PRESSBOOK 2019
L‘ANAC et l‘avia on civile gabonaise dans la presse en 2019 03—01– 2019
TRANSPORT AÉRIEN : LE SECTEUR EN CRISE AU GABON
Le transport aérien a est l’un des secteurs économiques qui a subi, en 2018, les effets de la crise qui se- coue le pays de plein fouet. L’ac vité a largement régressé selon les récentes données de l’Aéroport de Libreville (ADL).
Principal ges onnaire de l’Aéroport interna onal Léon Mba de Libreville, ADL es me que l’année 2018 a été l’un des exercices financiers les plus difficiles pour les compagnies aériennes desservant le pays.
Les sta s ques de l’ADL, citées par Direc nfosgabon.com, montrent que le transport aérien a affiché des résultats globalement en baisse en septembre 2018. Les mouvements commerciaux des avions ont fléchi de 14,51% en 2018, avec 12 870 vols contre 15 055 rota ons en 2017.
Le réseau domes que a enregistré 5608 vols contre 6609 en 2017, tandis que le réseau interna onal a enregistré en 2018, 7262 vols au compteur contre 8446 vols en 2017. Ce e baisse d’ac vité s’explique par l’arrêt des désertes de South Africa Airways et par les difficultés de Transair Congo. Le dynamisme des compagnies Afrijet Business Service, la Na onale Régionale Transport et le retour de Camair-Co n’ont pas pu inverser la tendance.
Par ailleurs, la tendance à la baisse s’est poursuivie avec le nombre de passagers transportés. En 2018, 589 583 passagers ont transité par ces compagnies à la fin septembre 2018, contre 623 153 passagers en 2017. Soit un repli de 5,4%. Le volume du fret s’est apprécié à 6,8%, grâce aux résultats de Solenta Avia - on, Allied Air Limited, Corex interna onal et Air France qui ont considérablement augmenté leur tonna- ge. Celui-ci se chiffre à 9505 tonnes en 2018 contre 8902 en 2017. Soit 6,8% de plus que l’an passé. 14—01– 2019
L’OACI EN MISSION D’INSPECTION DE L’AVIATION CIVILE GABONAISE
Du 29 janvier au 5 février 2019, les experts de l’Organisa on de l’avia on civile interna onale (OACI) effectueront une revue intermédiaire de sécurité sur les protocoles de l’avia on civile gabonaise.
Durant cet exercice, 533 ques ons seront passées en revue, en rapport notamment avec la législa on aéronau que de base. A savoir : les règlements d’exploita on ; l’organisa on de l’autorité na onale d’avia on civile ; la qualifica on et la forma on du personnel technique.
Les indica ons, les guides et les procédures techniques à l’endroit du personnel technique seront égale- ment inspectés tout comme, les obliga ons en ma ère de délivrance de licences ; les obliga ons de sur- veillance et la résolu on des problèmes de sécurité. (Le Nouveau Gabon)
14—01– 2019
AVIATION CIVILE : LES PROTOCOLES SÉCURITAIRES AU RÉVÉLATEUR DE L’OACI
Des experts de l’Organisa on de l’avia on civile interna onale (OACI) vont séjourner au Gabon du 29 janvier au 5 février, pour une revue intermédiaire de sécurité sur les protocoles de l’avia on civile gabo- naise.
Conformément à ses missions d’élabora on de normes perme ant la standardisa on du transport aéro- nau que interna onal, l’Organisa on de l’avia on civile interna onale (OACI) va dépêcher une mission au Gabon. Du 29 janvier au 5 février, les experts de l’organisa on interna onale vont séjourner dans le pays pour y effectuer une revue intermédiaire de sécurité sur les protocoles de l’avia on civile gabo- naise.
«Durant cet exercice, 533 ques ons seront passées en revue, en rapport notamment avec la législa on aéronau que de base», a révélé lenouveaugabon.com. Plus précisément, les interroga ons porteront sur les règlements d’exploita on, l’organisa on de l’Autorité na onale d’avia on civile (Anac), la qualifica- on et la forma on du personnel technique.
«Les indica ons, les guides et les procédures techniques à l’endroit du personnel technique seront égale- ment inspectés, tout comme les obliga ons en ma ère de délivrance de licences, les obliga ons de sur- veillance et la résolu on des problèmes de sécurité».
Le transport aérien est un système complexe car il regroupe différents acteurs (compagnies aériennes, fournisseurs des services de la naviga on aérienne, ges onnaire d’aéroports, prestataires d’assistance en escale, etc.) et met en jeu de mul ples interven ons humaines dans un environnement incertain et fluc- tuant.
Pour maintenir la sécurité, l’OACI édicte des normes et des recommanda ons applicables dans les pays signataires de la conven on de Chicago. Ils ont à leur tour la responsabilité de les adopter pour régir le transport aérien interna onal, les intégrer dans leurs règlements na onaux et dans leurs pra ques ; et, les appliquer pour perme re le main en des standards liés à la sécurité et la régularité des vols au- dessus de leur territoire. 24—01– 2019
L’ANAC ET LE BEIAA S’ENGAGENT À OPTIMISER LES ENQUÊTES LIÉES AUX ACCIDENTS ET INCIDENTS D’AVIATION
L’Agence na onale de l’avia on civile (ANAC) a récemment procédé, à la signature d’un mémorandum d’entente modifié qui la lie au Bureau d’enquêtes sur les incidents et accidents d’avia on (BEIAA).
Ce e signature a été actée par le directeur général de l’ANAC, Arthur Nkoumou Delaunay et le directeur du BEIAA, Dieudonné Mfoubou Moudhouma.
Selon l’Agence na onale de l’avia on civile, la conclusion de ce mémorandum d’entente vise à asseoir le partenariat en ma ère d’enquêtes consécu ves aux incidents et accidents d’avia on, entre ces deux organismes.
Il permet également de mutualiser les moyens dans le domaine des enquêtes sur les incidents et acci- dents d’avia on en République gabonaise. Cela, en conformité avec les normes et pra ques recomman- dées par l’Organisa on de l’avia on civile interna onale (OACI) notamment, l’annexe 13 à la Conven on de Chicago, tout en préservant l’autonomie de chaque en té.
27—01– 2019
TRANSPORT AÉRIEN : L’ANAC RENFORCE LES CAPACITÉS DES INSPECTEURS DANS LE DOMAINE SAFA
Dans le cadre de l’améliora on du transport aérien en Afrique centrale et du renforcement des capacités des inspecteurs de l’ANAC Gabon, une forma on dénommée SAFA (Safety Assessment of Foreign Air- cra ) s’est récemment déroulée au sein de l’ANAC. 13 inspecteurs tulaires et agent-cadres dans les domaines de la Navigabilité (AIR), des opéra ons aé- riennes (OPS & MD) et des licences du personnel (PEL) y ont pris part. Ce e forma on avait pour objec f principal de s’approprier la méthode SAFA pour l’inspec on sur l’aire de trafic des aéronefs étrangers a errissant au Gabon. Il s’agit d’un programme d’évalua on de la sécuri- té ini é en Europe et reconnu par l’OACI.
La forma on s’est déroulée en deux phases, théorique et pra que. Le cours théorique a porté sur l’ins- pec on générale, la nature des normes OACI / UE applicables, les éléments à inspecter, la procédure à suivre et des exemples de résultats pour chaque élément de la liste de vérifica on.
A l’issue du cours, les inspecteurs doivent pouvoir : présenter la méthodologie d’inspec on au sol d’aéro- nefs étrangers et présenter en détail les aspects pra ques liés aux éléments à vérifier dans le poste de pilotage (éléments A de la liste de contrôle), la cabine (éléments B de la liste de contrôle), l’état tech- nique apparent de l’aéronef (liste de contrôle des éléments C) et enfin, la soute à bagage (D-items de la liste de contrôle). 28—01– 2019
TRANSPORT AÉRIEN: JUSTIN NDOUDANGOYE VEUT SORTIR LE GABON DE LA LISTE NOIRE DE L’UE ET L’OACI
L’Union européenne (UE) et l’Organisa on de l’avia on civile interna onale (OACI) pour des raisons di- verses et variées ont dressé la liste dite noire des compagnies aériennes interdites ou faisant face à des restric ons d’exploita on dans les pays membres de ces structures dont le Gabon n’a pas été épargné.
A l’occasion de la 34e session du comité de ges on des ac vités aéronau ques na onales tenue le mer- credi 23 janvier dernier à Libreville, le ministre des Transports et de la Logis que Jus n Ndoundangoye, s’est engagé à sor r le Gabon de la liste noire de l’Union européenne et l’Organisa on de l’avia on civile interna onale.
Au cours de ce e réunion marquée par d’importantes prises de décisions de la part du premier respon- sable du ministère des Transports et de la Logis que, le patron de ce département ministériel a fait le choix de déclasser les aéroports de Mvengue et de Port-gen l de leur statut d’aéroports interna onaux.
Par ailleurs, dans le souci de redynamiser le secteur aéroportuaire gabonais, afin de le rendre plus a rac- f et compé f le ministre a annoncé l’instaura on d’une redevance addi onnelle pour ce secteur. « Qui dit redevance addi onnelle, dit majora on du coût du billet. Donc, l’objec f pour nous c’est de me re en place le plus rapidement possible par décision que je vais prendre, un comité qui va statuer sur la compé vité et l’a rac vité de l’aéroport de Libreville », a –t-il indiqué. Toute chose qui perme ra de refinancer la réhabilita on de l’ensemble des plates-formes aéroportuaires du Gabon.
En outre, le Gabon étant classé parmi les pays hors normes en ma ère aéroportuaire par L’U.E et l’OACI, Jus n Ndoudangoye a réaffirmé sa volonté de redonner à son pays ses le res de noblesses vis-à- vis de ces deux organisa ons dans le domaine du transport aérien. «Nous nous engageons à sor r le Gabon de la liste noire de l’Union européenne et de l’Organisa on de l’avia on civile interna onale », a-t-il décla- ré . 30—01– 2019
LE GOUVERNEMENT ANNONCE L’AUGMENTATION DU PRIX DU BILLET D’AVION
Le gouvernement gabonais envisage de redorer le blason de son secteur aéroportuaire. Il est ques on pour cela de le rendre plus a rac f et compé f grâce à l’instaura on d’une redevance addi onnelle.
«Qui dit redevance addi onnelle, dit majora on du coût du billet. Donc, l’objec f pour nous c’est de me re en place le plus rapidement possible, un comité qui va statuer sur la compé vité et l’a rac vité de l’aéroport de Libreville.», explique le ministre des Transports, Jus n Ndoundangoye, à la presse locale.
Ce e nouvelle taxe, selon le ministre, perme ra de financer la réhabilita on de l’ensemble des plate- formes aéroportuaires du Gabon.
A terme, le gouvernement veut sor r le pays des listes noires de l’Union européenne et de l’Organisa on de l’avia on civile interna onale. «Nous nous engageons à sor r le Gabon de la liste noire de l’Union européenne et de l’Organisa on de l’avia on civile interna onale.», confie le ministre, sans plus de pré- cision. 01—02– 2019
COMPÉTITIVITÉ DU SECTEUR AÉRIEN : LE LEITMOTIV DE JUSTIN NDOUNDAGOYE AU TCHAD
Le ministre des transports, Jus n Ndoundagoye a pris part hier, jeudi 31 janvier, à la 3e réunion du Comité directeur de supervision de la sécuri- té aérienne en Afrique Centrale qui s’est tenue à Ndjamena, au Tchad. Ce e par cipa on ren- force son engagement visant à redorer les le res de noblesse de l’avia on gabonaise, in- dexée récemment dans un rapport de l’Union européenne (UE) et l’Organisa on de l’avia on civile interna onale (OACI).
Au Gabon, le gouvernement ambi onne depuis quelques mois de faire des aéroports na onaux, les nouvelles « vitrines » du pays. La classifica on de ces objec fs comme priorité d’urgence pour le ministère des Transports ent aux remarques néga ves adressées par le Rapport de l’Union européenne (UE) et l’Organisa on de l’avia on civile interna onale (OACI) sur l’état de l’avia on na onale. En effet, interdite de survol dans l’espace aérien européenne, la quasi-totalité des compagnies aériennes na onales sont frappées du coup de sanc on de l’UE qui les a mises sur liste noire.
Jus n Ndoundagoye, l’actuel ministre des Transports veut inverser ce e tendance en procédant progres- sivement à la normalisa on des aéroports du pays et en boostant l’a rac vité du secteur. Pour cela, ce dernier avait annoncé lors de la 34e session du Comité de ges on des ac vités aéronau ques na onales du Gabon, organisée en novembre dernier, la dé-classifica on des aéroports de Mvengué et Port-Gen l de leur « statut d’aéroports interna onaux ».Pour insuffler sa nouvelle dynamique de structura on, ba- sée sur la compé vité et l’a rac vité des aéroports na onaux, le ministre avait annoncé la mise sur pied d’une redevance addi onnelle. Celle-ci devrait perme re d’après la vision du ministre, de « refinan- cer la réhabilita on de l’ensemble des plateformes aéroportuaires du Gabon ».
C’est par ces mécanismes en quête d’approba on du gouvernement que le Gabon compte sor r de la liste noire de l’UE et l’OACI. La présence du ministre de transport à Ndjamena au Tchad conforte donc l’« engagement » du Gabon à améliorer et moderniser les condi ons de naviga on aérienne sur son sol. 10—02– 2019
L’OACI PASSE EN REVUE, LE SYSTÈME DE SUPERVISION DE LA SÉCURITÉ AÉRIENNE DU GABON Du 29 janvier au 6 février 2019 à Libreville, l’Organisa on de l’avia on civile interna onale (OACI) a pro- cédé à une revue coordonnée de l’ensemble des huit domaines, sur la base des huit éléments, cruciaux du système de supervision de la sécurité aérienne du Gabon, indique l'Agence na onale de l'avia on civile (ANAC).
Le rapport préliminaire rendu à cet effet le 6 février dernier, ne relève aucune préoccupa on significa ve sur tous les aspects observés. L’on note plutôt une sa sfac on d’ensemble qui se traduit à travers : l’établis- sement d’un système solide de supervision de la sécurité de l’avia on civile et une progression significa ve du taux de mise en œuvre des normes et pra ques recommandées de l’OACI ;
Selon l’ANAC, le rapport défini f sera transmis dans les prochains jours par la sec on des audits de su- pervision de la sécurité et de la naviga on aérienne (OAS) de l’OACI. Il perme ra d’indiquer le taux de mise en œuvre par l’avia on civile gabonaise, des normes et pra ques recommandées de l’OACI.
10—02– 2019
DÉLÉGATION DES ACTIVITÉS AÉRONAUTIQUES : LE GABON DIT OUI À L’ASECNA
Le Gabon et L’Agence pour la sécurité de la naviga on aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA) ont enfin procédé au renouvèlement du contrat de déléga on de ges on des ac vités aéronau ques, après trois ans de moult discussions.
L’accord a été signé la semaine dernière à Paris entre le Ministre des Transports et de la Logis que du Gabon, Jus n Ndoundangoye et le Président du Conseil d’administra on de l’ASECNA, Jean François De Maziere. C’était en présence du Directeur général de l’ASECNA, Mohamed Moussa.
Les deux par es se sont félicitées de l’abou ssement heureux de ce dossier qui vient me re un terme aux avenants semestriels en cours depuis 2015, qui régissaient la collabora on entre l’ASECNA et l’État Gabonais.
C’est le 30 décembre 2010 qu’un contrat de déléga on pour la ges on des Ac vités Aéronau ques Na- onales (AAN) du Gabon avait été signé entre la République Gabonaise et l’Agence pour la sécurité de la Naviga on Aérienne en Afrique et à Madagascar. Depuis le 01 Janvier 2011, L ASECNA est chargée d’assurer la ges on commerciale de 10 aéroports du pays ; l’exploita on des services de la naviga on aérienne sur 8 aérodromes ; l’exploita on et l’entre en des installa ons météorologiques synop ques (sauf Libreville, Port-Gen l et Mvengué) et la ges on de la sûreté sur les aéroports qui relèvent de son périmètre.
Pour rappel, L’ASECNA est le principal fournisseur de services de la naviga on aérienne dans 17 pays : Bénin, Burkina Faso, Cameroun, République centrafricaine, Comores, Congo, Côte d’Ivoire,Gabon, Gui- née Bissau, Guinée équatoriale, Madagascar, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal, Tchad et Togo. Elle couvre une superficie d’environ 16 500 000 km2 d’espace aérien divisée en 6 régions d’informa on de vol (F.I.R) telles que définies par l’Organisa on de l’avia on civile interna onale. 17—02– 2019
L’OACI INSPECTE LE SYSTÈME DE SUPERVISION DE LA SÉCURITÉ AÉRIENNE DU GABON
L’Organisa on de l’Avia on Civile Interna onale (OACI) a procédé du 29 janvier au 6 février 2019, à une revue coordonnée de l’ensemble des 8 domaines et sur la base des 8 éléments cruciaux du système de supervision de la Sécurité aérienne du Ga- bon.
