BUREAU DE RECHERCHES GÉOLOGIQUES ET MINIÈRES

SERVICE GÉOLOGIQUE NATIONAL

B.P. 6009 - 45018 Orléans Cedex - Tél.: (38) 63.00.12

ETABLISSEMENT PUBLIC REGIONAL MIDI - PYRENEES

SCHEMA REGIONAL D'ELIMINATION DES DECHETS

Etude des secteurs de collecte et de traitement

Cartes d'aptitudes des sols pour le département de l'ARIEGE

par „ J-C. SOULE avec la collaboration de J-G. ASTRUC

Service géologique régional MIDI — PYRÉNÉES

avenue Pierre-Georges-Latécoère, 31400 Toulouse - Tél.: (61) 52.12.14

N° 78 SGN 244 MPY Avril 1978 RESUME

En application de la loi du 15 juillet 1975 relative à l'élimination des déchets et à la récupération des matériaux, les Ser- vices administratifs régionaux compétents ont élaboré un programme d'actions en faveur de l'élimination des déchets dans le cadre d'une politique régionale de l'environnement.

La présente étude qui porte sur vingt sept secteurs de collecte et de traitement préalablement définis, a été réalisée par le Service Géologique Régional Midi-Pyrénées du Bureau de Recherches Géologiques et Minières, dans le cadre des directives données par l'Ingénieur Général du Génie Rural des Eaux et des Forêts chargé de la région Midi-Pyrénées.

L'étude repose sur des données déjà acquises (cartes, documents divers, archives) et sur des observations complémentaires de terrain. Elle aboutit à une zonation des terrains regroupés en quatre classes, indiquant l'aptitude des sols à recevoir des unités de déchar- ge et de traitement des déchets.

Les résultats sont présentés sous forme de cartes faisant apparaître les zones favorables (deux sous-zones sont distinguées : favorables avec risques de pollutions négligeables, et favorables avec risques de pollutions non négligeables), et les zones défavorables dans lesquelles on a distingué celles qui entraîneraient une pollution d'eaux souterraines sans grand intérêt, de celles qui entraîneraient une pollu- tion d'aquifères exploitables d'intérêt général. Ces dernières doivent être classées inaptes à recevoir des déchets, tandis que les premières peuvent recevoir des déchets, à condition cependant de prendre toutes les précautions nécessaires pour éviter "toute nuisance.

La fiche descriptive qui accompagne chaque carte apporte des informations complémentaires sur les caractéristiques particulières de la zone.

Cependant, compte tenu des échelles de restitution utili- sées pour la cartographie (1/100 000 en général et parfois 1/50 000 ou 1/25 000), et de la dimension des sites qui pourront être utilisés en- suite, il sera nécessaire dans tous les cas de passer par une deuxième phase qui sera une étude de détail au niveau des sites proposés dans les zones favorables.

— oOo— AVERTISSEMENT

La présente étude fait partie des études préliminaires à l'établissement d'un schéma régional d'élimination des déchets. La seule limite administrative prise en compte est celle de la région.

Les vingt sept secteurs ont donc été étudiés sans tenir compte des limites départementales, mais pour faciliter l'utilisation de ce document nous avons regroupé les zones par département.

—oOo— TABLE DES MATIERES

INTRODUCTION

1ère Partie : Contexte hydrogéologique régional et élimination des déchets. Méthodes d'études utilisées

1 - Organisation de la collecte des déchets en Midi- Pyrénées

2 - Méthodes de traitement

2.1 - Définition des ordures ménagères 2.2 - Principaux procédés de traitement utilisés 2.3 - Nocivité des ordures ménagères

3 - Méthode d'étude utilisée

3.1 - Définition des critères d'aptitude 3.2 - Déroulement de l'étude : 3.2.1 - Délimitation des zones d'études avec les autorités départementales compétentes 3.2.2 - Première zonation à partir des docu- ments existants 3.2.3 - Visites de terrains 3.2.4 - Synthèse

4 - Présentation des résultats

4.1 - Cartographie

4.2 - Fiches descriptives

5 - Limites de l'étude, examens et travaux complémentaires nécessaires pour la sélection définitive d'un site 2ème Partie : Cartes d'aptitudes des sols à recevoir des unités de traitement dans le dépar- tement de :

- l'ARIEGE - 1'AVEYRON - la HAUTE-GARONNE - le GERS - le LOT - les HAU TES-PYRENEES - le TARN - le TARN-ET-GARONNE

Localisation des zones à étudier

Cartes d'aptitude et fiches descriptives

—oOo—

J ''; INTRODUCTION

Le Préfet de la Région Midi-Pyrénées, a chargé le Ser- vice Géologique Régional Midi-Pyrénées du B.R.G.M. (Bureau de Recherches Géologiques et Minières) d'effectuer sous la direction de l'Ingénieur Général du Génie Rural des Eaux et des Forêts chargé de la Région Midi- Pyrénées, une étude de 27 zones préalablement délimitées, réparties sur l'ensemble de la région conduisant pour chaque zone à l'établissement d'une carte d'aptitude des sols à recevoir des unités de traitement et de décharge des déchets.

Les méthodes utilisées pour cette cartographie procèdent de deux types d'investigations :

1 - exploitation des données existantes (cartes géologiques, photographies aériennes, cartes topographiques, documents d'archives ....) Cette première phase conduit à une cartographie sommaire, à partir d'une première répartition des terrains en trois classes d'aptitude, et en prenant en compte le contexte hydrogéologique.

2 - observations de terrain, permettant de mieux délimiter les zones et définir les classes à partir de l'examen de la nature lithologique des terrains de recouvrement.

