Commune De CAPENDU

Commune de CAPENDU

Dossier de demande d'autorisation préfectorale pour l'exploitation des puits d'eau potable : Puits A.E.P. « Station» Puits A.E.P. « Saint Maurice » Puits A.E.P. « La Garrigue »

Document Principal

Date : 16 Septembre 2013

Document Définitif

Stéphanie GUIDON BP 83 20, rue du Professeur Langevin 66600 RIVESALTES

Tél. : 04 68 68 00 38 Fax : 04 68 68 41 49 Commune de CAPENDU Puits "Station", "Saint Maurice" Dossier de Demande d'Autorisation préfectorale et "La Garrigue"

Sommaire

A. Délibération du conseil municipal ...... 8

B. Mémoire explicatif ...... 9

1. Préambule...... 10

2. Fiche d’identification du dossier ...... 11

3. Présentation générale ...... 12 3.1. Objet de la demande ...... 12 3.2. D.U.P. et autorisations existantes ...... 12 3.3. Débits d’exploitation sollicités ...... 13 3.4. Contexte réglementaire ...... 13 3.5. Localisation et situation foncière des captages ...... 14 3.6. Parcellaire et accès aux ouvrages ...... 15

4. Caractéristiques du système de production ...... 17 4.1. Puits "Station" ...... 17 4.2. Puits "Saint Maurice" ...... 18 4.3. Puits "La Garrigue" ...... 19 4.4. Source "Font de Roque" ...... 21

5. Descriptif du système de distribution et de traitement ...... 22 5.1. Commune de Capendu...... 22 5.2. Commune de Douzens ...... 25

6. Qualité des eaux traitées ...... 27 6.1. Qualité de l’eau brute...... 27 6.2. Qualité de l’eau distribuée ...... 29 6.3. Problématique des nitrates ...... 36 6.4. Evaluation du potentiel de dissolution du plomb ...... 40 6.5. Adéquation entre le procédé de traitement et la qualité de l’eau ...... 42

7. Mutualisation des puits de Capendu et Douzens ...... 45 7.1. Raisons de cette mutualisation des ressources ...... 45 7.2. Fonctionnement futur ...... 46

8. Les ressources et le besoins...... 49 8.1. Présentation des collectivités ...... 49 8.1. Volume d'eau potable de Capendu ...... 50 8.2. Volumes d’eau potable de Douzens ...... 53 8.3. Estimation des besoins futurs ...... 56 8.4. Bilan ressource/besoins ...... 58

9. Caractéristiques de la ressource ...... 59 9.1. Le contexte géologique général ...... 59 9.2. Le contexte hydrologique ...... 59 9.3. Le contexte hydrogéologique ...... 60 9.4. Aire d'alimentation potentielle des puits ...... 71 9.5. Vulnérabilité de la ressource ...... 71

10. Les périmètres de protection et les prescriptions prévues par l’hydrogéologue agréé ...... 78 10.1. Puits "station" ...... 78 10.2. Puits "Saint Maurice" ...... 84 10.3. Puits "La Garrigue" ...... 91

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10.4. Périmètre de Protection Eloigné ...... 97 10.5. Aménagements proposés ...... 100

11. Dispositions prévues pour assurer la surveillance de la qualité de l'eau 101 11.1. Mise en place des périmètres de protection ...... 101 11.2. Protection des installations ...... 101 11.3. Opération de contrôle et de surveillance ...... 101

C. Evaluation économique ...... 107

1. Evaluation du coût du projet ...... 108 1.1. Les frais d'étude et de procédure ...... 108 1.2. Les frais de travaux ...... 108

2. Programme de réalisation des travaux ...... 110

3. Indemnisation ...... 110

4. Conclusion ...... 110

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A. Délibération du conseil municipal

Commune de CAPENDU Puits "Station", "Saint Maurice" Dossier de Demande d'Autorisation préfectorale et "La Garrigue"

B. Mémoire explicatif

Commune de CAPENDU Puits "Station", "Saint Maurice" Dossier de Demande d'Autorisation préfectorale et "La Garrigue"

1. Préambule

La commune de Capendu est actuellement alimentée par le puits "Station" qui capte la nappe superficielle présente dans les alluvions en bordure du fleuve Aude.

La commune de Douzens sollicite également deux puits (puits "Saint Maurice" et "La Garrigue") pour son alimentation en eau potable captant la même ressource que le puits de Capendu.

Au départ, la procédure de régularisation a été lancée séparément par les deux communes, chaque commune régularisant ces propres ouvrages. Cependant, plusieurs constats (pollution récurrente du puits "Station" aux nitrates ; maitrise d'ouvrage du puits "Saint Maurice" à Capendu alors que l'exploitant est actuellement Douzens ; désir de réexploiter le puits Saint Maurice pour l'AEP de Capendu) font que la procédure est désormais lancée par la commune de Capendu en qualité de maitre d'ouvrage pour les 3 puits (puits "Station", "La Garrigue" et "Saint Maurice") pour l'alimentation en eau potable des communes de Douzens et Capendu.

Les ressources vont donc être mutualisées : les puits refouleront l'eau vers une bâche de reprise, à partir de laquelle des pompes de refoulement enverront l'eau vers les réservoirs communaux de Capendu et de Douzens, ces réservoirs alimentant gravitairement chaque commune.

La commune de Capendu est actuellement alimentée par le puits "Station" et la source "Font de Roque". La commune de Douzens est alimentée par les puits "La Garrigue" et "Station". En cas de besoins, ces deux communes peuvent être alimentées par la Communauté de Communes Piémont d'Alaric. Le forage départemental de Comigne permet aussi l'alimentation en secours de Douzens.

Ce document constitue le dossier de demande d'autorisation préfectorale pour l'exploitation des puits "Station, "Saint Maurice" et "La Garrigue" situés sur la commune de Capendu pour l'alimentation en eau potable des communes de Capendu et Douzens, sous la maitrise d'ouvrage de Capendu. La fourniture d'eau à Douzens fera l'objet d'une convention entre les deux communes dans laquelle le prix de l'eau notamment sera spécifié.

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2. Fiche d’identification du dossier

Collectivité :

Commune de Capendu Puits AEP à régulariser : - Station - Saint Maurice - La Garrigue

Mode d’exploitation :

Affermage pour la commune de Capendu Régie directe pour Douzens

Société d'Affermage : Nom : Lyonnaise des Eaux Adresse : 136 route St Hilaire – 11 808 Carcassonne Personne à contacter : M. Jean-François CLOT Tél. : 04.68.72.73.46.

Maître d’ouvrage :

Nom : Communauté d'agglomération de Carcassonne Adresse : 1, rue Pierre Germain - 11890 CARCASSONNE Cedex 9 Personne à contacter : M. Bruno DUPASQUIER Tél. : 04.68.79.15.16.

Administration chargée du suivi du dossier :

Nom : Agence Régionale de Santé Languedoc-Roussillon Délégation territoriale de l'Aude Direction Départementale des Affaires Sanitaires et Sociales Service Santé-Environnement Adresse : 14, rue du 4 septembre - 11 000 CARCASSONNE Personne à contacter : M. BARRIERE Tél. : 04.68.11.55.11.

Etudes et montage du dossier effectués par :

Nom : Bureau d’études ENGÉO Adresse : 20, rue du professeur Langevin - BP 83 – 66600 RIVESALTES Personne à contacter : Stéphanie GUIDON Tél. : 04.68.68.00.38

Hydrogéologue agréé ayant défini les périmètres de protection :

Nom : M. Jacques CORNET Adresse : Chemin du Bois d'Arnaud – 34570 ST PAUL-ET-VAMALLE Tél. : 04.99.62.29.61.

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3. Présentation générale

3.1. Objet de la demande

Le présent dossier correspond à la demande de la commune de Capendu, maître d’ouvrage, au travers d’une procédure administrative de demande d’autorisation préfectorale pour exploiter les puits "Station", "Saint-Maurice" et "La Garrigue" situés sur la commune de Capendu pour l'alimentation en eau potable des communes de Capendu et Douzens, en application de l’arrêté du 20 juin 2007.

La délibération du Conseil Municipal est jointe en Pièce A du dossier.

3.2. D.U.P. et autorisations existantes

Les puits "la Station" et "La Garrigue" ne disposent d'aucune autorisation.

L'arrêté préfectoral du 26 avril 1977 autorise la commune de Capendu à prélever par pompage un volume de 15l/s ou 1300 m3/j sur le puits "Saint Maurice". Cet arrêté devra être abrogé.

 CF. DOCUMENT ANNEXE 2/ PIECES COMPLEMENTAIRES: N°1- Arrêté préfectoral portant déclaration d’utilité publique les travaux projetés par la commune de Capendu en vue de l’alimentation en eau potable complémentaire, le 26/04/1977. N°6-Arrêté préfectoral n°95-0613 modifiant l’arrêté instaurant les périmètres de protection du Puits « Saint Maurice » de la commune de Capendu, le 07/04/1995.

La source "Font de Roque" dispose d'un arrêté préfectoral autorisant la commune de Capendu à prélever un débit de 140 m3/j et 1,5 l/s. Cet arrêté fixe également les limites des périmètres de protection des deux sources

 CF. DOCUMENT ANNEXE 2/ PIECES COMPLEMENTAIRES N°2- Arrêté préfectoral portant déclaration d’utilité publique les travaux à entreprendre par la commune de Capendu en vue de l’alimentation en eau potable complémentaire de la commune et délimitant les périmètres de protection des points d’eau, le 15/11/1985. N°4-Enquête géologique règlementaire relative à la définition des périmètres de protection des sources de « Font de Roque » et de « Sainte Catherine », P. BERARD, 14 mars 1984. Les prélèvements sur le forage de Comigne permettant d’alimenter les communes de Capendu et Douzens en cas de besoin, sont autorisés par l’arrêté préfectoral du 03 août 2001.  CF. DOCUMENT ANNEXE 2/ PIECES COMPLEMENTAIRES N°3- Arrêté préfectoral n°2001-2298 du 03/08/2001 autorisant l'exploitation du forage communal de Comigne pour l'A.E.P. de la commune de Comigne.

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3.3. Débits d’exploitation sollicités

La demande d’autorisation préfectorale concerne les puits "Station", "Saint Maurice et "La Garrigue" pour l’alimentation en eau potable des communes de Capendu et Douzens, avec pour maitre d'ouvrage la commune de Capendu.

Les débits maximums sollicités par les ouvrages sont :

 Puits "Station" : 170 m3/j, soit 20 m3/h pendant 8,5 heures par jour  Puits "La Garrigue" : 180 m3/j à raison de 10 m3/h pendant 17 h par jour  Puits "Saint Maurice" :460 m3/j à raison de 30 m3/h pendant 15,3 heures par jour.

En cas d’arrêt des pompages sur le puits Station à cause de pollution, les prélèvements sur le puits Saint-Maurice pourront être portés à 630 m3/j à raison de 33 m3/h pendant 19 heures.

3.4. Contexte réglementaire

CODE DE LA SANTE PUBLIQUE

Les puits "Station", "Saint Maurice" et "La Garrigue" sont soumis à l’article L 1321-2 du Code de la Santé Publique qui prescrit l’instauration de périmètres de protection des captages : le périmètre de protection immédiate et rapprochée. La distribution d’eau potable destinée à la consommation humaine est soumise à autorisation au titre du Code de la Santé Publique relatif aux eaux destinées à la consommation humaine. AUTORISATION Le dossier est également soumis à ce même code en ce qui concerne le traitement de l’eau.

CODE DE L'ENVIRONNEMENT

Les puits "Station", "Saint Maurice" et "La Garrigue" sont soumis à une procédure de Déclaration d’Utilité Publique au titre de l’article L.215-13 du Code de l’Environnement : "la dérivation des eaux d’un cours d’eau non domanial, d’une source ou d’eaux souterraines, entreprise dans le but d’intérêt général par une collectivité publique, est autorisée par un acte déclarant d’utilité publique les travaux." Régime Rubrique de l’article Ouvrage auquel est R214-1 du Code de Description concerné soumis le l’Environnement l'ouvrage "[…], prélèvements et installations et ouvrages permettant le prélèvement, y compris par dérivation, Puits dans un cours d’eau, dans sa nappe "Station" d’accompagnement ou dans un plan d’eau ou canal + alimenté par ce cours d’eau ou cette nappe". Puits Le volume total à prélever sur les 3 captages étant Ni déclaration 1.2.1.0. "La Garrigue" inférieur à 2% du débit d’étiage du cours d’eau (QMNA5 3 Ni autorisation + de 1,54 m /s, débit prélevé cumulé de 59 m³/h, soit Puits 0,0163 m3/s : les prélèvements représentent 1,06% du "Saint QMNA5), il n'est ni soumis à déclaration, ni autorisation Maurice" au titre du Code de l’Environnement. Il n’est donc pas nécessaire d’élaborer un document d’incidences.

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Remarque : Les puits "Station", "Saint Maurice" et "La Garrigue" ne se situent pas dans une zone Natura 2000.

C’est dans un but de demande d’autorisation d’exploiter les puits "Station", "Saint- Maurice" et "La Garrigue" pour l'alimentation en eau potable des communes de Capendu et Douzens que le présent dossier est déposé.

3.5. Localisation et situation foncière des captages

Les puits A.E.P. se situent sur le territoire communal de Capendu, en rive droite de l’Aude, dans la Plaine alluviale située au Nord du village. Les coordonnées des puits sont les suivantes :

Puits "Station" : Coordonnées Lambert III : X = 617 850 Y = 3 099 520 Coordonnées Lambert II étendu : X = 617 880 Y = 1 799 227 Coordonnées Lambert 93 : X = 663 902 Y = 6 233 005 Altitude : Z  66 m N.G.F. Commune : Capendu N° de parcelle : 151 section B feuille 2 Lieu-dit : St Maurice Zone du P.L.U. : Np

Code BSS du BRGM : 10601X0005 Code de la masse d’eau : 6310 : alluvions de l’Aude Code de l’entité hydrogéologique : 337b

Puits "Saint Maurice" : Coordonnées Lambert III : X = 617 469 Y = 3 099 831 Coordonnées Lambert II étendu : X = 617 501 Y = 1 799 538 Coordonnées Lambert 93 : X = 663 522 Y = 6 233 318 Altitude : Z  66 m N.G.F. Commune : Capendu N° de parcelle : 854 section B feuille 1 Lieu-dit : St Maurice Zone du P.L.U. : Np

Code BSS du BRGM : 10601X0025 Code de la masse d’eau : 6310 : alluvions de l’Aude Code de l’entité hydrogéologique : 337b

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Puits "La Garrigue" : Coordonnées Lambert III : X = 617 833 Y = 3 099 299 Coordonnées Lambert II étendu : X = 617 865 Y = 1 799 005 Coordonnées Lambert 93 : X = 663 882 Y = 6 232 783 Altitude : Z  65 m N.G.F. Commune : Capendu N° de parcelle : 561 section B feuille 1 Lieu-dit : St Maurice Zone du P.L.U. : Np

Code BSS du BRGM : 10601X0008 Code de la masse d’eau : 6310 : alluvions de l’Aude Code de l’entité hydrogéologique : 337b

 CF. DOCUMENT ANNEXE 2/ PIECES GRAPHIQUES : N°1- Localisation géographique des ouvrages AEP. N°2- Localisation cadastrale des puits AEP.

 CF. DOCUMENT ANNEXE 2/ PIECES COMPLEMENTAIRES : N°15- Extrait de règlement du P.L.U. de la commune de Capendu, zone N.

3.6. Parcellaire et accès aux ouvrages

Dans son avis sanitaire définitif de mars 2012, M. CORNET, hydrogéologue agréé, a défini les périmètres de protection des puits AEP de la commune de Capendu.

3.6.1. Puits "Station"

 P.P.I. Le PPI du puits "Station" correspondra à un rectangle de 29 m x 26 m et comprendra la parcelle n°151 section B de la commune de Capendu. Cette parcelle appartient en pleine propriété à la commune de Capendu.

 P.P.R Le P.P.R. du Puits "Station" correspondra à l'isochrone 50 jours et s'étendra aux parcelles dans lesquelles la nappe affleure. Les parcelles concernées par le P.P.R. sont :

Section B1 commune de Capendu: 30 (pp), 111à 113, 116, 134, 137-a, 138 à 143, 144-a, 145, 146, 149-a, 152 (pp), 153 (pp), 154-b, 155 (pp), 161, 162, 543, 544-a, 544-b, 545, 546, 596 à 598.

 Accès au puits L'accès au puits se fait par le chemin rural goudronné dit "de la rivière d'Aude". Il n'est donc pas nécessaire d'établir de servitude de passage.

3.6.2. Puits "Saint Maurice"

 P.P.I.

Le PPI du puits "Saint Maurice" correspondra à un rectangle de 8m x 24m et comprendra la parcelle n° 854 section B de la commune de Capendu. Cette parcelle appartient en pleine propriété à la commune de Capendu.

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 P.P.R Le P.P.R. du Puits enveloppe l'isochrone 50 jours et s'étendra aux parcelles suivantes : Section B1 commune de Capendu: 1, 6, 7-d, 7-e, 7-f, 8-a, 8-b, 9, 17, 19 à 25, 125-b, 516, 528 à 532, 638, 639, 647-a, 647-b, 854 à 856.

 Accès au puits L'accès au puits se fait par le chemin de service du "Devès", non goudronné. Il n'est donc pas nécessaire d'établir de servitude de passage.

3.6.3. Puits "La Garrigue"

 P.P.I. Le PPI du puits " La Garrigue " aura une surface de 1 600 m² et comprendra la parcelle n° 561 section B de la commune de Capendu ainsi qu'une partie de la parcelle n°560. La parcelle 561 appartient en pleine propriété aux communes de Douzens et Comigne. La commune de Capendu devra passer une convention de gestion avec ces deux communes. La parcelle 560 appartient à un privé. La commune devra acquérir en pleine propriété la partie de la parcelle concernée par le PPI. Le PPI devra être borné par un géomètre expert est faire l'objet d'un détachement parcellaire et posséder un nouveau numéro cadastrale.

 P.P.R Le P.P.R. du Puits enveloppe l'isochrone 50 jours et s'étendra sur les parcelles suivantes: Section B1 commune de Capendu: 35, 37, 103, 105, 107, 166, 560 (pp), 561, 569, 604 et 605.

 Accès au puits L'accès au puits se fait par le chemin rural goudronné dit "de la rivière d'Aude". Il n'est donc pas nécessaire d'établir de servitude de passage.

3.6.4. Périmètre de protection Eloignée

Le PPE sera commun aux trois puits. Il couvrira la commune de Capendu et ses limites seront ajustées à des routes ou à des petits cours d'eau.

 CF. DOCUMENT ANNEXE 1/AVIS SANITAIRE DE L'HYDROGEOLOGUE AGREE

 CF. DOCUMENT ANNEXE 2/PIECES GRAPHIQUES

N°18- Délimitation cadastrale des périmètres de protection immédiate et rapprochée des puits AEP. N°19- Délimitation géographique des périmètres de protection rapprochée N°20- Délimitation géographique du périmètre de protection éloignée.

 CF. DOCUMENT ANNEXE 2/PIECES COMPLEMENTAIRES N°14- Relevés de propriété.

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4. Caractéristiques du système de production

Pour son alimentation en eau potable, la commune de Capendu dispose de plusieurs ressources : - la source Font de Roque, issue du flanc Nord de la Montagne d’Alaric. Son débit est relativement faible (55 m³/j en moyenne sur l'année). - le puits "station" qui exploite la nappe alluviale en rive droite de l’Aude, ouvrage de production principal (environ 275 m³/j). - en cas de besoins importants ou de secours, la commune de Capendu peut être alimentée en eau par la conduite de la CdC Piémont d’Alaric provenant de Carcassonne.

Quant à la commune de Douzens, elle dispose de deux puits : le puits "La Garrigue" et le puits "Saint Maurice", situés en rive droite de l'Aude, dans le même secteur que le puits "Station". En cas de besoins importants ou de secours, la commune de Douzens peut être alimentée en eau : - par la commune de Comigne grâce à un maillage existant entre les 2 communes. - par la conduite de la CdC du Piémont d’Alaric.

 CF. DOCUMENT ANNEXE 2/PIECES GRAPHIQUES

N°4- Synoptique des systèmes de production et de distribution de la commune de Capendu. N°5- Synoptique des systèmes de production et de distribution de la commune de Douzens. N°10- Systèmes de production des communes de Capendu et Douzens sur photo aérienne.

4.1. Puits "Station"

Le puits "station" se situe à 1km au Nord du bourg de Capendu, à 200 m de la rive droite de l’Aude.

Le puits a été réalisé au début des années 1950. Il s'agit d'un ouvrage bétonné de 3 m de diamètre intérieur, muni d’une ouverture de forme carrée de 1,07 m de côté, fermé à clé par un capot recouvrant en acier. La profondeur du puits est de 7,50 m par rapport à la tête de l'ouvrage. Deux pompes immergées sont placées au fond du puits fonctionnant en alternance. Leur débit est de 20 et 24 m3/h.

Puits "Station"

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Les pièces de fontainerie sont corrodées. Il existe un clapet anti-retour et une vanne sur chacune des colonnes d’exhaure des pompes. Les deux conduites se scindent ensuite en une seule conduite d’adduction dans le puits même avant de rejoindre le local de traitement situé à côté du puits.

La tête du puits est surélevée de 1,44 m par rapport au sol. Il existe une dalle bétonnée autour du puits de 1,06 m de largeur, permettant d’imperméabiliser le sol autour du puits. Cependant, la présence de végétation sur la dalle indique que celle-ci n’est plus totalement étanche et ne garantit donc pas une imperméabilisation efficace du sol.

 CF. DOCUMENT ANNEXE 2/ PIECES GRAPHIQUES : N°6- Planche photographique du puits "Station".

Il existe un ancien puits situé à une trentaine de mètres du puits "Station", le puits "Satellite", qui participait au renforcement de la production d’eau du puits principal. D'après le rapport géologique de M. RAMBAUD de 1976, les puits "Station" et "Satellite" étaient reliés par une conduite souterraine. Suite à l'avis préliminaire de l'hydrogéologue agréé du 10 avril 2010, ce puits a été rebouché ; il a été engravé mais il n'a pas été cimenté. Ces travaux ont eu lieu en janvier 2011.

Puits "Satellite" rebouché (photo -novembre 2011)

 CF. DOCUMENT ANNEXE 2/ PIECES COMPLEMENTAIRES : N°5- Rapport géologique sur les possibilités d’alimentation complémentaire des communes de Capendu, Douzens et Comigne et sur la protection de l’ensemble du champ de captage des ces agglomérations, André RAMBAUD, le 07/10/1976. N°26- Rapport photographique du rebouchage du puits "Satellite".

4.2. Puits "Saint Maurice"

Ce puits représente la principale production d’eau potable de la commune de Douzens. Il a été réalisé en 1976. Depuis sa réalisation, l'ancien puits A.E.P. "Talavigne" aurait été abandonné.

Le puits "Saint Maurice" était auparavant exploité par les deux communes de Capendu et Douzens. Ces communes possédaient chacune leur pompe immergée avec 2 colonnes d’exhaure et 2 conduites d'adduction séparées.

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Ce puits n’est actuellement plus exploité par la commune de Capendu. Seule la commune de Douzens l’utilise encore, mais l’ancienne pompe immergée et la colonne d’exhaure de la commune de Capendu sont encore présentes dans l’ouvrage.

Puits "Saint Maurice"

La profondeur de l’ouvrage avoisine les 8 mètres par rapport à la tête de l'ouvrage. Le puits est constitué de buse de 1,5 m de diamètre. Le débit de la pompe est d’environ 15 m3/h.

