COMMUNAUTE DE COMMUNES DOMBES SAONE VALLEE

PCAET Phase diagnostic : état des lieux et potentiel

Rapport final

Juin 2019

SIËGE SOCIAL - 367, avenue du Grand Ariétaz Inddigo Tél. : 04 79 69 89 69 www.inddigo.com 73024 CHAMBÉRY CEDEX 367, avenue du Grand Ariétaz Fax : 04 79 69 06 00 INDDIGO SAS au capital de 1 500 000 ⁄ RCS CHAMBÉRY - APE 7112B CS 52401 E-mail : [email protected] SIRET 402 250 427 00026 73024 CHAMBÉRY CEDEX

REDACTEURS

Sophie MOUSSEAU, Benoît LECLAIR, Frédéric CHARVIN, Benjamin GIRON, Julien WASSERCHEID, INDDIGO

Antoine COUTURIER, Florin MALAFOSSE, SOLAGRO

Benoît VERZAT, Matthieu RICHARD, INSTITUT NEGAWATT

Cécile MIQUEL, Marine JOOS, Emmanuel GOY, HESPUL

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SOMMAIRE DES FICHES DIAGNOSTIC

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CC Dombes Saône Vallée / PCAET - Phase diagnostic : état des lieux et potentiel 10006519-rapport final INDDIGO œ Juin 2019 PCAET CC Dombes Saône Vallée

Date de mise à jour : 09/05/2019 INTRODUCTION

La Communauté de Communes Dombes Saône Vallée a été créée en 2014 et résulte de la fusion des communautés de communes Saône Vallée et Porte Ouest de la Dombes. Elle regroupe 19 communes pour plus de 37 000 habitants sur un territoire de 180 km².

La CC Dombes Saône Vallée est située au Sud-Ouest du département de l’ à environ 30 km de . Le territoire se situe à cheval sur deux régions naturelles de l’Ain, la Dombes et le Val de Saône. La ville centre est Trévoux avec un peu plus de 7 000 habitants.

L’élaboration du Plan Climat Air Energie Territorial (PCAET) est, pour la communauté de communes, un exercice certes réglementaire, mais avant tout une opportunité de rassembler les acteurs pour notamment préserver ce patrimoine, inventer de nouvelles formes de mobilité pour répondre aux enjeux énergétiques et d’émissions de gaz à effet de serre, ou encore de travailler à la réduction des consommations énergétiques du secteur résidentiel.

L’élaboration du PCAET se déroule en 3 grandes étapes : - Un diagnostic, qui permet d’identifier les enjeux climat, air, énergie pour le territoire et ses potentialités, - La définition d’objectifs et d’orientations stratégiques, - La construction d’un plan d’actions, en associant l’ensemble des acteurs du territoire.

PCAET CC Dombes Saône Vallée

Date de mise à jour : 09/05/2019 INTRODUCTION

Le présent document constitue le rapport de diagnostic. Il reprend l’ensemble des sujets visés dans le décret n°2016-849 du 28 juin 2016, et se décompose en plusieurs grands chapitres : - Consommations d’énergies territoriales et émissions de gaz à effet de serre, - Séquestration carbone dans les sols et la biomasse, - Facture énergétique et sensibilité économique du territoire, - Production d’énergies renouvelables : situation actuelle et potentiel, - Développement des réseaux, - Qualité de l’air, - Adaptation au changement climatique.

PCAET CC Dombes Saône Vallée

Date de mise à jour : 17/06/2019 PRINCIPAUX ENJEUX

CONSOMMATION D’ÉNERGIE ET ÉMISSIONS DE GAZ A EFFET DE SERRE

Consommation énergétique

• En 2016, la communauté de communes a consommé 793 GWh soit 21 MWh/hab.

• En comparaison : o Au niveau national la consommation est de 26 MWh/hab. o Au niveau départemental la consommation est de 28 MWh/hab.

• La dépense énergétique annuelle estimée est estimé à 74 M€ pour l’ensemble de la communauté de communes.

• Les principaux secteurs consommateurs sont : o 1er secteur : Transport routier o 2e secteur : Résidentiel

• Les énergies fossiles (gaz, carburants, fioul) représentent 70% de la consommation.

Consommations énergétiques par Consommations énergétiques par secteur en 2016 type d'énergie en 2016 Agriculture, Industrie hors Energies Organo-carburants sylviculture et branche énergie renouvelables 3% 6% aquaculture thermiques 2% Autres 6% transports 4% Résidentiel 32% Electricité Produits 21% pétroliers 51%

Gaz Transport routier 19% 46% Tertiaire 10%

Emissions de gaz à effet de serre (GES)

• En 2016, la communauté de communes a émis 184 kteqCO2 soit 4,9 teqCO2/hab.

• En comparaison : o Au niveau régional (Auvergne Rhône-Alpes) l’émission est de 6,6 teqCO2/hab. o Au niveau départemental l’émission est de 6,7 teqCO2/hab.

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Date de mise à jour : 17/06/2019 PRINCIPAUX ENJEUX

• Les principaux secteurs émetteurs sont : o 1er secteur : Transport routier o 2e secteur : Résidentiel

• Les énergies fossiles (gaz, carburants, fioul) représentent 75% des émissions.

Emissions de GES par secteur en Emissions de GES par type 2016 d'énergie en 2016 Gestion des Agriculture, Industrie Non-énergétique Autres déchets 4% sylviculture et 4% 19% transports aquaculture 1% 16% Eneregies renouvelables thermiques 1% Résidentiel 19% Electricité 5%

Gaz 17% Produits pétroliers Transport 58% routier Tertiaire 50% 6%

Focus sur le secteur transports/mobilité

• Les consommations du secteur transports sont en constante augmentation depuis 1990 (+ 36% entre 1990 et 2016). • 93% des consommations/émissions du secteur sont dues aux transports routiers, dont 56% aux voitures particulières.

• Dans le secteur « Ain » de l’aire de la métropole Lyonnaise, on note les données suivantes : o 3,73 déplacements par personnes et par jour, o Chaque résident consacre 62 minutes quotidiennes à ses déplacements, o 49% des déplacements font moins de 3 km, o La distance moyenne parcourue est de 35 km par jour.

• La part modale de la voiture sur les déplacements domicile/travail représente : o 88% des déplacements sortants et internes à la communauté de communes. o 61% des déplacements intracommunaux.

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Source : Enquête déplacement 2015 de l’aire métropolitaine lyonnaise

Focus sur le secteur résidentiel

• 53% des consommations sont liées à des énergies fossiles (gaz et produits pétroliers) • 76% des consommations sont entrainées par la production de chaleur (chauffage + Eau Chaude Sanitaire

• Le parc de logements est composé de : o 93% de résidences principales o 67% de propriétaires occupants

• Les dates de construction sont réparties comme suit : o 34% avant 1970 o 55% entre 1970 et 2005 o 11% post 2005 Consommations énergétiques dans le secteur résidentiel par type d'énergie en 2016

Energies renouvelables Produits thermiques pétroliers 19% 12%

Electricité Gaz 28% 41%

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Potentiel de réduction

• Sur la base du scénario de l’institut NégaWatt qui est un scénario « aussi ambitieux que possible », le potentiel de réduction globale est de 424 GWh (54% de la consommation actuelle), soit une consommation énergétique de 369 GWh en 2050.

• Les potentiels de réduction sont les suivants :

Potentiels de réduction des consommations par secteur à 2050 300 GWh 245 GWh 250 GWh

200 GWh

150 GWh 113 GWh 100 GWh 40 GWh 50 GWh 23 GWh 3 GWh 0 GWh Transport Résidentiel Tertiaire Industrie Agriculture

SEQUESTRATION CARBONE

Mode d’occupation des sols • L’occupation des sols est répartie ainsi (18 100 hectares) : o Cultures et prairies : 77% o Forêt : 6% o Sols artificialisés : 13% o Zones humides : 4%

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Stockage de carbone • La capacité de stockage dans les sols et la biomasse sur le territoire est de 3 998 kt CO2. Elle est répartie ainsi : o Cultures et prairies : 67% o Forêt : 17% o Sols artificialisés : 9% o Zones humides : 7%

• Le changement d’occupation des sols entre 2006 à 2012 représente 5,8 hectares artificialisés (Corin Land Cover) soit un déstockage de 500 tCO2 (l’équivalence de l’émissions annuelles de 100 habitants).

Potentiel • Tendre vers « 0 artificialisation nette » permettrait d’éviter à minima 700 t d’émissions de CO2 annuelles, un chiffre probablement sous-évalué,

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• Le flux lié à la croissance de la biomasse, principalement forestière, représente aujourd’hui 7 400 teqCO2 annuelles, • Les nouvelles pratiques agricoles sont un vecteur de séquestration carbone, ce potentiel est évalué à plus de 31 000 de teqCO2 • Les usages de matériaux biosourcés dans la construction sont un levier important de séquestration carbone de l’ordre de 8 000 teqCO2 par an à condition que le bois utilisé provienne de forêt en sylviculture durable.

• Le potentiel de stockage total est de 47 kteqCO2 soit 20% des émissions de 2016.

SENSIBILITÉ ÉCONOMIQUE

Facture énergétique du territoire :

• Les dépenses énergétiques du territoire sont estimées à 74 M d’€. • La production d’énergies renouvelables est estimée à 4 M d’€. • La balance énergétique du territoire représente 70 M d’€.

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Précarité énergétique :

• La facture énergétique annuelle moyenne des ménages pour le logement est de 1 729 €/ménage. • La facture énergétique représente 4% du revenu médian déclaré • Trévoux est la commune la plus touchée par la précarité énergétique.

PRODUCTION D’ÉNERGIES RENOUVELABLES

Production actuelle :

• La production est de 54,7 GWh/an soit 7% de la EnR - Etat des lieux (2015) consommation du territoire. Solaire Solaire PV o thermique 3% Le bois est la principale source de production. 2%

Géothermie 20%

Potentiel de développement : Bois énergie • Les possibilités de développement sont les suivantes : 75% o Solaire photovoltaïque Production en toitures ou centrales au sol. o Chaleur fatale : Récupération de la chaleur fatale des gros consommateurs industriels o Bois énergie : En 2050 le potentiel de production serait de 84 GWh pour un potentiel de consommation de 74 GWh. o Méthanisation : Production de biogaz pouvant être brulé pour faire de la chaleur, alimenter une cogénération ou être injecté sur le réseau gaz. o Hydroélectricité : Il y a un potentiel de production sur la Saône à Trévoux o Solaire thermique/géothermie : Le potentiel sera en fonction de la consommation. o Eolien : 4 zones sont propices au développement et vierges de toutes contraintes environnementales et patrimoniales.

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Potentiel ENR à 2050 CCDSV (GWh)

Eolien

Solaire PV

Hydro

Récupération chaleur fatale

Biogaz

Solaire thermique

Géothermie

Bois énergie

0,0 50,0 100,0 150,0 200,0 250,0

DEVELOPPEMENT DES RESEAUX

Réseaux de chaleur

• Il y a un potentiel intéressant sur la commune de Trévoux avec une densité importante de besoins énergétiques.

Réseaux gaz

• 14 communes sur 19 sont desservies par le réseau de distribution gaz. • Il n’y a pas de contraintes majeures d’injection de biométhane excepté sur la zone du canton de Saint-Trivier-sur-Moignans qui dessert les communes de , Savigneux et Villeneuve.

Réseaux électriques

• Le raccordement sur le réseau haute tension n’est pas un point bloquant aux vues des capacités d’accueil des postes sources du territoire et alentours. • La quote-part pour le raccordement HTA est de 9,94 €/kW • Environ 11% du gisement « Basse Tension » (Panneaux PV en toiture) est facilement raccordable en l’état actuel du réseau et des règles de raccordement o 7% pour les « petites » installations (<100 kWc) o 93% pour les installations « moyennes » (entre 100 et 250 kWc)

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QUALITÉ DE L’AIR

• Il n’y a pas de dépassements des valeurs limites en 2016. • PM2.5 : Dépassement de valeur de l’OMS sur tout le territoire en 2016. Ce taux est de 70% dans l’Ain. • NOx : Concentrations plus élevées à proximité de l’A6 et de l’A46. • Ozone : Le territoire est l’un des moins exposé du département.

ADAPTATION AU CHANGEMENT CLIMATIQUE

Profil climatique 2050

• +1,4°C de température en moyenne annuelle • Nombre de jours de fortes chaleurs multiplié par 2. • +1 semaine d’été tous les 10 ans • Nombre de jours de gel divisé par 2 • Baisse de l’indice d’humidité des sols

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Santé

• Développement d’allergènes • Vagues de chaleur

Eau

• Pression sur la ressource en eau • Altération de la qualité de la ressource • Risque inondation renforcé

Milieux naturels et biodiversité

• Altération/disparition des zones humides • Renforcement de la pollution à l’ozone (problème de croissance de végétaux) • Disparition de certaines espèces au profit d’autres

Agriculture

• Décalage de saisonnalités • Baisse des rendements • Attaques parasitaires • Altération dues aux phénomènes extrêmes

p 10/10 0 Introductionetprincipauxenjeux 1 Consommationsd’énergies

 Vued'ensembleConsommationsd’énergies Vued'ensembleEmissionsdeGES

Résidentiel:Etatdeslieux

Résidentiel:Potentiel

Tertiaire:Etatdeslieux

Tertiaire:Potentiel

Mobilité:Etatdeslieux

Mobilité:Potentiel

Industrie:Etatdeslieux

Industrie:Potentiel

 2 Séquestrationcarbone 3 Sensibilitééconomique 4 Productiond’énergiesrenouvelables 5 Développementdesréseaux 6 Qualitédel’air 7 Adaptationauchangementclimatique

CC Dombes Saône Vallée / PCAET - Phase diagnostic : état des lieux et potentiel 10006519-rapport final INDDIGO – Juin 2019 PCAETCCDombesSaôneVallée

 ÉTATDESLIEUX CONSOMMATIOND’ENERGIE

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 ELEMENTSCLESQUALITATIFSETQUANTITATIFS

Pointméthodologique L’analysedesconsommationsénergétiquessebaseprincipalementsurlesdonnéesmisesàdispositionpar l’OREGES. Ces données sont majoritairement issues de résultats de modélisation. Elles sont disponibles à l’échelle communaleetintercommunale. Lesdonnéeslesplusrécentes(2016)ontététransmisesparl’OREGES.  Analysesectorielle Lesconsommationsénergétiquessontdiviséesen5secteurs: Ͳ Résidentiel Ͳ Tertiaire Ͳ Transport Ͳ Industrie Ͳ Agriculture Laméthode de modélisationdesdonnéesparsecteurestrésuméedans lesfiches«focus»pour chaque secteur. En2016,lacommunautédecommunesaconsommé793GWhsoitl’équivalentde21MWh/habcequiest inférieuràlamoyennenationale(26MWh/hab.)etàlamoyennedépartementaledel’Ain(28MWh/hab.). Celaestdûàlaruralitéduterritoireetàl’absenced’axesroutiersmajeurs,exceptéletronçond’A46à et.Laconsommationparhabitantestenconstantediminutiondepuislesannées2000(Ͳ23%).Cette tendanceestobservableauniveaunational. Lesecteurdestransports(50%)estnettementmajoritairesurleterritoireaveclamoitiédesconsommations totalesdelaCC.Letransportroutierreprésente46%delaconsommationtandisquelesautrestransports, fluvial,ferroviaireetaériennereprésententque4%.Lesecteurrésidentielestlesecondenjeuduterritoire avec32%delaconsommationtotale.Enajoutantlesecteurtertiaire(10%),lesecteurbâtimentatteint42% delaconsommationtotaleduterritoire.Lessecteurindustriel(6%)etagricole(2%)ontunepartmoindre. Enfin,lesecteurdéchets(comprenantseulementletraitementetnonlacollecte)neconsommepas.

Consommationsénergétiquesparsecteuren2016 0% 2% 4% Agriculture, sylviculture et 6%   aquaculture Résidentiel 32% Tertiaire

Transportroutier

46% Autrestransports 10% Industriehorsbrancheénergie

Gestiondesdéchets

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 Aprèsuneaugmentationimportanteentre1990et2005(+21%),lesconsommationsénergétiquesduterritoire sontrestéesstablesjusqu’en2015.Ellesontbaisséde7%entre2015et2016.Lessecteursrésidentielet industrielsemblentparticulièrementimpactés.  Evolutiondesconsommationsénergétiquesparsecteur(GWh) 1000 900 800 700 600 500 400 300 200 100 0 1990 2000 2005 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016

Agriculture,sylvicultureetaquaculture Résidentiel Tertiaire Transportroutier Autrestransports Industriehorsbrancheénergie Gestiondesdéchets

 Analysepartyped’énergie Lestypesd’énergieétudiéssontaunombrede8: Ͳ CMS(CombustiblesMinérauxSolides):Charbon Ͳ PP(Produitspétroliers):Carburants,propane,fiouldomestique,… Ͳ Gaz Ͳ Electricité Ͳ ENRt(ENergiesRenouvelablesthermiques):PrincipalementboisͲénergie Ͳ Déchets Ͳ OrganoͲcarburants Ͳ Chauffageetfroidurbain  Les produits pétroliers ressortent clairement comme la source d’énergie privilégiée sur le territoire, la prépondérance du secteur des transports routiers explique cette dominante bien qu’ils soient également utilisésdanslesautressecteurs.Lasecondesourceestl’électricité(21%)puislegaz(19%).LesEnRthermiques, principalement le bois des ménages, représentent 6% et les organoͲcarburants 3%; leurs parts sont non négligeables.Lecharbon,lesdéchetsetlechauffageurbainsontexclusdumixénergétique.  

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Consommationsénergétiquespartyped'énergieen2016

0% 0% 0% Charbon 3% 6% Produitspétroliers

21% Gaz

51% Electricité

Energiesrenouvelables 19% thermiques Déchets

  Lesproduitspétroliersutiliséspourlecarburantdusecteurtransportressortentclairementcommel’enjeu principalduterritoire.Laconsommationdegazdanslerésidentielestégalementimportante. Consommationsénergétiquesparsecteuretpartyped'énergieen2016(GWh) Chauffage OrganoͲ CMS PP Gaz Electricité ENRt Déchets etfroid carburants urbain Agriculture,sylvicultureetaquaculture 0 9 1 3 0 0 1 0 Résidentiel 0 31 103 70 48 0 0 0 Tertiaire 0 7 40 31 1 0 0 0 Transportroutier 0 342 0 0 0 0 27 0 Autrestransports 0 3 0 26 0 0 0 0 Industriehorsbrancheénergie 0 10 6 34 1 0 0 0 Gestiondesdéchets 0 0 0 0 0 0 0 0   Analysecommunale LaCommunautédecommunesDombesSaôneValléeestcomposéede19communesregroupantenviron 37000habitants. La commune de Trévoux ressort comme la commune la plus consommatrice (130 GWh) avec le secteur résidentiel comme principal enjeu, suivi du secteur des transports et industriel. Les autres communes fortementconsommatricessont(103GWh)(principalementrésidentielettransports)etCivrieux (102GWh)possédantunelargedominantetransports. 

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Consommationénergétiqueparcommuneetparsecteuren2016(GWh)

Villeneuve

Trévoux

Toussieux

Savigneux

SaintͲJeanͲdeͲThurigneux

SainteͲEuphémie

SaintͲDidierͲdeͲFormans

SaintͲBernard

Reyrieux

Rancé

Parcieux

Misérieux

Massieux

Frans

Fareins

Civrieux

Beauregard

ArsͲsurͲFormans

AmbérieuxͲenͲDombes

0,0 20,0 40,0 60,0 80,0 100,0 120,0 140,0

Agriculture,sylvicultureetaquaculture Résidentiel Tertiaire Transportroutier Autrestransports Industriehorsbrancheénergie Gestiondesdéchets 

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 L’analysedelaconsommationparhabitantfaitressortirCivrieux,déjàidentifiéeprécédemment.Lepoids énergétiquedupassagedel’A46danscettecommunesefaitfortementressentir.

ConsommationsénergétiquescommunalesenMWh/hab.en2016 70 66 60 50 40 36 30 27 30 23 25 23 20 19 19 16 16 16 17 20 13 15 15 13 8 10 0

Consototale(MWh/hab.) NiveauCC=21MWh/hab. NiveauAin=28MWh/hab.

 Factureénergétique Lesdépensesénergétiquesduterritoiresontestiméesà74Md’euros;lesménagessontlesplusimpactés (partdurésidentieletdestransportsroutiers).



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 Avecuneproductiond’énergiesrenouvelablesestiméeàunpeuplusde4Md’euros,labalanceénergétique du territoire est de 70 M d’€ soit 1896 €/habitant par an. En comparaison, celle de l’Ain est estimée à 1772€/habitant.  Evolutiondelapopulation D’aprèsl’INSEE,lapopulationdelaCCestenconstanteaugmentationdepuislesannées1970:elleaété multipliéepar2,5entre1968et2016.ExceptéàBeauregard,TrévouxetVilleneuve,lapopulationaplusque doublédanstouteslescommunes.AMassieuxelleamêmeétémultipliéeparplusde8surcettepériode. 

Evolutiondelapopulation1968/2015

40000 37441 35274 35000 30030 30000 25887 25000 21062 20000 15531 13965 15000

10000

5000

0 1968 1975 1982 1990 1999 2010 2015   Emplois L’INSEEdénombreuntotald’environ10300emploissurleterritoiredelaCC,principalementdansletertiaire (60%): x Lesecteurtertiaireprivé(commerce,transport,servicesdivers)comptabiliseenviron3800emplois soit37%dutotal, x Lesecteurtertiairepublic(administrationpublique,santé,actionsociale)comptabiliseenviron2800 emploissoit23%dutotal, x Lesecteurindustrielcomptabiliseenviron2400emploissoit14%dutotal.  Laconstructionreprésente11%desemploisavec1000emploisetl’agriculture7%avec200emplois. 

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Répartitiondesemploisen2015

2%

27% 23% Agriculture Industrie Construction

11% TertiaireͲPrivé TertiaireͲPublic

37%

  2pôlesd’emploissontidentifiéssurlaCC: Ͳ UnpôleprincipalàTrévouxdontlesemploissontrépartisdansles3secteursprépondérants, Ͳ UnpôlesecondaireàReyrieuxàmajoritéindustrielettertiaireprivé.  Cestroiscommunesrassemblentplusde6000emploissoit60%desemploisdelaCC. 

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Emploisparsecteuretparcommuneen2015

Villeneuve

Trévoux

Toussieux

Savigneux

SaintͲJeanͲdeͲThurigneux

SainteͲEuphémie

SaintͲDidierͲdeͲFormans

SaintͲBernard

Reyrieux

Rancé

Parcieux

Misérieux

Massieux

Frans

Fareins

Civrieux

Beauregard

ArsͲsurͲFormans

AmbérieuxͲenͲDombes

0 500 1000 1500 2000 2500 3000 3500 4000 4500

Agriculture Industrie Construction TertiaireͲPrivé TertiaireͲPublic 

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 PANORAMADESPROJETS,ACTIONSPHARESENCOURS,ACTEURS

SCoTValdeSaôneDombes(enrévision)

ARETENIR  LaconsommationénergétiquedelaCCestlégèrementinférieureàlamoyenne.Lesecteurtransportressort clairementcommeleprincipalenjeuénergétiquesuividusecteurdesbâtiments(résidentielettertiaire). L’utilisationdesproduitspétroliersestprépondérantesurleterritoire. 

DONNEESSOURCES

Ͳ OREGES Ͳ INSEE Ͳ Outilfactureénergétique



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 ÉTATDESLIEUX ÉMISSIONSDEGES

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 ELEMENTSCLESQUALITATIFSETQUANTITATIFS

Méthodologie Les activités humaines produisent de plus en plus de gaz à effet de serre. Leur concentration dans l'atmosphèreaugmente. L'OREGESRhôneͲAlpesprendencompte3des6typesoufamillesdegazidentifiéesparleGroupement Intergouvernementald’ExpertduChangementClimatique(GIECCouIPCCenanglais)commeresponsables d’unevariationdelatempératureàlasurfacedelaterre.  Les3gazprisencomptesontlessuivants: x DioxydedecarboneCO2(surtoutdûàlacombustiondesénergiesfossilesetàl'industrie), x Méthane CH4 (élevage des ruminants, des décharges d'ordures, des exploitations pétrolières et gazières), x Protoxyded’azoteN2O. Les3autresGESconsidérésparleprotocoledeKyoto,maisnonprisencompteactuellementdansl'OREGES sontlessuivants: x LesChlorofluorocarbone(ouChlorofluorocarbure)CFC x LesHydrofluorocarbure(ouHydrofluorocarbure)HFC x L’hexafluoruredeSoufreSF6 L’OREGESaestimé,lorsdesondernierbilan,àmoins5%lesémissionsdecesgazsurlesémissionstotalesde GES. Deuxtypesd’émissionsdeGESpeuventêtredistingués.Ils’agitdesémissionsdeGESliéesàlaconsommation d’énergied’unepart(onparlealorsdegazàeffetdeserre«d’origineénergétique»)etdesautres(émissions "d'originenonͲénergétique").L’OREGESaestimé,lorsdesondernierbilan,à5%lesémissionsdesautresGES.  LesrésultatsdubilanénergétiqueparénergiesontutilisésafindecalculerlesémissionsdeCO2,deCH4et deN2Oliéesàlacombustiondel’énergie.Cesrésultatssontassociésàdesfacteursd’émissions,pourlesquels lescoefficientsduCITEPEA(CentreInterprofessionnelTechniqued'EtudesdelaPollutionAtmosphérique) ontétéutilisés.  Pourlesémissionsliéesàlaconsommationd’électricité,lecontenuenCO2retenucorrespondauxvaleurs delaBaseCarbonne.Ilvarieentre40et180grammesdeCO2parkWhélectriqueconsomméselonlesusages.  LebilandesémissionsdeGESnonénergétiqueestréaliséselonlaméthodeduGIEC.  EmissionsglobalesdeGESàclimatnormal LeterritoiredelaCCDombesSaôneValléeaémis,en2016,184kteqCO2soit4,9teqCO2/hab.Cequiplace leterritoiredanslamoyennebasserégionaleetdépartementale.AtitredecomparaisonlarégionAuvergne RhôneͲAlpesémet6,6teqCO2parhabitantetledépartementdel’Ainenémet6,7teqCO2parhabitant.LA ruralitéduterritoire,l’absencedelongstronçonsd’axesroutiersimportantsetl’activitéagricolerelativement faibleexpliquentl’écartauxmoyennesdépartementalesetrégionales.  Aprèsuneaugmentationentre1990et2000(+9%),lesémissionsdeGESsonttendanciellementenbaisse avecͲ17%entre2000et2016. p1/11 PCAETCCDombesSaôneVallée

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  EvolutiondesémissionsdeGES(kteqCO2) 250 223 219 204 207 205 202 193 194 200 191 184

150

100

50

0 1990 2000 2005 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016   Lessecteurslesplusimpactésparcettebaissesontlagestiondesdéchets,l’industrieetletertiaire.Les émissionsdeGESdusecteurnonroutierontquantàellesaugmentébienqu’ellesneconstituentpasunenjeu majeursurleterritoire.  Evolutiondesémissions Secteur deGES2000/2016 Agriculture,sylvicultureetaquaculture Ͳ16% Résidentiel Ͳ17% Tertiaire Ͳ35% Transportroutier 5% Autrestransports 45% Industriehorsbrancheénergie Ͳ52% Gestiondesdéchets Ͳ70% Tous secteurs hors branche énergie 17%     Ͳ   Répartitionsectorielledesémissions LestransportsroutierssontleprincipalsecteurémetteursurleterritoiredelaCCavec91kteqCO2soitla moitiédesémissionstotalesdelaCC.Vientensuitelesecteurrésidentielavec35kteqCO2soit19%puisle secteuragricoleavec30kteqCO2soit16%. Lesecteurtertiaireestlequatrièmesecteurémetteuravec12kteqCO2soit6%.L’industrieetlagestiondes déchetsontunepartquasimentéquivalentede4%avec7kteqCO2chacun.Lapartdetransportsnonroutiers estnégligeable(1%). 

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EmissionsdeGESparsecteuren2016 Industrie hors   Gestiondesdéchets brancheénergie 4% Autrestransports 4% Agriculture, 1% sylvicultureet aquaculture 16%

Résidentiel 19% Transport routier 50% Tertiaire 6%   Répartitionpartyped’énergie Les produits pétroliers représentent la première source d’émissions de GES avec plus de la moitié des émissionstotalesduterritoire(58%).Cesémissionssontprincipalementduesauxcarburantsutilisésdansles transportsmaisaussiaufiouldomestiqueetaupropaneutilisésdanslerésidentiel,letertiaire(chauffage), l’industrie(process)etl’agriculture(chauffage,enginsagricoles). Lesémissionsnonénergétiques(émissionsnaturellesnerésultantpasd’uneconsommationd’énergie)sont la seconde cause avec 19% des émissions totales. Elles proviennent en grande partie de l’agriculture (déjections animales, composés azotés des engrais) mais aussi de la gestion des déchets (compostage, incinération,déchetsenfouis). Ces2sourcesreprésententplusdetroisquartsdesémissionsdeGEStotalesduterritoire. Lesautressourcesémettricessontlegaz(17%),l’électricité(5%)etlesénergiesrenouvelablesthermiques (1%).LesCombustiblesMinérauxSolide(charbon),lechauffageurbain,lesorganoͲcarburantsetl’utilisation énergétiquedesdéchetsnecontribuentpasauxémissionsdeGES. 0,4%desémissionstotalesrestentnonͲidentifiées.  EmissionsdeGESpartyped'énergieen2016

NonͲ énergétique Eneregies 19% renouvelables thermiques 1% Electricité 5% Gaz 17% Produits pétroliers 58%

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 Analysecommunale 4communesressortentcommeparticulièrementémettrices: x Civrieuxavecuneprépondérancedusecteurdestransportsroutiers(passagedel’A46) x Trévouxavecunprofilurbain(prédominancedessecteursrésidentielettransportsroutiers.Lapart dutertiaireestégalementremarquable) x Reyrieuxayantégalementunprofilurbain x Villeneuveoùlesecteuragricoleetdestransportsroutierssonttrèsprésents AnoterlapartimportantedusecteurdelagestiondesdéchetsàMisérieux.  Entermesd’émissionsparhabitantsCivrieuxressortlàaussi.Celaconfirmelepoidsdusecteurdestransports routiersentermesd’émissionsdeGESdanscettecommune.

EmissionsdeGESparsecteuràlamaillecommunalen2016(kteqCO2)

Villeneuve Trévoux Toussieux Savigneux SaintͲJeanͲdeͲThurigneux SainteͲEuphémie SaintͲDidierͲdeͲFormans SaintͲBernard Reyrieux Rancé Parcieux Misérieux Massieux Frans Fareins Civrieux Beauregard ArsͲsurͲFormans AmbérieuxͲenͲDombes

0 5 10 15 20 25 30

Agriculture,sylvicultureetaquaculture Résidentiel Tertiaire Transportroutier Autrestransports Industriehorsbrancheénergie Gestiondesdéchets



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EmissionsdeGESparhabitantàlamaillecommunalen2016(teqCO2/hab.)

Ain CCDombesSaôneVallée Villeneuve Trévoux Toussieux Savigneux SaintͲJeanͲdeͲThurigneux SainteͲEuphémie SaintͲDidierͲdeͲFormans SaintͲBernard Reyrieux Rancé Parcieux Misérieux Massieux Frans Fareins Civrieux Beauregard ArsͲsurͲFormans AmbérieuxͲenͲDombes 0 2 4 6 8 10 12 14 16 18

 Focussurlestroisprincipauxsecteurs Transportsroutiers Lestransportsroutierssontlepremierenjeusurleterritoireentermesd’émissionsdeGESavecpourrappel 50%desémissionstotales.Ellessontexclusivementduesauxproduitspétroliersutiliséspourlescarburants. Cesémissionsreprésentent91kteqCO2en2016.Ellesontconnuuneforteaugmentationentre1990et2005 (+20%)quis’estralentiedepuis(+5%entre2000et2016).Cequiestconformeàlatendancenationale. 

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EvolutiondesémissionsdeGESdanslesecteurdes transportsroutiers(kteqCO2) 100,0 90,0 89,8 91,4 86,9 88,8 89,4 86,3 88,2 87,9 90,0 80,0 72,1 70,0 60,0 50,0 40,0 30,0 20,0 10,0 0,0 1990 2000 2005 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016   LesvoituresparticulièresreprésententplusdelamoitiédesémissionsdeGES(56%).Lesvéhiculeslourds sontlessecondsvéhiculeslesplusémetteurssurleterritoire(26%)suividesutilitaireslégers(18%).Lesdeux rouesontunepartnégligeable. Anoterquel’autorouteA46,passantàCivrieuxetMassieux,n’estpasmodéliséecommetelleparl’OREGES. Cela fera l’objet d’une correction lors de la publication des données en fin d’année. Le trafic urbain est largementmajoritairedanslesémissionsdeGESdusecteurtransportsurleterritoireavec83%desémissions totalesdusecteur.Ausensdel’OREGES,letraficurbainreprésentelestransportsroutierssurvoiriesdansles unitésurbainesdeplusde30000habitants.Les11communesduterritoiresetrouvantdansl’unitéurbaine lyonnaiseexpliquentcetteprépondérancedutraficenville.Lestransports surroute (voirieshorsunités urbainesdeplusde30000habitants)représentent17%. 

RépartitiondesémissionsdeGES RépartitiondesémissionsdeGES partypedevéhicule partypederoute Motos>50cm3 Autoroute 0% 0%

Route Utilitaires légers 17% 18%

Voitures particuliè Utilitaires res lourds 56% 26% Ville 83%

   

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 Résidentiel Lesecteurrésidentielestlesecondenjeusurleterritoireentermesd’émissionsdeGESavec35kteqCO2en 2016soit19%desémissions.Lesémissionsdusecteurrésidentielontconnuuneforteaugmentationentre 1990et2005(+20%).Ellessont,depuis,tendanciellementenbaisseconstante(Ͳ24%entre2005et2016). Cettetendanceestobservableauniveaunational.

EvolutiondesémissionsdeGESdanslesecteur résidentiel(kteqCO2) 46,3 50,0 43,7 44,5 42,4 42,4 40,7 45,0 38,7 40,5 39,0 40,0 35,3 35,0 30,0 25,0 20,0 15,0 10,0 5,0 0,0 1990 2000 2005 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016  Lesémissionsdusecteurrésidentielproviennentessentiellementde4sources: x Legaz,59% x Lesproduitspétroliers(PP),23% x L‘électricité,10% x Lesénergiesrenouvelablesthermiques,8% Les énergies fossiles sont les principales sources d’émissions de GES dans le secteur résidentiel, elles représententplusde80%desémissionstotalesdusecteur.Ellesserventprincipalementàlaproductionde chaleur(chauffageetEauChaudeSanitaire)maisaussipourlacuisson. L’électricité est utilisée pour la production de chaleur ainsi que pour l’alimentation des appareils électroménagers,elleestlatroisièmesourceémettrice. LesEnRthermiquessontlaquatrièmesourceémettrice,leboisutilisépourlaproductiondechauffagedes ménagesenestleprincipalfacteur. Lesémissionsnonénergétiquessontnégligeables.(<1%).

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 EmissionsdeGESdansle secteurrésidentielpar NonͲ PP Gaz Electricité ENRt usageetpartyped'énergie énergétique en2016(kteqCO2) Chauffage 6,16 16,75 1,34 2,65 0 ECS 0,72 2,74 0,52 0,00 0 Froid 0 0 0,28 0 0 Cuisson 0,70 1,41 0,23 0 0 Eclairage 0 0 0,36 0 0 Lavage 0 0 0,32 0 0 Autreélectricitéspécifique 0 0 0,57 0 0 Solvants 0 0 0 0 0,05 Loisirs 0,47 0 0 0 0 Industriel 0 0 0 0 0 Autresusages 0 0 0 0 0,01   Agriculture L’agricultureestletroisièmeenjeusurleterritoireentermesd’émissionsdeGESavec30kteqCO2soit16% dutotal. Les émissions du secteur sont tendanciellement en baisse depuis 1990, Ͳ18% entre 1990 et 2016. Conformémentàlatendancenationale.

EvolutiondesémissionsdeGESdanslesecteur agricoledanslesecteuragricole(kteqCO2) 40,0 37,0 36,1 33,1 32,7 32,4 33,4 32,7 32,7 35,0 29,9 30,4 30,0 25,0 20,0 15,0 10,0 5,0 0,0 1990 2000 2005 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016   Danslesecteuragricole,lesémissionsdeGESproviennentde4sourcesdifférentes: x Lesproduitspétroliers(PP) x Legaz x L’électricité x Lesémissionsnonénergétiques 

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 Cettedernièrecatégorieressortclairementcommel’enjeuprincipalreprésentant91%desémissionstotales dusecteur.Ellessontprincipalementduesauxcultures(54%),àl’élevage(28%)etauxautresusagesagricoles (8%). Lacatégorie«autresusages»correspondauxfeuxdeforêt,marécages,tourbièresetlacs.Lesnombreux étangs caractéristiques des Dombes, en particulier à AmbérieuxͲenͲDombes en sont en grande partie responsables. Lesproduitspétroliersutiliséspourlescarburantsdesenginsagricolesreprésententunesourced’émissions moinsimportantemaistoutdemêmeprésente(8%). Lesautressources(gaz,électricité)ontunepartnégligeable.

EmissionsdeGESdanslesecteuragricole NonͲ parusageetpartyped'énergieen2016 PP Gaz Electricité énergétique (kteqCO2)

Cheptels 0 0 0 8,461 Cultures 0 0 0 16,501 Brûlageagricole 0 0 0 0,014 AgricoleͲengins 2,477 0 0 0 AgricoleͲExploitationssfélecspélait 0,138 0,160 0,078 0 AgricoleͲVacheslaitières(autres) 0 0 0,001 0 AgricoleͲVacheslaitières(chauffeeau) 0 0 0,002 0 AgricoleͲVacheslaitières(pompeàeau) 0 0 0,001 0 AgricoleͲVacheslaitières(tanks) 0 0 0,003 0 Chauffage 0 0 0 0 Autresusages 0 0 0 2,550  

PANORAMADESPROJETS,ACTIONSPHARESENCOURS,ACTEURS



ARETENIR En termes d’émissions de gaz à effet de serre, les transports routiers (principalement le trafic urbain) ressortentclairementcommelepremierenjeuaveclamoitiédesémissionsdeGEStotalesduterritoire. Deuxsecteurssecondairesquesontl’agricultureetlerésidentiel,représententplusd’untiersdesémissions totales. TroisquartsdesémissionsdeGESduterritoiresontduesauxénergiesfossiles(gazetproduitspétroliers). Civrieuxestlacommunelaplusémettrice.

DONNEESSOURCES

x OREGES,AuvergneRhôneͲAlpes2017 x INSEE

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 ELEMENTSCLESQUALITATIFSETQUANTITATIFS

 Pointméthodologique  L’analysedesconsommationsénergétiquessebaseprincipalementsurlesdonnéesmisesàdispositionpar l’OREGES. Ces données sont majoritairement issues de résultats de modélisation. Elles sont disponibles à l’échelle communaleetintercommunale. Lesdonnéeslesplusrécentes(2016)ontététransmisesparl’OREGES.  Extraitdelaméthodologiedecalculdesconsommationsénergétiquesdusecteurrésidentielparl’OREGES: Les consommations du secteur résidentiel concernent principalement le chauffage mais aussi les autres usagesdel’énergiecommel’eauchaudesanitaireetlacuissondesaliments.L’électricitéspécifique,c’està direcelleutiliséepourlesappareilsélectroménagersestégalementquantifiée. Touslestypesdelogementssontprisencompte:résidencesprincipales,logementsoccasionnels,résidences secondaires.Enrevancheleshébergementstemporairesnesontpascomptabilisés(hôtels,gîtes,etc.).  La méthodologie de calcul des consommations du secteur résidentiel peut se schématiser de la façon suivante:

    

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 Vued’ensemble Pourrappellerésidentielestlesecondsecteurentermesdeconsommationsénergétiquesavec252GWh en2016soit32%dutotaldelacommunautédecommunesetentermesd’émissionsdeGESavec35kteqCO2 soit19%desémissionstotalesduterritoire. 

