LA BANDE A HINAULT80 DANS LA MÊME COLLECTION

Déjà parus : PLATINI, le football en fête, par Philippe Tournon. ASTRE, le rugby de lumière, par Jean-Pierre Lacour. MAERTENS, le dynamiteur, par Noël Couëdel. POULIDOR, le sport à 40 ans, par Jérôme Camilly. MICHEL : football, quand tu nous tiens, par Jacques Etienne. DARNICHE, ballade pour un rallye, par Bernard Spin- dler. ALAIN GILLES, Monsieur Basket, par Philippe Vou- ron. 1930-1978 — Il était une fois la Coupe du Monde, par Raymond Pittet. CARLOS , le Goleador, par Dominique Gri- mault. DIDIER SIX, un sacré numéro, par Jean-Paul Oudot. LE TENNIS NATUREL, par Odile de Roubin et Cathe- rine Gerbaud. IL ÉTAIT UNE FOIS LES GARDIENS DE BUT, par Jean-Philippe Rethacker. PATRICE DOMINGUEZ, le grand jeu, par Bernard Dolet et Jean-Louis Michel. LE NOUVEAU GUIDE PRATIQUE DU FOOTBALL, par Georges Boulogne, Michel Hidalgo, Roland Chatard. COURIR AU NATUREL, du jogging au marathon, par Radhouane Bouster, Dr Jacques Turblin, Alain Luzenfichter. Jean~René

GODART

LA BANDE A HlNAULT80 Préface de

Collection dirigée par Max Urbini Photos de couverture et hors - texte : Presse - Sport et Sam

© 1979, Editions Williams-Alta Siège social : 91, rue du Cherche-Midi - 75006 PRÉFACE Plus les mois passent et plus j'ai l'impression de re- trouver en le jeune coureur que j'étais il y a une vingtaine d'années. Comme Hinault, je restais volontairement désinvolte face aux caméras et aux micros dans le but d'impres- sionner, de paraître sûr de moi, ce qui est le meilleur moyen de s'assurer le concours total de ses équipiers. Comme Hinault, je suis un homme de la terre. Je suis persuadé qu'il y retournera un jour ou l'autre. Cela ne le gênera pas, bien au contraire. Comme Hinault, j'aimais les courses contre la montre. Elles constituaient mes objectifs principaux. Je m'y donnais à fond, afin de creuser les écarts. Comme Hinault, je savais que ma réussite reposait sur une équipe solide, sur des mécaniciens compé- tents, sur des soigneurs consciencieux, sur des direc- teurs sportifs fins psychologues et bons tacticiens. Les années ont passé. Cyrille Guimard et Maurice Champion ont remplacé Raphaël Géminiani ou Marcel Bidot. Chalmel, Le Guilloux ou Bernaudeau sont les successeurs de Darrigade, Stablinski, Everaert ou No- vak. Pourtant, les principes restent les mêmes. Le rôle de l'équipe est toujours aussi prépondérant. Avant Hinault, l'avait lui aussi mer- veilleusement démontré. En écrivant « La Bande à Hinault 80 », Jean-René Godart, avec lequel je travaille depuis quatre ans pen- dant le Tour de , au sein de l'équipe d'Eu- rope 1, rend hommage à un champion mais aussi, et surtout, à tous ceux qui, dans l'ombre, préparent sa réussite. C'est la première fois qu'un livre de cette nature est publié, d'où son importance, surtout après les triomphes de Bernard Hinault, sacré meilleur cou- reur mondial en 1979. En 1980, Hinault se trouve confronté à une tâche encore plus délicate : faire mieux, toujours mieux, encore mieux, comme le de- mande le public. C'est la dure condition de champion hors série avec un objectif majeur que je connais bien : le doublé Tour d'Italie-. Jacques ANQUETIL numéro