Le regard d’accès au puits se trouve surélevé par rapport au terrain naturel de 1,5 m. Le capot en place n’est actuellement plus étanche à cause de l’absence du joint d’étanchéité. Le capot ferme par un système de boulon spécial.

Les eaux issues de ce puits sont pompées et refoulées dans le puits "La Garrigue", où elles sont reprises et refoulées jusqu’au réservoir AEP de Douzens après mélange avec les eaux du puits "La Garrigue".

 CF. DOCUMENT ANNEXE 2/ PIECES GRAPHIQUES : N°7- Planche photographique du puits "Saint Maurice".

4.3. Puits "La Garrigue"

Le puits "La Garrigue" aurait été réalisé dans les années 1950. Dans le rapport géologique de M. RAMBAUD de 1976, le puits actuellement exploité est un puits "satellite" : le puits principal, réalisé en 1950-1951, est situé dans le local technique même. Ce puits n'est toutefois pas équipé et seul le puits "La Garrigue" situé dans le coin de la parcelle B-561 est actuellement en service. Toutefois, M. RAMBAUD mentionne l'existence d'une canalisation reliant ces deux puits. Ces faits ont été confirmés lors de la réalisation des pompages d'essai de mai 2010 par Engéo. Les deux puits, distants de 11 m, ont eu un rabattement identique, sans aucune latence.

 CF. DOCUMENT ANNEXE 2/ PIECES COMPLEMENTAIRES: N°5- Rapport géologique sur les possibilités d’alimentation complémentaire des communes de Capendu, Douzens et Comigne et sur la protection de l’ensemble du champ de captage des ces agglomérations, André RAMBAUD, le 07/10/1976.

Le puits "La Garrigue" a un diamètre intérieur de 2 mètres (2,40 m extérieur) et une profondeur de 8 mètres par rapport à la tête de l'ouvrage. La tête du puits est surélevée de 1,5 m par rapport au sol.

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Puits "La Garrigue" et son local technique

A 2,8 mètres en dessous de la tête du puits, une plateforme a été aménagée dans le puits afin de pouvoir y descendre. Cette plateforme en tôle est fortement corrodée.

Tête de puits

1,50 m 2,80 m

Sol

Plateforme 2,00 m 5,20 m

Ce puits a une double fonctionnalité : - il permet de capter les eaux souterraines de la nappe alluviale, - il sert également de bâche de reprise des eaux du puits "Saint Maurice". Les eaux du puits "Saint Maurice" sont en effet injectées dans le puits "La Garrigue". Un petit ouvrage bétonné a d’ailleurs été aménagé au fond du puits afin que les eaux du puits "Saint Maurice" ne troublent pas l’eau du puits.

Il existe un compteur de production dans le local technique comptabilisant l’ensemble de la production des deux puits communaux. Un compteur a également été installé au cours de l'été 2010 dans le puits, sur la canalisation d'arrivée du puits Saint Maurice pour comptabiliser la production de ce dernier.

Le puits est équipé de deux pompes immergées, d’un débit d’environ 30 m3/h, fonctionnant en alternance.

 CF. DOCUMENT ANNEXE 2/ PIECES GRAPHIQUES : N°8- Planche photographique du puits "La Garrigue".

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4.4. Source "Font de Roque"

Le captage de cette source date de plus 70 ans. Il est représenté par une bâtisse cimentée reliée aux affleurements calcaires et munie d’une porte métallique fermant à clé. A l’intérieur, les aménagements effectués captent l’essentiel de l’écoulement de la source par l’intermédiaire d’un bassin cimenté. Cette source alimente le hameau de Font de Roque (2 habitations). Le reste de l’eau captée alimente le réservoir du village de Capendu, où les eaux de la source se mélangent à l’eau du puits « station ».

Source Font de Roque

Il n’existe pas de compteur de production comptabilisant la production de la source.

Cette source possède un arrêté préfectoral du 15 novembre 1985 qui autorise la commune de Capendu a prélevé par gravité un débit ne pouvant excéder 1,5 l/s ou 140 m3/j.

Remarque : Auparavant, la commune captait la source Sainte Catherine, dont le captage était similaire à celui de la source Font de Roque (abri encastré dans le massif calcaire). Cette ressource est désormais abandonnée.

 CF. DOCUMENT ANNEXE 2/ PIECES COMPLEMENTAIRES : N°2- Arrêté préfectoral portant déclaration d’utilité publique les travaux à entreprendre par la commune de Capendu en vue de l’alimentation en eau potable complémentaire de la commune et délimitant les périmètres de protection des points d’eau, le 15/11/1985.

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5. Descriptif du système de distribution et de traitement

5.1. Commune de Capendu

5.1.1. Descriptif du système de distribution

Le réseau de la commune de Capendu est alimenté par deux ressources : le puits "Station" et la source "Font de Roque", qui se mélangent au niveau du réservoir AEP. Une troisième ressource alimente également le réservoir : il s’agit de l’eau arrivant de la conduite de la communauté de communes Piémont d’Alaric. Cette eau n’est utilisée qu’en secours ou bien en renfort.

Les eaux brutes du puits "station" sont directement traitées au niveau de la station de pompage et les eaux de la source "Font de Roque" sont traitées dans un local situé à une trentaine de mètres en aval du captage. Les eaux arrivent donc traitées au réservoir du village, gravitairement pour les eaux de la source, refoulées pour les eaux du puits.

Le réservoir, semi enterré, a une capacité totale de 440 m3 répartie sur 2 cuves. Il n’existe pas de réserve incendie. Le réservoir alimente gravitairement le village de Capendu depuis le Sud de la commune. Il existe un compteur de distribution en sortie du réservoir. La porte d’accès ferme à clé. Il existe une aération grillagée de la chambre des vannes située dans le réservoir.

Réservoir A.E.P. de Capendu (2x220 m³)

L’autonomie de consommation en période de pointe assurée par le réservoir de stockage est de 10 heures (évaluation réalisée par la Lyonnaise des Eaux en 2006). Le réservoir est vidangé et nettoyé une fois par an.

Le réseau d’eau potable de la commune représente une longueur totale de 21 711 mètres. Sur le réseau de distribution, il existe actuellement 848 branchements particuliers. Sur ces 848 branchements, 87 sont en plomb, soit 10 % (donnée 2010).

 CF. DOCUMENT ANNEXE 2/ PIECES GRAPHIQUES : N°4- Synoptique des systèmes de production et de distribution de la commune Capendu. N°10- Système de production d'eau potable actuel des communes de Capendu et Douzens sur photo-aérienne.

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5.1.2. Descriptif du système de traitement

 Puits "Station"

Les eaux brutes du puits "station" sont traitées dans le local situé à proximité du puits. Les eaux subissent une désinfection au chlore liquide (hypochlorite de sodium). La pompe doseuse n’est pas asservie au débit mais au démarrage des pompes. La fréquence des injections de chlore est réglée de manière à obtenir une concentration de 0,30 mg/l de chlore en sortie de réservoir. Pour cela, la Lyonnaise des Eaux dispose d’un analyseur de chlore colorimétrique sur disque.

Turbidimètre

Système de traitement au Armoire électrique chlore

Analyseur colorimétrique de chlore

Il existe un turbidimètre en continu analysant les eaux brutes issues du puits. En effet, s’agissant d’une ressource quasi superficielle, l’eau est soumise aux variations de qualité du fleuve, notamment la turbidité en période de pluie. De ce fait, le turbidimètre, relié à un système de télésurveillance, permet de suivre en continu la turbidité de l’eau et de couper l’alimentation du réseau communal par le puits « station » lorsque la turbidité atteint les 2 NTU. La commune est alors alimentée par la source Font de Roque et par la conduite de la CdC Piémont d’Alaric. Les eaux utilisées par le turbidimètre sont rejetées dans le puits.

 Source "Font de Roque"

La source Font de Roque alimente également en eau le hameau Font de Roque situé en amont du village. Elle est traitée au niveau d’un poste de chloration situé à une trentaine de mètres en aval du captage.

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Local technique du traitement au chlore fermant à clé

Trop-plein

Système de traitement au Répartiteur (village, chlore hameau et trop-plein)

La pompe à chlore, alimentée par une batterie, n’est pas asservie à la demande. Elle est réglée manuellement par les agents techniques de la Lyonnaise des Eaux de façon à obtenir 0,3 mg/l de chlore en sortie de réservoir. Le chlore est contenu dans un bidon de 20L. Le traitement se situe dans un local dédié à cet effet. Il est muni d’une aération. La porte d’accès ferme à clé.

Dans le collecteur situé à proximité immédiate du local de traitement se trouvent un départ pour le hameau Font de Roque, un départ pour l’alimentation du village et le départ du trop-plein. Il n’existe pas d’aération dans le collecteur. Le capot ferme à clé mais il ne semble plus étanche (absence de joint d’étanchéité).

Arrivée

Départ village Trop-plein

Départ hameau

Remarque: Il n’existe pas de robinet de prélèvement de l’eau brute et de l’eau désinfectée.

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5.2. Commune de Douzens

5.2.1. Descriptif du système de distribution

En temps normal, le réseau de la commune de Douzens est alimentée par le puits "Saint Maurice" et le puits "La Garrigue", dont les eaux se mélangent dans le puits "La Garrigue" faisant office de bâche de reprise. Les eaux sont acheminées par une canalisation en grande partie en fonte Ø220 mm, avec un petit tronçon en éverite Ø140 mm peu avant d’arriver au réservoir. La distance entre le puits "La Garrigue" et le réservoir est d’environ 4 500 mètres.

En secours ou en renfort, la commune peut être alimentée en eau par une conduite provenant de la commune voisine, Comigne, qui possède son propre réservoir AEP. Le maillage se fait sur la conduite d’adduction des puits communaux. Une bâche de reprise de 50 m3 permet de refouler les eaux de Comigne jusqu’au réservoir AEP. Il est également possible d’alimenter la commune de Comigne par les eaux brutes des puits AEP de Douzens.

De plus, il existe une deuxième alimentation de secours provenant de la conduite de la CdC du Piémont d’Alaric gérée par la Lyonnaise des Eaux.

Le réservoir est un ouvrage semi-enterré composé de deux cuves de 250 m3.

Dispositif de contrôle du niveau d’eau Regards d’accès aux cuves

Local de traitement et de surpression

Réservoir A.E.P. de Douzens

Les regards d’accès aux cuves sont étanches (présence de joints d’étanchéité) et sont cadenassés. Un dispositif relié à un flotteur dans le réservoir permet de connaître le niveau de l’eau dans le réservoir sans avoir à ouvrir les regards.

L’autonomie de consommation en période de pointe future assurée par le réservoir de stockage est de 49 heures (besoin de 245 m3/j à l’horizon 2020 avec un réservoir de 500 m3). Le réservoir est vidangé et nettoyé une fois par an. Il n’existe pas de réservoir incendie sur le réservoir AEP. Le réseau de distribution est en grande partie gravitaire. Seuls le stade, la partie haute du village et un lotissement sont alimentés par un réseau surpressé.

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Remarque:

Il existe un compteur en entrée de réservoir mais pas en sortie. Sur le réseau de distribution, il reste environ 300 branchements particuliers en plomb.

 CF. DOCUMENT ANNEXE 2/ PIECES GRAPHIQUES : N°5- Synoptique des systèmes de production et de distribution de la commune de Douzens. N°9- Planche photographique du réservoir A.E.P. de Douzens. N°10- Système de production d'eau potable actuel des communes de Capendu et Douzens sur photo-aérienne

5.2.2. Descriptif du système de traitement

Les eaux brutes sont traitées dans le local technique du réservoir AEP. Les eaux entrant dans le réservoir subissent une désinfection au chlore. La pompe doseuse n’est pas asservie au débit mais à une horloge. La fréquence des injections de chlore est réglée de manière à obtenir une concentration de 0,30 mg/l de chlore en sortie de réservoir. Pour cela, la commune dispose d’un analyseur de chlore colorimétrique sur disque.

Traitement par pompe doseuse de chlore

La porte d’accès au local technique ferme à clé et il n’existe pas d’aération grillagée.

Local technique du réservoir AEP

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6. Qualité des eaux traitées

6.1. Qualité de l’eau brute

Il est nécessaire, comme indiqué dans l’Arrêté du 20 juin 2007 pour la constitution du dossier de demande d’autorisation préfectorale, de réaliser une analyse de première adduction sur les eaux brutes de chacun des puits comprenant : - les paramètres mentionnés à l’annexe I de l’arrêté du 11 janvier 2007, - les paramètres de l’analyse radiologique de référence mentionnée dans l’arrêté du 12 mai 2004 - les paramètres zinc, phénols, agents de surface, hydrocarbures dissous - le paramètre cryptosporidium.

6.1.1. Puits "Station"

Il existe une analyse de type RP réalisée dans le puits le 24 avril 2006. Les conclusions réalisées par l'A.R.S. de l’Aude au sujet de cette analyse de type RP sont les suivantes : « Compte tenu de l’absence de traitement spécifique, cette eau n’est pas conforme aux normes à cause d’une teneur en pesticides trop élevée (déséthyl terbuthylazine) ». Néanmoins, l'A.R.S. a réalisé, en 2007, un suivi des pesticides sur le réseau A.E.P. de Capendu : Suivi des concentrations en pesticides du puits "Station"

0,12 Atrazine-déisopropyl Atrazine déséthyl Simazine Terbuthylazin 0,1 Terbuthylazin déséthyl

0,08

0,06 Concentration en pesticides (µg/l) 0,04

0,02

0 janv.-04 janv.-05 janv.-06 janv.-07

Un complément d’analyse a été réalisé pour l’obtention de l’analyse de première adduction le 03/06/2008. L'ensemble des paramètres est conforme aux limites de qualité des eaux brutes destinées à la production d'eau potable.

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On note : - Un pH de 7,2 - Une conductivité de 1100 µS/cm à 25°C - L’absence de radioactivité - Des traces de baryum (0,07 mg/l) et d’aluminium (0,02 mg/l).

Une nouvelle analyse a été réalisée sur le puits Station le 08/07/2011 par la Lyonnaise des Eaux suite à la réalisation des essais de pompage sur cet ouvrage. Les paramètres analysés sont essentiellement les pesticides. D'après cette analyse, on retrouve encore des traces de deux pesticides : - la Terbuthylazine déséthyl : 0,024 µg/l - l'Hydroxyterbuthylazine : 0,025 µg/l

 CF. DOCUMENT ANNEXE 2/ PIECES COMPLEMENTAIRES : N°7- Analyses d'eau brute réalisées sur le puits "Station" les 24/04/2006, 03/06/2008 et 08/07/2011.

6.1.2. Puits "La Garrigue"

Il existe une analyse de type RP réalisée sur le puits "La Garrigue" le 16 novembre 2006.

Les conclusions réalisées par l'A.R.S. de l’Aude au sujet de cette analyse de type RP sont les suivantes : "Compte tenu du traitement ultérieur, les eaux sont conformes aux normes physico-chimiques et bactériologiques des eaux brutes destinées à la production d’eau potable".

Un complément d’analyse a été réalisé pour l’obtention de l’analyse de première adduction le 25/06/2010. L'ensemble des paramètres est conforme aux limites de qualité des eaux brutes destinées à la production d'eau potable.

On note : - Un pH de 7,60 - Une conductivité de 850 µS/cm à 25°C - 77 mg/l de sulfates - 22 µg/l de fer - 11 mg/l de nitrates - L'absence de terbuthylazine déséthyl

 CF. DOCUMENT ANNEXE 2/ PIECES COMPLEMENTAIRES : N°8- Analyses d'eau brute réalisées sur le puits "La Garrigue" les 16/11/06 et 25/06/2010.

6.1.3. Puits "Saint Maurice"

Il existe une analyse de type RP réalisée sur le puits "St Maurice" le 2 juin 2005.

Les conclusions réalisées par l'A.R.S. de l’Aude au sujet de cette analyse de type RP sont les suivantes : "Résultats conformes aux exigences de qualité des eaux brutes destinée à la production d’eau potable, cependant on relève une teneur élevée en fer". La concentration en fer était de 1 030 µg/l. Pour rappel, la référence de qualité des eaux destinées à la consommation humaine est de 200 µg/l. On note également la présence de Terbuthylazin déséthyl dans l’eau, 0,23 µg/l. Cette valeur est tout de même inférieure à la limite de qualité fixée à 2 µg/l pour les eaux brutes destinées à la production d'eau potable. En distribution, la limite de qualité est fixée à 0,1 µg/l.

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Un complément d’analyse a été réalisé pour l’obtention de l’analyse de première adduction le 21/08/2009, avec une nouvelle analyse de fer et de terbuthylazine déséthyl. L'ensemble des paramètres est conforme aux limites de qualité des eaux brutes destinées à la production d'eau potable.

On note : - Un pH de 7,05 - Une conductivité de 720 µS/cm à 25°C - 110 mg/l de sulfates - L'absence de fer - 9,8 mg/l de nitrates - L'absence de terbuthylazine déséthyl.

 CF. DOCUMENT ANNEXE 2/ PIECES COMPLEMENTAIRES : N°9- Analyses d'eau brute réalisées sur le puits "St Maurice", les 28/06/05 et 21/08/2009.

6.2. Qualité de l’eau distribuée

6.2.1. Commune de Capendu

Les bilans analytiques réalisés par l’A.R.S. 11 sur le réseau de distribution de la commune de Capendu depuis 2006 sont synthétisés dans les tableaux suivants :

Point de surveillance : réseau bourg Conformité Conformité Nombre Années bactérienne (en %) chimique (en %) d'analyses 2006 100 100 1 2007 - - 0 2008 100 100 2 2009 100 100 4 2010 100 100 2 2011 100 100 1

Point de surveillance : réseau bourg collège Conformité Conformité Nombre Années bactérienne (en %) chimique (en %) d'analyses 2006 100 100 1 2007 100 100 2 2008 100 100 2 2009 100 100 1 2010 100 100 1 2011 100 100 1

Point de surveillance : réseau bourg mairie Conformité Conformité Nombre Années bactérienne (en %) chimique (en %) d'analyses 2007 100 100 2 2008 100 100 2 2009 100 100 5 2010 100 100 1 2011 - - 0

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Point de surveillance : réservoir de Capendu Conformité Conformité Nombre Années bactérienne (en %) chimique (en %) d'analyses 2006 100 100 5 2007 100 100 5 2008 100 100 5 2009 100 80 5 2010 100 100 5 2011 100 100 3

 CF. DOCUMENT ANNEXE 2/: PIECES COMPLEMENTAIRES N°10- Bilan analytique de l'A.R.S. 11 réalisé sur la commune de Capendu

Sur ces six dernières années, les bilans analytiques de l'A.R.S. 11 révèlent des eaux conformes aux limites de qualités exigées pour les eaux destinées à la consommation humaine pour les paramètres bactériologiques. Du point de vue physico-chimique, les bilans analytiques révèlent un seul dépassement de limite de qualité le 06/05/09 avec la présence de nitrates (75 mg/l alors que la limite de qualité exige au maximum 50 mg/l).

 La conductivité On note une conductivité élevée, généralement comprise entre 700 et 1000 µS/cm, dépassant occasionnellement la référence de qualité fixée à 1000 µS/cm à 20°C.

 La turbidité du réseau D’après les bilans analytiques de l'A.R.S. 11, il est possible de suivre l’évolution de la turbidité de l’eau de ces dernières années :

Suivi de la turbidité du réseau de distribution de Capendu de 2001 à 2010 (point de surveillance: réseau bourg mairie et réservoir)

3 Réseau mairie Réservoir Limite Référence

2.5

Référence de qualité sur le réseau = 2 NFU 2

1.5

Limite de qualité au point de distribution= 1 NFU Turbidité (NTU/NFU) 1

0.5

01/01/2003 01/01/2006 01/01/2009 01/01/2001 01/01/2002 01/01/2004 01/01/2005 01/01/2007 01/01/2008 01/01/2010 01/01/2011

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La référence de qualité en distribution, applicable aux robinets normalement utilisés pour la consommation humaine, est fixée à 2 NFU. Au point de mise en distribution, c'est à dire en sortie de réservoir, la limite de qualité est de 1 NFU.

Depuis 2001, un seul dépassement de référence de qualité a été enregistré le 27/11/2002 avec une valeur de 3,1 NFU. De même, le seul dépassement de limite de qualité a été enregistré le même jour en sortie de réservoir, avec une valeur de 5,8 NFU.

Depuis 2003, il existe un turbidimètre placé en sortie de pompage du puits "Station" permettant de couper l’alimentation du réservoir par le puits lorsque la turbidité dépasse 2 NFU, ce qui explique les valeurs inférieures à 1 NFU ces dernières années.

 Suivi de la turbidité de l’eau du puits "Station" Il existe un turbidimètre en sortie de pompage du puits "station". Celui-ci permet de couper l’alimentation en eau potable de la commune de Capendu par le puits "station" lorsque la turbidité de l’eau atteint 2 NTU. La commune est alors alimentée par la conduite de la CdC du Piémont d’Alaric. L’extraction des données du turbidimètre (1 mesure toutes les 10 minutes) a permis la réalisation des graphiques suivants :

Suivi de la turbidité de l'eau du puits "station" sur l'année 2007

Suivi de la turbidité de l'eau du puits "station" sur le premier semestre 2008

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En 2007, on constate 2 564 valeurs sur les 50 100 mesures disponibles au dessus de 1 NTU, dont : - 1781 valeurs au dessus de 2 NTU - 1198 valeurs au dessus de 3 NTU - 896 valeurs au dessus de 4 NTU

En 2008, sur les 28700 disponibles, 30 mesures dépassent 1NTU et 2 seulement dépassent 2 NTU.

 Les sulfates

D’après les bilans analytiques de l'A.R.S. 11, il a été possible de suivre l’évolution des teneurs en sulfates de l’eau sur ces dernières années :

Suivi des teneurs en sulfate du réseau de distribution de Capendu

250

200

150

100

Les teneurs en sulfate peuvent parfois être élevées, mais elles ne dépassent pas la référence de qualité fixée à 250 mg/l.

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 Les nitrates

D’après les bilans analytiques de l'A.R.S. 11, il a été possible de suivre l’évolution des teneurs en nitrates de l’eau distribuée sur ces dernières années :

Suivi des teneurs en nitrates du réseau de distribution de Capendu (point de surveillance : réservoir AEP)

27/02/2003 27/02/2004 27/02/2005 27/02/2006 27/02/2007 27/06/2007 27/10/2007 27/02/2009 27/06/2009 27/06/2010 27/10/2010 27/02/2002 27/06/2002 27/10/2002 27/06/2003 27/10/2003 27/06/2004 27/10/2004 27/06/2005 27/10/2005 27/06/2006 27/10/2006 27/02/2008 27/06/2008 27/10/2008 27/10/2009 27/02/2010 27/02/2011

On constate que les teneurs en nitrates de l'eau distribuée ont des valeurs irrégulières en nitrates; oscillant de moins de 10mg/l à 75 mg/l. La limite de qualité exigée pour la consommation humaine est de 50 mg/l (cf. chapitre B.VI.3).

6.2.2. Commune de Douzens

Les bilans analytiques réalisés par l'A.R.S. 11 sur le réseau de distribution de la commune de Douzens depuis 2006 sont synthétisés dans les tableaux suivants :

Point de surveillance : réseau communal école + mairie Conformité Conformité Nombre Années bactérienne (en %) chimique (en %) d'analyses 2006 100 100 6 2007 100 100 6 2008 100 100 6 2009 100 100 11 2010 100 100 6 2011 100 100 3

Point de surveillance : traitement Douzens Conformité Conformité Nombre Années bactérienne (en %) chimique (en %) d'analyses 2006 100 50 2 2007 100 100 2 2008 100 100 2 2009 100 100 2 2010 100 100 2 2011 100 100 1

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 CF. DOCUMENT ANNEXE 2/ PIECES COMPLEMENTAIRES : N°11- Bilans analytiques de l'A.R.S. 11 réalisés sur la commune de Douzens.