Consommationsénergétiquesparsecteuren2016 Industriehors Agriculture, brancheénergie sylvicultureet 6% aquaculture Autres  2% transports 4%

Résidentiel 32%

Transport routier 46% Tertiaire 10%  

Industriehors EmissionsdeGESparsecteuren2016 brancheénergie Gestiondesdéchets 4% 4% Agriculture, Autres sylvicultureet transports aquaculture 1% 16%

Résidentiel 19% Transport routier 50% Tertiaire 6%   Evolutiondesconsommations Lesconsommationsdusecteurrésidentielontconnuuneforteaugmentationentre1990et2010(+36%). Ellessesontstabiliséessurlapériode2010/2015.L’année2016etmarquéeparunenettediminutiondela consommationénergétiquedusecteur(Ͳ17%parrapportà2015).

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Evolutiondesconsommationsénergétiquesdansle secteurrésidentiel(GWh) 350 298 294 282 292 290 293 292 300 259 252 250 215 200 150 100 50 0 1990 2000 2005 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016   Analysepartyped’énergie Quatresourcesd’énergiessontutiliséesdanslesecteurrésidentiel: x Legaz,principalesourced’énergieutiliséeavec41%delaconsommationtotaledusecteur.Ilest utiliséenmajeurepartiepourlaproductiondechaleur(ChauffageetEauChaudeSanitaire)mais aussipourlacuisson. x L’électricité,secondeénergielaplusutiliséeavec28%dutotal.Ellesertpourlaproductiondechaleur etpourl’alimentationdesappareilsélectroménagers,lacuisson,laclimatisationetl’éclairage. x Les énergies renouvelables thermiques représentant 19% de la consommation énergétique du secteur. Elles sont utilisées quasiment exclusivement pour la production de chauffage. Le bois représentelaprincipaleressource.LesautresENRthermiquessontlagéothermieviadespompesà chaleursetlesolairethermique. x Lesproduitspétroliers(fiouldomestiqueetpropane)sontladernièresourceutiliséeavec12%.Ils sontutiliséspourlaproductiondechaleur(chauffageetECS),lacuissonmaisaussilesloisirs(engins telsquelesmotoculteurs,quads,etc…).  Consommationsénergétiquesdanslesecteur résidentielpartyped'énergieen2016 Energies Produits renouvelables  thermiques pétroliers 19% 12%

Electricité 28% Gaz 41%



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  Lesusages L’OREGESventilelesconsommationsénergétiquesdusecteurrésidentielen8usages: x Chauffage x EauChaudeSanitaire x Froid x Cuisson x Eclairage x Lavage x Autreélectricitéspécifique x Loisirs  Troisquartsdesconsommationsénergétiquessontutiliséespourlaproductiondechaleur(chauffage+ECS).

Consommationsénergétiquesparusageen2016 180 65% 160 140 120 100 80 60 40 11% 7% 4% 6% 4% 20 2% 1% 0 Chauffage ECS Froid Cuisson Eclairage Lavage Autre Loisirs électricité spécifique   Letableausuivantrésumelaconsommationdechaquetyped’énergiedanslesdifférentsusages: Consommationsénergétiques danslesecteurrésidentielpar PP Gaz Electricité ENRt usageetpartyped'énergieen 2016(GWh) Chauffage 24 82 10 48 ECS 3 13 12 0 Froid 0 0 9 0 Cuisson 3 7 6 0 Eclairage 0 0 5 0 Lavage 0 0 10 0 Autreélectricitéspécifique 0 0 18 0 Loisirs 2 0 0 0 

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 Lapartimportantedugazestunélémentmarquantduterritoire. Analysecommunale Les communes les plus peuplées ressortent logiquement comme les plus consommatrices au niveau du secteurrésidentiel.Ainsi,avec51GWh,TrévouxestlacommunelaplusconsommatricesuiviedeReyrieux avec33GWh.

Consommationénergétiquedusecteurrésidentielen2016(GWh) 60 51 50

40 33 30 19 20 16 12 14 12 10 10 9 9 11 10 8 10 10 6 4 4 6 0

  Endivisantlaconsommationénergétiquedusecteurrésidentielparlenombredelogement,laprédominance des communeslespluspeupléesest atténuée.Ainsi,onremarquequela performanceénergétiquedes logementsdelaCCsembleplutôtéquivalentedanstouteslescommunes.SeuleVilleneuvedisposed’untaux relativementbasde10MWh/logement.Ceratiodonneuneindicationmaisn’attestepasforcémentd’un haut niveau de performance des logements. En effet, il peut indiquer une surface moins importante entraînantdesconsommationsmoinsélevéesouencoreuntauxderésidencessecondairesplusimportant, lesconsommationssurl’annéeétantparconséquentréduites.

Consommationénergétiquemoyenneparlogementen2016(MWh/log.) 25 19 19 19 20 19 19 18 16 15 16 16 15 16 16 15 14 14 15 14 15 10 10

5

0

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  Analyseduparcrésidentiel LaCommunautédecommunesDombesSaôneValléecompte15500logementsen2015,79%d’entreeux étant des maisons et 21% des appartements. Trévoux dispose d’un parc de logements collectifs particulièrementélevé(54%),celuideBeauregardestégalementsignificatif(39%).Al’inverse,leslogements de SaintͲBernard et Toussieux sont majoritairement des maisons avec respectivement 95% et 94% des logementsétantdesmaisons.  Laplupartdeslogementssontdesrésidencesprincipales(93%).Anoterlapartdelogementsvacantsde5% correspondantà766logementsen2016.LescommunesdeBeauregardetTrévouxcomptentuntauxde logementsvacantsparticulièrementélevéavecrespectivement13%et8%.

Typed'occupationdeslogementsen2015 Logements Résidences  vacants secondaires 5% 2%

Résidences principales 93%

  Sur les 14500 résidences principales du territoire, 34% ont été construites avant 1970. Pour rappel la premièrerèglementationthermique,commençantàencadrerlaperformanceénergétiquedesbâtiments neufs,datede1974.LesbâtimentspréͲ1970sontdoncpotentiellementpeuperformantsénergétiquement bienquecetteétudenetraitepasdespossiblesrénovation. La part de bâtiments neufs, c’estͲàͲdire construits après 2005 et relevant donc de la réglementation thermique2005particulièrementexigeanteentermesdeperformanceénergétique,estde11%. SainteͲEuphémie, SaintͲJeanͲdeͲThurigneux et ArsͲsurͲFormans possèdent des taux de logements neufs (postͲ2005)supérieursà20%.

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Datedemiseàjour:07/05/2019 RESIDENTIEL



Datedeconstructiondeslogements

2006Ͳ 2012 11% Avant1919 19% 1919Ͳ1945 1991Ͳ2005 5% 22% 1946Ͳ1970 10%

1971Ͳ1990 33%

  La majorité des résidents de la communauté de communes sont propriétaires de leur logement. Les locatairesàtitreprivéreprésentent23%tandisqueleslogementssociaux(HLM)représentent8%.

Occupantsdeslogementsen2015 Logésàtitregratuit 2% HLM 8%

Locataires privés 23% Porpriétaires occupants 67%

  L’ADEME compile au niveau national l’ensemble des DPE réalisés. Ainsi des données statistiques sur les étiquettesénergiesetclimatsontdisponibles.BienquelesDPEnepermettentpasuneanalyseexhaustive duniveaudeperformanceénergétiquedeslogements,ilspermettentdedonneruneimageintéressantedu parc. Les données à la maille communale étant difficilement exploitables les données départementales sont communiquées. Au01/03/2019,69250DPEontétéréalisésdansledépartementdel’Ain. Untiersd’entreeuxattestedelogementsparticulièrementénergivores(étiquettesEàG).Laplupartontune étiquette D correspondant à une consommation comprise entre 151 et 230 kWh/m²/an. 43% des DPE attestentd’unbonniveauénergétique(étiquettesAàC).

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Datedemiseàjour:07/05/2019 RESIDENTIEL

 Entermesd’émissionsdeGES,lesbâtimentsfaisantl’objetd’unDPEsontà57%debonnequalité(étiquettes àAàC)età43%dequalitémoyenneàmédiocre(étiquettesDàG).

  Le territoire possède 71 copropriétés dont plus de 60% (43) à Trévoux. Un peu plus d’un tiers des copropriétésontétéconstruitesavant1949etenviron40%danslesannées2000.

PANORAMADESPROJETS,ACTIONSPHARESENCOURS,ACTEURS

Lesitedel’observatoireBBCrecenselesprojets(neufourénovation)disposantdulabelbâtimentbasse consommationetBEPOS.Surleterritoiredelacommunautédecommunes,unprojetestrecensé: x Parcieux:«MaisonFolachier»ͲMaisonindividuelleneuve–CertifiéBBCͲEffinergie–124m²SHON –59,7kWhEP/m²/an–Construiteen2013

ARETENIR Lerésidentielestlesecondenjeuentermesdeconsommationsénergétiquesetd’émissionsdeGESsurle territoire. Lesénergiesfossilesrestentlaprincipalesourced’énergieutiliséeavecplusdelamoitiédelaconsommation totale.Anoterquelapartimportantedesénergiesrenouvelablesthermiques,principalementleboisdes ménages,d’environ20%. Trévoux est la commune la plus consommatrice mais possède également le plus grand nombre de logements. Lamajoritédeslogementssontdesmaisonsoccupéesparleurpropriétaire. Lapériodedeconstructiondeslogementsestéquivalenteentrelesdifférentespériodesavecuntiersavant 1970,untierssurlapériode1970/1990etuntierspostͲ1990.

DONNEESSOURCES

Ͳ OREGES Ͳ INSEE Ͳ ADEME,RépartitiondesDPEparétiquettes,http://www.observatoireͲdpe.fr Ͳ Registredescopropriétés Ͳ ObservatoireBBC,https://www.observatoirebbc.org/



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 POTENTIEL RÉDUCTIONDELACONSOMMATIOND’ENERGIE

Datedemiseàjour:05/04/2019 RESIDENTIEL

 ELEMENTSCLESQUALITATIFSETQUANTITATIFS

LanormeRTrénovationestétablieà104kWhparm²corrigéepardesfacteursclimatiques(1,2pourlazone H1c,Ain),soit96kWhparm².Cettevaleurestexpriméeenénergieprimaire(EP)etconcernel’ensembledes consommationsénergétiquesdulogement.Lasurfacemoyennedeslogementsaétéestiméeàl’aidedes moyennes nationales de l’INSEE à savoir 112 m² pour les maisons individuelles et 63 m² pour les appartements. NosmodélisationssontfaitesuniquementsurlapartiechauffageetsontexpriméesenEnergiefinale(EF).  Nousavonsdéfinidesconsommationsdechauffageciblesaprèsrénovation:50kWhEF/m²pourlesmaisons individuelleset40kWhEF/m²pourleslogementscollectifs. Cesconsommationscorrespondentapproximativementàlacibledulabel BBCͲrénovationetsontplutôt conservatricesparrapportauxpremiersretoursd’expériencederénovationscomplètesetperformantes(de l’ordrede40Ͳ45kWh/m²mesuréspourlepostechauffageeteauchaudesanitaire). Enprenantl’hypothèsed’unerénovation,échelonnée,delaquasiͲtotalité(90%)duparcrésidentield’ici 2050 (10% de logements considérés comme non rénovables), le potentiel d’économies d’énergie est de l’ordrede69GWhpourlechauffage.  A cela s’ajoutent des réductions de consommations liées à la sobriété et l’efficacité énergétique des bâtimentsrésidentiels,avecnotammentdeshypothèsesderéductiondeconsommationECSetd’électricité spécifique.Celaprendencomptel’installationdesystèmeshydroéconomes,ouencorel’évolutiondela performance des équipements électroménagers. Avec une hypothèse, selon le scénario NégaWatt, de réductionde55%pourl’électricitéspécifiqueet42%pourl’ECS,onestimeungaintotalde44GWh.  Soit une consommation en 2050 estimée à 139 GWh, ce qui équivaut à une réduction de 45% des consommationsactuellesdusecteurrésidentiel.  Potentielderéductiondesconsommationsàl'horizon2050 300

250 42

200 29 18 150 23 12 100 10 164

50 95

0 Etatdeslieux Potentiel2050

Chauffage Electricitéspécifique ECS Autres(Cuisson,froid,lavage,éclairage)  

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 POTENTIEL RÉDUCTIONDELACONSOMMATIOND’ENERGIE

Datedemiseàjour:05/04/2019 RESIDENTIEL

 PANORAMADESPROJETS,ACTIONSPHARESENCOURS,ACTEURS

Voirfichethématique«Focusrésidentiel».  ARETENIR  Avec des objectifs de réduction de consommations de chauffage au niveau BBC rénovation, et les hypothèsesduscénarioNégawattpourlesréductionsdeconsommationd’électricitéspécifiqueetECS,on estimeunpotentielderéductiondesconsommationsde113GWh(55%delaconsommationactuelle),soit uneconsommationen2050de139GWh. Lapartd’électricitéspécifique(23%)etECS(11%)étantimportante,lesactionsdesobriétéénergétiquedes usagesnesontpasànégliger.  DONNEESSOURCES

x OREGESAuvergneRhôneͲAlpes,2016 x INSEE x ScénarioNégawatt



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 ÉTATDESLIEUX CONSOMMATIOND’ENERGIE

Datedemiseàjour:05/04/2019 TERTIAIRE

 ELEMENTSCLESQUALITATIFSETQUANTITATIFS

Pointméthodologique  L’analysedesconsommationsénergétiquessebaseprincipalementsurlesdonnéesmisesàdispositionpar l’OREGES. Ces données sont majoritairement issues de résultats de modélisation. Elles sont disponibles à l’échelle communaleetintercommunale. Lesdonnéeslesplusrécentes(2016)ontététransmisesparl’OREGES.  Extraitdelaméthodologiedecalculdesconsommationsénergétiquesdusecteurtertiaireparl’OREGES: Laconsommationdusecteurtertiairerésultedelaconsommationd’énergieliéeauchauffagedesbâtiments etauxautresusages(eauchaudesanitaire,cuisson,usagesspécifiquesdel’électricité).  Cesecteurestdiviséenhuitbranches: x Bureaux x CafésHôtelsRestaurants x Commerces x Enseignement/Recherche x Santé x Habitatcommunautaire x Sport,cultureetloisirs x Activitésliéesauxtransports(logistique,transportsencommun)  La méthodologie de calcul des consommations du secteur tertiaire peut se schématiser de la manière suivante:

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 ÉTATDESLIEUX CONSOMMATIOND’ENERGIE

Datedemiseàjour:05/04/2019 TERTIAIRE

 Vued’ensemble Pourrappelletertiaireestletroisièmesecteurentermesdeconsommationsénergétiquesavec79GWhen 2016soit10%dutotaldelacommunautédecommunesetlequatrièmeentermesd’émissionsdeGESavec 12kteqCO2soit6%desémissionstotalesduterritoire. 

Consommationsénergétiquesparsecteuren2016 Industriehors Agriculture, brancheénergie sylvicultureet 6% aquaculture Autres  2% transports 4%

Résidentiel 32%

Transport routier 46% Tertiaire 10%  

Industriehors EmissionsdeGESparsecteuren2016 brancheénergie Gestiondesdéchets 4% 4% Agriculture, Autres sylvicultureet transports aquaculture 1% 16%

Résidentiel 19% Transport routier 50% Tertiaire 6%   Lesconsommationsdusecteurtertiaireontfortementaugmentésurlapériode1990/2000(+69%)puisont denouveaubaisséentre2000et2011(Ͳ30%).Ellessontrelativementstablesdepuisoscillantentre76GWh et85GWh. 

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 ÉTATDESLIEUX CONSOMMATIOND’ENERGIE

Datedemiseàjour:05/04/2019 TERTIAIRE



Evolutiondesconsommationsénergétiquesdansle secteurtertiaire(GWh)

120 108 98 100 89 85 83 85 85 76 79 80 64 60

40

20

0 1990 2000 2005 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016   Lesénergiesutilisées

Consommationsénergétiquesdanslesecteurtertiaire par type d'énergie en 2016    Produits  Energiesrenouvelables pétroliers thermiques 9% 1%

Electricité 40%

Gaz 50%

 Legazestlaprincipalesourced’énergieutiliséedanslesecteurtertiaireaveclamoitiédesbesoinscouverts. L’électricitéestlasecondeavec40%,suiviedesproduitspétroliers(9%)cequiportelapartdesénergies fossiles à près de 60%. Enfin la part des EnR thermiques est minime avec 1%. Le chauffage urbain, les CombustiblesMinérauxSolides(charbon),lesorganosͲcarburantsetlesdéchetsnesontpasutilisés.  Lesusages Lesconsommationsénergétiquesdusecteurtertiairesontventiléesen5usages: x Branchesbâtiments(chauffage,eauchaudesanitaire,électricitéspécifique,climatisation,…) x Eclairagepublic x Usagersspécifiques(…) 

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 ÉTATDESLIEUX CONSOMMATIOND’ENERGIE

Datedemiseàjour:05/04/2019 TERTIAIRE

 Lamajeurepartiedel’énergieutiliséedanslesecteurtertiaireestconsomméeparlesbâtiments,àplusde 90%.Lesusagersspécifiquesreprésentent7%etl’éclairagepublic3%.

Consommationsénergétiquesdanslesecteurtertiaire parusageen2016 Usagersspécifiques 7% Eclairagepublic 3%

Branches bâtiment 90%

  Répartitioncommunale Trévoux(30GWhet38%)etReyrieux(15GWhet19%)sontlescommuneslesplusconsommatricesdansle secteurtertiaire.SescommunessontlespluspeupléesetlesplusurbaniséesdelaCCetpossèdentdoncun nombre plus important d’administrations, commerces et services expliquant cette prépondérance. La consommationdusecteurtertiaireyreprésenterespectivementunquart(24%)et14%delaconsommation totaledelacommune.Aellesdeux,ellesreprésententpluslamoitiédelaconsommationtotaledusecteur.  Anoterlapartimportantedusecteurtertiairedanslaconsommationtotalesurlescommunesde: x Parcieux(20%):56%pourlesusagersspécifiqueset42%pourlabranchebâtiment 

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 ÉTATDESLIEUX CONSOMMATIOND’ENERGIE

Datedemiseàjour:05/04/2019 TERTIAIRE



Partdelacommune Partdusecteur Consommationdu danslaconsommation tertiairedansla Commune secteurtertiaireen totaledusecteur consommationtotale 2016(MWh) tertiairedelaCC delacommune

AmbérieuxͲenͲDombes 1787 2% 5% ArsͲsurͲFormans 2077 3% 9% Beauregard 1286 2% 11% Civrieux 6644 8% 7% Fareins 2275 3% 7% Frans 1542 2% 4% Massieux 5576 7% 9% Misérieux 873 1% 3% Parcieux 3220 4% 17% Rancé 392 0% 2% Reyrieux 14887 19% 14% SaintͲBernard 2263 3% 10% SaintͲDidierͲdeͲFormans 1069 1% 4% SainteͲEuphémie 1942 2% 7% SaintͲJeanͲdeͲThurigneux 515 1% 2% Savigneux 1416 2% 4% Toussieux 235 0% 3% Trévoux 30490 38% 24% Villeneuve 920 1% 2%   Emplois Lesecteurtertiairecomptabilise4500emploissurleterritoiredelaCCdont2300dansleprivé(commerce, transportsetservicesdivers)et2200danslepublic(administrationpublique,enseignement,santéetaction sociale). Lesprincipauxpôlesd’emploissontTrévoux(principalementpublic)etReyrieuxavecprèsdedeuxtiersdes emploisdusecteurtertiaireduterritoire,cequiconfirmelaprépondérancedecescommunesdansl’activité tertiaire.

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 ÉTATDESLIEUX CONSOMMATIOND’ENERGIE

Datedemiseàjour:05/04/2019 TERTIAIRE



Nombredesalariésdanslesecteurtertiaire(2015) 2500

2000

1500

1000

500

0

Privé Public

PANORAMADESPROJETS,ACTIONSPHARESENCOURS,ACTEURS



ARETENIR  Troisièmesecteurentermesdeconsommationsénergétiquesetquatrièmeentermesd’émissionsdeGES. Lesénergiesfossilessonttrèsprésentesavec59%desbesoinscouverts. L’activitétertiaireestconcentréesurTrévouxetdansunemoindremesureReyrieux. 

DONNEESSOURCES

Ͳ Consommationénergétique:OREGESRhôneͲAlpesͲAuvergne Ͳ INSEE,CLAP2015



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 POTENTIEL RÉDUCTIONDELACONSOMMATIOND’ENERGIE

Datedemiseàjour:05/04/2019 TERTIAIRE

 ELEMENTSCLESQUALITATIFSETQUANTITATIFS

LascénarioNégaWattestimequelesactionsderénovationthermiquedesbâtimentstertiaires(100%des bâtimentstertiairesàunniveaurénovationBBC)permettentuneréductiondupostechauffagede67%.  D’autrepart,lesactionsdesobriétéetd’efficacitéénergétiquetellesquelaréductiondesconsommations énergétiquesauseindesbâtiments(éclairage,veilledesappareilsélectrique,thermostat,…)ainsiquele recrutement d’économe des flux, la réalisation de diagnostics énergétiques, le remplacement des équipements peu performants permettent une réduction globale des postes hors chauffage et des économiesnonnégligeables.L’objectifciblépour2050étantlesuiviénergétiquedelatotalitédesbâtiments tertiairespermettantuneréductiondesconsommationshorschauffagede31%.  Ainsi,lesconsommationsdusecteurtertiairepasseraientde79GWhà39GWh.Soituneréductionglobale de40GWhcequireprésente50%desconsommationsactuelles. Potentielderéductiondesconsommationsdansle secteurtertiaireàl'horizon2050 90 80 70 60 37 50 40 30 25 20 43 10  14 Ͳ Etatdeslieux Potentiel2050

Chauffage Autresconsommations   PANORAMADESPROJETS,ACTIONSPHARESENCOURS,ACTEURS

 ARETENIR Avec des objectifs de réduction de consommations de chauffage au niveau BBC rénovation, et les hypothèsesduscénarioNégaWattpourlesréductionsdesautresconsommationélectricitéspécifiqueet ECS, on estime un potentiel de réduction des consommations de 40 GWh (50% de la consommation actuelle),soituneconsommationen2050de39GWh. DONNEESSOURCES

x OREGESAuvergneRhôneͲAlpes,2016 x INSEE x ScénarioNégawatt

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 ÉTATDESLIEUX CONSOMMATIOND’ÉNERGIE

Datedemiseàjour:05/04/2019 MOBILITE

 ELEMENTSCLESQUALITATIFSETQUANTITATIFS

Analyseénergétique  Pointméthodologique  Lesecteurtransportscomprend: x Letransportroutier, x Letransportferroviaire, x Letransportaérien, x Letransportfluvial.  Lesconsommationsdusecteurdestransportssontcalculéesdifféremmentselonletypedetransport.  Transportroutier: Lesconsommationsdutransportroutierprennentencompte: x Letrafic(volume,nature,parcroulant), x Lesconditionsmétéorologiques, x Lesprofilsdevitesse, x Lesconsommationsdesvéhiculesélectriques.  CesdonnéessontcroiséesavecleslivraisonsCPDP(ComitéProfessionnelDuPétrole)puisonleurappliquedes facteursdeconsommations.  Transportferroviaire: Les consommations du transport ferroviaire prennent en compte le trafic ferroviaire régional (Activité, Matériel, Ligne, Année) qui est croisé avec la consommation électrique régionale. Des facteurs de consommationsontensuiteappliquésàcesdonnées.  Transportaérien: Lesconsommationsdutransportaériensontdéterminéesparlaconsommationrégionaledekérosèneetla consommationducycleditLTO(roulageausol,décollage,montéeetapproche)auͲdessousde3000pieds d’altitude(=915m),déduitedesmouvementsrégionauxd'aéronefs.  Transportfluvial: Lesconsommationsdutransportfluvialsontcalculéesàpartirdutonnagedesmarchandisestransportéessur l'axeSaôneͲRhône(lanavigationdeplaisanceestsupposéenégligeable)auxquellessontappliquésdesfacteurs deconsommations.  Analyse  Pourrappel,lesecteurdestransportsestlepremiersecteurentermesdeconsommationsénergétiquesavec 93GWhen2016soit46%dutotaldelacommunautédecommunesetd’émissionsdeGESavec93kteqCO2 soit50%desémissionstotalesduterritoire.  

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 ÉTATDESLIEUX CONSOMMATIOND’ÉNERGIE

Datedemiseàjour:05/04/2019 MOBILITE



Consommationsénergétiquesparsecteuren2016 Industriehors Agriculture, brancheénergie sylvicultureet 6% aquaculture Autres  2% transports 4%

Résidentiel 32%

Transport routier 46% Tertiaire 10%   Industriehors EmissionsdeGESparsecteuren2016 brancheénergie Gestiondesdéchets 4% 4% Agriculture, Autres sylvicultureet transports aquaculture 1% 16%

Résidentiel 19% Transport routier 50% Tertiaire 6%   Lesconsommationsdusecteurtransportssontenconstanteaugmentationdepuis1990(+36%entre1990et 2016),avecunralentissementàpartirde2010. 

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 ÉTATDESLIEUX CONSOMMATIOND’ÉNERGIE

Datedemiseàjour:05/04/2019 MOBILITE



Evolutiondesconsommationsdusecteurtransport (GWh) 450 391 397 375 386 388 376 386 385 400 350 350 291 300 250 200 150 100 50 0 1990 2000 2005 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016   L’écrasantemajoritédelaconsommationénergétiquedusecteurdestransportsestengendréeparletransport routier(à93%).Lestransportsferroviairesviennentensecondavec6%desconsommations.Enfinletransport fluvial a une part minime de 1%, il s’agit seulement de transport de marchandise. Le transport aérien ne consommepassurleterritoire.  Répartitiondesconsommations partypedetransporten2016 Transport Transports fluvial ferroviaires 1% 6%

Trasportsroutiers 93%   Laprédominancedutransportroutierseretrouvedanslessourcesd’énergieutilisées.Lesproduitspétroliers (carburants)couvrent87%delaconsommation.ViennentensuitelesorganoͲcarburants(7%)etl’électricité (6%). 

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 ÉTATDESLIEUX CONSOMMATIOND’ÉNERGIE

Datedemiseàjour:05/04/2019 MOBILITE



Répartitiondesconsommations énergétiquespartypedénergieen2016 OrganoͲcarburants Electricité 7% 6%

Produitspétroliers 87%   Focussurletransportroutier:  Lamajoritédesconsommationsénergétiquesdutransportroutiersestentraînéparletraficurbain,àplusde 80%.Ausensdel’OREGES,letraficurbainreprésentelestransportsroutierssurvoiriesdanslesunitésurbaines de plus de 30 000 habitants. Les 11 communes du territoire se trouvant dans l’unité urbaine lyonnaise expliquentcetteprépondérancedutraficenville.Letraficsurroute(voirieshorsunitésurbainesdeplusde 30000habitants)représentequantàlui17%.Anoterquel’autorouteA46,passantàCivrieuxetMassieux, n’estpasmodéliséecommetelleparl’OREGES.  Répartitiondesconsommationénergétiques partypederouteen2016

Route 17%

Ville 83%

  Plus de la moitié de la consommation du secteur routier est due à l’utilisation de voitures particulières (principalementpourletransportdepersonnes).

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 ÉTATDESLIEUX CONSOMMATIOND’ÉNERGIE

Datedemiseàjour:05/04/2019 MOBILITE

 Lesutilitairesreprésententlerestedelaconsommationdusecteur;ilssontprincipalementutiliséspourle transportdemarchandises.Lesutilitaireslourdsreprésentent25%etleslégers18%.Enfinlaconsommation desmotosestnégligeable(1%).  Répartitiondesconsommations énergétiquespartypedevéhiculeen2016 Motos>50cm3 1%

Utilitaires légers 18%

Voitures particulières Utilitaires 56% lourds 25%

  Lespratiquesdedéplacement  Lesanalysesconcernantlamobilitégénérale sont extraites du focus «secteur Ain» de l’enquête déplacement 2015 de l’aire métropolitaine lyonnaise. Néanmoins les sousͲsecteurs d’analyses ne correspondent pas aux limites des territoires intercommunaux. La carte ciͲcontre représente les secteurs de l’analyse de l’enquête déplacement, sachant qu’un seul zoom a été réalisé pour le territoire «Côtière».Lesdonnéesquenousprésentons  ciͲdessous concernent donc l’agrégation des cinq secteurs. Le territoire intercommunal Dombes Saône Vallée est intégralement comprisdanslepérimètre«ValdeSaôneSud Ain»  Lamobilitéquotidiennedesrésidentsdusecteurd’analysesecaractériseparlesdonnéessuivantes: x 3,73déplacementsparpersonnesetparjour, x Chaquerésidentconsacre62minutesquotidiennesàsesdéplacements, x 49%desdéplacementsfontmoinsde3km, x Ladistancemoyenneparcourueestde35kmparjour. 

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 ÉTATDESLIEUX CONSOMMATIOND’ÉNERGIE

Datedemiseàjour:05/04/2019 MOBILITE

 Lesmotifsdedéplacement  RépartitionparmotifdesdéplacementsdeshabitantsdusecteurAin 

 Source : Enquête déplacement 2015 de l’aire métropolitaine lyonnaise  Le graphique ciͲdessus détaille les motifs de déplacement: la mobilité consacrée au travail et aux études constituelepremiermotifdedéplacementloindevanttouslesautresavec30%del’ensembledesmotifsde déplacement. Viennent ensuite les déplacements secondaires (déplacements non liés au domicile, ni en origine,niendestination),puisl’accompagnementquireprésente14%desdéplacements.  Quantificationetpartsmodalesdedéplacement 



 Source : Enquête déplacements 2015 de l’aire métropolitaine lyonnaise *Volumes,mobilités(nombresdedéplacementsparpersonneetparjour)etparts modalescorrespondantàdesvolumesdedéplacementsinférieursauseuil statistiqueredressés.

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 ÉTATDESLIEUX CONSOMMATIOND’ÉNERGIE

Datedemiseàjour:05/04/2019 MOBILITE

  L’automobilerestelemodedetransportleplusutilisé,maisenregistreunefortebaissedepuis2006.Lesmodes detransportsalternatifs(marcheettransportsencommun)connaissentuneaugmentationdelapratique, particulièrementintéressantepourlamarche.Levéloresteconfidentiel.  Ilfautégalementnoterquelapartducovoiturageestd’environ7%pourdesdéplacementsquotidiensouau moinsdeuxfoisparsemaine.  Organisationdesdéplacements  DEPLACEMENTSTOUSMOTIFS  Lesdonnées,graphiquesetillustrationsprésentéessonttoujoursissuesdel’enquêtedéplacements2015de l’airemétropolitainelyonnaise.  Leterritoiresecaractériseparlesvolumesdedéplacementsuivants: x 286000déplacementsinternes(59%réalisésenvoiture), x 25000déplacementsréalisésentreleterritoire«Côtière»etlerestedu«secteurAin», x 147000déplacementsd’échangesentrelesecteurAinetlerestedel’airemétropolitaine,dont73500 àdestinationdelamétropolelyonnaise(50%versLyonetVilleurbanne).  DéplacementsdeshabitantsdusecteurAinparrapportàsonsousͲsecteurCôtière

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 ÉTATDESLIEUX CONSOMMATIOND’ÉNERGIE

Datedemiseàjour:05/04/2019 MOBILITE

 DEPLACEMENTSDOMICILEͲ TRAVAIL  LesdonnéesINSEEde2016permettentd’identifierpourle motifdomicile–travaillesoriginesetlieuxdedestination des usagers. Ces déplacements internes et d’échanges totalisentunpeuplusde24500mouvements:  x 5500déplacementsd’échangesentrants(22%) x 3700déplacementsinternesàl’intercommunalité (15%) x 3000déplacementsintracommunaux(12%) x 12400déplacementsd’échangessortants(51%)   Typologiedesdéplacementssurle territoireintercommunal  LamajoritédesusagesdomicileͲtravailestdoncconstituéedemouvementssortants,àdestinationnotamment dudépartementduRhône:Lyonetsonagglomération,ainsiqueVillefrancheͲsurͲSaône. Lesdéplacementsentrants,enprovenancedel’extérieurdel’intercommunalitésontàdestinationdeTrévoux etReyrieux.  Les parts modales des flux domicileͲtravail des résidents, comprenant donc les déplacements sortants et internes,s’organisentselonlegraphiqueciͲaprès.Commepourlesautresmotifsdedéplacements,lerecours voitureesthégémoniqueavec88%desdéplacementsréalisés,nelaissantque12%auxmodesalternatifsou l’absencedetransport.  PartsmodalesdesfluxdomicileͲtravailsortantsetinternes

   

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 ÉTATDESLIEUX CONSOMMATIOND’ÉNERGIE

Datedemiseàjour:05/04/2019 MOBILITE



 

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 ÉTATDESLIEUX CONSOMMATIOND’ÉNERGIE

Datedemiseàjour:05/04/2019 MOBILITE

 Unzoomsurlesdéplacementsintracommunaux(c’estͲàͲdirelorsqueledomicileetlelieudetravailsontsurla même commune) montre qu’ils concernent essentiellement les communes de Trévoux et Reyrieux. Le graphiqueciͲdessousprésentelespartsmodalessurcesdéplacements:onobserveuneparttoujourstrès majoritairedelavoitureindividuellepourdesdéplacementspourtantinférieursàquelqueskilomètres.  Partsmodalesdesdéplacementsdomicile–travailintracommunaux

  Synthèsedelamobilité:  x Desdéplacementsquotidienscourtsenvoiture. x 65%desdéplacementsglobauxréalisésenvoiture. x Undéplacementsurquatreeffectuéàpied. x Un potentiel de développement du covoiturage, notamment pour les liaisons avec l’agglomérationlyonnaise. x Des déplacements domicileͲtravail plutôt tournés vers l’extérieur du territoire, et le départementvoisindelaSaôneͲetͲLoire.Unusageprégnantdelavoitureindividuelle,y comprispourlesdéplacementscourtedistance(inférieursà3km).  PANORAMADEL’OFFREEXISTANTE

 Lesréseauxdetransportencommun  Réseauferroviaire AucunarrêtTERestprésentsurleterritoire,leshabitantsdoiventsereportersurlesgaresdelaligneLyonͲ MâconenrivegauchedelaSaône(extraitduSCOT).  Dessertesscolaires 40 lignes de bus assurent les transports scolaires des 19 communes du territoires, pris en charge par la communauté de communes. Environ 2200 élèves les empruntent chaque jour. Ces lignes desserventles établissementsscolairessuivants: x CollègeJeanMoulindeTrévoux x CollègeLaSidoinedeTrévoux x CollègeJeanCompagnondeReyrieux x LycéeValdeSaônedeTrévoux x LycéeagricoledeCibeinsdeMisérieux

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 x LesécolesdeToussieuxetRancé(RPI) x L’écoled’AmbérieuxenDombes  Réseauurbain LeréseauSaônibuscomplètel’offredetransportencommunavecses3lignesdebusrégulièreset4lignesde transportàlademande;celuiͲcis’effectueuniquementauxpointsd’arrêtsexistants.Ilseréservelaveille avant18hetlevendrediavant18hpourlesdéplacementsdulundi. 

 RéseauSaônibus(https://ccdsv.fr)  Danslesannéesàvenir,laCCDSVsouhaiteproposerauxentrepriseslamiseenplacedePlansdemobilité(exͲ PlansdeDéplacementEntreprises).Ils’agitdedéployerdesactions,commeledéveloppementd’informations auseindesentreprises,desessaisgratuitsdevélos,desabonnementsoffertspourlebus…,afindepromouvoir l’usagedesmodesdetransportsalternatifsàlavoiture,telslebus,levélo,lecovoiturageoul’autopartage.Il existe déjà un Club des entreprises de Dombes Saône Vallée accueillant tous les chefs d’entreprises du territoire et proposant des rencontres thématiques, des petitsͲdéjeuners mensuels, des groupes de travail…permettantd’échangeràtraversdesretoursd’expérience.   Lignesinterurbaines Leréseaudecarsdépartementauxproposeunmaillageassezdenseduterritoire,avecseptlignesrégulières: x 113:SaintͲGermain–Belleville x 114:Macon–Belleville x 119:BourgͲenͲBresse–VillefrancheͲsurͲSaône x 120:Belleville–BourgͲenͲBresse p11/15 PCAETCCDombesSaôneVallée

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Datedemiseàjour:05/04/2019 MOBILITE

 x 184:Trévoux–NeuvilleͲsurͲSaône x 185:VillefrancheͲsurͲSaône–Trévoux x 191:Belleville–VillarsͲlesͲDombes

 Cartedeslignesdebus(sitecar.ain.fr)  Leréseaudecovoiturage  Pour se mettre en relation les covoitureurs utilisent la plateforme mise en place par la région AURA: https://movici.auvergnerhonealpes.fr/  Lesmodesdoux  LaCommunautédecommunesaaménagéplusieurskilomètresdevoiescyclablessurl’ensembleduterritoire. Undéveloppementdesaménagementsestàl’étudedanslecadreducontratdedéveloppementdurable RhôneͲAlpes, afin de proposer des itinéraires sécurisés, continus et clairement identifiés, permettant de rejoindreleséquipementsmajeursduterritoire.  Ilexisteaussiuneoffredetourismeetloisirs,développéeparleConseilDépartementalquiproposedeux bouclessurleterritoire. 

 Extraitdelacartedesbouclesdel’Ain

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 ÉTATDESLIEUX CONSOMMATIOND’ÉNERGIE

Datedemiseàjour:05/04/2019 MOBILITE

 LaCCDSVaégalementmisenœuvredescircuitsdedécouvertesVTTetpédestres,etmetàdispositiondes usagersuneflottedevélosclassiquesetélectriques,pouradultesetenfants.Ilestpossibledelouerunvélo à: x Trévoux:aucampingKanopéeVillagetoutel’année(surréservationd’octobreàfinmars) Ars:aucampingduBoisdelaDamed’avrilàseptembre x Parcieux:àlaMaisonéclusièredemaiàoctobre  Unservicederéparationdevéloestproposé: x GénérationVTTsituéàStͲGermainͲauͲMontd’Or x CyclesRollandàJassansͲRiottier  PANORAMADESPROJETS,ACTIONSPHARESENCOURS,OUTILSDEPLANIFICATION

 Leschémadépartementaldelamobilité  Réaliséen2014,leschémadépartementalproposedesorientationsgénéralesàl’échelledudépartementen matièredemobilité;ilplanifielamiseenœuvredemesuresàcourt(201Ͳ2019),moyen(2019Ͳ2022)etlong terme(auͲdelàde2022). Bienqu’ancien,ilapportedeaxesderéflexionsurl’organisationdesdéplacements.  L’objectifproposépourleschémaestdes’appuyersurtroisaxesd’actionsquiconstituerontlafeuillederoute opérationnellepourlapolitiquedemobilitéduDépartement: x Ledéveloppementdelapratiquedesmodesdoux(principalementvélo); x Lesservicesàlamobilité(covoiturage,autostoporganisé,informationmultimodale); x L’offredetransport(lignesrégulières,transportàlademande).  LeSCoTValͲdeͲSaône–Dombes  Validéaucoursdel’année2018,leprojetd’aménagementetdedéveloppementdurables(PADD)duSCoT proposelesorientationssuivantesentermesdemobilité:  x Améliorer la performance des transports collectifs au sein du territoire et en direction des pôles extérieurs.L’orientationconsisteàdévelopperl’offreentransportsencommun,notammentaunord du territoire, ainsi que le projet de transports collectifs en site propre, tout en confortant le rabattementverslesgaresferroviairesvoisines. x Améliorer les infrastructures routières et permettre le développement d’équipements liés aux nouvellespratiquesdemobilité.Ils’agitnotammentd’améliorerleséchangesaveclaSaôneͲetͲLoire enproposantdenouvellesliaisons,toutenpromouvantl’intermodalitéetlesnouvellesformesde motorisation,ainsiquelesmodesalternatifsàlavoitureindividuelle. x Développeretfairelapromotiondesmodesdouxetdesmodesactifssurl’ensembleduterritoire. Cetteorientationdoitpermettrededévelopperleréseaucyclabledel’intercommunalité,tantsurces territoiresurbainsqueruraux,sansprivilégierunmodedepratiqueplutôtqu’unautre. x Fairedelaconnexionnumériqueunatout.Cetteorientationviseàréduirelenombrededéplacements quotidiens,notammentparl’intermédiairedutélétravail. 

