011 des masses d’eau de surface

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2.7. LES MILIEUX NATURELS

2.7.1. DOCUMENTS DE REFERENCE ET LEGISLATION

2.7.1.1. DOCUMENTS DE PLANIFICATION TERRITORIALE

2.7.1.1.1. Schéma régional de cohérence écologique (SRCE)

Le Schéma Régional de Cohérence Écologique est l’outil de mise en œuvre de la trame verte et bleue régionale. Cette dernière a pour ambition première d’enrayer la perte de biodiversité. Par la préservation et la remise en état des sites à forte qualité écologique, riches en biodiversité (les réservoirs) et par le maintien et la restauration des espaces qui les relient (les corridors), elle vise à favoriser les déplacements et les capacités adaptatives des espèces et des écosystèmes, notamment dans le contexte de changement climatique. La Trame Verte et Bleue se veut également un véritable outil d’aménagement du territoire, selon les termes mêmes de la Loi Grenelle 1. Cette approche amorce une profonde mutation dans le regard porté sur les territoires. Il ne s’agit plus d’opposer conservation de la nature et développement des territoires, mais de les penser ensemble. Ce changement traduit la prise de conscience récente des services rendus par les écosystèmes pour le maintien de l’activité économique et le bien-être des populations. Les Schémas Régionaux de Cohérence Ecologique (SRCE) constituent de nouveaux documents dans la hiérarchie des outils de planification territoriale. Ils sont élaborés conjointement par l’Etat (DREAL) et la Région, avec l’assistance technique du réseau des agences d’urbanisme.

Le SRCE se base sur l’identification des éléments suivants : - « Cœur de biodiversité » : Ils correspondent aux espaces dans lesquels la biodiversité est la plus riche ou la mieux représentée, où les espèces peuvent effectuer tout ou partie de leur cycle de vie et où les habitats naturels peuvent assurer leur fonctionnement ; - « Corridors écologiques d’importance régionale » : Ils assurent les connexions entre réservoirs de biodiversité et/ou espaces perméables, en offrant aux espèces des conditions favorables à leur déplacement et à l’accomplissement de leur cycle de vie. - « Trame bleue » : La trame bleue est constituée d’éléments aquatiques (cours d’eau, zones humides) et des espaces d’interface entre les milieux terrestres et aquatiques. Cette définition intègre la dimension latérale des cours d’eau.

Le projet de SRCE de Picardie est soumis à la consultation administrative depuis le début de l’année 2015.

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Source : site internet www.tvb-picardie.fr

Figure 40 : Extrait du projet de Schéma Régional de Cohérence Ecologique (version mars 2015)

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La carte permet d’identifier sur le secteur de la commune de Billy-sur-Aisne :

. Un corridor arboré passant au sud-ouest de la commune et de l’urbanisation villageoise, sur les boisements remarquables situés au sud du village,

. Deux réservoirs de biodiversité (252 et 260), sur les boisements sud-ouest de la commune, correspondant à la ZNIEFF I « Ravins, cotes et ru de Billy-sur-Aisne » pour le 187 et le 181,

. Un corridor aquatique associé au ru de Billy, à l’est du périmètre ;

. Un élément de fragmentation de la sous-trame des milieux aquatiques (obstacle à l’écoulement), au niveau du franchissement de la RN31 (indiqué par un petit E dans un triangle sur la carte).

2.7.1.1.1. Schéma de Cohérence Territoriale (SCoT)

Le Schéma de Cohérence Territoriale (SCOT) du Soissonnais a été approuvé par le Conseil Communautaire le 11 décembre 2012.

Dans son état initial, le SCoT identifie les secteurs de grande biodiversité de son territoire : - Les ravins du Val de l’Aisne : reconnus pour leurs boisements originaux, leurs fonds de ruisseaux humides d’une grande biodiversité et leurs affleurements calcaires à l’origine d’un réseau troglodytique exceptionnel se prolongeant sur la Communauté de Communes du Val de l’Aisne (Serval, Glennes, Longueval-Barbonval) ; - Les pelouses et rus de la vallée de la Crise : espaces restreints mais concentrant une mosaïque de milieux caractéristiques du Soissonnais, cette vallée présente un réseau de pelouses calcicoles diversifiées, des affleurements rocheux chauds et secs où l’on recense le lézard des murailles et l’orobanche de la germandrée particulièrement rares en Picardie, des lisières boisées calcicoles ainsi que la Crise et ses affluents et son écosystème humide ; - Les bois, pelouses et cavités des environs de Billy-sur-Aisne : constitués d’un chaos rocheux riche et diversifié, de forêts pentues propices aux fougères, de pelouses calcicoles relictuelles et de cavités souterraines refuges des chauves-souris ; - Les coteaux de la Pierre Frite : reconnus pour leurs affleurements calcaires et leurs pelouses sèches à orchidées ; - L’oppidum de Pasly-Pommiers : reconnu pour la présence de pelouses sableuses, d’ourlets boisés et de pré-bois calcicoles ainsi que de clairières chaudes et sèches propices au développement d’orchidées ; - Le Savart de Visigneux : reconnu pour ses pelouses sur sables et calcaires, ses affleurements singuliers et ses boisements de pentes originaux.

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Ces espaces sont reconnus à l’échelle nationale par les inventaires de Zones Naturelles d’Intérêt Écologique Faunistique et Floristique (ZNIEFF) élaborés par les DREAL. Dans ses prérogatives, le PADD du Scot souhaite préserver la diversité des milieux et des ressources naturelles, via diverses actions : - Protéger la ressource en eau ; - Préserver les espaces naturels et agricoles de qualité. Ces milieux devront faire l’objet de mesures de protection et de préservation plus ou moins strictes en fonction de leur intérêt écologique ou de leur fragilité ; - Maintenir les grands corridors écologiques (les grandes continuités devront donc être préservées et renforcées).

Le PADD du SCoT identifie les réservoirs de biodiversité identifiés précédemment (« Ravins, cotes et ru de Billy-sur-Aisne ») comme des espaces de protection des boisements et zones humides, notamment pour limiter le risque inondation.

Le DOG précise que la valorisation des ressources environnementales du territoire du Soissonnais constitue un des axes majeurs du PADD. Les richesses environnementales, agricoles et paysagères, tels que milieux calcicoles (pelouses sèches, coteaux calcaires, savarts…), vallées et zones humides, coteaux, plateaux agricoles… contribuent en effet à l’identité du territoire, à la qualité de son cadre de vie, ainsi qu’à son développement touristique et économique.

Le Document d’Orientation Générale (DOG) du SCoT identifie ces boisements comme des espaces naturels sensibles de protection forte. Il identifie également des espaces agricoles à protéger, à l’est de la rue de la Paix, ceux-ci ne sont pas situés au sein du périmètre de projet.

Le corridor majeur identifié à proximité de la commune et du site de projet est (au sein du SCoT comme au sein du SRCE) est le corridor écologique longeant l’Aisne au nord de Billy-sur-Aisne et de la RN31, sur le secteur de Venizel notamment. Le SRCE l’identifie comme un Corridor valléen multi-trame.

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Source : SCoT du Soissonnais – Document d’Orientations Générales – 3C

Figure 41 : Extrait du SCoT – Destination générale des Sols – Documents d’Orientations Générales 3C carte 2

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2.7.2. DIAGNOSTIC INITIAL DU PATRIMOINE NATUREL

2.7.2.1. ETAT DES LIEUX : INVENTAIRES ET PROTECTIONS DES MILIEUX NATURELS

On recense plusieurs espaces naturels protégés et patrimoniaux à proximité du périmètre du projet, ils sont listés ci-dessous :

TYPE NOM LOCALISATION Espaces protégés Arrêté Préfectoral de Protection de Biotope (APB) Pelouse calcaire du Soissonais 6,9 km au nord- ouest Zone à dominante humide Site associé à l’Aisne (boisement à forte naturalité) 680 m au nord Espaces patrimoniaux Espace Naturel Sensible potentiels (ENS) La Montagne Fendue (SO19) 900 m au sud-ouest Sont uniquement repris ici les ENS présents dans un rayon de Les Erables à Billy-sur-Aisne (SO48) 1,1 km au sud-est 5 km autour du projet Cavités souterraines à chauves-souris des Septmonts, Billy-sur- 1,3 km à l’est Aisne et Acy (SO20) Coteaux de Belleu (SO35) 1,9 km à l’ouest Pelouse de Beauregard (SO02) 3,7 km au sud- ouest Bois de St-Médard (SO37) 3,4 km à l’est Cours de la Crise et ses affluents (SO47) 3,5 km au sud Réseau des pelouses de la vallée de la Crise (SO15) 4,5 km au sud Zone Importante pour la Conservation des Oiseaux (ZICO) Forêt picarde : Massif de Retz 12 km au sud-ouest Forêt picarde : Massif de St-Gobain 15 km au nord Zone d’Intérêt Ecologique, Floristique et Faunistique de Type II Vallée de la Crise 2,8 km au sud (ZNIEFF II) Vallée du ru de Retz et ses affluents 11,6 km à l’ouest Colline du Laonnois et du Soissonais septentrional 16,6 km au nord-est

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TYPE NOM LOCALISATION Zone d’Intérêt Ecologique, Floristique et Faunistique de Type I Ravins, côtes et ru de Billy-sur-Aisne 800 m au sud (ZNIEFF I) Cavité souterraine à chauves-souris de Septmonts 2,6 km au sud Pelouse de Beauregard à Belleu 3,4 km au sud-ouest Côtes boisées du Phénix et du Bois Lévêque 4,3 km au sud Réseau de pelouses de la vallée de la Crise 4,4 km au sud Cours de la Crise et de ses affluents 5 km au sud-ouest Coteau de la pierre frite à la Perrière 5,3 km au nord Savarts de Visigneux et de Chazelles 5,8 km au sud-ouest Coteau de Buzansy et de Villemontoire 6 km au sud-ouest Mont de Pasly 7,4 km au nord- ouest Bois de St-Jean 7,5 km au sud Le bois Morin et le crochet de Chassemy 8,9 km à l’est Réseau de pelouses de la vallée de la Crise 4,4 km au sud Bois des Crouttes et Bois d’Housse 9,7 km au sud Coteaux du Roc Pottier à Pernant 10 km à l’ouest Cavités à chauves-souris de Brenelle 11 km à l’est Larris de Montaigu à Ambleny 12,3 km à l’ouest Massif forestier de Retz 12,5 km au sud- ouest Larris des Fondrilles et rochers du guet à Aizy-Jouy 12,6 km au nord-est Cavité souterraine à chauves-souris d’Amblény 13 km à l’ouest Coteau de Rochefort à Ostel 13 km à l’est Coteau du ru de Retz 13,7 km à l’ouest Larris du Mont de Paars et côtes de Courcelles-sur-Vesles à 13,8 km à l’est Vauxtin Vallée de la Muze 14,2 km au sud-est

Tableau 9 : Espaces naturels présents dans un rayon de 15 km autour du projet (DREAL, Picardie)

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Le projet ne se situe pas à proximité (< 15 km) d’une réserve naturelle nationale, d’une réserve naturelle régionale, d’un site RAMSAR, d’un parc naturel régional, de zone à dominante humide ni d’un site Natura 2000. La figure suivante localise les espaces naturels présents dans un rayon de 5 km du projet.

Seuls sont détaillés ci-dessous les espaces naturels présents dans un rayon de 15 km autour du projet.

2.7.2.1.1. Arrêté préfectoral de protection de biotope (APB) Il n’y a pas d’APB dans un rayon de 5 km autour du projet. L’APPB le plus proche reprend les « pelouses calcaires du Soissonais », à 7,5 km à l’ouest du projet. Son objectif est d’interdire certaines activités susceptibles de porter atteinte à l’équilibre biologique des milieux et/ou à la survie des espèces protégées présentes.

2.7.2.1.2. Inventaire des Zones Humides

Une cartographie des zones à dominante humide est disponible sur le site de la DREAL. Le site n’est pas repris dans l’une de ces zones dont la plus proche est située à ~800 m au nord du projet au nord de la RN31 sur les bords de l’Aisne.

Figure 42 : Zones à dominante humide localisées à proximité du projet (DREAL Picardie).

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2.7.2.1.3. Zones naturelles d’intérêt écologique faunistique et floristique (ZNIEFF)

Les ZNIEFF sont répertoriées selon deux types : . Les zones de type I qui sont des secteurs caractérisés par leur intérêt écologique, biologique remarquable (écosystème, espèces rares et protégées, intérêt géologique, paysages et sites) ; . Les zones de type II qui regroupent plusieurs zones de type I, sont définies comme de grands ensembles naturels, riches et peu modifiés, ou qui offrent des potentialités biologiques importantes. Elles couvrent de grandes superficies (plus de 10 000 ha). Leurs limites sont indicatives et permettent d’attirer l’attention sur un secteur donné.

Le site n’entre en contact avec aucune ZNIEFF. La ZNIEFF de type I la plus proche reprend les « Ravins, côtes et ru de Billy-sur-Aisne », distante de moins de 1km.

L’intérêt du site réside dans les éléments suivants : Les milieux calcicoles ouverts présentent un intérêt remarquable. Ce sont notamment : - les pelouses calcicoles (Mesobromion), riches en orchidées et en orobanches, milieux inscrits à la directive "Habitats" de l'Union Européenne, en régression en Picardie ; - les ourlets thermophiles du Coronillo-Brachypodietum, derniers refuges des espèces héliophiles, telles que l'Orobanche pourpre (Orobanche purpurea).

Les groupements forestiers sont très diversifiés sur la zone. Les plus intéressants sont : - la hêtraie calcicole à Laîche digitée (Carex digitata), présente essentiellement sur le Tertiaire parisien en Picardie ; - la chênaie-charmaie fraîche à Ornithogale des Pyrénées (Ornithogalum pyrenaicum), se rattachant au Carpinion betuli, possède un cortège typique des bois du sud de l’Aisne ; - la frênaie-hêtraie à fougères, située dans les ravins, est inscrite à la directive "Habitats" ; - la frênaie à Grande Prêle (Equisetum telmateia), est également inscrite à la directive "Habitats".

Les éboulis, colonisés par la Lastrée du calcaire (Gymnocarpium robertianum), sont exceptionnels en Picardie. Enfin, les rus de la partie est de la zone, propices au développement d'un peuplement salmonicole, sont également remarquables en Picardie.

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En ce qui concerne les espèces : De nombreuses plantes sont d'un grand intérêt. Parmi elles : - la Lastrée du calcaire (Gymnocarpium robertianum), fougère exceptionnelle en Picardie ; - l'Orobanche pourpre (Orobanche purpurea), espèce exceptionnelle en Picardie ; - l'Orobanche sanglante (Orobanche gracilis), espèce fortement menacée en Picardie ; - de nombreuses orchidées, dont l'Orchis singe (Orchis simia), l'Orchis mâle (Orchis mascula) et la Platanthère à deux feuilles (Platanthera bifolia)...

La faune présente aussi une diversité intéressante : - la Martre (Martes martes), qui est rare en Picardie ; - le Lézard agile (Lacerta agilis), localisé en Picardie sur le Tertiaire parisien ; - la Bécasse des bois (Scopolax rusticola), nicheur rare en Picardie.

La ZNIEFF de type II englobe quant à elle « la Vallée de la Crise », et est séparée de près de 2,8 km du projet. Elle n’est pas détaillée ici.

Les fiches de description des ZNIEFF présentes dans un rayon de 5 km autour du projet sont disponibles à l’ANNEXE n°3 : Fiches de description des ZNIEFF. Elles sont localisées ci-dessous.

Figure 43 : Localisation des ZNIEFF proches (< 5km) (DREAL Picardie)

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2.7.2.1.4. Espaces Naturels Sensibles

Dans l’Aisne, on qualifie d’espace naturel sensible (ENS), un site qui présente les critères suivants : - Il contient des habitats à enjeux pour le département de l’Aisne ; et/ou - Il contient une ou des espèces à enjeux (en l’absence d’une liste spécifique d’espèces à enjeu pour le département de l’Aisne, ces espèces sont essentiellement les espèces déterminantes des ZNIEFF et/ou les espèces menacées.

Pour prendre en compte des entités naturelles dont l‘intérêt et la fonctionnalité ne peuvent se traduire par un ensemble de sites ponctuels, deux échelles d’ENS sont proposées : - ENS « habitat naturel » : comprend un ou plusieurs habitats à enjeux et/ou une population d’espèce à enjeux. Il est généralement d’une superficie limitée. Et son contour peut être défini précisément. - ENS « grand territoire » : territoire de grande superficie qui intègre les fonctionnalités écologiques. Les contours sont indicatifs. Figure 44 : Localisation des espaces naturels sensibles (Aisne Nature)

Les ENS potentielles nécessitent d’être préservés pour contribuer au réseau écologique départemental. Les ENS les plus proches du projet englobent des ZNIEFF existantes, se référer aux ZNIEFF pour le détail des enjeux patrimoniaux de ces sites.

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2.7.2.1.5. Réseau Natura 2000 Le réseau Natura 2000 rassemble des sites naturels ou semi-naturels de l'Union européenne ayant une grande valeur patrimoniale, par la faune et la flore exceptionnelles qu'ils contiennent.

Aucun site Natura 2000 ne se situe dans un rayon de 15 km autour du projet. Le site le plus proche est la Zone de Conservation Spéciale (ZSC) du « Coteau calcaire du Tardenois et du Valois », distant de 15 km au sud-est.

Figure 45 : Localisation des sites Natura 2000 (DREAL Picardie)

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Le site se caractérise par un ensemble de pelouses calcaires ensoleillées relictuelles en voie de disparition en Europe occidentale, accompagnées de l'ensemble dynamique de lisières et fourrés de recolonisation. Cet ensemble est de très haute valeur patrimoniale par son originalité coenotique, sa flore (cortège pelousaire diversifié, riche en orchidées, éléments en limite d'aire ou en aire disjointe, nombreuses plantes rares et menacées dont Antennaria dioica, presque entièrement disparue des plaines du Nord-Ouest européennes Linum leonii, menacé au niveau national, 6 plantes protégées) ; en outre, l'intérêt hepétologique et batrachologique est remarquable (2 espèces de la Directive habitats : Bombina variegata en limite d'aire septentrionale et Lacerta agilis). A noter encore, la présence en bas de coteau, d'un petit bas-marais alcalin (Molinion caeruleae à Anagallis tenella) relictuel à flore typique mais fragmentaire (Source INPN).

2.7.2.1.6. Inventaire des biocorridors Le patrimoine naturel Picard est caractérisé par une répartition éparse de nombreux sites d’intérêt écologique, insérés dans une matrice de nature plus ordinaire. Cette particularité implique que les connexions biologiques entre ces sites présentent une importance particulière. Suite à ce constat, les autorités publiques ont conclu à la nécessité de préserver les corridors de « nature plus ordinaire » et de renforcer le réseau de sites.

L’identification de ces corridors n’a pas de portée juridique. Il s’agit simplement de développer les connaissances du patrimoine naturel de Picardie afin de révéler les enjeux environnementaux du territoire. Un corridor est présent à 500 m du projet. Il s’agit d’un corridor intra-forestier.

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Figure 46 : Inventaire des biocorridors (DREAL Picardie)

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2.7.2.1.7. Conclusion

Le projet n’est directement concerné par aucun espace naturel protégé ou patrimonial. Cependant, il se situe à proximité de la ZNIEFF des « Ravins, côtes et ru de Billy-sur-Aisne », distante de ~800m au sud/sud-ouest du site. Cet espace est également repris en corridor écologique, à l’échelle régionale. Le périmètre du projet est en outre contigu au corridor aquatique du ru de Billy. Il conviendra dès lors, dans le cadre de la programmation, de prendre en compte ses sites et leurs spécificités pour éviter autant que possible de les impacter.

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2.7.3. INVENTAIRES EFFECTUES DANS LE CADRE DE L’ETUDE D’IMPACT

2.7.3.1. METHODOLOGIE ET PERIODE D’ETUDE

Plusieurs visites de terrain ont été réalisées afin de cerner le potentiel écologique du site du projet. Le tableau suivant reprend les dates de prospection ainsi que les groupes ciblés.

Dates Période Groupes ciblés

13/03/2012 Après-midi et Soirée Amphibiens / Mammifères / Oiseaux nocturnes

23/05/2012 Soirée Amphibiens / Mammifères

24/05/2012 Matinée Oiseaux / Mammifères

23/07/2012 Après-midi et Soirée Insectes et chiroptères

Source : EODD

Tableau 10: Récapitulatif des visites de terrains effectuées sur le site

Les protocoles d’inventaires ainsi que les codes utilisés pour la réglementation sont disponibles dans le chapitre relatif à l’Analyse des méthodes utilisées.

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2.7.3.1. LES HABITATS ET LA FLORE

Le site est majoritairement constitué de cultures intensives. Au nord-est, un boisement peu pénétrable de feuillus s’est développé le long du ru de Billy. Une toute petite portion du périmètre d’étude élargi (mais hors périmètre de ZAC) accueille quelques autres habitats majoritairement anthropiques. Les différents habitats sont repris ci-dessous selon la typologie CORINE et localisés sur la carte suivante :

CODE SUPERFICIE, au sein de la ENJEU DE LOCALISATION NOM CORINE ZAC (en ha) CONSERVATION

Champs d’un seul tenant intensément cultivés 82.1 20,5 Très faible

Périmètre ZAC Boisement caducifolié 41 3,5 Modéré

Ru de Billy 24 160 ml Modéré

Secteur des Marguerites, Jardins ornementaux et potagers mêlés de 87.1 / 85.3 / / Modéré Hors ZAC friche, de prairie et de pâture 38.1

Tableau 11 : Habitats naturels selon la typologie CORINE

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Source Image : EODD Ingénieurs conseils

Figure 47 : Carte des habitats naturels selon la typologie CORINE

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Champs intensément cultivés d’un seul tenant (Code CORINE : 82.1) Ils constituent le principal habitat du périmètre de ZAC. Les cultures peuvent être utilisées par des espèces inféodées aux milieux ouverts ou des espèces en recherche de nourriture issues des milieux boisés voisins. Cependant, compte tenu des nombreux dérangements et des fortes doses de produits phytosanitaires qui y sont appliqués, peu d’espèce parviennent à s’y maintenir. Globalement, cet habitat présente un intérêt très faible.

Figure 48 : Cultures intensives (EODD)

Ru de Billy (Code CORINE : 24) Le site est bordé en deux endroits par un fossé dans lequel s’écoule le ru. Celui-ci est partiellement canalisé et souterrain. Il présente une qualité médiocre de par les probables rejets d’eaux usées qui y sont effectués (pollutions visibles) et par des berges raides détériorées par les rats. Certaines portions sont cependant bien enherbées et on y observe quelques espèces des milieux humides comme le Caloptéryx vierge. Le potentiel de réhabilitation écologique de ce cours d’eau nous conduit à lui allouer un enjeu modéré.

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Figure 49 : Ru de Billy (EODD)

Boisement caducifolié (Code CORINE 41) Dans le secteur nord-est du périmètre de ZAC, on rencontre une petite parcelle boisée, qui borde le ru de Billy. Elle est composée d’une belle variété de feuillus arborescents et arbustifs. De par la présence de quelques arbres indicateurs de zones humides et par la proximité du ru de Billy, il pourrait s’agir d’un reliquat de boisement alluvial. De ce fait, l’enjeu pour ce secteur est jugé modéré.

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Figure 50 : Photos du boisement

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Secteur des Marguerites

- Jardins potagers de subsistance, friches, prairies et pâtures (CODE CORINE : 38,1, 85.32, 87.1 ET 85.3) Les jardins potagers de subsistance présentent un intérêt très variable selon les doses de produits phytosanitaires qui y sont injectées. Généralement, elles sont moindres que dans les cultures intensives, ce qui permet à certaines espèces de s’y développer comme de nombreux Piérides. L’intérêt de cet habitat est jugé faible.

A côté de ces potagers de subsistances, se rencontrent plusieurs parcelles successives agencées « en baguette » dont certaines sont entretenues en pâture, en jardins tandis que d’autres ont évolué vers des friches. Ces milieux accueillent globalement une flore plutôt banale. Ils sont cependant favorables à de nombreuses espèces qui les utilisent comme zones de refuge et de nourrissage.

Figure 51 : Cultures, pâtures et friches présentes sur le périmètre du projet.

L’intérêt de ces habitats entremêlés soumis à des pressions anthropiques relativement fortes est globalement modéré.

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Les inventaires de terrain ont permis d’établir une liste non exhaustive de 78 espèces floristiques à la distribution commune voire très commune en France. La liste complète est disponible à l’ANNEXE 4.

Bilan des enjeux Le périmètre du site est majoritairement occupé par des cultures intensives. Un habitat globalement très peu attractif pour la faune et la flore. Une toute petite surface du périmètre d’étude élargi (mais située hors périmètre de ZAC, au sud-ouest) accueille un mélange de potagers de subsistance, de jardins et de terrains en friches qui sont susceptibles d’attirer une plus grande variété d’espèces (secteur des Marguerites). Notons également la présence du ru de Liesse, une zone humide dégradée mais au fort potentiel, susceptible d’attirer tout un cortège d’espèces typiques. Le site n’abrite aucun habitat à valeur patrimoniale, ni aucun habitat d’intérêt communautaire.

Le site d’étude ne présente pas de sensibilité notable en termes de présence d’espèce floristique patrimoniale ou présentant une protection réglementaire. Les enjeux floristiques sont jugés faibles sur l’ensemble du site.

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2.7.3.2. LA FAUNE

Avifaune Les oiseaux contactés lors des prospections de terrain sont repris dans le tableau suivant.

Directive Convention de Protection Liste Rouge Nationale Liste Rouge Régionale Nom vernaculaire Nom latin Oiseaux Berne Nationale (Nicheurs) (Nicheurs) Alouette des champs Alauda arvensis A II CB III LC LC Bergeronnette des Motacilla cinerea CB II Art.3 LC LC ruisseaux Bergeronnette grise Motacilla alba CB II Art.3 LC LC Chardonneret élégant Carduelis carduelis CB II Art.3 LC LC Choucas des tours Corvus monedula A II Art.3 LC LC Corneille noire Corvus corone A II LC LC Étourneau sansonnet Sturnus vulgaris A II LC LC Faisan de Colchide Phasianus colchicus A II / A III CB III LC LC Fauvette à tête noire Sylvia atricapilla CB II Art.3 LC LC Fauvette grisette Sylvia communis CB II Art.3 NT LC Geai des chênes Garrulus glandarius A II LC LC Grimpereau des jardins Certhia brachydactyla CB II Art.3 LC LC Hirondelle rustique Hirundo rustica CB II Art.3 LC LC Martinet noir Apus apus CB III Art.3 LC LC Merle noir Turdus merula A II CB III LC LC Mésange bleue Cyanistes caeruleus CB II Art.3 LC LC Mésange charbonnière Parus major CB II Art.3 LC LC Moineau domestique Passer domesticus Art.3 LC LC Chroicocephalus Mouette rieuse A II CB III Art.3 LC LC ridibundus

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Directive Convention de Protection Liste Rouge Nationale Liste Rouge Régionale Nom vernaculaire Nom latin Oiseaux Berne Nationale (Nicheurs) (Nicheurs) Pic épeiche Dendrocopos major CB II Art.3 LC LC Pic vert Picus viridis CB II Art.3 LC LC Pigeon ramier Columba palumbus A II / A III LC LC Pinson des arbres Fringilla coelebs CB III Art.3 LC LC Pouillot véloce Phylloscopus collybita CB II Art.3 LC LC Rougegorge familier Erithacus rubecula CB II Art.3 LC LC Rougequeue noir Phoenicurus ochruros CB II Art.3 LC LC Sittelle torchepot Sitta europaea CB II Art.3 LC LC Tourterelle turque Streptopelia decaocto A II CB III LC LC Troglodyte mignon Troglodytes troglodytes CB II Art.3 LC LC Verdier d'Europe Carduelis chloris CB II Art.3 LC v LC : Préoccupation mineure ; NT : Quasi menacée ; EN : En danger. AI : Espèce devant faire l’objet de mesures de conservation spéciales en particulier en ce qui concerne leur habitat, afin d’assurer leur survie et leur reproduction dans les aires de distribution ; AII : Espèce pouvant être chassée ; AIII : Espèce pouvant être commercialisée selon des modalités strictes. CB II : Espèce de faune strictement protégée par la Convention de Berne sur la conservation de la vie sauvage et du milieu naturel ; CB III : Espèce de faune protégée par la Convention de Berne sur la conservation de la vie sauvage et du milieu naturel. Art. 3 : sont interdits, Destruction ou enlèvement des œufs et des nids ; Destruction, mutilation, capture ou enlèvement, perturbation intentionnelle des animaux dans le milieu naturel ; Destruction, altération ou dégradation des sites de reproduction et des aires de repos des animaux ; Détention, transport, naturalisation, colportage, mise en vente, vente ou l'achat, utilisation commerciale.

Tableau 12: Oiseaux contactés sur le site Une seule espèce patrimoniale a été contactée :

 Fauvette grisette (quasiment menacée à l’échelle nationale)

La Fauvette grisette est répandue presque partout, bien qu’évitant les sommets des Alpes et des Pyrénées et une partie du pourtour méditerranéen, Corse incluse, où elle ne niche qu’occasionnellement. Migrateur strict, l’espèce hiverne au sud du Sahara dans les savanes tropicales et, dans l’est de l’Afrique, jusqu’en Afrique australe.

En Europe, son statut de conservation est considéré comme favorable, et ses effectifs très importants, estimés à plus de 14 millions de couples nicheurs. L’espèce est sensible aux aléas climatiques : elle a subi un fort déclin au début des années 70, qui a été attribué aux sécheresses sévères ayant sévi alors

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au Sahel sur ses quartiers d’hivernage. Ses effectifs se sont largement reconstitués depuis, et sont considérés aujourd’hui comme stables, voire localement en augmentation.

En France, le programme STOC1 a mis en évidence un déclin significatif sur le long terme (-17% entre 1989 et 2005), avec des fluctuations importantes des effectifs, mais l’espèce est restée abondante et stable le long de la Loire de 1989 à 2002. Les fluctuations inter annuelles restant fortes, il est prudent d’évaluer les tendances sur des périodes assez longues (Source : Cahiers d’Habitats Oiseaux).

Elle fréquente les habitats broussailleux et assez ouverts, les coteaux calcaires, le bocage, les jeunes plantations et les friches herbeuses avec des arbres.

Sur le site, l’espèce n’a pas été contactée sur le périmètre de la ZAC sensu stricto mais plutôt au niveau des lisières forestières du coteau présentes au sud- ouest. De plus, le site n’abrite pas d’habitat qui soit favorable à sa reproduction. L’enjeu envers cette espèce patrimoniale est donc faible.

Bilan des enjeux Globalement, le site accueille des espèces ubiquistes, des milieux ouverts et ruraux (Moineaux domestiques, Rougequeue noir). Les inventaires IPA2 mettent en évidence la présence de quelques espèces des milieux boisés (Grimpereau des jardins, Sittelle torchepot, …) mais celles-ci étaient présentes dans les zones boisées alentours et non pas sur le site à proprement parlé. Plusieurs espèces utilisent les cultures présentes sur le site comme zones de chasse. Il s’agit essentiellement de l’Hirondelle rustique et du Martinet noir. Au total, ce sont 31 espèces qui ont été entendues ou aperçues. Parmi celles-ci, 23 sont protégées au niveau national.

Les oiseaux sont le taxon inventorié le plus représenté sur le site. L’enjeu pour ce groupe est jugé modéré.

1 Suivi Temporel des Oiseaux Communs 2 Indice Ponctuel d’Abondance

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Mammifères Les mammifères contactés lors des prospections sont repris dans les tableaux suivants :

Nom vernaculaire Nom latin Liste rouge Protection nationale Directive Habitat Conv. Berne L.R Nationale régionale Taupe Talpa europaea / Erinaceus europaeus PN2 LC LC

Renard roux Vulpes vulpes LC LC

Rat gris Rattus norvegicus NA LC

Lapin de garenne Oryctolagus cuniculus NT LC

LC : Préoccupation mineure ; NA : Non applicable PN2 : sont interdits, Destruction ou enlèvement des œufs et des nids ; Destruction, mutilation, capture ou enlèvement, perturbation intentionnelle des animaux dans le milieu naturel ; Destruction, altération ou dégradation des sites de reproduction et des aires de repos des animaux ; Détention, transport, naturalisation, colportage, mise en vente, vente ou l'achat, utilisation commerciale.

Tableau 13 : Mammifères terrestres contactés sur le site

Nom vernaculaire Nom latin Liste rouge Protection nationale Directive Habitat Conv. Berne L.R Nationale régionale Pipistrelle commune Pipistrellus pipistrellus PN2 DH IV CBIII LC LC Pipistrelle de Nathusius Pipistrellus nathusii PN2 DH IV CBII NT NA LC : Préoccupation mineure ; NA : Non Applicable ; DHIV : Espèce qui nécessite une protection stricte CB II : Espèce de faune strictement protégée par la Convention de Berne sur la conservation de la vie sauvage et du milieu naturel ; CB III : Espèce de faune protégée par la Convention de Berne sur la conservation de la vie sauvage et du milieu naturel. PN2 : sont interdits, Destruction ou enlèvement des œufs et des nids ; Destruction, mutilation, capture ou enlèvement, perturbation intentionnelle des animaux dans le milieu naturel ; Destruction, altération ou dégradation des sites de reproduction et des aires de repos des animaux ; Détention, transport, naturalisation, colportage, mise en vente, vente ou l'achat, utilisation commerciale.

Tableau 14 : Chauves-souris contactées sur le site

Deux espèces patrimoniales ont été contactées :

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 Pipistrelle de Nathusius

L’étude des fréquences, du rythme du sonar et des cris sociaux de cette Pipistrelle a permis de l’identifier en 1995 et en 1996 sur plusieurs sites régionaux. La Pipistrelle de Nathusius semble liée aux milieux humides et chasse le long des berges, le plus souvent boisées, des plans d’eau et des cours d’eau. Sur ces sites, la Pipistrelle de Nathusius est moins abondante que la Pipistrelle commune mais des contacts réguliers et des petits groupes ont parfois été notés. En septembre 1996, des cris territoriaux de mâles formant leur harem ont été entendus en plusieurs sites de la moyenne vallée de la Somme (Source : Picardie Nature).

Rappelons également que la Pipistrelle de Nathusius est une espèce migratrice.

Figure 52 : Répartition de la Pipistrelle de Nathusius en Picardie (http://www.picardie-nature.org)

 Lapin de garennes

Si le Lapin de garenne est localement considéré comme envahissant en raison de sa densité de population ou plutôt des dégâts qu'il peut faire sur l'agriculture et la sylviculture, il a pourtant aussi disparu d'une vaste partie de son aire ancienne de répartition, ce pourquoi l'UICN3 l'a en 2007 considéré comme proche de la limite au-delà de laquelle il serait à inclure dans les espèces menacées.

En France le lapin de garenne, bien qu'ayant localement fortement régressé ou même disparu est inscrit sur la liste des animaux susceptibles d'être classés nuisibles et fait néanmoins l'objet de repeuplements par les organisations de chasseurs.

Bilan des enjeux Globalement, le site ne présente pas un intérêt écologique particulier pour les mammifères. Les espèces susceptibles de le fréquenter sont communes. Les lisières forestières et le ru de Billy sont utilisés par les Pipistrelles (P. commune et Nathusius) comme zones de chasse. L’enjeu chiroptérologique est faible malgré les lisières boisées qui auraient pu permettre la présence d’une plus grande diversité d’espèces. Notons que le rat gris qui colonise les berges du ruisseau induit un impact négatif en empêchant la végétation rivulaire de se développer.

3 Union internationale pour la conservation de la nature

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L’enjeu pour ce groupe est en conséquence faible. Reptiles et Amphibiens Aucun reptile ni amphibien n’a été contacté lors des inventaires de terrain.

Bilan des enjeux Le site présente très peu d’endroits favorables aux reptiles (vieux mur crevassé, tas de pierres et de gravats, etc.) et aux amphibiens (mares, plans d’eau, etc.). Le ruisseau bordant le site ne constitue pas un habitat de choix pour ces espèces au vu de son caractère artificialisé et du débit des eaux. La présence de rats, redoutables prédateurs, réduit d’autant plus leur probabilité de présence. L’enjeu pour ces deux groupes est en conséquence très faible.

Invertébrés

Les invertébrés contactés lors des prospections sont repris dans le tableau suivant. L’attention a été portée préférentiellement sur les Lépidoptères, les Coléoptères, les Orthoptères et les Odonates, des groupes taxonomiques facilement identifiables et comportant une grande diversité d’espèces.

Nom vernaculaire Nom latin Protection nationale Directive Habitat Conv. Berne L.R Mondiale L.R Nationale L.R Régionale (RA)

LEPIDOPTERES Paon du jour Aglais io LC Piéride du chou Pieris brassicae LC HYMENOPTERES – ICHNEUMONIDAE Metiopus ind. Metiopus sp. COLEOPTERES Coccinelle à 7 points Coccinella septempunctata ODONATES Caloptéryx vierge Calopteryx virgo LC INSECTES AQUATIQUES Aselle Asellus aquaticus MOLLUSQUES Demoiselle Cepaea hortensis LC : Préoccupation mineure

Tableau 15 : Invertébrés contactés lors des prospections

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Bilan des enjeux Le site est majoritairement occupé par des cultures qui font l’objet d’un traitement phytosanitaire important. Il s’agit donc d’un habitat globalement défavorable aux insectes et aux invertébrés en général. Les quelques individus observés se cantonnaient sur les bermes routières et le long du ru de Billy. L’enjeu pour ce groupe est en conséquence très faible.

Conclusion sur les sensibilités des espèces Globalement, le site présente un faible intérêt pour la faune. Il fait l’objet de trop de pressions anthropiques et d’une diversité d’habitats faible composé de cultures intensives n’étant pas favorables à la biodiversité (cultures monospécifiques, pratiques culturales et traitements phytosanitaires). Le tableau suivant synthétise les enjeux identifiés pour les principaux groupes ciblés lors des prospections.

TAXON CIBLE ENJEU DE CONSERVATION Avifaune Modéré Mammifères Faible Reptiles Très faible Amphibiens Très faible Invertébrés Très faible Flore Faible

Tableau 16 : Enjeux en fonction des taxons

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2.7.3.3. BILAN DES ENJEUX ECOLOGIQUES Le site présente un intérêt écologique globalement faible. La carte suivante présente une synthèse des enjeux sur la zone d’étude (tous groupes écologiques confondus).

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Figure 53 : Localisation des enjeux généraux sur la zone d’étude - EODD

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2.8. LE CONTEXTE PAYSAGER ET PATRIMONIAL

2.8.1. LE PATRIMOINE HISTORIQUE OU ARCHEOLOGIQUE

Un site classé est recensé sur la commune de Billy-sur-Aisne. Il s’agit de l’amas de rochers dénommé le « Chaos de Billy-sur-Aisne » comprenant la « Pierre qui vire à minuit », qui a été classé au titre des sites le 20 mars 1912. Ce site se situe tout au sud des boisements et de la commune, sur la ligne de crête. Il se situe donc à bonne distance du site de projet.

Un monument historique inscrit est également recensé : l’Eglise de Billy-sur-Aisne. Ce monument est soumis à la protection des monuments historiques inscrits, sur un rayon de 500 mètres autour du monument, englobant alors la partie sud-est du périmètre de ZAC.

Trois sites archéologiques sont également recensés sur la commune :

. Lieudit « La petite Chaumière » : Château fort (Moyen Age)

. Lieudit « Les Tombes » : cimetière (Haut Moyen Age)

. Eglise de Billy-sur-Aisne : sanctuaire chrétien (époque moderne) Si les deux premiers sites ne se situent pas à proximité immédiate du périmètre de ZAC et n’entrent pas en contact avec celle-ci, la zone sensible à forte potentialité archéologique identifiée autour de l’Eglise de Billy-sur-Aisne (niveau de sensibilité 2) se situe immédiatement en limite de l’angle sud-est du périmètre de ZAC. Selon le courrier adressé par la Direction régionale des affaires culturelles de Picardie le 29 juillet 2014, le projet fera l’objet de prescriptions archéologiques. Une prescription anticipée de diagnostic archéologique est possible.

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Source : PLU de BIllys-sur-Aisne

Figure 54 : Carte de recensement des contraintes archéologiques

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2.8.2. LECTURE DU PAYSAGE

2.8.2.1. LE SITE DE PROJET

2.8.2.1.1. Situation

Source : Atlas des Paysages (2004)

Figure 55 : Grandes Unités Géographiques

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La commune de Billy sur Aisne se trouve à proximité immédiate de la ville de Soissons (5km). En plein cœur du Soissonnais (région naturelle, comme région agricole). Elle se situe dans la vallée de l’Aisne, au cœur d’une ‘‘vallée courte’’ perpendiculaire au cours d’eau. Elle est longée au nord par la RN31 (axe Soissons/Reims très fréquenté). Cette commune est assez étendue : son territoire couvre 7km². Outre la proximité de la ville, on constate que le paysage est très agricole.

Source : Atlas des Paysages (2004)

Figure 56 : Carte des paysages de l’Aisne

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2.8.2.1.2. Le grand paysage

Le paysage observé à Billy sur Aisne est assez caractéristique de la Vallée de l’Aisne. En effet, la commune est implantée dans une ‘vallée courte’ aux versants boisés, au fond de laquelle serpente un rû. On remarque effectivement bien la présence d’un silo en bord de cours d’eau, et même si l’on ne la voit pas, une usine (papeterie SAICA) est implantée non loin du village (Venizel).

Source : Atlas des Paysages (2004)

Figure 57 : Représentation schématique d’un paysage de la vallée de l’Aisne

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Le périmètre concerné par les futurs aménagements (environ 20 ha) est assez important par rapport à la taille de la commune soit environ 30% de sa surface bâtie (et 3% de sa surface totale). Le paysage est très agricole, le futur projet est d’ailleurs implanté sur des parcelles cultivées. Cependant, il n’est pas aussi ouvert que l’on pourrait s’y attendre, car le village est implanté dans un vallon, et encadré de boisements. En effet, le relief constitué par les coteaux boisés vient fermer la vue au sud, à l’est et à l’ouest, le paysage est un peu plus ouvert du côté de l’Aisne au nord, mais on distingue tout de même le relief en arrière plan. Le futur quartier durable est implanté en bordure Nord du village, en limite de commune, en bordure de la RN31.

Périmètre de ZAC retenu Périmètre d’étude élargi

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2.8.2.1.3. Le relief

Le village historique est implanté au cœur du vallon, mais il s’est ensuite étendu. Même si les courbes de niveau sont plus espacées dans le village, et donc les pentes plus douces, on observe tout de même un relief marqué, dégageant des points de vue, notamment au niveau du parking de la mairie, où l’on peut profiter d’une vue plongeante sur le village et le site de la future ZAC, ou encore au sortir de certaines sentes. Le relief est très marqué avec des différences de niveau de 100m entre le vallon et le plateau. Les pentes sont très marquées avec des dénivelés allant jusqu’à 60m et sont souvent boisées. Le Rû de Bonneval et le Rû Voisins traversent la commune, en fond de vallon, et convergent à l’est du secteur de la future ZAC pour former le Rû de Billy, qui traverse Venizel.

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2.8.2.1.4. Le réseau viaire

La RN 31 qui longe la future ZAC relie Soissons et Reims. Le besoin d’un espace tampon pour préserver les nouvelles habitations des nuisances de la route se fait ressentir. Un réseau de sentes très important quadrille la commune et permet de traverser tout le village sans emprunter de rues circulées. C’est une caractéristique marquante de la commune, typique du Soissonnais. Le passage des sentes déconnecte les maisons de leurs jardins qui se trouvent en cœur d’îlot. Un réseau de bus traverse la commune, et une piste cyclable longe la RN31.

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2.8.2.2. LES ENTITEES PAYSAGERES

2.8.2.2.1. Les espaces verts-cultures

A Billy, le bâti est implanté en bord de routes, créant des ‘poches vertes’ en cœur d’îlots. Ces espaces sont dédiés aux jardins (potagers, vergers, agrément), et sont séparés du bâti par des sentes piétonnes. Ainsi, le jardin d’une propriété n’est pas forcément en face de la maison. Ces jardins sont appelés des courtils. En effet, historiquement, on distingue deux types d’agriculture : les cultures se retrouvent généralement dans la plaine, alors qu’à proximité des maisons, étaient implantés les vergers, jardins et prés où paissent les bêtes, nécessitant un soin plus régulier. En outre, ces courtils sont protégés des vents par le bâti. L’activité agricole est très présente sur la commune, les champs s’intercalent entre les poches de bâti, ce qui fait que l’on retrouve des espaces cultivés jusqu’au cœur du village. (Céréales, betteraves sucrières, haricots de Soissons...)

Périmètre de ZAC retenu Périmètre d’étude élargi

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2.8.2.2.2. Les espaces verts-boisements

Les coteaux sont boisés, et la commune étant encadrée par le relief est aussi entourée de bois qui ferment la vue au sud, à l’est et à l’ouest. La végétation arborée des coteaux accentue le relief. Ces boisements ont un aspect naturel, assez sauvage, ils ne paraissent pas exploités.

Périmètre de ZAC retenu

Périmètre d’étude élargi

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2.8.2.2.3. Les espaces verts-palette végétale

On dénote une volonté de diversité dans le choix des plantations sur la commune. Ainsi, on y trouve des arbres de collection, qui bien qu’invisibles pour le visiteur non averti, constituent une palette très variée. Cependant, ces essences ne sont pas originaires de la région (ni même originaires de France).

La palette végétale naturelle de la vallée de l’Aisne est constituée par des aulnes, des bouleaux, des peupliers et des saules en milieu humide, alors que les coteaux sont arborés principalement de charmes et de hêtres, et colonisés progressivement par des frênes et des cornouillers. A l’image de nombreuses forêts de feuillus de la zone tempérée, on retrouve aussi des érables, et des chênes. Des fruitiers sont également présents en lisière, échappés des anciens vergers. Cette palette assez large pourrait être exploitée sur la commune.

Périmètre de ZAC retenu Périmètre d’étude élargi

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2.8.2.2.4. Le ru de Billy

Le rû de Billy traverse tout le village et constitue un point de repère dans le paysage. Parfois canalisé et parfois souterrain, c’est un élément identitaire de la commune.

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2.8.2.2.5. Les sentes

Les sentes sont caractéristiques de la commune de Billy. On trouve des sentes exclusivement piétonnes, d’autres que les cycles peuvent emprunter sans difficultés. Certaines sont enherbées, d’autres minérales. Certaines passent à travers le bâti, d’autres séparent les jardins des maisons, d’autres encore passent à travers les jardins. Elles quadrillent la commune en un réseau serré permettant de la traverser sans jamais côtoyer les voitures.

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2.9. LES RISQUES NATURELS, SANITAIRES ET LIES AUX ACTIVITES HUMAINES

2.9.2. LES RISQUES NATURELS

2.9.2.1. RISQUE SISMIQUE La commune de Billy-sur-Aisne est classée en zone 1 au zonage national sur le risque sismique. Cette zone correspond à un risque de sismicité très faible.