Les domaines d'audit passés en revu par l’OACI concernent la législa on, la struc- ture organisa onnelle de l'avia on civile, les licences du personnel, l’exploita on des aéronefs, la navigabilité des aéronefs civils , les aérodromes, les services de na- viga on aérienne et les enquêtes accidents
Le rapport préliminaire rendu public au terme de l’inspec on relève les points po- si fs suivants :
· L’établissement d’un système solide de supervision de la sécurité de l’avia on civile ;
· Une progression significa ve du taux de mise en œuvre des normes et pra ques recommandées de l’OACI ;
· Aucune préoccupa on significa ve
Selon l’Agence Na onale de l’Avia on (ANAC) du Gabon, l’OACI me ra à disposi on le rapport défini f dans les prochains jours à travers la sec on des audits de supervision de la sécurité et de la naviga on aérienne (OAS). Celui perme ra alors d’indiquer le taux de mise en œuvre par l’avia on civile gabo- naise, des normes et pra ques recommandées de l’OACI. 20—02– 2019
MINISTÈRE DES TRANSPORTS: LA HAUTE AUTORITÉ DE SURETÉ DANS LE COMA
En mal de fonc onnement depuis plus d’un an déjà, la Haute autorité de la sûreté et de la facilita on de l’aéroport Léon Mba présente les signes d’une structure qui plonge dans un coma profond. En té sous tutelle technique du ministère des Transports et en charge de la sûreté de l’avia on civile, l’on peine à savoir qui dirige ce e en té en l’état actuel des choses.
Puisque un an après le départ de son ancien patron, nommé à la direc on générale du CEDOC, le générale Antoine Mbou pour ne pas le citer, la structure n’a jamais eu droit à un nouveau dirigeant, même pas en qualité d’intérimaire. L’impression qui se dégage laisse transparaitre la démission de la tutelle ministérielle face à l’espèce de pilotage automa que imposé à la structure jusqu’au moment où nous me ons sous presse.
Dans l’une de nos précédentes édi ons, l’on s’interrogeait déjà sur le vice de forme qui découle de la conduite actuelle de la Haute autorité par le Secrétaire permanent sortant. Car faisons- nous observés, la structure se trouve placée sous une double tutelle ministérielle, à savoir le ministère des Transports et de logis que, et celui de l’Intérieur en charge de l’immigra on. Au point qu’une large opinion y voit désormais se dessiner en poin llés, l’avenir professionnel des deux cent agents que compte la Haute Autorité.
Ce personnel figure-t-il désormais sur le fichier de la police na onale ? Autrement dit, la ques on qui mérite d’être posée est de savoir lequel des deux départements ministériels, Transports et Intérieur, est en droit d’assumer aujourd’hui les charges liées au fonc onnement de la structure ? La ques on vaut son pesant d’or dans la mesure où les difficultés d’ordre fonc onnel dont fait face la Haute autorité, depuis plus d’un an, restent en l’état. Il est ques on notamment des retards de salaires devenus chro- niques, la suppression de la police d’assurance, de l’aide de rentrée scolaire et des fêtes de fin d’année, le bonus de la fête du travail et le carburant du staff dirigeant.
Ce n’est pas tout. Les agents se plaignent également du blocage des plans de carrière. Pourtant bien s puler sur contrat de travail qui lie les agents à la Haute autorité, la structure doit assurer leur forma- on sur divers pans de la sûreté de l’avia on civile. Or, sou ent-on au hall de l’aéroport Léon Mba, que les dernières forma ons remontent à l’époque du colonel de police, Noël Ngabima. A la date du 11 fé- vrier, les agents a endent toujours les salaires du 25 du mois précédant. Conséquence, ces compa- triotes travaillent dans le stress permanent, faute de salaires et l’incapacité à honorer ne serait-ce que leur intendance privée. Les choses se passent comme si les tutelles ministérielles s’accommodaient à l’incongruité qui émaille désormais le fonc onnement de la Haute Autorité. Puisque visiblement, le pro- jet de l’office de sûreté et de facilita on demeure une vue de l’esprit.
Rien de concret depuis plus de deux longues années que le texte y rela f est trimbalé entre le Parle- ment et le ministère des Transports. Du coup, la Haute autorité passe du coma simple au coma profond. Restera plus qu’à constater la mort clinique de leur structure. Ques ons: à quand la concré sa on de la muta on de la structure en office de sûreté tant a endu ? Doit-on penser à un projet mort-né? That’s the ques on. Pendant que nous me ons sous presse, les agents ont déposé un préavis de grève. 25—02– 2019
RETRAIT PRÉSUMÉ DE LA CERTIFICATION DE L’OACI À ADL : GSEZ AIRPORT EXPLIQUE !
GSEZ Airport, l’opérateur à qui le gouver- nement gabonais a confié la ges on de l’Aéroport Interna onal Léon Mba de Li- breville à par r du 6 octobre 2018 a, dans un communiqué rassuré qu’il dé ent un cer ficat provisoire d’aérodrome délivré par l’autorité de l’avia on civile (ANAC) et est engagé dans le processus d’obten on du cer ficat défini f.
Le Cer ficat d’Aérodrome est délivré par l’ANAC Gabon, conformément à la régle- menta on na onale établie selon les normes et pra ques de l’OACI (Organisa on de l’Avia on Civile Interna- onale).
Lorsqu’un changement de ges onnaire d’aéroport survient, il faut reconduire le processus de délivrance de l’agrément au nouveau ges onnaire.
Durant le dernier audit en date de l’OACI, qui s’est déroulé du 29 janvier au 6 février 2019, l’organisme a examiné le processus de cer fica on de l’aéroport de Libreville qui a été jugé conforme. Aucune dégra- da on n’a été constatée tout comme aucun avis de retrait du cer ficat d’aérodrome n’a été émis.
Par ailleurs, dans un communiqué de presse paru le 22 février 2019 dans le quo dien l’Union, l’ANAC a fait état des conclusions du rapport préliminaire de la revue de l’OACI faisant apparaître :
– L’établissement d’un système solide de supervision de la Sécurité de l’avia on civile ;
– Une progression significa ve du taux de mise en œuvre des normes et pra ques recommandées par l’OACI
– Aucune préoccupa on significa ve de sécurité.
Une fois le rapport défini f établi par l’OACI, l’ANAC publiera les avancées significa ves réalisées.
Le Gouvernement gabonais a confié la ges on de l’Aéroport Interna onal Leon Mba à par r du 6 oc- tobre 2018. Dès la reprise, GSEZ Airport a entamé un vaste programme d’aménagements visant à main- tenir l’infrastructure vieillissante et d’améliorer l’expérience passager. GSEZ Airport est fermement résolu à améliorer l’infrastructure aéroportuaire du Gabon afin de donner un nouveau souffle à l’infrastructure vieillissante et de proposer de meilleurs services aux passagers. 26—02– 2019
26—02– 2019
AÉROPORT LÉON MBA : GSEZ AIRPORT EN RÈGLE
Conformément à la règlementa on na onale établie selon les normes et pra ques de l’Organisa on de l’avia on civile interna onale (OACI), GSEZ Airport affirme détenir un cer ficat provisoire d’aérodrome délivré par l’Autorité de l’avia on civile (Anac). Le nouveau ges onnaire de l’aéroport interna onal Léon Mba est dans l’a ente d’un cer ficat défini f.
Le nouveau ges onnaire de l’aéroport interna onal Léon Mba entend se conformer à la réglementa on de l’Organisa on de l’avia on civile interna onale (OACI). Depuis fin 2018, GSEZ Airport affirme détenir un cer ficat provisoire d’aérodrome délivré par l’Autorité de l’avia on civile (Anac) et est engagé ́ dans le processus d’obten on du cer ficat défini f.
«Le cer ficat d’aérodrome est délivré par l’Anac, conformément à la règlementa on na onale établie selon les normes et pra ques de l’OACI. Lorsqu’un changement de ges onnaire d’aéroport survient, il faut reconduire le processus de délivrance de l’agrément au nouveau ges onnaire», a déclaré GSEZ Air- port qui remplace ADL, qui a géré l’aéroport Léon Mba 30 ans durant.
Une manière pour l’opérateur de couper court aux informa ons persistantes selon lesquelles, le cer fi- cat lui aurait été re ré par l’OACI. «Durant le dernier audit en date de l’OACI, qui s’est déroulé du 29 janvier au 6 février 2019, l’organisme a examiné ́ le processus de cer fica on de l’aéroport de Libreville qui a été ́ jugé conforme. Aucune dégrada on n’a été ́ constatée tout comme aucun avis de retrait du cer ficat d’aérodrome n’a été́ émis», a affirmé GSEZ.
D’autant que dès la reprise de l’aéroport, GSEZ Airport a entamé ́ un vaste programme d’aménagements visant à maintenir l’infrastructure et d’améliorer l’expérience passager. Ce que semble confirmer le rap- port préliminaire de l’audit de l’OACI. Celui-ci a fait apparaître l’établissement d’un système solide de supervision de la securité ́ de l’avia on civile, une progression significa ve du taux de mise en œuvre des normes et pra ques recommandées de l’OACI et, aucune préoccupa on significa ve de securité.́
«Une fois le rapport défini f établi par l’OACI, l’Anac publiera les avancées significa ves réalisées», indi- qué le nouveau ges onnaire de l’aéroport Léon Mba. Par ailleurs, GSEZ Airport dit être fermement réso- lu à «améliorer l’infrastructure aéroportuaire du Gabon afin de donner un nouveau souffle à l’infrastruc- ture vieillissante et de proposer de meilleurs services aux passagers». 04—03– 2019
LE PERSONNEL DE LA COMPAGNIE AÉRIENNE NRT RÉCLAME 4 MOIS DE SALAIRE
Les agents de la compagnie aérienne Na- onale régionale transport (NRT) plus connue sous son pe t nom La Na onale ont vivement manifesté vendredi devant le siège de leur compagnie dans les envi- rons de l’aéroport Léon Mba de Libreville pour réclamer 4 mois de salaires impayés depuis l’arrêt des vols de la compagnie.
« Ventre affamé n’a point d’oreilles », ont -ils écrit avec du charbon sur une pan- carte. « 4 mois de salaires impayés, c’est inhumain », enfoncent-ils sur une banderole.
Pour se faire entendre, ces salariés ont allumé un grand feu dans la cours de la société et se sont mis à taper sur des objets métalliques produisant un grand vacarme dans le secteur.
La na onale, peut transport locale préféré des gabonais pour sa poli que de Low cost, est clouée au sol depuis novembre 2018. Un li ge entre ac onnaires est à l’origine de ce e somnolence de la compagnie qui ne serait pas en faillite, selon plusieurs sources.
L’Agence na onale pour la naviga on aérienne (ANAC) a re ré le cer ficat de transporteur aérien dé- cerné à la compagnie à cause de ce li ge. Du coup, en dehors des clients, ce sont les 120 agents de la compagnie qui en pâ ssent. 11—03– 2019
14—03– 2019
CRASH DU BOEING 737 MAX8 D’ETHIOPIAN AIRLINES : L’ANAC RASSURE
Suite au crash du Boeing 737 MAX8 de la compagnie de transport aérien, Ethiopian Airlines, survenu le dimanche 10 mars der- nier, le Directeur général de l’Agence na onale de l’Avia on Civile gabonaise (ANAC), Arthur Nkoumou Delaunay, a rassuré, lors de son passage sur les antennes de Gabon 24, les gabonais quant aux inquiétudes occasionnées par ce drame.
Inquiets du fait que des aéronefs de ce type a errissent à Libreville, les Gabonais, comme toute autre popula on, a endaient certainement des explica ons sinon des garan es de la part des autorités en charge du transport aérien.
Selon M. Arthur Nkoumou Delaunay, l’ANAC jouera toujours parfaitement son rôle dans ce contexte et que, au cas où il y a le moindre problème, elle ne manquera pas d’agir en conséquence immédiatement.
D’autant plus, a-t-il expliqué, qu’avant qu’une compagnie interna onale ne desserve le Gabon, elle est tenue de respecter les conven ons qui sont signées entre les différents Etats. Techniquement, des experts sont envoyés auprès de ces compagnies afin de s’assurer de tous les paramètres, notamment, la par e exploita on et celle technique pour en vérifier la conformité. Une fois que ces contrôles sont effectués, les compagnies aériennes sont autorisées, via les accords aériens à desservir donc Libreville. Ce, en fonc on du nombre de fréquences qui auront été déterminées.
Il s’agit notamment des inspec ons inopinées, celui des licences, du personnel, des documents de bord.., pendant le temps d’es- cale.
A la ques on de savoir si toutes les compagnies étrangères qui opèrent au Gabon bénéficient d’un suivi par culier, le patron de l’ANAC s’est voulu effec vement rassurant. Elles font, selon lui, l’objet d’une inspec on technique au préalable et des contrôles con nus.
Aussi durant toute l’année, des contrôles sont effectués sur les sta ons. «L’avion se pose et les passagers sont débarqués et nos inspecteurs de l’avia on civile effectuent immédiatement le contrôle pour vérifier que toutes les compagnies sont conformes», a -t-il déclaré avant de rappeler les missions de l’ANAC.
En effet, depuis 2009, date de sa mise en place, l’ANAC a obliga on de me re en œuvre toutes les mesures rela ves à l’avia on civile interna onale et à appliquer les normes et les pra ques recommandées par l’Organisa on de l’avia on civile et interna o- nale (OACI) en République Gabonaise. Notamment celles rela ves à la Conven on de Chicago du 7 décembre 1944 en ma ère de transport aérien et ra fiée par le Gabon en 1962.
L’ANAC a endra par ailleurs, les conclusions de l’enquête (état de fabrica on, état d’exploita on, état d’immatricula on, etc.). S’il y a des problèmes techniques avérés, le constructeur Boeing prendra des mesures nécessaires.
«Il est vraiment beaucoup tôt de se prononcer, il faut a endre les conclusions de l’enquête. La compagnie Ethiopian, elle-même a déjà pris de mesures fortes…», a déclaré M. Nkoumou Delaunay, avant de rappeler également que le Boeing 737 MAX8 est un avion très phare de Boeing, avec 51 ans d’exploita on. Il s’agit là d’une nouvelle généra on de 731 MAX ; un avion qui est très fiable, selon lui. Ce e nouvelle version intègre les évolu ons en ma ère. Ethiopian fait par e des compagnies à commander ce nouvel aéronef. Actuellement d’autres compagnies interna onales à travers le monde, opère aussi avec ce type d’aéronef et certaines desservent l’aéroport de Libreville.
Rappelons que le jeudi 21 février 2019, le Gabon a été honoré par ces 11 candidates admises en juin dernier à la sélec on très stricte de la compagnie aérienne Ethiopian Airlines au poste d’hôtesses de l’air.
C’était une première dans l’histoire de l’avia on civile gabonaise que ladite compagnie recrute des Gabonaises, après près de 4 mois passées à leur centre de forma on. Toutes ces jeunes filles ont passé avec brio leur examen de CSS au centre Ethiopian Avia on Academy.
Outre ces hôtesses, ce grand centre de forma on n’a formé qu’un seul Gabonais comme pilote, Serge Olivier Nzikoue, actuelle- ment cadre au ministère des Transports.
Les conclusions de l’enquête, déjà en cours, sont très a endues de tous et des Gabonais en par culier. 15—03– 2019
GABON : L’ANAC SUSPEND LES BOEING 737 MAX
Suite au crash intervenu le 10 mars à Addis-Abeba, l’Agence na onale de l’avia on civile (Anac) a suspendu, le 14 mars, l’exploita on des Boeing 737 Max de l’espace aérien et du territoire gabonais à « tre conservatoire».
L’Agence na onale de l’avia on civile (Anac) interdit le survol de l’espace aérien na onal par les Boeing 737 Max, après le drame du 10 mars survenu à Addis-Abeba, en Éthiopie. Pour prémunir le Gabon d’une catastrophe similaire, elle a décidé, le 14 mars, d’interdire l’espace aérien na onal aux appareils de ce type.
Comme les autorités d’avia on civile de plusieurs pays, l’Anac a «procédé à l’interdic on de survol de leur espace aérien et d’a errissage sur leur territoire, des Boeing 737 MAX à tre conservatoire». Le 10 mars, le monde a été choqué par le crash d’un Boeing 737 Max de la compagnie Ethiopian Airlines, partant d’Addis-Abeba à des na on de Nairobi (Kenya). Aucun des 157 passagers à bord n’a survécu, selon les autorités de l’Avia on civile éthiopiennes.
«Compte tenu de ces circonstances, et bien que l’enquête n’ait révélé aucune cause à ce stade, convaincue que des inves ga ons complémentaires doivent être effectuées par les autorités de cer fica on de ce type d’avion pour s’assurer de leur navigabilité», l’Anac a réitéré sa décision de suspendre le survol de son espace aérien et l’a erris- sage sur son territoire, de tous les avions Boeing 737 Max.
18—03– 2019
FRAPPÉE D'INTERDICTION DE SURVOL ET D'ATTERRISSAGE AU GABON, LA COMPAGNIE TURKISH AIRLINES REM- PLACE SON 737 MAX 8 SUR LA DESSERTE DE LIBREVILLE PAR UN 737-900
La compagnie de transport aérien Turkish Airlines, n’a pas a endu la nouvelle des autorités gabonaises interdi- sant le survol de son territoire et l’a errissage sur son sol des Boeing 737 MAX 8.