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 ÉTATDESLIEUX CONSOMMATIOND’ÉNERGIE

Datedemiseàjour:05/04/2019 MOBILITE



 CartographiedeprincipedesorientationsstratégiquesduPADD (PADDSCoTValdeSaône–Dombes) LalignedebusàhautͲniveaudeserviceLyonͲTrévoux  Aprèsdenombreusesannéesdenégociationsaveclesdifférentsacteursduterritoire,laligneLyon–Trévoux sedessinesouslaformed’unBHNS.CelleͲcidoitpermettred’irriguerplusefficacementleterritoire,etoffrir uneoffredetransportperformante,alternativeàlavoitureindividuellepourlesdéplacementsquotidiensà destinationdeLyon. Letracédéfinitifdevraitêtrevalidépourl’année2020etpermettreainsil’ouvertureduservice.Selonles orientationsretenues,laplateͲformepourraitéventuellementêtreaccessibleauxcyclistes.  Leprojetdevéloroute«EchappéeBleue»  La Véloroute nationale n°50 nommée «échappée bleue» est en cours de réalisation,pilotéedanslecadred’uncomitéd’itinéraireenplacedepuisjanvier 2018.Lacommunautédecommunesparticipeàsamiseenœuvre,visantà ouvrirunitinéraireglobalde700kmentreLyonetleLuxembourg,avecles objectifssuivants: x Renforcerlaqualitédesinfrastructuresetdeséquipementspourune  offreplusqualitative,

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 ÉTATDESLIEUX CONSOMMATIOND’ÉNERGIE

Datedemiseàjour:05/04/2019 MOBILITE

 x Densifierl’offredeservicestouristiquespourrépondreauxbesoinsdes clientèles, x Accroîtrela renommée de L’échappée bleue via des actions de promotionetcommunicationauprèsdumarchéfrançaisetétranger, x Observeretanalyserlafréquentationdel’itinérairepourenévaluerle développement,mesurerl’efficacitédesactionsengagées,connaîtreet mieux répondre aux besoins des clientèles.        ARETENIR  x Premiersecteurentermesdeconsommationénergétiqueetd’émissionsdeGES x 90% de la consommation due au transport routier dont la moitié par les voitures particulières (transportdepersonne)etl’autremoitiéparlesutilitaires(transportdemarchandises) x Uneoffreentransportencommunintéressante,avecdesréseauxroutiersbiendéveloppéspour supplanterl’absencededesserteferroviaire x Desinitiativesenfaveurdesmobilitésdouces,touchanttouteslesformesdepratique:utilitaires, sportifs,loisirs… x Undéveloppementtimideducovoiturage x UneoffreenBHNSentreLyonetTrévouxencoursdefinalisation  DONNEESSOURCES

L’ensembledesdonnéesprésentéesenpremièrepartiesontissuesdel’enquêtedéplacements2015del’aire métropolitainelyonnaise,résultatssurlesecteurdel’Ain,ainsiquedesdonnéesINSEEpourlesdéplacements domicileͲtravail.  Lesinformationssurl’offreexistanteetàvenirproviennentdesdocumentsetsitessuivants: x Schémadirecteurdépartementaldelamobilité x https://ccdsv.fr x http://scotͲsaonedombes.fr/ x https://movici.auvergnerhonealpes.fr/ x www.ain.fr  

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 POTENTIEL RÉDUCTIONDELACONSOMMATIOND’ENERGIE

Datedemiseàjour:10/04/2019 MOBILITE

 ELEMENTSCLESQUALITATIFSETQUANTITATIFS

Lesecteurdestransportsetleprincipalenjeuénergétiquesurleterritoire.Sonpotentielderéductionest d’autantplusimportant.  LascénarioNégawattprévoitdifférentesactionsdemaitrisedel’énergievisantàréduirelaconsommation énergétiquedusecteur«transport»: x Le report modal des mobilités régulières et locales (transports en commun, covoiturage, vélo, marche) x Améliorationdel’efficacitéénergétiquedesvoitures.Moyenneactuelle6,8L/100kmͲ>3L/100km x La modification des documents d’urbanisme pour réduire les déplacements inutiles en luttant contrel’étalementurbain x Développementdutransportferroviaire,ducovoiturageetaméliorationduparcdevéhiculespour lesmobilitéslonguesettransit x Abaissementdeslimitesdevitesses x Améliorationdutauxderemplissageetduparcdevéhiculespourletransportdemarchandiseset augmentationdelapartdurail  Apartirdeceshypothèsesadaptéesauterritoire,ilaétécalculélepotentielderéductioncommesuit: x Réductionde158GWhdutransportdepersonnes x Réductionde87GWhdutransportdemarchandises  Ainsilaconsommationdusecteurtransportdepersonnespasseraitde222GWhà64GWh(Ͳ71%)etcelledu transportdemarchandisesde175GWhà89GWh(Ͳ49%).Soituneréductionglobalede62%dusecteur transport.  Potentielderéductiondesconsommationsdanslesecteurdes transportsàl'horizon2050 450

400

350

300 175

250

200

150

100 222 89

50 64 0 Etatdeslieux Potentiel2050

Transportpersonnes Transportmarchandises

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 POTENTIEL RÉDUCTIONDELACONSOMMATIOND’ENERGIE

Datedemiseàjour:10/04/2019 MOBILITE

 PANORAMADESPROJETS,ACTIONSPHARESENCOURS,ACTEURS

Voirfichefocusmobilité  ARETENIR Avecdesobjectifsderéductiondesconsommationsdesdifférentstypesdetransports,d’adaptationde l’urbanisationetdereportmodalduscénarioNégawatt(quiestdéfinitcommeaussiambitieuxquepossible à l’horizon 2050), on estime un potentiel de réduction des consommations de 245 GWh (62% de la consommationactuelle),soituneconsommationen2050de153GWh. DONNEESSOURCES

x OREGES,AuvergneRhôneͲAlpes2016 x ScénarioNégaWatt 



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 ÉTATDESLIEUX CONSOMMATIOND’ENERGIE

Datedemiseàjour:05/04/2019 INDUSTRIE

 ELEMENTSCLESQUALITATIFSETQUANTITATIFS

Pointméthodologique  L’analysedesconsommationsénergétiquessebaseprincipalementsurlesdonnéesmisesàdispositionpar l’OREGES. Ces données sont majoritairement issues de résultats de modélisation. Elles sont disponibles à l’échelle communaleetintercommunale. Lesdonnéeslesplusrécentes(2016)ontététransmisesparl’OREGES.  Extraitdelaméthodologiedecalculdesconsommationsénergétiquesdusecteurrésidentielparl’OREGES: Lesconsommationsd’énergiedusecteurdel'industriesontcalculéesàpartirdesemploisindustriels,dela consommation de certaines industries (Grandes Sources Ponctuelles) complétée par la consommation régionaledel'industrie(EACEI).Cesdonnéesmodéliséessontensuitecroiséesaveclesdonnéesréelles.  Laméthodologiedecalculdesconsommationsdusecteurdel'industriepeutseschématiserdelafaçon suivante: 

      

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 ÉTATDESLIEUX CONSOMMATIOND’ENERGIE

Datedemiseàjour:05/04/2019 INDUSTRIE

 Vued’ensemble Pourrappell’industrieestlequatrièmesecteurentermesdeconsommationsénergétiquesavec51GWhen 2016soit19%dutotaldelacommunautédecommunesetcinquièmeentermesd’émissionsdeGESavec 7kteqCO2soit16%desémissionstotalesdeduterritoire. 

Consommationsénergétiquesparsecteuren2016 Industriehors Agriculture, brancheénergie sylvicultureet 6% aquaculture Autres  2% transports 4%

Résidentiel 32%

Transport routier 46% Tertiaire 10%  

Industriehors EmissionsdeGESparsecteuren2016 brancheénergie Gestiondesdéchets 4% 4% Agriculture, Autres sylvicultureet transports aquaculture 1% 16%

Résidentiel 19% Transport routier 50% Tertiaire 6%   Lesconsommationsénergétiquesdusecteurindustrielontconnuunediminutionconstanteentre1990et 2010(Ͳ35%).Ellessontensuiterestéesstablesentre2010et2015aveccependantunpicà88GWhen2011. L’année2016estmarquéeparunebaissesignificativedeͲ31%parrapportàl’année2015. 

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 ÉTATDESLIEUX CONSOMMATIOND’ENERGIE

Datedemiseàjour:05/04/2019 INDUSTRIE



Evolutiondesconsommationsénergétiquesdansle secteurrésidentiel(GWh)

120 108 102 100 88 82 80 70 73 71 70 74

60 51

40

20

0 1990 2000 2005 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016   Lesénergiesutilisées

Répartitiondesconsommationsénergétiquesdu secteurindustrielpartyped'énergie(2016) Charbon Energiesrenouvelablesthermiques 1% 1%

Produits pétroliers 20% Gaz 11% Electricité 67%

  L’électricitécouvredeuxtiersdesbesoinsdusecteurindustriel,c’estlaprincipalesourced’énergieutilisée. Viennentensuitelesproduitspétroliersavec20%etlegazavec11%.LapartdesEnRthermiquesetdu charbonestnégligeable.  Répartitioncommunale Reyrieux et Trévoux sont les principaux pôles de consommation énergétique du secteur industriel avec chacune30%delaconsommationtotaledusecteur.Danscesdeuxcommunes,lapartdusecteurindustriel danslaconsommationtotaledelacommuneestderespectivement15%et12%. Massieux et Civrieux ont également une part non négligeable avec respectivement 14% et 10% de la consommationdusecteuretunepartdusecteurindustrielde12%et5%danslaconsommationtotaledela commune.

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 ÉTATDESLIEUX CONSOMMATIOND’ENERGIE

Datedemiseàjour:05/04/2019 INDUSTRIE



Partdelacommune Partdusecteur Consommationdu danslaconsommation industrieldansla Commune secteurindustrielen totaledusecteur consommationtotale 2016(MWh) industrieldelaCC delacommune AmbérieuxͲenͲDombes 160 0% 0% ArsͲsurͲFormans 609 1% 3% Beauregard 46 0% 0% Civrieux 5201 10% 5% Fareins 837 2% 3% Frans 3266 6% 8% Massieux 7121 14% 12% Misérieux 1191 2% 4% Parcieux 194 0% 1% Rancé 46 0% 0% Reyrieux 15079 30% 15% SaintͲBernard 72 0% 0% SaintͲDidierͲdeͲFormans 94 0% 0% SainteͲEuphémie 82 0% 0% SaintͲJeanͲdeͲThurigneux 160 0% 1% Savigneux 836 2% 2% Toussieux 469 1% 7% Trévoux 14923 29% 12% Villeneuve 563 1% 1%   Grosconsommateurs Le registre des installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE) permet d’identifier certainesdesentreprisesfortementconsommatricessurleterritoiredelacommunautédecommune.Les installationsrecenséessontcellesde: x Combustion,2910 x Réfrigérationetcompression,2920 x Refroidissement,2921  3installationsenfonctionnementsontrecenséessurleterritoireconcernant3établissements. Nométablissement Commune Régime Rubrique Alinéa RégimeIC Etatd'activitéIC Volume Unité EUROCASTREYRIEUX REYRIEUX Autorisation 2910 A2 DC Enfonctionnement 2,01MW ITMLOGISTIQUEALIMENTAIREINT REYRIEUX Autorisation 2910 A2 DC Enfonctionnement 4,6MW OGFSA(EXCGSM) REYRIEUX Autorisation 2910 A2 DC Enfonctionnement 8MW  Cesentreprisespeuventêtreidentifiéescommedesgrosconsommateurssurleterritoireetexpliquenten grandepartielaforteconsommationdusecteuràReyrieux.CependantaucuneICPEn’estenregistréesurles autrescommunesconsommatrices(Trévoux,Massieux,Civrieux).

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 ÉTATDESLIEUX CONSOMMATIOND’ENERGIE

Datedemiseàjour:05/04/2019 INDUSTRIE

 Emplois Lesecteurindustrieletdelaconstructioncomptabilisent3400emploissurleterritoiredelaCCdont2700 dansl’industrieet700danslaconstruction. Reyrieux et Trévoux ressortent clairement comme les principaux pôles d’emploi comptabilisant 68% des emploisduterritoiredanslessecteursdel’industrieetdelaconstruction. 

Nombredesalariésdansl'industrieetlacontruction(2015) 1400 1200 1000 800 600 400 200 0

Industrie Construction

 5industriesdetaillesimportantesontétéidentifiéessurleterritoire: x Fabricationcaoutchoucs/matièresplastiquesàMassieux:Entre100et199salariés x IndustriemétallurgiqueàReyrieux:Entre100et199salariés x IndustriemétallurgiqueàTrévoux:Entre100et199salariés x FabricationdemachinesetéquipementsàReyrieux:Entre200et499salariés x RéparationetinstallationsdemachinesetéquipementsàTrévoux:Entre200et499salariés 

PANORAMADESPROJETS,ACTIONSPHARESENCOURS,ACTEURS



ARETENIR  Quatrièmesecteurentermesdeconsommationsénergétiquesetcinquièmeentermesd’émissionsdeGES. TrévouxetReyrieuxconcentrentlamajeurepartiedel’activitéindustrielle. 

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 ÉTATDESLIEUX CONSOMMATIOND’ENERGIE

Datedemiseàjour:05/04/2019 INDUSTRIE

 DONNEESSOURCES

Ͳ Consommationénergétique:OREGESRhôneͲAlpesͲAuvergne Ͳ Population:INSEE Ͳ RegistreICPE Ͳ Emplois:INSEE,CLAP2015



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 POTENTIEL RÉDUCTIONDELACONSOMMATIOND’ENERGIE

Datedemiseàjour:05/04/2019 INDUSTRIE

 ELEMENTSCLESQUALITATIFSETQUANTITATIFS

LascénarioNégawattprévoitdifférentesactionsdemaitrisedel’énergievisantàréduirelaconsommation énergétiquedusecteurindustriel:  x L’utilisationdesmeilleurstechniquesdisponiblespourlesopérationstransverses, x L’améliorationdel’efficacitéénergétiquedesprocédés, x L’écologieindustrielle(dontrécupérationdechaleurfatale), x L’écoͲconception, x L’augmentationdestauxderecyclage.  Lacombinaisondecesactionspeutconduireàuneréductionde45%delaconsommationénergétiqueà l’horizon2050dont50%d’ici2030et50%entre2030et2050.  Ainsilaconsommationénergétiquedusecteurindustrielpasseraitde51GWhen2015à28GWhen2050.  Un focus a été établi pour les actions d’économie d’énergie sur les opérations dites « transverses » : économiesd’énergiessurlesmoteurs,lesinstallationsd’aircomprimés,récupérationdechaleur…  LeCERENévaluerégulièrementlesconsommationsd’énergiepropresàcespostesͲlàdansl’industrie,au niveaunational,ainsiquelesgisementsd’économied’énergie,entermesdeconsommationd’électricitéet decombustible.  Cesratios,endatede2010,sontlessuivants: 

 

p1/2 PCAETCCDombesSaôneVallée

 POTENTIEL RÉDUCTIONDELACONSOMMATIOND’ENERGIE

Datedemiseàjour:05/04/2019 INDUSTRIE

 Laconsommationtotaledesopérationstransversessurl’industriepourlacommunautédecommunesest évaluéeà15GWh,etleséconomiesd’énergies,àl’horizon2050,sontestiméesà7GWh.Parmicesactions d’économiesd’énergies,cellesdontletempsderetourestinférieurà3ans(doncquiserontplusfacilement réaliséesparlesindustriels),représententungainde4GWh.  Potentielderéductiondesconsommationsdanslesecteur industrielàl'horizon2050 60

50

15 40

30 9 20 36

10 19

0 Etatdeslieux Potentiel2050

Process Opérationtransverses   PANORAMADESPROJETS,ACTIONSPHARESENCOURS,ACTEURS

 ARETENIR  SelonleshypothèsesduscénarioNégawattappliquéesauterritoirepotentielderéductionde23GWh,soit uneconsommation2050de28GWh.Ilestestiméque7GWhdegainpeutsefairesurlesopérations transverses(horsprocess)dont57%avecdestempsderetoursurinvestissementcourt(inférieurà3ans)  DONNEESSOURCES

x OREGESAuvergneRhôneͲAlpes,2016 x INSEE x ScénarioNégawatt x CEREN



p2/2 0 Introductionetprincipauxenjeux 1 Consommationsd’énergies 2 Séquestrationcarbone  Stockagecarbone Matériauxbiosourcés

 3 Sensibilitééconomique 4 Productiond’énergiesrenouvelables 5 Développementdesréseaux 6 Qualitédel’air 7 Adaptationauchangementclimatique

CC Dombes Saône Vallée / PCAET - Phase diagnostic : état des lieux et potentiel 10006519-rapport final INDDIGO – Juin 2019 PCAETCCDombesSaôneVallée

 ÉTATDESLIEUX STOCKAGECARBONE

Datedemiseàjour:07/05/2019 

 ELEMENTSCLESQUALITATIFSETQUANTITATIFS

Labiosphèreestcomposéeengrandepartiedematièresorganiquescontenantducarbone.Elleconstitueun stockdecarbonesusceptibledesetransformerenCO2dansl’atmosphère,parcombustionoubiodégradation etminéralisation,etcontribuerauxémissionsdegazàeffetdeserre.  Danscediagnostic,nousdressonsuneestimationdustockdecarboneexistantsurleterritoire,ainsiquedes principauxfluxquantifiables.Cesfluxsontditsde«séquestration»oustockage,lorsquelestockaugmente, etdeflux«d’émissions»lorsquelestockdiminue).Parusage,saufmentionspéciale,cesfluxsontévalués surunepériodeannuelle.  Stockdecarbone  Qu’estͲcequelestockdecarbone?  Lestockdecarboneestlamesureàuntemps«t»delaquantitédecarbonecontenuedanslabiomassedes écosystèmes.CelleͲciestgénéralementexpriméesoitentonnedecarbone(C)soitentonned’équivalentC02 (teqCO2).Parsoucidesimplification,nousn’utiliseronsquecettedernièreunitédansleprésentdiagnostic.  Ondistinguelestockcontenu: • danslessolsetplusprécisémentdanslacouchedestrentepremierscentimètresdesol,làoùles échanges sont les plus actifs. Les couches inférieures stockent aussi du carbone mais avec des dynamiquesbeaucoupplusfaibles, • danslabiomasseaérienneetracinaire, • danslalitièredessolsforestiers. Les produits dérivés du bois Ͳ bois d’œuvre, matériaux à base de bois (papier, carton, panneaux de particules…)sontégalementdesstocks«transitoires»decarbone.  Méthodedequantificationdustockdecarbone  Nousnousappuyonssurl’outilALDOdéveloppéparl’ADEMEen2018pourmesurerlesstocksappelésaussi réservoirs(etlesflux)decarbone.  LesbasesdedonnéesdesurfacesutiliséessontissuesdeCorineLandCover(2006et2012).             p1/11 PCAETCCDombesSaôneVallée

 ÉTATDESLIEUX STOCKAGECARBONE

Datedemiseàjour:07/05/2019 

 StockdesSolsetdelaBiomasse Surunterritoirede18000ha,laforêtoccupe1150ha,lesespacesdédiésauxcultures,etvergers14000ha, etlessolsplusoumoinsartificialisés2350ha.  Surfaces CLCniv2 Ha % cultures 12819 71% prairieszonesherbacées 1136 6% prairieszonesarbustives 0 0% prairieszonesarborées 0 0% feuillus 1013 6% mixtes 0 0% conifères 0 0% peupleraies 141 1% zoneshumides 651 4% vergers 0 0% vignes 0 0% solsartificielsimperméabilisés 1878 10% solsartificielsarbustifs 469 3% solsartificielsarborésetbuissonnants 0 0% haiesassociéesauxespacesagricoles 0 0% TOTAL 18107 100% Données2012d’occupationdessolsCorineLandCover(CLC),outilALDO

Réservoirs  Sol(30cm) Litière Biomasse Tousréservoirs Stocks totaux   tCO2 tCO2 tCO2 tCO2 cultures  2373449 Ǧ Ǧ 2373449 prairieszonesherbacées 299782 Ǧ Ǧ 299782 prairies prairieszonesarbustives Ǧ Ǧ Ǧ Ǧ prairieszonesarborées Ǧ Ǧ Ǧ Ǧ feuillus 233869 33426 352870 620165 mixtes Ǧ Ǧ Ǧ Ǧ forêts résineux Ǧ Ǧ Ǧ Ǧ peupleraies 32499 4645 26733 63876 zones humides  298248 Ǧ Ǧ 298248 vergers  Ǧ Ǧ Ǧ Ǧ vignes  Ǧ Ǧ Ǧ Ǧ solsartificielsimperméabilisés 206552 Ǧ Ǧ 206552 solsartificielsenherbés 123878 Ǧ 12049 135927 solsartificielsarborésetbuissonnants Ǧ Ǧ Ǧ Ǧ Haiesassociéesauxespacesagricoles Ǧ Ǧ 120 120 toutesoccupations 3568276 38071 391772 3998119 StockséquivalentsCO2,2012,OutilALDO

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 ÉTATDESLIEUX STOCKAGECARBONE

Datedemiseàjour:07/05/2019 

   Surfaces Tousréservoirs  ha 1000tCO2 Cultures, vignes,   12 820 2 374 vergers      Prairies 1136 300 Forêts 1154 684 Zoneshumides 651 298 Solsartificiels 2347 343 TOTAL 18107 3998 

StockséquivalentsCO2partypedesols

 Stocksdanslesmatériaux Leterritoirestockeaussiducarbonevialeboisetsesdérivésutilisésenconstructionoudanslesproduitsde consommation. Ondistinguedeuxformesdestocks: Ͳ Leboisd’œuvre:sciage,utiliséenconstruction Ͳ Leboisd’industriedetypepanneauxagglomérés,cartons,papier,etc. Pour l’analyse du stockage de carbone dans les matériaux, nous nous appuyons sur une répartition par habitantenfonctiondesstocksnationauxdecarbone. Stockstotaux Produitsbois(Approcheconsommation: répartitionselonhabitants) teqCO2 % BO(sciages) 102960 41% BI(panneaux,papiers) 150117 59% Total 253077  Le territoire de la communauté de communes étant peu densément peuplé et fortement boisé, nous constatonsquelestockdecarbonedanslesproduitsdérivésduboisestmarginalrelativementaustock constituéparlabiomasse.Lestockprincipalresteceluicontenudanslessols. 

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 ÉTATDESLIEUX STOCKAGECARBONE

Datedemiseàjour:07/05/2019 



  Lesfluxdecarbone Lesforêtsparleurcroissancestockentchaqueannéeen10%desémissionstotalesbrutesdegazà effetdeserre.Lesprairiesstockentégalementducarbonemaisleurconversionenterresarablesetleur artificialisation,setraduitparuneémissionnettedeCO2.  LesémissionsdeCO2partyped’espaceetlorsdeschangementsd’affectationdessolssontillustréesdansle schémaciͲdessous:

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Datedemiseàjour:07/05/2019 

 Fluxetséquestration:dufacteur4àlaneutralitécarbone  Pourlacommunautéscientifiqueinternationale,ilconviendrait,bienavantlafindusiècle,deneplusémettre degazàeffetdeserredansl’atmosphère,voiremêmed’en«prélever»(conceptd’émissionsnégatives).  LaFrances’estengagéeàréduiresesémissionsdegazàeffetdeserrede75%surlapériode1990Ͳ2050,et de 40% sur la période 1990Ͳ2030. C’est le facteur 4. En 2050, chaque français devra donc émettre en moyenne2tonnesdeCO2parancontre9aujourd’hui.LaPPE(programmationpluriannuelledel’énergie)en coursd’approbationviseàremplacerlefacteur4parleprincipede«neutralitécarbone»en2050.Cet objectif suppose de renforcer les dynamiques de stockage de carbone, par les écosystèmes naturels (ou d’autresdispositifs)etderéduirel’artificialisationdessols,ceuxͲciétantd’importants«puits»destockage ducarbone. Leplanbiodiversité,présentéenjuillet2018,fixecommefeuillederoutele«zéroartificialisationnette» sanstoutefoispréciserd’horizontemporel.Touteartificialisationdevantêtrecompensée.  Fluxdecarboneliésàl’artificialisationetauchangementd’usagedesterres  Le territoire de la communauté de communes Dombes Saône Vallée est soumis à des dynamiques d’artificialisationtrèslargementsupérieuresàlamoyennenationale(0,4%entre2006et2012selonlamême méthode)principalementaudétrimentdesculturesetprairies.  Anoter:lesdonnéesCorineLandCoverutiliséesdansALDOqualifientmallesdynamiquesd’artificialisation àl’échelledesEPCI,enlessousͲestimantdemanièreimportante:ellessontplusélevéesauniveaunational (+0,8%selonl’enquêteTerutiLucas,plusfine)ettrèsprobablementauniveaulocal. P Évolution CLC2006 CLC2012 Annuelle Part (enha) (enha) (enha) Cultures 12828 12819 Ͳ1,5 0,0% Prairies 1142 1136 Ͳ1,1 Ͳ0,1% Forêts 1154 1154 0,0 0,0% Zoneshumides 670 651 Ͳ3,3 Ͳ0,5% Vergers 0 0 0,0 0,0% Vignes 0 0 0,0 0,0% Solsartificiels 2312 2347 5,8 0,5% Évolutiondel’occupationdusolduterritoireentre2006et2012,donnéesCorineLandCover(CLC)vial’outilALDO, Ademe

Cetteartificialisationestliéeprincipalementàlaconstructiondelogements,auxquelss’ajoutentlesespaces devoirieetd’activitésassociées.  Ilenrésulteundéstockageimportantdecarbonechaqueannée,représentantdesémissionsde500tde CO2eqannuellement,correspondantauxémissionsdeprèsde100habitants.    

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   Fluxdecarbonedesécosystèmesforestiers:accroissementversusprélèvements  L’accroissementnatureldelabiomassereprésenteunstockagedecarboneimportant. L’outilALDOfournituneestimationdecetaccroissementbiologiqueenappliquant,auxsurfacesdeforêt locale, des taux d’accroissement constatés dans la grande région écologique à laquelle le territoire est rattaché(donnéesIGN). Demême,lesdonnéesderécoltedeboisnesontpasdisponiblesàl’échelledel’intercommunalité(etsont susceptiblesdevarierfortementd’uneannéesurl’autre).Ellessontreconstituéesàpartirdesdonnéesdela granderégionécologique. Lesvaleursd’accroissementainsiquelesprélèvementsproposésparALDOpeuventêtreaffinéslocalement aveclesacteursdelaforêtsibesoin. Résultats:dufaitdel’accroissementetenintégrantlesprélèvementsliésàl’exploitationforestièreetla mortalité,lepuitsdecarbonedelabiomasseestestiméà2020tonnesdecarbone,équivalententermes d’émissionsà7400teqCO2touslesans.  Fluxdecarboneliésauxdérivésdelabiomasse(boisd’œuvre,panneaux,papiers,cartons,…)  L’outilALDOévalueledifférentielentrecequieststockéetcequiestlibéréenfindeviedesmatériaux(bois utiliséenconstruction,panneaux,cartons,papiers).Ainsiàl’échellenationale,laconsommationdeproduits «bois»estsupérieureàlamiseendéchets.LestockagedeCO2estpositif,ilestdel’ordredeplusd’1,5 millionsdetonnesparan. Ramenéàlapopulationduterritoire,celareprésente900tparan,cequirestemarginalauregarddutotal desémissionslocales.  Bilandesfluxannuels 

  Source:outilALDO

Ces différents flux sont faibles au regard des émissions observées sur le territoire : La croissance de la biomassepermetd’atténuerde5%lesémissionsduterritoire,évaluéesà184000tdeCO2eq,tandisqueles fluxliésàl’artificialisation(déstockage)etauxproduitsbois(stockage)sontdumêmeordredegrandeuret secompensentàpeuprès.

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   Élémentsprospectifsetrecommandations  Baissedel’artificialisation  L’objectif«zéroartificialisationnette»permettraitdetendreversuneréductionannuelled’émissionsde700 tdeCO2eq.Cechiffreresteànuancerdanslecasdescompensations:la«désartificialisation»dessols permet de relancer un processus de stockage de carbone, mais celuiͲci peut être très long alors que le déstockageestrapideetbrutal. A titre d’illustration, une trajectoire restreignant l’artificialisation pour respecter l’objectif du SCoT et atteindre«zéroartificialisation»netteen2050pourraitêtrecelleͲci:   Hyp Hyp Hyp Hyp 2006 2012 2018 2023 2030 2040 2050 Solsartificiels(ha) 2312 2347 2382 2411 2481 2531 2551 Artificialisationannuelle(ha) 10 10 8 5 2 0 Économiesd'émissionsannuellesparrapportà2018enteqCO2 112 264 423 704  Trajectoire"zéroartificialisationnette"en2050, enhaartificialisés 2600 2550 2500 2450 2400 2350 2300 2250 2200 2150 2006 2012 2018 2024 2030 2036 2042 2048   L’objectif«zéroartificialisationnette»permettraitdetendreversuneréductionannuelled’émissionsde 500tdeCO2eq,maisaussiderépondreàdesenjeuxcruciauxdepréservationdelabiodiversitéetdesespaces agricoles.  Ilestdoncindispensabledeprévoirdèsaujourd’huidesprincipesderenouvellementurbainpermettantde densifier les espaces déjà artificialisés, et de limiter au maximum les extensions urbaines à des fins de logement ou commerciales sur les terres agricoles. Le ministère de la transition écologique et solidaire promeutàcetitreladémarcheERCpourlimiterlesimpactsenvironnementauxdesaménagements:

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 • Éviter:Commencerparréhabiliterdesespacesexistants(logementsvacants,frichesindustrielles) afinderépondreauxdynamiquesdémographiquesdansleslimitesurbainesactuelles. • Réduire:Optimiserlesnouveauxaménagementspouruneempriseausolminimale.Celas’entendà l’échelledubâtimentmaisaussidesespacesinduits(parkingsparexemplequipeuventêtreconçus ensousͲsol)enintégrantbienlesinfrastructuresdedesserte.Ainsi,uneattentionparticulièredoit être conduite sur la localisation des espaces de logements et de services, en cohérence avec la limitationdesbesoinsendéplacements. • Compenser : Il est possible de compenser une partie de l’artificialisation par des actions de reconstitution d’un sol susceptible d’accueillir de nouveau de la végétation. L’effet de la compensationresteànuancer:la«désartificialisation»dessolspermetderelancerunprocessusde stockagedecarbonedanslessolsmaisceprocessusestbienpluslentqueleprocessusdedéstockage. Néanmoins,ilestpossibledetravaillersurlesespacesurbainsactuelsenréimplantantdesespaces arborésoudesprairiesnaturellesquiparticipentenparallèleàlapréservationdelabiodiversité.  Confortementdupuits«biomasse»  Tantqu’uneforêtn’estpasàmaturitéetquelamortaliténaturellecompensel’accroissement,ellestockedu carbone. Ce cycle est modifié par l’exploitation forestière, qu’il est possible de conduire selon les standards de la sylviculture durable : sylviculture irrégulière, coupes d’éclaircies, en proscrivant les coupes rases au maximum,etenlimitantlesprélèvementsderémanentslorsdescoupes.   Iln’existepasaujourd’huideconsensusscientifiquepourcomparerlebilancarboneentredeuxstratégies: x Augmenterlesprélèvementsdeboisenforêtafindeproduireconjointement Ͳ duboisd’œuvreetd’industriequistockentducarboneetévitentdesémissionsliéesà l’utilisationd’autresmatériauxcommel’acierparexemple Ͳ duboisénergie(vialavalorisationdessousͲproduitsdel’exploitationforestièresetdontles émissionsdeCO2sesubstituentàdesémissionsdeCO2liéesauxénergiesfossiles) x Diminuerlesprélèvementsetlaissercroîtrelaforêt,pourstockernaturellementdavantagede carbone,étantentenduqu’uneforêtjeuneetencroissancestockedavantagedecarbonequ’une vielleforêt. Il convient également de prendre en compte les impératifs d’entretiens des forêts, pour prévenir les incendies,etlesattaquesdeparasitequivontprobablements’intensifieravecleréchauffementclimatique (Voiranalysedesvulnérabilitésduterritoire,etl’évolutiondel’indicefeudeforêtprévuselonlesprojections demétéoFrance).Cesévènementspeuventêtreresponsablesd’émissionsmassivesdeCO2.  Dansleszonesurbaines,lepuitsbiomassepeutaussilargementêtredéveloppé:plantationd’arbresenville, ou encore aussi réhabilitation de prairies urbaines, qui participent en parallèle à la préservation de la biodiversité,etàlacréationd’îlotsdefraîcheur.Notonsàcetitredeuxoutilsparmid’autrepouvantêtre utiliséspourallerplusloin: x L’outil « ArboͲclimat », permet de réaliser des scénarios de plantation d’arbres urbains à destinationdesélusetdesgestionnairesdepatrimoinearboré x Leprotocole«Florilègesprairiesurbaines»,quiproposedesformationspourlesuivibiologique desprairiesurbaines.

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 Nouvellespratiquesagricoles  Deuxtypesd’actionspermettentdedévelopperlaséquestrationcarbonedansl’agriculture:augmenterle stock de matière organique des sols et de la biomasse (plantation de haies, création de parcelles agroforestières,desculturesinterrang…)etlesactionspermettantdelimiterlespertes(couvertspermanents (oucouvertsintermédiaires)limitationdeslabours,apportsdematièresorganiques,…  L’outilALDOproposedequantifierl’effetd’uncertainnombredechangementsdepratiquesagricoles.Atitre d’exemple, on pourrait quantifier un potentiel maximal de séquestration de carbone par l’agriculture en appliquantcesmesuressurunelessurfacesagricolesduterritoire:  Surface Potentiel Pratiquesmisesenplaceilyamoinsde20ans(effetmoyen Fluxen potentielle d'atténuation pendant20ansͲréférencesnationales) teqCO2/ha/an concernée teqCO2/an Allongementprairiestemporaires(5ansmax) 0,62 600 400 Intensificationmodéréedesprairiespeuproductives(horsalpages 0,84 600 500 etestives) Agroforesterieengrandescultures 3,78 1300 4900 Agroforesterieenprairies 3,70 100 400 Couvertsintermédiaires(CIPAN)engrandescultures 0,91 10300 9400 Haiessurcultures(60mètreslinéairesparha) 1,24 5100 6300 Haiessurprairies(100mètreslinéairesparha) 2,16 900 1900 Bandesenherbées 1,20 5100 6100 Couvertsintercalairesenvignes 1,08 0 0 Couvertsintercalairesenvergers 1,80 0 0 Semisdirectcontinu 0,60 1300 800 Semisdirectaveclabourquinquennal 0,40 2600 1000 Total 31700 Évaluationdel’impactdeschangementsdepratiquesagricolessurlaséquestrationcarbone,OutilALDO

Cettesimulationdonneuneidéeapproximativedespotentielsdestockagesurleterritoire.Pourallerplus loin,ilfaudraitpartird’unvéritablediagnosticagricoleetutiliserunoutilappropriécommel’outilClim’agri® pouretcoͲélaborerdesscénariosaveclesacteurslocaux.  Développementdel’usagedesmatériauxbiosourcés  Promouvoirlaconstructionboisestunlevierpouraugmenterlaséquestrationcarbone,lesmatériauxde constructionreprésentantunstockagequ’onpeutconsidérercommepérenne(àconditionqu’ilprovienne deressourcesgéréesdurablement).Al’inversedesusagespapiersoupanneauxsontsouventdestinésàune miseaurebutàcourtoumoyentermeetprésententunpotentieldestockagemoinsintéressant.  L’étudeTerracreaconduiteen2014parlelaboratoirederechercheenarchitecturedeToulouse,aproduit unepremièreestimationdupotentieldedéveloppementdelaséquestrationcarbonedanslesmatériaux.Elle montrequ’ilestpossibleaveclesressourcesnationalesdeboisetdematériauxbiosourcés,demultiplierpar deuxlaconsommationdeboisactuelledanslaconstruction,laréhabilitationetpartroisl’utilisationd’isolants

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 commelaouatedecelluloseouleslainesdelin,dechanvreetdebois.LescénarioAfterres2050deSolagro s’est attaché à vérifier que les surfaces dédiées à la production de ces écoͲmatériaux ne venait pas en concurrencedelaproductionalimentaire.  Sans données sur la consommation de biomatériaux sur le territoire, l’impact d’un plus fort taux de pénétrationdesmatériauxbiosourcés(comparéàlasituationactuelle)aétéestiméenutilisantlesrésultats duscénario2050IsolBS++,rapportéàlapopulationduterritoire.  Fluxpositifpotentiel2050 Fluxpositifactuel Fluxsup Population scénarioIsol++ (1000teqCO2) (1000teqCO2) (1000teqCO2) France 67000000 10200 24800 14600 Territoire 38120 5,8 14,1 8 Illustrationdupotentieldeséquestrationcarbonematériauxàpartirdel’étudeTerracréa.

 Cescénariodevraitvraisemblablementimpliquerunetensionsurlematériauboisetimpliquededavantage mobiliserlesfeuillus.  Une politique très incitative de construction et rénovation à partir de matériaux biosourcés pourrait permettreunstockageannueldel’ordrede8000teqCO2,pendantladuréedeviedespremiersbâtiments construits.Auboutd’uncertaintemps,lesdémolitionsourénovationsimpliquantunemiseendéchargede matériauxviendraientdiminuerceflux.  ARETENIR

 Chacun des leviers identifiés ciͲdessus nécessiterait une étude spécifique pour véritablement affiner les potentielsdestockagesupplémentaires.Retenonsnéanmoinslespointssuivants: x Tendre vers « 0 artificialisation nette » permettrait d’éviter à minima 700 t d’émissions de CO2 annuelles,unchiffrerelativementfaiblemêmes’ilestprobablementsousͲévalué; x Lefluxliéàlacroissancedelabiomasse,principalementforestière,représenteaujourd’hui7400 teqCO2annuelles,ilconvientdoncdeconforterlerôled’atténuationdesémissionsdesforêts; x Lesnouvellespratiquesagricolessontunvecteurdeséquestrationcarbone,cepotentielestévaluéà plusde31000deteqCO2; x Lesusagesdematériauxbiosourcésdanslaconstructionsontunlevierimportantdeséquestration carbonedel’ordrede8000teqCO2paranàconditionqueleboisutiliséproviennedeforêten sylviculturedurable.  L’ensembledecesévolutions(47100teqCO2)sontàmettreenregarddesémissionsduterritoire(184000 teqCO2en2016).Laséquestrationcarboneapparaîtdonccommeunleviersecondaireparrapportaux enjeuxderéductiondesémissionsdeGES.   

