Établissement de Plans de Prévention des Risques naturels ; i ( concernant les mouvements différentiels de terrain liés au retrait-gonflement des sols argileux dans le département de la Nièvre .r'.'-X BRGM/RP-56430-FR juin 2008

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Direction Départementale FRE.FECTURE de l'Équipement Nièvre Etablissement de Plans de Prévention des Risques naturels concernant les mouvements différentiels de terrain liés au retrait-gonflement des sols argileux dans le département de la Nièvre

BRGM/RP-56430-FR Juin 2008

Étude réalisée dans le cadre des opérations de Service public du BRGM 2005 05RISD05 S. Le Roy Avec la collaboration de M. Imbault et B.E. Odent

Vérificateur : Approbateur :

Nom : M. Vincent Nom : Y. Siméon

Date: 16 juin 2008 Date : 10 juillet 2008

Signature : Signature :

Le système de management de la qualité du BRGM est certifié AFAQ ISO 9001:2000.

• ttmt GéoscitncM pour un« Ttirt duraUc Direction Départementale de l'Équipement brgm 3 5000 00045983 3 Mots clés : Nièvre, risques naturels, mouvements de terrain, aléa, retrait-gonflement, argile, sécheresse. Plan de Prévention des Risques, zonage réglementaire

En bibliographie, ce rapport sera cité de la façon suivante :

Le Roy S., avec la collaboration de Imbault M. et Odent B.E. (2008) - Etablissement de Plans de Prévention des Risques naturels concernant les mouvements différentiels de terrain liés au retrait-gonflement des sols argileux dans le département de la Nièvre. Rapport BRGM/RP- 56430-FR, 36 p., 3 ill., 1 carte h.-t., 2 ann., 1 CD-Rom.

» BRGM, 2008, ce document ne peut être reproduit en totalité ou en partie sans l'autorisation expresse du BRGM. Établissement de PPR retrait-gonflement dans le département de la Nièvre

Synthèse

Le Ministère de l'Écologie, de l'Énergie, du Développement Durable et de l'Aménagement du Territoire (MEEDDAT) a souhaité initier la réalisation de Plans de Prévention des Risques naturels prévisibles (PPRN) concernant spécifiquement les mouvements différentiels de terrain liés au phénomène de retrait-gonflement des sols argileux, dans le cadre d'une politique globale de prévention des risques naturels et dans l'optique de diminuer le coût de plus en plus lourd supporté par la collectivité pour l'indemnisation des dommages liés à ce phénomène.

La Nièvre fait partie des départements français touchés par ces tassements différentiels des argiles, puisque sur les 312 communes que compte le département, 87 (soit 27,9 % d'entre elles) ont été reconnues au moins une fois en état de catastrophe naturelle pour ce phénomène à la date de publication du présent rapport (juin 2008), et ceci pour des périodes comprises entre mai 1989 et septembre 2003. Un inventaire non exhaustif réalisé par le BRGM en vue de cartographier l'aléa retrait- gonflement des sols argileux dans tout le département (rapport BRGM RP-54897-FR, mai 2007) a ainsi permis de recenser plus de 798 sinistres déclarés (dont 773 ont pu être localisés avec précision).

Dans la continuité de ce travail, et dans le cadre de la même convention signée entre la Direction Départementale de l'Équipement de la Nièvre et le BRGM, cette carte départementale d'aléa a été transposée en proposition de zonages réglementaires, afin de préparer la réalisation de Plans de Prévention des Risques naturels (PPRN) concernant spécifiquement le phénomène de retrait-gonflement des argiles. Le BRGM a aussi été chargé de proposer des documents type susceptibles de servir de base à l'élaboration des notes de présentation et règlement pour l'établissement de ces PPRN, et ceci conformément à une méthodologie élaborée par le BRGM en concertation étroite avec la Sous-Direction de la Prévention des Risques Majeurs (DPPR/SDPRM) du ministère en charge de l'environnement.

A ce jour, il n'a pas encore été prescrit de PPRN retrait-gonflement dans le département de la Nièvre. La commune de a cependant été choisie par la Préfecture de la Nièvre pour servir d'illustration de la méthode retenue pour rétablissement de ces futurs PPRN. Dans le présent rapport, un exemple complet de dossier PPR (proposition de zonage réglementaire, de note de présentation et de règlement) concernant cette commune est présenté en annexe sur support papier, mais les plans de zonage ont été réalisés pour l'ensemble des communes du département de la Nièvre et sont fournis sur support numérique au format Mapinfo©. La Préfecture et la Direction Départementale de l'Équipement (DDE) de la Nièvre disposeront ainsi de tous les éléments pour établir les PPRN, au fur et à mesure de leur prescription éventuelle, après concertation avec la population et les élus des communes concernées.

BRGM/RP-56430-FR

Établissement de PPR retrait-gonflement dans le département de la Nièvre

Sommaire

1. introduction 7

2. Réalisation du plan de zonage réglementaire 9

2.1. PRINCIPES DU ZONAGE 9

2.2. CARTE DEPARTEMENTALE DE L'ALEA 9

2.3. PLAN DE ZONAGE REGLEMENTAIRE 11

2.4. ELEMENTS DE HIERARCHISATION POUR LA PRESCRIPTION DES FUTURS PPRN 13

3. Note de présentation 21

4. Règlement 23

5. Conclusion 25

6. Bibliographie 27

BRGM/RP-56430-FR Établissement de PPR retrait-gonfiement dans le département de la Nièvre

Liste des illustrations

Illustration 1 - Carte de l'aléa retrait-gonflement des argiles du département de la Nièvre 10

Illustration 2 - Transcription, pour la commune de Nevers, de la carte d'aléa en proposition de plan de zonage réglementaire 12 Illustration 3 - Éléments de hiérarchisation des communes pour la prescription des PPRN 19

Liste des annexes

Annexe 1 - Exemple de Plan de Prévention des Risques naturels concernant les mouvements différentiels de terrain liés au phénomène de retrait- gonflement des argiles - Commune de Nevers - Proposition de note de présentation (document type) Annexe 2 - Exemple de Plan de Prévention des Risques naturels concernant les mouvements différentiels de terrain liés au phénomène de retrait- gonflement des argiles - Commune de Nevers - Proposition de règlement (document type)

Liste des documents hors-texte

Carte hors-texte 1 - Exemple de Plan de Prévention des Risques naturels concernant les mouvements différentiels de terrain liés au phénomène de retrait- gonflement des argiles - Commune de Nevers - Proposition de zonage réglementaire. CD-Rom contenant les propositions de plans de zonage des différentes communes du département de la Nièvre (au format Mapinfo©) et les fichiers numériques correspondant au présent rapport avec les documents types d'établissement de PPRN retrait-gonflement (note de présentation, règlement).

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1. Introduction

Parmi l'ensemble des risques naturels, celui lié au phénomène de retrait-gonflement des sols argileux est ceilainement l'un des moins connus, sans doute en raison de son caractère peu spectaculaire. Pourtant, en , les sinistres occasionnés par ce phénomène représentent une part importante et croissante des dégâts causés par les catastrophes naturelles. Ainsi, depuis l'année 1989, date à laquelle cette procédure a commencé à être appliquée à ce type de phénomène, plus de 7 700 communes, réparties dans 90 départements, ont été reconnues au moins une fois en état de catastrophe naturelle pour des mouvements différentiels de terrain liés au retrait- gonflement des argiles. Le coût cumulé d'indemnisation de ces sinistres a été évalué à 4,3 milliards d'euros sur la période 1989-2006 par la Caisse Centrale de Réassurance (CCR).

La Nièvre fait partie des départements concernés par ce phénomène, puisque 23 arrêtés interministériels y ont été pris entre août 1991 et juillet 2007, reconnaissant l'état de catastrophe naturelle pour ce seul aléa dans 87 communes, soit 27,9 % des 312 communes que compte le département. Le nombre total d'occurrences (nombre de périodes reconnues en distinguant commune par commune) s'élève actuellement à 99. La Nièvre était par ailleurs classée par la CCR en 52®""^ position des départements français en termes de coût cumulé d'indemnisation en novembre 2006, ce qui montre bien son exposition au phénomène.

L'étude d'aléa achevée en mai 2007 par le BRGM avait permis de recenser plus de 798 sites de sinistres, répartis dans 118 communes de la Nièvre et dont 773 ont pu être localisés avec précision, ce qui constitue une estimation approchée, quoique vraisemblablement minorée, de la réalité.

Dans le cadre d'une politique générale de prévention des risques naturels et dans le but de réduire le coût que représente pour la collectivité l'indemnisation de ces sinistres, le Ministère de l'Écologie, de l'Énergie, du Développement Durable et de l'Aménagement du Territoire (MEEDDAT) a souhaité initier la réalisation de Plans de Prévention des Risques naturels prévisibles (PPRN) prenant en compte ce type d'aléa. II s'avère en effet qu'une grande partie des dommages liés au phénomène de retrait- gonflement des argiles pourrait être évitée, moyennant le respect de certaines dispositions constructives, simples et peu coûteuses, mises en suvre de façon préventive.

Une modification récente de la législation concernant le code des assurances (arrêtés du 5 septembre 2000) a introduit un système de modulation de la franchise pour les communes reconnues en état de catastrophe naturelle pour le même phénomène de façon répétée et n'ayant pas mis en uvre des actions préventives adéquates : un des objectifs de cette mesure est précisément d'inciter à l'établissement de PPRN concernant en particulier le phénomène de retrait-gonflement des sols argileux.

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A ce jour, il n'a pas encore été prescrit de PPRN de ce type dans le département de la Nièvre. Cependant, le BRGM, qui a établi une cartographie de l'aléa retrait-gonfiement des sols argileux pour l'ensemble du département, a été chargé d'élaborer les éléments techniques nécessaires à la réalisation, par la Préfecture et la Direction Départementale de l'Équipement (DDE) de la Nièvre, de tels PPRN, afin que tous les éléments soient disponibles lorsqu'ils seront prescrits dans certaines communes. II s'agit, suivant la méthodologie mise au point dans les Deux-Sèvres puis déjà appliquée dans une quarantaine de départements, et conformément aux directives du ministère en charge de l'environnement, d'effectuer le traitement permettant de transcrire la carte départementale d'aléa retrait-gonflement des sols argileux en une proposition de plan de zonage réglementaire pour chacune des communes du départemenL Une note de présentation type et une proposition de règlement ont également été rédigées, sur la base d'un modèle élaboré sous l'égide du ministère en charge de l'environnement.

L'ensemble de l'opération - établissement de la carte départementale d'aléa et élaboration des éléments techniques pour l'établissement par la DDE des PPRN - a été réalisé en collaboration entre le Service Géologique Régional Bourgogne et le service Aménagement et Risques Naturels du BRGM, dans le cadre de ses actions de service public en matière de prévention des risques naturels. Le financement en a été assuré conjointement et à parts égales par le Fonds National de Prévention des Risques Majeurs et par le BRGM, dans le cadre de sa dotation de service public allouée par le Ministère de la Recherche. L'opération a été réalisée dans le cadre d'une convention signée entre le BRGM et la DDE de la Nièvre.

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2. Réalisation du plan de zonage réglementaire

2.1. PRINCIPES DU ZONAGE

L'établissement de Plans de Prévention des Risques naturels prévisibles (PPRN) concernant le retrait-gonflement des argiles a pour but de limiter les dommages causés par ce phénomène, en imposant et/ou recommandant des dispositions constructives préventives. Celles-ci doivent être adaptées suivant la prédisposition de chaque zone au phénomène de retrait-gonflement et il est donc nécessaire d'élaborer un plan de zonage réglementaire, qui servira de base à l'application des dispositions formulées dans le règlement.

Ce plan de zonage réglementaire est directement issu de la carte départementale de l'aléa retrait-gonflement des argiles.

2.2. CARTE DEPARTEMENTALE DE L'ALEA

La carte départementale d'aléa constitue un zonage de la probabilité d'occurrence du phénomène de retrait-gonflement des terrains argileux, probabilité estimée ici de manière qualitative. Une carte de susceptibilité a d'abord été établie sur la base de critères purement physiques par le BRGM (cf. rapport RP-54897-FR, mai 2007), à partir des cartes géologiques du département, qui ont été interprétées en prenant en compte les facteurs suivants, pour chaque formation géologique affleurante à sub¬ affleurante : - la nature lithologique de la formation, et en particulier la proportion de matériaux argileux, ainsi que la géométrie (continuité et épaisseur) des termes argileux

présents dans la formation ; - la composition minéralogique de la phase argileuse, évaluée à partir de la

proportion de minéraux gonflants : ces données proviennent d'une synthèse bibliographique complétée par un certain nombre d'analyses diffractométriques aux

rayons X effectuées par le BRGM ; - le comportement géotechnique du matériau, établi à partir de résultats d'essais de laboratoire, conduits dans le cadre d'études de sols menées par différents organismes et complétés par quelques analyses effectuées par le BRGM.

Pour chacune des 31 formations retenues comme argileuses, le niveau d'aléa est en définitive la résultante de la note de susceptibilité ainsi obtenue et de la densité de sinistres retrait-gonflement, rapportée à 100 km^ de surface d'affleurement réellement urbanisée (pour permettre des comparaisons fiables entre formations). Le recensement des sinistres provient de la consultation des dossiers de demande de reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle et d'expertises post-sinistres (recueillis auprès de la Caisse Centrale de Réassurance, de bureaux d'études géotechniques, de mutuelles d'assurance et d'experts) et d'une enquête auprès de l'ensemble des communes du département.

La carte départementale de l'aléa retrait-gonflement ainsi obtenue fait potentiellement apparaître, outre certaines zones considérées comme a priori non argileuses et donc

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non sujettes au phénomène de retrait-gonflement, trois zones de formations argileuses d'aléa jugé « faible », « moyen » et « fort ». L'échelle de validité de cette carte départementale d'aléa est celle de la donnée de base utilisée, à savoir le 1/50 000 (échelle des cartes géologiques exploitées).

/•*-

Niveaux d'aléa retrait-gonflement:

^^| Aléa moyen Aléa faible brgm Formations a priori non argileuses

Illustration 1 - Carte de l'aléa retrait-gonflement des argiles du département de la Nièvre

10 BRGM/RP-56430-FR Établissement de PPR retrait-gonflement dans le département de la Nièvre

Dans le cas du département de la Nièvre (illustration 1), les zones potentiellement sujettes à l'aléa retrait-gonflement des argiles couvrent près des trois quarts de la superficie départementale, et sont largement prépondérantes dans la partie occidentale. Aucune zone d'aléa fort n'a été identifiée sur le département, mais 9,3 % du territoire départemental a été classé en aléa moyen et 63,8 % en aléa faible.

2.3. PLAN DE ZONAGE REGLEMENTAIRE

Une proposition de plan de zonage réglementaire a été élaborée pour chaque commune en suivant la méthodologie mise au point pour le département des Deux- Sèvres (Rapport BRGM RP-50591-FR, décembre 2000), conformément aux instructions du ministère en charge de l'environnement.

Le tracé du zonage a ainsi été extrapolé par traitement automatique à partir de la carte départementale d'aléa et reporté sur fond topographique IGN à l'échelle 1/25 000, agrandi à l'échelle 1/10 000 pour plus de lisibilité. Le fait que la transposition de la carte d'aléa en plan de zonage ait été faite de manière automatisée peut conduire, dans quelques cas très particuliers, à l'absence de fond topographique affiché en limite des cartes. Si le cas se produit, il peut y être facilement remédié grâce aux fichiers disponibles avec les plans de zonage.

Afin de tenir compte de l'imprécision des contours qui sont valides à l'échelle 1/50 000, une bande de sécurité de 50 m de largeur a été intégrée en bordure de chaque zone, conformément à la méthodologie retenue au niveau national par le MEEDDAT.

Les zones d'aléa faible à moyen ont été regroupées dans un souci de simplification en vue de la mise en uvre des PPRN et représentées avec un figuré de couleur bleu clair (Illustration 2). Les secteurs reconnus en aléa fort, s'ils étaient présents sur le département, constitueraient une deuxième zone réglementée, représentée conventionnellement en bleu foncé.

II est important de rappeler que, du fait de l'hétérogénéité de certaines formations géologiques, la transcription automatique de la carte d'aléa, valable à l'échelle départementale, en un plan de zonage présenté à l'échelle communale, peut entraîner localement certaines divergences : ainsi, une parcelle peut être classée comme étant exposée à un aléa faible à moyen, alors qu'une étude de sol détaillée montrera qu'elle ne contient en réalité pas d'argiles gonflantes, et, réciproquement, une parcelle peut être classée dans une zone d'aléa a priori nul, alors que son sol renferme en fait des argiles gonflantes, dont la présence n'est pas détectable à partir de la seule analyse des cartes géologiques à 1/50 000.

Seule une étude géotechnique à la parcelle peut permettre d'établir un diagnostic fiable et définitif quant à la nature exacte du sous-sol et au degré d'exposition réel vis-à-vis du phénomène de retrait-gonflement. En l'absence de telles études en tout point du département, il a été jugé que la transcription automatique de la carte départementale d'aléa en propositions de zonages réglementaires communaux constituait le meilleur compromis coût/efficacité pour établir des PPRN en fonction des données actuellement disponibles. Ce choix est d'autant plus justifié que les enjeux liés à la mise en uvre des PPRN, dans le cas spécifique du phénomène de retrait-gonflement, sont relativement limités : une zone, même exposée à un aléa fort, reste constructible, et les mesures réglementaires imposées sont simples et assez peu coûteuses à mettre en uvre, ce qui rend acceptable une relative imprécision dans les limites du zonage à l'échelle du parcellaire.

BRGM/RP-56430-FR 11 Établissement de PPR retrait-gonflement dans le département de la Nièvre

Carte départementale d'aléa retrait-gonflement

Zorw d'à Ma moyen

Zona d'aWa faitn«

Transcription automatique

Plan de zonage réglementaire de la commune de Nevers

Zone faiblement à moyennement exposée (B1)

brgm

Illustration 2 - Transcription, pour la commune de Nevers, de la carte d'aléa en proposition de plan de zonage réglementaire

Par ailleurs, le document produit reste une proposition de plan de zonage réglementaire, qui pourra être amendée par la DDE lors de l'établissement des PPRN, en concertation avec la population et les élus de la commune, à l'issue de l'enquête publique.

L'ensemble de ces opérations de traitement a été effectué pour la totalité des communes du département de la Nièvre, et toutes les cartes ainsi élaborées ont été stockées sur disque CD-Rom au format Maplnfo©, afin de pouvoir les éditer sur papier au fur et à mesure des besoins.

12 BRGM/RP-56430-FR Établissement de PPR retrait-gonflement dans le département de la Nièvre

Le traitement global a été mis en application pour la commune de Nevers, dont la proposition de plan de zonage réglementaire est éditée sur support papier et présentée en carte hors-texte.

2.4. ELEMENTS DE HIERARCHISATION POUR LA PRESCRIPTION DES FUTURS PPRN

En vue de faciliter le choix des communes considérées comme prioritaires pour la prescription des futurs PPRN prenant en compte le phénomène de retrait-gonflement des argiles, il a été calculé, pour chacune des 312 communes du département, la proportion du territoire communal classé en aléa moyen, faible ou a priori nul vis-à-vis de ce phénomène. Ces éléments sont regroupés dans le tableau de l'illustration 3 qui indique également la superficie totale de chaque commune, le nombre de sinistres localisés dans le cadre de l'étude et le nombre d'arrêtés de reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle sécheresse dont la commune a déjà bénéficié à la date de publication du présent rapport Ouin 2008).

Ces critères ne sont pas les seuls à prendre en compte pour la prescription de PPRN. II faudrait notamment y adjoindre un paramètre mesurant la pression foncière qui règne sur chaque commune. En effet, la cible principale visée par la mise en place d'une politique de prévention du risque retrait-gonfiement des argiles est la réduction de la sinistralité dans les années à venir pour les futures maisons qui seront construites dans le département. II importe donc de diffuser ces règles de prévention en priorité dans les zones sensibles au phénomène où la pression foncière est la plus forte, plutôt que dans les communes déjà fortement urbanisées mais où le développement de la construction est moins dynamique. Un tel critère peut s'apprécier par exemple à travers le nombre moyen annuel de dépôts de demandes de permis de construire sur la commune. Ces données n'étant pas accessibles au BRGM, il reviendra à la DDE de compléter ce tableau par une ou plusieurs colonnes permettant de prendre en compte ce paramètre.

