PIECE N°4 : COMPATIBILITE DES ACTIVITES PROJETEES AVEC L’AFFECTATION DES SOLS

SAS CARRIERES LEROUX-PHILIPPE – ISDI du Bois Tyson – Commune de Brix (50) DOSSIER D’ENREGISTREMENT 39

SAS CARRIERES LEROUX-PHILIPPE – ISDI du Bois Tyson – Commune de Brix (50) DOSSIER D’ENREGISTREMENT 40  AFFECTATION PASSEE DU SITE L’ancienne carrière du « Bois Tyson » a été mise à l’arrêt définitif en 2009, conformément à la réglementation en vigueur (article 512-39-1 et suivants du Code de l’Environnement). Suite à cela, la carrière a été remise en état en plan d’eau. Un Arrêté Préfectoral d’autorisation d’exploitation d’Installation de Stockage de Déchets Inertes a été délivré à la Société CARRIERES LEROUX-PHILIPPE le 10 octobre 2011. Cependant, suite à une procédure administrative (recours) portée par la mairie de Brix entre 2011 et 2016 à l’encontre de l’Arrêté d’exploitation de l’Installation de Stockage de Déchets Inertes, l’exploitation a été retardée d’environ 5 ans. Seulement 142 000 tonnes de matériaux ont été mises en stock (données de fin novembre 2019).

L’ancienne carrière du « Bois Tyson » n’est pas recensée comme un site pollué ou comme une activité potentiellement polluante dans les bases de données BASIAS et BASOL du Ministère de la Transition Ecologique et Solidaire.

 COMPATIBILITE AVEC LE DOCUMENT D’URBANISME EN VIGUEUR Source : PLU de la commune de Brix approuvé le 27 juin 2003 et modifié le 28 mai 2004

 Règles d’urbanisme Le PLU actuellement en vigueur sur la commune de Brix a été approuvé le 27 juin 2003. D’après la communauté de commune contactée le 27/02/2020, un PLUi est en cours d’élaboration au niveau de la communauté de commune Cœur Cotentin. En février 2020, il n’est encore qu’au niveau des études préliminaires, il n’existe aucun plan de zonage à ce-jour. Le site d’ISDI est classé en zone Nc : « emplacement de la carrière ». L’activité autorisée dans ce secteur est « l’exploitation de carrière ayant fait l’objet d’une autorisation préfectorale ». Une procédure administrative (recours) portée par la mairie de Brix entre 2011 et 2016 à l’encontre de l’Arrêté, concernée l’activité de stockage de déchets inertes jugée incompatible avec le PLU dans le secteur NC. Le Conseil d’État a considéré qu’une installation de stockage de déchets inertes est déclarée compatible avec le règlement d’un PLU, lorsqu’elle est directement liée à la remise en état d’une carrière, autorisée par le PLU et a validé la conformité du projet d’ISDI, car elle permet Extrait de la carte du Plan Local d’Urbanisme de la commune de la remise en état de la carrière Brix. du « Bois Tyson ».

 Servitude d’Utilité Publique L’ISDI de la société CARRIERES LEROUX-PHILIPPE n’est pas concerné par des servitudes d’Utilité Publique. La servitude la plus proche est située à 1,5 km à l’Est, il s’agit de la servitude aérienne due à l’aéroport de Cherbourg.

SAS CARRIERES LEROUX-PHILIPPE – ISDI du Bois Tyson – Commune de Brix (50) DOSSIER D’ENREGISTREMENT 41

SAS CARRIERES LEROUX-PHILIPPE – ISDI du Bois Tyson – Commune de Brix (50) DOSSIER D’ENREGISTREMENT 42

PIECE N°5 : DESCRIPTION DES CAPACITES TECHNIQUES ET FINANCIERES

SAS CARRIERES LEROUX-PHILIPPE – ISDI du Bois Tyson – Commune de Brix (50) DOSSIER D’ENREGISTREMENT 43

 CAPACITES TECHNIQUES

 Historique de la société La société CARRIERES LEROUX-PHILIPPE est une filiale d’EUROVIA. La société est spécialisée dans le secteur de l’exploitation de carrière de roche massive depuis 50 ans. La société totalise un effectif de 16 personnes.

 Les implantations de la société La société CARRIERES LEROUX-PHILIPPE est implantée dans le département de la (50), à partir de ses différents sites d’exploitation : - siège social de la société CARRIERES LEROUX-PHILIPPE à (50), - ancienne carrière de grès et actuelle ISDI de Brix (50), - carrière de (50), - carrière de Bricquebec-en-Cotentin (50).

 Les activités de la société La société CARRIERES LEROUX-PHILIPPE est spécialisée dans l’exploitation de carrière et sablières.

 Le matériel de la société La société CARRIERES LEROUX PHILIPPE dispose de tous les moyens techniques pour assurer dans de bonnes conditions l'exploitation d'une installation de stockage de déchets inertes sur son ancien site d'exploitation de carrière. L'entreprise dispose sur le site des moyens suivants : - un pont bascule 50 T, - des locaux administratifs, - une chargeuse Volvo L90.

La société CARRIERES LEROUX PHILIPPE pourra louer des engins de façon ponctuelle, suivants les besoins.  CAPACITES FINANCIERES

 Cotation Banque de Cf. Cotation Banque de France ci-contre. La capacité de la société CARRIERES LEROUX-PHILIPPE à honorer ses engagements financiers à un horizon de trois ans a été déterminée en 2018 (jusqu’en 2021). Comme le démontre le document de la Banque de France ci-contre, la note attribuée à la société CARRIERES LEROUX-PHILIPPE est de G3++. Cette note démontre que la situation financière au vue de la capacité bénéficiaire et de la solvabilité est très satisfaisante. De plus, la société CARRIERES LEROUX-PHILIPPE possède une capacité de résistance aux évolutions défavorables de son environnement jugée excellente par la Banque de France.

 Chiffres d’affaires Source : société.com consulté en juillet 2019. La société CARRIERES LEROUX-PHILIPPE dispose d’une capacité financière lui permettant de mener à bien l’exploitation de l’Installation de Stockage de Déchets Inertes projetée : - dispose en 2017 d’un bilan (actif / passif) de 5 185 700 € dont : 2 931 000 € de capitaux propres - a réalisé un chiffre d’affaires en 2017 de 5 100 900 € dont un résultat net de 446 900 €. L’ensemble des éléments présentés, souligne que la société CARRIERES LEROUX-PHILIPPE dispose des capacités techniques et financières nécessaires à l’exploitation de l’ISDI de Brix.

SAS CARRIERES LEROUX-PHILIPPE – ISDI du Bois Tyson – Commune de Brix (50) DOSSIER D’ENREGISTREMENT 45

SAS CARRIERES LEROUX-PHILIPPE – ISDI du Bois Tyson – Commune de Brix (50) DOSSIER D’ENREGISTREMENT 46

PIECE N°6 : RESPECT DES PRESCRIPTIONS GENERALES APPLICABLES A L’INSTALLATION

SAS CARRIERES LEROUX-PHILIPPE – ISDI du Bois Tyson – Commune de Brix (50) DOSSIER D’ENREGISTREMENT 47

SAS CARRIERES LEROUX-PHILIPPE – ISDI du Bois Tyson – Commune de Brix (50) DOSSIER D’ENREGISTREMENT 48 JUSTIFICATION DE CONFORMITE – RUBRIQUE 2760-3

Justificatif dans le dossier Situation du projet de la société Arrêté Ministériel du 12 décembre 2014 modifié le 15 février 2016 (source : Guide 2760) LEROUX-PHILIPPE

Art.1er. - Le présent arrêté fixe les prescriptions applicables aux installations de stockage de déchets inertes soumises à enregistrement sous la rubrique n° 2760. A l’exclusion des articles 4 et 6 et du I des articles 5 et 7, qui ne sont pas applicables aux installations existantes, les dispositions du présent arrêté sont applicables à compter du 1er janvier 2015. Ces dispositions s'appliquent sans préjudice : - de prescriptions particulières dont peut être assorti l'arrêté d'enregistrement dans les conditions fixées par les articles L. Aucune Sans objet 512-7-3 et L. 512-7-5 du Code de l'Environnement, - des autres législations ainsi que des schémas, plans et autres documents d'orientation et de planification approuvés. A compter du 1er janvier 2015, les prescriptions fixées avant cette date par arrêté préfectoral aux installations régulièrement autorisées en application de l’article L. 541-30-1 du code de l’environnement sont réputées constituer des prescriptions particulières prises au titre des articles L. 512-7-3 et L. 512-7-5 du Code de l’Environnement.

Art. 2. - Au sens du présent arrêté, on entend par : « Déchet inerte » : un déchet visé par l’alinéa 4 de l’article R. 541-8 du Code de l’Environnement ; « Emergence » : la différence entre les niveaux de pression continus équivalents pondérés du bruit ambiant (installation en fonctionnement) et du bruit résiduel (en l'absence du bruit généré par l'installation) ; « Zones à émergence réglementée » : - l'intérieur des immeubles habités ou occupés par des tiers, existant à la date du dépôt de dossier d'enregistrement et leurs parties extérieures éventuelles les plus proches (cour, jardin, terrasse), à l'exclusion de celles des immeubles implantés dans les zones destinées à recevoir des activités artisanales ou industrielles ; - les zones constructibles définies par des documents d'urbanisme opposables aux tiers et publiés à la date du dépôt de dossier d'enregistrement ; Aucune Sans objet - l'intérieur des immeubles habités ou occupés par des tiers qui ont été implantés après la date du dépôt de dossier d'enregistrement dans les zones constructibles définies ci-dessus et leurs parties extérieures éventuelles les plus proches (cour, jardin, terrasse), à l'exclusion de celles des immeubles implantés dans les zones destinées à recevoir des activités artisanales ou industrielles ; « Installation de stockage de déchets inertes » : installation de dépôt de déchets inertes, à l'exclusion des installations de dépôt de déchets où : - les déchets sont entreposés pour une durée inférieure à trois ans afin de permettre leur préparation à un transport en vue d'une valorisation dans un endroit différent ; - les déchets sont entreposés pour une durée inférieure à un an avant leur transport sur un lieu de stockage définitif ; - les déchets sont valorisés en conformité avec les articles L. 541-31 et suivant du Code de l'Environnement.

Art. 3. – Sont exclus du champ d’application du présent arrêté : - les stockages de déchets radioactifs au sens de la directive 96/29/EURATOM du Conseil du 13 mai 1996 fixant les normes de base relatives à la protection sanitaire de la population et des travailleurs contre les dangers résultant des rayonnements ionisants ; - les stockages de déchets à risques infectieux tels que définis dans le décret n° 97-1048 du 6 novembre 1997 relatif à l'élimination des déchets d'activités de soins à risques infectieux et assimilés et des pièces anatomiques et modifiant le Aucune Sans objet Code de la santé publique ; - les stockages de déchets provenant de la prospection, de l'extraction, du traitement et du stockage de ressources minières, y compris les matières premières fossiles, et les déchets issus de l'exploitation des mines et sites, y compris les boues issues des forages permettant l'exploitation des hydrocarbures ; - les stockages dans des cavités naturelles ou artificielles en sous-sol. CARRIERES LEROUX-PHILIPPE – ISDI du Bois Tyson – Commune de Brix (50) CONFORMITE A l’ARRETE MINISTERIEL « ENREGISTREMENT » 1 Justificatif dans le dossier Situation du projet de la société Arrêté Ministériel du 12 décembre 2014 modifié le 15 février 2016 (source : Guide 2760) LEROUX-PHILIPPE

Art. 4. − L’installation est implantée, réalisée et exploitée conformément aux plans et autres documents joints à la demande Plans de l'installation représentant L’installation projetée (pistes, remblais, aire de d’enregistrement établie en conformité avec les articles R. 512-46-1 à R. 512-46-7 du Code de l’Environnement. l’emprise de l’installation, le positionnement stationnement…) est présentée sur le plan L'installation est implantée hors zone d'affleurement de nappe, cours d'eau, plan d'eau, canaux et fossés, temporaires ou définitifs. des pistes, des aires de stationnement des d’ensemble (pièce obligatoire n°3) du présent engins de l’exploitation, des stocks de dossier de demande d’enregistrement. L'exploitant énumère et justifie en tant que de besoin toutes les dispositions prises pour la conception, la construction et déchets, des locaux, ainsi que des abords l'exploitation de l'installation afin de respecter les prescriptions du présent arrêté. Compte tenu de la dimension du site, il est dans un rayon de 50 mètres du périmètre. demandé conformément à l’article R512-46-4 du Code de l’environnement de remplacer le plan au 1/200ème par un plan d’échelle réduite, en l’occurrence au 1/500ème. La société CARRIERE LEROUX-PHILLIPE dispose d’un relevé topographique du site précisant ces éléments. Ce relevé, actualisé tous les ans, est présenté en annexe C de la présente demande.

Art. 5. Étude établissant les caractéristiques Le présent dossier de demande I – Concernant les installations autorisées après l'entrée en vigueur du présent arrêté, l'exploitant établit et tient à jour un dossier hydrogéologiques et géologiques du site. d’enregistrement ainsi que l’Arrêté Préfectoral comportant les documents suivants : d’enregistrement seront conservés au siège de la société CARRIERES LEROUX-PHILLIPE à une copie de la demande d'enregistrement ; Montebourg (50). - le dossier d'enregistrement et le dossier qui l'accompagne, tenu à jour et daté en fonction des modifications apportées à Ces documents seront consultables à tout l'installation ; moment pour les parties concernées, et - l'arrêté d'enregistrement délivré par le préfet ainsi que tout arrêté préfectoral relatif à l'installation ; notamment par l’Inspection de - le type de déchets inertes admissibles sur le site selon les libellés et codes de l'annexe II à l'article R. 541-8 du Code de l’Environnement. l'Environnement ; Les caractéristiques hydrogéologiques et - la description du site, y compris les caractéristiques hydrogéologiques et géologiques ; géologiques du site sont présentées dans la - les différents documents prévus par le présent arrêté. note hydrogéologique jointe en annexe A du II. - Concernant les installations autorisées avant l'entrée en vigueur du présent arrêté, l'exploitant établit et tient à jour un dossier présent dossier de demande d’enregistrement. comportant les documents suivants : Le contexte hydrologique et hydrogéologique est connu étant donné qu’il s’agit de celui de - une copie de la demande d'autorisation ; l’ancienne carrière. - le dossier d'autorisation et le dossier qui l'accompagne tenu à jour et daté en fonction des modifications apportées à l'installation ; - l'arrêté d'autorisation délivré par le préfet ainsi que tout arrêté préfectoral relatif à l'installation ; - le type de déchets inertes admissibles sur le site selon les libellés et codes de l'annexe II à l'article R. 541-8 du Code de l'Environnement ; - la description du site, y compris les caractéristiques hydrogéologiques et géologiques.

Art. 6. – L’installation est implantée à une distance d’éloignement de : Plan d’implantation à une échelle Le plan de situation IGN au 1/25 000 (pièce - 10 mètres des constructions à usage d’habitation, des établissements destinés à recevoir des personnes du public, des exploitable de l’installation. obligatoire n°1) et le plan des abords (pièce zones destinées à l’habitation ou des captages d’eau ; obligatoire n°2) localise la future ISDI par rapport aux constructions et aux voies - 10 mètres de voies d’eau, voies ferrées ou voies de communication routière. périphériques. En cas d’impossibilité technique de respecter ces distances, l’exploitant propose des mesures alternatives permettant d’assurer un L’habitation la plus proche est située à 50 m niveau de nuisances des tiers équivalent. de l’ISDI. La rivière de rade est située à 400 m Les stockages sont éloignés d’une distance d’au moins 10 mètres par rapport à la limite du site. à l’Est du l’ISDI. Les remblaiements viendront buter contre le front de taille situé à l’Est. La société LEROUX-PHILIPPE sollicite par conséquent l’aménagement des prescriptions fixées par l’article 6 de l’Arrêté Ministériel du 12 décembre 2014. CARRIERES LEROUX-PHILIPPE – ISDI du Bois Tyson – Commune de Brix (50) CONFORMITE A l’ARRETE MINISTERIEL « ENREGISTREMENT » 2 Justificatif dans le dossier Situation du projet de la société Arrêté Ministériel du 12 décembre 2014 modifié le 15 février 2016 (source : Guide 2760) LEROUX-PHILIPPE

Art. 7. − Sans préjudice des règlements d'urbanisme, l'exploitant adopte les dispositions suivantes, nécessaires pour prévenir les Description des mesures prévues pour Les mesures mises en œuvre pour réduire les envols de poussières et matières diverses : limiter les envols de poussières. envols de poussières sont présentées en I – Les voies de circulation et aires de stationnement des véhicules sont aménagées (formes de pente, revêtement, etc.), Liste des équipements de nettoyage. annexe B du présent dossier d’enregistrement. II - Les voies de circulation et aires de stationnement des véhicules sont convenablement nettoyées. Description des mesures prévues pour maintenir les voies de circulation propres. Elles incluent notamment : III – Les véhicules sortant de l’installation n’entraînent pas de dépôt de poussière ou de boue sur les voies de circulation. Pour cela, des dispositions telles que le lavage des roues des véhicules sont prévues en cas de besoin. Liste des espaces végétalisés et - la conservation des écrans végétalisés localisation sur un plan. existants (haies, boisements, IV – Les surfaces où cela est possible sont engazonnées ou végétalisées, des écrans de végétation sont mis en place, si cela est - la limitation de la vitesse des engins et possible. véhicules sur le site à 40 km/h. La distance de roulage entre l’entrée du site et la zone de remblai ainsi que la présence d’enrobé entre le déchargement et la sortie du site permettra de limiter les noie sur les voies de circulation. Les espaces végétalisés sont localisés sur le plan d’ensemble (pièce obligatoire n°3) de la présente demande d’enregistrement. L’ISDI étant située dans une ancienne carrière, sa topographie limite la propagation des poussières vers la périphérie.