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 DONNEESSOURCES

- OutilALDOdel’ADEME(V31012019) - DonnéesCorineLandCover2006Ͳ2012 - Etude Terracréa, Laboratoire de recherche en Architecture de Toulouse, 2014, (http://lra.toulouse.archi.fr/lra/activites/projets/terracrea) - Carboneorganiquedessols:l'énergiedel'agroécologie,unesolutionpourleclimat,ADEME,2014 



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 ELEMENTSCLESQUALITATIFSETQUANTITATIFS

Définitiondematériauxbiosourcés  Leministèredelacohésiondesterritoiresetdesrelationsaveclescollectivitésterritorialesdéfinitainsiles matériauxbiosourcés: «Lesmatériauxbiosourcéssont,pardéfinition,desmatériauxissusdelabiomassed’originevégétaleou animale.Ilscouvrentaujourd’huiunelargegammedeproduitsettrouventdemultiplesapplicationsdansle domainedubâtimentetdelaconstruction,entantqu’isolants(lainesdefibresvégétalesouanimales,de textilerecyclé,ouatedecellulose,chènevotte,anas,bottesdepaille,etc.),mortiersetbétons(bétonde chanvre,debois,delin,etc.),panneaux(particulesoufibresvégétales,paillecompressée,etc.),matériaux compositesplastiques(matrices,renforts,charges)ouencoredanslachimiedubâtiment(colles,adjuvants, peintures,etc.).  En mars 2010, la filière des matériaux biosourcés a été identifiée par le Commissariat général au développementdurable(CGDD)commel’unedes18filièresvertesayantunpotentieldedéveloppement économiqueélevépourl’avenir,notammentenraisondesonrôlepourdiminuernotreconsommationde matièrespremièresd’originefossile,limiterlesémissionsdegazàeffetdeserreetcréerdenouvellesfilières économiques(cf.«Lesfilièresindustriellesstratégiquesdel’économieverte»).Plusrécemment,laloidu17 août2015relativeàlatransitionénergétiquepourlacroissanceverteconfirmel’intérêtdel’usagedeces matériauxpourdesapplicationsdanslesecteurdubâtimentenprécisantdanssonarticle5que«l’utilisation des matériaux biosourcés concourt significativement au stockage de carbone atmosphérique et à la préservation des ressources naturelles» et qu’«elle est encouragée par les pouvoirs publics lors de la constructionoudelarénovationdesbâtiments».  Laloin°2015Ͳ992du17août2015relativeàlatransitionénergétiquepourlacroissanceverteprévoitles dispositionssuivantes:  x «touteslesnouvellesconstructionssousmaîtrised’ouvragedel’État,desesétablissementspublics oudescollectivitésterritorialesfontpreuved’exemplaritéénergétiqueetenvironnementaleetsont, chaquefoisquepossible,àénergiepositiveetàhauteperformanceenvironnementale»(article8I);  x «l’article128Ͳ1ducodedel’urbanisme(bonusdeconstructibilité)estmodifiépourtenircomptedes bâtimentsfaisantpreuve,notamment,d’exemplaritéenvironnementale»(article8IV1°).Ledécret N°2016Ͳ856du28juin2016fixantlesconditionsàremplirpourbénéficierdudépassementdes règles de constructibilité […] prévoit que pour bénéficier du dépassement des règles de constructibilité, les constructions doivent faire preuve d’exemplarité énergétique, d’exemplarité environnementaleouêtreconsidéréescommeàénergiepositive.Pourfairepreuved’exemplarité environnementale,lesbâtimentspeuventnotammentrespecteruneconditionliéeautauxminimal dematériauxbiosourcés; Ͳ Décret N°2016Ͳ856 du 28 juin 2016 fixant les conditions à remplir pour bénéficier du dépassement des règles de constructibilité prévu au 3° de l’article L.151Ͳ28 du code de l’urbanisme Ͳ Arrêtédu12octobre2016relatifauxconditionsàremplirpourbénéficierdudépassement desrèglesdeconstructibilitéprévuau3°del’articleL.151Ͳ28ducodedel’urbanisme. 

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Datedemiseàjour:05/04/2019 MATERIAUXBIOSOURCÉS

 x «l’utilisation des matériaux biosourcés concourt significativement au stockage de carbone atmosphériqueetàlapréservationdesressourcesnaturelles.Elleestencouragéeparlespouvoirs publicslorsdelaconstructionoudelarénovationdesbâtiments»(article14VI); x «la commande publique tient compte notamment de la performance environnementale des produits, en particulier de leur caractère biosourcé» (article 144). Un projet de décret est en préparation.  Label«bâtimentbiosourcé»  Le label «bâtiment biosourcé» définit un «cadre réglementaire, d’application volontaire et sans aide financière,pourvaloriserl’utilisationdesmatériauxbiosourcésdanslaconstruction».  Celabelaétédéfiniparledécretn°2012Ͳ518du19avril2012relatifaulabel«bâtimentbiosourcé»et l’arrêté d’application du 19 décembre 2012 relatif au contenu et aux conditions d’attribution du label «bâtimentbiosourcé». Lelabeldisposedeplusieursniveauxd’exigenceàlafoisquantitatifs(enfonctiondelamassemiseenœuvre), maiségalementqualitatifs(disposerdeFichedeDéclarationEnvironnementaleetSanitaire,recouriraubois issudeforêtsgéréesdurablement,assurerunefaibleémissiondeComposésOrganiquesVolatils,justifier d’unécolabel).  ARETENIR

 Surledépartementdel’Ain,4distributeursdematériauxbiosourcésontétérépertoriés:  Ͳ Biosourcésdistribution,àSaintAndrédeCorcy:http://www.biosourceͲdistribution.fr/ Ͳ Matériauxnaturelsdel’Ain,à:https://www.materiauxnaturels01.fr/ Ͳ Batibio01,àStMartinduMont:https://www.batibio01.fr/ Ͳ Biomaterre,àAmbérieuenBugey:www.biomaterre.fr  D’autresacteurs,telsquebureauxd’études,architectes,entreprisesdetravauxsontégalementrépertoriés danslesannuairesindiquésciͲaprès.  DONNEESSOURCES

http://www.cohesionͲterritoires.gouv.fr/produitsͲdeͲconstructionͲetͲmateriauxͲbioͲsources  Cartedesfabricantsetrevendeurdematériaux :https://umap.openstreetmap.fr/fr/map/ecomateriaux_159376#8/45.725/4.427  AnnuaireproduRFCPAuvergneAuRA:http://auvergnerhonealpes.constructionpaille.fr/annuaire/  AnnuairedelaSCOPcabestan:https://www.cabestan.fr/spip.php?page=annuaire  AssociationOIKOS:https://oikosͲecoconstruction.com/reseauͲoikos/annuaireͲpro/  Lamaisonécologique:https://www.lamaisonecologique.com/partenaires/ 



p2/2 0 Introductionetprincipauxenjeux 0 Introductionetprincipauxenjeux 1 Consommationsd’énergies 2 Séquestrationcarbone 3 Sensibilitééconomique

PrécaritéénergétiqueͲLogement

  4 Productiond’énergiesrenouvelables 5 Développementdesréseaux 6 Qualitédel’air 7 Adaptationauchangementclimatique

CC Dombes Saône Vallée / PCAET - Phase diagnostic : état des lieux et potentiel 10006519-rapport final INDDIGO – Juin 2019 PCAETCCDombesSaôneVallée

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Datedemiseàjour:05/04/2019 PRECARITEENERGETIQUEͲLOGEMENT

 CONTEXTEETMETHODE

Pointméthodologique  Unepersonneestconsidéréeenprécaritéénergétiquelorsqu’elleéprouvedanssonlogementdesdifficultés particulièresàdisposerdelafournitured’énergienécessaireàlasatisfactiondesesbesoinsélémentaires,en raisondel’inadaptationdesesressourcesoudesesconditionsd’habitat. L’augmentation du coût des énergies et les crises économiques rendent la question de la précarité énergétiquedeplusenpluspréoccupante. Laprécaritéénergétiqueestassociéeàlaprécaritééconomiqueetsociale.Lesménagestouchéssontsouvent àfaiblesrevenus,isolésousansemploi.L’âgeaussipeutentrerenconsidération,notammentchezlesjeunes. Un autre facteur important de la précarité énergétique est l’habitat vieillissant et les équipements de chauffageinadaptés,détériorantdepluslaqualitédel’airdulogement.  Quatreindicateurssontdéfinisparl’ONPE(ObservatoireNationaldelaPrécaritéEnergétique)pouranalyser lenombredeménagestouchéssurunterritoire. Undecesindicateursaétéétudiéici,pourpermettreunepremièreapprocheetanalysedelaprécarité:le TEE,ouautrementditleTauxd’EffortEnergétique. Onconsidèrealorsqu’unménageestensituationdeprécaritéénergétiques’ilconsacreplusde10%deses revenusdéclarésparunitédeconsommationàsesdépensesd’énergie.  Cetteétudeconsistedansunpremiertempsàévaluerlafactureénergétiqueduterritoire,c’estͲàͲdirelecoût moyen des consommations énergétiques du secteur résidentiel par ménage et de la comparer dans un deuxièmetempsaurevenudisponibledesménages.  Factureénergétique  Iladoncétéévaluésurleterritoirelafactureénergétiquedusecteurrésidentielparcommuneainsiquepour lacommunautédecommunes.  Pourcelalaconsommationénergétiquedusecteurrésidentiel(horsusage«Loisirs»)en2016,ventiléepar typed’énergie,fournieparl’OREGESAuvergneRhôneͲAlpesaétéutilisée.Cetteconsommationestmultipliée parleprixunitairedel’énergieetramenéeaunombredeménagesfiscaux(donnéesINSEE,2015).  Lesprixunitairesdel’énergiereprennentlesinformationsdelabasededonnéesPEGASE(Pétrole,Électricité, GazetAutresStatistiquesdel’Énergie).Cettebasededonnéesfournitpourchaqueénergie(gaz,produits pétroliers et bois) les prix domestiques mensuels de 100 kWh d’énergie. Le tableau suivant résume les hypothèsesutilisées. 

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 ÉTATDESLIEUX SENSIBILITEECONOMIQUE

Datedemiseàjour:05/04/2019 PRECARITEENERGETIQUEͲLOGEMENT

 Période Prix Référence Prix Prix Energie Hypothèse considéréepour unitaire Ecarttype Etendue PEGASE maximum minimum lamoyenne (€/MWh) Prixmoyenpourun ménageenFrance Produits 100kWhPCIde Octobre2014à métropolitainepour 76,31€ 11,72€ 102,54€ 55,12€ 47,43€ pétroliers FODautarifC1 Février2019 unelivraisonde2000 à5000litres. Toutestranchesde consommation Tarifsdesprincipaux Janvier2014à Gaz Toutestranches 72,64€ 4,11€ 80,59€ 66,79€ 13,80€ fournisseurs,choisis Juin2018 defaçonàreprésenter 95%dumarché

Toutestranchesde consommation Tarifsdesprincipaux Janvier2014à Electricité Toutestranches 163,63€ 4,92€ 169,55€ 151,72€ 17,84€ fournisseurs,choisis Juin2018 defaçonàreprésenter 95%dumarché

Energies Boisenvrac 100kWhPCIde Juillet2014à renouvelables Prixpourunelivraison 57,82€ 1,98€ 61,59€ 54,64€ 6,95€ boisenvrac Septembre2018 thermiques de5tonnesà50km   Onremarquequelesproduitspétroliersdomestiques(fioul)ontlaplusgrandevolatilitéavecuneétendue duprixunitairetroisfoissupérieureàcelledugazetdel’électricitéetseptfoissupérieureàcelledubois. Lesénergiesrenouvelablesthermiques,etplusparticulièrementlebois,ressortentcommel’énergielaplus intéressantepourlaconsommationénergétiquerésidentielavecunprixunitairerelativementbascomparé auxautresénergiesetunevolatilitébienmoinsimportante.  La facture énergétique du territoire s’élève à 1729 € par ménage. Elle est relativement stable sur les communes,allantde1528€àMisérieuxjusqu’à1942€àVilleneuve.  Avecunprixunitairedeuxàtroisfoissupérieurauxautresénergies,l’électricitéreprésenteenvironlamoitié delafactureénergétiquepourseulement28%delaconsommationénergétique.Vientensuitelegazavec 30%delafacture,c’estlaprincipaleénergieutiliséesurleterritoire.Lesproduitspétroliersetlesénergies renouvelables thermiques représentent respectivement 9% et 12% de la facture pour 12% et 19% de la consommation.  Anoterquelafactureénergétiqueparménageestmoinsélevéequesurlesautresterritoiresétudiés. 

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 ÉTATDESLIEUX SENSIBILITEECONOMIQUE

Datedemiseàjour:05/04/2019 PRECARITEENERGETIQUEͲLOGEMENT



Factureénergétiquemoyenneparménageparcommune €2500,00

€2000,00

€1500,00

€1000,00

€500,00

€Ͳ

Produitspétroliers Gaz Electricité Energiesrenouvelablesthermiques

 Analysedutauxd’efforténergétique  L’analysedutauxd’efforténergétiquesurleterritoiremetenavantquemoinsde10%desménagessonten situationdeprécaritéénergétiquedansleurslogements.  Pourdesraisonsdesecretstatistique,ladistributiondesrevenusdesménagespardécilen’estdisponible quepourlescommunescomposéesdeplusde1000ménages.Ainsiuneanalysecommunalen’estpossible quepourFareins,Frans,Massieux,ReyrieuxSaintͲDidierͲdeͲFormansetTrévoux.  Letauxd’effortestglobalementéquivalentauniveauintercommunalsurlescommunesétudiées.Trévoux estcependantplustouchéeparlaprécaritéénergétique.Lesménageslespluspauvres(dupremierdécile) consacrentenmoyenne13%deleursrevenusauxfacturesénergétiquesdomestiquescontre8%auniveau intercommunal. 

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Datedemiseàjour:05/04/2019 PRECARITEENERGETIQUEͲLOGEMENT



Tauxd'effoténergétiquepourlestroispremiersdécilesderevenu

14% 13% 12%

10% 9% 8% 8% 8% 7% 7% 7% 6% 7% 6% 6% 6% 6% 6% 5% 5% 5% 5% 5% 5% 5% 4% 4%

2%

0% TEE1D TEE2D TEE3D Fareins Frans Massieux Reyrieux SaintͲDidierͲdeͲFormans Trévoux CCDombesͲSaôneVallée   Pourcompléterl’analyse,notammentpourlescommunesdontladistributionderevenupardécilesn’estpas communiquée,letableausuivantindiqueletauxd’efforténergétiqueparrapportàlamédianederevenu déclaré. Ilapparaitainsiquelamoitiédesménagesduterritoireconsacreenviron4%deleursrevenusdéclarésàla consommation énergétique dans leur logement. Trévoux ressort encore une fois de cette analyse principalement à cause du revenu médian inférieur à la moyenne intercommunale. ArsͲsurͲFormans et Villeneuve ressortent également avec un revenu médian plus proche de la moyenne mais une facture énergétiqueélevée.Beauregardaunprofildifférent,bienquelafactureénergétiquesoitplutôtbasse,le revenumédianyestparticulièrementbasencomparaisondesautrescommunes.Surcesquatrecommunes letauxd’efforténergétiqueparrapportàlamédianeestd’environ5%.  Al’inverseavecunTEEde3%à3,5%,Misérieux,SaintͲDidierͲsurͲFormans,SaintͲJeanͲdeͲThurigneuxetRancé sontlescommuneslesmoinstouchées.Lafactureénergétiqueyestpeuélevéeetlerevenumédiandansla moyenneintercommunale.

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 Factureénergétique Médianederevenu TEEparrapportàla Commmune totale(€/ménage) déclaré médiane AmbérieuxͲenͲDombes 1608€ 40311€ 4,0% ArsͲsurͲFormans 1821€ 38633€ 4,7% Beauregard 1554€ 31937€ 4,9% Civrieux 1706€ 45895€ 3,7% Fareins 1706€ 42036€ 4,1% Frans 1621€ 43787€ 3,7% Massieux 1879€ 45538€ 4,1% Misérieux 1528€ 45780€ 3,3% Parcieux 1940€ 48114€ 4,0% Rancé 1634€ 47196€ 3,5% Reyrieux 1880€ 48044€ 3,9% SaintͲBernard 1869€ 50217€ 3,7% SaintͲDidierͲdeͲFormans 1605€ 46858€ 3,4% SainteͲEuphémie 1679€ 46162€ 3,6% SaintͲJeanͲdeͲThurigneux 1610€ 45923€ 3,5% Savigneux 1595€ 40664€ 3,9% Toussieux 1762€ 45824€ 3,8% Trévoux 1707€ 34096€ 5,0% Villeneuve 1942€ 42179€ 4,6% CCDombesͲSaôneVallée 1729€ 42768€ 4,0%   Biaisdelaméthode  Cetteméthodesebasesuruneapprocheenmoyenne,ellenepermetdoncpasdefaireapparaîtreunevision clairedelaprécaritéénergétiqueréelledeshabitantsenlissantlesdifférencesdecaractéristiquesdansles logements(taille,systèmesdechauffage,…)etdesménages(composition,catégoriesocioͲprofessionnelle, …).  Uneétudeaétémenéeen2011parlaDDTdel’Ainpourcaractériserlavulnérabilitéénergétiquedansle logementetdueauxtransportsauniveaudépartemental. Danscetteétudeilestconsidéréqu’unménageestensituationdeprécaritéénergétiquelorsqu’ilconsacre plusde8%desonbudgetauxdépensesdecarburantet10%auxdépensesénergétiquesdomestiques.  La carte suivante représente la vulnérabilité énergétique combinée logement/transports. Le taux de vulnérabilitéfortementsurleterritoireallantde9%à27%.ArsͲsurͲFormansetSavigneuxressortentcomme lescommuneslesplustouchéesavecuntauxdevulnérabilitésupérieurà15%.       p5/6 PCAETCCDombesSaôneVallée

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 ARETENIR  UnepartdeménagesenprécaritéénergétiqueselonleTEEdemoinsde10%(plusde10%desrevenus déclarés consacrés aux dépenses énergétiques). Trévoux ressort comme la commune la plus touchée accompagnéed’ArsͲsurͲFormans,BeauregardetVilleneuve. D’aprèsl’étudedelaDDT,lescommuneslesplustouchéessontArsͲsurͲFormansetSavigneux. Lesménageslespluspauvressontfortementexposésauxfluctuationsdesprixdel’énergie.  DONNEESSOURCES

x OREGESAuvergneRhôneͲAlpes2016 x FILOSOFI2015–INSEE x Pégase–SoeS x Lavulnérabilitéénergétiquedansl’Ain–DDT01–2011



p6/6 0 Introductionetprincipauxenjeux 1 Consommationsd’énergies 2 Séquestrationcarbone 3 Sensibilitééconomique 4 Productiond’énergiesrenouvelables  Boisénergie Chaleurfatale

Eolien

Géothermie

Hydroélectricité

Méthanisation

SolairePV

Solairethermique

 5 Développementdesréseaux 6 Qualitédel’air 7 Adaptationauchangementclimatique

CC Dombes Saône Vallée / PCAET - Phase diagnostic : état des lieux et potentiel 10006519-rapport final INDDIGO – Juin 2019 PCAETCCDombesSaôneVallée

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 ELEMENTSCLESQUALITATIFSETQUANTITATIFS

 Méthodologiegénérale  Afind’avoirunevisiondétailléedelafilièreboisͲénergie,ilestindispensabled’interrogerle fonctionnementglobaldelafilièreboislocale,qu’onpourraitschématiserainsi:

Autoapprovisionnement Productionbois etcircuitscourts énergiedomestique Ressource etcollectif Besoin Horsforêt d’importationde

Récolte HF boisénergie

Circuitsprofessionnels Consommation bois Boisénergie   énergiedomestique etcollectif Connexesdescierie

Scieries Ressource  ProductionBois Possibilité forestière Boisd’oeuvre d’oeuvre d’Exportationde boisénergie Récolte forestière

Papèterie,usinesde ProductionBois panneaux, emballage  Industrie

Schémasimplifiédelafilièrebois,SOLAGRO Nousallonsdonctenterdedonnerunevisionlaplusprécisepossiblede: Ͳ LaconsommationdeboisͲénergieparlesménagesetdansleschaufferies(comptabiliséecomme «productiond’ENR»parlesobservatoirescommel’OREGES) Ͳ LaproductiondeboisͲénergieduterritoire,qu’elleproviennedeforêtouhorsforêt,lescircuits d’approvisionnementcorrespondant,ainsiquelavalorisationdesousͲproduitsdelafilièrebois d’œuvre(plaquettesetgranulésprincipalement). Ͳ Cesdeuxapprochesnouspermettrontdedéfinirlesenjeuxd’importationoud’exportationdebois duterritoire. Lesdonnéesdétailléessonttrèsrarementdisponiblesàl’échelleEPCI,d’autantqu’enmatière d’exploitationforestièreellespeuventvarierconsidérablementd’uneannéesurl’autre,enfonctiondela programmationdescoupesdebois.Nousallonsnéanmoinsproposerdequantifiercettefilièreàpartirdes meilleuresdonnéesdisponibles,confrontéesauxcaractéristiquesduterritoire. Lessourcesdedonnéessontlessuivantes: x Donnéesdel’enquêteannuelledebranche(EAB)desservicesdel’Etat,quicomptabilisetoute l’activitédesprofessionnelsdelafilière,auniveaurégionaletdépartemental x Donnéesissuesdel’enquêtesurl’utilisationdechauffageauboisdomestiqueauprèsdesménages, réaliséepourtoutelaFranceparSolagro,BVA,etBiomasseNormandieen2013et2018(résultats 2018nonpubliés),auniveaunationaletrégional p1/9 PCAETCCDombesSaôneVallée

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 x Donnéesdeconsommationdeboiscalculéesparl’observatoirerégionalauniveaucommunal x Donnéesd’accroissementnatureldelaBDIGNForêtparsousensembleécologique,etrapportéà l’EPCI x Donnéesdepotentielboishorsforêt,étuderéaliséeparSOLAGROpourl’ADEMEen2009auniveau régional Laconfrontationdecesdifférentessources,enutilisantlesdonnéesdépartementalesourégionaleslesplus représentativeducontexte,permettentd’obteniruneestimationdesdifférentsfluxetdecompléterpar déductionlamodélisationdelafilière.

Autoapprovisionnementet Productionbois Consommation bois   Importationdebois circuitscourts énergiedomestique énergie domestique   énergie Ressource etcollectif etcollectif Horsforêt Récolte HF

Circuitsprofessionnels Boisénergie Exportationdebois énergie

Connexesdescierie Scieries DonnéesEAB Ressource ProductionBois forestière forestière  d’oeuvre DonnéesADEMEͲSolagro Bois d’oeuvre

Récolte  DonnéesObservatoire

Papèterie,usinesde ProductionBois panneaux, emballage DonnéesIGNforêt  Industrie

DonnéesADEMEͲSolagro

 Articulationdesdifférentessourcesdedonnéesutiliséesdanslamodélisation,SOLAGRO  ConsommationactuelledeBoisénergie  Consommationdeboisdomestique  S’il est très difficile d’obtenir des données locales de consommation de bois domestique (bois bûche, granulés),nousdisposonsdesrésultatsd’uneenquêtenationaleapprofondiedel’ADEMEquipermetde préciserlesusagesduboisdomestiqueàl’échelledelarégionAuvergneͲRhôneAlpes.Ladéclinaisondecette étudeenfonctiondestypologiesdecommunesdelaCCDombesSaôneValléepermetd’avoirunaperçu assezfindesusageslocaux: x 21%desménages,soient3000ménagesenvironutiliseraientduboispourlechauffage deleur logement,entrèsgrandemajoritéduboisbûche,enchauffageprincipal,appointouagrément. x La consommation annuelle moyenne en AURA est de 6,2 stères par ménage et par an dans les secteurspériurbain(ausensduzonageAUER),4,5ensecteururbain x Lescircuitscourtsetl’autoͲapprovisionnementreprésentent71%dumarché,leresteétantcapté pardesdistributeursprofessionnelsdeboisͲbûche.

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 Auvudecesdonnées,laconsommationénergétiquedeboisreprésenteautotal24GWh,dont22debois bûcheet2degranulés. Au niveau national, nous constatons une baisse globale de la consommation de bois, malgré une augmentationouunestagnationdunombredesutilisateursenfonctiondesrégions. La consommation par usager baisse donc, principalement du fait de l’évolution du parc d’appareils de chauffage vers davantage de poêles performants (bûches ou granulés) au détriment des foyers ouverts anciennescuisinièresàbois.

  Anoter:leparcdepoêlesetchaudièresàgranulésafortementaugmentéauniveaunationaldepuis2013, représentanten201747%despoêlesàboisvendus,et44%deschaudièresvendues,(Observ’ER2018– Suividumarchédesappareilsdomestiquesdechauffageaubois,mai2018).  Consommation:chauffageauboiscollectifetindustriel  LesdonnéesprésentéesparFibois01fontétatde6chaufferiesboispourunepuissancecumuléede10415 kW,ils’agitdoncdechaufferiesdepuissanceimportantedontlaproductioncumuléeestévaluéeà17,2 GWh,représentant5200tdebois.  Bilandesconsommations Consommationdomestiqueboisbûche 22 GWh

Consommationdomestiquegranulés 2 GWh

Consommationcollective 17 GWh

ConsommationTotaleBoisénergie 41 GWh

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  Consommationsdeboisparusage enGWh

Consommationdeboisbûche

Consommationdegranulés 42%

54% Consommationdes chaufferiescollectiveset industrielles

4%

  Productionactuelledebois Commepourlaconsommationde boisdomestique,nedisposantpasde donnéeslocales précises,nous proposonsuneimagedelaproductionduterritoirebaséesurdesdonnéesrégionalesetdépartementales (Enquêtes annuelles de branche) affinées localement en fonction de la typologie des espace forestiers (peuplementettypedepropriété).Nousnousbaseronsprincipalementsurlesdonnéesdudépartement,les donnéesdel’Ainétantassezbiendocumentées.  Leboisénergieissudesforêts  LaCCdeDombesSaôneValléeestunterritoirepeuboisé(tauxdeboisementde9%)caractériséparune multiplicitédepetitesparcellesprivéesàdominantedefeuillus,avecquelquespeupleraies,disperséessur toutleterritoire.L’exploitationforestièreyestmarginaleetpeudevolumesdeboissontmobilisés.  m3 Récoltetotale 1000 Dontboisd’œuvre 200 Dontboisd’industrie 300 DontBoisͲénergie 500 Donnéesdépartementalesdel’Enquêteannuelledebranche,rapportéeàlatypologieforestièreduterritoire  Acesproductionss’ajoutentlesproductionsdeboisbûcheparlesparticuliers,l’affouageoulescircuitscourts nonréférencés(parlesagriculteurs,parexemple).Cesprélèvementsontlieumajoritairementenforêtde feuillusoumixtes,lesrésineuxétanttrèsrarementutilisésenboisdechauffage,etlorsquec’estlecas,c’est généralementqu’ilsontétécoupésdansuneforêtmixte,enmêmetempsquedesfeuillus.

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 L’applicationdutauxdemobilisationdeboisbûcherégionalauterritoirefaitapparaîtreuneproductionde 1900m3deboisbûchenondéclaréeàl’enquêteannuelledebranche,provenantenmajoritédeforêtsmais aussidehaiesetd’entretiendepâturageparexemple,ouencored’entretiendejardins.  Nouspouvonsdoncproposercetteévaluationdesproductionsdeboislocales: EVALUATIONDELAPRODUCTIONDEBOIS DUTERRITOIRE,ENM3 boisd’œuvre 200 300 boisd’industrie

BoisͲénergiedéclaréà 500 l'EAB 1900 Boisénergienondéclaréà l'EAB

  LessousͲproduitsdel’industriedubois  Acesproductionss’ajoutentlesconnexesdel’industrieduboisvalorisésenénergie,commelesgranulés fabriquésàbasedesciurecollectéedanslesscieries. Enl’absencedescieriesurleterritoireetauvudesvolumestrèsfaiblesdemobilisationdeboisd’œuvre, nousneretiendronspasdevaleurdeproductiondesousͲproduits.  Conclusions Lesfluxdeboisaujourd’huipeuventdoncêtremodélisésainsi:

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Autoapprovisionnement etcircuitscourts m3  Productionbois Ressource Besoin 1900 énergie

Hors forêt : 900   d’importation de m3  

HF 6 boisénergie GWh 58 GWh Circuitsprofessionnels 0 Consommation bois Boisénergie   eq m3 énergiedomestique 500 etcollectif m3 Connexesdescierie

m3 24 GWh  200 17GWh

: 2000 Scieries eqm3  Ressource Possibilité 200 forestière: m3 sciages d’Exportationde boisénergie forestière  100 ProductionBois m3 d’oeuvre 0 GWh Récolte Papèterie,usinesde panneaux,emballage

300 ProductionBois m3 Industrie  Anoter:L’Ainconcentreuneforteactivitédesciage,impliquantdesimportationsimportantesdeBois d’œuvre,cequiexpliquelesécartsentrelesvolumesissusdelarécolteforestière,etlesvolumesensortie descierie.  Lescorrespondancesd’unitéssontlessuivantes(hypothèsesePCIde2,4MWh/m3): Exploitationhorsforêt 900 m3BFT 2 GWh Exploitationforestière 2000 m3BFT 5 GWh AutoͲapprovisionnementetcircuitscourts 1900 m3BFT 5 GWh CircuitsprofessionnelsBE 500 m3BFT 1 GWh Boisd'œuvre 200 m3 0 GWh Boisd'industrie 300 m3BFT 1 GWh Connexesdescierie 200 eqm3 0 GWh Sciages 100 m3BFT 0 GWh Connexesdescierieénergie 100 eqm3 0 GWh ProductionBE 2500 eqm3 6 GWh ConsommationBEDomestique 10000 eqm3 24 GWh ConsommationBECollectif 7200 eqm3 17 GWh Besoinsd'importationBE 24200 m3 58 GWh     

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  Potentieldedéveloppementdelafilièreboisénergie  Potentieldeconsommationliéauboisdomestique(bûche,granulés)

L’évolutionqualitativedesappareilsdechauffageauboisliésàl’améliorationdel’efficacitéénergétiquedes logementsentraîneunebaissedelaconsommationparfoyerdelaconsommationdebois.Pourautant,le boisénergieestuneressourcelocaleetrenouvelablepertinentepourrépondreauxbesoinsenchaleurdu secteurrésidentiel,àconditiondeveilleràlimiterlesémissionsdeparticulesfines.

Cesdeuxaspectssecompensant,nousretiendronsuneconsommationstableàmoyenetlongtermedela partdeboisénergiedanslesecteurrésidentiel.

Entermesdetypedecombustible,latendanceestactuellementàl’augmentationrégulièredelapartde granulés,mêmesielleresteencoremarginale.

Laconsommationenboisdomestiqueretenuepour2050,intégrantundéveloppementduboisénergieen nombredeménagepourdesbesoinsinférieursparménage,semaintientdoncà24GWh/an.

Enestimantlaréductiondeconsommationénergétiquedeslogements(coupléeàunemeilleureefficacité desappareilsdechauffage)de50%,38%desménagespourraientavoirrecoursauboisénergiedomestique pourleurbesoinenchaleursansaugmenterlesprélèvements,soient5400ménages.

Potentieldeconsommationdeboisautomatique(chaufferiesetréseauxdechaleur)

Laprospectiveréaliséeparl’InstitutnégaWattà2050s’appuiesurundéveloppementimportantdel’usage du bois dans les réseaux de chauffage urbain, portant à 46 % la part de bois énergie dans leur mix énergétique.Acelas’ajouteunepartdeplusenplusimportantedelapartdeschaufferiesboiscollectives pourleslogementscollectifs(30%deslogementschauffésaubois).

Celapermetd’évaluerlepotentieldeconsommationsénergétiquescouvertesparleboisénergiecollectifen 2050à50GWh.

Potentieldeproductiondeboisénergie  Leboisenforêt:Trèsparsemées,lesforêtsdelaCCdeDombesSaôneValléereprésententunvolumede boisrelativementfaible,quis’accroîtchaqueannée.Cesbois,exclusivementprivés,sontaujourd’huipeu exploités(del’ordrede19%del’accroissementnaturel). Celalaisseunemargedeprogressiondelaproduction,impliquantaussiuneapprochecohérenteentreles usagesdubois(boisd’industrie,boisd’œuvre).Lamobilisationde100%del’accroissementnaturel,c’estͲàͲ direlepotentielbrutdeboisrenouvelable,représente23GWhen2050,contre4aujourd’hui. ANoter:Ils’agitdepotentielbrut,dontl’exploitationcomplèteimpliqueraitdesimpactsmajeurssurla biodiversitéetlestockdecarbone,ilrevientauterritoirededéterminerlestauxd’exploitationquiluisemble pertinent danslecadredel’élaborationdesastratégie.Lebilancarbonede l’exploitationforestièreest aujourd’huidiscuté:

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Datedemiseàjour:05/04/2019 BOISENERGIE



Tantqu’uneforêtn’estpasàmaturitéetquelamortaliténaturellecompensel’accroissement,ellestocke ducarbone.Cecycleestmodifiéparl’exploitationforestière,qu’ilestpossibledeconduireselonles standardsdelasylviculturedurable:sylvicultureirrégulière,coupesd’éclaircies,enproscrivantlescoupes rasesaumaximum,etenlimitantlesprélèvementsderémanentslorsdescoupes.

Iln’existepasaujourd’huideconsensusscientifiquepourcomparerlebilancarboneentredeuxstratégies:

o Augmenterlesprélèvementsdeboisenforêtafindeproduireconjointement o duboisd’œuvreetd’industriequistockentducarboneetévitentdesémissionsliéesà l’utilisationd’autresmatériauxcommel’acierparexemple o duboisénergie(vialavalorisationdessousͲproduitsdel’exploitationforestièresetdontles émissionsdeCO2sesubstituentàdesémissionsdeCO2liéesauxénergiesfossiles) o Diminuerlesprélèvementsetlaissercroîtrelaforêt,pourstockernaturellementdavantagede carbone.

Ilconvientégalementdeprendreencomptelesimpératifsd’entretiensdesforêts,pourprévenirles incendies,etlesattaquesdeparasitequivontprobablements’intensifieravecleréchauffementclimatique (Voiranalysedesvulnérabilitésduterritoire,etl’évolutiondel’indicefeudeforêtprévuselonles projectionsdemétéoFrance).Cesévènementspeuventêtreresponsablesd’émissionsmassivesdeCO2.

Lepotentielforestierpeutêtrecomplétépardeuxautressourcesdeboisénergie:  Leboishorsforêt:EnintégrantuneévolutiondespratiquesagroͲpastoralesversdavantaged’agroͲécologie, lemodèledéveloppéparSOLAGROréintègrel’arbredanslesparcellesagricolessouslaformedehaie,oude systèmesagroͲforestiers.Delamêmefaçon,lesarbressontamenésàregagnerlesetpeuventainsiêtre envaloriséspourleurentretienenboisénergie.Onévaluealorsàenviron0,5m3parhectarehorsforêtce potentieldeproduction.EnfonctiondelasurfacehorsͲforêtduterritoire,celacorrespondàenviron18GWh depotentielsurleterritoire.  Les connexes de scierie: la filière bois d’œuvre alimente largement le marché du bois énergie par la productiondeconnexesdescierieprincipalement.Ilestparcontredélicatd’envisagerlapartdeboissciée provenantduterritoire,l’évolutiondelafilièreboisd’œuvreàl’avenir,etlapartdeconnexedédiéeaubois énergieen2050enfonctiondesconcurrencesd’usage.Nousréaffectonsdoncauterritoireunrationational dupotentielenfonctiondunombred’habitant,soit43GWh.  ARETENIR

 Le potentiel brut total de production en 2050 est donc de 83 GWh. Il s’agit d’une donnée théorique impliquantl’exploitationmaximaledelaressourcequ’ilconvientdoncd’affinerenfonctiondesconditions localesdefaisabilité,etplusdelamoitiédecepotentielreposesurlavalorisationdessousͲproduitsdela consommationdeboismatériauxduterritoire. Il couvre les 74 GWh de consommation potentielle du territoire permettant d’envisager la poursuite du développementdelafilièreetdesapprovisionnementslocauxconcernantleboisdomestique,etbaséssur

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Datedemiseàjour:05/04/2019 BOISENERGIE

 lessousͲproduitspourleschaufferiescollectives,enintégranttoutdemêmeprobablementdesimportations pouréquilibrerlebilan.  Bilanconsommationproduction2016et 2050 enGWh 90 80 70 60 50 40 30 20 10 0 Consommation Production Potentielde Potentiel"brut" 2016 2016 consommation deproduction 2050 2050    Consommation(GWh) Production(GWh) Actuelle 41 6 Supplémentaire2050 33 78 Totaleà2050 74 84  DONNEESSOURCES

Ͳ EABAURA Ͳ ÉtudeADEMEboisdomestique2013 Ͳ Donnéesforestièresdel’IGN Ͳ PrésentationfilièreboisAin,Fibois01,mars2018 



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Datedemiseàjour:29/05/2019 CHALEURFATALE

 CONTEXTEETMETHODE

Etatdeslieux  L’OREGESAuvergneͲRhôneAlpesnerecensepasdirectementlaproductionprovenantdelachaleurfatale. Lachaleurfataleestintégréedanslasourced’énergie«déchets»danslesdonnéesdeconsommation.  Leterritoirenepossèdepasd’installationutilisantlachaleurfataleàl’heureactuelle.  Potentiel  Leprincipederécupérationdechaleurfatalereposesurlapossibilitéd’utiliserl’énergieproduiterésiduelle engendréeparunprocédédeproductionoudetransformation.  L’étudedepotentielsefocalisesur4typesdegisements: x Industrie x Eauxusées x Datacenters x Usinesd’incinération  Il est important de noter que ce potentiel est donné à titre indicatif et résulte d’hypothèses fortes. Il nécessiteraunapprofondissementpousséetdesétudestechnicoͲéconomiquesafind’évaluerlegisement réeldisponibleetvalorisable.  Lesindustries  Dansl’industriedeuxtypesdegisementssontdistingués.LegisementBasseTempérature(BT),<90°C,issu des procédés industriels suivants: groupes froids, compresseurs à air et tours aéroréfrigérantes. La valorisationenchauffagecollectifnécessitedesémetteursbassetempératuretypeplancherschauffants. Legisementhautetempérature(HT),>90°C,valorisablesurtoustypesdechauffagescollectifs.Ilestissudes procédésindustrielsdecombustion(four,étuve).  Laméthoded’évaluationdupotentielconsisteàidentifierlesprocédésfortementconsommateurd’énergie surleterritoire.PourcelasontrecenséessurleterritoirelesICPEenfonctionnement: x 2910–Combustion x 2920–Compression/Réfrigération x 2921–Refroidissement  LeregistredesInstallationsClasséespourlaProtectiondel’Environnement(ICPE)apermisd’identifier3 installationsrépartiessur3sitesindustrielssurleterritoiredelaCC.Ces3installationssontdesgisements hautetempératureetsetrouventsurlacommuneReyrieux.  LeregistreICPEfournitlapuissancedesinstallations.Enconsidérantuntempsdefonctionnementde8000 heuresparanetuntauxderécupérationdechaleurde5%,leproductibledechaqueinstallationpeutêtre déterminé. 