En fait, trois jours après le terrible accident qui a coûté la vie à l’ensemble des passagers de la compagnie Ethiopian Airlines le 10 mars dernier, six minutes après son décollage, le transporteur turc qui effectue cinq rota- ons hebdomadaires dans la capitale gabonaise, a remplacé le 737 MAX 8 sur la desserte de Libreville par un Boeing 737-900. 24 heures après ce remplacement, les autorités gabonaises ont décidé d’interdire de survol et d’a errissage, l’aéronef au Gabon.
«Plusieurs autorités de l'avia on civile ont procédé à l’interdic on de survol de leur espace aérien et d’a erris- sage sur leur territoire, des Boeing 737 MAX à tre conservatoire. Dans ce e même op que, plusieurs compa- gnies aériennes exploitant ce type d’aéronef, les ont cloué au sol.», indique l’Agence Na onale de l’Avia on civile du Gabon dans un communiqué repris par NewsAero.
«Compte tenu de ces circonstances, poursuit le communiqué, et bien que l’enquête n’ait révélé aucune cause à ce stade, convaincue que des inves ga ons complémentaires doivent être effectuées par les autorités de cer fica- on de ce type pour s’assurer de leur navigabilité, l’Agence na onale de l’avia on civile suspend le survol de son espace aérien et l’a errissage sur son territoire, de tous les avions Boeing 737 MAX.» 19—03– 2019
GSEZ AIRPORT LÉON MBA INTERNATIONAL : DU BRUIT DANS LES COULOIRS
Avantages et acquis sociaux chamboulés depuis le changement de concessionnaire, emplois menacés par de nouveaux recrutements préféren els, les 156 agents de GSEZ Airport Léon Mba Interna onal maugréent dans les couloirs, où il se murmure un besoin d’entrer en grève.
Mi-février 2019, démissionnait le directeur des achats de l’ex-ADL (Aéroport de Libreville)… Un acte qui, en réalité, est le révélateur du climat à GSEZ Airport Léon Mba Interna onal. Ceci étant la nouvelle appella on de l’ADL depuis l’arrivée, en octobre dernier, de la filiale locale du singapourien Olam reprenant en concession l’aéroport interna onal Léon Mba.
En cinq mois donc, selon de nombreux employés de la structure, le nouveau management a fait grincer bien de dents au point que, comme le directeur commercial, d’autres pourraient poser leur démission ou engager un bras de fer. Ceux-ci sont forts de ce que qu’il avait été convenu, lors de l’annonce d’un changement de concessionnaire, que le personnel gabonais ne sera pas licencié, leurs avantages devant être maintenus. Ce n’est pas le cas aujour- d’hui.
Six directeurs Avec le changement de raison sociale, la structure se serait alourdie de nouveaux venus qui me ent en péril les em- plois trouvés. A tre d’exemple, elle compte désormais 6 directeurs : en sus directeur général, il y a maintenant un directeur d’exploita on, un administra f et financier, un directeur commercial et un directeur technique avec ad- joint… tous amenés par le nouveau concessionnaire. Des arrivées me ant naturellement en danger les postes hié- rarchiques occupés par les Gabonais. «La machine à sous étant acquise, les Singapouriens font maintenant comme ils veulent, sans respect du protocole d’accord avec l’Etat», peste un cadre gabonais de l’entreprise indiquant que nombreux d’entre eux vont se retrouver au chômage. «GSEZ crée des postes pour loger ses Singapouriens et autres : chef de service de cela, chef de service de ceci, responsable des infrastructures, responsables des opéra ons, etc. des postes dont on n’a pas besoin», indique le même homme.
Mise en concession absurde L’on se demande seulement si ce e situa on est une outrecuidance de GSEZ Airport Léon Mba Interna onal. Car, selon des sources concordantes, les employés de l’ADL ont découvert en janvier dernier que, contrairement à ce qui avait été annoncé, l’ar cle 9 de la conven on passée avec l’Etat autorise le concessionnaire à se défaire d’une par e des agents «pour des raisons qui lui sont propres». Les employés locaux ne comprennent cependant pas pourquoi ceux qui arrivent dans les bagages du repreneur n’ont, au constat, «pas d’exper se, pas de savoir-faire dans une ac vité aussi sensible». Il est à reconnaître, en effet, que l’avia on n’a jamais figuré dans les mé ers d’Olam.
Les agents locaux ne s’expliquent d’ailleurs pas la mise en concession de cet aéroport. «Pendant 30 ans, l’ac vité a toujours réalisé des bons résultats et bénéfices. On ne comprend pas pourquoi, l’Etat s’en défait alors qu’il y trouvait son compte, ne fut-ce qu’au tre des impôts et des emplois créés ou maintenus», regre e une dame.
Mais, ceux qui maugréent le plus dans les couloirs se plaignent surtout de la perte de certains avantages tels que l’assurance maladie ou encore, pour certains cadres, la suppression des dota ons pour carburant, pour crédit télé- phonique ou encore l’aide à la construc on ou à l’acquisi on d’une propriété, le crédit automobile, etc. 25—03– 2019
CHERTÉ DES BILLETS D’AVION : LE GABON VEUT LIMITER LA CASSE
Conséquence des nombreuses taxes prélevées sur les compagnies aériennes et du prix élevé du carburant, la hausse du prix des billets d’avion est une situa on avec laquelle le ministère gabonais des Transports et de la Logis que veut en finir.
Au Gabon, depuis quelques années, «le coût du carburant est élevé, les compagnies sont trop taxées et la conséquence immédiate est le prix excessif des billets de transport». Ce constat a été fait récem- ment par Jus n Ndoundangoye à l’occasion d’une réunion avec des membres de son cabinet. Pour le ministre des Transports et de la Logis que, au moment où le coût de la vie s’envole en raison de la crise économique, il convient de me re fin à ce e situa on. Il y va aussi de «la compé vité et de l’a rac vité de l’Aéroport interna onal Léon Mba» désormais géré par le groupe Singapourien Olam.
Aussi, le membre du gouvernement informe-t-il de la mise en place d’un comité ad hoc chargé de réfléchir et de proposer des solu ons devant perme re d’abou r à une baisse du prix des billets d’avion, par culièrement pour les compagnies locales. Composé d’experts des ministères des Transports, de l’Économie, des Hydrocarbures, du Budget, ainsi que ceux des en tés de ges on de la plateforme aéroportuaire, de régula on du secteur, les vendeurs de carburant et les compagnies aériennes, ce comité a lancé ses travaux le 20 mars, en iden fiant les principales difficultés auxquelles sont confrontées les compagnies aériennes.
De ce e première séance de travail, il ressort clairement que les taxes prélevées sur les compagnies, liées à leurs produits et services, sont quelques fois excessives et ont un impact non négligeable sur la trésorerie des transporteurs. Le comité ad hoc envisage de «reme re à plat la chaîne des taxes diverses», histoire d’y voir plus clair, et de préciser les raisons jus fiant ces différents prélèvements. À terme, le gouvernement espère faire «adopter une nouvelle structura on des tarifs des billets et éviter aux passagers de payer les taxes imposées en réalité aux compagnies aériennes».
Selon le ministre des Transports et de la Logis que, le secteur du transport aérien au Gabon pâ t aussi du prix du carburant : «vendu 40% plus cher que dans les autres États de la zone Cemac». Pour régler ce e ques on, Jus n Ndoundangoye dit a endre des proposi ons du sous-comité technique dans les quatre prochains mois. Élargi aux opérateurs pétroliers exerçant au Gabon ainsi qu’aux en tés de régula on et aux administra ons fiscales, ce sous-comité technique est chargé de «proposer des recommanda ons objec ves sur la structure des prix des produits pétroliers aéronau ques, sur les redevances de sûreté, sur la fiscalité a rac ve des née au secteur du tourisme et surtout sur les coûts des billets d’avion pour les vols domes- ques». 02—04– 2019
GABON : LES NOUVEAUTÉS D’AIR FRANCE POUR L’ÉTÉ 2019
A par r du 31 mars, Air France va inaugurer sa saison es vale. Pour son pro- gramme été 2019, la compagnie renouvelle son offre sur le ciel gabonais avec deux grandes nouveautés : l’arrivée du Boeing 787 et le Wi-Fi à bord.
Air France lance sa saison es vale avec de belles nouveautés pour le Gabon. Parmi elles, l’arrivée du Boeing 787 (encore appelé Dreamliner) sur le ciel Gabon. «Nous sommes heureux d’avoir l’opportunité d’offrir à nos clients gabonais l’exclusivité du premier voyage en Afrique centrale du Dreamliner d’Air France», a annoncé la directrice Air France au Gabon. «Le Boeing 787 marque une nouvelle étape dans la modernisa on de notre ligne Gabo- naise», a affirmé Louise Audyll Ongoum.
Doté des dernières cabines de voyage long-courrier, cet appareil a effectué son vol inaugural Paris-Libreville, le 31 mars. Trois mois durant, à raison d’un vol quo dien, Air France proposera sur sa liaison Paris-Libreville en Boeing 787. «Air France dessert le Gabon depuis plus de 72 ans. Au fil du temps nous n’avons cessé de renouveler notre flo e. Le Gabon a toujours été une des na on de choix en Afrique pour Air France», s’est réjoui le directeur général Air France-KLM pour l’Afrique Centrale. «Il s’agira de la première liaison commerciale en Afrique Centrale d’Air France en Boeing 787», a révélé Frédéric Descours.
Le luxe confort du Dreamliner Selon la compagnie aérienne, le Boeing 787, dernier-né des Boeing de nouvelle généra on, réunit un grand nombre d’atouts pour les clients. Air France met en avant une connexion wifi à bord installée sur tous les appareils et adaptée aux besoins des clients ; des hublots plus grands d’environ 30% par rapport aux avions similaires ; une meilleure pressurisa on et une hygro- métrie plus importante qui rendent le voyage encore plus confortable ; une réduc on significa ve des émissions de Co2 (- 20%) ainsi que des émissions sonores.
Air France assure également que «la clientèle gabonaise pourra retrouver le confort des nouvelles cabines Best déjà présentes sur le Boeing 777». La compagnie fait allusion à l’excellence en plein ciel en cabine «Business» qui intègre des sièges Full Flat ; le confort pour tous dans la nouvelle cabine «Premium Economy» dotée d’une assise large et relaxante avec 40 % d’espace supplémentaire par rapport à la cabine «Economy» qui, elle, disposera d’un siège plus large (à 44 cm de largeur) et plus d’inclinaison (à 118°).
A côté de ces atouts et confort qu’offrent le Dreamliner, Air France annonce une autre nouveauté pour ses clients avec de nouvelles offres de connec vité : Air France Connect. Désormais, les voyageurs vont accéder à 3 Pass Wi-Fi depuis leurs propres appareils (smartphone, table e, ordinateur). Le premier est un pass «Message» gratuit. Il offre la possibilité d’en- voyer et de recevoir gratuitement des messages WhatsApp, Facebook Messenger, iMessage et WeChat depuis un smartphone ou table e durant tout le vol.
La deuxième offre est un pass «Surf». Il permet de naviguer sur Internet et de consulter ou d’envoyer des emails. Les clients peuvent en bénéficier selon des tarifs allant de 2000 à 12 000 francs CFA environ. La dernière offre de connec vité à bord du Boeing 787 est le pass «Stream». Disponible à bord de tous les vols long-courriers, il inclut les avantages du pass Message et du pass Surf. Il permet de bénéficier d’un haut débit Internet pour profiter du streaming et du téléchargement durant tout le vol, pour environ 20 000 francs CFA.
Les clients pourront jouir pleinement de ces offres jusqu’au 30 juin. Le 1er juillet marquera en effet le retour du Boeing 777. Cumulant 72 ans de présence au Gabon, Air France transporte en moyenne 130 000 passagers par an sur la ligne Libreville- Paris-Libreville. Au Gabon, la compagnie aérienne a créé 10 000 emplois indirects 14—04– 2019
SÛRETÉ : LE GABON RENFORCE LES CAPACITÉS DE SON PERSONNEL AÉRONAUTIQUE
La Direc on de la sûreté et de la facilita on de l’Agence de l’Avia on Civile (ANAC) a animé trois séances de forma on 1.2.3 BASE en sûre- té du 28 février au 08 mars pour le groupe 1 ; du 11 au 20 mars pour le groupe 2 et du 22 au 29 mars 2019.
Elles étaient, d’une part, des nées au person- nel technique de l’ANAC, et d’autre part, aux agents des en tés basées à l’aéroport telles que : SERVAIR, BOLLORE, AFRYJET EX HAUTE AUTORITE.
Ces forma ons s’inscrivent dans le cadre de l’améliora on constante du système de sûreté dans les aéroports du pays, lequel cons tue une priorité pour l’ANAC au regard des fai- blesses constatées lors de l’audit USAP-CMA OACI qui a eu lieu en août 2017, explique l’ANAC.
Dans la pra que, ces forma ons ont permis de capaciter le personnel en savoir technique pour les agents en service dans les postes d’inspec on/filtrage (PIF) ainsi que les postes d’accès rou er d’inspec on/filtrage (PARIF) qui à terme, devront être cer fiés par l’autorité compétente en ma ère de supervision de la sûreté de l’avia on civile.
Au terme de la forma on, les par cipants ont obtenu une note supérieure à 75%, ce qui a valu des félicita ons spéciales du Directeur général adjoint de l’ANAC, M. Eric Thibault MOUSSOUAMI MOUSSIROU qui les à inviter “dès à présent à me re ces connaissances théoriques en pra que pour améliorer la culture de la sûreté au sein de la zone aéroportuaire”. 23—04– 2019
RENCONTRE ENTRE LE MINISTRE GABONAIS DES TRANSPORTS ET LE MINISTRE ÉQUATO-GUINEEN DE L'AVIATION CIVILE
Le Gabon sollicité dans une démarche consensuelle avec la Guinée Équatoriale pour que l'Afrique Centrale ne perde pas la Représenta on Sous-Régionale de l'Organisa on de l'Avia- on Civile Interna onale (OACI).
C'est l'objet de la rencontre à Libreville entre les Ministres Gabonais des Transports, Jus n Ndoundangoye et Équato-guinéen de l'Avia on Civile, Minko Ango.
Le Ministre Équato-Guinéen a profité de ce e rencontre pour féliciter le Gabon, suite aux conclusions rassurantes du rapport d'audit de l'OACI visant la mise aux normes des principaux aéroports.
02—05– 2019
LE TRANSPORT AÉRIEN EN ZONE DE TURBULENCES AU GABON
L’ac vité du transport aérien gabonais enregistre des résultats mi gés à la fin de l’année 2018. En effet, les mouvements com- merciaux des avions fléchissent de 11,7 %.
Ce e contreperformance se jus fie, au niveau na onal, par la suspension provisoire de la compagnie aérienne na onale (NRT). Le réseau interna onal, quant à lui, pâ t à la fois de l’ar- rêt des désertes de South Africa Airways et des difficultés de Transair Congo. Conséquences, le nombre de passagers trans- portés affiche une baisse de 3,2 %, soit 789 514 passagers en 2018 contre 815 938 un an plus tôt.
Seul le volume du fret re son épingle du lot. Il s’apprécie de 4,3 % grâce aux efforts, au niveau na onal, de Solenta Avia on et à la bonne tenue du trafic d’Air France, d’Allied Air Limited et de Corex au plan interna onal. 03—05– 2019
VOLS DIRECTS LIBREVILLE-JOHANNESBURG
Lors du lancement du vol inaugural Cargo fret hebdomadaire de la compagnie Ethiopian Airlines, le 29 avril dernier, la compagnie en a profité pour informer le public de l'ouverture de la desserte directe entre Libreville et Johannesburg.
Sur ce e ligne moyen-courrier, Asky Airlines, dans laquelle Ethiopian Airlines dé ent des parts, va assurer le trafic. « Sur ce e ligne, c'est Asky Airlines qui a été choisie pour transporter les passagers et les marchandises », a affirmé Simon Ovono Eyene, représentant de Asky. « Nous allons avoir quatre vols dans la semaine au départ de Libreville, autour de 19 heures, pour être à Johannesburg aux environs de 23 heures, et au départ de Johannesburg entre 23 heures-minuit, pour être à Libre- ville autour de 6 heures », a-t-il ajouté.
Ce e offre n'existe plus sur le marché au départ de Libreville. En effet, depuis le retrait des compagnies telles que South Afri- can et autres qui assuraient des vols directs sur ce e des na on, il fallait jusqu'alors transiter par certaines capitales afri- caines, comme Kigali via Rwandair, pour se rendre en Afrique du Sud. Naturellement, les aspects techniques liés à la manuten- on des colis seront assurés par les partenaires techniques de Asky, dont Corex interna onal.
06—05– 2019
TRANSPORT AÉRIEN : SOLENTA AVIATION GABON CLOUÉE AU SOL !
Après la faillite rocambolesque d’Africa Avia on, et les tribula ons judiciaires de La Na onale, le tour est venu à la compagnie à capi- taux sud-africains, Solenta Avia on Gabon, de se voir re rer son cer ficat de transport aérien (CTA).
Depuis le 30 avril 2019, tous les aéronefs de ce e compagnie sont cloués au sol. Selon des sources internes, l’Agence na onale de l’avia on civile lui aurait re ré son agrément technique car ne remplissant plus les normes de sécurité exigées par l’Organisa on de l’avia on civile interna onale (OACI).