Art. 8. – L’exploitant prend les dispositions appropriées qui permettent d’intégrer l’installation dans le paysage. Description des mesures prévues pour Les mesures paysagères prévues sont L'ensemble de l'installation est maintenu propre et entretenu en permanence. Les abords de l'installation, placés sous le contrôle limiter l’impact paysager définies en annexe B du présent dossier de l'exploitant, sont aménagés et maintenus en bon état de propreté. Les limites du périmètre intérieur sont régulièrement d’enregistrement. débroussaillées et nettoyées. Les émissaires de rejet et leur périphérie font l'objet d'un soin particulier. Les opérations de L’ISDI étant située dans une ancienne nettoyage doivent être conduites en limitant au maximum l'envol des poussières. carrière, elle n’est pas visible depuis l’extérieur du site. Elles incluent la conservation des écrans végétalisés (haies, boisements, merlons) d’ores et déjà présents en périphérie de l’ancienne carrière de Brix.

Art. 9. − L'exploitant récapitule dans une notice, disponible sur site, les mesures mises en œuvre pour réduire l'impact sur Notice récapitulant les mesures mises en Les mesures mises en œuvre pour réduire l'environnement des opérations de transport, entreposage, manipulation ou transvasement de déchets (circulation, envol de œuvre pour réduire l’impact sur l’impact du projet sur l’environnement naturel poussières, bruit, etc.) conformément aux chapitres V, VI et VII du présent arrêté. Y sont également précisées les modalités l’environnent des opérations de transport et humain (bruits, poussières, transports…) d'approvisionnement et d'expédition (itinéraires, horaires, matériels de transport utilisés, limitation des vitesses sur le site en ou de manipulation des déchets matériaux sont récapitulées en annexe B du présent fonction des conditions météorologiques, etc.) ainsi que les techniques d'exploitation et aménagements. (circulation, envol de poussières, bruit de dossier d’enregistrement. véhicules,...), les modalités Le nettoyage de la voirie du site de Brix se d’approvisionnement (itinéraire, horaires, fera autant que de besoin par le passage matériel de transport utilisé, etc.). d'une balayeuse. Dispositions prises en matière d’arrosage Le site de Brix n’est pas desservi pas une voie des pistes. ferroviaire ou une voie navigable. Eléments technico-économiques justifiant de l’impossibilité d’utiliser les voies de transport ferroviaire ou les voies d’eau

Art. 10. − La présence dans l'installation de matières dangereuses ou combustibles est limitée aux nécessités de l'exploitation. La liste des produits dangereux indiquant Aucun produit dangereux n’est et ne sera L'exploitant identifie sur une liste les produits dangereux, leur nature, la quantité maximale détenue, les risques de ces produits leur quantité maximale détenue, leur nature employé sur l’ISDI de Brix. dangereux, grâce aux fiches de données de sécurité et sur un plan leur localisation sur le site. Ces documents sont disponibles et leur localisation sur le site. Le remplissage des engins en carburant est sur le site. Les récipients portent en caractères lisibles le nom des produits et, s'il y a lieu, les symboles de danger conformément Les fiches de données de sécurité des réalisé sur l’air d’étanche de l’atelier. à la législation relative à l'étiquetage des substances, préparations et mélanges dangereux. produits dangereux. CARRIERES LEROUX-PHILIPPE – ISDI du Bois Tyson – Commune de Brix (50) CONFORMITE A l’ARRETE MINISTERIEL « ENREGISTREMENT » 3 Justificatif dans le dossier Situation du projet de la société Arrêté Ministériel du 12 décembre 2014 modifié le 15 février 2016 (source : Guide 2760) LEROUX-PHILIPPE

Art. 11. − L'installation dispose en permanence d'au moins un accès pour permettre à tout moment l'intervention des services Localisation de l’accès aux secours sur un Les accès au site depuis la route Nationale d'incendie et de secours. Au sens du présent arrêté, on entend par « accès à l'installation » une ouverture reliant la voie de plan. n°13 puis la route du Mont à la Kaine et de la desserte privée ou publique et l'intérieur du site suffisamment dimensionné pour permettre l'entrée des engins de secours et leur route de la rade sont et seront suffisamment mise en œuvre. Les véhicules dont la présence est liée à l'exploitation de l'installation stationnent sans occasionner de gêne pour dimensionnés pour permettre l’intervention des l'accessibilité des engins des services de secours depuis les voies de circulation externes à l'installation, même en dehors des services d’incendie/secours (accès qui est et heures d'exploitation et d'ouverture de l'installation. sera employés par les PL acheminant les déchets inertes pour le remblaiement). Les accès au site sont localisés sur le plan d’ensemble (pièce obligatoire n°3).

Art. 12. − Des extincteurs sont répartis à l'intérieur de l'installation, bien visible et facilement accessible. Liste et plan de localisation des extincteurs. Les engins évoluant sur le site (chargeuse et/ou bulldozer) sont et seront équipés Les moyens de lutte contre l'incendie sont capables de fonctionner efficacement, quelle que soit la température de l'installation, Justifications qu’ils sont appropriés aux d’extincteurs conformes aux normes en notamment en période de gel. L'exploitant s'assure de la vérification périodique et de la maintenance des matériels de sécurité et risques à combattre et compatibles avec vigueur et régulièrement contrôlés. Les de lutte contre l'incendie conformément aux référentiels en vigueur. Les registres de vérification périodique et de maintenance sont les matières stockées. déchets qui seront mis en remblais sur le site disponibles sur site. seront uniquement des déchets minéraux inertes ininflammables comme actuellement. Art. 13. Liste des aires et locaux susceptibles d’être Aucun hydrocarbure n’est et ne sera stocké I. Tout stockage d'un liquide susceptible de créer une pollution des eaux ou des sols est réalisé à l'abri des eaux météoriques et concernés et dispositif de rétention mis en sur le site. Le remplissage des engins en associé à une capacité de rétention adaptée au volume des récipients. place avec calcul de dimensionnement carburant est réalisé sur l’air étanche de comme précisés ci-après. l’atelier en bord à bord. L'étanchéité du (ou des) réservoir(s) associé(s) peut être contrôlée à tout moment. Une capacité de rétention dont le volume Deux bassins de décantation sont aménagés Tout nouveau réservoir installé sous le niveau du sol est à double enveloppe. est au moins égal à la plus grande des aux abords de la zone de stockage afin de II. Rétention et confinement. deux valeurs suivantes : garantir tout risque d’apport de MES dans le Le sol des aires et des locaux de stockage des matières dangereuses ou susceptibles de créer une pollution de l'eau ou du sol est - 100 % de la capacité du plus grand plan d’eau : étanche et équipé de façon à pouvoir recueillir les eaux de lavage et les matières répandues accidentellement, de façon à ce que réservoir ; - un bassin d’une capacité de 100 m3 à le liquide ne puisse s'écouler hors de l'aire ou du local. - 50 % de la capacité totale des l’Est du plan d’eau, 3 Les matières recueillies sont de préférence récupérées et recyclées ou, en cas d'impossibilité, traiter conformément aux réservoirs associés. - un bassin de 100 m au Sud-ouest de dispositions du présent arrêté. Cette disposition n'est pas applicable aux l’ISDI. bassins de traitement des eaux résiduaires. Ils sont tous deux dotés d’un dispositif de Pour les stockages de récipients de piégeage des hydrocarbures et d’un système capacité unitaire ≤ 250 l, la capacité de de fermeture permettant de stopper les rétention est au moins égale à : écoulements des eaux en cas de pollution. L’eau de ces bassins est contrôlée - dans le cas de liquides régulièrement et en fonction de la inflammables, 50 % de la capacité météorologie, contrôle au minimum visuel et totale des fûts ; olfactif. - dans les autres cas, 20 % de la Ces deux bassins sont aménagés capacité totale des fûts ; conformément à l’Arrêté Préfectoral actuel. - dans tous les cas 800 l minimum ou L’eau du plan d’eau est contrôlée de façon égale à la capacité totale lorsque annuelle. Depuis 2016 aucun impact de l’ISDI celle-là est inférieure à 800 litres. sur l’acidité de l’eau n’a été observé. II. ― La capacité de rétention est étanche aux produits qu'elle pourrait contenir et résiste à l'action physique et chimique des fluides. Il en est de même pour son dispositif d'obturation, maintenu fermé.

Art. 14. I. Liste des personnes autorisées sur site Le personnel de la société CARRIERES I – L’exploitation se fait sous la surveillance, directe ou indirecte, d’une personne nommément désignée par l’exploitant, ayant suivi ainsi que leur fonction. LEROUX-PHILIPPE est qualifié et formé pour une formation de base sur la conduite de l’installation et des dispositions à mettre en œuvre en cas d’incident ou d’accident. Les II. Consignes qui seront affichées indiquant assurer l’exploitation de l’ISDI projetée (cf. personnes autorisées sur site sont nommément identifiées dans une liste disponible sur site. Les préposés à la surveillance et à notamment : capacités techniques de la société en pièce CARRIERES LEROUX-PHILIPPE – ISDI du Bois Tyson – Commune de Brix (50) CONFORMITE A l’ARRETE MINISTERIEL « ENREGISTREMENT » 4 Justificatif dans le dossier Situation du projet de la société Arrêté Ministériel du 12 décembre 2014 modifié le 15 février 2016 (source : Guide 2760) LEROUX-PHILIPPE l’entretien des installations sont formés à la conduite à tenir en cas d’incident ou d’accident et familiarisés avec l’emploi des - l'interdiction d'apporter du feu sous obligatoire n°5). moyens de lutte contre l’incendie. Le personnel connaît les risques présentés par les installations en fonctionnement normal ou une forme quelconque, notamment L’ensemble du personnel intervenant sur le dégradé. l'interdiction de fumer dans les site (personnel de la société CARRIERES II - Des consignes sont établies, tenues à jour et affichées dans les lieux fréquentés par le personnel. zones présentant des risques LEROUX-PHILIPPE et d’entreprises d'incendie ; extérieures) est et sera informé sur les risques - l'interdiction de tout brûlage à l'air et consignes à tenir. Les consignes sont d’ores libre ; et déjà affichées à l’entrée du site, dans les bureaux et dans les locaux. - les conditions de stockage des Les zones des stockages en fonction de déchets non dangereux inertes, chaque phase sont indiquées sur le plan telles que les précautions à prendre d’ensemble de la présente demande (pièce pour éviter leurs chutes ou obligatoire n°3) et dans les plans de phasages éboulements afin, notamment, de disponibles en annexe C de la présente maintenir la largeur des voies de demande. circulation à leur valeur requise et ne pas gêner au-delà des limites de propriété ; - les modalités de mise en œuvre des dispositifs d'isolement du réseau de collecte ; - les moyens d'extinction à utiliser en cas d'incendie ; - la procédure d'alerte avec les numéros de téléphone du responsable d'intervention de l'établissement et des services d'incendie et de secours ; - les instructions de maintenance et de nettoyage ; - l'obligation d'informer l'inspection des installations classées en cas d'accident. Plan indiquant les lieux et le phasage des stockages.

Art. 15. − Les conditions d'admission des déchets sont fixées par l'arrêté du 12 décembre 2014 relatif aux conditions d'admission L’accueil de déchets inertes sur le site de Brix des déchets inertes dans les installations relevant des rubriques 2515, 2516, 2517 et dans les installations de stockage de déchets fera l’objet d’une procédure d’admission inertes relevant de la rubrique 2760 de la nomenclature des installations classées. stricte, établie en conformité avec l’Arrêté Ministériel du 12 décembre 2014. La société CARRIERES LEROUX-PHILIPPE dispose Aucune d’ores et déjà de procédures d’admission préalable et de refus qu’elle applique sur ce site d’ISDI actuellement autorisé à l’exploitation (Arrêté Préfectoral du 10/10/2011).

Art. 16. − L'installation de stockage de déchets est protégée pour empêcher le libre accès au site. Ses entrées sont équipées de Dispositions permettant d’empêcher l’accès L’ancienne carrière de Brix est d’ores et déjà portails fermés à clé en dehors des heures d'ouverture. Les personnes étrangères à l'établissement n'ont pas l'accès libre aux des personnes extérieures à l’installation. close (merlons et clôtures périphériques…). installations. La société CARRIERES LEROUX-PHILIPPE Un seul accès principal est aménagé pour les conditions normales de fonctionnement du site, tout autre accès devant être réservé mettra en œuvre les mesures suivantes pour à un usage secondaire et exceptionnel. limiter les risques d’intrusion sur l’installation : - conservation et renforcement si nécessaire des clôtures et des merlons, CARRIERES LEROUX-PHILIPPE – ISDI du Bois Tyson – Commune de Brix (50) CONFORMITE A l’ARRETE MINISTERIEL « ENREGISTREMENT » 5 Justificatif dans le dossier Situation du projet de la société Arrêté Ministériel du 12 décembre 2014 modifié le 15 février 2016 (source : Guide 2760) LEROUX-PHILIPPE - conservation des panneaux de dangers avec l’indication « sortie de camions », de part et d’autre de l’entrée, sur la RD 119, - pas d’accès au site en dehors des heures d’ouverture, car présence d’un portail fermé à clé.

Art. 17. − L'installation est construite, équipée et exploitée afin que son fonctionnement ne soit pas à l'origine de vibrations dans Plan et note descriptive des dispositions L’exploitation de l’ISDI n’emploiera aucun les constructions avoisinantes susceptibles de compromettre la santé ou la sécurité du voisinage ou de constituer une nuisance prises pour limiter le bruit et les vibrations. matériel ou procédé susceptible d’engendrer pour celui-ci, et les bruits émis par les installations sont réduits au maximum. des vibrations gênantes pour le voisinage. La livraison de déchets se fait en période diurne, sauf autorisation préfectorale spécifique. Les mesures mises en œuvre pour réduire les émissions sonores incluent : - la conservation des merlons végétalisés qui joueront le rôle d’écran acoustique, - l’absence d’activité en période nocturne (22 h – 7 h). La situation de l’ISDI dans une ancienne carrière limite la propagation des bruits vers la périphérie.

Art. 18. − Il est interdit de procéder au brûlage de déchets sur le site de l’installation de stockage. Consigne d’affiche, voir article 14. Aucun brûlage n’est et ne sera réalisé sur le site de Brix. Cette consigne est affichée et sera régulièrement rappelée au personnel comme actuellement.

Art. 19. − Le déchargement des déchets directement dans la zone de stockage définitive est interdit. Une zone de contrôle des L’accueil de déchets inertes sur le site de Brix déchets est aménagée pour permettre le contrôle des déchets après déversements des bennes qui les transportent. fera l’objet d’une procédure d’admission stricte Cette zone peut être déplacée suivant le phasage de l'exploitation du site. Cette zone fait l'objet d'un affichage particulier et de établie en conformité avec l’Arrêté Ministériel délimitations permettant de la situer. du 12 décembre 2014. Une benne ne peut pas être déversée en l'absence de l'exploitant ou de son représentant. Aucune. Conformément à cette procédure, les déchets inertes qui seront acheminés sur l’ISDI exclusivement par la société CARRIERES LEROUX-PHILIPPE sont et seront déchargés sur une aire de contrôle dédiée avant d’être mis en remblais.

Art. 20. − L'organisation du stockage des déchets doit remplir les conditions suivantes : Plan à l’échelle 1/500 coté en plan et en Le phasage de mise en stock des déchets - elle assure la stabilité de la masse des déchets, en particulier évite les glissements ; altitude représentant les différentes phases inertes est présenté en annexe C de la qu’il est prévu de réaliser. Ce plan permet présente demande d’enregistrement. - elle est réalisée de manière à combler les parties en hauteur avant d'étendre la zone de stockage pour limiter, en cours de visualiser chronologiquement les d'exploitation, la superficie soumise aux intempéries ; La mise en stock sera réalisée en 4 couches différentes phases d’exploitations et de successives d’environ 7,5 m d'hauteur afin - elle doit permettre un réaménagement progressif et coordonné du site selon un phasage proposé par l'exploitant et repris remise en état du site. dans le dossier d'enregistrement. d’avoir une stabilité des déchets inertes. Plan à l’échelle 1/500 coté en plan et en La durée sollicitée est de 17 ans pour une altitude à jour lors de l’exploitation de capacité d’accueil de 75 000 t/an en moyenne l’installation de stockage de déchets et de 100 000 t/an au maximum et un volume inertes. Ce plan coté en plan et en altitude total remblayé de 637 500 m3. permet d’identifier les parcelles où sont stockés les différents matériaux.