Sur ces six dernières années, les bilans analytiques de l'A.R.S. 11 révèlent des eaux conformes aux limites de qualités exigées pour les eaux destinées à la consommation humaine pour les paramètres bactériologiques. Du point de vue physico-chimique, les bilans analytiques révèlent un seul dépassement de limite de qualité : l'analyse du 04/04/2006 révèle en effet la présence de nitrates dans l'eau au niveau du traitement de Douzens, avec une concentration de 55,4 mg/l de nitrates, alors que la limite de qualité est de 50 mg/l.

En plus des dépassements de limite de qualité, on note des dépassements des références de qualité à de nombreuses reprises : - Germes aérobies revivifiables à 22°C et 37°C - Coliformes totaux : 2 dépassements - Coliformes thermotolérants : 1 dépassement - Turbidité

 Suivi de la turbidité de l’eau sur le réseau AEP

D’après les bilans analytiques de l'A.R.S. réalisés ces dernières années, il a été possible de suivre l’évolution de la turbidité de l’eau distribuée :

Suivi de la turbidité du réseau de distribution de Douzens de 2003 à 2011 (point de surveillance: réseau communal et traitement)

5 Point de surveillance : réseau 20 NTU communal 4,5 Point de surveillance : traitement

3,5

2,5

Référence de qualité réseau = 2 NFU Turbidité (NTU/NFU) 2

1,5

Limite de qualité sortie réservoir = 1 NFU 1

0,5

0 01/01/2003 01/01/2004 31/12/2004 31/12/2005 01/01/2007 01/01/2008 31/12/2008 31/12/2009 01/01/2011

La référence de qualité en distribution, applicable aux robinets normalement utilisés pour la consommation humaine, est fixée à 2 NFU. Au point de mis en distribution, c'est à dire en sortie de réservoir, la limite de qualité est de 1 NFU. Depuis 2003, 5 dépassements de référence de qualité ont été enregistrés, avec un pic à 20 NTU le 01/03/2007. Un dépassement de limite de qualité a été enregistré le 25/03/2011 avec une turbidité de 1,90 NFU.

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 Suivi des concentrations en nitrates

D’après les bilans analytiques de l'A.R.S. 11, il est possible de suivre l’évolution des teneurs en nitrates de l’eau : Suivi des teneurs en nitrates du réseau de distribution de Douzens (point de surveillance : réseau et traitement AEP)

Limite de qualité 50

20 Concentrations en nitrates en mg/l

0 01/03/2003 29/02/2004 28/02/2005 28/02/2006 28/02/2007 28/02/2008 27/02/2009 27/02/2010 27/02/2011

Les teneurs en nitrates dépassent la limite de qualité des eaux destinées à la consommation à une reprise, le 4 avril 2006 avec une valeur de 55,4 mg/l (limite de qualité : nitrates : 50 mg/l). Les concentrations ne sont pas stables, des pics sont régulièrement observés. (cf. chapitre B.VI.3).

 Suivi des concentrations en chlore libre

D’après les bilans analytiques de l'A.R.S., il est possible de suivre les variations des concentrations en chlore libre sur le réseau AEP de Douzens :

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Suivi des teneurs en chlore libre sur le réseau AEP de Douzens

1.6 CL2LIB RESEAU CL2LIB SORTIE TRAITEMENT 1.4

1.2

0.8

0.6

0.4 Concentration en chlore libre en mg/l

0.2

31/12/2004 31/12/2005 31/12/2009 01/01/2011 01/01/2003 01/01/2004 01/01/2007 01/01/2008 31/12/2008

Sur le réseau de distribution, on constate que la concentration en chlore varie de 0 à 1,32 mg/l. Au niveau du réservoir, ces concentrations oscillent entre 0,1 et 1,4 mg/l.

Pour rappel, les concentrations de chlore recommandées sont de 0,3 mg/l en sortie de réservoir et de 0,1 mg/l en tout point du réseau.

L’employé communal en charge de la surveillance et du maintien des installations d’eau potable règle la pompe doseuse de chlore de façon à ce que la concentration au niveau du réservoir soit de 0,3 mg/l. Cependant, la pompe doseuse n’est pas asservie à un compteur. Il est donc difficile de maintenir des concentrations stables sur le réseau, expliquant occasionnellement des sur et sous-dosages.

6.3. Problématique des nitrates

6.3.1. Historique

Les analyses d’eau réalisées sur le réseau de distribution des communes de Douzens et Capendu ont révélé des teneurs en nitrates variables dans l'eau, dépassement à plusieurs reprises la limite de qualité exigée pour les eaux destinées à la consommation humaine (pour rappel, la limite est de 50 mg/l).

Dans le cadre des contrôles sanitaires réalisés par l’A.R.S. 11, des analyses des concentrations en nitrates sont réalisées sur les eaux brutes des puits AEP "Station", "Saint Maurice" et "La Garrigue".

Les teneurs en nitrates de ces dernières années sont synthétisés dans le tableau et le graphique suivant :

Commune de CAPENDU Puits "Station", "Saint Maurice" Dossier de Demande d'Autorisation préfectorale et "La Garrigue"

Concentration en nitrates des eaux brutes des captages AEP de Capendu et Douzens

Date de Puits La Garrigue Puits Station Puits Saint prélèvement (mg/l) (mg/l) Maurice (mg/l) 30/10/1996 22 21 26/11/1998 21 0 30/03/2000 31 31 22/03/2001 26,8 26/03/2001 30 17/05/2001 33 06/06/2001 32,3 06/08/2001 22,9 08/11/2001 22,9 26/03/2002 8 26/03/2002 7,5 27/11/2002 11 3,9 22/06/2004 35 12/10/2004 11,9 15/03/2005 29,9 15/06/2005 28,3 28/06/2005 5,7 07/09/2005 27,4 08/12/2005 31,9 11/04/2006 47,8 28,2 44 24/04/2006 24,9 08/06/2006 37,2 38,7 16/11/2006 7,8 22/10/2007 16,6 24/06/2008 4,3 12/05/2009 68,8 19/05/2009 98,9 25/05/2009 126 29/06/2009 88 28/07/2009 35 21/08/2009 9,8

25/06/2010 11

28/07/2010 12

14/04/2011 81

15/06/2011 36

08/07/2011 7,95 1

1 Analyse réalisée par la Lyonnaise des Eaux

Commune de CAPENDU Puits "Station", "Saint Maurice" Dossier de Demande d'Autorisation préfectorale et "La Garrigue"

Evolution des concentrations en nitrates de 1996 à 2011

150

Puits Saint Maurice Puits Station Puits La Garrigue

125

100

COncentration en nitrates (mg/l) 50

0 janv.-96 janv.-97 janv.-98 janv.-99 janv.-00 janv.-01 janv.-02 janv.-03 janv.-04 janv.-05 janv.-06 janv.-07 janv.-08 janv.-09 janv.-10 janv.-11

On observe au niveau du puits "Station" des concentrations variant entre 21 et 38,7 mg/l depuis 1996, hormis deux pics de pollution observés en mai-juin 2009 et avril 2011 avec des concentrations dépassant les limites de qualité exigées pour les eaux destinées à la consommation humaine.

Il n'existe pas beaucoup de valeurs concernant les nitrates sur le puits "La Garrigue". Sur les 7 valeurs disponibles, 2 sont supérieures à 15 mg/l sans dépasser la limite de qualité (maximum de 47,8 mg/l le 11/04/2006).

Quant au puits "Saint Maurice", les données disponibles ne sont également pas très nombreuses. Les valeurs maximales ont été enregistrées en avril 2006, en même temps que le pic observé au niveau du puits "La Garrigue". Le puits "Saint Maurice" refoulant l'eau dans le puits" La Garrigue", il est donc probable que la contamination ait eu lieu au niveau du puits "Saint Maurice" et non "La Garrigue".

Des anciennes analyses réalisées sur le puits "station" entre les années 1971 et 1981, mentionnées dans une étude de risques de pollution de la nappe de l'Aude au nord de Capendu, réalisé par M. YVROUX, hydrogéologue départemental, en 1982, montrent des valeurs oscillant entre 0 et 30 mg/l, avec des valeurs généralement autour de 20-25 mg/l.

Commune de CAPENDU Puits "Station", "Saint Maurice" Dossier de Demande d'Autorisation préfectorale et "La Garrigue"

6.3.2. Contamination de l’été 2009

Une étude de la pollution aux nitrates de la plaine alluviale de Capendu a été réalisée au cours de l’été 2009 par le bureau Engéo suite au pic de contamination en nitrates révélé par les contrôles sanitaires de l’A.R.S. 11 au mois de mai 2009.

Un suivi des concentrations en nitrates a été réalisé au niveau des puits AEP des communes de Capendu et de Douzens, ainsi que sur des puits privés répartis sur la plaine alluviale. Les résultats de ces analyses sont synthétisés dans le tableau et le graphique suivants :

Nitrates (mg/l) Conductivité (µS/cm) 22/06/2009 06/07/2009 15/07/2009 21/07/2009 31/07/2009 15/06/2009 31/07/2009 Puits AEP Saint Maurice - 19 9,8 - 12,2 698 870 Puits AEP "Station" - 52,7 38,5 37,7 33,1 1065 1187 Puits AEP "La Garrigue" 16,3 19,1 10,7 - 13,4 761 893 Puits "Satellite" 70,3 ------Puits de M. NAUZES 67,9 72 30,5 30 36 976 1033 Puits de M. BELONDRADE 41,2 ------Puits de M. GAUZENS - - 24,2 24,4 22,2 1104 1230 Puits de M. SAOUDI - 22,2 - - - - - Piézomètre vigne - - 13,4 13,2 14,3 885 990 Puits privé parcelle n°1630 - 17,2 - - - - - Puits privé parcelle n°647 24,5 - - 13,6 - - - Puits privé parcelle n°116 6,3 4,5 6,9 - - 2310 - Nappe affleurante - 6,1 - - - - - L'Aude - 4,1 3,9 4,1 3,2 383 489

Suivi des teneurs en nitrates par point de prélèvement durant l'été 2009

140

Puits AEP Saint Maurice/puits privé 647

120

Puits AEP "Station"/satellite Valeurs du contrôle sanitaire

100

Puits AEP "La Garrigue"

80 Puits de M. NAUZES

60 Puits des jardins privés proches puits "Station"

Piézomètre vigne 40

Puits privé parcelle n°116 20

L'Aude

0 19/05/2009 29/05/2009 08/06/2009 18/06/2009 28/06/2009 08/07/2009 18/07/2009 28/07/2009

Commune de CAPENDU Puits "Station", "Saint Maurice" Dossier de Demande d'Autorisation préfectorale et "La Garrigue"

Remarque :

Les résultats concernant les analyses réalisées sur le puits "La Garrigue" sont à nuancer. Les eaux du puits Saint Maurice sont en effet refoulées dans le puits La Garrigue faisant ainsi office de bâche de reprise. Ainsi, les concentrations en nitrates du puits "La Garrigue" ont pu être sous-évaluées en l'absence de pollution au niveau du puits Saint Maurice par dilution. La conductivité de l'eau de cet ouvrage vient à l'appui de ce constat, avec des valeurs inférieures aux puits avoisinants.

A partir de ce suivi analytique, des cartes de la répartition spatiale des concentrations en nitrates sur la plaine alluviale de la commune de Capendu ont été réalisées. Ces cartes permettent de définir le secteur où la nappe est la plus contaminée par les nitrates et de suivre l'évolution dans le temps du panache de la pollution. Il en ressort que la pollution a touché au cours du mois de juin jusqu'à mi-juillet essentiellement le secteur du puits AEP "station" jusqu'à 150-200 m en amont (puits station, Nauzes et puits des jardins privés jouxtant le puits "Station"). Le puits "La Garrigue" ne semble pas touché, mais les résultats ne sont pas forcément représentatifs à cause du mélange avec les eaux du puits "Saint Maurice", non touché par la pollution.

Dans le cadre l’étude de la pollution de la plaine de Capendu aux nitrates de l’été 2009, l’origine de la contamination n’a pas pu être clairement identifiée.

 CF. DOCUMENT ANNEXE 2/ PIECES COMPLEMENTAIRES N°21- Etude de la pollution de la plaine alluviale de Capendu aux nitrates, Engéo, le 20/10/2009.

Dans tous les cas, la pollution ne provient pas du sud et du sud-ouest de la plaine alluviale (absence de contamination au niveau du piézomètre de la vigne et du puits privé de la parcelle n°116).

Le secteur touché comprend des vignes et des jardins privés. Même si l’origine n’est pas identifiée, l’origine de la pollution doit provenir de l’emploi d’engrais sur ces jardins ou pour le traitement de la vigne.

6.4. Evaluation du potentiel de dissolution du plomb

La solubilité du plomb (ou plutôt des produits de corrosion qui recouvrent le plomb) dans l’eau dépend principalement des paramètres suivants : - le pH ; - le titre Alcalimétrique (TA) ; - le titre Alcalimétrique Complet (TAC) ; - le titre Hydrotimétrique (TH) - la température ; - la conductivité - le calcium - le magnésium - le sodium - le potassium - les chlorures - les sulfates - les nitrates - le CO2 libre L’analyse de ces paramètres permet d’établir l’équilibre calco-carbonique de l’eau, et de définir ainsi le caractère agressif, ou non, de l’eau.

Commune de CAPENDU Puits "Station", "Saint Maurice" Dossier de Demande d'Autorisation préfectorale et "La Garrigue"

6.4.1. Eau brute du puits "Station"

L’évaluation du potentiel de dissolution du plomb basée sur la méthode des mesures de pH n’étant pas réellement fiable, la Lyonnaise des Eaux a déterminé le degré d'équilibre calco-carbonique de l’eau qui est une méthode plus fiable. Ce degré d’équilibre est mesuré à partir de l’indice de saturation de l’eau, qui se définit comme étant la différence entre le pH de l'eau et le pH qu'elle devrait avoir à alcalinité égale pour être à l'équilibre (pH de saturation), méthode qui donne de bien meilleur résultat. D’après l’étude de la Lyonnaise des Eaux, l’eau destiné à l’alimentation en eau potable de la commune de Capendu est donc à l’équilibre, et même légèrement incrustante (calcaire).

 CF. DOCUMENT ANNEXE N°2/ PIECES COMPLEMENTAIRES : N°16- Evaluation du potentiel de dissolution du plomb réalisé par la Lyonnaise des Eaux.

6.4.2. Eau brute du puits "La Garrigue"

Les résultats de l’analyse de type RP du 16 novembre 2006 sur les eaux brutes du puits "La Garrigue", après calcul par le logiciel LPWIN Cifec basé sur la méthode de LEGRAND et POIRIER, sont présentés dans les tableaux ci après :

Le Saturatio est un rapport permettant d'apprécier le caractère agressif ou incrustant d'une eau : Saturatio = [Ca++] x [CO3--] / Ks' avec Ks' = produit de solubilité du carbonate de calcium. Si Saturatio < 1 : l'eau est agressive. Si Saturatio > 1 : l'eau est incrustante. Si Saturatio = 1 : l'eau est à l'équilibre.

Au vu des résultats sur le calcul de l’équilibre calco-carbonique, il apparaît que l’eau distribuée au réseau Douzens à partir des eaux brutes du puits "La Garrigue" est calcifiante.

6.4.3. Eau brute du puits "St Maurice"

Les résultats de l’analyse de type RP du 28 juin 2005 sur les eaux brutes du puits "St Maurice", après calcul par le logiciel LPWIN Cifec basé sur la méthode de LEGRAND et POIRIER, sont présentés dans les tableaux ci après :

Commune de CAPENDU Puits "Station", "Saint Maurice" Dossier de Demande d'Autorisation préfectorale et "La Garrigue"

Remarque : lors de l’analyse de type RP du 28 juin 2005, la température de terrain n’a pas été mesuré. Il a été supposé cette température égale à celle du puits "La Garrigue".

Au vu des résultats sur le calcul de l’équilibre calco-carbonique, il apparaît que l’eau distribuée au réseau Douzens à partir des eaux brutes du puits "St Maurice" est calcifiante.

Remarques : - Commune de Capendu : Il existe des branchements en plomb sur le réseau de distribution de la commune de Capendu. Les travaux de remplacement des branchements en plomb ont déjà commencé en 2004, faisant passer le nombre de branchements en plomb de 213 à 87. - Commune de Douzens : il reste actuellement 300 branchements en plomb environ sur le réseau de distribution d’eau potable de la commune de Douzens.

Etant calcifiantes, les eaux brutes des puits ne présentent pas un danger quant à la dissolution du plomb présent dans ces branchements. Les communes de Douzens et Capendu devront toutefois entreprendre un programme pluriannuel de remplacement des branchements en plomb du réseau de distribution.

6.5. Adéquation entre le procédé de traitement et la qualité de l’eau

6.5.1. Commune de Capendu

 Puits "Station"

L’analyse de première adduction (type RP + complément) réalisée sur les eaux brutes du puits « station » ne révèle pas de problèmes importants sur la qualité de l’eau, sauf la présence de pesticides (Terbuthylazine déséthyl : 0,110 µg/l ; Linuron : 0,016 µg/l). Un suivi des concentrations en pesticides a par la suite été réalisé en 2007 par l'A.R.S. (cf. chapitre B.VI.1.a), ne révélant pas de contamination notable de l'eau. La dernière analyse en pesticides réalisée par la Lyonnaise des Eaux le 08/07/11 à la fin du pompage longue durée du puits "Station" a révélé la présence de : - Terbuthylazine déséthyl : 0,024 µg/l - Hydroxyterbuthylazine : 0,025 µg/l

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D’après les analyses réalisées ces dernières années sur le réseau de distribution, il a pu être mis en évidence la présence de nitrates et de sulfates et des pics de turbidité : - Les concentrations en sulfates, bien qu’élevées, n’ont jamais dépassée la référence de qualité fixée à 250 mg/l. - Quant aux nitrates, leur présence est plus critique avec des pics de teneurs au dessus des limites de qualité exigées pour les eaux destinées à la consommation humaine. En cas de pollution, le puits "Station" est arrêté et la commune est alors alimentée par le maillage avec la Communauté de Communes Piémont d’Alaric. Actuellement, aucun dispositif ne permet de traiter ou d'arrêter le puits "Station" en cas de contamination. - Concernant la turbidité de l’eau, il existe un turbidimètre en continu analysant les eaux brutes issues du puits « station » En effet, s’agissant d’une nappe libre, des variations de la turbidité de l’eau sont observées notamment au cours d’épisodes pluvieux. De ce fait, le turbidimètre, relié à un système de télésurveillance, permet de suivre en continu la turbidité de l’eau et de couper l’alimentation du réseau communal par le puits « station » lorsque la turbidité atteint les 2 NFU. Depuis la mise en place de ce système, plus aucun pic de turbidité n’a été observé sur le réseau de distribution.

D’un point de vue bactériologique, aucune contamination de l’eau n’a été constatée lors des contrôles sanitaires de l’A.R.S. 11 ces 6 dernières années. Les eaux brutes du puits « station » sont directement traitées au niveau de la station de pompage par injection de chlore liquide (pompe doseuse d’hypochlorite de sodium) avec asservissement de l’injection au démarrage des pompes.

 Source "Font de Roque"

Les eaux de la source « Font de Roque » sont traitées dans un local situé à une trentaine de mètres en aval du captage par une pompe doseuse d’hypochlorite de sodium. Les taux d’injection sont réglés manuellement une fois par semaine en fonction des résultats obtenus sur l’analyseur de chlore colorimétrique sur disque. La mise en place d’un compteur de production au niveau de la source Font de Roque permettrait de mieux adapter le taux d’injection du chlore.

Compte tenu de l’origine karstique de la source Font de Roque, celle-ci peut connaître des problèmes de turbidité de l’eau par temps pluvieux. Cette source alimentant en permanence le réservoir A.E.P. de Capendu quel que soit son niveau de turbidité (pas de turbidimètre en place actuellement), peut ainsi perturber le traitement de désinfection. De plus, le dosage de la pompe doseuse de chlore de l’eau brute de la source est réalisé manuellement. Pour ces raisons, le maitre d’ouvrage projette de réaliser un traitement adapté à la ressource. Le projet proposé par la Lyonnaise des Eaux est le suivant : - création d’un branchement électrique pour permettre d’installer un débitmètre électromagnétique afin d’asservir l’injection d’eau de Javel au débit consommé, - fourniture et pose d’un turbidimètre pour connaître en continu l’évolution de la turbidité des eaux - création d’une télésurveillance par une ligne GSM afin de connaître en permanence le fonctionnement des installations de traitement (chloration et suivre la turbidité des eaux : alarme en cas de dépassement de 2 NFU).

Dans un second temps, en fonction des résultats des mesures de turbidité, il sera proposé d’installer un filtre à sable afin de pouvoir traiter la turbidité éventuelle de l’eau. A noter que cette solution impose la fourniture et pose d’une cuve de 2 m3 de stockage d’eau traitée afin de laver l’eau du filtre lorsqu’il est colmaté.

 CF. DOCUMENT ANNEXE N°2/ PIECES COMPLEMENTAIRES : N°17- Projet de traitement de la source Font de Roque, réalisé par la Lyonnaise des Eaux.

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6.5.2. Commune de Douzens

Les analyses de type RP réalisées sur les eaux brutes des puits "La Garrigue" et "Saint Maurice" ne révèlent pas de problèmes importants sur la qualité de l’eau.

On note toutefois la présence de fer dans l’analyse de type RP du 28 juin 2005 sur les eaux brutes du puits "Saint Maurice" (1030 µg/l alors que le référence de qualité est de 200 µg/l). Cependant, l'analyse complémentaire, réalisée le 21/08/2009, n’a pas confirmé ce résultat.

D’après les analyses réalisées ces dernières années sur le réseau de distribution, il a pu être mis en évidence la présence de nitrates, avec un dépassement de la limite de qualité exigée pour les eaux destinées à la consommation humaine (55,4 mg/l alors que la limite de qualité est de 50 mg/l).

Des dépassements de la turbidité de l’eau ont également été constatés à plusieurs reprises sur le réseau de distribution de la commune de Douzens. En effet, s’agissant d’une ressource influencée par les eaux superficielles, l’eau est soumise à des variations de la turbidité de l’eau en période pluvieuse notamment, tout comme le puits "Station". Aucun turbidimètre ni traitement spécifique n’est en place pour la turbidité.

D’un point de vue bactériologique, pour avoir des eaux conformes sur le réseau de distribution, les eaux brutes des puits AEP sont traitées au niveau du réservoir AEP de Douzens par une pompe doseuse de chlore liquide (hypochlorite de sodium). Les taux d’injection sont réglés manuellement une fois par semaine en fonction des résultats obtenus sur par un analyseur de chlore colorimétrique de façon à avoir une concentration en chlore de 0,3 mg/l au niveau du réservoir. L’asservissement de la pompe doseuse à un compteur à tête émettrice situé en entrée de réservoir permettrait d’avoir une gestion plus efficace et plus adapté du système de chloration, permettant d’éviter toute sous ou sur-chloration comme constaté par le suivi des contrôles sanitaires de l’A.R.S. (cf. chapitre B.VI.2.b).