Source : Annexe des articles R563-1 à R563-8 du Code de l’Environnement

Figure 58 : Zonage sismique de la France

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2.9.2.2. RISQUE MOUVEMENT DE TERRAIN

- Retrait-gonflement des argiles

Un matériau argileux voit sa consistance se modifier en fonction de sa teneur en eau : dur et cassant lorsqu’il est desséché, il devient plastique et malléable à partir d’un certain niveau d’humidité. On sait moins en revanche que ces modifications de consistance s’accompagnent de variations de volume, dont l’amplitude peut être parfois spectaculaire.

En climat tempéré, les argiles sont souvent proches de leur état de saturation, si bien que leur potentiel de gonflement est relativement limité. En revanche, elles sont souvent éloignées de leur limite de retrait, ce qui explique que les mouvements les plus importants sont observés en période sèche. La tranche la plus superficielle de sol, sur 1 à 2 m de profondeur, est alors soumise à l’évaporation. Il en résulte un retrait des argiles, qui se manifeste verticalement par un tassement et horizontalement par l’ouverture de fissures, classiquement observées dans les fonds de mares qui s’assèchent. L’amplitude de ce tassement est d’autant plus importante que la couche de sol argileux concernée est épaisse et qu’elle est riche en minéraux gonflants. Par ailleurs, la présence de drains et surtout d’arbres (dont les racines pompent l’eau du sol jusqu’à 3 voire 5 m de profondeur) accentue l’ampleur du phénomène en augmentant l’épaisseur de sol asséché. Ces mouvements sont liés à la structure interne des minéraux argileux qui constituent la plupart des éléments fins des sols (la fraction argileuse étant, par convention, constituée des éléments dont la taille est inférieure à 2 μm).

Le risque mouvement de terrains lié au retrait-gonflement des argiles est très présent sur la commune, notamment sur le site d’étude (cf figure ci- dessous). En effet, presque la totalité du site du projet est en zone d’aléa fort. Des zones localisées à l’Est du site et une zone au Sud sont en zone d’aléa faible.

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Site du projet

Source : BRGM

Figure 59 : Carte de l’aléa retrait-gonflement des argiles

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- Cavités souterraines D’après la base de données du BRGM, il n’existe pas de cavités souterraines sur le site du projet de la ZAC du Colombier à Billy-sur-Aisne.

- Aléa remontée de nappe D’après la cartographie « Aléa remontée de nappe » établie par le BRGM, le secteur d’étude est classé dans la zone « Nappe sub-affleurante » par rapport aux remontées de nappe. Des zones de faible superficie au Sud et à l’Ouest du site sont catégorisées en zones de sensibilité très forte et forte.

Site du projet

Source : BRGM, étude géotechnique – GéoMeca – juin 2014

Figure 60 : Cartographie « Aléa remontée de nappe » sur le site d’étude

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2.9.2.1. RISQUE RADON Le radon est présent en tout point du territoire français et sa concentration dans les bâtiments est très variable. D’après l’institut de radioprotection et de sûreté nucléaire, la commune de Billy-sur-Aisne se situe en zone de potentiel radon faible.

2.9.2.2. RISQUE INONDATION PAR RUISSELLEMENT OU COULEES DE BOUES Un Plan de Prévention des Risques Inondations et Coulées de Boues de la Vallée de l’Aisne a été prescrit le 6 août 2007 et approuvé le 24 avril 2008. Billy- sur-Aisne fait partie des 68 communes de la Vallée de l’Aisne entre Montigny-Lengrain et Evergnicourt concernées par ce PPRI.

Le périmètre du projet est concerné par le risque de débordement du ru situé à l’Est du site, relié à la rivière de l’Aisne située sur la commune de Vénizel, mais n’est pas concernée par le risque coulées de boues (cf figure ci-après). Les axes de ruissellement au niveau du secteur des Marguerites (Ouest du site) sont avérés. Le Ru à l’Est du site peut déborder durant les périodes de crues. Le sol sera donc imperméabilisé au minimum afin de ne pas augmenter le ruissellement et le risque d’inondation en aval. Il existe un risque possible de remontée de nappe au vu de la faible profondeur de la nappe.

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Site du projet

Source : PPRI Vallée de l’Aisne

Figure 61 : Zonage réglementaire du PPRI

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2.9.2.1. ARRETES DE CATASTROPHES NATURELLES

Depuis 1993, 3 catastrophes naturelles ont été recensées sur la commune de Billy-sur-Aisne. Elles sont détaillées de la plus récente à la plus vieille dans le tableau ci-dessous :

Catastrophe naturelle Date début Date fin Date arrêté reconnaissance Date publication au JO

Inondations et coulées de boue 17/12/1993 02/01/1994 11/01/1994 15/01/1994

Inondations et coulées de boue 08/05/1993 09/05/1993 20/08/1993 03/09/1993

Inondations, coulées de boue et mouvements de terrain 25/12/1999 29/12/1999 29/12/1999 30/12/1999 Source : Etats des Risques Naturels, Miniers et Technologiques (ERNMT)

Tableau 17 : Arrêtés relatifs aux catastrophes naturelles sur la commune de Billy-sur-Aisne

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2.9.3. LES RISQUES SANITAIRES

2.9.3.1. QUALITE DE L’AIR

 Plan de Protection de l’Atmosphère (PPA) La commune ne dispose pas de Plan de Protection de l’Atmosphère. Le PPA validé le plus proche est celui de Creil, prenant effet à 55 km à l’Ouest de Billy- sur-Aisne. Un PPA sur la ville de Reims, à 45 km à l’Est du site du projet, est en cours d’élaboration.

 Plan Régional pour la Qualité de l’Air (PRQA) et Schéma Régional Climat Air Energie (SRCAE) Le Plan Régional pour la Qualité de l’Air en Picardie, issu de la Loi sur l’Air et l’Utilisation Rationnelle de l’Energie (Loi LAURE) du 30 septembre 1996, a été approuvé en juin 2002. D’une durée de 5 ans, il consistait à « fixer les orientations permettant, pour atteindre les objectifs de qualité de l’air définis dans cette même loi, de prévenir ou de réduire la pollution atmosphérique ou d’en atténuer les effets ». Le PRQA dresse un bilan de la qualité de l’air en Picardie, cadre les actions régionales et fixe 26 orientations en vue de préserver l’air ambiant. Les orientations sont axées autour de 4 pôles : - Mieux surveiller et connaître la qualité de l’air pour évaluer les impacts des pollutions ; - Réduire les émissions polluantes en maîtrisant les rejets ; - Maîtriser l’évolution de la demande de transports ; - Informer la population.

Ce PRQA mettait en évidence un niveau de qualité de l’air en Picardie relativement bon et des pics de pollution plutôt rares sur la région. Toutefois, les objectifs de qualité pour l’ozone étaient dépassés sur la majeure partie des stations. Les émissions les plus significatives sont liées au résidentiel et tertiaire, à l’industrie, aux transports et à l’agriculture. La répartition des émissions polluantes par secteur d'activité met en évidence une part importante des transports dans les émissions régionales. Ces émissions sont localisées et concernent principalement le sud picard, les routes nationales et les autoroutes.

En 2007, le Conseil Régional de Picardie a demandé une révision de ce PRQA. A ce jour, le PRQA a disparu au profit d’un outil plus global qu’est le Schéma Régional Climat Air Energie(SRCAE). Le SRCAE de Picardie, entré en vigueur en Picardie le 30 juin 2012, présente un volet Air. L’évaluation de la qualité de l’air vis-à-vis des polluants réglementés met en évidence une évolution plutôt positive des concentrations de ces mêmes polluants, comme le montre le tableau ci-dessous (excepté pour l’ozone et les PM10). L’état des lieux vis-à-vis des nouveaux polluants révèle que les

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polluants d’intérêts majeurs sont les polluants de l’air intérieur et les pesticides. Les pollens et les odeurs doivent être surveillés tandis que les nanoparticules doivent être contrôlées et surveillées au niveau local.

Source : Volet Air du SRCAE de Picardie

Tableau 18 : Synthèse de l’évolution de la qualité de l’air par polluant réglementé entre 2001 et 2008

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Le SRCAE de Picardie indique plusieurs perspectives et orientations, dont : - Maîtrise des émissions de polluants atmosphériques locaux liés aux déplacements sur route, à l’agriculture et à l’industrie; - Réduction des émissions liées au bâtiment ; - Améliorer la connaissance des effets de la pollution atmosphérique sur la santé, les écosystèmes et le patrimoine bâti ; - Travailler à une meilleure coordination régionale de l’information sur la qualité de l’air ; - Mettre en place une procédure de suivi et d’évaluation du volet Air du SRCAE

Source : Volet Air du SRCAE de Picardie

Figure 62 : Lien entre perspectives attendues et orientations ciblées

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 Réglementation

Afin d’évaluer l’exposition des populations et de la végétation aux polluants atmosphériques, des réglementations existent. Les normes de qualité de l’air, mentionnées à l’article L.221-1 du Code de l’Environnement, doivent être respectées. Les seuils de qualité résultent du décret 98-360 du 6 mai 1998 modifié et sont détaillées dans le tableau ci-après.

Source : Ministère de l’Ecologie, du Développement Durable et de l’Energie

Figure 63 : Valeurs réglementaires limites, objectifs de qualité et seuils d’alerte pour la qualité de l’air en France

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 ATMO Picardie

ATMO Picardie est une des 35 associations en charge de la surveillance de la qualité de l’air du réseau national ATMO. Elle suit l’évolution de la qualité de l’air de la région Picardie au travers de 16 stations de mesures fixes, de préleveurs et de véhicules laboratoire. Ses principales missions sont de surveiller, de prévoir, d’étudier et d’informer les populations sur la qualité de l’air.

L’indice ATMO, variant de 1 à 10, est un indicateur journalier de la qualité de l’air, calculé à partir des relevés des stations de mesures de fond. Il intègre quatre polluants : les poussières, le dioxyde d’azote, l’ozone et le dioxyde de soufre. Pour chaque polluant, un sous-indice est calculé et le plus élevé de ces quatre sous-indices donne l’indice du jour.

La station située à Chauny, à 30 km au Nord de Billy-sur-Aisne, est le plus proche du site du projet. L’analyse de l’indice ATMO de cette station entre le 1er mars 2014 et le 20 juillet 2014 révèle que la qualité de l’air est bonne pour 69.8 % du nombre de jours sur cette période. 4.9 % des jours ont eu un indice ATMO de qualité de l’air variant de mauvais à très mauvais.

Signification Nombre de % du nombre Indice ATMO indice jours de jours

1 Très bon 0 0

2 Très bon 1 0.7

3 Bon 33 23.3

4 Bon 65 45.8

5 Moyen 20 14

6 Médiocre 10 7.1

7 Médiocre 6 4.2

8 Mauvais 3 2.1

9 Mauvais 2 1.4 10 Très mauvais 2 1.4 Source : ATMO Picardie

Tableau 19 : historique de l’indice ATMO sur la station de Chauny entre le 1 er mars 2014 et le 20 juillet 2014

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 L’indice européen de qualité de l’air L’indice européen Citeair a été lancé en 2006 et permet de retranscrire l’état de la qualité de l’air dans plusieurs villes européennes. Il permet d’apporter une information au public sur la qualité de l’air ambiant (indice de fond) mais aussi près du trafic (indice trafic). La station de mesure la plus proche est celle de Reims, située à 45 km à l’Est de Billy-sur-Aisne.

L’analyse de l’indice trafic sur l’année 2012 révèle (figure de gauche ci-après) :

- Un dépassement des normes UE pour plusieurs polluants (faible pour NO2 en moyenne annuelle, plus important pour PM10 en moyenne journalière) ;

- Un niveau de pollution meilleur que la norme UE pour les PM10 en moyenne annuelle ; - Un indice ville supérieur aux normes européennes. L’analyse de l’indice de fond sur l’année 2012 révèle une situation globalement meilleure que la moyenne en matière de normes (figure de droite ci-après) :

- Les concentrations en NO2, PM10, O3, SO2 et benzène sont inférieures à la moyenne en matière de normes ; - L’indice ville est meilleur que la moyenne européenne.

Source : Air Quality Now Source : Air Quality Now

Figure 64 : Indice trafic de qualité de l’air annuel pour différents Figure 65 : Indice de fond de qualité de l’air annuel pour différents polluants sur Reims polluants sur Reims

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 Etude sur Soissons

ATMO Picardie a réalisé une campagne de mesure de la qualité de l’air sur la commune de Soissons, sur 4 périodes de 2 à 3 semaines, du 21 février 2013 au 6 décembre 20134. Les mesures ont été effectuées au sein d’un camion laboratoire, à 4.5 km au Nord-Ouest du site du projet. Les polluants atmosphériques analysés étaient le dioxyde d’azote (NO2), le dioxyde de soufre (SO2), les poussières (PM10) et l’ozone (O3). Les résultats sont très proches de ceux enregistrés à la station de Chauny (30 km au Nord de Billy-sur-Aisne).

o Dioxyde d’azote La moyenne annuelle en NO2 a été enregistrée à 18 μg/m3 (15 μg/m3 pour la commune de Chauny). Cette moyenne est inférieure aux valeurs limites et cibles réglementaires de 40 μg/m3. Au cours des 4 périodes de mesure, le seuil d’information et de recommandation n’a pas été dépassé. Le maximum horaire observé est de 78 μg/m3.

o Dioxyde de soufre Les concentrations obtenues en SO2 sont très faibles dans la mesure où 93 % des concentrations horaires sont inférieures à 4 μg/m3. Aucun dépassement des seuils d’alerte n’a été constaté et les estimations de moyennes annuelles sont inférieures aux valeurs réglementaires.

4 Rapport d’essai / Campagne de mesure de la qualité de l’air à Soissons / FVEN001-2-2012-011 / Version du 7 juillet 2014

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o Particules en suspension de diamètre inférieur à 10 μm 3 3 La moyenne annuelle en PM10 pour la ville de Soissons est de 26 μg/m , ce qui est inférieur à la valeur limite (40 μg/m ) et à la valeur cible réglementaire (30 μg/m3). Toutefois, le seuil d’information et de recommandation, fixé à 50 μg/m3, a été dépassé à trois reprises lors de la première période (du 21 février 2013 au 20 mars 2013). La moyenne glissante sur 24 h a été mesurée au maximum à 67 μg/m3 par le camion laboratoire.

Source : Synthèse / Campagne de mesure de la qualité de l’air à Soissons / FVEN001-2-2012-011/ Version du 7 juillet 2014

Figure 66 : Concentrations journalières en PM10 à Soissons et Chauny pendant la première série de mesures

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o Ozone Le seuil d’information et de recommandation n’a pas été dépassé pendant les 4 séries de mesures, le maximum enregistré étant 131 μg/m3 en moyenne horaire contre une valeur réglementaire fixée à 180 μg/m3. L’objectif de qualité pour la protection de la santé humaine, fixé à 120 μg/m3 en moyenne glissante sur 8 h, a été dépassé à deux reprises au cours de l’étude : le 22 août 2013 (124 μg/m3) et le 5 septembre 2013 (122 μg/m3).

Source : Synthèse / Campagne de mesure de la qualité de l’air à Soissons / FVEN001-2-2012-011/ Version du 7 juillet 2014

Figure 67 : Concentrations horaires en ozone à Soissons et Chauny pendant la troisième série de mesures

o Conclusions L’indice français de qualité de l’air ATMO est bon à 62 % (indice de 1 à 4) sur l’ensemble des campagnes de mesures. Les concentrations dans l’air ambiant relevées au cours de cette campagne de mesures sont similaires et cohérentes à celles relevées sur les stations de Rieux et surtout de Chauny. Les mesures sont bonnes et correctes au vu des différents seuils réglementaires en vigueur pour le NO2, le SO2, l’O3 et les PM10.

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2.9.3.2. LES NUISANCES SONORES

2.9.3.2.1. Classement sonore des infrastructures routières de l’Aisne

Le classement sonore des infrastructures routières définit des zones théoriques affectées par le bruit de part et d’autres des axes de circulation à forte fréquentation. La Direction Départementale des Territoires de l’Aisne renseigne sur les niveaux sonores théoriquement ressenties aux abords des axes routiers et ferroviaires situés à proximité du site d’étude.

Seuls sont pris en compte les axes qui répondent aux critères suivants : Voies Trafic Routières > 5000 véhicules/jour Ferroviaires > 50 trains/jour

Les axes sont ensuite classés par catégorie grâce aux critères qui suivent. Niveau sonore de Niveau sonore de Largeur maximale des référence LAeq(6h-22h) référence LAeq(22h-6h) Catégorie de secteurs affectés par le l’infrastructure bruit de part et d’autre en dB(A) en dB(A) de l’infrastructure L> 81 L> 76 1 d= 300m 76 < L ≤ 81 71< L ≤ 76 2 d= 250m 70 < L ≤ 76 65< L ≤ 71 3 d= 100m 65 < L ≤ 70 60 < L ≤ 65 4 d= 30m 60 < L ≤ 65 55 < L ≤ 60 5 d= 10m

Source : Direction Départementale des Territoires de l’Aisne

Tableau 20: Classement sonore des infrastructures routières de l’Aisne

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Largeur maximale Niveau sonore Niveau sonore des secteurs Catégorie de de référence de référence Nom de la voie affectés par le bruit l'infrastructure Laeq (6h-22h) Laeq (22h-6h) en de part et d'autre en dB(A) dB(A) de l'infrastructure RN2 2 76

Source : Direction Départementale des Territoires de l’Asine

Tableau 21: Classement sonore des infrastructures routières de l’Aisne

La RN2 et la RN31 sont classées en catégorie 2, la largeur maximale des secteurs affectés par le bruit de part et d’autre de l’infrastructure étant de 250m. Notons que la RN31 ne fait pas l’objet de mesures de résorption du bruit au sein du Plan de Prévention au Bruit dans l’Environnement du gestionnaire, l’Etat Préfecture de l’Aisne, car le trafic journalier est inférieur à 16400 véhicules jours.

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Source : Direction Départementale des Territoires de l’Asine

Figure 68 : Classement sonore des voies routières dans l’agglomération de Soissons

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2.9.3.2.2. Mesures phoniques établies par le PLU

L’annexe du PLU dénommée « Nuisances Phoniques 7.1 » rappelle également le classement des infrastructures sonores énoncé précédemment. Concernant la RN31, la largeur maximale des secteurs affectés par le bruit de part et d’autre de l’infrastructure est donc bien de 250 mètres, tel que cela est représenté sur le plan ci-après.

L’annexe « Nuisances Phoniques 7.2 » rappelle également les conditions d’isolement acoustique des bâtiments à construire : « Les bâtiments d’habitation, les bâtiments d’enseignement, les bâtiments de soins et d’action sociale ainsi que les bâtiments d’hébergement à caractère touristique à construire dans les secteurs affectés par le bruit doivent présenter un isolement acoustique minimum contre les bruits extérieurs conformément au R111-23-2 du code de la construction et de l’habitation et aux arrêtés prix en approbation des décrets 95-20 et 95-21. Pour les bâtiments d’habitation, l’isolement acoustique minimum est déterminé selon l’arrêté du 30 mai 1996. Pour les établissements de santé, les hôtels et les bâtiments d’enseignement, l’isolement acoustique minimum est déterminé selon les trois arrêtés du 25 avril 2003 ».

De plus, le PLU rappelle que selon l’Article L111-1-4 du Code de l’urbanisme : En dehors des espaces urbanisés des communes, un recul de 75 mètres de part et d’autres de l’axe des routes classées à grande circulation (Soit le long de l’axe bruyant RN31).

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Source : PLU de Billy-sur-Aisne

Figure 69 : Secteur de 250 mètres affectés par le bruit le long de la RN31 (en hachuré)

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2.9.3.2.3. Campagne de mesures acoustiques

Dans le cadre du projet d’aménagement de la ZAC Le Colombier, une campagne de mesure de l’ambiance acoustique actuelle a été effectuée par EODD Ingénieurs Conseils les 21 et 22 mars 2012. Les mesures ont été réalisées au sein du périmètre de ZAC, en bordure du périmètre d’étude au sein du périmètre élargi et à proximité des axes routiers.

Matériel utilisé Le sonomètre utilisé est un appareil de classe 1 (SOLO 01, 01dB ACOEM), appareil d’expertise (mesures contractuelles). Il fait l’objet de vérifications périodiques réglementaires conformément à l’arrêté du 27 octobre 1989 relatif à la construction et au contrôle des sonomètres. Les réglages effectués sur le sonomètre sont les suivants : - filtre de pondération A pour l'acquisition des niveaux sonores, - pas de pondération pour l’analyse spectrale permettant la détermination de l’éventuelle présence de tonalité marquée.

Normes utilisées Les normes utilisées lors de la campagne de mesures sont les suivantes : NFS 31-085 (route), NFS 31-010 (mesures du bruit de l'environnement).

Incertitudes liées à la mesure L’incertitude peut être liée à la météorologie (pour les mesures extérieures), les conditions météorologiques influant en effet sur les résultats de mesure : - vent : malgré une valeur de l’écart type indiquant que les résultats sont dispersés, il semble que les journées les plus silencieuses soient caractérisées par un vent plus fort (Exemple : des écarts de 10 dB peuvent être facilement observés pour des vents tantôt portants, tantôt contraires). - température : pour la température, on observe que plus la moyenne de température augmente, plus le niveau sonore tend à diminuer. - nébulosité : plus le ciel est couvert, plus le son de la rue est perceptible en façade du bâtiment. - humidité : une forte proportion d’humidité dans l’air facilite la propagation du son. De plus, lors des journées pluvieuses, la route mouillée est plus bruyante.

L’incertitude peut être liée à la saisonnalité et à la journée : - La saison et même le jour choisi pour la mesure peuvent influencer notablement le résultat. L’exemple de la présence ou de l’absence de grillons ou de criquets pour évaluer le bruit ambiant résiduel d’une agréable soirée méridionale est bien connu. L’incertitude peut être liée à l’appareillage de mesure :

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- Compte tenu des exigences métrologiques imposées par les réglementations, l’usage d’un appareillage de classe 1 permettra de négliger cette source d’erreur. En effet, celle-ci devient très faible par rapport aux autres incertitudes. Ces incertitudes sont à prendre en compte dans la lecture des résultats.

Contexte règlementaire Il existe un contexte réglementaire qui définit les niveaux acoustiques liés à l’aménagement d’infrastructures nouvelles. Cette étude prend appui sur les niveaux qui sont définis dans les arrêtés suivants : - Arrêté du 5 mai 1995 relatif au bruit des infrastructures routières - Arrêté du 8 novembre 1999 relatif au bruit des infrastructures ferroviaires

La réglementation du bruit routier dû aux infrastructures nouvelles est caractérisée par des indicateurs prenant en compte les nuisances sonores sur des périodes représentatives du jour et de la nuit. Les niveaux maximaux admissibles sont définis en fonction de la nature et de l’usage des locaux et du niveau sonore ambiant préexistant. Usage et nature des locaux LAeq (6h-22h) (1) LAeq (22h-6h) (1) Établissements de santé, de soins et d’action sociale (2) 60 dB(A) 55 dB(A) Etablissements d’enseignement (à l’exclusion des 60 dB(A) ateliers bruyants et des locaux sportifs) Logements en zone d’ambiance sonore préexistante 60 dB(A) 55 dB(A) modérée Autres logements 60 dB(A) 60 dB(A) Locaux à usages de bureaux en zone d’ambiance sonore 60 dB(A) préexistante modérée Source : Arrêté du 5 Mai 1995

Tableau 22 : Article 2 de l’arrêté du 5 mai 1995

(1) Ces valeurs sont supérieures de 3 dB(A) à celles qui seraient mesurées en champ libre ou en façade, dans le plan d’une fenêtr e ouverte, dans les même conditions de trafic à un emplacement comparable. Il convient de tenir compte de cet écart pour toute comparaison d’autres réglementatio ns qui sont basées sur des niveaux sonores maximaux admissibles en champ libre ou mesurés devant des fenêtres ouvertes. (2) Pour les salles de soins et les salles réservées au séjour des malades, ce niveau est abaissé à 57 dB(A).

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Zone d’ambiance sonore modérée : Une zone est dite d’ambiance sonore modérée si le site avant l’aménagement présente les niveaux sonores suivants: LAeq (6h-22h) < 65 dB (A) et LAeq (22h-6h) < 60 dB (A).

Indices acoustiques : LAeq : Niveau sonore équivalent pondéré A, c’est à dire un niveau sonore constant sur la période horaire choisie [t1 ; t2] et qui possède la même énergie acoustique que l’ensemble des niveaux sonores mesurés sur cette même période (pa étant la surpression acoustique).

- P0 : pression acoustique de référence (20 μPa)

- Pa : pression acoustique instantanée pondérée A du signal acoustique.

Lmin : Indice statistique de bruit qui représente la valeur minimale du niveau sonore enregistré.

Lmax : Indice statistique de bruit qui représente la valeur maximale du niveau sonore enregistré.

Niveau acoustique fractile LAN,t (L1%, L10%, L50%, L90%, L99%) : niveau sonore atteint ou dépassé pendant n% du temps de mesure.

2.9.3.2.4. Caractérisation des points de mesures

L’acquisition des niveaux sonores est réalisée, pendant une période représentative de l’ambiance sonore de chaque point pendant une durée de 30 minutes. Une analyse spectrale par bandes de fréquences, en chaque point de mesure, permet de déterminer la présence éventuelle d’une tonalité marquée. Sept points de mesures ont été réalisés lors de cette campagne de mesure : - Le point 1 de mesure a été effectué à la nuit tombante (début de la mesure à 21h17) le soir du 21 Mars 2012 ; - Les points de mesures 2 à 7 ont été réalisés pendant la matinée du 22 Mars 2012 de 8h50 à 12h23.

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Points Situation 1 A proximité de la RN 31 limitée à 90 km/h (sonomètre à moins de 10 m de la voirie) – Nuit tombante 2 Au niveau de la rue du Bois de l’Eglise limitée à 50 km/h, à 210 m de la RN 31 – Matinée 3 Rue des Voyettes (chemin de terre) – Zone en pente, réverbération nuisances sonores de la RN 31 à 460m – Matinée 4 Rue de la Boulloire limitée à 50 km/h – à 500 m de la RN 31 – Matinée 5 Au centre des champs cultivés – à 260 m de la RN 31 – Matinée 6 A proximité de la RN 31 limitée à 90 km/h (sonomètre à moins de 10 m de la voirie) – Matinée 7 Rue de Billy limitée à 50 km/h – à 190 m de la RN 31 – Matinée Source : EODD Ingénieurs Conseils

Tableau 23: Description des points de mesures

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Source : EODD Ingénieurs Conseils Périmètre de ZAC retenu Figure 70: Localisation des points de mesure Périmètre d’étude élargi

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2.9.3.2.5. Conditions météorologiques

Les conditions météorologiques peuvent avoir une influence sur les mesures lorsque la distance source à récepteur est supérieure à 40 m. Lorsque la distance est inférieure à 40 m, cette influence est négligeable. Le tableau ci-dessous permet d’apprécier l’impact des conditions météorologiques relevées in situ sur les niveaux sonores mesurés.

Heure début Conditions Codification Point Date Influence mesure météorologiques NF S 31-010 Ciel dégagé, vent faible, 1 21/03/12 21h17 U3-T1 - (1) nuit tombante 2 22/03/12 08h50 3 22/03/12 09h30 4 22/03/12 10h05 Ciel dégagé, vent faible à U3-T1 - (1) 5 22/03/12 10h39 nul, ensoleillement fort 6 22/03/12 11h16 7 22/03/12 11h53

(1) : Etat météorologique conduisant à une atténuation du niveau sonore

Tableau 24: Conditions météorologiques à chaque point de mesure

2.9.3.2.6. Résultats de la campagne de mesures acoustiques

Les résultats sont exprimés en LAeq, un indicateur acoustique qui présente le niveau équivalent de bruit ambiant sur les différents intervalles de mesures en dB. Les indicateurs acoustiques sont destinés à fournir une description synthétique d’une situation sonore complexe. Le tableau de résultats indiquent les points de mesures, le LAeq, le nombre de véhicules légers (VL) et de poids lourds (PL) circulant, ainsi que le niveau équivalent de bruit minimum et maximum (Lmin et Lmax). Les sens de circulation A et B du trafic pour chaque point de mesure sont rappelés en Annexe dans les fiches de mesures.

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Trafic (VL/PL) Point LAeq Lmin Lmax Commentaires A B 1 71,5 43,6 86,2 62 / 13 61 / 7 Mesure de nuit 2 61,9 42,2 81 7 / 0 13 / 0 Klaxon 9h04 3 50,6 41,5 57,4 - - Réverbération du bruit en provenance RN 31 4 63,9 42,3 93,3 12 / 0 13 / 0 Klaxon 10h14 5 48,1 40,1 59,4 - - 6 76,3 44,8 97,1 148 / 57 195 / 65 Klaxons 11h20 et 11h27 7 58,3 36,9 75,1 37 / 0 25 / 0 Aboiements entre 11h57 et 11h59

Tableau 25: Résultats de la campagne de mesures acoustiques

Source : ADEME

Figure 71: Echelle de bruit

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Il apparait que la principale source de bruit est la nuisance sonore liée au trafic routier provenant principalement de la RN 31 :

 Aux abords de la RN31 , à la nuit tombante (mesure 1 à 21h17), la valeur de LAeq est de 71,5 dB (valeur correspondant à un niveau de bruit important mais supportable).  Aux abords de la RN31, durant la journée (mesure 6 à 11h16), la valeur de LAeq est de 76,3 dB, Lmax atteignant 97,1 dB. Ce niveau de bruit est difficilement supportable et pénible à entendre (bruit continu).  A 210 m de la RN31, aux abords de la rue du Bois de l’Eglise (mesure 2), la valeur de LAeq est de 61,9 dB. L’ambiance sonore est modérée à bruyante en raison du faible trafic routier rue du Bois de l’Eglise, mais l’ambiance sonore n’est pas calme en raison de la proximité de la RN 31 et de l’absence d’objets anti-bruit entre le point de mesure et la RN 31 (bâtiments écrans, murs de protection anti-bruit…).  A 190 m de la RN31, aux abords de la rue de Billy (mesure 7), la valeur de LAeq est de 58,3 dB. L’ambiance sonore est faible à modérée en raison du trafic moyen rue de Billy, et d’un niveau de bruit plus faible en provenance de la RN 31 (présence du rond-point sur la RN 31 qui participe à la réduction de vitesse en sortie du rond-point, proximité d’un boisement dense et de bâtiments créant une zone tampon).  A 500 m de la RN31, aux abords de la rue de la Bouilloire (mesure 4), la valeur de LAeq est de 63,9 dB. L’ambiance sonore est modérée, malgré un faible trafic sur la rue de la Bouilloire, en raison du bruit provenant de la RN31 (altitude plus importante au point 4 – 68 m environ – qu’aux abords de la RN 31 – 62 m environ), ce qui implique un phénomène de réverbération du bruit de la RN 31 sur les zones en hauteur par rapport à la RN 31 (présence de la colline des Tombes).  L’ambiance sonore est plutôt calme à modérée au niveau de la rue des Voyettes (mesure 3, chemin de terre avec aucun trafic routier). L’ambiance sonore est qualifiée par la diffusion du bruit provenant de la RN 31 et des rues alentour (Rue du bois de l’Eglise, Rue de la Boulloire). Malgré l’altitude importante caractérisant le point de mesure 3 (environ 80m), la distance entre le point de mesure et la RN 31 est importante (500 m) et le phénomène de réverbération du bruit reste léger, la valeur de LAeq étant de 50,6 dB.  Au centre des terrains cultivés du Colombier (mesure 5), l’ambiance sonore est assez calme malgré la présence de la RN 31 à environ 260 m : la valeur de LAeq est de 48,1 dB. En effet, l’altitude au niveau du point de mesure 5 est similaire à celle de la RN 31 (environ 62m), il n’y a donc aucun phénomène de réverbération du bruit. D’autre part, le niveau de bruit est peu impacté par le trafic routier des voies routières limitées à 50 km/h alentour (Rue de Bois de l’Eglise, Rue de Boulloire, Rue de Billy).

NB : Les valeurs moyennes ont ici été utilisées pour tirer ces conclusions, les valeurs de Lmax sont moins représentatives car des perturbations (klaxons, outils de jardinage, aboiements) ont augmenté les valeurs de Lmax de manière significative (exemple : point de mesure 4 – Lmax = 93,3 dB – peu représentatif de l’ambiance sonore générale sur la rue de la Bouilloire).

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Périmètre de ZAC retenu Figure 72: Résultats de la campagne de mesures Périmètre d’étude élargi

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En conclusion nous pouvons dire que :  L’ambiance sonore générale sur le site est bruyante voire très bruyante de jour, en raison du trafic routier important sur la RN31, et des effets de réverbération en certains points du projet  Le bruit est encore présent et perceptible la nuit : o L’ambiance sonore est modérée à bruyante sur les 200 premiers mètres aux abords de la RN31, o L’ambiance sonore est calme sur le reste du site. D’autre part, de nouvelles sources d’émergence de bruit sont pressenties dans le cadre du projet, comme la nouvelle desserte résidentielle (augmentation du nombre de véhicules en circulation en bordure et au sein du quartier).

2.9.3.2.7. Résultats de l’étude d’impacts acoustiques de merlons

Au regard des nuisances acoustiques en présence et des effets prévisibles sur le projet du Colombier, la communauté d’agglomération du Soissonnais et la ville de Billy-sur-Aisne ont lancé une étude acoustique complémentaire, devant être une aide à la décision sur la faisabilité d’adaptation et de protections acoustiques à mettre à œuvre dans le cadre du projet. Ainsi, en juin 2014, le bureau d’étude Flandres Analyses a remis une étude acoustique (ANNEXE 5) : une modélisation acoustique a été réalisée, sur la base d’un plan masse prévisionnel, afin d’évaluer l’ambiance sonore en phase de fonctionnement du projet. Cette modélisation intègre la réalisation d’un merlon acoustique implanté au plus près de la RN31 sans aucune discontinuité (3.5 mètres de hauteur par rapport au terrain naturel, 14 mètres de largeur, 21 mètres de largeur totale de l’aménagement paysager, avec végétalisation du merlon), visant à minimiser les impacts acoustiques sur le futur projet. Le seuil de bruit obtenu après réalisation du merlon est de 55 dB(A).

Figure 73: Positionnement et caractéristiques du merlon étudiés initialement

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Les résultats en découlant sont présentés ci-dessous. Notons que les cartes de bruit qui en résultent n’ont pas été réalisées sur la base du projet final, mais donnent de bonnes indications sur l’ambiance sonore prévisible du futur quartier et ont permis de faire évoluer favorablement le projet urbain.

Source : Flandres Analyses – Etude d’impacts acoustiques de merlons – Rapport final de juin 2014 et rapports préalables d’avancement

Figure 74 : Carte de bruit du projet – Modélisation sans (haut) et avec (droite) merlon anti-bruit

Les résultats de ces modélisations ont alors permis : de proposer des optimisation du merlon acoustique afin de renforcer la protection acoustique des futurs logements, et de faire évoluer le plan masse de manière à limiter autant que possible l’exposition au bruit des futurs usagers. Ces éléments sont présentés au chapitre 4 ainsi qu’au sein de l’ANNEXE 5.

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2.9.4. LES RISQUES LIES AUX ACTIVITES HUMAINES

2.9.4.1. LES RISQUES TECHNOLOGIQUES MAJEURS

Le risque industriel est un événement majeur se produisant sur un site industriel et entraînant des conséquences immédiates sur l’environnement et la population. Les principales manifestations de ce risque sont l’incendie par inflammation, l’explosion par mélange de certains produits, la dispersion dans l’air, l’eau ou le sol de produits dangereux.

- ICPE situées sur Billy-sur-Aisne D’après le site de l’Inspection des Installations Classées en date du 22 juillet 2014, aucune Installation Classée pour la Protection de l’Environnement (ICPE) n’est recensée sur la commune de Billy-sur-Aisne. D’après le rapport de présentation du SCoT du Soissonnais du 6 octobre 2011, l’établissement RUOL Champignonnière est soumis à autorisation de par son activité de « réfrigération ou compression (pression > 105 Pa) ». Située à 1.2 km au Sud du site, rue de la Montagne, l’entreprise ne présente aucun risque industriel particulier. Le site n’est donc pas concerné par un risque industriel.

- ICPE situées sur Vénizel La commune de Vénizel, proche du site d’étude au Nord, dispose de deux ICPE non-SEVESO : - L’établissement GSM, soumis depuis mai 2005 à autorisation de par son activité d’exploitation de carrières et à déclaration de par son activité de transit de produits minéraux ou déchets non dangereux inertes. Il est situé à 6 km à l’Est du site du projet. - L’établissement SAICA Paper France (ex Rochette Vénizel), industrie du papier et du carton, situé à 1.4 km à l’Est du site du projet. L’entreprise est toujours en fonctionnement, mais a fait l’objet d’un déclassement en non-SEVESO suite à l’arrêt de l’utilisation de certains produits (ammoniac, comburants, liquides inflammables, etc.) et à sa modernisation en 2008. Des impacts indirects sont possibles sur la qualité de l’air et des eaux mais concerne l’aval du site du projet.

Le site du projet n’est donc pas concerné par un risque industriel.

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- ICPE situées sur Soissons

6 ICPE sont recensées sur Soissons, dont une classée SEVESO Seuil Bas. Les premières ICPE sont l’établissement BSL et l’établissement SEVESO Seuil Bas Ternoveo, situées à environ 2.2 km à l’Ouest du site du projet. Ternoveo ne dispose pas de Plan de Prévention des Risques Technologiques. Le projet n’est donc pas soumis à un risque industriel.

- Plan de Prévention des Risques Technologiques (PPRT)

D’après la DREAL Picardie, sur le département de l’Aisne, 6 établissements SEVESO ont un PPRT approuvé et 1 établissement a son PPRT en cours d’élaboration.

L’établissement le plus proche du site du projet est la société KUEHNE+NAGEL, localisée à Villeneuve-Saint-Germain, à 1.1 km au Nord-ouest du secteur d’étude. Approuvé le 16 août 2010, le PPRT n’impacte pas le périmètre d’étude de la ZAC.

Le site de la ZAC du Colombier est situé en dehors du PPRT de toutes entreprises SEVESO de l’Aisne, il n’est donc pas soumis à un risque technologique.

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2.9.4.2. LES SITES ET SOLS POLLUES

- Base de données BASOL La base de données BASOL référence les sites et sols pollués (ou potentiellement pollués) appelant une action des pouvoirs publics, à titre préventif ou curatif. Deux sites sont répertoriés sur la commune de Billy-sur-Aisne. Aucun d’eux n’est situé au sein du périmètre du projet.

Nom du site Situation technique du site Activité Localisation par rapport au projet

Ancienne carrière de "sable à lapin" Site sous surveillance avant Ancienne décharge CICH exploitée avant-guerre comblée de 2.5 km à l’Ouest du projet diagnostic sables de fonderie usés Chaudronnerie inox notamment pour Site nécessitant des BSL Industrie l'équipement des centrales 2.2 km à l’Ouest du projet investigations supplémentaires nucléaires françaises Source : BASOL

Tableau 26 : Sites BASOL présents sur la commune de Billy-sur-Aisne

- Base de données BASIAS La base de données BASIAS (Inventaire d’Anciens Sites Industriels et Activités de Service) ne répertorie aucun site industriel à proximité du périmètre d’étude. 9 sites BASIAS sont inventoriés sur la commune de Billy-sur-Aisne mais ils sont situés en dehors du champ d’investigation pour ce projet (situés à une distance d’environ 2 km à l’Ouest du périmètre de ZAC).

Les sites BASIAS les plus proches du site du projet sont : - Deux sites sur la commune de Vénizel : PIC0204404 à 700 m au Nord du site du projet de ZAC (Réservoirs TOTAL CFD, ex station-service garage Desmarais) et PIC0204040 à 850 m au Nord du périmètre du projet (Coopérative agricole). - Un nombre assez conséquent de sites répertorié au sein de la zone industrielle des Etomelles, au Nord-Ouest du projet. Les premiers sites sont le PIC0204414 (Carrosserie industrielle Desprez & Fils) et le PIC0204411 (Transport BSL), situés à 850m du périmètre de ZAC.

Le risque de pollution des sols n’est pas présent au sein de la zone d’étude.

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Périmètre de ZAC

500 m

Source : BASIAS

Figure 75 : Sites BASIAS présents sur la commune de Billy-sur-Aisne et à proximité du périmètre de ZAC

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2.9.4.1. RISQUES LIES AU TRANSPORT DE MATIERES DANGEREUSES

Le risque de Transport de Matières Dangereuses (TMD) est consécutif à un accident se produisant lors du transport, par voie routière, ferroviaire, aérienne, par voie d’eau ou par canalisation, de matières dangereuses.

La densité urbaine du couloir Valléen et de l’agglomération Soissonnaise ainsi que la présence de la RN 31 au Nord du périmètre du projet implique un risque lié au Transport de Matières Dangereuses par voie routière. La commune de Billy-sur-Aisne n’est cependant pas inscrite sur la liste des communes présentant un risque TMD dans le Dossier Départemental des Risques Majeurs (DDRM) de l’Aisne datant de 2013 et n’est donc par considérée comme prioritaire d’après ce même dossier.

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2.10. LES RESEAUX

2.10.1. ELECTRICITE

Le concessionnaire du réseau électrique est la SCICAE (Société coopérative d’Intérêt Collectif Agricole d’Electricité) de l’Aisne pour la moyenne tension (MT) et la Basse Tension (BT). M Marland Olivier a été contacté pour cette opération. Il nous a demandé de le tenir informé des évolutions du projet et nous a confirmé que :  Deux lignes aériennes traversent la zone du projet 1 ligne 15 000 V du Nord au Sud traversant le terrain sur 510 ml 1 ligne 20 000 V d’Est en Ouest traversant le terrain sur 590 ml  Ces lignes pourront être enfouies suivant les axes routiers du projet et l’une d’elle permettra d’alimenter en coupures d’artères les futurs postes de transformation qui seront projetés. Depuis ces postes de transformation, un réseau basse tension sera créé en souterrain afin de distribuer chaque parcelle par le biais d’un branchement dont l’extrémité sera caractérisée par un coffret de coupure positionné sur le domaine public en limite de propriété.

Emprise du périmètre élargi Lignes Moyenne Tension existantes Périmètre de ZAC

Source : SINBIO

Figure 76: Réseaux secs - électricité

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2.10.2. RESEAUX DE TELECOMMUNICATION ELECTRONIQUES (RCE)

Suite aux demandes de renseignement effectuées le 24 mai 2012, nous avons reporté ci-dessous les infrastructures existantes pour le réseau des télécommunications. Le sous-répartiteur distribuant les lignes abonnées se situe à Vénizel. Le Génie civil dédié aux réseaux des communications électroniques (RCE) sera dimensionné pour pouvoir câbler le réseau téléphonique. Il sera constitué de fourreaux en PVC rigide et de chambres de tirage. Il desservira chaque parcelle à viabiliser ainsi que les équipements publics le nécessitant et cheminera le long des voiries projetées. Concernant le réseau numérique, pour le moment, les seules infrastructures existantes sont celles du réseau des télécommunications. Il existe cependant un schéma directeur numérique de l’Aisne effectué le 14/10 /11 par IDATE et SETIC pour le compte du conseil Général et qui précise que Billy-sur- Aisne ferait partie des communes sélectionnées pour un déploiement FTTH (Fiber To The Home). Ce scénario consisterait à déployer la fibre optique le long de la RN 31 vraisemblablement pour alimenter des Points de Mutualisation (PM : armoires type sous répartiteur FT) sur la commune avant de distribuer jusqu’en limite du domaine public les parcelles construites et constructibles. Nous nous ferons confirmer le moment voulu la nécessité ou pas de prévoir une telle armoire au sein du projet et la possibilité de réaliser ou pas des infrastructures communes RCE.

Source : SINBIO

Figure 77: Réseaux secs - RCE

Périmètre de ZAC retenu

Périmètre d’étude élargi

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2.10.3. RESEAUX GAZ

Les demandes de renseignement ont permis de nous indiquer la présence et la localisation des réseaux existants (voir plan ci-dessous). Nous constatons que la commune est desservie au niveau de ses axes principaux et sur toute la périphérie du projet. Le projet pourra ainsi être desservi en gaz par le biais de conduites principales posées sous voirie et de branchements permettant l’alimentation à la parcelle avec la pose d’un coffret de comptage en limite de propriété. Le cas échéant, une convention sera établie entre GRDF et le porteur de l’opération pour définir les modalités technico-financières d’extension du réseau Gaz. La Communauté d’Agglomération indique qu’elle prendra contact avec M Laluc de chez GRDF à ce sujet.

Source : SINBIO

Figure 78: Réseaux Gaz

Périmètre de ZAC retenu Périmètre d’étude élargi

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2.10.4. EAUX USEES

Les réseaux d’assainissement de la commune sont de type séparatif. Les eaux usées sont acheminées et traitées à la station d’épuration de Pommiers située à 12 Km de Billy sur Aisne. La capacité de cette STEP est de 80 000 Equivalents Habitants (EH). Nous avons sollicité la Communauté d’Agglomération du Soissonnais, compétente en matière d’assainissement pour cette commune afin qu’elle nous confirme que la STEP pouvait absorber les nouveaux besoins générés par le projet. Les réseaux d’eaux-usées au sein du projet pourront ainsi être raccordés sur les réseaux existants des rues du Bois de l’Eglise, de la Bouilloire, du Belier et/ou de Billy. Afin de mieux connaître les réseaux existants, nous avons demandé à la Communauté d’Agglomération du Soissonnais de nous transmettre les plans des réseaux existants sous format informatique. Les raccordements seront fonction du plan masse, de la topographie et du tracé des voiries mais les solutions gravitaires seront privilégiées et un raccordement unique pourrait être pertinent (passage sous RN 31) Le plan ci-contre fait état du réseau EU présent autour du projet. Les conduites sont de diamètre ø200mm. Un poste de refoulement est implanté en point bas de la rue du Bois l’Eglise.

Source : SINBIO

Figure 79: Eaux Usées (EU) Périmètre de ZAC retenu Périmètre d’étude élargi 2.10.5. EAUX PLUVIALES

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Le bassin versant de Billy-sur-Aisne draine des débits importants en temps de pluie. La commune de Venizel, située en aval immédiat, connaît des problèmes d’inondations.

Selon le règlement d’assainissement, l'excès de ruissellement ne doit pas dépasser un débit équivalent à 20 % d'imperméabilisation du terrain, c’est pourquoi, il convient de : • Favoriser l’infiltration ; • Favoriser la rétention. • Favoriser la gestion des EP à la parcelle dans la mesure des possibilités techniques et contractuelles.