Paris est gris, en ce mercredi 14 novembre 1979. Il a plu toute la nuit, sans interruption. Le plafond nuageux est très bas. Les voitures, qui se dirigent par milliers vers les entrées de la capitale, piétinent. Porte de Saint-Cloud, porte d'Orléans ou porte de La Chapelle, les policiers sont démunis, presque inutiles. Les coups de sifflets stridents, les grands signes de bras ne ser- vent à rien. L'asphalte est humide. Les conducteurs, si agiles habituellement, sont paralysés par la peur de la collision, du dérapage, sur les pavés glissants et huilés. Le bruit des tôles froissées résonnent dans leurs oreil- les. A bord d'une voiture émettrice d'Europe 1, pilotée par Dominique Fillion, Bernard Hinault se soucie fort peu des embouteillages. Levé de bon matin, moulé dans un superbe costume trois pièces bleu gris, il pense à cette semaine folle qui débute, aux réceptions, aux remises de prix, aux déjeuners et aux dîners qui vont se succéder à un rythme accéléré. Cyrille Gui- mard, assis à ses côtés, ne dit rien. Son regard est lointain. Peut-être pense-t-il déjà à 1980, aux futurs rendez-vous et à cette obligation de faire toujours mieux, sous peine de voir ressurgir les « insatisfaits professionnels » et les critiques, fâchés à vie avec le plus élémentaire sens de la mesure. 9 heures 10. Bernard Hinault est enfin rue Fran- çois-1 devant Europe 1. D'un pas alerte, il se dirige vers un studio du premier étage où Brigitte et Stéphane Collaro l'attendent. C'est la première étape d'une « journée Hinault », mise sur pied par les responsables de la station périphérique. Après Sardou, Lama, ou Halliday, Bernard Hinault. Le pas est franchi. Au hit- parade de la popularité, Hinault a rejoint d'un coup de pédale rageur les stars du show-business. Hinault se retrouve dans un contexte qui lui plaît beaucoup. Chaque mercredi, Stéphane Collaro ouvre son micro aux enfants. Pendant deux heures, la verve, l'imagination, la curiosité des bambins font merveille. Quarante-cinq minutes durant, Hinault écoute, ré- pond, conseille, sans jamais abandonner ce sourire qui illumine les photos et crève régulièrement le petit écran. 9 heures 50. Hinault prend congé. Rendez-vous est pris pour l'après-midi dans l'émission de Jacques Mar- tin. Hinault gagne la rue des Mathurins où un superbe vélo, plaqué de 15 grammes d'or, l'attend. Aupara- vant, il visite les salles où sont entreposés des centai- nes de lingots, vedettes incontestées depuis des semai- nes du Palais Grognard et de Wall Street. Hinault tou- che, regarde et rêve. Des milliards de centimes défilent devant ses yeux. Le temps d'un déjeuner rapidement pris à la Maison de la Radio, et c'est le second rendez-vous avec les enfants au stade Pierre de Coubertin, dans le cadre d'une journée organisée par la Fédération Sportive et Culturelle de France (FSCF). Une manifestation sim- ple que Bernard Hinault n'est pas prêt d'oublier. Dès son apparition sur le revêtement synthétique, une immense clameur s'élève des tribunes. Des mil- liers d'écoliers hurlent, chantent, applaudissent. Le vi- sage illuminé, Hinault s'approche et salue avant de remettre les prix aux lauréats d'un parcours complet disputé le matin. Jamais le champion breton n'avait imaginé être aussi populaire auprès des enfants qui lui réservent une sortie digne des plus grandes vedettes du cinéma ou du music-hall américain. Hinault a tout juste le temps de classer soigneuse- ment cette image dans son jardin de souvenirs. Il est déjà sur la scène de Show Time, répondant aux ques- tions de Jacques Martin. A ses côtés, Marlène Jobert, « flic de charme » de la Guerres des Polices et Mireille Mathieu, qui rentre d'une tournée triomphale dans les pays de l'Est. La première partie de cette journée s'achève. Place maintenant au « numéro 1 », attendu par le Tout Paris. Dans l'immense salon de l'hôtel Hilton, avenue de Suffren à Paris, ils sont un bon millier. Parmi eux, Lino Ventura, Mireille Mathieu, Adamo, Georges Chelon, Christophe, Guy Drut, Guy Ligier et bien d'autres. Sur la scène, Pierre Douglas et Jean Dongues présentent un à un les