Ainsi, c'est principalement à partir des critères hydro- géologiques (existence d'un aquifère, nature des terrains de recouvre- ment) que les cartes ont pu être tracées, et ce n'est que secondairement que d'autres critères ont été pris en compte. Ces derniers critères sont fonction de l'environnement de la topographie, de l'occupation des sols, des voies de communication, de l'orientation, et des possibilités de réaménagement des terrains.

—oOo— 1ère Partie

Contexte hydrogéologique régional et élimination des déchets

Méthodes utilisées

o o o 1 - Organisation de la collecte des déchets en Midi-Pyrénées

En application de la loi du 15 juillet 1975, la cellule régionale de l'Environnement a lancé un programme d'actions en faveur d'une meilleure élimination des déchets.

L'élaboration d'un schéma régional de collecte et de traitement des ordures ménagères s'appuie sur les schémas départemen- taux actualisés, en proposant le cas échéant des regroupements aux limites des départements.

Le but recherché est d'aboutir à terme, à supprimer les dépôts sauvages et à réduire le nombre de décharges, en organisant la collecte autour d'unités de traitement et de décharges.

Ces unités peu nombreuses conduiront cependant à des dépôts plus ou moins importants en volume selon le type de traitement choisi, et la quantité de population desservie.

Mais dans tous les cas, leur implantation sera faite de manière à limiter les risques de pollution des eaux souterraines, et à provoquer le moins de nuisances possibles.

2 - Méthodes de traitement

L'évacuation et le traitement des résidus urbains ont été réglementés par la circulaire du 22 février 1973 (J.O. du 2Q mars 1973 - Intérieur).

Cette circulaire définit la composition des ordures mé nagères et présente les différents types de traitements utilisables.

2.1 -

La composition des ordures ménagères est très hétérogè- ne, elle varie selon les saisons et selon le mode de vie des populations desservies. On peut cependant les classer en cinq catégories : - 2 -

1. Fines (inférieures à 20 mm)

2. Matières combustibles (chiffons, plastiques, bois, os ....)

3. Matières inertes (métaux, verres, faïences ...)

4. Matières fermentescibles (matières végétales, dé- chets de cuisines, fruits, légumes, viandes)

5. Papiers et cartons (combustibles et fermentescibles).

Ces ordures, dont la production est de l'ordre de 1 kg/ jour/habitant présentent une nocivité bactériologique et chimique, va- riable selon la nature des produits déposés. Les produits stockés sont également plus ou moins inflammables selon le type de traitement choisi.

2.2 - Principaux procédés_de traitement ^

Trois types de procédés sont en usage actuellement :

l'incinération, - le compostage, la mise en décharge.

A ces procédés classiques, il conviendrait d'ajouter des procédés nouveaux, mais qui ne sont pas encore répandus, à savoir :

le tri automatique séparant les papiers, plas- tiques, verres, ferrailles et métaux non ferreux, l'incinération à haute température, - la pyrolyse, - le compostage à haute pression.

En laissant de côté les procédés nouveaux, on peut exa- miner rapidement quels sont les déchets résiduels des différents types de traitements1 classiques :

— l'incinération, dont le produit résiduel représente 30 % en poids du produit brut, aboutit à deux types de sous-produits : les cendres et mâchefers et les ferrailles. C'est la méthode qui fournit le moins de produits résiduels, mais ces produits réutilisables doivent cependant être stockés même provisoire- ment . - 3 -

le compostage qui consiste en un broyage et criblage des rési- dus ménagers suivi d'une fermentation. Cette dernière opération peut être conduite de façon lente par fermentation naturelle des ordures broyées convenablement aérées et épandues sur une aire aménagée ; ou par fermentation accélérée dans des tours. La méthode de fermentation lente nécessite une aire d'épanda- ge de dimensions suffisantes et entraîne des risques de pollu- tion des eaux souterraines. Le résidus final, compost, produit par les deux types de fermentations n'est pas absolument inerte et son stockage même provisoire (car le compost est utilisable en agriculture) nécessite des précautions pour ne pas entraîner de pollution des eaux.

la mise en décharge est la méthode la plus simple et aussi la plus répandue. La décharge brute d'ordures ménagères n'est plus tolérée car elle entraîne de trop graves nuisances. La décharge contrôlée est par contre une solution acceptable, car elle implique un certain nombre de contraintes tendant à limiter efficacement les nuisances.

Le procédé de la dzc.hah.QQ, COYitfiÔLQ.2. comprend trois méthodes différentes :

la décharge contrôlée traditionnelle, la décharge avec compactage des ordures, la décharge d'ordures préalablement broyées.

Pour les deux premiers types de stockage les fermenta- tions aérobies sont rapidement arrêtées et les fermentations anaérobies prennent le relais, tandis que la mise en décharge de déchets préalable- ment broyés conduit à une bonne fermentation aérobie dans un milieu ho- mogène et par conséquent à une meilleure évolution des déchets.

2.3 - Nocivité_des_ordures ménagères

Nonobstant les règlements, en vigueur et les précautions prises, tout dépôt de résidus urbains peut entraîner une contamination bactériologique par la présence de germes pathogènes ou une pollution chimique, selon la composition du déchet initial.

Dans le cadre de la présente étude, il n'est fait aucune distinction entre les différents modes de traitements, et l'aptitude des sols à recevoir des déchets est examinée pour des déchets mis en décharge, cas le plus nocif. - 4 -

La nocivité de ces décharges prend divers aspects :

d'abord une nocivité apparente : visibilité, odeurs des produits en fermentation aérobie, ruissellement de jus et présence d'animaux (rats, mouches ...) dégagements gazeux des anaérobioses, risques importants de propagation de bac- téries pathogènes,

puis une nocivité au second degré, plus lente, peu visible mais aussi redoutable, c'est la pollution du sol, puis des eaux souterraines.