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Datedemiseàjour:29/05/2019 CHALEURFATALE

 Cette valeur quantifie l’énergie disponible, celleͲci doit être valorisée afin de constituer une source de productiond’énergierenouvelable.Ainsiunrayonautourdel’installationaétédéterminéafind’évaluerles besoinsénergétiquesalentours.Cerayoncorrespondaugisementmaximaldel’installationmultipliéparle coefficientdedensitéénergétiquemoyend’unréseaudechaleur:5MWh/ml. Anoterquecerayonnereprésentepasuneréalitéphysique.Ilpermetsimplementd’identifierlesbesoins énergétiquesàproximitédelaproductiondechaleur.  Aucune des installations identifiées n’est isolée. Ainsi le potentiel brut peut être considéré comme valorisable.  Ainsilepotentielderécupérationdechaleurfataledansl’industriesurleterritoireestestiméà18GWh.  Letableausuivantrésumelesinstallationspotentiellesrecenséessurleterritoire.  Puissancede Productible Commune Entreprise l'installation estimé (MW) (GWh) REYRIEUX EUROCASTREYRIEUX 9,8 3,9 REYRIEUX ITMLOGISTIQUEALIMENTAIREINT 9,9 4,0 REYRIEUX OGFSA(EXCGSM) 25,0 10,0 TotalCC 44,7 17,9  Lesconsommationsénergétiquesdusecteurindustrielétantamenéeàréduirefortementdansl’optiquede la transition énergétique, un coefficient de réduction de 45% (semblable à celui de réduction des consommationsdusecteur)estappliqué.  Lepotentielestainsiestiméà10GWh.  Leseauxusées  3modesderécupérationdechaleursureauxuséessontenvisageables: x Ensortiedebâtiment x Surcollecteursd’assainissement x DanslesStationsdeTraitementdesEauxUsées(STEU)  Lesdeuxpremiersmodesnécessitentunedensitédepopulationforteetprésenteunréelintérêtdansdes grandesagglomérations.Ilsnesontdoncpasétudiésici.  LeterritoirepossèdedeuxSTEUdetailleimportanteàMassieuxetSaintͲDidierͲdeͲFormans.  Afin de traiter les eaux usées, il est nécessaire d’abaisser leur température en entrée de station. La récupérationdechaleurfatalesurcetyped’installationconsisteàmettreenplaceunepompeàchaleur permettantderécupérerl’énergiecalorifiquedecetabaissementdetempérature.Lemêmeprocessusest possible en sortie de station lors du rejet des eaux traitées dans les milieux naturels. L’abaissement de températureyestplusimportantetl’installationpeutêtrecoupléeaveccelleenentrée.Cependantn’ayant pasaccèsauxdonnéesdedébitderejet,seullepotentielenentréeestconsidéré.  Leshypothèsessuivantessontutilisées:  x Débitminimumenentréede800m3/j

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Datedemiseàjour:29/05/2019 CHALEURFATALE

 x Abaissementdetempératuredeseauxuséesde2°C x Tempsdefonctionnementannuelde3000heures x COPdelapompeàchaleurde4 

Chargemaximaleen Débitd'entréemoyen Commune Productible(GWh) entrée(EH) 2011/2017(m3/j)

MASSIEUX 17823 3455 4,0 SAINTͲDIDIERͲDEͲFORMANS 3108 1102 1,3  Lemêmeprocessusdedéterminationdurayond’influencedugisementquepourl’industrieestutilisé.  IlapparaitainsiquelastationdeSaintͲDidierͲdeͲFormansestrelativementisolée.Lavalorisationdugisement paraitdonc difficile.Ilest cependant envisageabled’utiliser ce gisement pourlesbesoinsinternes dela station. Cegisementestexcludupotentielmobilisable. EnrevanchelepotentieldelastationdeMassieuxsetrouvedansunsecteuravecdesbesoinsénergétiques permettantlavalorisationdugisement.  Lepotentielderécupérationdechaleursurtraitementdeseauxuséessurleterritoireestestiméà4GWh.  Lesdatacenters  UndatacenterestprésentsurleterritoiredelaCC.Ils’agitdudatacenterSHDàCivrieux.C’estundatacenter dit«TierIII»,cequisignifiequesontauxdedisponibilitéestsupérieurà99,982%etilesttolérantaux maintenances. L’outil Recov’heat développé par efficacity (centre de recherche et développement dédié à la transition énergétique des territoires urbains) fournit un ratio de 1000 W/m² de surface informatique de chaleur récupérablepourcetypededatacenter. AinsilegisementdudatacenterMaxnodestestiméà1GWh.Laméthodedurayond’influencemontreque ledatacenterestrelativementisolé.Cependantl’autoconsommationetlesquelquesbâtimentsalentours pourraitpermettredevalorisercegisement.  Lesusinesd’incinération  Aucuneusined’incinérationn‘aétéidentifiéesurleterritoire.  PANORAMADESPROJETS,ACTIONSPHARESENCOURS,ACTEURS

 ARETENIR Aucuneinstallationdechaleurfataleidentifiéesurleterritoireàl’heureactuelle.  Unpotentielélevédansl’industrieainsiqu’undatacenterdontlepotentielestàcreuser.Lastationde traitementdeseauxuséesprésenteégalementungisementintéressantDeséchangesaveccesacteurssont nécessairespourvalorisercepotentieletenclencherdesdynamiques. p3/4 PCAETCCDombesSaôneVallée

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Datedemiseàjour:29/05/2019 CHALEURFATALE

  Productionactuelle:0GWh Productionsupplémentaire2050:14GWh Productiontotale2050:14GWh DONNEESSOURCES

Ͳ OREGES,AuvergneRhôneͲAlpes2015 Ͳ Lachaleurfatale,édition2017–ADEME–Juillet2017 Ͳ Basedesinstallationsclassées(http://www.installationsclassees.developpementͲdurable.gouv.fr) Ͳ http://assainissement.developpementͲdurable.gouv.fr/ Ͳ Recov’heat–Efficacity(https://tools.efficacity.com/) Ͳ https://shdͲcloud.com/



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Datedemiseàjour:29/05/2019 EOLIEN

 CONTEXTEETMETHODE

Etatdeslieux  L’OREGESAuvergneͲRhôneAlpesestimelaproductiond’origineéoliennesurlesterritoiresendistinguantle petitetlegrandéolien.Lesdonnéesdisponiblesdatentde2015.  Petitéolien:  Onconsidèregénéralementquelepetitéoliencorrespondàdesmachinesdepuissanceinférieureà36kW. Laplupartdesinstallationssontindividuellesetontunepuissancecompriseentre1et20kW.Lahauteurde mâtvariede10à30mètresetlediamètreestcomprisentre2et10mètres.Unaérogénérateurpeutproduire jusqu’à2000kWhparkWinstallé. Les machines sont soit installées en site isolé (non raccordées au réseau de distribution) pour une autoconsommation,soitraccordéesauréseau(reventedelatotalitédelaproductionouautoconsommation etreventedusurplus). Actuellement, il n’existe pas de recensement exhaustif au niveau régional. En effet, les installations ne nécessitentpastoutesunpermisdeconstruire(obligatoireauͲdelàd’unehauteurde12m)etnebénéficient pastoutesd’aidesdelaRégion. Lessourcesdedonnéesdisponiblessontd’unepart,laDREALquiacollectéjusqu’en2007lescertificats d’obligationd’achat(CODOA)etd’autrepartRAEEquiamenéuneenquêteauprèsdesmaîtresd’ouvrageet deslauréatsdel’appelàprojetdelaRégionRhôneͲAlpes.  Grandéolien:  L'étatduparcéolienestreconstituéparRAEEsurlabasededifférentesdonnées.Laproductionestensuite estiméepourchaquesiteetcroiséeaveclaproductionréellediffuséeparRTEauniveaurégional. L'hydroélectricitéutiliselaforcemotricedescoursd'eauetchutespourlatransformerenélectricité. On distingue la petite hydroélectricité (installations de moins de 10 MW) de la grande hydroélectricité (installationssupérieuresà10MW). L'étatduparcd'installationshydroélectriquesestmisàdispositiondel'OREGESRhôneͲAlpesparlaDREAL RhôneͲAlpes.  Aucunsitedeproductionn’estidentifiésurleterritoiredelaCC.  Potentiel  Pourévaluerlepotentielsurleterritoire,l’étudecartographiqueréaliséeparAURAEE(AuvergneRhôneAlpes EnergieEnvironnement)aétéutilisée.Anoterquelepotentielsebasesurdeszonesfavorables.Lavitesse desventsn’apasétépriseencomptedansl’évaluationdupotentiel.  Elledéfinit4niveauxd’enjeuxsurlepotentieléolien: x Zonesd’exclusion(’implantationd’éolienneestinterditeparlaréglementation) x Zonesàfortenjeu(pouvantpotentiellementempêcherl’implantation) x Zonesavecpointdevigilance(contrainteàévaluerlocalement) x Zonesfavorables

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Datedemiseàjour:29/05/2019 EOLIEN

 Lesdifférentescontraintesprisesencompteainsiqueleurimpactsontlessuivantes:  x Patrimoineculturelethistorique 

 x Patrimoinenaturel 

   

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Datedemiseàjour:29/05/2019 EOLIEN

 x Servitudesetcontraintesaériennesetterrestres 

 x Infrastructures 

 Ainsi,surleterritoiredelaCC,quatrezonesparticulièrementintéressantespourledéveloppementéolien ontétéidentifiées.Ellessontlocaliséessurlacartographieenfindefiche.Ceszonesneprésententpasde contraintesmajeuresàl’implantationéolienneetontunesurfacesupérieureà20hectares.   

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Datedemiseàjour:29/05/2019 EOLIEN

 Afind’estimerlaproductionéoliennesurceszones,leshypothèsessuivantesontétéconsidérées: x Implantationde4éoliennesparkm²conformémentauxrecommandationsusuellesd’espacement x Puissanceunitairede2,3MW x Facteurdecharge(tempsdefonctionnementéquivalentàpleinepuissancesuruneannée)de21% correspondantà1840heures.Ils’agitdufacteurmoyenannuelen2018déterminéparRTE.  Letableausuivantrésume,pourchaquezone,sasurface,lenombred’éoliennesàinstalleretlapuissance correspondanteainsiqueleproductibleannuelestimé:  Nombre Puissancetotale Productible IDcartographie Surface(ha) d'éoliennes (MW) (GWh/an) 1 166 7 16,1 29,8 2 63 3 6,9 12,8 3 134 5 11,5 21,3 4 83 3 6,9 12,8 Total 445 18 41,4 76,5  Leterritoirepossèdeégalementdeszonescomportantunpointdevigilanceetdeszonesàenjeuxforts.Le développementéolienyseraplusdifficilementmobilisable.Letableausuivantrésumelepotentieltotaldans ceszones: 

Nombre Puissance Productible Nombre Surface(ha) d'éoliennes totale(MW) (GWh/an)  Zoneàpointdevigilance 5 209 9 21 38 Zoneàenjeuxforts 9 1063 42 97 179 Total 14 1272 51 117,3 216,8   PANORAMADESPROJETS,ACTIONSPHARESENCOURS,ACTEURS

 ARETENIR Aucuneéolienneactuellementenmarcheouenprojet.  Quatre zones favorables identifiées sur le territoire pouvant accueillir 18 éoliennes au total pour une productionannuelleestiméeà76,5GWh.  Dupotentielsurd’autreszonesmaisplusdifficilementmobilisable.  Productionactuelle:0GWh Productionsupplémentaire2050:76,5GWh Productiontotale2050:76,5GWh p4/5 PCAETCCDombesSaôneVallée

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Datedemiseàjour:29/05/2019 EOLIEN

 DONNEESSOURCES

Ͳ OREGES,AuvergneRhôneͲAlpes2015 Ͳ AURAEE2018 



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Datedemiseàjour:05/04/2019 GEOTHERMIE

 ELEMENTSCLESQUALITATIFSETQUANTITATIFS

Etatdeslieux  Lagéothermiesedéclineen3catégories:  Ͳ lagéothermieprofonde,dit«basseénergie»(températureentre30et90°C),quipermetunusage direct de la chaleur de sources d’eau souterraines par un simple échange thermique pour la productiond’eauchaudesanitaire,pourcelleduchauffageviaunréseaudechaleuretpourcertaines applicationindustrielles(piscines,pisciculture…) Ͳ lagéothermiehauteénergieestfondéesurlarécupérationdechaleurdanslesmilieuxoùlat°peut atteindre200°Cà250°C,àpartirdeplusieurscentainesdemètres.Ellesertàproduiredel’électricité parlebiaisdelacogénération. Ͳ lagéothermiesuperficielle,dit«trèsbasseénergie»(températureinférieureà30°C)quivalorisela chaleurdusoloudesaquifèressuperficiels(<200–300m)ayantrecoursauxpompesàchaleur, principalementpourlechauffage.  Leschémasuivantrésumelesdifférentsusagesdelagéothermie:

 LeSRCAErappellequ’iln’existaitpasdegéothermieprofondeenRhôneͲAlpesjusqu’en2012. 

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Datedemiseàjour:05/04/2019 GEOTHERMIE

 L’observatoireAirEnergieClimatrégional,l’OREGES,neprendpasencomptel’aérothermie(PACAirͲEauou AirͲAir)danslagéothermie.NousnousentenonsàleurapprochedanslecadreduprésentPCAET.  LenombredePACgéothermiquesparcommunerésulted’unemodélisationutilisantunratioenfonctiondu nombre de résidences principales par commune. Il est ensuite admis une production nette annuelle de 22MWhparPAC.  LaproductiongéothermiqueactuellesurleterritoiredelaCCs’élèveà11GWhpour500pompesàchaleur enfonctionnement.LetableausuivantdétaillelenombredePACainsiquelaproductionnettemodélisée parcommune.  Commune NombredePAC Production(MWh) AmbérieuxͲenͲDombes 23 515 ArsͲsurͲFormans 18 401 Beauregard 11 243 Civrieux 21 465 Fareins 33 732 Frans 32 718 Massieux 38 838 Misérieux 27 588 Parcieux 17 369 Rancé 10 230 Reyrieux 65 1435 SaintͲBernard 25 543 SaintͲDidierͲdeͲFormans 29 635 SainteͲEuphémie 24 535 SaintͲJeanͲdeͲThurigneux 12 274 Savigneux 19 417 Toussieux 13 290 Trévoux 60 1334 Villeneuve 22 490   LadynamiquededéveloppementdelagéothermiesurPACsurleterritoireestpositiveavecuneproduction multipliéeparplusde10entre2005et2015. 

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Datedemiseàjour:05/04/2019 GEOTHERMIE



EvolutiondelaproductionnettedesPAC géothermiques(MWh)

12000 11052 10029 10000 9071 8302 7 529 8000  6706 5885 6000 4494 4000 2669 1753 2000 1039

0 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015   Sur le territoire de la Communauté de Communes Dombes Saône Vallée, seul le potentiel très basse énergieseraévalué,puisquelepotentielbasseouhauteénergien’estpasoutrèspeuconnu.  Dispositifdegéothermie«trèsbasseénergie»  x Géothermiesurnappe Danslecasdelarécupérationdelachaleurdansunaquifère,ilestnécessairederéaliserunforageet d’ydescendreunepompepouramenerl’eauàlasurface(saufdanslecasd’unpuitsartésienprésentant undébitsuffisantpourl’exploitation). Lerejet del’eauaumilieunaturelestnécessaire,danslecas générall’eauestdoncréinjectéedanssanapped'origine.Sonexploitationnécessitedoncdeuxforages, unforagedeproductionetunforagederéinjection,c'estlatechniquedudoublet.  x Géothermiesursondesverticales Cette technologie repose sur des échangeurs thermiques verticaux, appelés sondes géothermiques, constituésdedeuxtubesdepolyéthylèneenU,installésdansunforagedeplusieursdizainesdemètres deprofondeuretscellésdansceluiͲciparunecimentationadaptée(mélangebentonite/ciment).Ony faitcirculerencircuitfermédel'eauadditionnéedeliquideantigel.  Lesprincipauxavantagesrésidentdanslasimplicitédelamiseenœuvreetl’absencedecontactdirectentre lesystèmeetlemilieunaturel. Ilestpossibledemettreenœuvredeschampsdesondesgéothermiques;danscecas,ledimensionnement del’installationdoitêtrebasésuruneétudeapprofondiedesbesoinsénergétiques,delacapacitédusousͲ solàéchangersachaleuretdel’implantationprévisionnelledessondesgéothermiques.  Potentiel  Unatlasdupotentielgéothermiquedel’ancienneRégionRhôneͲAlpesaétéréaliséparleBRGMetl’ADEME, danslecadreduSRCAE(2012)permettantd’établirunatlasdepotentialitésgéothermiques«trèsbasse énergie»sursondesverticalesetsurnappe.

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Datedemiseàjour:05/04/2019 GEOTHERMIE

 La cartographie suivante montre les zones à potentiel moyen et fort dans lesquelles la mise en place d’installationsgéothermiquesseraitlaplusintéressante.Ceszonessontconcentréessurlesudduterritoire etrecouvrent96km²soitplusdelamoitiéduterritoire(54%). 

 AuͲdelà de l’aspect potentiel il convient de regarder l’aspect réglementaire et de vérifier l’éligibilité du territoireàlaGMI(GéothermiedeMinimaleImportance).LaquasiͲtotalitéduterritoiredelaCCestéligible àlaGMI.  Enfin,descontraintesenvironnementalespeuventlimiterl’implantationd’installationsgéothermiques.Le BRGMindiquelesprécautionsàprendresurceszones  «Les règlements ZRE SONT opposables à tous les usagers et définissent les modalités d'application du relèvementdesseuilsdeprélèvementenprécisantlecaséchéant,lesprofondeursd'application.Toutesles dispositionsdoiventêtreprisespours'assurerdurespectdecesrèglements.Concernantlesforagesd'eauen général,différentesréglementations(codedel'environnement,codedesantépublique,codedescollectivités) etdesnormesderéalisations'appliquent.Onveilleraégalementauxpérimètresdeprotectiondescaptages d'alimentationeneaupotableetauxzonagesdesSchémasd'AménagementetdeGestiondesEaux.Une vérification de l'absence d'infrastructures souterraines (mines, tunnels ...) est enfin nécessaire avant d'envisagerderéaliserunouvrage.» 

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Datedemiseàjour:05/04/2019 GEOTHERMIE

 SurlabasedestravauxduscénarionégaWatt,ilaétéestiméquel’équivalentde10%desbesoinsenchaleur (chauffageeteauchaudesanitaire)actueldesbâtimentsrésidentielsettertiairespeutêtrecouvertsparla géothermieàl’horizon2050:d’oùunpotentieldeproductionénergétiqueà2050de26GWhsoit15GWh deplusqu’àl’heureactuelle.Celareprésenteprèsde700PACgéothermiquesindividuellesàinstaller. 

PANORAMADESPROJETS,ACTIONSPHARESENCOURS,ACTEURS

 ARETENIR La production actuelle est estimée à 11,1 GWh ; ce chiffre est à prendre avec précaution car issu de modélisationàhypothèsesfortes.  SurlabaseduscénarioprospectifNégaWatt,l’énergiegéothermiquepeutêtremobiliséesurceterritoireà l’horizon 2050 pour couvrir 10% de besoins en chaleur (chauffage et ECS) de bâtiments (résidentiel et tertiaire)actuels.  Productionactuelle:11,1GWh Potentieldeproductionsupplémentaire2050:15,3GWh Potentieldeproductiontotale2050:26,4GWh  DONNEESSOURCES

Ͳ SRCAERhôneͲAlpes2012 Ͳ OREGES,AuvergneRhôneͲAlpes2015et2016 Ͳ BRGM:http://www.geothermieͲperspectives.fr/ 



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Datedemiseàjour:17/04/2019 HYDROELECTRICITE

 CONTEXTEETMETHODE

Etatdeslieux  L'hydroélectricitéutiliselaforcemotricedescoursd'eauetchutespourlatransformerenélectricité. On distingue la petite hydroélectricité (installations de moins de 10 MW) de la grande hydroélectricité (installationssupérieuresà10MW). L'étatduparcd'installationshydroélectriquesestmisàdispositiondel'OREGESRhôneͲAlpesparlaDREAL RhôneͲAlpes.  Aucunsitedeproductionn’estidentifiésurleterritoiredelaCC.  Potentiel  L’étude du potentiel est basée sur l’exploitation de données fournies dans le rapport «potentiel hydroélectriquedelaRégionRhôneͲAlpes».  Leproductibleretenuconcerne: Ͳ Lescoursd’eauoutronçonsdecoursd’eaupourlesquelslepotentielestestimécommemobilisable (sansenjeuparticulier),oumobilisablesousconditions(contraintesenvironnementalesàétudierau casparcas).Sontnotammentexcluslescoursd’eauoutronçonsdecoursd’eauinscritsdansdes réserves naturelles, cours d’eau réservés, interdictions formulées dans le SAGE, réservoirs biologiques,sitesclassés,sitesinscrits,arrêtésdeprotectiondubiotope,coursd’eauclassés,forêts deprotection. Ͳ Lescoursd’eauoutronçonsdecoursd’eaupourlesquelsledébitestsupérieurà30l/seconde. Ͳ Les cours d’eau non courtͲcircuités c'est à dire les tronçons qui ne sont pas déjà équipés d'installations hydroélectriques, et donc dont on ne doit pas tenir compte pour l'évaluation du potentielrésiduel.  Lepotentielestdéfiniparlaformulationsuivante: P=8*Qm*hetE=4700*P avecP:puissanceenkW,Qm:débitenm3/s,h:déniveléenm,EproductibleenKWh.  Commeleprécisentlesauteurs durapport,auvu deshypothèsesprises,lesrésultatssontàconsidérer commedesordresdegrandeuretnondesvaleursprécises.  Leproductibledestronçonsestclasséen3catégories: Ͳ Classe1:entre0et100kW/100mlinéaires. Ͳ Classe2:entre100et1000kW/100mlinéaires. Ͳ Classe3:supérieurà1000kW/100mlinéaires.  Lestronçonsdeclasse3,ontplusd'intérêtqueceuxdeclasse2entermesdeproductibleetceuxdeclasse2 sontplusintéressantsqueceuxdeclasse1,puisquelapuissanceestconcentréesurlelinéaireducoursd'eau etdoncdansl'espace.Seuleslesclasses2et3sontqualifiéesde«productibleintéressant». 

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Datedemiseàjour:17/04/2019 HYDROELECTRICITE

 AinsilepotentielestimésurleterritoiredelaCCs’élèveà66GWhrépartissur2tronçonsdelaSaône.Ce potentielest«mobilisable»etn’estsoumisàaucunecontraintesenvironnementalesmajeures.Cependant la Saône étant un cours d’eau navigable il parait difficilement envisageable d’implanter une installation hydroélectrique en surface faisant barrage à l’écoulement. Ce potentiel nécessite donc une étude approfondiesurlamanièredelevaloriser. Letronçonn°1estdeclasse3etletronçonn°2declasse2. Productibleestimépartronçon(GWh) 60 50 50 40 30 17 20 10 0 Tronçonn°1 Tronçonn°2  Le potentiel résiduel de classe 1 s’élève à 1 GWh dont 82% «mobilisable» et 18% «mobilisable sous conditions».CepotentielseratrèsdifficilementvalorisableetnécessitedesétudestechnicoͲéconomiques pousséespourdéfinirsafaisabilité.Ilestdoncexcludupotentielretenu.  Lestronçonsdeclasses2et3sontrepéréssurlacartographieciͲdessous.

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Datedemiseàjour:17/04/2019 HYDROELECTRICITE

 PANORAMADESPROJETS,ACTIONSPHARESENCOURS,ACTEURS

 ARETENIR AucuneproductionhydroͲélectriquen’estidentifiéesurleterritoireàl’heureactuelle.  DeuxtronçonsidentifiéscommepossédantdupotentielsurlaSaône.Lepotentielmaximalestestiméà 66GWh.  Productionactuelle:0GWh Productionsupplémentaire2050:66GWh Productiontotale2050:66GWh DONNEESSOURCES

Ͳ OREGES,AuvergneRhôneͲAlpes2015 Ͳ Registrenationaldesinstallationsdeproductiond’électricitéetdestockageau31octobre2018 (RTE,ODRé,https://opendata.reseauxͲenergies.fr/pages/accueil/) Ͳ ProductionélectriqueparfilièreàlamailleEPCIetàlamaillecommune(Enedis, https://data.enedis.fr/pages/accueil/) Ͳ Classementdescoursd'eau(http://www.rhoneͲmediterranee.eaufrance.fr/milieuxͲ aquatiques/continuiteͲcoursͲeau/classementͲcoursdo.php) Ͳ Rapport«PotentielhydroélectriquedelaRégionRhôneͲAlpes»,2011,CETEdeLyon(CEREMA), danslecadredesétudespréalablesauSchémaRégionalClimatAir,Energie. Ͳ JeudedonnéesSIG«Potentielhydroélectriquedestronçonsdecoursd'eausurRhôneͲAlpes», 2011,DREAL



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Datedemiseàjour:05/04/2019 METHANISATION

 CONTEXTEETMETHODE Contexte:  Le biogaz, issu de la fermentation de déchets organiques, peut être produit en station d’épuration, sur installationdestockagededéchetsnondangereux,ouensitedédié.Ilpeutêtrevalorisédetroismanières: Ͳ Injectiondansleréseaudegaznaturelaprèsépuration Ͳ Cogénération:c’estͲàͲdireproductiond’électricité,injectéedansleréseauélectrique,etvalorisation delachaleur. Ͳ Thermique:lebiogazestbrûlépourproduiredelachaleur. 

  A l’échelle régionale, fin août 2018, on compte 66 unités de méthanisation en service et 53 en développement.Ces119installationsserépartissenten77unitésdeméthanisationagricoles,22surSTEP, 12 sont des unités territoriales, 6 sont industrielles et 2 valorisent les ordures ménagères. S’agissant de l’injectiondebiométhanedansleréseau,6unitéssontenserviceet12endéveloppement.Unschémade développementdelaméthanisationaétéélaboréen2016,visantàdéterminerlespotentialitésduterritoire etàencouragerledéveloppementdelafilière.  ÉtatdeslieuxpourleDépartementdel’Ain: p1/10 PCAETCCDombesSaôneVallée

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Datedemiseàjour:05/04/2019 METHANISATION

 

 Source: Carte dynamique des installations des méthanisations en région AuvergneͲRhôneͲAlpes, réalisée par AURAͲEE(http://www.enrauvergnerhonealpes.org/fr/biogaz/laͲfiliereͲbiogazͲenͲregion/carteͲdynamique.html) Remarques: 1. SurlacommunedeStͲCyrͲdeͲMenthon,deuxpointssechevauchent.Ils’agitdedeuxprojetsagricoles, l’uneninjection,l’autreencogénération. 2. Deux points se chevauchent également sur la commune de , il s’agit de méthaniseurs en fonctionnement:lepremiersurleCentred’EnfouissementTechniquedeLaTienne,lesecondportépar lasociétéOvadeOrganom.  Dansl’Ain,débutmars2019,ondénombredonc9unitésdeméthanisationenfonctionnementet7enprojet. Parmiles9installationsenfonctionnement,4sontdesunitésdeméthanisationagricoles,2sontliéesàun centredetraitementdesorduresménagères,1estliéeàunestationd’épuration,Méthanéasurlacommune deestuneinstallationdeméthanisationterritorialeetenfinl’usineToraydeSaintͲMauriceͲdeͲ récupèrelebiogazdesaSTEPpourlebrûlerentorchère. Enfin,les7unitésdeméthanisationenprojetssonttoutesagricoles. En 2014, le Conseil Général de l’Ain a commandité une étude sur le potentiel de méthanisation du départementàGrDFetaubureaud’étudeHélianthe.Nousretiendronsdecetteétudequelepotentielde

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Datedemiseàjour:05/04/2019 METHANISATION

 méthanisationdudépartementesttrèsmajoritairementagricole(à85%)et,defait,quelesrégiondela DombesetdelaBressesontcellesprésentantlepotentielleplusélevé. 

 Source:Étudestratégiqued’opportunité(s)portantsurlepotentieldedéveloppementdelaméthanisationdans ledépartementdel’Ain.HéliantheͲGrDF2014.

Étatdeslieuxsurleterritoire: Aujourd’huisurleterritoiredelacommunautédecommunes,iln’yapasd’installationdeméthanisation existante.  Potentiel:  Pourl’évaluationdupotentielbiogaz,deuxapprochescomplémentairessontproposées: x Étatdeslieuxdugisementdisponibleaveclessurfacesactuelles, x Visionprospectivedugisementdisponibleàl’horizon2050. Dans la vision prospective, il est pris en compte une évolution du système agricole. Des ressources complémentairestellesquelesalguesetherbessontégalementquantifiées.  Pourcetteévaluationdupotentiel,nousutilisonsl’outilBACUS. BACUS:unoutilauserviceduterritoire CetoutilaétédéveloppéparSolagro.Ilpermetnotammentderéalisersurunterritoireuneanalysefinedu potentielméthaneauniveaucommunal,cantonalourégionalsuivantlesbesoins. Cetoutildynamiquepermetégalementdeproduireunétatprospectifàdifférentshorizons,jusqu’en2050. Apartirdessourcesstatistiquesnationalesetinternationales(DISAR,SAA,INSEE,FAO,Agreste,douanes, RecensementAgricole),BACUSestcapablededécriredefaçonexhaustivepourchaquemailleterritoriale (communeoucanton)l’utilisationdessurfacesetd’estimerlesproductionsagricolesassociées,tellesque pailles,issusdesilos,culturesintermédiaires,etc.  BACUScalculeégalementleseffluentsproduitsàpartirdescheptelsrecensés,ainsiquelesdéchetsproduits surleterritoire(biodéchets,industriesagroͲalimentaires,etc…).Cesproductionssontautantdegisement potentieldeproductiondebiogaz.LescoefficientsdecalculsutilisésparSolagropourcesestimationssont

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 construits et consolidés depuis des dizaines d’années au travers de différentes études réalisées et en compilantpublicationsetentretiensd’acteurs. En mode prospectif, BACUS est initialisé avec une évolution du secteur agricole qui suit le scénario Afterres2050(scénarioagricolecompatibleavecscénariofacteur4).  Méthodologiedupotentielactuel: L’approche de l’état des lieux repose sur une analyse de la statistique disponible, dont les sources sont présentéesdansletableaudesynthèseciͲdessous:  Ressource Source des données Niveau Caractéristiques retenues pour évaluer statistiques géographique lepotentiel Effluentsd’élevage RA2010 Cantonal Quantitéettyped’animaux  Tauxdepâturage Rationdepailledanslesdéjections Paille RA2010et Cantonal Rendement de production et paille Statistiqueagricole utiliséeenlitièreexclue annuelle CIMSE RA2010 Cantonal Cultures en place, rendement, pris en (CulturesIntermédiaires compte si rendement supérieur à 4 MultiServices Environnementaux) tMS/ha Déchetsdes AGRESTE Établissement RatiosparETP–consolidéviauneétude industries nationalerécente agroalimentaires Déchetsverts Ratiopopulation Communal RatioétudeAdeme2013 Déchets Listeministérielle Établissement Ratios d’assainissement desstations d’épuration Déchetsdes Listenationaledes Établissement Ratioàlasurfacedevente grandeset GMSsurleterritoire, moyennessurfaces annuaire professionnel             

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 Méthodologiedupotentielvisionprospective:  Pourévaluerlesressourcesduterritoire,l’approcheproposeuneévaluationdupotentielà2050surlabase d’uneexploitationdesdonnéesderecensementagricoleetdeCorineLandCover1.  CetteapprocheestbaséesurlescénarioAfterres2050développéparSolagro: x Afterres2050, à l’image du scénario NégaWatt dont il partage la philosophie et les objectifs de réductiondesémissionsdegazàeffetdeserre,poseenpréalablelarévisiondel’ensembledenos besoins Ͳ alimentaires, énergétiques, d’espace, etc. Ͳ afin de les mettre en adéquation avec les potentialités de nos écosystèmes. Il s’agit de raisonner à la fois sur l’offre et la demande. Afterres2050faitégalementconfianceànotrecapacitéd’adopterdescomportementsplussobres, plussoutenables,notammentenmatièrealimentaire. x Lecheminproposés’appuiesurlesmeilleurssystèmesetlesmeilleurespratiquesagroécologiques (etforestières)connuesàcejour.Ilintensifielesmécanismesdeproductionnaturels,privilégiela reconquête de la fertilité des sols, intensifie les services écologiques rendus par la biodiversité. Culturesetanimauxsontchoisispourleurrusticité,leurcapacitéd’adaptationauxterroirsetaux changements climatiques. Afterres2050 a également intégré les exigences de réduction des surconsommations,desgaspillagesdetoutesnatures(alimentaires,énergétiques,etc.),debienͲêtre animal.  Lespointsclés: x Unrééquilibragedenotrerégimealimentaire:iln’estnitenablenigénéralisableà10milliardsd’êtres humains.Sonempreinteclimatiqueesttrèsélevéedufaitdupoidsdel’élevagedansnotreagriculture etd’unealimentationtrès(trop)richeenviandeetenlait. x La généralisation d’une agriculture (et d’une sylviculture) multifonctionnelle qui s’apparente à l’agriculture biologique et à la production intégrée (laquelle ne doit pas être confondue avec l’agricultureraisonnée). x Lemaintiendesfluxd’importͲexportdansl’espaceEuropeetMéditerranée.C’estunequestionde solidaritéenversdespopulationseninsécuritéalimentaireetclimatique, x Uneréductionmassivedesimportationsdeprotéines(soja)destinéesànourrirnoscheptelsetson corollaire,l’extensificationdessystèmesd’élevage, x La réduction des gaspillages évitables durant toutes les étapes (transformation, distribution, consommations) x Laréductionpuislastabilisationdurythmed’artificialisationdessols…  En2050,l’empreintedenotresystèmeagroalimentaires’estconsidérablementaméliorée:lesémissionsde gazàeffetdeserredel’agriculturesontdiviséespar2,lestraitementspesticidessontdiviséspar3,ainsique laconsommationd’engraischimiques,lesbesoinsd’eaupourl’irrigationenétésontdiviséspar4.      

 1CorineLandCover:basededonnéeseuropéenned’occupationbiophysiquedessols. p5/10 PCAETCCDombesSaôneVallée

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 BILAN  Potentielétatactuel: Lepotentieldeméthanisationduterritoireestintéressant.Estiméà39GWh/an,ilpermetd’envisagerle développementd’unitésdeméthanisation. Cepotentiel,majoritairementagricole,estconstituéà64%parlesrésidusdeculturesdisponibles,à12%par desCIMSE2età11%desdéjectionsanimales.Celareflètelecaractèreruraldelacommunautédecommunes etestencohérenceavecl’agricultureduterritoire.Lacatégorie«autresbiodéchets»comprenddifférentes ressourcesméthanisables:déchetsdesgrandesetmoyennessurfaces,fractionfermentescibledesordres ménagères,déchetsverts,déchetsd’assainissement,etc.  CCDombes Déchets Autres Déjections Résidusde Saône CIMSE Total d'IAA biodéchets d'élevage culture Vallée GWh/an 0,4 4,5 4,4 25,3 4,9 39 % 1% 12% 11% 64% 12% 100% 

  ComplémentsurlesCIMSE:AuͲdelàdeleursnombreusesexternalitésagroenvironnementales(luttecontre lesadventices,améliorationdelastructuredusol,piègeànitrate,biodiversitéfloristiqueetfaunistique,etc.), cesculturesintermédiairespermettentunevalorisationénergétiquevialaméthanisation. Commeleurnoml’indique,cesculturesintermédiairessontdesculturesimplantéesentredeuxcultures principales.Ellesnerentrentdoncpasencompétitionaveclesculturesditesalimentairesqu’ils’agissede l’alimentationdeshumainsoudescheptels.S’insérantentre2culturesprioritaires,leurcycledevégétation estgénéralementtropcourtpourqu’ellesarriventàmaturité.

 2CIMSE:CulturesIntermédiairesàmultiservicesEnvironnementaux.Plusd’informationsici: https://afterres2050.solagro.org/2018/10/fautͲilͲavoirͲpeurͲdesͲciveͲcultureͲintermediairesͲaͲvocationͲenergetique/ p6/10 PCAETCCDombesSaôneVallée

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 EnAuvergneͲRhôneͲAlpes,l’AgencerégionaleAuvergneͲRhôneͲAlpesÉnergieͲEnvironnementadéveloppé l’outilTerriSTORY,outildevisualisationdedonnéesetd’aideàladécisionauservicedesterritoires.Ilpermet deconsulterpourunterritoiredonné,différentesinformationsissuesd’observatoiresrégionauxoudebases dedonnéespubliques.PourlacommunautédecommunesDombesSaôneVallée,lepotentielestestiméà hauteurde30,7GWh/an.Defaçoncohérenteavecl’analyseissuedenotreoutilBacus,onconstatequece potentielestcomposémajoritairementparlesCIMSE,lesrésidusdecultureetlesdéjectionsanimales.

         

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 Potentielvisionprospective  Concernantl’évolutiondupotentielàl’horizon2050,l’analysedel’évolutionprospectivedessurfaceset pratiquesagricolespermetd’envisagerlepotentielsuivant: 

CCDombes Déchets Autres Déjections Résidusde CIMSE Total SaôneVallée d'IAA biodéchets d'élevage culture

GWh/an 0,4 4,5 5,5 19,2 43,2 72,8 % 0% 6% 8% 26% 59% 100% 

  Lepotentielpasseainside39à72,8GWh/an.Cetteaugmentationestpermisepardeuxressources:les CIMSE,fortement,etdansunemoindremesurelesdéjectionsd’élevages.Pourl’essentiel,l’augmentation dupotentieldesdéjectionsd’élevageestliéeàuntauxaccrudemobilisationdecesdéjectionsverslesunités deméthanisation. Enfin,laprésencedesculturesintermédiairesàmultiservicesenvironnementauxserafortementrenforcée dansl’agricultureen2050.Celasejustifieparl’évolutiondespratiquesengrandesculturescommeparla modificationdescalendriersdesemisenlienavecleseffetsduchangementclimatique. Pouravoirunordredegrandeur,lepotentielquenousproposonsicisebase,pourledépartementdelaAin, surunrendementmoyenderécolte3en2050de0,4tMS/ha/anpourlesCIMSEd’étéetde2,96tMS/ha/an pourlesCIMSEd’hiver. 

