■ MARY MILES ABONNEMENTS: Adresser Correspondance France Etranger et mandats-poste : Pierre HENRY, directeur 52 numéro».. 20h 22 fr. La technique américaine est parvenue à CINE 26éfe, Rue PARI S nie plastique jusqu'à la synthèse finale. 26 numéros.. lOfr 1 1 fr un stade caractérisé où elle s'immobilise POUR Travemière ( XII') dans une qualité industrielle fort accepta- EN QUOI Si ce n'est pas là faire œuvre d'artiste, si DÉPÔT DE VENTE A PARIS PUBLICITÉ ble. Mais m valeur intellectuelle de cette ce n'est pas là ajouter au modèle, il faut Agence Parisienne de Distribution S'adresser à l'Administrateur production est loin de s améliorer. L'inté- exclure de l'art la peinture, la musique, — 20. Rue du Croissant. 20 TOUS aux Bureaux du .Journal — rêt du scénario, la vérité psy.chloglque, LE CINEMA la sculpture et la littérature, car leur tech- l'ingéniosité s'y affaiblissent- progressive- nique est exactement la même. ment, au lieu de s'accroître. Chez nous, au contraire, au milieu de productions net- O tement inavouables, des lueurs commen- EST UN ART cent à briller. On découvre un hQrizon A la base de tous les arts, il y a un élé- NOUVELLES D'AMERIQUE «f nouveau, on pressent une aurore. Une lan- ment stéréotypé, de la manière inerte à gue cinégraphique se crée lentement, con- L'article qu'on va lire est tiré du Temps. faire vivre, des cellules mortes à ressusci- fusément, balbutiée par de rares artistes, où il paraissait dernièrement sous la si- ter. La muse du cinéma n'est pas plus han- comprise par des spectateurs plus rares c/nature de E. Vuillermoz. dicapée par cette servitude que ses sœurs encore. Tout cela est encore indistinct et S'adressant particulièrement aux ciné- incomplet, iinais c'est, au moins, dans l'uni- aînées. Il y a du « machinisme » dans la Là, May Collins eut l'occasion de revoir Charlie Chaplin, en phobes qui constituent la majeure partie musique. Un orgue est un assemblage de verselle régression, une promesse lointai- des lecteurs du Temps, notre distingué compagnie de qui. on là vit de plus en plus fréquemment, sous ne. Devrons-nous voir s'éteindre cette mi- tuyaux « inexpressifs » qui poussent auto- confrère y montre excellemment en quoi matiquement leur cri sur l'ordre d'un cla- le chaperonnage de et de Douglas Fairbanks. nuscule étoile ? le cinéma, en dépit de son apparence pure- May Collins, son premier film terminé, a été engagée par la C'est en France pourtant que devait naî- ment mécanique, est un art, le grand art vier. Le virtuose n'obtient pas une note Goldwyn pour tourner The Bridai Path. Il est probable que, jus- tre cet art comme y est née cette industrie. de demain. plus pure que l'ignorant. Et pourtant, en qu'au moment de son mariagJe — qui ne pourra avoir lieu avant Des artistes de notre terroir pouvaient groupant ces sons serviles, un musicien quelques mois, les formalités du divorce de Chaplin n'étant pas seuls opérer sur ce rameau de l'arbre de inspiré peut leur donner une éloquence di- la science la greffe qui lui ferait produire vine ! En harmonisant des images mou- entièrement terminées — May Collins tournera d'autres films. des fleurs et des fruits de beauté. Il y fal- John Lmerson définit May Collins : une jeune file très tra- que à ces travaux préliminaires qui dépas- vantes, en parcourant son clavier de vi- lait notre sève, riche et délicate, notre sent en subtilité, en variété et en puissan- vailleuse, très simple, d'un charme dénué d'affectation, en qui, passé de raffinement et de goût, notre sens sions, l'organiste cinégraphique ne peut-il en un mot, Chaplin trouvera la compagne rêvée. critique, notre fantaisie et notre raison. ce, la composition théâtrale la plus com- composer un chef-d'œuvre ?... Hélas ! quelle tâche ingrate 1 Lorsqu'un ar- plète et la plus hardie. Le grand artiste de Pour mieux accabler le cinéma, on lui a tiste entreprend de perfectionner, d'assou- la scène et de l'écran qu'est Antoine ne me parfois opposé la toute-puissance du verbe, plir, d'enrichir la vision animée, il se contredira pas. supérieur à tous les autres arts, parce que Douglas Fairbanks se préparé à tourner d'A.rtagnàn. heu.rte, non seulement à une indifférence O les mots sont des signes qui utilisent l'œil Comme on peut le remarquer sur le cliché ci-dessous, Doug. parfaite du public et à l'hostilité des mau- et l'oreille pour atteindre l'intelligence mê- laisse pousser sa moustache ; il se perfectionne, en outre, dans vais artisans dont il menace les intérêts, Mais il y a une seconde intervention ar- me. En est-il autrement de l'art cinégra- la science du maniement de l'épée ; science à laquelle il a déjà mais encore aux sarcasmes des autres ar- tistique plus subtile et plus décisive, qui tistes qui prennent en pitié son vain la- phique ? N'use-t-il pas de ses « signes » eu recours dans The Mark of zorro, son avant-dernière produc- ne doit rien aux autres techniques et qui plastiques pour parler à l'intelligence à tion,, qui est un film en costumes se déroulant à l'époque an- beur. est la vie même de la cinégraphie. Le film Car les contempteurs du ruban magique travers la représentation du réel et suggé- cienne où les jésuites vinrent s'installer en Californie. ne se contentent pas de bafouer les films est composé et « tourné ». Des centaines rer des émontions ? Ses visions enchaînées Rappelons que l'adaptation des Trois Mousquetaires que Fair- actuels, ils font porter leur « exclusive » de petits fragments de pellicule impres- ne sont-elles pas un langage souple et banks va tourner est l'œuvre