A défaut, un tel tableau permet de mettre en évidence les communes actuellement les plus touchées par le phénomène. Le paramétrage des critères décisionnels relève bien entendu de l'autorité administrative. A titre indicatif, ce tableau a permis d'établir une première sélection de six communes sur la base des critères suivants : - au moins un arrêté de reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle sécheresse

concernant la commune depuis 1989 ;

- au moins 15 sinistres recensés sur la commune dans le cadre de l'étude ; - une proportion significative (au moins 10 %) de la superficie communale couverte par une zone placée en aléa moyen.

BRGM/RP-56430-FR 13 Établissement de PPR retrait-gonflement dans le département de la Nièvre

58001 ACH UN 1 0 24.55 99,12% 0,00% 58002 ALLIGNY-COSNE 1 12 34,72 68,59% 0,00% 58003 ALLIGNY-EN-MORVAN 0 0 48,94 17.57% 0,00% 58004 0 6 27,64 99,28% 0,00% 58005 0 0 13,86 67,91% 31,74% 58006 1 5 21,51 99,98% 0.02% 58007 AN NAY 2 9 26,58 74,42% 24.49% 58008 1 14 19,62 59,07% 27,68% 58009 0 0 9,28 83,73% 16,27% 58010 ARLËUF 0 0 60,16 9,65% 0,00% 58011 ARMES 0 0 8,58 76,56% 22.96% 58012 1 3 33.84 66,14% 33.37% 58013 0 0 7,85 72,88% 27,12% 58014 0 0 12,94 85,32% 14,68% 58015 0 0 4,83 74,16% 25,84% 58016 ASNOIS 0 0 5,75 72,48% 24,84% 58017 AUNAY-EN-BAZOIS 1 4 45,43 86.58% 0,00% 58018 0 0 7,36 47.12% 52.88% 58019 AVREE 0 0 13,12 19.71% 0,00% 58020 AVRIL-SUR-LOIRE 0 0 25,10 86,53% 0,00% 58021 A2Y-LE-VIF 0 0 47,13 91,87% 7,48% 58022 BALLERAY 1 10 16,49 93,48% 6.52% 58023 0 0 14,76 43,24% 11.25% 58024 2 9 28,73 96,40% 0.00% 58025 BEARD 0 1 7,53 48,28% 40,83% 58026 BEAULIEU 0 0 5,05 46,20% 53,80% 58027 BEAUMONT-LA-FERRIERE 1 4 28,62 88.41% 4,18% 58028 BEAUMONT-SARDOLLES 0 3 29,58 93,61% 6,39% 58029 BEUVRON 0 0 9,66 78,15% 17,43% 58030 0 0 24,59 97,99% 0.00% 58031 BILLY-CHEVANNES 1 9 23,91 89,23% 10.33% 58032 BILLY-SUR-OISY 0 0 26,84 63,42% 36,31% 58033 BITRY 0 9 17,70 88,75% 6,57% 58034 0 0 26,91 3,60% 0,00% 58035 BONA 2 1 23,50 87,18% 11,59% 58036 0 0 36,73 72,71% 0,00% 58037 BRASSY 0 0 56,72 11,05% 0,00% 58038 0 0 13,49 41,02% 7,67% 58039 BREVES 0 0 16,65 74,76% 0,37% 58040 BRINAY 0 0 16,18 99,26% 0,07% 58041 BRINON-SUR-BEUVRON 0 0 8.10 73,14% 26,59% 58042 0 0 8,40 39,51% 0,00% 58043 BUSSY-LA-PESLE 0 0 5,20 93,79% 6,21% 58044 LACELLE-SUR-LOIRE 1 7 21.71 78,40% 17,67% 58045 LA CELLE-SUR-NIEVRE 2 4 13,11 93,62% 4,81% 58046 CERCY-LA-TOUR 1 4 45,46 90,56% 8,09% 58047 1 0 54,10 53,75% 3,47% 58048 CESSY-LES-BOIS 0 0 17,72 80,21% 19,79% 58049 0 0 10,20 4,12% 0,00% 58050 0 0 9,62 33,42% 66,58% 58051 0 9 18,89 67,71% 31,09% 58052 0 0 8,14 85,16% 11,91% 58053 1 12 37,10 90,13% 9.27% 58054 CHAMPLIN 0 0 7,91 79,06% 20,94% 58055 1 1 46,45 81,91% 16,04% 58056 0 0 10,74 66,18% 0,00% 58057 CHANTENAY-SAINT-IMBERT 0 0 42,25 98,76% 0,00% 58058 LA CHAPELLE-SAINT-ANDRE 0 0 27,30 86,43% 13,57%

14 BRGM/RP-56430-FR Établissement de PPR retrait-gonflement dans le département de la Nièvre

58059 LACHARITE-SUR-LOIRE 1 3 15.82 49,75% 0,00% 58060 0 5 26.28 88,98% 9,90% 58061 0 0 11,82 88,33% 9,72% 58062 CHATEAU-CHINONtVILLE) 0 0 4,15 0,01% 0,00% 58063 CHATEAU-CHINONtCAMPAGNE) 0 0 28.49 5,84% 0,00% 58064 C HATEAU N E U F-VAL-D E-BARGIS 1 0 48,01 87,19% 11,59% 58065 CHATILLON-EN-8AZ0IS 0 5 19,37 97,81% 0,00% 58066 CHATIN 0 0 13,08 2,65% 0,00% 58067 2 13 25,23 70.07% 29.82% 58068 0 0 19,86 0.09% 0,00% 58069 CHAUMOT 0 0 7,90 93,37% 0,00% 58070 CHAZEUIL 0 0 4.69 56,62% 43,38% 58071 CHEVANNES-CHANGY 0 0 19,05 88,96% 10.19% 58072 0 6 32.94 90,27% 6,33% 58073 0 0 3,29 54,03% 40,94% 58074 CHIDDES 0 0 26.11 7,96% 0,00% 58075 CHITRY-LES-MINES 0 5 5.81 93,81% 0.00% 58076 0 0 14,86 54,82% 37,04% 58077 1 1 28,28 21,07% 0.00% 58078 0 0 7,14 100,00% 0.00% 58079 CLAMECY 0 0 30,89 47,32% 9,14% 58080 0 0 23,49 91,02% 0,00% 58081 COLMERY 1 0 24,23 81.26% 18,52% 58082 0 0 30,09 5.62% 0,00% 58083 1 0 20.25 87,52% 11,03% 58084 CORVOL-D'EM BERNARD 0 0 9.85 66,90% 33,10% 58085 CORVOL-L'ORGUEILLEUX 0 0 30,41 75,26% 22,06% 58086 COSNE-COURS-SUR-LOIRE 3 18 53,79 81.87% 14,39% 58087 0 0 51,97 99,13% 0,00% 58088 COULANGES-LES-NEVERS 1 34 10,61 93.71% 6,18% 5S089 0 0 21,29 88,30% 0,29% 58090 COURCELLES 0 0 9,71 62,10% 37,90% 58092 CRUX-LA-VILLE 2 45.94 42,84% 30,44% 58093 CUNCY-LES- 1 1 15.28 45,18% 10,44% 58094 DAMPIERRE-SOUS-BOUHY 1 5 27,17 83,60% 12,62% 58095 0 3 48,25 90.93% 0,41% 58096 0 1 12,50 85.26% 9,04% 58097 DIENNES-AUBIGNY 1 1 37,44 71,27% 28.70% 58098 0 0 9,64 97,18% 1,14% 58099 DOMMARTIN 0 0 13,55 9,29% 0,00% 58100 DOMPIERRE-SUR-HERY 0 0 6,16 27,94% 72,06% 58101 DOMP1ERRE-SUR-NIEVRE 0 0 18,59 92.85% 6.70% 58102 1 4 63,44 63.93% 0,66% 58103 0 0 17,42 76,33% 7,34% 58104 DORNES 0 6 40,12 95,42% 0,00% 58105 DRUY-PARIGNY 0 0 25.14 95,39% 2,75% 58106 DUN-LES-PLACES 0 0 45,21 13,51% 0.00% 58107 DUN-SUR-GRANDRY 0 0 11,88 15,43% 6,41% 58108 0 0 11,75 4,23% 0,00% 58109 ENTRAINS-SUR-NOHAIN 1 1 59,82 60.33% 0,00% 58110 0 0 12,14 59.17% 0,00% 58111 FACHIN 0 0 13,93 4,96% 0,00% 58112 LA FERMETE 0 0 35.62 75,67% 24,26% 58113 FERTREVE 1 5 24,83 85,16% 14,65% 58114 FLETY 0 0 20,34 1048% 0,00% 58115 FLEURY-SUR-LOIRE 0 0 19,90 92,90% 0,92% 58116 FLEZ-CUZY 1 3 6,01 57.68% 39,93% 58117 0 0 4.46 93,56% 0,00%

BRGM/RP-56430-FR 15 Établissement de PPR retrait-gonflement dans le département de la Nièvre

58118 FOURS 0 0 25,87 98.52% 0,00% 58119 FRASNAY-REUGNY 0 1 13.96 91,70% 8,25% 58120 GACOGNE 0 0 25.65 8,29% 0,00% 58121 1 2 16.48 90,77% 7.06% 58122 1 4 21,34 51,11% 0,00% 58123 0 0 12.90 64,32% 35,68% 58124 GERMIGNY-SUR-LOIRE 0 5 18,91 79,89% 9,85% 58125 GIEN-SUR-CURE 0 0 11,01 21.10% 0,00% 58126 0 1 14,39 79,38% 18,49% 58127 GIRY 0 13 23,82 79,73% 20,22% 58128 GLUX-EN-GLENNE 0 0 22,00 0.57% 0,00% 58129 0 0 21,94 18,86% 0,00% 58130 0 0 14.49 87,71% 12,29% 58131 GUERIGNY 0 2 7,48 96,79% 0,00% 58132 0 0 18.33 74,16% 25,84% 58133 HERY 0 0 7,83 65,62% 34.38% 58134 0 0 16,66 62,65% 32.20% 58135 1 4 20,43 60,50% 38.03% 58136 0 4 11,03 84.36% 5,09% 58137 LAMENAY-SUR-LOIRE 0 0 12,04 97,21% 0,00% 58138 0 0 20,50 99.18% 0,00% 58139 LANTY 0 0 12,11 34,48% 0,00% 58140 0 0 40.42 6.16% 0,00% 58141 LAVAULT-DE-FRETOY 0 0 15.32 8.12% 0,00% 58142 Ll MANTÓN 1 8 46.85 80,66% 18,16% 58143 LIMON 0 0 8.13 63,54% 36,19% 58144 LIVRY 0 0 26.97 97,45% 0,00% 58145 1 3 51.86 8.43% 0,00% 58146 LUCENAY-LES-AIX 0 5 56,02 99.55% 0,00% 58147 LURCY-LE-BOURG 1 9 22.80 51,68% 48.03% 58148 LUTHENAY-UXELOUP 0 0 39,10 92,92% 1.75% 58149 0 0 41,74 15,41% 0.00% 58150 LYS 0 4 10,74 51,23% 48.77% 58151 0 11 18,13 100.00% 0.00% 58152 MAGNY-COURS 1 2 32,16 83,31% 16,59% 58153 MAGNY-LORMES 1 4 8,54 83,94% 15,99% 58154 LA MAISON-DIEU 0 0 13,78 40,49% 0,00% 58155 LA MARCHE 0 0 10,84 58,73% 0,00% 58156 MARCY 0 0 14,53 60,45% 39,42% 58157 MARIGNY-L'EGLISE 0 0 39,76 1,16% 0,00% 58158 MARS-SUR-ALLIER 0 0 21,17 98.18% 0,00% 58159 MARIGNY-SUR-YONNE 0 0 11.25 96,96% 0,00% 58160 0 0 21.55 83,03% 13,38% 58161 1 5 22,76 53.43% 44,49% 58162 0 0 19.44 71,89% 16,05% 58163 1 5 17.57 71,66% 14.58% 58164 MESVES-SUR-LOIRE 0 0 18.96 77,14% 0,00% 58165 METZ-LE-COMTE 0 0 14,44 89,22% 7,48% 58166 MHERE 0 0 25,26 3.70% 0,00% 58167 MICHAUGUES 0 0 4.42 53,97% 46,03% 58168 MILLAY 0 0 37,48 14,85% 0,00% 58169 MOISSY-MOULINOT 0 0 2,92 21.22% 62,79% 58170 MONCEAUX-LE-COMTE 1 5 3.37 91,74% 6,84% 58171 1 0 23,94 99,95% 0,00% 58172 0 0 26.37 98,14% 0,15% 58173 0 0 34.01 92,03% 7,65% 58174 0 0 16,68 51,30% 48,70% 58175 MONT-ET-MARRE 0 0 18.20 99.16% 0.00%

16 BRGM/RP-56430-FR Établissement de PPR retrait-gonflement dans le département de la Nièvre

58176 MONTIGNY-AUX-AMOGNES 1 15 25.12 96,97% 1,82% 58177 MONTIGNY-EN-MORVAN 0 0 21,31 3,37% 0,00% 58178 MONTIGNY-SUR-CANNE 0 2 30,83 61,03% 38,51% 58179 0 0 35,59 5,25% 0,00% 58180 MONTSAUCHE-LES-SETTONS 0 0 46,37 18,96% 0,00% 58181 0 0 15.09 47.96% 52,04% 58182 MOULINS-ENGILBERT 1 19 41,41 59.52% 21,09% 58183 MOURON-SUR-YONNE 0 0 11,18 41.21% 0,00% 58184 MOUSSY 0 8 11,91 99,07% 0,04% 58185 MQUX-EN-MORVAN 0 0 44,63 16,06% 0,00% 58186 1 3 15,18 96.52% 3,09% 58187 2 g 7,19 55,30% 40,19% 58188 NANNAY 0 0 11,51 86,57% 12,19% 58189 NARCY 0 0 29,56 63,11% 0,00% 58190 1 2 14,62 70,33% 20.64% 58191 NEUILLY 0 0 14,05 35,89% 64,11% 58192 NEUVILLE-LES-DECfZE 0 0 27,05 76,63% 0,00% 58193 NEUVY-SUR-LOIRE 2 6 20.81 59,83% 36,46% 58194 NEVERS 2 71 17,46 81,45% 10,41% 58195 LA NOCLE-MAULAIX 0 0 32,62 95,38% 3,51% 58196 NOLAY 1 8 42,96 92,75% 7,21% 58197 0 0 15,87 79,68% 4,59% 58198 OISY 0 0 17.42 36,58% 23,14% 58199 ONLAY 0 0 19.70 8,09% 0,00% 58200 0 0 11,89 76,88% 9,66% 58201 0 0 20,06 88,85% 11,15% 58202 0 0 8.17 100.00% 0,00% 58203 0 0 11,10 48,04% 51,74% 58204 OUROUER 3 4 22,30 93.72% 4,80% 58205 OUROUX-EN-MORVAN 0 0 60,70 7,42% 0,00% 58206 PARIGNY-LA-ROSE 0 0 8,83 82.11% 5.83% 58207 PARIGN Y-LES- VAUX 1 21 31,42 61,24% 38,20% 58208 1 9 22,12 96,41% 0,00% 58209 PERROY 0 0 21,80 53,71% 0,00% 58210 0 0 43,85 12,27% 0,00% 58211 0 0 27.08 10,73% 0,00% 58212 1 1 30,52 92,37% 4.98% 58213 POUGNY 0 1 19,25 68,62% 0,00% 58214 POUGUES-LES-EAUX 1 21 13,09 71,37% 28,55% 58215 POUILLY-SUR-LOIRE 1 2 19,92 68,69% 0.00% 58216 POUQUES-LORMES 0 0 14,18 68,15% 9,85% 58217 0 0 11,09 43.26% 1,41% 58218 PREMERY 1 4 45,77 92,29% 7,49% 58219 PREPORCHE 0 0 29,73 23,78% 0,71% 58220 1 15 36,13 93.06% 0,00% 58221 REM ILLY 0 0 36,39 87,93% 0,00% 58222 RIX 0 0 3,99 44,86% 17,90% 58223 ROUY 0 1 35,98 79,69% 0,00% 58224 1 7 10,47 81,48% 18,10% 58225 SAINCAIZE-MEAUCE 0 0 21,49 76,38% 20.07% 58226 SAI NT-AG NAN 0 0 24,29 21,17% 0,00% 58227 SAINT-AMAND-EN-PUISAYE 1 5 41,58 71,47% 19,95% 58228 SAINT-ANDELAiN 0 0 20,50 80,61% 0,00% 58229 SAINT-ANDRE-EN-MORVAN 0 0 22,91 10,43% 0,00% 58230 SAINT-AUB1N-DES-CHAUMES 0 0 10,86 69.39% 28,13% 58231 SAINT-AUBIN-LES-FORGES 1 2 26,66 88,27% 3,98% 58232 SAINT-BENIN-D'AZY 0 5 36,24 83,72% 14,88% 58233 SAINT-BENIN-DES-BOIS 0 0 19,58 72.90% 26.59%

BRGM/RP-56430-FR 17 Établissement de PPR retrait-gonflement dans le département de la Nièvre

58234 SAINT-BONNOT 1 3 16,11 91,51% 8,47% 58235 SAINT-BRISSON 0 0 29,95 17,03% 0,00% 58236 SAINTE-COLOMBE-DES-BOIS 0 0 29.50 92,71% 3,52% 58237 SAINT-DÎDIER 0 0 3,59 21.67% 74,58% 58238 SAINT-ELOI 0 0 16.44 93,02% 5,60% 58239 SAINT-FIRMIN 1 1 10,60 81,59% 15.75% 58240 SAINT-FRANCHY 0 0 18,85 50,33% 20,42% 58241 SAINT-GERMAIN-CHASSENAY 0 0 24,20 99.12% 0.00% 58242 SAINT-GERMAIN-DES-BOIS 0 0 12,54 64,91% 26,85% 58243 SAINT-GRATIEN-SAVIGNY 0 0 19,89 68.43% 30,23% 58244 SAINT-HILAIRE-EN-MORVAN 0 1 21,34 12.52% 0.00% 58245 SAINT-HILAIRE-FONTAINE 0 3 23,52 97.66% 0.73% 58246 SAINT-HONORE-LES-BAINS 1 12 25.08 36.78% 0,81% 58247 SAINT-JEAN-AUX-AMOGNES 1 14 18,27 86.16% 9,80% 58248 SAINT-LAURENT-L'ABBAYE 1 1 1,40 82,18% 0.00% 58249 SAINT-LEGER-DE-FOUGERET 0 0 32,36 4,14% 0.00% 58250 SAINT-LEGER-DES-VIGNES 0 0 9,15 93,15% 0.00% 58251 SAINT-LOUP 1 2 17,36 93,06% 5.84% 58252 SAINT-MALO-EN-DONZIOIS 1 0 14,83 96.25% 3,73% 58253 SAINTE-MARIE 0 0 15,67 41,13% 50,22% 58254 SAINT-MARTIN-D'HEUILLE 1 2 13,51 97,97% 0.00% 58255 SAINT-MARTIN-DU-PUY 0 0 30,82 2,19% 0,00% 58256 SAINT-MARTIN-SUR-NOHAIN 0 0 24,26 90,88% 0.00% 58257 SAINT-MAURICE 0 0 10,46 92,06% 7,94% 58258 SAINT-OUEN-SUR-LOIRE 0 6 24,02 83,44% 14,39% 58259 SAINT-PARIZE-EN-VIRY 0 0 15.79 94,57% 0,00% 58260 SAINT-PARIZE-LE-CHATEL 0 18 49,73 78,02% 21,93% 58261 SAINT-PERE 1 11 17.29 93,95% 4,40% 58262 SAINT-PEREUSE 0 1 16.43 10,47% 26,45% 58263 SAINT-PiERRE-DU-MONT 0 0 17,65 36.68% 32.51% 58264 SAINT-PIERRE-LE-MOUTIER 0 0 47,85 95,98% 3.91% 58265 SAINT-QUENTIN-SUR-NOHAIN 0 0 16,13 32,50% 0,00% 58266 SAINT-REVERIEN 0 0 18,76 54.43% 37,16% 58267 SAINT-SAULGE 0 0 26,26 31.35% 24.66% 58268 SAINT-SEINE 0 2 17,87 69.73% 0.00% 58269 SAINT-SULPICE 1 3 25,82 86,89% 11,43% 58270 SAINT-VERAIN 0 10 25,03 75,05% 23,14% 58271 1 1 13,41 51,39% 48,61% 58272 SARDY-LES-EPIRY 0 0 15,56 86,75% 0,00% 58273 SAUVIGNY-LES-BOIS 0 5 29,78 76,24% 21,95% 58274 SAVIGNY-POIL-FOL 0 0 17.61 42,64% 0,00% 58275 SAXI-BOURDON 1 2 18,68 74,06% 0,00% 58276 SEMELAY 0 0 33.40 20.43% 0.00% 58277 0 0 22,39 10,98% 0,00% 58278 SERMOISE-SUR-LOIRE 1 1 25,12 76.32% 21,73% 58279 SIC HAM PS 1 0 5,86 84.47% 15.53% 58280 SOUGY-SUR-LOIRE 0 2 32,65 96.18% 0,31% 58281 SUILLY-LA-TOUR 0 0 37,13 51,54% 0,00% 58282 0 0 16,31 28,63% 1,36% 58283 0 0 7.95 74,23% 25,77% 58284 TALON 0 4 6.26 73.12% 26,88% 58285 TAMNAY-EN-BAZOIS 1 1 10,58 99,00% 1,00% 58286 TANNAY 1 9 15.48 65,47% 33.73% 58287 TAZ ILLY 0 0 25,85 0,80% 0,00% 58288 1 1 7,43 79,00% 4,80% 58289 TERNANT 0 0 19,43 48,57% 0.00% 58290 0 0 20,28 98,57% 0,44% 58291 0 0 12,90 98,89% 1,11%