lauréats des différents trophées Pernod. Hinault est loin de cette foule. Loin des ap- plaudissements. Assis derrière la scène, caché derrière un immense rideau, il explique à des journalistes bri- tanniques les clefs de sa réussite, parle de l'avenir du cyclisme professionnel, des courses open, de la future entrée des Etats-Unis dans le concert international. Hinault ne fuit aucune question, s'arrêtant même lar- gement sur un parallèle audacieux entre les profes- sionnels d'Europe Occidentale et les « employés d'état » des pays du Pacte de Varsovie. A l'heure de la consécration, Hinault ne veut laisser subsister aucun doute sur son triomphe absolu de l'an 1979 qui fait de lui le successeur de Jacques Anquetil, dernier lauréat français du Super Prestige Pernod. 18 heures 50. La salle est brusquement plongée dans l'obscurité. — « Lauréat du Super Prestige Pernod 1979, Ber- nard Hinault ». Hinault monte sur scène. Une longue ovation s'élève. Oubliée la seconde place de 1978. Oubliée cette lutte inégale du Tour de Lombardie face à la coa- lition italienne menée de main de maître par . Hinault ne doit rien à personne. Surtout pas à ceux qui ont osé le traiter de « suceur de roues » après ce maudit grand Prix d'Automne. Ce jour-là, entre Blois et Chaville, Hinault sait qu'il ne sera pas ménagé. Leader du super-prestige, il doit repousser les assauts de Giuseppe Saronni, second, qui joue son va tout, et à un degré moindre de Zoetemelk. Son succès du Grand Prix des Nations, « à la ma- nière de Jacques Anquetil » comme le titre notre confrère « L'Equipe », le place dans une situation avantageuse, après ses victoires dans le Tour, le Dau- phiné Libéré et Gand-Wevelgem. Au départ du Grand Prix d'Automne, Hinault possède 61 points d'avance sur Saronni et 86 sur Zoetemelk. Le Grand Prix d'Au- tomne attribue 60 points au premier, 40 au second, 30 au 3e, 20 au 4e, 15 au 5e, 10 au 6e. Pendant 227,5 km, sur les 228,5 km que compte cette épreuve, Hinault est vigilant. Il reste, impertur- bable, dans la roue de Saronni. A la limite, l'échappée solitaire de Joop Zoetemelk le sert. Hinault freine son tempérament et attend. Tellement, que dans le virage précédant la ligne droite qui conduit à l'arrivée, il commet une faute. Déporté vers l'extérieur, il laisse s'envoler Saronni, vainqueur du sprint du peloton et second. Hinault est sixième. Tout est remis en ques- tion. Adieu la fin de saison anticipée. Une fois de plus, c'est en Italie sur le terrain même de son adversaire Giuseppe Saronni, qu'Hinault devra aller conquérir le titre officieux de champion du monde par points. Le lendemain du Grand Prix d'Automne, les criti- ques sont sévères, parfois méchantes, voire insultantes pour un champion doté de tant de panache. Hinault compte les points. Il est au bord du K.O., écœuré, et rêve d'une éclatante revanche. Après un passage dans l'Etoile des Espoirs, pour conserver le rythme de la haute compétition, Hinault s'envole le mercredi 10 octobre à destination de Milan. Le lendemain, en compagnie de ses coéquipiers, il re- connaît la fin du parcours du Tour de Lombardie et notamment la partie très accidentée à partir de Menag- gio, soit à 50 kilomètres de l'arrivée sur les bords du lac de Côme. Maurice Le Guilloux, son fidèle lieute- nant, est impressionné. — « J'ai rarement vu le blaireau (surnom donné à Hinault dans les pelotons) dans un tel état. Avant de venir ici il a effectué trois sorties de plus de deux cents kilomètres sur les routes de Bretagne. Il est dans une forme éblouissante, impensable à une époque si avan- cée de la saison. » La veille du Tour de Lombardie, Hinault parcourt 