du grand dramaturge anglais sur une question de principe qui engage sionnée sont là, devant l'auteur. Il y a des étendu ? scènes enregistrées en plein air ou-dans l'avenir. Ils condamnent le cinéma en fait N'exagérons pas, d'ailleurs, le pouvoir et en droit. Ils tiennent à lui ôter toute es- un studio, des jeux de physiomie captés au illimité du verbe. Certains arts n'ont-ils pérance d'entrer jamais dans la Terre pro- vol, des dialogues, des « premiers plans ». pas pour mission de « venir au secours des mise de l'art 1... des coins de nature, des ciels éclatants ou mots impuissants » La musique et les 0 crépusculaires, des clairs de lune, des lacs, arts plastiques ont un domaine personnel ces nuages, de la neige, des fleurs... Et qui commence parfois aux frontières du . Quelle férocité ! Plaidons. Les observa- c'est maintenant que va commencer la vé- langage. Le cinéma également. Il doit être teurs superficiels n'aperçoivent pas l'in- ritable « composition ». C'est l'heure du une écriture idéographique. Ses caractères, tervention d'un élément créateur, d'une choix inspiré, de l'interprétation person- ses mots, il les cueille dans la nature et pensée et d'une volonté artistiques dans le dans la vie. Avec les mille petits détails de nelle, de la vie « aperçue à travers un tem- l'observation quotidienne, avec les mille déroulement d'une pellicule sensible qui pérament ». C'est l'heure du « style » ! facettes de l'univers qu'il décompose, il photographie automatiquement tout ce qui Une manœuvre et un artiste tireront de se crée un lexique. Un film est une phrase passe jdevant l'objectif. Pour eux, il n'y a là ces mêmes éléments deux films absolu- que Ton écrit avec des mots vivants. qu'une machine à copier, un instrument ment dissemblables. Le premier collera Le littérateur fait-il autre chose qu'ajou- enregistreur, une autographie absolument bout à bout tous ces fragments en suivant ter bout à bout des mois qu ii'puise dans mécanique et passive de la lumière, ana- passivement l'action et nous aurons un de une boite appelée dictionnaire ? Il n'a mê- logue à l'autographie. Pour beaucoup de ces récits insipides et interminables, que me pas le droit de les modifier, de les mo- nos contemporains, le « ciné » et le « pho- deler, de les découper à sa fantaisie. Il doit dévident jour et nuit nos marchands de les « copier » servilement, les « enregis- no » rentrent dans la catégorie des instru- ruban imprimé. Le second procédera à des trer » passivement avec toutes leurs con- ments à manivelle, pianos mécaniques, or- recherches d'un tout autre caractère, Il ventions grammaticales, leurs bizarreries gues de barbarie, boîtes à musique, or- s'appliquera patiemment à juxtaposer, in- étymologiques et leurs difformités ortho- chestres limonaires, tout ce qui avale des terposer, recouper, rapprocher, opposer graphiques. C'est la partie mécanique de bandes de carton perforé et expectore des toutes ces cellules vivantes, il calculera le la composition littéraire. Mais un écrivain Charlie CHAPLIN et May COLLINS valses et des polkas. Ici, l'appareil dévore rythme de ces images, leur entre-croise- de talent sait juxtaposer ces mots avec tant un rouleau de celluloïd et débite des ima- ment et leurs superpositions, il dosera les de dextérité qu'ils se trouvent souvent ra- ges trépidantes, mais, au fond, c'est le jeunis et renouvelés par contact, qu'ils s'é- Les journaux ont déjà publié à plusieurs reprises des infor- impressions visuelles et les émotions psy- clairent de leurs mutuels reflets et que leur même principe, et il n'y a pas plus d'art mations relatives à un prochain mariage de Charles Chaplin. chologiques, créera à son gré une puissan- cliquetis rend un son inattendu et déli- dans cette application de la manivelle que La nouvelle s'en est confirmée depuis. te « progression » dramatique, un decres- cieux. Et ce petit jeu nous vaut un Gabo- dans les autres. Charles Chaplin et May Collins se sont rencontrés pour la pre- cendo, un rebondissement, une diversion, riau ou un Verlaine, un Mallarmé ou un Le peintre et le musicien peuvent choi- mière fois à New-York en décembre dernier, au cours d'une une échappée dans le rêve ou un sévère Dubut de Laforest ! sir et composer, nous dit-on, alors que le fête de charité organisée par l'Association des artistes drama- rappel à la réalité. Il fera naître des con- II en va de même à l'écran où l'on peut cinématographiste se contente de copier. tiques. John Emerson, président de cette Association, fit les trastes éloquents, développera l'envers composer d'ineptes romans-feuilletons ou Quelle erreur ; Le cinématographiste choi- présentations et la jeune artiste vendit au fametix comédien d'une vision, libérera l'âme des choses ; il des poèmes visuels riches d'évocations sub- sit et compose deux fois. Il y a deux actes plusieurs billets de tombola. coupera une scène à l'instant précis^où sa jectives et de résonances infinies. Hâtons- créateurs, deux initiatives artistiques dis- May Collins, qui est originaire de New-York, vient d'avoir trajectoire devra se prolonger et s'achever nous d'ajouter que, dans ce domaine, les tinctes au cours de la confection d'un film. dix-huit ans. Elle a débuté à la scène il y a deux ans dans The dans notre subconscient, intercalera la le- feuilletonistes sont beaucoup plus nom- Il y a une première création véritable Bethrotal. Après plusieurs tournées dans les grandes villes des Knoblock, l'auteur de Kismet : et que la réalisation sera diri- çon d'un paysage, donnera une voix