18 BRGM/RP-56430-FR Établissement de PPR retrait-gonflement dans le département de la Nièvre

58292 1 6 23.53 97,61% 0,00% 58293 TOURY-LURCY 0 0 26.06 99.61% 0,00% 58294 TOURY-SUR-JOUR 0 0 24,56 97.86% 0.00% 58295 TRACY-SUR-LOIRE 0 0 22,75 82,24% 3,54% 58296 0 0 17,88 98,10% 0,00% 58297 TROIS-VEVRES 0 0 7,54 97,33% 2,67% 58298 0 0 8,77 67,00% 7,80% 58299 TRUCY-L'ORGUEILLEUX 0 0 13,59 60,65% 39,20% 58300 1 12 23.88 97,08% 1,20% 58301 0 3 32,98 90,43% 7.98% 58302 VARENNES-LES-NARCY 0 0 18.53 46.53% 0,00% 58303 VARENNES-VAUZELLES 0 19 33,96 78.85% 14,65% 58304 VARZY 0 0 41.42 73,36% 26,56% 58305 0 0 14.58 7,06% 0.00% 58306 VERNEUIL 1 1 26.98 67.68% 31,44% 58307 0 0 21.50 84.95% 0,05% 58308 1 3 9.14 50,15% 49,48% 58309 VILLAPOURCON 0 0 50,96 1.37% 0,00% 58310 VILLIERS-LE-SEC 0 0 1.40 43,46% 56,54% 58311 VILLE-LANG Y 1 16 27,25 85,53% 14,47% 58312 VILUERS-SUR-YONNE 0 0 15,87 70,21% 28,34% 58313 VITR Y-LAC HE 0 1 22,42 63,48% 31,86%

Illustration 3 - Éléments de hiérarchisation des communes pour la prescription des PPRN

BRGM/RP-56430-FR 19 Établissement de PPR retrait-gonflement dans le département de la Nièvre

Avec de tels seuils (définis ici de manière purement arbitraire et à titre de simple illustration), les six communes qui se détachent sont celles de Cosne-Cours-sur-Loire (18 sinistres recensés, 3 arrêtés de reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle et 14,4 % de la superficie départementale en aléa moyen), Moulins-Engilbert (19 sinistres, 1 arrêté et 19,1 % en aléa moyen), Nevers (71 sinistres, 2 arrêtés et 10,4 % du territoire communal en aléa moyen), Pahgny-les-Vaux (21 sinistres, 1 arrêté et 38,2 % du territoire communal en aléa moyen), Pougues-les-Eaux (21 sinistres, 1 arrêté, 28,5 % du territoire communal en aléa moyen) et enfin Ville-Langy (16 sinistres recensés, 1 arrêté et 14,5 % du territoire communal en aléa moyen).

La commune de Nevers sera utilisée ici comme illustration de la démarche proposée pour ces futurs PPRN, en raison non seulement de sa présence dans le classement, mais aussi de l'importance des enjeux sur cette commune. Mais, encore une fois, cette sélection résulte d'un choix de critères relativement arbitraire et demande à être corrigée en intégrant d'autres éléments décisionnels liés davantage aux enjeux à venir en termes de constructions nouvelles à prévoir dans des secteurs a priori très sujets au phénomène de retrait-gonflement, analyse qui demande une réflexion plus poussée et surtout la prise en compte de données complémentaires auxquelles le BRGM n'a pas eu accès dans le cadre de la présente étude.

20 BRGM/RP-56430-FR Établissement de PPR retrait-gonflement dans le département de la Nièvre

3. Note de présentation

Une note de présentation accompagne le PPRN de chaque commune. Son but est d'expliciter les raisons qui ont conduit à la prescription du PPRN et de présenter, de façon aussi pédagogique que possible :

- la méthodologie utilisée pour établir le PPRN, et notamment le plan de zonage ; - les données de base (géologie, caractérisation des terrains argileux, sinistres) qui

ont permis d'élaborer la carte d'aléa ; - les mécanismes du phénomène de retrait-gonflement des sols argileux, en insistant sur les facteurs de prédisposition et de déclenchement ; - les désordres causés par le phénomène, ainsi que l'importance des mesures de

prévention recommandées et/ou imposées ; - les principes qui ont conduit à élaborer les mesures de prévention stipulées par le règlement, ainsi que leur justification et l'illustration de leur mise en suvre.

Une note de présentation type a ainsi été rédigée : elle est destinée à être transposée de manière identique à toutes les communes du département. La DDE, chargée de la rédaction des PPRN, devra être à même de réaliser certaines adaptations mineures tenant compte des spécificités locales soulignées lors des concertations préalables avec la population et les élus locaux, au cours de l'instruction des PPRN.

Un exemple de note de présentation pour la commune de Nevers, avant concertation avec la population et les élus locaux, est présenté en annexe 1.

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Établissement de PPR retrait-gonflement dans le département de la Nièvre

4. Règlement

L'élaboration d'une proposition de règlement a fait l'objet d'une longue concertation, sous l'égide du ministère en charge de l'environnement (DPPR/SDPRM). Un premier projet de règlement pour les PPRN RG des Deux-Sèvres a été réalisé par le BRGM fin 2000, après concertation avec la SDPRM et la DDE 79. Le CSTB (Centre Scientifique et Technique du Bâtiment) ainsi que le LCPC (Laboratoire Central des Ponts et Chaussées, en la personne de M. Marcel Rat) avaient également été consultés et s'étaient alors prononcés sur le projet de texte.

En 2001, différentes réunions regroupant ces mêmes acteurs, ainsi que la DGUHC (Direction Générale de l'Urbanisme, de l'Habitat et de la Construction), ont permis de poursuivre la réflexion. Depuis cette date, plusieurs départements (Allier, Alpes-de- Haute-Provence, Bouches-du-Rhône, Dordogne, Haute-Garonne, Gers, Indre, Loir-et- Cher, Lot-et-Garonne, Yvelines, Tarn, Tarn-et-Garonne, Seine-Saint-Denis, Val-de- Marne, Val d'Oise) ont lancé la concertation avec les communes sur la base de ce texte, voire ont organisé des enquêtes publiques en vue de la mise en tuvre de tels PPRN (d'ores et déjà adoptés dans plus de 550 communes), ce qui a amené à revoir la formulation de certains articles du texte et à procéder à plusieurs adaptations locales.

En 2007, à la suite d'un travail de concertation spécifique initié par la DIREN Ile-de- France pour harmoniser et améliorer le règlement type en vue de la mise en uvre de PPRN RG dans cette région particulièrement concernée, le ministère en charge de l'environnement (DPPR/SDPRM) a réuni un groupe de travail pour proposer des amendements à ce texte et le rendre plus facilement opérationnel. Ce groupe de travail, auquel participaient plusieurs représentants du MEEDDAT ainsi que des représentants de l'AQC (Agence Qualité Construction), de l'USG (Union Syndicale de Géotechnique), du CSTB, du BRGM, du LREP (Laboratoire Régional de l'Est Parisien), de SOCOTEC, des assureurs (MRN, SMABTP), de la DIREN IDF et de la DDE 93, s'est réuni à quatre reprises entre février et septembre 2007. Sur la base des recommandations de ce groupe de travail, une nouvelle version du règlement type a été diffusée par la DPPR/SDPRM le 14 mai 2008 à l'ensemble des préfectures, DDE et DIREN. Le texte joint en annexe est directement issu de ce document, moyennant quelques adaptations mineures.

Ce projet de règlement décrit les différentes prescriptions destinées à s'appliquer aux deux zones réglementées du plan de zonage des PPRN (une seule dans le cas de la Nièvre, en l'absence d'aléa fort). Les prescriptions sont, pour l'essentiel, des dispositions constructives à respecter et s'appliquent principalement aux nouveaux projets de constructions.

A titre indicatif, une étude de SOLEN Géotechnique, commandée en 2001 par la DPPR/SDPRM, a permis de préciser les ordres de grandeur des surcoûts induits par les mesures prescrites par le règlement, dans le cas le plus pénalisant d'une

BRGM/RP-56430-FR 23 Établissement de PPR retrait-gonflement dans le département de la Nièvre

construction très économique. Par exemple, pour la construction d'un pavillon de type traditionnel, de plain-pied, de 100 m^ d'emprise au sol, édifié avec dallage sur terre- plein et semelles de fondations continues ancrées à 0,60 m sur terrain naturel plat, dont le coût de construction moyen est évalué à 75 000 ¤ HT, les surcoûts approximatifs ont été estimés de la manière suivante : - approfondissement des fondations à 0,80 m, avec création d'un vide sanitaire et soubassement rigidifié en béton armé (lequel n'est pas préconisé dans le projet de

règlement PPRN) : 3 400 ¤ HT (soit 4,5 % du coût de base, sachant que ce

pourcentage est fortement dégressif pour une construction plus élaborée) ; - approfondissement des fondations à 0,80 m, sans vide sanitaire ni soubassement rigidifié en béton armé mais réalisation d'une terrasse imperméabilisante de 2 m de large sur le pourtour de la maison (la largeur minimale préconisée dans le règlement

est de 1 ,5 m seulement) : 6 100 ¤ HT (soit 8 % du coût de base).

D'autres coûts sont également évalués dans cette étude :

- étude de sol type GO + G12 : 1 525 à 1 830 ¤ HT ;

- arrachage d'un arbre à maturité : de 75 à 1 90 ¤ HT par arbre ;

- tranchée anti-racines (largeur : 3 m ; profondeur : 2 m) : 275 ¤ HT ;

- tranchée drainante de 15 m de longueur et 1 ,50 m de profondeur : 3 200 ¤ HT.

24 BRGM/RP-56430-FR Établissement de PPR retrait-gonflement dans le département de la Nièvre

5. Conclusion

Cette étude a permis de donner à la Préfecture et à la DDE de la Nièvre tous les éléments nécessaires en vue d'établir des Plans de Prévention des Risques naturels prévisibles concernant spécifiquement les mouvements différentiels de terrain liés au phénomène de retrait-gonflement des sols argileux et ceci pour chacune des communes du département. Elle a été réalisée en suivant la démarche mise au point pour l'établissement des PPRN retrait-gonflement des argiles dans le département des Deux-Sèvres et approuvée par le ministère en charge de l'environnement (DPPR/SDPRM) puis appliquée à ce jour dans une quarantaine d'autres départements français.

La proposition du plan de zonage a été établie, pour chaque commune, par extrapolation automatisée de la carte départementale de l'aléa retrait-gonflement des sols argileux, avec prise en compte d'une marge de sécurité intégrant l'incertitude sur le tracé des limites, l'échelle de validité de la carte d'aléa étant le 1/50 000..

Une note de présentation et un projet de règlement ont également été élaborés, sous forme de documents type applicables à chaque commune. Ils pourront faire l'objet d'amendements et de correctifs par la DDE, suite à la concertation avec la population et les élus locaux de chaque commune, au cours de la phase d'instruction des PPRN.

En plus de l'exemple pour la commune de Nevers, présenté sur support papier en annexes et en carte hors-texte, un CD-Rom est fourni avec ce rapport : il contient les propositions de plans de zonage pour les 312 communes du département de la Nièvre (au format Mapinfo©), ainsi que les fichiers numériques correspondant aux documents types d'établissement du PPRN retrait-gonflement (note de présentation et règlement).

BRGM/RP-56430-FR 25

Établissement de PPR retrait-gonflement dans le département de la Nièvre

6. Bibliographie

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Vincent M. (2005) - Prévention du risque sécheresse : cartographie départementale de l'aléa retrait-gonflement des argiles et établissement de plans de prévention des

BRGM/RP-56430-FR 27 Établissement de PPR retrait-gonflement dans le département de la Nièvre

risques - Géologues (Revue officielle de l'Union Française des Géologues), n°146, septembre 2005, pp. 43 à 47.

Vincent M. (2006) - Retrait-gonflement des sols argileux : un aléa géologique lié aux conditions climatiques - Géosciences (la revue du BRGM pour une Terre Durable), n°3, mars 2006, pp. 50 à 55.

Vincent M., 8ouchut J., Fleureau J.-M. (LMSSMat), Masrouri F. (LAEGO), Oppenheim E. (CEBTP-Solen), Heck J.-V. (CST8), Ruaux N. (CSTB), Le Roy S., Dubus L, Surdyk N. (2006) - Étude des mécanismes de déclenchement du phénomène de retrait-gonflement des sols argileux et de ses interactions avec le bâti - rapport final. BRGM/RP-54862-FR, 378 p., 308 ill.

Vincent M., Plat E., Le Roy S. (2007) - Cartographie de l'aléa Retrait-Gonflement et Plans de Prévention des Risques. Revue Française de Géotechnique n° 120-121, A^"'^ trim. 2007, pp. 189-200

28 BRGM/RP-56430-FR Établissement de PPR retrait-gonflement dans le département de la Nièvre

Annexe 1 - Exemple de Plan de Prévention des Risques naturels concernant les mouvements différentiels de terrain liés au phénomène de retrait-gonflement des argiles - Commune de Nevers - Proposition de note de présentation (document type)

BRGM/RP-56430-FR

Plans de prévention des risques naturels prévisibles (PPRN)

Mouvements différentiels de terrain liés au phénomène de retrait-gonflement des sols argileux dans le département de la Nièvre

Commune de Nevers

Note de présentation

MM MM ItmiLJQJJt fMSCAISE 1ÉPUBLKVJE FEANOUSt Direction Départementale Géosciences pour une Terre durable DFlANirVRK de l'Équipement 1111 (1*1 Mrtnnrmriri • 111 fettniu« ®Drgm PPRN retrait-gonflement des argiles - Commune de Nevers (Nièvre) NOTE DE PRESENTATION

SOMMAIRE

1. INTRODUCTION 3

2. PRESENTATION DE LA ZONE ETUDIEE 4 2.1. Limites de l'étude 4 2.2. Contexte naturel départemental 4

3. DESCRIPTION DES PHENOMENES ET DE LEURS CONSEQUENCES 6

4. SINISTRES OBSERVES DANS LE DEPARTEMENT 6

5. DESCRIPTION DE LA METHODOLOGIE D'ETABLISSEMENT DU PPRN 6 5.1. Carte de l'aléa retrait-gonflement 6 5.2. Plan de zonage réglementaire 9 5.3. Réglementation 9

6. DISPOSITIONS CONSTRUCTIVES PREVENTIVES 9

LISTE DES ILLUSTRATIONS DE LA NOTE DE PRESENTATION

Illustration 1 : Carte synthétique des formations argileuses et marneuses de la Nièvre

Illustration 2 : Classement des formations argileuses et marneuses par niveau d'aléa

Illustration 3 : Carte d'aléa retrait-gonflement des argiles dans le département de la Nièvre

LISTE DES ANNEXES DE LA NOTE DE PRESENTATION

Annexe 1 : Description succincte des formations argileuses et marneuses affleurant dans le département de la Nièvre

Annexe 2 : Description des phénomènes de retrait-gonflement des sols argileux et de leurs conséquences

Annexe 3 : Liste des arrêtés de reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle au titre de mouvements différentiels de sols liés au retrait-gonflement des argiles, pris dans le département de la Nièvre à la date du 15 mai 2008

Annexe 4 : Illustration des principales dispositions réglementaires de prévention des risques de mouvements de terrain différentiels liés au phénomène de retrait-gonflement des argiles

Annexe 5 : Extraits de la norme AFNOR NF P 94-500 (décembre 2006) intitulée « Missions géotechniques - Classifications et spécifications »

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1. INTRODUCTION Les phénomènes de retrait et de gonflement de certains sols argileux ont été observés depuis longtemps dans les pays à climat aride et semi-aride où ils sont à l'origine de nombreux dégâts causés tant aux bâtiments qu'aux réseaux et voiries. En France, où la répartition pluviométrique annuelle est plus régulière et les déficits saisonniers d'humidité moins marqués, ces phénomènes n'ont été mis en évidence que plus récemment, en particulier à l'occasion des sécheresses de l'été 1976, et surtout des années 1989-90. Les dégâts obsen/és en France concernent essentiellement les maisons individuelles. Le principal facteur de prédisposition, qui détermine la susceptibilité d'une zone vis-à-vis de ce phénomène naturel, est la nature du sol et en particulier sa teneur en certains minéraux argileux particulièrement sensibles aux variations de teneurs en eau. La prise en compte, par les assurances, de sinistres résultant de mouvements différentiels dus au retrait-gonflement des argiles a été rendue possible par l'application de la loi n° 82- 600 du 13 juillet 1982, relative à l'indemnisation des victimes de catastrophe naturelle. Depuis l'année 1989, date à laquelle cette procédure a commencé à être appliquée à ce type de phénomène, plus de 7 700 communes françaises, réparties dans 90 départements ont ainsi été reconnues au moins une fois en état de catastrophe naturelle. Le coût cumulé d'indemnisation de ces sinistres a été évalué à 4,3 milliards d'euros sur la période 1989- 2006 par la Caisse Centrale de Réassurance (CCR). Le département de la Nièvre est relativement concerné, avec un coût cumulé d'indemnisation (dans le seul cadre du régime des catastrophes naturelles) évalué par la CCR en novembre 2006 à 5,9 millions d'euros, ce qui le classe en cinquante-deuxième position des départements français. Á mi-mai 2008, 23 arrêtés interministériels y avaient été pris, reconnaissant l'état de catastrophe naturelle sécheresse dans 87 communes. Dans le cadre de l'établissement de la carte départementale d'aléa, achevée en mai 2007 par le BRGM, 798 sites de sinistres ont été recensés, dont 773 ont pu être localisés avec suffisamment de précision, répartis dans 118 communes, ce qui constitue une estimation approchée, quoique vraisemblablement minorée, de la réalité. L'examen de nombreux dossiers d'expertises après sinistres révèle que beaucoup d'entre eux auraient pu être évités ou que du moins leurs conséquences auraient pu être limitées, si certaines dispositions constructives avaient été respectées pour des bâtiments situés en zones exposées au phénomène. C'est pourquoi l'État a souhaité engager une politique de prévention vis-à-vis de ce risque en incitant les maîtres d'ouvrage à respecter certaines règles. Cette démarche s'inscrit dans le cadre d'une politique générale visant à limiter les conséquences humaines et économiques des catastrophes naturelles, par la mise en uvre de Plans de Prévention des Risques naturels prévisibles (PPRN), ce qui consiste à délimiter des zones apparaissant exposées à un niveau de risque homogène et à définir, pour chacune de ces zones, les mesures de prévention, de protection et de sauvegarde qui doivent y être prises, en application de la loi n° 95-101 du 2 février 1995. Dans le cas particulier du phénomène de retrait-gonflement des sols argileux, les zones concernées, même soumises à un aléa considéré comme élevé, restent constructibles. Les prescriptions imposées sont, pour l'essentiel, des règles de bon sens dont la mise en uvre n'engendre qu'un surcoût relativement modique, mais dont le respect permet de réduire considérablement les désordres causés au bâti même en présence de terrains fortement sujets au phénomène de retrait-gonflement. Cette réglementation concerne essentiellement les constructions futures. Quelques consignes s'appliquent toutefois aux bâtiments existants afin de limiter les facteurs déclenchants et/ou aggravants du phénomène de retrait-gonflement. Le non respect du règlement du PPRN peut conduire à la perte du droit à l'indemnisation de sinistres déclarés, et ceci malgré la reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle.