80 kilomètres, le temps d'aller signer la feuille de pré- sence à Milan. Le soir, à l'hôtel, dans la localité de Sevezo, si cruellement éprouvée il y a quelques années par une étrange maladie, Hinault dîne en compagnie de Cyrille Guimard et du représentant des cycles Gitane en Suisse. Un repas rapidement pris. A 21 heures, il est au lit. Cyrille Guimard, beaucoup plus tendu qu'il ne le laisse paraître, flâne dans la salle de restaurant. Il sait que son leader joue gros. Tout a été mis au point. Quoiqu'il arrive, Hinault attaquera à environ 60 kilo- mètres de l'arrivée. Son intention : durcir la course au maximum, provoquer une sélection impitoyable. Le matin du Tour de Lombardie, L'Equipe titre sur huit colonnes : « Hinault n'a plus le choix ». Même pas celui de l'itinéraire pour se rendre sur la ligne de départ... ! En raison de pluies diluviennes qui se sont abattues sur Milan et ses environs depuis deux jours, la capitale de la Lombardie est à demi paralysée. La moitié des artères ont été fermées à la circulation en raison d'im- portantes inondations. Les embouteillages sont gigan- tesques. Hinault, Bernaudeau et Becaas, pilotés par Patrick Lemonier, sont prisonniers. Les minutes passent. Sur la Piazza Castello, cou- reurs et suiveurs s'interrogent. Francesco Moser et Giuseppe Sardonni, eux-mêmes, sont ennuyés. Déjà, les vilaines langues se délient. Plusieurs suiveurs fran- çais ne manquent pas de souligner le manque d'organi- sation de l'équipe Gitane... dès que Cyrille Guimard tourne le dos. Finalement Hinault arrive, détendu, et sidère les spectateurs présents par la sécheresse de ses répliques. — « Pas de panique, s'il vous plaît. De toute ma- nière, nous serions bien arrivés un jour. Si besoin, nous aurions chassé derrière le peloton... ! » Deux minutes plus tard, le peloton, fort de 188 cou- reurs, s'élance pour 250 kilomètres de vérité. Au départ, au classement du Super Prestige, Hinault possède 31 points d'avance sur Saronni et 36 sur Joop Zoetemelk. La marge n'est pas confortable et n'auto- rise aucune erreur. Le Tour de Lombardie attribue 60 points au premier, 40 au second, 30 au 3e, 20 au 4e, etc. Pour Hinault, il n'y a pas d'alternative. Il faut prendre des risques afin de se mettre à l'abri du moin- dre incident mécanique, de la plus petite défaillance. Pendant 90 kilomètres, par une température fraîche, sous un ciel gris et menaçant, le peloton reste sagement groupé. Brusquement, après le colle di Balisio, au 95e kilomètre, Hinault démarre. Cinq kilomètres plus loin, son avance est de 25 secondes. En tête, Moser et Saronni s'observent, refusant de faire l'effort pour combler cet handicap. A l'avant, Hinault ne lève même pas la tête. Il appuie comme un forcené sur les péda- les. Cyrille Guimard, un moment indécis, le laisse continuer. C'est le banco le plus important du cham- pion breton depuis le début de sa carrière. Sous les yeux des journalistes et spectateurs ébahis, Hinault, le visage tendu, insiste. Peu lui importe d'être rejoint par Contini, Gavazzi, Ludo Peters, Parsani, De Witte et son coéquipier Bernard Becaas, exemplaire dans la tourmente. Au fil des difficultés, les minutes s'égrènent sur les chronomètres. A 50 kilomètres de l'arrivée, dans la rampe de Schignano, seuls Hinault et Contini restent en tête. Le groupe Saronni, Moser, Zoetemelk est pointé à 3 minutes 45 secondes. Hinault a gagné son pari. Il ne sera plus rejoint. Malgré cette avance confortable, Bernard Hinault accomplit jusqu'au bout la majeure partie du travail pour finalement l'emporter au sprint, sans difficulté, sur les bords du lac de Côme, subitement plongé dans