Art. 21. – L'exploitant tient à la disposition de l'inspection des installations classées les éléments nécessaires pour présenter les Voir article 20. Les plans topographiques successifs du site, différentes phases d‘exploitation du site. établis à intervalle régulier, sont conservés au siège de la société CARRIERES LEROUX-

CARRIERES LEROUX-PHILIPPE – ISDI du Bois Tyson – Commune de Brix (50) CONFORMITE A l’ARRETE MINISTERIEL « ENREGISTREMENT » 6 Justificatif dans le dossier Situation du projet de la société Arrêté Ministériel du 12 décembre 2014 modifié le 15 février 2016 (source : Guide 2760) LEROUX-PHILIPPE PHILIPPE à Montebourg (50). Le dernier plan topographique du site de l’ISDI est présenté en annexe C de la présente demande d’enregistrement.

Art. 22. − Un panneau de signalisation et d'information est placé à proximité immédiate de l'entrée principale, sur lequel sont notés L’affichage réglementaire de l’ISDI à proximité - l'identification de l'installation de stockage ; immédiate de l’entrée principale de - le numéro et la date de l'arrêté préfectoral d'autorisation ; l’établissement dans une matière résistante et inaltérable est présent et restera en place. - la raison sociale et l'adresse de l'exploitant ; Aucune - les jours et heures d'ouverture ; - la mention : « interdiction d'accès à toute personne non autorisée » ; - le numéro de téléphone de la gendarmerie ou de la police et des services départementaux d'incendie et de secours. - Les panneaux sont en matériaux résistants, les inscriptions sont inaltérables. Art. 23. − L'utilisation des eaux pluviales non polluées est privilégiée dans les procédés de nettoyage des installations et Description des mesures mises en œuvre De l’eau pourra être utilisée pour l’arrosage d'arrosage des pistes. Afin de limiter et de réduire le plus possible la consommation d'eau, des dispositifs de brumisation d'eau ou pour la réutilisation des eaux. des pistes avec le godet d’une chargeuse. équivalents sont privilégiés chaque fois que possible. Art. 24. − Toutes les dispositions nécessaires sont prises pour que l'établissement ne soit pas à l'origine d'émission de poussières Plan et note descriptive des dispositions Les mesures mises en œuvre pour réduire les ou d'odeurs susceptibles d'incommoder le voisinage et de nuire à la santé et à la sécurité publiques, et ce même en période prises pour limiter les poussières. envols de poussières incluent : d'inactivité. Description des mesures mises en œuvre - la conservation des écrans végétalisés Les déchets inertes stockés sont humidifiés pour empêcher les envols de poussières par temps sec et lorsque la vitesse du vent le pour la brumisation. existants (haies, boisements, nécessite. - la limitation de la vitesse des engins et véhicules sur le site à 40 km/h, - l’arrosage des pistes en période sèche. Il n’y aura pas de brumisation sur le site. L’emplacement de l’ISDI dans une ancienne carrière limite la propagation des poussières vers la périphérie du site.

Art. 25 − L'exploitant assure une surveillance de la qualité de l'air par la mesure des retombées de poussières. Description des différentes sources La société CARRIERES LEROUX-PHILIPPE Le nombre de points de mesure et les conditions dans lesquelles les appareils de mesure sont installés et exploités sont décrits d'émission de poussières et définition de effectuera un suivi annuel des retombées de dans une notice disponible sur site. Un point permettant de déterminer le niveau d'empoussièrement ambiant (« bruit de fond ») toutes les dispositions utiles mises en poussières par la méthode des jauges. est prévu. L'exploitant met en place un réseau permettant de mesurer le suivi des retombées de poussières dans l'environnement. œuvre pour éviter ou limiter l'émission et la D’après la rose des vents de Vigite du Haumet Ce suivi se fera selon les normes en vigueur par la méthode des jauges de retombées et en cas de difficultés, par la méthode des propagation des poussières. (période 2012-2019 – consultation sur plaquettes de dépôt. Les exploitants qui participent à un réseau de mesure de la qualité de l'air qui comporte des mesures de Des dispositions particulières, tant au www.windfinder.com), les vents dominants retombées de poussières peuvent être dispensés de cette obligation si le réseau existant permet de surveiller correctement les niveau de la conception et de la sont de secteur Ouest-Sud-Ouest et les vents effets de leurs rejets. construction (implantation en fonction du secondaires de secteur Sud-Sud-Ouest et Les normes utilisées pour mesurer les poussières sont les normes NF X 44-052 (version mai 2002) et NF EN 13284-1 (version vent, des bâtiments alentour, des rideaux Ouest-Nord-Ouest. mai 2002). La concentration en poussières de l'air ambiant à plus de 5 mètres de l'installation ne dépasse pas 200 mg/m²/j. Cette d'arbres, etc.) que de l'exploitation de valeur limite s'impose à des mesures, prélèvements et analyses moyens réalisés sur une durée d'une demi-heure. l'installation, sont mises en œuvre de manière à limiter l'émission de poussières. Pour cette raison, la société CARRIERES L'exploitant adresse tous les ans à l'inspection des installations classées un bilan des résultats de mesures de retombées de LEROUX-PHILIPPE positionnera la jauge au poussières, avec ses commentaires, qui tiennent notamment compte des évolutions significatives des valeurs mesurées, des En fonction de la granulométrie et de Sud-Est de l’ISDI, au niveau de la route de la niveaux de production, des superficies susceptibles d'émettre des poussières et des conditions météorologiques lors des mesures. l'humidité des déchets non dangereux rade. inertes, les opérations de déchargement Les mesures sont effectuées sous la responsabilité de l'exploitant et à ses frais. Les résultats des mesures des émissions des cinq nécessitent des dispositifs empêchant dernières années sont tenus à disposition de l'inspection des installations classées. l'émission de poussières, tels que la Les résultats seront transmis annuellement à Au moins une fois par an, les mesures portant sur les rejets des poussières sont effectuées par un organisme agréé brumisation. l’Inspection de l’Environnement. conformément à l'arrêté du 27 octobre 2011 ou choisi en accord avec l'inspection des installations classées. Cette périodicité peut Les mesures de retombées de poussières être aménagée en fonction des conditions climatiques locales. par la méthode des jauges de retombées sont réalisées conformément aux

CARRIERES LEROUX-PHILIPPE – ISDI du Bois Tyson – Commune de Brix (50) CONFORMITE A l’ARRETE MINISTERIEL « ENREGISTREMENT » 7 Justificatif dans le dossier Situation du projet de la société Arrêté Ministériel du 12 décembre 2014 modifié le 15 février 2016 (source : Guide 2760) LEROUX-PHILIPPE dispositions de la norme NF X 43-014, version novembre 2003. Les mesures de retombées de poussières par la méthode des plaquettes de dépôt sont réalisées conformément aux dispositions de la norme NF X 43.-007, version décembre 2008. Rose des vents indiquant la répartition et la vitesse moyenne des vents calculée sur au moins deux ans.

Art. 26. Description des dispositions prises pour Les mesures prises pour limiter les émissions I – Valeurs limites de bruit limiter le bruit et les vibrations. sonores incluent : Les émissions sonores de l’installation ne sont pas à l’origine, dans les zones à émergence réglementée, d’une émergence - l’éloignement des anciennes carrières supérieure aux valeurs admissibles définies dans le tableau suivant : vis-à-vis de l’habitat local (> 50 m), - la conservation des merlons végétalisés Niveau de bruit ambiant Emergence admissible Emergence admissible qui joueront le rôle d’écran acoustique, existant dans les zones à pour la période allant de pour la période allant de - l’absence d’activité en période nocturne émergence réglementée 7 heures à 22 heures, sauf 22 heures à 7 heures, ainsi (22 h – 7 h). (incluant le bruit de que les dimanches et jours dimanche et jours fériés La situation de l’ISDI (dans une ancienne l’installation) fériés carrière) limite la propagation des bruits vers la Supérieur à 35 et inférieur ou périphérie. 6 dB(A) 4 dB(A) égal à 45 dB(A) La société CARRIERES LEROUX-PHILIPPE fera réaliser un suivi des niveaux sonores en Supérieur à 45 dB(A) 5 dB(A) 3 dB(A) limite de l’ISDI tous les 4 ans (une fois par phase). De plus, le niveau de bruit en limite de propriété de l'installation ne dépasse pas, lorsqu'elle est en fonctionnement, 70 dB (A) pour Les résultats des mesures seront transmis à la période de jour et 60 dB (A) pour la période de nuit, sauf si le bruit résiduel pour la période considérée est supérieur à cette l’Inspection de l’Environnement. limite. La station en limite de site sera : Dans le cas où le bruit particulier de l'établissement est à tonalité marquée au sens du point 1.9 de l'annexe de l'arrêté du 23 - en limite Sud-Est du site, au niveau de janvier 1997 susvisé, de manière établie ou cyclique, sa durée d'apparition n'excède pas 30 % de la durée de fonctionnement de la route de la rade. l'établissement dans chacune des périodes diurnes ou nocturnes définies dans le tableau ci-avant. Aucun système de communication par voie II – Véhicules, engins de chantier acoustique (sirène…) n’est et ne sera employé sur le site de Brix. Les véhicules de transport, les matériels de manutention et les engins de chantier utilisés à l'intérieur de l'installation sont conformes aux dispositions en vigueur en matière de limitation de leurs émissions sonores. Concernant les signaux sonores de reculs obligatoires des engins, la société L'usage de tous appareils de communication par voie acoustique (sirènes, avertisseurs, haut-parleurs, etc.), gênant pour le CARRIERES LEROUX-PHILIPPE privilégie voisinage, est interdit, sauf si leur emploi est exceptionnel et réservé à la prévention et au signalement d'incidents graves ou les dispositifs de type « cri de lynx » qui d'accidents. portent moins loin.

Art. 27. − Les dispositions du présent chapitre ne s'appliquent pas aux déchets inertes reçus par l'installation. Aucune En fonctionnement normal, l’exploitation de De façon générale, l'exploitant organise la gestion des déchets dans des conditions propres à garantir la préservation des intérêts l’ISDI n’est et ne sera pas génératrice de visés aux articles L. 511-1 et L. 541-1 du Code de l'Environnement. déchets. Les DIB / DID produits par les éventuelles réparations des engins (en faibles quantités) sont et seront systématiquement évacués.

Art. 28. − L'exploitant prévoit au moins une benne de tri spécifique pour les déchets indésirables sur l'installation qui sont écartés Localisation et identification de la benne de La société CARRIERES LEROUX-PHILIPPE dès leur identification. tri sur un plan. dispose d’une benne sur l’aire de L'exploitant effectue à l'intérieur de son établissement la séparation des déchets de façon à faciliter leur traitement ou leur déchargement. élimination dans des filières spécifiques. Les déchets sont stockés, avant leur revalorisation ou leur élimination, dans des CARRIERES LEROUX-PHILIPPE – ISDI du Bois Tyson – Commune de Brix (50) CONFORMITE A l’ARRETE MINISTERIEL « ENREGISTREMENT » 8 Justificatif dans le dossier Situation du projet de la société Arrêté Ministériel du 12 décembre 2014 modifié le 15 février 2016 (source : Guide 2760) LEROUX-PHILIPPE conditions ne présentant pas de risque de pollution (prévention d'un lessivage par les eaux météoriques, d'une pollution des eaux superficielles et souterraines, des envols et des odeurs) pour les populations avoisinantes et l'environnement. Les aires de déchargement sont localisées sur L'exploitant assure la traçabilité de ces déchets indésirables dans son registre conformément à l'arrêté du 29 février 2012. le plan d’ensemble.

Art. 29. − L'exploitant effectue à l'intérieur de son établissement la séparation des déchets de façon à faciliter leur traitement ou Note décrivant le type, la nature, la quantité En fonctionnement normal, l’exploitation de leur élimination dans des filières spécifiques. et le mode de traitement hors site des l’ISDI n’est et ne sera pas génératrice de Les stockages temporaires, avant recyclage ou élimination des déchets dangereux, sont réalisés sur des cuvettes de rétention déchets. déchets. étanches et protégées des eaux météoriques. La quantité de déchets entreposés sur le site ne dépasse pas la capacité mensuelle Codes En cas de panne sur l’ISDI de Brix, les DIB / Production des produite ou, en cas de traitement externe, un lot normal d'expédition vers l'installation d'élimination. Nature totale DID produits par les réparations nécessaires Type de déchets des (tonnage (en faibles quantités) sont et seront L'exploitant assure la traçabilité de ces déchets dans son registre conformément à l'arrêté du 29 février 2012. déchets (article déchets maximal R.541-8 systématiquement évacués. Conformément à l'arrêté du 29 juillet 2005 susvisé, il émet un bordereau de suivi dès qu'il remet des déchets dangereux à un tiers. annuel) du CE) Comme actuellement, la société CARRIERES Déchets non LEROUX-PHILIPPE tiendra un registre des dangereux DIB / DID triés puis collectés sur le site par Déchets des prestataires publics ou privés agréés. dangereux

Art. 30. − Dans le cas d'une situation accidentelle qui entraînerait l'émission directe ou indirecte de polluants figurant aux annexes Aucune En cas d’accident, la société CARRIERES de l'arrêté du 17 juillet 2009 susvisé, une surveillance est mise en place afin de vérifier que l'introduction de ces polluants dans les LEROUX-PHILIPPE réalisera un prélèvement eaux souterraines n'entraîne pas de dégradation ou de tendances à la hausse significative et durable des concentrations de pour l’analyse de l’eau du plan d’eau afin de polluants dans les eaux souterraines. vérifier l’absence d’impact.

Art. 31. − L'exploitant déclare ses déchets conformément aux seuils et aux critères de l'arrêté du 31 janvier 2008 modifié relatif au Déclaration à l’adresse : La société CARRIERES LEROUX-PHILIPPE registre et à la déclaration annuelle des émissions polluantes et des déchets. https://www.declarationpollution.ecologie.g effectuera la déclaration en ligne de ses ouv.fr/gerep éventuels déchets.

Art. 32. − L'exploitant tient à disposition des inspecteurs des installations classées un rapport détaillé de la remise en état du site Rapport détaillé de la remise en état du site La remise en état prévue inclut : précisant la nature et les épaisseurs des différentes couches de recouvrement et tous les aménagements à créer et les contenant un plan à l’échelle1/500 coté en - 1) l’élimination des éventuels déchets caractéristiques que le stockage de déchet doit respecter (compacité, nature et quantité des différents végétaux, plan et en altitude du site tel qu’il sera produits et la suppression de l’ensemble infrastructures…). après réaménagement final. Ce plan des équipements nécessaires à Le rapport contient aussi un accord du propriétaire du site si l'exploitant n'est pas le propriétaire et du maire de la commune permet de visualiser les couches de l’exploitation, recouvrement des déchets et les différents d'implantation du site. La remise en état du site est conforme à ce rapport. - 2) le régalage matériaux limoneux et aménagements du site après qu’il ait été terreux relativement fertiles pour remis en état (compacité des matériaux Art. 33. − Une couverture finale est mise en place à la fin de l'exploitation de chacune des tranches issues du phasage proposé permettre la recolonisation naturelle des stockés, nature et quantité des différents par l'exploitant et repris dans l'autorisation préfectorale d'exploiter. Son modelé permet la résorption et l'évacuation des eaux terrains. pluviales compatibles avec les obligations édictées aux articles 640 et 41 du Code Civil. La géométrie en plan, l'épaisseur et la végétaux, infrastructures…). nature de chaque couverture sont précisées dans le plan d'exploitation du site. Les avis favorables des propriétaires (M. Les aménagements sont effectués en fonction de l'usage ultérieur prévu du site, notamment ceux mentionnés dans les documents Leroux, C. LEVEZIEL) et du maire de Brix sur d'urbanisme opposables aux tiers. Dans tous les cas, l'aménagement du site après exploitation prend en compte l'aspect la remise en état sont points en pièces n°8 et 9 paysager. L'aménagement ne peut pas comporter de création de plan d'eau qui entraîne la mise en contact des déchets stockés du présent dossier. avec de l'eau. Le plan de remise en état est disponible en Art. 34. – A la fin de l'exploitation, l'exploitant fournit au préfet du département dans lequel est située l'installation un plan annexe C de la présente demande. topographique du site de stockage à l'échelle 1/500 qui présente l'ensemble des aménagements du site. Une copie de ce plan du site est transmise au maire de la commune d'implantation de l'installation, et au propriétaire du terrain si l'exploitant n'est pas le propriétaire. Cette interdiction est affichée en caractères apparents.

Art. 35. − L'arrêté du 28 octobre 2010 relatif aux installations de stockage de déchets inertes est abrogé. Aucune Sans objet

CARRIERES LEROUX-PHILIPPE – ISDI du Bois Tyson – Commune de Brix (50) CONFORMITE A l’ARRETE MINISTERIEL « ENREGISTREMENT » 9 Justificatif dans le dossier Situation du projet de la société Arrêté Ministériel du 12 décembre 2014 modifié le 15 février 2016 (source : Guide 2760) LEROUX-PHILIPPE

Art. 36. – La directrice générale de la prévention des risques est chargée de l'exécution du présent arrêté, qui sera publié au Aucune Sans objet Journal officiel de la République française.

CARRIERES LEROUX-PHILIPPE – ISDI du Bois Tyson – Commune de Brix (50) CONFORMITE A l’ARRETE MINISTERIEL « ENREGISTREMENT » 10 AUTRES PIECES SELON LA NATURE ET L’EMPLACEMENT DU PROJET

N°pièce sur Situation du projet de la société Intitulé de la pièce le CERFA CARRIERES LEROUX-PHILIPPE

La société CARRIERES LEROUX-PHILIPPE sollicite l’aménagement de la prescription Document indiquant la nature, l’importance et la 7 générale prévue à l’article 6 de l’Arrêté justification des aménagements demandés Ministériel du 12 décembre 2014 relatif aux conditions d’admissions des déchets inertes.