Solenta Avia on Gabon est implantée au Gabon depuis 2001. Elle est ini alement spécialisée dans le transport de fret et la loca on d’avions dans toute la sous-région.
Ac ve au Gabon avec des vols charters, elle convoyait le fret en partenariat avec le géant mondial de la logis que, DHL, avant de muter vers le transport des passagers en août 2015.
En mars 2019, elle avait annoncé avoir reçu le quitus de l’Autorité aéronau que civile du Cameroun (CCAA), pour desservir la capitale camerounaise. Il faut savoir que le cer ficat de transporteur aérien (CTA, AOC pour Air Operator’s Cer ficate) est un agrément délivré à une compagnie aérienne afin de pouvoir réaliser des opéra ons de transport commercial.
07—05– 2019
INFRASTRUCTURES : LES TRAVAUX DU NOUVEL AÉROPORT DE LIBREVILLE DÉMARRENT BIENTÔT
Projet annoncé depuis plusieurs années et maintes fois retardé, le nouvel aéroport de Libreville pourrait voir ses travaux débu- ter d’ici à une trentaine de jours. C’est du moins ce qui ressort d’une récente réunion du ministre des Transports et de la Logis- que, Jus n Ndoundangoye, avec les partenaires et au cours de laquelle il a annoncé le début de ces travaux.
En prélude aux travaux de ce chan er situé à Essassa, au PK 28, de Libreville, et qui pourraient démarrer dans 30 jours, le mi- nistre des Transports et de la Logis que s’est entretenu avec les partenaires du gouvernement dans ce projet. Ce sont les repré- sentants des entreprises marocaines Innova ve contractors for advanced dimensions (Icad) et de la Société générale des travaux du Maroc (SGTM) qui ont échangé avec le membre du gou- vernement.
«Nous allons dans l’air de la modernité. Nous voulons moderniser nos infrastructures aéroportuaires. Et c’est ce que le prési- dent de la République appelle de tous ses vœux disant de faire des ports et aéroports des vitrines de notre pays. C’est dans ce sens que nous nous lançons non seulement dans la construc on d’un nouvel aéroport, mais que celui-ci soit la vitrine du Ga- bon», a déclaré Jus n Ndoundangoye.
Le nouvel aéroport s’étendra sur 4500 hectares. Le membre du gouvernement a affirmé que toutes les opéra ons inhérentes au dédommagement des habitants des villages étaient effec ves et qu’il détenait, à ce jour, les tres de propriété sur ces es- paces où l’on retrouvait 14 villages et plus de 200 tombes.
Le projet sera développé avec le partenariat de la Zone économique spéciale de Nkok (GSEZ). Mais pour l’heure, l’on est en- core à la phase de déforesta on dont le lancement officiel se fera dans les 30 prochains jours.
Selon l’Agence gabonaise de presse (AGP), après un appel d’offres pour l’équipement de naviga on, de construc on de la tour de contrôle et d’équipement météorologique, l’entreprise ICAD a procédé, le vendredi 3 mai, à la présenta on de ces équipe- ments et des différentes étapes de construc on de la tour de contrôle et de la sta on de sécurité ainsi que de la lu e contre l’incendie. 07—05– 2019
GABON : LES TOURMENTS DU TRANSPORT AÉRIEN EN 2018
Plombé par plusieurs tribula ons au niveau na onal, le trans- port aérien a réalisé de mauvaises performances en 2018. Et rien ne laisse présager d’un léger mieux en 2019.
Amorcée depuis quelques années déjà, la chute libre du trans- port aérien au Gabon s’est consolidée en 2018. Des résultats mi gés que l’Aéroport de Libreville (ADL) impute à la dispari on d’Afric Avia on, la suspension de la Na onale et les récentes difficultés de Solenta Avia on Gabon. Une situa on qui a eu de fortes répercussions sur le mouvement des avions commer- ciaux.
Au niveau du réseau domes que, l’on note en effet une baisse de 11,7% à 17 173 vols en 2018, contre 19 443 l’année d’avant. Même tendance baissière sur le réseau interna onal avec 7214 vols en 2018, contre 8431 en 2017. Soit une chute de 14,4%. Naturellement, la baisse du mouvement des vols commerciaux a impacté le nombre de passagers.
En 2018, en effet, 181 936 passagers ont été transportés sur le réseau domes que. Soit une baisse de 5,4% par rapport à 2017, où le nombre de passagers était de 192 363. Heureusement, réseau interna onal sort la tête de l’eau avec une hausse de 1,7% à 508 846 passagers en 2018, contre 500 231 un an plus tôt. Une légère embellie qui n’occulte pas cependant les passagers en transit, qui ont enregistré un véritable gap en 2018 à -20%. Soit 98 732 en 2018 contre 123 344 en 2017.
Dans ce tableau sombre du transport aérien en 2018, l’éclaircie se trouve du côté du fret avec des performances posi ves à tous les niveaux. Sur le réseau domes que, le volume du fret s’est chiffré à 617 tonnes en 2018, contre 580 tonnes en 2017. Soit une augmenta on de 4,3%. Même tendance haussière sur le réseau interna onal, où le volume du fret a évolué de 4,2%. Soit 12 135 tonnes en 2018, contre 11 640 en 2017.
Par ailleurs, après un exercice 2018 en basse al tude, rien ne laisse indiquer que l’ac vité domes que prendra de la hauteur ce e année. «Au niveau na onal, les perspec ves pour l’année 2019 semblent encore bien compromises», a prévenu ADL. 08—05– 2019
GSEZ AIRPORT INAUGURE SES NOUVELLES BOUTIQUES DUTY FREE ET RELAY
Fruit d’un partenariat public – privé, GSEZ Airport a célébré l’améliora on des services aux passagers à l’Aéroport Interna onal de Libreville et inauguré les nouvelles bou ques Duty Free et Relay avec Lagarnère Travel Retail. C’était ce 7 mai 2019, en présence du Premier Ministre, Chef du gouvernement, Julien Nkoghe Bekale, des membres de son gouvernement et des responsables de GSEZ Airport.
Des nouvelles infrastructures aéroportuaires et des nouveaux services aux voyageurs, qui viennent réconforter les autorités gabonaises et les responsables de GSEZ Airport. En effet, de- puis la reprise de la ges on de l’aéroport, il y a 7 mois, GSEZ a entrepris un vaste programme d’améliora on du terminal qui comprend entre autres, la mise à disposi on des passagers, d’un wifi gratuit, de nombreux travaux visant à améliorer l’infrastructure, notamment la piste et du renforcement du système de sécurité de l’aéroport. La bou que Duty Free située en zone d’embarquement propose déjà plus de 4 000 réfé- rences de produits hors taxes incluant non seulement des parfums, cosmé ques, confiseries, alcools, électronique, jouets et accessoires de mode, mais également des produits locaux. Des bou ques Duty Free et realy, réalisées par Lagardère Travel Retail l’un des leaders mondiaux dans le secteur du Retail et de la restaura on en aéroport avec des opéra ons dans plus de 20 aéroports et 35 pays. Parmi les grands services aux voyageurs, il y a les nouveaux salons pour l’enregistrement des pas- sagers en classe affaires, Remise à neuf des anciens lieux d’aisance de l’aéroport, un nouveau restaurant dans le hall des dé- parts pour le service aux passagers.
Pour les responsables de GSEZ, ces nouvelles offres perme ront au Gabon, de devenir un aéroport de choix dans la sous- région. « Depuis la reprise de la ges on de l’Aéroport Interna onal de Libreville en Octobre 2018 par GSEZ Airport, nous avons entrepris une série de travaux voués à améliorer le terminal, les services dédiés aux passagers ainsi que l’expérience passa- ger. L’aéroport Interna onal est non seulement une vitrine pour le Gabon mais aussi un terminal qui a voca on dans un moyen terme être un aéroport de choix dans la sous-région. Les équipes de GSEZ Airport sont fières des travaux réalisés en l’espace de 7 mois et con nuent à œuvrer ac vement pour compléter le programme d’améliora on de l’aéroport qui de- vrait être achevées d’ici quelques mois seulement », a déclaré le directeur de GSEZ Airport, Indranil Gupta. Pour le ministre des transports gabonais, Jus n Ndoundangoye, « ces nou- velles offres, fourniront non seulement une diversité de pro- duits aux passagers, 100% made in Gabon, pourraient aussi, à long terme, augmenté le nombre de passager en direc on du Gabon », a dit le membre du gouvernement.
C’est donc des nouvelles bou ques et infrastructures qui vont perme re de faire une meilleure combinaison, entre expé- rience interna onale et savoir-faire local. Pour in fine, offrir des meilleurs services aux voyageurs. 09—05– 2019
AÉROPORT DE LIBREVILLE : LE FRANÇAIS VISIOM DÉPLOIE DE NOUVEAUX ÉQUIPEMENTS DE SÛRETÉ
L’aéroport interna onal Léon Mba de Li- breville poursuit la mise à niveau de son programme de sûreté et de sécurité aéro- portuaire. Dans les prochaines semaines, la plateforme sera dotée d’importants équi- pements de traitement de bagages en ca- bine et en soute, de sécurité et de télédé- tec on des métaux et autres objets déli- cats, a annoncé le Ministère gabonais des Transports et de la Logis que.
Le contrat d’acquisi on a été signé,en ce sens, entre le Ministre des Transports et de la Logis que, Jus n NDOUNDANGOYE et le Directeur Commercial de VISIOM, Stéphane WATTEZ.
A en croire les deux par es, le contrat prévoit également l’acquisi on d’autres équipements de facilita on des nés aux aéro- ports de Port-Gen l et de Franceville.
Pour la maintenance de tous ces équipements et compte tenu des besoins, VISIOM va ouvrir à Libreville un Centre de forma- on et de fourniture des pièces de rechange couvrant la région Afrique Centrale.
Rappelons que la conclusion de ce contrat d’achat des équipements aéronau ques intervient moins d’un mois après la visite des installa ons du groupe français VISIOM à Paris par le Ministre des Transports et de la Logis que. 10—05– 2019
AÉROPORT INTERNATIONAL DE LIBREVILLE : LA PATTE DE GSEZ AIRPORT
Sept mois après le commencement de la ges on de l’aéroport interna o- nal de Libreville, GSEZ Airport célèbre l’améliora on des services aux pas- sagers, présentée au gouvernement, le 7 mai. Étendu sur 350 m2, le nou- veau Duty Free de Lagardère Travel Retail a été inauguré à ce e occasion.
Le nouveau ges onnaire de l’aéroport interna onal Léon Mba souhaite imprimer sa marque. Dans le cadre de son vaste programme d’améliora- on du terminal entamé il y a sept mois, GSEZ Airport a doté l’aéroport de nouveaux services aux passagers. Visitant ces innova ons, le 7 mai à Li- breville, le ministre des Transports s’est dit ravi de ce e nouvelle offre, car elle donne «un contenu réel au nouveau contrat de concession signé entre la République gabonaise et Olam Interna onal Airport».
Selon Jus n Ndoundangoye, «l’objec f affiché à travers ces innova ons est d’accroitre le trafic de 300 000 passagers en 2020, 500 000 passagers en 2021 et 1 million de passagers en 2022». Concrètement, l’offre con- cerne un nouveau salon pour l’enregistrement des passagers en classe affaires ; un nouveau salon pour les adolescents, enfants et personnes à mobilité réduite ; un espace d’emballage après pesée au comptoir ; un transport de passagers par bus sur piste entre les avions et salles d’a ente ; des sièges plus confortables dans l’ensemble du terminal ; de nouveaux espaces de restaura on et aisance ; un nouveau système de ges on de sta onnement automobile ; une connexion Internet gratuite ; un nouveau site web facilitant à l’accès à toutes les informa ons.
Plus de 600 m² pour Duty Free & Mode et Restaura on Ce e nouvelle offre de services s’étend à un nouveau Duty Free, aménagé sur 350 m2 par Lagardère Travel Retail, un des leaders mondiaux dans le secteur du Retail et la restaura on en aéroport. La bou que Duty Free est située en zone d’embarquement et propose déjà plus de 4000 références de produits hors taxe avec des parfums, cosmé ques, confiseries, alcools, électroniques, jouets, accessoires de mode et produits locaux. Selon le directeur général Europe, Moyen-Orient et Afrique de Lagardère Travel Retail, l’un des objec fs de ce nouvel espace est de me re en avant le savoir-faire gabonais et promouvoir les pe tes et moyennes entreprises (PME) locales. «Ce e nouvelle offre confirme l’ambi on de Lagardère de se développer sur le con nent africain et, notre volonté d’apporter nos meilleurs stan- dards opéra onnels interna onaux tout en me ant en avant le savoir-faire des sociétés locales», a déclaré Frédéric Chevalier.
Selon les clauses du contrat de concession, la mul na onale française aura l’exclusivité d’exploiter plus de 600 m², sur les seg- ments Travel essen als, Duty Free & Mode et Restaura on, sous la houle e de différentes enseignes de renom comme Aelia Duty Free et Relay. Et en 2021, à la suite de la livraison du futur aéroport de Libreville, Lagardère Travel Retail y aménagera un espace de plus de 1000 m². D’ici là, la mul na onale française ouvrira un restaurant en zone sous douane courant 2019.
10—05– 2019
GABON, POURQUOI A-T-ON SUSPENDU LES ACTIVITÉS DE SOLENTA AVIATION?
Cloués au sol depuis le 30 avril dernier, les aéronefs de la com- pagnie aérienne Solenta Avia on Gabon n’opèrent plus. L’Agence Na onale de l’Avia on Civile (ANAC) du Gabon lui a re ré son cer ficat de transport aérien, le CTA, qu’elle juge non conforme aux normes sécuritaires de l’OACI.
Ne remplissant plus les normes de sécurité exigées par l’Orga- nisa on de l’Avia on Civile Interna onale (OACI), l’ANAC a interdit à la compagnie Solenta Avia on Gabon de mener ses ac vités dans le ciel gabonais.
En effet, l’Agence Na onale de l’Avia on Civile du Gabon a re ré à la compagnie Solenta Avia on Gabon, son Cer ficat de trans- port aérien (CTA) qui lui perme rait d’effectuer les vols. Le CTA est un agrément délivré à une compagnie aérienne afin de pou- voir réaliser des opéra ons de transport commercial. Ce document a este de la capacité de la compagnie à assurer des vols en toute sécurité. Il est complété par la licence d’exploita on, qui établit le périmètre commercial d’exploita on alloué à la compa- gnie aérienne.
Compagnie aérienne basée à Johannesburg, en Afrique du Sud, Solenta Avia on dispose sa base de maintenance à l’aéroport interna onal OR Tambo. Elle exploite des vols cargo sur des lignes régionales à travers l’ Afrique subsaharienne pour le compte de DHL Avia on.
Implantée depuis 2001 au Gabon, Solenta Avia on Gabon était ini alement spécialisée dans le transport de fret et la loca on d’avions dans la sous-région ouest-africaine. Elle convoyait le fret en partenariat avec le leader français de la logis que DHL, avant de muter vers le transport des passagers en août 2015. Depuis 4 ans et avec l’obten on de la cer fica on de l’Agence Na- onale de l’Avia on civile (ANAC), la compagnie dessert le Gabon en vols charters et/ou régulier. En mars 2019, elle avait an- noncé avoir reçu le quitus de l’Autorité aéronau que civile du Cameroun pour desservir la capitale camerounaise.
11—05– 2019
TRANSPORT AÉRIEN: UN AÉROPORT, TROIS SITES !
Les années passent et le Gabon n’a toujours pas un aéro- port digne de ce nom. Les pouvoirs publics, après avoir annoncé la construc on d’un nouvel aéroport à Malibé, au nord de Libreville, puis à Andem, vers Kango, sur la Na o- nale 1, un autre site.
Il s’agit du PK 28, sur La Na onale 1, plus précisément à Nkok, dans le deuxième arrondissement de la commune de Ntoum. Là-bas, le ministre des Transports et de la logis- que, jure, crois de bois, crois de fer, qu’un nouvel aéro- port y sera construit. Et les travaux vont démarrer, selon Jus n Ndoudangoye, dans un mois. Les représentants des entreprises marocaines : Innova ve contractors for Avanced Dimensions (Icad) et de la société générale des Travaux du Maroc (SGTM) ont échangé avec le membre du gouvernement, à cet effet.
Au moment où le département des Transports était occupé par un certain Paul Mba Abessole, un projet iden que était sor de l’imagina on gouvernementale, pour doter le Gabon d’une infrastructure aéroportuaire digne d’un Etat moderne. C’est à Mali- bé, au nord de Libreville, que cet aéroport devait être construit. Puis, sans explica ons officielles, le dossier n’était plus d’actuali- té. Certainement classé dans les vieux roirs du gouvernement.
Arrive Paul Biyoghe Mba, à la Primature. Ce dernier et son gouvernement de l’époque ont ressor le dossier. Ce e fois, Malibé a été abandonné au profit d’Andem, à 68 kilomètres de Libreville, dans le département du Como-Kango. Mais sur les lieux, il n’y avait aucune ombre d’un début des travaux. Le dossier a été encore classé. On peut donc se demander si avec Jus n Ndoudan- goye, le fameux aéroport, qu’on promet devant micros et caméras depuis des lustres, verra enfin le jour.