un épais brouillard. Les conditions atmosphériques ne cesseront d'ailleurs de se dégrader. Dès l'arrivée d'Hi- nault et des principaux engagés, la pluie se met à tom- ber avec une violence inouïe. A croire que le ciel (ita- lien) ne pardonne pas leur attentisme (ou leur impuis- sance) à Moser et surtout Saronni. Pour Hinault, 1979 se termine en apothéose. Plus que le super-prestige et la victoire dans ce Tour de Lombardie, Hinault vient de démontrer qu'il est dé- sormais capable, tel Anquetil ou Merckx, de tout ten- ter, voire de tout faire. Une conclusion importante qui peut changer la face du cyclisme international dans les deux ou trois années à venir. Interrogé dans les jours qui ont suivi sur l'impor- tance de la performance d'Hinault, tous les champions passés ou présents sont conscients d'avoir vécu un moment inoubiable. Jacques Anquetil, sur Europe 1, insiste sur le pana- che : — « Hinault aurait pu gagner le super-prestige avec quelques points d'avance. Il termine par un exploit de première grandeur. Ce qui me surprend le plus, c'est sa forme en fin de saison. Ce garçon possède un orga- nisme exceptionnel. Quelque soit le moment de l'an- née, dix jours de préparation spécifique lui suffisent. » est encore plus élogieux dans l'Equipe : — « C'est absolument prodigieux. Je ne pensais pas qu'il pourrait se débarrasser de ses adversaires si faci- lement. Hinault domine son époque comme Coppi, Anquetil ou Merckx l'ont fait avant lui. Il est de leur niveau. » , Vittorio Adorni, Gianni Motta les Italiens, l'Allemand, Bahamontes et Jime- nez les Espagnols, Pettersson le Suédois, tous s'accor- dent pour reconnaître l'importance de l'exploit. Dans les semaines qui suivent, après le Critérium des As et quelques cyclo-cross, Bernard Hinault et ses coéquipiers s'envolent tous ensemble à destination de la Guadeloupe. Pendant une semaine ils s'adonnent au ski nautique, à la natation, au tennis, à la pétanque, à la danse, le tout grâce à une heureuse initiative de la Régie Renault et de Michel Rolland. Un cadeau merveilleux offert pour l'ensemble des performances réalisées à l'occasion du Tour de France 1979. Une manière de resserrer encore plus les liens entre tous ceux qui composent « La Bande à Hi- nault », de Cyrille Guimard aux mécaniciens, en pas- sant par Hinault, ses coéquipiers et leurs épouses. En revenant à Paris fin décembre, Bernard Hinault est couronné par l'ensemble de la presse. Sacré « champion des champions » pour la seconde année consécutive par le jury de L'Equipe, trophée d'or d'Antenne 2, champion de l'année par les sportifs de haut niveau réunis à l'Alpe d'Huez, Hinault a fait l'unanimité sur et autour de lui... en « réinventant les exploits du passé » comme le soulignait si bien notre confrère Pierre Chany dans l'Equipe du lundi 15 octo- bre 1979 avant de conclure : « Prestigissimo Hinault ». Depuis fin 1979, et après ses triomphes dans le Tour de France (pour la seconde année consécutive), le Grand Prix des Nations et le Tour de Lombardie, Bernard Hinault est le leader incontesté du cyclisme mondial. Sa réussite, Hinault la doit à ses qualités naturelles, exceptionnelles, mais aussi à son équipe qui force l'admiration par sa cohésion, son abnégation, sa solidarité, son organisation. La Bande à Hinault, c'est la vie secrète d'une formation dirigée par Cyrille Guimard au cœur de cette saison 1980, celle de la confirmation. C'est un témoignage vécu par Jean- René Godart, grand reporter à Europe 1 qui suit en permanence toutes les grandes épreuves cyclistes et, en particulier, le Tour de France.

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