Par ailleurs, l’étude hydraulique menée en janvier 2012 par le cabinet IC-EAU Environnement (ANNEXE 8) préconise la construction d’un ouvrage de rétention afin de créer une zone d’expansion des crues et protéger le village de Venizel : Débit caractéristiques (étude hydraulique IC-EAU Environnement) : • T50ans situation actuelle avant urbanisation : 0,57 m3/s • T50ans situation future après urbanisation : 2,5 m3/s (mais contribution en apport complémentaire sur l’hydrogramme que de 0,85 m3/s).

Afin de chercher à minimiser la taille de cet ouvrage mais aussi pour s’inscrire autant que possible dans le maintien de la continuité du cycle de l’eau, les ouvrages permettant la rétention diffuse et l’infiltration des eaux de ruissellement seront privilégiés. Dans la constitution du plan masse, des emprises devront être réservées pour accueillir ces ouvrages. Ouvrages à concevoir le plus possible avec une vocation plurifonctionnelle (espaces verts, espaces de jeux, rétention et infiltration, etc…) Ainsi, l’hypothèse du débit de fuite global de la zone sera communiquée au cabinet IC-EAU Environnement afin que les calculs de dimensionnement de l’ouvrage de rétention soient ajustés. Les études de sols ont montré une perméabilité relativement hétérogène sur l’ensemble du secteur d’étude. Les valeurs obtenues par sondages in situ indiquent des variations de perméabilité entre 3.10-5 m/s pour la plus forte et 1.10-7 m/s pour la plus faible. Ces valeurs sont relativement faibles et nécessitent une attention toute particulière pour le dimensionnement des ouvrages de rétention/infiltration. C’est pourquoi, en parallèle de la conception des ouvrages d’infiltration liée à la perméabilité, il conviendra également de vérifier, sur la base de chroniques de pluies, les temps de ressuyage de ces zones. Des études géotechniques G11 G12 seront à réaliser pour définir les zones et les conditions d’infiltration, les modalités de réemploi des matériaux en place ( compactage – traitement - fruit de talus à respecter) les niveaux de nappe et les conditions de rabattement éventuel durant les travaux etc…)

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2.10.6. ADDUCTION D’EAU POTABLE (AEP)

Pour la commune de Billy-sur-Aisne, la compétence AEP revient au Syndicat des Eaux de Billy et Venizel. La production actuelle de ce syndicat semble suffisante pour l'alimentation actuelle mais présenterait des limites de capacité pour approvisionner de nouveaux projets. Ainsi, le projet devra veiller à prendre en compte son impact sur cette ressource limitée. Des échanges à ce sujet sont actuellement en cours entre le Siprodès, la commune de Billy-sur- Aisne et la communauté d’agglomération du Soissonnais, afin de préciser les modalités d’approvisionnement en eau potable du projet. Ces éléments seront donc précisés au sein du dossier de réalisation de la ZAC.

La Lyonnaise des eaux est gestionnaire du réseau AEP de la commune de Billy/Aisne. Selon l’étude de faisabilité hydraulique d’alimentation en eau potable du quartier du Colombier menée par la Lyonnaise des Eaux en février 2015 (ANNEXE 6), le projet est situé sur la partie basse de Billy sur Aisne, au carrefour de quatre réseaux d’eau potable : · Réseau en refoulement-distribution à la charge du réservoir de 4000m3 du SIPRODES (situé à Mercin-et-Vaux) · Réseau de refoulement issu de la station de reprise du Bélier à Billy sur Aisne · Réseau gravitaire à la charge du réservoir dît « La Montagne » à Billy sur Aisne · Réseau alimenté par le réducteur de pression de la Rue Bonneval. Un cinquième réseau est présent sur la commune de Billy-sur-Aisne : le réseau gravitaire à la charge du réservoir dît « Des Champignons », qui alimente notamment le réducteur de pression de la Rue Bonneval. Enfin, il existe aussi un réseau surpressé à l’Est de la commune de Vénizel, alimenté par l’intermédiaire du réservoir de Vénizel. Ces différents réseaux du syndicat des Eaux de Billy-Vénizel sont alimentés par le SIPRODES (réseau à la charge du réservoir de 4000m3 du SIPRODES) par l’intermédiaire d’une canalisation de diamètre interne 200mm, le long de la route de Reims (route nationale N°31). Le réseau est maillé sur la commune de Billy/Aisne entre la rue de Billy et la rue de Bois l’Eglise

Source : SINBIO

Figure 80: AEP Périmètre de ZAC retenu Périmètre d’étude élargi

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Le volume moyen mis en distribution sur le syndicat en 2014 et de 311m3/jour. Sur ce volume total livré au syndicat par le SIPRODES : · 123m3 sont re-pompés par l’intermédiaire de la station de reprise du Bélier. · 64m3 sont à nouveau repris par les pompes du réservoir de « La Montagne » alimentant le réservoir des Champignons. Il faut noter qu’il n’y a pas de distribution par la conduite de refoulement de la station de reprise du Bélier.

Les estimations des besoins en eau potable du projet, la charge hydraulique disponible et les points de raccordement prévisibles et réseaux de distribution sont présentées au chapitre 4 ainsi qu’à l’ANNEXE 6. Le réseau de distribution desservira chaque parcelle par le biais de branchements réalisés sur le domaine public.

Source : Lyonnaise des eaux – Annexe 6

Figure 81: Réseau de distribution AEP du secteur

Ensuite, 4 poteaux incendie sont implantés sur la commune et 1 cinquième existe le long de la RN 31

Le projet de ZAC devra permettre d’effectuer un maillage du réseau et le dimensionnement des conduites sera effectué pour permettre la défense incendie complète de la zone. Le SDIS sera sollicité pour valider l’implantation des poteaux d’incendie.

L’ensemble de ces éléments seront précisés en phase de dossier de réalisation.

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2.11. DEPLACEMENTS ET ACCESSIBILITE

2.11.2. L’ACCESSIBILITE DE BILLY-SUR-AISNE DANS LE SUD-EST SOISSONNAIS

La zone d'extension urbaine de Billy-sur-Aisne est à proximité des infrastructures structurantes comme les routes nationales, la gare et des pistes cyclables. Le centre de Soissons est directement accessible en voiture et à vélo avec un terrain plat. La route de Reims (RN 31) est la seule véritable liaison entre Billy-sur-Aisne et le centre de l'agglomération pour l'ensemble des modes de déplacement (voiture, bus, vélo). Des saturations rendent l'usage de la voiture difficile aux heures de pointe sans la rendre pour autant dissuasive et provoquer un report modal significatif vers le vélo ou de justifier un TCSP.

Billy-sur-Aisne est raccordé à l'agglomération par la RN 31… ...la voiture particulière domine, le bus joue un rôle marginal.

Les routes et les voies ferrées permettent de rejoindre facilement la région parisienne comme bassin d'emplois (notamment le pôle de Roissy-CDG avec 170.000 emplois), Laon comme capitale administrative de l'Aisne et l'agglomération de Reims (autoroutes, TGV-Est).

Le tableau ci-après indique le temps de parcours en minutes par mode de déplacement depuis l'intersection rue du Bois de l'Eglise/rue des Voyettes à Billy- sur-Aisne :

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Soissons Soissons Paris- Roissy- Reims Laon Com- Centre Gare Nord CDG piègne Vélo (15km/h) 18" 12" Voiture 12" 7" 90" 75" 50" 40" 50" Bus aller 35" 25" Bus retour 17" 7" Car* 13" 7" 60" 45" 75" Train** 65" 85" 95" 25" 120" * temps d'accès à rajouter à l'arrêt Vénizel vers Reims, à la Gare de Soissons vers Compiègne, à Chassémy vers Laon, ** temps d'accès à rajouter à la Gare de Soissons ; correspondance car à Crépy-en-Valois vers Roissy-CDG

NOTA : Les temps de parcours pour les voitures s'entendent hors perturbations (qui sont fréquentes aux heures de pointe entre Billy et Soissons) et hors recherche de place de stationnement. Il s'agit donc d'un minimum dans le respect des limitations de vitesse. Les déplacements à vélo ne sont pas concernés par les ralentissements mais dépendent plus particulièrement de la condition physique de l'usager et- le cas échéant - du vent. Sources : www.viamichelin.com, www.bahn.de, www.cita.asso.fr, TUS

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Source : Véloplan

Figure 82: Localisation des principales infrastructures de transport par rapport au site de projet

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2.11.3. STATUT ET HIERARCHISATION DE LA VOIRIE

La principale liaison routière entre Billy-sur-Aisne et Soissons emprunte la RN 31. Comme sa dénomination l'indique, la "Route de Reims" amène à l'est directement vers la Champagne-Ardenne ; L'agglomération Rémoise avec ses emplois, ses autoroutes et la gare TGV n'est qu'à 50 kilomètres, soit environs 45minutes de trajet. Ceci explique l'attractivité de cette route avec 15.000* véhicules en moyenne journalière par an. Parmi eux, on compte un nombre important de poids lourds**, car elle est une liaison ouest-est intéressante vers l'A4.

Les voies structurantes traversant Billy-sur-Aisne sont gérées par le département. La RD 953 (rue du Bois de l'Eglise) permet de rentrer aisément dans la commune en provenance de Soissons, mais en sens inverse il s'avère préférable d'utiliser la RD 95 (rue de la Paix) pour se réinsérer au niveau du giratoire à l'entrée de Vénizel sur la RN31. Les vitesses sont respectivement limitées à 50 km/h en agglomération sur les RD et à 70 km/h sur la RN. La voirie communale ne dispose que peu de réserves pour accueillir un trafic supplémentaire qui risque de créer des perturbations au sein des rues à caractère résidentiel. (Comptages routiers disponibles à l’ANNEXE 7)

*Source : DIR (direction interdépartementale des routes) Nord, station SIREDO secondaire de Vénizel (2005-2010) ** La station secondaire de Vénizel ne distingue pas le nombre de PL. Partant du principe que la plupart des PL emprunte la RN31 sur une distance importante on utilisera les stations permanentes de Braine et de Bazoches comme indicateur et qui oscillent autour de 2000 PL MAJ de 2005- 2010.

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Source : Véloplan

Figure 83: Hiérarchisation des axes et voiries

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2.11.4. RESEAU DES MODES DOUX ET DE RANDONNEE

Des aménagements cyclables bilatéraux (surlargeurs) accompagnent la RN 31 jusqu'à la première entrée de Vénizel au niveau de la rue de Soissons. Cette interruption oblige les cyclistes de/à traverser la RN en pleine ligne droite sans îlot de protection. Plus loin, dans le rond point RN31/RD95 à l'entrée de Vénizel, une bande cyclable est réalisée sans qu'elle soit raccordée pour l'instant. La continuité et la sécurisation de ces liaisons cyclables peuvent fortement intéresser les usagers actuels et futurs.

Une des caractéristiques de Billy-sur-Aisne est la densité de son maillage de sentes piétonnes. En complément du réseau viaire, elles permettent de se déplacer aisément et rapidement à pied sur l'ensemble de la commune. Le statut et la qualité de ses sentes est divers et comprends notamment des chemins agricoles en terre, des sentes en dur ou rues banalisées signalisées, des itinéraires de randonnés balisés et inscrits dans le PLU. La plupart de ces itinéraires sont également utilisables à vélo.

Le confort et la sécurité des piétons sont souvent perturbés par des véhicules en stationnement encombrant les trottoirs, notamment le long de la RD 95 (rue de la Paix).

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Source : Véloplan

Figure 84: Réseau des modes doux et de randonnée

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2.11.5. LES TRANSPORTS EN COMMUN

Trains régionaux La gare de Soissons peut être rejointe en bicyclette, voiture ou bus en une dizaine de minutes depuis Billy-sur-Aisne. Cette gare permet de rejoindre Paris et Laon directement, ainsi que Roissy (avec correspondance car à Crépy-en-Valois) avec des temps de parcours compétitifs. Concernant la liaison vers le pôle de Roissy, RFF étudie un embranchement ferroviaire. Cette solution coûteuse (actuellement estimé à 50 M€) nécessite des moyens importants est rallonge considérablement le trajet vers Paris. Une alternative performante et envisageable à court terme consiste à créer une correspondance RER/bus avec un arrêt des TER à Mitry-Claye.

Cars départementaux Le réseau départemental de l'Aisne souffre d'une faible fréquence des cars. Pourtant, au niveau du rond-point de Vénizel, Billy-sur-Aisne dispose d'un arrêt offrant des possibilités de trajets vers Reims (ligne 560, 60min, 5 AR/j). La ligne 290/291 assure la liaison entre Laon et Château-Thierry et peut être empruntée à Chassemy à 10 kilomètres de Billy-sur-Aisne, mais l'absence service de voyages la rend inintéressante.

Bus urbains Les Transports Urbains du Soissonnais desservent Billy-sur-Aisne avec la ligne 11 depuis le centre de Soissons via la gare avec une dizaine de voyages par jour entre 7h et 19h. Cette ligne a la particularité de faire une boucle par Vénizel ce qui explique une différence de 15 minutes de temps de parcours entre l'aller et le retour.

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Source : RFF

Figure 85: Extrait de la carte du réseau RFF, complétée par les liaisons des cars départementaux intéressant Billy -sur-Aisne

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Source : Véloplan

Figure 86: Réseau de bus

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2.12. GESTION DES DECHETS

L’Agglomération du Soissonnais gère la collecte des déchets sur l’ensemble des 28 communes de son territoire. Une collecte sélective est mise en place depuis avril 2006. Le traitement et la valorisation des déchets ménagers ont été confiés au Syndicat Départemental de traitement des déchets ménagers de l’Aisne : VALOR’AISNE. Le devenir des déchets dans l’Aisne est assuré par des déchèteries, des centres de tri, des stations de compostage et des centres de transfert. La Communauté d’Agglomération est par ailleurs partenaire d’Eco-Emballages pour sensibiliser les citoyens et les aider à adopter un comportement éco-citoyen et les faire adhérer au tri sélectif.

2.12.0. LA COLLECTE DES ORDURES MENAGERES

- Collecte des déchets

Depuis le 3 Avril 2006 la nouvelle collecte sélective est en place sur l’Agglomération du Soissonnais. Dans les communes autour de Soissons (dont Billy-sur- Aisne), le ramassage est organisé par tournée qui commence à 05h30 et se termine à 12h00. La collecte sur l’Agglomération du Soissonnais est assurée par une équipe de 25 personnes par un ramassage en porte à porte. 7 bennes sillonnent le territoire.

Chaque foyer a la possibilité de séparer ses déchets en trois bacs : - Bac jaune : destiné au tri sélectif et ramassé à domicile deux fois par mois ; - Bac vert : réservé pour le verre et ramassé à domicile une fois par mois ; - Bac bordeaux : réservé pour tous les autres déchets ménagers. Il est ramassé deux fois par semaine sur Soissons et une fois par semaine dans le reste de l’agglomération.

A Billy-sur-Aisne, les ordures ménagères sont ramassées tous les mercredis, le verre tous les quatrièmes jeudis du mois et le tri sélectif tous les vendredis des semaines paires.

- Les points d’apport volontaire

50 points d’apport volontaire (PAV) sont présents sur le territoire afin de déposer le verre. A Billy-sur-Aisne, le bac à verre est situé Place de la Bouilloire sur le parking, à 300 m au Sud du périmètre de ZAC, dans le centre bourg. D’autres PAV sont situés sur les communes aux alentours : Soissons, Vénizel, Villeneuve-Saint-Germain, Acy, Septmonts…

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- Déchetteries

2 déchetteries sont présentes dans l’agglomération, ouvertes du lundi au samedi de 8h30 à 18h : - La déchetterie de Villeneuve-Saint-Germain dans la zone industrielle des Etomelles, à 1.3 km au Nord-Ouest du périmètre de ZAC ; - La déchetterie de Mercin-et-Vaux à environ 6.5 km à l’Ouest du périmètre de ZAC.

Les déchets acceptés sont les encombrants, les déchets inertes, les déchets banals et les déchets ménagers spéciaux (exemples : piles, médicaments…). Depuis le 5 janvier 2009, La Communauté d’Agglomération du Soissonnais a mis en place un système de cartes prépayées pour permettre aux artisans- commerçants d’accéder à la déchèterie de Mercin et Vaux.

- Le compostage

La Communauté du Soissonnais propose d’équiper ses habitants de composteurs pour la réalisation d’engrais vert. Deux types de composteurs sont en vente.

2.12.1. VALOR’AISNE

Le traitement et la valorisation des déchets ménagers ont été confiés au Syndicat Départemental de traitement des déchets ménagers de l’Aisne : VALOR’AISNE. Ce syndicat est organisé autour de centres de tri, de stations de compostage et de centres de transfert.

Le centre de tri de Villeneuve-Saint-Germain, à 1.3 km au Nord-Ouest du périmètre de ZAC, a été mis à disposition en 2003 et rénové en 2007. Sa capacité est de 10 000 tonnes par an (10 100 tonnes ont été traitées en 2010). A quelques kilomètres à l’Ouest du centre de tri est rattachée la station de compostage de Pommiers qui a traité environ 4 567 tonnes de déchets verts et bio-déchets en 2010.

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Site du projet

Centre de tri

Centre de transfert

Station de compostage

ISDND

Source : VALOR’AISNE

Figure 87 : Réseau de traitement et de valorisation des déchets de VALOR’AISNE

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2.13. SYNTHESE ET HIERARCHISATION DES ENJEUX ENVIRONNEMENTAUX

Le périmètre de ZAC, d’une superficie de 20,8 hectares environ, constitue un secteur à aménager situé au nord du centre-bourg (à 400-500 mètres de la Mairie, école communale et des commerces de proximité). Il s’inscrit en continuité de l’urbanisation existante le long de la rue de la Bouilloire et de la rue de la Paix. Il s’agit d’un secteur d’extension urbaine potentiel actuellement non urbanisé. Ce secteur est majoritairement occupé par des cultures, présentes sur le site sous forme de grandes parcelles intensément cultivées. Le site est bordé en deux endroits par un fossé dans lequel s’écoule un ruisseau. Celui-ci est partiellement canalisé et souterrain.

La topographie de la commune est assez contrastée et varie de 55 m dans la vallée à environ 155 m sur le plateau. Le plateau agricole inhabité, site du projet de ZAC, présente une pente douce et régulière en direction du Nord-Est. En bordure Est, le ru de Billy-sur-Aisne marque le point le plus bas du site. Le périmètre de ZAC s’étend de 68 m NGF en bordure Ouest à 55 m NGF en bordure Est. La pente générale est d’environ 2.2 % en direction du ru.

La géologie attendue au droit du site du périmètre de ZAC se compose de limons sableux, d’argiles et de lignites rattachés à l’Yprésien inférieur (Sparnacien), de sables et grès de Bracheux du Thanétien supérieur. D’après les investigations géotechniques issues de l’étude de faisabilité géotechnique, la géologie rencontrée est plus précisément la suivante : Terre végétale rencontrée sur l’ensemble des sondages sur une épaisseur variant de 0.10 à 0.30 m, Limon sableux plus ou moins argileux voir argile limoneuse de tête marron, brun-verdâtre et gris-beige, associé pour certains sondages à des débris coquilliers, Argile de consistance faible à moyenne rencontrée sur l’ensemble des sondages de teinte beige à noire et devenant gris-bleu associée à des débris coquilliers et passage de lignite en profondeur. Les résultats des essais de perméabilité type LEFRANC au sein du périmètre de ZAC présentent une perméabilité variant de 5.6.10-6 (S9, en dehors du site du projet) à 4.5.10-8 m/s (S3, centre du périmètre de ZAC). Les perméabilités sur le secteur sont donc faibles à très faibles. Le réemploi de certains matériaux sur site pourrait être limité en raison de leur sensibilité à l’eau et au phénomène de retrait/gonflement.

D’après l’étude de faisabilité géotechnique (ANNEXE 2), le contexte hydrogéologique est caractérisé par la présence de la nappe superficielle identifiée sur l’ensemble des sondages vers une profondeur moyenne de 1.50 m. Au niveau du périmètre de ZAC, le réseau hydrographique est essentiellement représenté par le ru de Billy, en bordure Est du site. L’Atlas de l’eau en Picardie de 2013 indique que la masse d’eau souterraine au droit du site du projet est en bon état d’un point de vue quantitatif, mais que l’état chimique de la masse d’eau souterraine au droit du site du projet est mauvais. Selon l’ARS Picardie, il n'y a pas de captage situé sur la commune de Billy-sur-Aisne.

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Les captages les plus proches se situent à Septmonts (mais ne concerne pas la même vallée et n’interfère pas avec le projet), à Bucy-le-long (mais de l'autre côté de l'Aisne donc n’interfère pas avec le projet). Ainsi, le projet n’est pas situé au sein d’un périmètre de protection de captage d’alimentation en eau potable. Pour la commune de Billy-sur-Aisne, la compétence AEP revient au Syndicat des Eaux de Billy et Venizel. La production actuelle de ce syndicat semble suffisante pour l'alimentation actuelle mais présenterait des limites de capacité pour approvisionner de nouveaux projets. Ainsi, le projet devra veiller à prendre en compte son impact sur cette ressource limitée. Des échanges à ce sujet sont actuellement en cours entre le Siprodès, la commune de Billy-sur- Aisne et la communauté d’agglomération du Soissonnais. Ainsi, le projet devra veiller à prendre en compte son impact sur cette ressource limitée. De plus, le projet devra veiller à son impact potentiel sur les eaux souterraines, notamment sur la nappe alluviale de L’Aisne (à faible profondeur) ainsi que sur la seconde nappe de la Craie. Le SDAGE Seine-Normandie 2010 -2015 fixe un bon état écologique en 2015, un bon état chimique en 2021 et de ce fait un bon état global pour 2021 pour l’ensemble des masses d’eaux traversées par le projet. L’Atlas de l’eau en Picardie de 2013 indique que l’état physico-chimique de l’Aisne est moyen au niveau de Billy-sur-Aisne, l’état biologique est bon et l’état chimique mauvais.

Un site classé est recensé sur la commune de Billy-sur-Aisne. Il s’agit de l’amas de rochers dénommé le « Chaos de Billy-sur-Aisne » comprenant la « Pierre qui vire à minuit », située tout au sud des boisements et de la commune, sur la ligne de crête, à bonne distance du site de projet. Un monument historique inscrit est également recensé : l’Eglise de Billy-sur-Aisne. Ce monument est soumis à la protection des monuments historiques inscrits, sur un rayon de 500 mètres autour du monument, englobant alors la partie sud-est du périmètre de ZAC. Le projet se trouve à proximité de sites pour lesquels la DRAC demande à être consultée pour les autorisations de sols : Lieudit « La petite Chaumière » : Château fort (Moyen Age), Lieudit « Les Tombes » : cimetière (Haut Moyen Age), Eglise de Billy-sur-Aisne : sanctuaire chrétien (époque moderne). Si les deux premiers sites ne se situent pas à proximité immédiate du périmètre de ZAC et n’entrent pas en contact avec celle-ci, la zone sensible à forte potentialité archéologique identifiée autour de l’Eglise de Billy-sur-Aisne (niveau de sensibilité 2) se situe immédiatement en limite de l’angle sud-est du périmètre de ZAC. Selon le courrier adressé par la Direction régionale des affaires culturelles de Picardie le 29 juillet 2014, le projet fera l’objet de prescriptions archéologiques.

D’un point de vue paysager, le site du Colombier est assez caractéristique de la Vallée de l’Aisne. Le paysage du site est très agricole, relativement plat et positionné en point bas mais encadré par le relief environnant des coteaux boisés, ainsi que par le village et la RN31. Ainsi, ce relief ferme la vue au sud, à l’est et à l’ouest. Certaines franges de l’espace cultivé que constitue le site de projet s’intercalent entre les poches de bâti. Le rû de Billy traverse tout le village et constitue un point de repère dans le paysage. Parfois canalisé et parfois souterrain, c’est un élément identitaire de la commune. Enfin, les sentes sont caractéristiques de la commune de Billy. Elles quadrillent la commune en un réseau serré permettant de la traverser sans jamais côtoyer les voitures.

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Le climat de l’Aisne est de type atlantique humide et frais, aux vents d’ouest dominant, à forte nébulosité, au régime pluvieux régulier. La température moyenne annuelle est de 10.9°C. La pluviométrie est plutôt modérée : sur une période s’étalant de 1988 à 2000, Météo France a enregistré une moyenne annuelle de 664.8 millimètres au poste météorologique de Braine Les vents dominants de l’agglomération Soissonnaise sont caractérisés par leur répartition : vent du Sud-Ouest océanique et annonciateur de précipitations majoritaire, puis vent du Nord froid et sec. La rose des vents ci-après est celle de la station météorologique de Braine, qui montre l’orientation Ouest/Nord/Sud des vents.

Concernant l’énergie, l’agglomération du Soissonnais s’est dotée en 2013 d’un Plan Climat Energie Territorial (PCET). La Communauté d'Agglomération du Soissonnais a pour ambition de mettre le territoire sur les rails des objectifs « 3x20 » à l’horizon 2020 et de le préparer aux effets du changement climatique. L’étude de faisabilité sur le potentiel de développement en énergies renouvelables étant détaillée en ANNEXE 1. Le potentiel solaire est moyen sur le secteur. La commune de Billy-sur-Aisne est une zone peu propice au développement de l’éolien. La biomasse énergie ainsi que la géothermie sur aquifère (pour les logements intermédiaires et collectifs) sont mobilisables sur la zone (sous réserve d’études hydrogéologiques spécifiques complémentaires pour la géothermie). Un mix énergétique sera à prévoir.

Le secteur est majoritairement occupé par des cultures intensives qui couvrent près de 98% du périmètre de la ZAC et sont jugées d’enjeu faible à très faible. Les 2% restant comprennent un petit bosquet caducifolié qui longe le ru de Billy. Ce bosquet présente un enjeu jugé modéré car il présente un potentiel de reliquat de boisement alluvial. Terminons par la présence du ru de Billy, un petit corridor aquatique qui longe le périmètre de ZAC sur près de 160m et qui présente un enjeu écologique jugé modéré au vu de son potentiel de valorisation en zone humide. Les documents de planification (SRCE et Scot) identifient la présence d’un corridor écologique majeur au nord du site, associé à l’Aisne. Ce dernier n’est cependant pas en relation écologique avec le site car il en est séparé par la nationale. Par contre, un corridor de moindre importance est identifié à près de 800 m au sud/sud-ouest du site. Ce corridor forestier est également repris comme réservoir de biodiversité et a été classé en ZNIEFF I « Ravins, côtes et ru de Billy-sur-Aisne » ainsi qu’en Espace Naturel Sensible. Précisons que le périmètre de ZAC ne comprend aucun espace naturel protégé ou patrimonial. Les investigations de terrain ont permis de vérifier l’absence d’habitat ainsi que d’espèce floristique ou faunistique d’intérêt patrimonial.

La commune de Billy-sur-Aisne est classée en zone 1 au zonage national sur le risque sismique. Cette zone correspond à un risque de sismicité très faible. Le risque mouvement de terrains lié au retrait-gonflement des argiles est très présent sur la commune, notamment sur le site d’étude. En effet, presque la totalité du site du projet est en zone d’aléa fort. Des zones localisées à l’Est du site et une zone au Sud sont en zone d’aléa faible. D’après la cartographie « Aléa remontée de nappe » établie par le BRGM, le secteur d’étude est classé dans la zone « Nappe sub-affleurante » par rapport aux remontées de nappe. Des zones de faible superficie au Sud et à l’Ouest du site sont catégorisées en zones de sensibilité très forte et

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forte. Il existe un risque possible de remontée de nappe au vu de la faible profondeur de la nappe. La commune de Billy-sur-Aisne se situe en zone de potentiel radon faible. Le périmètre du projet est concerné par le risque de débordement du ru situé à l’Est du site, relié à la rivière de l’Aisne située sur la commune de Vénizel, mais n’est pas concernée par le risque coulées de boues. Le Ru à l’Est du site peut déborder durant les périodes de crues.

Le site du projet n’est pas concerné par un risque industriel. Le site de la ZAC du Colombier est situé en dehors du PPRT de toutes entreprises SEVESO de l’Aisne, il n’est donc pas soumis à un risque technologique. Selon les bases de données BASOL et BASIAS, le risque de pollution des sols n’est pas présent au sein de la zone d’étude. La densité urbaine du couloir Valléen et de l’agglomération Soissonnaise ainsi que la présence de la RN 31 au Nord du périmètre du projet implique un risque lié au TMD par voie routière. La commune de Billy-sur-Aisne n’est cependant pas inscrite sur la liste des communes présentant un risque TMD dans le Dossier Départemental des Risques Majeurs (DDRM) de l’Aisne datant de 2013 et n’est donc par considérée comme prioritaire d’après ce même dossier.

Concernant la qualité de l’air, ATMO Picardie a réalisé une campagne de mesure de la qualité de l’air sur la commune de Soissons, sur 4 périodes de 2 à 3 semaines, du 21 février 2013 au 6 décembre 20135. Les conclusions sont que l’indice français de qualité de l’air ATMO est bon à 62 % (indice de 1 à 4) sur l’ensemble des campagnes de mesures. Les mesures sont bonnes et correctes au vu des différents seuils réglementaires en vigueur pour le NO2, le SO2, l’O3 et les PM10.

Concernant les nuisances sonores, la RN2 et la RN31 (au nord du périmètre de ZAC) sont classées en catégorie 2, la largeur maximale des secteurs affectés par le bruit de part et d’autre de l’infrastructure étant de 250m. Le PLU rappelle que selon l’Article L111-1-4 du Code de l’urbanisme : En dehors des espaces urbanisés des communes, un recul de 75 mètres de part et d’autres de l’axe des routes classées à grande circulation (Soit le long de l’axe bruyant RN31). Dans le cadre du projet d’aménagement de la ZAC Le Colombier, une campagne de mesure de l’ambiance acoustique actuelle a été effectuée par EODD Ingénieurs Conseils les 21 et 22 mars 2012. Les mesures ont été réalisées au sein du périmètre de ZAC, en bordure du périmètre d’étude au sein du périmètre élargi et à proximité des axes routiers. Les conclusions sont que l’ambiance sonore générale sur le site est bruyante voire très bruyante de jour, en raison du trafic routier important sur la RN31. Le bruit est encore présent et perceptible la nuit : l’ambiance sonore est modérée à bruyante sur les 200 premiers mètres aux abords de la RN31, l’ambiance sonore est calme sur le reste du site. Une modélisation acoustique a été réalisée, sur la base d’un plan masse prévisionnel, afin d’évaluer l’ambiance sonore en phase de fonctionnement du projet, intégrant la réalisation d’un merlon acoustique implanté au plus près de la RN31 sans aucune discontinuité, visant à minimiser les impacts acoustiques sur le futur projet.

5 Rapport d’essai / Campagne de mesure de la qualité de l’air à Soissons / FVEN001-2-2012-011 / Version du 7 juillet 2014

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Le périmètre d’étude est accessible facilement par voie routière (RN31 liant Billy-sur-Aisne au centre de l’agglomération). La RN31 est la seule véritable liaison entre Billy-sur-Aisne et le centre de l'agglomération pour l'ensemble des modes de déplacement (voiture, bus, vélo). Elle compte environ 15.000* véhicules en moyenne journalière par an, dont un nombre important de poids lourds. Les routes et les voies ferrées (gare de Soissons) permettent de rejoindre facilement la région parisienne comme bassin d'emplois (notamment le pôle de Roissy-CDG avec 170.000 emplois), Laon comme capitale administrative de l'Aisne et l'agglomération de Reims (autoroutes, TGV-Est). Les voies structurantes traversant Billy-sur-Aisne sont la RD 953 (rue du Bois de l'Eglise) permettant de rentrer aisément dans la commune en provenance de Soissons, mais en sens inverse il s'avère préférable d'utiliser la RD 95 (rue de la Paix) pour se réinsérer au niveau du giratoire à l'entrée de Vénizel sur la RN31. Les vitesses sont respectivement limitées à 50 km/h en agglomération sur les RD et à 70 km/h sur la RN. Des aménagements cyclables bilatéraux (surlargeurs) accompagnent la RN 31 jusqu'à la première entrée de Vénizel au niveau de la rue de Soissons. Une des caractéristiques de Billy-sur-Aisne est la densité de son maillage de sentes piétonnes. En complément du réseau viaire, elles permettent de se déplacer aisément et rapidement à pied sur l'ensemble de la commune (comprends notamment des chemins agricoles en terre, des sentes en dur ou rues banalisées signalisées, des itinéraires de randonnés balisées et inscrites dans le PLU). La plupart de ses itinéraires est également utilisable à vélo. La gare de Soissons peut être rejointe en bicyclette, voiture ou bus en une dizaine de minutes depuis Billy-sur-Aisne. Cette gare permet de rejoindre Paris et Laon directement, ainsi que Roissy (avec correspondance car à Crépy-en-Valois) avec des temps de parcours compétitifs. Le réseau départemental de bus de l'Aisne souffre d'une faible fréquence des cars. Pourtant, au niveau du rond-point de Vénizel, Billy-sur-Aisne dispose d'un arrêt offrant des possibilités de trajets vers Reims (ligne 560, 60min, 5 AR/j). Les Transport Urbains du Soissonnais desservent Billy-sur-Aisne avec la ligne 11 depuis le centre de Soissons via la gare avec une dizaine de voyages par jour entre 7h et 19h.

L’Agglomération du Soissonnais gère la collecte des déchets sur l’ensemble des 28 communes de son territoire. Une collecte sélective est mise en place depuis avril 2006. A Billy-sur-Aisne, les ordures ménagères sont ramassées tous les mercredis, le verre tous les quatrièmes jeudis du mois et le tri sélectif tous les vendredis des semaines paires. A Billy-sur-Aisne, le bac à verre est situé Place de la Bouilloire sur le parking, à 300 m au Sud du périmètre de ZAC, dans le centre bourg. Le traitement et la valorisation des déchets ménagers ont été confiés au Syndicat Départemental de traitement des déchets ménagers de l’Aisne : VALOR’AISNE. Ce syndicat est organisé autour de centres de tri, de stations de compostage et de centres de transfert. La Communauté d’Agglomération est par ailleurs partenaire d’Eco-Emballages pour sensibiliser les citoyens et les aider à adopter un comportement éco-citoyen et les faire adhérer au tri sélectif.

Le tableau ci-après propose une synthèse et une hiérarchisation des enjeux environnementaux associés au projet (1 = enjeu faible, 3 = enjeu fort).

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THEMATIQUES ENJEUX ENVIRONNEMENTAUX NIVEAU

- Risque sismique très faible - Risque de mouvement de terrain lié au retrait-gonflement des argiles (presque totalité du site en zone d’aléa fort) - Risque remontée de nappe (dont deux zones petites zones au sud et à l’ouest en Risques et servitudes 3 zones de sensibilité très forte à forte) - Risque de débordement du ru situé à l’Est du site, mais pas de risque coulées de boues - Risque potentiel TMD lié à la proximité de la RN31 (mais non inscrit au DDRM)

- Pas de risque de pollutions des sols recensés au sein des sites BASOL et Pollution des sols 1 BASIAS, ou selon l’historique du site

- Nappe superficielle identifiée à faible profondeur (environ -1.5m) - Pas de captage AEP situé sur la commune de Billy-sur-Aisne ou aux environs immédiat du projet, pas d’interférence de périmètre de protection de captage Ressource en eau 3 AEP avec le projet - Ressource actuelle en eau potable limitée - Les perméabilités sur le secteur sont faibles à très faibles - Pluviométrie modérée - Vents dominants sud-ouest et Nord (orientation Ouest/Nord/Sud) - Potentiel solaire est moyen Climatologie / Energie - Zone peu propice au développement de l’éolien 2 - Approvisionnement en bois énergie possible (biomasse énergie disponible) - Géothermie sur aquifère semble mobilisable sur la zone sous réserve d’études hydrogéologiques spécifiques complémentaires

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- Enjeu de réintroduction d’une biodiversité au sein du site de projet - Schéma de Cohérence Territoriale (SCOT) du Soissonnais identifie des réservoirs de biodiversité sur les boisements sud de la commune (« Ravins, cotes et ru de Billy-sur-Aisne »), espaces de protection des boisements et zones humides de protection forte, notamment pour limiter le risque inondation. Biodiversité - Périmètre d’étude de ZAC n’accueille aucun espace naturel protégé ou 2 remarquable - Cependant la ZNIEFF de type I « Ravins, côtes et ru de Billy-sur-Aisne », est distante de moins de 500 m et un corridor est présent à 500 m du projet. Il s’agit d’un corridor intra-forestier. - Le site présente un enjeu écologique faible (habitat de cultures intensives d’intérêt très faible, enjeux floristiques et faunistiques faibles) - Sensibilités archéologiques : prescriptions archéologiques - Site classé : l’amas de rochers dénommé le « Chaos de Billy-sur-Aisne » comprenant la « Pierre qui vire à minuit », située tout au sud des boisements et de la commune, à bonne distance du site de projet. - Monument historique inscrit : l’Eglise de Billy-sur-Aisne, rayon de 500 mètres autour du monument, englobant alors la partie sud-est du périmètre de ZAC Paysage 3 - Paysage du site très agricole, relativement plat et positionné en point bas mais encadré par le relief environnant des coteaux boisés, ainsi que par le village et la RN31 - Rû de Billy constituant un point de repère dans le paysage - Sentes caractéristiques de la commune de Billy - Enjeu de valorisation du paysage d’entrée d’agglomération - Bonne qualité de l’air sur le territoire au vu des différents seuils réglementaires en vigueur Qualité de l’air 2 - Enjeu de maintien de cette bonne qualité de l’air dans le cadre du nouveau développement urbain projeté

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- RN31 (au nord du périmètre de ZAC) classée en axe de catégorie 2, la largeur maximale des secteurs affectés par le bruit de part et d’autre de l’infrastructure étant de 250m - En dehors des espaces urbanisés des communes, un recul de 75 mètres de part et d’autres de l’axe des routes classées à grande circulation (Soit le long de l’axe bruyant RN31) Ambiance acoustique 3 - Nuisances sonores principalement issue du bruit routier de la RN31 - Ambiance sonore générale sur le site est bruyante voire très bruyante de jour, en raison du trafic routier important sur la RN31 - Le bruit est encore présent et perceptible la nuit : l’ambiance sonore est modérée à bruyante sur les 200 premiers mètres aux abords de la RN31, l’ambiance sonore est calme sur le reste du site - Nappe superficielle identifiée à faible profondeur (environ -1.5m) - Réseau hydrographique essentiellement représenté par le ru de Billy, en bordure Est du site - Terre végétale rencontrée sur l’ensemble des sondages sur une épaisseur Topographie / géologie variant de 0.10 à 0.30 m, Limon sableux plus ou moins argileux, Argile de 2 / hydrogéologie consistance faible à moyenne - Site de projet en pente douce et régulière en direction du Nord-Est, de 68 m NGF en bordure Ouest à 55 m NGF en bordure Est - Impact du projet sur qualité des eaux souterraines et superficielles à maitriser - Périmètre d’étude est accessible facilement par voie routière (RN31) - Routes et les voies ferrées (gare de Soissons) permettent de rejoindre facilement la région parisienne, Laon, Reims - Gare de Soissons peut être rejointe en bicyclette, voiture ou bus en une Déplacements dizaine de minutes depuis Billy-sur-Aisne 2 - Transport Urbains du Soissonnais desservent Billy-sur-Aisne avec la ligne 11 depuis le centre de Soissons via la gare - Aménagements cyclables bilatéraux (surlargeurs) accompagnent la RN 31 - Densité du maillage de sentes piétonnes de la commune favorable aux modes

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doux sur la commune

Tableau 27: Synthèse et hiérarchisation des enjeux environnementaux

L'état initial réalisé dans ce dossier montre que bien des enjeux doivent être pris en compte afin de poursuivre dans la cohérence le travail d'aménagement entamé. Le second volet de ce dossier a pour objet de montrer comment ces enjeux pourront être pris en compte. Il présentera d'abord le projet et rappellera les raisons du choix de ce projet. Sur cette base, il analysera ensuite les effets du projet en fonction des différents enjeux notés dans le présent état initial. Enfin, il proposera les mesures permettant d'éviter, atténuer ou compenser les différents impacts du projet.

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TROISIEME PARTIE : JUSTIFICATION ET PRESENTATION DE LA SOLUTION PROPOSEE

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3. JUSTIFICATION ET PRESENTATION DE LA SOLUTION PROPOSEE

3.1. LES OBJECTIFS DU PROJET

La ZAC du Colombier, situé entre la Route de Reims et la rue du Bois de l'Eglise, bénéficie d’une forte proximité avec la Mairie, l'école communale et les commerces de proximité. Elle s’inscrit en continuité de l’urbanisation existante le long de la rue de la Bouilloire et de la rue de la Paix.

Le secteur « Le Colombier » a été déclaré d’intérêt communautaire et doit permettre d’aménager un nouveau quartier regroupant de l’habitat et mais aussi un emplacement destiné à recevoir des équipements publics. La Communauté d’Agglomération assure la maîtrise d’ouvrage de ce projet, en relation étroite avec la mairie de Billy-sur-Aisne. Le projet est élaboré dans le cadre d’une procédure de Zone d’Aménagement Concerté déclarée d’intérêt communautaire, et fera l’objet d’une concession d’aménagement.

Le périmètre de la ZAC du Colombier correspond à un périmètre de projet d’environ 20.8 hectares. Il représente un potentiel de développement de l’ordre de 399 logements, ce qui correspond à une augmentation à long terme d’environ 80 % du nombre de logements dans la commune. Le projet comprend égalementun emplacement destiné à recevoir des équipements publics. L’enjeu de ce projet d’aménagement, pour Billy-sur-Aisne comme pour l’agglomération du Soissonnais, pour qui il constitue une porte d’entrée vers Soissons, est donc particulièrement important.

Le projet d’aménagement du secteur du Colombier présente un potentiel de développement en raison : - De son positionnement à proximité de la mairie, de l’école et des commerces de proximité, - De son positionnement stratégique en tant que porte d’entrée de l’agglomération Soissonnaise, - De sa proximité avec l’infrastructure routière structurante qu’est la RN31, - De l’accessibilité rapide à la gare et au centre de Soissons via la RN31, - De son inscription en continuité de l’urbanisation existante : une réserve foncière permettant de poursuivre le développement du village.

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- Un futur quartier durable, favorisant la mixité des formes urbaines, les modes actifs, préservant les espaces à enjeux écologiques et valorisant une conception bioclimatique.

Cette opération publique d’aménagement doit ainsi permettre de répondre aux objectifs suivants : - Créer un nouveau quartier bien connecté à l’existant (dont le centre de la Commune), - Valoriser le patrimoine naturel et les points de vue sur les coteaux, - Offrir une diversité des typologies et des formes architecturales et urbaines, - Favoriser la mixité sociale et générationnelle, - Créer de nouveaux équipements et espaces publics insérés dans le tissu existant, - Limiter l’impact de l’automobile, - Développer les liaisons douces avec un maillage serré de chemins et de pistes cyclables, - Gérer les eaux pluviales et les coulées de boues sur le site, - Gérer l’approvisionnement énergétique du quartier, - Permettre une urbanisation phasée sur le long terme, - Concevoir une urbanisation relevant les défis du développement durable.

3.2. LE PROGRAMME GLOBAL PREVISIONNEL DES AMENAGEMENTS ET CONSTRUCTIONS

Les grandes orientations du programme du projet d’aménagement du secteur du Colombier (notons qu’il s’agit d’un programme en phase dossier de création et que ces éléments seront affinés et complétés en phase dossier de réalisation) sont les suivantes :

Logements L’objectif du projet est de diversifier la programmation de logements pour servir une grande diversité de ménages avec la création d’environ 400 logements. Les orientations programmatiques retenues sont les suivantes : - Garantir la mixité sociale au sein du programme qui a la dimension d’un nouveau quartier de ville - Garantir l’accueil de jeunes ménages sur le programme afin de pérenniser les équipements et services de la commune - Garantir la bonne commercialisation de l’opération

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A travers ce projet d’aménagement, l’objectif a été de définir une programmation de logement diversifiée dans l’optique de servir un large panel de ménages. La ZAC comportera environ 399 logements, répartis de la manière suivante : • environ 18 % en maisons plurifamiliales (72 logements) • environ 40% en maisons superposées (160 logements intermédiaires) • environ 42% en individuels (167 logements individuels)

Le programme de logements propose donc : • Une bonne densité, répondant aux objectifs du SCoT : densité nette d’environ 46 logements/hectares et densité brute d’environ 19.5 logements/hectare • Des hauteurs variées et progressives, adaptées au contexte environnant • Une bonne accessibilité tous modes des logements

Le projet aura des effets directs sur la structure de la population et sur l’évolution démographique de la commune car il prévoit la réalisation d’environ 400 logements permanents. L’objectif recherché est un développement harmonieux de la commune, pour faire face à un contexte démographique en déclin, en proposant une nouvelle offre de logements adaptée au desserrement des ménages, au vieillissement de la population et permettant un parcours résidentiel complet. Ainsi, en augmentant le nombre de logements, le projet pourra attirer de nouveaux habitants dans cette partie de la commune.

Equipement Un emplacement destiné à recevoir des équipements publics est prévu au sein du projet. La programmation précise de ces équipements publics sera détaillée en phase de dossier de réalisation.

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3.1. JUSTIFICATION DU CHOIX DU SITE

3.1.1. LE SCHEMA DE COHERENCE TERRITORIALE DU SOISSONNAIS

La commune de Billy-sur-Aisne fait partie du Schéma de Cohérence Territoriale (SCOT) du Soissonnais qui a été approuvé par le Conseil Communautaire le 11 décembre 2012.

Rappelons que le Projet d’Aménagement et de Développement Durable (PADD) identifie pour le secteur de Billy-sur-Aisne : - L’Axe 1.B du Projet d’aménagement et de Développement Durable (PADD) identifie pour la commune de Billy-sur-Aisne, un nécessaire renforcement de ce pôle secondaire, en accueillant une part significative de la croissance de la population accompagnée d’un renforcement des équipements et services de proximité, et de la desserte en transports en communs : o « Les communes de Venizel et de Billy-sur-Aisne jouent aujourd’hui le rôle de pôle secondaire, dans la mesure où elles disposent d’un certain niveau d’équipements, de services et de commerces de proximité par rapport aux autres communes environnantes. Ces communes bénéficient d’une position intéressante, sur la RN31, à proximité de zones d’emplois (Villeneuve-Saint-Germain, SAICA…) et à l’interface entre le tissu rural (Acy, Serches…) et plus urbanisé (Villeneuve-Saint-Germain et Soissons). Elles sont également desservies par les transports collectifs. Elles ont donc vocation à jouer un rôle de plus en plus important de « pôle relais » du cœur d’agglomération. Pour cela, ces communes devront accueillir une part significative de la croissance de population. o Ainsi, ces 2 communes pourraient accueillir près de 500 habitants supplémentaires à l’horizon 2030, soit un peu plus de 15 % de l’augmentation totale de population. L’affirmation de ces communes comme Pôle secondaire nécessite le renforcement de leur niveau d’équipements et de services, notamment de proximité, afin qu’ils conservent leur rôle de pôle relais à l’égard des communes rurales avoisinantes. L’accessibilité de ces communes (par les transports collectifs ou par le transport à la demande) doit être consolidée en fonction de l’évolution de leur population, en particulier à partir des communes rurales qui les entourent pour inciter à leur fréquentation et limiter les déplacements en direction de Soissons. » - L’Axe 2.B du Projet d’aménagement et de Développement Durable (PADD) identifie pour la commune de Billy-sur-Aisne, un renforcement des commerces et services de proximité (et permettre la création de zones économiques d’intérêt local), le maintien de l’agriculture en limitant le mitage des espaces urbains, et la valorisation du potentiel touristique des secteurs paysagers et patrimoniaux remarquables.