à la breux que les poètes, mais l'avenir modi- dans la conception du scénario, dans son Etats-Unis, elle revenait l'hiver dernier à New-York où elle nature, fera entendre les « dialogues du fiera peut-être la répartition de ces effec- gée par Fred Niblo, metteur en scène des récentes grandes découpage, dans sa mise en scène, dans le créait l'un des principaux rôles à'Outrarjeous Mrs Palmer. productions de Thomas H. Ince. vent et de la mer » ou les « murmures de tifs. En tout cas, on n'a pas le droit de choix des éclairages et des atmosphères, C'est alors que John Emerson et Anita Loos — bien connus la forêt », puis rattrapera au vol la scène faire à ce mode d'expression d'injustes Deux opérateurs ont été envoyés en France pour cinémato- dans l'élection de tel ou tel détail expres- pour les spirituels scénarios qu'ils écrivirent pour Douglas interrompue, à la minute subtile où ses procès de tendances. Le cinéma possède graphier des monuments de l'époque du roman de Dumas, la sif d'un paysan ou d'un visagle, etc. A Fairbanks et pour Constance Talmadge — la remarquèrent et « harmoniques » allaient expirer en nous, les vertus spécifiques d'un art et d'une écri- presque totalité des scènes étant tournées en Californie. moins de nier l'existence de l'art dramati- lui demandèrent de venir tourner en Californie le principal lui imprimera un nouvel élan et continue- ture. Il n'est que de savoir faire chanter Nous publierons sous peu la distribution qui secondera d'Ar- que, on ne peut refuser la qualité artisti- rôle de leur dernier film : Red-Hot Romance. tagnan-Fairbanks. ra à enchevêtrer les thèmes de sa sympho- cette nouvelle corde de.la lyre éternelle. CINÉ POUR TOUS CINÉ 5 POUR TOUS

BLANCHETTE' point blanc : il restait à tourner les scè- imaginaire qu'il se désespère, devant une Hervil avait emmené Baptiste dans une nes du retour au village sous la neige. foule vite amassée, d'avoir perdu. Le senti- voiture de première classe de ce même mè- Comment le dialogue de Brieux a été traduit en images animées Et la neige se refusait 1 obstinément à ment populaire ne tarde-pas à se faire eon- 'tro... Bornons-nous à dire comment, en faire son apparition, à Vic-sur-Cère... On deux occasions entre mille, notre homme conçqit l'inquiétude chaque jour grandis- parvint à ahurir ses compagnons de tra- suite engourdis sous la chute des neiges. Le publie vient de ratifier le jugement Fanioùs-Players de Londres, la firme qui sante... et la note de frais chaque jour plus Pauline JOHNSON vail. déjà émis par les professionnels : Bhm- porte son nom. On commença par tourner quelques ex- élevée. Enfin, dans les premiers jours dé chette, attachante démonstration d'une Ayant racheté les droits d'adaptation à térieurs : l'auteur aurait préféré voir l'ac- février, la neige fit son apparition, on put thèse, connaît à l'écran un succès de qua- l'écran de cette œuvi e de Brieux, André tion se dérouler en quelque village nor-. réunir les interprètes une fois encore, cl Quand il sut qu'on allait partir tourner lité égale à celui qu'elle connaît depuis Legrand, au cours de plusieurs entrevues maïul ; on dut pourtant y renoncer, car, les derniers mètres dé pellicule furent im- dans le Cantal, Baptiste annonça mysté- plusieurs années à la scène. qu'il eut avec l'auteur, l'été dernier, arrêta au débul de l'automne la lumière risquait pressionnés. rieusement à qui voulut l'entendre qu'il al- d'être trop faible pour permettre une bon- Nombreux, pourtant, sont ceux qui, ap- les grandes lignes du film qui allait être O lait préparer ses malles. Le matin du dé- prenant qu'on allait «tourner» Blanchette, tiré de Blanchette. ne photographie. On alla donc tourner part, on vit arriver à la gare Baptiste, Maintenant que l'essentiel a été dit de émirent des doutes sur la réussite d'une S'il est des hommes de théâtre qui ne dans un coin du Massif Central, à Vic-sur- ployant sous le poids d'un énorme sac à la réalisation de Blanchette, arrêtons-nous telle entreprise. On sait qu'à la scène les comprennent rien au cinéma, à ses possi- Cère. Une bonne partie des tableaux du pommes de terre que d'ailleurs il ne vou- quelques instants à considérer l'un de ses trois actes de Brieux se déroulent dans le bilités comme à ses limitations, hâtons- début qui se déroulent au village étaient lut point ouvrir... On installa Baptiste dans plus curieux interprètes, celui qui person- même décor, l'estaminet du père Rous- nous de dire (pie M. Brieux ne peut être déjà réalisés quand la principale inter- un wagon de deuxième classe... qu'il réus- nifie le père Bonenfant, le fameux Baptiste. set, et que la part de la mise en scène y compté parmi eux. Avec un sens visuel qui prète, Miss Pauline Johnson, la jeune sit d'ailleurs à occuper seul pendant tout On a déjà beaucoup écrit sur Baptiste, est à peu près nulle, tout l'intérêt étant étonna franchement l'adaptateur,, cet hom- « star » (1) de la Broadwest de Londres, le trajet : le sac qu'il avait ouvert au dé- et, comme i! fallait s'y attendre, la légende concentré sur le dialogue. me qui ne s'est encore servi que de la pa- tomba subitement malade ; si gravement part du train contenait en effet une quan- role pour èxprimer sa pensée au public in- malade, même, que l'on se demanda pen- s'est vite amalgamée à la réalité. Pour tité égale, de litres de « rouge » et de fro- liais, clans Blanchette, la succession des diqua tout de suite dans quelle -mesure et dant d'interminables semaines si Blan- nous, disons que la meilleure définition de mages de couleurs