 3tMS/ha/an:tonnedematièresècheparhectareetparan.  p8/10 PCAETCCDombesSaôneVallée

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 SelonderécentstravauxdeprospectivessurlegazrenouvelablemenésparSolagro(scénarioAfterres2050) etparl’ADEME/ENEA/INRIA4,desressourcesnouvellespourraientêtremobiliséespourlaméthanisation. Ainsi,l’évolutiondespratiquesagricolesetd’élevagedoitpermettreàl’horizon2050d’intégrerdel’herbe danslesméthaniseurs.Enfin,l’intérêtdesalguespourlaméthanisationestégalementàsouligner:elles présententeneffetuneproductivitésurfaciqueplusimportantequelesvégétauxterrestres,enraisond’un rendementphotosynthétiquesupérieur,maisaussigrâceàl’optimisationdesconditionsdeculture.Sices potentielssonttrèscrédiblesd’icià2050,lestechnologiesnesontpasencorecomplétementabouties,nous avonsdoncfaitlechoixdenepasentenircomptepourcepotentielenvisionprospectivesurleterritoirede lacommunautédecommunes. Maisilfautlesgarderàl’esprit,ellespourraientintéresserlesunités de méthanisationduterritoire.  Contraintesetlevierspourledéveloppementd’unefilièrelocale: Le potentiel de développement de la méthanisation sur le territoire est intéressant. Plusieurs éléments qualitatifssontàprendreencomptedansl’analysepourpermettrel’émergenced’unefilièreméthanisation: Ͳ Lepotentieldeméthanisationétantmajoritairementagricole,ilconvientderenforcerladynamique aveclesacteursagricolesduterritoire.Desliensentrecéréaliersetéleveursautourdesunitésde méthanisationsontàrenforcer:pourlasécurisationdugisementdematièresméthanisables(résidus deculture,CIMSE),commepourlavalorisationdudigestat. Ͳ Lescollectivitéslocalesontnéanmoinsunrôleàjouerdanslesoutienàlaméthanisation.D’unepart, pour faciliter la valorisation des biodéchets issus de leurs activités ou compétences (ordures ménagères, déchets verts, fauche de bords de routes, etc.), d’autre part, pour accompagner les porteurs de projets et la mise en lien entre acteurs (céréaliers, éleveurs, entreprises agroͲ alimentaires,etc.). Ͳ Legisementdematièresméthanisablesestcomposépourpartiededéjectionsanimales.Ilconvient doncdetenircomptedelasaisonnalitédesdéjectionsanimalesenélevagebovins.Durantl’été, lorsquelesanimauxsontessentiellementàl’extérieur,laquantitédedéjectionsanimalesqu’ilest possibledemobiliserbaissefortement.Cettebaissepeutêtregéréeefficacementsil’ondispose d’autrestypesdedéjectionsanimalesetparlerecoursauxculturesintermédiairesetrésidusde culture. Ͳ Enfin,compteͲtenudeladiversitérelativementimportantedesmatièresméthanisablespotentielles surleterritoire,lesprojetsdeméthanisationdevrontincluredèsleursconceptionsunediversité adaptéedesystèmesd’introductiondelamatièredansleméthaniseur.  PANORAMADESPROJETS,ACTIONSPHARESENCOURS,ACTEURS Lesacteurs: Plusieursacteurscontribuentàanimerlafilièreetàpermettrel’émergencedesprojets: x AuvergneͲRhôneͲAlpes Énergie Environnement effectue une veille importante sur le sujet et accompagnelescollectivitéssurcettethématique. x L’opérateur de réseau GRDF fourni l’ensemble des informations concernant le raccordement au réseaudegazpourlesprojetseninjection.

 4ÉtudeADEME/ENEA/INRIAsurl’évaluationdugisementpotentielderessourcesalgalespourl’énergieetlachimieen Franceàhorizon2030. p9/10 PCAETCCDombesSaôneVallée

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 x LaRégionAuvergneͲRhôneͲAlpesdisposed’undispositiffinancierdesoutienàlacréationd’unitéde méthanisation: https://www.auvergnerhonealpes.fr/aide/130/89ͲsoutienͲaͲlaͲmethanisationͲ environnementͲenergie.htm. x EnrégionAuvergneͲRhôneͲAlpes,l'ADEMEfinanceenpartielesétudesdefaisabilité:http://rhoneͲ alpes.ademe.fr/sites/default/files/files/notre_offre/aidesͲdecisionsͲauvergneͲrhoneͲalpes.pdf.  Contacts: AURAͲEE:MathieuEBERHARDT0478372914/mathieu.eberhardt@auvergnerhonealpesͲee.fr Chambred’agriculturedel’Ain:VincentCaussanel,0474454706/[email protected]  ARETENIR  Le potentiel de développement de la méthanisation sur le territoire de la Communauté de Communes DombesSaôneValléeestintéressant,essentiellementagricolemaispouvantêtreutilementcomplétépar lesbiodéchetsetdéchetsdesindustriesagroͲalimentairesduterritoire.  Enfin, le réseau de distribution de gaz est présent sur 75% des communes du territoire. L’analyse des capacitésd’injectionsurleréseau,quicomparelesconsommationsdegazactuellesetà2050auxpotentiels deproductiondebiométhaneàl’échellecantonale,montrentunecapacitéglobaled’injectionsuffisantesur le territoire. Mais des disparités apparaissent, le canton de SaintͲTrivierͲsurͲMoignans semble particulièrementcontraint.  Productionactuelle:0GWh Potentieldeproductionactuel:39GWh Productionsupplémentaire2050:33,8GWh Productiontotale2050:72,8GWh DONNEESSOURCES Ͳ OREGES Ͳ AuvergneͲRhôneͲAlpesÉnergieEnvironnement Ͳ Statistiquesagricoles Ͳ BaseINSEE



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Datedemiseàjour:04/06/2019 SOLAIREPHOTOVOLTAÏQUE

 

ELEMENTSCLESQUALITATIFSETQUANTITATIFS

 Ressourcesolaire Laproductionannuellemoyenned’unsystèmePVorienté30°Sudestde1180kWh/kWc.  BilandesinstallationsPVexistantes  EPCI CC Dombes Saône Vallée

Étiquettes de lignes Somme de Nb sites PV Somme de kW PV AmbérieuxͲenͲDombes 23 205 ArsͲsurͲFormans 11 74 Beauregard 7 19 Civrieux 14 89 Fareins 28 90 Frans 32 90 Massieux 31 102 Misérieux 19 73 Parcieux 6 15 Rancé 5 21 Reyrieux 35 99 SaintͲBernard 8 20 SaintͲDidierͲdeͲFormans 28 89 SaintͲJeanͲdeͲThurigneux 9 30 SainteͲEuphémie 25 82 Savigneux 9 27 Toussieux 11 34 Trévoux 37 166 Villeneuve 22 210 Total général 360 1 535  PhotovoltaïquesousObligationd'Achatau31/12/2017  La puissance moyenne des installations PV existantes est de 4 kWc, ce qui correspond à des systèmes résidentiels.Letauxd’équipementduterritoireestinférieuràlamoyennerégionale:42vs92Wc/hab. Aucune installation PV de puissance supérieure à 100kW ou lauréate d’un appel d’offres CRE n’a été recensée.      

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Datedemiseàjour:04/06/2019 SOLAIREPHOTOVOLTAÏQUE

 Potentielphotovoltaïque Potentielbrut(2050) Enconsidérantqu’environlamoitiédestoituresexistantespeuventêtreéquipéesdephotovoltaïqueetque desparcsPVausolpeuventêtreinstalléssurlesfrichesetsur1%desterrainsniurbanisésniagricoles,le potentielphotovoltaïqueestestiméà: 195MWentoituresproduisant208GWh/an 3,5MWausolproduisant4GWh/an  EPCI CCDSV

Étiquettes de lignes Nb toits Puissance kWc Production kWh/an De 0 à 36 kW 16 511 154 734 164 659 775 De 36 à 250 kW 433 28 850 31 048 470 > 250 kW 24 12 006 13 065 175 Total général 16 968 195 591 208 773 419  PotentielPVentoitures Étiquettes de lignes Nb parkings Puissance kWc Production kWh/an Ambérieux-en-Dombes 2 241 263 895 Massieux 1 707 777 450 Trévoux 1 687 740 950 Total général 4 1 636 1 782 295  Étiquettes de lignes Puissance kWc Production kWh/an 1% zones sans enjeu 1 935 2 292 492 Total général 1 935 2 292 492  PotentielPVausol  Potentielnet(2030) Toutefois, ce gisement sans contrainte sera difficilement atteignable d’ici 2030, ainsi un abattement est pratiquépourtenircomptedeslimitationsduesàl’ombrage,dessecteurssousprotectionpatrimoniale,de larésistancemécaniquedescharpentespourlesgrandsbâtimentsetdessurcoûtsderaccordementenbasse tension. Danscesconditions,lepotentielphotovoltaïquequipourraitêtreatteintd’ici2030estd’environ: 57MWentoituresproduisant61GWh/an 3,5MWausolproduisant4GWh/an LarépartitiondupotentielentrePVsurtoitureetausoln’estpasforcémentreprésentativedelafaisabilité desprojetsétantdonnéquelegisementdiffusseraplusdifficileàatteindrequeceluidesgrandespuissances, quipourrontaussisedéveloppersurdesterrainsnonidentifiésàcejour.  Pourlesgrandsprojets,legisementserépartitcommesuit: x Grandestoitures:20grandestoituresreprésentant5MW(ZIdelaGravièreàFareinsàprospecter). x Parkings:3parkingsontétérecensésdanslesdonnéesdel’IGNsurlescommunesdeAmbérieuxͲ enͲDombes,MassieuxetTrévoux x Friches:aucunefrichefoncièren’aétéidentifiée

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Datedemiseàjour:04/06/2019 SOLAIREPHOTOVOLTAÏQUE

 LepotentielestreprésentéàlamaillecommunalesurlacartographieciͲdessous. 



PANORAMADESPROJETS,ACTIONSPHARESENCOURS,ACTEURS

Acteurs ToituresPVdescommunesථ:régieduSIEA+démarchescitoyennes Pourlesparcsausolථ:lesCollectivitésenCommissionConsultativeParitairedel’Energie(CCPE)duSIEA, opérateurprivé(laCompagnieNationaleduRhône...) PV citoyenථ: une démarche participative citoyenne pourrait être initiée, par exemple sur le modèle des centralesvillageoises,soutenuesparAURAͲEE. PVagricoleථ:conseiletaccompagnementpossibleparlaChambagri  Projetendéveloppement Analyses d’opportunité PV réalisées par le SIEA sur les toitures des communes de ArsͲsurͲFormans, BeauregardetFareins.  

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Datedemiseàjour:04/06/2019 SOLAIREPHOTOVOLTAÏQUE

 ARETENIR  Lephotovoltaïqueestàdévelopperenprioritésurlestoitures,avecdesopportunitéssurlelogementneuf etlesgrandestoitures. Productionactuelle:1,4GWh Productionsupplémentaire2050:210,6GWh Productiontotale2050:212GWh

DONNEESSOURCES

https://www.statistiques.developpementͲdurable.gouv.fr : Données locales relatives aux installations de productiond’électricitérenouvelablebénéficiantd’uneobligationd’achatͲannée2017 https://www.data.gouv.fr/:Registrenationaldesinstallationsdeproductiond'électricitéetdestockage(au 31décembre2017) BDTopoIGN PVGIS©EuropeanCommunities,2001Ͳ2017 BASOL CorineLandCover2012 AtlasdesPatrimoines



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Datedemiseàjour:05/04/2019 SOLAIRETHERMIQUE

 ELEMENTSCLESQUALITATIFSETQUANTITATIFS

Etatdeslieux  L’OREGESRhôneͲAlpesrecensecesinstallationsdefaçonindividuelle,selonlaclassificationsuivante: x ChauffeͲeausolairecollectif(STͲCESC) x ChauffeͲeausolaireindividuel(STͲCESI) x Piscinesolaire(STͲPiscinesolaire) x Planchersolairecollectif(STͲPSC) x Planchersolaireindividuel(STͲPSI) x Séchagesolairedesfourrages(STͲSéchage) x Systèmesolairecombinecollectif(STͲSSCC) x Systèmesolairecombineindividuel(STͲSSCI)  Laprincipalesourcededonnéesconcernantcettefilièredeproductionestcelledelabasedesubventions accordées par la région RhôneͲAlpes. En effet, aucun dispositif réglementaire ne permet de recenser actuellement,defaçonexhaustive,lesinstallationsprésentessurunterritoire. LeréseauIERA,fédérantlesEspacesInfoEnergiedeRhôneͲAlpes,contribueàfiabiliseretcomplétercette basededonnées.  Le SOeS (Service de l’Observation et des Statistiques) du MEEDDM collecte depuis quelques années des donnéessurlesolairethermique,etfournitpourchaquerégion: x Uneestimationdelaproductiond’énergie(enktep) x Lasurfacetotaledecapteursinstallés(enm²) x Ledétaildessurfacestotalesinstalléespourlesinstallationsindividuellesd’unepartetcollectivesou tertiairesd’autrepart.  Ces données proviennent des études menées par Observ’ER. Elles permettent de valider les données détailléesproduitesenrégion.Maispourl’instant,seulessontdisponibleslesdonnéesjusqu’àl’année2007.  L’OREGESrecense,en2015,unesurface2240m²depanneauxsolairesthermiques,soituneproduction totalede1176MWh(uncoefficientuniquede525kWh/m²estappliqué).Laproductionsolairethermique delaCCreprésente6%decelledudépartementestiméeà20GWh.  La production est en constante augmentation sur le territoire, ayant plus que triplé entre 2005 et 2015 commelemontrelegrapheciͲdessous. 

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Datedemiseàjour:05/04/2019 SOLAIRETHERMIQUE



Evolutiondelaproductionsolairethermique(MWh) 1400 1 176 1142  1200 1084 1006 1000 899 833 771 800 681 562 600 450 400 348

200

0 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015   CommelemontreletableauciͲdessous,lesvilleslespluspeupléesdelaCCsontlesmieuxéquipéesentermes depanneauxsolairethermique.Celarésultedelaméthodedemodélisationutilisée.  Productionsolaire %delaproduction Commune thermique(MWh) totaledelaCC AmbérieuxͲenͲDombes 55 5% ArsͲsurͲFormans 43 4% Beauregard 26 2% Civrieux 49 4% Fareins 78 7% Frans 76 6% Massieux 89 8% Misérieux 63 5% Parcieux 39 3% Rancé 25 2% Reyrieux 153 13% SaintͲBernard 58 5% SaintͲDidierͲdeͲFormans 68 6% SainteͲEuphémie 57 5% SaintͲJeanͲdeͲThurigneux 29 2% Savigneux 44 4% Toussieux 31 3% Trévoux 142 12% Villeneuve 52 4% Total CC 1 176       p2/4 PCAETCCDombesSaôneVallée

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Datedemiseàjour:05/04/2019 SOLAIRETHERMIQUE

 Potentiel  Lepotentielsolairethermiqueestde20,4GWh(soit19,2GWhsupplémentaires)cequireprésenteprèsde 40000m²decapteursàl’horizon2050.  Pour déterminer le potentiel en solaire thermique, il a été estimé une production par type de bâtiment consommateur d’eau chaude sanitaire: logement individuel, logement collectif et tertiaire (piscines, établissementsdesanté,industriesagroͲalimentaires).  Leshypothèsessuivantesontétéconsidérées:  Hypothèsesentrée Productivité Résidentiel Résidencesprincipales CESI 500kWh/kWc Nombremaisons 11100 CSV 1000kWh/kWc Nombreappartement 2823 CESC 700kWh/kWc %appartschauffagecollectif 31% Moquettesolaire 350kWh/kWc

Tertiaire Santé(hôpitaux,EHPAD…) 4 www.sanitaireͲsocial.com Nbrelits 420 IndustriesagroͲalimentaires 1 >20employés(SourceCLAP2015) Piscines 2 guideͲpiscines.fr Surfacesbassinspiscines 1000m² 500m²/piscines m²solaire/installation Coefficienttoiture %detoiturescompatiblessolaire CESI 4m² Maisons 50% CESC 1,2m²/lgt Appartements 50% Santé 0,5m²/lit Santé 75% Industrie 300m²

Renouvellement nombredelogementsneufs/an Maisons 220 Tauxmoyen2006/2013(sourceSCoT Annéeactuelle 2015 Appartements 56 ValdeSaôneDombes)=276lgts/an   Le potentiel comprend un coefficient d’abattement qui tient compte des contraintes techniques et réglementairescommeleslimitationsduesàl’ombrage,lessecteurssousprotectionpatrimoniale,ouencore larésistancemécaniquedescharpentespourlesgrandsbâtiments.  PANORAMADESPROJETS,ACTIONSPHARESENCOURS,ACTEURS

 ARETENIR  Productionendéveloppement.Mêmesilesolairethermiquen’estpasl’énergiequiprésentelepotentielle plusimportant,elleresteunedesseulesénergiespermettantderéduirelesconsommationsd’énergies conventionnellespourlaproductiond’eauchaude.Laproductiond’eauchaudesolairepourraitfairel’objet d’obligationdanslaconstructionneuvesiellen’estpasenconcurrenceavecuneproductionEnRpourle chauffageetl’eauchaudesanitaire. Productionactuelle:1,2GWh Productionsupplémentaire2050:19,2GWh Productiontotale2050:20,4GWh

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Datedemiseàjour:05/04/2019 SOLAIRETHERMIQUE

 DONNEESSOURCES

Ͳ OREGES,AuvergneRhôneͲAlpes2017 Ͳ INSEE:CLAP2015(ConnaissanceLocaledel’AppareilProductif),BaseCClogement2015 Ͳ SCoTValdeSaôneDombes–Juin2018 Ͳ https://www.guideͲpiscine.fr/ain/ Ͳ https://www.sanitaireͲsocial.com/ 



p4/4 0 Introductionetprincipauxenjeux 1 Consommationsd’énergies 2 Séquestrationcarbone 3 Sensibilitééconomique 4 Productiond’énergiesrenouvelables 5 Développementdesréseaux  Réseauxdedistributionpubliqued’électricité Réseauxgaz

Réseauxdechaleuretvalorisationdechaleur

 6 Qualitédel’air 7 Adaptationauchangementclimatique

CC Dombes Saône Vallée / PCAET - Phase diagnostic : état des lieux et potentiel 10006519-rapport final INDDIGO – Juin 2019 PCAETCCDombesSaôneVallée

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 ELEMENTSCLESQUALITATIFSETQUANTITATIFS

 RESEAUXDETRANSPORT  DeuxpostessourcessontsituésdanslapartiesudduterritoiredelaCommunautédeCommunes,etun troisièmeàproximitéàl’OuestsurlacommunedeVillefranche.Onnotesurcespostes:  ValeursenMW SaintͲ LesMeunièresġ Ampère Bernard (Civrieux) (Villefranche) PuissanceEnRdéjàraccordée(sourceRTE) 0,7 0 5,1 PuissanceenFiled’attente(RTE) 12,0 0 0 CapacitérestanteréservéedansleS3RENR(RTE) 1,0 0 30 Capacitérestantedisponiblepourl'injectionsurle 37,9 nc 69,9 réseaupublicdedistribution(sourceEnedis)  LeSchémarégionalderaccordementauréseaudesénergiesrenouvelables(S3REnR)définit,enfonction des objectifs régionaux, quelles évolutions du réseau de transport sont nécessaires en vue de faire contribuer les nouveaux producteurs au coût de cette évolution au fil de leur arrivée sur le réseau (contributionforfaitaireaukWraccordé).  La réservation de capacité et le paiement de la quoteͲpart (9,94 k€/MW installé) pour couvrir le coût mutualiséauniveaurégionaldecréationdesouvragesdetypepostessourcesetouvragesduréseaude transport concernent toute installation dont la puissance est supérieure à 100 kW1 raccordée avant la révisionduS3REnRquisuivralapublicationduSRADDET.  Les4sitespotentielsrépertoriésdanslafiche«éolien»sontsituésàmoinsde7kmduposteSaintͲBernard (etmoinsde10kmduposteAmpère).Ladistanceneseradoncpasiciunobstacleaudéveloppementde projet. En fonction des contraintes liées à la traversée de la Saône pour accéder au poste Ampère, les projets devant se raccorder directement au poste source se raccorderont en priorité sur le poste SaintͲ Bernard.Cepostedisposed’unecapacitéréservéerestantetrèsfaibleautitreduS3REnRmaisilprésente une belle marge de capacité d’accueil technique (dernière ligne du tableau ciͲdessus): le réseau de transportnedevraitdoncpasêtreunfacteurlimitantpourlespremiersprojetsEnRd’importancesurle territoire.Ensuite,etnotammentaucasoùleposteAmpèreneseraitpasfacilementatteignabledepuisla rivegauchedelaSaône,l’implicationdescollectivités(EPCI&SIEA)danslarévisionduS3REnRpermettra de s’assurer que des évolutions du réseau de transport sont prévues en cohérence avec les objectifs territoriauxdedéveloppementdesfilières.  Pourlesprojetsenombrièresdeparking(voirfiche«photovoltaïque»),lespuissancesinstallablesestimées (toutesinférieuresà1MW)fontqu’ilsserontraccordablesdirectementsurleréseauHTA2,cequiprésente nettementmoinsdecontraintes.  

 1 Unprojetd’arrêtéministérielestencourspourpasserceseuilà250kW 2 Voirfigure1pagesuivante p1/7 PCAETCCDombesSaôneVallée

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 RESEAUXDEDISTRIBUTION  L’analyse présentée ciͲaprès a pour objectif de mettre en évidence les opportunités et difficultés éventuellesdansledéveloppementdusolairephotovoltaïqueentoituresurleterritoire.  Elleportedoncsurleraccordementdesinstallationsphotovoltaïquesauréseaubassetension3,qui:  Ͳ àl’inversedesinstallationsraccordéesenHTA,nebénéficientpasdudispositifdemutualisationdu S3RENRetpeuventfairefaceàdescoûtsderaccordementrédhibitoires, Ͳ présententdescoûtsderaccordementsouventbeaucoupplusélevés,ramenésaukWinstallé,que ceuxd’uneinstallationraccordéeenHTA(dontlataillepermetuneéconomied’échellequifacilite lefinancementduraccordement), Ͳ sontungaged’appropriationdelatransitionénergétiqueparleplusgrandnombred’acteursen apportantdesprojetsvisiblesauquotidiensurleterritoireetquivalorisentdestoituresexistantes, dansuneapprochepragmatique,conformeàl’attentedescitoyens.  Périmètredel’analyse: Oncomptesurleterritoireenviron20300toitures(sourceBDCartodel’IGN).Comptetenudeleurtaille, 88% de ces toitures seraient raccordées en basse tension si elles accueillaient un générateur photovoltaïque4 (puissances raccordables inférieures à 250 kVA). C’est cet ensemble de toitures qui est l’objetdel’analyse. 

  Figure1ͲRappeldesgrandsouvragesduréseauélectrique.Source:Hespul

 3  Voir Figure 1 Ͳ Réseau basse tension: réseau 230 Volts (ou 400 Volts en triphasé) auquel se raccordent les installations de puissanceinférieureà250kVA,lesinstallationsdepuissancesupérieureà250kVAͲetinférieureà12MWͲétantàraccordersurle réseaumoyennetension–HTA(20000Volts). 4 L’analysedescapacitésd’accueilsurleréseaubassetensionestdoncprimordialepouréviterdedémarrerdesprojetsdontle coûtderaccordementseraittropélevéetquiaurontdoncpeudechancesd’aboutir.Touteslestoituressontconsidéréesàce stade:l’orientation,lesombresportées,l’étatdelacharpente,laprésenced’amiante,laproximitéavecunmonumenthistorique etlescontraintesderaccordementauréseaunesontpasconsidéréesàcestade.L’objectifestdemontrerquelepotentielest élevé,etqu’ilnefaudradoncpashésiteràécarterparlasuitelestoiturespourlesquellesundecescritèresseraproblématique. p2/7 PCAETCCDombesSaôneVallée

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 Installationsraccordablesprisesindividuellement  1/«petites»installations(<100kWc)  Deuxtiersdesbâtiments(parmilesbâtimentsavecun potentiel photovoltaïque inférieur à 100 kWc) se situent à moins de 250 mètres d’un poste de distribution(suivantlelinéaireduréseau).AuͲdelàde 250 mètres,l’expérience montre que les coûts de raccordement sont quasi systématiquement rédhibitoires au développement d’une installation photovoltaïque.L’élémentmajeurquigénèreunbesoin de travaux important est en effet lié à une contrainte  (élévation dans le cas de l’injection) de tension. La Figure 2. Répartition, en nombre, des bâtiments sur la contrainte de tension étant proportionnelle à la CCDSV en fonction de leur distance au poste de distancederaccordement,àsectionetnaturedecâble distributionleplusprocheensuivantlelinéaireréseau. identiques, plus la distance de raccordement est Pourcertainsbâtiments,cettedistancen’apaspuêtre        identifiée, généralement parce que les postes de importante,pluslerisquedecontrainteestélevé.En distributionsurlesquelsilssontraccordésnesesituent deçàde250mètres,iln’esttoutefoispasgarantiquele passurleterritoire. raccordementpuissesefairesanstravauxmajeurs.    En complément de la considération de distance au  poste, une analyse des contraintes éventuelles à  l’échelle des postes de distribution (vérification de la  capacité) permet de déduire l’ordre de grandeur par  départ du potentiel de puissance photovoltaïque  raccordablesanstravauxmajeurs.  2/installations«moyennes»(100à250kW)  77% des bâtiments (parmi les bâtiments avec un potentiel photovoltaïque compris entre 100 et 250 kW)sesituentàmoinsde100mètresduréseauHTA (à vol d’oiseau). L’expérience montre que les installations photovoltaïques de puissance comprise entre 100 et 250 kW, bien que techniquement raccordables directement au réseau BT, génèrent le plus souvent une contrainte au niveau du poste de distribution auquel elles sont raccordées (capacité du posteinsuffisante).Laconstructiond’unpostedédiéest  donc souvent nécessaire; le coût de raccordement Figure 3. Répartition en nombre des bâtiments sur la CCDSV avec un potentiel PV compris entre 100 kWc et dépend alors de la distance entre le bâtiment et le                     278 kWc (ce qui correspond à une puissance de réseau HTA. Il est estimé ici, que le coût de raccordementinférieureà250kW)enfonctiondeleur raccordement devient rédhibitoire pour ce type de distanceauréseauHTAleplusproche. systèmedèslorsquelelinéairederéseauàconstruire  estsupérieurà100mètres.

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 Capacitéd’accueilduréseauélectrique–visionglobale  Le tableau ciͲdessous présente, par commune, la puissance totale installable sur les toitures avec des projetsdontleraccordementdevraitsefairesurleréseaubassetension(cumuldescas1&2ciͲavant).Il metenévidencequ’englobalenviron10%decettepuissanceestaccessibleaujourd’huienl’étatactueldu réseauetdesrèglesderaccordement5.  Potentielbrutàraccorderġ Potentielfacilement PartdecegisementBT Commune enBT(«gisementBT»)ġ raccordableenBT facilementraccordable [kWc] [kWc]

AmbérieuxͲenͲDombes 8500 6% 545 ArsͲsurͲFormans 6600 8% 547 Beauregard 2900 10% 296 Civrieux 9200 5% 460 Fareins 12700 11% 1335 Frans 10300 10% 1041 Massieux 11500 12% 1415 MessimyͲsurͲSaône 6900 6% 415 Misérieux 8600 9% 775 Parcieux 5100 7% 335 Rancé 4000 4% 178 Reyrieux 24800 17% 4219 SaintͲBernard 7000 7% 463 SaintͲDidierͲdeͲFormans 11300 9% 1037 SaintͲJeanͲdeͲThurigneux 5700 6% 324 SainteͲEuphémie 7400 4% 324 Savigneux 8300 6% 520 Toussieux 4600 4% 186 Trévoux 27400 24% 6527 Villeneuve 10300 6% 607 Total 193100 11% 21549  Table1.PotentielphotovoltaïquequipeutêtreraccordésurleréseauBTdesdifférentescommunes      5 Ilestànoterquecetteanalysesimplifiéeapportedesrésultatsplutôtmajorants,danslamesureoùelleneprendpasencompte l’ordred’arrivéedesproducteurssurundépart.Parexemple,unpremierprojetdetaillemodesteraccordérelativementloindu posteHTA/BTpeutgénérerunehaussedetensionprochedelalimitesupérieure,empêchant,sansmenerdetravauximportants, tout nouveau raccordement de producteur sur ce départ (en l’état actuel des règles de raccordement). Alors qu’il serait probablementpossibled’installerplusdepuissanceenglobalsurcemêmedépartsilepremierprojetquis’installeestungros projetprocheduposte. p4/7 PCAETCCDombesSaôneVallée

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 Figure4.Cartographieduterritoiremontrantlespostes électriquesetl’ordredegrandeurdeleurcapacitéd’accueil enpourcentagedugisementphotovoltaïquebrut. Lacouleurparcommuneindiqueleniveaudepuissance raccordableàcoûtraisonnable(correspondàlapuissanceen valeurabsolueindiquéedanslacolonnededroitedutableauciͲ avant) 1/Potentielpourles«petites»installations:  Au global, sur le territoire on estime à 12,1 MWc (soitseulement7%dupotentielphotovoltaïquebrut des systèmes de puissance inférieure à 100 kWc en basse tension) la puissance des systèmes photovoltaïques qui peuvent être raccordés en basse tension sans nécessiter de travaux majeurs (renforcement d’une longueur importante de réseaux,créationdepostesdedistribution,etc.),au regard des hypothèses d’études et de dimensionnement actuelles du réseau basse tension, en sachant que ces dernières ne sont pas immuablesetquedesdiscussionsauniveaunationaletdanslesterritoiresontlieuaveclegestionnairede réseau Enedis pour les faire évoluer. Il s’agit d’une estimation qui pourrait être affinée par des études approfondiesaveclegestionnairederéseaudedistribution.  2/Potentielpourlesinstallations«moyennes»: Encequiconcernelessystèmesphotovoltaïquesdepuissancecompriseentre100et250kW,onestimeà 9,4 MWc (soit environ 93% du gisement total sur cette plage de puissance) le potentiel qui peut être raccordé à coût raisonnable. Il faut préciser que cette estimation tient compte de la contrainte économique du coût de raccordement pour le producteur de chaque installation prise individuellement, mais que les contraintes techniques pouvant survenir sur le réseau HTA en cas de raccordement de l’intégralitédecepotentiel(c’estͲàͲdiretenantcomptedesinstallationslesunesparrapportauxautres) n’ont pas été modélisées dans cette étude. Ce gisement raccordable à coût raisonnable est donc probablementsurestimé.

Il est important de noter que, bien qu’il soit largement inférieur au potentiel photovoltaïque brut, le volumed’installationspouvantencoreêtreraccordéàcoûtsraisonnablesestloind’êtrenuletdoitdonc inciteràmenerdesprojetsdèsmaintenantenoptimisantlalocalisation(toituresprochesdespostes),et la puissance de raccordement des projets (par exemple, via le bridage des onduleurs pour une même puissancecrête)sanspourautanttuerlegisementdestoitures(c’estͲàͲdiresecontenterdepetitsprojets sur de grandes toitures, au risque de ne pas réͲintervenir sur ces toitures par la suite et ainsi ne pas exploitercorrectementlaressourcelocale).

Enfin,ilestessentield’initierdèsmaintenantdestravauxpouraugmenterlacapacitéd’accueilduréseau danslesprochainesannéesetmodifierleshypothèsesd’étudesetdedimensionnementnationales.Pour ce faire, une étroite collaboration entre la Communauté de communes, le SIEA en tant qu’autorité concédanteduréseauetlegestionnairederéseaudedistributionestindispensablepourlamiseenœuvre desobjectifsduPCAET.

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 Remarques:  1) Cette étude ne prend pas en compte les autres filières que le photovoltaïque considérant que leur gisementàraccordersurleréseaubassetensionesttrèsfaiblecomparéàceluiduphotovoltaïqueetquele photovoltaïquerisqued’engendrerdescontraintesplusimportantesdufaitdesaproductionmaximaleen périodedefaibleconsommation. 2)L’approcheproposéenesesubstituepasauxétudesderaccordementdugestionnairederéseaumais cherche plutôt à proposer une vision territoriale des capacités d’accueil. Cette étude permet de comprendre les limites du réseau selon les hypothèses d’études de raccordement actuelles d’Enedis et d’anticiperlesactionsnécessairespouraugmenterlescapacitésd’accueil. 3) La méthode se base sur une analyse précise des distances de raccordement et une estimation de la consommationminimaleenété(situationlapluscontraignante)surlespostesHTA/BTpourendéduirele potentielderaccordementavantl’atteinted’unecontraintedetensionmajeure.  ARETENIR  A courtͲterme, le potentiel de raccordement est conséquent à la fois pour des projets importants à raccordersurlamoyennetensionetlespostessourcesetsurdesprojetsentoitureàraccorderenbasse tension,cequipermetdelancerunebelledynamique.Attentiontoutefoisàéviterdeperdredutemps sur des toitures situées à plus de 250 mètres d’un poste, et vigilance pour la suite car le cumul de plusieursinstallationsphotovoltaïquessurlemêmedépartbassetensionserasouventproblématique.  x Deux tiers des bâtiments avec un potentiel inférieur à 100 kWc sont situés à une distance raisonnabled’unpostededistribution,cequidonnedebonneschancesdepouvoirydévelopper unepremièreinstallationphotovoltaïqueparposteàcoûtsraisonnables(autrementditdescoûts quineremettentpasencauseleprojet).Cependant,leréseaunepermetaujourd’huid’accueillir qu’unpeumoinsde10%dupotentielsurcettegammedepuissance,unedeuxièmeinstallation sur le même poste aura donc peu de chances d’aboutir en l’état actuel des règles de raccordement. x Seulement17%despostesdedistributionétudiéspeuventaccepterplusde10%dugisement photovoltaïquebrutquileurestattribué(cflaprépondérancedespostesdecouleurrougesurla Figure 4) , ce qui indique, comme au point précédent, que dès lors qu’une installation photovoltaïqueseraraccordéeàundépartbassetension,lacapacitéd’accueildecedépartpour d’autresinstallationsserasouventtrèsfaiblevoirenulle. x 90% des bâtiments avec un potentiel compris entre 100 et 250 kW présentent un coût de raccordementàprioriraisonnablepourleproducteurconsidéréindividuellement:13%peuvent bénéficier d’un raccordement indirect et 77% se raccordent à une ligne HTA située à moins de 100m.LescontraintessurleréseauHTAliéesàunforttauxd’intégrationdessystèmesdecette gammedepuissancenesontpasmodéliséesici,etceratioestdoncprobablementsurestimé.

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 AcourtͲterme,lacollectivitépeutrestervigilantesurlesdevisderaccordementdesproducteurs(surtout en basse tension) pour s’assurer que le raccordement ne constitue pas un point bloquant pour la dynamiqueduterritoireetfaireremontertouteanomalieàsonautoritéconcédante,leSIEA.Apartirde l’outil cadastre solaire / réseau mis en œuvre, le SIEA est le plus à même de donner un indicateur de facilitéoudifficultéàpriorideraccordementpourtoutbâtimentduterritoire,cequipermetàcourtterme d’éviterdepasserdutempsetd’engagerdesdépensesd’étudessurunsitepourlequeluneinstallationa trèspeudechancesd’aboutir.  Pour les communes dont la gestion du réseau est assurée par Enedis, la collectivité peut également encouragerlesacteursàutiliserl’outilenligneSimulateurderaccordementBTaccessiblevialecompte particulier,prooucollectivité,demanièreàavoirunemeilleurevisibilitésurlescoûtsderaccordement attendus.  Pour les 9 communes où la gestion du réseau est assurée par la Régie Services Energie (RSE), les possibilités de raccordement en basse tension sont potentiellement plus élevées, car ce gestionnaire appliqueuneméthodepragmatiqueaucasparcaspourleraccordementdesproducteurs,sansutiliserles règlesnationalesdictéesparEnedisquisontplutôtrestrictives.  AlongͲterme,ilestnécessairedetravaillersurlescapacitésd’accueilduréseaupouranticipersurles besoinsderaccordementdeproductiond’électricitérenouvelable,encohérenceaveclesobjectifsfixés danslesdémarchesdePCAETetlesdynamiquesengagées.Cecipermettrad’allerchercherdestoitures plusloindespostes.  DONNEESSOURCES

Laprésenteétudeutiliselesdonnéessuivantes: • CadastresolaireeffectuéparHespulpourévaluerlepotentielphotovoltaïque(version1); • Plansmoyenneéchelledesréseauxélectriques(sourceSIEA): o Le tracé du réseau électricité : niveau de tension (HTA, BT), type (fil nu, torsadé, souterrain),armoiresHTA. o LapositiondespostesdedistributionpubliqueHTAͲBT,leurnom. o La position des postes clients (consommateurs ou producteurs) représentés par leurs symboles.  LaprésenteficheaétérédigéeparHespul–EmmanuelGoyetNicolasLebert



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 ELEMENTSCLESQUALITATIFSETQUANTITATIFS

Leréseaugazsurleterritoire:  Leréseaudedistributiondegazdessert14communes,soit75%descommunesduterritoire. 

Partcommuneraccordée Canton Nbcommunes Nbcommunes %raccordé raccordées 0134 TREVOUX 5 5 100% 0142 REYRIEUX 10 6 60% 0130 SAINTͲTRIVIERͲSURͲMOIGNANS 4 3 75% Total 19 14 74%   Listedescommunesraccordéesparcanton: Canton Commune Reyrieux ArsͲsurͲFormans Reyrieux Civrieux Reyrieux Massieux Reyrieux Parcieux Reyrieux Reyrieux Reyrieux SainteͲEuphémie SaintͲTrivierͲsurͲMoignans Fareins SaintͲTrivierͲsurͲMoignans Savigneux SaintͲTrivierͲsurͲMoignans Villeneuve Trévoux Beauregard Trévoux Frans Trévoux SaintͲBernard Trévoux SaintͲDidierͲdeͲFormans Trévoux Trévoux  Méthodologied’évaluationdescapacitésduréseaugaz:  Ondistinguedeuxtypesderéseaudegaz: x leréseaudetransport,surlequel,surlatrèsgrandemajoritédestronçons,iln’yapasderestriction d’injectionétantdonnéqueceréseauaccèdeauxcapacitésdestockagesouterrain. x Leréseaudedistribution,quienl’étatactuel,présenteunecapacitélimitéed’injectiondépendant duniveaudeconsommationsursonpérimètred’équilibrage.Leréseaudedistributionestleplus diffus,etdoncleplusàmêmedecollecterlesproductionsdécentraliséesdebiométhane.Ilprésente parailleursdescoûtsderaccordementmoinsélevés«économiquementeténergétiquement»que leraccordementauréseaudetransport,carlapressionestmoinsélevée.L’enjeuestdoncenpremier lieud’évaluerlacapacitéd’intégrationdesproductionssurleréseaudedistribution. p1/7 PCAETCCDombesSaôneVallée

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 Pour le réseau de distribution, la capacité d’injection dépend de la consommation locale du réseau de raccordement sur son périmètre d’équilibre et en particulier de l’étiage estival. Le travail consiste à reconstituerleprofildeconsommationjournalièredegazàlamaillecommunaleàpartirdel’outilMoDeGaz pourenévaluerlacapacitéd’injection:celleͲciestdéfiniecommeétantledébitd’injectionmaximumcontinu prenantencompteunécrêtementannueldemaximumde3%(enréalité,cevolumede3%del’injection peut typiquement être injecté en considérant les possibilités de flexibilité locales : stockage sur méthaniseurs,respirationduréseaudedistribution). Lescapacitésd’injectionlocalessontensuitecomparéesaupotentieldeproductiondebiogazpourévaluer lapartinjectableavecousansmodificationduréseau.  Lesmaillesdesréseauxdedistributionontleurpropredécoupagegéographiquequinecorrespondentpas auxdécoupagesadministratifs.Néanmoins,l’échelled’analyseproposéeàlamaillecantonalepermetde qualifier,enpremièreapproche,lescapacitésenfonctiondesconsommationslocalesactuellesetfutures. Certainsaménagementsduréseaudedistributionlocaleserontsansdoutenécessairespourlesexploiter pleinement (maillage, renforcement, pilotage pression), mais elles ne devraient pas nécessiter des adaptationspluslourdestellesquelesreboursversleréseaudetransport.Danstouslescas,desétudesplus détaillées vont être réalisées par les opérateurs réseau dans les prochains mois et seront renouvelés régulièrement,danslecadredelamiseenœuvredu«droitàl’injection».  Cetteévaluationestfaite: x Àlamaillecantonale(mailled’évaluationdelaressourceméthanisable). x Adeuxhorizonsdetemps: o 2015:prendencomptelesconsommationsactuellesetlesressourcesactuelles o 2050 : prend en compte les évolutions de la consommation de gaz et du potentiel de production.Lesévolutionsdelaconsommationdegazprisesencomptesebasentsurle scénarioADEMEénergieͲclimat2035Ͳ2050etsontrésuméssurletableausuivant:  Secteur Évolution Agriculture Ͳ30% Industrie Ͳ35% Tertiaire Ͳ84% Résidentiel Ͳ67% Transport Nouvel usage : représente 48% de l’énergie final du transport, soit 106 TWh à l’échellenationale Autres Ͳ64%  Larépartitiongéographiquedunouvelusagegaz«transport»à2050,estfaiteàlamailledépartementale auproratadesconsommationsactuellesdecarburantsliquides,puisàlamaillecommunaleauproratadela population.       