Il faut dire que dans la sous-région, le Gabon fait par e des pays qui ont échoué, jusque-là, en ma ère d’infrastructures aéropor- tuaires modernes. Aux an podes du Congo voisin, où Maya-Maya (Brazzaville) et Olombo (Oyo), pour ne citer que ces deux aé- roports du Congo-Brazzaville, s’inscrivent dans la modernité.
Un peu plus loin de nous : Lomé –Tocoin. Ce nouvel hub de la compagnie Asky compte désormais un nouvel aéroport ultra- moderne. Quid du Gabon ? Là est toute la ques on. Présent à l’inaugura on de l’aéroport Blaise Diagne de Dakar, Ali Bongo avait déclaré à la presse : «In challah, dans 3 ans, le Gabon inaugurera aussi un nouvel aéroport.» Ce e promesse faite le 7 dé- cembre 2017 sera-t-elle tenue ? Wait and see. 17—05– 2019
RÉDUCTION DE L’ÉMISSION DE CO2 : L’ANAC À PIED D’ŒUVRE
Soucieuse de minimiser l’impact de l’avia on interna onale sur le climat, l’Agence na onale de l’avia on civile (Anac) a adopté le 30 avril dernier, le Règlement aéronau que gabonais n° 8 rela f à la protec on de l’environne- ment (RAG 8.3).
Le Gabon a adopté le 30 avril dernier, le règlement aéronau que gabonais rela f à la protec on de l’environnement (RAG 8.3) dans le cadre de la mise en œuvre du Régime de compensa on et de réduc on de carbone pour l’avia- on interna onale (Corsia). Une décision qui intervient deux ans après son adhésion à ce programme. Lancé par l’Organisa on de l’avia on civile interna- onale (OACI), celui-ci vise à parvenir à une croissance neutre en carbone pour l’avia on interna onale à l’horizon 2020.
Le RAG 8.3 est la transposi on de l’Annexe 16 volume 4 à la Conven on de Chicago, rela ve à l’avia on civile interna onale, et comprends les normes et pra ques recommandées rela ves à la mise en œuvre du Régime de compensa on et de réduc on de carbone pour l’avia on interna onale (Corsia). «Ainsi, les exigences du RAG 8.3 concernant la surveillance, la déclara on et la vérifica on (MRV) des émissions de CO2 provenant de vols interna onaux sont entrées en vigueur depuis le 1er mai 2019. Les exigences de compensa on des émissions de CO2, quant à elles, s’appliqueront à par r du 1er janvier 2021», a indiqué l’Anac.
En effet, la contribu on de l’avia on à l’émission de Co2 ne s’élève qu’à 2%. Toutefois, si rien n’est fait, ce e part pourrait aug- menter, car le trafic aérien connaît une croissance exponen elle. Le Corsia est un des moyens employés par les États membres de l’OACI pour parvenir à une croissance neutre en carbone pour l’avia on interna onale à par r de 2020. Il devrait compléter d’autres mesures planifiées telles que : l’évolu on de la technologie des aéronefs ; les améliora ons opéra onnelles; une u lisa- on accrue des carburants durables pour l’avia on.
Le mécanisme prévoit deux phases de mise en œuvre, afin de tenir compte des capacités respec ves des différents États dans le monde : une première phase entre 2021 et 2026 basée sur le volontariat, puis une seconde phase à par r de 2027 où le disposi- f s’appliquera de façon universelle à l’excep on d’un certain nombre d’États exemptés (notamment les pays les moins dévelop- pés, les plus enclavés et ceux dont le transport aérien est le moins mature). 17—05– 2019
GABON: GSEZ AIRPORT VEUT REDYNAMISER L’AÉROPORT INTERNATIONAL LÉON MBA
Depuis qu’elle a succédé à ADL et obtenu la concession de ges on de l’aéroport interna onal Léon Mba de Libreville, Gsez AirPort filiale du Singapourien Olam, mul plie les ini a- ves visant à améliorer le rendement et la qualité de ce e infrastructure. Ainsi, dans le but d’« améliorer les services aux voyageurs », l’en té a entrepris des travaux en quatre phases.
Alors qu’elle a déjà créé un centre de données moderne, bien équipé pour gérer les besoins de l’aéroport interna onal Léon Mba, équipé le terminal d’un logiciel commun (CUTE), per- me ant aux compagnies aériennes d’accéder à leurs propres systèmes de réserva on et d’exploita on de l’aéroport, mais aussi réparé les systèmes de surveillance de la télévision en circuit fermé (CCTV), Gsez est bien décidé à aller encore plus loin.
En effet, dans son processus d’améliora on des infrastructures aéroportuaires, Gsez AirPort veut « reme re à neuf le système de traitement des bagages vieux de 30 ans », aménager une zone fumeur dans l’aéroport, un programme de protec on contre les termites entre autres. En ce qui concerne les services aux voyageurs, Gsez AirPort qui a déjà aménagé un nouveau salon pour l’enregistrement des passagers en classe affaires et les passagers à mobilité réduite, les personnes âgées et les enfants, veut aller encore plus loin.
Dans ce e op que, un espace pour emballer les bagages après la pesée aux comptoirs d’enregistrement sera aménagé, un bus côté piste pour transporter les passagers de l’avion au terminal, un nouveau restaurant dans le hall des départs pour le service aux passagers en plus d’un nouveau site web, seront mis à disposi on des voyageurs, en plus de beaucoup d’autres innova ons.
Pour ce qui est de la sécurité et de la conformité, plusieurs ouvertures dans la clôture de l’aéroport seront fermées, « pour pré- venir différentes a eintes à l’environnement côté piste, qu’elles soient humaines ou animales ». Côté opéra ons, un centre d’appels pour recevoir les no fica ons de maintenance pour les services d’ingénierie et informa que, sera créé. Autant dire que Gsez AirPort, qui vient d’inaugurer les espaces Relay et Visiom, veut faire de l’embléma que Aéroport Interna onal Léon Mba, un véritable pôle d’excellence. 21—05– 2019
21—05– 2019
TRANSPORT AÉRIEN : PERFORMANCES SÉCURITAIRES DU GABON EN HAUSSE DE 72’91% POUR LE GABON
Le Gabon a enregistré des performances en hausse inhérentes aux normes de sécurité et de sûreté sur sa plate-forme aéroportuaire, (Ndlr : passant de 26,07% en 2016 à 72,91% en 2019). C’est la prin- cipale conclusion à laquelle est parvenue la mission de valida on coordonnée par l’Organisa on de l’Avia on Civile Interna onale (OACI). Une informa on délivrée hier lundi 20 mai courant, par Ar- thur Nkoumou Delauney, Directeur Général de l’Agence Na onale de l’Avia on Civile (ANAC).
Le Gabon vient d’enregistrer l’une voire la plus importante progres- sion en ma ère de sureté aérienne de la sous région si l’on s’en ent à la no fica on de l’Organisa on l’Avia on Civile Interna o- nale (OACI), suite à une mission de Valida on ayant séjournée au Gabon. « Une exigence qui s’applique aux quelques 180 pays ayant ra fié les accords prévus dans le cadre de la méthode de surveillance con nue du programme universel d’audits de supervision de la sureté » a déclaré Arthur Nkoumou Delau- ney, Directeur Général de l’ANAC. Laquelle mission a constaté l’évolu on des textes règlementaires du secteur de l’avia on civil, de l’état technique des aéronefs, de la conformité des équipements aéronau ques de sûreté et de falsifica on ainsi que le profil des personnels navigants. Une courbe de progression des chiffres pointant le système de supervision de la sé- curité aérienne et de conformité a évolué passant de près de 6,9% en 2007, 18,26% en 2012, 26,07% en 2016 et 72,92% en 2019.
« Ce rapport de l’OACI nous montre clairement et sous réserve des observa ons de nos experts a endus au plus tard le 2 juillet 2019 prochain, que notre pays le Gabon a réalisé la performance la plus importante, tributaire d’efforts considérables inves s par les plus hautes autorités, pour pallier les insuffisances notées ces dernières années dans le délicat domaine de la sécurité et de la naviga on aérienne », a déclaré Jus n Ndoundangoye, Ministre des Transports et de la Logis que. Un sa sfecit qui perme ra « de nous rapprocher de l’Union Européenne pour engager des discussions sur la sor e de l’Avia on Civile Gabonaise de la liste noire » a conclu ce dernier. 21—05– 2019
GABON/AUDIT OACI: LE PAYS AFFICHE UN TAUX DE CONFORMITÉ DE PLUS DE 72%
Le Gabon a enregistré une forte progression de sa mise aux normes à l'issue du dernier audit USOAP de l’OACI. Les résultats dudit audit ont été présentés le lundi 10 mai 2019 à Libreville par l'Agence Na onale de l'Avia on Civile, en présence du Ministre des Transports et de la Logis que, M. Jus n NDOUNDANGOYE.
Le pays a obtenu un taux de conformité de 72,91%. Un résultat qui place le Gabon en 2ème posi on de la CEEAC et en 1ère de la CEMAC.
La mission de valida on coordonnée de l’Organisa on de l’Avia on civile interna onale (OACI) a effectué son audit du 29 janvier au 06 février.Huit domaines du sys- tème de supervision de la sécurité ont été passés en revue notamment les textes réglementant le secteur de l'Avia on Civile; l'état technique des aéronefs; la conformité des équi- pements aéronau ques de sûreté et de facilita on ainsi que le profil des personnels navigants.
Selon le Directeur général de l’ANAC, Arthur Nkoumou Delaunay, ces résultats révèlent une courbe de progression remar- quable des chiffres pointant le système de supervision de la sécurité aérienne et de conformité, soit près de 6.9% en 2007, 18,26% en 2012, et 26,07% en 2016.
Pour le ministre, Jus n NDOUNDANGOYE, « ce rapport de l’OACI nous montre clairement et sous réserve des observa ons de nos experts a endues au plus tard le 2 juillet 2019 prochain, que notre pays le Gabon a réalisé la performance la plus impor- tante, tributaire d’efforts considérables inves s par les plus Hautes Autorités, pour pallier les insuffisances notées ces der- nières années dans le délicat domaine de la sécurité et de la naviga on aérienne ».
Selon lui, le prochain défi consistera à lever l'interdic on de l'Union Européenne qui pèse sur les compagnies aeriennes du Gabon.
Il s'agit désormais "de nous rapprocher de l'Union Européenne pour engager des discussions sur la sor e de l'Avia on Civile Gabonaise de la liste noire", a déclaré le ministre. 21—05– 2019
LIBREVILLE: DÉMARRAGE ANNONCÉ DES TRAVAUX DE TERRASSEMENT DU NOUVEL AÉROPORT
La séance de travail qui a lieu le vendredi 17 mai entre le ministre des Transports et de la Logis que Jus n Ndoundangoye, et les responsables des socié- tés Innova ve contractors for advanced dimensions (ICAD) et Société générale des travaux du Maroc (SGTM), a permis de donner un coup d’accélérateur au projet de construc on du nouvel aéroport inter- na onal de Libreville. Ainsi, les travaux de terrasse- ment du terrain devant abriter cet édifice, démarre- ront dans un mois comme l’a annoncé le membre du gouvernement.
Projet ambi eux et innovant, le nouvel aéroport in- terna onal de Libreville dont la ges on et la cons- truc on ont été confiées à Gsez Airport, vont bientôt débuter si l’on se fie aux récents propos du ministre en charge des Trans- ports et de la Logis que Jus n Ndoudangoye. Ce dernier, au cours d’une séance de travail, a iden fié les principales avancées liées à ce projet.
En effet, ladite séance de travail, qui a vu la par cipa on des responsables des sociétés marocaines Innova ve contractors for advanced dimensions (ICAD) et Société générale des travaux du Maroc (SGTM), a permis de fixer un cap pour le terrassement et l’aménagement du terrain. Outre cet aspect technique, le membre du gouvernement n’a pas manqué de souligner que le Gabon va « dans l’ère de la modernité et nous voulons moderniser nos infrastructures aéroportuaires ».
Prévu sur pas moins de 4 500 hectares avec Aéroville, le projet du nouvel aéroport interna onal de Libreville est censé durer 36 mois en comptant la concep on, la construc on, la sécurité et les services liés à l’environnement. Confié à Egis pour sa construc on, cet édifice devrait voir le jour d’ici à 2021 quand on connaît la rapidité et la clairvoyance d’Olam, via Gsez Airport, dans ce type de projet. 21—05– 2019
TRANSPORT AÉRIEN – AUDIT DE L’OACI : LE GABON A POUSSÉ SA PERFORMANCE DE 26,07 À 72,91% ENTRE 2016 ET 2019
Ce e remarquable progression des normes de sécurité et de sûreté sur la plateforme aéroportuaire de Libreville est la principale conclusion du Rapport de la Mission de valida on coordonnée de l’Organisa on de l’Avia on Civile Interna onale (OACI) no fié au Gabon pour recueillir des observa ons éventuelles avant sa publica on officielle auprès de la CEEAC et de la CEMAC.
Lors de la présenta on des huit éléments audités, notamment les textes réglementant le secteur de l’Avia on Civile; l’état technique des aéronefs; la conformité des équipements aéronau ques de sûreté et de facilita on ainsi que le profil des personnels navigants, le Directeur Gé- néral de l’Agence Na onale de l’Avia on Civile (ANAC), Arthur Nkumu Delaunay a situé le contexte des audits de l’OACI.
Une exigence qui s’applique aux quelques 180 pays ayant ra fié les accords prévus dans le cadre de la méthode de surveillance con nue du Programme universel d’audits de supervision de la sûreté.
Le Ministre des Transports et de la Logis que a lié ce e performance aux considérables efforts inves s par les plus hautes autorités pour pallier les insuffisances notées ces dernières années dans le délicat domaine de la sécurité et de la naviga on aérienne.
Jus n Ndoundangoye a annoncé la prochaine étape de ce processus facilité par des compatriotes récep fs aux enquêtes de l’OACI, ainsi qu’aux ins tu ons saisies sur la conformité des textes, notamment le Parlement, le Conseil d’État et la Cour Cons- tu onnelle.
Il s’agit désormais “de nous rapprocher de l’Union Européenne pour engager des discussions sur la sor e de l’Avia on Civile Gabonaise de la liste noire”, a déclaré le Ministre des Transports et de la Logis que qui, au passage, à remercié tous les médias pour “leur précieux appui à la méthode de communica on mise en oeuvre, afin d’informer les gabonais sur l’évolu on du sec- teur”. 21—05– 2019
CONFORMITÉ AÉRONAUTIQUE : LE SAUT QUALITATIF DU GABON
Au terme du dernier examen de la mission de valida on coordonnée de l’Organisa on de l’avia on civile interna- onale (OACI), le Gabon a réalisé une performance de 72,91% de taux de mise aux normes. Un résultat qui place le pays en 2ème posi on de la Communauté éco- nomique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) et lea- der de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac).
72,91%. C’est la performance réalisée par le Gabon en termes de conformité aéronau que. C’est ce qui ressort du rapport de la mission coordonnée de l’Organisa on de l’avia on civile interna onale (OACI) dans le pays du 29 janvier au 6 février dernier, dont les résultats ont été présentés, le 20 mai à Libreville, par le directeur général de l’Agence na onale de l’avia- on civile (Anac), Arthur Nkoumou Delaunay. Ce e performance représentant 66,61% de taux d’améliora on accomplie entre 2007 et 2019, sur la base de l’examen de tous les huit domaines du système de supervision de la sécurité aérienne, place le pays à la 2nde place dans la CEEAC et la 1ère en zone Cemac.
Ces éléments cruciaux de la supervision de la sécurité portent en général sur des ques ons concernant : la législa on aé- ronau que de base ; les règlements d’exploita on spécifiques ; le système d’avia on civile et les fonc ons de supervision de la sécurité de l’État ; la qualifica on et la forma on du personnel technique ; les indica ons techniques, l’ou llage et la fourniture de renseignements cri ques pour la sécurité ; les obliga ons en ma ère de délivrance des licences, brevets, cer ficats, permis, autorisa ons et approba ons ; les obliga ons de surveillance ; la résolu on des problèmes de sécurité.
« Ces résultats qui, nous pouvons le dire avec sa sfac on, révèlent une courbe de progression remarquable, des chiffres pointant le système de supervision de la sécurité aérienne et de conformité, soit près de 6.9% en 2007, 18,26% en 2012, 26,07% en 2016, et 72,91% pour ce e année 2019», s’est récemment réjoui le ministre des Transports. «Notre pays le Gabon a réalisé la performance la plus importante, tributaire d’efforts considérables inves s par les plus hautes autorités, pour pallier les insuffisances notées ces dernières années dans le délicat domaine de la sécurité et de la naviga on aé- rienne», a déclaré Jus n Ndoundangoye.
La prochaine étape des autorités gabonaises sera de se rapprocher de la commission de l’Union européenne afin de sor r le Gabon de la liste noire. « Nous y croyons parce que nous sommes conscients du niveau d’engagement du président de la République Ali Bongo et de la détermina on du gouvernement à relever ce défi », a assuré le ministre des Transports. 22—05– 2019
28—05– 2019 28—05– 2019
SÉCURITÉ AÉRIENNE: LE GABON CLASSÉ 1ER DE LA ZONE CEMAC
Les résultats des examens de la mission de valida on de l’Organisa on de l’Avia on Civile Interna onale (OACI) me- nés au Gabon affichent une performance de 72,91%. Pré- sentés le lundi 20 mai 2019 par le Directeur général de l’Agence Na onale de l’Avia on Civile (ANAC) du Gabon en présence de son ministre de tutelle et des acteurs aéropor- tuaires au cours d’un point de presse, ces résultats placent le Gabon en première posi on dans la zone CEMAC, Com- munauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale.