et de formes diverses, faits et des paroles n'a d'autre but que de dans quelles voies l'action de Blanchette chette pourrait jamais être terminée... Baptiste est : un être préhistorique^ trans- mais de parfum égal... le tout représentant démontrer l'exactitude de la pensée que pourrait être élargie dans sa traduction Opérée à deux reprises la malade se re- planté dans la vie de la société d'aujour- les futurs repas de Baptiste en villégia- i auteur a mise à la base de son œuvre, visuelle. leva peu à peu et quoique encore bien fai- d'hui. ture ! et l'on comprend 'que l'adaptation à l'é- Bientôt fut établi par les soins d'A. Le- ble, put tourner, — avec autant d'exacti- Baptiste vit .simplement. Qu'on en juge : cran ait pu en être faite sans que, toute- A Nice, Baptiste descendit, le jour de grand et de René Heryil, le réalisateur, tude qu'on peut le souhaiter, on en con- son domicile n'est autre qu'une caisse si- l'arrivée avec toute la troupe, à l'hôtel. On fois, le fonds même du drame se trouvât un « découpage », tableau par tableau, viendra — les scènes finales où Blanchette, tuée dans un terrain vague de Saint-Ouèn ; lui remit, après dîner la clef de sa cham- altéré en quoi que ce soit. qu'approuva sans réserves l'auteur. C'est amaigrie par les privations, erre dans l'a- il y vit frugalement en compagnie de trois bre et chacun s'en aller goûter au lit un Dès avant 1914, même, cette idée de ainsi qu'au début d'août dernier, on entre- ris à la recherche d'un gagne-pain, puis lapins. Son métier ? Ma foi, en est-ce bien repos très nécessaire après ce long voyage. « tourner » Blanchette était venue à un retourne, riche d'une terrible expérience, un, celui qui consiste à rentrer, la soirée prenait de raconter en images l'histoire de dans le rôle

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Du 6 au 12 Mai : Omnia. Pathé-Palace, Artistic, Lutetia, Batignolles, Palais-Rochechouarl, Sècré- LES FILMS DEl LA QUINZAINE PICRATT DANSEUSE Le film le plus important de la quinzai- tan, Pathé-Temple, Lyon, Saint-Paul Pa- r bouffonnerie composée et réalisée- par - ne est évidemment Gigolette. lais des Fêles, etc. Al. Saint-John. DANS LA NUIT Cette épopée du faubourg est bien, à tous points de vue, le type du film popu- (The new mqon) LE COLLIER DE SA REINE laire. On peut prédire au film le même succès que celui que, depuis des années, scénario de H. H. Van Loan. réalisé par bouffonnerie de la Sunshine-Fox, réalisée Chester Withey. par Eddie Cline. connaît le roman ; et ce n'est là qu'un WILLIAM S. HART commencement, car, les quatre chapitres Production Selznick 1919. Edition Select. dans : le Mentor de Gigolette projetés nous aurons les dou- Princesse Marie Norma Talmadge ze épisodes de La Pocharde, de Jules Du 13 au 19 Mai : Mary. Michel Pedro de Cordoba BESSIE BARRISGALE Et ce sont là des films au sujet des- Kosloff Charles Girard dans : La Délaissée GIGOLETTE Kamenoff Stuart Holmes quels, en somme, il est assez difficile d'é- Vassili Marc Mac Dermott FRANK MAYO 2" époque : La Bataille de la vie mettre une appréciation : tout ce qu'on en peut dire c'est que, scénario comme dans : L'Indomptable Charles Arnaud Georges Colin Salle Marivaux, Ciné Max-Linder, Ciné- Zélie Vauquelin Séphora Mossé réalisation, tout cela est plutôt simpliste, Opéra, Madeleine-Cinéma. Cotisée, Palais Genevière de Margemont . .1 • „ facile, mélodramatique. Surtout — et c'est ESHEL CLAYÏON M j ° 5 Elaine Vernon des Fêtes, Maillot-Palace, Mozart! Palace, ar e cela qui, somme toute, nous paraît le plus Gaîté-Parisienne, Convention-Palace. dans : Maggie, la demoiselle de magasin Jacques Bernay Paul Guidé défectueux — il n'y a rien, dans Gigolette. Lina Maud Gipsy d'essentiellement visuel, d'essentiellement FRANK KEENAN cinématographique. Avec tous leurs dé- L'AMI COMMUN dans : La Fiancée de la Haine O fauts —• et Dieu sait s'ils sont nombreux — tiré du roman de Charles Dickens les ciné-romans d'aventures fantastiques PEARL WHITE auxquels les Américains nous ont habitués Production Nordisk. Edition Eclair. MARGUERITE DE LA MOTTE dans : L'Aveugle de Twin-Forth sont infiniment plus près du vrai cinéma, dans : La Fille du « Fauve ». serrent de plus près la vraie formule du Mortimer Lightwood Egil Rostrup (Salle Marivaux, Palais des Fêtes, Pa- John Harmon ) »j„„ w spectacle essentiellement visuel que l'in- onss TOM MIX lais des Glaces, Palais-Montparnasse). Hendford.Rokesmith 1 A ge *0DSS digeste et verbeuse mise à l'écran d'un Eugène Wrayburn Peter Malberg dans : Diable-Ermite (réédition) MARY MILES MINTER feuilleton de Pierre Decourcelle.1 Et l'on peut en conclure que Pierre De- Bella Wilfer Kate Riise MYRIAM COOPER dans : Les Trésors du Cœur Boffin Alfred Moller courcelle, Pouctal et les dirigeants de Pa- Mrs Boffin Jonna Neuendam dans : Le droit chemin FRANCIS X. BUSHMAN thé-Cinéma en sont encore à l'ancienne Lizzie Hexani Karen Casnersen formule du cinéma... dans : Un cas de conscience Bradley Headstone Peter Nielsen JOSE DAVERT Silas Wegg Bertel Krause IRENE CASTLE Dans la nuit ne se recommande pas par dans : La Brute un scénario particulièrement puissant ou dans : Dans les Griffes de l'au-delà • Aubert-Palace, Tivoli-Cinéma, Montrou- GLADYS LESLIE même logique, non plus que par une réa- gèPalace, etc.. ■ lisation d'une exactitude parfaite ; ce qu'il dans : La Pluie d'Or WILLIAM S. HART faut surtout remarquer dans ce film, c'est dans : Le Dieu captif une distribution de tout premier ordre. GIGOLETTE PINA MENICHELLI Norma Talmadge en tête» SOAVA GALLONE mélodrame