Les avis des propriétaires des terrains de la Avis du propriétaire sur la remise en état du site lors 8 carrière du « Bois Tyson », sont joints en pièce de l'arrêt définitif de l'installation n°8.

Avis du maire ou du président de l'établissement public de coopération intercommunale compétent L’avis du maire de la commune de Brix est joint 9 en matière d'urbanisme, sur la remise en état du site en pièce n°9. lors de l'arrêt définitif de l'installation

Justification du dépôt de la demande de permis de Sans objet 10 construire Il n’est pas prévu de construction sur le site.

Justification du dépôt de la demande d’autorisation Sans objet 11 de défrichement Il n’est pas prévu de défrichement sur le site.

Éléments permettant au préfet d'apprécier, s'il y a La compatibilité du projet d’ISDI avec les 12 lieu, la compatibilité du projet avec les plans, documents, schémas et plans opposables est schémas et programmes opposables détaillée dans la pièce n°12.

Sans objet Le site du « Bois Tyson » est localisé à environ 13 Évaluation des incidences Natura 2000 13 km au Nord des « Marais du Cotentin et du - Baie des Veys » classées en site Natura 2000 au titre des directives « Oiseaux » et Habitats ».

14 Sans objet Pièces relatives aux installations nucléaires de base L’ISDI projetée ne constituera pas une 15 installation nucléaire de base (INB).

16 Sans objet Pièces relatives aux installations de combustion d’une puissance supérieure ou égale à 20 MW L’exploitation de l’ISDI ne nécessitera aucune 17 installation de combustion.

SAS CARRIERES LEROUX-PHILIPPE – ISDI du Bois Tyson – Commune de Brix (50) DOSSIER D’ENREGISTREMENT 59

SAS CARRIERES LEROUX-PHILIPPE – ISDI du Bois Tyson – Commune de Brix (50) DOSSIER D’ENREGISTREMENT 60

PIECE N°7 : DOCUMENT INDIQUANT LA NATURE, L’IMPORTANCE ET LA JUSTIFICATION DES AMENAGEMENTS DEMANDES

SAS CARRIERES LEROUX-PHILIPPE – ISDI du Bois Tyson – Commune de Brix (50) DOSSIER D’ENREGISTREMENT 61

SAS CARRIERES LEROUX-PHILIPPE – ISDI du Bois Tyson – Commune de Brix (50) DOSSIER D’ENREGISTREMENT 62  RAPPEL DU CONTEXTE DU PROJET La société CARRIERES LEROUX-PHILIPPE est autorisée par l’Arrêté Préfectoral du 10 octobre 2011 à exploiter une Installation de Stockage de Déchets Inertes (ISDI) sur la frange Sud-Est de l’ancienne carrière du « Bois Tyson » sur la commune de Brix (50).

L’autorisation en vigueur porte sur : - une surface de stockage de 5,4 ha, - un tonnage annuel maximal de déchets inertes accueillis de 160 000 t/an, - un tonnage total d’inerte accueillis sur la durée autorisée de 1 800 000 tonnes, - une durée de 9 ans (soit jusqu’en 2020). Afin de pérenniser son activité, la société CARRIERES LEROUX-PHILIPPE souhaite renouveler son autorisation d’exploiter dans les conditions suivantes : - une surface de stockage de 5,4 ha, identique à l’actuel, - une cote maximale de remblaiement identique soit + 125 m NGF, - une quantité de remblais de l’ordre de 75 000 tonnes par an en moyenne et de 100 000 tonnes au maximum, - une durée de 17 années (soit jusqu’en 2037), - un principe de remise en état identique à celui actuellement en vigueur, c'est-à-dire un recouvrement par des matériaux limoneux et terreux relativement fertiles et un ensemencement d’essences locales.

 NATURE ET JUSTIFICATION DES AMENAGEMENTS SOLLICITES Afin de permettre l’activité de l’ISDI selon le modèle prévu par l’Arrêté Préfectoral du 10 octobre 2011, la société CARRIERES LEROUX-PHILIPPE sollicite l’aménagement suivant des prescriptions générales applicables aux ISDI, définies par l’Arrêté Ministériel du 12 décembre 2014 : - article 6 : la possibilité de stocker les déchets inertes à moins de 10 m des limites de l’installation pour permettre le raccordement des remblais au terrain naturel (ancien front Sud-Est de la carrière et au bord du plan d’eau).

 Aménagement sollicité des prescriptions prévues par l’article 6 L’article 6 de l’Arrêté Ministériel du 12 décembre 2014 stipule à la fois que : - « l’installation est implantée à une distance d’éloignement de […] 10 mètres de voies d’eau, voies ferrées ou voie de communication routière, - en cas d’impossibilité technique de respecter ces distances, l’exploitant propose des mesures alternatives permettant d’assurer un niveau de nuisances des tiers équivalent. - les stockages sont éloignés d’une distance d’au moins 10 mètres par rapport à la limite du site. » Or, dans le cas particulier de l’ISDI du « Bois Tyson », afin de positionner les remblais contre le front de taille Sud-Est de l’ancienne carrière et au niveau du bord du plan d’eau, les bandes réglementaires de 10 m en périphérie des limites du site ne seront pas systématiquement conservées, comme l’atteste l’extrait cadastral suivant :

SAS CARRIERES LEROUX-PHILIPPE – ISDI du Bois Tyson – Commune de Brix (50) DOSSIER D’ENREGISTREMENT 63

Distances entre le remblaiement et les limites du site.

Pour ces raisons, la société CARRIERE LEROUX-PHILIPPE sollicite la possibilité de stocker des déchets inertes à moins de 10 m des limites du site afin de permettre le raccordement des remblais au terrain naturel.

SAS CARRIERES LEROUX-PHILIPPE – ISDI du Bois Tyson – Commune de Brix (50) DOSSIER D’ENREGISTREMENT 64

PIECE N°8 : AVIS DES PROPRIETAIRES SUR LA REMISE EN ETAT DU SITE

Cf. principe de remise en état : Annexe C.

SAS CARRIERES LEROUX-PHILIPPE – ISDI du Bois Tyson – Commune de Brix (50) DOSSIER D’ENREGISTREMENT 65

SAS CARRIERES LEROUX-PHILIPPE – ISDI du Bois Tyson – Commune de Brix (50) DOSSIER D’ENREGISTREMENT 66

RELEVE DE PROPRIETE Page 1 sur 1

NUMERO ANNEE DE MAJ 2018 DEP DIR 50 0 COM 087 BRIX TRES 064 RELEVE DE PROPRIETE +00023 COMMUNAL Propriétaire PBCKLD SAS CARRIERES LEROUX PHILIPPE 72 RTE DU MONT A LA KAINE 50700 BRIX

PROPRIETES BATIES DESIGNATION DES PROPRIETES IDENTIFICATION DU LOCAL EVALUATION DU LOCAL N° C N° CODE N° S M NAT RC COM NAT AN AN FRACTION % TX RC AN SEC ADRESSE BAT ENT NIV N°INVAR AF CAT COLL COEF PLAN PART VOIRIE RIVOLI PORTE TAR EVAL LOC IMPOSABLE EXO RET DEB RC EXO EXO OM TEOM 80 C 1351 Z 72 RTE DU MONT A LA KAINE 0038 A 01 00 01001 0024764 L C C CB DEP2 545 P 545 84 C 1351 Z 72 RTE DU MONT A LA KAINE 0038 B 01 00 01001 0024765 G A T U 2707 E 2707 B 1135 1135 R EXO 0 EUR R EXO 0 EUR REV IMPOSABLE COM 4387 EUR COM DEP R IMP 4387 EUR R IMP 4385 EUR

PROPRIETES NON BATIES LIVRE DESIGNATION DES PROPRIETES EVALUATION FONCIER N° N° N° CODE S GR/SS CONTENANCE NAT AN FRACTION % AN SECTION ADRESSE PARC FP/DP SUF CL NAT CULT REVENU CADASTRAL COLL TC Feuillet PLAN VOIRIE RIVOLI TAR GR HA A CA EXO RET RC EXO EXO PRIM 93 C 1152 BOIS DE LA CHASSE B012 0039 1 087A P 05 26 08 6,96 A TA 6,96 100 C TA 1,39 20 GC TA 1,39 20 93 C 1153 BOIS DE LA CHASSE B012 0040 1 087A BT 04 71 0 A TA 0 100 C TA 0 20 GC TA 0 20 93 C 1155 BOIS DE LA CHASSE B012 0040 1 087A BT 04 24 46 0,15 A TA 0,15 100 C TA 0,03 20 GC TA 0,03 20 93 C 1156 LE CLOS A LANDE B851 1 087A P 05 29 32 7,81 A TA 7,81 100 C TA 1,56 20 GC TA 1,56 20 R EXO 3 EUR R EXO 15 EUR HA A CA REV IMPOSABLE 15EUR COM TAXE AD CONT 80 57 R IMP 12 EUR R IMP 0 EUR MAJ TC 0 EUR

Source : Direction Générale des Finances Publiques page : 1

16/05/2019 5 SEPTEMBRE 201 6

LEROUX

FT 1 ML 1 l 0000450 l

Acte 0 l - BAIL CIVIL LEROUX 100004501 FT/ML/ L'AN DEUX MILLE SEIZE, LE CINQ SEPTEMBRE -.-+--- - ·A MALAI

Ro~ett.y . 5 o· 3 t o J A reçu le présent acte contenant BAIL,

~Q',.u.h )~~ttM-t~ A LA REQUETE DE : 4-<- l~.Jo.W. ,4_ ~la. Co(.LJc. - "BAILLEUR" -

(]~v.'~ cÎJe..u-w--<..- P.~.' WL Madame Michelle Marguerite Marie Fernande LEROUX, retraitée, épouse de jr Monsieur Michel Jacques ROBINE, demeurant à CHERBOURG-OCTEVILLE (50100) 6 quai de Caligny. Née à (50700) le 17 octobre 1941. Mariée à la mairie de CHERBOURG-OCTEVILLE (50100) le 1er octobre 2005 sous le régime de la séparation de biens pure et simple défini par les articles 1536 et suivants du Code civil aux termes du contrat de mariage reçu par Maitre Frédéric THOMAS, notaire à (50340), le 5 septembre 2005. Ce régime matrimonial n'a pas fait l'objet de mod ification. De nationalité française. Résidente au sens de la réglementation fiscale.

Madame Camille Béatrice Paulette Charlotte MOUCHEL, comptable, épouse de Monsieur Jean-Pierre Robert Bertrand LEVEZIEL, demeurant à CHERBOURG­ OCTEVILLE (50100) 12 rue du Général Jouan. Née à (50200) le 29 janvier 1956. Mariée à la mairie de LA HAYE-DU-PUITS (50250) le 26 novembre 1977 sans contrat préalable. Actuellement soumis au régime de la Communauté réduite aux acquêts aux termes de l'acte contenant changement de régime matrimonial reçu par Maitre Luc THOMAS, notaire à BRICQUEBEC (50260) le 7 janvier 2009, devenu définitif par suite de non opposition. Ce régime matrimonial n'a pas fait l'objet de modification. De nationalité française. Résidente au sens de la réglementation fiscale.

-"LOCATAIRE- 2

La Société dénommée CARRIERES LEROUX-P HILIPPE, Société par actions simplifiée au capital de 534000 €, dont le siège est à BRIX (50700), 72 route du Mont à la Kaine, identifiée au SIREN sous le numéro 692 650 039 et immatriculée au Registre du Commerce et des Sociétés de CHERBOURG-OCTEVILLE.

PRESENCE- REPRESENTATION - Madame Michelle LEROUX, épouse de Monsieur Michel Jacques ROBINE, est présente à l'acte.

- Madame Camille MOUCHEL, épouse de Monsieur Jean-Pierre Robert Bertrand LEVEZIEL, est présente à l'acte.

- La Société dénommée CARRIERES LEROUX-PHILI PPE est représentée à l'acte par Monsieur Thomas AUTANT, suivant pouvoir donné par Monsieur Mathieu JACQUOT, président de la société, en date à BRIX (50700), du 5 septembre 2016 ci­ joint et annexé aux présentes.

EXPOSE PREALABLE 1. Suivant acte sous seings privé en date à BRICQUEBEC (Manche) du 15 avril 1969, enregistré à VALOGNES le 9 mai 1969 folio 17, numéro 310/5, les soussignés et ou ceux dont ils sont les ayants-droit, ont donné à bail à la société alors dénommée « CARRIERES LEROUX-PHILIPPE et Cie » un ensemble immobilier comprenant diverses parcelles cadastrées commune de BRIX (Manche), section C, numéro 894,5,37, 42, 173, 174 et 880 pour une contenance de 22ha 34 a 87 ca. Cette location avait été consentie pour dix années entières et consécutives à compter du 15 avril 1969, devant se term iner le 15 avril 1979.

Il. Aux termes d'un acte sous seing privés en date à BRIX du 28 aout 1979 enregistré à VALOGNES, le 6 septembre 1979, folio 97, numéro 367/12, les mêmes parties ont convenu une nouvelle location en renouvellement de celle-ci-dessus, mais portant sur une surface plus étendue à savoir les parcelles cadastrées section C, numéro 894, 5, 37, 42, 173, 880, 177, 192, 188, 190, 191, 195, 175, 148, 176, 159, 160, 161, 193.

Ce bail en renouvellement a été consenti pour une durée de dix années à compter du 15 avril 1979 jusqu'au 15 avril 1989 et moyennant une redevance annuelle d'UN FRANC et VING CENTIMES (1 ,20frcs) par tonne de matière extraite de la carrière, payable semestriellement et à termes échus, le 1er mai et 1er novembre de chaque année.

Il a été convenu que cette redevance serait révisée chaque année à la date du 1er mai en fonction de la variation de l'indice des prix des travaux publics (index TP) catégorie terrassements généraux, base 100 en janvier 1975, connu sous l'appellation TP03.

Ill. Aux termes d'un acte sous seing privés en date à BRIX du 1er février 1984, enregistré à VALOGNES, le 2 février 1984, folio 102, numéro 56/1 les mêmes parties ont étendu la surface donnée en location aux parcelles suivantes, sises à BRIX et cadastrées section C, numéro 894, 5, 37, 42, 173, 880, 177, 192, 188, 190, 191, 195, 175, 148,176, 159, 160, 161 , 193,1059,12, 1103,1060,1062, 1135,194.

Aucune autre modification n'a été apportée à la convention précédemment conclue.

IV. Aux termes d'un acte sous seings privés en date à BRIX du 23 juin 1987, enregistré à VALOGNES, le 25 juin 1987, folio 77, numéro 250/1 les mêmes parties ont conclu une promesse de renouvellement de la convention de fortage en date à BRIX du 26 aout 1979 folio 97, numéro 367/2 portant sur l'ensemble des terrains tels ~ V1 ~ j 3

que décrits à cette convention et à la convention complémentaire du 1er février 1984 enreg istrée à VALOGNES, le 2 février 1984, folio 102, numéro 56/1 pour une durée de 10 ans s'achevant le 15 aout 1999 renouvelable par période de un an par tacite reconduction. Les conditions de ce renouvellement précisaient qu'à compter du 1er janvier 1988 : -Les redevances versées seraient calculées en fonction des quantités déterminées par les soins d'un géomètre expert, choisi par les propriétaires, les frais correspondants étant à la charg e du concessionnaire. -Une quantité de 12,50% serait déduite des quantités ainsi déterminées au titre des stériles. Une redevance minimale annuelle serait versée qui ne pourrait être inférieure à 100.000m3 (densité 2,4) alors même que la redevance calculée sur l'extraction réelle serait inférieure à ce chiffre la différence s'imputant à due concurrence sur les montants dus excédant ce minimum au titre des années suivantes.

Toutes autres clauses des conventions de fartage d'orig ine étant demeurée inchangées.

Cette promesse n'ayant pas été dénoncée, elle est restée en vigueur jusqu'au 15 aout 2000.

V. Suite à une étude diligentée par le cabinet ANTEA NORMANDIE, un rapport n°A.12993 a été établi par ses soins. Ce rapport fait état d'une estimation de réserve subsistant à exploiter sur les terrains indiqués au Ill ci-dessus de 628.000m3, soit après abattement pour stériles de 12,5% et application d'un coefficient de densité de 2,4, environ 1.300.000 tonnes de matériaux commercialisables, et ce au 31 décembre 1997. Etant enfin précisé que la société LEROUX PHILIPPE bénéficie d'une autorisation d'installation classée qui expire le 21 janvier 2006, et que l'exploitation d'une partie des réserves restantes nécessitera le démontage de l'installation de concassage actuellement opérationnelle.

VI. Par acte sous seing privés en date à BRICQUEBEC du 6 juillet 1999, les soussignés ou leurs ayants droit ont renouvelé ladite convention de fartage pour une durée de 10 ans commençant à courir à compter du 15 aout 1999 et se terminant le 15 aout 2009, sur les parcelles sises à BRIX et cadastrées section C, numéro 5, 12, 37, 158, 159, 160, 161, 173, 174, 175, 173, 177, 188, 190, 191, 192, 193, 194, 195, 880,894, 1058, 1059, 1060, 1062, 1063, 1103, 1135.