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2. PRESENTATION DE LA ZONE ETUDIEE

2.1. Limites de l'étude

Le présent PPRN couvre l'ensemble du territoire communal de Nevers (département de la Nièvre).

2.2. Contexte naturel départemental

2.2.1. Situation géographique D'une superficie de 6 856 km^, le département de la Nièvre est divisé en 312 communes,

réparties en 4 arrondissements : Nevers (préfecture), Château-Chinon, Clamecy et Cosne- Cours-sur-Loire (sous-préfectures). Sa population est estimée à 222 000 habitants au 1^"^ janvier 2006, ce qui en fait le 87®'"®département de France pour le poids démographique, avec une densité moyenne de 32 habitants au km^ contre 95 hab/km^ pour la moyenne nationale (métropole et outre-mer).

2.2.2. Géologie La connaissance de l'aléa retrait-gonflement des sols argileux passe par une étude détaillée de la géologie, en s'attachant particulièrement aux formations à composante argileuse (argiles proprement dites mais aussi marnes, altérites, limons fins, sables argileux, etc.). Ceci nécessite de déterminer, pour chaque formation, la nature lithologique des terrains ainsi que les caractéristiques minéralogiques et géotechniques de leur phase argileuse. Cette analyse a été effectuée principalement à partir des données déjà disponibles, notamment des cartes géologiques à l'échelle 1/50 000 publiées par le BRGM, complétées d'une part par l'analyse de données de sondages contenues dans la Banque des données du Sous-Sol gérée par le BRGM, et d'autre part par de nouvelles analyses réalisées à partir d'échantillons représentatifs. Elle refiète donc l'état actuel des connaissances sur la géologie des formations superficielles de la Nièvre, mais est susceptible d'évoluer au fur et à mesure de l'acquisition de nouvelles données sur le proche sous-sol.

Les formafions géologiques affleurantes ou sub-affleurantes dans le département et

considérées comme argileuses (au sens le plus large) sont brièvement décrites en annexe 1 , après regroupement d'unités stratigraphiquement distinctes, mais dont les caractéristiques lithologiques, et donc le comportement supposé vis-à-vis du retrait-gonflement, sont comparables. La carte géologique des formations argileuses et marneuses présentée en illustrafion 1 est une carte synthétique qui résulte d'une analyse interprétative à partir des connaissances actuellement disponibles. Certaines unités stratigraphiques ont été regroupées dans la mesure où leur nature lithologique similaire le justifiait. Par ailleurs, les formafions considérées comme a priori non argileuses n'ont pas été figurées sur cette carte, ce qui n'exclut pas que des poches ou placages argileux, non identifiés sur les cartes géologiques actuellement disponibles, puissent s'y rencontrer localement.

Cette synthèse géologique départementale montre que près des trois-quarts de la superficie du département sont concernés par des formations à dominante argileuse plus ou moins marquée, et donc soumise à un risque de retrait-gonflement plus ou moins élevé.

Les principales formafions argileuses ou marneuses qui affleurent dans le département de la Nièvre sont, par ordre d'importance décroissante en termes de superficie, les Formations résiduelles argilo-sableuses à silex (14,33 % de la superficie départementale), les Alluvions actuelles et subactuelles (9,43 % de la superficie départementale), les Sables et argiles du Bourbonnais (6,17%), les Marnes grises à rares intercalations calcaires (4,66%), les Calcaires avec intercalations mameuses (4,59 %), les Colluvions des fonds de

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vallons/versants (4,35 %) et les Marnes, argiles et « schistes carton » (4,10 %). Les autres formations à composante argileuse couvrent toutes des surfaces inférieures à 4 % du département.

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Formations arglicusts tt marneuses (jT) - CDU*** tti BvnM ivsc pwai KMHD M rnamn rem

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///. í : Carte synthétique des formations argileuses et marneuses de la Côte d'Or

Page 5/10 PPRN retrait-gonflement des argiles - Commune de Nevers (Nièvre) NOTE DE PRESENTATION

2.2.3. Hydrogéologie Les fiuctuafions du niveau des nappes d'eau souterraine peu profondes peuvent avoir une incidence sur la teneur en eau (dessiccation ou imbibifion) dans certaines formations à alternance argilo-sableuse, et contribuer ainsi au déclenchement ou à l'aggravation de mouvements de terrain différentiels liés au retrait-gonfiement des argiles. Le département de la Nièvre présente plusieurs aquifères de nature plus ou moins complexe dont le rôle vis-à-vis des phénomènes de retrait-gonflement des argiles peut être localement non négligeable, en particulier pour ce qui concerne certaines nappes alluviales et des nappes perchées superficielles, de faible e)

3. DESCRIPTION DES PHENOMENES ET DE LEURS CONSEQUENCES Les principales caractéristiques des phénomènes de retrait-gonflement des sols argileux et leurs conséquences sont rappelées en annexe 2.

4. SINISTRES OBSERVES DANS LE DEPARTEMENT A la date du 15 mai 2008, 87 des 312 communes que compte le département de la Nièvre avaient été reconnues au moins une fois en état de catastrophe naturelle au titre de mouvements différentiels de terrain liés au phénomène de retrait-gonflement des argiles pour des périodes comprises entre mai 1989 et septembre 2003. Au total, 23 arrêtés interministériels reconnaissant l'état de catastrophe naturelle sécheresse dans une ou plusieurs communes de la Nièvre ont été pris pour cette période. Le nombre total d'occurrences ainsi déterminées (nombre de périodes ayant fait l'objet d'une reconnaissance en disfinguant commune par commune) s'élève à 99 (cf annexe 3).

Les sites de sinistres recensés et localisés avec précision par le BRGM dans le cadre de la cartographie départementale d'aléa sont au nombre de 773, répartis dans 118 communes : ce nombre constitue une esfimation approchée, quoique vraisemblablement minorée, de la réalité. D'après des données communiquées par la Caisse Centrale de Réassurance et couvrant la période 1 989-2006, la Nièvre serait classé en cinquante-deuxième position des départements français en terme de coût cumulé d'indemnisafion, dans le cadre du régime des catastrophes naturelles.

5. DESCRIPTION DE LA METHODOLOGIE D'ETABLISSEMENT DU PPRN

5.1. Carte de l'aléa retrait-gonflement

Afin de délimiter les zones à risque, le BRGM a dressé pour l'ensemble du département une carte de l'aléa retrait-gonflement des sols argileux. L'aléa correspond par définition à la probabilité d'occurrence du phénomène. II est ici approché de manière qualitative à partir d'une hiérarchisafion des formations argileuses du département vis-à-vis du phénomène de retrait-gonflement. Pour cela, on établit d'abord une carte de susceptibilité, sur la base d'une caractérisation physique des formations géologiques à partir des critères suivants :

- la proportion de matériau argileux au sein de la formation (analyse lithologique) ;

- la proportion de minéraux gonflants dans la phase argileuse (minéralogie) ; l'apfitude du matériau à absorber de l'eau (comportement géotechnique).

Pour chacune des 31 formafions argileuses ou marneuses identifiées, le niveau d'aléa résulte en définitive de la combinaison du niveau de suscepfibilité ainsi obtenu et de la densité de sinistres retrait-gonflement, rapportée à 100 km^ de surface d'affleurement

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réellement urbanisée (pour permettre des comparaisons fiables entre formations), La synthèse des résultats obtenus est présentée dans le tableau ci-dessous (illustration 2).

Superficie (% Superficie N° Notation Formation 2 du Aléa (km ) département) g e5-m1C Calcaires lacustres et marnes 54,10 0.79 Moyen H C1 Craie marneuse, craie à silex, spongolites 22.85 0,33 Moyen 13 n6M Arqiles de Myennes 27.85 0,41 Moyen 15 n4a-b Sables et arqiles panachées, lumachelles et marnes ostréennes 1.13 0,02 Moyen 20 j4c-5 Arqiles çjlauconieuses, oolithes ferrugineuses 1.26 0,02 Moyen 22 ¡3a-4a Marnes et calcaires argileux 189,12 2.76 Moyen 24 I4 Marnes, argiles et "schistes carton" 280,86 4.10 Moyen 25 I3b-c Marnes micacées et calcaires à Gryphées géantes 67,75 0,99 Moyen Total formations en aléa moyen 644,93 9,41 1 Fv-z Alluvions actuelles et subactuelles 646,59 9,43 Faible 2 Fx Alluvions de moyennes terrasses 74,61 1,09 Faible 3 Fu-v-w Alluvions anciennes de hautes terrasses 93.25 1,36 Faible 4 FC Colluvions des fonds de vallons/versants 297.96 4.35 Faible 5 FL Sables et argiles du Bourbonnais 422,80 6,17 Faible 6 Rs Formations résiduelles arqilo-sableuses à silex 982,75 14,33 Faible 7 LP Limons des plateaux arqilo-sableux 49.98 0,73 Faible 8 P Sables et arqiles bariolées 4,93 0,07 Faible 10 e5-m1MS Argiles sableuses silicifiées ou rubanées 271.59 3,96 Faibfe 12 n6b Sables de la Puisave : sables arqileux et qrès ferrugineux 20,76 0.30 Faible 14 n6S Sables, argiles et qrès ferruqineux 42,90 0,63 Faible 16 ¡7 Calcaires du Barrois avec petits niveaux de marnes noires 40,70 0,59 Faible 17 ¡6c Marnes et calcaires á Exoqyra virgula 74,98 1,09 Faible 18 ¡6a-b Calcaires de Villiers 24,30 0,35 Faible 19 j5c-d Calcaires argileux et marnes 40,57 0,59 Faible 21 I3b-4b Calcaires avec intercalations marneuses 314.94 4,59 Faible 23 ¡2a-3a Marnes et calcaires â entroques 148,33 2,16 Faible 26 I3a Marnes prises à rares intercalations calcaires 319,60 4.66 Faible 27 I2 Marnes qris-bleu à Gryphées 175,18 2.55 Faibîe 28 17-11 Calcaires argileux, arqiles bariolées, qrès, galets d'arqilites noires 118,30 1,73 Faible 29 t Arqiles bariolées, sables, qrès 159,73 2,33 Faible 30 r2 Sables et argües rouqes conglomératigues 32,85 0,48 Faible 31 h5 Schistes à couches d'anthracite 15,46 0,23 Faible Total formations en aléa faible | 4 373,06 | 63,78 Total formations argileuses | 5 017,98 | 73.19 Formations a priori non arqileuses et réseau hydrographique | 1 838.56 | 26,81 Total département | 6 856,54 l 100,00 ///. 2 - Classement des formations argileuses et marneuses par niveau d'aléa

La répartition géographique des zones d'aléa est présentée sur la carte ci-après {illustration 3).

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Niveaux d'aléa retrait-gonflement:

BH Aléa moyen !~~ 1 Aléa faible brgnî 1 Formations a priori non argileuses

///. 3 - Carte départementale de l'aléa retrait-gonflement des sols argileux de la Nièvre

En définitive, 9,41 % du département est considéré en aléa moyen et 63,78 % en aléa faible. Le reste, soit 26,81 % du département, correspond à des zones a priori non argileuses (y compris le réseau hydrographique), en principe non exposées aux risques de retrait-

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gonflement, ce qui n'exclut pas la présence, localement, de poches ou de placages argileux non cartographies. Au vu de la carte établie, la répartition géographique des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux montre que les 2 tiers ouest du département concentrent l'essenfiel des zones d'aléa, alors que l'est reste relafivement épargné et concerné uniquement par quelques zones d'aléa faible. Aucune commune n'est totalement épargnée par le phénomène de retrait-gonflement, et 195 d'entre elles le sont sur plus de 90% de leur superficie. Ces chiffres sont cependant à pondérer en prenant plutôt en compte la répartition de l'aléa dans les secteurs réellement en voie d'urbanisation qui sont les zones à enjeu où il importe que des règles de prévention soient respectées.

5.2. Plan de zonage réglementaire

Le tracé du zonage réglementaire établi pour chacune des communes de la Nièvre a été extrapolé directement à partir de la carte départementale d'aléa, en intégrant une marge de sécurité de 50 m de largeur pour tenir compte de l'imprécision des contours qui sont valides à l'échelle 1/50 000. Le plan de zonage est présenté sur fond cartographique extrait des cartes IGN à l'échelle 1/25 000 et agrandi à l'échelle 1/10 000. Les zones exposées à un aléa faible à moyen ont été regroupées en une zone unique, de couleur bleu clair, notée Bl. La carte réglementaire (hors-texte) traduit ainsi directement la carte d'aléa et présente donc seulement une zone réglementée.

5.3. Réglementation

Le règlement du PPRN décrit les prescriptions destinées à s'appliquer aux zones réglementées. II s'agit pour l'essentiel de dispositions constructives, qui concernent surtout la construction de maisons neuves. Certaines s'appliquent néanmoins aussi aux constructions existantes, avec pour principal objectif de ne pas aggraver la vulnérabilité actuelle de ces maisons vis-à-vis du phénomène de retrait-gonflement.

Le PPRN approuvé vaut servitude d'ufilité publique et est opposable aux fiers. A ce titre il doit être annexé au Plan Local d'Urbanisme (PLU) conformément à l'article 126.1 du Code de l'Urbanisme. Comme spécifié dans l'article 16.1 de la loi n° 95.101 du 2 février 1995, le respect des prescriptions obligatoires s'applique, dès l'approbafion du PPRN, à toute nouvelle construction située dans les zones concernées. Les propriétaires des constructions existantes disposent au maximum d'un délai de cinq ans pour s'y conformer, la durée de ce délai étant précisée dans le règlement pour les différentes mesures concernées. Le fait de construire ou d'aménager un terrain dans une zone réglementée par un PPRN et de ne pas respecter les condifions de réalisafion, d'utilisafion ou d'exploitafion prescrites par ce plan est puni des peines prévues à l'article L. 480-4 du Code de l'Urbanisme. Le non respect des disposifions du PPRN peut notamment entraîner une restriction des dispositifs d'indemnisation en cas de sinistre, même si la commune est reconnue en état de catastrophe naturelle au titre de mouvements différenfiels de terrain liés au retrait- gonflement des argiles.

6. DISPOSITIONS CONSTRUCTIVES PREVENTIVES Les disposifions constructives décrites dans le règlement du PPRN ne sont pas exhausfives en ce sens qu'elles ne se subsfituent pas aux documents normatifs en vigueur (NF - DTU) mais qu'elles les complètent. La mise en application de ces dispositions ne dispense donc pas de respecter l'ensemble des règles de l'art en vigueur dans le domaine de la construcfion. Par ailleurs, il s'agit de disposifions préventives et non curafives. Elles ne

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s'appliquent donc pas nécessairement en cas de sinistre avéré, pour lequel il convient de faire appel à des méthodes de réparation spécifiques. Une partie des mesures décrites dans le règlement est illustrée en annexe 4. Concernant les constructions nouvelles en zones réglementées par le PPRN et pour ce qui est des maisons individuelles (hors permis de construire groupé), le choix est laissé entre deux options : la première option consiste à appliquer directement un certain nombre de mesures préventives forfaitaires, explicitées dans le règlement du PPRN, qui concernent autant la construction elle-même que son environnement immédiat, mesures de nature à éviter a priori tout risque de désordre important, même en présence de matériaux très sensibles au retrait-gonflement. la seconde option consiste à faire réaliser par un bureau d'études géotechniques une reconnaissance de sol de type Gl 1 (cf annexe 5) qui permettra de vérifier si, au droit de la parcelle, le proche sous-sol contient effectivement des matériaux sujets au retrait-gonflement. Dans le cas où la présence d'argile n'est pas avérée, aucune mesure préventive n'est rendue obligatoire. Dans le cas contraire, le choix est laissé au maître d'ouvrage entre l'application des mesures préventives forfaitaires évoquées précédemment ou la réalisation par un bureau d'études géotechniques des missions G2 à G4 (cf annexe 5) et la mise en ruvre de mesures spéciflques préconisées par les conclusions de cette étude. Pour tous les autres bâtiments projetés en zone d'aléa retrait-gonflement (à l'exception des annexes d'habitation non accolées au bâtiment principal), c'est cette seconde option qui s'impose. Concernant les mesures constructives et d'environnement préconisées, les principes ayant guidé leur élaborafion sont en particulier les suivants : Les fondations doivent être suffisamment profondes pour s'affranchir de la zone superficielle où le sol est sensible à l'évaporafion. Elles doivent être suffisamment armées et coulées à pleine fouille le plus rapidement possible, en évitant que le sol mis à

nu en fond de fouille ne soit soumis à des variafions significatives de teneur en eau ; Elles doivent être ancrées de manière homogène sur tout le pourtour du bâtiment (ceci vaut notamment pour les terrains en pente ou à sous-sol hétérogène, mais explique aussi l'interdiction des sous-sols partiels qui induisent des hétérogénéités d'ancrage) ; - La structure du bâfiment doit être suffisamment rigide pour résister à des mouvements

différentiels, d'où l'importance des chaînages verticaux et horizontaux ; - Tout élément de nature à provoquer des variations saisonnières d'humidité du terrain (arbre, drain, pompage ou au contraire infiltrafion localisée d'eaux pluviales ou d'eaux

usées) doit être le plus éloigné possible de la construcfion ;

Sous la construcfion, le sol est à l'équilibre hydrique alors que tout autour il est soumis à une évaporafion saisonnière, ce qui tend à induire des différences de teneur en eau au droit des fondations. Pour les éviter, il convient d'entourer la construcfion d'un dispositif le plus large possible, qui protège sa périphérie immédiate de l'évaporafion et de

l'infiltrafion ;

- En cas de source de chaleur en sous-sol située le long des murs périphériques (chaudière notamment), les échanges thermiques à travers les parois doivent être limités pour éviter d'aggraver la dessiccation du terrain en périphérie.

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ANNEXE 1 Description succincte des formations argileuses et marneuses affleurant dans le département de la Nièvre La présente annexe décrit de manière succincte les 31 formafions géologiques essenfiellement ou partiellement argileuses et/ou marneuses qui affleurent sur 73,2 % du territoire départemental. Les autres formations affleurantes ont été considérées comme a priori non argileuses, bien qu'il ne soit pas exclu d'y trouver localement des lentilles ou des poches d'argiles (non idenfifiées sur les cartes géologiques dans leur version actuelle). Certaines de ces formations correspondent, en réalité, à des regroupements d'unités strafigraphiquement distinctes mais dont les caractéristiques lithologiques et, par conséquent, le comportement vis-à-vis du phénomène de retrait-gonflement ont été considérés comme similaires.

Alluvions actuelles et subactuelles, Holocène (Fy-z) Les alluvions modernes, qui correspondent au lit majeur des cours d'eau, et les alluvions récentes des basses terrasses ont été regroupées dans la carte synthétique des formations argileuses et marneuses. Leurs caractérisfiques lithologiques varient en foncfion des cours d'eau, des bassins versants et de leur position relative par rapport au cours d'eau. Elles sont essenfiellement constituées de sables et graviers argilo-limoneux et des intercalafions d'argiles grises ou noires. Des accumulations de dépôts argilo-tourbeux sont signalées de façon très localisée dans des anciens méandres. Leur épaisseur est souvent réduite à quelques mètres, mais peut atteindre et même dépasser la dizaine de mètres localement à proximité de la Loire et de l'Allier.

Alluvions de moyennes terrasses, Quaternaire (Fx) Les Alluvions de moyennes terrasses sont surtout développées le long de la Loire et de l'Allier, à l'ouest et au sud-ouest du département. Les obsen/ations de surface montrent en général des dépôts fins de limons très argileux surmontant des sables fins ou grossiers gris à gris-verdâtre, quartzo-feldspathiques, à galets composés de roches cristallines, métamorphiques ou volcaniques, de quartz et de silex. L'épaisseur des Alluvions de moyennes terrasses varie de 0 à 10 m mais la moyenne se situe entre 4 et 6 m.

Alluvions anciennes de hautes terrasses, Quaternaire (Fu-v-w) Ces alluvions sont constituées par des sables, graviers, galets et argiles. Elles peuvent être emboîtées dans les sables et argiles du Bourbonnais et une bonne part de leurs constituants est empruntée à cette formation. Ce sont, pour l'essentiel, des matériaux siliceux mélangés à des argiles rougeâtres plus ou moins abondantes formant la matrice du sédiment. Une altération forte se traduit par une rubéfaction des sables et parfois des niveaux d'argiles bruns à rouges. La fracfion argileuse peut être importante suivant les zones d'alimentation et le degré d'altérafion. La stratificafion est horizontale, parfois oblique, plus rarement entrecroisée. L'épaisseur de ces dépôts, dont une partie a été reprise par l'érosion, est faible (quelques décimètres à quelques mètres en général).