parisien de Pierre Decourcelle dans : Les Erynnies vaincues Le public français semble encore peu adapté et réalisé en quatre époques par H. dans : Némésis connaître cette grande artiste, bien que Pouctal. O O EARLE WILLIAMS Corruption, Les Hirondelles, et plusieurs Sté d'Edit. Cin. Edition Pathé. autres filins nous l'aient montré dans tou- et Jane Novak te l'étendue de son talent si divers. Dans 1" époque : Les ailes blanches ANATOLE AU SERAIL dans : Le Loup la nuit la révélera certainement à beau- coup ; car ce film, grâce à l'interdiction Mme Arnaud Louise Dauville Film comique O O stupide dont la censure l'a frappée de- le petit Charles Arnaud- . . Fabien Haziza de la Nordish Edition Union-Eclair puis plusieurs mois, connaîtra un gros Georges de Margemont.. Ch. de Rochefort CHARLOT JOUE « CARMEN .. succès d'exploitation dans toute la France. Jean Vauquelin Camille Bert FRIDOLIN CHEF DE RAYON (A burlesque on « Carmen ») o la petite Zélie Vauquelin . . Petite Sandrv NORMA MLMADGE On verra encore, cette quinzaine, Wil- Blanche Andrée Lyonel Film comique de l'Universal interprété par réédition d'une bouffonnerie parodique liam Hart dans deux films très diffé- Mlle de Kerijoven, sa tante. . Mme Jalabert Jimmy Aubrey. tournée en" 1916 par la Cie Essanay par rents : l'un, assez ancien — Le Dieu Cap- Le docteur 'Bernay • • Olivier Charlie Chaplin avec le concours d'Edna tif — tourné en 1916 à la Triangle ; l'au- Purviance et de Ben Turpin. le Président de Margemont.. Phiï. Garnier ZIDORE, OU LES METAMORPHOSES DANS NUIT tre plus récent. Le Mentor, qui nous le Mme de Margemont Jeanne Brindeau présente sous un aspect assez différent de Ciné-Opéra, Salle Marivaux, Electric. ia petite Marie (Pâlotte) ) i Delval ciné-vaudeville de Louis Feuillade, inter- celui auquel il nous avait accoutumés, la petite Geneviève ... 1 Cnr stiane prété par Georges Biscot (Film Gaumont). Omnia, Select, Palais-Rochechouarf, Bati- gnolles, Marcadet. puisque l'action se déroule à NeAv-York et que Hart s'y montre en habit. L'AMI COMMUN m CINÉ CI NÊ POUR TOUS POUR TOUS

film de Bcssie Love. — Harold Lock.wood dans nant peu, ont tout ce qu'il leur faut, et en outre, N° 3. CHARLES CHAPLIN. N" 41. GARY MORLAY < Adresses des artistes Le fou d'amour. — Renée Adorée dans Les plus Djénane. - Même réponse que plus haut. N° 2. PEARL WHITE. (Ce numéro est épuisé.) paient beaucoup moins que les firmes étrangè- Henri II. — Il n'est pas le moins du mont!» américains"). forts. res. N° ;Î. RUTH ROLAND. N° 42. MOLLIE KING. V. F. — La Favorite de Maharadjah a été ûti- question pour Pearl White de tourner Fanlomus. N» 4. RENE NAVARRE. CINE POUR TOUS N° 43. IRENE VERNON-CASTLE. Yvette E. - Georges Lalines et Jean Dax dans puisque la Fox-Film vierrt de terminer la réali- N° 5. CHARLES CHAPLIN [ses théories sur l'art tièreniont tourné au Danemark, avec Gunnar Tol- N» 44. WILLIAM S. HART. Près des Cimes. sation de ce film qui, d'ailleurs, ne comporte de faire- rire). — Ce numéro est épuisé. N» 45. MARY PICKFORD. rta'es et Ml y .ïacob'son dans les deux principaux Harold. Jcwcl Carmen, après un silence de X* 6. MARIE OSEORNE. rAlcs'. ■ , ,j-v." ■ '.. pas de rôle convenant à Pearl White. A PUBLIE : N° 46. Le séjour de MARY PICKFORD et de deux ans, vient de tourner de nouveaux films. Gozo va. — Certainement, Elmire Vautier est N° 7. DOUGLAS FAIREANKS. (Ce numéro est DOUGLAS FAIRBANKS à Paris. litizy Hnllin. — En France on a vu Marie Wal- épuisé.) Vous allez revoir Francelia Billingtôn dans capable d'excellentes créations ; regrettons seule- N" 47. PRISCILLA DEAN. — GEORC.IÎ HEIÎAN. canin dans Su s y l'Américaine, L'As de Carreau et quelques semaines. N" 8. HAROLD LOCKWOOD (et une revue des N" 48. SUZANNE GRANDAIS. ment qu'on l'ait, jusqu'à présent, assez mal mise N" 29. NORMA TALMADGE — et un article sur t.e Gant routie\ Kl h st nec aux Etats-Unis en films édités l'an dernier). N" 49. CH. DE ROCHEFORT. — Le Benjamin des Didy. Les (Icu.r (lamines sont le premier film en valeur. < N'° !>. FLORENCE REED. la Photogénie. 1801. Mariée ' réreccnii r l à un jeune artiste qui île Sandra MilowanolT, qui n'a pas tourné depuis. ,N° 30. TEDDY — et un article sur le maquillant réalisateurs : Pierre Caron. Kiki-Xos.^ — Savez-vous que ce travail de ré- N° 10. Le scénario illustré de la Sultane di comme elle, t m rne ir la Gie Uni versai. .Pina. Francesça Bertini ne tournant plus, je ■de cinéma. N" 50. EVE FRANCIS. pondre aux questions des lecteurs et lectrices l'Amour. Violette II. Lionel et Ethel Barrymorc ne puis vous indiquer son adresse. N° 11. BRYANT WASHBTJRN. N» 31. DIANA KARENNE. N° 51. Les meilleurs films de l'année. sont frères et nous demande en moyenne six à huit heures par N° 32. BEBE DANIELS et HAROLD LLOYD. William et Dustin Farnum .)/. Ch. Tsuru Aoki tourne de temps à autre X" 12. PEARL WHITE (une visite à son studio) N° 52. RENEE BJORLINC. — ANDREW F. BRU- sont cousins. numéro, les recherches à faire étant parfois très N° 13. DOUGLAS FAIRBANKS i numéro épuisé). N» 33. MABEL NORMAND. NELLE. dans les films de son mari, Sessue Hayakawa. longues ? C'est vous dire que les lettres claires, N" 34. MOROE SALISBURY. — Article « ména- Sans ncm. I1: fjue cette artiste a changé Nf° 14. RENE CRESTE. X° 53. FATTY et ses partenaires. —- Cet artiste comprend notre langue. sans verbiage inutile, sont les bienvenues. —- ges d'artistes ». d'adrési < Wallace Heid vous enverra très pror N° 15. CHARLIE CHAPLIN {comment il fait se.