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7. Mutualisation des puits de Capendu et Douzens

7.1. Raisons de cette mutualisation des ressources

7.1.1. DUP existantes

. Puits "Saint Maurice"

La parcelle sur laquelle se trouve le puits "Saint Maurice" appartient en pleine propriété à la commune de Capendu. Cet ouvrage est actuellement exploité par la commune de Douzens seulement. En effet, auparavant, ce puits était également exploité par Capendu, qui est autorisée par l'arrêté préfectoral du 26 avril 1977 à prélever par pompage el seaux du puits "Saint Maurice" à un débit ne pouvant excéder 15 l/s ou 1300 m3/j.

Cette DUP est ancienne et les mesures de protection édictées à l'époque ne semblent plus adaptés. De plus, c'est Douzens qui exploite cet ouvrage. Il est donc nécessaire de revoir la D.U.P.

. Puits "La Garrigue"

Le puits "La Garrigue" est uniquement exploité par Douzens. Il se trouve sur une parcelle appartenant aux communes de Comigne et de Douzens. Cet ouvrage n'est pas autorisé.

. Puits "Station"

Ce puits est exploité par Capendu et se trouve sur une parcelle appartenant à la commune. Cet ouvrage n'est pas autorisé.

7.1.2. Problèmes de nitrates

Depuis de nombreuses années, les analyses d'eau réalisées au niveau du puits "Station" ont montré des teneurs en nitrates oscillant autour d'une trentaine de milligrammes par litre, avec des pics dépassant les 50 mg/l, limite de qualité exigée pour la consommation humaine (cf. chapitre B.V.2.a et B.V.3).

Le puits "Saint Maurice" n'est pas touché par ces importantes pollutions aux nitrates.

Quant au puits "La Garrigue", aucun dépassement de limite de qualité n'a été observé (à noter toutefois que les analyses réalisées sont en partie faussées car les eaux du puits "Saint Maurice" sont refoulées dans le puis "La Garrigue", faisant donc office de bâche de reprise).

La commune de Capendu, dans le cadre de la procédure de DUP instaurant la mise en place de périmètre de protection espère à moyen terme ne plus connaître de nouvelles contaminations de la nappe. Toutefois, la remise en service du puits "Saint Maurice" pour l'A.E.P. de Capendu permettrait de diluer ou de renforcer sa production A.E.P. si d'autres contaminations venaient à être observées.

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Ainsi, étant donné: - que les communes de Douzens et de Capendu ont décidé de régulariser les ouvrages de prélèvement, sollicitant la même ressource qui est la nappe alluviale de l'Aude, - que le puits "Saint Maurice" va être exploité en commun par les deux communes, - que des pollutions en nitrates sont régulièrement observées au niveau du puits "Station",

Les communes de Douzens et de Capendu ont décidé de mutualiser leur ressource pour leur alimentation en eau potable afin d'optimiser la gestion du champ captant.

7.2. Fonctionnement futur

7.2.1. Système de production

Il est prévu de réaliser une bâche de reprise de 75 m³ centralisant les eaux des 3 puits A.E.P. L'alimentation de Douzens et Capendu se fera depuis cette bâche via des pompes de surpression (2 par commune fonctionnant en alternance), reliées en radio à des sondes de niveau placées dans les réservoirs communaux. Il est prévu d'installer cette bâche sur la parcelle n°561 de la section B1 de la commune de Capendu, qui est la parcelle sur laquelle est implanté le puits "La Garrigue".

Puits Saint Maurice Puits Station

Puits La Garrigue 2 x 30 m³/h (alternance) 2x 20 m³/h (alternance) Bâche de reprise 75 m³ 2 x 9 m³/h (alternance)

Réservoir Réservoir Douzens Capendu

Un analyseur de nitrates en continu sera placé sur l'arrivée du puits "Station" dans la bâche. Ainsi, dans le cas où une pollution aux nitrates serait révélée, ce dispositif, couplé à un débitmètre, permettrait : - soit de diluer les eaux du puits "Station" avec les eaux des puits "Saint Maurice" et "La Garrigue". pour maintenir une concentration maximum de l'ordre de 30 mg/l de nitrates. - soit de complètement couper le puits "Station". La bâche de reprise, faisant 75 m³, permettra tout de même de fournir 250 m³/j pour Douzens et 565 m³/j pour Capendu. Il n'y aura donc pas de rupture du système de production malgré l'arrêt du puits "station".

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7.2.2. Projet de traitement

 Désinfection Le traitement de désinfection de l’eau sera réalisé dans la bâche de reprise car le réservoir A.E.P. de Capendu n'est pas raccordé au réseau électrique. Le système de chloration par pompe doseuse à l’hypochlorite de sodium du puits « station » sera transféré dans la chambre des vannes de la bâche de reprise. L’asservissement de la pompe doseuse sera réalisé par un compteur général de production placé en entrée de la bâche de reprise. L'eau envoyée aux réservoirs communaux de Capendu et Douzens sera donc chlorée, avec contrôle des concentrations de chlore par un analyseur en continu en sortie de bâche Les installations de traitement de Douzens devront être conservées pour maintenir les teneurs en chlore adéquats sur le réseau de distribution. En effet, étant donné le linéaire important entre la bâche projetée et le réservoir de Douzens, il se peut qu’il y ait besoin de rechlorer l’eau à son arrivée au réservoir pour maintenir des concentrations adaptées, l’objectif étant d’avoir 0,1 mg/l de chlore en tout point du réseau de distribution.

 Turbidité de l’eau Le turbidimètre placé au niveau du puits "Station" sera conservé. La turbidité de l’eau du puits "La Garrigue" sera considérée équivalente à celle du puits "Station". Il sera ajouté un second turbidimètre au niveau de la chambre des vannes de la bâche sur l’arrivée du puits Saint Maurice. Ainsi, la turbidité des eaux prélevées sera parfaitement maitrisée pour fournir une eau conforme aux limites de qualité exigées pour la consommation humaine (≤ 1 NFU en sortie des réservoirs communaux). A noter qu’il sera conservé un espace libre suffisamment important dans la chambre des vannes de la bâche pour mettre un filtre à sable dans le futur. En effet, les fluctuations de la turbidité de l’eau du puits Saint Maurice ne sont pas bien connues. Ainsi, si le besoin se fait ressentir, il sera mis en place un filtre à sable pour abattre la turbidité en entrée de bâche.

 Suivi des nitrates Un analyseur de nitrates en continu sera placé dans la chambre des vannes de la bâche de reprise sur l’arrivée du puits "Station". Dans le cas où une pollution aux nitrates serait révélée, cet analyseur, couplé à un débitmètre, permettra : - soit de diluer les eaux du puits "Station" pour maintenir une concentration de l'ordre de 30 mg/l de nitrates dans la bâche de reprise, - soit de complètement couper le puits "Station" si les concentrations venaient à être trop importantes. La bâche de reprise, faisant 75 m³, permettra tout de même de fournir 250 m³/j pour Douzens et 565 m³/j pour Capendu. Il n'y aurait donc pas de rupture du système de production malgré l'arrêt du puits "Station". A noter que seul le puits "Station" sera équipé dans un analyseur de nitrates. Dans le cas où les concentrations viendraient à augmenter, un système de télégestion avertira l’exploitation, la Lyonnaise des Eaux, qui réalisera en autocontrôle des prélèvements pour analyser en laboratoire les nitrates sur les trois puits et en sortie de bâche.

 Télégestion Tous les appareils de mesure seront reliés à une centrale d’acquisition permettant d’automatiser la filière de traitement et le fonctionnement des puits. En cas de disfonctionnement ou d’anomalie observée, des alertes seront envoyées à l’exploitant, la Lyonnaise des Eaux.

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7.2.3. Avantages de ce fonctionnement

Les avantages de ce fonctionnement sont les suivants : - Facilité d'exploitation - Mise en commun des trois ressources - Fonctionnement des pompes en alternance sur chaque ouvrage sécurisant la production - Contrôle parfait de la qualité de l'eau (chloration, turbidité) - Dilution possible des eaux du puits Station en cas de pollution aux nitrates - Débits disponibles de 20 m³/h – 250 m³/j pour Douzens et de 25 m³/h – 565 m³/j pour Capendu en cas d'arrêt du puits Station en cas de pollution

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8. Les ressources et le besoins

8.1. Présentation des collectivités

Le tableau ci-dessous met en évidence l’évolution de la population des communes de Capendu et de Douzens entre 1990 et 2009 :

Evolution démographique (données INSEE)

1990 1999 2009 2013

Population communale (données INSEE) 1 291 1 380 1 554 1 645 Capendu Evolution démographique annuelle (%) + 0,74 + 1,2 +1,4

Population communale (données INSEE) 554 606 706 750 Douzens Evolution démographique annuelle (%) +1,00 +1,5 +1,5

Evolution démographique des communes de Capendu et Douzens (INSEE)

1 800 1644 1 600 1 554 1 400 1 380 1 200

1 291

1 000 Capendu 800

748 Douzens Population 600 706 606 554 400

200

0 1985 1990 1995 2000 2005 2010 2015

D’après le dernier recensement INSEE, il existe 65 maisons secondaires sur la commune de Capendu. En considérant 2,3 habitants par logements (moyenne de la commune estimée par l’INSEE en 2005), il est possible d’évaluer l’augmentation de la population estivale d’environ 150 personnes, soit une population totale de pointe de 1800 habitants. A l’horizon de 2020, la commune de Capendu estime sa population à 1800 habitants pouvant atteindre en période estivale, 1950 personnes.

D’après les renseignements de la mairie de Douzens, la population pourrait atteindre en haute saison 760 habitants. A l’horizon de 2020, la commune de Douzens estime sa population identique à l'actuelle, mais pouvant atteindre en période estivale 850 personnes.

Le tableau ci-dessous présente l’évolution de la population permanente et saisonnière, actuelle et future, des communes de Capendu et Douzens :

Commune de CAPENDU Puits "Station", "Saint Maurice" Dossier de Demande d'Autorisation préfectorale et "La Garrigue"

Estimation de la population actuelle et future de Capendu et Douzens

Population actuelle Population future

Basse saison Haute saison Basse saison Haute saison

Population 1 645 1 800 1 800 1 950 Capendu Moyenne(*) ≈ 1 671 ≈ 1 825

Population ≈710 ≈750 ≈ 820 ≈ 900 Douzens Moyenne(*) ≈717 ≈ 834

* moyenne = population basse saison sur 10 mois et population haute saison sur deux mois.

8.1. Volume d'eau potable de Capendu

8.1.1. Volumes d’eau potable produits et distribués

La commune de Capendu a confié la gestion du réseau d’eau potable à la société fermière la Lyonnaise des Eaux. Les volumes produits ci-dessous sont extraits des rapports annuels du délégataire.

La production du puits "Station" est suivie au niveau du compteur de production situé en sortie du local technique. Il n’existe pas de compteur pour relever la production de la source de Font de Roque. Sa production est calculée par la différence entre le volume entrant dans le réservoir (production du puits "station" + eau de la Communauté de Communes Piémonts d’Alaric) et le volume en sortie de réservoir (compteur de distribution).

D’après les rapports annuels du délégataire, les volumes produits sont les suivants :

Répartition de la production AEP de Capendu en 2009 et 2010

2006 2007 2008 2009 2010

Sources Font de Roque 23 776 2 223 1 123 1 719 543 (m3) Puits « station » 103 306 110 750 109 880 52 190 26 240 Eau produite par la 127 082 112 973 111 003 53 909 26 783 collectivité (1) Eau achetée à d'autres 21 098 24 591 18 035 74 988 85 922 collectivités (2) Total mis en distribution 148 180 137 564 129 038 128 897 112 705 (1) + (2)

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Volumes d'eau potable produits pour l'AEP de Capendu de 2006 à 2010

160000 23776 2223 140000 1123 1719 120000 543

100000 52190 26240

Sources Font de Roque (m3) 80000 110750 Puits « station » 103306 109880 Eau achetée à d'autres collectivités (2) 60000

Volumes(m3) produits 85 922 40000 74 988

20000 24591 21098 18035 0 2006 2007 2008 2009 2010

D’après le tableau et le graphique précédents, on remarque que depuis 2006, le volume d’eau potable mis ne distribution a diminué. Ceci peut être associé à la réparation de fuites sur le réseau.

Depuis 2007, les volumes produits par la source « Font de Roque » ont considérablement diminué.

La production du puits « Station » a été fortement réduite en 2009 et 2010 à cause des problèmes de nitrates rencontrés. Auparavant, le puits assurait la plus grande partie de l’alimentation en eau potable de la commune de Capendu (69,7 % de la production en 2006). En 2009 et 2010, la majeure partie de l’eau mise en distribution sur la commune de Capendu est de l’eau achetée à d’autres collectivités.

8.1.2. Etude des volumes consommés

Les volumes consommés de 2009 et 2010 nous ont été communiqués par la Lyonnaise des Eaux.

Le total des volumes consommés correspond à la somme des volumes facturés aux particuliers et des volumes consommés par la collectivité.

Les volumes consommés de la période de facturation sont répertoriés dans le tableau suivant :

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Volumes AEP consommés de Capendu de 2006 à 2010

2006 2007 2008 2009 2010

nbre de jours de relève 359 370 366 343 372

Eau de service 165 175 128 119 149 consommation des 17 145 17 523 16 069 14 116 10 312 Communaux

consommation des 96 603 91 738 93 262 80 128 81 302 particuliers

Total des volumes 3 113 913 109 436 109 459 94 363 91 763 consommés (m )

vol consommés sur 365 115 817 107 957 109 160 100 415 90 036 jrs

Volumes moyens journaliers consommés 317 296 299 275 247 (m3/j)

population moyenne 1550

Ratio de consommation 204,7 190,8 192,9 177,5 159,1 globale (l/hab/j)

En 2006, la consommation annuelle a été de 115 817 m3, soit une consommation moyenne journalière sur l’année de 317 m3/j. En 2010, la consommation moyenne journalière était de 247 m3/j.

L’évolution des volumes consommés est représentée dans le graphique suivant :

Evolution des volumes consommés de 2006 à 2010

350 140000 317 296 299 300 120000 275

247 250 100000

200 80000 vol consommés sur 365 jrs

Volumes moyens journaliers consommés 150 60000 (m3/j)

100 40000

50 20000

0 0 2006 2007 2008 2009 2010

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On constate que la consommation annuelle a diminué, globalement entre 2006 et 2010.

Au regard des volumes totaux consommés en 2010 et en considérant une population moyenne de 1550 habitants, on obtient une consommation globale moyenne d’environ 160 litres par personne et par jour.

8.1.3. Estimation du rendement de réseaux

Le rendement net du réseau de distribution correspond au rapport entre les volumes consommés et les volumes mis en distribution. Il existe un compteur en sortie de réservoir, comptabilisant les volumes distribués.

Rendement du réseau de distribution de Capendu de 2004 à 2006

2006 2007 2008 2009 2010

Volume livré durant la 3 149 276 136837 130391 121914 114814 période de relève (m )

Volume consommés 3 113 913 109436 109459 96520 93 678 (m )

Volume de fuites annuel 3 35 363 27401 20932 25394 21 136 (m )

Rendement net de 76,3 80,0 83,9 79,2 81,6 réseau (%)

Le rendement de réseau de la commune de Capendu est passé de 76% en 2006 à 82 % en 2010. Pour rappel, le rendement minimum admissible par l’Agence de l’Eau est de 70 %.

Cette amélioration de rendement de réseau peut être associée aux nombres de fuites réparées par la Lyonnaise des eaux.

Cette amélioration de rendement de réseau permet d’expliquer la baisse des volumes produits, notamment en 2010.

8.2. Volumes d’eau potable de Douzens

8.2.1. Volumes d’eau potable produits

La gestion du réseau d’eau potable se fait en régie directe.

Avant l'été 2010, il n’existait pas de compteur de production pour le puits "Saint Maurice". Un compteur a été placé au cours de l'été 2010 à l'arrivée du puits "Saint Maurice" dans le puits "La Garrigue".

Il existe un compteur en sortie du puits "La Garrigue", dans le local technique, totalisant la production d’eau potable des deux puits. D’après ce compteur, les volumes produits sur la plaine alluviale de Capendu pour l’alimentation en eau potable de Douzens sont les suivants : - 99 787 m3 en 2009 - 77 435 m3 en 2010 - 77 438 m3 en 2011

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La commune de Douzens peut également être alimentée par la commune de Comigne via un maillage et par la conduite de la CdC du Piémont d’Alaric gérée par la Lyonnaise des Eaux. Il est possible de suivre l’ensemble des volumes importés et produits au niveau du compteur situé en entrée de réservoir. L’ensemble des volumes produits et importés par la commune de Douzens depuis 2009 est synthétisé par le tableau suivant :

Répartition de la production AEP de Douzens, de 2009 à 2011

2009 2010 2011

Volumes produits par les puits Saint Maurice 3 99 787 77 435 77 438 et La Garrigue en m

Volumes importés depuis la CdC du Piémont d’Alaric en m3 0 0 0

Volumes importés depuis Comigne en m3 363 812 2 227

Eau achetée à d'autres collectivités en m3 363 812 2 227

Total eau distribuée en m3 89 032 76 790 76 130 (compteur situé en entrée de réservoir)

Evolution et répartition des volumes produits et importés sur la commune de Douzens

120 000

100 000

80 000 Volumes importés depuis Comigne en m3 60 000

Volumes produits par les puits Saint Maurice et la 40 000 Garrigue en m3

rpoduitsVolumes etimportés (m3) 20 000

0 2009 2010 2011

On remarque que ces trois dernières années les puits communaux ont assurés la quasi- totalité de la production d’eau potable de la commune (97% en 2011 et 99% en 2009).

D’après les volumes annuels produits par les puits, on peut considérer des volumes journaliers suivants :

2009 2010 2011 Volume moyens journalier produit par les 273 212 212 puits (m3/j)

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8.2.2. Etude des volumes consommés

Le total des volumes consommés correspond à la somme des volumes facturés aux particuliers et des volumes consommés par la collectivité.

Les volumes facturés de 2009 à 2011 aux particuliers sont de : - 41 374 m3 en 2009 - 43 650 m3 en 2010 - 40 594 m3 en 2011

Les volumes consommés à l'usage de la collectivité (stade et bâtiments communaux), ne sont ni comptabilisés ni facturés. Ces volumes consommés hors-comptage ont été évalués par la mairie à 10 000 m3 /an environ.

Les volumes consommés depuis 2009 sont répertoriés dans le tableau suivant :

Rendement du réseau de distribution de Douzens de 2009 à 20011

2009 2010 2011 Consommation de la collectivité 3 10 000 10 000 10 000 en m /an Consommation des particuliers 3 41 374 43 650 40 594 en m /an

Total des volumes consommés sur la période 3 51 374 53 650 50 594 (m ) Volumes moyens journaliers consommés (m3/j) ≈141 ≈147 ≈139

Population moyenne 716

Ratio de consommation globale (l/hab/j) 158 167 155

L’évolution des volumes consommés est représentée dans le graphique suivant :

Evolution et répartition des volumes consommés sur la commune de Douzens de 2009 à 2011

60 000 168 167 166 ratio de consonsommation (l/jr/hbt) 50 000 164 162 40 000 Consommation des particuliers en 158 160 m3/an 30 000 40 594 158 Consommation de la collectivité en 41 374 43 650 m3/an 155 156 Ratio de consommation globale 20 000 154 (l/hab/j)

m3 enConsommations 152 10 000 150 10 000 10 000 10 000 0 148 2009 2010 2011

On constate que la consommation en eau entre 2009 et 2011 est sensiblement la même (41 374 m3 en 2009 et 40 594 m3 en 2011) alors qu’elle est un peu plus importante en 2010.

Au regard des volumes totaux consommés par les particuliers en 2011 et de la population moyenne, on obtient un ratio de consommation domestique moyen d’environ 155 litres par personne et par jour.

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8.2.3. Estimation du rendement de réseaux

Le rendement net du réseau de distribution correspond au rapport entre les volumes consommés et les volumes mis en distribution.

Rendement du réseau de distribution depuis 2009 à 2011

2009 2010 2011

Volumes consommés par 3 41 374 43 650 40 594 les particuliers en m /an Volumes consommés par 3 10 000 10 000 10 000 la collectivité en m /an Volume total des 3 51 374 53 650 50 594 consommations en m /an Volumes annuels à l’entrée du réservoir en 89 032 76 790 76 130 m3/an Rendement net de réseau 57,7 70 66,5 en %

Evolution du rendement net du réseau de distribution de la commune de Douzens

160 000 80

70 rendement rendement du réseau de distribution en %) 140 000 70 66,5 57,7 120 000 60

100 000 50 Volumes annuels à l’entrée du 76 130 réservoir en m3/an 89 032 80 000 76 790 40 Volume total des consommations en m3/an

Rendement net de réseau en % m3 en Volumes 60 000 30

40 000 20 51 374 53 650 50 594 20 000 10

0 0 2009 2010 2011

En 2011, le rendement de réseau de la commune de Douzens est de 66,5 %.

8.3. Estimation des besoins futurs

8.3.1. Commune de Capendu

En prenant en compte la population à venir de la commune de Capendu (1800 personnes en basse saison et 1950 personnes en haute saison), un ratio de consommation de 200 l/hab/j et plusieurs hypothèses de rendement de réseau, il est possible d’estimer les besoins en eau de la collectivité à l’horizon 2020 :

Commune de CAPENDU Puits "Station", "Saint Maurice" Dossier de Demande d'Autorisation préfectorale et "La Garrigue"

Estimations des besoins futurs en eau potable de Capendu (à l’horizon de 2020)

Rendement net de 80 85 90 réseau (%)

Consommation moyenne en basse 360 saison (m3/j)

Consommation moyenne en haute 390 saison (m3/j)

Production basse 3 450 423,5 400 saison nécessaire (m /j)

Production de pointe 3 487,5 458,8 433,3 nécessaire (m /j) Production* annuelle 166 575 156 776 148 067 nécessaire (m3/an) *La production moyenne annuelle est calculée à partir de la production moyenne sur 10 mois/an et la production de pointe sur 2 mois/an.

En prenant en compte un rendement net du réseau de 80%, la production moyenne nécessaire sera d’environ 450 m³/j avec une pointe à 488 m³/j environ en période estivale. La production annuelle nécessaire à l’horizon 2020 devrait être de l’ordre de 166.575 m³.

8.3.2. Commune de Douzens

En prenant en compte la population à venir de la commune de Douzens (820 personnes en basse saison et 900 personnes en haute saison), un ratio de consommation de 200 l/hab/j et plusieurs hypothèses de rendement de réseau, il est possible d’estimer les besoins en eau de la collectivité à l’horizon 2020 :

Estimations des besoins futurs en eau potable de Douzens (à l’horizon de 2020)

Rendement net de 70 75 80 85 90 réseau (%)

Consommation moyenne en basse 164 saison (m3/j)

Consommation moyenne en haute 180 saison (m3/j)

Production basse 3 234,3 218,7 205,0 192,9 182,2 saison nécessaire (m /j)

Production de pointe 3 257,1 240,0 225,0 211,8 200,0 nécessaire (m /j) Production* annuelle 3 86 931 81 136 76 065 71 591 67 613 nécessaire (m /an)

*La production moyenne annuelle est calculée à partir de la production moyenne sur 10 mois/an et la production de pointe sur 2 mois/an.

En considérant un rendement de réseau de 70%, la production moyenne nécessaire sera d’environ 235 m3/j avec une pointe à 257 m3/j en période estivale. La production annuelle devrait être de l’ordre de 87 000 m3.