Czttz d zlzmznt¿ chlmlquz¿ toxlquz¿ vex¿ le. ¿ol. Czttz zau contamlnle. pe.ut alonM ¿'ln¿>lltne.n. dan¿ le. ¿ol eX. atte.lndn.e. une. nappe, d'e.au ¿oute.n.n.alne. ¿e.n.vant à l'ail- me.ntatlon humaine..

Etant donné. Vlmpé.n.le.u¿e. ne\cz¿¿lte dz pnote.gz>i loA eaux ¿ou.tznnalnz¿, V a¿pe,cí hydnogéologique, de.vle.nt le. iactzun. dominant poun. la n.e.che.n.chz de.¿ zone.¿ aptzó a n.e.czvoln. de.¿ de.cke.t¿.

3 - Méthode d'étude utilisée

3.1 - Définition_des Çritères_d^aptitude

L'aptitude des sols à recevoir des déchets est basée sur un critère primaire dominant : "assurer la protection des eaux souter- raines exploitables pour l'alimentation humaine".

Le. pn.emle.n. tnacé. can.togn.aph.lquz à züzctuzn. conduit donc à la délimitation dz¿ aqul{¡e.n.z¿ zx.ploltablz¿, vulnznablz¿ à la pollution. Cz¿t lz ca¿ dz¿ nappz¿ dz mlllzux dz pon.o¿ltz d' lntzn¿tlcz¿, pea pn.o{iondz¿, non pn.otzgzz¿ pan. unz couvzn.tun.z Impznmzablz [nappz¿ llbn.z¿ dz¿ alluvlon¿ pan. zxemplz). C'z¿t zgalzmznt Iz ca¿ dz¿ zaux dz¿ mlllzux {>l¿¿uté.¿ can.bonatz¿ (aqul&zn.z¿ kan.¿tlquz¿) . Van¿ lz¿ dzux ca¿ cltz¿, la can.togn.aphlz z¿t llmltzz aux nappzo d1 intVizt gzne.n.ac \ci. lëgzndz dz¿ can.tz¿]. - 5 -

En dehors des risques de contamination d'un aquifère d'intérêt général, on devra apprécier quels sont les risques de propa- gation de la pollution dans le sol, éviter les stockages sur des milieux fissurés non filtrants, où une eau polluée s1infiltrant dans le sol res- sortirait en aval avec sa charge polluante.

kphzh avoih. àzlijniXz lzí> aqui.^eJiZÂ, lz hzcond ch.-Ltzh.z hydh.ogzologi.quz important à ph.tYidh.ii. en compte. zt>t lz h.Ôtz joue, pah Izé ph.zmi.zh.i mzthzh du hot zt du. houi>-hol houh unz zvzntuzllz de.chan.ge..

En ge.Yie.fiat, on conhi.dzh.zh. a comme, apte, à h.zcz- vo¿h. dzh dzchzth toui te.¿ texnai.nis A, timonh, atluv i.o n¿> hit e.h. o ge. ne. 6 avec un bon pouh-czntage. de. tlmonh eX. d}'ah.gi.tej>). l\ai.¿ en ¿aiX, la de.chah.ge. h.e.po&e. ¿un. un teA.h.ain non ¿atuh.é. e.n e.au, eX dont la te.ne.uh. en e.au vah.i.e. dank le. tempi, ce. qui. modi.&ie. à tout moment &e.¿ ph.ophi.e.téA hydh.¿que.¿.

T'oute.ioi.h, ce.6 te.h.h.ai.ni> ¿ont ph.é.^e.h.able.i, cah la contami.nati.on du i>ol ¿> ' z^zctue. th.è.6 le.ntme.nt, te.6 bactz- h.ieA pathoge\neÁ ne. ¿e. ph.opage.nt pa¿ dani> le. ¿oui>-¿ol et le.6 é.lhr\e.nti> chi.mi.quzi> noc¿{¡i> mi.gh.znt th.z& tzntzmznt. Sou¿ dzb dzchahgzi anciznnzé. on a pu obàzhvzh. dani la zone, non ¿atuh.zz un znh.i.chiAi zmznt en czh.tai.nh mztaux. [zi.nc, cuivh-z) , zt danh la zonz hatuh-zz unz chahgz polluantz isi\poh.tantz [tant chi.- m-iquz quz bactzhi.ologi.quz] . ï\aii> hoh.6 dzchah.gz, la chah.gz polluantz ¿>'attznuz th.zi> hapidzmznt vzh.¿> l'aval.

Les critères secondaires sont constitués par un ensem- ble de conditions géologiques (risques de glissements de terrains par exemple) météorologiques (vents, pluie, ensoleillement), topographiques, et enfin par les conditions d'occupation des sols (habitat, cultures).

3.2 - Déroulement_de l'étude

Pour chacune des 27 zones préalablement définies, et dont la liste nous a été communiquée par 1-' Ingénieur Général du Génie Rural des Eaux et des Forêts, nous avons procédé de la manière suivan- te : - 6 -

3.2.1 - I)éjf ijiijt^ij}n_d€îs_zo_nes_d_|_éjtudej5 jivjec_les_a^itori1té_s départementales compétentes

Selon les conditions locales, les zones à étudier ont été délimitées de façons différentes, en fonction de l'importance et du nombre des centres urbains à desservir et aussi en fonction des axes routiers (surtout en montagne).

3.2.2 - £rjîm^è£e_zcmatjLori ji par_t_ir_djïs_dc5cumen_ts_exis_tan_ts

Ce premier travail cartographique a été exécuté en utilisant les documents suivants :

cartes topographiques de l'I.G.N. aux échelles de 1/100 000, 1/50 000 et 1/25 000

cartes géologiques à 1/80 000 et à 1/50 000

cartes hydrogéologiques à 1/100 000 et à 1/50 000

photographies aériennes

archives de la banque des données du sous-sol du B.R.G.M., documents bibliographiques, documents et cartes inédits.