Le projet de ZAC du Colombier répond donc bien aux axes 1.B et 2.B du PADD puisque le projet proposé prévoit une programmation d’environ 400 logements, soit environ 878 habitants nouveaux au terme du projet. (2.2 personnes / logement selon les données du PLH de la communauté d’agglomération du Soissonnais). Une part significative de population supplémentaire sur la commune sera donc accueillie au terme du projet, augmentant la population susceptible de fréquenter les commerces et équipements de la commune, confortant ainsi le rôle de pole secondaire de Billy-sur-Aisne au sein du territoire élargi. Enfin, le projet de ZAC du Colombier s’inscrit en continuité de l’urbanisation existante et à proximité du centre-bourg, proposant ainsi une densité

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permettant de limiter l’étalement urbain sur la commune. Cette urbanisation se développe de manière groupée sur un seul secteur de la commune, et limite donc le mitage au sein de la commune. Notons que le secteur des Marguerites, initialement voué à l’urbanisation, ne sera finalement pas urbanisé, permettant ainsi de préserver les coteaux boisés ouest de la commune.

- L’Axe 3 du PADD précise que la commune de Billy-sur-Aisne est concernée par l’ensemble des intentions identifiée au sein de l’Axe 3, et plus précisément par la protection des milieux naturels et boisements situés en partie sud de la commune, en maintenant une coupure d’urbanisation entre Billy-sur-Aisne et Soissons, et en maitrisant les risques de débordement du ru situé à l’Est du site de projet. Il s’agira également de limiter l’étalement urbain à travers un modèle urbain peu consommateur d’espace, et de préserver les caractéristiques identitaires de la commune, d’assurer un traitement qualitatif des franges d’urbanisation, et enfin de limiter les risques au sein du projet ainsi que les nuisances, notamment sonores issues de la RN31.

Le projet de ZAC du Colombier répond donc bien aux objectifs de l’Axe 3 du PADD puisque le projet proposé prévoit un plan de composition proposant des formes urbaines variées et intégrant une certaine densité (comprenant des logements intermédiaires et collectifs), permettant ainsi de limiter l’étalement urbain et la consommation d’espace. En ce sens, le secteur des Marguerites a été sorti du périmètre de ZAC et ne sera pas urbanisé dans le cadre de ce projet. La coupure d’urbanisation entre Soissons et Billy-sur-Aisne reste préservée par le projet, une bande de terrain située entre la RN31 et la rue du bois de l’Eglise a été sortie du projet de ZAC afin de ménager le maintien d’une coupure d’urbanisation sur ce secteur Ouest de la commune. Les risques naturels sont pris en compte par le projet, ainsi que le traitement des nuisances sonores (merlon acoustique, plan de composition recherchant à limiter les nuisances sonores perçues vis-à-vis de la RN31, etc.)

Le projet d’aménagement de la ZAC du Colombier s’inscrit donc pleinement dans ces intentions.

De plus, rappelons que les éléments spécifiques relatifs au périmètre de projet du Colombier identifiés au sein du Document d’Orientations Générales du SCOT étaient : - Le renforcement des communes du pôle secondaire : « Les communes du Pôle secondaire, Billy-sur-Aisne et Venizel, se développent et se structurent en un véritable « pôle relais » pour l’organisation du territoire Soissonnais (accueil de nouveaux habitants, de nouveaux équipements et services…). La volonté d’affirmer ces communes s’appuie sur leur desserte en transports collectifs et leur niveau d’équipements de proximité. Pour y parvenir, elles devront accueillir 500 habitants supplémentaires environ à l’horizon 2030, soit un peu plus de 15 % de l’augmentation de population attendue sur le territoire sur ces communes. Pour y parvenir, 920 logements environ devront être réalisés entre 2008 et 2030. » Billy-sur-Aisne est identifiée comme un des principaux sites de développement prévus au SCoT ; Cet objectif de construction et de confortation de la commune en tant que pôle secondaire est bien respecté par le projet, dans les délais mentionnés.

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- L’identification du secteur du Colombier comme un secteur d’extension urbaine ; L’extension urbaine projetée s’établi bien sur le secteur du Colombier.

- Un mode d’urbanisation limitant l’étalement urbain, une gestion économe de l’espace : « Tendre vers une densité moyenne de 50 logements par hectare à Soissons et de 35 à 50 logements à l’hectare pour les autres communes du cœur d’agglomération et du Pôle secondaire » ; La densité du projet présente une densité nette d’environ 46 logements/hectare et une densité brute de 19.4 logements/hectare, le projet s’inscrit globalement dans les objectifs de limitation de l’étalement urbain fixé par le SCoT pour les pôles secondaires.

- Une préservation de l’espace agricole, en orientant prioritairement les extensions urbaines dans le cœur d’agglomération et sur les communes du pôle secondaire. Ceci est le cas pour Billy-sur-Aisne. Ainsi, les espaces agricoles constituant le site de projet du Colombier sont bien identifiés comme zone d’extension urbaine, alors que d’autres espaces agricoles du territoire sont identifiés comme espaces agricoles à protéger.

- La préservation des boisements, milieux naturels et cheminement naturel des cours d’eau du territoire ; La préservation de ces espaces de respiration ; la préservation de l’écrin de verdure dans lequel s’inscrit la commune ; Les boisements situés au sud et à l’Ouest du site et du secteur dit « des Marguerites » constituent des boisements et espaces naturels sensibles qu’il s’agit de préserver ; Le secteur des Marguerites ne sera pas urbanisé dans le cadre du projet. L’urbanisation projetée est tenue à distance de ces coteaux, et des boisements et espaces naturels sensibles de la commune.

- La poursuite de production de logements locatifs aidés : dans le cadre du PLH 2015-2020 sur la commune sur cette période ; Le futur PLH sera élaboré sur la période 2015-2020, il ne concerne ainsi que les deux premières années de la phase 1 du projet. Les chiffres du PLH 2015-2020 ne sont pas encore officialisés dans le document approuvé mais ils ont fait l’objet d’une première validation par la commune. Le PLH 2015-2020 prévoirait ainsi la construction de 80 logements à Billy dont 20 logements sociaux pour atteindre 5% de logements sociaux sur l’ensemble de la commune à l’horizon 2020. Cet objectif est fixé par le SCOT pour les communes pas ou peu dotées en logements locatifs aidés et afin de rééquilibrer l’offre sur l’ensemble de l’agglomération. Actuellement Billy ne compte que 3 logements sociaux. Ainsi, avec 30% de logements sociaux au terme du projet, soit 120 logements sociaux au total, le projet répond aux objectifs fixés et s’inscrit dans un rééquilibrage à l’échelle de l’agglomération, sachant que le reste de la programmation de logements sociaux prévus au sein de l’opération devra s’intégrer dans le PLH suivant (2020-2026). La programmation de logements au sein de l’opération globale est soumise aux règles du marché de l’immobilier et pourra être ajustée en fonction du rythme de commercialisation.

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- Le traitement de l’entrée d’agglomération, le long de la RN31, en préservant le caractère vert des entrées de ville ; Un traitement paysager est prévu en entrée d’agglomération le long de la RN31. L’intégration de franges paysagères en bordure de la RN 31 a été valorisée. Un merlon acoustique sera aménagé afin de préserver les futures constructions des nuisances sonores de la RN31, il s’agira d’un merlon anti-bruit bénéficiant d’un traitement paysager participant à la revalorisation paysagère de la RN31.

- La limitation des risques naturels et technologiques (le long de la RN31), et la nécessité d’assurer le confort acoustique des habitants (traitement des nuisances sonores issues de la RN31) ; Les risques naturels et technologiques sont traités et pris en compte dans le cadre du projet. Pour assurer le confort acoustique des futurs usagers, un merlon acoustique sera aménagé le long de la RN31, un recul des constructions de 75 m vis-à-vis de la RN31 est également respecté, ainsi que le respect d’un niveau minimum d’isolement acoustique des façades. L’ambiance sonore prévisionnelle après ces mesures sera de 55 dB(A).

- La délimitation entre secteurs de développement favorable (proches du cœur et altitude < 65m : soit coté RN31 et rue de la Paix) et secteurs de coteaux plus défavorables à l’urbanisation (proches et cœur et altitude > 65m : soit sur le coteau des Marguerites et en premières ligne nord le long de la rue du Bois de l’Eglise). Une partie de la ZAC était initialement située à une altitude supérieure à 65 m (aux abords de la rue du Bois de l’Eglise, sur les franges sud et ouest correspondant au secteur Marguerites). Ainsi, le secteur Marguerites a été sorti du projet d’urbanisation. Seul le secteur du Colombier, situé à plus faible altitude et moins perceptible dans le paysage, sera urbanisé. Plus globalement, le projet s’est soucié de l’intégration paysagère des bâtiments dans l’environnement afin de préserver la qualité paysagère des environs.

Ainsi, le projet d’aménagement de la ZAC du Colombier a bien respecté et pris en compte les objectifs et orientations du SCoT du Soissonnais.

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3.1.2. LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE BILLY-SUR-AISNE

Le Plan Local d’Urbanisme (PLU) de la ville de Billy-sur-Aisne a été approuvé le 17 mars 2004. Le Projet d’Aménagement et de Développement Durable (PADD) du PLU identifie le secteur du « Colombier », zone la plus importante située au Nord du Centre-bourg, qui permettra une extension de l’agglomération, dans un secteur relativement plat de la vallée, et assurera une continuité du tissu urbain.

Le PLU indique que le secteur de projet est couvert par trois zones (voir plan ci-contre): - la zone IAU : il s’agit de zones non équipées ou insuffisamment équipées mais retenues pour constituer l’extension des zones bâties existantes, à court ou moyen terme. On ne peut y admettre une urbanisation diffuse. Par contre, il est possible d’y autoriser des opérations qui, même de petites tailles, équiperont progressivement ces zones. La double condition autorisant le débit de l’urbanisation de ces zones est que : o les équipements d’infrastructures nécessaires à la viabilité des terrains aient été réalisés o chaque opération soit compatible avec un aménagement cohérent de la zone Dans ces zones, les constructions à usage d’activités industrielles ou artisanales ou d’entrepôts sont interdites. Seules sont autorisés les activités tertiaires ou artisanales intégrées. C’est une zone destinée à devenir des secteurs d’habitation. La zone dite « du Colombier » permettra une extension de l’agglomération dans un secteur relativement plat de la vallée, en continuité du tissu urbain ;

- la zone UD : il s’agit d’une zone Urbaine concernant le territoire déjà partiellement urbanisé, bien pourvu en voirie et en réseaux divers. Les terrains, en raison de leur équipement, sont constructibles. La zone UD est la zone qui couvre les secteurs périphériques du village. Elle est constituée d’un habitat individuel à faible densité. La répartition des maisons y est plus clairsemée et ne présente plus la qualité patrimoniale de la zone UC. Les constructions sont implantées en retrait de l’alignement des voies et en ordre discontinu.

Ainsi, une partie de la destination de cette zone est compatible avec le projet proposé. Concernant l’urbanisation sur une partie de la zone A, une évolution du document d’urbanisme de la commune est donc à prévoir. Les servitudes d’utilités publiques (Protection des monuments historiques inscrits, entrées de ville) ont été prises en compte par le projet.

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Ainsi, des modifications du document d’urbanisme sont à prévoir afin de mettre en compatibilité le projet et les emplacements réservés. Il est prévu que le PLU soit mis en compatibilité dans le cadre de la procédure de Déclaration d’Utilité Publique menée par l’Etablissement Public foncier de l’Oise, d’ici fin 2016 / début 2017.

Enfin, le projet proposé s’inscrit pleinement dans les objectifs du Projet d’Aménagement et de Développement Durable du PLU de Billy-sur-Aisne et n’est pas de nature à remettre en cause l’économie générale de ce PADD, qui identifie notamment : - La nécessité de préserver la caractère de village ancien au centre, - La nécessité de créer un aménagement permettant de réguler le débit des eaux du ru de Billy en amont de Venizel, - La nécessité de préserver les sentes communales et maitriser les déplacements viaires (trafic généré, sécurité routière et traitement des carrefours) suite à l’aménagement du secteur du Colombier.

Le projet proposé respecte les objectifs fixés par le PLU.

Notons que le secteur du Colombier fait l’objet de prescriptions spécifiques au sein du PADD. La commune de Billy-sur-Aisne a défini les orientations principales et les orientations d’aménagement concernant le secteur du Colombier. Le projet proposé diffère un peu de l’orientation d’aménagement inscrite au PLU, dans le sens où l’implantation des accès au secteur ont été positionné différemment sur la rue du Bois de l’Eglise, afin de privilégier une bonne accessibilité et la sécurité des accès. Cependant, le schéma de l’orientation d’aménagement précisait bien que « le tracé des espaces publics et des liaisons à assurer est indicatif et peut prendre tout autre forme ». Une liaison viaire entre la rue du Bois de l’église et la rue de la paix n’est pas prévue afin de préserver le cœur du nouveau quartier du trafic routier (éviter trop de circulation en interne du quartier, éviter les effets shunt). Par contre, il est bien prévu l’aménagement d’un vaste espace public central.

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Source : PLU de Billy-sur-Aisne

Figure 88 : Extrait du plan de zonage du PLU

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3.1.3. LE PLAN CLIMAT ENERGIE TERRITORIAL (PCET)

La Communauté d'Agglomération du Soissonnais a pour ambition de mettre le territoire sur les rails des objectifs « 3x20 » à l’horizon 2020 et de le préparer aux effets du changement climatique. Pour la première période 2013-2017 correspondant à ce premier PCET, chaque secteur se voit fixer un objectif de réduction à la hauteur de l’effort demandé : • Industrie : - 12% • Transports : - 8% • Habitat : - 10% • Tertiaire : - 5% • Agriculture : - 5% L’objectif total est ainsi de -9% d’émissions de gaz à effet de serre sur le territoire (en comptant la diminution liée à l’utilisation d’énergies renouvelables en substitution aux énergies fossiles). Notons que les objectifs sont fixés sur la période 2010-2017 car 2010 est l’année de référence du diagnostic territorial. En termes d’objectifs chiffrés, une augmentation de la production d’énergies renouvelable de sorte qu’elle atteigne 23% de la consommation d’énergie finale du territoire en 2020 (objectif du « 3x20 ») correspond à une production d’énergies renouvelables tout origine confondue de l’ordre de 437 000 MWh. Cet effort est à fournir sur la période 2013-2020.

Le projet de ZAC du Colombier a cherché à s’inscrire dans les objectifs fixés par le PCET du Soissonnais. Le projet valorise une conception bioclimatique visant à favoriser les apports solaires passifs au sein des logements. Les orientations sud sont recherchées en priorité, puis les orientations est/ouest. Les logements traversant ou bi-orientés sont encouragés.

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Au vu des données programmatiques actuelles et des besoins thermiques des futurs bâtiments de l’aménagement, un réseau de chaleur n’apparait pas comme pouvant être techniquement envisagé, la densité urbaine du projet étant trop faible pour envisager une mutualisation maximale à l’échelle du projet. Cependant, une mutualisation à l’échelle du bâtiment ou de plusieurs bâtiments est fortement encouragée par l’étude de faisabilité sur le potentiel en énergies renouvelables menée dans le cadre du projet. Des sources d’approvisionnement en énergies renouvelables sont proposées : biomasse bois et géothermie sur nappe.

3.1.4. LE SCHEMA REGIONAL DE COHERENCE ECOLOGIQUE (SRCE)

Le projet de SRCE de Picardie est soumis à la consultation administrative depuis le début de l’année 2015. La carte permet d’identifier sur le secteur de la commune de Billy-sur-Aisne :

. Un corridor arboré passant au sud-ouest de la commune et de l’urbanisation villageoise, sur les boisements remarquables situés au sud du village,

. Deux réservoirs de biodiversité (252 et 260), sur les boisements sud-ouest de la commune, correspondant à la ZNIEFF I « Ravins, cotes et ru de Billy-sur-Aisne » pour le 187 et le 181,

. Un corridor aquatique associé au ru de Billy, à l’est du périmètre ;

. Un élément de fragmentation de la sous-trame des milieux aquatiques (obstacle à l’écoulement), au niveau du franchissement de la RN31 (indiqué par un petit E dans un triangle sur la carte).

Le projet de ZAC du Colombier respecte les entités naturelles et corridors identifiées par le SRCE et ne vient pas les impacter.

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3.1.2. LE SCHEMA REGIONAL CLIMAT AIR ENERGIE (SRCAE) DE PICARDIE

Le SRCAE de Picardie est entré en vigueur en Picardie le 30 juin 2012.

Il présente un volet Air. Le SRCAE de Picardie indique plusieurs perspectives et orientations en la matière, dont : - Maîtrise des émissions de polluants atmosphériques locaux liés aux déplacements sur route, à l’agriculture et à l’industrie; - Réduction des émissions liées au bâtiment ; - Améliorer la connaissance des effets de la pollution atmosphérique sur la santé, les écosystèmes et le patrimoine bâti ; - Travailler à une meilleure coordination régionale de l’information sur la qualité de l’air ; - Mettre en place une procédure de suivi et d’évaluation du volet Air du SRCAE L’habitat représente 15 % des émissions de GES. La typologie de l’habitat picard découle naturellement de son organisation territoriale : la dispersion de la population dans de petites communes explique la prédominance à 60 % des maisons individuelles dans le parc de logements. Le chauffage est responsable de 81 % des émissions de l’habitat. 70 % des 750 000 résidences principales picardes ont été construites avant la première réglementation thermique de 1975. Caractérisé par des performances énergétiques plus faibles, le parc de logements anciens contribue à 82 % des émissions de l’habitat. Dans la stratégie du SRCAE, le scénario 2020 du SRCAE fixe un objectif de -18% de GES en 2020 pour le bâtiment. Sur ce point, le projet encourage des bâtiments performants limitant les émissions de polluants. Il génère par contre une augmentation du trafic routier, relative à la création de nouveaux logements tels que prévus au sein du SCoT et du PLH, qui cherche à être atténuée par une valorisation des modes alternatifs à l’automobile au sein du projet et par une végétalisation du site.

Selon le SRCAE de Picardie, avec 29 % des émissions de gaz à effet de serre, l’industrie est le secteur le plus émetteur de Picardie. Dans la stratégie du SRCAE, l’industrie et les services contribueront à 13 % de l’objectif d’efficacité énergétique d’ici à 2020. Le projet ne crée pas de nouvelles industries ou nouveaux services.

Selon le SRCAE de Picardie, la situation géographique de la Picardie explique l’ampleur du trafic routier de marchandise qui contribue à hauteur de 11 % des émissions de gaz à effet de serre régionales. Par ailleurs, la Picardie est la région française comptant le plus de communes (2 291 communes pour trois départements) pour seulement six agglomérations de plus de 50 000 habitants (Amiens, Beauvais, Creil, Compiègne, Soissons, Saint Quentin). Conséquence de cette organisation spatiale, les déplacements individuels motorisés sont plus nombreux et plus longs en Picardie que dans le reste du pays. En définitive, les déplacements de voyageurs représentent 14 % des émissions de GES. Dans la stratégie du SRCAE, le scénario 2020 du SRCAE fixe un objectif de -13% de GES en 2020 pour le transport et l’urbanisme.

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Malgré les déplacements automobiles qu’induiront la création de ces nouveaux logements, le projet cherche à valoriser les modes alternatifs à l’automobile au sein du projet et vers le centre-bourg de Billy-sur-Aisne. De plus, des possibilités de rejoindre Soissons en transport en commun, et dans une moindre mesure en vélo, existent. Notons sur ce point que le scénario 2020 du SRCAE consiste à mobiliser 50 % des gisements sur le covoiturage et la promotion du vélo, l’écoconduite et le télétravail.

Selon le SRCAE de Picardie, l’agriculture est le quatrième secteur émetteur, non par ses consommations d’énergie mais par l’utilisation d’engrais minéraux azotés et la présence d’un cheptel important. Le développement des puits de carbone, c’est-à-dire l’absorption nette de CO2 due à la croissance de la biomasse, renforce l’importance des espaces agricoles et forestiers de la Picardie. Dans la stratégie du SRCAE, le scénario 2020 du SRCAE fixe un objectif de -15% de GES en 2020 pour l’agriculture et la forêt. Le secteur de projet venant se développer sur un secteur actuellement agricole. L’agglomération du Soissonnais privilégie une démarche amiable dans les négociations foncières sur la base d’échanges culturaux (le principe est d’1 hectare pour 1 hectare). Dans ce but, la SAFER a acquis environ 50 hectares de terres agricoles sur le territoire communal de Billy-sur-Aisne dont environ 20 hectares pourraient être proposés en échanges avec les agriculteurs propriétaires des parcelles concernées par le projet. Pour le moment, ces négociations n’ont pu aboutir.

La mise en œuvre des orientations définies par le SRCAE mobilisera des ressources locales, notamment pour la production d’énergie. Cette mobilisation accrue par rapport à la situation actuelle devra respecter les équilibres écologiques de la région. A l’horizon 2020, 500 000 tonnes équivalent pétrole (tep) d’énergies renouvelables, soit près de 900 millions de teqCO2 économisées, seront produites, ce qui représente un doublement de la production actuelle en Picardie. Cette augmentation repose essentiellement sur l’éolien et la biomasse énergie. Volet annexé au SRCAE, le schéma régional éolien doit permettre d’accompagner le développement de l’éolien en Picardie et de contribuer à l’objectif national de 19000 MW de puissance éolienne terrestre d’ici à 2020. Le développement de l’ensemble des énergies renouvelables contribue à 31 % de l’objectif d’efficacité énergétique d’ici à 2020. Le projet valorise une conception bioclimatique visant à favoriser les apports solaires passifs au sein des logements. Les orientations sud sont recherchées en priorité, puis les orientations est/ouest. Les logements traversant ou bi-orientés sont encouragés. Au vu des données programmatiques actuelles et des besoins thermiques des futurs bâtiments de l’aménagement, un réseau de chaleur n’apparait pas comme pouvant être techniquement envisagé, la densité urbaine du projet étant trop faible pour envisager une mutualisation maximale à l’échelle du projet. Cependant, une mutualisation à l’échelle du bâtiment ou de plusieurs bâtiments est fortement encouragée par l’étude de faisabilité sur le potentiel en énergies renouvelables menée dans le cadre du projet. Des sources d’approvisionnement en énergies renouvelables sont proposées : biomasse bois et géothermie sur nappe.

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3.1.3. LE PERIMETRE DE ZAC RETENU

Dans l’optique de réaliser une extension urbaine communale, il a été retenu un périmètre opérationnel de ZAC d’une superficie de 20.8 hectares environ, en continuité de l’urbanisation existante et à proximité du centre-village. Ce périmètre opérationnel de ZAC du Colombier est bordé par : . la RN31 (route de Reims) au Nord, . par les lotissements existants et par la rue de la Paix à l’Est, . par la rue de la bouilloire et la rue du Bois de l’Eglise au Sud, . par les parcelles agricoles et maisons existantes situées entre la rue du Bois de l’Eglise et la RN31 à l'Ouest.

Le secteur à aménager se situe au nord du centre-bourg (à 400-500 mètres de la Mairie, école communale et des commerces de proximité). Il s’inscrit en continuité de l’urbanisation existante le long de la rue de la Bouilloire et de la rue de la Paix. Il s’agit d’un secteur d’extension urbaine potentiel actuellement non urbanisé, constitué de parcelles agricoles. En effet, ce secteur est majoritairement occupé par des cultures, présentes sur le site sous forme de grandes parcelles intensément cultivées. Le site est bordé en deux endroits par un fossé dans lequel s’écoule un ruisseau. Celui-ci est partiellement canalisé et souterrain.

Ce secteur représente un site de développement urbain important pour la Commune de Billy-sur-Aisne.

Notons qu’un périmètre de projet plus élargi avait initialement été retenu, intégrant (en plus du secteur du Colombier) le secteur dit des Marguerites, à l’ouest du secteur du Colombier entre rue du Bois de l’Eglise et RN31, puis au sud de la rue du Bois de l’Eglise, sur le coteau. En effet, concernant le secteur des Marguerites, le PADD précise que ces terrains offrent des possibilités d’extension, et qu’ils sont adossés à la zone de protection naturelle qui couvrent les côteaux et les terres aux pieds de ceux-ci. Or, ces terrains du secteur Margeurite correspondent à des Jardins potagers de subsistance (Code CORINE : 85.32 / ici : pâture mésophile réaffectée en potager de subsistance), puis à des Terrains en friches mêlés à des jardins (codes CORINE : 87.1 et 85.3). Ainsi, le secteur des Margeurites présentent des enjeux écologiques faibles à moyens, il correspond ainsi au secteur présentant le plus d’enjeux écologiques de l’ensemble du secteur Colombier Marguerites (le secteur Colombier présentant des enjeux très faibles à faibles).

Ainsi, le périmètre opérationnel de ZAC n’intègre pas le secteur dit des Marguerites afin de limiter les impacts environnementaux sur le territoire et de proposer une programmation raisonnée inscrite dans une extension urbaine plus contenue. Ces mesures sont présentées et décrites dans la partie Effets et Mesures de la présente étude d’impact.

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Périmètre de ZAC

Source : Géoportail

Figure 89 : Zoom sur le cadastre du périmètre d’étude de la ZAC du Colombier

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3.1.4. INSERTION DU PROJET DANS SON ENVIRONNEMENT NATUREL ET URBAIN

Le projet s’insère dans l’environnement naturel et urbain existant : - Le projet s’inscrit en continuité de l’urbanisation existante, et à proximité des commerces et équipements existants, - L’hypothèse d’aménagement retenu favorise la création d’un quartier plus dense, intégré au paysage, présentant une diversité des formes urbaines et conçu à une échelle humaine, ainsi qu’une diversité sociale, - Le développement d’une trame verte et bleue structurante constitue également un des piliers du nouveau quartier.

Faire « campagne » : trois hameaux pour un nouveau quartier, en continuité de l’urbanisation existante et intégré à son environnement Le projet du Colombier s’inscrit dans la continuité de l’urbanisation existante villageoise. Il s’inscrit principalement sur des espaces agricoles cultivés de manière intensive. Face à la nécessité d’efficacité foncière et de limitation de la consommation d’espaces agricoles, une certaine densité a été recherchée. Notons que ce secteur est identifié par l’ensemble des documents d’urbanisme comme un secteur d’extension urbaine, et comme un secteur de densification urbaine en relation avec la proximité de la RN31. Avec environ 400 logements, le schéma d’aménagement oriente le développement du quartier vers une densité nette d’environ 46 logements / hectare et une densité brute de 19.4 logements / hectare. De plus, le projet prévoit la création d’une micro-crèche.

Afin de s’inscrire dans la continuité de l’urbanisation existante et de favoriser le travail de greffe urbaine à réaliser entre urbanisation existante et extension nouvelle, les logements individuels et superposés sont implantés prioritairement le long des maisons préexistantes bordant le projet. Ainsi, une continuité des formes urbaines est établie entre existant et extension, et les ombres portées sur les maisons existantes sont évitées. Des phénomènes de co-visivilités seront par contre possibles, même si l’insertion paysagère du projet entre existant et nouveau quartier devrait permettre de tempérer les vis-à-vis. Les maisons plurifamiliales n’excèdent pas une hauteur de R+2+Combles. Ces logements sont implantés de manière disséminée au sein du projet, se fondant dans la composition urbaine au sein du nouveau quartier. Le plan de composition favorise une spatialisation mélangée des formes urbaines, où les logements individuels cotoient les superposés et les maisons plurifamiliales.La trame urbaine du quartier est contrebalancée par une offre généreuse d’espaces verts.

De plus, une diversité de l’habitat est recherchée : - locatif aidé, accession aidée, et accession libre - maisons individuelles (Rez-de-chaussée ou R+1+Combles, avec 1 logement par maison) - maisons superposées (R+1+Combles, avec 2 logements par maison)

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- maisons plurifamiliales (R+2+Combles, avec 12 logements par maison) Le site de projet s’inscrit à proximité d’un équipement scolaire, de commerces de proximité et de la mairie, et il bénéficie d’une desserte par la ligne 11 du réseau de transports en commun de l’agglomération. Il s’inscrit également au sein d’infrastructures routières structurantes, la RN31 assurant une bonne accessibilité du secteur à l’échelle de l’agglomération.

Un projet cherchant à limiter les risques et les nuisances sonores Les nuisances sonores liées aux axes routiers et l’augmentation du nombre de véhicules générés par le projet auront des effets modérés en raison du parti pris d’aménagement retenu et des mesures mises en place : - Développement de voiries nouvelles limité autant que possible dans le cadre du projet - Limitation des vitesses : l’ensemble des voiries de la ZAC seront classées en « zone de rencontre » : o Limitation des vitesses à 20 km/h o Double sens cyclable généralisé o Modes doux prioritaires sur la chaussée o Entrée de quartier signalant le caractère apaisé du quartier - Recul vis-à-vis des axes bruyants respectés afin d’éloigner les logements de la source de bruit et limiter les nuisances sonores ressenties : o Les logements sont mis à distance de l’axe bruyant. Ainsi, les logements se situent à minima à plus de 75 mètres de la RN31. - Réalisation d’un merlon acoustique au plus près de la RN31 et sans discontinuité dans l’optique de limiter les impacts acoustiques sur le projet - Le rôle des formes urbaines dans la gestion des nuisances sonores a été pris en compte : le plan masse valorise l’aménagement d’un front bâti en partie nord du projet à l’arrière du merlon le long de la RN31, pour limiter la diffusion des nuisances sonores vers l’intérieur du quartier, préservant ainsi les bâtiments situés en seconde ligne de ce front bâti des nuisances sonores de la RN31. - Pas de présence d’activités économiques qui pourraient générer certaines nuisances sonores (livraisons, émissions sonores des équipements techniques ou process industriel) sur le projet

Concernant les risques naturels initialement présents sur le secteur de projet, ceux-ci sont maîtrisés dans le cadre du projet :

- L’urbanisation du secteur des Marguerites est évitée, limitant ainsi les risques d’augmentation de ruissellement pluvial venant de l’amont ; - L’imperméabilisation des sols est ensuite limitée autant que possible sur le secteur du Colombier ;

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- Le parti d’aménagement intègre dans sa composition de vastes espaces accueillant des ouvrages de gestion et collecte des eaux pluviales, afin de réguler les débits d’eau vers l’aval hydraulique du projet, limitant le risque d’inondation sur le secteur et en aval du secteur du Colombier ; - Les abords du ru de Billy situé à l’Est (classés en zone Rouge du PPRI), pouvant déborder durant les périodes de crues, sont préservés de l’urbanisation, une marge de recul des constructions est maintenue. - Des marges de recul seront préservées dans le cadre du projet vis-à-vis de la RN 31, notamment au regard du risque de transport de matières dangereuses.

« Habiter un paysage » : une trame verte et bleue structurant le projet, une identité et une qualité paysagère pour le nouveau quartier Le projet d’aménagement retenu s’appuie sur une trame verte structurante. L’hypothèse d’aménagement intègre une part importante d’espaces naturels afin d’y valoriser leurs fonctions, notamment thermique, sanitaire, environnementale et sociale mais aussi pour pouvoir gérer les eaux pluviales et les accompagner jusqu’au point bas du projet. Les principes valorisés dans le cadre du projet s’appuient sur le paysage existant, et le prolongent : le projet cherche à faire pénétrer les éléments de nature au cœur de la composition, « Infiltrer » le projet par des éléments de paysage structurant le projet : reconstituer un milieu humide au travers du réseau de noues et de bassins de collectes, plantations généreuses, jardins familiaux, etc. Jusque-là vaste champs cultivés intensément, le projet réintroduit de la biodiversité au sein du site, reconstituant de vastes espaces d’aération au sein de la composition urbaine, en écho au paysage identitaire communal.

La trame verte s’imbrique ici étroitement avec la « trame bleue », qui complète et étoffe le milieu humide lié au ru situé à l’est du site de projet. Les bassins de rétention s’imposent comme de vastes espaces publics à part entière.

Sur le linéaire des noues et des fossés, autour des bassins de collecte, une palette végétale spécifique est mise en œuvre, enrichissant le milieu existant. Ainsi, la diversité des milieux recherchés permettra la création d’espace support de biodiversité, et créés de vastes porosités naturelles au sein du site. Les trames vertes intègrent une diversité de milieux favorables à la biodiversité, et se retrouvent maillées au sein d’une mise en réseau des espaces verts.

Le paysage se prolonge enfin au sein des rues, où il domine grâce à des plantations généreuses.

L’espace public, le paysage créé, sont porteurs d’usages : bassins de rétention s’imposant comme de véritables espaces verts publics, espaces nourriciers avec les jardins familiaux.

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Des orientations variées entre Nord/Sud et Est/Ouest sont proposées, les typologies de logements proposées (individuels et superposés ayant plusieurs expositions, forme carré des collectifs permettant des bi-orientations) permettant dans tous les cas de bénéficier des apports solaires en hiver et de limiter les surchauffes estivales. De plus, contrairement à l’asphalte ou au béton qui accumulent l’énergie solaire la journée et déstockent la chaleur emmagasinée la nuit, les surfaces engazonnées et les arbres participent à la diminution des îlots de chaleur par l’évapotranspiration.

Parmi les mesures visant une réduction des émissions de gaz à effet de serre et des consommations énergétiques au sein du nouveau quartier, on peut également citer les constructions individuelles et superposées neuves qui respecteront au minimum le niveau règlementaire actuel (la RT2012), ou RT2012 - 20% pour les logements plurifamiliaux neufs. La mobilisation d’autres énergies renouvelables au sein du projet, à savoir notamment la biomasse bois et la géothermie sur nappe, est également étudiée.

3.1.5. LA DEMARCHE DE DEVELOPPEMENT DURABLE DU PROJET

La communauté d’agglomération du Soissonnais est engagée dans plusieurs démarches en faveur du développement durable, telles que l’aménagement de plusieurs éco-quartier, le Plan Climat Energie (objectifs de diminution des gaz à effets de serre et d’augmentation des énergies renouvelables), etc. La politique menée par la Communauté d'agglomération vise à limiter les impacts de l'urbanisme sur l'environnement et à maintenir l'équilibre nécessaire à l'amélioration du cadre de vie des habitants.

La démarche de développement durable retenue pour le projet d’aménagement du secteur du Colombier se traduit principalement par : . une extension en continuité de l’urbanisation existante, à proximité du centre-bourg et de ses équipements ; . la limitation de l’étalement urbain : une densité permettant d’optimiser le foncier consommé ; . une diversification de l’offre d’habitat et des formes urbaines ; . une confortation de l’économie résidentielle de la commune (augmentation de la population et des ressources fiscales, qui fréquenteront les commerces et services de la commune) ; . la préservation de l’écosystème existant (préservation des zones écologiques à enjeux, et des coteaux boisés du secteur Marguerites) ; . la lisibilité paysagère : définition d’un projet s’appuyant sur un maillage de trames végétales et confortant des porosités végétales et écologiques au sein du projet ;

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. la prise en compte de la problématique des nuisances, notamment acoustiques, engendrées par la RN31 à travers un plan de composition et limitant les nuisances sur les futurs usagers du projet et l’aménagement d’un merlon anti-bruit ; la gestion des eaux pluviales et la prise en compte des risques naturels ; le développement des modes actifs ; . un plan de composition favorisant autant que possible les apports solaires passifs ; . la création de lieux de vie et des espaces publics de référence, garants de la qualité du cadre de vie et du « vivre ensemble » ; . la structuration de l’urbanisation à partir d’une configuration inspirée par les caractéristiques locales.

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3.2. LES PRINCIPES D’AMENAGEMENT DU PROJET

3.2.1. HYPOTHESE D’AMENAGEMENT DU PROJET

Le plan de composition ci-dessous représente l’hypothèse d’aménagement retenue pour l’aménagement du secteur du Colombier. Il s’agit d’une hypothèse d’aménagement au stade du dossier de création. Cette hypothèse d’aménagement sera précisée lors du dossier de réalisation. Les principes d’aménagement sont développés aux pages suivantes.

Source : Atelier Cité Architecture

Figure 90 : Hypothèse d’aménagement du projet

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3.2.2. TRAME PAYSAGERE ET ESPACES PUBLICS

Billy sur Aisne, bien que très proche de Soissons, a gardé son identité de village de campagne. Il s’agit de préserver cette identité, voire de la renforcer par l’utilisation d’une palette végétale composée d’essences qui se retrouvent dans la nature avoisinante. Ainsi, les arbres choisis pour habiller les rues rappellent ceux que l’on peut trouver dans les forêts sur les coteaux, et à chaque fois que l’espace est suffisant, les formes naturelles sont préférées aux arbres tiges. Dans chaque rue, une association d’essences est proposée, constituant l’identité de la rue en question, et facilitant le repérage des futurs usagers. Dans les bassins et zones humides, les essences choisies sont celles qui poussent naturellement dans les ripisylves sur le territoire. Les haies et massifs arbustifs sont composés d’essences que l’on peut retrouver dans les lisières des forêts ou dans les haies bocagères, qui sont intéressantes pour la couleur de leur bois, de leur feuillage automnal, pour leur floraison ou pour leurs fruits qui vont nourrir les oiseaux. A cette palette s’ajoutent quelques vivaces et graminées rustiques, nécessitant peu d’entretien, mais permettant d’animer l’espace public au gré de leur floraison. L’éco-quartier a dans l’idée de préserver la biodiversité existante, mais aussi de l’enrichir. Pour cela, une collection de fruitiers de variétés anciennes est dispersée dans les hameaux, de manière à faire redécouvrir ces variétés adaptées au sol et au climat de la région, qui ont souvent été oubliées. Le quartier pourra donc jouer un rôle de conservatoire des espèces de fruitiers. Une liste de variétés permettra à tous les résidents de planter, eux aussi, ces fruitiers dans leur jardin. Autour des jardins partagés, une haie de groseilliers et cassissiers permettra aux promeneurs de se servir sans être tentés de pénétrer dans les jardins. Source : Acte 2 Paysage

Figure 91 : Les principes paysagers du projet

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Plantations arbustives 1 Cette palette très rustique propose des feuillages variés, des bois colorés, des fleurs essentiellement printanières suivies de baies colorées qui feront le bonheur des oiseaux et offriront de belles couleurs automnales. Ces végétaux pourront être taillés le long des cheminements pour libérer l’espace et laissés en haies libres côté jardins où ils assureront un arrière-plan agréable au fond des parcelles.

Source : Acte 2 Paysage

Figure 92 : Plantations arbustives1

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Plantations arbustives 2 Les groseilliers et cassissiers seront installés sur le pourtour des jardins partagés, offrant leurs baies aux promeneurs qui seront ainsi moins tentés de se servir dans les jardins.

Source : Acte 2 Paysage

Figure 93 : Plantations arbustives2

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Plantations arbustives 3 Cette palette très rustique propose une floraison spectaculaire au printemps, des baies colorées qui attireront et nourriront les oiseaux et de belles couleurs automnales. Elle est utilisée où l’espace disponible est plus important, permettant l’utilisation de plantes épineuses comme le houx ou le rosier sauvage. Ces essences pourront être taillées en bordure de cheminement et laissées libres en fond de massif.

Source : Acte 2 Paysage

Figure 94 : Plantations arbustives3

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Plantations arbustives 4 Cette palette rustique et florifère offre une floraison spectaculaire au printemps, quelques baies pour les oiseaux, et de belles couleurs automnales. Elle est utilisée dans les rues et les allées, où l’espace disponible est restreint.

Ces essences pourront être taillées à chaque fois qu’elles prendront trop de place, mais leur développement est assez compact.

Source : Acte 2 Paysage

Figure 95 : Plantations arbustives 4

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Plantations de vivaces et graminées Cette palette est choisie pour l’étalement des floraisons et ses couleurs douces. Elle assurera une animation permanente de l’espace public grâce aux variétés persistantes.

Ces essences nécessitent très peu d’entretien et l’utilisation de la pervenche en couvre-sol permettra de limiter le désherbage.

Source : Acte 2 Paysage

Figure 96 : Plantations de vivaces et graminées

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Plantations des noues et bassins Les noues seront engazonnées, et par endroit, un saule sera planté pour assurer un rôle de pompage de l’eau tout en apportant un peu de verticalité à ces espaces. Des iris d’eau seront plantés en fond de noues pour animer l’espace public grâce à leur floraison. Ces noues pourront être fauchées une fois par an à l’automne. Les saules peuvent être taillés à volonté ou laissés libres en fonction de l’espace disponible. Des plants forestiers d’essences adaptées aux zones humides seront installés dans les bassins. Ces arbres de petite taille n’ont pas vocation à tous se développer. Un pourcentage de perte sera inévitable au cours des premières années de développement des arbres. De manière à obtenir un effet plus rapide, quelques baliveaux viendront renforcer les zones plantées de plants forestiers.

Source : Acte 2 Paysage

Figure 97 : Plantations des noues et bassins

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Plantations des voies principales Le principe choisi est celui selon lequel une essence marque une rue, elle participe à son identification. Les chênes offrent de jolies colorations jaunes à l’automne et leurs feuilles tombent tardivement. Les crataegus apportent leur touche fleurie au printemps. Les érables champêtres prennent une teinte dorée très lumineuse en automne.

A chaque fois que l’espace disponible est suffisant, les arbres tiges sont remplacés par des formes naturelles.

Source : Acte 2 Paysage

Figure 98 : Plantations des voies principales

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Plantations des sentes et rues secondaires Un mélange d’essences marque une rue, il participe à son identification. Des arbres tiges sont mélangés aux cépées de taille inférieure. Les essences choisies sont rustiques et marqueront les saisons par leur floraison et leurs couleurs d’automne. Des fruitiers de variété ancienne peupleront les quartiers, et offriront leurs trésors aux résidents, en transformant l’éco quartier en conservatoire botanique. Ils pourront aussi faire l’objet d’animations (atelier de taille, apprentissage de la greffe, fabrication de cidre…) grâce à des associations.

Source : Acte 2 Paysage

Figure 99 : Plantations des sentes et rues secondaires

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3.2.2. PRINCIPES DE GESTION DES EAUX PLUVIALES

Objectifs de gestion des eaux pluviales et période de retour de pluie Les objectifs recherchés en matière de gestion des eaux pluviales du projet sont : . Répondre aux exigences réglementaire (PLU et Zonage pluvial, conformité avec la politique de gestion des eaux pluviales de la Communauté d’Agglomération du Soissonnais). . Appliquer un schéma d’aménagement hydraulique en cohérence avec les contraintes locales actuelles, notamment limiter les apports de ruissellements vers le réseau hydrographique superficiel. . Adopter les techniques intégrées de gestion des eaux pluviales et privilégier les principes de stockage/restitution en cohérence avec les sols en présence.

La problématique d’inondations générées par le ru de Billy doit induire des mesures adaptées afin de ne pas aggraver la situation actuelle du fait de l’imperméabilisation des terrains de la future ZAC. L’accent est porté sur le principe de rétentions diffuses, par sous-bassins versants et adaptés à la programmation des différents hameaux. Cette rétention diffuse permet de ne pas concentrer le stockage en un seul point, qui serait en l’occurrence situé au point bas du site, en rive gauche du ru de Billy.

La période de retour retenue pour le dimensionnement des ouvrages de gestion des eaux pluviales est l’occurrence cinquantennale (50 ans), de manière à être cohérent avec les hypothèses de l’étude hydrologique du ru de Billy (ANNEXE 8). Toutefois, grâce à une lame d’eau supplémentaire très faible (de l’ordre de quelques centimètres) il sera également possible de stocker les pluies de récurrences plus rare et cela jusqu’à la pluie centennale. Cette disposition permet de gérer les ruissellements sur le site, même pour des pluies exceptionnelles, afin de ne pas aggraver le risque d’inondation en aval.

La station utilisée pour les calculs est la station météofrance locale de BRAINE (02).

Principes d’aménagements hydrauliques L’ensemble des eaux de ruissellement sont gérées sur l’espace public. Les voiries de dessertes sont longées par des noues enherbées. Les noues présentent un intérêt paysager, une réduction des couts des ouvrages de collecte/transfert et un intérêt écologique en favorisant le piégeage et la décantation des Matières En Suspension et Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques. Les canalisations et avaloirs seront utilisés uniquement si les contraintes (notamment topographiques) ne permettent pas la collecte et le transfert à ciel ouvert (fossé ou noue). Le stockage des eaux de ruissellement sera réparti en six impluviums correspondant à l’évolution de l’urbanisation de la zone. Ont été privilégiées des zones de stockage de faible profondeur afin de rester au-dessus du toit de la nappe et donc de faibles hauteurs de stockage (inférieures à quelques décimètres).

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Chaque zone de stockage sera équipée d’un dispositif de régulation de débit de fuite dimensionnée à 2 L/s par hectare de bassin versant.

Ces éléments seront présentés et précisés au sein du dossier de réalisation et du dossier d’autorisation au titre du code de l’environnement.

L’Etang : Bassin d’écrêtement

La plaine de jeux : Bassin de rétention

Source : Atelier Cité Architecture – SINBIO

Figure 100 : Principes de gestion des eaux pluviales

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Source : Atelier Cité Architecture

Figure 101 : Les bassins de rétention : un espace public à part entière

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3.2.3. ORGANISATION DES DEPLACEMENTS

Plan de circulation L'organisation des hameaux et leur accès depuis le réseau viaire existant permet de répartir les déplacements motorisés des nouveaux habitants et des visiteurs sur la voirie interne. Ainsi l'impact sur le reste du bourg reste très limité.

L'ensemble de la voirie de la ZAC du Colombier sera classé en "zone de rencontre", ce qui signifie : . limitation des vitesses à 20km/h maxi . double-sens cyclable généralisé . piétons prioritaires sur la chaussée (trottoirs pas indispensables) Les entrées au quartier peuvent bénéficier d'un dispositif léger (coussins, écluses, rétrécissements) pour signaler le caractère apaisé du quartier.

Source : Atelier Cité Architecture – VELOPLAN

Figure 102 : Principes d’organisation du réseau viaire et sens de circulation par hameaux

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Source : Atelier Cité Architecture

Figure 103 : Voie de type 1 – largeur de 20.5 m (ci-dessus) et Voie de type 2 – largeur de 14.5 m (ci-dessous)

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Source : Atelier Cité Architecture – VELOPLAN

Figure 104 : Réseau de sentes et bassins

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Stationnement Indépendamment de leur typologie (maison individuelle ou superposée, logement plurifamilial), 2 places de stationnement sont prévues par habitation. Ces places se trouvent sur la parcelle ou sur des parkings non couverts alignés ou groupés. Des places PMR (Personnes à Mobilité Réduite) seront aménagées selon les besoins. Les places réservées aux PMR représentent 10%. Les places pour les visiteurs (117 au total) sont positionnées à proximité des entrées des hameaux ou des équipements (équipements, jardins familiaux).