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8.4. Bilan ressource/besoins

Les besoins futurs en eau potable des communes de Capendu et Douzens en considérant un rendement net de réseau de 80% pour Capendu et 70% pour Douzens, sont synthétisés dans le tableau suivant: Synthèse des besoins futurs en eau potable

Capendu Douzens Total

Besoins annuels (m³/an) 166 576 87 000 253 576

Besoins journaliers moyen (m³/j) 450 235 685

Besoins journaliers de pointe (m³/j) 488 257 745

Les capacités de production des puits sont les suivantes : - Puits Saint Maurice : d'après les essais de pompage réalisés par Engéo en juillet 2009 et Hydro-Assistance janvier 2011, le débit d'exploitation de l'ouvrage peut être envisagé à 30 m³/h à raison de 20 heures de pompage journalier, soit 600 m³/j. - Puits La Garrigue : d'après les essais de pompage réalisés par Engéo en mai 2009, le débit d'exploitation de l'ouvrage peut être envisagé à 9 m³/h à raison de 20 heures de pompage journalier, soit 180 m³/j. - Puits Station : d’après les essais de pompage réalisés par Hydro-Assistance en en juillet 2011, le débit d'exploitation de l'ouvrage peut être envisagé à 20 m³/h à raison de 20 heures de pompage journalier, soit 400 m³/j. A noter que le débit d’exploitation actuel est de 25 m³/h.

Synthèse des capacités de production des puits A.E.P.

Puits La Puits Saint Puits Station Total Garrigue Maurice

Débit de pompage (l/s) 2,5 8,33 5,56 16,39

Débit de pompage (m³/h) 9 30 20 59

Production journalière maximale (m³/j) 180 600 400 1 180

En mutualisant les ressources, les communes de Capendu et de Douzens auront donc une capacité de production suffisante pour subvenir aux besoins en eau potable des collectivités en prenant comme hypothèse un rendement de réseau de 80% sur la commune de Capendu et 70% sur la commune de Douzens. A noter que : - La commune de Capendu possède une autre ressource indépendante, la source Font de Roque, dont la production apporte un maximum de 543 m³ supplémentaires à la commune de Capendu (contre 34 367 m³ en 2005) - La commune de Capendu est maillée en renfort ou en secours avec la Communauté de Communes du Piémont d’Alaric - La commune de Douzens peut être alimentée en secours ou en renfort par les maillages existants avec la commune de Comigne et/ou avec la Communauté de Communes du Piémont d’Alaric.

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9. Caractéristiques de la ressource

9.1. Le contexte géologique général

Les puits "Station", "La Garrigue" et "Saint Maurice" se trouvent dans la plaine alluviale de l’Aude située au Nord de la commune de Capendu, en rive droite. La plaine alluviale s’étend sur 3 km environ en amont du puits, sur 1 km de large. Elle est constituée de sable fin, grave sableuse et limoneuse marron. Ces alluvions reposent sur la molasse de Carcassonne, argile rouge et beige calcareuse.

 CF. DOCUMENT ANNEXE 2/ PIECES GRAPHIQUES : N°3- Extrait de la carte géologique.

9.2. Le contexte hydrologique

9.2.1. Débits de l'Aude

Les puits AEP se situent dans la nappe alluviale alimentée par l’Aude. D’après les données de la Banque Hydro, station de Marseillette (Code station : Y1422020), les débits moyens du cours d’eau sont représentés par le graphique suivant :

Evolution du débit moyen mensuel de l'Aude à Marseillette de 1985 à 2008 (données de la Banque Hydro - Code station Y1422020)

15 Débitmoyen m3/s en

0 septembre octobre novembre décembre janvier février mars avril mai juin juillet août

Le débit moyen mensuel de l’Aude à Marseillette varie de 3,7 m3/s au mois d’aout pour atteindre 34 m3/s au mois de février. La période de hautes eaux s’étend du mois de décembre au mois de mai.

Pour estimer le débit mensuel minimal de récurrence 5 ans (QMNA5), nous avons donc utilisé les données résultant des observations de 1985 à 2008 réalisées sur la station de jaugeage de l’Aude à Marseillette. Le QMNA5 a été évalué à 1,54 m3/s (soit 5 544 m3/h) par la DDE 11, producteur des données de la Banque Hydro. Le débit cumulé des puits A.E.P est de 59 m3/h (9 m³/h pour le puits La Garrigue + 30 m³/h pour le puits Saint Maurice + 20 m3/h par puits Station). Il représente seulement 1,06% du QMN5 de l’Aude à Marseillette. Les prélèvements ne sont donc pas soumis à déclaration ou autorisation au titre de la rubrique 1.2.1.0. de l’article R214-1 du Code de l’Environnement.

Commune de CAPENDU Puits "Station", "Saint Maurice" Dossier de Demande d'Autorisation préfectorale et "La Garrigue"

L’article L214-18 du Code de l’Environnement impose un débit réservé en aval du captage égal au 1/10ème du débit moyen interannuel (ou module du cours d’eau) sur une période d’au moins 5 ans. Ce module moyen interannuel a été estimé par la DDE 11 à 20,44 m3/s. Le débit réservé du cours d’eau en aval de la zone de captage devra être d’au moins 2,044 m3/s, soit environ 7360 m3/h. Ainsi, en captant 59 m³/h, soit environ 0,016 m³/s, en période sèche où le QMNA5 est voisin de 1,54 m3/s, il reste en aval du champ captant un débit de 1,514 m3/s, l’article L214-18 est respecté.

 CF. DOCUMENT ANNEXE 2/ PIECES COMPLEMENTAIRES : N°18- Fiches de la banque Hydro de la station de jaugeage de l’Aude à Marseillette

9.2.2. Zone inondable

D'après le P.L.U. de la commune de Capendu, les puits se situent en zone inondable. Aucune côte NGF de plus hautes eaux n'est mentionnée.

 CF. DOCUMENT ANNEXE 2/ PIECES GRAPHIQUES : N°19- Carte des zones inondables, extraite du P.L.U. de la commune de Capendu

9.3. Le contexte hydrogéologique

9.3.1. Bibliographie

Dans le secteur, l’Aude coule sur le substratum molassique.

M. RAMBAUD, dans son rapport géologique de 1976, mentionne que "la plaine alluviale de Capendu, dans sa partie Ouest, est constituée par une cuvette à substratum gréseux subhorizontal sur lequel coule l'Aude. Seule l'inondation de la plaine peut remplir la cuvette : la régularisation de l'Aude, à l'amont, réduit l'occurrence d'un tel évènement."

M. YVROUX mentionne dans son étude de 1982 l'existence de sondages (mécaniques et électriques) réalisés par le B.R.G.M. pour la recherche de matériaux. Ces sondages ont effectivement montré que dans la partie Ouest de la plaine alluviale le substratum remonte. Ceci explique le brusque changement d’orientation de l’Aude à l'ouest de la plaine vers le Nord.

 CF. DOCUMENT ANNEXE 2/ PIECES COMPLEMENTAIRES : N°12- Etude des risques de pollution de la nappe de l’Aude au Nord de Capendu, par M. Yvroux, 1982

Toujours d'après ces études sus mentionnées, le puits "Saint Maurice", réalisé en 1976, fonctionne en réalimentation directe à partir des eaux de l’Aude. Il se situe dans les alluvions très récentes de l’Aude, vraisemblablement dans un lit de la rivière datant des années 1930-1940 environ. Les matériaux extraits du puits, des sables et galets grossiers très propres, non consolidés, viendraient à l’appui de cette hypothèse. Les alluvions, dans lesquelles est implanté le puits Saint Maurice, fonctionnent en réalimentation directe à partir des eaux de l'Aude (M. YVROUX, 1982).

Commune de CAPENDU Puits "Station", "Saint Maurice" Dossier de Demande d'Autorisation préfectorale et "La Garrigue"

Il y est également mentionné l'existence d'anciens lits de l'Aude plus au sud du cours d'eau et dans la partie Est de la plaine, là où se situe les puits "Station" et "La Garrigue".

M. YVROUX, 1982

9.3.2. Sondages mécaniques

Trois sondages au tractopelle de 3,50 m ont été réalisés sur la plaine alluviale afin de déterminer la granulométrie des alluvions : - Le sondage 1 révèle la présence de sable fin (grains inférieurs à 1mm) sous une épaisseur de terre d’environ 2,75 m. C’est dans le niveau sableux que se trouve la nappe, 50 cm en dessous du toit de la couche sableuse. Par rapport au terrain naturel, l’eau se trouve à environ 3,25.

- Le sondage 2, réalisé en bordure de l’Aude, ne révèle pas la présence d’eau. Les matériaux sont ici des blocs grossiers, centimétriques à décimétriques, enveloppés dans une matrice limoneuse.

- Les éléments révélés dans le sondage 3 sont globalement les mêmes que ceux du sondage 2. Cependant, il a été constaté la présence de déchets plastiques et de gravats : le site correspond à une ancienne décharge municipale, qui n’est plus en service. On constate toutefois toujours la présence de gravats en surface à proximité de ce sondage.

 CF. DOCUMENT ANNEXE 2/ PIECES GRAPHIQUES : N°15- Localisation sur photo-aérienne des profils électriques et des sondages au tractopelle.

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9.3.3. Etude géophysique par imagerie électrique

D’après l’étude de l’hydrogéologue départemental M. YVROUX, étude de 1982, il existerait des lits fossiles dans la nappe alluviale, qui serait à l’origine de l’alimentation du puits "La Garrigue" et du puits "Station". Il a donc été réalisé une étude géophysique afin de mettre en évidence la présence de ces lits fossiles.

4 profils ont été réalisés : - 2 profils P1 et P1bis à une soixantaine de mètres en amont des puits AEP "Station" et "La Garrigue" perpendiculairement au cours d’eau. - 2 profils P2 et P2bis, juste en aval du puits Saint Maurice et toujours perpendiculairement au cours d’eau

 CF. DOCUMENT ANNEXE 2/ PIECES GRAPHIQUES : N°15- Localisation sur photo-aérienne des profils électriques et des sondages au tractopelle.

 CF. DOCUMENT ANNEXE 2/ PIECES COMPLEMENTAIRES : N°20- Méthodologie de la prospection électrique.

Les mesures de résistivité ont été réalisées selon la technique de Wenner avec des espacements entre les électrodes de 5m.

L’ensemble des profils électriques montre des résistivités variées, allant de 1 ohm.m à 800 ohm.m. Les formations les plus résistantes sont les alluvions, avec des résistivités supérieures à 200 ohm.m. Les formations les moins résistantes correspondent à la molasse de Carcassonne, constituant le substratum imperméable de la nappe alluviale. D’après les sondages géotechniques réalisés par SIMECSOL le 30/10/1995, la molasse est ici représentée par des marnes marron-rouge.

 Profils P1 et P1bis Le profil P1 met en évidence une épaisseur plus importante des alluvions en bordure du cours d’eau où elles auraient une profondeur de 25 m environ. A partir de l’électrode 20 apparaît la molasse de Carcassonne. Les alluvions ne font alors qu’une dizaine de mètres d’épaisseur au droit de l’électrode 20. En redescendant vers le sud, les alluvions s’épaississent jusqu’à une quinzaine de mètres, avant de remontée à nouveau à 10 m au niveau de l’électrode 32. Sur le profil P1bis, à partir de l’électrode 17, correspondant à l’électrode 32 du profil P1, les alluvions s’épaississent à nouveau sur 55 m environ et atteigne une quinzaine de mètres d’épaisseur. C’est dans ce surcreusement de l’aquifère que se trouve le puits "Station". Par la suite se trouve deux nouveaux surcreusements : - entre les électrodes 28 et 49, - entre les électrodes 58 et 68, correspond à l’emplacement du puits "La Garrigue".

 Profils P2 et P2bis Sur la partie Nord du profil 2 se trouve le puits "Saint Maurice". Il semble se situer également dans une partie où les alluvions sont plus épaisses, en liaison hydraulique avec l’Aude, comme cela est visible sur le profil P1. Il n’a pas été possible de déterminer exactement la profondeur des alluvions sur ce secteur à cause de la configuration du site qui n ‘a permis l’installation du dispositif plus vers le nord.

Jusqu’à l’électrode 17, les alluvions ne dépassent pas 10 mètres d’épaisseur. Entre les électrodes 22 et 25, les alluvions ont une profondeur de 15m environ. Au niveau de l’électrode 30, l’épaisseur n’est plus que de 10 mètres.

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Entre les électrodes 32 à 65, l’épaisseur des alluvions est d’une quinzaine de mètres, avec un surcreusement à 20 m entre les électrodes 56 et 60. Au droit de l’électrode 68, l’épaisseur est à nouveau de 10m.

L’électrode 11 du profil P2bis se situe au même niveau que l’électrode 80 du profil P2. Sur le profil P2bis se trouve une zone de faible résistivité, entre les électrodes 11 et 16 sur une vingtaine de mètre d’épaisseur. Cette zone correspond en surface à un ancien lit de la rivière, qui est facilement identifiable sur la photo-aérienne. Le sondage au tractopelle réalisé entre les électrodes 10 et 11 montre la présence de sable à 2,75 m de profondeur. Le fait que l’on soit en présence de sable gorgé d’eau et non plus de galets grossiers fait réagir différemment les mesures de résistivité : l’aquifère apparaît dans ce secteur comme conducteur et non plus comme une formation résistante.

 CF. DOCUMENT ANNEXE 2/ PIECES GRAPHIQUES : N°16- Résultats des profils électriques.

 Conclusions de l’étude géophysique Les profils réalisés sur la terrasse alluviale perpendiculairement au cours d’eau montrent des surcreusements de l ‘aquifère en certains points comme notamment au droit des puits "Station" et "La Garrigue". Ces surcreusements sont en général de 5 m, voire 10 m localement par rapport au reste de la nappe alluviale, qui a globalement une épaisseur d’une dizaine de mètres environ. En bordure de l’Aude, les alluvions semblent avoir des épaisseurs plus importantes que sur le reste de la terrasse alluviale, de l’ordre de 25m. Au sud de la terrasse alluviale, les résistivités sont mois élevées. Il semble donc que les alluvions soit moins importantes que dans l’axe amont des puits AEP.

Bien que plusieurs surcreusements de l’aquifère concerné aient été observés, l’étude géophysique n’a pas véritablement permis de déterminer des axes préférentiels d’écoulement à l’origine de l’alimentation du puits "Station" et du puits "La Garrigue". Toutefois, des relations entre la nappe alluviale avec l'Aude semblent donc exister.

9.3.4. Sens des écoulements de la nappe

A partir de puits existants, il a été réalisé deux cartes pour représenter le sens des écoulements de la nappe.  11/07/2008

Niveau piézométrique par Niveau piézométrique rapport à la tête du puits en m NGF en m

P1 61,39 2,43

P2 61,60 4,63

P3 63,73 5,39

Puits Saint Maurice 61,58 5,29

Puits Station 59,85 5,49

Les écoulements se font globalement d’ouest en est, parallèlement au cours d’eau. Si plusieurs points de mesures ont pu être réalisés à proximité des ouvrages AEP, peu de points existent plus en amont. De ce fait, entre le point mesuré le plus à l’ouest et le secteur des puits AEP, la carte est bien moins précise.

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Dans les 250 m en amont du puits "Station", les données sont plus nombreuses et donc plus précises. Le gradient hydraulique de la nappe est d’environ 4,5 %0 dans ce secteur.

 08/11/2011

Niveau piézométrique Niveau piézométrique par rapport à la tête du en m NGF puits en m

P1 61,46 2,36

P2 62,05 4,18

P3 64,26 4,86

Puits Station 60,05 (fil d'eau) -

Aude amont 63,19 (fil d'eau) - (pont Marseillette) Aude aval 62,02 5,29 (proche puits Saint Maurice)

La seconde carte a été établie en période de hautes eaux en ajoutant deux points dans l'Aude (côte NGF du fil d'eau), l'un au niveau de la station de jaugeage de l'Aude à Marseillette, l'autre à proximité du puits Saint Maurice.

Grâce à ces mesures, il est possible de voir que le niveau de l'Aude au niveau du pont de Marseillette est plus bas que le puits P3 (différence de 1,07m). Ainsi, même en période de hautes eaux, l'Aude n'alimente pas la plaine alluviale sur la partie amont, confirmant les observations de M. YVROUX et de M. RAMBAUD. Dans la partie ouest de la plaine, les écoulements se font vers le nord-est, démontrant l'existence d'apports latéraux provenant du sud.

Plus en aval par contre, au niveau du puits Saint Maurice, le niveau piézométrique de la nappe est sensiblement équivalent à celui du fil d'eau de l'Aude. D'après la carte du sens des écoulements, on aurait un sens d'écoulement vers l'E-SE dans la partie est, là où se trouve les puits La Garrigue et Station. Ainsi, l'Aude alimenterait la plaine alluviale dans la partie aval, semblant démontrer l'existence de lit fossile comme mentionné précédemment.

Dans les 250 m en amont du puits "Station", les données sont plus nombreuses et donc plus précises. Le gradient hydraulique de la nappe est d’environ 4,9 %0 dans ce secteur.

 CF. DOCUMENT ANNEXE 2/ PIECES GRAPHIQUES : N°14- Carte des écoulements de la nappe alluviale de Capendu.

Remarque :

Le 25/03/2011, des mesures du niveau piézométrique du puits "Saint Maurice" et "La Garrigue" ont été réalisées. Ces mesures correspondent à des valeurs de très hautes eaux : - Puits "Saint Maurice" : NP à 4,06 m par rapport à la tête de l'ouvrage, soit - Puits "La Garrigue" : NP à 3,46 m par rapport à la tête de l'ouvrage Valeurs plus basse connues : - les 27/07/2010 et 11/07/2008 : Puits "Saint Maurice" : NP à 5,29 m par rapport à la tête de l'ouvrage - le 18/05/2010 : Puits "La Garrigue" : NP à 4,70 m par rapport à la tête de l'ouvrage Amplitude maximum observée : - puits "Saint Maurice" :1,23 m - puits "La Garrigue" : 1,24 m

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9.3.5. Pompages d'essai

 Puits "Station" Des pompages d'essai ont été réalisés sur le puits "Station" par l'entreprise Hydro- Assistance du 5 au 8 août 2011.

Le 5 juillet 2011, un test de pompage constitué de 3 paliers enchaînés de 2 heures chacun, a été réalisé aux débits moyens respectifs de 10,8 , 20,3 et 30 m³/h. Ce pompage a permis de calculer la productivité du forage et de déterminer sa courbe caractéristique. Le niveau statique de référence retenu pour calculer les rabattements correspond au niveau piézométrique mesuré au début de l'intervention, soit 5.31 mètres sous le repère. Le pompage (à 2 heures) donne les résultats suivants :

Le pompage continu d'une durée totale d'environ 74 heures a été réalisé du 5 au 8 juillet 2011, au débit moyen de 19.5 m3/h, consécutivement au pompage par paliers. Le niveau dynamique dans le forage a été enregistré à 6.01 mètres sous le repère à la fin du pompage continu, soit un rabattement de 0.70 mètre. Il est possible à partir de la droite représentative de la remontée d'évaluer la transmissivité de l'aquifère à 2,15.10-3 m²/s.

(t+t')/t' 1 10 100 1000 10000 5

5,1

T = 0,183.Q / C = 0,183 x5,4.10-3/0,46 = 2,15.10-3 m2/s 5,2

5,3

5,4

5,5

5,6 Niveau dynamqiue / repère(m)

5,7

5,8

5,9

A noter que la transmissivité n'est pas calculé à partir de la droite représentative rabattement/temps de pompage en descente car le pompage longue durée a été enchainée avec les pompages par paliers.

 CF. DOCUMENT ANNEXE 2/ PIECES COMPLEMENTAIRES N°22- Puits Station – Test de pompage, Hydro-Assistance, juillet 2011.

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 Puits "Saint Maurice" Des pompages d'essai ont été réalisés sur le puits "Saint Maurice" par ENGEO du 26 au 28 juillet 2010 et par l'entreprise Hydro-Assistance du 25 au 27 janvier 2011.

Le 25 juillet 2011, un test de pompage constitué de 3 paliers enchaînés de 2 heures chacun, a été réalisé aux débits moyens respectifs de 15,5 , 22,6 et 30,5 m³/h. Ce pompage a permis de calculer la productivité du forage et de déterminer sa courbe caractéristique. Le niveau statique de référence retenu pour calculer les rabattements correspond au niveau piézométrique mesuré au début de l'intervention, soit 5.31 mètres sous le repère. Le pompage (à 2 heures) donne les résultats suivants :

De ces données, il ressort une équation de la courbe caractéristique (à 2 heures) de la forme : Δ = BQ + CQ² avec Δ = rabattement en m Q = débit en m³/h On obtient ainsi Δ = 0,01004 x Q + 1.56287.10-4 x Q²

Aux débits pompés, les pertes de charge quadratiques dans l'ouvrage sont négligeables. Au débit de 30,5 m³/h, elles représentent environ 0,145 mètre de rabattement, soit un peu plus de 32% des pertes de charge totales. La productivité de l'ouvrage (à 2 heures) est excellente, avec un débit spécifique égal à 67,78 m³ par mètre de rabattement au débit moyen de 30,5 m³/h. Le pompage continu d'une durée totale d'environ 40 heures a été réalisé du 25 au 27 janvier 2011, au débit moyen de 30,4 m3/h, consécutivement au pompage par paliers. Le niveau dynamique dans le forage a été enregistré à 5,82 mètres sous le repère à la fin du pompage continu, soit un rabattement de 0,68 mètre.

La transmissivité de l'aquifère a été évaluée par ENGEO lors de la réalisation du pompage d'essai longue durée de 24 heures réalisée du 19 au 20 mai 2010 au débit continu de 15,2 m³/h : - la droite représentative rabattement/temps de pompage en descente : 1,29.10-2 m²/s - de la droite représentative de la remontée : 1,55.10-2 m²/s.

De plus, lors de la réalisation de ce pompage longue durée, le niveau piézométrique a été suivi au niveau d'un puits privé situé à 67 m du puits Saint Maurice (puits P1 des cartes du sens des écoulements):

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Pompage longue durée du puits Saint Maurice : Suivi des rabattements du puits Saint Maurice et du puits d'observation situé à 67 m

Temps (heure) 0 3 6 9 12 15 18 21 24 27 30 0

0,05

0,1

0,15

0,2 Rabattement(m)

0,25

0,3

0,35 Saint Maurice Puits d'observation 0,4

Ainsi, il a pu être évalué la porosité efficace de l'aquifère à 8,5%.

 CF. DOCUMENT ANNEXE 2/ PIECES COMPLEMENTAIRS N°23- Puits Saint Maurice – Test de pompage, Hydro-Assistance, janvier 2011 N°24- Puits Saint Maurice – PV de pompage d'essai, Engéo, juillet 2010.

 Puits "La Garrigue" Des pompages d'essai ont été réalisés sur le puits "La Garrigue" du 18 au 19 mai 2010 par le bureau d'études Engéo.

Le 18 mai 2010, un test de pompage constitué de 3 paliers non enchaînés de 1h30 chacun, a été réalisé aux débits moyens respectifs de 15, 24,8 , 39,4 m³/h. Ce pompage a permis de calculer la productivité du forage et de déterminer sa courbe caractéristique. Le niveau statique de référence retenu pour calculer les rabattements correspond au niveau piézométrique mesuré au début de l'intervention, soit 4,70 mètres sous le repère. Le pompage (à 1h30) donne les résultats suivants :

Rabattement Débits pompés Niveau dynamique Rabattements Débits spécifiques Palier de débit spécifiques (m3/h) (m/repère) résiduels (m) (m3/h/m) (m/m3/h) 1 15 4.92 0.22 68.18 0.015 2 24.8 5.11 0.41 60.49 0.017 3 39.4 5.38 0.68 57.94 0.017

Etant donné l'allure de la courbe caractéristique, le débit critique de l'ouvrage a été évalué à un peu plus de 10 m³/h.