Aux termes de cet acte il a été convenu que compte tenu des réserves estimées et des minimas et redevances visés à l'article 4, ladite convention pouvait être résiliée sans indemnité de part ni d'autre à la seule initiative du concessionnaire, si le pou rcentage de matériaux stériles atteint ou dépassait 33,33% du volume total extrait sur une période d'un an minimum. La mesure de ce pourcentage sera effectuée par le géomètre expert choisi par le propriétaire. Il sera égal au rapport ayant pour numérateur la différence entre le volume de matériaux stériles mesuré au 31 décembre de l'année n-1 (en supposant la demande de résiliation effectuée au • cours de l'année n) et le volume des mêmes matériaux stériles mesuré au 31 décembre de l'année n-2, et pour le dénominateur le volume total extrait au cours de l'année n-1.

En outre il a été stipulé dans tous les cas où la présente convention de fartage cesserait avant son terme soit avant le 15 aout 2009, les propriétaires laisseront à disposition du concessionnaire les terrains où sont implantés les stocks, les bureaux et les installations industrielles de production et de transformation afin qu'il puisse jusqu'à cette même date y terminer la commercialisation des matériaux extraits et procéder à la remise en état ci-après visée. 4

Ce différé de restitution des terrains est consenti par le propriétaire au concessionnaire à titre strictement personnel et ne pourra être générateur d'un droit quelconque au maintien dans les lieux pour lui ou ses ayants droit.

Il ne sera dO aucune indemnité par le concessionnaire à raison de ce différé de restitution autre que les redevances convenues à l'article 4 au titre de la période d'extraction se terminant à la date de résiliation.

Par ailleurs et au titre de la libération des lieux il a été convenu à cette même conven tion que le concessionnaire s'engageait à libérer les lieux aussitôt après avoir réalisé les réaménagements des terrains suivant les dispositions définies par l'arrêté préfectoral en vigueur à ce jour et obtenu le quitus de l'administration et au plus tard le 15 août 2009.

Faute de respect de cet engagement, le concessionnaire devrait de plein et sans mise en demeure payer au propriétaire une indemnité dont le montant est fixé à titre forfaitaire et irréductible à 30.000 francs par an et ce à titre d'astreinte toute année commencée étant due, sans préjudice de la faculté pour le propriétaire de demander en justice la réparation du préjudice réellement subi si son montant s'avérait supérieur.

Cette indemnité courra depuis le lendemain du jour prévu pour la libération jusqu'à la date de libération.

Le paiement de cette indemnité ne pourra en aucun cas décharger le concessionnaire de son obligation de réaménagement et de libération du terrain ni à la faculté pour le propriétaire d'engager toute procédure judiciaire destinée à contraindre le concessionnaire au respect de ces obligations.

En pareille hypothèse, le concessionnaire resterait seul gardien des terrains jusqu'à complet respect de ses obligations de réaménagement et de libération.

Il devrait à ce titre en assumer tous les risques et toutes les charges de quelque nature que ce soit maintenir ou souscrire toutes assurances nécessaires et supporter seul, contractuellement, toutes obligations ou sanctions civiles, fiscales et financières qui pourraient résulter du défaut de réaménagement et de libération quand bien même ces obligations ou sanctions seraient légalement à la charge du propriétaire.

VIl. Résiliation du contrat de fartage : Le comparant de seconde part ayant cessé l'exploitation de la carrière il a procédé au réaménagement du site conformément à ses obligations ainsi qu'il résulte d'un procès-verbal de récolement effectué par l'inspecteur des installations classées constatant la conformité des travaux de remise en état de la carrière située sur la commune de BRIX, lieudit le bois Tyson. La convention de fartage qui liait les parties aux présentes se trouve résiliée à compter du 1er septembre 2007.

VIII. Par acte en date du 16 avril 2008 reçu par Maitre Frédéric THOMAS, notaire à BRICQUEBEC, il a été conclu un bail civil entre le bailleur et le preneu r ci­ dessus désigné, d'une dyrée de 15 ans prenant effet rétroactivement à compter du 1er septembre 2007 et se terminant le 31 aout 2022. Ce bail a été conclu moyennant un loyer annuel de 30.000 euros payable par mensualité de 2.500 euros, auquel s'ajoute une redevance fixée à 0,4 € HT/m3 de déchets stockés dans la limite de 75.000 m3 et de 0,30€ HT /m3 au-delà de ce volume, précision étant ici donnée que le minimum à payer annuellement a été fixé t à 75. 000m3 (minimum de perception), nonobstant l'éventuel déficit de l'année antérieure reporté sur l'année dont s'agit ( le déficit reporté ne peut pas rédu ire le minimum de 75.000m3 de l'année suivante, mais ne peut s'imputer que sur les excédents de l'année suivante, au-delà dudit seuil de 75.000m3) 5

IX. Sous location avec la « SOCIETE DES ENROBES DU NORD COTENTIN » Aux termes du bail du 16 avril 2008, le BAILLEUR a donné son accord pour permettre au preneur de sous louer les parcelles objets de la convention. Les parties ont alors indigué que la. SOCIETE DES ENROBES DU NORD COTENTENTIN sous louait 15.000 m2 et exploitait une centrale d'enrobage.

X. Arrêté d'exploiter une installation de stockage de déchets inertes de la préfecture de la Manche, du 10 octobre 2011. La société LEROUX-PHILIPPE a été autorisée à exploiter une installation de stockage de déchets inertes sur les parcelles cadastrées de la commune de BRIX répertoriées à l'article 2 du présent arrêté, dans les cond itions définies par l'arrêté et ses annexes. Cette autorisation a été accordée pour une période de trois ans renouvelable trois fois et la capacité totale de stockage a été limitée à 1.800.000 tonnes de déchets inertes, hors déchets d'amiante lié à des matériaux inertes, avec un plafond annuel de 160.000 tonnes.

Xl. Procédure en annulation de l'arrêté du 10 octobre 2011 . La commune de Brix a demandé au tribunal administratif de Caen d'annuler l'arrêté du 10 octobre 2011 du préfet de la Manche, autorisant la société Carrières Leroux-Philippe à exploiter l'installation de stockage de déchets inertes, dans le secteur NC du plan local d'urbanisme de la commune. Par un jugement no 12-618 du 04 décembre 2012, le Tribunal Administratif de Caen a fait droit à cette demande. Par un arrêt n°13NT00394 du 18 avril2014, la cour administrative d'appel de Nantes a rejeté l'appel formé par la société Carrières Leroux-Philippe contre ce jugement. Par un pourvoi sommaire et un mémoire complémentaire, enregistrés les 20 juin et 22 septembre 2014 au secrétariat du contentieux du Conseil d'Etat, la société Carrières Leroux-Philippe a demandé au conseil d'état d'annuler cet arrêt, réglant l'affaire au fond , de faire droit à son appel, et de mettre à la charge de la commune de BRIX la somme de 4.000€ au titre des dispositions de l'article 761-1 du code de justice administrative. Par décision du 16 mars 2016, le conseil d'état a annulé l'arrêt de la cour administrative d'appel de Nantes du 18 avril 2014, renvoyé l'affaire devant cette même cour, condamné la commune de BRIX à verser une somme de 3.000€ à la société Carrières Leroux-Philippe, au titre de l'article 761-1 du code de la justice administrative. Le tout ainsi qu'il résulte de l'arrêt, dont une copie est demeurée annexé aux présentes après mention. (A

Xli. En outre, les parties précisent que depuis la conclusion de ce bail, un arrêté de cessibilité en date à SAINT LO (Manche) du 05 avril 2016 a été pris par Préfet de la Manche, en exécution d'un décret en date du 10 mai 2006, rendu par le Ministre des transports, de l'équipement, du tourisme et de la mer, déclarant d'utilité publique, les travaux et les acquisitions foncières nécessaires à la mise aux normes autoroutières de la RN 13 à 2x2 voies entre CAEN et CHERBOURG., d'une part entre Saint-Germain-la-Blanche-Herbe (PR69 +425) et le raccordement à l'Est de (PR85+200), substituant pour cette voie le statut autoroutier au statut de route expresse, déclarant d'utilité publique les travaux et les acquisitions foncières en vue de la réalisation d'un itinéraire de substitution continu entre CAEN et CHERBOURG et portant mise en compatibilité des plans d'occupation des sols ou des plans locaux d'urbanisme de BRIX et diverses autres communes. Diverses parcelles objet du bail en cours, sont partiellement concernées par ledit arrêté de cessibilité, de sorte que l'assiette du bail s'en trouvera modifiée, ainsi qu'il résulte du plan parcellaire et de l'état parcellaire, joint audit arrêté de cessibilité et qui précise les immeubles non bâtis dont l'acquisition partielle ou totale est nécessaire pour la réalisation du projet qui a fait l'objet de l'enquête publique du 14 octobre 2015 au 30 octobre 2015. 6

En raison de l'expropriation qui en découlera, le preneur devra déplacer et/ou remplacer une partie de ses installations et de ses équipements, pour les implanter sur un emplacement résiduel de la propriété donnée à bail. De surcroît et en raison de la procédure judiciaire actuellement en cours qui a contraint le preneur à suspendre provisoirement l'exploitation de stockage de déchets inertes, les parties ont décidé de conclure le présent avenant au bail, afin d'en proroger la durée et permettre ainsi au preneur de disposer d'une durée suffisante pour amortir les installations et travaux nécessaire à son exploitation, et lui garantir le maintien du bail, y compris dans l'hypothèse où il ne pourrait plus exploiter l'installation de déchets inertes.

Les présentes ont donc pour objet de constater la prorogation du bail en cours, d"apporter des précisions sur la destination des lieux loués, de modifier le mode de détermination des loyers et de la redevance, d'autoriser les travaux rendus nécessaires, pour permettre au preneur de déplacer les installations existantes, les démolir et en reconstruire de nouvelles, sans accession à leur propriété par le bailleur en fin de bail, les autres charges et conditions du bail demeurant inchangées. DESIGNATION DES LIEUX LOUES A BRIX (MANCHE) 50700, Un terrain anciennement à usage de carrières.

Cadastré· :s~ctien · ~, · Ntl%~'' ' L!teupif:,;J;~'ir:>f'~t ~~~;}; ,; .. t~f.~if.,'-~'li7;1 ~~~%f~~; Surtace t'~%"\~~:0" ~· c 5 Le Bois des Contes 03 ha 47 a 30 ca c 12 Le bois tison 00 ha 00 a 16 ca c 37 Le clos à Lande 00 ha 34 a 90 ca c 158 Le clos du milieu 00 ha 83 a 20 ca c 159 Les Landes 00 ha 80 a 67 ca c 160 La Guerenne 00 ha 26 a 93 ca c 161 Le Clos Parquet 00 ha 34 a 80 ca c 173 Le bois de rade 13 ha 94 a 18 ca c 174 Le bois de rade 00 ha 99 a 42 ca c 175 La Pièce du Mont 00 ha 63 a 20 ca c 176 Le bois à Lande 00 ha 30 a 90 ca c 177 Le petit bois 00 ha 47 a 40 ca c 188 L'Avenue du Miilieu 00 ha 12 a 23 ca c 190 La_grande Avenue 00 ha 04 a 43 ca c 191 La grande Avenue 00 ha 52 a 80 ca c 192 La Fieffe 00 ha 65 a 54 ca c 193 La Fieffe 00 ha 72 a 26 ca c 194 La Pièce du Moulin 00 ha 89 a 20 ca c 195 Le bois de rade 00 ha 01 a 39 ca c 880 Le bois de rade 00 ha 19 a 20 ca c 894 La Grande Chesnée 00 ha 01 a 02 ca c 1059 Le bois Tison 02 ha 52 a 65 ca c 1060 Le bois des vingt vergées 00 ha 15 a 00 ca c 1062 Le bois des vingt vergées 00 ha 25 a 00 ca c 1063 Le bois des vingt vergées 03 ha 13 a 85 ca c 1103 les six vergées 00 ha 21 a 05 ca c 1135 Le bois des Fieffes 00 ha 40 a 00 ca

Total surface : 32 ha 28 a 68 ca

Observation étant ici faite gue : • La parcelle section C numéro 195, d'une contenance de 1 a 39 ca, a fait l'objet d'un procès-verbal du cadastre en cours de publication et a été divisé en deux 7 parcelles cadastrées section C numéro 1347 d'une contenance de 5 ca et section C numéro 1348 d'une contenance de 1 a 34 ca. Ainsi qu'il résulte d'un document d'arpentage numéro 818 X, en cours de publication au service de la publicité foncière compétent, dressé le 24 janvier 2016, par Laurent Vignal, géomètre expert, 14 avenue voie au Coq, BP 80221 - BRETTEVILLE SUR ODON - 14653 CARPIQUET cedex, dont une copie est demeurée annexée aux présentes après mention.

• La parcelle section C numéro 5, d'une contenance de 3 ha 47 a 30 ca, a fait l'objet d'un procès-verbal du cadastre en cours de publication et a été divisé en deux parcelles cadastrées section C numéro 1349 d'une contenance de 48 a 81 ca et section C numéro 1350 d'une contenance de 3 ha 04 a 30 ca. • La parcelle section C numéro 173, d'une contenance de 13 ha 94 a 18 ca, a fait l'objet d'un procès-verbal du cadastre en cours de publication et a été divisé en quatre parcelles cadastrées section C numéro 1351 d'une contenance de 13 ha 43 a 40 ca, section C numéro 1352 d'une contenance de 41 a 36 ca, section C numéro 1353 d'une contenance de 2 a 07 ca et section C numéro 1354 d'une contenance de 7 a 35 ca. • La parcelle section C numéro 174, d'une contenance de 99 a 42 ca, a fa it l'objet d'un procès-verbal du cadastre en cours de publication et a été divisé en trois parcelles cadastrées section C numéro 1355 d'une contenance de 31 a 60 ca, section C numéro 1356 d'une contenance de 28 a 84 ca et section C numéro 1357 d'une contenance de 38 a 73 ca. • La parcelle section C numéro 175, d'une contenance de 63 a 20 ca, a fait l'objet d'un procès-verbal du cadastre en cours de publication et a été divisé en deux parcelles cadastrées section C numéro 1358 d'une contenance de 1 a 18 ca et section C numéro 1359 d'une contenance de 62 a 02 ca. • La parcelle section C numéro 188, d'une contenance de 12 a 23 ca, a fait l'objet d'un procès-verbal du cadastre en cours de publication et a été divisé en deux parcelles cadastrées section C numéro 1360 d'une contenance de 3 a 93 ca et section C numéro 1361 d'une contenance de 8 a 40 ca. • La parcelle section C numéro 191, d'une contenance de 52 a 80 ca, a fait l'objet d'un procès-verbal du cadastre en cours de publication et a été divisé en deux parcelles cadastrées section C numéro 1362 d'une contenance de 37 a 61 ca et section C numéro 1363 d'une contenance de 19 a 55 ca. • La parcelle section C numéro 192, d'une contenance de 65 a 54 ca, a fait l'objet d'un procès-verbal du cadastre en cours de publication et a été divisé en deux parcelles cadastrées section C numéro 1364 d'une contenance de 14 a 47 ca et section C numéro 1365 d'une contenance de 53 a 36 ca. • La parcelle section C numéro 193, d'une contenance de 72 a 26 ca, a fait l'objet d'un procès-verbal du cadastre en cours de publication et a été divisé en deux parcelles cadastrées section C numéro 1366 d'une contenance de 3 a 29 ca et section C numéro 1367 d'une contenance de 68 a 97 ca. • La parcelle section C numéro 194, d'une contenance de 89 a 20 ca, a fait l'objet d'un procès-verbal du cadastre en cours de publication et a été divisé en deux parcelles cadastrées section C numéro 1368 d'une contenance de 36 a 27 ca et section C numéro 1369 d'une contenance de 55 a 38 ca. • La parcelle section C numéro 880, d'une contenance de 19 a 20 ca, a fait l'objet d'un procès-verbal du cadastre en cours de publication et a été divisé en trois parcelles cadastrées section C numéro 1370 d'une contenance de 13 a 61 ca, section C numéro 1371 d'une contenance de 4 a 41 et section C numéro 1372 d'une contenance de 1 a 33 ca.

Ainsi qu'il résulte d'un document d'arpentage numéro 819 T, en cours de publication au service de la publicité foncière compétent, dressé par Laurent Vignal, le 24 janvier 2016, géomètre expert, 14 avenue voie au Coq, BP 80221 - BRETTEVILLE SUR ODON - 14653 CARPIQUET cedex, dont une copie est demeurée annexée aux présentes après mention. 8

DESIGNATION DES BIENS LOUES APRES PUBLICATION DES PROCES VERBAUX DE CADASTRE :

Les Documents d'arpentage réalisés, l'ont été en vue de l'expropriation pour cause d'utilité publique qui a eu pour conséquence de réduire l'assiette du bail en cours.

Les parcelles qui proviennent des divisions ci-dessus relatées, et qui sont désormais cadastrées section C numéros 1348 ,1 349,1 352, 1354, 1357, 1358, 1360, 1362, 1364, 1366, 1368 et 1370 appartiennent à l'Etat, tandis que le surplus reste appartenir au BAILLEUR et fait l'objet du bail en cours. Après publication de ces documents d'arpentage, l'assiette du bail sera la su ivante :

A BRIX (MANCHE) 50700, Un terrain anciennement à usage de carrières.