Ce¿ document* ¿ont de. quaZittt* iné.gaZe.6 . VOUA. ce.n.taine.6 zone.6 e\tudie\e.¿>, nou.¿ avon¿ dii>poi>é. da dacu- me.ntà hydtioge.oZogique.6 ¿u^i^amme-nt e.Zaboh.e.6 pouh. constitue- un gmide. vaZa'oZe. pou.fi Za dé-Zimitation de.¿ zone.¿ a" aptZtu.de.. Vouft d'auttieA, Le. pne.m¿eJi dícoupagz a pu de.¿ catitea gzoZog-Lquii à Î /SO 000 ^écen-ie-á qu¿ donnznt cíe¿ ¿n{iotimat¿OYi¿> ¿>uh. la Z^thotogÁJe. e.t Za pu¿¿¿a ce. doj> faotvmatÁ.onb ge\oZogX.que.h. Enfa-Ln poun bon nombre, di zo- ne-ó, Ze. AeuZ doc.ume.nt e.xpZot imptie\c¿6e. [{¡ond topogtiapk-Lque. en kacku¡iQ.¿ dz& anciennes catite.^ d'ztat-majoh. à 1/50 000) et ne. {¡outinit Ze. pZui> -iouvznt ni Za ZithoZogie., ni Z' é\pai&- &e.uh. dej> teJitiainA, donníe.6 eJ>¿>e.ntie.ZZe.¿ poun. Za pné.t>e.nte. oAude..

3.2.3 - ^l:! 4_££i

Toutes les zones ont été visitées.

On s'est attaché lors de cette visite de terrain à rechercher la nature lithologique* des terrains en affleurement (exa- men des affleurements naturels et surtout des faciès visibles grâce à des travaux chaque fois que cela a été possible).

*" lithologie : nature de la roche (ex. : calcaire, sable, argile) - 7 -

Ces examens bien que rapides ont permis de mieux délimiter les différentes catégories de terrain en fonction de leur lithologie et non pas de leur stratigraphie^

En même temps, nous avons essayé d'apprécier les autres facteurs importants pour l'étude : risques géotechniques, morphologie, occupation des sols et environnement. Ces différents critères étant très variables dans l'espace, il n'a pas été possible d'en tenir compte dans la cartographie. On a seulement essayé de déga- ger les caractères généraux de chaque zone.

3.2.4 - Synthèse

Le document de synthèse établi aboutit à un classe- ment des terrains en quatre catégories d'aptitudes. Lorsque des zones particulièrement intéressantes pour constituer des sites de stockage ont été rencontrées, elles sont mentionnées.

Remarque. : l ' ine\g alité. dan¿ la va.le.uti de.¿ donnte.¿ a¿n¿¿ que. la glande. diveA¿-ité. de¿> te.nnaúi¿ eX dej> conte.x.te¿> locaux. ne.nconth.e\¿ conduit koh.ce.me.Ytf. à de.¿ ¿yntk(L¿e.¿ caitogn.apkique¿> de. vale.unj> ine.gale.¿. CeAta¿neA ¿ont p/E.ec¿óe¿ et ^ou.nnÁ.6¿>e.nt de¿ documenta {¡a.c.¿¿ej> à ut-LZ-Ue.fi pouh. ta pti&>é.Ze.ct Le. ¿ont mo¿n¿.

Présentation des résultats

Pour chacune des 27-zones étudiées, les résultats sont présentés sous forme d'une carte et d'une fiche descriptive. Un seul modèle de présentation commun à toutes les zones a été adop- té.

4.1 - Cartographie

Toutes les cartes établies entrent dans une page.

La zone étudiée est délimitée par un trait gras.

stratigraphie : description et cartographie des terrains en fonc- tion de leur âge, de leur ordre de superposition, de leurs contours en affleurement. - 8 -

A l'intérieur, les terrains sont divisés en quatre classes (cf. légende en fin de volume).

On distingue deux classes pour les terrains aptes :

classe A : à risque de pollution négligeable

classe B : " " faible mais non négligea ble

De la même façon, on distingue deux classes de terrains défavorables en général :

classe C -, : à risque de pollution élevé pour les eaux souterraines, mais dans des zones à aquifè- res mal définis ou bien à aquifères d1intérêt très limité.

classe C 2 : à. risque de pollution élevé pour des aquifè- res d'intérêt général et vulnérables à la pollution.

La clahhe. de. te.fin.ain A n'a éXé utilihte, que. pou.fi de.h teAftainh optant toute. htcufiite. \te.n.fiainh homoge\ne.h impeAmzablzh , abhe.nce. d1

la clahhe. de. tesifiain B fie.gsiou.pe. de.h cah vafiiíh et a éXt ¿ouvznt u,tlll&e\e., le,¿> conditions de. &e\cu.- fiitz ¿ont donc vaxiableA. Vani Iz détail, c ' oAt-à-ditie. pou.fi le. choix, d'un hite,, la. clai&e. B petit donc o^fiift deM he.cte.ufi6 hanh pnoblhneA, auhhi bie.n que. de.6 ca¿ IXmi- tzh poufi Vacceptation d'une. de\chafige..

En&in poufi leJ> te.finainh de. clahhz C qui hont dé^avo fuable^, il'^aut e.x.clufie. tout htockage. e.n clah- he. C-2 , et n'avoiti fie.coufih à la clahhe. C-, qu' e.xce.ption- ne.lleme.nt zt en évaluant avec pfizcihion lel conhzque.nce.h de. la. pollution ainhi pnovoquée,.

En plus de la cartographie des terrains, on a porté sur chaque carte les captages A.E.P. connus, ainsi que les sites ou monuments historiques classés, et les espaces protégés au titre de la législation sur les Monuments Historiques. - 9 -

Pour les captages comme pour les sites classés, il existe des servitudes définies par des périmètres de protection. Ces périmètres n'ont pas été reportés sur les cartes. On devra donc le cas échéant, se reporter au dossier définissant les servitudes pour le captage ou le site considéré.