D’après le Directeur général de l’ANAC, Arthur Nkoumou Delaunay, ces résultats révèlent une courbe de progression remarquable des chiffres pointant le système de supervision de la sécurité aérienne et de conformité, soit près de 6,9% en 2007 ; 18,26% en 2012 et 26,07% en 2016.
En effet, du 29 janvier au 06 février, les experts de l’OACI ont passé en revu huit domaines du système de supervision de sécurité aérienne du Gabon. Ce e évalua on concerne la législa on, la structure organisa onnelle de l’avia on civile, les licences du personnel, l’exploita on des aéronefs, la navigabilité des aéronefs civils, les aérodromes, les services de navi- ga on aériennes et les enquêtes accidents. Suite à ces examens, le Gabon a réalisé une importante performance de 72,91% de taux de mise aux normes.
En outre, par ce taux de mise en œuvre des normes et pra ques recommandées par l’OACI, le Gabon se posi onne à la 1ère place dans la CEMAC, 2ème dans la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC) et 13ème en Afrique en ma ère de réglementa on de sécurité et sûreté pour l’avia on civile interna onale.
Par ailleurs, les observa ons des experts gabonais sont a endues pour au plus tard le 2 juillet 2019 avant d’embarquer pour la prochaine étape, qui sera la sor e du Gabon de la liste noire de l’Union Européenne. 05—06– 2019
LIBREVILLE TO REALIZE GABONESE DREAM
Gabon’s planned new airport at Libreville will help to realise the dream of turning the city into a key airport hub in central and west Africa, through enhancing connec vity, providing jobs and in- creasing the country’s status in the region.
The driving force behind the airport is local com- pany, Gabon Special Eco- nomic Zone (GSEZ) Air- ports, a subsidiary of the Olam Group. It has commissioned the French engineering group Egis – ac ve in Africa since 1988 with successful projects in Cameroon, Kenya and Madagascar – to supervise and control construc on of the new facility. As the volume of air traffic is s ll limited in Africa – and the economy of air transport on the con nent is fragile – the in- vestment in the new airport is of cri cal importance. “We must be inven ve in the mobiliza on of limited financial re- sources so that the burden of paying for the airport does not weigh too heavily on airlines, passengers and operators of the pla orm,” said Olivier Baric (photo), Egis’ avia on director, Africa. According to GSEZ CEO, Gagan Gupta: “Egis’ knowledge and understanding of the local condi ons, as well as its immense experience of airport construc on, will allow both groups, in unison, to provide na onal success in Libreville.” 11—06– 2019
NOUVEL AÉROPORT DE LIBREVILLE : LA COMMISSION TECHNIQUE DÉMARRE SES ACTIVITÉS
D’ici trois ans, sor ra de terre le nouvel aéroport interna onal de Libreville. La commission tech- nique pour la construc on dudit aéroport a tenu sa première réunion de travail le 6 juin der- nier.
Pilotée par le Directeur général de l’ANAC, M. Arthur NKOU- MOU DELAUNAY, coordonna- teur de ladite commission, ce e première rencontre des acteurs désignés pour le suivi des travaux avait pour but « de rappeler d’abord le contexte dans lequel est né le projet, présenter le projet, formuler des observa ons suite à la présenta on faite par GSEZ Airport cons- truc on et recourir à l’exper se technique avérée dans chaque domaine d’interven on, en se conformant à la réglemen- ta on en vigueur » indique l’Agence.
Le nouvel aéroport interna onal de Libreville sera construit à environ 30 km de la capitale, et à 3 km de la Zone écono- mique à régime privilégié de Nkok. La réalisa on et la ges on ont été confiées à la mul na onale singapourienne OLAM, à travers sa filiale locale GSEZ Airport construc on. Les travaux sont prévus pour durer trois ans.
Étendue sur une superficie ini ale de 915 hectares, la future plateforme sera dotée d’une piste d’a errissage de 3500m, un terminal présiden el, une tour de contrôle, une aérogare passagère de 3300 m2 etc… Elle vise 2.25 millions passagers à l’horizon 2030.
Rappelons que le principal aéroport interna onal Leo MBA de Libreville, cer fié OACI, accueille près d’une dizaine de compagnies aériennes interna onales. Il connait cependant une baisse de trafic depuis trois ans, passant de 940 000 pas- sagers en 2015 à 789 000, l’année dernière.
14—06– 2019
25—06– 2019
TRANSPORT AÉRIEN : OYEM DE NOUVEAU ACCESSIBLE PAR AVION
Depuis le retrait des com- pagnies « La Na onale » et « Afric Avia on », l’aéroport d’Ewor-Mekok d’Oyem était sevré de vols domes ques.
Dans quelques jours, les vols à des na on du chef-lieu de la province septentrionale vont reprendre, à raison de deux vols par semaine (lundi et vendredi).
En effet, la société de transport aérien Tropical Air Gabon a annoncé qu’elle va ouvrir une nouvelle desserte vers Oyem, à par r de son avion de type ATR 42300.
Le prix du billet a été fixé à 75 000 F CFA (Libreville-Oyem) et à 85 000 F CFA (Oyem-Libreville).
Un coût que les responsables de la compagnie jus fient par «des redevances liées à l’Asecna au niveau d’Oyem, qui sont plus élevées par rapport à Libreville ».
Chaque passager bénéficiera de 20 kilos de franchise de bagages et les enfants de moins de onze ans paieront la moi é du tarif du billet adulte.
02—07– 2019
GABON : TRANSPORT AÉRIEN AFRIJET, MAILLOT JAUNE EN ZONE CEMAC
La compagnie privée gabonaise a réalisé un bilan des plus remarquables au cours de l’exercice 2018.
La Communauté économique et monétaire d’Afrique cen- trale (CEMAC) devra désormais compter avec Afrijet en ma ère de transport aérien. La compagnie privée gabo- naise a réalisé un bilan élogieux au cours de l’année der- nière en termes de chiffre d’affaires.
Dans un entre en exclusif au quo dien L’Union, son admi- nistrateur général explique ce e performance par un «Business model» équilibré entre charters et lignes régu- lières, une ges on prudente et un choix cohérent de flo e.
«Le bilan est très sa sfaisant. Nous nous sommes développés à un rythme plus rapide que prévu dans la sous-région. Nous sommes à présent le premier acteur de la zone CEMAC en termes de chiffres d’affaires et nous sommes en train de le devenir en termes de trafic passagers, la première compagnie aérienne de la région est gabonaise. C’est une excellente nouvelle, qui tombe au même moment que les très bons résultats de l’ANAC à l’audit de l’OACI. L’avia on commerciale gabonaise est en train de se relever. Nous sommes aussi depuis début 2019, 1er en termes de part de marché, sur les lignes commerciales camerounaises, congolaises et saotoméennes», souligne Marc Gaffajoli.
«L’année 2018 est donc un bon cru pour Afrijet. C’est le résultat d’un ‘Business model’ équilibré entre charters et lignes régulières, d’une ges on prudente et d’un choix cohérent de flo e», ajoute-t-il.
D’après le manager, «ce e croissance a également été créatrice de nouveaux emplois. Entre 2012 et 2018, nous avons quasiment triplés nos effec fs. Nous inves ssons des dizaines de milliers d’heures en forma on, chaque année, car la qualité d’une compagnie aérienne, c’est avant tout la compétence de son personnel, bien davantage que le glamour de ses avions ou le choix de ses des na ons».
Il jus fie également ce succès par l’excellence du climat social. «Les salariés adhèrent au projet et sentent que nous cons- truisons ensemble les chapitres d’une belle aventure entrepreneuriale. En 2018, nous avons conclu un partenariat avec l’O.N.E, pour favoriser la primo-accession à l’emploi d’une trentaine de jeunes Gabonais et Gabonaises. Enfin, nous sommes sur le podium de la ponctualité en Afrique avec 4 vols sur 5 à l’heure, ce qui nous place devant de nombreuses ‘grandes sœurs’ du con nent. Nous avons des marges de progression importantes, par exemple, en ma ère de ges on de la rela on client et de ges on des irrégularités d’exploita on. Mais nous allons nous retrousser les manches», affirme Marc Gaffajoli.
En termes de perspec ves, la compagnie nourrit bien des ambi ons. «Nous souhaitons renforcer la flo e au cours du 2e semestre afin d’augmenter encore la fiabilité de notre réseau et poursuivre notre développement. Afrijet, c’est une actua- lité quo dienne à retrouver sur les réseaux sociaux et sur notre site internet marchand ‘flyafrijet.online’. Ce mois-ci, par exemple, nous ouvrons notre centre mul lingue de vente à distance, qui au Gabon répondra au numéro unique du 00 (241) 01405050. Ce sera notre troisième canal de rela on client, à côté du Web et de la quinzaine d’agences ouvertes dans la région», poursuit l’administrateur général.
«Nous avons conscience que nous devons encore travailler beaucoup pour hisser la compagnie parmi les « success stories » du con nent, mais les résultats sont encourageants… Alors nous poursuivons humblement en nous reme ant en cause chaque jour», conclut Marc Gaffajoli.
06—07– 2019
L’ANAC GABON APPORTE SON ASSISTANCE TECHNIQUE AU RÉGULATEUR DE L’AVIATION CIVILE DU BURUNDI
Premier pays de la CEMAC en ma ère de conformité aux normes de l’Organisa on Interna onale de l’avia on Civile (OACI), le Gabon par- tage désormais son exper se avec les pays frères.
Une mission de l’Agence Na onale de l’Avia on Civile (ANAC) du Gabon a séjourné du 10 au 22 juin à Bujumbura au Burundi.
La mission conduite par le Chef inspecteur, M. Pascal TRUFFAULT IGOUWE, accompagné de M. Joe Mannix LEKIBI, Inspecteur AGA avait pour but d’assister l’autorité de l’avia on civile du Burundi pour la mise en place des fondamentaux d’un système de supervi- sion de la sécurité des domaines PEL (Licence du Personnel) et AGA (Aérodromes et Aides au Sol).
Le Gabon accompagnera donc le Burundi dans l’améliora on de ses performances qui restent en bien en deca de la moyenne mondiale. Au cours de l’audit USOAP du Burundi en 2013, le pays a enregistré un taux de conformité de 24.46% dont 21.43% dans le domaine PEL et 19.72% dans le domaine AGA.
Rappelons que le Gabon a obtenu un taux de conformité de 72,91% à l’issue du dernier audit USOAP qui s’est déroulé du 29 janvier au 06 février 2019. Un résultat qui place le Gabon en 2ème posi on de la CEEAC et en 1ère de la CEMAC. 10—07– 2019
GABON/CAMEROUN : SIGNATURE D’UN ACCORD RELATIF AUX OPÉRATIONS DE RECHERCHE ET DE SAUVETAGE D’AÉRONEFS EN DÉTRESSE
C’est le deuxième accord du type en deux jours. Quarante-huit heures après le Tchad, le Came- roun a signé ce vendredi 5 juillet 2019, un « accord rela f aux opé- ra ons de recherches et de sauve- tage d’aéronefs en détresse » avec le Gabon. L’objec f de cet accord est d’améliorer les opéra- ons de recherches et le sauve- tage des aéronefs en détresse dans les deux pays voisins. Le but de ces arrangements entre les États limitrophes vise notamment à faciliter le franchissement des fron ères par les équipes d’inter- ven on en réduisant au minimum les formalités requises, quel que soit le lieu où elles se déroulent.
Le 3 juillet 2019, le Cameroun a signé un accord similaire avec le Tchad, son voisin de l’Est. Le Gabon quant à lui a signé cet accord avec le Congo en Mars 2018. Ces différents accords obéissent aux exigences de l’Organisa on de l’Avia on Civile Inter- na onale (OACI), contenues dans l’Annexe 12 à la Conven on de Chicago. Ils s pulent que des Accords bilatéraux/ mul latéraux nécessaires en ma ère de recherche et de sauvetage (souvent désignés par l’acronyme anglais SAR, pour Search and Rescue) soient négociés, signés et mis en œuvre avec toutes les régions de recherches et sauvetage (SRR) et régions d’informa ons de vol (FIR) voisines et adjacentes.
L’accord a été paraphé à Libreville par Arthur Nkoumou Delaunay, le Directeur général de l’Agence na onale de l’avia on civile (ANAC) gabonaise et Edith Félicie Noëlle Ondoua Ateba, ambassadrice du Cameroun au Gabon, en présence de Avomo Assou- mou Paule épouse Koki, Directrice générale de la Cameroon civil avia on authority (CCAA)
Il sera maintenant soumis à la signature des ministres en charge de l’avia on civile gabonais et camerounais. Mais, son entrée en vigueur reste soumise à la ra fica on des parlements des deux pays concernés. 12—07– 2019
LES CONTREPERFORMANCES DANS LE TRANSPORT AÉRIEN SE POURSUIVENT AU GABON
Les contreperformances que subit le transport aérien gabonais, depuis près de trois ans, se sont poursuivies au début de l’an- née 2019.
En effet, les mouvements commerciaux des avions ont fléchi de 6,4 % à 3 728 rotations. Cette contreperformance est le fait de la morosité du réseau domes que due à la suspension provi- soire de la NRT et de la cessa on d’ac vité d’Afric avia on.
De même, le nombre de passagers transportés a affiché une baisse de 1,1 % pour se situer à 172 932 clients. Cette baisse est imputable au réseau domes que avec l’arrêt d’ac vité de la plupart des compagnies. Le volume de fret a également reculé de 5,8 %, et ce, malgré le redressement du fret domes que.
17—07– 2019
GABON : L’OPÉRATION INTERNATIONALE « AILES AFRICAINES 6 »
L’a aché de sécurité intérieure de l’ambassade de France, assisté du commandant de police, expert technique interna onal, a organisé le 9 juillet dernier une sensibilisa on rela ve à l’organisa on sur le sol ga- bonais de l’opéra on interna onale de contrôles douaniers « ailes afri- caines 6 ».
Ce e réunion a été organisée en collabora on avec l’administra on des douanes gabonaises qui était représentée par la responsable de l’unité de surveillance de l’aéroport, ainsi que deux autorités du service des surveillances. Il s’agissait de sensibiliser les différents acteurs gabo- nais de l’avia on civile aux objec fs d’ « ailes africaines 6 » : l’agence na onale de l’avia on civile (ANAC), l’agence pour la sécurité de la naviga on aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA) et l’office na onal de la sûreté et de la facilita on des aéroports du Gabon (ONSFAG).
« Ailes africaines 6 » a pour objec f de renforcer la coordina on entre l’ensemble des services locaux en charge de l’avia- on civile en facilitant l’organisa on de contrôles douaniers simultanément dans seize pays africains durant deux phases opéra onnelles dis nctes réalisée entre le 15 juillet et le 1er octobre. Financée par la mission interministérielle de lu e contre les drogues et les conduites addi ves (MILDECA) française et avec le sou en de l’organisa on mondiale des douanes (OMD), 16 pays d’Afrique subsaharienne, dont le Gabon, par cipent à ce e vaste opéra on coordonnée et centralisée par l’a aché régional douanier français basé à Dakar (Sénégal). Les contrôles douaniers ciblent en priorité l’avia on privée dans le but d’effectuer des saisies de stupéfiants et de médicaments contrefaits. 23—07– 2019
GABON : MENACE D’INTEMPÉRIES DANS LE CIEL D’HELI-UNION
Les employés d’Heli-Union Gabon menacent d’en- trer en grève, le 30 juillet. Le personnel de ce pres- tataire de services aériens par hélicoptères réclame l’applica on de «l’avancement par ancienneté».
Des nuages sombres s’amoncèlent dans le ciel d’He- li-Union Gabon. A travers l’Organisa on na onale des employés du pétrole (Onep), les agents du pres- tataire de services aériens par hélicoptères ont dé- posé un préavis le 22 juillet.
Dans ce préavis de grève courant jusqu’au 29 juillet, les employés la société basée à Port-Gen l ont me- nacé d’observer un arrêt de travail de cinq jours, si leur principale revendica on n’est pas sa sfaite. Selon l’Onep, il s’agit de «l’applica on de l’avance- ment par ancienneté, conformément à la conven- on collec ve des compagnies de transport aérien».
Une ques on sur laquelle les délégués des employés et leur direc on générale n’arrivent pas à s’accorder depuis sept mois. Manque de pot, les discussions entre les deux par es ont été rompues. Le 17 juillet, l’Onep a tenté de relancer le dialogue, en vain. D’où le dépôt du préavis de grève pour essayer de ramener la direc on générale à de meilleurs sen ments.
24—07– 2019
OACI : LE GABONAIS PROSPER ZO’O MINTO’O NOMMÉ DIRECTEUR RÉGIONAL DU BUREAU AFRIQUE DE L’OUEST ET CEN- TRALE
« La Secrétaire générale de l’Organisa on de l’avia on civile interna onale (OACI) annonce la nomina on de M. Prosper Zo’o Minto’o, au poste de Directeur régional, du Bureau Afrique occidentale et centrale. » C’est en substance ce qu’on peut lire depuis ce mardi 23 juillet 2019 sur le site de de l’Agence na onale de l’avia on civile (ANAC) du Gabon.