Colluvions des fonds de vallons/versants, Quaternaire (FC) Les colluvions qui comblent les fonds de vallons et, dans certains cas les bas de versants, sont hétérogènes. Suivant la nature des formafions qui les alimentent, il s'agit d'argiles, de sables ou de galets emballés dans une matrice argilo-sableuse. Elles se concentrent dans les vallons secs ou secondaires, alimentés latéralement par des phénomènes de solifluxion et des ruissellements. L'épaisseur des colluvions peut atteindre plusieurs mètres dans l'axe des thalwegs.

Annexe 1 - page 1/6 PPRN retrait-gonflement des argiles - Commune de Nevers (Nièvre) NOTE DE PRESENTATION

Sables et argiles du Bourbonnais, Pliocène supérieur (FL) Ce sont pour l'essentiel des formations superficielles comprenant des argiles, des silts ou des sables avec ou sans galets, mais aussi des colluvions qui en dérivent plus ou moins directement.

Dans le département de la Nièvre, il est possible de différencier, de haut en bas, plusieurs sous ensembles dont l'épaisseur peut atteindre 50 m, avec des argiles parfois sableuses sur quelques mètres au sommet, puis des sables grossiers et des alternances d'argiles et de sables argileux pouvant atteindre 25 m d'épaisseur, puis une dizaine de mètres de sables fins, silts et argiles avec niveau repère d'argiles noires, et enfin 5 à 20 m d'une formation de sables plus ou moins argileux alternant avec des galets.

Formations résiduelles argllo-sableuses à silex, Éocène à Pliocène (Rs) II s'agit de formafions résiduelles d'altération, essenfiellement représentées par des argiles d'altération à silexites, développées aux dépends de formations géologiques variées couvrant une large période allant du Trias au Crétacé. On peut disfinguer les argiles à silex, issues des formafions crétacées, formées d'argiles blanches à brunes, parfois lie-de-vin, verdâtres, parfois renfermant des lentilles de sables brun-rouge qui emballent des silex très irrégulièrement répartis dans la masse, et des argiles à silexites issues de la décarbonatafion-silicificafion des calcaires jurassiques, formées d'argiles, plus ou moins sableuses, de teinte ocre à rougeâtre, emballant des galets très siliceux qui localement peuvent abonder à la surface du sol. L'épaisseur de ces formafions résiduelles peut atteindre plusieurs dizaines de mètres.

Limons des plateaux argilo-sableux, argiles sablo-llmoneuses, couverture argilo-sableuse, Quaternaire (LP) Les dépôts limoneux, étendus à la surface des plateaux, sont formés d'argiles, de sables granifiques, de lits de cailloufis et de galets siliceux. Certains de ces limons sont appelés "complexes l en raison de l'importance des limons éoliens. Leur composifion dépend étroitement de la nature du substrat. Ils ont pu ainsi s'enrichir en sables ou débris de silex, en récupérant de la même façon la signature argileuse des formafions sous-jacentes.

Selon la nature des éléments, on distingue ainsi plusieurs familles : les limons à silex, composés de sable argileux jaune à éclats de silex et comportant en profondeur un cailloufis de silex dans une matrice argileuse, les limons éoliens, constitués de limons plus ou moins argilo-sableux, et les limons et argiles de décalcification constituent un manteau limoneux beige à jaune épais de 1 à 2 m.

Sables et argiles bariolées, Pliocène (p) Sur la rive droite de l'Allier, une importante épaisseur de matériaux détritiques repose sur les calcaires lacustres. A la base, on observe des sables grossiers sur lesquels repose un ensemble argileux, finement sableux, micacé, épais de 5 à 8 m. Après un niveau d'argile lenficulaire brunâtre, riche en matières organiques, on observe des argiles sableuses, micacées, qui prennent des teintes saumon à violacé. Au dessus, le matériel détritique devient prépondérant, plus ou moins grossier, ocre à rougeâtre, très micacé et confient des niveaux pluridécimétriques d'argile compacte grisâtre. Vers l'ouest, les éléments détritiques se raréfient et sont remplacés par des argiles compactes, bariolées, mauve violacé et bleu verdâtre vers la base. On retrouve cette formafion entre Prémery et Varzy. II s'agit d'une formation argilo-sableuse beige à ocre caractérisée par des niveaux d'argile rouge brique, probablement empruntée aux argiles à silexites.

Calcaires lacustres et marnes du Nivernais, Éocène à Oligocène (eS-mlC)

Annexe 1 - page 2/6 PPRN retrait-gonflement des argiles - Commune de Nevers (Nièvre) NOTE DE PRESENTATION

II s'agit de lambeaux conservés sur des panneaux abaissés et on ne peut donc préjuger de leur extension originelle qui pouvait être plus ou moins confinue. L'épaisseur visible de ces dépôts est de l'ordre de 10 à 30 mètres. Généralement, on observe des calcaires durs et noduleux, plus ou moins caverneux, associés à des marnes blanchâtres à verdâtres. Le calcaire peut être meuliérisé, ce qui lui donne une couleur brun-roux. A la partie inférieure de la formation, on peut observer une argile à minerai de fer pisolithique sur quelques mètres d'épaisseur.

Argiles sableuses silicifiées ou rubanées, Éocène à Pliocène (e5-m1MS) Bien représentée dans le sud du département, cette formation est constituée d'une caillasse de silex plus ou moins usés, d'argiles plus ou moins sableuses, souvent bariolées et de silicificafions. Les constituants sont essenfiellement siliceux ou silico-alumineux : argiles, sables et silex. L'abondance de galets caractérise l'Eocène mais ils ne constituent pas la phase la plus abondante en profondeur, la formation étant surtout constituée d'un mélange d'argiles et de sables. Ces argiles sableuses forment le substratum de plusieurs plateaux, avec une épaisseur variable, métrique à décamétrique.

Craie marneuse, craie à silex, spongolltes, Cénomanien (cl) Ce niveau, épais d'une vingtaine de mètres, présente à la base 8 à 10 m de marnes passant rapidement à des marnes crayeuses blanches, puis à la masse principale de la craie. On rencontre également des gaizes, roches siliceuses légères, très peu calcareuses, plus ou moins riches en spicules de spongiaires. Vu leur posifion proche de la surface, elles peuvent représenter le produit d'une importante altération (décalcification) de la craie sous-jacente.

Sables de la Puisaye : sables argileux et grès ferrugineux, Albien supérieur (n6b) Uniquement représentée au nord-ouest du département, cette formation peut atteindre 25 m d'épaisseur. La série débute avec des alternances de sable très fin, très argileux, noir, et de sable plus propre, vert. Elle se poursuit avec 15 m de sables fins à grossiers, plus ou moins glauconieux, dont certains horizons peuvent être grésifiés. Certains niveaux sont faiblement argileux. La série se termine par 2,50 m de sable argileux, bariolé, jaune-ocre à vert, aggloméré par un ciment phosphaté blanchâtre.

Argiles de Myennes, Albien moyen (n6M) Uniquement représentée au nord-ouest du département, cette formation est épaisse de 20 à 40 m. Le faciès principal est une argile noire, plasfique, au sein de laquelle s'intercalent des niveaux de sables purs ou argileux.

Sables, argiles et grès ferrugineux, Albien inférieur (n6S) Cette formafion n'affleure jamais en totalité, et est essentiellement connue par sondages. Elle est formée de sables fins à moyens, de sables argileux et d'argiles sableuses au sein desquelles s'intercalent des horizons cenfimétriques de sables parfois indurés par un ciment ferrugineux. Le niveau supérieur (7 à 10 mètres) est un sable glauconieux, grossier, parfois grésifié. Ce niveau supérieur est couronné par un horizon d'argile, ocre jaune à lie-de-vin, épais de 0,8 à 1,7 m.

Sables et argiles panachées, lumachelles et marnes ostréennes, Barrémien (n4a-b) Cette formafion affleure uniquement au nord-ouest du département. La base est constituée d'une formation calcaire, marneuse ou lumachellique, se débitant en larges dalles ; on y rencontre aussi des niveaux très rouges de sanguines (hématite). Certaines lumachelles sont au contraire très claires ou possèdent de la glauconie. On rencontre aussi des calcaires marneux à taches rougeâtres, mauves qu'on a désignés par le faciès « foie de veau ». Sur cet ensemble de 15 m d'épaisseur moyenne repose un mélange d'argiles sableuses de

Annexe 1 - page 3 / 6 PPRN retrait-gonflement des argiles - Commune de Nevers (Nièvre) NOTE DE PRESENTATION

différentes teintes allant du vert au gris sombre avec des passées de couleur sanguine. On y rencontre aussi des grés ferrugineux fins de couleur violacée, très denses.

Calcaires du Barrois avec petits niveaux de marnes noires, Kimméridgien à Tithonien inférieur (j7) L'épaisseur de cette formafion, uniquement représentée dans la partie nord-ouest du département de la Nièvre, est évaluée à 30-35 m dans la région de Bouhy - Bitry et elle augmente progressivement en approchant de la Loire (55 m en sondage). Bien que le calcaire massif soit dominant, il faut noter la présence de plusieurs niveaux plurimétriques d'une alternance de marnes noires et calcaires micritiques, en particulier à la base de la formation.

Marnes et calcaires à Exogyra virgula, Kimméridgien supérieur (j6c) II est difficile de donner une épaisseur précise à cette formafion compte tenu de la difficulté de la disfinguer du Tithonien sus-jacent. Les marnes gris bleuté à noirâtres, plus ou moins riches en Nanogyra virgula associées à des calcaires argileux souvent lumachelliques, en constituent le faciès principal. Cependant quelques horizons de calcaire micrifique s'intercalent dans la masse.

Calcaires de Villiers, Oxfordien supérieur à Kimméridgien inférieur (j6a-b) La formafion des calcaires de Villiers, anciennement dénommée « Calcaires à astartes », n'affleure prafiquement jamais. Elle se manifeste à la surface du sol par des cailloux de petite taille et aplafis (débit en plaquettes). Son épaisseur croît du nord-est vers le sud-ouest, passant de 25 à 35 m. Cette formafion marque un retour à des faciès à dominante micritique, le faciès lumachellique pouvant parfois apparaître. Bien que cette formafion soit constituée dans son ensemble par des calcaires massifs et résistants, il est possible que les surfaces d'altérafion non lessivées par l'érosion soient le siège d'accumulafion de matériaux argileux pouvant générer des désordres dans les constructions.

Calcaires argileux et marnes, Oxfordien supérieur Q'5c-d)

Cet ensemble regroupe trois formations non-récifales de l'Oxfordien supérieur : les calcaires à grain fin et ammonites (12 à 15 m d'épaisseur), les marnes et calcaires argileux de Crezan- Les-Fontaines (7 m) correspondant à une alternance de marnes beige clair à l'affleurement, et grises en profondeur et de calcaires micrifiques plus ou moins argileux, et les calcaires de Gravant (18 m), constitués de calcaires micrifiques gris clair, compacts, en bancs décimétriques ou pluridécimétriques séparés par des horizons d'épaisseur variable de calcaires argileux ou marnes.

Argiles glauconleuses, oolithes ferrugineuses, Oxfordien moyen à inférieur (j4c-5) Cette formation, essentiellement présente au niveau de l'agglomérafion de Nevers, est constituée d"oolithes ferrugineuses reposant sur le banc calcaire terminal de la Pierre de Nevers, soit directement, soit par l'intermédiaire de quelques cenfimètres d'argiles glauconleuses, emballant des galets. En quelques points, cette couche est elle-même surmontée par un petit niveau de calcaire argileux, brun à versicolore, également glauconieux. Les oolithes ferrugineuses se rencontrent au sein de marnes verdâtres et de calcaires faiblement argileux. L'épaisseur de l'assise à oolithes ferrugineuses varie de 0,9 à 3 m. Dans le niveau des marnes vertes abondent les bélemnites et des bivalves assez corrodés.

Calcaires avec intercalations marneuses, Bathonien à Callovien (j3b-4b)

Les principaux faciès rencontrés dans cet ensemble sont : - alternance de marnes et calcaires argileux (Bathonien inférieur et moyen - 60 à 70 m d'épaisseur), se présentant comme une succession de calcaires fins, argileux, gris-blanc.

Annexe 1 - page 4/6 PPRN retrait-gonflement des argiles - Commune de Nevers (Nièvre) NOTE DE PRESENTATION

en bancs décimétriques bien réglés (débit en plaquettes) alternant avec des niveaux marneux gris bleuté. La série s'épaissit vers le sud en même temps que des marnes

apparaissent à son sommet ; - calcaires peu argileux, ou « Pierre de Nevers » (Callovien moyen - 25 à 30 m), se présentant sous la forme de bancs de calcaire peu argileux, séparés par des lits

marneux ; - calcaires bioclastiques et oolithiques ou « Dalle nacrée » (Callovien - 25 à 30 m),

présentant trois faciès différents : des calcaires bioclastiques et oolithiques gris-beige, durs, des calcaires argileux et bioclastiques et des calcaires oolithiques blancs, crayeux.

Marnes et calcaires argileux, Bathonien à Callovien (j3a-4a) Cet ensemble regroupe des formations de marnes et de calcaires argileux du Bathonien et du Callovien : - calcaires bioclasfiques et oolithiques (Bathonien supérieur - 35 à 60 m d'épaisseur), composés de calcaires argileux à la base, puis de calcaires oolithiques en bancs massifs,

et enfin de calcaires micrifiques massifs ; - calcaires blancs crayeux (Bajocien supérieur à Bathonien - 50 m), ensemble monotone de

calcaires bien lités, un peu argileux, à intercalations de marnes ou de calcaires argileux ; - marnes et calcaires argileux (Callovien inférieur - 5 à 10 m), avec marnes prédominantes

à la base, puis calcaires argileux ; - calcaires et marnes sableux (Callovien inférieur et moyen), composés de marnes sableuses à horizons de calcaires fins argileux ou à bancs de calcaires massifs, et d'oolithes ferrugineuses dans une matrice de calcaires argileux

Marnes et calcaires à entroques, Bajocien à Bathonien (j2a-3a)

Différents niveaux peuvent être distingués dans cet ensemble : - calcaires argileux perforés et marnes à oolithes ferrugineuses et ammonites - (Bajocien supérieur à Bathonien inférieur - 1 m), constitués d'une alternance de fins bancs de

marnes et de calcaire argileux ; - marnes et calcaires argileux (Bajocien supérieur - 20 m), puissante série marno-calcaire,

encadrée par deux minces horizons à oolithes ferrugineuses ; - calcaires à entroques (Bajocien inférieur (5 m), très grenu, présentant parfois des litages obliques entrecroisés.

Marnes micacées, argiles et "schistes carton", Toarcien (14) D'une épaisseur de 60 à 100 m, cette formafion débute par une série de 10 à 15 m d'argilites carbonatées et de calcaires, les uns et les autres très finement lités : ce sont les « schistes carton » qui consfituent un bon repère cartographique. Ils sont surmontés par une épaisse série de marnes gris bleuâtre qui est interrompue par des bancs décimétriques de calcaires bleus, à pâte fine. Au-dessus apparaissent localement des calcaires jaunâtres, brun rouille, chargés d'oolithes ferrugineuses, qui se débitent en plaquettes.

Marnes micacées et calcaires à Gryphées géantes, Domérien (I3b-c) Le Domérien supérieur, épais de 5 m, est consfitué de calcaires bioclasfiques faiblement argileux. Le Domérien inférieur, beaucoup plus épais (environ 40 m) est constitué de marnes brun sombre, plus ou moins micacées.

Marnes grises à rares intercalations calcaires, Carixien à Domérien (13a) D'une épaisseur de l'ordre de 30 à 40 m, cette formation affleure très mal dans le département. Les faciès attribués au Carixien se composent de calcaires micrifiques argileux et de marnes, se débitant en lits décimétriques. Les faciès, très gélifs, présentent à l'altérafion une couleur claire, beige à gris clair.

Marnes gris-bleu à Gryphées, Sinémurien (12)

Annexe 1 - page 5/6 PPRN retrait-gonflement des argiles - Commune de Nevers (Nièvre) NOTE DE PRESENTATION

L'épaisseur moyenne de cette formafion est estimée à 14 m. Le Sinémurien inférieur est constitué de bancs ondulés de calcaires gris bleuté, bioclasfiques, parfois riches en entroques et gryphées. Les bancs sont souvent séparés par des joints centimètriques de marnes noirâtres, parfois feuilletées. Le Sinémurien supérieur est représenté par des marnes noirâtres qui renferment quelques nodules de pyrite, alternant avec des calcaires grisâtres à pefites gryphées et entroques.

Calcaires argileux, argiles bariolées, grès et galets d'argilites noires, Rhétien à Hettangien (t7-l1)

Dans cette région, cette unité est classiquement subdivisée en deux principaux ensembles : un ensemble basai lumachellique, riche en lamellibranches (dit "Lumachelle") et un ensemble sommital carbonaté, micritique et marneux (dit "Foie de veau"). La succession observée de la base vers le sommet varie peu d'une coupe à l'autre :

- « Lumachelle inférieure » : ce membre débute par des faciès marno-sableux verts qui s'enrichissent en bancs carbonates vers le haut et admettent de nombreuses intercalations marneuses vertes à beiges.

- « Lumachelle supérieure » : ce membre constitue une récurrence des faciès précédents, avec à la base des marnes vertes à ocre, entrecoupées de bancs décimétriques de calcaire micritique, un peu gréseux, et au sommet, des calcarénites à stratificafions entrecroisées, organisées en plusieurs bancs intercalés de marnes vertes.

- « Foie de veau » : ce membre sommital marque le net recul des faciès calcarénifiques

grossiers et le passage à des faciès plus fins : marnes vertes à noires, à lits entrecoupés de calcaire micritique blanc (à pafine brunâtre, couleur « foie de veau ») souvent peu fossilifère et à débit en nodules.

Argiles bariolées, sables et grès, Trias ft) L'épaisseur maximale relevée en sondage pour cet ensemble est de 27 m. On disfingue différents faciès de bas en haut :

- argilites et grès : argilites de teintes bariolées rouges ou vertes et grès fins à ciment

siliceux, plus ou moins argileux ;

- marnes, dolomies et grés : des marnes dolomitiques verdâtres et des dolomies blanchâtres sont associées à des argilites verdâtres à rougeâtres. Les grès fins verdâtres,

à ciment siliceux ou argilo-dolomifique, sont nettement prédominants ;

- marnes bariolées : elles sont gris-verdâtre à rougeâtre avec des passées de grès fins à ciment siliceux. Quelques passées dolomifiques verdâtres sont également signalées.

Sables et argiles rouges conglomératiques, Saxonien (r2) Cette formafion affleure uniquement sur la carte de Decize. Elle est représentée par des sables, des argiles rouges conglomérafiques et des grès.

Schistes à couches d'anthracite, Viseen (hS) Il s'agit de petits lambeaux sédimentaires d'arkose et de débris de rhyolite intercalés dans les tufs de rhyolite. Ces lambeaux confiennent parfois des lentilles d'anthracite qui ont donné lieu autrefois à des travaux de recherche, voire même à de pefites exploitafions.

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ANNEXE 2

Description des phénomènes de retrait-gonflement des sols argileux et de leurs conséquences

Le phénomène de retrait-gonflement concerne exclusivement les sols à dominante argileuse. Ce sont des sols fins comprenant une proportion importante de minéraux argileux et le plus souvent dénommés « argiles », « glaises », « marnes » ou « limons ». Ils sont caractérisés notamment par une consistance variable en foncfion de la quanfité d'eau qu'ils renferment : plasfiques, collant aux mains, lorsqu'ils sont humides, durs et parfois pulvérulents à l'état desséché. Les sols argileux se caractérisent essentiellement par une grande infiuence de la teneur en eau sur leur comportement mécanique.