Cadastré· F:~';:_ S~étion N'o ,,.;~.-oit Lie.oélit ,',;~ < <.,~'- .,,, ,S.uifaée.; ·,:kct_ · · c 1350 Le Bois des Contes 03 ha 04 a 30 ca c 12 Le bois tison 00 ha 00 a 16 ca c 37 Le clos à Lande 00 ha 34 a 90 ca c 158 Le clos du milieu 00 ha 83 a 20 ca c 159 Les Landes 00 ha 80 a 67 ca c 160 La Guerenne 00 ha 26 a 93 ca c 161 Le Clos Parquet 00 ha 34 a 80 ca c 1351 Le bois de rade 13 ha 43 a 40 ca c 1353 Le bois de rade 00 ha 02 a 07 ca c 1355 Le bois de rade 00 ha 31 a 60 ca c 1356 Le bois de rade 00 ha 28 a 84 ca c 1359 La Pièce du Mont 00 ha 62 a 02 ca c 176 Le bois à Lande 00 ha 30 a 90 ca c 177 Le petit bois 00 ha 4 7 a 40 ca c 1361 L'Avenue du Milieu 00 ha 08 a 40 ca c 190 La grande Avenue 00 ha 04 a 43 ca c 1363 La grande Avenue 00ha19a55ca c 1365 La Fieffe 00 ha 53 a 36 ca c 1367 La Fieffe 00 ha 68 a 97 ca c 1369 La Pièce du Moulin 00 ha 55 a 38 ca c 1347 Le bois de rade 00 ha 00 a 05 ca c 1371 Le bois de rade 00 ha 04 a 41 ca c 1372 Le bois de rade 00 ha 01 a 33 ca c 894 La Grande Chesnée 00 ha 01 a 02 ca c 1059 Le bois Tison 02 ha 52 a 65 ca c 1060 Le bois des vingt vergées 00 ha 15 a 00 ca c 1062 Le bois des vingt vergées 00 ha 25 a 00 ca c 1063 Le bois des vingt vergées 03 ha 13 a 85 ca c 1103 Les six vergées 00 ha 21 a 05 ca c 1135 Le bois des Fieffes 00 ha 40 a 00 ca

Total surface : 29 ha 95 a 64 ca

Tel que le BIEN existe, s'étend, se poursuit et comporte, avec toutes ses aisances, dépendances et immeubles par destination, servitudes et mitoyennetés, tous droits et facultés quelconques y attachées, sans exception ni réserve, autres que celles pouvant être le cas échéant relatées aux présentes. 9

Il est ici précisé que sur les terrains loués, existent : -des locaux construits en préfabriqués à usage de bureaux et atelier lesquels sont demeurés la propriété du preneur, qui s'oblige à les retirer en fin de bail, sauf application de la clause ci-après ; - et une installation industrielle à usage de fabrication d'enrobé bitumineux pour travaux publics, édifiée et exploitée par un sous-locataire du preneur et dont le démontage et la dépollution éventuelle du sol incomberont au preneur solidairement avec l'exploitant. Le locataire déclare parfaitement connaître l'immeuble loué et en connaître exactement l'état actuel, étant ici précisé que le preneur déclare avoir connaissance que la parcelle cadastrée section C, numéro 1058 « Le bois tison » d'une surface de 27a41ca n'est pas comprise dans le présent bail et qu'elle forme une enclave dans l'ensemble immobilier objet des présentes. Le preneur déclare connaître cette situation et vouloir en faire son affaire personnelle, y compris à raison des difficultés que cette situation engendre pour l'exploitation du site. Il s'interdit pour l'avenir tous recours contre le bailleur et le notaire soussigné à ce sujet. En effet, la propriété de cette parcelle semble résulter d'une rectification de limites cadastrales constatée aux termes d'un document d'arpentage dressé par Monsieur DETAPE, alors géomètre expert à VALOGNES (Manche), portant le numéro 320 et daté du 02 mai 1978 et duquel il résulte que la division de la parcelle anciennement cadastrée section C, numéro 11, a donné lieu à réattribution en propriété de la parcelle cadastrée section C, numéro 1059 à la succession de Madame Paul RIBET et de la parcelle cadastrée section C, numéro 1058 à Monsieur Paul PHILIPPE et Monsieur Emile LEROUX. L'origine de propriété n'ayant pu être établie avec certitude en vue des présentes, les parties ont requis le notaire soussigné de recevoir ledit acte en excluant ladite parcelle du présent bail. Toutefois et de convention expresse entre les parties, s'il s'avérait que toute ambigurté pouvait être levée par la suite sur l'origine de propriété de cette parcelle et que celle-ci appartienne bien au bailleur, alors cette parcelle serait incluse dans le droit au présent bail, sans pouvoir donner lieu à aucune modification des charges et conditions stipulées aux présentes. Une copie du document d'arpentage ci-dessus visé est demeurée annexée aux présentes après mention. (A

En outre, ·te ':PRENEUR déclare corlnaître, l'existence ·de l'arrêté numéro 16 -04~ kb ,< de· déclanttiQn-él,e c~sslbilité , de~ p~rÇèties nécessair~.$ à Î

Il déclare avoir parfaitement connaissance qu'une pa~i~ des parcelles obje~ du - prés~ nt bail, fait l'objet'd'unè ~mp_rise .pour la réalisàtionde ces voies et : qu ~· certahies d'èntr~ e.·· Jles so~t jmp~ct~~-- $ :pàr ce pr()jet: ·u résulte de t:arrêté d'expropriation, demeuré· annex aux présentes après mention;· qùe la surface exprôpriée s'élève à _environ ha47a49ca, · réduisant d'autant la surface de l'irriméuble loué. Le preneur reconnaît qu~ l(réduétion de la surfacé louée ne saura justifier de demandé. de réduction dy 'loyer ou de la redeyance stipulée aux présentes, l'imm~ùbiE~ n'ayant pas été loûé én considération de sa surface.

En outre, le pr:eneùrs'interdi~ de réclamer au Bailleur, tou~e réduction de loyer ou de · la redèvai"ice, indemnisàtiolf ' ~e toute sorte,· qüi )~ra suite .à Ja réàJisâtion de ia procédiJi'f:l d'expropriation, faisant son affai_re' personnelle de défendre directement ses intérêts, auprès de l'autorité expropriante, sans recours contre le BAILLEUR.

EFFET RELATIF Attestation de propriété après le décès de Mme Béatrice PHILIPPE, née PIEDAGNEL suivant acte reçu par Maître Luc THOMAS notaire à BRICQUEBEC 10

(50260) le 14 octobre 2005 , publié au service de la publicité foncière de VALOGNES le 12 décembre 2005, volume 2005P, numéro 3321.

la moitié indivise des immeubles appartenant à Madame Michelle ROBIN E, née LEROUX, à l'exception des parcelles cadastrées section C numéros 158 et 177, donation entre vifs suivant acte reçu par Maître Guy THOMAS notaire à BRICQUEBEC (50260) le 28 janvier 1993 , publié au service de la publicité foncière de VALOGNES le 20 janvier 1994, volume 1994P, numéro 112.

Attestation de propriété après le décès de Mr Emile LEROUX (parcelles cadastrées section C numéros 158 et 177) suivant acte reçu par Maître Frédéric THOMAS notaire à LES PIEUX (50340) le 16 avril 2008 . publié au service de la publicité foncière de VALOGNES le , volume , numéro

Tout ce qui est ci-dessus désigné constitue "LE BIEN LOUE" au sens du présent contrat. Le locataire déclare bien connaître le bien loué pour l'avoir visité préalablement aux présentes.

DESTINATION Le bien loué est destiné exclusivement à développer une activité de stockage définitif de déchets inertes sur une partie des terrains objets des présentes , dite ISDI (Installation de Stockage de Déchets Inertes). En outre les terrains loués pourront être affectés à l'usage de bureaux et exploitation d'installations industrielles de prod uction, de transformation et négoce de matériaux issus de carrières, eUou recyclage et de fabrication et vente d'enrobés bitumineux pour le bâtiment et les travaux publics. Il est notamment rappelé qu'une centrale d'enrobage est exploitée sur ces terrains. Sous réserve pour le preneur d'avoir obtenu toutes autorisations nécessaires à l'exercice de cette activité et de se conformer à la réglementation y afférente, de telle manière que le bailleur ne soit jamais inquiété à ce sujet, le locataire pourra adjoindre toutes activités connexes et complémentaires, dont l'exploitation ne sera pas de nature à entraîner un changement de destination de l'immeuble. Le preneur s'engage à première demande du bailleur effectuée par lettre recommandée AR et dans les 15 jours de la présentation dudit courrier, à justifier au bailleur, de l'ensemble des activités déployées sur le site, pendant la période visée par le bailleur. Il ne pourra être affecté à un autre usage, que ce soit par le locataire lui-même ou par toute autre personne. Le locataire fera son affaire personnelle, de façon à ce que le bailleur ne soit jamais inquiété ni recherché à ce sujet, de toutes réclamations ou contestations qui pourraient survenir de la part des tiers, d'autres locataires ou sous-locataires, ou d'autres occupants de l'immeuble loué, à raison de son occupation des lieux conformément à la destination ci-dessus prévue. Le locataire ne pourra inquiéter le bailleur à raison du trouble que des tiers, d'autres locataires, sous-locataires ou d'autres occupants de l'immeuble loué, apporteraient par voie de fait à sa jouissance. Il devra alors agir directement contre l'auteur du dommage et tenir le bailleur informé de l'existence de ces troubles et des suites qu'il y a données pour les faire cesser. Le locataire déclare qu'il ne fait pas de l'obtention d'un nouvel arrêté d'exploitation de l'installation de stockage de déchets inertes, une condition essentielle et déterminante des présentes et qu'il fait son affaire personnelle de la procédure en cours et de suites qui y seront données, sans que celles-ci ne puissent se répercuter sur la validité des présentes, le montant du loyer ou de la redevance, le bien loué étant destiné à d'autres activités que celle-ci, dont l'exercice suffisent à elles seules à justifier de la validité des présentes, du montant du loyer et de toutes ses obligations. 11

DUREE Le contrat a été conclu initialement pour une durée de15 ans à compter du1 er septembre 2007 pour expirer le 31 août 2022. De convention expresse entre les parties, il a été convenu d'en proroger la durée, à compter du 1er septembre 2022 jusqu'au 31 août 2037.

TERME DU BAIL Le bail cesse de plein droit à son terme. Au-delà, si le locataire reste en possession des biens loués, le bail suivra le rég ime des baux faits « sans écrit ».

RÉGIME JURIDIQUE Le présent contrat de bail d' immeuble est soumis aux seules clauses et conditions du présent acte et aux dispositions non contraires des articles 1714 à 1762 du code civil, aucun statut spécial re latif au contrat de bail n'étant applicable, ainsi que les parties aux présentes le reconnaissent.

JOUISSANCE Le locataire devra jouir de l'immeuble loué en bon père de fa mille.

RISQUES En raison de l'activité exercée sur le site, le preneur sera exclusivement responsable pendant toute la durée du bail, des risques liés à son activité, sans recours contre le bailleur pour quelque cause que ce soit. Le preneur devra justifier au bailleur à première demande de celui-ci du paiement des primes d'assurance de responsabilité professionnelle de toute sorte liée à l'exercice de son activité, sous peine d'application de la clause résolutoire prévue aux présentes.

USAGE Le locataire devra se conformer aux usages locaux applicables dans la commune où se situe l'immeuble loué.

REGLEMENTS Il devra également respecter s'il y a lieu tout règlement particulier concernant l'immeuble loué (règlement intérieur, cahier des charges de lotissement, règlement de copropriété, etc.), ainsi que les conditions d'exploitation mise à sa charge par la réglementation applicable à l'activité exercée sur le site notamment en ra ison de son activité de stockage de déchets inertes, et de l'activité de fabrication d'enrobé bitumineux exploitée par son sous-locataire.

ETAT DES LIEUX Le locataire déclare avoir d'ores et déjà établi un état des lieux et notamment avoir procédé par l'intermédiaire de la SCP SAVELLI, géomètre expert à BARNEVILLE CARTERET (Manche) à un relevé des cotes du terrain objet des présentes de manière à permettre pour l'avenir de calculer les volumes stockés chaque année par le preneur dans les terrains loués. Le dernier relevé effectué le 1l ~fie-tf' ~ --13. est demeuré annexé aux présentes après mention. (A Le locataire déclare bien connaître l'état des lieux loués pour l'occuper depuis de nombreuses années, ainsi qu'il a été expliqué en l'exposé préalable. Le locataire, qui déclare parfaitement connaître l'état de l'immeuble loué, pour en assurer l'entretien et la gestion, s'interdit d'élever toue contestation à ce sujet ou de réclamer une réfection de quelque nature qu'elle soit, remise en état, adjonction d'équipements supplémentaires ou travaux quelconques .

~· .~ 12

La charge de tous les travaux qui pourraient être nécessaires pour mettre l'immeuble loué en conformité avec la réglementation existante, notamment celle concernant, l'environnement, les risques miniers ou technologiques, l'hyg iène, la salubrité ou la sécurité sera supportée par le preneur. Il en sera de même si cette rég lementation vient à se modifier et que, de ce fait, l'immeuble loué n'est plus conforme aux nouvelles normes réglementaires.

MAINTIEN DE L'IMMEUBLE LOUE CONFORME A SA DESTINATION Ainsi qu'il a été dit ci-dessus, le locataire reconnaît que l'immeuble loué est conforme à la destination qu'il prévoit. Par dérogation à l'article 1719-2° du Code civil , pendant le cours de la location, le locataire aura à sa charge tous les travaux qui pourraient devenir nécessaires pour maintenir l'immeuble loué conforme à cette destination, y compris les travaux de réfection. Il devra notamment prendre à sa charge et effectuer dès qu'ils seront nécessaires, ceux imposés par l'Administration pour que l'immeuble loué soit conforme à toute législation et réglementation nouvelle imposant de nouvelles normes pouvant la concerner. Ces travaux devront être effectués dès qu'ils seront nécessaires.

ENTRETIEN A LA CHARGE DU LOCATAIRE Le locataire aura l'obligation de maintenir le bien loué en bon état d'entretien, y compris celle de maintenir l'immeuble loué en état de servir à l'usage prévu ci­ dessus. Il devra y faire toutes les réparations nécessaires sans aucune exception, qu'il s'agisse de réparations locatives, de réparation d'entretien ou de gros travaux quels qu'ils soient, y compris ceux dus à un vice caché, un cas fortuit ou à la force majeure. En outre il est rappelé que tous les travaux nécessaires pour mettre l'immeuble loué en conformité avec la réglementation existante ou à venir sont à la charge du preneur. Le locataire s'engage à prévenir immédiatement le bailleur de toute détérioration qu'il constaterait et qui nécessiterait des réparations de manière à permettre au bailleur de contrôler l'exécution des obligations du preneur de remettre les biens loués en l'état. En cas d'inexécution des obligations du preneur, le bailleur pourra demander au preneur une indemnité à raison de ces dégradations.

ENTRETIEN A LA CHARGE DU BAILLEUR En conséquence, le bailleur ne sera tenu à aucune obligation d'entretien, d'aucu ne sorte.

DEGRADATIONS Le locataire répondra des dégradations survenues à l'immeuble loué de son fait ou du fait de personnes à son service ou de sa clientèle.

TRAVAUX PAR LE LOCATAIRE Le locataire pourra réaliser des travaux d'aménagements ne constituant pas une transformation de l'immeuble loué ni susceptibles d'entraîner des dégradations irréversibles, étant ici précisé que les remblais effectués par le preneur en raison des présentes ne constituent pas des travaux de transformation au sens de la présente clause. Les travaux autorisés auront lieu sous la surveillance du bailleur ou de tout homme de l'art choisi par lui.

En raison de la procédure d'expropriation en cours qui aura pour effet de réduire l'assiette de l'immel!ble lol!é, Le BAILLEUR autorise dès à _présel')t · le PRENf;:UR à réaliser les travaux de çféplacèment çu-remplacement des install?ttions existantes (bureaux et atelier) sur le surplus du terrain dont il demeure locataire, et à

~-' 13

l'endroit qui lui conviendra. L'assiette du terrain sur laquelle seront déplacées les installations existantes a été déterminée sur un croquis demeuré annexé après XJ mention et acceptée par le BAILLEUR.

11 1 TRAVAUX PAR LE BAILLEUR Le bailleur pourra effectuer dans l'immeuble loué des travaux d'amélioration et ceux nécessaires à son maintien en état et à son entretien normal, sans que le preneur ne puisse les exiger de lui. Le locataire devra souffrir l'exécution de ces travaux, sans pouvoir demander une indemnité ou une diminution du loyer, même si leur durée excède quarante jours.

VISITE DES LIEUX Le locataire devra laisser le bailleur ou son représentant visiter l'immeuble loué chaque fois que cela sera nécessaire pour sa surveillance ou l'exécution des charges et cond itions des présentes, et en présence d'un représentant du preneur.

lM POTS Le locataire devra acquitter exactement tous les impôts, taxes, contri butions ou redevances lui incombant et dont le bailleur pourrait être rendu responsable à un titre quelconque. En outre le preneur supportera intégralement et en sus du loyer, la charge des taxes foncières pesant sur le bailleur.