Commune de CAPENDU Puits "Station", "Saint Maurice" Dossier de Demande d'Autorisation préfectorale et "La Garrigue"

De ces données, il ressort une équation de la courbe caractéristique (à 1h30) de la forme: Δ = Bq + CQ² avec Δ = rabattement en m Q = débit en m³/h On obtient ainsi Δ = 0,0132 x Q + 10-4 x Q²

Aux débits pompés, les pertes de charge quadratiques dans l'ouvrage sont négligeables. Au débit de 10 m³/h, elles représentent environ 0,01 mètre de rabattement, soit un peu plus de 7% des pertes de charge totales. Ainsi, les pertes de charge de l'ouvrage sont quasi linéaires et négligeables.

Le pompage continu d'une durée totale d'environ 24 heures a été réalisé du 19 au 20 mai 2011, au débit moyen de 9,1 m³/h. Le niveau dynamique dans le forage a été enregistré à 5,16 mètres sous le repère à la fin du pompage continu, soit un rabattement de 0,34 mètre.

La transmissivité de l'aquifère a été évalué à partir : - de la droite représentative rabattement/temps de pompage en descente : 1,38.10-3 m²/s - de la droite représentative de la remontée : 1,28.10-3 m²/s.

 CF. DOCUMENT ANNEXE 2/ PIECES COMPLEMENTAIRES N°25- Puits La Garrigue – PV de pompage d'essai, Engéo, mai 2010.

 Synthèse

Puits "Station" Puits "La Garrigue" Puits "Saint Maurice"

Débit critique (m³/h) 20 10 >30 Transmissivité 2,15.10-3 1,33.10-3 1,42.10-2 (m²/s)

On note que la transmissivité des puits "Station" et "La Garrigue" est sensiblement équivalente. Celle du puits "Saint Maurice" est bien plus importante. Ces observations vont dans le sens des hypothèses quant à l'origine de l'eau (alimentation directe depuis l'Aude pour le puits "Saint Maurice" et anciens lits pour les puits "Station" et "La Garrigue".

9.3.6. Détermination de l’isochrone 50 jours

A partir de la connaissance du terrain (sondages, géophysique et carte piézométrique), il est possible de faire une estimation de la zone d’appel du puits. Une fois déterminée, il est possible de déterminer l’isochrone 50 jours, c’est à dire la distance correspondant à un temps de transfert d’une éventuelle pollution d’une durée de 50 jours. Ce délai de 50 jours permet de mettre en place des mesures d’intervention en cas de pollution. L’isochrone 50 jours peut être calculé par deux méthodes : la méthode de Darcy et la méthode de Wyssling.

Les paramètres de base, estimés à partir des observations de terrain et des résultats des pompages d'essai sont les suivants :

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Puits "La Garrigue" Puits Saint Maurice Puits "Station"

b = épaisseur de l’aquifère 4 m 8 m 8 m

ω = porosité efficace 5% 8,5% 5%

3 -3 3 -3 19,5 m³/h Q = débit du pompage 180 m /j (2,08.10 ) 30 m /h (5,32.10 ) -3 (1,99.10 )

K = perméabilité 3,3.10-4 m/s 1,8.10-3 m/s 2,7.10-4 m/s

i = gradient hydraulique 7,4 %0 1,9 %0 2,6 %0

-5 V= vitesse des filets -5 -4 1,39.10 m/s= 7,9.10 m/s= 4,2 m/j 0,4.10 m/s= 3,45 m/j souterrains en 1,2 m/j

 Méthode de DARCY Cette méthode permet d’estimer l’influence aval, l’influence latérale d’emprunt, et l’influence amont du pompage : L’influence aval est définie par : r = Q / (K.i.b.2π) L’influence latérale d’emprunt est définie par : F = Q / (K.i.b) L’influence amont du pompage est définie par : D = (K.i.t) / ω , pour t = 50 jours.

Les résultats sont les suivants :

Puits Puits Puits "Station" "La Garrigue" "Saint Maurice" Influence aval 33 m 31 m 57 m Influence latérale 210 m 195 m 360 m d'emprunt Influence amont du 210 m 172 m 60 m pompage

 Méthode de Wyssling Dans un premier temps, on détermine la zone d’appel par le calcul.  Si B est la largeur du front d’appel : Q = K.B.b.i et B = Q / (K.b.i)  le rayon d’appel est : xo = Q / (2 π K b i)  la largeur du front d’appel à hauteur du captage : B’ = B/2 = Q / (2K b i)  la vitesse effective est : U = K i / w

Une fois déterminée la zone d’appel, on cherche sur la direction d’écoulement la distance correspondant à un temps de transfert de 50 jours, c’est à dire l’isochrone 50 jours. Cette distance est calculée par les formules suivantes :

So ou Su =  +/- l + √ I (I + 8xo)] / 2 avec I = U . t

So est la distance en amont du captage depuis le puits jusqu’à la distance correspondant au temps t souhaité. Su est la distance aval du captage sur l’axe d’écoulement depuis le puits jusqu’à la distance correspondant au temps t souhaité.

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Les résultats sont donnés dans le tableau suivant :

ZONE D'APPEL Puits "La Puits "Saint Puits Garrigue" Maurice" "Station" Largeur zone d'appel (en m) B 210 195 360

Rayon d'appel (en m) X0 33 31 57

Largeur du front d'appel à la hauteur du captage (en m) B' 105 97,5 180

Vitesse effective (en m/j) U 4,2 3,45 1,2

ISOCHRONE 50 JOURS Puits "La Puits "Saint Puits Garrigue" Maurice" "Station" Distance amont (en m) So 263 220 118

Distance aval (en m) Su 53 48 58

Dans le cas où le puits station serait arrêté temporairement le puits "Saint Maurice" pourrait être exploité à 630 m3/j. Dans ce cas les valeurs seraient:

Puits "Saint Maurice" pour une exploitation à 630 m3/j Rayon d'appel (en m) 43 Distance amont (en m) So 235 Distance aval (en m) Su 31

 CF. DOCUMENT ANNEXE 2/ PIECES GRAPHIQUES N°17- Localisation cadastrale des isochrones 50 jours des puits A.E.P.

D'après les différents essais et les valeurs déterminées, la durée des pompages ne doit pas excéder 20 heures dans les puits "La Garrigue" et "Station", afin de laisser le temps à la nappe de remonter. Dans le puits "Saint Maurice" la durée maximale de pompage sera de 19 heures par jour.

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9.4. Aire d'alimentation potentielle des puits

La nappe est alimentée en dehors des périodes de débordement de l'Aude à la fois par : - l'infiltration sur la plage d'alluvions récentes (basse terrasse), - les apports souterrains des aquifères des coteaux , c'est-à-dire de la moyenne terrasse et surtout des grès de la molasse de CARCASSONNE, ces derniers bénéficiant de l'infiltration du débordement des calcaires ilerdiens générant les sources de Font de Roque et de Sainte Catherine.

Il convient donc de considérer l'infiltration sur les bassins versants des ruisseaux de Mayrac et de Font de Roque, des crêtes topographiques à la berge de l'Aude. Ces deux bassins constituent l'aire d'alimentation potentielle, des trois puits, qui s'étend ainsi sur 13 km2.

 CF. DOCUMENT ANNEXE 1/ AVIS SANITAIRE DE L'HYDROGEOLOGUE AGREE

9.5. Vulnérabilité de la ressource

9.5.1. Inventaire des sources de pollution

Les puits A.E.P. se localisent sur la plaine alluviale située au nord de la commune de Capendu. Celle-ci est recouverte en grande partie de vignes et de culture de blé. Quelques parcelles seulement sont en friche, notamment en bordure de l’Aude. On note également la présence de jardins privés sur lesquels se trouvent des jardins potagers et des cabanons.

On dénombre 18 puits privés dans le secteur. Certains sont abandonnés, sans aucune protection de couverture ; d'autres sont encore exploités : - le puits Talavigne, ancien puits A.E.P., apparemment abandonné depuis la réalisation du puits Saint Maurice - le puits de M. NAUZES, parcelle B-145, puits busé, non fermé et situé à 60 m en amont du puits "Station". Il est équipé d'une pompe manuelle, hors-service. Les prélèvements sont réalisés à l'aide d'un seau et d'une corde. - 3 puits situés sur les parcelles immédiatement au sud du puits "station" (parcelles B-544, B-545 et B-150). Sur ces parcelles se trouvent des jardins potagers ainsi que plusieurs cabanons. Ces puits sont des "puits instantanés", munis de pompe manuelle de surface.

Photographie du puits de M. BELONDRADE - 3 puits situés dans des jardins privés 150 m à 300 m en aval du puits "La Garrigue" Certains puits sont abandonnés et parfois sec (profondeur d'environ 2 m). Leur tête se situe à ras du sol sans réelle protection.

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Il existe également des piézomètres, vestiges des études de sol réalisées par SIMECSOL. Seul un a piézomètre été retrouvé.

 CF. DOCUMENT ANNEXE 2/ PIECES COMPLEMENTAIRES : N°13- Etude géotechnique réalisée par SIMECSOL, octobre 1995

Remarque : - L'ancien puits "Satellite" présent à quelques mètres du puits "Station" a été rebouché en janvier 2011 mais n'a pas été cimenté sur au moins un mètre en surface. - Il existe également un ancien puits A.E.P.dans le local technique du puits "La Garrigue". Ce puits n'est plus exploité et devra être comblé dans les règles de l'art comme le puits "Satellite".

Dans l’ancien lit de l’Aude, sur la parcelle B-30, la nappe est sub-affleurante sur un rayon d’une dizaine de mètres avec une trentaine de centimètres d’épaisseur d’eau (observation du 11 juillet 2008).

A 250 mètres au sud du puits "La Garrigue" se trouve la déchetterie de la commune de Capendu et la station d’épuration des communes de Capendu et Marseillette. L’arrivée des eaux usées depuis la commune de Marseillette jusqu’à la station d'épuration se fait en traversant la plaine alluviale. Il s’agit d’une conduite en pression. Au plus prêt, elle passe à 200 m en amont du puits La Garrigue. La canalisation des rejets des eaux traitées de la STEP longe le "Chemin de la rivière" avant de bifurquer à l’est sur le "Chemin de service". Le rejet est réalisé au bout de ce chemin, dans l’Aude, à 400m en aval hydraulique du puits "Station".

On peut également noter le passage d'une conduite de transport de gaz (Ø250mm) traversant la plaine alluviale suivant un axe nord-sud/sud-ouest, passant une centaine de mètres à l'amont du puits Station.

 CF. DOCUMENT ANNEXE 2/ PIECES GRAPHIQUES : N°11- Occupation du sol aux environs des puits A.E.P. N°12-Planche photo de l’occupation du sol N°13- Vue aérienne de la plaine alluviale de Capendu

9.5.2. Vulnérabilité de la ressource

La nappe alluviale captée par les puits AEP de Douzens et Capendu, étant une nappe libre située à quelques mètres du terrain naturel, est vulnérable aux activités de surface.

Les chemins d’accès aux puits, sont peu fréquentés puisqu’il ne donne accès qu’aux vignes du secteur et jardins du secteur. La route la plus fréquentée est celle reliant Capendu à Marseillette (route de Marseillette – D57) située : - à 950 m en amont du puits "La Garrigue", - à 900 mètres du puits "Saint Maurice", - à 900 mètres du puits "Station". Les autres chemins dans les vignes et les champs de céréales sont en terre. Des contaminations de la nappe par les hydrocarbures ou autres polluants chimiques transportés peuvent ponctuellement polluer la nappe en cas d'accident routier ou en cas de fuites d’huile ou d’essence des véhicules et autres tracteurs.

Les puits sont nombreux sur la nappe alluviale. Ils sollicitent la même ressource en eau que les puits A.E.P. de Capendu et Douzens. Ils peuvent donc être le vecteur de pollution de la ressource en eau si leur protection et leur conception n'étaient pas adaptées, ce qui est le cas. Certains puits sont abandonnés, partiellement ouverts et parfois à ras du sol. D'autres sont encore exploités, mais ils sont également non fermés de manière étanche.

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Aucun de ces ouvrages n'est muni de margelle bétonnée. Même s'il est vrai que les débits prélevés doivent être infimes (pompes manuelles pour la plus part), leur défaut de conception font qu'ils constituent des vecteurs de pollution de la ressource en eau en offrant un regard direct sur la nappe. Le secteur où la nappe est sub-affleurante représente également un danger pour la préservation de la qualité de la ressource.

Les jardins privés peuvent présenter des risques de pollution de la ressource. En effet, ces terrains sont pour la plupart aménagés, avec jardins potagers et cabanes. Ainsi, des risques de cabanisation existent, sans qu'il puisse y avoir de contrôle sur les activités exercées. Le risque est d'autant plus élevé que 3 terrains privés sont situés à proximité immédiate du puits "Station", avec des puits insuffisamment protégés.

Concernant l'agriculture, on retrouve principalement : - des vignes dans le secteur proche des puits "La Garrigue" et "Station" - des vignes et du blé autour du puits "Saint Maurice".

L'emploi de pesticides représente le principal risque de pollution par la viticulture. L'analyse de première adduction réalisée sur le puits "Station" le 24 avril 2006 révélant la présence de Terbuthylazine déséthyl (0,110 µg/l) et en concentration moindre du Linuron (0,016 µg/l). Un suivi des concentrations en pesticides a par la suite été réalisé en 2007 par l'A.R.S. (cf. chapitre B.VI.1.a), ne révélant pas contamination notable de l'eau. La dernière analyse en pesticides réalisée par la Lyonnaise des Eaux le 08/07/11 à la fin du pompage longue durée du puits "Station" a révélé la présence de : - Terbuthylazine déséthyl : 0,024 µg/l - Hydroxyterbuthylazine : 0,025 µg/l

Pour rappel, la limite de qualité exigée pour les eaux destinées à la consommation humaine est 0,1 µg/l. Il est à noter la terbuthylazine (et ses métabolites) est une substance active d'herbicides, appartenant à la famille des triazines (tout comme la simazine). La simazine et la terbuthylazine ont été couramment utilisées en France en arboriculture et en viticulture avant leur interdiction qui est entrée en vigueur en 2003. Ces molécules sont résistantes dans le temps. On les retrouve durant des années après leur utilisation dans les nappes d'eau souterraine. Actuellement de nouvelles molécules sont utilisées dans le secteur de la viticulture (exemples de désherbants : le Glyphosphate – Isoxaben-Pendimethaline ; d’insecticide : Flufenoxuron).

Auparavant, la terrasse alluviale était entièrement recouverte de vignes. Aujourd’hui, des vignes ont été arrachées au profit de culture de blé occupant désormais 50% de l’occupation du sol du secteur. Une étude avait d’ailleurs été réalisée par M. YVROUX sur la reconversion de parcelles de vignes au profit de céréales quant aux effets que cela pouvait avoir sur la qualité des eaux captés du fait des engrais employés. La conclusion de l’étude était la suivante : "bien que très limitée, une pollution de la nappe par les engrais existe, le remplacement de la vigne par les céréales ne peut aller que dans le sens d’une détérioration. Il faudra inciter les agriculteurs à utiliser moins d’engrais en améliorant les pratiques culturales, au delà d’une certaine dose, la fumure azotée n’ayant plus d’incidence sur le rendement." D’après les bilans analytiques de l'A.R.S. réalisés ces dernières années, ceux-ci révèlent la présence de nitrates dans l’eau, avec des dépassements ponctuels de la limite de qualité exigée pour la consommation humaine (cf. chapitre B.VI.2 et B.IV.3). Toutefois, la culture de blé peut expliquer le "bruit de fond" des teneurs en nitrates de l'eau autour de 25 mg/l, mais pas l'origine des contaminations ponctuelles comme observés au puits "station" (pollution localisée et important pic de concentration dépassant largement les limites de qualité exigées pour la consommation humaine).

 CF. DOCUMEN ANNEXE 2/ PIECES COMPLEMENTAIRES : N°12- Etude des risques de pollution de la nappe de l’Aude au Nord de Capendu, par M. YVROUX, 1982

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Remarque : Lors de notre intervention du 11/07/2008, il a été constaté de nombreuses traces de sulfate de cuivre sur le chemin situé à 200 m en amont du puits "La Garrigue".

Parcelle 560 Parcelle 546 Parcelle 560

Présence de sulfate de cuivre le 11/07/2008 en amont du puits "La Garrigue"

La présence de canalisations d’eaux usées sur la terrasse alluviale et l’absence d’information sur son état (pas de passage caméra disponible) peut être un vecteur de pollution bactériologique de la ressource. La canalisation d'amenée d'eaux usées de Marseillette à Capendu est une canalisation de refoulement sous pression. Les risques de fuites sont faibles, mais possible en cas d'une casse de la conduite. Le puits le plus exposé à une éventuelle contamination est le puits "La Garrigue" passant à environ 200 m en amont. Le rejet de la station d'épuration, quant à lui, est directement réalisé dans l'Aude, mais bien en aval des puits. Ce rejet ne présente pas de risque de contamination.

La canalisation de gaz ne représente un risque de contamination de la ressource.

A partir de l'inventaire des sources de pollution et des connaissances hydrogéologiques sur la ressource, il est alors possible d'évaluer les risques de pollution de la ressource captée en fonction de : - la vulnérabilité de l'aquifère, évaluée à partir de la méthode DRASTIC2, - la dangerosité de l'activité en termes de contamination des eaux souterraines, - la distance de la source potentielle de pollution par rapport aux captages.

2 La méthode a été développée par l'EPA (Environmental Protection Agency, U.S.A.) aux Etats-Unis en 1985 et Aller et al. En 1987 afin d'estimer le potentiel des eaux souterraines vis-vis de la pollution. La méthode repose sur trois hypothèses de base : (i) les sources de contamination potentielles se trouvent à la surface du sol ; (ii) les contaminants atteignent l'aquifère par le mécanisme d'infiltration efficace et (iii) la nature des contaminants potentiels n'est pas considérée dans le calcul d'indice. Cette méthode permet d'évaluer la vulnérabilité verticale en se basant sur 7 paramètres : Depth to water (profondeur de la surface piézométrique), net Recharge (infiltration efficace), Aquifer media (milieu aquifère), Soil media (type de sol), Topography (pente du terrain), Impact of the vadose zone (incidence de la zone non saturée) et hydraulic Conductivity (conductivité hydraulique)

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Tableau 1 - Evaluation du risque de pollution du puits "Station"

Situation Risque par Distance par rapport au Vulnérabilité Dangerosité Dénomination hydraulique par rapport au Nature du risque Justification du choix captage de l'aquifère de l'activité rapport au captage captage

Les puits existants ne sont pas réalisés dans les règles de l'art. Ils ne représentent pas un Vecteur de pollution pour risque en eux même, mais leurs conceptions Puits privés ≥ 15 m Amont et latéral Fort Faible Fort tout produit déversé en font qu'ils sont le vecteur de pollution en surface offrant des regards quasi ouverts voire ouvert sur la nappe.

Faible trafic. Chemin goudronné. Utilisé par les Chemin de Pollution chimique des eaux, agriculteurs et le service eau de la collectivité. service pour ≈ 15 m aval Fort Modérée Faible notamment hydrocarbures et Les analyses montrent l'absence de pollution l'accès au puits métaux lourds de ce type, mais risque existant en cas de fuites moteur ou d'accident. 350 m pour le chemin d'accès au puits Saint Trafic faible à modéré. Chemin d'accès et Pollution chimique des eaux, Maurice et 1000 m pour route goudronnés. Autres chemins Amont Fort Modéré Faible notamment hydrocarbures et la route départemental Les analyses montrent l'absence de pollution métaux lourds vers Marseillette + de ce type mais risque en cas d'accident. chemins de "vignes"

Emploi d'engrais pour les Ces jardins sont destinés à des usages potagers familiaux, avec potagers, cabanes, puits... Les Jardins privatifs ≥ 15 m Amont et latéral Fort Modéré Fort Risque de cabanisation activités pratiquées ne peuvent être contrôlées Présence de "Puits et se situent dans l'environnement immédiat instantanée" du puits. Origine des pollutions aux nitrates ?

Présence de métabolites de la terbuthylazine dans les eaux du puits à des concentrations Pollution aux pesticides et Viticulture Immédiate Tout autour Fort Modérée Fort inférieures aux limites de qualité. Les produits sulfates (et nitrates ?) à base de terbuthylazine sont interdits en France depuis 2003.

Les cultures céréalières nécessitent l'apport de matières azotées, probablement à l'origine Culture céréalière Contamination aux nitrates du "bruit de fond" en nitrates (env. 25 mg/l). ≥ 120 m Amont Fort Modéré Fort (blé) de l'eau Les apports doivent être contrôlés au maximum pour réduire les risques de contamination de la nappe. Les analyses d'eau n'ont pas révélé de contamination bactériologique des eaux brutes du puits. Les risques sont essentiellement liés Canalisation Contamination ≥ 350 m Amont/latéral/aval Fort Faible Faible à une casse de la conduite d'eaux usées dans d'eaux usées bactériologique, DBO/CBO le secteur proche du puits, mais son éloignement réduit considérablement les risques.

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Tableau 2 - Evaluation du risque de pollution du puits "La Garrigue"

Situation Risque par Distance par rapport Vulnérabilité Dangerosité Dénomination hydraulique par rapport au Nature du risque Justification du choix au captage de l'aquifère de l'activité rapport au captage captage Les puits existants ne sont pas réalisés dans les règles de l'art. Il ne représente pas un risque en eux même, mais leurs conceptions font qu'ils sont Vecteur de pollution pour le vecteur de pollution en offrant des regards Puits privés ≥ 150 m Amont et aval Fort Faible Modéré tout produit déversé en quasi ouverts voire ouvert sur la nappe. surface L'éloignement limite les risques par rapport au puits "Station" où des puits privés sont très proches. Faible trafic. Chemin goudronné. Utilisé par les Chemin de service Pollution chimique des eaux, agriculteurs et le service eau de la collectivité. pour l'accès au ≈ 35 m Aval Fort Modérée Faible notamment hydrocarbures et Les analyses montrent l'absence de pollution de puits métaux lourds ce type, mais risque existant en cas de fuites moteur ou d'accident. 200 m pour le chemin d'accès au puits Saint Trafic faible à modéré. Chemin d'accès et route Pollution chimique des eaux, Maurice et 950 m pour goudronnés. Autres chemins Amont Fort Modéré Faible notamment hydrocarbures et la route départemental Les analyses montrent l'absence de pollution de métaux lourds vers Marseillette + ce type mais risque en cas d'accident. chemins de "vignes" Ces jardins sont destinés à des usages familiaux, Emploi d'engrais pour les avec potagers, cabanes, puits... Les activités potagers pratiquées ne peuvent être contrôlées et se Jardins privatifs ≥ 160 m Latéral et aval Fort Modéré Modéré Risque de cabanisation situent dans l'environnement rapproché du puits. Présence de "Puits Origine des pollutions aux nitrates du puits Station instantanée" (et La Garrigue?) ? Bien le puits "La Garrigue" soit présent dans un contexte sensiblement équivalent au puits "Station", les analyses ne révèlent pas la Pollution aux pesticides et Viticulture Immédiate Tout autour Fort Modérée Fort présence de pesticides. A noter que le nombre sulfates (et nitrates ?) d'analyses disponible est tout de même bien moins important. Le risque n'en reste tout de même pas moins élevé. Les cultures céréalières nécessitent l'apport de matières azotées, probablement à l'origine du Culture céréalière Contamination aux nitrates ≥ 250 m Amont Fort Modéré Fort "bruit de fond" en nitrates. Les apports doivent (blé) de l'eau être contrôlés au maximum pour réduire les risques de contamination de la nappe.