4.2 - Fiches descriptives

Chaque fiche décrit la zone selon une présentation unifiée. ;

La zone porte le numéro du département dans laquel- le elle se situe en plus grande partie et un numéro d'ordre.

L'appellation est celle du centre principal.

N° 1 - DEFINITION DE LA ZONE A ETUDIER

En absence de contrainte géographique ou d'indica- tion particulière de la part de l'administration compétente, la zone étudiée est délimitée par un cercle de 10 km de rayon, dont le centre est au barycentre des principales agglomérations productrices de dé- chets. Dans ce cas là, l'échelle de restitution choisie est 1/100 000. Dans d'autres cas, elle peut être 1/50 000 ou 1/25 000 (zones monta- gneuses, secteurs particuliers délimités par l'administration).

N° 2 - CONTEXTE GEOGRAPHIQUE

En plus des cartes topographiques utilisées, on a mentionné les principales caractéristiques du relief, du paysage, de l'habitat et de l'occupation du sol.

N° 3 - GEOLOGIE, LITHOLOGIE

Les cartes utilisées sont mentionnées. Les terrains principaux sont présentés regroupés en fonction de leur lithologie.

N° 4 - HYDROGEOLOGIE, HYDROLOGIE DE SURFACE, GEOTECHNIQUE

Les terrains sont classés en trois catégories

4.1 - Zone à risque de pollution négligeable C'est la classe A de la carte - 10 -

4.2 - Zone à risque de pollution mais utilisable sous réserve C'est la classe B de la carte

4.3 - Zone défavorable en général Elle est formée par les classes C -^ et C

Dans les commentaires, on a signalé les faits les plus marquants, on n'a pas forcément passé en revue tous les critè- res. Certaines règles sont générales et sont valables dans tous les cas :

dépôts à distance suffisante de tout captage d'eau ou de toute source exploitée ou exploitable

précautions à prendre contre le ruissellement : collec- ter tout le ruissellement venant de l'amont et le détour ner

n'entraîner aucune pollution d'eau de surface

- n'admettre aucun écoulement provenant du dépôt

éviter les pentes fortes

éviter les zones toujours à l'ombre

pour le choix d'un site, il faudra aussi tenir compte de la direction des vents

s'éloigner suffisamment des zones habitées et tenir compte pour le choix d'un site de la valeur des terres ou du type d'occupation du sol.

N° 5 - CONCLUSIONS - ENVIRONNEMENT

On a repris les catégories de terrains aptes en si- gnalant des faits particuliers et en y ajoutant les problèmes d'en- vironnement très sommairement, ainsi que les possibilités de réamé- nagement lorsqu'elles sont particulières. - 11 -

Limites de l'étude, examens et travaux complémentaires nécessai- res pour la sélection définitive d'un site

Cette étude n'aboutit pas au choix de sites, mais à une zonation qui doit permettre une orientation de la recher- che de ces sites.

Cette première phase de sélection des terrains est fondamentale, mais compte tenu des échelles cartographiques adoptées (1/100 000, 1/50 000, 1/25 000), les classes d'aptitu- des retenues peuvent présenter des anomalies locales de faible extension non cartographiables.

Pour la sélection d'un ou plusieurs sites, il sera nécessaire de rechercher, à l'intérieur des zones déjà classées aptes à recevoir des déchets, des terrains répondant à la fois aux contraintes déjà prises en compte, et à d'autres contraintes locales telles que : problèmes fonciers, problèmes de transport, aspects sociaux économiques, réaménagements envisageables après exploitation.

Les sites ainsi présélectionnés doivent alors faire l'objet d'une étude hydrogéologique de site. Cette deuxième phase d'étude est caractérisée par un examen hydrogéologique de détail. Cet examen est nécessaire dans tous les cas, ne serait-ce qu'à cause du changement d'échelle, mais la nature des travaux de re- connaissance à exécuter varie en fonction de la complexité géolo- gique locale. Pour un cas simple, l'examen peut être ramené à une visite de terrain d'un spécialiste, pour des cas complexes présen- tant des risques de pollution, il peut être nécessaire d'effectuer des sondages permettant de connaître l'épaisseur du recouvrement, de mesurer sa perméabilité, et également de connaître la piézomé- trie de l'aquifère.

Ce n'est qu'après cette étude sitologique qu'un ter- rain peut être retenu.

Enfin, avant la mise en exploitation du site la der- nière phase d'examens est constituée par les enquêtes réglementai- res : enquêtes de commodo et incommodo, avis du géologue agréé, étude d'impact (Loi du 10 juillet 1976 relative à la protection de la nature et décret d'application du 12 octobre 1977 ; loi du 19 juillet 1976 relative aux installations classées pour la protec- tion de l'environnement et décret d'application du 21 septembre 1977). - 12 -

Pour les trois phases de la procédure proposée :

1 - proposition de sites présélectionnés par les autorités administratives 2 études de faisabilité pour le site proposé et les variantes 3 - enquêtes réglementaires

les travaux restant à faire sont plus ou moins importants selon la catégorie des terrains dans lesquels on se trouve.