- Hugueite. — Depuis 1914, Sessue Hayakawa Pour notre part, nqus ne regretterons pas le dé- . .films). N° 35. Photo d'Eve Francis et scénario illustré X" si. MARCELLE PRADOT (photo). — CHAR- hablement sa photo. LES HUTCHISON. n'est pas retourné au Japon. — Il s'est marié en part de Francesça Bertini, car l'art de l'inter- S" 10. MAX LINDER. de la Fête Espagnole. Amenil. —■ Article sur Olive Thomas dans le N° 30. Photo d'Andrew Brnnelle. — Article sur X" NUMERO, DOUBLE DE NOËL (1 fr.). Californie. prète ne consiste pas à prendre des attitudes plus N" 17. VIVIAN MARTIN. numéro 10. Violai Dana, qui s'appelle en réa- les dessins animés. Loulou S. William Russell ne comprend pas ou moins hiératiques, à pincer les narines et à N» 18. CHARLES RAY. N" 50. I.ILLIAN CISH. RICHARD HARTHELMESS. Hté .Viola Flutçrath, est née à New-York en 1K9S. N» 19. EDNA PURVIANCII (la partenaire de Char- N" 87. DESDEMONA MAZZA. — Miss IVY CLOSE. DONALD CRISP. notre langue ; adresse dans le numéro 41. regarder fixement l'appareil. — II est probable Xorma Talmadge iie Chaplin) — et un article sur D. W. Griffithl N» 38. BESSIE LOVE. — LARRY SEMON (Zigotol. X" 57. MARY PICKFOIU) (au travail). est marié à Joseph Schenk. Smiles. Cécile Tryan, artiste italienne, a dc- que les artistes italiennes n'ont jamais vu de N» 39. MARCELLE PRADOT. — CREIGHTON directeur du First N'atfiona l Exhibitors' Circuit, qui N" 20. JUNE CAPRICE. X" 58. TOM MIX (biographie illnstréci. huté, je crois, dans La Spiral.e de la Mort. film de Lillian Gish... N° 21. SESSUE HAYAKAWA. HALE. édite ses films. Mitchell Lewis, Mctfo Studios, 1025, Lillian Way, N 10. JAQUE-CATELAIN. — BESSIE RARRIS- Ilia Beau. - Eugène O'Brien est un célibataire N» 22. EMMY LYNN. X" 59. VIOLETTE ,JYL. Fleur Sauvage. .le crois qu'André N<>.\ a dé- Les Angeles (Cal.). N" 23. EDDIE POLO. — Léon Mathot dans l'Am CALË. (Adresses des artistes français). X" 00; WALLA.CE REIÛ (biographie illustrée), convaincu ; sa mère et sa pipe sont ses deux buté à Pécran dans Arries d'Orient. -— Nori, inu- Dans a. Blena f.eonidoff dans Le Mystère grandes affections. — Les films de Fairbanks et Fritz. X" (il. FANNIE WARl) (biographie illustrée), ti le de soumettre scénario. N" 24. LEON MATHOT. (Ce numéro est épuisé). d'Osiris. de Mary Pickford édités aux Etats-Unis par l'U- N° 25. Ce que gaqnent les « stars ->. (Ce numérf X" 02. NUMERO DOUBLE DE PAQUES (1 fr.), Hélène (i. Eric Barclay, .'t I; rue Ma ribèuT-, Miraëla. Non, ce n'est pas dans L'Américain nited Artists' paraîtront ici en novembre pro- est épuise.) X- 03. ANDREE BRÀBANT (biographie illustrée). Paris. > Non* pouvom vous procurer chain. — De même pour The Miracle Man. N» 20. ALLA NAZIMOVA. (Numéro épuisé.) — Gomment on a tourné Les Trois Masqïics. Mekloub. — Edouard Mathé. — Mario Ausonia Suzan. —r June Caprice ne tournant plus, je N° 27. Los Angeles, capitale du film- américain. chacun de ces numéros au se nomme en réalité Mario fiuaita. - Gladys article de Mrs Fannie Word. X" 84. WILLIAM RUSSELL (biographie illustrée). ne nuis vous indiquer son adresse. Comment on a tourné Le Rêve. Les lie est américaine ; ne tourne plus depuis \ Vous qui désirez des photos de j Chonpelte. — Présentez-vous aux studios ; c'est N» 28. HOUDINI. prix de cinquante centimes un an ; on édite actuellement en France les der- : Ch. C haplin Viola Dana Pearl White : le seul moyen. niers films qu'elle a tournés à la Vitograph. Xinetlc. — Photo et article sUr Henri Bosc dans Houannàise, - La Baigneuse Inconnue (A mid- î W.S. Hart Maë Man=h Lillian Gi*h : î S Hayakawa Miidred Harris Do othy Gish ! le numéro G2. — André Marnay, dans le rôle ni^ht rpmance). Diahlinette fSatan, junior). — î Charles Ray N. Talmadge Priscïlla Dean • de L'Homme aux Trois Masques. — Huguette Du- Ne croyez pas tous ces ragots de concierges. ■ - rios est mariée à Baphaël Duflos. En général, Mary Pickford répond aux deman- ! Ecrivez à J. THÏOLAT. 37, Rue Ampère ! L'Inconnue. -'— Pearl White est descendue â POSÉES PAR des de photos. j Paris fl7p) ! l'Hôtel Majcstic, avenue Kléber. — Les Plumes RÉPONSES entre nous .1 pce le sourire. Adresse de William Russcîl du Paon (Borrowed Clothes) est interprété, ou- I 2 fr. la photo (franco) — 1S fr. les 12 [ AUX QUESTIONS NOS LECTEURS dans le numéro IL tre Miidred Harris, par Lewis. Cody. George Ni- R. Jim. — May Allison est née à Atlanta (Géor- Mandat au nom de J. Thïolat. chols, Faut i ne Larue, Edward Peil et Edythe gie) en 1805. — Maciste est italien. — Lily Jacob- Cha pman. Myosotis. — C'est Elmo Lincoln qui a créé ■ Un Gaumontpliiie. — Signpret incarne égaler ry Môrey, Alice Joyce et Walter Mae Grail, dans son et Gunnar Tolnaës, les deux interprètes Suz. Alb. — Ne comptez pas voir L'Atlantide. principaux de La Favorite du Maharadjah. sont que Douglas Fairbanks s'est blessé à la main, Tarzan. Cet artiste n'a pas cessé de tourner ; il ment Jean V.. dairs Le Rêve. — Ce n'est pas la .1 l'abri des Lois. puisque ce film a été tourné en 1917, quand il avant l'automne prochain. danois, et tournent à la Nordisk, de Copenhague. appartient à présent à la Cie Universal. première fois qu'on se plaint à nous des coupu- F.d'..l. Non, rien de tel dans ces contrées. était encore à la Triangle-Film C°. A. Burcher. — Jane Xovak, dans La Caravane. T.p.s. Dandy. — Harold Lloyd n'est pas marié; res pratiquées par certains exploitants dans les Cette adresse d'Aune Luther, ancienne, est Henriette P. Voyez réponse précédente. - - avec W. S. Hart. — Non. Tarzan n'est plus per- Lou Tellégcui ne tourne plus du tout ; Géraldine 2*0171 Làiw. Tom. — Nous publierons à nouveau Bebe Daniels, sa