1. Introduction aux problèmes de « retrait-gonflement »

Par suite d'une modificafion de leur teneur en eau, les terrains superficiels argileux varient de volume : retrait lors d'une période d'assèchement, gonflement lorsqu'il y a apport d'eau. Cette variation de volume est accompagnée d'une modification des caractéristiques mécaniques de ces sols. Ces variafions sont donc essenfiellement gouvernées par les condifions météorologiques, mais une modificafion de l'équilibre hydrique établi (imperméabilisafion, drainage, concentrafion de rejet d'eau pluviale....) ou une concepfion des fondafions du bâfiment inadaptée à ces terrains sensibles peut tout à fait jouer un rôle pathogène.

La construction d'un bâtiment débute généralement par l'ouverture d'une fouille qui se traduit par une diminution de la charge appliquée sur le terrain d'assise. Cette diminufion de charge peut provoquer un gonflement du sol en cas d'ouverture prolongée de la fouille (c'est pourquoi il est préconisé de limiter au maximum sa durée d'ouverture). La contrainte appliquée augmente lors de la construcfion du bâtiment, et s'oppose plus ou moins au gonfiement éventuel du sol. On constate en tout cas que plus le bâfiment est léger, plus la surcharge sur le terrain sera faible et donc plus l'amplitude des mouvements liés au phénomène de retrait-gonflement sera grande.

Une fois le bâfiment construit, la surface du sol qu'il occupe devient imperméable. L'évaporation ne peut plus se produire qu'en périphérie de la maison. II apparaît donc un gradient entre le centre du bâtiment (où le sol est en équilibre hydrique) et les façades, ce qui explique que les fissures apparaissent de façon préférenfielle dans les angles (cf fig. 1).

Une période de sécheresse provoque le retrait qui peut aller jusqu'à la fissuration du sol. Le retour à une période humide se traduit alors par une pénétrafion d'autant plus brutale de l'eau dans le sol par l'intermédiaire des fissures ouvertes, ce qui entraîne des phénomènes de gonflement. Le bâfiment en surface est donc soumis à des mouvements différentiels alternés dont l'influence finit par amoindrir la résistance de la structure. Contrairement à un phénomène de tassement des sols de remblais, dont les effets diminuent avec le temps, les désordres liés au retrait-gonfiement des sols argileux évoluent d'abord lentement puis s'amplifient lorsque le bâtiment perd de sa rigidité et que la structure originelle des sols s'altère.

Annexe 2 - page 1/6 PPRN retrait-gonflement des argiles - Commune de Nevers (Nièvre) NOTE DE PRESENTATION

1 Eva potrans pi ration 2 Evaporation 3 Absorption par les racines 4 Couches argileuses 5 Feuillets argileux 6 Eau interstitielle

fig. 1 : illustration du mécanisme de dessiccation

Retrait et gonflement sont deux mécanismes liés. Il arrive que leurs effets se compensent (des fissures apparues en été se referment parfois en hiver), mais la variabilité des propriétés mécaniques des sols de fondations et l'hétérogénéité des structures (et des régimes de contraintes) font que les phénomènes sont rarement complètement réversibles.

L'intensité de ces variations de volume, ainsi que la profondeur de terrain affectée par ces mouvements de « retrait-gonflement » dépendent essentiellement : - des caractéristiques du sol (nature, géométrie, hétérogénéité) ; de l'épaisseur de sol concernée par des variations de teneurs en eau : plus la couche concernée par ces variations est épaisse, plus les mouvements en surface seront importants. L'amplitude des déformations s'amortit cependant assez rapidement avec la profondeur et on considère généralement qu'au-delà de 3 à 5 m, le phénomène s'atténue, car les variations saisonnières de teneurs en eau deviennent négligeables ; de l'intensité des facteurs climatiques (amplitude et surtout durée des périodes de déficit pluviométrique...) ; de facteurs d'environnement tels que : . la végétation ; . la topographie (pente) ; . la présence d'eaux souterraines (nappe, source...) ; . l'exposition (influence sur l'amplitude des phénomènes d'évaporation).

Ces considérations générales sur le mécanisme de retrait-gonflement permettent de mieux comprendre comment se produisent les sinistres « sécheresse » liés à des mouvements différentiels du sol argileux et quels sont les facteurs qui interviennent dans le processus. On

Annexe 2 - page 2 / 6 PPRN retrait-gonflement des argiles - Commune de Nevers (Nièvre) NOTE DE PRESENTATION

distingue pour cela les facteurs de prédisposifion (conditions nécessaires à l'apparition de ce phénomène), qui déterminent la répartition spatiale de l'aléa, et des facteurs qui vont influencer ce phénomène soit en le provoquant (facteurs de déclenchement), soit en en accentuant les effets (facteurs aggravants).

2. Facteurs intervenant dans le mécanisme

2.1. Facteurs de prédisposition

II slagit des facteurs dont la présence induit le phénomène de retrait-gonflement mais ne suffit pas à le déclencher. Ces facteurs sont fixes ou évoluent très lentement avec le temps. Ils conditionnent la répartifion spatiale du phénomène et permettent de caractériser la suscepfibilité du milieu. Vis-à-vis du phénomène de retrait-gonflement, la nature du sol consfitué le facteur de prédisposition prédominant. Les terrains susceptibles de retrait-gonfiement sont des formations argileuses au sens large, mais leur nature peut être très variable : dépôts sédimentaires argileux, calcaires argileux, marno-calcaires, dépôts alluvionnaires, colluvions, roches érupfives ou métamorphiques altérées, etc. La géométrie de la formafion géologique a une infiuence dans la mesure où l'épaisseur de la couche de sol argileux joue sur l'amplitude du phénomène. Une formafion argileuse confinue sera plus dangereuse qu'un simple inter-lit argileux entre deux bancs calcaires. Mais cette dernière configuration peut dans certains cas conduire néanmoins à l'apparition de désordres. Le facteur principal est cependant lié à la nature minéralogique des composants argileux présents dans le sol. Un sol est généralement constitué d'un mélange de différents minéraux dont certains présentent une plus grande aptitude au phénomène de retrait-gonfiement. II s'agit essentiellement des smecfites (famille de minéraux argileux tels que la montmorillonite), de certains interstratifiés, de la vermiculite et de certaines chlorites. Les condifions d'évolution du sol après dépôt jouent également. Le contexte paléoclimatique auquel le sol a été soumis est susceptible de provoquer une évolution de sa composition minéralogique : une alterafion en climat chaud et humide (de type intertropical) facilite la formation de minéraux argileux gonflants. L'évolufion des contraintes mécaniques appliquées intervient aussi : un dépôt vasard à structure lâche sera plus sensible au retrait qu'un matériau « surconsolidé » (sol ancien ayant subi un chargement supérieur à celui des terrains sus-jacents actuels), lequel présentera plutôt des risques de gonflement.

2.2. Facteurs déclenchants et/ou aggravants Les facteurs de déclenchement sont ceux dont la présence provoque le phénomène de retrait-gonflement mais qui n'ont d'effet significatif que s'il existe des facteurs de prédisposition préalables. La connaissance des facteurs déclenchants permet de déterminer l'occurrence du phénomène (autrement dit l'aléa et non plus seulement la susceptibilité).

Certains de ces facteurs ont plutôt un rôle aggravant : ils ne suffisent pas à eux seuls à déclencher le phénomène, mais leur présence contribue à en alourdir l'impact.

2.2.1. Phénomènes climafioues Les variafions climafiques constituent le principal facteur de déclenchement. Les deux paramètres importants sont les précipitafions et l'évapotranspirafion.

Annexe 2 - page 3 / 6 PPRN retrait-gonflement des argiles - Commune de Nevers (Nièvre) NOTE DE PRESENTATION

En l'absence de nappe phréatique, ces deux paramètres contribuent en effet fortement aux variations de teneurs en eau dans la tranche superficielle des sols (que l'on peut considérer comme les deux premiers mètres sous la surface du sol). L'évapotranspiration est la somme de l'évaporafion (liée aux conditions de température, de vent et d'ensoleillement) et de la transpirafion (eau absorbée par la végétafion). Elle est mesurée dans quelques stations météorologiques mais ne constitue jamais qu'une approximation puisqu'elle dépend étroitement des condifions locales de végétation. On raisonne en général sur les hauteurs de pluies efficaces, qui correspondent aux précipitations diminuées de l'évapotranspiration. Malheureusement, il est très difficile de relier la répartition dans le temps des hauteurs de pluies efficaces avec l'évolufion des teneurs en eau dans le sol, même si l'on observe évidemment qu' après une période de sécheresse prolongée la teneur en eau dans la tranche superficielle de sol a tendance à diminuer tandis que l'épaisseur de la tranche de sol concernée par la dessiccafion augmente, et ceci d'autant plus que cette période se prolonge. On peut établir des bilans hydriques en prenant en compte la quantité d'eau réellement infiltrée (ce qui suppose d'estimer non seulement l'évaporation mais aussi le ruissellement), mais toute la difficulté est de connaître la réserve ufile des sols, c'est-à-dire leur capacité à emmagasiner de l'eau et à la restituer ensuite (par evaporation ou en la transférant à la végétafion par son système racinaire). Les bilans établis selon la méthode de Thornthwaite supposent arbitrairement que la réserve ufile des sols est pleine en début d'année, alors que les évolufions de celle-ci peuvent être très variables.

2.2.2. Actions anthropiaues

Certains sinistres « sécheresse » ne sont pas déclenchés par un phénomène climatique, par nature imprévisible, mais par une acfion humaine. Des travaux d'aménagement, en modifiant la répartition des écoulements superficiels et souterrains, ainsi que les possibilités d'évaporation naturelle, peuvent entraîner des modifications dans l'évolufion des teneurs en eau de la tranche de sol superficielle. La mise en place de drains à proximité d'un bâtiment peut provoquer un abaissement local des teneurs en eau et entraîner des mouvements différenfiels au voisinage. Inversement, une fuite dans un réseau enterré augmente localement la teneur en eau et peut provoquer, outre une érosion localisée, un gonfiement du sol qui déstabilisera un bâtiment situé à proximité. Dans le cas d'une conduite d'eaux usées, le phénomène peut d'ailleurs être aggravé par la présence de certains ions qui modifient le comportement mécanique des argiles et accentuent leurs déformafions. La concentrafion d'eau pluviale ou de ruissellement au droit de la construcfion joue en particulier un rôle pathogène déterminant. Par ailleurs, la présence de sources de chaleur en sous-sol (four ou chaudière) à proximité d'un mur peut dans certains cas accentuer la dessiccafion du sol dans le voisinage immédiat et entraîner l'apparifion de désordres localisés. Enfin, des défauts de conception de la construction tant au niveau des fondafions (ancrage à des niveaux différents, bâfiment construit sur sous-sol partiel, etc.) que de la structure elle- même (par exemple, absence de joints entre bâfiments accolés mais fondés de manière différente) constituent des facteurs aggravants indéniables qui expliquent l'apparition de désordres sur certains bâfiments, même en période de sécheresse à caractère non excepfionnel.

2.2.3. Condifions hvdroqéoloaiaues

Annexe 2 - page 4/6 PPRN retrait-gonflement des argiles - Commune de Nevers (Nièvre) NOTE DE PRESENTATION

La présence ou non d'une nappe, ainsi que l'évolution de son niveau en période de sécheresse, jouent un rôle important dans les manifestations du phénomène de retrait- gonfiement.

La présence d'une nappe permanente à faible profondeur (c'est-à-dire à moins de 4 m sous le terrain naturel) permet en général d'éviter la dessiccafion de la tranche de sol superficielle.

Inversement, le rabattement de la nappe (sous l'influence de pompages situés à proximité, ou du fait d'un abaissement généralisé du niveau) ou le tarissement des circulations d'eau superficielles en période de sécheresse provoque une aggravation de la dessiccafion dans la tranche de sol soumise à l'évaporation.

Pour exemple, dans le cas d'une formation argileuse surmontant une couche sableuse habituellement saturée en eau, le dénoyage de cette dernière provoque l'arrêt des remontées capillaires dans le terrain argileux et contribue à sa dessiccafion.

2.2.4. Topographie Hormis les phénomènes de reptation en foncfion de la pente, les constructions sur terrain pentu peuvent être propices à l'apparifion de désordres issus de mouvements différentiels du terrain d'assise sous l'effet de retrait-gonfiement.

En effet, plusieurs caractères propres à ces terrains sont à considérer :

- le ruissellement naturel limite leur recharge en eau, ce qui accentue le

phénomène de dessiccation du sol ; - un terrain en pente exposé au sud sera plus sensible à l'évaporation, du fait de

l'ensoleillement, qu'un terrain plat ou exposé différemment ; - les fondations étant généralement descendues partout à la même cote se

trouvent de fait ancrées plus superficiellement du côté aval ; - enfin, les fondations d'un bâfiment sur terrain pentu se comportent comme une barrière hydraulique vis-à-vis des circulations d'eaux dans les couches superficielles le long du versant. Le sol à l'amont tend donc à conserver une teneur en eau plus importante qu'à l'aval.

2.2.5. Végétafion

La présence de végétafion arborée à proximité d'un édifice construit sur sol sensible peut, à elle seule, constituer un facteur déclenchant, même si, le plus souvent, elle n'est qu'un élément aggravant. Les racines des arbres soutirent l'eau contenue dans le sol, par un mécanisme de succion. Cette succion crée une dépression locale autour du système racinaire, ce qui se traduit par un gradient de teneur en eau dans le sol. Celui-ci étant en général faiblement perméable du fait de sa nature argileuse, le rééquilibrage des teneurs en eau est très lent. Ce phénomène de succion peut alors provoquer un tassement localisé du sol autour de l'arbre. Si la distance au bâtiment n'est pas suffisante, cela peut entraîner des désordres au niveau des fondafions, et à terme sur la bâfisse elle-même. On considère en général que l'influence d'un arbre adulte se fait sentir jusqu'à une distance égale à une fois et demie sa hauteur. Les racines seront naturellement incitées à se développer en direcfion de la maison puisque celle-ci limite l'évaporation et mainfient donc sous sa surface une zone de sol plus humide. Contrairement au processus d'évaporafion qui affecte surtout la tranche superficielle des deux premiers mètres, les racines d'arbres ont une infiuence jusqu' à 4 à 5 m de profondeur, voire davantage.

Annexe 2 - page 5/6 PPRN retrait-gonflement des argiles - Commune de Nevers (Nièvre) NOTE DE PRESENTATION

Le phénomène sera d'autant plus important que l'arbre est en pleine croissance et qu'il a besoin de plus d'eau. Ainsi on considère qu'un peuplier ou un saule adulte a besoin de 300 litres d'eau par jour en été. En France, les arbres considérés comme les plus dangereux du fait de leur influence sur les phénomènes de retrait, sont les chênes, les peupliers, les saules et les cèdres. Des massifs de buissons ou arbustes situés près des façades peuvent cependant causer aussi des dégâts. Par ailleurs, des risques importants de désordres par gonflement de sols argileux sont susceptibles d'apparaître, souvent plusieurs années après la construction de bâfiments, lorsque ces derniers ont été implantés sur des terrains anciennement boisés et qui ont été défrichés pour les besoins du lotissement. La présence de ces arbres induisait en effet une modification importante de l'équilibre hydrique du sol, et ceci sur plusieurs mètres de profondeur. Leur suppression se traduit par une diminufion progressive de la succion, l'eau infiltrée n'étant plus absorbée par le système racinaire. II s'ensuit un réajustement du profil hydrique, suscepfible d'entraîner l'apparifion d'un gonfiement lent mais confinu.

2.3. Mécanismes et manifestations des désordres Les mouvements différenfiels du terrain d'assise d'une construction se traduisent par l'apparition de désordres qui affectent l'ensemble du bâti et qui sont en général les suivants :

Gros-luvre :

- fissuration des structures enterrées ou aériennes ;

- déversement de structures fondées de manière hétérogène ;

- désencastrement des éléments de charpente ou de chaînage ; - dislocafion des cloisons.

Second-uvre :

distorsion des ouvertures ;

décollement des éléments composites (carrelage, plâtres...) ; rupture de tuyauteries et canalisafions.

Aménagement extérieur :

- fissurafion des terrasses ; décollement des bâfiments annexes, terrasses, perrons.

La nature, l'intensité et la localisation de ces désordres dépendent de la structure de la construction, du type de fondafion réalisée et bien sûr de l'importance des mouvements différenfiels de terrain subis.

L'exemple type de la maison sinistrée par la sécheresse est :

une maison individuelle (structure légère) ;

- à simple rez-de-chaussée avec dallage sur terre-plein voire sous-sol partiel ; - fondée de façon relativement superficielle, généralement sur des semelles

confinues, peu ou non armées et peu profondes (inférieur à 80 cm) ;

- avec une structure en maçonnerie peu rigide, sans chaînage horizontal ; et reposant sur un sol argileux.

Annexe 2 - page 6/6 PPRN retrait-gonflement des argiles - Commune de Nevers (Nièvre) NOTE DE PRESENTATION

ANNEXE 3 Liste des arrêtés de reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle au titre de mouvements différentiels de sols liés au retrait- gonflement des argiles, pris dans le département de la Nièvre à la date du 15 mai 2008 (données prim.net)

INSEE Date de publication de Date de publication Commune Date de début Date de fin Commune l'arrêté au JO 58001 01-JUÎI-03 30-sept-03 27-juil-06 08-aoút-06 58002 Alligny-Cosne OI-juil-03 30-sept-03 25-août-04 26-aoút-04 58006 Anlezy OI-juil-03 30-sept-03 09-janv-06 22-janv-06 01-mai-89 31-déc-92 08-mars-94 24-mars-94 58007 Annay OI-juil-03 30-sept-03 25-aout-04 26-août-04 58008 Anthien OI-juil-03 3O-sept-O3 22-nov-05 13-déc-05 58012 Arquian OI-juil-03 30-sept-03 11-janv-05 01-févr-05 58017 Aunay-en-Bazois OI-juil-03 30-sept-03 30-mars-06 02-avr-06 58022 Balleray OI-juil-03 30-sept-03 05-mai-06 14-mai-06 01-janv-96 31-janv-97 12-mars-98 28-mars-98 58024 Baz olles OI-juil-03 30-sept-03 22-nov-05 13-déc-05 58027 Beaumont-la-Ferrière OI-juil-03 30-sept-O3 06-févr-06 14-févr-06 58031 Btlly-Chevannes OI-juil-03 3O-sept-03 22-nov-05 13-déc-05 01-janv-96 30-sept-97 09-avr-98 23-avr-98 58035 Bona OI-juil-03 30-sept-03 22-HOV-05 13-déc-05 58044 Celle-sur-Loire OI-juil-03 30-sept-03 25-août-04 26-aoút-04 01-mai-89 31-déc-92 18-JUÜ-95 03-août-95 58045 Celle-sur-Nièvre OI-juil-03 30-sept-03 22-nov-05 13-déc-05 58046 Cercy-la-Tour OI-juil-03 30-sept-03 30-mars-06 02-avr-06 58047 Cervon OI-juil-03 30-sept-03 16-juin-06 14-JUÍI-06 58053 Champlemy OI-juil-03 30-sept-03 22-nov-05 13-déc-05 58055 Champvert 01-mai-89 31-oct-97 09-avr-98 23-avr-98 58059 Charité-sur-Loire 01-janv-96 3t-déc-97 23-févr-99 10-mars-99 58064 Châteauneuf-Val-de-Bargis OI-juil-03 30-sept-03 22-nov-05 13-déc-05 0i-mai-89 30-avr-97 12-mars-98 28-mars-98 58067 Chaulgnes OI-juil-03 30-sept-03 22-nov-05 13-déc-05 58077 Ciez OI-juil-03 30-sept-03 27-mai-05 31-mai-05 58081 Colméry OI-juil-03 30-sept-03 27-juil-07 01-août-07 58083 Corbigny OI-juil-03 30-sept-03 30-mars-06 02-avr-06 0i-mai-89 31-déc-92 08-mars-94 24-mars-94 58086 Cosne-Cours-sur-Loire 01-janv-93 31-mars-97 12-mars-98 28-mars-98 OI-juil-03 30-sept-03 25-août-04 26-août-04 58088 Coulanges-lès-Nevers 01-juin-89 31-mai-97 12-mars-98 28-mars-98 58092 Crux-la-Ville OI-juil-03 30-sept-03 22-nov-05 13-déc-05 58093 Cuncy-lès-Varzy OI-juil-03 30-sept-03 09-janv-06 22-janv-06 58094 Dampierre-sous-Bouhy OI-juil-03 30-sept-03 25-août-04 26-août-04 58097 Diennes-Aubigny OI-juil-03 30-sept-03 03-août-06 24-aoùt-06 58102 Donzy OI-juil-03 30-sept-03 01-déc-06 07-déc-06 58109 Entrains-sur-Nohain OI-juil-03 30-sept-03 11-janv-05 01-févr-05 58113 Fertrève OI-juil-03 30-sept-03 30-mars-06 02-avr-06 58116 Flez-Cuzy 01-juil-03 30-sept-03 30-mars-06 02-avr-06 58121 Garchizy 01-janv-96 30-sept-97 09-avr-98 23-avr-98 58122 Garchy OI-juil-03 30-sept-03 25-aoùt-04 26-aodt-04 58135 Isenay OI-juil-03 30-sept-03 06-févr-06 14-févr-06 58142 OI-juil-03 30-sept-03 22-nov-05 13-déc-05 58145 Lormes OI-juil-03 30-sept-03 30-mars-06 02-avr-06 58147 Lurcy-!e-Bourg OI-juil-03 30-sept-03 22-nov-05 13-déc-05