Le tableau suivant en fournit un aperçu : i Propositions de i sites présélec- Etude de site Enquêtes réglementaires i tionnés ¡ Classe à laquelle - Examen hydrogéologique - Enquêtes de commodo et i appartiennent les local détaillé incommodo i sites proposés Etude de faisabilité - Avis du géologue agréé j présélectionnés Etude d'impact

Pour la majorité des sites proposés en zone A, il ne ! A sera pas nécessaire d'entre- L'avis du géologue agréé prendre des travaux de re- >—*— devra être sollicité pour connaissances hydrogéologi- le site retenu ques particuliers J Devant toute anomalie loca- le, ou tout risque particu lier le géologue agréé, Examen hydrogéologique ( conserve la possibilité de complémentaire éventuel demander les examens complé mentaires qu'il jugerait utiles

L'examen hydrogéologique avec Pour le site définitivemen éventuellement mesures des retenu, l'avis du géologue épaisseurs de recouvrement agréé et l'étude d'impact ! B et des paramètres hydrauli- seront appuyés sur les étu- ques essentiels est à prévoir des de faisabilité dans tous les cas -pour les sites présélectionnés

Utilisable sous réserve, mêmes examens qu'en B, mais avec con- idem traintes plus sévères

Tout terrain classé en C est à rejeter Si localement un terrain n'a- C sans objet 2 vait pas (à cause d'anomalies locales) toutes les caracté- ristiques de la classe C , il devrait être reclassé en Cl

Toulouse, le 25 avril 1978

J-C. SOULE 2ème Partie

Cartes d'aptitudes des sols à recevoir des unités de traitement dans le département de

1' ARIEGE - 09 -

Secteurs étudiés : 09 - 1 : 09 - 2 : La Bastide-de-Sérou 09 - 3 : Massât 09 - 4 : Quérigut

o o ' o

ta lo.Q2.Yidt doj> catitQJ> <¿Mt zn d(LKni.(Lh.

Pigeac Capdenoc

Echelle : 1/1OOOOOO

Severac-le-Château

Miromont- -de-Quere

MONTAUBAN

LOTidorn ûaillac Eaùre Lavaur

OlLOVSE

CasMoai-Magnoac 3

•y. uaw -1 Secteur de collecte avec san numéro d ordre départemental La^6a&tide-de-5iVou et son appellation

k. ZONE N° 09 - 1

Appellation LE FOSSAT

1. DEFINITION DE LA ZONE A ETUDIER :

Principaux centres de production de déchets : Le Fossat

Zone étudiée : vallée de la Lèze de Pailhès à Ste. Suzanne et coteaux environ- nants

Echelle de restitution cartogra- phique : 1/50 000

2. CONTEXTE GEOGRAPHIQUE :

Cartes topographiques à 1/50 000 , Mas d'Azil, Cazères

1/25 000 Pamiers 1-2, 5-6, Mas d'Azil 3-4 Cazères 7-8

Région de coteaux avec une vallée orientée Nord - Sud, la vallée de la Lèze d'une largeur supérieure à 1 km.

Zone de cultures avec habitat dispersé, et quelques villages dans la vallée et plus rarement sur les hauteurs. Zone 09

- 2 -

3. GEOLOGIE, LITHOLOGIE :

Carte géologique à 1/80 000 : Pamiers

1/50 000 : Cazères

Cette zone présente une grande unité géologique ; elle est formée essentiellement par des coteaux molassiques oligo-miocène marneux avec bancs calcaires friables, et passées argileuses, gréseu ses ou graveleuses. La vallée de la Lèze, d'une largeur supérieure à 1 km est formée de deux niveaux de terrasses qui dominent nettement les alluvions actuelles. Le premier niveau de terrasse est continu, tandis que la terrasse ancienne est discontinue.

4. HYDROGEOLOGIE, HYDROLOGIE DE SURFACE, GEOTECHNIQUE

4.1 - Zone à risque de pollution négligeable

Le niveau de hautes terrasses, formé par des limons ar- gileux offre des possibilités intéressantes pour des stockages du po t de vue hydrogéologique. Les risques de pollution de nappe sont vraim t négligeables.

4.2 - Zone à risque de pollution, mais utilisable sous réserv

1. La terrasse moyenne qui forme une bande continue en riv gauche, est constituée par des limons graveleux de faible perméabili Sous réserve de vérification locale de cette perméabilité, l'ensemble offre des conditions favorables.

2. Les coteaux molassiques sont en général imperméables, mais localement des niveaux sableux ou calcaires peuvent favoriser la cir lation de l'eau. Ces terrains devraient donc convenir pour des stock e à condition de vérifier pour tout site présélectionné, la nature litho- logique exacte afin d'éviter les percolations ou les venues d'eau, e à condition de s'assurer que les pentes ne présentent pas de risque de glissement.

4.3 - Zones défavorables

Seules les alluvions actuelles du lit majeur de la Lèze sontdéfavorables(risques d'inondation, petit aquifère alluvial à prot Zone 09-1

- 3 -

5. CONCLUSIONS : ENVIRONNEMENT - Possibilités d'aménagements et de récupération des terrains

5.1 - Zone à risque de pollution négligeable

Les hauts niveaux de terrasses sont très favorables du point de vue hydrogéologique. Des conditions d'environnement favorables peuvent être trouvées à la faveur de zones déprimées ou cachées par des bosquets. L'habitat est très dispersé et ces terrains sont faciles à aménager.

5.2 - Zone à risque de pollution, mais utilisable sous réserve

Pour la terrasse moyenne de la Lèze à condition de véri- fier la perméabilité, les terrains semblent hydrogéologiquement favo- rables. Mais les conditions d'environnement sont plus difficiles à sa- tisfaire.

Pour les coteaux molassiques, il est possible de trouver des zones bien dissimulées, mais il sera alors nécessaire de s'assurer que la lithologie permet un stockage. - LE FOSSAT -

Zone 09.1

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.(,nmmiinp ZONE N° 09 - 2

Appellation IA BASTIDE-DE-SEROU

1. DEFINITION DE LA ZONE A ETUDIER

Principaux centres de production de déchets : La Bastide-de-Sérou, Castelnau-Durban

Zone étudiée : C'est un cercle de 10 km de rayon, centré sur la Bastide-de-Sérou

Echelle de restitution cartogra- phique : 1/100 000

2. CONTEXTE GEOGRAPHIQUE

Cartes topographiques à 1/100 000 : St-Gaudens, Pamiers, Bagnères,

Cartes topographiques à 1/2 5 000 : Le Mas-d'Azil 7-8, Pamiers 5-6, St-Girons 3-4, Foix 12.