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 Lesrésultatssurleterritoire:  Courbededeconsommationjournalièredegazduterritoire–2015; Source:MoDeGaz(Solagro,SOES) 1400

1200

1 000  Autre

800 Résidentiel Tertiaire

MWh/j 600 Industrie

400 Agriculture Mobilité 200

0 juil oct avr déc nov mai juin févr sept janv août mars  Letableausuivantprésentelacapacitéd’injectionsurlesréseauxdedistributionetlecompareaupotentiel deproductionpourchacundescantonsduterritoire.Al’échelleduterritoire,lacapacitéd’injectiondu territoire dépasse sensiblement le potentiel. Mais à l’échelle des cantons, on observe des disparités importantesavecd’unepartlescantonsdeReyrieuxetTrévouxpossédantdescapacitésexcédentaireset d’autre part SaintͲTrivierͲsurͲMoignans qui semble fortement contraint. Des études complémentaires pourront permettre de mieux qualifier ces contraintes et de voir si un maillage entre réseaux voisins permettraitderelâchercescontraintes.  Évaluationdelacapacitéd’injectionetcomparaisonaupotentieldeproductiondebiométhane–2015; Sources:Solagro Maximum Consommation Consommation Consommation Potentielde injectablesur Potentielinjecté totale R.Transport R.Distribution production Canton R.distribution %max MWh/a MWh/a MWh/a MWh/a MWh/a MWh/a Nm3/h inje 0134 TREVOUX 65800 0 65800 20700 3400 16% 3400 40 0142 REYRIEUX 78900 0 78900 32200 16900 52% 16900 170 0130 SAINTͲTRIVIERͲSURͲMOIGNANS 13900 0 13900 3100 15200 490% 3100 30 Total 158600 0 158600 56000 35500 63% 23400 240 Partconsommation 22% 15% Lecturedutableau: x Les3premièrescolonnesprésententlaconsommationfinaledegazpartypederéseau x «MaximuminjectablesurR.Distribution»:représentelacapacitéd’injection.Elleestdéterminéecommeétant laproductionmaximumcontinuepouvantêtrevaloriséeà97%parlaconsommationsurlamailled’équilibrage. x Potentieldeproduction:Potentieldeproductiondebiométhaneparméthanisation x Potentielinjecté:Reprendlepotentieldeproductionlimitéàlacapacitéd’injection.

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SAINTͲTRIVIERͲ SURͲMOIGNANS

REYRIEUX

TREVOUX

0 10000 20000 30000 40000 50000 Potentiel Max_injection_D MWh/a   En2050,lademandedegazseraplusfaibleprincipalementenraisondeséconomiesd’énergiesréalisées dansletertiaireetlerésidentiel,mêmesiunebonnepartieestcompenséeparledéveloppementdugaz carburant.    Évolutiondelaconsommationdegaz Source:MoDeGaz(Solagro,SOES,ADEME) 180000 160000 140000 Autre 120000 Résidentiel 100 000  Tertiaire 80000 Industrie

MWhPCS/a 60000 Mobilité 40000 20000 Agriculture 0 2015 2050   La courbe de consommation journalière est nettement moins saisonnalisée qu’en 2015, en raison des réductionsimportantessurlesusagesthermosensibles(chauffagedesbâtiments)etledéveloppementdu GNV.Cedernierpermetmêmeuneélévationdel’étiageestival.  p4/7 PCAETCCDombesSaôneVallée

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 Courbededeconsommationjournalièredegazduterritoire–2050; Source:MoDeGaz(Solagro,SOES) 1400

1200

1 000  Autre

800 Résidentiel Tertiaire

MWh/j 600 Industrie

400 Agriculture Mobilité 200

0 juil oct avr déc nov mai juin févr sept janv août mars   Globalementl’augmentationdecapacitésliéesaudéveloppementduGNVpermettentd’intégrerlahausse deproductiondebiométhane.NéanmoinsunefortecontrainteresteprésentesurlecantondeSaintͲTrivierͲ surͲMoignans.  Maximum Consommation Consommation Consommation Potentielde injectablesur Potentielinjecté totale R.Transport R.Distribution production Canton R.distribution %max MWh/a MWh/a MWh/a MWh/a MWh/a MWh/a Nm3/h inje 0134 TREVOUX 53000 0 53000 44400 4700 11% 4700 50 0142 REYRIEUX 53200 0 53200 44000 34800 79% 34800 360 0130 SAINTͲTRIVIERͲSURͲMOIGNANS 15700 0 15700 13800 28900 209% 13800 140 Total 121900 0 121900 102200 68400 67% 53300 550 Partconsommation 43% 34%

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 ETATDESLIEUX/POTENTIEL DEVELOPPEMENTDESRESEAUX

Datedemiseàjour:05/04/2019 RESEAUXGAZ



SAINTͲTRIVIERͲ SURͲMOIGNANS

REYRIEUX

TREVOUX

0 10000 20000 30000 40000 50000 Potentiel Max_injection_D MWh/a   PANORAMADESPROJETS,ACTIONSPHARESENCOURS,ACTEURS

Plusieurstypesd’acteurspeuventintervenirsurlesréflexionsautourduréseaudegaz: x Lesopérateursderéseaudedistributionetdetransport:GrdfetGRTgaz x Lesyndicatd’énergie:SIEA x Lesacteursdelaméthanisationquiportentdesprojetsouanimentlafilière(cffichebiogaz)  Aujourd’huisurleterritoiredelacommunautédecommunes,iln’yapasd’installationdeméthanisation existante.   

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 ETATDESLIEUX/POTENTIEL DEVELOPPEMENTDESRESEAUX

Datedemiseàjour:05/04/2019 RESEAUXGAZ

 ARETENIR  Leréseaudedistributiondegazestprésentsur75%descommunesduterritoire.L’analysedescapacités d’injection sur le réseau, qui compare les consommations de gaz actuelles et à 2050 aux potentiels de productiondebiométhaneàl’échellecantonale,montrentunecapacitéglobaled’injectionsuffisantesurle territoire.Maisdesdisparitésapparaissent;lecantondeSaintͲTrivierͲsurͲMoignanssembleparticulièrement contraint.  DONNEESSOURCES

Ͳ OutilModegazSolagro Ͳ DonnéesduSDES Ͳ ADEME,Enerdata,etEnergiesDemain,"ActualisationduscénarioénergieͲclimatͲADEME2035Ͳ 2050",septembre2017,www.ademe.fr/actualisationͲscenarioͲenergieͲclimatͲademeͲ2035Ͳ2050 



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 ETATDESLIEUX/POTENTIEL DEVELOPPEMENTDESRESEAUX

Datedemiseàjour:05/04/2019 RESEAUXDECHALEURETVALORISATIONDECHALEUR

 ELEMENTSCLESQUALITATIFSETQUANTITATIFS

Etatdeslieux  Leterritoirenepossèdepasderéseaudechaleuractuellement.  Potentieldedéveloppement  LeSNCU(SyndicatNationalduChauffageUrbainetdelaclimatisationurbaine),enpartenariataveclaFEDENE (FEDération deservices ENergieEnvironnement)aréaliséune évaluation cartographiquedupotentielde développement des réseaux de chaleur en France disponible sur le site: https://www.observatoireͲdesͲ reseaux.fr/  Cette évaluation du potentiel se base sur une analyse des gisements de consommations d’énergie des populations résidentielles et tertiaires afin de déterminer la densité énergétique linéaire sur le tracé de l’éventuelréseau.End’autrestermes,lorsquelesbâtimentsraccordablessontsuffisammentnombreuxet rapprochés, il est possible d’envisager la création d’un réseau de chaleur économiquement viable ou l’extensiond’unréseauexistant.  En prenant les éléments chiffrés du SNCU, l’extraction des données SIG permet d’obtenir la densitéde consommation linéaire (en MWh/ml) et la longueur correspondante de voirie. Ainsi 3 zones de développementontétéidentifiéessurleterritoiredelaCCpourunpotentieltotalde40GWhenconsidérant une densité énergétique minimale de 1,5 MWh/ml (minimum de viabilité économique admis). Pour une densitéminimalede4,5MWh/ml(rentabilitéplusélevée)lepotentielestde34GWh.  Trévoux  LazonededéveloppementlaplusimportantesetrouveàTrévoux.Lepotentielestestiméà20GWhpour unedensitéminimalede1,5MWh/mletà16GWhpourunedensitéminimalede4,5MWh/ml.

 Lesautreszonesdepotentielsontdisséminéessurplusieurscommunes.OndistingueralapartieSudͲEstde lapartieNord.

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 ETATDESLIEUX/POTENTIEL DEVELOPPEMENTDESRESEAUX

Datedemiseàjour:05/04/2019 RESEAUXDECHALEURETVALORISATIONDECHALEUR

 SudͲEst  La partie SudͲEst du territoire possède un potentiel compris entre 10 GWh (4,5 MWh/ml) et 12 GWh (1,5MWh/ml).LescommunespossédantdupotentielsontReyrieux,Parcieux,MassieuxetCivrieux. 

  Nord  LapartieNordduterritoirepossèdeunpotentielde8GWhprincipalementlocalisésurFareins(7GWh).Un tronçonde23mestidentifiéavecunedensitéénergétiquemoyennede319MWh/ml.AArsͲsurͲFormans,le potentielestestiméà1GWh,ilestanecdotiquesurlescommunesdeFransetSainteͲEuphémie.

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 ETATDESLIEUX/POTENTIEL DEVELOPPEMENTDESRESEAUX

Datedemiseàjour:05/04/2019 RESEAUXDECHALEURETVALORISATIONDECHALEUR

 Ilestimportantdenoterquecepotentielsebasesurlaconsommationactuelledesbâtimentsetneprend pasencompteleséventuellespolitiquesdemaitrisedel’énergieetenparticulierlarénovationdesbâtiments résidentielsettertiaires(objectifBBCrénovation®en2050).Ledéveloppementderéseaudechaleurestune stratégieà«courtterme»(5/7ans)permettantd’intégrerrapidementdesEnRàgrandeéchelleetainsi valoriserlegisementidentifiédanslesautresfichesthématiques.  Potentiel(GWh) Zone Commune >1,5MWh/ml >4,5MWh/ml Fareins 7,2 7,2 Frans 0,0 0,0 SudͲEst ArsͲsurͲFormans 1,0 1,0 SainteͲEuphémie 0,1 0,0 Trévoux Trévoux 20,1 16,4 Reyrieux 8,0 8,0 Parcieux 0,2 0,0 Nord Massieux 2,1 1,8 Civrieux 1,4 0,0  TotalCC 40,2 34,3  Pourcompléterl’analyse,lacartographieenfindeficheprésentelesdensitésdepopulationsurleterritoire. Leszoneslesplusdensespeuventprésenterunintérêtentermesdedéveloppementderéseaudechaleur carc’estlàquesontconcentréeslesbesoinsénergétiques. LepotentieldelacommunedeTrévouxestconfirméparcetteanalyse.  ARETENIR

 Unpotentieldedéveloppementestiméà40GWhetconcentrésurTrévoux.  DONNEESSOURCES

Ͳ Sitedel’observatoiredesréseaux(https://www.observatoireͲdesͲreseaux.fr/) 

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 ETATDESLIEUX/POTENTIEL DEVELOPPEMENTDESRESEAUX

Datedemiseàjour:05/04/2019 RESEAUXDECHALEURETVALORISATIONDECHALEUR





p4/4 0 Introductionetprincipauxenjeux 1 Consommationsd’énergies 2 Séquestrationcarbone 3 Sensibilitééconomique 4 Productiond’énergiesrenouvelables 5 Développementdesréseaux 6 Qualitédel’air

Qualitédel’air

  7 Adaptationauchangementclimatique

CC Dombes Saône Vallée / PCAET - Phase diagnostic : état des lieux et potentiel 10006519-rapport final INDDIGO – Juin 2019 PCAETCCDombesSaôneVallée

 ÉTATDESLIEUX QUALITEDEL’AIR

Datedemiseàjour:29/05/2019 /

 ELEMENTSCLESQUALITATIFSETQUANTITATIFS

Méthodologie Laqualitédel’airextérieurestunenjeuprépondérantdespolitiquesénergieclimat.Sasurveillanceetson améliorationsontrèglementairesetlesintercommunalitésontunrôleàjouerdansceprocessus(codede l’environnement) Lespolluantsdel’air(PA)sontdescomposésdegaztoxiquesoudeparticulesnocivesquiontuneffetdirect surlasanté,l’économieetlesécosystèmes. LaloiLAUREde1996donneladéfinitionsuivantedelapollutionatmosphérique: «Constitueunepollutionatmosphériqueausensdelaprésenteloil'introductionparl'homme,directement ouindirectement,dansl'atmosphèreetlesespacesclos,desubstancesayantdesconséquencespréjudiciables denatureàmettreendangerlasantéhumaine,ànuireauxressourcesbiologiquesetauxécosystèmes,à influersurleschangementsclimatiques,àdétériorerlesbiensmatériels,àprovoquerdesnuisancesolfactives excessives.»  Lesémissionsdepolluantsatmosphériquesconcernentlessecteursd’émissionsvisésparledécretn°2016Ͳ 849 et l'arrêté du 4 août 2016 relatif au plan climatͲairͲénergie territorial. Les valeurs d’émissions de polluantsatmosphériquesontétécalculéesparAtmoAuvergneͲRhôneͲAlpesconformément: x Au guide méthodologique pour l’élaboration des inventaires territoriaux des émissions atmosphériques réalisé par le Pôle de Coordination national sur les Inventaires d’émissions Territoriaux, x AuréférentielfrançaisOMINEAélaboréparleCITEPA.  Plusd’informations: http://www.airͲrhonealpes.fr/sites/ra/files/atoms/files/methodeinventaireregional_v2017.pdf  Lespolluantsinventoriéssontlessuivants: x Lessubstancesrelativesàl’acidification,l’eutrophisationetàlapollutionphotochimique: o Lesoxydesd’azote(NOX) o LesComposésOrganiquesVolatilsNonMéthaniques(COVNM) o LedioxydedeSoufre(SO2) o Lemonoxydedecarbone(CO) o L’ammoniac(NH3) o Lebenzène x Lesparticulesensuspension(TSP,PM10etPM2.5) x LesHydrocarburesAromatiquesPolycycliques(HAP)décomposésselon8espèces x Lesmétauxlourdsdécomposésselon14espèces x Lesdioxinesetfuranes  Les concentrations de polluants atmosphériques (dont sont issues les cartes de pollution, les résultats statistiquesetl'expositiondespopulations)représententlapollutionquerespirentlespersonnes.Ellessont élaboréesparcombinaisond’unmodèlerégionaletlocal(àl’échelledelarue)prenantencomptelecadastre desémissions(trafics,résidentielles,agricoles,industrielles),les conditionsmétéorologiques,lerelief,la typologiedesrues,etc. 

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 ÉTATDESLIEUX QUALITEDEL’AIR

Datedemiseàjour:29/05/2019 /

 L’étude se concentre sur les 4 polluants suivants dont les cartographies des concentrations moyennes annuellesetl’évaluationdel’expositiondespersonnessontissuesdestravauxd’AtmoAuvergneͲRhôneͲ Alpes: x Lesparticulesfines(PM10etPM2.5) x Ledioxyded’azote x L’ozone Lesvaleursdeconcentrationàlamailleintercommunalesontcellesde2016.L’analysedépartementaledes concentrationsestfourniepourl’année2017.  Impactssurlasanté Lapollutiondel’airestclasséecancérigèneparl’OMS,etestl’unedesprincipalescausesenvironnementales dedécèsdanslemonde[].Lespolluantsplusparticulièrementincriminéssontlesparticulesfines(PM10et PM2.5),lesoxydesd’azoteetl’ozonetroposphérique.Leseffetssurlasantéd’unepollutionchroniquesont l’apparition ou l’aggravation de cancers, pathologies cardiovasculaires et respiratoires, troubles neurologiques,dudéveloppement…Lapollutionchroniqueestplusimpactantesurlasantépubliqueque l’expositionponctuellelorsdespicsdepollution.  Impactssurl’environnement Lesimpactsdelapollutionatmosphériquessontnombreux.Ensynthèse: Ͳ l’ozoneaffectelemétabolismeetlacroissancedecertainsvégétaux,etpeutinfluersurlarentabilité agricole. Ͳ les émissions d’oxyde d’azote et de dioxyde de soufre, via les pluies acides, perturbent la photosynthèse(pardécompositiondelachlorophylle)etl’absorptiondeselsminéraux(acidification etpertedefertilitédessols).Cephénomènedépasselargementleszonesd’émissionsdespolluants incriminés. Ͳ Les dépôts azotés acidifient et génèrent une eutrophisation des milieux. Ceci favorise le développementdesespècesnitrophilesetladisparitiondesautresespècesvulnérablesàunexcès d’azote,etmenacedonclabiodiversité,notammentdansleSudEstdelaFranceetcertaineszones demontagne.  Impactsurl’économie Auniveaunational,lescoûtssanitaires,sociauxetéconomiquesdelapollutionsontconsidérables.Selonune étudeduSénatdejuillet2015,lescoûtssontévaluésenFranceentre1150et1650eurosparhabitantetpar an.Cetteestimationintègrelescoûtsdesantés,lescoûtsassociésauxinfractionréglementaire,maisaussi lescoûtsindirectstelsquel’impactsurlesrendementsagricolesetlabiodiversitéoul’érosiondesbâtiments etdesdépensesdeprévention. La préservation et l’amélioration de qualité de l’air est également un enjeu primordial pour conserver l’attractivitétouristiqueetl’économiedesterritoires.  Rappeldesseuilsetterminologie Valeurlimite:valeurréglementairefixéeautraversdesdirectiveseuropéennes(2004et2008)déclinéeen droitfrançais).LaFrancedoitrespectercesseuilssouspeinedecontentieux,etd’amendesassociées. Valeur OMS: valeur recommandée par l’organisation mondiale de la santé pour réduire l’impact de la pollutionsurlasantéhumaine.

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 ÉTATDESLIEUX QUALITEDEL’AIR

Datedemiseàjour:29/05/2019 /

 Particulesfines–PM10 Cartographieannuelledeconcentration

  LamoyenneannuelledesconcentrationsdePM10estinférieureàlavaleurlimitesurlatotalitéduterritoire.

Expositiondespopulations

  Commelemontrelacartographie,leterritoiren’estpasexposéàdesdépassementsdeconcentrationde valeurslimites(40µg/m3enmoyenneannuelle).ATMOestimequ’environ212habitantsduterritoiresont exposésàundépassementdelavaleurrecommandéeparl’OMS(20µg/m3enmoyenneannuelle).Cetaux s’élèveà2%auniveaudépartemental. 

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 ÉTATDESLIEUX QUALITEDEL’AIR

Datedemiseàjour:29/05/2019 /

 Bilandépartemental2017: 

 x Valeurlimiterespectéesurl’ensembledudépartement x Niveaurecommandéparl’OMSdépassépour2,4%delapopulation(15000habitantsexposéscontre 12000en2016) x Concerneprincipalementlefondpériurbain           

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 ÉTATDESLIEUX QUALITEDEL’AIR

Datedemiseàjour:29/05/2019 /

 Particulesfines–PM2.5 Cartographieannuelledeconcentration

 LesparticulesfinesPM2.5ontuneffetplusimpactantsurlasantéquelesPM10carleurdiamètreestplus petitetellespénètrentainsiplusprofondémentdansl’appareilrespiratoire. LamoyenneannuelledesconcentrationsdePM2.5estinférieureàlavaleurlimitesurlatotalitéduterritoire. Ilestcependantexposéàdesconcentrationssupérieuresàlavaleurrecommandéeparl’OMS.L’ouestdu territoire,plusurbaniséestplusexposé.

Expositiondespopulations

 Commeobservésurlacartographie,leterritoirenesubitpasdedépassementdevaleurlimite(25µg/m3en moyenneannuelle).Cependantlatotalitédelapopulationestexposéeàundépassementdelavaleurfixée parl’OMS(10µg/m3enmoyenneannuelle).Cetauxestde70%dansl’Ain.

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 ÉTATDESLIEUX QUALITEDEL’AIR

Datedemiseàjour:29/05/2019 /

 Bilandépartemental2017: 

 x Valeurlimiterespectéesurl’ensembledudépartement x Niveaurecommandéparl’OMSdépassépour83%delapopulationdépartementalecontre70%en 2016. x Toujours100%delapopulationdelaCCexposéeàundépassementdelavaleurdel’OMS           

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 ÉTATDESLIEUX QUALITEDEL’AIR

Datedemiseàjour:29/05/2019 /

 Dioxyded’azote–NO2 Cartographieannuelledeconcentration

 Lesconcentrationsdedioxyded’azotesecantonnentautourdesaxesroutiersimportants.L’ouestetlesud duterritoiresontplusexposésavecdesconcentrationsrelativementélevéesduesàlaproximitédel’A6et l’A46.Desdépassementsdevaleurslimitessontmêmeobservéssurletracédel’A46àMassieux.Lereste duterritoireestépargnéavecdesconcentrationstrèsfaibles(<10µg/m3)

Expositiondespopulations

  Lesfortesconcentrationsdedioxyded’azotesecantonnentàproximitédirectdel’autoroute,lapopulation n’estpasexposéeàdesdépassementsdevaleurslimites. 

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 ÉTATDESLIEUX QUALITEDEL’AIR

Datedemiseàjour:29/05/2019 /

 Bilandépartemental2017: 

 x Valeurlimitedépasséelelongdesaxesroutiersimportantsdudépartement(environ1000personnes contre500en2016.            

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 ÉTATDESLIEUX QUALITEDEL’AIR

Datedemiseàjour:29/05/2019 /

 Ozone–O3 Cartographieannuelledeconcentration

 L'ozoneestissudelatransformationchimiquedesoxydesd’azote,enprésencedecomposésorganiques volatils(COV),sousl’actiondesrayonsUVdusoleil.Unfortensoleillementetdestempératuresélevées favorisentdonccettetransformation.Lesconcentrationsd’ozonesontparticulièrementélevéesenété. Surleterritoire,ATMOestimequelavaleurciblepourlaprotectiondelasanté(120µg/m3sur8h)aété dépasséeentre10et15joursdansl’année,l’estduterritoireestplusexposé.  Expositiondespopulations

 Lapopulationn’estpasexposéeàdesdépassementsdelavaleurciblecorrespondantà25jourd’exposition àuneconcentrationsupérieure120µg/m3enmoyennejournalière.Auniveaudépartemental,3%dela populationyestexposée.

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Datedemiseàjour:29/05/2019 /

 Ilest difficilederéduirelesconcentrationsd’ozonecar c’estunpolluantditsecondaire.Ilseforme par réaction chimique à partir des «précurseurs d’ozone» que sont les oxydes d’azotes et les composés organiquesvolatilessousl’effetdurayonnementUV. Pourfairebaisserlesconcentrationsd’ozonesurlelongterme,ilfautdoncdiminuerlesémissionsd’oxyde d’azote(transportsroutiers)etdecomposésorganiquesvolatiles(résidentiel,transportsroutiers,industrie).  Bilandépartemental2017  Valeurciblepourlasanté: 

 x Augmentationdesniveauxd’ozonecomparéà2016 x 171000personnesexposéesàdesdépassementsdelavaleurcible,soit27%delapopulationde l’Ain(3%en2016) x LaCCDombesͲSaôneValléefaitpartiedesterritoireslesmoinsexposésdudépartement.         p10/14 PCAETCCDombesSaôneVallée

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Datedemiseàjour:29/05/2019 /

 Valeurciblepourlavégétation: 

 x Dépassementdesvaleursciblepourlavégétationpourlapremièrefoisdepuisplusieursannées. x Objectiflongtermedépassésurl’ensembledudépartement                   p11/14 PCAETCCDombesSaôneVallée

 ÉTATDESLIEUX QUALITEDEL’AIR

Datedemiseàjour:29/05/2019 /

 Bilandesémissions

Données2015  Lesecteurdutransportestresponsableà73%desémissionsdedioxyded’azote(NOx). LesparticulesfinesPM10sontémisesenmajeurepartieparlerésidentielàhauteurde36%(principalement lechauffageauboisnonperformantmaisaussifioul)etl’agriculture(35%). LesPM2.5proviennentdesmêmessecteursavecuneprépondérance(54%)durésidentiel(chauffageaubois nonperformantetbrûlageàl’airlibredesvégétaux). Lescomposésorganiquesvolatiles(COVNM)provienenntà50%del’industrieetà40%durésidentiel. Lesémissionsd’ammoniac(NH3)s’expliquentquasimentexclusivementparl’agriculture. Ledioxydedesouffreestémisprincipalementparlesecteurrésidentiel.   PM10 PM2.5 COVNM NH3 SO2 PartdelaCCdansles 6% 6% Confidentiel 5% 1% émissionsdépartementales  LesémissionstotalesdeNOxpourledépartementnesontpascommuniquéespourcausedeconfidentialité.         p12/14 PCAETCCDombesSaôneVallée

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Datedemiseàjour:29/05/2019 /

 Episodesdepollution En2017,38journéesontconnuuneactivationdedispositifpréfectoralenAuvergneRhôneͲAlpes,laplupart enJanvier/février.LeterritoiredelacommunautédecommunessetrouvedanslazoneOuestAinquia connu10joursd’activationsdont7d’alerte. 

  PANORAMADESPROJETS,ACTIONSPHARESENCOURS,ACTEURS

8communesdelaCC(Massieux,Misérieux,Parcieux,Reyrieux,SaintͲDidierͲsurͲFormans,SaintͲEuphémie, Toussieux et Trévoux) se trouvent dans le périmètre du PPA (Plan de Protection de l’Atmosphère) de l’agglomérationLyonnaise.Ceplanviseàaméliorerlaqualitédel’airdanssonpérimètreainsiqueréduire l’expositiondespopulations.  LesobjectifsduPPAsontlessuivants: x Conduiredesmesuresquipermettentd’atteindreetderespecterdemanièrepérennelesvaleurs limites de concentration des polluants dans l’atmosphère (oxydes d’azotes, particules fines et benzène) x Proposerdesactionspourlessubstancespourlesquelleslesconcentrationsdépassentlesvaleurs cibles(benzo(a)pyrèneetozone) x Diminuerl’expositiondespopulations(nombredepersonnes) x Respecterlesobjectifsnationauxderéductiond’émissionsdanslecadredeladirectiveeuropéenne plafond2001/81/CE(NOxͲ40%;PM2.5Ͳ30%;PM10Ͳ30%entre2007et2015) x Améliorerlesconnaissances 

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 ÉTATDESLIEUX QUALITEDEL’AIR

Datedemiseàjour:29/05/2019 /

 Pouratteindrecesobjectifs,19actionsontétédéfiniesdans4secteurs(industrie,résidentiel,transport, urbanisme).Acelas’ajouteuneactiontransversale(visantàtraiterlespointsnoirsdelaqualitédel’airpar desactionsspécifiques)etuneactionencasdepicdepollution(révisiondel’ArrêtéInterͲPréfectoral). ARETENIR Chiffresclésdelapollutiondel’air: x 42000décèsprématurésparanenFrance(CleanAirforEurope–2005) x Coûtannuelestiméà100milliardsd’eurosd’aprèslacommissiond’enquêtedusénatdont20à30 milliardsliésauxdommagessanitaires x Augmentationdesallergiesrespiratoires,+20%delapopulationfrançaise(RNSA) x 7millionsdedécèsparandanslemondeselonl’OMS(Mars2014)  Lesdépassementsdevaleurlimitesdeconcentrationsdeparticulesfines(PM10etPM2.5)sontinexistants, enrevancheunepartiedelapopulationestexposéeàdesdépassementsdesvaleursrecommandéespar l’OMSpourlesPM2.5.Lasuppressionduchauffageauboisnonperformantetl’interdictiondubrulageà l’airlibredesvégétauxsontlesprincipauxmoyensd’actions. Lesconcentrationsdedioxyded’azotesecantonnentàproximitédesaxesroutiersstructurants(passagede l’A46). Leterritoireestmoinsexposéàlapollutionàl’ozonequelerestedudépartement.Cettepollutionconstitue toutdemêmeunenjeudetailledanslesannéesàvenirentermesd’impactsanitaireetenvironnemental. DONNEESSOURCES

x Ficheterritorialeversion2017–ATMOAuvergneͲRhôneͲAlpes–Février2018 x Bilandequalitédel’airen2017dansl’AinͲATMOAuvergneͲRhôneͲAlpes–Mai2018 x DREALAuvergneRhôneAlpes–28février2017–«ComitédePilotageduPPAdel’agglomération lyonnaise» x ©AtmoAuvergneͲRhôneͲAlpes(2017)«Méthoded’élaborationdel’inventairedesémissions atmosphériquesenAuvergneͲRhôneͲAlpes» x Recommandationsdel’OMS: https://www.atmoͲauvergnerhonealpes.fr/article/recommandationsͲdeͲloms  



p14/14 0 Introductionetprincipauxenjeux 1 Consommationsd’énergies 2 Séquestrationcarbone 3 Sensibilitééconomique 4 Productiond’énergiesrenouvelables 5 Développementdesréseaux 6 Qualitédel’air 7 Adaptationauchangementclimatique  Aléasclimatiques Population(habitat,santé)

Eau

Milieuxnaturelsetbiodiversité

Agricultureetforêt

SolsetsousͲsols

Infrastructures



CC Dombes Saône Vallée / PCAET - Phase diagnostic : état des lieux et potentiel 10006519-rapport final INDDIGO – Juin 2019 PCAETCCDombesSaôneVallée

 ÉTATDESLIEUX ADAPTATIONAUCHANGEMENTCLIMATIQUE

Datedemiseàjour:05/04/2019 ALEASCLIMATIQUES

 

ELEMENTSCLESQUALITATIFSETQUANTITATIFS

Leprofilclimatiqueterritorialcomprend: Ͳ L’observation de l’évolution des paramètres climatiques (températures, précipitations…), sur les dernières décennies, fournie par l’Observatoire Régional des Effets du Changement Climatique (ORECC). Ͳ Lesprojectionsdesévolutionspossiblesdecesparamètresàdeuxhorizons,proche(2050)etmoyen (2070).EllessonttiréesdelabasededonnéesDRIASͲlesfutursduclimatdemétéoFranceetsont établiesselonplusieursscénariosdontlesdeuxextrêmessonticidétaillés: ¾ LescénarioRCP2,6,«optimiste»,quiintègreleseffetsd’unepolitiquevolontaristederéduction desémissionsdeGES,entrainantunréchauffementplanétairede2°Càl’horizon2100. ¾ Le scénario RCP 8,5, «pessimiste», qui intègre l’absence de politique visant à limiter les émissionsdeGES,entrainantunréchauffementpouvantdépasser4°Càl’horizon2100.

 CesindicateurssontissusdudernierrapportduGIEC,RCPsignifiantRepresentativeConcentrationPathways, soit«Profilsreprésentatifsd'évolutiondeconcentration». ConcernantleterritoiredelaCommunautédeCommunesDombesͲSaôneͲVallée,lastationderéférencede météoFrancepourl’évolutiondesclimatsdesdernièresdécenniessesitueendehorsduterritoire,surla commune d’AmbérieuͲenͲBugey. Cependant le climat de cette commune est représentatif du climat du territoire.  Températuremoyenneannuelle: Observations: Lamoyenneannuelledestempératuresestactuellementde10,61°C.  Entre1953et2016,latempératuremoyenneannuelleaaugmentéde2,1°CàAmbérieuͲenͲBugey.Cette tendance est observée sur les autres stations de l’ORECC. L’augmentation des températures est plus importanteenmontagnequ’enplaine.

    

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 ÉTATDESLIEUX ADAPTATIONAUCHANGEMENTCLIMATIQUE

Datedemiseàjour:05/04/2019 ALEASCLIMATIQUES

 Projections:

 Selonlesscénarioslatempératuremoyenneannuellepourraitpasserà12°Cen2050et13°Cen2070.Les chutesdeneigesdevraientdiminuerfortementetdevenirrares,entrainantunebaissederechargedes nappesdurantl’hiver.  Nombredejournéesd’été: Observations: Unejournéed’étésecaractériseparunetempératuremaximalesupérieureà25°C.

 Entrelespériodes1957Ͳ1986et1987Ͳ2016,cenombredejoursaaugmentéenmoyennede16.Ilétaitde 46entre1976et2005.   

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 ÉTATDESLIEUX ADAPTATIONAUCHANGEMENTCLIMATIQUE

Datedemiseàjour:05/04/2019 ALEASCLIMATIQUES

 Projections:

 Lenombredejournéesestivalesdevraitpasserà64d’ici2050et81d’ici2070.  Nombredejoursdevaguesdechaleur: Observations: Une vague de chaleur est définie par cinq jours consécutifs présentant une température moyenne journalièresupérieured’aumoins5°Càlanormale. Entre1976et2005,lenombredejoursdevaguedechaleursurleterritoiredelacommunautédecommunes étaitde15. Projections:



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 Cenombreestappeléàdoubleràhorizonprochepouratteindre30etquadruplerd’ici2070pouratteindre 56.  Cumulannueldeprécipitations: Observations: Lerégimedeprécipitationsprésenteunegrandevariabilitéd’uneannéeàl’autre.Aucunetendancenese dégagepourl’instant.

   Projections:

  D’aprèslesprojectionsDRIASactuelles,danslecadreduscénariopessimiste,lesprécipitationsannuelles devraienttrèslégèrementaugmenterauxhorizonsprochesetmoyens.   

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 Cumulestivaldeprécipitations: Projections:

 C’estauniveauducumuldeprécipitationsestivalesqueladifférencedevraitêtrevisible,sanstoutefoisêtre majeure.Unediminutiondesprécipitationsestivalesestàprévoir,avecuncumulpassantsouslabarredes 200mmpourlestroismoisestivaux(juin,juillet,aout)auxhorizonsmoyensetlointains.  Bilanhydrique: Observations: Le bilan hydrique est un indicateur de sécheresse calculé par différence entre les précipitations et une estimationdel’évapotranspirationducouvertvégétal,issuedeparamètresmétéorologiques(température, rayonnement,humidité,vent).Ilpermetd’observerl’étatdesressourceseneaudepluiedusold’uneannée surl’autre.Lebilanhydriqueestunindicateurpertinentpourobserverl’étatdesapportseneaud’uneannée surl’autreetpouridentifierdespériodesdesécheresseetleurrécurrencesurlelongterme. Lebilanhydriqueestutilisé: Ͳ Surleplanhydrologiquepourapprécierlarestitutiond’eauaumilieu,représentéeparl’eauruisselée etl’eauinfiltréeverslesnappesprofondes; Ͳ Surleplanagronomiquepourévaluerl’eauutilisableparlescultures,nécessaireàl’évapotranspiration, etquiprovientdesprécipitationsetdustockd’eaucontenudanslesol,éventuellementcomplétéepar l’irrigation.

Dans le cadre de l’ORECC, c’est ce deuxième aspect correspondant au bilan hydrique agricole, qui est observé,defaçonsimplifiée.Eneffet,l’eaueffectivementutilisableparlesculturesvarieselonletypede cultureconsidéréeetlescaractéristiquesdusoloùpousselaculture,influantsurlesréserveseneaudusol. 

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 Danslecadredecettefiche,le bilan hydriqueobservéestun bilanhydriqueclimatique,encoreappelé demandeclimatiqueeneau,correspondantàuneévaluationapproximativedudéficithydriqueagricoleet priscommeétantégalàladifférenceentrelesprécipitationsetl’évapotranspirationd’uncouvertvégétalde référence,sanstenircomptedutypedeculture,nidescaractéristiquesréellesdusol.

   Lebilanhydriqueannueladiminuéde122,6mmentrelespériodes1957Ͳ1986et1987Ͳ2016àAmbérieuͲ enͲBugey.Cebilanaamorcésadiminutiondanslesannées90.  Nombredejoursdesécheresse: Observations: Lenombredejoursdesécheresseéquivautaunombredejoursconsécutifsavecprécipitationsinférieuresà 1mm. Projections:

 Iciaussionnenotepasdechangementsignificatif.Lavaleurmoyennepourlapériodederéférence1976Ͳ 2005estde20joursdesécheresseconsécutifsmaximum.Cettevaleurdevraitresteridentiqueàcourtterme avantd’augmenterdoucementmaisrégulièrementàmoyenetlongterme.

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 Nombredejoursdegel: Observations: Unjourdegelestcaractériséparunetempératureminimaleinférieureouégaleà0°C.Cenombredejours estendiminutionsensible.Entre1957Ͳ1986et1987Ͳ2016,iladiminuéde15,1.

  Projections:

  D’icià2050ildevraitdiminuerencorede17joursetde29joursà2070.Réduisantlenombredejoursdegel de61à32.   

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 Feuxdeforêt: L’IndiceFeuMétéo(IFM)permetdecaractériserlesconditionsfavorablesauxfeuxdeforêt.Cetindiceest calculéàpartirdesdonnéesclimatiques(température,humiditédel’air,vitesseduvent,précipitations)et descaractéristiquesdumilieu(soletvégétation). Observations:

 Dansledépartementdel’Ain,lenombredejoursoùl’indiceIFMestélevé(supérieurà10)estpasséde10,7 entre1959et1988à13,2entre1986et2015.  Projections:

 SelonDRIAS,lamoyenneàl’échelleduterritoireétaitde4,2entre1976et2005,etdevraitpasserà5,07en 2050et7,38en2070. 

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 PANORAMADESPROJETS,ACTIONSPHARESENCOURS,ACTEURS

Cffichesthématiques.

ARETENIR  SurleterritoiredelaCCDombesSaôneVallée,lesaléasclimatiquesretenuspourl’étudesontlessuivants: ͲAugmentationdelatempératuremoyenneannuelle:ellepourraitgagnerjusqu’à+1,4°Cd’ici2050,et jusqu’à+2,4°Cd’icià2070. Ͳ Augmentation du nombre de journées d’été (température maximale supérieure à 25°C): il pourrait atteindre64jd’ici2050,etatteindre81jd’icià2070. ͲAugmentationdunombredejoursdevaguesdechaleur:aujourd’huid’environ15j/an,ilpourraitêtre multipliépar2d’ici2050etquadruplerd’icià2070. ͲTendanceàlabaisseducumuldeprécipitationsenété.Enrevanche,l’évolutionpossibleducumulannuel deprécipitationsn’estpassignificativepourentirerunetendanceà2050ouà2070. ͲDiminutionsignificativedunombredejoursdegel:ildiminuesignificativementd’ici2050,perdant17 jours,etàl’horizon2070lenombredejoursdegeldevraitêtredivisépardeux. ͲDiminutiondelapartdesprécipitationsneigeusestrèsimportante. 