partenaire, non plus. — Inconnu, films, ainsi que d'une projection trop rapide : devenue inexacte. cette liste. Douglas Fairbanks a tourné de sonnifié par Elmo Lincoln dans Le Re'ossr de de nous tout au moins. la direction du Ciné Max-Limier, en particulier, Dnrvyl. — Miss Easter Walters, dans ce rôle Farrar, sa femme, semble décidée à quitter elle Tarzan et Le Fils de Tarzan. — Avidité riTwiM aussi Fécran ; sou dernier film, édité par l'As- 1915 à 11117 pour la Triangle-Film Go : de fin Tiny Dcn. — Ces scènes où ï'on voit le même est coutumière du fait. du rjflrre Sacré. — Amicale des Artistes, 0. rue 1i)l7 à 1919 pour Paramount-Artcraft ;. et depuis pa w ni) et LW.B.C. de l'A mour *The A.B.C. or interprète tenir deux rôles différents sont prises Adjixiratrice de Bers. — Les interprètes des de Russie, Nice. •oeiated Kxhibitors' a pour titre The Hiddle-Mro- love) sont deux films avec Maë Murray dernière- mah. Adresse : Metropolitan Opéra, New-York. lors oour son association avec Grif fith-Cha- en deux fois, une partie de la pellicule étant Deux Gamines sont français. — Article sur Vio- 7Î. Toulouse. — Rien de très certain jusqu'à plin-Pîckford, l'United Artists" (Big -1). — Cer- ment édités par Pathé. Un cinéphile. Oui, il y a quelques produc- masquée, puis l'autre ; c'est surtout une question lette Jy] dans le numéro 59. — Christiane Ver- présent, en ce qui concerne un prochain mariage tains d'entre ses films Triangle n'ont pas encore Simone Arden. — Il est facile de distinguer Be* de soin. — L'Aiglon a été tourné en 1913 ;'c'est Don a une vingtaine d'années. de William Hart avec Eva NoVak, sœur de JàiTe teurs de films, à Bruxelles et à Anvers. I.a scènes de nuit véritablement tournées la nnuât formule vraiment pratique du cinéma en couleurs paru ici ; par exemple Le Métis (The Hajf-Brced) Jacques Guilhèrie, de la Comédie-Française, qui y Louis Laurent. — Ethel Clayton tourne an stu- Novak sa partenaire dans Le Tigre Humain, que l'on projettera dans cinq semaines. des scènes tournées en plein soleil, puis tesntë roc ha in numéro. PLACE DE LA RÉPUBLIQUE pour votre Cinéma, ou pour tout (18 et 20. Faubourg du Temple) ICOURS GRATUITS! Téléphone : ROQUETTE 8S-8S — (Ascenseurs) autre Commerce »u Industrie ROCHE Ci o. o) COURS DE PROJECTION | IVT George WAGUE | par Chef-Opérateur dons Etablissement Paris'en (35* année : subventionnés par le • Préparation complète au Un Successeur me Ministre de l'Instruction Publique : I M Renée CARLi Cinéma dans Studio moderne LEÇONS D'ART Certificat de capacité professionnelle Un Associé : DU THÉATRE-CINÊ GAUMONT : C î n é m a j par artistes et metteurs en scène connus'- MM. Pierre délivré en fin de cours après passage : n BRESSOL (Nat Plnkerlon. NlckCarter), F ROBERT, CINÉGRAPHIQUE au poste double en exploitation. Des Capitaux Tragédie CONSTHANS AHresseir-voiiR : Leçons particulières «ur rendez-Tons Comédie Les Elevés sont filmés et passés à l'écran quant de suivre les cours CONDITIONS AVANTAGEUSES et Cours, le Samedi de 3 b. à 6 h. 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scène aux spectateurs. Je désirais savoir 6 pourquoi à de certains moments le public World G , un film tiré d'une féerie qu'elle m'applaudissait, et pourauoi, d'autres fois, avait longiemps jouée auparavant à la scè- quand je pensais qu'ils devaient le faire, ne : The Fairy and the Waif. ils ne le faisaient pas. w » Cette fois, dis-je quand ma mère m'ap- En juin 1915, la Cie Métro l'engage pour prit la signature du contrat, je serai- à mê- me de me voir sur la scène. tournei- une série de six films. De juillet 1915 à mai 1916, elle paraît donc succes- » — J'ignore où vous «,vez contracté ce sivement dans : Altvays in the way (édité penchant à la vanité », me répondit-elle, en France l'an dernier par ia Location na- mais elle se mit à rire et déclara que les tionale sous le titre : Mary l'espiègle) : affaires sont les affaires, ajoutant qu'elle Emmy of thë sfotjc's hest (édité ici sous le avait toujours aimé l'art pour lui-même, titre : Y Abandonnée) ; Barbara Frietchie : pourvu que l'artiste n'en arrive pas à être .1 rose of the Ailey : Oimples : et enfin affamé. Donc, la semaine su/vante, j'allais l^ovely Mary. à ma première répétition cinématographi- que et, vraiment, combien, j'y pris plaisir 1 » Quand, quelque temps après, je me re- En juillet lO^i, Mary Miles Minter deve- gardai jouer pour la première fois, je ne nait l'une dé$ principales étoiles de l'Ame- fus pas loin de crier. Il y avait tant de pe- rican Filin Conroany. à la su'te d'un enga- tites choses que j'avais voulu faire, et que gement pour une série de six films, enga- je n'avais pas faites 1 D'ailleurs l'écran est gement qui, renouvelé à plusieurs reprises, un grand réducteur de vanité. Ce premier la conduisit jusqu'en juillet 1919. film m'intéressa tellement que je parlai à D'abord dirigée par James Kirkwood, peine. Ma sœur, qui était avec moi, me dit ex-metteur en sc^ne des films de Mary que je regardai fixement, la bouche ou- Pickford à la Pnramounl. Mary Miles Min- verte. Eh bien, une bonne partie des cho- ier tourne : ses que je fis dans ce premier film, je ne Youth's endeuring charm (Charme vain- les ai plus faites depuis. queur avec Wallace Mac Donald pour par- » Bien des choses, aussi, que j'ai faites de- tenaire. puis lors, je ne les referai plus. En me re- Dulci.e's adventuré ■ (la petite danseuse gardant, je suis à même de découvrir quel- des rues), avec George Fisher. ques petits gestes maladroits que je n'au- Faith (l'Enfant du Péché). rais