La zone est formée par les vallées de l'Arize et de l'Artillac (en amont de leur confluence). Cet ensemble est allongé en direction Est-Ouest et est bordé au Nord par les montagnes du Plantau- rel, au relief tourmenté et au Sud par le massif de l'Arize au carac- tère franchement montagneux.

L'habitat est surtout concentré dans les vallées, mais les hauteurs sont occupées par de nombreux hameaux. L'élevage constitue la principale activité rurale. Zone 09-2

- 2.

3. GEOLOGIE, LITHOLOGIE

Carte géologique à 1/80 000 : Foix, Pamiers à 1/50 000 : St-Girons

Les formations sont allongées dans le sens Est—Ouest et on rencontre du Sud vers le Nord toute la série stratigraphique depuis les calcaires dévoniens du massif de l'Arize, jusqu'aux calcaires éocè nés du Plantaurel.

Les vallées étudiées s'écoulent sur les argiles gypsi- fères du Trias, et sur les affleurements d'ophites metamorphisées et altérées.

Sur les versants exposés au Sud, les pentes sont recou- vertes d'alluvions anciennes, d'alluvions remaniées et de colluvions. Ces dépôts sont formés par des limons argileux avec galets et graviers,

4. HYDROGEOLOGIE, HYDROLOGIE DE SURFACE, GEOTECHNIQUE

4.1 — Zone à risque de pollution négligeable

Néant.

4.2 — Zone à risque de pollution, mais utilisable sous réserve

Deux types de terrains peuvent être retenus :

• Les alluvions anciennes et colluvions sur les versants Sud des Montagnes du Plantaurel

Ces dépôts qui sont situés assez haut au-dessus de la vallée sont formés d'une matrice limono-argileuse qui leur confère une faible perméabilité. Mais l'existence d'un subs- tratum calcaire ou dolomitique exige que la plus grande pru- dence soit observée pour des stockages. En effet il faut éviter toute relation avec ce substratum. Zone 09-2

- 3 -

Les formations triasiques.

Elles sont formées par les argiles gypsifères du Keuper, avec intrusion d'ophites métamorphisées altérées.

Ces dépôts sont de faible perméabilité, mais les niveaux de gypse sont à éviter pour le stockage, ainsi que les faciès à tendance sableuse des altérites ophitiques.

Aucun risque de pollution de nappes d'eaux souterraines n'est à craindre, mais des percolations ou des venues d'eau locales sont à éviter, et un examen de détail de chaque site présélectionné est nécessaire.

4.3 - Zone défavorable

Ces zones sont formées par la montagne au Sud, et par les calcaires, dolomies et brèches au Nord (massif du Plantaurel), qui sont défavorables à cause du relief ou à cause de la nature du terrain.

Il faut aussi ajouter à ces deux zones, les alluvions ré- centes des rivières qui sont aquifères et par conséquent à pro- téger.

5. CONCLUSIONS : ENVIRONNEMENT - Possibilités d'aménagements et de récupération des terrains.

5.1 - Zone à risques de pollution négligeable

Néant.

5.2 - Zone à risque de pollution, mais utilisable sous réserve.

Les terrains sélectionnés sont en général de faible perméa- bilité, mais les anomalies locales (gypse dans les argiles du Trias, sables dans les ophites altérées, phénomènes karstiques sous les alluvions) doivent conduire à la plus grande prudence. En particulier tout aménagement ou creusement de terrain peut provoquer une situation nouvelle entrainant des risques de per- colation ou de venues d'eau ainsi que de glissements. - LA BASTIDE DE SEROU - Zone 09- 2

Ech: V 100 000

¡f.-.. • - ". ;33V -, J ZONE N° 09 - 3

Appellation :

1. DEFINITION DE LA ZONE A ETUDIER :

Principaux centres de production de déchets : Massat

Zone étudiée : Vallée de l'Arac et ses environs immédiats de Biert à le Port

Echelle de restitution cartogra- phique : 1/25 000

2. CONTEXTE GEOGRAPHIQUE :

Carte topographique à 1/25 000 : St. Girons 7-8

La zone étudiée est formée par la vallée de l'Arac qui s'écoule d'Est en Ouest et qui a entaillé profondément les montagnes du Couserans.

Cette vallée très encaissée s'élargit un peu de Biert à Massât. Les villages occupent la vallée et de nombreux hameaux, et des habitations isolées occupent les faibles pentes sur les versants. C'est une zone d'élevage, et d'exploitation forestière. Zone 09-3

- 2 -

3. GEOLOGIE, LITHOLOGIE :

Carte géologique à 1/50 000 : St. Girons

Dans la vallée de l'Arac on distingue différents niveaux de terrasses alluviales, ces terrains sont formés de galets, graviers et sables peu altérés.

La montagne est constituée par des formations orientées E - W, en particulier un flysch à faciès marno-gréseux avec tantôt passage à des argilites, tantôt à des calcaires bréchiques. Les autre formations qui bordent ce flysch au Nord sont soit des bancs calcaires, soit des cornéennes, soit des brèches calcaires ou dolomitiques. Enfi au N. comme au S. du flysch, les massifs montagneux sont formés par d roches eruptives ou métamorphiques.

4. HYDROGEOLOGIE, HYDROLOGIE DE SURFACE, GEOTECHNIQUE :

4.1 - Zone à risque de pollution négligeable

Néant.