Une fois installé, le Gabonais remplacera le Gambien Mam Sait Jallow, en poste depuis 2011. Il est actuellement directeur régional adjoint du bureau Afrique occidentale et cen- trale de l’OACI.
Tout comme son prédécesseur, Prosper Zo’o Minto’o est un ancien de la maison. Il a auparavant occupé les fonc ons de directeur régional adjoint, du bureau Afrique orien- tale et australe de l’OACI, et de directeur régional adjoint, de la sécurité, des opéra ons et des infrastructures de l’IATA (Interna onal air transport associa on), région Afrique-Océan Indien.
Titulaire d’une maîtrise en ingénierie et en techniques apparentées, Prosper Zo’o Minto’o a passé une trentaine d’années dans l’avia on civile. Une expérience qu’il devra me re au service de la promo on des poli ques de l'OACI, des normes et pra ques recommandées de l’ins tu on.
28—07– 2019
FAKE NEWS : NON, LE GABON NE COMPTE PAS VENDRE « AIR BONGO ONE »
« Le Boing 777-200 BBJ de la flo e pré- siden elle gabonaise est à vendre », indique Jeune Afrique dans sa prochaine édi on. Une informa on inexacte.
« Le gros porteur est capable de voler 14 heures sans escale. Récemment réa- ménagé par une société suisse spéciali- sée, il comprend une chambre à cou- cher, une salle de bains avec douche, une salle à manger, un espace de travail et un vaste salon », précise Jeune Afrique.
Acquis par Omar Bongo Ondimba peu avant son décès, en 2009, et aménagé par sa fille Pascaline, alors directrice de cabinet, l’appareil a très souvent été u lisé par Ali Bongo durant son premier septennat.
Contrairement aux indica ons de Jeune Afrique dans son numéro à paraître ce e semaine, cet avion n’est pas à vendre. Ce que nous ont confirmés plusieurs sources proches du dossier. « L‘affaire est gérée dans un souci d’économie et d’op misa on. Mais l’op on de la vente n’est absolument pas envisagée », indique l’une d’entre elles. 08—08– 2019
TANZANIE : UN AVION DE TROPICAL AIR S’ÉCRASE AU DÉCOLLAGE
Un avion couché sur le côté, et com- plètement enflammé… C’est la prin- cipale image à retenir de l’incident qui s’est produit ce mardi 6 août 2019, à l’aéroport de Mafia en Tan- zanie. L’aéronef de type Grand Cara- vane, entamait à peine sa phase de décollage, lorsque s’est produit le crash. Aussitôt l’impact au sol, il s’est subitement enflammé. Imma- triculé 5H-NOW sur le registre de l’avia on civile tanzanienne, il a été complètement détruit quelques minutes après le début de l’incen- die.
Fort heureusement, aucune perte en vie humaine n’est à déplorer. Les neuf passagers à bord ont eu suffi- samment de temps pour s’exfiltrer de l’appareil en feu. Néanmoins, on enregistre six blessés, qui ont immédiatement été con- duits à l’hôpital. L’avion appartenant à la compagnie tanzanienne Tropical Air, s’envolait vers l’aéroport interna onal Julius Nyerere de Dar-Es-Salam.
13—08– 2019
LE GABON VEUT INSTAURER DE NOUVELLES TAXES DANS LE TRANSPORT
Le gouvernement gabonais veut instaurer la redevance pour le développement des infrastructures aéronau que et de la redevance carburant. Le ministre des Transports et du Tourisme, Jus n Ndoundangoye, a été exprimée ce e volonté le 9 août dernier, lors de la conférence budgétaire. Il était face au ministre de l’Économie et des Finances, Roger Owono Mba.
Elles « auront pour mission de rendre autonome finan- cièrement l’ensemble des en tés intervenant dans ce domaine, mais aussi de perme re la réhabilita on et le renouvellement de nos plateformes aéronau ques », assure le ministre des Transports.
Le transport urbain et la naviga on mari me devront cependant être exonérés du carburant TTC. En fait dans le but de donner une dynamique nouvelle au transport mari me et urbain, il est ques on de défiscaliser l’achat des produits pétroliers pour perme re aux compagnies Trans-Urb et à la compagnie na onale de naviga on intérieure et interna onale de faire face à la concurrence.
S’agissant du tourisme, l’on va s’achemine vers l’instaura on et l’applica on des taux de TVA réduits dans ce domaine. Ce qui perme ra à terme de rendre ce secteur « plus a rac f et compé f ». 06—09– 2019
L'AÉROPORT INTERNATIONAL DE LIBREVILLE ACQUIERT UN NOUVEL AUTOBUS DE PISTE
L'aéroport interna onal Léon MBA de Libreville pour- suit sa marche vers la modernité. La plateforme aéro- portuaire a reçu ce mercredi 4 septembre 2019, un nou- vel autobus sur piste. D’une capacité de cent-dix places, il assurera la mobilité des voyageurs entre les points d'embarquement et de débarquement.
« Ce e autre acquisi on qui fait par e du programme de rééquipement et de facilita on, contenu dans la con- cession de l'aéroport interna onal Léon Mba passée à GSEZ Airport, va palier efficacement le problème d'ex- posi on des passagers aux intempéries entre les salles d'a ente, les salles de police d'immigra on et la piste », a affirmé le ministre des Transports et du Tourisme.
Le 9 mai 2019, Jus n Ndoundangoye avait déjà inauguré le nouveau Duty Free de Lagardère Travel Retail installé dans le même aéroport. Il comprend : un nouveau salon pour l’enregistrement des passagers en classe affaires, un nouveau sa- lon pour les adolescents, enfants et personnes à mobilité réduite, un espace d’emballage, un transport de passagers par bus sur piste entre les avions et salles d’a ente, des sièges plus confortables, de nouveaux espaces de restaura on, un nouveau système de ges on de sta onnement automobile, une connexion internet gratuite, et un nouveau site web. 09—09– 2019
GABON : UN BILAN MITIGÉ POUR LE SECTEUR DES TRANSPORTS
Le secteur des transports selon la note de conjoncture sec- torielle du premier trimestre 2019, présente un bilan assez mi gé. Entre autres causes, le transport aérien qui démarre l’année 2019 avec des contre performances. Les mouve- ments commerciaux des avions ont ainsi fléchi de 6,4% à 3728 rota ons, consécu vement à la morosité du réseau domes que suite à la suspension provisoire de la compagnie Na onale Régionale Transport et de la cessa on d’ac vité d’Afric Avia on.
Le sous-secteur du transport aérien a connu durant le pre- mier trimestre 2019 une baisse d’ac vités. En effet, le nombre de passagers transportés a affiché une baisse de 1,1% à 172 932 clients, imputable au réseau domes que avec l’arrêt d’ac vité de la plupart des compagnies. Le volume de fret a également reculé de 5,8% et ce, malgré le redressement du fret domes que.
D’après les chiffres présentés par la NDC, les mouvements des avions commerciaux ont fléchi passant de 3 984 au pre- mier trimestre 2018 à 3 728 à la même période en 2019 soit un pourcentage de -6,4%. Relevons tout de même la hausse enregistrée par le réseau interna onal de 2 270 en 2018 à 2 457 en 2019, soit un taux de 8,2%. Le nombre de passagers a baissé d’à peine 1,1%. Dans ce e série de mauvais résultats, le volume du fret n’est pas en reste. De 3 101 tonnes au premier trimestre 2018, il est passé à 2 920 soit une diminu on de l’ordre de -5,8%. (Extrait gabonmedia me) 13—09– 2019
ASECNA : LE GABON VEUT S’AUTONOMISER
La 35e session du comité de ges on des ac vités aéronau- ques du Gabon s’est tenue le 11 septembre à Libreville. Les travaux ont porté sur l’autonomisa on du bureau local de l’Agence pour la sécurité de la naviga on aérienne en Afrique et à Madagascar (Asecna).
Comment autonomiser le bureau local de l’Agence pour la sécurité de la naviga on aérienne en Afrique et à Madagascar (Asecna) ? Une ques on longuement évoquée lors de la 35e session du comité de ges on des ac vités aéronau ques na- onales du Gabon, le 11 septembre à Libreville. Une rencontre intervenant un an après la signature à Paris, du contrat de déléga on de ges on des ac vités aéronau ques entre l’Asec- na et le Gabon.
Les travaux ont ainsi permis au ministre des Transports d’évaluer le niveau d’avancement des dossiers conduits par le bureau de l’Asecna au Gabon. « L’enjeu essen el qui tournait autour de ce comité de ges on était de rendre l’Asecna autonome. Il est important de rappeler qu’un aéroport est un ac f stratégique au regard de la collec vité de l’aéroport. Il s’agit désormais pour nous de faire en sorte que les u lisateurs des plateformes aéroportuaires puissent contribuer à la maintenance de ces plateformes », a expliqué Jus n Ndoundangoye.
Une démarche s’inscrivant pleinement dans la vision de Jus n Ndoundangoye pour les aéroports. En janvier, le ministre des Transports avait annoncé plusieurs mesures suscep bles de booster la compé vité et l’a rac vité des aéroports du Gabon. Parmi elles, l’instaura on de « redevances addi onnelles » pour «refinancer la réhabilita on de l’ensemble des plateformes aéroportuaires du Gabon».
En plus de l’autonomisa on de la ges on des plateformes, le gouvernement envisage également de délimiter le domaine aéroportuaire. «Aujourd’hui, nous constatons avec regret que les plateformes aéroportuaires sont envahies par des construc ons non autorisées et anarchiques des popula ons. Il va donc falloir que nous puissions nous pencher sur ce cas. Nous allons pour cela travailler avec les services du cadastre et de l’habitat pour délimiter ce domaine», a-t-il conclu. 17—09– 2019
L’AÉROPORT INTERNATIONAL DE LIBREVILLE VISE UN MILLION DE PASSAGERS EN 2022
Le ministre des Transports, Jus n Ndoundangoye, a effectué, en fin de semaine dernière, une visite d’inspec- on à l’aéroport interna onal Léon Mba de Libreville. Il était ques on d’évaluer l’évolu on des travaux de réha- bilita on et de réaménagement engagés dans le cadre du contrat de concession passé avec l’opérateur Gsez Airports depuis le mois d’octobre 2018.
Selon le concessionnaire, l’un des objec fs visés à tra- vers ces innova ons est l’accroissement du trafic passa- ger à l’aéroport interna onal de Libreville. L’opérateur ambi onne ainsi de porter le nombre de passagers à 300 000 en 2020, puis 500 000 en 2021, avant d’at- teindre un million en 2022.
« Aujourd’hui, nous pouvons dire que nous sommes plus que sa sfaits des réalisa ons accomplies jusqu’ici, vu que le cahier des charges qui avait été établi lors de la mise en place de ladite conven on est quasiment respecté », se réjouit Jus n Ndoundangoye.
Le nouveau ges onnaire de l’aéroport interna onal Léon Mba, depuis un an, au travers d’un vaste programme de réha- bilita on de ce e infrastructure visant à le hisser aux standards interna onaux, a entre autres installé un système de vidéosurveillance, la connexion wifi gratuite sur la plateforme. L’on vient également d’enregistrer l’arrivée d’un autobus sur piste qui, selon le ministre, assure la mobilité des passagers entre les zones d’embarquement et de débarquement. 21—09– 2019
TRANSPORT AÉRIEN : KENYA AIRWAYS QUITTE LE GABON
Kenya Airways vient d’annoncer la suspension de ses lignes vers Libre- ville, à partir du 14 octobre. Si cette décision est motivée par la rationalisa- tion en cours du réseau de la compa- gnie, dans les faits, la desserte vers Libreville n’est plus rentable.
Moins d’un an après la réouverture des dessertes sur Libreville, Kenya Airways a annoncé, le 19 septembre, la fermeture de ses lignes vers le Ga- bon. La compagnie aérienne a attribué la suspension des vols, à la rationalisa- tion en cours du réseau en fonction de l’évolution de la demande du marché.
Dans les faits, la fermeture de cette ligne est essentiellement motivée par la non-rentabilité, au moment où le transporteur est déjà confronté à d’énormes pertes financières. Kenya Airways a enregistré des pertes avant impôts de plus de 50 milliards de francs au 1er semestre, soit le double qu’en 2018 à la même période.
La suspension des vols vers le Gabon sera effective le 14 octobre. En attendant cette échéance, les voyageurs à destina- tion de Libreville seront transportés par les compagnies aériennes partenaires de Kenya Airways. «Nous avons pris les dispositions nécessaires pour continuer à servir nos clients qui avaient fait des réservations à l’avance grâce à notre coopération avec des compagnies aériennes partenaires», a assuré Kenya Airways.
La réduction du réseau de la compagnie aérienne intervient quelques jours après des rumeurs sur la fermeture de cer- taines lignes, en raison de l’accélération des coûts liés à l’affaiblissement des capacités dû aux retards accrus des vols en 2019. La compagnie s’est défendue en soutenant qu’«il ne s’agit là que d’une conséquence de la basse saison à venir et non d’une conséquence des retards de vols».
Kenya Airways avait déjà suspendu ses vols vers le Gabon en 2014, avant d’y relancer les vols en octobre 2018. La ligne était opérée cinq fois par semaine (lundi, mardi, jeudi, vendredi et samedi). Moins d’un an après, la desserte vers le pays est à nouveau suspendue. Visiblement, le Gabon ne porte pas chance au transporteur kényan. 26—09– 2019
28—09– 2019 30—09– 2019
TRANSPORT AÉRIEN : 67 MILLIARDS FCFA DE CHIFFRE D’AFFAIRES EN 2018
Les compagnies aériennes ont réalisé un chiffre d’affaires de 67,4 milliards de francs CFA en 2018, en hausse de 40% par rapport l’exercice précédent. Une embellie consécu ve à «la relance de l’ac vité pétro- lière, la diversifica on des ac vités de certaines entre- prises et la révision des grilles tarifaires».
Les contreperformances du transport aérien n’ont pas néga vement impacté les rece es des compagnies aériennes, bien au contraire. Celles-ci ont réalisé un chiffre d’affaires de 67,4 milliards de francs CFA, en hausse de 40% par rapport à 2017.
«Une tendance jus fiée par la relance de l’ac vité pé- trolière, la diversifica on des ac vités de certaines entreprises et la révision des grilles tarifaires», a expliqué la direc- on générale de l’Économie. Une tendance haussière observable au niveau de la masse salariale dans le secteur, qui a progressé de 6,7%. Soit 2,1 milliards contre 2,24 milliards de francs CFA en 2017.
Cependant, les effec fs du secteur se sont rétractés de 6,5% à 130 agents. Globalement, ces chiffres contrastent avec les contreperformances enregistrées depuis trois ans dans le secteur. Au niveau domes que, les mouvements commer- ciaux ont chuté de 11,7% à 17 173 vols en 2018. Idem sur le réseau interna onal avec 7214 vols, contre 8431 en 2017. Soit une chute de 14,4%. 30—09– 2019
ACCORD AÉRIEN : LE BURKINA FASO ET LE GABON OUVRENT LA VOIE À AIR BURKINA
Air Burkina pourra bientôt ouvrir une route vers le Gabon. En effet, les deux pays ont signé le 25 septembre 2019, un mémoran- dum d’entente (MOU) et un nouvel accord aérien en vue de l’ouverture par la compa- gnie na onale burkinabè d’une desserte vers le Gabon.
Les deux documents ont été paraphés par Arthur Nkoumou Delaunay, et Azakaria TRAORÉ, les directeurs généraux respec fs des Agences Na onales de l’avia on civile du Gabon et Burkina Faso, en marge de la 40e assemblée générale de l’Organisa on de l’avia on civile interna onale (OACI) qui se ent à Montréal au Canada, du 24 sep- tembre au 4 octobre 2019.
Le cadre réglementaire ainsi mis en place, Air Burkina pourrait desservir le Gabon d’ici décembre . Dans une interview accordée à « African Aerospace » en début du mois d’aout 2019, Youssouf Zongo, son directeur du contrôle de ges on et de l’audit avait affirmé que la compagnie envisage d’ici la fin d’année, ouvrir des routes vers Abuja (Nigeria), Conakry (Guinée), Libreville (Gabon), Douala (Cameroun) et Pointe Noire (République du Congo).
Air Burkina relie actuellement Abidjan, Accra, Bamako, Cotonou, Dakar, Lomé et Niamey, en plus de Bobo Dioulasso sur son réseau domes que. Elle exploite une flo e de deux Embraer E195 et un Embraer E175. La compagnie envisage par ailleurs porter la flo e à six appareils d’ici 2023. Des discussions, en ce sens, ont été ouvertes avec plusieurs construc- teurs dont Bombardier.
09—10 2019
LA NATIONALE ET SOLENTA AVIATION PLOMBENT L’ACTIVITÉ DOMESTIQUE
D’après les chiffres de l’Aéroport de Libreville (ADL), au terme du pre- mier semestre 2019, les principaux indicateurs du transport aérien ont été une nouvelle fois en recul.