Les analyses d'eau n'ont pas révélé de contamination bactériologique des eaux brutes du Canalisation d'eaux Contamination ≥ 200 m Amont/latéral/aval Fort Faible Faible à modéré puits. Les risques sont essentiellement liés à une usées bactériologique, DBO/CBO casse de la conduite d'eaux usées dans le secteur proche du puits.

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Tableau 3 - Evaluation du risque de pollution du puits "Saint Maurice"

Les puits existants ne sont pas réalisés dans les règles de l'art. Il ne représente pas un risque en eux Vecteur de pollution pour même, mais leurs conceptions font qu'ils sont le Latéral, amont et Puits privés ≥ 100 m Fort Faible Modéré tout produit déversé en vecteur de pollution en offrant des regards quasi aval surface ouverts voire ouvert sur la nappe. L'éloignement limite les risques par rapport au puits "Station" où des puits privés sont très proches. Faible trafic. Chemin goudronné. Utilisé par les agriculteurs et le service eau de la collectivité. Les analyses montrent l'absence de pollution de ce Chemin de service Pollution chimique des eaux, type, mais risque existant en cas de fuites moteur ou pour l'accès au ≈ 8 m amont Fort Modérée Modéré notamment hydrocarbures et d'accident, d'autant plus que le chemin passe en puits métaux lourds amont immédiat du puits Saint Maurice. A noter également un espace de "parking" pour deux voitures à une vingtaine de mètres au nord-ouest.

600 m pour la route Trafic faible à modéré. Chemin d'accès et route Pollution chimique des eaux, départemental vers goudronnés. Autres chemins Amont Fort Modéré Faible notamment hydrocarbures et Marseillette + chemins Les analyses montrent l'absence de pollution de ce métaux lourds de "vignes" type mais risque en cas d'accident.

Emploi d'engrais pour les Ce jardin devait être destiné à des usages potagers familiaux, avec potagers, cabanes, puits... mais il est Jardin privatif ≈ 20 m Aval Fort Modéré Faible Risque de cabanisation actuellement abandonné. Présence d'un puits busé Les risques sont donc actuellement faibles.

Présence de terbuthylazine déséthyl sur une analyse le 28/06/05 avec 0,023 µg/l. Les produits à base de terbuthylazine sont interdits en France 40 m en aval Pollution aux pesticides et Viticulture Amont et aval Fort Modérée Fort depuis 2003. A noter que le nombre d'analyses 130 m en amont sulfates (et nitrates ?) disponible est tout de même bien moins important que pour le puits "Station". Le risque de contamination reste tout de même élevé. Les cultures céréalières nécessitent l'apport de matières azotées, probablement à l'origine du "bruit Culture céréalière Amont, latéral et Contamination aux nitrates ≥ 10 m Fort Modéré Fort de fond" en nitrates. Les apports doivent être (blé) aval de l'eau contrôlés au maximum pour réduire les risques de contamination de la nappe. Les analyses d'eau n'ont pas révélé de contamination bactériologique des eaux brutes du Canalisation d'eaux Contamination puits. Les risques sont essentiellement liés à une ≥ 550 m Amont et latéral Fort Faible Faible à modéré usées bactériologique, DBO/CBO casse de la conduite d'eaux usées dans le secteur proche du puits, mais son éloignement réduit considérablement les risques.

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10. Les périmètres de protection et les prescriptions prévues par l’hydrogéologue agréé

10.1. Puits "station"

10.1.1. P.P.I.

Le PPI se limitera à la parcelle n° 151 de la section B de la commune de CAPENDU. Cet espace dont la superficie est de 760 m2 (29 m x 26 m) appartient en toute propriété à la commune de CAPENDU. Il sera clôturé par un grillage métallique rigide de 2 m de hauteur incluant un portail fermant à clé.

Aucune activité autre que celles strictement nécessaires à l'exploitation de l'eau (fonctionnement et entretien des ouvrages) ne sera tolérée.

Les arbres ou arbustes risquant d'endommager les ouvrages seront coupés, tout en prenant soin de ne pas déstabiliser les terrains.

Le débroussaillage et le désherbage éventuels seront effectués exclusivement par des moyens mécaniques.

Le sol des emplacements des véhicules de service sera rendu étanche.

Concernant le puits Station, qui est situé hors du local technique : - la dalle mise en place au sol autour du puits pour éviter l'accumulation et la stagnation des eaux de ruissellement, en assurant leur évacuation efficace vers l'aval est recouverte de végétation. Elle devra être reprise pour assurer son étanchéité. - on installera une double ventilation (deux ouvertures grillagées aménagées en opposition) dans la paroi de la margelle du puits, au-dessus du niveau des plus hautes eaux connu. - le regard d'accès de ce puits sera rehaussé pour mettre en place un capot de fermeture en fonte ou en inox étanche verrouillé, en remplacement de l'actuelle plaque de tôle. - à l'intérieur du même puits on remplacera les équipements très corrodés (notamment les colonnes d'exhaure, et une échelle d'accès en matériau insensible à la corrosion sera mise en place).

10.1.2. P.P.R.

Le PPR enveloppe l'isochrone à 50 jours et s'étend aux parcelles dans lesquelles la nappe affleure. Il s'étend sur environ 8 ha et concerne les 35 parcelles suivantes occupées par : 30 (pp), 111à 113, 116, 134, 137-a, 138 à 143, 144-a, 145, 146, 149 (pp), 152 (pp), 153 (pp), 154-b, 155 (pp), 161, 162, 543, 544-a, 544-b, 545, 546, 596 à 598.

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A1-Excavations. Interdictions

Constructions,installations, équipements, interdits réglementés activités, etc existant création existant création n° Forages ou puits publics destinés à x x 1 l’alimentation en eau potable (A.E.P.) Forages ou puits privés destinés à l’A.E.P. x x 2 Forages ou puits privés non destinés à x x 2 l’A.E.P. Ouvrages de recjherche et de surveillance x x 7 Travaux hydrauliques, fouilles, tranchées, x x 3 excavations destinés à l’AEP publique ou d'utilité publique Travaux hydrauliques, fouilles, tranchées, x x excavations non destinés à l’AEP publique ou ne relevant pas de l'utilité publique Façonnement du lit ou rives de cours d’eau autre que celui lié à l’A.E.P. Exploitation carrière ou gravière x x 4 Remblais carrière ou gravière x x 5 Stockage et concassage de matériaux de X carrière Plans d’eau, mares x x 6

A2- Règlement concernant les excavations

1- Les seuls captages autorisés sont ceux qui sont nécessaires pour assurer le renforcement de la ressource en eau pour l'alimentation en eau potable publique. Ils devront être aménagés pour éviter la percolation de substances polluantes et d'eaux d'inondation vers les eaux souterraines, selon les prescriptions de l'Arrêté Préfectoral n° 2002-5160 du 3 février 2003 et du Code de l'Environnement (et de ses textes d'application, notamment l'Arrêté Ministériel du 11 septembre 2003 modifié) et de la norme AFNOR NF X d'avril 2007.

2- Le comblement du puits Satellite partiellement remblayé par du tout venant propre sera achevé par une cimentation sous contrôle d'un hydrogéologue.

3- Les ouvrages existants actuellement repérés sont 9 puits privés dépourvus de protection par rapport aux infiltrations. Ils sont situés sur les parcelles occupées par des jardins potagers (n° 142, 145, 160, 544b, 646), des cultures (n° 30, 116), une friche (n°596), une vigne (n° 137a). Les 5 premiers, les plus proches du puits Station, ainsi que les puits non répertoriés, doivent être rebouchés sous le contrôle d'un hydrogéologue. Les quatre derniers (des parcelles n° 30,116 137a et 596) plus éloignés, qui sont utiles comme piézomètres de surveillance de la nappe, doivent être aménagés comme indiqué en 1 pour éviter la percolation de substances polluantes et d'eaux d'inondation vers les eaux souterraines.

4- Les travaux hydrauliques éventuels existants ou à créer destinés à l' AEP ou d'utilité publique seront acceptés sous réserve de ne pas dériver les eaux souterraines, ne pas drainer les eaux superficielles vers le Périmètre de Protection Immédiate du captage et après avis de la police de l'eau. Les fouilles, excavations et terrassements existants ou à créer destinés à l' AEP ou d'utilité publique seront limités à la durée des travaux et rapidement remblayés avec les matériaux extraits ou des matériaux exempts de substances susceptibles de porter atteinte à la qualité des eaux. La profondeur des fouilles, excavations ne devra pas excéder 1 mètre.

5- En ce qui concerne l'exploitation de carrières, seul sera autorisé le remblaiement d'anciennes exploitations éventuelles. Le remblai des carrières devra être constitué exclusivement de matériaux propres de granulométrie de type gravier recouverts d'une couche d'argile

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compactée de 1 m d'épaisseur.

6- Les parcelles où la nappe affleure (30 pp, 111 pp, 112 pp, 113, 116 pp, 142 pp, 596, 597, 598) sont à maintenir en friche permanente pour éviter l'accès direct des nitrates à la nappe.

7- Les piézomètres existants ou à créer pour l'étude ou la surveillance des eaux souterraines doivent être aménagés de manière à éviter la percolation de substances polluantes vers les eaux souterraines et être munis d'une fermeture étanche verrouillée. Les sondages de reconnaissance non transformés en piézomètres et les piézomètres abandonnés devront être rebouchés sous le contrôle d'un hydrogéologue.

B1. Dépôts et stockages

Constructions, installations, équipements, activités, etc interdits réglementés existant création existant création n° Déchetterie x x Ordures ménagères x x Matériaux dits «inertes» (gravats, detritus divers) x x Centre de traitement ou de transit d’ordures ménagères x x 1 Détritus, immondices x x Toutes matières fermentescibles x x Déchets industriels x x Tout produit susceptible d’altérer la qualité des eaux x x Déchets inertes, ruines x x Stockage produits chimiques engrais x x phytosanitaires x x hydrocarbures x x 2 eaux usées eaux pluviales x x produits radioactifs x x produits fermentescibles x x lixiviats x x

B2. Réglementation concernant les dépôts et stockages

1- L'ancienne décharge municipale repérée dans le secteur d'affleurement de la nappe au voisinage de la parcelle n°143 sera éliminée par extraction des déchets, qui seront évacués vers un centre réglementaire d'enfouissement.

2- Les stockages d'hydrocarbures seront interdits, hormis ceux destinés au fonctionnement des installations d'eau potable (comme pour le fonctionnement de groupes électrogènes de secours), lesquels ne dépasseront pas 3.000 litres par unité de stockage et devront être conformes à l'arrêté du 1er juillet 2004. La conformité des installations existantes sera vérifiée et au besoin leur mise à niveau sera effectuée. Les cuves d'hydrocarbures devront être équipées de sol étanche et de murs de rétention permettant de récupérer ces produits pour empêcher leur infiltration vers la nappe.

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C1- Réseaux et voiries

Constructions, installations, interdits réglementés équipements, activités, etc existant création existant création n° Canalisations, EU industrielles x x réservoirs EU x x domestiques hydrocarbures x x produits x x chimiques EU de toute x x nature AEP Parkings x x Aires de pique-nique x x Aires pour les gens du voyage x x Aire de stationnement de x x caravanes, camping-cars, de véhicules ou engins à moteurs Stationnement de caravanes, x x camping-cars, camping hors des zones non aménagées Terrains de camping, de x x caravaning Voies de routes x x 1 communication voies ferrées x x chemins x x 1,3 pistes x x 1,3 Modification des conditions d’utilisation des voies de communication Fossés x x 2 Reprofilage fossés x x 2 Suppression fossés x x 2 Utilisation de résidus de mâchefer x x dans la réalisation de voies routières Utilisation des pistes et chemins x x 3 Transport de matières x x dangereuses par voie routière Utilisation de produits x x phytosanitaires pour l’entretien des accotements de chaussées, voies de communication et des espaces publics .

C2- Réglementation concernant les réseaux et voiries

1- Les voies de communication existantes (routes, chemins et pistes) et à créer (chemins, pistes) seront acceptés sous réserve de ne pas dériver les circulations d'eaux souterraines et de ne pas drainer les eaux superficielles vers le Périmètre de Protection Immédiate des captages.

2- Les fossés devront évacuer efficacement les eaux de ruissellement et être enherbés, ou végétalisés. La création, le profilage et la suppression des fossés existants seront acceptés dans la mesure où ces travaux n'affecteraient pas la

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stabilité des sols et ne draineraient pas les eaux superficielles vers le Périmètre de Protection Immédiate des captages.

3- L'utilisation des pistes et chemins existants ou à créer sera restreinte aux besoins de service (véhicules de lutte contre l'incendie et de secours, de police, du service de l'eau, de l'ONC et de l' ONF), de propriétaires terriens et divers ayant droits).

D1- Constructions, interdictions

Constructions, installations, équipements, interdits réglementés activités, etc existant création existant création n° Habitations individuelles raccordées au réseau x x d’assainissement collectif Habitations individuelles non raccordées au x x réseau d’assainissement collectif Extension d’habitations individuelles raccordées x x au réseau d’assainissement collectif Extension d’habitations individuelles non raccordées au réseau d’assainissement collectif Habitations légères et de loisirs x x Immeubles collectifs x x Lotissements x x Cimetières x x Bâtiments industriels x x

usines x x municipaux x x 1 commerciaux x x ateliers x x d’élevage x x de stabulation x x agricoles x x Garages, bâtiments pour véhicules, engins x x agricoles Equipement connexes non conformes au code de x x l’urbanisme Changement de destination de bâtiments x x Extension de bâtiments autres que ceux destinés x x à l’habitation

D2. Réglementation concernant les constructions

1- Seuls seront autorisés les locaux techniques nécessaires à la bonne exploitation des ressources en eau potable des communes de CAPENDU et de DOUZENS.

E1-Assainissements et rejets Constructions, installations, équipements, interdits réglementés activités, etc existant création existant création n° Station d’épuration x x Installation de collecte et de traitement d’eaux x x agricoles ou industrielles Assainissements autonomes x x Rejets d’assainissement x x d’eaux usées x x d’eaux pluviales x x de boues industrielles x x de vinasses x x de déchets de distillerie x x

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F1-Activités agricoles

Constructions, installations, équipements, activités, interdits réglementés etc existant création existant création n° Pacage, pâturage x x Parcage x x Stabulation x x Zones de regroupement d’animaux : affouragement, x x abreuvage, bloc de sel, etc Maintien du produit des fauches sur les parcelles x x Dépôts de fumiers aux champs x x Stockage de fumiers x x Stockage de produits phytosanitaires x x Abreuvoirs, abris à bétail x x Epandage fumier x x de lisiers x x engrais x x 6 d’eaux usées x x vinasses, déchets de distillerie et x x d’effluents de serres, surplus agricoles boues de station d’épuration x x produits phytosanitaires x x produits phytosanitaires par voie x x aéroportée Enfouissement de cadavres et déchets d’animaux x x Remplissage et lavage des pulvérisateurs utilisés x x pour le traitement des cultures y compris le traitement des forêts Colonnes de sulfatage x x Aires de lavage d’engins agricoles x x Drainage des parcelles agricoles x x Déboisement: coupe à blanc, layons, accès de x x débardage, …) Maraichage, cultures, jardins potagers x x 1 Viticulture x x 2 Cultures x x 5 Suppression de talus et haies x x Entretien des gazons x x 3 Stockage d’ensilage non aménagé x x Réseau d’irrigation x x 4

F2- Réglementation concernant les activités agricoles

1- A cause de la teneur élevée de la ressource en nitrates, il est nécessaire d'éviter les apports en nitrates au niveau de la nappe alluviale très vulnérable à la pollution diffuse. Ainsi, le maraîchage et les jardins potagers seront interdits. Les parcelles sur lesquelles se trouvent les jardins potagers et d'agréments dans un rayon de 100 mètres autour du puits Station seront acquis par le maître d'ouvrage.

2- A cause de la pollution récurrente du captage par des pesticides, seule la viticulture biologique sera tolérée, sous réserve d'un usage modéré d'engrais organiques.

3- Les gazons ne seront entretenus que mécaniquement.

4- L'irrigation ne sera tolérée qu'à partir d'eau brute et sur les gazons et les secteurs d'agriculture biologique. Elle permet alors en effet une recharge de la nappe en période de basses eaux.

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5- Les cultures céréalières devront être très peu fertilisées, donc maintenues à faible rendement.

6- L'épandage d'engrais n'est toléré que pour des cultures à faible rendement.

G1- Autres activités

Constructions, installations, équipements, activités, etc interdits réglementés existant création existant création n° Installations Classées pour la Protection de x x x l'Environnement soumises ou non à autorisation préalable à leur construction Aires de récupération, de démontage, de recyclage de x x véhicules à moteur ou de matériel d’origine agricole Dépôt d’épaves de véhicules à moteur ou de matériel x x agricole Aire de lavage de véhicules x x Cimetières x x Extension de cimetière x x Inhumations privées x x Parcs éoliens x x Activités industrielles x x Zones d'activités x x Réinjection des eaux issues d’un doublet géothermique x x Explorations et investigations (y compris les traçages) x 1 Pratique de sports motorisés x x

G2- Réglementation concernant les autres activités

1- Les traçages des écoulements souterrains devront être effectués sous contrôle d'un hydrogéologue et après information du gestionnaire du réseau d'eau potable public.

10.2. Puits "Saint Maurice"

10.2.1. P.P.I.

Le PPI se limitera à la parcelle n° 854 de la section B de la commune de CAPENDU qui s'étend sur 360 m2 (8 m x 24 m) et qui appartient en pleine propriété à la commune de CAPENDU. Cette parcelle sera clôturée par un grillage métallique rigide de 2 m de hauteur incluant un portail fermant à clé.

Aucune activité autre que celles strictement nécessaires à l'exploitation de l'eau (fonctionnement et entretien des ouvrages) ne sera tolérée. Les arbres ou arbustes risquant d'endommager les ouvrages seront coupés, tout en prenant soin de ne pas déstabiliser les terrains. Le débroussaillage et le désherbage éventuels seront effectués exclusivement par des moyens mécaniques. La pente du sol sera aménagée autour du puits de captage actuel : une dalle en ciment de 0,3 m d'épaisseur en pente vers l'extérieur et large de 2 m sera mise en place pour empêcher l'infiltration des eaux de pluie, pour éviter l'accumulation et la stagnation des eaux de ruissellement, en assurant leur évacuation efficace vers l'aval. A l'intérieur du puits on remplacera les équipements du puits très corrodés, notamment les deux colonnes d'exhaure par des colonnes en inox, et le cas échéant la pompe non utilisée par la commune de CAPENDU afin de disposer d'une pompe de secours. Une échelle d'accès en matériau insensible à la corrosion sera mise en place.

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On installera une double ventilation (deux ouvertures grillagées aménagées en opposition) dans la paroi de la margelle au-dessus du niveau des plus hautes eaux connu.

Le joint d'étanchéité du capot fermé par un boulon spécial est à remplacer.

On mettra en place dans un regard étanche à aménager à proximité du puits en sortie de pompage un robinet de prélèvement et un compteur.

Dans le cadre de la mutualisation de la ressource entre les communes de CAPENDU et de DOUZENS : - un dispositif de télégestion et de télésurveillance sera prévu pour automatiser la production (commande des pompes pour remplir la future bâche de reprise commune prévue dans le PPI du puits La Garrigue) et alerter l'exploitant du captage en cas de dysfonctionnement.

10.2.2. P.P.R.

Le PPR qui enveloppe l'isochrone à 50 jours s'étend sur environ 8 ha, il concerne 27 parcelles : Section B1 commune de Capendu: 1, 6, 7-d, 7-e,7-f, 8-a, 8-b, 9, 17, 19 à 25, 125-a, 516, 528 à 532, 638, 639, 647-a, 647-b, 854 à 856.

A1-Excavations. Interdictions

Constructions,installations, équipements, interdits réglementés activités, etc existant création existant création n° Forages ou puits publics destinés à x x 1 l’alimentation en eau potable (A.E.P.) Forages ou puits privés destinés à l’A.E.P. x x 2 Forages ou puits privés non destinés à x x 2 l’A.E.P. Ouvrages de recherche et de surveillance x x 7 Travaux hydrauliques, fouilles, tranchées, x x 3 excavations destinés à l’AEP publique ou d'utilité publique Travaux hydrauliques, fouilles, tranchées, x x 7 excavations non destinés à l’AEP publique ou ne relevant pas de l'utilité publique Façonnement du lit ou rives de cours x x 6 d’eau autre que celui lié à l’A.E.P. Exploitation carrière ou gravière x x 4 Remblais carrière ou gravière x x 5 Stockage et concassage de matériaux de X carrière Plans d’eau, mares x x

A2- Règlement concernant les excavations

1- Les seuls captages autorisés sont ceux qui sont nécessaires pour assurer le renforcement de la ressource en eau pour l'alimentation en eau potable publique. Ils devront être aménagés de manière à éviter la percolation de substances polluantes et d'eaux d'inondation vers les eaux souterraines, selon les prescriptions de l'Arrêté Préfectoral n° 2002-5160 du 3 février 2003 et du Code de l'Environnement (et de ses textes d'application, notamment l'Arrêté Ministériel du 11 septembre 2003 modifié) et de la norme AFNOR NF X d'avril 2007.

2- Les ouvrages existants actuellement repérés sont 3 puits privés dépourvus de protection par rapport aux infiltrations. Ils sont situés sur les parcelles occupées par un jardins potager (n° 647a), des cultures (n° 17, 25). Le premier, le plus

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proche du puits St Maurice, ainsi que les puits non encore repérés doivent être rebouchés sous le contrôle d'un hydrogéologue. Les deux autres (des parcelles n° 17 et 25) plus éloignés, sont utiles comme piézomètres de surveillance de la nappe et doivent être aménagés comme indiqué en 1 pour éviter la percolation de substances polluantes et d'eaux d'inondation vers les eaux souterraines.

Les fouilles, excavations et terrassements existants ou à créer destinés à l' AEP ou d'utilité publique seront limités à la durée des travaux et rapidement remblayés avec les matériaux extraits ou des matériaux exempts de substances susceptibles de porter atteinte à la qualité des eaux. La profondeur des fouilles, excavations ne devra pas excéder 1 mètre.

4- En ce qui concerne l'exploitation de carrières, seul sera autorisé le remblaiement d'anciennes exploitations éventuelles.

5- Le remblai des carrières devra être constitué exclusivement de matériaux propres de granulométrie de type gravier recouverts d'une couche d'argile compactée de 1 m d'épaisseur.

6- Le façonnement du lit ou des rives de l'Aude et du ruisseau de Font de Roque devra être limité pour laisser en place au moins 0,5 m d'épaisseur de colmatage sur le fond et les parois permettant une certaine protection de la nappe.

7- Les piézomètres existants ou à créer pour l'étude ou la surveillance des eaux souterraines doivent être aménagés de manière à éviter la percolation de substances polluantes vers les eaux souterraines et être munis d'une fermeture étanche verrouillée. Les sondages de reconnaissance non transformés en piézomètres et les piézomètres abandonnés seront rebouchés sous le contrôle d'un hydrogéologue.