Source : Atelier Cité Architecture

Figure 105 : Localisation du stationnement public par hameau

Cheminements doux La ZAC est entièrement praticable par les modes doux et raccordée au réseau des sentes de la commune. La zone de rencontre facilite et sécurise les déplacements des piétons et cyclistes, et des personnes à mobilité réduite. Une attention particulière est portée sur la continuité des cheminements doux entre les hameaux et vers les équipements, les commerces, les arrêts de bus de la commune.

Transports en communs Indépendamment d'une éventuelle restructuration de la ligne 11 TUS, le positionnement des arrêts de bus est à adapter en conséquence des zones de chalandise. Toutefois, la création d'arrêts supplémentaires est limitée (1-2) et avec les arrêts suivants : . L11.1 : création ou déplacement de l'arrêt "Bois de l'Eglise" . L11.2 : déplacement de l'arrêt "Billy Croix Lahore" . L11.3 : création ou déplacement de l'arrêt "La Paix" . L11.4 : maintien/déplacement de l'arrêt "Colombier" . L11.5 : création de l'arrêt, avec aménagement d'une traversée sécurisée piéton-cycle (fin actuelle de la bande cyclable le long de la RN 31) Les arrêts seront équipés d’un abri et d’un dispositif pour accrocher des vélos dans le sens de la montée.

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3.3. LES SCENARII PROPOSES ET LE PLAN D’AMENAGEMENT

3.3.1. SCENARII PREALABLEMENT ETUDIES POUR LA CREATION DE LA ZAC

Plusieurs alternatives d’aménagement ont été étudiées par le concepteur avant d’aboutir à l’hypothèse d’aménagement retenue pour le secteur du Colombier.

Dès 2011, les premiers scénarios intégraient l’aménagement du secteur du Colombier et du secteur des Marguerites. Tout au long des études préalables, la réflexion est poursuivie sur la pertinence du périmètre de projet en fonction des contraintes techniques, foncières et de programmation. En 2014, il fut décidé par l’équipe de maîtrise d’ouvrage de réduire le périmètre au seul secteur du Colombier.

La conception du plan masse sur le secteur du Colombier a encore évolué plusieurs fois au cours de l’année 2014 en fonction des différentes hypothèses d’aménagement envisagées. Ces différents scénarios, témoins de l’évolution et l’adaptabilité du projet, sont présentés dans les pages suivantes.

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3.3.2. SCENARIO 1

Source : Atelier Cité Architecture

Figure 106 : Scénario initial

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Les avantages de ce scénario : . Un système d’organisation en « hameaux » qui prend forme . Des orientations plutôt favorables à un bon ensoleillement dans l’ensemble . Une mixité des formes urbaines assez bien répartie sur l’ensemble du projet . Un traitement paysager de la RN31 qui se dessine

Les limites de ce scénario : . Des espaces verts discontinus et segmentés . Le secteur situé à l’est, au lieu-dit les Marguerites est urbanisé, sur le coteau à proximité des boisements d’intérêt . Des logements implantés proches de la RN31 et dans la bande de 75 mètres le long de la RN31 . Une absence de merlon acoustique le long de la RN31 . Un système viaire venant « couper / segmenter » en partie les espaces verts proposés . Une urbanisation à l’est implantée proches des abords du ru de Billy . Un système viaire présentant des risques de shunt entre la rue du Bois de l’Eglise et la rue de la paix (voirie linéaire et rectiligne) . Une densité encore importante à l’échelle de la commune

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3.3.3. SCENARIO 2

Source : Atelier Cité Architecture

Figure 107 : Essai d’amélioration du scénario initial

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Les avantages de ce scénario : . Un système d’organisation en « hameaux » qui s’affirme . Des orientations plutôt favorables à un bon ensoleillement dans l’ensemble . Une mixité des formes urbaines assez bien répartie sur l’ensemble du projet . Un traitement paysager de la RN31 qui se renforce . Des espaces verts plus continus, mis en réseau entre eux, plus favorables à la mise en œuvre d’un espace vert public structurant et favorable à la biodiversité . De vastes espaces verts positionnés dans le sens d’écoulement des eaux pluviales depuis le point haut du projet, pouvant être support de la gestion des eaux pluviales . Des logements positionnés plus en recul de la de la RN31, au-delà de la bande de recul de 75 mètres et selon un front bâti linéaire devant préserver les logements situés à l’arrière de cette première ligne bâtie . Un système viaire réorganisé par hameaux, avec un système viaire plus résidentiel

Les limites de ce scénario : . L’urbanisation du secteur des Marguerites est encore densifiée, à proximité des boisements d’intérêt . Une urbanisation du coteau perceptible dans le grand paysage . Une urbanisation du coteau aggravant les problématiques de ruissellement vers l’aval . Une urbanisation à l’est encore implantée proches des abords du ru de Billy . Une densité encore importante à l’échelle de la commune

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3.3.4. SCENARIO 3

Source : Atelier Cité Architecture

Figure 108 : Scénario préférentiel retenu

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Les avantages de ce scénario : . Un système d’organisation en « hameaux » qui s’affirme . L’urbanisation se concentre sur le secteur Colombier, le secteur des Marguerites n’est plus urbanisé, afin de préserver les boisements d’intérêt situés à proximité, ainsi que les impacts paysagers visibles sur le coteau, et limitant ainsi les problématiques d’aggravation des ruissellements vers l’aval . Une marge de recul est préservée vis-à-vis du ru de Billy, avec des constructions plus en recul à l’est . Des orientations plutôt favorables à un bon ensoleillement dans l’ensemble . Une mixité des formes urbaines bien répartie sur l’ensemble du projet . Un traitement paysager de la RN31 qui se renforce, avec des usages qui se précisent (merlon paysager, jardins familiaux) . Une trame verte structurant le projet : espaces verts continus, mis en réseau entre eux, favorables à la mise en œuvre d’un espace vert public central et structurant, favorable à la biodiversité . De vastes espaces verts positionnés dans le sens d’écoulement des eaux pluviales depuis le point haut du projet, support de la gestion des eaux . Une présence du végétal conférant au quartier une véritable dimension paysagère . Des logements positionnés en recul de la de la RN31, au-delà de la bande de recul de 75 mètres et selon un front bâti linéaire devant préserver les logements situés à l’arrière de cette première ligne bâtie, et à l’arrière d’un merlon acoustique le long de la RN31 . Un système viaire réorganisé par hameaux, résidentiel, non rectiligne avec plusieurs tournants pour éviter les effets shunt . Une densité plus adaptée à l’échelle de la commune de Billy-sur-Aisne

Les limites de ce scénario : . Une organisation viaire en hameaux, créant des impasses par endroit . Une organisation en hameaux et une optimisation viaire ne permettant pas d’orienter tous les jardins ou logements vers le sud . Un risque de shunt entre la rue de la Bouilloire et la rue de la Paix ne pouvant pas totalement être évité, mais permettant de limiter la circulation passant par le centre-bourg

Suite à plusieurs échanges avec la commune de Billy-sur-Aisne et la Communauté d’agglomération du Soissonnais, ce scénario 3 a été retenu comme le scénario préférentiel à approfondir. Une réduction du périmètre de ZAC a été retenue, afin de se recentrer sur le secteur du Colombier et éviter l’urbanisation du coteau et du secteur des Marguerites. Le projet d’aménagement ainsi présenté au sein de cette étude d’impact découle donc : - Du scénario 3 préférentiellement retenu - D’un périmètre de ZAC recentré le secteur du Colombier

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3.3.5. PLAN DE L’HYPOTHESE D’AMENAGEMENT RETENUE

L’hypothèse d’aménagement du secteur du Colombier reprend donc les principes qui avaient été introduits par le scénario préférentiel n°3, et les déclinent plus précisément à l’échelle du périmètre de ZAC.

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. Un paysage pénétrant le projet, « habiter le paysage » : un projet favorisant la place du végétal au sein du quartier, proposant des constructions intégrées au calme dans un écrin de verdure, où la végétation domine les rues, . Un impact limité sur les espaces à enjeux écologiques, une préservation des boisements remarquables situés à l’ouest sur le secteur Marguerites, et du ru de Billy à l’est, . Une qualification des lisières paysagères et un travail des interfaces entre espaces bâtis et espaces verts : des perceptions visuelles vers les espaces verts sont possibles depuis les logements et les rues, des espaces d’aération – « ilot de verdure » - ponctuent la composition urbaine, en écho à l’alternance d’ilot bâti et d’ilot de jardins que l’on peut observer sur la commune, . Une trame verte maillée et développée, qui structure et porte la composition urbaine, offrant une diversité de milieux favorable à la biodiversité au sein du projet, proposant notamment des trames vertes boisées d’accompagnement des axes de circulation, des milieux plus ouverts de prairie, des milieux nourriciers avec des jardins familiaux, des milieux humides avec les noues et bassins, etc. . Une gestion alternative des eaux pluviales, permettant de maitriser les risques de ruissellements et d’inondation à l’aval du projet, où les bassins de rétention sont des espaces publics à part entière.

Notons qu’il s’agit d’une hypothèse d’aménagement au stade dossier de création. Cette hypothèse pourra être précisée lors du dossier de réalisation.

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Source : Atelier Cité Architecture Figure 109 : Plan d’aménagement retenu

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3.3.6. PHASAGE DE L’OPERATION

Un phasage de l’opération a été prévu. Les travaux de l’opération seront réalisés progressivement en 3 phases principales. Les périodes prévisionnelles de ces phases sont données à titre indicatif, celles-ci pouvant être amenées à évoluer selon le rythme de commercialisation des logements. Celles-ci pourront être ajustées en phase de dossier de réalisation. - Phase 1 : hameau du «Moulin » : horizon 2018 o 24 maisons plurifamiliales / 48 maisons superposées / 54 maisons individuelles : soit 126 logements au total - Phase 2 : hameau du « Colombier » : horizon 2023 o 24 maisons plurifamiliales / 40 maisons superposées / 42 maisons individuelles : soit 106 logements au total - Phase 3 : hameau du « Bois de l’Eglise » : horizon 2028 o 24 maisons plurifamiliales / 72 maisons superposées / 71 maisons individuelles : soit 167 logements au total

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Source : Atelier Cité Architecture

Figure 110 : Plan de phasage du projet

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QUATRIEME PARTIE : LES EFFETS SUR L’ENVIRONNEMENT

ET LES MESURES COMPENSATOIRES ASSOCIEES

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4. LES EFFETS SUR L’ENVIRONNEMENT ET LES MESURES COMPENSATOIRES ASSOCIEES

4.1. INTRODUCTION

Compte-tenu de la nature et des caractéristiques actuelles de l’environnement, la réalisation de la ZAC du secteur Colombier est susceptible d’avoir des incidences positives et négatives sur l’environnement naturel et humain.

Une synthèse de l’état initial de l’environnement et du projet urbain permet de faire ressortir les points suivants :

- Le site du projet de ZAC présente une pente douce et régulière en direction du Nord-Est, entre 68 m NGF en bordure Ouest à 55 m NGF en bordure Est.

- Les sols sont principalement composés de Terre végétale rencontrée sur l’ensemble des sondages sur une épaisseur variant de 0.10 à 0.30 m, Limon sableux plus ou moins argileux voir argile limoneuse de tête marron, brun-verdâtre et gris-beige, associé pour certains sondages à des débris coquilliers, Argile de consistance faible à moyenne. Les perméabilités sur le secteur sont donc faibles à très faibles ;

- La nappe souterraine se situe à faible profondeur vers 1.5 mètres environ ;

- Le réseau hydrographique est essentiellement représenté par le ru de Billy, en bordure Est du site ;

- Concernant la climatologie, les vents dominants orientés Nord/Sud/Ouest peuvent entrainer des gênes et entrainent la nécessité de mettre en œuvre des protections spécifiques ;

- L’étude de faisabilité sur le potentiel en énergies renouvelables disponible en ANNEXE 1 détaille le potentiel d’utilisation des énergies renouvelables, mais aussi l’estimation des besoins énergétiques futurs des habitants de la ZAC, ainsi que les consommations prévisionnelles en fonction des hypothèses de mix énergétique choisi. Le potentiel solaire est moyen sur le secteur. La commune de Billy-sur-Aisne est une zone peu propice au développement de l’éolien. La biomasse énergie ainsi que la géothermie sur aquifère (pour logements intermédiaires et collectifs) sont mobilisables sur la zone (sous réserve d’études hydrogéologiques spécifiques complémentaires pour la géothermie). Un mix énergétique sera à prévoir.

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- Le périmètre d’étude de ZAC n’accueille aucun espace naturel protégé ou remarquable (ZNIEFF, ZICO, ZCS ou ZPS Natura 2000). Notons tout de même qu’il est situé à proximité de la ZNIEFF de type I « Ravins, côtes et ru de Billy-sur-Aisne », distante de moins de 500 m et qu’un corridor est présent à 500 m du projet. Il s’agit d’un corridor intra-forestier ;

- D’après les investigations écologiques menées et l’état initial Habitats-Faune-Flore, le site est majoritairement constitué de cultures intensives. Cet habitat présente un intérêt très faible. Le site ne présente pas d’habitat à valeur patrimoniale, ni aucun habitat d’intérêt communautaire. Les enjeux floristiques et faunistiques sont jugés faibles sur l’ensemble du site. Le site présente un intérêt écologique globalement faible ;

- Le site est affecté par les nuisances sonores issues du trafic routier de la RN31. L’ambiance sonore générale sur le site est bruyante voire très bruyante de jour, en raison du trafic routier important sur la RN31. Le bruit est encore présent et perceptible la nuit : l’ambiance sonore est modérée à bruyante sur les 200 premiers mètres aux abords de la RN31, l’ambiance sonore est calme sur le reste du site ;

- Le site est concerné par un très faible risque sismique, un risque mouvement de terrains lié au retrait-gonflement des argiles (presque la totalité du site du projet est en zone d’aléa fort), risque « Aléa remontée de nappe » (des zones de faible superficie au Sud et à l’Ouest du site sont catégorisées en zones de sensibilité très forte et forte), risque de débordement du ru situé à l’Est du site mais n’est pas concernée par le risque coulées de boues ;

- Le site du projet n’est pas concerné par un risque industriel, ni par un risque technologique ni par un risque de pollution des sols, mais est potentiellement affecté par un risque Transport de Matières Dangereuses en raison de la proximité de la RN31 (mais risque non recensé au sein du DDRM) ;

- L’Agglomération du Soissonnais gère la collecte des déchets sur l’ensemble des 28 communes de son territoire. Une collecte sélective est mise en place depuis avril 2006 ;

- Le monument historique inscrit de l’Eglise de Billy-sur-Aisne est soumis à la protection des monuments historiques inscrits, sur un rayon de 500 mètres autour du monument, englobant alors la partie sud-est du périmètre de ZAC ;

- Zone sensible à forte potentialité archéologique identifiée autour de l’Eglise de Billy-sur-Aisne (niveau de sensibilité 2) se situant immédiatement en limite de l’angle sud-est du périmètre de ZAC : le projet fera l’objet de prescriptions archéologiques ;

- Le paysage du site est très agricole, relativement plat et positionné en point bas mais encadré par le relief environnant des coteaux boisés, ainsi que par le village et la RN31 ;

- Le site de projet bénéficie d’une bonne accessibilité viaire grâce à la RN31, se situe à environ 10 minutes de la gare de Soissons, est desservi par la ligne 11 depuis le centre de Soissons via la gare, et s’inscrit au sein du réseau de sentes piétonnes quadrillant la commune.

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Conformément aux dispositions de l’article R 122-3 du Code de l’Environnement, l’analyse des effets du projet de création de ZAC portera sur les impacts temporaires et permanents, directs et indirects liés :

- au chantier lui-même ; - à l’emprise du projet et à son utilisation ; - aux éventuelles opérations annexes.

L’hypothèse d’aménagement élaborée pour l’aménagement du secteur du Colombier a recherché en premier lieu à limiter au maximum les impacts. Pour chacun des impacts mentionnés et n’ayant pu être évités, des mesures seront proposées visant à éviter, réduire ou compenser les effets négatifs en respectant cet ordre de priorité.

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4.2. LES EFFETS ET MESURES LIES A LA PHASE CHANTIER

Les effets sur l’environnement pendant la période des travaux sont par nature limités dans le temps et dans l’espace. Ils ne sont cependant pas négligeables car ils peuvent engendrer des gênes pour les riverains.

Les effets majeurs de ce chantier seront :

- une augmentation du trafic des poids-lourds dans les secteurs liés à la circulation des engins de travaux et d’approvisionnement. Cette augmentation est susceptible de ralentir voire de gêner les circulations ; - une perturbation de certains milieux naturels ; - des nuisances propres aux différentes phases du chantier (bruit, poussières, etc.).

4.2.2. LA MISE EN PLACE D’UNE CHARTE « CHANTIER VERT »

La mise en place d’une charte de « chantier vert » pourra être envisagée avec notamment pour objectif de :

- limiter les nuisances causées aux usagers durant le chantier (poussières, boues, bruits, gestion des flux, etc.) ; - limiter les risques pour la santé des ouvriers du chantier ; - limiter les pollutions de proximité en cours de chantier (sol, nappes) ; - parvenir à un taux de recyclage optimal et favoriser le tri des déchets afin de limiter la quantité de déchets mis en décharge.

Cette charte définira notamment :

- la démarche d’information des usagers et du personnel de chantier ; - les moyens mis en œuvre pour maîtriser le trafic, limiter les nuisances sonores, les émissions de poussières et de boues ; - le plan d’exécution de chantier aux différentes phases de celui-ci ; - la procédure de gestion des déchets de chantier, en détaillant les filières de valorisation mises en place et le devenir des déchets ; - la protection des milieux naturels ; - la gestion de l’eau ; - les nuisances sonores, olfactives, visuelles ;

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- les pollutions du sol, de l’air, de l’eau ; - le partage des responsabilités dans la mise en œuvre et le contrôle de la charte tout au long du chantier.

En cas de mise en place de cette charte, elle sera rendue contractuelle avec les marchés de travaux et opposable à toutes les entreprises.

Le choix de la mise en place de cette charte est laissée libre au porteur de projet. En cas de choix de cette charte lors de la phase d’élaboration du dossier de réalisation de la ZAC, celle-ci pourra être décrite de manière plus précise au sein de la mise à jour éventuelle de l’étude d’impact.

Etant donnée la situation géographique du site, une attention particulière sera portée sur les points suivants :

- la proximité du voisinage ; - l’accès par les axes routiers existants ; - la protection des eaux et de la nappe ; - la présence potentielle de sites archéologiques.

4.2.3. L’ECONOMIE LOCALE

La phase de chantier du projet va générer temporairement des emplois locaux :

- directs dans le BTP, le Génie Civil, l’industrie ou les services ; - indirects chez les fournisseurs, les commerces et les services sur la commune de Billy-sur-Aisne et aux environs.

4.2.4. LES COMMERCES, EQUIPEMENTS, SERVICES

Le périmètre de ZAC est situé à environ 400-500 m au nord du centre-bourg. Il est proche de certains commerces et services présents sur la commune. Les travaux ne porteront pas atteinte aux commerces, le site étant suffisamment isolé de ces derniers. Le stationnement et l’accessibilité des commerces ne seront donc pas impactés. Notons qu’à terme, l’apport de population nouvelle au sein du quartier du Colombier sera bénéfique pour ces commerces, voire favorisera l’installation de nouveaux services.

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4.2.5. LE PATRIMOINE CULTUREL

Des opérations préventives de prospection archéologique sont prescrites par la Direction Régionale des Affaires Culturelles (DRAC) de Picardie. Celles-ci permettront de prendre en compte les sites déjà identifiés et d’identifier les éventuels risques d’atteintes à des gisements inconnus. Le régime juridique de ces opérations est fixé par le décret n°2004-490 du 03/06/2004 relatif aux procédures administratives et financières en matière d’archéologie préventive.

4.2.6. LES EAUX SUPERFICIELLES ET SOUTERRAINES

Les risques de pollution de la phase travaux sont liés :

- à la production de matières en suspension : en effet, l’érosion par l’eau et le vent des sols décapés, la manipulation des matériaux et le rejet des eaux utilisées pour le chantier peuvent entraîner un apport de sédiments ; - à l’apport accidentel d’hydrocarbures, notamment depuis les zones de stationnement des engins de chantier (vidanges, fuites) ; - à l’apport accidentel de particules fines depuis la zone de travaux, notamment lors des phases de mouvements de terre ; - aux pollutions liées aux matériaux utilisés et aux pollutions provenant des zones de stockage des matériaux.

Il s’agit d’impacts directs et temporaires.

Afin de lutter contre les éventuelles nuisances liées à la phase chantier, plusieurs mesures complémentaires seront prises :

- Conformément à la réglementation, il sera interdit de déverser des hydrocarbures, d’huile ou de lubrifiant dans les eaux souterraines et superficielles. Ils seront collectés par un récupérateur agréé pour leur recyclage. - Préalablement à chaque phase de terrassement, des fossés temporaires périphériques seront établis afin de maintenir la zone de chantier à l’écart des ruissellements amont. D’autres fossés seront aussi creusés pour cantonner et décanter les eaux de ruissellement issues de la zone en chantier avant rejet vers l’aval. - Les engins de chantier seront en conformité avec les normes actuelles, en bon état d’entretien et régulièrement contrôlés. - Les aires de stationnement des engins seront aménagées pour permettre de capturer une éventuelle fuite d’hydrocarbures. - Des bacs de rétention adaptés devront être mis en place pour le stockage de produits dangereux. - En cas de découverte de remblais de surface, des analyses (métaux et hydrocarbures) pourront être réalisées afin de caractériser la qualité de ces sols avant leur évacuation en décharge.

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- En cas de constat de déversement accidentel sur le sol, un bac étanche mobile sera systématiquement utilisé pour piéger les éventuelles égouttures d’hydrocarbures, et les matériaux souillés seront immédiatement enlevés et évacués par une entreprise agréée qui en assurera le traitement ou le stockage. - Un kit anti-pollution (produits absorbants) sera présent en permanence sur le chantier. - La réalisation des travaux lors d’une période sèche, améliorera la protection des sols et de la ressource en eaux en limitant le pouvoir migrant des matières polluantes. - Les opérations de nettoyage, d’entretien, de réparation et de ravitaillement des engins et du matériel se feront exclusivement sur l’emprise des installations de chantier prévues à cet effet. - Les éventuelles cuves de stockage d’hydrocarbures seront situées sur les installations de chantier. Ces cuves répondront aux normes en vigueur (double enveloppe) avec bac à sable étanche sur la zone de ravitaillement des camions citernes pour récupérer les éventuelles pertes.

Concernant les eaux souterraines, la nappe est considérée comme vulnérable à une pollution de surface en raison de sa faible profondeur (1.50 mètres). Toutefois, la perméabilité sur le secteur du périmètre de ZAC est faible à très faible, ce qui limite le vecteur de transfert.

Le réseau hydrographique est essentiellement représenté par le ru de Billy en bordure Est du site. Les premières habitations ménageront un recul vis-à-vis du ru, permettant de le préserver. Des travaux seront possibles à l’abord du ru pour l’aménagement des espaces paysagers et des bassins. Ces derniers devront veiller à ne pas impacter le fonctionnement et la qualité du ru.

Ainsi, les impacts sur les eaux souterraines et superficielles restent limités. Ces mesures temporaires permettront de limiter les risques de pollution des eaux superficielles et souterraines.

4.2.7. LA CIRCULATION ET L’ACCESSIBILITE

La circulation des engins nécessaires au chantier, à l’approvisionnement et à l’évacuation des matériaux peut induire une augmentation notable du trafic sur le secteur. Les travaux sont susceptibles d’entraîner la coupure temporaire des voies de communication (piétons et véhicules) afin de permettre l’accès des engins au chantier. Lors de ces travaux, un plan de circulation sera mis en place pour gérer les trafics.

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Notons que l’accès principal au site se fait par la rue de la Bouilloire et rue du Bois de l’église au sud, et la rue de la Paix à l’est. L'organisation des hameaux et leur accès depuis le réseau viaire existant permettent de concentrer les déplacements motorisés des nouveaux habitants et des visiteurs en amont du centre-bourg lorsque l’on arrive de la RN31, ainsi les effets sur le bourg restent très limités. L'ensemble de la voirie de la ZAC sera classé en "zone de rencontre". La création de nouvelles voiries de desserte internes au quartier est prévue durant la phase travaux.

Le nombre de poids lourds dans le secteur sera momentanément plus important (engins de chantier et transport de matériaux). Ces poids lourds généreront des nuisances supplémentaires (bruit ambiant) pour les riverains, en raison de l’augmentation du trafic. Les voies d’accès au chantier comporteront une signalisation adéquate. Pour réduire les nuisances des riverains, les accès aux chantiers par des axes résidentiels seront limités. Les engins stationneront dans le périmètre du site pour éviter d’encombrer et de ralentir les axes de desserte.

Pour réduire au maximum les nuisances pour le voisinage, quelques recommandations peuvent être avancées :

- Les travaux devront être effectués de jour, selon des créneaux horaires initialement déterminés et exclusivement durant les jours ouvrés ; - Les engins de chantier utilisés devront répondre aux exigences réglementaires en matière d’émissions sonores ; - La circulation des engins de chantiers et autres véhicules lourds sera interdite sur les voies de desserte du site durant les heures de pointe afin de limiter la saturation de ces axes ; - Une signalétique adaptée pour les sens de circulation, les accès, les arrêts de bus, etc. devra être mise en place ; - Les usagers de la route seront informés en amont sur les modifications temporaires de circulation ; - Les engins seront stockés sur une zone spécifique, en dehors des axes de circulation ; - Le chantier devra faire l’objet d’un balisage de manière à ce que les mouvements d’entrées et de sorties des camions et engins de chantier soient bien perçus par les usagers de la route ; - Un arrosage régulier du chantier pourra être effectué pour limiter le soulèvement de poussières ; - Une charte de « chantier vert » sera mise au point et l’ensemble des entreprises attributaires devra s’engager à la respecter ; - Des clôtures, cheminements piétonniers protégé et signalisation seront mis en place pour assurer la sécurité piétonnière.

De manière générale, une limitation des vitesses et une signalisation adéquate seront mises en place aux abords du chantier afin de réduire au maximum les risques sur la sécurité du trafic routier. Les accès aux logements, commerces et équipements existants seront sécurisés et jalonnés.

Des informations seront fournies par la commune de Billy-sur-Aisne et la Communauté d’Agglomération du Soissonnais pour informer les riverains sur les travaux (par exemple : plaquettes d’informations, panneaux, rubrique sur leur site Internet, etc.).

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4.2.8. LES MILIEUX NATURELS

4.2.8.1. DEFINITIONS ET CRITERES D’EVALUATION Les effets peuvent être de nature très variée, on considère généralement les types suivants : . Les effets directs (ED) : ils résultent de l’action directe de la mise en place et du fonctionnement de l’aménagement (ex : le déboisement d’une zone). La définition de ces impacts doit tenir compte de l’aménagement et des équipements annexes (voies d’accès, zones de dépôts…). . Les effets indirects (EI) : ce sont les conséquences, parfois éloignées de l’aménagement (ex : un dépôt de matériaux calcaires dans un site dont le sol est à tendance acide va provoquer une modification du milieu).

La temporalité joue également un rôle important avec : . Les effets permanents (EP) : ils sont irréversibles (ex : une construction sur un site donné entraînera la destruction totale ou partielle d’un ou plusieurs habitats, ou d’espèces protégées). . Les effets temporaires (ET) : ils sont réversibles et liés à la phase de travaux ou à la mise en route du projet (ex : le bruit provoqué par les engins de chantier lors de la phase de construction ou d’exploitation).

Les effets sont ensuite évalués selon les caractéristiques de l’espèce ou de l’habitat impacté. Nous nous basons sur les critères suivants : . Valeur patrimoniale, . Capacité de régénération ou d’adaptation, . Sensibilité aux perturbations, . Caractéristiques de l’effet (nature, type, ampleur, durée).

4.2.8.2. EVALUATION DES EFFETS SUR LES HABITATS ET LA FLORE 4.2.8.2.1. Destruction de stations floristiques et/ou dommages causés à la végétation L’urbanisation du site ainsi que les mouvements des engins de chantier va induire la destruction d’espèces floristiques mais dont aucune ne présente un enjeu patrimonial ou n’est protégée. Cet effet est en conclusion jugé faible.

4.2.8.2.2. Pollution diffuse des habitats et de la flore Il s’agit de rejets de poussières ou de pertes accidentelles d’hydrocarbures, etc. L’effet est jugé faible au vu des faibles enjeux écologiques locaux ainsi que du caractère temporaire et limité de ces dérangements.

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4.2.8.2.3. Colonisation par des espèces invasives Le vecteur de dispersion sont les mouvements de terre et notamment l’apport de terres exogènes « contaminées » par les graines. Au vu de la faible superficie concernée, l’enjeu est jugé faible, ce qui n’empêche pas la prise en compte de mesures réductrices.

4.2.8.3. EVALUATION DES EFFETS SUR LA FAUNE 4.2.8.3.1. Destruction d’individus Ce risque concerne principalement, d’une part, les jeunes peu aptes à fuir et, d’autre part, les espèces terrestres à faible capacité de déplacement comme les amphibiens.

De ce fait, la période de démarrage du chantier joue un rôle primordial dans le degré d’impact. En effet, si le chantier débute en période de reproduction, c’est-à-dire de mars à fin juillet, le nombre d’individus tués sera bien plus élevé qu’en cas d’intervention automnale/hivernale.

Ajoutons à cela un point particulier relatif aux chauves-souris. En hiver, ces dernières hibernent dans des anfractuosités, tantôt dans des arbres, tantôt dans des habitations (selon les espèces). Prévoir l’abattage des arbres à cette période condamne en conséquence les individus hibernant, inconscients du danger.

Compte tenu du très faible intérêt écologique du site, de son faible potentiel en gîtes que ce soit pour la faune terrestre ou volante, l’enjeu est considéré comme modéré. Des mesures d’évitement sont nécessaires.

4.2.8.3.1. Dérangement Le chantier s’accompagne de diverses nuisances telles que le bruit des moteurs ou encore une augmentation de la fréquentation humaine sur le site. Les différentes activités de la faune (nourrissage, nidification, repos, …) seront en conséquence perturbées.

Les espèces qui seront les plus impactées sont d’une part les espèces farouches, et, d’autre part, celles se reproduisant sur le site et en périphérie dans le cas où les travaux seraient réalisés pendant la période favorable à la reproduction. Le stress généré par les nuisances induisant une plus haute mortalité des jeunes.

Rappelons que le site accueille peu d’espèces et que la majorité d’entre elles ne présente pas de sensibilité particulière au dérangement. De plus, le site est en l’état soumis à un niveau de dérangement non négligeable (trafic routier, exploitation intensive, …). L’effet est jugé faible.

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4.2.8.3.2. Création de pièges Les différentes phases du chantier peuvent induire la création inopinée de pièges pour la faune sous la forme de tranchées profondes ou de trous.

Les investigations de terrain n’ont pas mis en évidence la présence d’une quelconque voie de déplacement préférentielle au travers de la ZAC. Précisons toutefois que le ru de Billy ainsi que les bermes enherbées ont tendance à juguler les flux de la faune locale.

Au vu des faibles enjeux locaux, l’effet est jugé faible, ce qui n’empêche pas la prise en compte de mesures de réduction du risque.

4.2.8.4. LES MESURES ERC VISANT LES MILIEUX NATURELS

Nous rappelons que nous sommes ici au stade du dossier de création de ZAC. Nous sommes dès lors force de propositions pour éviter, réduire voire compenser les impacts. Plusieurs mesures sont déjà intégrées au projet d’aménagement présenté, d’autres mesures pourront être intégrées au projet au stade du dossier de réalisation de la ZAC.

4.2.8.4.1. Mesures d’évitement

4.2.8.4.1.1. RESPECT D’UN CALENDRIER Les travaux de défrichement seront effectués de la mi-septembre à la fin novembre. Il s’agit de la meilleure période pour limiter les risques de mortalité sur la faune. En effet, à cette période, les oiseaux ne nichent plus et les chauves-souris sont en phase de transition entre leurs gîtes d’été et d’hiver. Les jeunes sont alors capables de voler et on évite la période d’hibernation pendant laquelle ces animaux sont particulièrement vulnérables.

Les travaux de décapage seront effectués en dehors de la période de reproduction (toute espèce confondue), qui s’étend du 1er mars au 31 août. Cela permet de réduire les risques de destruction de jeunes. Ils seront réalisés à partir de septembre lorsque la flore a terminé son cycle et que les risques pour la faune sont moins importants.

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4.2.8.4.2. Mesures de réduction

4.2.8.4.2.1. REDUIRE LE RISQUE DE COLONISATION PAR DES ESPECES INVASIVES Afin de minimiser ces risques, nous recommandons la mise en place des dispositions suivantes :  Eviter les apports de terre depuis l’extérieur ;  Veiller à une gestion in situ des terres de déblais et de remblais ;  Limiter autant que possible le maintien de sols nus sur le site (terres végétales). Si tel est le cas, prévoir de recouvrir les terres par des bâches, voire de les enherber ;  S’assurer que les camions qui entrent sur le chantier ont été nettoyés (surtout au niveau des roues).

4.2.8.4.2.2. LIMITER L’EMPRISE DU CHANTIER Afin de limiter le dérangement sur les espèces qui se maintiendront sur site, l’emprise du chantier sera optimisée. Il ne débordera pas sur les espaces naturels préservés. Les chemins d’accès seront clairement identifiés et délimités.

En outre, le maître d’œuvre veillera autant que possible à limiter la durée d’ouverture et l’emprise surfacique des fosses et des trous.

Enfin, une attention particulière sera apportée à limiter les dommages sur la végétation maintenue.

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4.2.9. LES NIVEAUX SONORES

4.2.9.1. LES EFFETS EN MATIERES DE NUISANCES SONORES

La construction de bâtiments et espaces publics génère des nuisances sonores de différentes natures selon les phases de la construction liées notamment à : - la circulation des engins approvisionnant le chantier ; - la réalisation des terrassements ; - la réalisation de l’ensemble des travaux, du dégagement des emprises jusqu’au revêtement des chaussées.

Les chantiers sont par nature une activité bruyante. Les bruits de chantiers et des engins du chantier sont réglementés. Les principaux textes de référence sont : - Arrêté du 20 novembre 1969 ; - Arrêté du 12 mai 1997 ; - Directive n°86/662/CEE du 22 décembre 1986.

On considère trois catégories mobiles de sources de bruit : - les engins d’extraction ; - les engins de chantiers ; - les engins de transport.

Le niveau sonore varie suivant le régime pour : - les engins d’extraction : de 75 dB(A) à 100 dB(A) ; - les engins de chantiers : de 80 dB(A) à 100 dB(A) ; - les engins de transport : de 80 dB(A) à 95 dB(A).

Remarque : Les mesures sont faites à 7 mètres de l’engin et à 1.50 mètre du sol à charge nulle. Les engins les plus bruyants peuvent donc atteindre un niveau sonore de 100 dB(A) à 7 mètres de distance. On pourra prendre ce chiffre de 100 dB(A) comme niveau sonore maximum émis par le chantier. On admet, en pratique, que lorsque l’on s’éloigne de la source sonore, on perd environ 8 dB(A) par doublement de la distance : ainsi, un niveau de bruit de 100 dB(A) à 7 m d’une source, correspond à 92 m à 14m, etc.

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A partir d’un niveau de bruit maximal retenu à la source de 100 dB(A), le niveau de bruit équivalent (Leq) est alors déterminé en façade des habitations les plus proches (en tenant compte des effets particuliers comme les effets d’angle, les effets d’écran, etc.). Ces niveaux de bruit en façade des bâtiments seront limités dans le temps puisqu’ils correspondent seulement à la phase travaux. En considérant l’atténuation non négligeable du bruit avec la distance, les niveaux de bruit seront acceptables.

Il faut cependant noter que les habitations en bordure du périmètre de ZAC (notamment en bordure de la rue de la Bouilloire et rue du Bois de l’église au sud, et la rue de la Paix à l’est) sont susceptibles de subir des nuisances sonores pendant la phase travaux.

4.2.9.2. LES MESURES DE REDUCTION DES NUISANCES SONORES

Les mesures suivantes seront prévues :

- Les travaux n’auront lieu qu’aux horaires légaux de travail. En tout état de cause, les engins de chantier devront respecter les normes en vigueur en matière de bruit et de sécurité ; - Les arrêtés et réglementations relatifs à la limitation des niveaux sonores des moteurs des engins seront respectés ; - Les travaux seront réalisés durant les jours ouvrables et pendant la journée, n’occasionnant aucune gêne la nuit, le week-end et les jours fériés ; - Des plages horaires respectant ce principe de limitation des nuisances sonores sur les riverains devront être mises en place ; - Un planning des activités les plus bruyantes pourra être réalisé afin d’en informer les riverains ; - Les procédés de mises en œuvre peu bruyants seront recherchés.

Toutes les entreprises devront justifier des mesures prises pour la réduction des nuisances pour les ouvriers du chantier et pour les riverains. Il pourra être demandé aux entreprises une note justificative :

- du respect de la réglementation relative à la limitation des émissions sonores des matériels et engins, à la lutte contre le bruit ainsi que du règlement sanitaire départemental ; - accompagnant la fourniture des certificats d’homologation et des fiches techniques du matériel et des véhicules utilisés.

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4.2.10. QUALITE DE L’AIR

4.2.10.1. LES EFFETS RELATIFS A LA QUALITE DE L’AIR

Durant la phase de travaux, la qualité de l’air peut être dégradée par l’utilisation des engins sur le site et sur les axes routiers empruntés, principalement par l’émission de dioxyde d’azote et de dioxyde de carbone qui reste quantitativement négligeable. Cet effet indirect est localisé dans le temps et dans l’espace.

A l’exception des odeurs de gaz d’échappement évoqués au précédent paragraphe, l’aménagement d’une ZAC ne génère aucune odeur particulière.

Les sources de poussières concerneront essentiellement :

- les mouvements des engins mobiles d’excavation et de terrassement ; - la circulation des engins de chantier (pour le chargement et le transport) ; - des travaux d’aménagement et de construction.

Les poussières émises par les engins d’excavation diminueront notablement au fur et à mesure des travaux et lorsque les terrassements avanceront en profondeur, les terres seront plus humides, ce qui limitera l’émission des poussières.

La circulation des engins de chantier et des véhicules de transport en particulier constituera une source de formation de poussières pendant la totalité des travaux, par l’érosion des pistes de circulation et par la remise en suspension dans l’air de poussières retombées au sol. De même lors de forts vents, les poussières au sol pourront être soulevées et remises en suspension dans l’air.

Cependant, la dimension des poussières produites sera telle que la plus grande partie retombera au sol à une distance relativement faible du point d’émission par des conditions de vent normales. Mais celles-ci peuvent atteindre les habitations proches du périmètre de ZAC notamment en présence de vents orientés Nord et Ouest.

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4.2.10.2. LES MESURES RELATIVES A LA QUALITE DE L’AIR

Une vigilance de l’entrepreneur sera demandé lors des périodes de vents importants, notamment de vents de Nord et d’Ouest, et lors de l’utilisation de produits pouvant être nocifs.

L’entrepreneur limitera les opérations de dégagement d’emprises aux zones strictement nécessaires aux travaux.

Certaines mesures de limitation des poussières, salissures et boues seront prises :

- arrosages réguliers du sol afin d’éviter la production de poussières ; - nettoyage des roues de camions avant la sortie du chantier.

Il sera également demandé aux entreprises de couper leur moteur dès que possible et de ne pas laisser tourner les engins.

Les entreprises devront utiliser des engins de chantiers qui respectent les normes de rejet imposées par la réglementation en vigueur (contrôle technique à jour).

Les zones de stockage des déchets ou matériaux à caractère volatil devront se situer à bonne distance des habitations et devront être couvertes en période de vents dominants. Le transport de certains matériaux ou déchets pouvant présenter des risques d’envol devront également être couvert.

Enfin, un soin tout particulier devra être apporté au choix des zones de stockage des excédents provenant de l’opération de terrassement :

- la réalisation, dans la mesure du possible, des terrassements durant une période de moindre pluviosité ; - la végétalisation rapide des délaissés et espaces verts.

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4.2.11. LES DECHETS DU BTP, LA GESTION DES TERRASSEMENTS ET DES SOLS POLLUES

4.2.11.1. LES EFFETS

Le chantier va occasionner des travaux de terrassements. La grande majorité des déchets produits sont des déchets inertes et banals. Selon leur caractère non polluant, ils offrent plusieurs possibilités concernant leur mode de traitement.

Selon les bases de données BASOL et BASIAS, le risque de pollution des sols n’est pas présent au sein de la zone d’étude.

4.2.11.2. LES MESURES

Une partie des déchets (déblais non pollués) pourra être réemployée et servira de remblais sur le chantier ou hors chantier.

En dernier recours, les déchets inertes non valorisables sur le site seront qualifiés de « déchets ultimes » et devront être dirigés vers des Installations de Stockage de Déchets Inertes (ISDI).

Les déchets potentiellement pollués devront être évacués dans des filières adaptées.

Une réduction des déchets à la source devra être recherchée, ainsi que leur recyclage et valorisation.

La traçabilité et le suivi des déchets devront être effectués.

Des études géotechniques G11 G12 seront à réaliser pour définir les zones et les conditions d’infiltration, les modalités de réemploi des matériaux en place (compactage – traitement - fruit de talus à respecter) les niveaux de nappe et les conditions de rabattement éventuel durant les travaux etc…)

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4.3. LES EFFETS ET MESURES EN PHASE FONCTIONNEMENT APRES AMENAGEMENT

4.3.2. COMPATIBILITE AVEC LES DOCUMENTS D’URBANISME

4.3.2.1. LES EFFETS

Le projet a été conçu pour être compatible avec le Schéma de Cohérence Territoriale (SCOT) du Soissonnais qui a été approuvé par le Conseil Communautaire le 11 décembre 2012 - qui identifie bien Billy-sur-Aisne comme un pôle secondaire à conforter au sein du territoire élargi. Conformément aux demandes du SCoT, le projet de ZAC du Colombier s’inscrit bien en continuité de l’urbanisation existante et limite le mitage urbain, assure la protection des milieux naturels et boisements situés en partie sud de la commune, en maintenant une coupure d’urbanisation entre Billy-sur-Aisne et Soissons, et en maitrisant les risques de débordement du ru situé à l’Est du site de projet. Il s’agira bien d’un projet limitant l’étalement urbain à travers un modèle urbain peu consommateur d’espace, préservant les caractéristiques identitaires de la commune, assurant un traitement qualitatif des franges d’urbanisation, et enfin limitant les risques au sein du projet ainsi que les nuisances, notamment sonores issues de la RN31.

Notons que le projet d’aménagement respecte les éléments spécifiques relatifs au périmètre du projet du Colombier identifiés au sein du Document d’Orientations Générales du SCoT, à savoir : - respect des objectifs de construction et de confortation de la commune en tant que pôle secondaire, - l’extension urbaine projetée s’établi bien sur le secteur du Colombier, - la densité nette du projet est d’environ 46 logements/hectares et la densité bruite d’environ 19.5 logements/hectare, le projet s’inscrit bien dans les objectifs de limitation de l’étalement urbain fixé par le SCoT pour les pôles secondaires, - les espaces agricoles constituant le site de projet du Colombier sont bien identifiés comme zone d’extension urbaine, alors que d’autres espaces agricoles du territoire sont identifiés comme espaces agricoles à protéger, - les boisements situés au sud et à l’Ouest du site et du secteur dit « des Marguerites » constituent des boisements et espaces naturels sensibles qu’il s’agit de préserver : le secteur des Marguerites ne sera pas urbanisé dans le cadre du projet, l’urbanisation projetée est tenue à distance de ces coteaux, et des boisements et espaces naturels sensibles de la commune, - avec près de 400 logements projetés à long terme, et 30% de logements sociaux (soit 120 logements sociaux sur un horizon 10 à 15 ans), l’objectif de production de logements aidés fixés au PLH et de rééquilibrage des logements sociaux à l’échelle de l’agglomération sera atteint, - un traitement paysager est prévu en entrée d’agglomération le long de la RN31. L’intégration de franges paysagères en bordure de la RN 31 a été valorisée.

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- les risques naturels et technologiques sont traités et pris en compte dans le cadre du projet. Pour assurer le confort acoustique des futurs usagers, un merlon acoustique sera aménagé le long de la RN31, un recul des constructions vis-à-vis de la RN31 est également respecté, ainsi que le respect d’un niveau minimum d’isolement acoustique des façades, - une partie de la ZAC était initialement située à une altitude supérieure à 65 m (aux abords de la rue du Bois de l’Eglise, sur les franges sud et ouest correspondant au secteur Marguerites). Ainsi, le secteur Marguerites a été sorti du projet d’urbanisation. Seul le secteur du Colombier, situé à plus faible altitude et moins perceptible dans le paysage, sera urbanisé. Plus globalement, le projet s’est soucié de l’intégration paysagère des bâtiments dans l’environnement afin de préserver la qualité paysagère des environs.

Ainsi, le projet s’inscrit dans les objectifs fixés par le SCOT.

Ensuite, le secteur du Colombier est couvert par trois zones du PLU : la zone IAU (zones non équipées ou insuffisamment équipées mais retenues pour constituer l’extension des zones bâties existantes, à court ou moyen terme), la zone A (zone Agricole, la zone A correspondant à la protection de l’activité agricole. La zone A est réservée à l’exploitation agricole uniquement), la zone UD (zone Urbaine concernant le territoire déjà partiellement urbanisé, bien pourvu en voirie et en réseaux divers. Les terrains, en raison de leur équipement, sont constructibles). L’ensemble des emplacements réservés et servitudes d’utilités publiques ont été pris en compte et respectés par le projet

De plus, tel que cela est développé au chapitre 3, le projet est également compatible avec le Schéma Régional de Cohérence Ecologique de la Picardie, le Plan Climat Energie Territorial de l’agglomération du Soissonnais, et le Schéma Régional Climat Air Energie de Picardie.

4.3.2.2. LES MESURES D’EVITEMENT, D’ACCOMPAGNEMENT OU COMPENSATOIRES

Afin que le projet soit compatible avec tous les documents d’urbanisme en vigueur, des modifications du document d’urbanisme sont à prévoir afin de mettre en compatibilité le projet et les emplacements réservés. Il est prévu que le PLU soit mis en compatibilité dans le cadre de la procédure de Déclaration d’Utilité Publique menée par l’Etablissement Public foncier de l’Oise, d’ici fin 2016 / début 2017.