En effet, les mouvements commerciaux des avions se sont contractés de 10% à 7489 rota ons sur la période d’analyse.
De même, le nombre de passagers a légèrement baissé de 1,9% à 348 060 personnes. Ce repli a tout de même été a énué par le dynamisme du réseau interna onal où les compagnies rivalisent en stratégie de fidélisa on de certaines lignes en proposant des tarifs promo onnels.
Enfin, le fret a lui aussi suivi ce e tendance baissière avec un repli de 3,9%. Globalement, le secteur pâ de l’arrêt provisoire imposé par l’ANAC à NRT et Solenta Avia on au niveau domes que. 30—10 2019
GABON : AFRIJET VA AJOUTER UN QUATRIÈME AVION À SA FLOTTE, UN ATR72-600
Afrijet aura bientôt un nouvel avion. Le mardi 29 octobre 2019, Aergo Capital a annoncé l’acquisi on d’un nouvel ATR72-600, et sa mise à dis- posi on de la compagnie privée ga- bonaise, dans le cadre d’un contrat de loca on-exploita on.
L’aéronef (msn1285), est le qua- trième appareil que le bailleur irlan- dais loue au transporteur aérien. Il s’ajoute donc à l’ATR 42 affrété en août 2019, et aux deux ATR 72 qui cons tuent la flo e d’Afrijet.
Malgré une flo e limitée, Afrijet s’impose aujourd’hui comme l’un des plus dynamiques en Afrique Centrale. « Nous nous sommes développés à un rythme plus rapide que prévu dans la sous-région. Nous sommes à présent le premier acteur de la zone Cemac (Communauté économique et monétaire de l’Afrique Centrale, ndlr) en termes de chiffres d’affaires, et nous sommes en train de le devenir en termes de trafic passagers », a révélé son administrateur général, dans une interview accordée en juin 2019, au quo dien gabonais « L’Union ».
« Nous sommes aussi depuis début 2019, premier en termes de part de marché sur les lignes commerciales ca- merounaises, congolaises et de Sao Tomé. Nous sommes sur le podium de la ponctualité en Afrique avec quatre vols sur cinq à l’heure. Ce qui nous place devant de nombreuses "grandes sœurs" du con nent », a ajouté Marc Gaffajoli.
Fondée en 2004, la compagnie dessert au départ de l’aéroport interna onal Leon M'ba de Libreville, Douala et Yaoundé au Cameroun, Kinshassa en République Démocra que du Congo, Pointe-Noire au Congo et l’île de Sao Tome. Elle vole également vers les villes gabonaises de Franceville et Port-Gen l.
30—10 2019
ALI BONGO REÇOIT EN AUDIENCE JUSTIN NDOUNDANGOYE ET LE PATRON DE L’ANAC
Au cours de ce e séance de travail, le Ministre des transports a fait un point de situa on au Chef de l’Etat sur les me- sures d’urgence élaborées par le minis- tère dont il a la charge afin de pallier les problèmes occasionnés par les condi ons météorologiques qui touchent l’en- semble du territoire na onal, ainsi que sur les ac ons prises pour un aménage- ment des voiries urbaines dans notre capitale.
Le Chef de l’Etat a instruit le Ministre de me re en œuvre les différentes mesures qui ont été arrêtées en vue d’une meilleure sécurisa on et prise en compte des préoccupa ons de nos popula ons.
Par ailleurs, le Directeur de l’ANAC a présenté au Président de la République, le prix spécial décerné au Gabon par le Conseil de l’Organisa on de l’Avia on Civile Interna onale (OACI) pour le respect des normes et pra- ques en ma ère de sécurité dans le domaine de l’avia on civile.
Rappelons que le Gabon avait reçu dernièrement une déléga on de l’OACI pour effectuer un audit afin d’éva- luer la conformité du Gabon dans la pra que des normes sécuritaires dans ledit domaine. 10—12-2019
TRANSPORT AÉRIEN : LE GABON SORT DE LA LISTE NOIRE DE L’UE
C’était l’objec f affiché par les autorités gabo- naises en janvier dernier après la publica on d’une liste noire des compagnies aériennes inter- dites en Europe. Comptant à ce e période pas moins de quatre (4) compagnies aériennes, la Commission européenne vient de sor r le Gabon de ce e liste noire, a annoncé à la rédac on de Gabon Media Time des sources proches de l’Agence na onale de l’avia on civile (ANAC).
Classé parmi les pays hors norme en ma ère aéroportuaire par L’Union européenne (UE) en 2018 et l’Organisa- on de l’avia on civile interna onale (OACI) en mai dernier, le Gabon sort de la « Black List » de l’UE « à la suite d’améliora ons en ma ère de sécurité aérienne » observée au cours de ce e année cours. Le Gabon figurait sur ce e liste dite « noire » comprenant les compagnies soumises à une interdic on totale ou à des restric ons d’exploita on dans l’UE pour non-respect des normes interna onales de sécurité depuis l’année 2008.
C’est donc grâce aux nombreux efforts consen s au cours de ce e année par les autorités pour sor r le pays de ce e liste des compagnies aériennes qui n’a eignent pas le niveau de sécurité requis par l’Union européenne que le Gabon sort la tête de l’eau. Si la sor e du Gabon de la « Black List » n’a pas encore fait l’objet d’une com- munica on officielle, elle vient consolider le Prix spécial du président du Conseil de l’OACI, reçu par le Gabon en septembre dernier pour ses efforts dans la mise en oeuvre des normes de sécurité aérienne.
Ce e sor e du Gabon de la liste noire de l’UE en 2019 fixée comme objec f par les autorités en janvier dernier vient d’être effec ve. Ce e décision concerne quatre compagnies, notamment Na onale Régionale Transport; Solenta Avia on Gabon; Tropical Air Gabon et Afrijet Business Service.
AUTRES ARTICLES SUR LE MÊME SUJET ICI. 12—12-2019 13—12-2019
GABON’S AIRLINES REMOVED FROM EU BLACKLIST
The European Commission (EC) has updated its Air Safe- ty List, releasing all airlines cer fied in Gabon from the list of those prohibited from opera ng within the Euro- pean Union (EU).
The new list, issued this week, bars EU opera ons by 115 airlines and designates the Armenian Civil Avia on Com- mi ee for addi onal scru ny “because of signs of a de- crease in safety oversight,” the EC said.
The update was based on the unanimous opinions of avia on safety experts from EU member states and was supported by the European Union Avia on Safety Agency and the European Parliament’s Transport Commi ee. 13—12-2019
COMMENT LE GABON EST-IL SORTI DE LA LISTE NOIRE DE L’UNION EUROPÉENNE ?
Les autorités aériennes na onales ont dû batailler durant 11 années pour y être fina- lement extrait.
C’est suite à un audit de l’Organisa on de l’Avia on civile interna onale (OACI) qui a relevé un taux de conformité de seulement 6,7% en 2007, que le Gabon a été inscrit sur la liste de sécurité, dite liste noire, de l’Union européenne en juillet 2008.
Face à ce e situa on alarmante, une déléga on gabonaise conduite par le Ministre de la Défense de l’époque, Ali Bongo Oondimba, s’est immédiatement rendu à Bruxelles au siège de la Commission européenne.
Elle a présenté des garan es fortes perme ant à deux compagnies aériennes gabonaises (les autres restant bannies) d’être autorisées, sous réserves de contrôles systéma ques, de pouvoir survoler et a errir dans l’es- pace aérien de l’UE.
Une des ac ons majeures également proposée par la déléga on gabonaise, cons tuait à la suppression immé- diate du Secrétariat général à l’Avia on civile et commerciale (SGACC) et la créa on d’une agence plus con- forme aux normes interna onales : l’actuelle Agence na onale de l’avia on civile (Anac).
Après avoir subi des audits avec des résultats de conformités mi gés (17,98% en 2012 et 26,07% en 2016), les bouchées doubles ont été mis en place, impliquant l’OACI et l’Anac, tout le système de supervision de la Sécuri- té de l’État (Parlement, gouvernement, exploitants, par es prenantes), mais également la collabora on d’ex- perts d’avia on civile diverses … Une mission de valida on de l’OACI (ICVM) s’est alors déroulée du 29 janvier au 6 février 2019, faisant état d’un taux de mise en œuvre de 72,91%, soit une progression record de 46%.
Ce résultat impressionnant a été honoré à travers la remise au Gabon du « Prix spécial du Président de l’OACI », le 24 septembre 2019, lors de la 40ième assemblée générale de l’OACI à Montréal.
Fort de ce qui précède, des réunions techniques ont été effectuées avec la Commission de sécurité, validant la conduite d’un audit par ses experts du 14 au 18 octobre 2019 à Libreville.
Suite au rapport rendu, une audi on devant le Comité de sécurité aérienne de l’UE à Bruxelles le 20 novembre 2019 s’est déroulée, au cours de laquelle le Directeur général de l’Anac, et les directeurs généraux d’Afrijet Business Service et Solenta Avia on Gabon ont été entendus par les représentants des Etats membres de la Commission.
« La publica on de la mise à jour de la liste noire de l’UE le 9 décembre 2019, dans laquelle le Gabon n’y est plus inscrit, met fin au bannissement de nos compagnies aériennes de l’espace aérien européen et met en lu- mière des résultats issus d’une collabora on d’en tés éta ques régionales et interna onales. Le Gabon va poursuivre de l’avant et se concentrer sur les objec fs établis par l’OACI et la Commission africaine de l’avia- on Civile (Cafac) », a indiqué le directeur général de l’Anac, Arthur Nkoumou Delaunay. 13—12-2019
ADL : GSEZ AIRPORT TESTE SON DISPOSITIF DE SÉCURITÉ ANTI-INCENDIE
Dans le but de s’assurer de la mise en œuvre des disposi- ons spécifiques en cas d’incendie, GSEZ Airport, une fi- liale de Gabon Special Economic Zone (GSEZ), a organisé le 10 décembre 2019 un exercice d’évalua on du plan d’ur- gence de l’aéroport dit ’’Évacua on de l’aérogare’’.
Cet exercice inter-organismes de grande ampleur a impli- qué la mise en œuvre de très importants moyens relevant de l’aéroport de Libreville (ADL) à travers la présence des organismes tels que : la Gendarmerie du transport aérien (GTA), les pompiers de la ville et de l’Asecna, l’Office na o- nal de la Sureté et de la Facilita on des Aéroports du Gabon (ONSFAG), le Commissariat de Police de l’Aéro- port (COMPOL-AE), a Police de l’Air et des Fron ères (PAF), les Douanes, l’Agence na onale de l’avia on civile (Anac), le Centre médical d’urgence CMU, le Handling Partner Gabon (HPG) et bien sûr le personnel de GSEZ Airport.
L’exercice s’est déroulé selon le scénario suivant : un incendie est déclenché dans la zone d’embarquement et le feu se propage au fur et à mesure dans les zones du Duty free, les salons VIP, la salle d’arrivée des vols inter- na onaux, les bureaux de la PAF et les bureaux de la Direc on Générale de GSEZ Airport.
La simula on de la séance d’évacua on, qui a débuté à 9h53, a pris en compte une popula on de civils et un personnel non -aver au préalable.
Les différentes zones ont été vidées à 9H55, avec 2 points de rassemblement, dont un côté ville et l’autre côté piste.
Les pompiers de l’aéroport sont apparus sur les lieux à 10H15 et à 10H25, ces derniers ont été rejoints par les pompiers de la ville.
Au total, 200 personnes ont été évacuées côté ville, 30 personnes évacuées coté piste et 30 personnes (passagers), dont une à mobilité réduite évacuées côté ville également.
L’exercice a pris fin à 10H26 sans aucun dommage physique ni matériel.
Debriefing* Les cadres impliqués se sont ensuite retrouvés dans le centre Directeur des opéra ons d’urgence (CDOU) de l’aéroport de Libreville afin d’y tenir un débriefing instantané au cours duquel il sera fait état des éventuelles observa ons relevées lors du déroulement des différentes phases de l’exercice, essen ellement les opéra ons de secours.
Des données intéressantes qui, une fois traitées, perme ront de faire évoluer de manière op male la conduite de telles opéra ons et apporter la dernière touche au plan des mesures d’urgence de l’Aéroport de Libreville. 16—12-2019
30.12.2019
SECTEUR AÉRIEN : LE GABON NOURRIT L’IDÉE D’UNE COMPAGNIE AÉRIENNE NATIONALE
Le Gabon nourrit l’idée d’une compagnie aérienne na onale. C’est ce qui ressort de la déclara on de poli que générale prononcée vendredi dernier à l’Assemblée na onale par le Premier ministre, Julien Nkoghe Bekale. Celle-ci pourrait voir le jour avant fin 2020.
Le Gabon envisage de disposer à nouveau d’une compagnie aérienne na onale. Fort du caractère stratégique de ce mo- dèle d’entreprise de transport aérien et surfant sur les vieux souvenirs de la défunte Air Gabon, disparue officiellement des radars en 2006 et quelques unes de ses cousines à l’ins- tar de Gabon Airlines qui n’ont pas fait long feu , les autori- tés compétentes nourrissent l’idée de créer en 2020 , une compagnie aérienne na onale. C’est la surprenante annonce faite par le Premier ministre, Julien Nkoghe Bekale à l’occasion de sa déclara on de poli que générale devant les députés il y a quelques jours.
Le retrait du Gabon de la liste noire des pays dont les compagnies aériennes étaient interdites de vol au sein de l’espace aérien de l’Union européenne (UE), et la cer fica on de l’aéroport interna- onal de Libreville par l’Organisa on interna onale de l’avia on civile (OACI) sont les raisons qui incitent « fortement » selon Julien Nkoghe Bekale, le gouvernement à créer une nouvelle compa- gnie na onale avant fin 2020. Les contours de ce dossier, alors que le Gabon, pays riche d’Afrique, accuse un retard dans ce sens n’ont pas été spécifiés par Julien Nkoghe Bekale, certainement à cause de la primeur de l’ordre du jour du moment axé sur la déclara on poli que générale du gou- vernement. La ques on qui transparait à la suite de ce e annonce est celle de savoir si le Gabon a les moyens de s’offrir un tel luxe, quand on connait le coût financier que nécessite-la mise en place d’un tel projet ?
Si les difficultés économiques et financières que traverse le Gabon rappellent les autorités à la me- sure, en termes de dépenses, le choix des partenariats publics privés (PPP) pour matérialiser cer- tains projets, à l’exemple de celui de la Transgabonaise conclu entre la Société autorou ère du Ga- bon (SAG), filiale du groupe Méridiam et Arise pourrait servir de canal pour matérialiser cet ambi- eux projet. Connaissant les causes de l’échec de la défunte Air Gabon, l’enjeu demeure donc pour le Gabon, de trouver des partenaires financiers aptes à se lancer dans ce e nouvelle aventure. 30.12.2019
ASKY : LES PASSAGERS MÉCONTENTS À L’AÉROPORT INTERNATIONAL LÉON MBA
C’est l’heure du retour de vacances. Malheureusement, à l’arrivée, les passagers trouvent leurs bagages endommagés. Dans une telle situa on, il existe un encadre- ment juridique ainsi que des solu- ons indemnitaires à connaître.
Comment se peut-il qu’à l’aéroport de Libreville, de retour de Johan- nesburg en Afrique du Sud en mi- lieu de semaine par le vol ASKY, les sacs des voyageurs soient ouverts. Même que leur contenu a été rem- placé par des sachets. Pour les voyageurs, la compagnie aérienne ASKY est une compagnie de « merde ».
En parcourant la longue file d’a ente, c’est encore la catastrophe, les sacs sont ouverts, vandalisés, le contenu remplacés par des papiers films, et là au lieu de dix il y a pra quement une vingtaine de personnes à faire des réclama ons. ASKY Gabon, une compagnie à ne pas recommander surtout en provenance de Johannesburg. Vraiment, c’est désolant.
Pourtant, ASKY est une compagnie Panafricaine qui dessert plusieurs vols par semaine vers Libre- ville et un large réseau de des na ons en Afrique de l’Ouest et Centrale avec une flo e d’avion moderne avérée. Ainsi notre capitale s’ouvre davantage à l’Afrique via Lomé le Hub de la Compa- gnie, également au réseau interna onal du partenaire stratégique de ASKY, Ethiopian Airlines.
Si le dommage s’est produit pendant le transport aérien, depuis l’enregistrement du bagage jus- qu’à sa livraison à l’arrivée, la compagnie aérienne ASKY est responsable. Si le passager constate les dommages dès la récep on des bagages enregistrés, il doit effectuer immédiatement une réclama- on écrite auprès de la compagnie aérienne ou du service bagages de l’aéroport dans les sept jours qui suivent la date du transport aérien.
Cependant, si les bagages ont été égarés puis retrouvés endommagés, le passager dispose de qua- torze jours, selon la conven on de Varsovie de 1929, ou de vingt et un jours, selon la conven on de Montréal de 1999, à compter de leur récep on pour établir une réclama on.
Si ASKY refuse d’indemniser le passager, ce dernier peut opter pour une solu on à l’amiable ou pour des démarches judiciaires (…). S’il souhaite une résolu on du li ge à l’amiable, notamment pour des raisons de rapidité, le passager peut déposer une réclama on en ligne auprès de la Direc- on Générale de l’Avia on Civile (DGAC) ou saisir le Médiateur Tourisme Voyage.