RELEVES TOPO METRIQUES (AL TIMETRIQUES) De convention expresse entre les parties, le re levé annuel effectué par un géomètre pour les besoins du calcul de la redevance due par le locataire sera supporté exclusivement par le locataire. En outre le ch oix du géomètre-expert sera de la compétence exclusive du bailleur, sans possibilité pour le locataire de s'opposer à ce choix. Il est ici précisé que dans J'hypothèse où le bailleur désignerait un nouveau géomètre pour effectuer les relevés, les frais engendrés par ce seul changement seront à la charge du bailleur. Le preneur supportera ensuite /es frais d'intervention de ce nouveau géomètre conformément aux termes des présentes.

AUTORITE ADMINISTRATIVE Le locataire devra faire son affaire personnelle, sans pouvoir exercer de ce fait aucun recours contre le bailleur, de toute réclamation ou injonction émanant des autorités compétentes concernant, compte tenu de la destination ci-dessus définie, les modalités d'occupation par lui de l'immeuble loué. Il en sera de même de toutes les autorisations administratives éventu elles afférentes à l'aménagement et/ou à ['utilisation de l'immeuble loué ainsi qu'à l'exercice de son activité dans celui-ci. En conséquence, le bailleur ne pourra encourir aucune responsabilité en cas de refus ou de retard dans l'obtention de ces autorisations.

CHARGES DE LA VILLE ET DE POLICE Le locataire devra satisfaire et supporter les frais afférents à toutes les charges de ville, de police et de voirie afférentes à l'immeuble loué et à la destination ci-dessus prévue, et incombant à tout locataire de manière que le bailleur ne soit pas inquiété ni recherché à ce sujet.

MISE EN VENTE, RELOCATION En cas de mise en vente de l'immeuble loué, de relocation à la suite d'un congé donné ou reçu, ou le cas échéant, à l'expiration du bail, le locataire devra souffrir l'apposition de panneaux sur l'immeuble loué. 14

Il devra également laisser visiter l'immeuble loué par des amateurs éventuels, accompagnés par le bailleur ou son représentant qui respecteront les règ les de sécurité applicables au site.

ASSURANCES Le locataire devra faire assurer l'immeuble loué contre les risques dont il doit répondre, notamment contre l'incendie, les dégâts des eaux, tous les risques liés à son activité et tous les aménagements qu'il aura apportés à l'immeuble loué, y compris ceux réalisés avec l'accord du bailleu r, de telle manière que ce dern ier ne soit jamais recherché ou inquiété à ce sujet. Il devra également s'assurer contre les risques locatifs et le recours des voisin s. Il devra justifier au bailleur de la souscription d'une telle assurance et du paiement des primes. Il devra également déclarer immédiatement à la compagnie d'assurance et en informer en même temps le bailleur de tout sinistre se produisant dans l'immeuble loué.

RESPONSABILITE Le locataire sera seul responsable des dégâts occasionnés à l'immeuble loué et aux personnes s'y trouvant, par lui-même, par les personnes dont il doit répondre ou par les animaux et les objets qu'il a sous sa garde. Il ne pourra pas inquiéter le bailleur à raison de troubles ou de dommages subis de toute autre personne, sauf la faculté pour lui d'agir directement contre l'auteur du dommage. Il ne pourra exercer aucun recours contre le propriétaire en cas de vol, cambriolage ou acte délictueux dont il pourrait être victime dans les lieux loués et devra faire son affaire personnelle de toute assurance à ce sujet.

GARANTIE NON DUE PAR LE BAILLEUR Par dérogation à l'article 1721 du Code civil, le bailleur ne sera pas tenu à la garantie des vices cachés pouvant affecter l'immeuble loué. A l'égard de cette exonération, le bailleur déclare qu'il n'est pas un professionnel.

RESTITUTION DE L'IMMEUBLE LOUE Avant de restituer l'immeuble loué, le locataire devra justifier, par présentation des acquits, qu'il est à jour de toutes les impositions fiscales dont le bailleur pourrait être responsable. Il devra également justifier avoir rempli toutes ses obligations imposées par l'administration en raison de l'activité exploitée sur le site, et conservera la charge des risques y relatifs jusqu'à présentation d'un procès-verbal die récolement établi par l'administration, précisant que le site est conforme aux prescriptions de l'arrêté eUou d'un quitus de l'administration compétente précisant que le site est neutralisé au sens de la réglementation relative à l'environnement, applicable au jour de la cessation du bail. Ainsi le preneur devra avoir justifié au bailleur de l'exécution de toutes ses obligations liées à la réglementation de son activité et notamment celles dues au respect de la régl ementation de l'environnement et de la remise en état d'une installation classée, sans recours contre le bailleur. Il devra également rendre l'immeuble loué en bon état des réparations lui incombant, tant en vertu de la réglementation que des dispositions du présent bail. Il sera procédé au plus tard le jour de l'expiration du bail ou du départ effectif s'il a lieu à une autre date, à un état des lieux de sortie, soit contradictoirement entre le bailleur et le locataire soit par acte d'huissier de justice. Celui-ci comportera le relevé des réparations à effectuer incombant au locataire. Celui-ci devra les exécuter ou les faire exécuter à ses frais, avant la date prévue pour son départ effectif, sous le contrôle du bailleur lui-même ou d'un homme de l'art choisi et payé par lui. 15

Si le locataire ne réalise pas les réparations dans ce délai, le bailleur chiffrera ou fera chiffrer le montant de ces réparations, sous le contrôle du locataire ou d'un homme de l'art choisi et payé par lui. Le locataire devra les lui rég ler sans délai, sans que le bailleur ait à apporter la pre uve de leur exécution . En outre, dans cette situation, le locataire devra verser au bailleur une indemnité d'occupation pendant le temps nécessaire à l'exécution des réparations. Le bailleur pourra en outre demander des dommages-intérêts en cas de préjudice causé par cette non-exécution, notamment si elle empêche la re location de·l'immeuble loué.

Tout désaccord entre les parties sur les réparations à effectuer, sur leur coût, ou sur les dommages-intérêts sera porté devant la juridiction compétente.

EXPULSION Si le locataire ne quitte pas les lieux à la fin de la location, que celle-ci résulte d'un accord amiable, du jeu de la clause résolutoire ci-après prévue ou d'une résiliation judiciaire, l'expu lsion du locataire pourra être prononcée.

TOLERANCE Une tolérance relative à l'application des clauses et conditions du bail ne pourra jamais, qu'elle qu'en ait pu être la durée ou la fréquence, être considérée comme une modification ou une suppression de ces clauses et conditions. Lorsque l'une des parties aux présentes voudra faire cesser cette to lérance, elle devra notifier son intention à l'autre, par lettre recommandée avec demande d'accusé de réception ou par acte d'huissier de justice. Cette notification devra faire référence à la présente clause et prévoir un délai suffisant pour permettre de se mettre en conformité avec l'obligation en cause, annoncée dans la notification.

COMPUTATION DES DELAIS Nouveau Code de procédure civile Tous les délais résultant du bail doivent être calculés suivant les règles prévues par les dispositions des articles 640 à 647 du Nouveau Code de procédure civile, sans dérogation aux augmentations des délais prévus aux articles 643 et 644.

SORT DES AMELIORATIONS Sort des améliorations A moins que le bailleur ne réclame la restitution des lieux en l'état primitif, toutes les améliorations qui auront été réalisées par le locataire deviendront la propriété du bailleur en fin de bail, sans indemnité à sa charge, en vertu du principe d'accession prévu au code civil.

Toutefois et de convention expresse entre les parties, le prin cipe d'accession ne jouera qu'à l'expiration du bail, de telle manière que la propriété de celles-ci ne sera transférée au bailleur qu'à l'expiration du bail ou de ses renouvellements successifs.

INSTALLATION CLASSEE De convention expresse, le preneur sera seul responsable et détenteur des biens loués tant que durera l'exploitation d'une installation sur ceux-ci et tant qu'il n'aura pas justifié au bailleur de l'exécution de ses obligations de remise en état de ceux-ci. Il sera seul responsable des dommages qu'il pourrait causer par son activité, tant aux personnes qui s'y trouvent, qu'aux biens loués ou environnants, aucune obligation ou responsabilité d'aucune sorte ne pouvant peser sur le bailleur à ce titre. Le preneur s'engage à respecter la réglementation applicable à son activité et à en justifier au bailleur à première demande de celui-ci et impérativement en fin de bail, avant restitution des lieux loués. 16

CONVENTION CONCERNANT LES CONSEQUENCES DES DECHETS DETENUS OU PRODUITS

Comme conditions essentielles et déterminantes des présentes, le bailleur et le preneur conviennent ce qui suit :

1° ) Afi n que le bailleur ne puisse pas être recherché en raison des dommages ca usés à autrui, le preneur prendra à sa charge exclusive la recherche, le traitement et l'élimination des déchets produits par lui ou ses ayants-droit ( autres que les déchets inertes stockés) ou détenus à raison de l'installation exp loitée dans l'immeuble, tant antérieurement que postérieurement à ce jour, et tant en raison de l'exploitation de son installation rég lementée qu'à raison de celle(s) qui serai(ent) exploitée(s) par ses sous-locataires,

2°) A raison du présent bail, le preneur sera considéré comme détenteur de l'installation et détenteur de ces déchets au sens des articles L. 511 -1 et L. 541-2 du Code de l'environn ement. Par suite, il ne pourra pas exercer de recours contre le bailleur et devra faire en sorte que celui-ci ne soit jamais inquiété au cas où un litige viendrait à naître postérieurement à ce jour avec des tiers ou avec l'administration française, européenne ou internationale.

3°) Le preneur devra assumer toutes les prescriptions complémentaires qui pourraient être exigées ultérieurement à ce jour, en application des textes législatifs ou rég lementaires ou par suite de décisions administratives, et ce même si elles sont occasionnées par des faits ou événements inhérents à l'installation exploitée dans l'immeuble alors qu'il n'en était pas encore locataire. Il en supportera seul le coût.

4°) Les conventions ci-dessus ne sauraient être considérées comme un abandon de déchets au sens de l'article L. 541-3 du Code de l'environnement.

SOLIDARITE ET INDIVISIBILITE

Les obligations résultant pour le locataire du présent bail continueront pour tous ses ayants cause et ayants droit et pour toutes personnes tenues au paiement et à l'exécution, une charge solidaire et indivisible. Dans le cas où les significations prescrites par l'article 877 du Code civil deviendraient nécessaires le coût en serait payé par ceux à qui elles seraient faites.

INFORMATION DU BAILLEUR Locataire personne morale - Toute modification des statuts du locataire (transformation, changement de dénomination ou de raison sociale, changement de siège social, etc. ), devra être notifiée au bailleur dans le mois de sa réalisation .

CESSION DE BAIL - SOUS-LOCATION

Le locataire ne pourra pas céder le présent bail, en totalité ou en partie, sous quelque forme que ce soit. Conformément au troisième alinéa de l'article 171 7 du Code civil, cette interd iction est de rigueur, excepté dans le cas de cession du bail à une société apparentée, toute société qui est contrôlée à cinquante pour cent (50%) au moins, directement ou indirectement, par la société anonyme EUROVIA, au capital de 366 400 000€, ayant son siège à RUEIL MALMAISON (92500), 18 place de l'Europe, immatriculée au RCS de NANTERRE, sous le numéro 348 866 26. Dans cette hypothèse, le preneur devra informer le bailleur de son projet de cession un mois avant la réalisation de ladite cession au profit d'une société du Groupe EUROVIA et justifier au bailleur que le bénéficiaire de la cession appartient audit groupe, en produisant une attestation de la société mère qui devra alors se porter fort du cessionnaire, du paiement du loyer et de la redevance à première 17 demande du bailleur, le tout en cas de défaut de paiement du loyer par le cessionnaire. En outre el de convention expresse le cédant du présent bail demeurera garant et solidaire pour la durée du bail restant à courir, du paiement des loyers et de la redevance et de plein droit et sans formalité à la charge du bailleur.

Dans tous les cas, le locataire demeurera garant solidaire de son cessionnaire pour la durée du bail restant à courir, du paiement des loyers et de la redevance et des charges et l'exécution des conditions du bail et cette obligation de garantie s'étendra à tous les cessionnaires et sous-locataires successifs occupant ou non les lieux, et ce de plein droit et sans formalité à la charge du bailleur.

En outre, toute cession devra avoir lieu moyennant un loyer égal à celui en vigueur à cette date, qui devra être stipulé payable directement entre les mains du bailleur et elle devra être réalisée par acte authentique auquel le bailleur sera appelé et dont une copie exécutoire lui sera remise sans frais pour lui.

LIBERTE DE SOUS-LOCATION

En application de l'article 1717 du Code civil, le locataire aura le droit de sous-louer L'immeuble loué en totalité ou en partie, mais dans le respect de la destination prévue ci-dessus. De convention expresse entre les parties, aucune sous location ne sera opposable au bailleur. Il est rappelé à ce titre, qu'un terrain d'une superficie d'environ 15.000 m2 a été sous-loué dès avant ce jour à la "Société des Enrobés du Nord Cotentin" qui y exploite une centrale d'enrobage.

CONCOURS DU BAILLEUR- PRESENCE DU BAILLEUR A L'ACTE DE CESSION

Forme de l'acte de cession - Cette cession ne pourra intervenir que par acte authentique.

Agrément préalable du bailleur : Excepté l'hypothèse d'une cession du bail au sein du groupe EUROVIA, où le preneur est seulement tenu d'informer le bailleur préalablement à l'opération et un mois avant, le cessionnaire devra être agréé par le bailleur. L'agrément pourra être donné, soit préalablement à la cession par un écrit qui devra être annexé à l'acte de cession, soit au moyen d'une intervention du bailleur dans cet acte. Le bailleur dispose d'un pouvoir discrétionnaire pour agréer ou non le cessionnaire. Pour permettre au bailleur de donner son agrément, une lettre recommandée avec demande d'avis de réception lui sera envoyée un mois avant la date prévue pour la signature de l'acte de cession. Cette demande d'agrément pourra également avoir lieu, dans le même délai, par acte d'huissier de justice. Elle devra être accompagnée d'un projet de l'acte de cession et de tout autre élément permettant au bailleur de prendre sa décision. Le silence du bailleur pendant ce délai vaudra agrément. Lorsque le cessionnaire est agréé, expressément ou tacitement, la signature de l'acte de cession peut avoir lieu, que le bailleur soit ou non présent. En cas d'absence, une signification lui sera adressée conformément à l'article 1690 du Code civil. Une copie exécutoire de l'acte de cession lui sera remise, sans frais pour lui, pour qu'il dispose d'un titre exécutoire contre le cessionnaire.

Dans l'hypothèse où le bailleur donnerait son agrément à la cession, le preneur restera garant vis-à-vis du bailleur du respect du présent contrat par son ou ses cessionnaires. Toutefois, le preneur sera garant solidairement avec son cessionnaire de la remise en état du site en fin d'exploitation, de la dépollution de celui-ci de telle manière que le propriétaire ne soit jamais inquiété ni recherché à ce sujet. 18

LOYER Montant du loyer. Le montant du loyer annuel a été convenu et accepté initialement moyennant la somme de TRENTE MILLE EUROS (30.000 ,00€) hors taxes, payable mensuellement et d'avance, le 10ème jour ouvrable de chaque mois. Du fait de l'indexation convenue entre les parties, lors de la conclusion du bail, le loyer actualisé s'élève désormais an nuellement à la somme de 35.234,10 € Le Bailleur déclare que le locataire est à jour de ses loyers et que le dernier loyer acquitté correspond au mois en cours, le paiement étant intervenu en août 201 6, pour la somme mensuelle de 2936, 18€. Ce loyer demeure indexé à l'indice TP 01 publié mensuellement par l'INSEE, en prenant comme indice de référence, l'indice TP01 du mois d'avril de chaque année. Le réajustement du loyer continuera à se faire en vertu de la clause initiale du bail, tous les ans à compter de la date de départ du bail, le loyer devant varier du même pourcentage que l'indice choisi. L'indexation jouera de plein droit, sans qu'il soit besoin d'une notification préalable. L'ind ice de base retenu comme correspondant à la fixation du loyer initial stipulé ci-dessus est de l'accord des parties, l'indice du mois d'avril 2007 publié à la date d'effet du bail initial, soit 576,4. Pour chaque réajustement à intervenir, l'indice sera comparé à celui correspondant (2007+1) publié à la date anniversaire des présentes, lequel servira lui­ même de base de comparaison par rapport à celui calculé sur la période identique de l'année suivante pour le deuxième réajustement, et ainsi de suite. Le nouveau montant du loyer sera exigible dès la première échéance qui suivra la date de révision, sans qu'il soit besoin d'aucune notification préalable.

Le retard dans la publication de l'indice n'autorisera pas le locataire à retarder le paiement du loyer. Celui-ci devra être payé normalement à l'échéance, sur la base de l'échéance précédente. Le loyer révisé s'appliquera de manière rétroactive, au moyen d'un rappel de loyer. Celui-ci devra être payé dans un délai de huit jours de l'indication au locataire de son montant.