58152 Magny-Cours 01-janv-96 31-janv-97 12-mars-98 28-mars-98 58153 Magny-Lcrmes OI-juil-03 30-sept-03 22-nov-05 13-déc-05 58161 Maux OI-juil-03 30-sept-03 22-nov-05 13-déc-05 INSEE Commune Date de début Date de fin Date de publication de Date de publication Annexe 3 - page 1 / 2 PPRN retrait-gonflement des argiles - Commune de Nevers (Nièvre) NOTE DE PRESENTATION

Commune l'arrêté au JO

58163 Menou OI-juil-03 30-sept-03 25-août-04 26-aoùt-04 58170 Monceaux-le-Comte OI-juil-03 30-sept-03 22-nov-05 13-déc-O5 58171 Montapas OI-juil-03 30-sept-03 30-mars-06 02-avr-06 58176 Montigny-aux-Amognes OI-juil-03 30-sept-03 09-janv-D6 22-janv-O6 58182 Moulins-Engilbert OI-juil-03 30-sept-03 22-nov-05 13-déc-05 58186 Murlin 01-JUÍI-03 30-sepl-03 22-fiov-05 13-déc-O5 O1-janv-93 31-déc-97 29-déc-98 13-janv-99 58187 Myennes OI-juil-03 30-sept-03 27-mai-05 31-m ai-05 58190 Neuffontaines 01 -juii-03 30-sept-03 22-nov-05 13-déc-O5 01-mai-89 31-déc-90 12-août-91 30-aoùt-91 58193 Neu vy-sur-Loire OI-juil-03 30-sept-03 25-août-04 26-août-04 01-mai-89 31-déc-92 08-mars-94 24-mars-94 58194 Nevers 01-janv-93 30-sept-97 09-avr-98 23-avr-9S 58196 Nolay OI-juil-03 30-sept-03 30-mars-06 02-avr-06 OI-mai-89 31-déc-92 08-mars-94 24-mars-94 58204 Ou rouer 01-janv-93 30-avr-97 12-mars-98 28-mars-98 OI-juil-03 30-sept-03 22-nov-05 13-déc-05 58207 Pa ri gny-l es-Vaux 01-janv-92 31-mars-97 12-mars-98 28-mars-98 58208 Pazy OI-juil-03 3O-sept-03 30-mars-06 02-avr-06 58212 Poiseux OI-juil-03 30-sept-O3 22-nov-05 13-déc-O5 58214 Pougues-les-Eaux 01-janv-90 30-avr-97 12-mars-98 28-mars-98 58215 Pouilly-sur-Loire OI-juil-03 30-sept-03 25-août-04 26-août-04 58218 Prémery d-juil-03 3O-sept-O3 22-nov-05 13-déc-05 58220 Raveau OI-jJil-03 30-sept-O3 22-nov-0Ë 13-déc-05 58224 Ruages OI-juil-03 30-sept-03 22-nov-05 13-déc-05 58227 Saint-Amand-en-Puisaye OI-juil-03 30-sept-O3 30-mars-06 02-avr-06 58231 Saint-Aubin-les- Forges OI-juil-03 3O-sept-O3 06-févr-06 14-févr-06 58234 Saint-Bonnot OI-juil-03 3O-sept-O3 22-nov-05 13-déc-05 58239 Saint-Firmin OI-juil-97 31-déc-97 16-avr-99 02-mai-99 58246 Samt-Honoré-les-Bains 01-JUÍI-03 30-sept-O3 30-mars-06 02-avr-06 58247 Saint-Jean-aux-Amog nés 01-JUÍI-03 3O-sept-O3 09-janv-06 22-janv-06 58248 Saint-Laurent OI-juil-03 30-sept-O3 27-JUII-07 01-aoüt-07 58251 Saint-Loup OI-juil-03 30-sept-03 25-août-04 26-aoÛt-04 58252 Saint-Malo-en-Donziois 01-juil-03 30-sept-03 30-mars-06 02-avr-06 58254 Saint-Martin-d'Heuille 01-janv-96 3O-sept-97 09-avr-98 23-avr-98 58261 Saint-Père OI-juil-03 30-sept-O3 27-JUÍI-06 08-août-06 58269 Saint-Sulpice OI-juil-03 30-sept-03 30-mars-06 02-avr-06 58271 Saizy 01-mai-89 31-juil-92 06-sept-93 19-sept-93 58275 Saxi-Bourdon OI-juil-03 3O-sept-03 22-nov-05 13-déc-05 58278 Sermoise-sur-Loire 01-juin-89 31-rnai-97 12-mars-98 28-mars-98 58279 OI-juil-03 3O-sept-03 16-juin-06 14-juil-06 58285 Tamnay-en-Bazois 01-juil-03 30-sept-03 09-janv-06 22-janv-06 58286 Tannay OI-juil-03 30-sept-03 22-nov-05 13-déc-O5 58288 Teigny OI-juil-03 30-sept-O3 16-juin-06 14-juii-oe 58292 Tintury OI-juil-03 30-sept-03 16-juin-06 14-juii-oe 58300 Urzy 01-mai-89 31-oct-97 09-avr-98 23-avr-98 58306 Vemeuil 01-janv-90 30-sept-9O 27-déc-00 29-déc-00 58308 Vignol OI-juil-03 30-sept-03 30-mars-06 02-avr-06 58311 Ville-Langy OI-juil-03 30-sept-O3 22-nov-05 13-déc-05

Annexe 3 - page 2 / 2 PPRN retrait-gonflement des argiles - Commune de Nevers (Nièvre) NOTE DE PRESENTATION

ANNEXE 4

Illustration des principales dispositions réglementaires de prévention des risques de mouvements de terrain différentiels liés au phénomène de retrait-gonflement des argiles

Les illustrations qui suivent présentent une partie des prescriptions et recommandations destinées à s'appliquer dans les zones réglementées par le PPRN. Suivant le type de construction (existante ou projetée) certaines de ces mesures sont obligatoires, d'autres non, et l'on se reportera donc au règlement pour obtenir toutes les précisions nécessaires.

INTERDICTIONS

sous-sol partiel interdit / arbres ou arbustes avides d'eau situés pompage dans un puits à une distance de la construction inférieure situé à moins de 10 m interdit à leur hauteur à maturité iuxzi üit (sauf écran anti-racine)

Annexe 4 - page 1 / 4 PPRN reirait-gonflement des argiles - Commune de Nevers (Nièvre) NOTE DE PRESENTATION

PRESCRIPTIONS POUR LES CONSTRUCTIONS NEUVES

Chaînages horizontaux et verticaux

réalisation / d'un vide sanitaire $ (recommandée) / L joint de rupture raccords souples au niveau / des canalisations enterrées profondeur minimale des fondations : - 0,80 m en zone moyennement exposée -1,20 m en zone très exposée

PRESCRIPTIONS POUR LES TERRAINS EN PENTE

couvre-joint ¡oint de rupture ^ V caniveau

\ couvre-Joint Trottoir caniveau anti-évaporation largeur > 1,50 m

>2m dispositif de drainage des écoulements \ à faible profondeur homogénéité d'ancrage f des fondations

Annexe 4 - page 2 / 4 PPRN retrait-gonflement des argiles - Commune de Nevers (Nièvre) NOTE DE PRESENTATION

ÉCRAN ANTI-RACINE

mise en place d'un écran anti-racine (profondeur minimale 2 m) pour les arbres ou arbustes avides d'eau plantés à une distance de la construction inférieure à leur hauteur à maturité

RECUPERATION DES EAUX DE PLUIE ET DISPOSITIF ANTI-ÉVAPORATION

évacuation des eaux de toiture

f raccords souples I f raccordement couvre-joint au réseau collectif \ •»» joint de rupture Caniveau

trottoir étanche (larg. >1,50 m) géomembrane

Annexe 4 - page 3 / 4 PPRN retrait-gonflement des argiles - Commune de Nevers (Nièvre) NOTE DE PRESENTATION

DISPOSITIF ANTI-ÉVAPORATIO

limite de propriété

géomembrane \ r périphérique (avec bêche d'ancrage)

remblai , remblai compacté compacté peu perméable \ peu perméabte (limons) (limons)

géomembrane verticale

MAISON EN LIMITE MAISON MAISON ISOLÉE DE PROPRIÉTÉ MITOYENNE

-géomemb rane' enterrée

du dispositif emprise du dispmlttf lemprise du disposItM »ntí-« vapor alioo »nli-« vapora tion I an tl-Evaporation .._ - ..., i cm prit* •mpri** ' d« la d« u construction ao ta construction construction snfw conftUuctlOfl

Annexe 4 - page 4 / 4 PPRN retrait-gonflement des argiles - Commune de Nevers (Nièvre) NOTE DE PRESENTATION

ANNEXE 5

Extraits de la norme AFNOR NF P 94-500 (décembre 2006)

Intitulée : « Missions géotechniques - Classifications et spécifications »

Cette norme «définit les différentes missions susceptibles d'être réalisées par les géotechniciens à la demande d'un maître d'ouvrage ou d'un constructeur [Elle] donne une classification de ces missions. [Elle] précise le contenu et définit les limites des six missions géotechniques types : réalisation des sondages et essais, étude de faisabilité géotechnique, étude de projet géotechnique, étude géotechnique d'exécution, diagnostic géotechnique avec ou sans sinistre, ainsi que l'enchaînement recommandé des missions au cours de la conception, de la réalisation et de la vie d'un ouvrage ou d'un aménagement de terrain».

Classification des missions géotechniques types : elle est donnée par le schéma ci- dessous et le tableau en page suivante.

Phaae Objectifs en termes de gestion Prestations Miasions d'Ingénierie Étape d'avancement des risques liés aux aléas d'invesdgations géotechnique du projet géologiquas géotechniques *

Étude préEniinaire Étuda géotechnl()ue Première identification Fonction des données ÉttKJe (fesquisse préliminaire de sKe (G 1 1 ) des risques existantes

1 Identification des aléas majeurs Fonction des données Étude gsotachnlc)ue Avant projet et prirKÎpes généraux pour existantes et d'avant-pnH«t (G12) en Smiler las conséquences de Tavant-projet

Projet Identification des aléas importants Étude gêotechnique de projet Fonction des choix 2 Assistance el dispositions pour en réduire (G2) constructHs aux Contrais les conséquences de Travaux (ACT)

Fonction des méttxtdes Étude et suivi géotechniques de construction mises tfexéctJtion (Q3) Identification des aléas résiduels en uvre 3 Exécution et dispositions pour sn limiter les conséquences Forx^ion des corKiitions Supervision gêotechnique rencontrées d'exécution (G4) i l'exécution

ÉtLKle d'un

' NOTE À définir par ringénierie géotechnique chargée de la mission correspondante.

Annexe 5 - page 1/4 PPRN retrait-gonflement des argiles - Commune de Nevers (Nièvre) NOTE DE PRESENTATION

Tableau - Classification des missions géotechniques types

L'«nchatnefn«nt dea misions dementarte géotechnique doit suivra les étapes d'éiaboratlon el da ré^satlon de tout protêt pour contrtbuar A la maîtrise dee risques giologiqiws. Chaque mission s'appuie sur des invesUgalions góotechnicpiea spécifiques. Il appAiti«n1 au maître (Tfxjvmge ou A son nundatairs de veüler à la réalisation successivfl de toutes ces missions par une Ingénierie gêotechnique.

ÉTAPE 1 : ÉTUDES QéOTECHMQUES PI^ALABLES (01) Ces miowons excluent toute approctw des quantités, délais et coûts d'exécution dea ouvrages géotechmques qui entre dans le cadia d'une mission d'étude séolflctinique de projet (étape 2}.EIIes sont nonnalement k la charge du maître d'ouvrage. ÉTUDE GÉOTECHNIQUE PRÉUmNAIRE DE StTE (G11)

Elle est réaisée au stKie cfune étude prél^^talre ou d'esquisse ei pemst une premièrB identffication dss risques géologiques d'un site : Fars une enquAte documanlalre sur le cadre géotechnk^ du site M Faxistence d'avoisinants avec vlsKe du stts rt des alentours. Définir un programme cfinvestig^ions géotecTinlques spécifique, le réaliser ou en assurer le suM tedvtique, en exploiler les résuitata. Foumir un rapport avec un inodàle géologique préUminaire, cedaos prlncipee généraux d'adaptation du projet bu sits et une premiara tdentiflcetkin desrisques. ÉTUDE GÉOTECHNIOUE D'AVANT PROJET (Q12)

Eue est réaisée au stade de Tavant projet et permet de réduire les conséquences das risques géologiques ma)eura identifiés : Définif un programme d'investigations géotectiniques spécifique, le réaSser ou en assurer le suM lechr\i(]tie, en exploiter les résultats. Foumir un rapport donnant las hypottièses géotechniquas A prendre en compte au stade de l'avanE-piojrt, certains principes généraux de construction (notamment terrassements, soutènements, ftmdaOons, risques de déformation des terrakis, disposillons généniett vis-à-vis des nappes el avcrisinante). Celle éftida sera obugatoirerr^nt complétée bis de rétude géotechnique de projet (étape 2).

ÉTAPE 2 : ÉTUDE GÉOTECHMQUE DE PROJET (02) Elle est réalisée pour c^nir le pfc^t des ouvragée géotechniques et permet de réduire les oonséquencm des risquas géoiogiquae ImpottanU idenUflés. Ete est normalernent A la charge du maitre d'ouvrage et peiJ Aire intégrée A la mission de maîtrise d'oeuvre générale. Phase ProM OéTmir un prof^amme d'investtgalions géotectiniques spécifique, le réaliser ou en assurer le suivi technique, en exploiter les résultais. Foumir une synthèse aduatlsée du sKe st les noies teciiniques donnant les méthodes d'exécution proposées pour les ouvrages géolschniques (notamment lerfassemarrts, soutènements, londadona, dispositions vis-A-vIs des nappes et avolsirunts) et les valeurs seuils associéss. certaines notes de calcul de dimensionnement niveau prcjet. Foumir une i^jproche des quanStés/délais/coúts d'exécution de ces ouvrages géolechnlques et une IdentHïcauon des conséqueru^s dos risques géologiques résiduels. Phaaa Aaststanca aux Contrats de Travaux Établir lee documents nécessaires A la 'nsultaHon des entreprises pour TexécuCion des ouvrages géotechniques (plans, notices techniques, cadre de bordereau des prix et d'esumatif. plannli^ prévisionnel]. Assister le client pour la sélection des er^reprfses et Tanatyse technique des offres.

ÉTAPE 3 : EXÉCUTICM DES OUVRAGES GEOTECHNIQUES (03 «t G 4, «sUnctea «t slmutlanéM) ÉTUDE ET SUIVI GEOTECHNIQUES D'BCÉCUTION (03) Se déroulant en 2 phases Inleraclives et IndIseoclaUes. elte permet de réduire les risques résiduels par la mise en uvre A temps de mesures (fadapttúion ou cfoptimisation. Elle est normalement confiée A fentrepreneur. Phua Étude Définir un programme dlnvestigatlons géolechnlquee spécifique, le réaliser ou en assurer le suivi technique, en ex^rioller les résultats. étudier dans le détail les ouvrages géotechniques : notamment validation des hypothèses géolschniques, définition et cflmenslonneinent (csteuls tustffîcatifs], méthodes et conditions d'exécution ((Rasages, suivis, contrôles, auscultations en foncHon des valeurs seuils associées, dispoations conslnjctives comptémertalres Aventures), élaborer le dossier géotechrvque d'exécution. Phase Suivi Suivre le programme d'auecultatian et Texécutlon des ouvrages géotechniques, dédencher si nécessaire les dispositions cmsliuctlves prédéfinies en pttoae Etude. Vérifier les données géotechniques par relevés lors des excavations et par un programme d'investigations géotechr^ues complémenlalre si nécessaire (la réaliser Ou en assurer le suivi technique, en e«ploIler tes résultats). Participer A rétabussemertf du dossier de fin de travaux et des recommandations de maintenance dea ouvrages géotechniques. SUPERVISION GÉOTECHNIQUE D'EXÉCUTION (04) Eue permet de vérifier ta contormltó aux objectifs Ai projet, de l'étude et du suivi géotechniques d'exécution. ERe est normalement A la charge du maïlre d'ouvrage. Phase Supervision de l'éttide d'exécution Avis sttf l'étude gêotechnique d'exécuHon, sur tes adaptaOons ou oi^bnlsatlons potantMies des ouwages géotechniques proposées par renlrepreneur, sur le programme d'àuscuttation ot les valeurs seuils associées. Phaae SufMfvIslon du suivi d'exécuflon Avis, par interventions ponctuelles sur le chantier, sur le contexte géotecfmtque tel (^'observé par l'entr^ireneur, sur le comportement observé de rouvrage el des avolainanis concernés et sut Tadaplation ou Ti^Mimisatlon de l'ouvrage gêotechnique proposée par rentreprsrtetjr. DIA(W0ST1C GÉOTECHNIOUE (OB) Pendant le déroulement d'un pro(et ou au coura ds la vie (fun ouvrage, il peut être nécessaire de procéder, de façon strictement limitalivQ, A l'étude d'un ou plusieurs éléments géotechniques spécifiques, dans le cadre d'une mission ponctuelle. DéfNr, après enquêta documentaire, un programme d'Investigations géotechniques spécifique, le réaNser ou en assurer le suivi technique, en expioHarles résultats. Étutfler un ou plusieurs éléments géotechrlcpiea spécifiques (par exemf^e soutènement, rabattement, causes géotechniques d'un désordre) dans te cadre de ce diagnostic, mais sans aucune Implication dans d'autres éléments géotechrùquos. Des éludes géotechniques de pro^t et/ou cfexécution, de suivi et supen/ision, doivent être réaMséas ultérieurement, conlormémwit A renchatnement des missions d'ingénierie géotar^que, si ce (SagnosUc conduit A modifier ou réaSser des travaux.

Annexe 5 - page 2 / 4 PPRN retrait-gonflement des argiles - Commune de Nevers (Nièvre) NOTE DE PRESENTATION

Annexe A (informative) Missions d'ingénierie géotechnique pour la conception des malsons Individuelles et autres ouvages simples dans un contexte géotechnique simple

Les travaux àe construction et d'aménagement àes ouvrages les plus courants et les pKis simples doivent également faire l'objet d'une étude géotechnique, qiri sera adaptée à t'ouvi^e envisagé et aux risques encourus. L'Eurocode 7 (NF EN 1 997-1 .2005) déñntt les règles générales appKcables à ces ouvrages. Dans la pratique, les Incidents qui concernent tes ouvrages amples, notamment les malsons indivldueltes, sont généralement liés aux déformaitions différentieUes du sol et peuvent tfadirire une mauvaise conception des fondations et/ou des daBages (protectbn insuffisante contre le gel et le retrait-gonflement des sots, charges appSquées \jop importantes, hétérogénéité du sol sous la construction, déformabilité trop grande). La construction d'ouvrages simples sur des pentes en limite de stabilitó est une autre source de problômes qui peuvent être plus graves. H est Important de détecter ces risqua en temps utile. Les conditions géotechniques du site doivent donc être prises en compte pour tout projet de construction ou d'aménagement, mdme simple. Le mtUtre d'ouvrage doit organiser cette étude darts le cadre de la préparation de son projet, le plus en aniont possible. L'étude géotechnique doit nécessairement concerner ia «zone d'Influence gêotechnique» de la construction, dont les dmen^ons sn plan et en profondeur peuvent être très variables. Pour beaucoup de constructions, cette zone est très limitée, mate elle doit faire l'objet d'études dont le principe reste celui da la présente norme, même si elles peuvent être rapides et simples. L'ensembte des missions géotechniques définies dar^ la présente norme s'applique à tout projet Dar>s la prattque, la conception des ouvrages simples peut s'appuyer sur une étude géotechnique en deux temps, comportant:

une étude préliminaire de site (G1 1 ). une étude de conception incluant nécessalren^ient l'étude d'avant-projet (G12), l'étude de projet (Q2) et l'étude d'exécution (phase étude de la mission G3). L'étude géotechnique préliminaire de site (G11) définif les difficultés géotechniques prévisibles sur un terrain ou un site où sont envisagés des travaux de construction. Elle peut comporter des investlgattons géotechniques. II faut noter que ce type d'étude ne permet pas de dimensionner les fondations. C^ dimensionnemont se fait dans le cadre de l'étude de conception. L'étude géotechnique prélímlnfüre du site peut cor^dure que le contexte géotechnique n'est pas simple et qu'il est nécessaire de sortir du champ couvert par la présente annexe. La conception gêotechnique peut être réalisée en une phase unique comprenant toutes les études permettant l'exécution du preset A partir d'investigations géotechniques, elle déflnit ies fondations et les contreüntes éventuelles d'exécution des travaux (stabilité des débiais, interactions avec les avoisinants, notamment). Elle peut comporter des calculs de portance ou de stabHtté de pentes, mais elle peut aussi prescrire des cfispositions constructives empiriques fondées sur fexpérience locale. Confonnément à ta prteente norme, ies hypothèses de projet doivent être validées pendant rexécuHon. Pour les ouvrages simples dans un oontexte géotechnique simple, les études se déroulent conformément aux indications de la présente norme, rappelées dans les tatiteaux A.l et A.2 suivants.