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4.3.3. LE MILIEU HUMAIN

4.3.3.1. LES EFFETS

4.3.3.1.1. Les effets sur la population

De plus, une diversité de l’habitat est recherchée :

• environ 18 % en maisons plurifamiliales (72 logements) • environ 40% en maisons superposées (160 logements intermédiaires) • environ 42% en individuels (167 logements individuels)

Avec :

- 30% de logements sociaux (soit 120 logements), de l’accession aidée, puis de l’accession libre

Selon les données du Plan Local de l’Habitat de la communauté d’agglomération du Soissonnais, le taux d’occupation par logement est d’environ 2.2 habitants sur l’agglomération. En estimant le taux d’occupation à 2.2 habitants par logement, on peut prévoir une arrivée d’environ 878 habitants au terme du projet global.

Selon le phasage retenu pour l’opération, le nombre de logements produits et la population engendrée seront répartis de la manière suivante :

- Phase 1 : hameau du «Moulin » : horizon 2018 o 24 maisons plurifamiliales / 48 maisons superposées / 54 maisons individuelles : 126 logements au total, soit environ 277 nouveaux habitants - Phase 2 : hameau du « Colombier » : horizon 2023

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o 24 maisons plurifamiliales / 40 maisons superposées / 42 maisons individuelles : 106 logements au total, soit environ 233 nouveaux habitants - Phase 3 : hameau du « Bois de l’Eglise » : horizon 2028 o 24 maisons plurifamiliales / 72 maisons superposées / 71 maisons individuelles : 167 logements au total, soit environ 367 nouveau habitants

4.3.3.1.2. Les effets sur l’économie locale

Le projet va avoir pour effet de renforcer le potentiel économique de la commune. La création de nouveaux logements va permettre de renforcer les commerces existants par l’apport d’une population nouvelle susceptible de fréquenter les commerces et services de la commune. Inscrit en continuité de l’urbanisation existante, le projet est positionné à proximité des commerces et du centre-bourg. De plus, une bonne accessibilité à la gare et au centre de Soissons est envisageable depuis le secteur de projet.

Enfin, le projet prévoit un emplacement destiné à recevoir des équipements publics, dont la programmation exacte reste à définir (une micro-crèche a été évoquée afin de pouvoir faire face à l’arrivée de nouveaux enfants sur le territoire). Cet équipement permettra de créer des emplois sur la commune. La programmation précise de cet équipement public sera détaillée en phase de dossier de réalisation.

4.3.3.1.3. Les effets sur les équipements publics

Comme dit précédemment, le projet prévoit un emplacement destiné à recevoir des équipements publics, dont la programmation exacte reste à définir (une micro-crèche a été évoquée afin de pouvoir faire face à l’arrivée de nouveaux enfants sur le territoire).

De même, l’augmentation de population va entraîner une augmentation d’élèves dans les écoles de la commune de Billy-sur-Aisne. Rappelons que la commune dispose d’une école maternelle et élémentaire, d’une garderie et d’une cantine.

Actuellement, l’école maternelle dispose de 2 classes utilisées sur 3 (la garderie est installée dans la classe restante). L’école élémentaire dispose de 3 classes utilisées sur 4 (la bibliothèque est installée dans la classe restante). Soit un total de 5 classes (pour environ 110 élèves) utilisées sur 7. Ainsi, il existe encore un potentiel de création de 2 classes d’une capacité d’environ 25 élèves chacune. Notons que la commune dispose également du foncier nécessaire pour une éventuelle extension. Les écoles existantes sont en mesure de supporter les premières phases d’urbanisation de la ZAC du Colombier.

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Au jour d’aujourd’hui, nous pouvons estimer que les équipements scolaires de la commune pourront absorber les nouveaux besoins en termes d’accueil scolaire en maternelle et en primaire. Le dossier de réalisation devra affiner ces éléments de programmation.

4.3.3.1.4. Les effets sur l’agriculture

Le projet concerne des îlots agricoles encadrés par un réseau routier au nord et par une urbanisation existante au sud et à l’est. Il constitue en quelque sorte une « dente creuse agricole » située à proximité du centre-bourg. Ainsi, l'effet déstructurant sur le parcellaire agricole sera limité.

Le sol est actuellement occupé à 98 % par des champs cultivés et à 2% par des boisements caducifoliés le long du ru de Billy. Notons que les systèmes de productions impactés sont principalement de la culture (colza, de blé tendre, maïs grain).

Ainsi, le projet engendre une réduction et une consommation des espaces agricoles au sein de la commune. Cependant, le projet proposé présente une bonne densité (densité nette d’environ 46 logement / hectare), où une économie du foncier et une limitation de la consommation des espaces agricoles a été recherchée.

De plus, si le projet engendrera la création d’environ 34% de surface urbanisée (soit 7.1 hectares), plus de la moitié du site de projet (environ 60%) offrira des surfaces libres non urbanisées : 33% de jardins privatifs (soit 6.9 hectares), 22% d’espaces verts (soit 4.6 hectares), 5% de jardins familiaux (soit 1 hectares). Ainsi, l’impact sur les espaces agricoles est compensé par la création d’espaces verts qualitatifs dont pourront pleinement bénéficier les nouveaux habitants comme les habitants actuels.

Notons enfin que l'effet cumulatif des emprises agricoles urbanisées à une échelle élargie ne doit pas être ignoré, notamment en raison des autres projets prévus au sein de l’agglomération (autres projets en cours à Crouy, Ressons-le-long, Septmonts et Mercin-et-Vaux). Une recherche d’économie du foncier et de limitation de la consommation des espaces agricoles est à prendre en compte, ce qui a été le cas dans le projet de ZAC du Colombier à Billy-sur-Aisne.

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Source : EODD Ingénieurs Conseils

Figure 111 : Répartition de l’occupation du sol avant et après la réalisation du projet

Concernant la compensation des effets pour les agriculteurs occupant le site de projet, l’agglomération du Soissonnais privilégie une démarche amiable dans les négociations foncières sur la base d’échanges culturaux (le principe est d’1ha pour 1ha). Dans ce but, la SAFER a acquis environ 50 hectares de terres agricoles sur le territoire communal de Billy-sur-Aisne dont environ 20 hectares pourraient être proposés en échanges avec les agriculteurs propriétaires des parcelles concernées par le projet. Ces négociations sont en cours. Les prix d’acquisition du foncier proposés aux agriculteurs sont définis par les services fiscaux (France Domaine) sur la base du zonage du PLU en vigueur, de la desserte ou non des terrains par les réseaux, des transactions effectuées dans le contexte local. L’Agglomération du Soissonnais a sollicité la Déclaration d’Utilité Publique (DUP) du projet pour réserve foncière. Cet arrêté a été délivré par la préfecture le 23 octobre 2012. Il a fait l’objet d’un recours mené par plusieurs agriculteurs de Billy et a été annulé par décision du Tribunal Administratif d’Amiens en date du 18 avril 2014. A ce jour, une reprise du dossier de DUP par l’Etablissement Public Foncier de l’Oise est envisagée.

Des compléments seront apportées sur ce point en phase de dossier de réalisation, et des solutions seront recherchés pour limiter les impacts sur l’agriculture, telles que par exemple : - Prévoir une organisation du phasage de réalisation de la ZAC qui apporte des souplesses dans la réorganisation progressive de la plupart des exploitants,

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- Tenir compte de la nécessité de préserver au mieux les conditions d’exploitation des exploitants restants, - Prendre en compte les dispositifs de desserte afin de permettre la poursuite des exploitations restantes selon le phasage de l’opération.

Ces éléments seront précisés en phase de dossier de réalisation de la ZAC.

4.3.3.2. LES MESURES D’EVITEMENT, D’ACCOMPAGNEMENT OU COMPENSATOIRES

Les effets du projet seront bénéfiques sur la population et l’économie locale, il n’y a donc pas de mesures d’évitement, d’accompagnement ou compensatoires à envisager.

Concernant les mesures compensatoires relatives aux effets sur l’agriculture, la démarche amiable engagée par la communauté d’agglomération (présentée dans le paragraphe précédent) sera poursuivie et précisée, ainsi que la reprise du dossier de DUP. Ces mesures compensatoires seront précisées d’ici la phase de dossier de réalisation.

Notons que le projet prévoit que ces espaces agricoles seront en partie urbanisés ou aménagés pour pouvoir créer des logements et un équipement public, mais aussi pour offrir de nouveaux espaces publics ou privés végétalisés au sein du périmètre de ZAC et de la commune. Ainsi, rappelons que la destruction de terrains agricoles sera en partie compensée par la création des surfaces libres non urbanisées et végétalisées sur plus de la moitié du site de projet (environ 60%) : 33% de jardins privatifs (soit 6.9 hectares), 22% d’espaces verts (soit 4.6 hectares), 5% de jardins familiaux (soit 1 hectare) ; et que ces espaces verts qualitatifs seront accessibles et bénéfiques aux nouveaux habitants comme aux habitants actuels.

Le plan d’aménagement propose en effet de créer de vastes espaces verts structurants, autour desquels viennent s’articuler les hameaux bâtis, préservant ainsi de vastes espaces d’aération végétale au sein de la composition urbaine, maintenant un rapport équilibré entre espaces bâtis et espaces verts.

Une limitation de la consommation du foncier a également été recherchée dans le cadre du projet. Avec une superficie totale de ZAC de 20,8 hectares environ, le projet accueille environ 400 logements, ce qui correspond à une densité nette d’environ 46 logements/hectares et densité bruite d’environ 19.5 logements/hectare.

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Enfin, en matière d’équipements publics, pour faire face aux nouveaux besoins générés en matière de petite enfance, le projet prévoit la création d’une micro- crèche sur le secteur du Colombier, dont la capacité d’accueil sera d’environ 8 à 9 enfants. Concernant les nouveaux besoins générés en matière d’équipements scolaires, les écoles maternelle et élémentaire existantes sur la commune seront en mesure de supporter les premières phases d’urbanisation de la ZAC du Colombier : avec un total de 5 classes (pour environ 110 élèves) utilisées sur 7, il existe encore un potentiel de 2 classes d’une capacité d’environ 25 élèves, respectivement dans chacune des deux écoles maternelle et élémentaire. Le dossier de réalisation devra préciser à long terme ces capacités restantes.

4.3.4. LE CONTEXTE CLIMATIQUE ET LE POTENTIEL EN ENERGIES

4.3.4.1. LES EFFETS DU PROJET SUR LE CLIMAT ET L’ENERGIE 4.3.4.1.1. Microclimat

Le projet d’aménagement n’aura qu’un impact très limité sur le climat local. Les projets urbains peuvent modifier localement les vents notamment sous la forme d’effets venturi ou au niveau de l’ensoleillement avec la création d’ombres portées pour les habitations les plus hautes.

Le projet ne comprend pas de rétrécissements de voirie pouvant générer des effets venturi. Afin d’éviter l’inconfort lié aux vents, la végétalisation des voies doit permettre d’augmenter la rugosité des axes et atténuer l’effet de canalisation des vents sur ces axes.

Les nouvelles constructions sont implantées en maintenant une distance raisonnable avec les habitations existantes, et ces nouvelles constructions sont de faibles hauteurs : le projet aura un impact faible sur l’ensoleillement des constructions existantes. Le plan de composition urbaine a également pris soin de limiter les ombres portées entre les nouvelles constructions créées.

Enfin, l’aménagement prévoit la création d’espaces verts (environ 4.6 hectares d’espaces verts publics et 6.9 hectares de jardins privatifs), modérant localement les vents et les températures et empêchant la création d’îlots de chaleur urbains. Le projet n’est donc pas de nature à modifier notablement le climat local.

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4.3.4.1.2. Energie Le projet va également avoir pour impact de générer de nouveaux besoins en énergies : - en raison de la présence des nouveaux habitants : besoins thermiques (chauffage), besoins électriques (éclairage, électroménager, etc.) - en raison de la création de nouvelles voiries éclairées la nuit, - pour l’entretien des espaces extérieurs et paysagers, - à travers les nouveaux déplacements générés, - etc.

L’étude de faisabilité sur le potentiel de développement en énergies renouvelables de la ZAC détaille les nouveaux besoins énergétiques quantitatifs générés par le projet en ANNEXE 1.

4.3.4.2. LES MESURES D’EVITEMENT, D’ACCOMPAGNEMENT OU COMPENSATOIRES

Plusieurs mesures d’accompagnement sont envisagées pour limiter et réduire les impacts du projet sur le climat et les ressources énergétiques énergies. Les constructions devront : - Respecter les objectifs du Plan climat énergie territorial de la Communauté d'agglomération du Soissonnais - Respecter les niveaux de performances énergétiques minimum règlementaires actuels (la RT2012) :

. Logements plurifamiliaux neufs :

- 100% des logements niveau label Effinergie BBC +, soit Cep < 56 kWhEP/m²SHONRT/an - Niveau équivalent aux exigences minimales réglementaires RT2012 – 20%.

. Habitats superposés neufs :

- Niveau RT2012, soit Cep < 78 kWhEP/m²SHONRT/an ; - Niveau équivalent aux exigences minimales réglementaires RT2012.

. Logements individuels neufs :

- Niveau RT2012, soit Cep < 72 kWhEP/m²SHONRT/an ; - Niveau équivalent aux exigences minimales réglementaires RT2012.

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4.3.5. LE MILIEU PHYSIQUE

4.3.5.1. LES EFFETS SUR LE MILIEU PHYSIQUE

4.3.5.1.1. Les effets sur la géologie et la topographie

Le projet s’appuie autant que possible sur la topographie initiale du secteur. Le principe de déblais / remblais veillera à équilibrer et minimiser au maximum les mouvements de terrain au sein du site.

Le site d’étude est un terrain présentant :

- une pente douce et régulière en direction du Nord-Est. Le périmètre de ZAC s’étend de 68 m NGF en bordure Ouest à 55 m NGF en bordure Est. La pente générale est d’environ 2.2 % en direction du ru ; - des sols composés de terre végétale, limons sableux plus ou moins argileux et argile de consistance faible à moyenne. Les perméabilités sur le secteur sont faibles à très faibles ; - des eaux souterraines à une profondeur moyenne d’environ 1.50 mètres sur le périmètre de ZAC.

Le projet prend en considération ce contexte, et n’est pas de nature à modifier la topographie ou la géologie initiale du secteur.

Notons que, dans le cadre du projet, aucun stationnement en sous-sol n’est prévu. Indépendamment de leur typologie (maison individuelle ou superposée, maisons plurifamiliales), deux places de stationnement sont prévus par habitation, localisées sur la parcelle ou sur des parkings non couverts alignés ou groupés. Les décaissements de terre seront donc limités (terrassements pour voirie, déblais pour les fosses d’arbres). Les principaux creusements à effectuer concerneront l’aménagement des bassins de rétention. Les volumes de terre déblayés seront, dans la mesure du possible, réutilisés sur site : une majeure partie des déblais des hameaux 1 et 2 seront réutilisés pour l’aménagement du merlon anti-bruit le long de la RN31.

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4.3.5.1.2. Les effets sur le réseau hydrographique

Le réseau hydrographique est essentiellement représenté par le ru de Billy en bordure Est du site. Les premières habitations ménageront un recul vis-à- vis du ru, permettant de préserver cet espace d’intérêt écologique.

Le périmètre du projet est concerné par le risque de débordement du ru de Billy, relié à la rivière de l’Aisne située sur la commune de Vénizel, mais n’est pas concernée par le risque coulées de boues.

Les axes de ruissellement au niveau du secteur des Marguerites (Ouest du site) sont avérés et le ru à l’Est du site peut déborder durant les périodes de crues. En effet, le site du projet étant légèrement en pente, les eaux ruissellent du coteau pour se déverser dans ce ru, traversant globalement le site d’Ouest en Est. L’imperméabilisation du sol est donc limitée au sein du projet afin de ne pas augmenter le ruissellement et le risque d’inondation en aval. Surtout, des noues et bassins de rétention / d’écrêtement sont mis en œuvre afin de ne pas aggraver (et d’améliorer) le débit s’écoulant vers l’aval au point bas du projet. Les eaux collectées en point bas du secteur ne seront pas de nature à impacter le réseau hydrographique.

4.3.5.1.3. Les effets sur les eaux souterraines et la ressource en eau

Tout d’abord, le projet ne prévoit aucun prélèvement d’eaux souterraines, l’ensemble de ses besoins en eau devrait être couvert par le réseau public d’adduction en eau potable. De plus, les sols étant assez peu perméables, ils préservent la nappe des risques potentiels de pollution de l’eau. Enfin, le projet prend les mesures nécessaires afin de limiter les risques de pollution des eaux dans le cadre du projet.

Au total, l’augmentation sera de 118 m3/jour (et en pointe 135 m3/jour) soit une augmentation d’environ 43 070 m3/an (estimation basée sur l’arrivée d’environ 878 habitants sur la ZAC). Le réseau d’eau potable de Billy-sur-Aisne n’est actuellement pas en mesure de fournir cette charge supplémentaire au regard des trop faibles diamètres des canalisations existantes. Il est donc nécessaire de prévoir des renforcements importants des canalisations existantes et/ou la création d’alimentations supplémentaires. L’étude de faisabilité hydraulique pour l’alimentation en eau potable du projet réalisée par la Lyonnaise des Eaux en février 2015 (ANNEXE 6) identifie des pistes d’actions. Ces options doivent être étudiées plus en détail en phase de dossier de réalisation.

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Un dossier Loi sur l’Eau sera également réalisé.

4.3.5.1.4. Les effets sur les réseaux d’eaux usées

Les rejets liquides liés au projet seront canalisés et dirigés dans le réseau communal de collecte des eaux usées. Les rejets liés au fonctionnement du projet ne présentent donc pas de risque pour le sol, le sous-sol et les eaux souterraines.

Le projet va induire une charge supplémentaire à traiter sur le réseau d’assainissement, et il existe donc une nécessité de se raccorder au réseau. Le réseau d’assainissement va devoir supporter un chargement supplémentaire apporté par les nouveaux habitants.

Compte tenu du nombre d’habitant estimé à terme sur le site, d’environ 878 habitants et d’une consommation de 134 L/hab/jour, la production journalière d’eaux usées sera de l’ordre de 118 m3/j. La charge organique produite sera de 52.7 kg de DBO5 par jour, sur la base d’une charge théorique journalière par habitant de 60 g de DBO5.

La compatibilité avec la station d’épuration de la collectivité sera précisée dans le dossier réglementaire au titre du code de l’environnement ainsi qu’au sein du dossier de réalisation, mais ne pose pas de problématique particulière.

4.3.5.1.5. Les effets sur les eaux superficielles

Le projet aura un impact potentiel sur les eaux superficielles en raison de l’imperméabilisation d’une partie des sols. Les surfaces imperméabilisées sont :

- les surfaces de certains parkings et de voirie ; - les surfaces de toitures ; - une partie des espaces extérieurs des bâtiments.

Le projet aura pour principale conséquence l’artificialisation d’une partie des terrains et donc leur imperméabilisation, ce qui augmentera les ruissellements sur le secteur aménagé. Cependant, notons que sur les 20.8 hectares du périmètre d’étude de ZAC :

- environ 7 à 8 hectares seront imperméabilisés pour l’aménagement de voiries, parking et surfaces bâties ; - environ 12 à 13 hectares seront des espaces végétalisés, mais les sols sont faiblement perméables.

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La création de surfaces imperméabilisées conduira à augmenter les phénomènes de ruissellement sur l’emprise du projet, qui devront être gérés conformément aux préconisations du SDAGE et du règlement d’assainissement de la Communauté d’Agglomération du Soissonnais.

Notons que le ru de Billy est très étroit dans sa traversée du village de Venizel. Lors de gros orages, l’afflux d’eau important venant des deux vallons situés sur Billy-sur-Aisne, conjugué à l’étroitesse du lit sur Venizel, créé un débordement du ru de Billy dans le village de Venizel. D’après l’étude hydraulique menée en mars 2012 par ICE Eau Environnement (cf. ANNEXE 8), des aménagements s’avèrent nécessaires. En ce sens, la création d’un bassin de rétention sur la commune de Billy-sur-Aisne (notamment en point bas du périmètre de la ZAC) doit donc permettre de réguler le débit des eaux provenant des vallons, et donc d’améliorer la situation actuelle. Les effets sont donc positifs en matière d’effet sur le réseau hydrographique et risques associés.

Concernant la pollution des eaux superficielles, la charge polluante des eaux de ruissellement de voirie est étroitement liée au trafic sur les voiries et stationnements. Elle se caractérise majoritairement par des matières en suspension (MES), des métaux lourds (Zinc, Plomb), résidus d’usure par frottement des pièces mécaniques des véhicules, des pneumatiques, du bitume et des hydrocarbures. Les métaux lourds et hydrocarbures sont pour une grande part adsorbés sur les Matières En Suspension. Lors de leur émission, les polluants se déposent au sol et se trouvent mobilisés par les eaux de pluie qui lessivent la chaussée, ou les eaux de lavage pour les parkings couverts. A noter que dans le cas d’une circulation interne limitée des véhicules, les effets des apports de pollution seront faibles. Il s’agit d’un programme d’habitat de densité moyenne, donc le nombre de véhicule jour par unité de surface imperméable est faible. Dans cette situation, la bibliographie montre notamment que les concentrations en hydrocarbures sont généralement inférieures à 5 mg/l. En zone pavillonnaire elles restent sans doute, sauf exception, dans des fourchettes de 0 à 3 mg/l, inférieures aux garanties données par des constructeurs de séparateurs compacts. Le traitement des eaux de ruissellement sera donc assuré par écoulement dans les noues enherbées.

Ainsi, le projet sera donc de nature à modifier les phénomènes de ruissellement et d’infiltration des eaux pluviales en raison de l’augmentation des surfaces imperméabilisés et de la modification des parcours actuels des ruissellements. Le projet entraine un risque faible de pollution des eaux superficielles.

Le détail de l’argumentaire lié à la pollution des eaux de ruissellement sera développé dans le dossier réglementaire au titre du code de l’environnement (dossier loi sur l’eau) et reporté au sein du dossier de réalisation.

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4.3.5.1.6. Les effets sur les eaux souterraines Concernant les eaux souterraines, la nappe est considérée comme vulnérable à une pollution de surface en raison de sa faible profondeur (1.50 mètres). Toutefois, la perméabilité sur le secteur du périmètre de ZAC est faible à très faible, ce qui limite le vecteur de transfert. Ainsi, les impacts sur les eaux souterraines restent limités.

4.3.5.2. LES MESURES D’EVITEMENT, D’ACCOMPAGNEMENT OU COMPENSATOIRES

4.3.5.2.1. Les mesures d’évitement, d’accompagnement ou compensatoires concernant la géologie, la topographie et le réseau hydrographique

Les bâtiments et leurs accès chercheront à s’intégrer au plus proche de la topographie initiale du site.

L’aménagement de stationnements en sous-sol n’est pas prévu dans le cadre du projet. Les stationnements sont prévus sur la parcelle ou sur des parkings non couverts alignés ou groupés. Indépendamment de leur typologie (maison individuelle ou superposée, logement plurifamilial), deux places de stationnement sont prévus par habitation. Les décaissements de terre seront donc limités (terrassements pour voirie, déblais pour les fosses d’arbres). Les principaux creusements à effectuer concerneront l’aménagement des bassins de rétention. Les volumes de terre déblayés seront, dans la mesure du possible, réutilisés sur site : une majeure partie des déblais des hameaux 1 et 2 seront réutilisés pour l’aménagement du merlon anti-bruit le long de la RN31.

Une étude géotechnique, plus détaillée que l’étude de faisabilité géotechnique préliminaire réalisée en 2014, et ses résultats seront présentés au sein du dossier de réalisation de la ZAC.

Concernant les mesures relatives au réseau hydrographique, une étude hydraulique et hydrologique sur les communes de Billy-Sur-Aisne et Vénizel a été menée pour apporter des solutions face aux risques actuels d’inondations lors des crues du ru de Billy. Le résultat de cette étude consiste notamment à créer un bassin d’écrêtement en aval de la commune de Billy-Sur-Aisne (et en amont de Vénizel). Le dimensionnement de ce bassin est à adapter aux apports d’eau de ruissellement complémentaires engendrés par le projet d’aménagement de la ZAC «Le Colombier ». Au droit de cette ZAC, le parti d’aménagement est de gérer au plus proche les eaux de ruissellement par des zones de stockage affectées à chaque impluvium et éviter ainsi de concentrer l’ensemble des volumes de rétention en aval, c'est-à-dire au droit du bassin d’écrêtement des crues. Le débit de fuite global de la zone aménagée

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sera de 2 L/s par hectare, soit environ 40 L/s, ce qui est particulièrement restrictif et conduit à préserver les impacts en aval. Le bassin d’écrêtement sur le ru de Billy sera donc dimensionné en conséquence.

Ainsi, les mesures proposées permettent de limiter au minimum les effets sur la géologie et la topographie, et d’améliorer les effets sur le milieu hydrographique.

4.3.5.2.2. Les mesures d’évitement, d’accompagnement ou compensatoires concernant la ressource en eau

Le site sera raccordé au réseau existant. D’après l’étude de faisabilité hydraulique pour l’alimentation en eau potable du nouveau quartier du Colombier, menée par la Lyonnaise des Eaux (ANNEXE 6), et au regard des réseaux de canalisations existants sur Billy-sur-Aisne, il sera nécessaire de prévoir : · des renforcements importants des canalisations existantes à Billy-sur-Aisne et desservant le réseau bas service (à la charge du réservoir du SIPRODES) et moyen service (à la charge du réservoir de la Montagne) · et/ou la création d’alimentation supplémentaires depuis la canalisation DN200 rue de Reims, quand-bien même ces alimentations ne suivraient pas les voiries prévues sur le plan de composition. Une étude plus poussée sera menée en phase projet pour vérifier l’état et la capacité actuelle des réseaux sur les rues avoisinants le projet, des compléments seront apportés en phase projet sur les modalités de renforcement des réseaux existants. Ces éléments seront précisés en phase de dossier de réalisation. Un dossier Loi sur l’Eau sera également réalisé.

4.3.5.2.3. Les mesures d’évitement, d’accompagnement ou compensatoires concernant les eaux souterraines

Les rejets d’eaux usées domestiques seront canalisés et dirigés dans le réseau public de collecte des eaux usées. Il n’y a donc pas de risque pour le sol, le sous-sol et les eaux souterraines. Les eaux souterraines sont présentes à faible profondeur, le sol est peu perméable, et l’usage du projet est à vocation résidentielle (pas d’activités, pas de risque spécifique de pollution), ce qui conduit à considérer que les effets du projet sur les eaux souterraines seront faibles. Toutefois, l’implantation des noues et zones de stockage sont prévues selon un aménagement à faible profondeur afin de rester au-dessus du toit de la nappe (hauteur de stockage inférieur à quelques décimètres).

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4.3.5.2.4. Les mesures d’évitement, d’accompagnement ou compensatoires concernant les eaux superficielles

Le périmètre du projet n’intercepte pas d’eaux de ruissellement venant des bassins versants extérieurs. Le site n’est pas inondable. Toutefois, le ru de Billy peut déborder lors de fortes précipitations, ponctuellement au point bas du site à proximité du ru.

Objectifs de gestion des eaux pluviales du projet, et période de retour de pluie retenue Les objectifs recherchés en matière de gestion des eaux pluviales du projet sont : - Répondre aux exigences réglementaire (PLU et Zonage pluvial, conformité avec la politique de gestion des eaux pluviales de la Communauté d’Agglomération du Soissonnais). - Appliquer un schéma d’aménagement hydraulique en cohérence avec les contraintes locales actuelles, notamment limiter les apports de ruissellements vers le réseau hydrographique superficiel. - Adopter les techniques intégrées de gestion des eaux pluviales et privilégier les principes de stockage/restitution en cohérence avec les sols en présence.

La période de retour retenue pour le dimensionnement des ouvrages de gestion des eaux pluviales est l’occurrence cinquantennale (50 ans), de manière à être cohérent avec les hypothèses de l’étude hydrologique du ru de Billy. Toutefois, grâce à une lame d’eau supplémentaire très faible (de l’ordre de quelques centimètres) il sera également possible de stocker les pluies de récurrences plus rare et cela jusqu’à la pluie centennale. Cette disposition permet de gérer les ruissellements sur le site, même pour des pluies exceptionnelles, afin de ne pas aggraver le risque d’inondation en aval.

La station utilisée pour les calculs est la station météofrance locale de BRAINE (02).

Principes d’aménagements hydrauliques L’ensemble des eaux de ruissellement sont gérées sur l’espace public. Les voiries de dessertes sont longées par des noues enherbées. Les noues présentent un intérêt paysager, une réduction des couts des ouvrages de collecte/transfert et un intérêt écologique en favorisant le piégeage et la décantation des MES et Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques. Les canalisations et avaloirs seront utilisés uniquement si les contraintes (notamment topographiques) ne permettent pas la collecte et le transfert à ciel ouvert (fossé ou noue). Le stockage des eaux de ruissellement sera réparti en six impluviums correspondant à l’évolution de l’urbanisation de la zone. Ont été privilégiées des zones de stockage de faible profondeur afin de rester au-dessus du toit de la nappe et donc de faibles hauteurs de stockage (inférieures à quelques décimètres). Chaque zone de stockage sera équipée d’un dispositif de régulation de débit de fuite dimensionnée à 2 L/s par hectare de bassin versant.

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Les noues et les zones de stockage assureront la rétention des pollutions chroniques liées à la circulation. Ces dispositifs seront équipés de grilles assurant le piégeage des déchets grossiers (types bouteilles plastiques).

Ces éléments seront présentés et précisés au sein du dossier de réalisation et du dossier d’autorisation au titre du code de l’environnement.

L’Etang : Bassin d’écrêtement

La plaine de jeux : Bassin de rétention Source : Atelier Cité Architecture – SINBIO

Figure 112 : Principes de gestion des eaux pluviales

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Source : Atelier Cité Architecture

Figure 113 : Bassins de rétention : espaces publics à part entière

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4.3.5.2.5. Les mesures d’évitement, d’accompagnement ou compensatoires concernant les eaux usées

Les eaux usées de la ZAC « Le Colombier » seront transférées à la station d’épuration de Pommiers d’une capacité de 80 000 EH. Dans la mesure où celle-ci est actuellement chargée à 50% de sa capacité, les eaux usées du nouveau quartier (représentant environ 900 EH) pourront sans aucune difficulté être acceptées par la station d’épuration.

Des investigations plus poussées devront être engagées d’ici le dossier de réalisation et dans le cadre du dossier loi sur l’eau afin de vérifier la possibilité du transfert de ces eaux usées, notamment au droit des postes de refoulement.

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4.3.6. LES MILIEUX NATURELS

Nous tenons à rappeler ici que nous sommes au stade du dossier de création de ZAC. De ce fait, certains effets attendus ne pourront être évalués qu’au stade du dossier de réalisation. Nous soulevons tout de même ces points dans l’objectif de promouvoir des principes à intégrer dans le futur projet arrêté.

4.3.6.1. EVALUATION DES EFFETS SUR LES HABITATS ET LA FLORE 4.3.6.1.1. Destruction ou altération d’habitats naturels

Le tableau suivant reprend les surfaces avant et après projet en fonction des différentes typologies d’habitats.6

SUPERFICIE (en ha) PROPORTION (en %) TYPOLOGIE AVANT PROJET APRES PROJET AVANT PROJET APRES PROJET Cultures 204550 / 98 Boisement caducifolié 3450 / 2 Espaces verts / 45425 22 Jardins familiaux / 10820 5 Merlon acoustique paysager / 13795 7 Secteur urbanisé / 69880 34 Jardins privés / 68080 33 Total général 208000 208000 100 100

Tableau 28 : Superficie des habitats avant et après la réalisation du proj et

6 NB : les calculs sont réalisés sur la base du plan masse et à l’aide d’un outil SIG. Ils sont donnés à titre indicatif.

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Figure 114 : Répartition des différents types d’habitats à l’échelle de la ZAC, avant et après la réalisation du projet

En conclusion, le projet va engendrer la destruction d’habitats naturels jugés comme de faible enjeu écologique (les cultures). Le boisement caducifolié, jugé d’enjeu modéré suite à son potentiel de reliquat de boisement alluvial, sera quant à lui intégré dans les futurs espaces verts. En outre, les futurs espaces verts qui seront aménagés, qui couvriront près de ¼ du site, feront l’objet d’une valorisation écologique. L’ensemble de ces éléments nous conduit à juger l’effet faible.

4.3.6.1.1. Choix d’une flore mal adaptée Ce risque concerne la plantation d’espèces non indigènes susceptibles de modifier les propriétés biochimiques des sols en place, rendant le site peut favorable à la colonisation spontanée par des essences indigènes (résineux).

Une palette végétale a été définie. Le détail est présenté au Chapitre 3.

L’analyse de la palette nous permet de conclure qu’elle intègre principalement des essences indigènes adaptées aux conditions pédologiques locales (plantes de zones humides pour les futurs bassins, etc.). L’enjeu écologique du site a bien été pris en compte par le concepteur. L’effet est dès lors jugé positif.

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4.3.6.2. EVALUATION DES EFFETS SUR LA FAUNE

4.3.6.2.1. Destruction ou modification de compartiments vitaux L’aménagement induira la diminution de l’espace disponible pour toutes les espèces rencontrées. Tempérons toutefois en précisant qu’il s’agit actuellement d’habitats de très faible enjeu écologique (majoritairement des cultures intensives). Aucune espèce patrimoniale ne sera impactée par ce projet.

En outre, le site se localise en bordure de nationale et jouxte un secteur déjà bâti. Son urbanisation répond donc à une volonté d’optimisation et de lutte contre l’étalement urbain.

En outre, l’urbanisation du site se fera en trois phases, ce qui laisse du temps aux espèces pour quitter progressivement le site ou s’y adapter (pour les espèces anthropophiles).

La composante écologique a bien été intégrée au programme. Le plan d’aménagement prévoit de préserver : - Le ru de Billy à l’est, - Le secteur des Marguerites, exclu du périmètre de ZAC, qui ne sera tout simplement pas urbanisé, ce qui permet le maintien d’une bonne distance (130 m) entre les futures habitations et les lisières forestières.

L’un des enjeux du projet a été de valoriser la biodiversité au sein du site du projet. Le plan d’aménagement propose alors de créer de vastes espaces verts structurants, autour desquels viennent s’articuler les hameaux bâtis, préservant ainsi un vaste espace d’aération au sein de la composition urbaine, maintenant un rapport entre espaces bâtis et espaces verts.

Ces espaces verts ont été conçus dans une logique écologique, c’est-à-dire que ce sont des espaces conçus avec une bonne épaisseur, en continuité les uns avec les autres, favorisant ainsi le développement de la biodiversité sur le projet.

De plus, une diversité des milieux a été recherchée : - Des plantations de zones humides et milieux ouverts : plantation des berges dans les noues et bassins de rétention ; - Des milieux plus fermés, avec une diversité des espèces, des plantations sont prévues le long des voies et cheminements ; o Plantation le long des voies : arborées o Plantation le long des sentes : arbustives

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Le projet prévoit la plantation d’espèces de zones humides, d’arbres, d’arbustes, de vivaces et graminées. Auxquels viendront s’ajouter les plantations des jardins familiaux et privés.

Compte tenu de ces éléments, l’effet est jugé positif. Nous émettons en complément quelques principes techniques de conception des ouvrages de collecte des eaux de ruissellement destinés à s’assurer de la bonne prise en compte des enjeux écologiques.

4.3.6.2.1. Destruction ou altération de corridors écologiques Le périmètre de ZAC ne se situe pas dans un élément de continuité écologique à l’échelle régionale ou départementale. Toutefois, le périmètre est très proche des éléments forestiers identifiés comme biocorridors présents au sud-ouest, dont les lisières les plus proches sont distantes de près de 200 m. Il longe surtout le ru de Billy, un cours d’eau constituant un corridor aquatique.

Le programme actuel prévoit la préservation du secteur du ru de Billy par le maintien d’un recul avec les habitations. Un vaste espace vert destiné à accueillir un futur bassin d’écrêtement pour les eaux de ruissellement est également prévu en bordure du ru. Il fera l’objet d’un traitement paysager écologique.

Au vu de cette bonne prise en compte des enjeux écologiques, le ru va retrouver de l’épaisseur, ce qui va accroitre la biodiversité de ses berges, l’effet est jugé positif.

4.3.6.2.2. Création d’obstacles au déplacement de la faune C’est ce que l’on nomme couramment « l’effet de coupure ». Ce dernier dépend de la « porosité écologique » des futurs aménagements.

A ce stade, le projet prévoit la création de vastes espaces verts structurants, autour desquels viennent s’articuler les hameaux bâtis. Ces espaces verts forment une « boucle » et sont connectés au merlon paysager qui longera la nationale. En conclusion, sous réserve que les voiries traversant ces espaces soient judicieusement conçues pour permettre le passage de la petite faune, ce principe d’aménagement permet à la faune locale de circuler sur le site sans butter sur un « cul-de-sac ».

Au vu des aménagements écologiques prévus et sous réserve que des précautions soient prises lors de la conception des voiries, l’effet est jugé positif.

4.3.6.2.3. Création des pièges mortels De nombreux animaux se retrouvent piégés dans les bouches d’égouts, les pylônes, les bassins d’orage, …

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On cite souvent l’exemple des poteaux métalliques creux utilisés par France Télécom depuis plus de trente ans et qui restent, s’ils ne sont pas obstrués, des pièges mortels pour les espèces cavernicoles.

A ce stade, nous considérons cet impact faible compte tenu du faible nombre d’individus qui sera potentiellement concerné. Ce qui n’empêche que cette donnée soit intégrée lors de la conception et que des mesures de précaution soient mises en place (grilles, bouchons, stickers sur les grandes baies vitrées,…).

4.3.6.2.1. Fréquentation plus importante du site La fréquentation induira une augmentation du stress et une diminution du taux de succès reproductif des espèces utilisant le site. Tempérons toutefois par le fait que le périmètre, en l’état actuel, attire très peu d’espèces et présente un très faible enjeu écologique. L’effet est dès lors jugé faible.

4.3.6.2.2. Pollution chimique diffuse Il s’agit d’une pollution chimique diffuse des milieux naturels par contamination du sol et des eaux. Le projet ne prévoit pas de rejets vers le milieu naturel. Les eaux usées seront renvoyées vers le réseau de collecte et de traitement. Les eaux de ruissellement seront gérées à la parcelle au moyen de noues végétalisées et de grands bassins paysagers. Il est d’ores et déjà prévu la valorisation écologique de ces ouvrages. Rappelons qu’en l’état actuel, le site est soumis à une pollution agricole intensive. En conclusion, l’effet est jugé faible.

4.3.6.2.3. Pollution lumineuse Ses effets sur la faune et la flore sont complexes et encore mal connus. Cependant, plusieurs exemples notoires sont d’ores et déjà reconnus parmi lesquels on peut citer l’attraction et le piégeage des insectes nocturnes (papillons nocturnes), la fragmentation des habitats (pour les espèces nocturnes dont les chauves-souris), la perturbation de la migration des oiseaux, le dérèglement de cycles biologiques chez les plantes, …

A ce stade, nous ne connaissons pas encore le détail du futur mobilier urbain. La nationale émet déjà à l’heure actuelle une pollution lumineuse non négligeable sur le site. L’effet est dès lors jugé faible, ce qui n’empêche pas l’intégration de principes à intégrer pour le choix des futurs éclairages.

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4.3.6.3. LES MESURES ERC SUR LES MILIEUX NATURELS

4.3.6.3.1. Mesures de réduction

4.3.6.3.1.1. VALORISATION ECOLOGIQUE DES ESPACES VERTS : QUELQUES POINTS TECHNIQUES A INTEGRER Les ouvrages de collecte des eaux de ruissellement Les principes généraux, qui seront à affiner dans le dossier de réalisation de ZAC sont les suivants : - Pentes douces pour imiter des berges naturelles ; - Géotextiles en lieu et place du béton ; - Facilitation de l’accès à l’eau pour les petits animaux ; - Gestion différenciée (pas de produits phytosanitaires, interventions modérées) ; - En fond de bassin, création d’une topographie accidentée pour favoriser le maintien de petites flaques lors des épisodes de faibles pluies.

Pour les noues, elles seront soit plantées d’arbustes hygrophiles (saules, aulnes, …), soit enherbées en utilisant des mélanges prairiaux composés d’essences mésohygrophiles ou roselière sèche.

Le maintien de prairies sur les pentes de bassins et les noues est tout aussi intéressant d’un point de vue écologique que la plantation d’arbustes et d’arbres. L’objectif est de recréer des « mégaphorbiaies7 » de substitution, un habitat en forte régression.

7 Prairie de hautes plantes vivaces qui se développent en zones humides.

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Figure 115 : Exemple de réalisations de génie écologique sur des ouvrages de collecte des eaux (bassin et noue) favorable à la biodiversité

Plantation de haies Nous recommandons de planter systématiquement des haies indigènes en bordures de parcelles. Ces haies seront composées en partie d’essences indigènes déjà rencontrées sur le site. Les espèces sélectionnées seront des espèces soit défensives (Aubépine monogyne), à baies (Sureau noir) ou mellifères (Fusain d’Europe). Elles permettront aux oiseaux et insectes de se nourrir et aux petits animaux de se réfugier dans les parties basses.

Seront proscrites les haies de laurier et de thuyas.

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4.3.6.3.1.2. ASSURER LA POROSITE ECOLOGIQUE DES OUVRAGES De manière à permettre à la petite faune de circuler facilement au sein des différents espaces verts du projet, nous recommandons de respecter les principes suivants : - Eviter des voiries comportant une bordure droite et haute : les bordures seront en pente légère (mêmes pentes que pour permettre le passage des poussettes et fauteuils roulants) ; - Eviter les clôtures à fines mailles (moins de 40x40 mm) et les murs pleins jusqu’au sol : s’assurer que la faune pourra aisément franchir les délimitations parcellaires. - Les sentes qui traversent les espaces verts seront dans la mesure du possible composées en matériau perméable et naturel (gravier-gazon, dalles alvéolées, pavées ou engazonnée, pavés drainants, …).

Figure 116 : Porosité écologique des voiries (Source : SETRA)

- De façon complémentaire, nous recommandons de limiter autant que possible la proportion de surfaces imperméabilisées à l’échelle du projet.

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4.3.6.3.1.3. REDUIRE LES PIEGES MORTELS Dans le cadre de l’aménagement de la ZAC, nous recommandons : - De condamner, limiter, protéger les accès ouverts en permanence (placer des grilles au niveau des bouches d’égouts, …) ; - De combler les trous des poteaux creux, tuyaux plastique, gaines de protection, étais... (par des bouchons amovibles par exemple) ; - De placer des stickers sur les grandes baies vitrées (silhouettes de rapaces).

4.3.6.3.1.4. REDUIRE LA POLLUTION LUMINEUSE Nous recommandons la prise en compte des éléments suivants : - Eviter la diffusion de la lumière vers le ciel ; - Placer un nombre judicieux de luminaires ; - Limiter la durée et l’intensité d’éclairage selon les espaces ; - Choisir une ampoule efficace (lampe à sodium) ;

Au niveau des espaces verts, ne pas illuminer la nuit pour assurer le maintien d’un « corridor nocturne » (ou réfléchir à la mise en place de détecteurs de mouvements et de minuteries pour limiter le dérangement).

Figure 117 : Exemple de bon éclairage (Guide Biodiversité & Bâti)

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4.3.6.1. EVALUATION SIMPLIFIEE DES INCIDENCES NATURA 2000 Aucun site Natura 2000 ne se situe dans un rayon de 15 km autour du projet. Le site le plus proche est la Zone de Conservation Spéciale (ZSC) du « Coteau calcaire du Tardenois et du Valois », distant de 15 km au sud-est.

Figure 118 : Localisation des sites Natura 2000 (DREAL Picardie)

Les sites les plus proches sont majoritairement des Zones Spéciales de Conservation (ZSC), c’est-à-dire des sites ayant été créés en réponse à la présence d’habitats ou d’espèces, autres que les oiseaux, jugés d’intérêt communautaire.

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Compte tenu - de la grande distance le séparant des sites Natura 2000 ; - de l’absence d’espèce ou d’habitat d’intérêt communautaire rencontré sur le périmètre du projet et ses abords ; - de l’absence d’enjeu écologique à l’échelle du site,

Le projet de la ZAC du Colombier n’est pas susceptible de porter atteinte de façon significative au réseau Natura 2000.

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4.3.7. LE CONTEXTE PAYSAGER ET PATRIMONIAL

4.3.7.1. LES EFFETS SUR LE CONTEXTE PAYSAGER

Le projet n’est pas de nature à venir modifier le grand paysage alentour en lui-même : il préserve les boisements situés sur le secteur des Marguerites et n’impacte pas de massifs boisés ou d’éléments naturels, il préserve le ru de Billy, il cherche à valoriser l’intégration du projet au sein du grand paysage, et à revaloriser les portes d’entrée de la ville et de l’agglomération.

En effet, le site de projet constitue une porte d’entrée de l’agglomération de Soissons, le paysage d’entrée de ville et d’agglomération sera alors modifié. Les effets attendus sont notamment un réaménagement des abords de la RN31, avec l’aménagement d’un merlon anti-bruit paysager, et le traitement paysager de cette façade sur la RN31. Ainsi, une revalorisation paysagère de la partie sud de cet axe routier, de l’image de la commune depuis cet axe et plus globalement de l’entrée d’agglomération, est proposée par le projet.

Le projet d’aménagement va ensuite modifier le paysage actuel du site : urbanisation des champs agricoles par des typologies de logements diversifiées mais ne dépassant pas R+2+combles sur quelques bâtiments, avec aménagements de nouveaux espaces paysagers support d’une biodiversité réintroduite, etc.

Ainsi, le projet d’aménagement du secteur du Colombier est un projet fondé sur une structure paysagère forte, valorisant la dimension paysagère du projet, le travail des lisières et d’insertion paysagère du quartier, l’aménagement de vastes espaces verts. La qualité paysagère introduite par le projet sera importante, les effets sur le paysage seront donc bénéfiques.

4.3.7.2. LES EFFETS SUR LE PATRIMOINE ARCHEOLOGIQUE

Des effets sont à prévoir sur le patrimoine archéologique. En effet, suite aux échanges menés avec le Service Régional d’Archéologie de la DRAC (ANNEXE 9), il nous a été spécifié qu’un diagnostic archéologique préalable sera nécessaire, vu l'importance du projet et la richesse archéologique de la commune et de l’axe de la RN31.

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4.3.7.3. LES MESURES D’EVITEMENT, DE REDUCTION OU COMPENSATOIRES

La réalisation d’un diagnostic archéologique préventif est requise par la DRAC. Le secteur de projet fera l’objet d’une demande de prescription anticipée de diagnostic archéologique en application du décret N°2004-490 du 3 juin 2004 et à l’initiative de l’Agglomération du Soissonnais. Ce diagnostic concernera a minima les parcelles correspondant à la phase 1 du projet dont l’aménagement est prévu à court terme. Cette demande anticipée sera soumise à redevance archéologique puisque la superficie excède 3 000 m². Pour réaliser ce diagnostic préventif, l’Agglomération du Soissonnais prendra contact avec la Direction Régionale des Affaires Culturelles de Picardie. En terme de planning, la réalisation de ce diagnostic sera conditionnée par l’évolution de la maîtrise foncière de l’opération menée par l’Etablissement Public Foncier de l’Oise (réalisation prévue soit en 2015 soit en 2016).