4.2 - Zone à risque de pollution, mais utilisable sous réserve

Deux types de terrains peuvent être proposés :

1. Les terrasses alluviales, à condition cependant que la perméabilité de ce milieu ne soit pas trop élevée. Des mesures de perméabilité in situ seraient nécessaires avant toute sélection d'un site.

2. Les versants exposés au Sud, à faible pente avec recouvre- ment d'altérites, sans contact avec des roches calcaires ou des roches à circulation de fissures. Par conséquent tous les terrains calcaires sont à éliminer et, tout stockage sur la roche mère doit être évité.

4.3 - Zone défavorable

Les alluvions récentes, les terrains à fortes pentes et le versants exposés au Nord sont à exclure en général. Zone 09-3

- 3 -

5. CONCLUSIONS : ENVIRONNEMENT - Possibilités d'aménagements et de récupération des terrains

5.1 - Zone à risque de pollution négligeable

Néant.

5.2 - Zone à risque de pollution, mais utilisable sous réserve

Si après examen de détail il apparaissait que les allu- vions des terrasses ont une perméabilité favorable à des stockages, il serait possible de trouver des conditions d'environnement et d'exploitation intéressantes (exposi- tion au soleil, zone hors inondation, terrain peu visible..)

Les_versants_montagneux_à_faible_pente_et_exposés_au_Sud : Ces terrains peuvent offrir des conditions d'environnement favorables, mais il faut s'assurer que la zone d'altération est suffisamment épaisse pour former un filtre et permettre un aménagement correct. "T-^ v.ir.. t».lVf Agns! y .J!- -M Viví *;-V .# .«»•I Í-V.\¿- «W ítpn^r .en „*•• 'V .b....i. '*¿ ^•'»s .•V $** 'So-JoJ'wj.* -, \ 'I.'** & ,J>-.'£ i ¿A,t Pau'CA'H ftrfijj:«! :^' ¿,r, :.!'••« ^r *yy..-M°<

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Appellation QUERIGUT

1. DEFINITION DE LA ZONE A ETUDIER

Principaux centres de production de déchets : Querigut

Zone étudiée : Le plateau granitique occupé par les villages de Quérigut, Carca- nières, , Le Pía, Arti- gues, Mijanès et .

Echelle de restitution cartogra- phique : 1/50 000

2. CONTEXTE GEOGRAPHIQUE

Cartes topographiques à 1/50 000 : Ax-les-Thermes

Cartes topographiques à 1/25 000 : Ax-les-Thermes 7-8

La zone est formée par un plateau compris entre 1 000 et 1 200 m d'altitude, et limité au Nord par la vallée de l'Aude et de la Bruyante, et au Sud par une zone montagneuse dépassant 2 000 m (Forêt de Bragues, Bois de Jasse Claude, Sarrat Cayrol) Zone 09-4

- 2 -

3. GEOLOGIE, LITHOLOGIE

Carte géologique à 1/80 000 : Quillan

La zone est constituée par un massif granitique essen- tiellement , granite à biotite pour l'ensemble, avec un passage de porphy roîde à l'Est de le Puch, Au Sud de Mijanès, Rouze et Artigues le granite est recouvert par des dépôts morainiques.

Le massif granitique fortement altéré a donné une arène et des chaos.

Le glaciaire, formé de dépôts récents peu altérés, est ca- ractérisé par une grande hétérogénéité granulométrique (limons, sables, galets,blocs).

4. HYDROGEOLOGIE, .HYDROLOGIE DE SURFACE, GEOTECHNIQUE

4.1 - Zone à risque de pollution négligeable

Néant.

4.2 - Zone à risque de pollution, mais utilisable sous réserve

Toute la zone étudiée est favorable aux circulations d'eau, les granites peuvent fournir une ressource exploitable dans les arenas ou dans les parties fissurées, et les dépôts glaciaires sont également aquifères.

C'est par conséquent avec beaucoup de précautions que de- vront s'effectuer les stockages d'ordures ménagères. Les sites devront être choisis de façon à limiter les conséquences de la pollution. Par exemple des sites boisés dans les zones basses du plateau limiteraient les effets de la pollution. C'est en partant de ce principe que nous avons sélectionné sur la carte la zone de plateau, en excluant la montagne, les fortes pentes et les dépôts glaciaires trop perméables. Zone 09-4

- 3 -

4.3 - Zone défavorable

Elle est formée par les dépôts glaciaires perméables et par les pentes montagneuses abruptes.

5. CONCLUSIONS : ENVIRONNEMENT - Possibilités d'aménagements et de récupération des terrains.

5.1 - Zone à risque de pollution négligeable

Néant

5.2 - Zone à risque de pollution, mais utilisable sous réserve

La zone la moins défavorable du point de vue hydrogéolo- gique, qui est formée par le plateau de Quérigut, offre égale- ment des possibilités de choix de sites peu visibles pouvant satisfaire les conditions d'environnement. - OUERIGUT - Zone 09.4

Echr 1/50000

OHJ T ; i i>^ ^ LEGENDE DES CARTES DE ZONALITE

Classe

A Zone aptt à rtcevoir des Zone à risque de pollution négligeable

Zone apte à recevoir des dé chers t , Zone à risque de polluhor. fâibiemais utilisable sous reserve ci examen de détail.

Cl Zone dePovordble en générai Zone à ri&que de pollution elevé pour les eaux souterraines

Zone inapte. Zone à risque de pollution élevé pour un aquifere exploitable, d intérêt général et vulnerable à lepoiluttan

Semeur peu h ab i be , conditions d environnement et de topographie Favorables. La mention d'un tel secheur ne constitue pas une selection , mai s une indication donnée à titre d exemple

Limite de ¡a zone étudiée

A.E.P [puits ou source )

A.E.P (prise en rivière)

o Sit"e ou monument, inscrit" ou classe

Zone classée .