REDEVANCE Lors de la conclusion du bail, il a été convenu qu'en sus du loyer ci-dessus, le preneur verse au bailleur, une redevance applicable à son activité de stockage de déchets inertes, fixée à 0,40 € H.T /m3, jusqu'à 75.000 m3 de déchets stockés et de 0,30€ H.T 1 m3 au-delà de ce volume, étant ici précisé que de convention expresse entre les parties, le preneur verse au bailleur un minimum de perception de 75.000m3 annuel. A ce sujet, les parties précisent que du fait de l'indexation prévue au c, le montant de la redevance annuelle est à ce jour de 35 .234, 10€, jusqu'à 75.000 m3 et de 0,30€ H.T 1M3 au-delà de ce volume. Il est ici précisé que le minimum à payer annuellement reste fixé à 75.000m3, nonobstant l'éventuel déficit de l'année antérieure reporté sur l'année dont s'agit (le déficit reporté ne peut pas réduire le minimum de 75.000m3 de l'année suivante, mais ne peut s'imputer que sur les excédents de l'année suivantes au-delà dudit seuil de 75.000m3). Le paiement de cette redevance intervient mensuellement et d'avance le premier jour ouvrable de chaque mois. Pour estimer le montant de la redevance annuelle due au bailleur, les parties se référeront aux relevés, établi en début et en fin de période, par le Cabinet SAVELU , géomètre expert à BARNEVILLE (50270). Cette redevance variera dans les mêmes conditions que celles prévues ci­ dessus à propos du loyer. Dans l'hypothèse où une année donnée, l'activité du preneur n'aurait pas permis à celui-ci d'atteindre le seuil minimal annuel de perception fixé à 75.000 m3, il 19 lui sera possible d'imputer sur le seul excédent de red evance due l'année suivante, le déficit de l'an née précédente, de sorte que quelque soient les circonstances, le preneur devra verser chaque année au bailleur le minimum de perception fixé à 75.000 rn3. Pour l'application de la présente clause et sa bonne compréhension, un exemple est ci-après donné : Si en N, le volume de stockage de déchets s'élève à 50.000 m3, le preneur versera néanmoins une redevance égale au minimum de perception fixé à 75.000 m3. Si en N+1, le volume de stockage de déchets s'élève à 90.000 m3, la redevance à verser par le preneur sera déterminée comme suit : Déficit dégagé par le preneur pour l'année N = 25.000 m3 Surplus de redevance dégagé en N+1 = 15.000 m3 Déficit imputable la seule année suivante = 15.000 m3 Déficit non reportable les années suivantes= 10.000m3 Redevance due en N+1 = 75.000 m3

Conformément à l'article 261-D-3 ° du CGI, les redevances sont exonérées de T.V.A, dans la mesure où elles relèvent de la gestion du patrimoine foncier du bailleur qui le confirme expressément aux présentes.

En raison de la suspension de l'explo~itation de l'Installation de Stockage de Déçhets lnert~s. résultant de la prQcédure judlëlajre en cours dont il a été patté. -ci-d.èssùs, il a été convenu, -ce q1,1i êst êxpressém&nt accepté par le locataire, que dans 'l'hypothèse piJ ,la repr,i~e ~tte.- _éette exploitation ne serait p~s auJ9risé ~ . le montant réactualisé du 'loyer "!;etait -majoré, définitivement, jusq6'àu terme du bail et jusqu'à' la restftuti9n des lieux par le preneur, du monlant ré·actuàiisé de la redevancè ·thé-ôriqu_etne'lt due, de sorte que le loyer cori'èspondrait annuellement au _totàl

En outre et de convention expresse ~ntre les parties, il est convenu que la réduction de l'assiette des biens loués; ~oit~ à la procédure d'expropriation en cours, n'aura pas pour effet de réduire etl()u suspendre le paiement du loyer co11venu et/ou de la redevance due par le Primeur, le montant du loyer et de la redeyaoce_ay~nt été fixé en consi~ér~~-io~ · de ]'~xjstence de cette procédure, et de tQus les effets qu'elle est s'usceptible d.'irripiiq'iltn.

REMBOURSEMENT DES CHARGES Accessoirement au loyer et à la redevance, les parties conviennen t que le locataire devra rembourser au bailleur l'ensemble des charges afférentes à l'immeuble loué, le loyer ci-dessus étant stipulé "net de charges", et notamment, sans que l'énumération soit limitative : Les charges considérées comme locatives ; La taxe foncière et tout autre impôt, taxe et contribution existant ou à créer concern ant l'immeuble loué ; La prime d'assurance contre l'incendie et autres risques le concernant.

PAIEMENT DU LOYER ET DE LA REDEVANCE

LIEU DE PAIEMENT Tous paiements auront lieu entre les main s du bailleur ou du mandataire qu'il désignera, en son domicile ou en tout autre endroit indiqué par lui dans les proportions de moitié au profil de Madame Michèle LEROUX et moitié au profit de Madame LEVEZIEL. 20

Le lieu de paiement pourra être modifié par décision du bailleur notifiée au locataire un mois avant l'échéance. Le bailleur pourra demander au locataire mais sans pouvoir l'exiger, que les paiements s'effectuent par prélèvement automatique sur son compte bancaire. Le locataire pourra surseoir à ce prélèvement quand bon lui semblera, à charge pour lui de prévenir le bailleur au moins un mois à l'avance.

QUITTANCES ET RECUS

Conformément à l'article 11 de la loi no 77-1457 du 29 décembre 1977, à la il demande du locataire, le bailleur sera tenu de lui délivrer quittance ou reçu de toute .A. 0~-T · 0b0 100 somme versée. Cette délivrance devra être faite gratuitement- Le bailleur ne pourra pas demander au locataire le remboursement des frais des avis d'échéance et des quittances ou reçus. Si le locataire effectue un paiement partiel, le bailleur devra lui en délivrer un reçu. La quittance ou le reçu devra porter le détail des sommes versées par le locataire, distinguant le loyer, les redevances et les charges, éventuellement suivant l'imputation que le locataire aura déclaré donner au paiement effectué.

Privilège du bailleur - Pour garantir le paiement du loyer et de ses accessoires et l'exécution des conditions du bail, le bailleur profitera du privilège prévu à l'article 2332 du code civil. L'inscription sera prise à première demande du bailleur.

DEPOT DE GARANTIE De convention expresse, il n'est versé aucun dépôt de garantie au bailleur qui l'accepte.

DOMICILE

Pour l'exécution des présentes et de leurs suites, les parties font élection de domicile : Le bailleur, en leur domicile respectif Le preneur, dans les lieux loués.

PUBLICITE FONCIERE

Le présent contrat sera publié au bureau des hypothèques compétent par les soins du Notaire soussigné, conformément à la loi, df Les parties évaluent le loyer et les charges pour la durée de la prorogation du bail#0.it1~.~~€, soit pour la période courant du 1er septembre 2022 jusqu'au 31 ao0t2037

DECLARATION FISCALE Le présent bail n'entre pas dans le champ d'application de la Taxe sur la Valeur Ajoutée. Il en va de même du paiement des redevances.

CLAUSE RESOLUTOIRE

1 ocauses Le présent bail ou toute location en résultant sera résilié de plein droit par le seul fait de l'inexécution dune des obligations en résultant par l'une ou l'autre des parties, en particulier pour l'une ou l'autre des causes suivantes :

~ · 21

-défaut de paiement à l'échéance exacte d'un seul terme de loyer ou de la redevance, de ses charges accessoires, de tout rappel de loyer consécutif à son augmentation ou de tout rappel de ses charges accessoires à la suite d'une régularisation de celles-ci ; -défaut de paiement par le locataire de frais lui incombant en vertu soit de la loi, soit des présentes ; -non-paiement ou non-remboursement par le locataire de taxes, contri butions, redevances, impôts, charges ou prestations constituant l'accessoire du loyer ou légalement à sa charge ; -non-respect de la destination ci-dessus prévue pour l'immeuble loué ; -inexécution, totale ou partielle, des clauses et cond itions du présent bail ; -inexécution, totale ou partielle, des obligations imposées à tout locataire par les lois, les règlements ou les usages locaux s'appliquant dans la commune où est situé l'immeuble loué ; - non-respect de la réglementation app licable à la destination de l'immeuble eUou son activité professionnelle et notamment du respect de la rég lementation liée à l'environnement et à l'exploitation d'une installation réglementée. -non-respect des clauses ci-dessus prévues pour la cession du bail et la sous- location; -non-information du bailleur en cas de changement de son état civil (modifications statutaires) Étant précisé que les obligations résultant des présentes sont toutes de rigueur tant pour le locataire que pour le bailleur, qu'elles découlent des présentes ou de tout texte législatif ou réglementaire applicable en la matière. La clause résolutoire ne pourra être mise en œuvre que de bonne foi. Par contre, la bonne foi de la partie incriminée ne pourra pas mettre obstacle à sa mise en jeu. En l'absence de contestation sérieuse, en application de l'article 808 du Nouveau Code de procédure civile, le juge des référés sera compétent pour déclarer acquis le bénéfice de la clause résolutoire, sous réserve d'un appel dans les conditions prévues à l'article 490 du même code.

2° Formalités à accomplir La partie qui voudra se prévaloir de la présente clause résolutoire, devra mettre en demeure l'autre de payer la somme due où d'exécuter l'obligation à sa charge. Pour être valable, cette mise en demeure devra : -être faite soit par lettre recommandée avec demande d'avis de réception soit par acte d'huissier de justice ; -faire référence à la présente clause et sous peine d'inopposabilité au débiteur défaillant, mentionner explicitement l'infraction en cause ; -indiquer également qu'à défaut d'exécution dans le délai de un mois, la résiliation du bail sera encourue de plein droit par application de la présente clause, sans qu'il soit besoin de remplir aucune formalité judiciaire et que l'effet de cette résiliation puisse être empêché ou suspendu par une offre ou consignation ultérieure. Avant expiration de ce délai d'un mois, le locataire, s'il est de bonne foi, pourra solliciter du juge des délais, en application de l'article 1244-1 du Code civil.

A défaut d'exécution par le locataire de l'une quelconque des obligations résultant pour lui des présentes et qui sont toutes de rigueur, et un mois après un commandement de payer ou une sommation d'exécuter contenant mention de la présente clause, du délai ci-dessus et de l'obligation non exécutée, resté sans effet, le présent bail ou toute location en résultant sera résilié de plein droit, sans qu'il soit besoin de remplir aucune formalité judiciaire et sans que l'effet de la résiliation ainsi encourue puisse être empêché ou suspendu par aucune offre ou consignation ultérieure. Le bailleur pourra faire constater cette résiliation et faire procéder à l'expulsion du locataire et de tout occupant de son chef. 22

Dans l'hypothèse où la résiliation des présentes serait due à la défaillance du preneur, celui-ci devrait au bailleur en réparation de son préjudice, soit du manque à gagner sur la période du bail restant à courir, une indemnité égale au montant cumulé des loyers sur cette même période, ce que le preneur accepte expressément.

CLAUSE PENALE

1 °) Défaut de paiement à l'échéance En application de l'article 1226 du Code civil, à défaut de paiement par le locataire au terme convenu du loyer, de ses accessoires, de la redevance et de toute autre somme devenue exigible, les sommes impayées produiront de plein droit intérêt au taux légal majoré de trois points au profit du bailleur. L'intérêt co urra à partir du jour de l'exigibilité de la somme demeurée impayée, sans qu'une mise en demeure préalable soit nécessaire, le locataire se trouvant en demeure par le seul effet de la survenance du terme.

2°) Non-libération des lieux

A l'expiration du bail, que celle-ci résulte de l'arrivée du terme, d'une résiliation amiable ou d'une résiliation de plein droit ou judiciaire, si le locataire ne quitte pas l'immeuble loué, pour quelque cause que ce soit, il devra une indemnité au bailleur égale à 600€, par jour de retard.

Cette indemnité ne mettra pas obstacle à la perception d'une indemnité d'occupation due par l'ancien locataire, devenu occupant sans droit ni titre. L'indemnité sera due à partir du jour où l'immeuble loué aurait dû être libéré, sans qu'une mise en demeure préalable soit nécessaire, le locataire se trouvant en demeure par le seul effet de l'expiration du bail.

3°) Intervention du juge

Conformément à l'article 1231 du Code civil, en cas de paiement partiel le juge pourra diminuer la peine convenue à proportion de l'i ntérêt que ce paiement partiel a procuré au bailleur.

En outre, en application du deuxième alinéa de l'article 1152 du Code civil, le juge pourra modérer ou augmenter la peine ci-dessus convenue, si elle est manifestement excessive ou dérisoire.

4°) Portée de la clause

La présente clause pénale ne déroge pas à la clause résolutoire ci-dessus prévue. Elle ne préjudicie pas à la possibilité pour le bailleur de demander l'expulsion du locataire ni aux dommages-intérêts que le bailleur pourrait être amené à réclamer en raison de la carence du locataire.

ACCORD DE PRINCIPE DU BAILLEUR SUR LA REPRISE D'UNE ACTIVITE D'EXTRACTION DE MATERIAUX Le BAILLEUR donne expressément son accord de principe au PRENEUR de reprendre sur le site loué, une activité d'extraction de matériaux, sous réserve pour le preneur d'avoir obtenu les autorisations administratives requises. En pareille hypothèse, les parties conviennent qu'il y aura lieu de conclure un contrat de fartage, dont les termes seront négociés le moment venu, ce contrat étant dissocié du contrat de bail conclu ce jour.

FRAIS Tous les frais, droits et émoluments du présent acte seront à la charge du preneur. 23

DIAGNOSTIC TECHNIQUE L'immeuble loué, consistant en un terrain nu, seul l'état des risques est demeuré annexé aux présentes après mention.

PLAN DE PREVENTION DES RISQUES Le plan de prévention des risques est un document élaboré par les services de l'Etat avec pour but d'informer, à l'échelle communale, de l'existence de zones à risques, et de définir, pour ces zones, les mesures nécessaires à l'effet de réduire les risques à l'égard de la population. A cet effet, un état est établi à partir des informations mises à disposition par le préfet.

ETAT DES RISQUES L'état des risques en date du 2 septembre 2016 et fondé sur les informations mises à disposition par le Préfet est annexé. A cet état an nexé sont également joints: - La cartographie du ou des risques majeurs existants sur la commune avec localisation du bien concerné sur le plan cadastral. - La liste des arrêtés de catastrophe naturelle de la commune. L'ACQUEREUR s'oblige à faire son affaire personnelle de la situation de l'immeuble au regard des plans de prévention des risques naturels, technologiques, miniers et sismiques, de l'exécution des prescriptions de travaux le cas échéant relatées sur les documents annexés. Il reconnaît avoir reçu du notaire soussigné toutes explications et éclaircissements sur la portée, l'étendue et les effets de ces situations et prescriptions.

ABSENCE DE SINISTRES AVEC INDEMNISATION En application de l'article L 125-5 IV du Code de l'environnement, le propriétaire déclare que, pendant la période où il a détenu l'immeuble celui-ci n'a pas subi de sinistres aya nt donné lieu au versement d'une indemnité en application de l'article L 125-2 ou de l'article L 128-2 du Code des assurances.

DISPENSE D'URBANISME Les parties dispensent le notaire soussigné d'avoir à produire un certificat d'urbanisme relatif aux parcelles objet du bail, LE PRENEUR déclarant parfaitement connaître leur situation au regard de la réglementation existante et faire son affaire personnelle de son application, celui-ci ayant pris toute précaution et conseil par ailleurs, pour étudier la faisabilité de son projet de déplacement, démolition et reconstruction des installations existantes. Il décharge le notaire soussigné de toute responsabilité à ce sujet, reconnaissant que celui-ci a parfaitement exécuté son devoir de conseil et évoqué la possibilité de demander la délivrance d'un certificat d'urbanisme pré-opérationnel.

COPIE EXECUTOIRE Une copie exécutoire des présentes sera remise au BAILLEUR

MENTION LEGALE D'INFORMATION L'office notarial dispose d'un traitement informatique pour l'accomplissement des activités notariales, notamment de formalités d'actes. Pour la réalisation de la finalité précitée, vos données sont susceptibles d'être transférées à des tiers, notamment : - les partenaires légalement habilités tels que les services de la publicité foncière de la DGFIP, - les offices notariaux participant à l'acte, - les établissements financiers concernés, - les organismes de conseils spécialisés pour la gestion des activités notariales. 24

En vertu de la loi no78-17 du 6 janvier 1978 relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés, les parties peuvent exercer leurs droits d'accès et de rectification aux données les concernant en s'adressant au correspondant Informatique et Libertés désigné par l'office à : [email protected].

FORMALISME LIE AUX ANNEXES Les annexes, s'il en existe, font partie intégrante de la minute. Lorsque l'acte est établi sur support papier les pièces annexées à l'acte sont revêtues d'une mention constatant cette annexe et signée du notaire, sauf si les feuilles de l'acte et des annexes sont réunies par un procédé empêchant toute substitution ou addition. Si l'acte est établi sur support électronique, la signature du notaire en fin d'acte vaut également pour ses annexes.

DONT ACTE sur VINGT QUATRE pages Comprenant Paraphes -renvoi approuvé :~.;: (t) - blanc barré : Cù.ta.u.-. - ligne entière ra}fée : ~ - nombre rayé :~r /' , -mot rayé: IU.l..ÛLvl. • L./'-----

Fait et passé aux lieu, jour, mois et an ci-dessus indiqués. Après lecture faite, les parties ont signé le présent acte avec le notaire. ~BAILLEUR

BAILLEUR

LOCATAIRE

NOTAIRE