Concernant les mesures relatives au paysage, le parti paysager proposé constitue en soi une réponse satisfaisante à l’amélioration du paysage. Les aménagements créés dans le cadre de la ZAC vont apporter de nouveaux habitats naturels, et présentant une diversité intéressante : - des espaces verts ouverts au cœur du quartier, composés de prairies fauchées une fois par an et d’espaces engazonnés tondus plus régulièrement ; - des zones humides (noues et fonds des bassins) ; - des espaces boisés sur le pourtour des bassins, et même à l’intérieur de ceux-ci, ainsi que de nombreuses essences d’arbres de plus ou moins grand développement dans les sentes et les rues ; - des massifs arbustifs, composés de variétés se retrouvant dans l’environnement naturel sur les coteaux ou les haies bocagères, à la fois refuges et sources de nourriture pour les insectes et les oiseaux. La ZAC étant implantée sur le périmètre de champs actuellement cultivés, les aménagements proposés sont par conséquent de nature à améliorer la qualité paysagère du secteur de projet, ainsi que la biodiversité présente sur le site.

Le projet se dessine en cohérence avec le paysage caractéristique de la commune : - il reprend le quadrillage de sentes caractéristique de Billy-sur-Aisne ; - des jardins (que l’on retrouve en cœur d’ilot sur le bourg ancien) seront prévus sur les parcelles privatives ainsi que sur les parcelles dédiées au logement plurifamilial, ainsi que des jardins partagés au nord du projet, préservant ainsi l’identité caractéristique de Billy-sur-Aisne avec cette alternance d’ilot bâti et d’ilot en dent creuse accueillant des jardins ; - le nouveau quartier s’insère dans l’espace urbanisé existant, comblant une ‘dent creuse’ cultivée et encadrée par le réseau routier ; - la palette végétale utilisée est celle que l’on retrouve dans la vallée de l’Aisne dans les espaces naturels ;

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- des fruitiers de variétés anciennes seront implantés sur l’ensemble du nouveau quartier, à la fois sur les espaces publics et les espaces privatifs, de manière à recréer des vergers – en mémoire des vergers qui ont en grande partie disparu sur la commune, et à favoriser la conservation et la connaissance des variétés anciennes qui tendent globalement à disparaitre.

4.3.8. LES RISQUES NATURELS, SANITAIRES ET LIES AUX ACTIVITES HUMAINES

4.3.8.1. LES EFFETS LIES AUX RISQUES NATURELS ET LES MESURES D’EVITEMENT, DE REDUCTION ET DE COMPENSATION ASSOCIEES

4.3.8.1.1. Sismicité

Le secteur de projet est concerné par un risque de sismicité très faible. Les constructions seront réalisées en respect de la règlementation antisismique sur cette zone.

4.3.8.1.2. Retrait-gonflement des argiles

Le secteur est aussi compris en secteur retrait-gonflement des argiles (aléa fort pour presque la totalité du site du projet). Des mesures constructives adaptées seront prévues dans le cadre du projet. Un matériau argileux voit sa consistance se modifier en fonction de sa teneur en eau : dur et cassant lorsqu’il est desséché, il devient plastique et malléable à partir d’un certain niveau d’humidité. On sait moins en revanche que ces modifications de consistance s’accompagnent de variations de volume, dont l’amplitude peut être parfois spectaculaire. En climat tempéré, les argiles sont souvent proches de leur état de saturation, si bien que leur potentiel de gonflement est relativement limité. En revanche, elles sont souvent éloignées de leur limite de retrait, ce qui explique que les mouvements les plus importants sont observés en période sèche. La tranche la

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plus superficielle de sol, sur 1 à 2 m de profondeur, est alors soumise à l’évaporation. Il en résulte un retrait des argiles, qui se manifeste verticalement par un tassement et horizontalement par l’ouverture de fissures, classiquement observées dans les fonds de mares qui s’assèchent. L’amplitude de ce tassement est d’autant plus importante que la couche de sol argileux concernée est épaisse et qu’elle est riche en minéraux gonflants. Par ailleurs, la présence de drains et surtout d’arbres (dont les racines pompent l’eau du sol jusqu’à 3 voire 5 m de profondeur) accentue l’ampleur du phénomène en augmentant l’épaisseur de sol asséché. Ces mouvements sont liés à la structure interne des minéraux argileux qui constituent la plupart des éléments fins des sols (la fraction argileuse étant, par convention, constituée des éléments dont la taille est inférieure à 2 μm). En raison de la faible profondeur de la nappe (1.50 mètres), le secteur d’étude est vulnérable à un risque de remontée de nappe.

Le respect des « règles de l’art » élémentaires en matière de construction constitue un « minimum » indispensable pour assurer une certaine résistance du bâti par rapport au phénomène de retrait-gonflement des argiles, tout en garantissant une meilleure durabilité de la construction.

Les dispositions suivantes détaillent les principales mesures envisageables afin de réduire l’ampleur du phénomène ainsi que ses conséquences sur le bâti :

- Dans le cas où des plantations seraient projetées, on veillera à respecter une distance minimale équivalente à une fois la hauteur de l’arbre adulte (ou une fois et demi dans le cas de rideaux d’arbres ou d’arbustes) entre celui-ci et la construction. A défaut, on envisagera la mise en place d’un écran anti-racines. - La mise en œuvre d’un trottoir périphérique étanche d’environ 1.50 mètres de largeur est recommandée autour de la future construction de manière à limiter les variations hydriques des sols de fondation et afin d’éloigner du pied des façades les eaux de ruissellement. - Une construction dont la rigidité est insuffisante ne peut résister aux distorsions provoquées par les mouvements différentiels du sous-sol. La rigidification de la structure du bâtiment est ainsi importante. Elle nécessite la mise en œuvre de chaînages horizontaux (haut et bas) et verticaux (poteaux d’angle) pour les murs porteurs liaisonnés. - Il conviendra de s’assurer de l’absence de fuites aux niveaux des réseaux souterrains pouvant résulter de mouvements différentiels du sous-sol occasionnés par le phénomène de retrait-gonflement. Dans cet objectif, il est conseillé d’étanchéifier l’ensemble des canalisations d’évacuations enterrées. Les tracés et leur conception seront étudiés de manière à minimiser le risque de rupture.

4.3.8.1.3. Inondation

Le périmètre du projet est concerné par le risque de débordement du ru situé à l’Est du site, relié à la rivière de l’Aisne, mais n’est pas concerné par le risque coulées de boues.

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Les risques naturels initialement présents sur le secteur de projet, et notamment le risque inondation, sont maîtrisés dans le cadre du projet :

- L’urbanisation du secteur des Marguerites est évitée, limitant ainsi des risques de ruissellement pluvial accentuées en provenance de l’amont ; - L’imperméabilisation des sols est ensuite limitée autant que possible sur le secteur du Colombier ; - Le parti d’aménagement intègre dans sa composition de vastes espaces accueillant des ouvrages de gestion et collecte des eaux pluviales, afin de réguler les débits d’eau vers l’aval hydraulique du projet, limitant le risque d’inondation sur le secteur du Colombier et en aval du secteur du Colombier ; - Les abords du ru de Billy situé à l’Est (classés en zone Rouge du PPRI), pouvant déborder durant les périodes de crues, sont préservés de l’urbanisation, une marge de recul des constructions est maintenue.

4.3.8.2. LES EFFETS LIES A LA QUALITE DE L’AIR ET LES MESURES D’EVITEMENT, DE REDUCTION ET DE COMPENSATION ASSOCIEES

Le projet pourra potentiellement avoir des effets sur la qualité de l’air.

L’analyse de la qualité de l’air initiale a montré que :

- l’indice français de qualité de l’air ATMO est bon à 62 % (indice de 1 à 4) sur l’ensemble des campagnes de mesures ; - les concentrations dans l’air ambiant relevées au cours d’une campagne de mesures sur Soissons sont similaires et cohérentes à celles relevées sur les stations de Rieux et surtout de Chauny ;

- les mesures sont bonnes et correctes au vu des différents seuils réglementaires en vigueur pour le NO2, le SO2, l’O3 et les PM10.

Globalement, l’impact principal de dégradation de la qualité de l’air sur le secteur reste la RN 31 au Nord du périmètre de ZAC. Des effets sanitaires pourront être envisagés sur la population future qui s’installera sur le secteur, dus aux sources initiales de pollution de l’air. Rappelons cependant que le projet ne présente pas d’activité industrielle ou de production ayant une activité polluante. Les effets sur la qualité de l’air seront en partie tempérés par la plantation de nouveaux arbres au sein du projet et par une bonne dispersion des polluants (environnement dégagé et ouvert).

Le projet d’aménagement entraînera une augmentation de la circulation en raison des trafics générés dans la ZAC. Ce trafic n’est pas de nature à induire une progression significative de la pollution atmosphérique. En effet, la proximité de la RN31 implique une augmentation de la pollution plus importante que le projet de la ZAC du Colombier. D’autre part, l’amélioration du parc automobile contribuera largement à faire baisser les émissions.

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Le projet prévoit également de tenir à distance les logements des principales sources de pollution atmosphérique du secteur (notamment RN 31) en prévoyant une marge de recul d’au minimum 75 mètres avec cette voirie. De plus, la mise en place d’un merlon anti-bruit sur la frange Nord du périmètre de ZAC permettra de faire écran aux polluants émis sur la RN 31.

L’augmentation du nombre de véhicules au sein du nouveau quartier sera d’environ 1756 véhicules. Cependant, le projet proposé valorise un nouveau maillage en modes actifs :

- L'ensemble de la voirie de la ZAC sera classé en « zone de rencontre », ce qui signifie : limitation des vitesses à 20 km/h, double-sens cyclable généralisé, piétons prioritaires sur la chaussée ; - Les entrées au quartier peuvent bénéficier d'un dispositif léger (coussins, écluses, rétrécissements) pour signaler le caractère apaisé du quartier ; - La ZAC est entièrement perméable pour les modes doux et raccordée au réseau des sentes de la commune. La mise en zone de rencontre facilite et sécurise les déplacements des piétons et cyclistes de toute âge ; - Une attention particulière est portée sur la continuité des cheminements doux entre les hameaux et vers les équipements, les commerces, les arrêts de bus de la commune ; - La création d’un à deux nouveaux arrêts de bus à proximité de la ZAC sont à l’étude.

Une valorisation des déplacements en modes doux est donc recherchée au sein du projet et vers le centre-bourg et ses équipements, commerces et services. Le système de voirie apaisée vise à valoriser la place des piétons et cycles au sein des futurs déplacements, et au sein du secteur. De plus, une amélioration de la desserte du futur quartier par les transports en commun est également à l’étude. Ainsi, des mesures sont prises à l’échelle du projet afin de limiter en partie les déplacements automobiles. En ce sens, l’augmentation du trafic est considérée comme non négligeable mais reste acceptable.

Ainsi, à l’échelle du projet, et compte-tenu de la dispersion atmosphérique, les rejets atmosphériques des véhicules automobiles seront limités. Les effets sur la qualité de l’air restent modérés, d’autant plus que le projet d’aménagement valorise les déplacements en modes doux au sein de la zone.

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4.3.8.3. LES EFFETS LIES AUX NUISANCES SONORES ET LES MESURES D’EVITEMENT, DE REDUCTION ET DE COMPENSATION ASSOCIEES

Le projet va ensuite avoir des effets sur l’ambiance sonore du secteur.

La RN 31 (au nord du périmètre de ZAC) est classée en axe de catégorie 2, la largeur maximale des secteurs affectés par le bruit de part et d’autre de l’infrastructure est de 250 m. Dans ce contexte, rappelons qu’en dehors des espaces urbanisés des communes, un recul de 75 m s’applique de part et d’autre de l’axe des routes classées à grande circulation (soit le long de l’axe bruyant RN 31).

Les nuisances sonores sur le site du Colombier sont principalement issues du bruit routier de la RN 31, qui confère au site une ambiance sonore générale bruyante voire très bruyante de jour, puis un bruit encore présent et perceptible la nuit.

Afin de réduire les nuisances sonores perçues sur le secteur du Colombier, le plan d’aménagement :

- Respecte la marge de recul de 75 mètres depuis l’axe de la RN 31 ; - Prévoit l’aménagement d’un merlon anti-bruit sur tout le linéaire Nord du projet le long de la RN 31 et sans discontinuité ; - Prévoit une composition urbaine recréant un linéaire bâti au nord à l’arrière du merlon venant protéger les autres logements situés en cœur de projet ; - Prévoit des zones en cœur de quartier permettant de limiter l’émergence de nouvelles sources de nuisances sonores par une limitation des vitesses de circulation au sein du quartier (l’ensemble de la voirie de la ZAC est classée en « zone de rencontre ») ; - Vient recréer un autre paysage sonore, une ambiance sonore permettant de couvrir partiellement le bruit routier grâce notamment à : o la présence de l’eau : calme, harmonie, nature ; o la biodiversité animale et végétale : chants des oiseaux, bruit du vent dans les feuilles, etc. Compactée, prairie et arbustes avec o la présence humaine : bruit des enfants paillage aux pieds qui jouent.

Les effets seront donc non négligeables mais modérés.

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L’écoquartier nécessite pour les premières habitations des protections particulières ou un renforcement acoustique des constructions pour répondre aux exigences réglementaires. La protection la plus efficace reste un mur anti-bruit de type routier, avec une face relativement absorbante du côté source pour limiter l’énergie transmise dans l’air par les bruits transmis par les véhicules : bruit de mécanique, d’aérodynamisme et bruit de roulement avec le revêtement de la chaussée. Ce merlon est moins performant sur les bords mais permet d’atteindre les mêmes objectifs sur toutes les habitations en bordure de la RN31 : soit un niveau sonore au droit des façades inférieur ou égal à 55 dB(A). Les merlons sont efficaces mais sont également des brises vues pour les automobilistes étrangers à la région circulant sur la RN31. A noter que plus les protections seront éloignées de la chaussée, moins elles seront efficaces. Le merlon initialement prévu (présenté au chapitre 2) a été optimisé afin d’améliorer son efficacité, celui-ci est représenté par la coupe ci-contre.

Source : Flandres Analyses – Etude d’impacts acoustiques de merlons – Juin 2014

Figure 119 : Carte de bruit du projet – Modélisation avec (haut) et sans (droite) merlon anti-bruit

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Les caractéristiques pour optimiser l’efficacité acoustique du merlon sont :

- Absorption : il est issu des terres de déblai, il ne pourra pas avoir de caractéristique d’absorption significative: possible avec des gabions composés de pierres de granulas différents ; - Réflexion : l’énergie acoustique doit être au maximum réfléchie, il doit avoir une pente maximum ; - Diffusion : plus il y aura de végétations hautes entre le merlon et la RN plus il y aura de diffusions des ondes acoustiques réduisant l’efficacité ; - Diffraction : elle sera limitée si en haut du merlon la surface est plane.

Enfin, les logements devront respecter les recommandations de l’Arrêté du 30 mai 1996 relatif aux modalités de classement des infrastructures de transports terrestres et à l'isolement acoustique des bâtiments d'habitation dans les secteurs affectés par le bruit, et les niveaux d’affaiblissement sonores établis selon la catégorie de l’axe routier. L'application de la réglementation consiste alors à respecter la valeur d'isolement acoustique minimal de telle sorte que le niveau de bruit à l'intérieur des pièces principales et cuisines soit égal ou inférieur à 35 dB (A) en période diurne et 30 dB (A) en période nocturne, ces valeurs étant exprimées en niveau de pression acoustique continu équivalent pondéré A, de 6 heures à 22 heures pour la période diurne, et de 22 heures à 6 heures pour la période nocturne. Cette valeur d'isolement doit être égale ou supérieure à 30 dB (A). En phase réalisation, une réflexion devra être menée sur l’agencement interne de logements, afin de pouvoir toujours proposer une à plusieurs pièces calmes au sein de chaque logement.

Ainsi, suite aux mesures prises, les nuisances sonores seront présentes mais modérées sur les bâtiments.

Source : Atelier Cité Architecture

Figure 120 : Un merlon paysager protégeant les logements des nuisances de la RN31

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4.3.8.1. LES EFFETS LIES AUX RISQUES TECHNOLOGIQUES, A LA POLLUTION DES SOLS ET AUX RISQUES SANITAIRES ET LES MESURES D’EVITEMENT, DE REDUCTION ET DE COMPENSATION ASSOCIEES

4.3.8.1.1. Risques technologiques

Il n’y a pas d’activité industrielle prévue dans le cadre de ce projet, ni d’artisanat de production, ni d’activité susceptible d’avoir des rejets importants ou nocifs dans l’air, ni présentant de risque industriel ni technologique. Il n’y a donc pas d’activités présentant un risque lié aux activités humaines programmées au sein du projet. Il existe par contre un risque de transport de matières dangereuses sur la RN31 : des marges de recul de 75 mètres seront préservées dans le cadre du projet vis-à-vis de cet axe. 4.3.8.1.2. Pollution des sols

Selon les bases de données BASOL et BASIAS, le risque de pollution des sols n’est pas présent au sein de la zone d’étude.

4.3.8.1.3. Lignes électriques

Deux lignes aériennes traversent la zone du projet : 1 ligne 15 000 V du Nord au Sud traversant le terrain sur 510 ml et 1 ligne 20 000 V d’Est en Ouest traversant le terrain sur 590 ml. Ces lignes pourront être enfouies suivant les axes routiers du projet. L’intérêt principal de la mise en souterrain des lignes est de préserver le paysage ; une action de plus en plus souvent réalisée dans le cadre de l’aménagement du territoire.

Selon le document « Lignes électriques haute et très haute tension et champs magnétiques de très basse fréquence » réalisé en septembre 2010 par RTE et l’Association des Maires de France, les éléments suivants ont été avancés.

« La réglementation sur les champs magnétiques 50 Hz ne prévoit pas, pour l’exposition du public, de distance limite par rapport aux lignes, mais un seuil de référence fixé à 100 μT (100 microteslas). Ainsi, l’arrêté technique du 17 mai 2001, applicable aux ouvrages neufs, établit en son article 12 bis : « Pour les réseaux électriques en courant alternatif, la position des ouvrages par rapport aux lieux normalement accessibles aux tiers doit être telle que […] le champ magnétique associé n’excède pas 100 microteslas dans les conditions de fonctionnement en régime de service permanent. » […] En pratique, même si une habitation se trouve juste au-dessous d’une ligne, le seuil de référence de 100 μT est donc bien loin d’être atteint. Les seules exigences réglementaires en matière de distance aux lignes concernent la sécurité électrique des personnes. […]

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Concernant l’effet éventuel sur la santé des champs magnétiques 50 Hz – tels que ceux générés par les réseaux électriques –, plus de trente années de recherches permettent de disposer d’un recul important. L’ensemble des expertises scientifiques conduites sous l’égide d’autorités sanitaires nationales et internationales affirme qu’il n’y a aucun danger avéré pour la santé en deçà des seuils recommandés (soit 100 microteslas). C’est, par exemple, la conclusion de l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) dans son rapport n° 322 de juin 2007. C’est aussi celle du rapport d’expertise commandité par l’Afsset (Agence française de sécurité sanitaire de l’environnement et du travail) et publié en avril 2010. La réglementation en vigueur en France est, à ce stade, alignée sur les textes européens et conforme aux positions de l’OMS. Elle permet de garantir à chacun un niveau élevé de protection qui, de ce fait, n’a pas conduit à ce jour à appliquer des dispositions particulières.

Certaines personnes souffrent de symptômes, tels que des maux de tête ou des nausées, qu’elles attribuent à une « hypersensibilité » aux ondes électromagnétiques. Ce syndrome a été étudié scientifiquement sans que les conclusions n’établissent de lien avec les ondes électromagnétiques. À l’issue d’études menées en « double aveugle », l’OMS a conclu : « Il n’existe ni critères diagnostiques clairs, ni base scientifique permettant de relier les symptômes de l’hypersensibilité électromagnétique à une exposition aux champs électromagnétiques »*. * Conclusions de l’Organisation mondiale de la santé, aide- mémoire n° 296, décembre 2005. » Source : RTE – Lignes électriques haute et très haute tension et champs magnétiques de très basse fréquence Figure 121 : Exemples de champs électriques et magnét iques 50 Hz pour les lignes électriques aériennes

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Ainsi, aucune distance d’éloignement n’est donc prescrite par la réglementation ou autres organisations. Le champ magnétique ne doit pas excéder le seuil de 100 µT.

En considérant que le champ magnétique augmente avec la tension (le champ magnétique sera plus fort pour une ligne Haute Tension que pour une ligne Basse Tension par exemple), et que la valeur de 100 µT est loin d’être atteinte pour les lignes 400 000 V, on peut considérer que le champ magnétique engendré par des lignes 15 000 et 20 000 V est très faible et n’a pas d’impact sur les populations résidant à proximité de ces lignes.

Qu’il s’agisse d’une ligne aérienne ou d’une ligne souterraine, l’exposition aux champs magnétiques est largement inférieure au seuil de référence défini par l’OMS et retenu dans la réglementation européenne.

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4.3.9. LES DEPLACEMENTS

4.3.9.1. LES EFFETS SUR LES DEPLACEMENTS Voici les effets qui ont été recensés pour le projet du Colombier dans le cadre des déplacements et de la circulation au terme du projet : - Effet sur le réseau viaire (VP) - effet faible à modéré : le projet retenu ne vient ni modifier la structure du réseau viaire existant, ni le charger d'avantage au-delà des nouveaux piquages sur les rues de la Bouilloire, du Bois de l’Eglise et de la Paix afin de desservir le nouveau quartier par une voirie interne de desserte.

- Effet sur le trafic des véhicules particuliers (VP) - effet modéré à fort : Le projet se situe dans un contexte territorial où l’utilisation de la voiture reste dominante. La ZAC générera un trafic d’environ 1756 déplacements par jour au total. Ces déplacements engendreront une baisse générale des réserves de capacité sur les voiries environnantes sans pour autant les saturer. Tempérons cependant en précisant que les flux automobiles supplémentaires seront essentiellement absorbés par la voirie interne de la ZAC, qui est une voirie apaisée à vitesse limitée. Sur les 1756 déplacements par jour estimés, seulement 88 (5%) transitent par le centre bourg pour rejoindre le Sud de la commune via la D95. L’impact sur le centre-bourg est donc très limité, voire annulé, car les habitants des Marguerites pourront l'éviter en passant par la ZAC. Notons que des actions ont été menées en faveur des transports en commun et des modes actifs afin de réduire autant que possible l’utilisation de l’automobile.

- Effet sur les transports en commun (TC) - effet modéré : La ZAC du Colombier aura un effet sur les transports en commun car le projet propose la création ou le déplacement d’arrêts de bus : deux déplacements d’arrêts actuels sont proposés pour mieux desservir la commune en cohérence avec le positionnement du nouveau quartier, deux créations ou déplacements sont proposés avant également de desservir le site efficacement en transports en commun, et une création d’arrêt est proposée à l'intersection RN31/Rue de Soisson (Vénizel) face à la ZAC positionnant ainsi le projet à 6 minutes de la gare de Soissons et à 15 minutes du centre de Soissons (permettant ainsi de gagner 15min. sur le temps de parcours vers Soisson). Des propositions sont ainsi formulées pour aller dans le sens d’une meilleure desserte du nouveau quartier et de la commune par les transports en commun.

- Effet sur les modes actifs - effet fort : Le projet prévoit que l’ensemble des voiries de la ZAC soit en « zone de rencontre », soit avec des vitesses limitées à 20 km/h maximum, des voiries partagées qui facilitent et sécurisent les modes actifs, et un réseau de sentes est maillé au sein du quartier. A cela vient s’ajouter la création d’espaces verts publics (jardin familiaux, plaine des jeux, etc…) dédiés aux modes actifs. Ces aménagements devraient avoir pour effet une part modale des modes actifs dans le quartier plus important que dans la commune actuellement, soit un effet jugé fort dans le sens positif. Enfin, une attention particulière est portée sur la continuité des cheminements doux entre les hameaux et vers les équipements, les commerces, les arrêts de bus de la commune.

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4.3.9.2. LES MESURES D’EVITEMENT, DE REDUCTION OU COMPENSATOIRES

4.3.9.2.1. Schéma viaire retenu

L'organisation des hameaux et leur accès depuis le réseau viaire existant permettent de répartir les déplacements motorisés des nouveaux habitants et des visiteurs sur une voirie interne double sens traversant les hameaux 1 et 2. Ainsi l'impact sur le reste du bourg reste très limité (voir estimations ci-après dans le paragraphe sur le trafic généré).

L'ensemble de la voirie de la ZAC sera classé en "zone de rencontre", ce qui signifie : - limitation des vitesses à 20km/h maxi - double-sens cyclable généralisé - piétons prioritaires sur la chaussée (trottoirs pas indispensables)

Les entrées au quartier peuvent bénéficier d'un dispositif léger (coussins, écluses, rétrécissements) pour signaler le caractère apaisé du quartier.

Source : Atelier Cité Architecture - Véloplan

Figure 122 : schéma viaire et sens de circulations

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Source : Atelier Cité Architecture Figure 123 : Voie de type 1 – largeur de 20.5 m (ci-dessus) et Voie de type 2 – largeur de 14.5 m (ci-dessous)

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4.3.9.2.2. Trafic généré par le projet

Tout d’abord, rappelons que la principale liaison routière entre Billy-sur-Aisne et Soissons emprunte la RN 31. Les voies structurantes traversant Billy-sur- Aisne sont gérées par le département. La RD 953 (rue du Bois de l'Eglise) permet de rentrer aisément dans la commune en provenance de Soissons, mais en sens inverse il s'avère préférable d'utiliser la RD 95 (rue de la Paix) pour se réinsérer au niveau du giratoire à l'entrée de Vénizel sur la RN31. Les vitesses sont respectivement limitées à 50 km/h en agglomération sur les RD et à 70 km/h sur la RN. Ces déplacements engendreront une baisse générale des réserves de capacité sur les voiries environnantes.

Synthèse des comptages routiers de Février 2014 et les conclusions pour les estimations : Les entrées dans la commune en voiture depuis la RN31 s’effectuent à 42% par la D953 et à 58% par la D95 Nord (RP Vénizel). Les sorties de la commune en voiture vers la RN31 s’effectuent à 32% par la D953 et à 68% par la D95 Nord (RP Vénizel). Compte tenu de la configuration actuelle des sorties vers la RN31 10% des automobilistes n’utilisent pas le même carrefour dans les deux sens.

Hypothèses posées pour les estimations de trafic généré : - La RN31 dessert 95% du trafic motorisé de la ZAC - Chaque habitant effectue en moyenne 2 déplacements motorisés par jour vers l’extérieur de la commune - L’essentiel des déplacements internes (équipements, commerces) est non-motorisé - Les habitants déjà sur place (notamment des Marguerites) utilisent la voirie de la ZAC (Hameaux 1+2) pour rejoindre à la RN31 - Le carrefour RN31/D953 reste inchangé, pas de création de carrefour supplémentaire

Les mesures prises dans le cadre du projet : - Un plan de circulation interne à la ZAC oriente les automobilistes directement vers la RN31 sans passer par le centre bourg - Un réseau dense de cheminements doux reliant les hameaux de la ZAC entre eux et directement avec les équipements et commerces du centre bourg est mis en place - Une nouvelle liaison automobile via la ZAC (voirie interne double sens traversant les hameaux 1 et 2) permet de délester le centre bourg et la RD95 du trafic actuel - La création d’un rond-point sur la RN31 afin de faciliter et sécuriser l’entrée dans le village via la RD953 est à l’étude

D’autres pistes pourront être étudiées telle que par exemple : places réservés au système d’auto-partage, promotion du covoiturage sur le site internet de la commune, mise en place de parkings vélos auprès des équipements et arrêts de bus, augmentation des cadences des bus aux heures de pointe, etc.

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Présentation des estimations de trafic généré : Le projet de ZAC entrainera un trafic supplémentaire de 1756 déplacements par jour.

Evaluation nombre des déplacements motorisés par jour

Nombre de logements individuels 167 Nombre de logements intermédiaires 160 Nombre de logements collectifs 72

Total 399

TOTAL HAMEAUX Logements individuels Logements intermédiaires Logements collectifs Nombre de logements 167 160 72 399 Nombre d'habitants/logement 2,2 2,2 2,2 220% Nombre de vehicule/logement 2 2 2 2 Nombre de deplacement/habitant 2 2 2 2 Nombre de deplacements total 734,8 704 316,8 1755,6 Total véhicules résidents 334 320 144 798

HAMEAU du Moulin (n°1) Logements individuels Logements intermédiaires Logements collectifs Nombre de logement 54 48 24 Nombre d'habitants/logement 2,2 2,2 2,2 Nombre de vehicule/logement 2 2 2 Nombre de deplacement/habitant 2 2 2 Nombre de deplacements total 237,6 211,2 105,6 554,4 Total véhicules résidents 108 96 48

HAMEAU du Colombier (n°2) Logements individuels Logements intermédiaires Logements collectifs Nombre de logement 42 40 24 Nombre d'habitants/logement 2,2 2,2 2,2 Nombre de vehicule/logement 2 2 2 Nombre de deplacement/habitant 2 2 2 Nombre de deplacements total 184,8 176 105,6 466,4 Total véhicules résidents 84 80 48

HAMEAU de l'église (n°3) Logements individuels Logements intermédiaires Logements collectifs Nombre de logement 71 72 24 Source : Véloplan Nombre d'habitants/logement 2,2 2,2 2,2 Figure 124 : Estimations des générations de trafic de Nombre de vehicule/logement 2 2 2 la ZAC Nombre de deplacement/habitant 2 2 2 Nombre de deplacements total 312,4 316,8 105,6 734,8 Total véhicules résidents 142 144 48

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par B (bourg) A : RN31-D953 Bois de l'Eglise B : D95 Sud centre bourg C : RN31-D95 RP Vénizel A entrée A sortie B entrée B sortie C entrée C sortie 0% 0% 5% 5% 95% 95%

0,00 0,00 13,86 13,86 263,34 263,34 554,40 27,72 5,0%

A entrée A sortie B entrée B sortie C entrée (via1) C sortie (via1) 50% 25% 5% 5% 45% 70%

116,60 58,30 11,66 11,66 104,94 163,24 466,40 23,32 5,0%

A entrée A sortie B entrée B sortie C entrée (via1,2) C sortie (via2,1) 75% 60% 5% 5% 20% 35%

275,55 220,44 18,37 18,37 73,48 128,59 734,80 36,74 5,0% Source : Véloplan A aller A retour B aller B retour C aller C retour 392,15 278,74 43,89 43,89 441,76 555,17 87,78 5,00% Figure 125 : Répartition des trafics sur les axes environnants et 22,34% 15,88% 2,50% 2,50% 25,16% 31,62% effets sur le centre-bourg

Conclusions : La création de la ZAC a un impact supportable sur le trafic dans le centre bourg et les RD95+RD953 au-delà des accès aux hameaux. Les flux automobiles supplémentaires sont essentiellement absorbés par la voirie interne de la ZAC. Sur les 1756 déplacements par jour estimés seulement 88 (5%) transitent par le centre bourg pour rejoindre le Sud de la commune via la D95. Ce trafic est compensé par le raccourci via la ZAC pour les flux existants en provenance du sud-est de la commune. La fréquentation des carrefours avec la RN31 augmente respectivement de 671 (N31/D953) - d’où l’éventualité de la création d’un rond-point à ce carrefour, et de 997 (N31/D95) véhicules/jour, avec une variation conséquente selon les entrées ou sorties.

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Source : Véloplan Figure 126 : Répartition des trafics sur les axes environnants et effets sur le centre-bourg

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4.3.9.2.3. Stationnement généré par le projet

Indépendamment de leur typologie (maison individuelle ou superposée, logement plurifamilial), 2 places de stationnement sont prévues par habitation. Ces places se trouvent sur la parcelle ou sur des parkings non couverts alignés ou groupés. Des places PMR (personnes à mobilité réduite) seront aménagées selon les demandes et besoins. Les places réservées aux PMR représentent 10%. Les places pour visiteurs (au total 117) sont positionnées à proximité des entrées des secteurs ou des équipements (équipements, jardins familiaux).

Source : Atelier Cité Architecture

Figure 127 : Localisation du stationnement public par hameau

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4.3.9.2.4. Desserte du projet par les transports en commun

Indépendamment d'une éventuelle restructuration de la ligne 11 TUS, le positionnement des arrêts de bus est à adapter en conséquence des zones de chalandise. Toutefois, la création d'arrêts supplémentaires est limitée (1-2) et avec les arrêts suivants : 1. L11.1 : création ou déplacement de l'arrêt "Bois de l'Eglise" 2. L11.2 : déplacement de l'arrêt "Billy Croix Lahore" 3. L11.3 : création ou déplacement de l'arrêt "La Paix" 4. L11.4 : maintien/déplacement de l'arrêt "Colombier" 5. L11.5 : création de l'arrêt, avec aménagement d'une traversée sécurisée piéton-cycle (fin actuelle de la bande cyclable le long de la RN 31)

Les arrêts seront équipés d’un abri et d’un dispositif pour accrocher des vélos dans le sens de la montée.

La création d'un arrêt bus supplémentaire (L11.5) avec traversée sécurisée de la N31 mettra la gare de Soissons à 6 minutes du projet, et le centre de Soissons à 15 minutes du projet (contre 30 minutes actuellement en transport en commun).

Source : Atelier Cité Architecture - Véloplan

Figure 128 : Localisation des arrêts de bus

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4.3.9.2.5. Les modes doux au sein du projet

La ZAC est entièrement perméable pour les modes doux et raccordée au réseau des sentes de la commune. La zone de rencontre facilite et sécurise les déplacements des piétons et cyclistes de tout âge - valides ou non. Une attention particulière est portée sur la continuité des cheminements doux entre les hameaux et vers les équipements, les commerces, les arrêts de bus de la commune.

Source : Atelier Cité Architecture

Figure 129 : Réseau des sentes et bassins

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Source : Atelier Cité Architecture

Figure 130 : Des modes doux valorisés au sein du projet

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4.3.10. LES DECHETS

4.3.10.1. LES EFFETS DU PROJET

Le projet d’aménagement va avoir pour effet d’augmenter la production de déchets liée à l’arrivée de nouveaux habitants. Il est possible d’estimer la quantité de déchets ménagers et assimilés par habitant.

Avec environ 400 nouveaux logements, le projet va amener environ 878 nouveaux habitants dans le quartier, en considérant l’hypothèse de 2.2 habitants par logement.

La quantité collectée par habitant sur la communauté d’agglomération (d’après les données transmises par la communauté d’agglomération en février 2015) était de :

- 261.72 kg/hab/an d’ordures ménagères (bacs bordeaux) ; - 57.50 kg/hab/an de collecte sélective (bacs jaunes) ; - 32.06 kg/hab/an de verre (bacs verts + apports volontaire).

On peut donc en déduire la quantité qui devra être collectée par les véhicules de collecte au vu du nombre d’habitants futur sur le quartier. Ainsi, on peut donc estimer la quantité d’ordures à collecter d’environ 308,23 tonnes par an dans le quartier de la ZAC du Colombier dont 229,6 tonnes d’ordures ménagères, 50,42 tonnes de tri, et 28,2 tonnes de verre : - Phase 1 : hameau du «Moulin » o Environ 72,5 tonnes/an d’ordures ménagères (bacs bordeaux) ; o Environ 15,93 tonnes/an de collecte sélective (bacs jaunes) ; o Environ 8,9 tonnes/an de verre (bacs verts + apports volontaire). - Phase 2 : hameau du « Colombier » o Environ 61 tonnes/an d’ordures ménagères (bacs bordeaux) ; o Environ 13,4 tonnes/an de collecte sélective (bacs jaunes) ; o Environ 7,5 tonnes/an de verre (bacs verts + apports volontaire). - Phase 3 : hameau du « Bois de l’Eglise »

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o Environ 96,1 tonnes/an d’ordures ménagères (bacs bordeaux) ; o Environ 21,1 tonnes/an de collecte sélective (bacs jaunes) ; o Environ 11,8 tonnes/an de verre (bacs verts + apports volontaire).

Cette collecte sera génératrice d’un nouveau trafic (véhicules de collecte).

4.3.10.2. LES MESURES D’EVITEMENT, D’ACCOMPAGNEMENT, OU COMPENSATOIRES

La collecte des déchets s’effectuera en porte en porte pour la majorité des logements, chaque habitant disposant ces bacs d’ordures ménagères devant chez lui lors des jours de collecte. Pour les parcelles situées en cul de sac, des points de collecte sont prévus au niveau des aires de stationnement.

Chaque foyer a la possibilité de séparer ses déchets en trois bacs :

3 - Bac jaune : destiné au tri sélectif et ramassé à domicile deux fois par mois ; - Bac vert : réservé pour le verre et ramassé à domicile une fois par mois ; - Bac bordeaux : réservé pour tous les autres déchets ménagers. Il est ramassé deux fois par semaine sur Soissons et une fois par semaine dans le reste de l’agglomération.

A Billy-sur-Aisne, les ordures ménagères sont ramassées tous les mercredis, le verre tous les quatrièmes jeudis du mois et le tri sélectif tous les vendredis des semaines paires.

50 points d’apport volontaire (PAV) sont présents sur le territoire du Soissonnais afin de déposer le verre. A Billy-sur-Aisne, le bac à verre est situé Place de la Bouilloire sur le parking, à 300 m au Sud du périmètre de ZAC, dans le centre bourg.

Deux déchetteries sont également présentes dans l’agglomération du Soissonnais (déchèterie de Villeneuve Saint-Germain, et déchèterie de Mercin et Vaux), ouvertes du lundi au samedi de 8h30 à 18h.

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Enfin, la Communauté du Soissonnais propose d’équiper ses habitants de composteurs pour la réalisation d’engrais vert. Deux types de composteurs sont en vente.

4.3.11. LES EFFETS CUMULES DES PROJETS D’AMENAGEMENT ENVIRONNANTS

L’analyse des effets cumulés du projet d’aménagement de ZAC du Colombier avec d’autres projets connus se limite à certains types de projet. Ces projets sont ceux qui, lors du dépôt de l’étude d’impact : – « ont fait l’objet d’un document d’incidences au titre de l’article R. 214-6 et d’une enquête publique ; – « ont fait l’objet d’une étude d’impact au titre du présent code et pour lesquels un avis de l’autorité administrative de l’Etat compétente en matière d’environnement a été rendu public. – « Sont exclus les projets ayant fait l’objet d’un arrêté au titre des articles R. 214-6 à R. 214-31 mentionnant un délai et devenu caduc, ceux dont la décision d’autorisation, d’approbation ou d’exécution est devenue caduque, dont l’enquête publique n’est plus valable ainsi que ceux qui ont été officiellement abandonnés par le pétitionnaire ou le maître d’ouvrage ».

Pour connaître avec le plus d’exhaustivité possible les projets en cours sur le territoire de l’agglomération de Soissons, le site de la DREAL Picardie a été consulté. Ce dernier renseigne sur les projets, plans, programmes et documents d’urbanisme soumis à avis de l’autorité environnementale.

Pour les projets ayant fait l’objet d’un avis de l’autorité environnementale, dans l’environnement plus ou moins proche de la ZAC, se situent les projets suivants : - Le projet « Sous-Clémencins » à Crouy : ce projet à fait l’objet d’un premier avis favorable tacite en 2012 de la part de l’Autorité Envrionnementale, puis d’un second avis paru en avril 2014. Il s’agit d’un projet d’une superficie d’environ 31.5 hectares à vocation principale de logements (430

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logements), comprenant également des commerces et services. Il se situe en continuité directe avec le tissu urbain existant. Le secteur de projet « Sous-Clémencin » se situe à 500 mètres du centre-bourg de Crouy et à 1.5 kilomètres de celui de Soissons.

- Le projet de centre aquatique de Mercin-et-Vaux : situé en limite ouest du territoire communal de Soissons, en entrée de ville ouest d’agglomération, d’une superficie de 4.21 hectares le projet comprend un bâtiment et plusieurs parkings pour un total de 300 places. Le complexe aquatique sera desservi par l’avenue de Compiègne, il induira une augmentation de trafic sur cette route. Mais la mise en place de modes de transports alternatifs à l’automobile pour desservir le projet sont recherchés (transports en communs et modes doux).

Dans l’environnement plus ou moins proche de la ZAC, notons également la proximité d’un autre projet, n’ayant pas fait l’objet d’un avis de l’autorité environnementale, mais méritant d’être cité : - Le projet d’aménagement « La Jonchère » à Septmonts : Septmonts est une commune rurale de 580 habitants (Insee, 2010) qui se situe à 8 kilomètres au sud de Soissons. Elle est reliée à la ville centre par deux routes départementales (D1 et D6). Le secteur de projet se situe dans la partie est de la commune sur une superficie d’environ 4.7 hectares. Environ 80 logements sont programmés. Ce porjet se situe au sud de Billy-sur- Aisne et est connecté à la commune par la D95. - Le projet d’aménagement du quartier de Gare de Soissons : ce projet, situé à 3 km du périmètre de ZAC du Colombier à Billy-sur-Aisne, vise à la requalification d’anciennes friches industrielles sur une superficie de 27 hectares environ afin de redévelopper les fonctions du quartier de gare : un pôle multimodal de transports s’appuyant sur un aménagement d’ensemble et une programmation mixte (hôtellerie, logements, commerces, activités, équipements…).

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4.3.12. SYNTHESE DES EFFETS ET MESURES

Phase chantier

Incidences Mesures correctives envisagées Modalités de suivi potentielles du Evitement Réduction Compensation Suivi des effets Suivi des mesures projet Possibilité de mettre en place un Economie Création RAS coordinateur environnemental pendant toute locale d’emplois locaux la durée du chantier Commerces, Gêne de - Plan de circulation et mise Possibilité de mettre en place un services, l’accessibilité et en place d’une signalétique coordinateur environnemental pendant toute équipements desserte adaptée la durée du chantier - Suivi du respect de la règlementation - Engins de chantier par les engins de respectant la réglementation chantiers en termes d’émissions - Contrôles inopinés sonores et plages horaires de avec mesures Création de travail Acoustiques pouvant Niveaux nuisances - Planning des activités être sonores et sonores et bruyantes et informations des réalisées en poussières production de riverains phase chantier poussières - Limitation des opérations de - Possibilité de dégagement et arrosage mettre en place un réguliers des sols coordinateur - Zone de stockage (volatil) à environnemental distance des habitations pendant toute la durée du chantier

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Incidences Mesures correctives envisagées Modalités de suivi potentielles du Evitement Réduction Compensation Suivi des effets Suivi des mesures projet

- Emprise chantier limitée Pas de construction Production de - Chantier de préférence en d’habitations à matières en période sèche proximité du ru de Billy : suspension - Nettoyage des roues de Possibilité de un recul est préservé camions en sortie de chantier contrôle - Zone spécifique à la extérieur du distribution et collecte des chantier par un hydrocarbures (séparateur coordinateur d’hydrocarbures) environnemental Pollutions : - Kits anti-pollution pendant et à la hydrocarbures, Pas de construction - Engins de chantier fin du chantier matériaux d’habitations à Eaux conformes et contrôlés utilisés, proximité du ru de Billy : superficielles - Aires de stationnement ruissellement un recul est préservé aménagées Et vérification de la d’eau souillée - Création de fossés bonne mise en temporaires pouvant œuvre durant la intercepter des ruissellements phase chantier souillés par le coordinateur Diminution des environnement zones Création de fossés imperméabilisées temporaires pouvant canaliser

Légère temporairement les eaux modification des pluviales écoulements

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Incidences Mesures correctives envisagées Modalités de suivi potentielles du Evitement Réduction Compensation Suivi des effets Suivi des mesures projet

- Pas de sous-sol - Possibilité de définir Sols peu perméables Travaux de une marge (épaisseur Mesures complémentaires à creusement des suffisante à conserver - Possibilité de préciser en phase réalisation fondations au-dessus du toit de la contrôle extérieur du (étude géotechnique et Eaux (nappe à 1.50 m) nappe) lors des travaux chantier par un dossier loi sur l’eau) souterraines de creusement des coordinateur fondations et bassins environnemental Risque de pendant et à la Utilisation de kit anti-pollution, pollution fin du chantier bac de rétention et séparateur potentielle d’hydrocarbures (hydrocarbures) Aucun impact en Eaux usées RAS phase chantier / / - Réutilisation des - Récupération - Contrôle extérieur déchets inertes en des bordereaux du chantier par un remblais (merlon anti- de suivi des coordinateur bruit) ou envoi en déchets (BSD) environnemental centre de stockage pendant et à la fin Production de adapté du chantier Déchets du déchets Mise en place d’un chantier - Tri des déchets BTP (matériaux vert à valeur contractuelle - Identification et envoi terreux et DIB) des terres potentiellement polluées dans les centres de traitement agréés

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Incidences Mesures correctives envisagées Modalités de suivi potentielles du Evitement Réduction Compensation Suivi des effets Suivi des mesures projet

Travaux de - Contrôle extérieur - Pas de niveaux en terrassement possible du chantier sous-sols Gestion des modifiant la - Limitation des évacuations par un coordinateur - Creusements peu terrassements topographie et de terre environnemental profonds pour les gestion des pendant et à la bassins et voiries déblais/remblais fin du chantier Protection des intervenants et - Contrôle extérieur du voisinage : possible du chantier - Limitation des émissions par un coordinateur particulaires (brumisation) environnemental - Arrosage des sols, nettoyage pendant et à la des roues des engins en fin du chantier Emissions Création de sortie de chantier gazeuses et nuisances et - Prise en compte des vents de poussières risques sanitaires lors de l’utilisation de produits à risque ou pour les zones de stockage ou transport d’éléments à caractère volatil - Couper le moteur dès que possible - Activités potentiellement - Contrôle extérieur polluantes ou stockages sur possible du chantier Mobilisation de rétention - Filières d’évacuation par un coordinateur Eaux de matières en - Création de fossés adaptées environnemental chantier suspension ou temporaires pouvant pendant et à la poussières intercepter les ruissellements fin du chantier souillés

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Incidences Mesures correctives envisagées Modalités de suivi potentielles du Evitement Réduction Compensation Suivi des effets Suivi des mesures projet

- Formation et sensibilisation - Contrôle extérieur des intervenants à la nature possible du chantier Hygiène et Création de des risques existants et aux par un coordinateur sécurité des nuisances et actions préventives à mettre environnemental intervenants risques sanitaires en place pendant et à la - Equipements de Protection fin du chantier Individuelle adaptés

Milieux naturels - Destruction de Possibilité de Suivi stations du chantier par un floristiques et/ou écologue durant dommages toutes les phases causés à la d’aménagement - Mesures prises pour réduire Habitats et végétation de la ZAC le risque de colonisation par Flore - Pollution diffuse des espèces invasives des habitats et de la flore - Colonisation par des espèces invasives Possibilité de Suivi - Destruction - Limiter l’emprise du - Respect d’un du chantier par un d’individus chantier et identification des calendrier des travaux écologue durant Faune - Dérangement espaces, espèces et de défrichement et toutes les phases - Création de végétation à préserver décapage d’aménagement pièges (balisage) de la ZAC

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Incidences Mesures correctives envisagées Modalités de suivi potentielles du Evitement Réduction Compensation Suivi des effets Suivi des mesures projet

- Travaux de jour sur plages Suivi du plan de horaires prédéfinies circulation des - Modalités de gestion des véhicules de - Augmentation circulations en vue de limiter chantier (et de la du trafic, les gênes sur les riverains charte de circulation Circulation et (signalétique, plan de chantier vert) par d’engins de accessibilité circulation) le coordinateur chantier - Sécurisation des accès environnemental - Perturbation de - Information des riverains la circulation - Stationnement des engins dans l’emprise du projet - Charte chantier propre Ces mesures temporaires permettront de limiter les risques de pollution accidentelle de type hydrocarbures et les rejets de matières en suspension dans le milieu naturel. La possible création d’un chantier vert permettrait de limiter les incidences temporaires du projet sur Conclusion l’environnement. En effet, une charte de chantier à faibles nuisances et à valeur contractuelle devrait être mise en place dans le cadre du projet.