DONNEESSOURCES

FichesORECC DRIAS,lesfutursduclimat. Agencedel’eau,rapportbilandesconnaissances«EauetChangementClimatique» DDRMdel’Ain



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Datedemiseàjour:05/04/2019 POPULATION(Habitat,Santé)

 ELEMENTSCLESQUALITATIFSETQUANTITATIFS  Unecroissancedémographiqueendiminution:  Lacroissancedémographiquedu territoirediminue,avecun taux decroissanced’environ 1,26%paran depuis2006alorsqu’ilatteignait1,8%entre1999et2006.Cettecroissanceestprincipalementportéeparle nordduterritoire,avecuntauxde1,6%.  D’un point de vue de l’adaptation au changement climatique, l’enjeu est multiple par rapport à cette caractéristiqueduterritoire: Ͳ Nepasurbaniserdavantage,pournepasrenforcerlagravitédurisqueinondationd’unepart,et préserver les espaces naturels majeurs et secondaires d’autre part : l’objectif est de ne pas augmenterleszonesàurbaniser,etdedensifierlesbourgs. Ͳ Préserver la ressource en eau, sur laquelle la pression est déjà forte, dans un contexte où le changementclimatiquetendàdiminuercetteressource. Ͳ Faireattentionàl’augmentationdelaconsommationélectrique(liéenotammentàlaclimatisation) avecl’augmentationdelapopulation.  Unnombredelogementsneufsendiminution:  Depuis quelques années la production de logements individuels diminue, voire s’effondre en 2015, entrainantunediminutiondunombretotaldelogementsneufs.Laquantitéd’habitatscollectifspeineàse stabiliseretnecompensepasladiminutiondelogements.Miseàpartpourlelogementindividuel,aucune tendancenesemblesedessiner.  Malgrécettediminution,ilconvientderestervigilantquantàlaperformanceénergétiqueduparc.  Lasantédeshabitants:  Lesenfantsetlespersonnesâgéesrestentlesplusvulnérablesparrapportàl’augmentationdunombreet desduréesdevaguedechaleur,ainsiqu’àl’augmentationdutauxd’allergènedansl‘airambiant. Selonl’OMS,«LasantéestunétatdecompletdebienͲêtrephysique,mentaletsocial,etneconsistepas seulementenuneabsencedemaladieoud'infirmité». Aussi,lechangementclimatiqueimpactelasantédefaçondirecteetindirectedeplusieursfaçons. Lesépisodesdecaniculepourraientdevenirplusfréquentsàl’avenir.En2003,outrelesforteschaleurs,la canicules’estaccompagnéed’unepollutionparl’ozoneimportantetantenduréequ’enintensité.Lenombre desdécèsauniveaunationalenexcèsparrapportauxannéesprécédentesaétéestiméà14800entrele1er etle20août2003,soituneaugmentationde60%parrapportàlamortalitéattendue.L’ensembledela Franceaététouché,etglobalementlasurmortalitéadavantageconcernéleszonesurbaines.Cependanten 2018,lacaniculeaétélégèrementmoinsforteenintensitéqu’en2003maispluslongue;leschiffresfont étatd’unesurmortalitéde«seulement»1500personnes. Outrel’impactdirectentermesdemortalité,l’augmentationduphénomèned’ilotdechaleurenville,en période de canicule, mais de façon continue également, renforce de façon importante l’inconfort de la population,etparlàmêmeimpactedoncsurlebienͲêtredeshabitants.

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Datedemiseàjour:05/04/2019 POPULATION(Habitat,Santé)

 L’élévationdelatempératurefavoriseledéveloppementdecertainesespèces,parfoisaudétrimentd’autres espèces.C’estnotammentlecasd’espècesparasitaires,telsquelemoustiquetigreouencorelestiques, pouvantêtreporteursdemaladievectorielle. L’élévation des températures favorise la pollinisation, en durée et en intensité. Ainsi, le changement climatiqueimpacteégalementlasantéhumaineenfavorisantledéveloppementd’allergènesdansl’air.Par ailleurs,l’augmentationdelateneurenCO2dansl’airrenforcelepouvoirallergisantdecertainesplantes (tellesquel’ambroisie). Citonségalementlesimpactssurlasantédesvégétauxetdesanimaux(altérationdelacroissance,décalage des saisonnalités, appauvrissement, évolution de la biodiversité…) qui impactent directement notre alimentation. Enfin,l’augmentationdelafréquencedephénomènesextrêmesgénérantdesinondations,desglissements deterrain,oudesdégâtssurl’habitatimpactentégalementdirectementlasantédespopulations.  Matricedesimpactsduchangementclimatique: 

  Légende: Modéré(e) Moyen(Moyenne) Fort(e) 

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Datedemiseàjour:05/04/2019 POPULATION(Habitat,Santé)

 PANORAMADESPROJETS,ACTIONSPHARESENCOURS,ACTEURS  Cf.Ficheseau,milieuxnaturelsetbiodiversité  ARETENIR  Lapopulationaugmentede1,26%paran. D’un point de vue de l’adaptation au changement climatique, l’enjeu est multiple par rapport à cette caractéristiqueduterritoire: Ͳ Préserver la ressource en eau, sur laquelle la pression est déjà forte, dans un contexte où le changementclimatiquetendàdiminuercetteressource(enété,auniveaudescoursd’eauxetdes étangs). Ͳ Ne pas urbaniser davantage, pour ne pas renforcer la gravité du risque inondation d’une part, et d’autrepartpréserverlesespacesnaturelsmajeursetsecondaires. Ͳ Climatisationdel’habitatpardessystèmesnonénergivores.Aménagementsurbainspermettantde réduirel’effetîlotdechaleur,particulièrementdanslescentresbourgsamenésàêtredensifiés. Ͳ Prévention et interventions pour réduire les effets sanitaires du changement climatique : développementdemaladiesvectorielles,d’agentsallergènes. Lesenfantsetpersonnesâgéessontlesplusvulnérablesauxeffetsduchangementclimatiques,auregard del’augmentationdunombreetdeladuréedesvaguesdechaleur,maiségalementvuledéveloppement d’agentspathogènes.  DONNEESSOURCES SCOTValdeSaôneDombes,2018 

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Datedemiseàjour:05/04/2019 EAU

 ELEMENTSCLESQUALITATIFSETQUANTITATIFS: Présentationduréseauhydrographique:  LeterritoiredelaCommunautédeCommunesDombesSaôneValléeestorganisépartroiscoursd’eaux importantsenplusdelaSaône:  Ͳ LeFormans: Ils’écoulesur16,9kmselonunaxenordͲest/sudͲouest,depuislacommuned’AmbérieuxͲenͲDombesoùil prendsasourceà300md’altitude,jusqu’àlacommunedeSaintͲDidierͲdeͲFormansoùilsejettedansla Saône,130menaval.LeFormanschangedetoponymeauprofitdelaPierresursatêtedebassin.Sonrang deStrahlerestdetrois.LeprincipalaffluentduFormansestleMorbier,quiluiparcours12,8kmdepuissa sourceàCivrieuxà295md’altitudejusqu’àSteͲEuphémie92mplusbas,soit203md’altitude.  Ͳ LeGrandRieu: IlprendsasourcesurlacommunedeMionayà285md’altitudeetconflueaveclaSaônesurlacommunede Massieuxà168md’altitude.  Ͳ LaSaône: Coursd’eaumajeurtraversantlaFrancedunordausudsurlesrégionsduGrandͲEst,deBourgogneͲFrancheͲ Comté,etd’AuvergneͲRhôneͲAlpessur480km.Elleprendsasourceà405md’altitudedansledépartement desVosgesdanslacommunedeVioméniletsejette247mplusbasdansleRhônesurlescommunesdeLyon etLaMulatière.SonmoduleestobservéàlastationdeCouzonͲauͲMontͲd’Or,dansl’unitéurbainedeLyon. Cemoduleestde473m3/s.Sondébitd’étiageestobservéaumoisd’Aoûtpassantà153m3/scontre954 m3/saumoisdefévrier. SondéniveléentreChâlonsͲsurͲSaôneetCouzonͲauͲMontͲd’Or esttrèsfaible, reprenantl’ancienlacglaciairedelaBresse.  Qualitédeseaux:  Qualitédeseauxsuperficielles:  LeFormans:

 EtatdeseauxduFormansàSaintͲBernard,source:Agencedel'eauRMC

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Datedemiseàjour:05/04/2019 EAU

  LeFormansprésenteuneeauglobalementdemauvaisequalité,maisauxélémentsphysicoͲchimiquespeu stablesd’uneannéesurl’autre.  LeGrandͲRieux: 

 LeGrandͲRieuxàCivrieux,source:Agencedel'eauRMC

LeGrandͲRieuxnedisposededonnéesquepourl’année2008surlacommunedeCivrieux.Cesdonnéesne sontdoncpasàjouretlarivièren’estpasétudiée.  LeMorbier: 

 LeMorbieràSainteͲEuphémie,source:Agencedel'eauRMC

 LeMorbieràsaconfluenceavecleFormansmontreuneeaudequalitébonneàmoyenne.L’étatécologique estpréoccupantetl’étatchimiquedoitsestabiliserdanslesprochainesannéespourquelarivièrepuisse prétendred’êtreenbonétat. 

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Datedemiseàjour:05/04/2019 EAU

 LaSaône: 

 LaSaôneàSaintͲBernard,source:Agencedel'eauRMC

Sileprécédentcontrataréalisédesactionsquisesonttraduitespardiversesaméliorations,d’unpointde vuephysicoͲchimique,l’étatdelarivièreresteassezmoyen.Lebonétatchimiquequisemblesedessiner depuisdeuxansnepeutpasêtreconsidérécommeuneévolutionpérenneconsidérantlefaibleretourdans letemps.Pourlereste,diatoméesetpotentielécologique,leschangementssonttrèsfaibles.  Qualitédeseauxsouterraines:  Lesmassesd’eaumontrentunepollutionchroniqueauxpesticides,rendantl’étatchimiquedecesmasses mauvais.

 Puitsdel'abattoiràTrévoux,source:Agencedel'eauRMC

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 PuitsdeMassieuxàMassieux,source:Agencedel'eauRMC

 Qualitédeseauxdebaignade:  LaqualitédeseauxdebaignadeestsuivieparleMinistèredelaSantéquiétudieprincipalementdesanalyses surlesgermesindicateursd’unecontaminationfécale(Escherichiacoli).Plusieurscontrôlessontréalisés durantlasaisonestivaledansleszonesdebaignadedéclaréesannuellementparlesmaires. LeterritoirenecomporteaucunlieudebaignadesuiviparleMinistèredelaSanté.  Assainissement:  13stationsd’épurationsontinstalléessurleterritoiredelacommunautédecommune,laplusgrosseétant celledeTrévouxͲBordsdeSaôneavecunecapacitéde27000équivalentͲhabitants.Laseconde,plusgrosse station d’épuration, n’est pas située sur le territoire, il s’agit de celle de JassansͲRiottier, située sur la communedumêmenom.LescommunesdeBeauregardetFransyenvoientleurseauxusées.  Lerisqueinondation:  Selon le DDRM de l’Ain, les communes suivantes sont concernées par un risque d’inondations ou de mouvements de terrain: ArsͲSurͲFormans, Beauregard, Fareins, Frans, Massieux, Misérieux, Parcieux, Rancé, Reyrieux, SaintͲBernard, SaintͲDidierͲdeͲFormans, SainteͲEuphémie, SaintͲJeanͲdeͲThurigneux, Savigneux,ToussieuetTrévoux. Lescommunesde Beauregard,Fareins,Frans,SaintͲBernard,SaintͲDidierͲdeͲFormans,SainteͲEuphémie, Toussieuxontélaboréunplandepréventiondesrisquesnaturels(PPRn)pourlerisqueinondations.Les communesdeMassieux,Parcieux,ReyrieuxetTrévouxdisposentd’unPPRnpourlerisqueinondationset mouvementsdeterrain.    

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Datedemiseàjour:05/04/2019 EAU

 Evènementspassés:

 Communestouchéesparunecatastrophedetypeinondationoucouléedeboueaucoursdes25dernièresannées.

A noter que la commune de SaintͲBernard a été touchée par une sécheresse donnant lieu à une reconnaissancedecatastrophenaturelleen1990.

  Impactsduchangementclimatique:matricedesynthèse:

  Légende: Modéré(e) Moyen(Moyenne) Fort(e) 

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Datedemiseàjour:05/04/2019 EAU

 PANORAMADESPROJETS,ACTIONSPHARESENCOURS,ACTEURS  Le territoire est soumis au Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE) Rhône Méditerranée.CeSDAGEsefixed’atteindreunbonétatdeseseauxpour66%descoursd’eauàl’horizon 2021.  LeterritoirefaitpartieaveclaSaôned’uncontratderivièresignéen2016,enrenouvellementdeceluimis enplaceentre2004et2009.Lesobjectifsprincipauxsont: x «Reconquérirlaqualitédeseauxetpréserverlesressourcesstratégiques; x Réhabiliterlesmilieuxnaturelsetpréserverlabiodiversité; x Prendre en compte le risque inondation dans l’aménagement du territoire et réduire l’impactdescrues; x Renforcerl’identitéetaccompagnerledéveloppementduValdeSaône; x AméliorerlaconnaissancedelaSaôneetdesaffluentsorphelins; x Organiserlagestionduterritoire.»  ARETENIR  Laressourceeneaupotableestunenjeumajeurduterritoire.LesétangsdelaDombessontunécosystème fragile, impliquant humains et nature, et sont particulièrement sensibles au changement climatique. La sécheressede2015restedanslesmémoires.  Denombreusesactionssontentreprisesvialescontratsderivièrepourrestaurerdesmilieuxtamponsetles continuitésécologiques,demêmequepourlimiterlesaffluencesdepolluantsdanslesrivièresetmilieux naturels.Cependantuneévolutiondelapratiqueagricolenesemblepassemettreenplace. Lerisqued’inondationesttrèsprésent.  DONNEESSOURCES SCOTValdeSaôneDombes,Diagnosticetétatinitialdel’Environnement, CommunautédecommunesDombesSaôneVallée,http://ccdsv.fr/ EauetchangementclimatiquedanslebassinRhôneͲMéditerranée–2016–Agencedel’Eau EtablissementpublicdubassinSaôneetDoubs:https://www.eptbͲsaoneͲdoubs.fr/ BassinRhôneͲSaôneͲMéditerranée:http://www.rhoneͲmediterranee.eaufrance.fr/ 

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Datedemiseàjour:05/04/2019 MILIEUXNATURELSetBIODIVERSITE

 ELEMENTSCLESQUALITATIFSETQUANTITATIFS:

 Entitéspaysagères(descriptionissueduSCOTValdeSaôneDombes):  5entitéspaysagèresformentleterritoire:  Ͳ «Dombesbocagère: Cebasplateauvallonnés’organiseautourd’unealternancedeprairies,dehaiesetdeboisementsépars, toutefoismoinsprésentsausud,(…)cequidonneuncaractèreplusmonotoneàcetteportiondupaysage. Denombreuxcoursd’eausinueuxparcourentleterritoireparticipantàlaqualitédesambiancespaysagères. Cetteentitéconstitueunetransitionverslepaysagebressan:elleestcaractériséeparunbocagerelique encorebienprésentdanslevaldelaChalaronne.  Ͳ Dombesdesétangs: Cetespacesecaractériseparses étangsemblématiquesetlaforte présence de l’eau. Il offre une mosaïque de paysages, mêlant petits boisements, étangs, prairies et cultures bocagères. Cet espace associant zones humides et milieux ouverts du plateau a une forte valeur écologique.Lavariationdudécor par l’alternance traditionnelle desétangsenassec/évolageaun intérêt paysager et patrimonial fort.  Ͳ Dombesméridionale: A l’extrême sudͲest du territoire, cette zone de grandes cultures a également de fortes influences périurbaines qui viennent constituer la Dombes méridionale. Elle se positionne comme un espace de transition entre la Dombes et le Lyonnais, caractérisé par une forte densité du bâti dans ce paysage initialementagricole,entrainantunetendanceàlaréurbanisation.  Ͳ ValdeSaônenord: OnobservesurcetteportionunecontinuitépaysagèreSaôneͲCôtière.Lecaractèreruraletnatureldesrives seprolongesurlacôtièreetleplateau.Cetteentitéestmarquéeparlaplainealluvialeetlesboisements.Le litdelarivièreestlargeetoffred’amplesperspectivessurlesMontsduMaconnaisetleBeaujolais.  Ͳ ValdeSaônesud: Le paysage est caractérisé par une emprise étroite de la Saône et une densité du bâti renforcée, en comparaisonaveclenord.L’urbanisationmajoritairementlocaliséesurlesrupturesdepentes,tendàcréer descontinuumsurbains,particulièremententreSaintͲBernardetMassieux(10km,5communes).L’entité offreunerichessepatrimonialebâtieainsiquedenombreuxpanoramassurlesMontsduLyonnaisetle Beaujolais,avecdessituationsenbalconsurleValdeSaôneetlesreliefsdel’autrerive,ladéclivitédela Côtièreétantplusmarquée.» 

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Datedemiseàjour:05/04/2019 MILIEUXNATURELSetBIODIVERSITE

 Milieuxnaturelsprotégés:  Le territoire de la Communauté de Communes comporte de nombreux milieux naturels sensibles et protégés.  LesZonesNaturellesd’IntérêtEcologique,FaunistiqueetFloristique(ZNIEFF): LesZNIEFFsontdeszonesdeplusoumoinsgrandetaille,désignantdesespacessensibles.Ellesn’ontpas deportéerèglementairedirecte,maisuniquementunefonctiond’inventaire,misesenplaceàpartirde 1982.OndistinguedeuxtypesdeZNIEFF:  Ͳ Les ZNIEFF de type 1, espaces de taille réduits, homogènes d’un point de vue écologique, présentantunintérêtspécifique parlaprésenced’uneouplusieurspopulation(s)d’espèces menacées.DeuxZNIEFFdemêmetypenepeuventpasserecouper. Ͳ LesZNIEFFdetype2,espacesdetaillebeaucoupplusimportante,comportantgénéralement uneouplusieursZNIEFFdetype1,désignantdesespacesnaturelsriches,ayantpourfonction depréservationplusgénérale.  LeterritoirecomportetroisZNIEFFdetype1: Ͳ EtangsdelaDombes, Ͳ IlesetprairiesdeQuincieux, Ͳ LitmajeurdelaSaône.  AinsiquedeuxZNIEFFdetype2,englobantcellesdetype1précédemmentcitées: Ͳ EnsembleforméparlaDombesdesétangsetsabordureorientaleforestière, Ͳ ValdeSaôneméridional.  LeréseauNatura2000:  LeréseauNatura2000estunsystèmeEuropéendeconservationdelanature.Deuxzonesontétédéfinies, lesZonesdeProtectionSpéciales(ZPS),etlesZonesSpécialesdeConservation(ZSC).LesZPSrésultentde l’applicationdeladirective«Oiseaux»,etlaZSCdeladirective«Habitats».Laprotectionauseindeces zonessefaitenFranceparcontrataveclepropriétairedeslieux.Ceszonessontdéfiniessurlabased’une identificationd’unsitenaturelcomprenantdesespècesdefauneoudefloresensiblesourares.Ilyaune fonctionrèglementaire,quivaauͲdelàdusimpleinventaire,àcontrariodesZNIEFF.CommepourlesZNIEFF, deuxsitesNatura2000delamêmedirectivenepeuventpasserecouper.  LeterritoirecomportedeuxzonesNatura2000: Ͳ LaDombes(ZPSetZSC),  Autreszonesprotégées: LeterritoirenecomportepasdesiteRamsar,nid’arrêtédeprotectiondebiotope,nideréservenaturelle oubiologique,nideforêtsdeprotection,nid’espacesnaturelssensibles,nideterritoireacquisouassimilé parunconservatoire.

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Datedemiseàjour:05/04/2019 MILIEUXNATURELSetBIODIVERSITE



 Tramesvertesetbleuessurleterritoire,source:SCOTValdeSaôneDombes.

 Impactsduchangementclimatique:matricedesynthèse:  Commelemontrel’ensembledelalittérature,iln’estpaspossiblededétermineravecprécisionslesimpacts du changement climatique sur la biodiversité des milieux naturels, compte tenu de la complexité des interactionsetdesnombreuxfacteursd’influence.Letableausuivantdonnelestendancesdesprincipaux impacts: 

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Datedemiseàjour:05/04/2019 MILIEUXNATURELSetBIODIVERSITE



  Légende: Modéré(e) Moyen(Moyenne) Fort(e)   PANORAMADESPROJETSETACTIONSENCOURS Le territoire se situe en intégralité dans le périmètre d’étude du parc naturel régional des Dombes, abandonnéeen2014.Ceparcaétéremplacésurunterritoirerestreintparuncontratdeterritoire,signéen 2017.Cecontratprévoitsurcinqansleversementparlarégionetledépartementde33millionsd’euros, répartisenquatreaxescommesuit: 

 

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Datedemiseàjour:05/04/2019 MILIEUXNATURELSetBIODIVERSITE

 Lebutdececontratestdepermettrededévelopperleterritoiretoutenrespectantmieuxl’environnement. Cependantsilesaxessontdéfinis,lesactions,quantàelles,lesontmoinsetrestentfloues,misesàpartles aidespourledéveloppementdesfilièrespiscicoles,forestièresouagricoles.Ainsidenombreuxmoyensne sontpasencoreallouéspourpermettreledéveloppementdeprojets«aufildel’eau».Lalogiquederrière cecontratestdemettreenavantleterritoireetd’encadrersondéveloppementactuel.  ARETENIR:  Lesimpactsmajeurssurlesmilieuxnaturelsetlabiodiversitésont: Ͳ Ladisparitionouladiminutionetl’altérationdeszoneshumides,quijouentunrôlemajeurdansle cycledel’eau, Ͳ Ledéveloppementd’espècesexotiques, Ͳ Un facteur d’aggravation de cette menace du changement climatique est la pratique d’une agricultureintensive,faisantpeserdelourdesmenacessurdesmilieuxsefragilisantdeplusenplus. Dansuncontextedelimitationdesressourcesetdel’augmentationdelatempérature,l’adaptation despratiquesagricolesestessentielle.  DONNEESSOURCES: SCOTValdeSaôneDombes,Diagnosticetétatinitialdel’Environnement, CommunautédecommunesDombesSaôneVallée,http://ccdsv.fr/ EauetchangementclimatiquedanslebassinRhôneͲMéditerranée–2016–Agencedel’Eau Inventairenationaldupatrimoinenaturel,https://inpn.mnhn.fr/accueil/index DétailducontratdeterritoireDombesͲSaône,disponibleici: https://utilespourvouspourlain.files.wordpress.com/2017/03/adoptionͲduͲcontratͲdeͲterritoireͲdombesͲ sac3b4ne.pdf 

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Datedemiseàjour05/04/2019 AGRICULTUREETFORÊT

 ELEMENTSCLESQUALITATIFSETQUANTITATIFS Profilagricoleetforestier: Leterritoiredelacommunautédecommunessecaractériseparlaprédominancedel’agriculture,avec10147 hadesuperficieagricole,contre1150hadeforêt.SelonleSCOT,cesdeuxsecteurssontsoumisàdefortes pressionsliéesàladémographieetàl’urbanisation.  L’agricultureduterritoiresecaractériseparunedominancedesproductionsvégétales,etparticulièrementdes exploitationsdédiéesauxgrandescultures(céréalesoléoͲprotéagineux).L’élevageestpeuprésent,relativement àl’agriculturedel’Ain,etmajoritairementcomposéd’élevagesbovinslaitouviandeetd’élevagesdevolailles. Les terres agricoles de la communauté de communes sont reconnues comme état de très bonne qualité agronomique.  LacommunautédecommunesdeDombesSaôneValléeestunterritoirepeuboisé(tauxdeboisementde9%) caractériséparunemultiplicitédepetitesparcellesprivéesàdominantedefeuillus,avecquelquespeupleraies, dispersées sur tout le territoire. L’exploitation forestière y est marginale et peu de volumes de bois sont mobilisés.  LecontexteclimatiqueenRhôneͲAlpes: L’évolution des températures annuelles en RhôneͲAlpes montre un net réchauffement sur les cinquante dernièresannées.Surlapériode1959–2009,latendanceobservéeestcompriseentre+0,3°Cet+0,4°Cpar décennie.2003,2015et2014formentletriodetêtedesannéeslespluschaudespourlatempératuremaximale. Entempératuremoyenne,2018figureentêtedesannéeslespluschaudesenFrancemétropolitaine,suiviepar 2014et2011.Leshiverslesplusdoux:2000/2001,2006/2007,2013/2014et2015/2016.Lasaisond’étéestcelle quiprésenteleréchauffementleplusfortsurlescinquantedernièresannées.Surlapériode1959–2009,la tendanceobservéedestempératuresmoyennesestivalesestcompriseentre+0,4°Cet+0,5°Cpardécennie. Al’échelledépartementale,latempératureestobservéeàAmbérieuͲenͲBugey,stationderéférencedel’Ain, noncomprisesurleterritoiredelaCCmaisdontleclimatestreprésentatifdeceluidelaCC.Latempératureya déjàaugmentéde2,1°Centre1953et2016. 

  

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 Les précipitations annuelles présentent une grande variabilité d’une année sur l’autre. Sur la période 1959–2009,lestendancessontpeumarquées.Onnotedesdisparitésentrelesdifférentspostesd’observations auseindelarégion.LesprécipitationsdeshiversRhôneͲalpinsprésententunegrandevariabilitéd’uneannée surl’autre.Enmoyennesurlarégion,onobserveunediminutiondescumulssurlapériode1959–2009.Cette évolutionpeutcependantvarierselonlapériodeconsidérée. 

 Lacomparaisonducycleannueld’humiditédusolentrelespériodesderéférenceclimatique1961–1990et 1981 – 2010 sur la région montre un assèchement proche de 4% sur l’année, à l’exception de l’automne. L’analysedel’extensionmoyennedessécheressesdessolsenProvenceͲAlpesͲCôted’Azurdepuis1959rappelle l’importancedesévénementsrécentsde2016,2015,2012et2007,sansoublierdesévénementsplusanciens comme1989et1990. 

 Lefuturproche  EnRhôneͲAlpesetsurleterritoire,lesprojectionsclimatiquesmontrentunepoursuiteduréchauffementannuel jusqu'aux années 2050, quel que soit le scénario. Les projections climatiques montrent en revanche peu d'évolutiondesprécipitationsannuellesd'icilafinduXXIesiècle.

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  Les projections climatiques montrent une augmentation du nombre de journées chaudes en lien avec la poursuiteduréchauffement.SurlapremièrepartieduXXIesiècle,cetteaugmentationestsimilaired'unscénario àl'autre.L’évolutiondel’humiditédessolsmontreunassèchementimportantentoutesaison.Al’horizon2070, l’étatd’humiditédessolsmoyendevraitêtreprochedesrecordssecsactuellement.  Pour une explication détaillée des indicateurs et une évolution des températures et des aléas plus fines, se reporteràlafiche«aléasclimatiques» 

    

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 Impactssurlescultures:  Ͳ Augmentationdustresshydriquedescultures Ͳ Réductiondeladuréedescyclesdeculture Ͳ Baissedesrendements:Lescultureslesplusaffectéessontlemaïsgrainetsemenceetlemaïsensilage, lescéréalesàpailleétantmoinsaffectés.Parcontrecetimpactestimportantsurlesprairies,avecdes décalagesdepousseetunebaissederendementgénéralde10à15%.  Atitred’exemple,leDépartementdel’Ainévalueleseffetsdelacaniculede2003surlesrendementssuivants (donnéescitéesparl’étudeINFRAS): Ͳ Baissede60%delaproductionfourragère Ͳ Baissede29%delaproductiondemaïs Ͳ Baissede20%pourleblé  Impactssurlesélevages: Ͳ Dégradationduthermiquepouvantinduiredesnouveauxbesoinsenclimatisation/brumisation Ͳ Réductiondelaproductiondelait/viandependantlesvaguesdechaleurimpactantdirectementles revenusd’exploitation Ͳ Augmentationduparasitisme Ͳ Impactsimportantsdudécalagemarquédelapoussedel’herbe,avecunmaximumauprintemps,peu ouplusdutoutderessourceenétéetunedisponibilitéaccrueenfind’année.Ilenrésulteuneréduction nettedelaquantitédefourragesdisponiblesetuneaugmentationdel’intermittencedelaproduction impliquantdenouvellesorganisationsdesexploitations.  Impactsurlesforêts: L’IndiceFeuMétéo(IFM)permetdecaractériserlesconditionsfavorablesauxfeuxdeforêt.Dansledépartement del’Ain,lenombredejoursoùl’indiceIFMestélevé(supérieurà10)estpasséde10,7entre1959et1988à13,2 entre1986et2015. 

  

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 Lesmilieuxforestierssontparticulièrementsensiblesauxeffetsduréchauffementclimatiquecarilsévoluent lentement. La biodiversité forestière apparaît comme un facteur de résilience aux modifications de l’environnementetlespeuplementsmixtesrésistentgénéralementmieuxquelesplantationsmonoͲspécifiques. Laforêtestunmilieuparticulièrementvulnérableàl’augmentationdesépisodesdesécheresse:  Ͳ Attaquesdeparasitesamenéesàêtreplusfréquentes, Ͳ Diminutiondel’accroissementnatureldesarbres, Ͳ A long terme une évolution des milieux forestiers vers un développement des essences feuillues au détriment des résineux, ce qui diminue la valeur économique de la forêt telle qu’elle est valorisée aujourd’hui, Ͳ Augmentationprobabledesincendies(vulnérabilitédéjàobservéesurlesdécenniespassées,cfgraphique ciͲdessus),libérantd’importantsvolumesdecarbone.  ARETENIR Concernantcommunautédecommunes,lesdeuxpointscléssont: Ͳ Lesprairesetlesculturesserontfragiliséesparl’augmentationdustresshydriqueetlamodificationdes cyclesdeculture.Desbaissesderendementsontàprévoir. Ͳ Lavulnérabilitédesélevages,quirisquentd’êtresoumisàl’inconfortthermique,auparasitisme,etaux difficultésdemobilisationdelaressourcefourragèretoutaulongdel’année.

DONNEESSOURCES «AnalysedesRisquesetOpportunitésliésauxchangementsclimatiquesenSuisse,EtudedecasCantonGenève etGrandͲGenève»,INFRAS,OFEV,2015 ORECC MétéoFrance,ClimatHD DRIASlesfutursduclimat 

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Datedemiseàjour:05/04/2019 SOLSETSOUSͲSOLS

 ELEMENTSCLESQUALITATIFSETQUANTITATIFS Caractéristiquesphysiquesgénéralesetoccupationdessols:  Paysages: Pourunedescriptionprécisedespaysages,sereporteràlafiche«Milieuxnaturels».  SousͲsol: LaDombesfaitpartiedufosséd’effondrementdelaBressequis’estformélorsdelasurrectionalpine.Lieux marécageuxliésàlaprésencedefleuvessejetantdanslamer,lesousͲsolestconstituédedifférentsdépôts fluviaux,limons,sablesetargiles.LesdernièresglaciationsduRissetduWürmapportentsurlaDombesdes dépôtsmorainiquesarrachésauxmontagnes.LesousͲsolestconstituédecesdifférentsdépôtsargileux acidestrèspeuperméablesquienontfaitungrandmarécagelorsdelarétractationglaciaire.Lelacde Bresses’estalorsvidésousformed’unerivière,laSaône,quiacreusésavallée.Cen’estquerécemment, depuisleMoyenͲAge,quecesmarécagesontétédrainésenétangsparlamaindel’Homme,pourmaitriser l’eau,limiterlesmaladiesetdévelopperl’agriculture.  Cettecarte,issueduSCOTValdeSaôneDombes,illustrelecaractèreruralagricoleprédominantsurle plateaudelaDombes,etlecaractèrebâti,urbainsurlesudͲouestduterritoire: 

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Datedemiseàjour:05/04/2019 SOLSETSOUSͲSOLS

  Risquesnaturelsmouvementsdeterrain:  SelonleDossierDépartementaldesRisquesMajeurs(DDRM),ReyrieuxetTrévouxsontconcernéesparle risquedemouvementdeterrain.Lechangementclimatiquerenforcelesrisquesdemouvementdeterrain dansleurensemble(érosion,évènementsclimatiquesextrêmes,gel/dégel…). EnplusdesdeuxcommunescitéesciͲdessus,cellesdeMassieuxetParcieuxbénéficientégalementd’un plandepréventiondesrisquescomprenantlesrisquesinondationetmouvementsdeterrain.  Evènementspassés: 

  Risquesd’effondrementdecavitéssouterraines:  LeDDRMn’indiquepasderisqueconcernantl’effondrementdecavités. Lesitegeorisquesnerecensepasdecavitéssurleterritoire.  Risquesnaturelschutesdeblocs:  LeDDRMnedistinguepaslerisque«chutesdeblocs»indépendammentdurisquemouvementsdeterrain. Potentiellement,toutesleszonesd’affleurementrocheuxsontconcernéesparcerisque. Leterritoirenecomprendpasdebarresrocheusesoud’affleurements,maisuncertainnombredepentes raidesetdetaluspouvantprésenterunrisquedemouvements.  Evènementspassés:

 Risquesismique:  SelonleDDRM,l’ensembledelaCCValdeSaôneCentreestclasséenzonedesismicité2,soitunrisque faible.  Evènementspassés: Letableausuivantrecenselesséismesayanteulieusurleterritoireouàproximité: 

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Datedemiseàjour:05/04/2019 SOLSETSOUSͲSOLS



  RisquesnaturelsretraitsͲgonflementsdesargilesduesàlasécheresse:  SelonleDDRM(2016),lerisquederetraitsͲgonflementsdesargilesduesàlasécheresseestprésentsur touteslescommunesduterritoire,maislesdonnéesduBRGMprécisentquelerisqueestfaible: 

 Figure1:localisationdelaCCsurlacartedel'Ainduretraitgonflementdesargiles,source:BRGM.

 Evènementspassés: Denombreusescommunesonteuunarrêtédecatastrophenaturellepourmouvementsdesolsconsécutifs àlasécheresse.C’estlecasdeFareinsetVilleneuve,maiségalementdeMassieuxquiaétéimpactéedeux foisparcetaléaetSaintͲBernardquil’asubitroisfois.

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Datedemiseàjour:05/04/2019 SOLSETSOUSͲSOLS

 Globalement,leterritoirepeutêtreconsidéréàrisquesurcettethématiquemêmesileBRGMfaitétatd’un aléa faible. La baisse des précipitations en été et l’augmentation de la durée des vagues de chaleur pourraientaugmentercerisque.Anoterque,selonleBRGM,«Undéficithydriqueintenseestnécessaire pouramorcerlespremiersmouvementsdifférentielsdusolmaisensuite,lastructuredusoletdubâtiayant étéfragilisée,defaiblesamplitudeshydriquessuffisentàprovoquerlaréouvertureoul’aggravationdes premièresfissures». 

 Risqueavalanche:  SelonleDDRM,leterritoiren’estpasconcernéparcerisque.  Impactsduchangementclimatique:matricedesynthèse: 

  Légende: Modéré(e) Moyen(Moyenne) Fort(e)   PANORAMADESPROJETS,ACTIONSPHARESENCOURS,ACTEURS  ARETENIR  Lesolduterritoireestaujourd’huisoumisàunrisquefaiblederetraitgonflementdesargiles,maiscerisque pourraitserenforceraveclechangementclimatique. 

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Datedemiseàjour:05/04/2019 SOLSETSOUSͲSOLS

 L’augmentation possible de phénomènes extrêmes (fortes pluies, inondations), renforce le risque de mouvementdeterrain,(glissementdeterrains)risquedéjàprésentsurl’ensembleduterritoire.  Le phénomène de chutes de blocs est un risque pouvant également être renforcé par le changement climatique(gel/dégel,érosiondueàdesévènementsclimatiquesextrêmes,àl’évolutiondelacouverture végétale).  DONNEESSOURCES DDRMdel’Ain,DDT http://www.georisques.gouv.fr/ EauetchangementclimatiquedanslebassinRhôneͲMéditerranée–2016–Agencedel’Eau 

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Datedemiseàjour:05/04/2019 INFRASTRUCTURES

 ELEMENTSCLESQUALITATIFSETQUANTITATIFS  Infrastructuresferroviaires:  LeterritoireesttraverséparlaligneàgrandevitesseParis–Lyon(LGVSudͲEstouLN1),reliantCombsͲlaͲ VilleàSathonayͲCamp,maisnecomporteaucunegared’arrêt.  Lacommunautédecommunesétait desservieparl’ancienneligneLyon– Trévoux(lignen°887000 du réseau).  Lesforteschaleursimpactentdirectementlesservicesdetransportdepersonnesetdemarchandisespar voie ferrée, comme a pu l’illustrer la canicule de 2003 : auͲdelà de la surchauffe des voitures, on a pu observerdesphénomènesdedilatationetdéformationdesrailsentrainantdenombreuxretards,etdonc uneperted’exploitationdirectepourlesgestionnaires.

 DéformationdesrailsduRERDlorsdelacaniculede2003.

Infrastructuresroutières:  L’autoroute A46 traverse une partie de la commune de Massieux où le diffuseur numéro 2 permet de desservirleterritoire.Leréseausecondaireeststructuréautourdel’axeD936/D44reliantVillefrancheͲsurͲ SaôneàBourgͲenͲBresseetlaD66traversantlarégiondunordausud.  Lesimpactsduchangementclimatiquesurleréseauroutiersontnotamment: Ͳ Uneaugmentationdurisquede«verglasd’été»,augmentantlerisqueaccidentogène, Ͳ Unedégradationdusol,sousl’effetdephénomènesplusfréquentsdegelsͲdégelͲregel, Ͳ Undéveloppementdeplantesinvasivesaugmentantlesbesoinsenentretiendebordsdesroutes.

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Datedemiseàjour:05/04/2019 INFRASTRUCTURES

 Ͳ Une augmentation du risque de fonte du goudron, augmentant le risque accidentogène et les besoinsenréfectiondechaussée,commecelaaétélecasdemanièreimportanteàDehlienInde lorsdelacaniculede2015(températuresdépassantles45°C).

 DéformationssuiteàlafontepartielledelachausséeàDehlienIndeen2015.Source:TheGuardian.

Cesdifférentsimpactsengendrentunsurcoûtd’entretien.  Infrastructuresdeproductiond’énergie:  Leterritoirenecomptepasdecentrale.Néanmoins,lesévolutionsdesconditionsdeproductiond’énergie nucléairesontàprendreencompte(augmentationdesbesoinsenrafraichissement),carimpactantlecoût del’énergie.  Infrastructuresdetransportetdistributiond’énergie:  Leslignesaériennesdetransportetdistributiond’électricitépeuventêtreimpactées: Ͳ Lors de phénomènes climatiques extrêmes, dont la fréquence pourrait augmenter: tempêtes, inondations… Ͳ Parl’augmentationdestempératures,entrainantunepertederendementetunefragilisationdes infrastructures. 

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Datedemiseàjour:05/04/2019 INFRASTRUCTURES

 Infrastructuresdeproduction,distributionettraitementd’eau:  Les zones de captage peuvent être plus vulnérables au changement climatique, par augmentation du phénomèned’érosiondessols. L’efficacitédesinfrastructuresdedistributiond’eauestessentielledansuncontextedediminutiondela ressourceeneau:recherchedefuites,soliditédesouvrages… Pourgérerlerisqueinondationdueauxphénomènesdeforteprécipitation,laconstructiondedéversoirs d’oragedevraitêtreamenéeàsedévelopper. Cesdifférentsimpactsreprésententuncoûtimportantpourlacollectivité.  Matricedesimpactsduchangementclimatique: 



  Légende: Modéré(e) Moyen(Moyenne) Fort(e)  

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Datedemiseàjour:05/04/2019 INFRASTRUCTURES

 PANORAMADESPROJETS,ACTIONSPHARESENCOURS,ACTEURS  ARETENIR  Lesimpactsduchangementclimatiquesontdiverssurlesinfrastructuresduterritoire. Globalement,ilsgénèrerontdessurcoûtsimportantspourlesgestionnaires,lescollectivitésetdoncles usagers:vulnérabilitéparrapportauxphénomènesextrêmes,sensibilitéàl’élévationdelatempérature entraînantdescontraintesd’exploitationplusimportantes.  DONNEESSOURCES Agencedel’eau,bilandesconnaissanceseauetchangementclimatique,2018. EtudedelaCaissedesDépôtsetdesConsignations,vulnérabilitéauchangementclimatiqueetpossibilités d’adaptation,2009 

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