pas dû faire, de même que. je puis voir Lisette (L'innocence de Lizette), avec de quelle manière je pourrai améliorer ma Alan Forrest. prochaine interprétation. [innocence (La petite naufragée) avec » Ainsi, vous voyez qu'il y a quelque rai- Géorgie Fisher et Alan Forrest. son dans ce désir de se regarder évoluer The Gentle inlruder (La Gentille In- Puis, sous la direction de Lloyd Ingra- sur l'écran, et que cel peut ne pas être ab- truse). Voici en quels termes, à l'époque, nous ham : solument de la vanité. » No wedding bells (Le mariage de Mary), annoncions la. nouvelle dans tout son dé- Charity Castle (Rayon d'or), avec Alan tail : ' avec Alan Forrest. Forrest. Periwihkle (Le Soupçon), avec George The call of the country (La fille du fu- « Le plus important contrat personnel Fisher. Mary Miles Minter est née en Louisiane, à la Compagnie Frohman. Voici comment Ainsi donc, en février-mars 1915, Mary gitif). négocié à ce jour vient d'être signé par à Shreveport, le 1er avril 1902. Annie for spite (la fille adoptive). la jeune étoile a raconté Tlle-même ses dé- Miles Minter tourne, pour la Frohman- Melissa of the hills (Mary l'enfant volée). Miss Mary Miles Minter. d'une part, et M. Son véritable nom est Juliette Shelby, buts à un confrère américain : Peggy lead the way (La rue de Mary). Adolf Zukor, président de la Paramount- Artcraft, d'autre part. nom sous lequel elle joua, dès l'âge de cinq « Une fois que l'on projetait devant nous Ensuite, sous la direction de William ans, un petit rôle aux côtés de Nat Good- un film interprété par Dustin Farnum, je Dowlan : Aux termes de cet accord. Miss Mary Mi- win dans Cameo Kirby. dis à ma mère que je l'enviais beaucoup. Beauty and the rogne (L'aventure de les recevra en trois années, pour salaire, De cinq à douze ans, la petite Juliette Elle me demanda pourquoi et je lui dé- Mary). la somme de 1.300.000 dollars. Elle a à Shelby continua, en compagnie de sa mère, clarai que c'était parce que j'avais toujours Extra, extra! (Mary la petite journaliste). tourner vingt films, à raison de sept par an. Mrs Gertrude Shelby et de sa sœur, Mar- désiré me voir jouer, cela depuis que, bébé Social Briars (Son triomphe). garet, à paraître, en tournée, aux côtés des de quatre ans, je jouais dans Cameo Kirby Enfin, à nouveau sous la direction de Zukor est abso'ument tenu par les ter- grands acteurs américains du moment : avec M. Nat Goodwin. Alors, quand on me Lloyd Ingraham : mes du contrat, de mettre en exécution Robert Hilliard, Mmes Fiske, Bertha Ka-. demande comment il se fit que je suis ve- The ghost of Rosy Taylor (Lettres d'au- tout ce à quoi il s'engage. lich, Leslie Carter et Dustin Farnum. rnie au cinéma, je rappelle tout d'abord trefois). Quand à Miss Minter, elle s'engage à con- En 1914, alors que l'on jouait en tournée les leçons de ma mère sur le péché de va- The eyes of Julia Deep (Pour les beaux former sa conduite personnelle aux exi- à Chicago The Littlest Rebel, défense fut nité, ensuite je pense à mon désir long- yeux de Mary). gences d'un plan arrêté par Zukor. Elle de- faite au manager de la troupe par les au- temps contrarié de me regarder jouer. Bosemary climbs the heights (Rose-Mary, vra mener la plus paisible des vies de fa- la fée aux poupées). .. torités de continuer à faire interpréter le » J'étais ravie lorsqu'un jour, après le mille ; rarement — en admettant que cela Wives and other wives (Les trésors du rôle de la petite Virgie par une enfant de théâtre, ma mère rentra à la maison, m'an- arrive — être vue en public et ne jamais, cœur). moins de seize ans — car Juliet Shelby nonçant qu'un contrat était signé aux ter- sous aucun prétexte, se montrer en compa- Restent actuellement à paraître en Fran- gnie d'un artiste ou de gens du métier. n'avait alors que douze ans. mes duquel je jouerais dans The Fairy and ce, les derniers films que M. M. M. a tour- C'est alors que, précipitamment, la fa- the Waif (la fée et l'épave), un film Froh-* Elle doit en outre, se refuser à toute in- nés en 1919 pour pÀrnerican Film : The terview et n'accepter aucune demande en mille de la petite artiste lui fit changer de -man. C'était M. Frohman qui avait décidé amazingi imposter ; The intrusion of Isa- mariage. personnalité, lui donnant désormais le nom ma mère ; je lui sautai au cou la première bel ; A batchelor's wife ; Yvonne from Pa- Bref, elle devra régler sa conduite de et l'âge d'une petite cousine morte fort fois que je le vis après. ris et Peggy rebels. jeune qui aurait eu alors un peu plus de telle sorte que l'importante campagne de « A présent, je ne suis pas bien sûre si seize ans, Mary Miles Minter. O presse combinée par Zukor et ses collabo- ma mère avait raison quand elle se mo- rateurs puisse produire tout son effet. Ainsi donc Juliet Shelby continua sa car- quait de moi au sujet de ma vanité. Tout En juin 1919, Mary Miles Minter signait Pour cette campagne, Zukor compte dé- rière sous nom de Mary Miles Minter. Je ce que je sais c'est que j'étais enragée de un nouveau contrat, la liant pour une série penser un autre million de dollars. Il est En février 1915, elle débutait au cinéma, voir justement ce que je paraissais sur la à l'âge de six ans de vingt films, à la Realart-Paramount. décidé à faire du nom de Mary Miles un à l'âge de huit ans cette fois. mot familial, un symbole de tout ce que o û 04 O s—. a fig o r n ""3 G o c> H 63 < m ~ C/) u g »-l ori C Ul B 'f: Julésd H. « - f c- sér « a n neep es- S* ?» =5 o ^ â enue

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