Annexe 5 - page 3 / 4 PPRN retrait-gonflement des argiles - Commune de Nevers (Nièvre) NOTE DE PRESENTATION

Tat>ltMi A.1 étudi giolMlinIqu* prMmiMlie lis sSa (dâis le caa (fun ouvrage sknpis an contexta gêotechnique ampia)

Prasiaooiia du 0tolsctMiciaii AaHanaAieNanl

Oamanda d'étuda piMninaIre da al» (G11)

-tatbcala^kndusaa, - las informations dbporMea au la a

PrafnciUon d» prtcinfa la» modafilis iTétudM Accwdturlaconlnt, «nvUtigaw (y lat pcmMom tflfwiollQnUiMin géoiadinlqimt , taHaa qua londagM at aaaii) al la d*ia!.

nacuap at analyae dBS donnaaa dspcntMa aur ce Mta. OaMHon «rnwMtgallona géatedmiuM rampWmanlajrM avankiallaa. RéaKaation da ca> kwesHgHiona, au suM KcTiniqua do niat-cl mvanuiie daa rbquas connua (slabAè du ai», caviiaa, ma iMdoena. KRakn lambKyAa, gai. laaait al gonRamam daa lois aigSaux. nolamnwnf}. Étuda daa nvairtaa évantuataa duas au> aaux nipeilicialiea

Cofnmenlairaa sur la construciainié du sHa. Vaidauon du coniBRta gâotadvilqua ATfHa du 8 Rédaction d'un w^iort

Accafiaticfi du rapport Ce larviort na peut pas servit da basa pour un

pntat aana nouvafc Menanlian d'un tigMafla . géotsctmqua pour iMIsar una mission d élude Oéotacttruqua da concaptian twir la tableau A.2}.

Tdtlaau AJl Étud* giotadiniqiia da concaptian du projat alla (dana le cas itixi ouvrage simple en conlsite gêotechnique ainipla)

fteatatlooa da géataclarfclan AeDonadadaRt

Damanoa iTéludt géetadmique ds anKapton (élude géolaah)*)ue (favant pnfat. de prejai et lf e«éc\£on) ctnir^xtant : la kxaiSBdsfl dti alta,

la projet ds oonstrucUon, MBJnfonnaHoradlaponiblesaurleslia.

Propo9«on de contrat piécisanl les moddlitáa déludea AccoNl sur la contrat. anvtsagâea (y compila les prastaHona dinvaatigatianB gét^achnlgues êvenvelet, lenas que sondagsa al asMH) at le daiai.

OélanuÉialiDn ds la zoos d%illuence géotachniqus de la cmsinictioa pfdMia. Hacuoi et analysa d«s donnéaa düponWa» sur ca sua. Deflmun, léaisiition ou suM tsctwlqua daa jmesllgaiana ptetadinlquss canpiéfneniaiiae évanmeliaa vaaoaVon de nwenttHe das litquea laailsé lots de réiuda géatacMque piéMnaim de sta (sttMlé du sta. cnutée, aob n>éiÍDcms, Isitains psmblayés, gsl. relfatstgonflement dat sds arj^leuK. nolanvnent}. Sj a risquas sont conllnnés sur la sia.

des éludes spéofiqiiaa datalKa» sont náceasoltes. ,

Ékjdc das corârsinlM évenueles dues aux aaux supeilidellas i

1 Oélineicndesc;)r{dMonBdecakxjldsslofidatiDns,SQU%iefnenâ

! «I partes. CUcui su spéalicstion des dbnaniiora dss tondaijons. SpédAcaVont cancamanl ranéculkin dec Irmmx (aau. pnlcctxm des foiJIes. rotsnvt^ti). Mctoaoo tfur rapport

Acceptsttor du rappod. L*

Annexe 5 - page 4/4 Établissement de PPR retrait-gonflement dans le département de la Nièvre

Annexe 2 - Exemple de Plan de Prévention des Risques naturels concernant les mouvements différentiels de terrain liés au phénomène de retrait-gonflement des argiles - Commune de Nevers - Proposition de règlement (document type)

BRGM/RP-56430-FR Plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPRN)

Mouvements différentiels de terrain liés au phénomène de retrait-gonflement des sols argileux dans le département de la Nièvre

Commune de Nevers

Règlement

Lihrrii • ÉfahlJ • ftairmlti RÉPUBLIQIIF FRANÇAISE

dêpvtemefltalc FREFEO'UtE •fijB Géosciences pour une Terre durable de l'Équipement DF. LA NI fcYRK ^^^ " Sierre brgm PPRN retrait-gonflement des argiles - Commune de Nevers (Nièvre) REGLEMENT

Avertissement : II convient de se reporter à la lecture de la note de présentation pour trouver l'ensemble des explications relatives à la démarche menée dans le cadre de l'élaboration du plan de prévention des risques naturels (PPRN). Le zonage réglementaire, l'objectif et la mise en œuvre des mesures définies par le présent règlement y sont détaillés également.

Titre I- Portée du règlement

Article 1 - Champ d'application : Le présent règlement s'applique à la commune de Nevers et détermine les mesures de prévention des risques naturels prévisibles de mouvements de terrain différentiels liés au phénomène de retrait-gonflement des sols argileux.

Principes de zonage Le plan de zonage comprend une zone réglementée unique, faiblement à moyennement exposée (notée B1), délimitée en fonction de l'intensité de l'aléa.

Principes réglementaires En application de l'article L. 562-1 du Code de l'Environnement, le présent règlement définit : - les conditions de réalisation, d'utilisation et d'exploitation des projets d'aménagement ou de construction ; - les mesures relatives aux biens et activités existants en vue de leur adaptation au risque ; - les mesures plus générales de prévention, de protection et de sauvegarde qui incombent aux particuliers ou aux collectivités.

Article 2-Effets du PPRN : Le PPRN approuvé vaut servitude d'utilité publique. A ce titre, il doit être annexé au PLU, conformément à l'article L. 126-1 du Code de l'Urbanisme. Les mesures prescrites dans le présent règlement sont mises en œuvre sous la responsabilité du maître d'ouvrage et du maître d'oeuvre. Conformément à l'article L. 562-5 du Code de l'Environnement, le non- respect des mesures rendues obligatoires est passible des peines prévues à l'article L. 480-4 du Code de l'Urbanisme.

Selon les dispositions de l'article L.125-6 du Code des Assurances, l'obligation de garantie de l'assuré contre les effets des catastrophes naturelles prévue à l'article L. 125-1 du même code, ne s'impose pas aux entreprises d'assurance à l'égard des biens immobiliers construits en violation des règles prescrites. Toutefois, cette dérogation ne peut intervenir que lors de la conclusion initiale ou du renouvellement du contrat d'assurance.

Article 3 - Dérogations aux règles du PPRN : Les dispositions du présent règlement ne s'appliquent pas si l'absence d'argile sur l'emprise de la totalité de la parcelle est démontrée par sondage selon une étude géotechnique au minimum de type G11 (étude géotechnique préliminaire de site) au sens de la norme NF P94-500.

Page 1/5 PPRN retrait-gonflement des argiles - Commune de Nevers (Nièvre) REGLEMENT

Titre II- Réglementation des projets

Les dispositions du présent titre sont définies en application de l'article L.562-1 du Code de l'Environnement, sans préjudice des règles normatives en vigueur. Elles s'appliquent à l'ensemble de la zone exposée B1 délimitée sur le plan de zonage réglementaire.

Cette partie du règlement concerne la construction de tout type de bâtiments. Pour les maisons individuelles, du fait de la sinistralité importante observée sur ce type de construction, des mesures particulières existent et sont traitées dans le chapitre II.

Chapitre I - Mesures générales applicables aux proiets de construction de bâtiment

Article 1 - Est prescrit en zone B1 : Pour déterminer les conditions précises de réalisation, d'utilisation et d'exploitation du projet au niveau de la parcelle, il est prescrit la réalisation d'une série d'études géotechniques sur l'ensemble de la parcelle, définissant les dispositions constructives et environnementales nécessaires pour assurer la stabilité des bâtiments vis-à-vis du risque de tassement différentiel et couvrant les missions géotechniques de type G12 (étude géotechnique d'avant-projet), G2 (étude géotechnique de projet) et G3 (étude et suivi géotechniques d'exécution) au sens de la norme géotechnique NF P 94-500. Au cours de ces études, une attention particulière devra être portée sur les conséquences néfastes que pourrait créer le nouveau projet sur les parcelles voisines (influence des plantations d'arbres ou rejet d'eau trop proche des limites parcellaires par exemple). Toutes les dispositions et recommandations issues de ces études devront être appliquées. Dès la conception de leur projet, les pétitionnaires doivent aussi veiller à prendre en compte les mesures de prévention, de protection et de sauvegarde du titre IV du présent règlement.

Pour les maisons individuelles et leurs extensions, il convient de se référer au chapitre suivant.

Chapitre II - Mesures particulières applicables aux constructions de maisons individuelles et de leurs extensions

Maison individuelle s'entend au sens de l'article L.231-1 du Code de la Construction et de l'Habitation : construction d'un immeuble à usage d'habitation ou d'un immeuble à usage professionnel et d'habitation ne comportant pas plus de deux logements.

Article 2 - Est prescrit en zone B1 :

En l'absence d'une série d'études géotechniques, telle que définie à l'article 1 du chapitre 1 du présent titre, il est prescrit la réalisation de l'ensemble des règles forfaitaires définies aux articles 2-1 et 2-2 du présent chapitre.

Article 2-1 - Règles de construction :

Article 2-1-1 - Est interdite : L'exécution d'un sous-sol partiel sous une construction d'un seul tenant, sauf mise en place d'un joint de rupture.

Article 2-1-2 - Sont prescrites les mesures suivantes : - des fondations d'une profondeur minimum de 0,80 m, sauf rencontre de terrains rocheux

insensibles à l'eau à une profondeur inférieure ;

Page 2/5 PPRN retrait-gonflement des argiles - Commune de Nevers (Nièvre) REGLEMENT

- des fondations plus profondes à l'aval qu'à l'amont pour les terrains en pente et pour des constructions réalisées sur plate-forme en déblais ou déblais-remblais afin d'assurer une

homogénéité de l'ancrage ; - des fondations continues, armées et bétonnées à pleine fouille, dimensionnées selon les préconisations du DTU 13-12 « Règles pour le calcul des fondations superficielles » et réalisées selon les préconisations du DTU 13-11 « Fondations superficielles - cahier

des clauses techniques » lorsqu'elles sont sur semelles ; - toutes parties de bâtiment fondées différemment ou exerçant des charges différentes et susceptibles d'être soumises à des tassements différentiels doivent être désolidarisées

et séparées par un joint de rupture sur toute la hauteur de la construction ; cette mesure

s'applique aussi aux extensions ; - les murs porteurs doivent comporter un chaînage horizontal et vertical liaisonné, dimensionné et réalisé selon les préconisations du DTU 20-1 « Ouvrages de

maçonnerie en petits éléments : Règles de calcul et dispositions constructives

minimales » ; - si le plancher bas est réalisé sur radier général, la réalisation d'une bêche périphérique est prescrite. S'il est constitué d'un dallage sur terre plein, il doit être réalisé en béton armé, après mise en huvre d'une couche de forme en matériaux sélectionnés et compactés, et répondre à des prescriptions minimales d'épaisseur, de dosage de béton et de ferraillage, selon les préconisations du DTU 13.3 « Dallages - conception, calcul et exécution ». Des dispositions doivent être prises pour atténuer le risque de mouvements différentiels vis-à-vis de l'ossature de la construction et de leurs

conséquences, notamment sur les refends, cloisons, doublages et canalisations ; les

solutions de type plancher porté sur vide sanitaire et sous-sol total seront privilégiées ; - en cas d'implantation d'une source de chaleur en sous-sol (chaudière ou autres), celle-ci ne devra pas être positionnée le long des murs périphériques de ce sous-sol. A défaut, il devra être mis en place un dispositif spécifique d'isolation des murs.

Article 2-2 - Dispositions relatives à l'environnement immédiat des projets de bâtiments Les dispositions suivantes réglementent l'aménagement des abords immédiats des bâtiments dans la zone Bl. Elles ont pour objectif de limiter les risques de retrait- gonflement par une bonne gestion des eaux superficielles et de la végétation.

Article 2-2-1 - Est interdite : Toute plantation d'arbre ou d'arbuste à une distance de tout bâtiment existant, ou du projet, inférieure à sa hauteur à maturité (1,5 fois en cas d'un rideau d'arbres ou d'arbustes) sauf mise en place d'un écran anti-racines d'une profondeur minimale de

2 m interposé entre la plantation et les bâtiments ;

Article 2-2-2 - Sont prescrits : - la mise en place de dispositifs assurant l'étanchéité des canalisations d'évacuation des

eaux usées et pluviales (raccords souples notamment) ; - la récupération et l'évacuation des eaux pluviales et de ruissellement des abords du bâtiment par un dispositif d'évacuation de type caniveau. Le stockage éventuel de ces eaux à des fins de réutilisation doit être étanche ; - le captage des écoulements de faibles profondeurs, lorsqu'ils existent, par un dispositif

de drainage périphérique situé à une distance minimale de 2 m de tout bâtiment ;

Page 3/5 PPRN retrait-gonflement des argiles - Commune de Nevers (Nièvre) REGLEMENT

- le rejet des eaux pluviales ou usées et des dispositifs de drainage dans le réseau collectif lorsque cela est possible. A défaut, les points de rejets devront être situés à l'aval du bâtiment et à une distance minimale de 5 mètres de tout bâtiment ou limite de

parcelle ; - la mise en place sur toute la périphérie du bâtiment, à l'exception des parties mitoyennes avec un terrain déjà construit ou revêtu, d'un dispositif s'opposant à l'évaporation (terrasse ou géomembrane enterrée par exemple) et d'une largeur minimale de 1,5 m ; - la mise en place d'écrans anti-racines d'une profondeur minimale de 2 m entre le bâtiment projeté et tout arbre ou arbuste existant situé à une distance inférieure à sa propre hauteur ou, à défaut, l'arrachage des arbres concernés.

Article 3 - Est recommandé en zone B1 :

Le respect d'un délai minimum de 1 an entre l'arrachage des arbres ou arbustes éventuels situés dans l'emprise du projet ou à son abord immédiat et le démarrage des travaux de construction, lorsque le déboisement concerne des arbres de grande taille ou en nombre important (plus de cinq).

Titre III- Mesures applicables aux biens et activités existants

Cette partie du règlement définit les adaptations qui doivent être effectuées par les propriétaires sur les biens qui ont été construits ou aménagés, conformément aux dispositions du code de l'urbanisme, avant l'approbation du PPRN. II s'agit de dispositions visant â diminuer les risques de désordres par retrait-gonflement des sols argileux en limitant les variations de teneur en eau dans le sol sous la construction et à sa proximité immédiate.

En application de l'article L. 562-1. Ill du Code de l'Environnement, ces mesures sont recommandées pour l'ensemble de la zone réglementée 81 . Compte tenu de la vulnérabilité importante des maisons individuelles face au risque de retrait-gonflement des sols argileux, les mesures suivantes n'incombent qu'aux propriétaires des biens de types « maisons individuelles » au sens de l'article L.231-1 du Code de la Construction et de l'Habitation.

Article 1 - Sont recommandées en zone 81 les mesures suivantes :

- la collecte et l'évacuation des eaux pluviales des abords du bâtiment par un système approprié dont le rejet sera éloigné à une distance minimale de 5 m de tout bâtiment. Le stockage éventuel de ces eaux à des fins de réutilisation doit être étanche et le trop-

plein doit être évacué à une distance minimale de 5 m de tout bâtiment ;

- la mise en place d'un dispositif s'opposant à l'évaporation (terrasse ou géomembrane enterrée) et d'une largeur minimale de 1,50 m sur toute la périphérie du bâtiment, à

l'exception des parties mitoyennes avec un terrain déjà construit ou revêtu ; - le raccordement des canalisations d'eaux pluviales et usées au réseau collectif lorsque cela est possible. A défaut, il convient de respecter une distance minimale de 5 m entre les points de rejet et tout bâtiment ou limite de parcelle.

Page 4/5 PPRN retrait-gonflement des argiles - Commune de Nevers (Nièvre) REGLEMENT

Titre IV- Mesures de prévention, de protection et de sauvegarde

Les dispositions du présent titre ne s'appliquent pas lorsqu'une étude géotechnique de niveau minimum G2 au sens de la norme NF P 94-500 démontre que les fondations de la construction sont suffisamment dimensionnées pour éviter les désordres liés aux aménagements à proximité du bâti.

Article 1 - Sont recommandées les mesures suivantes en zone Bl : - L'élagage régulier (au minimum tous les 3 ans) de tous arbres ou arbustes implantés à une distance de toute maison individuelle inférieure à leur hauteur à maturité, sauf mise en place d'un écran anti-racine d'une profondeur minimale de 2 m interposé entre la

plantation et les bâtiments ; cet elagage doit permettre de maintenir stable le volume de

l'appareil aérien de l'arbre (feuillage et branchage) ; - le contrôle régulier d'étanchéité des canalisations d'évacuation des eaux usées et pluviales existantes et leur étanchéification en tant que de besoin. Cette

recommandation concerne à la fois les particuliers et les gestionnaires des réseaux ; - ne pas pomper d'eau, entre mai et octobre, dans un puits situé à moins de 10 m d'un bâtiment existant, lorsque la profondeur du niveau de l'eau (par rapport au terrain naturel) est inférieure à 10 m.

Article 2 - Sont prescrites et immédiatement applicables les mesures suivantes en zone Bl :

- toute nouvelle plantation d'arbre ou d'arbuste doit respecter une distance d'éloignement par rapport à tout bâtiment au moins égale à la hauteur de la plantation à maturité (1,5 fois en cas d'un rideau d'arbres ou d'arbustes) ou être accompagnée de la mise en place d'un écran anti-racines d'une profondeur minimale de 2 m, interposé entre la

plantation et les bâtiments ; - la création d'un puits pour usage domestique doit respecter une distance d'éloignement

de tout bâtiment d'au moins 10 m ; - en cas de remplacement des canalisations d'évacuation des eaux usées et/ou pluviales, il doit être mis en place des dispositifs assurant leur étanchéité (raccords souples

notamment) ; - tous travaux de déblais ou de remblais modifiant localement la profondeur d'encastrement des fondations doivent être précédés d'une étude géotechnique de type G12 au sens de la norme NF P94-500, pour vérifier qu'ils n'aggraveront pas la vulnérabilité du bâti.

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Guacientes pour une Terre durable

Centre scientifique et technique Service Aménagement et Risques Naturels 3, avenue Claude-Guillemin Unité Risques Mouvements de Terrain BP 6009 117, avenue de Luminy-BP 167 45060 - Orléans Cedex 2 - France 13276 Marseille cedex 09 Tél. : 02 38 64 34 34 Té!. :04 91 17 74 74