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Phase fonctionnement après aménagement

Incidences Mesures correctives envisagées Modalités de suivi potentielles du Suivi des effets Suivi des mesures projet Evitement Réduction Compensation

Milieu humain et occupation des sols

- Vérification du nombre de logements construits à terme sur la ZAC par Augmentation l’aménageur ou le de la population coordinateur Population et diversification RAS environnement, et de de l’offre la mixité associée d’habitat (30% de logements locatifs sociaux, puis la répartition entre accession aidée et accession libre) Renforcement Vérification du nombre du potentiel d’emplois créés à économique de termes sur la ZAC par la commune l’aménageur en Economie relation avec la RAS locale Création création de la micro- d’emplois au crèche et d’éventuels sein de autres équipements l’équipement publics ou commerces public

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Incidences Mesures correctives envisagées Modalités de suivi potentielles du Evitement Réduction Compensation Suivi des effets Suivi des mesures projet

- Soit échange cultural, - Vérification de la - Suivi des mesures Suppression de soit indemnité mise en œuvre des sera à préciser avec terrains - Recherche d’économie du d’éviction selon les indemnités ou la SAFER dans le agricoles, impact foncier pour limiter la négociations menées compensations par cadre d’un échange Agriculture sur des consommation d’espace avec les agriculteurs : le coordinateur cultural exploitations agricoles Seront précisées au environnemental dossier de réalisation ou l’aménageur

Contexte climatique et potentiel en énergies - Aménagement d’espaces libres non Contexte Modification du urbanisés et microclimat (vent, climatique végétalisés sur environ température) 12.5 hectares sur 20.8 hectares - Suivi des - Suivi du taux systèmes de d’énergies - Aménagements favorisant la production Renouvelables sobriété Energétiques proposé énergétique utilisés (et par le coordinateur Nouveaux - Utilisation d’énergies mutualisation) environnemental ou Energie besoins renouvelables : recherche si présence d’un l’aménageur en énergie d’un mix énergétique coordinateur - Bâtiments RT2012 à minima, environnemental puis RT2012 – 20% pour les (ou aménageur) logements plurifamiliaux

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Incidences Mesures correctives envisagées Modalités de suivi potentielles du Evitement Réduction Compensation Suivi des effets Suivi des mesures projet

Déplacements et accessibilité - Principe de zones de - Effectuer des - Promotion autour - Création de nouvelles voies de rencontre (maxi 20 Comptages des possibilités de circulation interne à la ZAC km/h) généralisé à routiers déplacements Augmentation - Réseau viaire optimisé et sécurisé l’ensemble de la ZAC périodiques alternatifs et du trafic au sein - Pas de modification de - Développement des modes doux - Double sens cyclable mulimodales Axes routiers de la ZAC, et la structure viaire et des transports en commun généralisé sur les axes existante - Possibilité de création d’un rond- - Entrées aménagées périphériques point au carrefour entre la RN 31 pour signifier le et la D953 pour sécuriser l’accès caractère apaisé du au village quartier - Création de 2 places Besoin de par logements (toutes nouvelles - Développement des modes doux Stationnement typologies confondues) places de et des transports en commun et de places visiteurs, stationnement dont 10% pour les PMR - Principe de zones de rencontre Augmentation (maxi 20 km/h) généralisé à des l’ensemble de la ZAC Modes doux déplacements - Double sens cyclable généralisé en modes doux - Piétons prioritaires sur la chaussée Augmentation - Création de nouveaux arrêts de bus rapprochant le projet de la - Arrêt équipé pour Transports en des gare ou centre de Soissons vélos afin d’encourager commun déplacements - Déplacements d’arrêts de bus l’intermodalité en TC pour meilleure desserte du projet

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Risques naturels et sanitaires Risque sismicité - Constructions réalisées en très faible respect de la règlementation Risque Pas de construction antisismique sur cette zone et Risques mouvement de d’habitations à adaptée au risque mouvement naturels terrain fort proximité du ru de Billy de terrain Risque - Gestion et collecte des eaux débordement du pluviales ru à l’Est du site - Intégrer des prescriptions environnementales - Logements tenus à au sein de cahiers distance des - Réseau viaire optimisé des charges qui Augmentation des principales sources de - Bonne possibilité de seront transmis aux Qualité de l’air rejets de gaz à pollution de l’air déplacements en modes doux promoteurs des lots effet de serre - Dans une moindre et en transport en commun privatifs de la ZAC mesure : végétalisation (énergies d’une partie du projet renouvelables, Enveloppe bâtiment…)

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- Mise en place d’un merlon Comptages routiers Promotion autour anti-bruit au nord du périmètre périodiques des de ZAC pour limiter les pouvant être possibilités de nuisances dues à la RN 31 effectués déplacements - Limitation des déplacements alternatifs à Augmentation automobiles : possibilité de l’automobile et - Isolement des futures des nuisances déplacements en modes doux multimodales façades devant Nuisances sonores en et en transport en commun respecter les mesures sonores raison du trafic valorisé au sein du projet de l’arrêté du 30 mai généré par le - Recherche d’apaisement des 1996 projet déplacements automobiles : zone de rencontre - Marge de recul de 75 mètres respectée le long de la RN 31 - Travail sur les formes urbaines - Pas de risque dû implantation d’activités à proximité du site du projet - Marge de recul vis-à-vis de la Risque - Risque de TMD RN 31 technolo- sur la RN 31 - Projet d’enfouissement des gique - Pas de risque lignes électriques lié aux 2 lignes électriques passant sur le site du projet

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Pollution des RAS RAS sols Eaux superficielles et eaux pluviales - Réseau de noues et - Suivi annuel de la Entretien annuel et bassins collectant les surface post événements eaux pluviales sur imperméabilisée par pluvieux des l’ensemble du projet l’aménageur ouvrages - Système de hydrauliques régulation des eaux Risque Limitation de pluviales au point bas Inondabilité et d’augmentation l’imperméabilisation des sols du projet (bassin gestion des de la surface (34% de la superficie totale) et d’écrêtement à débit eaux pluviales imperméabilisée forte végétalisation du projet limité) - Dimensionnement des ouvrages prenant en compte la nécessité de régulation des eaux pluviales en amont de Vénizel - Vérification des Entretien annuel et Pollution par mesures proposées post événements usage de - Précision à venir au sur les lots privatifs pluvieux des produits - Proscription de l’usage - Système de prétraitement sein du dossier de concernant la ouvrages Qualité phytosanitaires des produits assuré par les noues réalisation et du gestion des eaux hydrauliques ou huiles et phytosanitaires enherbées Dossier Loi sur l’Eau pluviales par le hydrocarbures coordinateur de voirie environnement

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Incidences Mesures correctives envisagées Modalités de suivi potentielles du Evitement Réduction Compensation Suivi des effets Suivi des mesures projet

Eaux souterraines Pas de - Système de prétraitement modification - Proscription de l’usage assuré par les noues Qualité notable de la des produits enherbées qualité de la phytosanitaires - Aménagements bassins au- nappe dessus du toit de la nappe - Raccordement de la ZAC au réseau AEP existant et Création de prolongement du réseau Quantité nouveaux besoins au sein de la ZAC en eau - Précisions sur l’approvisionnement en phase dossier de réalisation Impact sera Ressource en - Prévoir des bâtiments précisé en dossier eau économes en eau potable de réalisation Eaux usées - Création d’un réseau en Surplus d’eaux séparatif sur la ZAC Eaux usées chargées à traiter - Rejets possibles à la STEP de Pommiers

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Incidences Mesures correctives envisagées Modalités de suivi potentielles du Evitement Réduction Compensation Suivi des effets Suivi des mesures projet

Milieux naturels - Recréation de nouveaux espaces - Destruction ou - Choix d’une flore indigène naturels plus favorables altération - Secteur Marguerites bien adaptée à une biodiversité Habitats et d’habitats (enjeux écologiques plus - Création de vastes espaces (espaces verts Suivi de Flore naturels forts) ne sera pas verts continus diversifiés, milieux l’aménagement - Choix d’une urbanisé - Diversité des habitats humides, jardins de la ZAC par un flore mal adaptée recréés nourriciers, plantations, écologue etc.) Possibilité de mise - Destruction ou - Valorisation en place d’un suivi modification de écologique des espaces pendant 3 ans compartiments verts après la fin des vitaux - Aménagement travaux puis tous les - Destruction ou cherchant à assurer le 5 ans altération de passage de la petite corridors - Création de vastes espaces - Secteur Marguerites faune terrestre au Suivi de écologiques verts continus - Création (enjeux écologiques plus niveau de voiries qui l’aménagement Faune - Diversité des habitats d’obstacles au forts) ne sera pas traversent les espaces de la ZAC par un recréés déplacement de la urbanisé verts (« porosité écologue

faune écologique ») - Création des - Eclairage limitant pièges mortels autant que possible - Fréquentation plus importante du site l’éclairage sur les futurs - Pollution espaces verts (maintien lumineuse de « corridors noirs »)

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Incidences Mesures correctives envisagées Modalités de suivi potentielles du Evitement Réduction Compensation Suivi des effets Suivi des mesures projet

- Travail sur les lisières - Contrôle des Contrôle externe en du projet : valorisation prescriptions fin - Modification du de l’entrée de ville et environnementales de chaque phase paysage actuel - Préservation des d’agglomération par un coordinateur chantier d’entrée de ville boisements existants et - Création de trames environnement sur chaque lot privatif - Qualité éléments paysagers - Recherche d’économie du vertes structurant la pour garantir la paysagère caractéristiques de la foncier pour limiter la Contexte composition urbaine et bonne mise en œuvre nouvelle commune consommation d’espace paysager de rues où la végétation des prescriptions bénéfique au - Le coteau boisé du - Diagnostic archéologique domine paysagères par secteur secteur des Marguerites préventif à réaliser - Création de vastes le paysagiste - Présence de ne sera pas urbanisé bassins de rétention sites s’imposant comme de archéologiques véritables espaces verts publics Les mesures ainsi proposées permettent de préserver les milieux concernés tout en redonnant une valeur environnementale et paysagère importante au projet, grâce à la prise en compte de l’ensemble des enjeux et la proposition de mesures adaptées. Conclusion Les modalités de suivi des mesures doivent permettent de garantir un respect des considérations environnementales lors des différentes phases d’aménagement de la ZAC du Colombier. Celles-ci seront précisées en phase de dossier de réalisation.

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CINQUIEME PARTIE:

ESTIMATION DES DEPENSES CORRESPONDANT AUX MESURES ENVISAGEES

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5. ESTIMATION DES DEPENSES CORRESPONDANT AUX MESURES ENVISAGEES

Les mesures en faveur de l’environnement peuvent être classées en trois catégories : - celles résultant des dispositions adoptées à chaque étape de l’élaboration du projet et qui visent, par la recherche et la comparaison des variantes, le choix des caractéristiques et la mise au point du projet, à éviter ou limiter les impacts négatifs. - celles consistant à apporter des modifications à des éléments prévus initialement au projet, et occasionnant des surcoûts. - celles correspondant à des aménagements ou à des dispositions spécifiques à caractère ponctuel, tels que les traitements paysagers spécifiques.

La prise en compte des mesures d’évitement, de réduction ou compensatoires annoncées au sein de la présente étude d’impact fait partie intégrante d’une démarche globale en amont de la réalisation du projet. La majorité des mesures prévues sont préventives et sont, de ce fait, intégrées dès le début (au stade conception) dans le projet de ZAC. Leur coût est donc inhérent au projet. Il s’agit notamment des mesures suivantes : - Conception bioclimatique favorisant un ensoleillement optimisé des bâtiments ; - Limitation des impacts du projet sur les principaux secteurs identifiés à enjeux écologiques (l’urbanisation projetée évite les secteurs à enjeux écologiques modérés et est implantée prioritairement sur les secteurs à enjeux faibles : ainsi, l’urbanisation s’est reconcentrée en cours de route sur le seul secteur du Colombier (enjeux faibles) et épargne l’urbanisation du secteur Marguerites (enjeux faibles à modérés), de plus les abords du ru de Billy (enjeu modéré) sont préservés par des marges de recul des nouvelles constructions dans le cadre de l’aménagement du secteur du Colombier) ; - Préservation des entités paysagères et écologiques remarquables (le coteau paysager du secteur des Marguerites n’est donc pas urbanisé, préservant ainsi la qualité des perceptions visuelles de la commune au sein du grand paysage, l’urbanisation nouvelle vient s’implanter à plus de 130 mètres du boisement d’intérêt situé au sud-ouest le long du secteur Marguerites, etc.) ; - Etc.

Les mesures suivantes sont ensuite envisagées en faveur de l’environnement, il s’agit notamment : - La création de nouveaux espaces verts favorable à la réintroduction d’une biodiversité au sein du site de projet : création de la plaine des jeux (vaste bassin de rétention praticable en dehors des épisodes de fortes pluies), création de jardins familiaux le long de la RN31, création de l’Etang (bassin d’écrêtement à dimension paysagère) trames vertes d’accompagnement des voiries (des rues où la végétation domine) ;

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- Une conception et gestion écologiques de ces espaces verts favorables au développement d’une biodiversité au sein du site de projet : vastes espaces verts de bonne épaisseur et mis en continuité, diversité des milieux introduits (zones humides et milieux ouverts, milieux plus fermés avec plantations arbustives puis arborées, etc.), gestion différenciée, etc. ; - La mise en place d’un système de gestion alternative des eaux pluviales : noues paysagères, bassins de rétention des eaux pluviales et bassin d’écrêtement ; - L’aménagement d’un merlon anti-bruit le long de la RN31, intégrant un traitement paysager qualitatif : protection acoustique des logements situés sur le nouveau quartier du Colombier, et revalorisation paysagère de l’entrée de ville et d’agglomération ; - L’enfouissement des lignes électriques.

Les mesures prévues permettant la compensation de certains effets et ne pouvant être pris en compte dans le projet lui-même sont listés ci- dessous. Ils sont uniquement liés à la phase travaux : - Mise en oeuvre d’une charte chantier vert ; - Mise en place d’un plan de circulation, avec une signalétique adaptée et une information des riverains en période de travaux ; - Mesures de précaution visant à lutter contre les risques de pollution éventuelle des eaux liés à la phase chantier (fossés temporaires, kit anti- pollution, aire de stationnement des engins, etc.) ; - Mesures de protection des milieux naturels en phase chantier : adaptation du calendrier des travaux, balisage des arbres et espèces à enjeux, ensemencement de tas de terres du chantier pour limiter le développement d’espèces invasives, etc. ; - Mesures de limitation des nuisances sonores (respect de la réglementation, information des riverains, planning des activités bruyantes, tec.) et des poussières ; - Etc.

L’estimatif du coût des travaux réalisé pour l’aménagement de la ZAC en phase de dossier de création fixe les couts des travaux d’aménagement de la ZAC à environ sept millions et trois cent quatre-vingt-sept milles Euros (7.39 M€), hors taxes (hors maîtrise d’œuvre).

La prise en compte des mesures d’évitement, de réduction ou compensatoires annoncées au sein de la présente étude d’impact fait partie intégrante d’une démarche globale en amont de la réalisation du projet. Ainsi, les mesures compensatoires prévues dans le cadre du projet sont, soit prévues sur l’espace public et intégrées à l’estimation des travaux, soit elles seront imposées aux opérateurs privés à travers le CCCT (Cahier des Charges de Cession de Terrain) qui sera rédigé lors de l’élaboration du dossier de réalisation de la ZAC, ainsi que dans la concession d’aménagement entre la collectivité et le futur aménageur.

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La part des travaux réservés aux espaces verts représente environ 18.1% du montant total des travaux d’aménagement de la ZAC : - 16.2 % pour l’aménagement paysager des noues et des trames vertes d’accompagnement des voiries ; - 1.5 % pour l’aménagement des jardins familiaux ; - 0.4 % pour l’aménagement paysager du bassin de rétention de la plaine des jeux.

La part des travaux réservés à l’aménagement du bassin d’écrêtement des crues représente environ 2.9% du montant total des travaux. 71% du cout d’aménagement de ce bassin d’écrêtement sont dédiés aux espaces verts devant permettre une valorisation paysagère de cet ouvrage. La part des travaux réservés à la gestion des eaux pluviales représente environ 6.7% du montant total des travaux, pour l’aménagement des noues, du bassin de rétention, connexions inter bassins et travaux annexes nécessaires à la gestion des eaux pluviales.

L’aménagement du merlon acoustique représente environ 3.56% du montant total des travaux d’aménagement de la ZAC. 34% du cout d’aménagement du merlon sont dédiés aux espaces verts devant permettre une valorisation paysagère de cet ouvrage.

L’enfouissement des lignes électriques représente environ 2% du montant total des travaux d’aménagement de la ZAC.

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SIXIEME PARTIE:

ANALYSE DES METHODES

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6. ANALYSE DES METHODES UTILISEES POUR EVALUER L’ETAT INITIAL ET LES EFFETS DU PROJET SUR L’ENVIRONNEMENT

La méthodologie utilisée dans ce document est conforme à la réglementation en vigueur (articles R122 1 et suivants du code de l'Environnement).

Diverses méthodes sont utilisées pour établir : – l'état initial du site et les contraintes qui en découlent pour la réalisation du projet – les effets que ce projet engendre sur l'environnement – les mesures préconisées pour réduire, compenser voire supprimer ces effets

La méthodologie appliquée comprend une recherche bibliographique, une analyse des documents cadres et documents réglementaires, une analyse des études existantes, un recueil de données effectué auprès des organismes compétents dans les divers domaines, des relevés de terrain.

La présente étude d’impact s’est appuyée sur les études suivantes : - Le diagnostic urbain, architectural, paysager et environnemental réalisé par le groupement Atelier Cité Architecture, Acte 2 paysage, SINBIO, EODD Ingénieurs Conseils et VELOPLAN en aout 2012 ; - L’étude de conception urbaine réalisée par le groupement Atelier Cité Architecture, Acte 2 paysage, SINBIO, EODD Ingénieurs Conseils et VELOPLAN en février 2015 ; - L’étude d’impacts acoustiques de Merlons réalisée par Flandres Analyses en Juin 2014 ; - Plan altimétrique réalisé par la SARL HOUDRY en juillet – septembre 2010 ; - L’étude de faisabilité géotechnique et test de perméabilité pour le projet de ZAC « Le Colombier / Les Marguerites » à Billy-sur-Aisne (étude géotechnique G2 AVP) réalisée par GEOMECA le 2 juin 2014 – référence 14-252 (rédacteur M. LATAF ; relecteur : M. SOUQUIERE) ; - L’étude hydraulique sur les communes de Billy-sur-Aisne et Vénizel – Phase 1 étude hydrologique et hydraulique Propositions – Janvier 2012 – ICE Eau Environnement ; - Etude de faisabilité hydraulique d’Alimentation en Eau Potable d’un nouveau quartier durable à Billy-sur-Aisne, réalisée en février 2015 par la Lyonnaise des Eaux ; - Les comptages routiers réalisés en février 2014 (flux et vitesses) – département de l’Aisne – CPEV.

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L’aire prise en compte dans la présente étude est d’environ 25 hectares pour l’état initial du site (périmètre d’étude élargi), puis d’environ 20.8 hectares pour l’analyse des effets du projet (périmètre opérationnel de la ZAC) tout en prenant en compte son inscription au sein d’un environnement plus élargi.

6.1. LE RECUEIL DES DONNEES ENVIRONNEMENTALES Globalement, le recueil des données nécessaires à la caractérisation de l'état initial de l'environnement a mis en jeu différents moyens : – reportage photographique sur le terrain – enquête auprès des administrations régionales, départementales et d'organismes divers afin de compléter les données recueillies préalablement sur l'état du site et ses sensibilités : • DREAL Picardie • Direction Régionale des Affaires Culturelles de Picardie • Agence Régionale de la Santé de Picardie • METEO FRANCE – examen de documents graphiques : cartes topographiques de base de l'Institut Géographique National (IGN) et cartes thématiques diverses : • carte au 1/25 000 • carte géologique – examen des documents cadre et documents d'urbanisme : • Schéma de Cohérence Territoriale du Soissonnais • Plan Local d’Urbanisme de la commune de Billy-sur-Aisne • Plan Climat Energie Territorial de l’agglomération du Soissonnais • Plan Local de l’Habitat de l’agglomération du Soissonnais • Schéma Régional de Cohérence Ecologique de Picardie • Schéma Régional Climat Air Energie de Picardie – analyse des données statistiques générales ou spécifiques (recensement général de la population, …) – consultation de différents sites Internet : • Ville de Billy-sur-Aisne • Communauté d’agglomération du Soissonnais • DDT de l’Aisne • ATMO PICARDIE

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• Agreste • INAO • BRGM • Géoportail • Legifrance • Etc.

6.2. DOCUMENTS D’URBANISME ET DOCUMENTS CADRES Le Schéma de Cohérence Territoriale du Soissonnais, le Plan Local d’Urbanisme de la commune de Billy-sur-Aisne, le Plan Local de l’Habitat de l’agglomération du Soissonnais et Plan Climat Energie Territorial de l’agglomération su Soissonnais, le Schéma Régional de Cohérence Ecologique de Picardie, et le Schéma Régional Climat Air Energie de Picardie ont été consultés.

6.3. MILIEU HUMAIN

Les données sur la population sont celles de l’INSEE dans le cadre du dernier recensement sur la commune de Billy-sur-Aisne. Les données en cours d’élaboration pour le Programme Local de l’Habitat (PLH) 2015-2020 de l’agglomération, ont été transmises par le service habitat de la communauté d’agglomération. Le Plan Local d’Urbanisme de la commune de Billy-sur-Aisne a été consulté, ainsi que le diagnostic architectural et urbain d’Atelier Cité Architecture. Les données INSEE, agreste, INAO, ainsi que les données foncières disponibles auprès des services de l’agglomération du Soissonnais ont été consultées pour l’agriculture et la maitrise foncière. Le site internet géoportail a aussi été consulté.

Le rapport de présentation du PLU, le site internet de la ville de Billy-sur-Aisne, ainsi que les services de la ville ont été consultés pour la liste des équipements.

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6.4. LES RISQUES NATURELS, TECHNOLOGIQUES ET RISQUES DE POLLUTION DES SOLS Les données sur les risques proviennent des sites internet prim.net et CARTORISQUE du ministère de l’environnement ainsi que des données de la Direction Départementale des Territoire de l’Aisne et préfecture de l’Aisne. Le Plan de Prévention des Risques Inondations et Coulées de Boues de la Vallée de l’Aisne a été consulté, ainsi que le site recensant les arrêtés relatifs aux catastrophes natuelles sur la commune. Le zonage sismique de France (Annexe des articles R563-1 à R563-8 du Code de l’Environnement) a été consulté. Les sites BASIAS et BASOL, le site gouvernemental des Installations Classées pour la Protection de l’Environnement (ICPE), le site du BRGM, le site internet de l’institut de radioprotection et de sûreté nucléaire, l’étude de faisabilité géotechnique et test de perméabilité pour le projet de ZAC « Le Colombier / Les Marguerites » à Billy-sur-Aisne (étude géotechnique G2 AVP) réalisée par GEOMECA le 2 juin 2014 – référence 14-252 (rédacteur M. LATAF ; relecteur : M. SOUQUIERE), ainsi que le site de la DREAL Picardie (analyse des PPRT existants), ou encore le Dossier Départemental des Risques Majeurs (DDRM) de l’Aisne datant de 2013 ont été consultés.

6.5. SOL ET GEOLOGIE

Le site géoportail ainsi que le plan altimétrique réalisé par la SARL HOUDRY en juillet – septembre 2010 ont été consulté pour la topographie du site de projet. Le site InfoTerre du BRGM a été consulté pour la carte géologique de Billy-sur-Aisne. L’étude de faisabilité géotechnique et test de perméabilité pour le projet de ZAC « Le Colombier / Les Marguerites » à Billy-sur-Aisne (étude géotechnique G2 AVP) réalisée par GEOMECA le 2 juin 2014 – référence 14-252 (rédacteur M. LATAF ; relecteur : M. SOUQUIERE) a été consultée pour la géologie du secteur, ainsi que l’étude hydraulique sur les communes de Billy-sur-Aisne et Vénizel – Phase 1 étude hydrologique et hydraulique Propositions – Janvier 2012 – ICE Eau Environnement.

6.6. EAUX SOUTERRAINES Les données sur la qualité et les usages des eaux souterraines proviennent du site du BRGM (données BSS) et de l’atlas de l’eau en Picardie de 2013. Les données relatives aux captages d’Alimentation en Eau Potable (AEP) et des périmètres de protection associés, ainsi que certaines informations concernant la ressource en eau potable du territoire ont été fournies par l’ARS Picardie dans un courriel datant du 21 aout 2014. L’étude de faisabilité géotechnique et test de perméabilité pour le projet de ZAC « Le Colombier / Les Marguerites » à Billy-sur-Aisne (étude géotechnique G2 AVP) réalisée par GEOMECA le 2 juin 2014 – référence 14-252 (rédacteur M. LATAF ; relecteur : M. SOUQUIERE) a été consultée pour la géologie du secteur, ainsi que l’étude hydraulique sur les communes de Billy-sur-Aisne et Vénizel – Phase 1 étude hydrologique et hydraulique Propositions – Janvier 2012 – ICE Eau Environnement.

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6.7. LES EAUX SUPERFICIELLES Les données SEQ-EAU de l’agence de l’eau Seine Normandie et Atlas de l’eau en Picardie (2013) ont été utilisée, ainsi que le SDAGE Seine Normandie 2010 – 2015. L’étude de faisabilité géotechnique et test de perméabilité pour le projet de ZAC « Le Colombier / Les Marguerites » à Billy-sur-Aisne (étude géotechnique G2 AVP) réalisée par GEOMECA le 2 juin 2014 – référence 14-252 (rédacteur M. LATAF ; relecteur : M. SOUQUIERE) a été consultée pour la géologie du secteur, ainsi que l’étude hydraulique sur les communes de Billy-sur-Aisne et Vénizel – Phase 1 étude hydrologique et hydraulique Propositions – Janvier 2012 – ICE Eau Environnement.

6.8. LES DONNEES CLIMATIQUES ET ENERGETIQUES Les données climatiques sont issues des informations transmises par Météo France à EODD Ingénieurs Conseils. Les données concernant le potentiel solaire sont issues du logiciel CalSol (INES). Le Schéma Régional Eolien et le SRCAE de Picardie ont été consultés. Les sites de l’ADEME et géothermie perspective a été consulté concernant le potentiel bois-énergie et le potentiel éolien. Le Plan Climat Energie Territorial (PCET) de l’agglomération du Soissonnais a également été consulté.

6.9. LA QUALITE DE L’AIR ET LES REJETS ATMOSPHERIQUES

Le Plan Régional pour la Qualité de l’Air en Picardie (PRQA) ainsi que le Schéma Régional Climat Air Energie (SRCAE) de Picardie ont été consultés. Les seuils de qualité résultent du décret 98-360 du 6 mai 1998 modifié ont été présentées, ainsi que les données de l’indice européen Citeair. La qualité locale de l’air a été évaluée à partir des données de l’organisme de surveillance ATMO PICARDIE

6.10. LES MILIEUX NATURELS

6.10.2. PROTOCOLES DE TERRAIN HABITATS ET FLORE La cartographie des habitats présents sur le périmètre du projet est réalisée sur base de deux approches complémentaires. La première repose sur la photo- interprétation et permet d’apprécier l’hétérogénéité du site (source : Géoportail, Google Earth). A l’issu de ce pré-inventaire, les prospections de terrain permettent d’infirmer et de préciser les habitats pressentis grâce à une prospection systématique des parcelles. Le recensement des habitats est illustré par

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une cartographie de l’occupation des sols. La typologie est basée sur la classification CORINE, référentiel européen de description hiérarchisée des habitats naturels.

Un inventaire aussi exhaustif que possible des végétaux présents par type d’habitat est effectué. Cet inventaire, qui se traduit par des relevés d’espèces, permet d’évaluer l’intérêt écologique et patrimonial des espèces (en référence aux listes d’espèces protégées et en fonction de leur rareté).

OISEAUX Afin d’évaluer la fréquentation du site par les oiseaux nicheurs, un inventaire des oiseaux nicheurs est réalisé. La méthode utilisée est celle de l’IPA ou « Indice Ponctuel d’Abondance » élaborée et décrite par Blondel, ferry et Frochot en 1970, plus adaptée à la taille du site.

Deux passages sur un même site d’observation sont réalisés. Le premier, réalisé en début de printemps (avril - mai) permet de prendre en compte les espèces sédentaires et les migratrices précoces. Le second réalisé plus tard (mai - juin) permet de dénombrer les migrateurs plus tardifs.

Afin d’attribuer un statut aux espèces contactées, elles sont également notées selon les indices et preuves de nidification présentés ci-dessous.

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INDICES ET PREUVES DE NIDIFICATION 0. Présence sans indice de reproduction (simple observation pendant la période de reproduction, estivants) 1. Nicheur possible 1.1. Observation de l’espèce dans un habitat favorable, pendant la période de reproduction. 1.2. Observation en une occasion du chant ou de parades dans un habitat favorable, pendant la période de reproduction. 2. Nicheur probable 2.1. Observation d’un couple dans un habitat favorable, pendant la période de reproduction. 2.2. Territoire présumé, en raison de l’observation de comportements territoriaux (combats, chant, …) à plus d’une semaine d’intervalle et au même endroit. 2.3. Parade nuptiale (couple). 2.4. Visite par l’oiseau d’un site de nid probable. 2.5. Cris d’alarme des adultes ou autres comportements suggérant la présence d’un nid ou de jeunes. 3. Nicheur certain 3.1. Transport de matériel, construction de nid, creusement de loge chez certains cavernicoles. 3.2. Adulte tentant de détourner l’attention en simulant une blessure ou par une parade de diversion. 3.3. Découverte d’un nid ou de coquilles récentes. 3.4. Jeunes récemment envolés (nidicoles), poussins en duvet (nidifuges).

3.5. Adultes gagnant ou quittant un site de nid, dans ces circonstances indiquant qu’il est occupé. Figure 131 : Localisation des IPA Pour les oiseaux 3.6. Adultes transportant de la nourriture pour les jeunes ou évacuant des fientes. 3.7. Nid contenant des œufs ; adulte couvant. 3.8. Nid contenant des jeunes ou jeunes au nid entendus.

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AMPHIBIENS Comptage par recherche visuelle des pontes dans l’eau, en journée  Parcours en journée des berges des sites aquatiques éventuels, identification et comptage des pontes. Comptage par recherche visuelle des adultes dans l’eau, après la tombée de la nuit, à l’aide d’une lampe torche  Parcours des berges des sites aquatiques éventuels en balayant le plan d’eau à l’aide de la lampe torche, comptage et identification des espèces ;  Approche discrète du plan d’eau suivi d’une attente sur place de 5 minutes sans bruit ni mouvement puis comptage des individus. Détection des chants, à la tombée de la nuit  Choix d’un emplacement favorable à proximité des sites aquatiques éventuels ;  Station immobile et silencieuse pendant une durée de 15 minutes et identification à l’aide d’un guide sonore de référence ;

REPTILES Prospections à vue  Parcours du site à allure réduite, identification et comptage de tous les individus contactés  Une attention particulière est apportée aux écotones (lisières, bords des chemins, canaux) et aux milieux ouverts. Les premiers constituent en effet des milieux attractifs et facilitent les observations. Les seconds sont généralement plus complexes et les observations y sont plus difficiles.

Les relevés se font dans la mesure du possible dans des conditions optimales, c’est-à-dire par temps variable (alternance éclaircies et passages nuageux) ou chaud et couvert. Par temps ensoleillé, les premières heures de la journée seront privilégiées lorsque les températures montent (8-10h du matin).

MAMMIFERES CHIROPTERES Identification de gîtes potentiels  Présence de gîtes favorables ;  Indices de présence : individus au repos, traces (excréments, cadavres, etc.) Détection des zones favorables à la chasse Il s’agit d’identifier les différents éléments écologiques présents susceptibles d’être utilisés par les Chiroptères pour se nourrir (écotones, lisières forestières, plans d’eau, …).

AUTRES MAMMIFERES

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Les mammifères, hors chiroptères, ont été recherchés lors des sorties imparties aux autres groupes biologiques. Les micromammifères n’ont pas fait l’objet de recherches spécifiques, puisqu’ils ne présentent pas d’espèces patrimoniales particulières dans ce secteur. Pour l’inventaire des mammifères, les observations d’indices de présence (crottes, grattées, empreintes, coulées, terriers) ont été préférées aux observations directes. Tous les indices de présence observés lors des parcours ont ainsi été relevés. Les animaux directement observés lors des prospections ont également été notés. Les observations peuvent se faire en toute saison mais le printemps et l’été sont des périodes privilégiées pour la majorité d'entre elles et surtout celles qui hibernent ou mènent une vie ralentie pendant l’hiver.

INVERTEBRES Les prospections n’ont pas été ciblées spécifiquement sur ce groupe écologique. Cependant, toutes les observations réalisées lors des prospections sont notées. LEPIDOPTERES  Recherche des chenilles sur plantes hôtes  Prospection à vue des imagos dans les friches, les lisières forestières et les prairies, avec capture éventuelle au filet ODONATES  Prospection à vue des imagos dans les friches, les lisières forestières et les prairies, avec capture éventuelle au filet ORTHOPTERES  Vue directe AUTRES GROUPES  Prospection à vue

6.10.3. BIBLIOGRAPHIE FLORE & HABITATS Aeschmann D. & Burdet H. 2005. Flore de la Suisse : le nouveau Binz (4eme Edition).Haupt. 603 p. Bissardon Miriam & Guibal Lucas, CORINE BIOTOPE, types d’habitats français, ENGREF, 2002, 175p. Blamey M. & Grey-Wilson C. 2003. La flore d’Europe occidentale. Flammarion. 544 p. Fitter R., Fitter & A. Farrer A. 1991. Les guides du naturaliste : Guide des graminées, carex, foncs et fougères. Delachaux et Niestlé, 255 p. Fried G. 2012. Guide des plantes invasives. Editions Belin. 272 p. Johnson O. & More D. 2005. Les guides du naturaliste : Guide Delachaux des arbres d’Europe. Delachaux et Niestlé, 464 p. Lauber K. & Wagner G. 2012. Flora helvetica, 4eme edition. Haupt. 1655 p. LY04266 / Emission du 01/02/2016 - Groupement Atelier Cité Architecture – Acte 2 Paysage – EODD Ingénieurs Conseils – SINBIO - VELOPLAN 394

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Collectif, Cahiers d’habitats Natura 2000, 2001-2005. Connaissance et gestion des habitats et des espèces d’intérêt communautaire. Ed. La Documentation française, 6 tomes. Muséum National d’Histoire Naturelle (Service du Patrimoine Naturel), 2001-2005. Cahiers d’Habitats Natura 2000 : Connaissance et gestion des habitats et des espèces d’intérêt communautaire. La Documentation Française. 7 volumes.

CHIROPTERES Arthur L., Lemaire M. 2009. Collection Parthénope : Les chauves-souris de France, Belgique, Luxembourg et Suisse. Biotope Edition. 544 p. Diest C., Helversen O. & Nill D. 2009. Les encyclopédies du naturaliste : L’encyclopédie des chauves-souris d’Europe et d’Afrique du Nord. Delachaux & Niestle, 400 p. Collectif, Cahiers d’habitats Natura 2000, 2001-2005. Connaissance et gestion des habitats et des espèces d’intérêt communautaire. Ed. La Documentation française, tome 7. LPO Rhône-Alpes. Les chauves-souris dans les bâtiments : guide technique. 34 p.

OISEAUX Blondel, Ferry, Frochot. 1970 - Méthode des Indices Ponctuels d’Abondance (IPA) ou des relevés d’avifaune par stations d’écoute. Alauda, vol. 38, p. 55-70. CORA. Les oiseaux nicheurs de Rhône-Alpes. 2003. CORA Editeurs, 336 p. Flitti A., Kabouche B. Kayser Y. & Olioso G. 2009. Atlas des oiseaux nicheurs de Provence-Côte-d’Azur. LPO PACA, Delachaux & Niestle, 543 p. GOB. 2012. Atlas des oiseaux nicheurs de Bretagne, groupe ornithologique breton, Bretagne vivante-SEPNB, LPO44, Groupe d’études ornithologiques des Cotes d’Armor. Delachaux & Niestle. 510 p. Mullarney K., Svensson L. & Zetterstrom D., Grant P. 2005 - Le Guide Ornitho. Delachaux & Niestle : 399 p. Tous les Oiseaux d'Europe en 4 CD (coffret), Jean C. Roche, 1990, Sittelle.

MAMMIFERES Bang P. & Dahlstrom P. 2010. Les guides du naturalistes : Guide des traces d’animaux ; les indices de présence de la faune sauvage. Delachaux & Niestle. 263 p. MacDonald & D. Barret P. 1995. Les guides du naturaliste : Guide complet des mammifères de France et d’Europe. Delachaux et Niestlé, 304 p. Rigaux P. & Dupasquier C. 2012. Clé d’identification « en main » des micromammifères de France métropolitaine. Société française pour la Protection des Mammifères. 56 pp. AMPHIBIENS & REPTILES Arnold N. & Ovenden D. 2004. Les guides du naturaliste : le guide herpéto. Delachaux & Niestle, 288 p.

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Duguet R. & Melki F. 2003. Collection Parthénope : Les amphibiens de France, Belgique et Luxembourg. Biotope Edition. 480 p. Geniez P. & Cheylan M. 2012. Collection inventaires et Biodiversité. Les Amphibiens et les reptiles du Languedoc-Roussillon. Biotope Editions. 448 p Lescure J. & De Massary J.-C. 2012. Collection inventaires et Biodiversité. Atlas des Amphibiens et reptiles de France. Biotope Editions. 272 p. Ministère des transports, de l’Equipement, du Tourisme et de la mer. 2005. Guide technique : Aménagement et mesures pour la petite faune. SETRA. 264 p. Nollert A. & C. 2003 – les guides du naturalistes : Guide des Amphibiens d’Europe. Delachaux & Niestle, 383 p. Roche, C.. Guide sonore : Crapauds et grenouilles d’Europe (CD) Société Herpétologique de France (SHF) : Méthodes de détection des espèces. Vacher J.P. & Geniez M. 2010. Collection Parthénope. Les reptiles de France, Belgique et Luxembourg. Biotope Edition. 544 p.

INSECTES Dijkstra K. - D. B., 2007, Guide des libellules de France et d’Europe - Delachaux et Niestlé -320 pages - ISBN : 978-2-603-01504-9 Grand D. et Boudot J.-P., Les libellules de France, de Belgique et du Luxembourg. Parthénope Collection, 2006, 480 pages, ISBN 2 - 914817 - 05 - 3 Lafranchis T., Papillons d’Europe deuxième édition- Diatheo, 2007/2010 - 319 pages - ISBN -978-2-9521620-1-2 Lafranchis T., 2000 - Les papillons de jour de France, de Belgique et du Luxembourg, et leurs chenilles. Parthénope Collection, éditions Biotope - 448 pages - ISBN - 2-9510379-2-9 Tolman T. & Lewington R. 2008. Les guides du naturaliste : Guide des papillons d’Europe et d’Afrique du nord. Delachaux et Niestlé, 382 p. Wendler, J.H. Nüb (Société Française d’Odonatologie), 1997 - Guide d’identification des libellules de France d’Europe septentrionale et centrale, 129 pages - ISBN - 2-9507291-1-8

SITES INTERNET  http://www.faune-aisne.com/  http://www.picardie-nature.org/  http://inpn.mnhn.fr/accueil/inde  http://natura2000.clicgarden.net  http://www.oiseaux.net

6.11. LES NIVEAUX SONORES Le classement sonore des infrastructures routières ainsi que les cartes de bruit routier proviennent de la Direction Départementale des Territoires de l’Aisne.

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Les annexes du PLU dénommées « Nuisances Phoniques 7.1 » et « Nuisances Phoniques 7.2 » ont été consultées. Dans le cadre du projet d’aménagement de la ZAC Le Colombier, une campagne de mesure de l’ambiance acoustique actuelle a été effectuée par EODD Ingénieurs Conseils les 21 et 22 mars 2012. Les mesures ont été réalisées au sein du périmètre de ZAC, en bordure du périmètre d’étude au sein du périmètre élargi et à proximité des axes routiers. L’étude d’impacts acoustiques de Merlons réalisée par Flandres Analyses en Juin 2014 a été intégrée.

6.12. LE PAYSAGE

Les planches photographiques sont issues des investigations de terrain réalisées par EODD Ingénieurs Conseils, Atelier Cité Architecture, Acte 2 Paysage, SINBIO et VELOPLAN sur et autour du site. Le volet paysage de l’état initial de l’environnement a été réalisé par Acte 2 Paysage. La conception paysagère globale du projet et les coupes paysagères ont été réalisées par les Acte 2 Paysage et Atelier Cité Architecture. Les données relatives aux sites et sensibilités archéologiques ont été fournies par la DRAC de Picardie (courrier de Monsieur Jean-Luc COLLART datant du 24 juillet 2014).

6.13. LES DEPLACEMENTS L’intégralité des données sur les déplacements provient de l’étude menée par VELOPLAN (Diagnostic et analyse des effets et mesures). Les comptages routiers réalisés en février 2014 (flux et vitesses) – département de l’Aisne – CPEV ont été consultés.

6.14. LES RESEAUX L’intégralité des données sur les réseaux provient des échanges menés avec SINBIO (Diagnostic technique et analyse des effets et mesures), et de l’étude de faisabilité hydraulique d’Alimentation en Eau Potable d’un nouveau quartier durable à Billy-sur-Aisne, réalisée en février 2015 par la Lyonnaise des Eaux. Certaines informations concernant la ressource en eau potable du territoire ont été fournies par l’ARS Picardie dans un courriel datant du 21 aout 2014.

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6.15. LES DECHETS Les données proviennent du site internet de la communauté d’agglomération du Soissonnais, du site internet de la commune de Billy-sur-Asine, de VALOR’AISNE et des services de la communauté d’agglomération du Soissonnais.

6.16. JUSTIFICATION DE L’HYPOTHESE D’AMENAGEMENT RETENUE

La rédaction de cette partie s’est appuyée sur des échanges menés régulièrement avec Atelier Cité Architecture tout au long du projet, ainsi que sur l’étude de conception urbaine réalisée par le groupement Atelier Cité Architecture / Acte 2 Paysage / SINBIO / VELOPLAN / EODD Ingénieurs conseils réalisée en février 2015 ainsi que sur les panneaux de concertation de février 2015.

6.17. ANALYSE DES EFFETS DU PROJET SUR L’ENVIRONNEMENT L'évaluation des impacts prévisibles du projet a porté sur tous les thèmes traités dans le chapitre "Etat initial de l'environnement". Cette évaluation est menée selon les méthodes classiques préconisées par les textes réglementaires visés précédemment, afin de mettre en évidence, à partir des sensibilités recensées, les impacts directs, indirects et temporaires et de définir ensuite, les principes de mesures permettant de supprimer, réduire ou compenser les effets négatifs du projet. L’analyse des impacts évalue les incidences du projet sur les espèces et les habitats. Pour ce faire, on procède par un croisement d’informations entre les caractéristiques du projet et les sensibilités environnementales de ces espèces. Les impacts sont précisés en fonction de leur intensité, de leur durée – continue ou temporaire - et de leur mode d’action - direct ou indirect – sur l’environnement.

6.18. MESURES PROPOSEES POUR SUPPRIMER, REDUIRE VOIR COMPENSER LES IMPACTS DOMMAGEABLES SUR L’ENVIRONNEMENT Tout d’abord, la démarche de projet développée pour l’aménagement du secteur du Colombier a en tout premier lieu cherché à limiter au maximum les impacts sur l’environnement. Ensuite, les mesures d’insertion sont élaborées à partir des impacts décrits plus haut. Elles consistent à chercher, à l’aide de références, à éviter, réduire et, le cas échéant, à compenser les impacts. Les mesures compensatoires cherchent à remédier aux impacts non réductibles (impacts résiduels). LY04266 / Emission du 01/02/2016 - Groupement Atelier Cité Architecture – Acte 2 Paysage – EODD Ingénieurs Conseils – SINBIO - VELOPLAN 398

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Les mesures proposées seront à décliner précisément et à adapter en phase définitive des différents aménagements.

6.19. DIFFICULTES RENCONTREES L’évaluation des impacts étant prospective, elle est difficile par nature. Des inconnues sur la biologie et donc les capacités des espèces à supporter certains impacts rendent aussi difficiles ces évaluations. D’un point de vue plus pratique, certains éléments et certaines données resteront à affiner et à ajuster en phase projet au fur et à mesure que le projet s’affinera lui-même.

6.20. REDACTEURS DE L’ETUDE D’IMPACT SUR L’ENVIRONNEMENT La présente étude d’impact a été réalisée par le bureau de conseil et d’ingénierie en environnement :

Parc Gratte-Ciel 13-19 rue Jean Bourgey 69100 VILLEURBANNE

Les auteurs de la présente étude d’impact sont les suivants : - Sandie REVILLET-BLANQUET, chef de projet, compétences en études règlementaires, urbanisme durable et environnement ; - Gersende DANGOISSE, ingénieur d’étude, compétences en environnement et écologie ; - Jean-François NAU, Directeur Métier études règlementaires et aménagement durable, compétences en écologie, études règlementaires, urbanisme durable et environnement ;

Gersende DANGOISSE et Sandie REVILLET-BLANQUET, Ingénieurs en Environnement, ont rédigé ce document.

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Ce document a été coréféré et validé par Jean-François NAU, directeur Métier Etudes règlementaires et Aménagement Durable au sein de EODD Ingénieurs Conseils.

Enfin, l’étude de faisabilité sur le potentiel de développement en énergies renouvelables de la ZAC a été rédigée par Jeanne RAMOS, Ingénieur Environnement et Energies.

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