B1. Dépôts et stockages

Constructions, installations, équipements, activités, etc interdits réglementés existant création existant création n° Déchetterie x x Ordures ménagères x x Matériaux dits «inertes» (gravats, detritus divers) x x Centre de traitement ou de transit d’ordures ménagères x x Détritus, immondices x x Toutes matières fermentescibles x x Déchets industriels x x Tout produit susceptible d’altérer la qualité des eaux x x Déchets inertes, ruines x x Stockage produits chimiques x x engrais x x phytosanitaires x x hydrocarbures x x 1 eaux usées x x eaux pluviales x x produits radioactifs x x produits fermentescibles x x lixiviats x x

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B2. Réglementation concernant les dépôts et stockages

Les stockages d'hydrocarbures seront interdits hormis ceux destinés au fonctionnement des installations d'eau potable (cf. fonctionnement de groupes électrogènes de secours) et ne dépassant pas 3.000 litres par unité de stockage. Ils devront être conformes à l'arrêté du 1er juillet 2004. La conformité des installations existantes sera vérifiée et au besoin leur mise à niveau sera effectuée.

Les cuves d'hydrocarbures devront être équipées de sol étanche et de murs de rétention permettant de récupérer ces produits pour empêcher leur infiltration vers la nappe.

C1- Réseaux et voiries

Constructions, installations, interdits réglementés équipements, activités, etc existant création existant création n° Canalisations, EU industrielles x x réservoirs EU x x domestiques hydrocarbures x produits x x chimiques EU de toute x x nature AEP Parkings x x Aires de pique-nique x x Aires pour les gens du voyage x x Aire de stationnement de x x caravanes, camping-cars, de véhicules ou engins à moteurs Stationnement de caravanes, x x camping-cars, camping hors des zones non aménagées Terrains de camping, de x x caravaning Voies de routes x x 1 communication voies ferrées x x chemins x x 1,3 pistes x x 1,3 Modification des conditions d’utilisation des voies de communication Fossés x x 2 Reprofilage fossés x x 2 Suppression fossés x x 2 Utilisation de résidus de mâchefer x x dans la réalisation de voies routières Utilisation des pistes et chemins x x 3 Transport de matières x x dangereuses par voie routière Utilisation de produits x x phytosanitaires pour l’entretien des accotements de chaussées, voies de communication et des espaces publics .

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C2- Réglementation concernant les réseaux et voiries

1- Les voies de communication existantes (routes, chemins et pistes) et à créer (chemins, pistes) seront acceptés sous réserve de ne pas dériver les circulations d'eaux souterraines, de ne pas drainer les eaux superficielles vers le Périmètre de Protection Immédiate des captages.

2- Les fossés devront évacuer efficacement les eaux de ruissellement, être enherbés, ou végétalisés. La création, le profilage et la suppression des fossés existants seront acceptés dans la mesure où ces travaux n'affecteraient pas la stabilité des sols et ne draineraient pas les eaux superficielles vers le Périmètre de Protection Immédiate des captages.

3- L'utilisation des pistes et chemins existants ou à créer sera restreinte aux besoins de service (véhicules de lutte contre l'incendie et de secours, de police, du service de l'eau, de l'ONC et de l'ONF), de propriétaires terriens et divers ayant droits).

D1- Constructions, interdictions

Constructions, installations, équipements, interdits réglementés activités, etc existant création existant création n° Habitations individuelles raccordées au réseau x x d’assainissement collectif Habitations individuelles non raccordées au x x réseau d’assainissement collectif Extension d’habitations individuelles raccordées x x au réseau d’assainissement collectif Extension d’habitations individuelles non x x raccordées au réseau d’assainissement collectif Habitations légères et de loisirs x x Immeubles collectifs x x Lotissements x x Cimetières x x Bâtiments industriels x x

D2. Réglementation concernant les constructions

Seuls seront autorisés les locaux techniques nécessaires à la bonne exploitation des ressources en eau potable des communes de CAPENDU et de DOUZENS.

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E1-Assainissements et rejets

Constructions, installations, équipements, interdits réglementés activités, etc existant création existant création n° Station d’épuration x x Installation de collecte et de traitement d’eaux x x agricoles ou industrielles Assainissements autonomes x x Rejets d’assainissement x x d’eaux usées x x d’eaux pluviales x de boues industrielles x x de vinasses x x de déchets de distillerie x x

F1-Activités agricoles

Constructions, installations, équipements, interdits réglementés activités, etc existant création existant création n° Pacage, pâturage x x Parcage x x Stabulation x x Zones de regroupement d’animaux : x x affouragement, abreuvage, bloc de sel, etc Maintien du produit des fauches sur les parcelles x x Dépôts de fumiers aux champs x x Stockage de fumiers x x Stockage de produits phytosanitaires x x Abreuvoirs, abris à bétail x x Epandage fumier x x de lisiers x x engrais x x 2 d’eaux usées x x vinasses, déchets de distillerie et x x d’effluents de serres, surplus agricoles boues de station d’épuration x x produits phytosanitaires x x produits phytosanitaires par voie x x aéroportée Enfouissement de cadavres et déchets d’animaux x x Remplissage et lavage des pulvérisateurs utilisés x x pour le traitement des cultures y compris le traitement des forêts Colonnes de sulfatage x x Aires de lavage d’engins agricoles x x Drainage des parcelles agricoles x x Déboisement: coupe à blanc, layons, accès de x x débardage, …) Maraichage, jardins potagers x x 1 Viticulture x x 2 Cultures x x 5 Suppression de talus et haies x x Entretien des gazons x x 3 Stockage d’ensilage non aménagé x x Réseau d’irrigation x x 4

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F2- Réglementation concernant les activités agricoles

1- A cause de la teneur élevée de la ressource en nitrates, il est nécessaire d'éviter les apports en nitrates au niveau de la nappe alluviale très vulnérable à la pollution diffuse. Ainsi, le maraîchage et les jardins potagers seront interdits. La parcelle n°647a voisine du puits St Maurice et sur laquelle se trouve un jardin potager sera acquise par le maître d'ouvrage.

2- A cause de la pollution récurrente du captage par des pesticides, seule la viticulture biologique sera tolérée, sous réserve d'un usage modéré d'engrais organiques.

3- Les gazons ne seront entretenus que mécaniquement.

4- L'irrigation ne sera tolérée qu'à partir d'eau brute et sur les gazons et les secteurs d'agriculture biologique. Elle permet alors en effet une recharge la nappe en période de basses eaux.

5- Les cultures devront être très peu fertilisées, donc maintenues à faible rendement.

G1- Autres activités

G2- Réglementation concernant les autres activités

Les traçages des écoulements souterrains devront être effectués sous contrôle d'un hydrogéologue et après information du gestionnaire du réseau d'eau potable public.

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10.3. Puits "La Garrigue"

10.3.1. P.P.I.

Le PPI ne se limitera pas à la parcelle n° 561 de la section B de la commune de CAPENDU qui s'étend sur 870 m2 (37 m x 24 m) et qui est la propriété des communes de COMIGNE et de DOUZENS. En effet, cette parcelle convenait comme PPI à l'ancien puits d'exploitation La Garigue situé dans le local technique édifié en son centre. parcelle le puits d'exploitation La Garrigue situé hors du local technique. Or le puits d'exploitation qui est le puits satellite de celui-ci est excentré vers son angle ouest.

Il convient donc d'étendre le PPI actuel à l'ouest de 12 m à l'intérieur de la parcelle n° 560 et au sud jusqu'à la limite sud de la parcelle n° 560. Il s'étendra ainsi sur environ 1.600 m2.

Cette extension devra être détachée de la parcelle n°560 et faire l'objet d'une numérotation spécifique après avoir été acquise en toute propriété par la commune de CAPENDU.

Le PPI sera clôturé par un grillage métallique rigide de 2 m de hauteur incluant un portail fermant à clé.

Aucune activité autre que celles strictement nécessaires à l'exploitation de l'eau (fonctionnement et entretien des ouvrages) ne sera tolérée. Les arbres ou arbustes risquant d'endommager les ouvrages seront coupés, tout en prenant soin de ne pas déstabiliser les terrains. Le débroussaillage et le désherbage éventuels seront effectués exclusivement par des moyens mécaniques. La pente du sol sera aménagée autour du puits de captage actuel: une dalle en ciment de 0,3 m d'épaisseur en pente vers l'extérieur et large de 2 m sera mise en place pour empêcher l'infiltration des eaux de pluie, pour éviter l'accumulation et la st agnation des eaux de ruissellement, en assurant leur évacuation efficace vers l'aval. Le puits d'exploitation La Garrigue situé hors du local technique sert aussi de bâche de reprise des eaux pompées dans le puits St Maurice, mais il serait préférable de prévoir une bâche de reprise construite à l'extérieur de cet ouvrage pour recevoir les eaux pompées dans les deux puits.

On installera une double ventilation (deux ouvertures grillagées aménagées en opposition) dans la paroi de la margelle du puits La Garrigue. Le regard d'accès de ce puits sera rehaussé pour mettre en place un capot de fermeture étanche. jusqu'à plus de 0,8 m le niveau des plus hautes eaux connu. Il sera fermé par un capot étanche en fonte ou en inox fermant à clé, remplaçant le capot actuel cadenassé qui n'est pas étanche.

A l'intérieur du même puits on remplacera les équipements du puits très corrodés(notamment les colonnes d'exhaure), la plate-forme (par un caillebotis en acier inox) et une échelle d'accès en matériau insensible à la corrosion sera mise en place. Le deuxième puits La Garrigue situé dans le local technique doit être conservé en secours, en le munissant d'un capot verrouillé et d'une double ventilation.

 P.P.R. Le PPR qui enveloppe l'isochrone à 50 jours s'étend sur environ 8 ha et concerne les parcelles suivantes : Section B1 commune de Capendu: 35, 37, 103, 105, 107, 166, 560 (pp), 561, 569, 604 et 605

La parcelle réservée à l'exploitation du puits La Garrigue n° 561 et traversée par:

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- un ruisseau temporaire, d'ouest en est dans sa partie nord, - deux voies de passage : au sud-ouest et à l'est respectivement le chemin de service du Devès et le chemin n° 8 dit de la Rivière d'Aude, - l'emprise du projet de déviation du CD 6113 d'ouest en est dans la partie centrale, le gazoduc, d'ouest en est dans la partie centrale (parcelles n° 35, 103), et pour lequel la conservation des piézomètres réalisés le 2 août 1996. Deux de ces piézomètres p5 et p6 sont dans le PPR, en bordure des deux voies de passage ci-dessus. - la canalisation d'amenée d'eau usée de MARSEILLETTE à la station d'épuration communale de CAPENDU, suivant le chemin de service du Devès, et sa branche sud issue de CAPENDU. - la canalisation émissaire de la station d'épuration communale de CAPENDU suivant le chemin n° 8 dit de la Rivière d'Aude.

A1-Excavations. Interdictions

Constructions,installations, équipements, interdits réglementés activités, etc existant création existant création n° Forages ou puits publics destinés à x x 1 l’alimentation en eau potable (A.E.P.) Forages ou puits privés destinés à l’A.E.P. x x 2 Forages ou puits privés non destinés à x x 2 l’A.E.P. Ouvrages de recherche et de surveillance x x 6 Travaux hydrauliques, fouilles, tranchées, x x 3 excavations destinés à l’AEP publique ou d'utilité publique Travaux hydrauliques, fouilles, tranchées, x x excavations non destinés à l’AEP publique ou ne relevant pas de l'utilité publique Façonnement du lit ou rives de cours d’eau autre que celui lié à l’A.E.P. Exploitation carrière ou gravière x x 4 Remblais carrière ou gravière x x 5 Stockage et concassage de matériaux de X carrière Plans d’eau, mares x x

A2- Règlement concernant les excavations

- Les seuls captages autorisés sont ceux qui sont nécessaires pour assurer le renforcement de la ressource en eau pour l'alimentation en eau potable publique. Ils devront être aménagés (a minima) de manière à éviter la percolation de substances polluantes vers les eaux souterraines selon les prescriptions de l'Arrêté Préfectoral n° 2002-5160 du 3 février 2003 et du Code de l'Environnement (et de ses textes d'application, notamment l'Arrêté Ministériel du 11 septembre 2003 modifié) et de la norme AFNOR NF X d'avril 2007.

2- Le puits privé existant sur la parcelle n°604 peut être conservé à condition d'être aménagé comme les captages visés en 1, pour éviter la pénétration d'eau superficielle. S'il est abandonné il doit être rebouché sous le contrôle d'un hydrogéologue. Les autres puits existants éventuels seront rebouchés sous le contrôle d'un hydrogéologue.

3- Les travaux hydrauliques éventuels existants ou à créer destinés à l' AEP ou d'utilité publique seront acceptés sous réserve de ne pas dériver les eaux souterraines, ne pas drainer les eaux superficielles vers le Périmètre de Protection Immédiate du captage et après avis de la police de l'eau. Les fouilles, excavations et terrassements existants ou à créer destinés à l' AEP ou d'utilité publique seront limités à la durée des travaux et rapidement remblayés avec les matériaux extraits ou des matériaux exempts de substances susceptibles de porter atteinte à la qualité des eaux.

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La profondeur des fouilles, excavations ne devra pas excéder 1 mètre.

4- En ce qui concerne l'exploitation de carrières seul sera autorisé le remblaiement d'anciennes exploitations éventuelles.

5- Le remblai des carrières devra être constitué exclusivement de matériaux propres de granulométrie de type gravier recouverts d'une couche d'argile compactée de 1 m d'épaisseur.

6- Les piézomètres existants ou à créer pour l'étude ou la surveillance des eaux souterraines doivent être aménagés de manière à éviter la percolation de substances polluantes vers les eaux souterraines et être munis d'une fermeture étanche verrouillée. Les quatre piézomètres existants, à savoir celui situé en bordure de la parcelle n° 35, les piézomètres p4, p5 et p6 installés par SIMECSOL en 1995 pour le suivi de l'influence du gazoduc en bordure des parcelles n° 35 et 103 et situés sur la carte de l'annexe 5, doivent être conservés. Les sondages de reconnaissance non transformés en piézomètres et les piézomètres abandonnés seront rebouchés sous le contrôle d'un hydrogéologue.

B1. Dépôts et stockages Constructions, installations, équipements, activités, etc interdits réglementés existant création existant création n° Déchetterie x x Ordures ménagères x x Matériaux dits «inertes» (gravats, détritus divers) x x Centre de traitement ou de transit d’ordures ménagères x x Détritus, immondices x x Toutes matières fermentescibles x x Déchets industriels x x Tout produit susceptible d’altérer la qualité des eaux x x Déchets inertes, ruines x x Stockage produits chimiques x x 4 engrais x x phytosanitaires x x hydrocarbures x x 1 eaux usées x x 2 eaux pluviales x x 6 produits radioactifs x x produits fermentescibles x x 3 lixiviats x x 5

B2. Réglementation concernant les dépôts et stockages

Les stockages d'hydrocarbures seront interdits hormis ceux destinés au fonctionnement des installations d'eau potable (cf. fonctionnement des groupes électrogènes de secours) et ne dépassant pas 3.000 litres par unité de stockage. Ils devront être conformes à l'arrêté du 1er juillet 2004. La conformité des installations existantes sera vérifiée et au besoin leur mise à niveau sera effectuée. Les cuves d'hydrocarbures devront être équipées de sol étanche et de murs de rétention permettant de récupérer ces produits pour empêcher leur infiltration vers la nappe.

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C1- Réseaux et voiries Constructions, installations, interdits réglementés équipements, activités, etc existant création existant création n° Canalisations, EU industrielles x x réservoirs EU x x 1 domestiques hydrocarbures x x 1 produits x x chimiques EU de toute x x nature AEP Parkings x x Aires de pique-nique x x Aires pour les gens du voyage x x Aire de stationnement de x x caravanes, camping-cars, de véhicules ou engins à moteurs Stationnement de caravanes, x x camping-cars, camping hors des zones non aménagées Terrains de camping, de x x caravaning Voies de routes x x 2, 5, 6 communication voies ferrées x x chemins x x 2 pistes x x 2 Modification des conditions d’utilisation des voies de communication Fossés x x 3 Reprofilage fossés x x 3 Suppression fossés x x 3 Utilisation de résidus de mâchefer x x dans la réalisation de voies routières Utilisation des pistes et chemins x x 4 Transport de matières x x dangereuses par voie routière Utilisation de produits x x phytosanitaires pour l’entretien des accotements de chaussées, voies de communication et des espaces publics .

C2- Réglementation concernant les réseaux et voiries

1- Les canalisations souterraines existantes d'hydrocarbures et de transport d'eaux résiduaires avant ou après traitement doivent être étanches et faire l'objet d'un contrôle par un professionnel qualité au moins tous les cinq ans.

2- Les voies de communication existantes (routes, chemins et pistes) et à créer (chemins, pistes) seront acceptées sous réserve de ne pas dériver les circulations d'eaux souterraines, de ne pas drainer les eaux superficielles vers le Périmètre de Protection Immédiate des captages. La future déviation du CD 6113 ne devra nécessiter aucun déblai .

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3- Panneaux de signalisation Deux panneaux de signalisation de limitation de vitesse à 50 km/h et d'interdiction de stationner sur le chemin seront installés sur le chemin rural n° 8 dit de la Rivière d'Aude, à l'entrée dans le PPR et porteront la mention «Périmètre de Protection de Protection de Captage» avec la référence de l'arrêté préfectoral. Deux panneaux de fin de limitation de vitesse à 50 km/h et de fin d'interdiction de stationner seront placés à la sortie du PPR.

4- Les fossés devront évacuer efficacement les eaux de ruissellement, être enherbés, ou végétalisés. La création, le profilage et la suppression des fossés existants seront acceptés dans la mesure où ces travaux n'affecteraient pas la stabilité des sols et ne draineraient pas les eaux superficielles vers le Périmètre de Protection Immédiate des captages. La future déviation du CD 6113 devra être équipée de fossés bétonnés.

5- L'utilisation des pistes et chemins existants ou à créer sera restreinte aux besoins de service (véhicules de lutte contre l'incendie et de secours, de police, du service de l'eau, de l' ONC et de l' ONF), de propriétaires terriens et divers ayant droits).

D1- Constructions, interdictions

Constructions, installations, équipements, interdits réglementés activités, etc existant création existant création n° Habitations individuelles raccordées au réseau x x d’assainissement collectif Habitations individuelles non raccordées au x x réseau d’assainissement collectif Extension d’habitations individuelles raccordées x x au réseau d’assainissement collectif Extension d’habitations individuelles non x x raccordées au réseau d’assainissement collectif Habitations légères et de loisirs x x Immeubles collectifs x x Lotissements x x Cimetières x x Bâtiments industriels x x

usines x x municipaux x x 1 commerciaux x x ateliers x x d’élevage x x de stabulation x x agricoles x x Garages, bâtiments pour véhicules, engins x x agricoles Equipements connexes non conformes au code x x de l’urbanisme Changement de destination de bâtiments x x Extension de bâtiments autres que ceux destinés x x à l’habitation

D2. Réglementation concernant les constructions

Seuls seront autorisés les locaux techniques nécessaires à la bonne exploitation des ressources en eau potable des communes de CAPENDU et de DOUZENS.

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E1-Assainissements et rejets

Constructions, installations, équipements, interdits réglementés activités, etc existant création existant création n° Station d’épuration x x Installation de collecte et de traitement d’eaux x x agricoles ou industrielles Assainissements autonomes x x Rejets d’assainissement x x d’eaux usées x x d’eaux pluviales x x de boues industrielles x x de vinasses x x de déchets de distillerie x x

F1-Activités agricoles

Constructions, installations, équipements, interdits réglementés activités, etc existant création existant création n° Pacage, pâturage x x Parcage x x Stabulation x x Zones de regroupement d’animaux : x x affouragement, abreuvage, bloc de sel, etc Maintien du produit des fauches sur les x x parcelles Dépôts de fumiers aux champs x x Stockage de fumiers x x Stockage de produits phytosanitaires x x Abreuvoirs, abris à bétail x x Epandage fumier x x de lisiers x x engrais x x 5 d’eaux usées x x vinasses, déchets de distillerie x x et d’effluents de serres, surplus agricoles boues de station d’épuration x x produits phytosanitaires x x produits phytosanitaires par voie x x aéroportée Enfouissement de cadavres et déchets x x d’animaux Remplissage et lavage des pulvérisateurs x x utilisés pour le traitement des cultures y compris le traitement des forêts Colonnes de sulfatage x x Aires de lavage d’engins agricoles x x Drainage des parcelles agricoles x x Déboisement: coupe à blanc, layons, accès de x x débardage, …) Maraichage, jardins potagers x x 1 Viticulture x x 2 Cultures x x 5 Suppression de talus et haies x x Entretien des gazons x x 3 Stockage d’ensilage non aménagé x x Réseau d’irrigation x x 4

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F2- Réglementation concernant les activités agricoles

1- A cause de la teneur élevée de la ressource en nitrates, il est nécessaire d'éviter les apports en nitrates au niveau de la nappe alluviale très vulnérable à la pollution diffuse. Ainsi, le maraîchage et les jardins potagers seront interdits. 2- A cause de la pollution récurrente du captage par des pesticides, seule la viticulture biologique sera tolérée, sous réserve d'un usage modéré d'engrais organiques. 3- Les gazons ne seront entretenus que mécaniquement. 4- L'irrigation ne sera tolérée qu'à partir d'eau brute et sur les gazons et les secteurs d'agriculture biologique. Elle permet alors en effet une recharge la nappe en période de basses eaux. 5- Les cultures céréalières devront être très peu fertilisées, donc maintenues à faible rendement. 6- L'épandage d'engrais n'est toléré que pour des cultures à faible rendement.

G1- Autres activités

Constructions, installations, équipements, activités, etc interdits réglementés existant création existant création n° Installations Classées pour la Protection de x x l'Environnement soumises ou non à autorisation préalable à leur construction Aires de récupération, de démontage, de recyclage de x x véhicules à moteur ou de matériel d’origine agricole Dépôt d’épaves de véhicules à moteur ou de matériel x x agricole Aire de lavage de véhicules x x Cimetières x x Extension de cimetière x x Inhumations privées x x Parcs éoliens x x Activités industrielles x x Zones d'activités x x Réinjection des eaux issues d’un doublet géothermique x x Explorations et investigations (y compris les traçages) x 1 Pratique de sports motorisés x x

G2- Réglementation concernant les autres activités

Les traçages des écoulements souterrains devront être effectués sous contrôle d'un hydrogéologue et après information du gestionnaire du réseau d'eau potable public.

10.4. Périmètre de Protection Eloigné

Le Périmètre de Protection Eloignée commun aux trois puits : Station, St Maurice et La Garrigue, a pour fonction de protéger des pollutions leur aire d'alimentation potentielle commune. Ses contours diffèrent légèrement de ceux de l'aire potentielle, pour ne pas dépasser les limites de la commune de CAPENDU ou pour les rendre facilement repérables (ajustement à des routes ou à des petits cours d'eau).

Les prescriptions dans un Périmètre de Protection Eloignée ne peuvent être plus restrictives que la réglementation qui s'applique sur l'ensemble du territoire national. Les prescriptions qui suivent mettent l'accent sur les aspects les plus appropriés de cette réglementation pour la protection des eaux souterraines.

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Les mesures de protection, qu'il est recommandé de prendre en compte dans les plans d’aménagement, visent la partie du PPE située au nord de l'autoroute A9 et sont nécessitées par la très grande vulnérabilité de la nappe aux pollutions.

10.4.1. Mesures pour conserver l’intégrité de l’aquifère et de sa protection par rapport aux travaux d'excavation

 Puits et forages

Les puits devront, pour éviter d'être des points de pollution potentielle de la nappe, faire l'objet des mêmes aménagements que dans le PPR, permettant de mettre la nappe à l'abri des infiltrations polluantes à leur endroit. Les puits ou forages abandonnés devront être remblayés suivant les règles en vigueur.

Tout nouveau puits ou forage devra expressément être déclaré, réalisé selon les règles de l'art, et assujetti à l’évaluation de son impact quantitatif sur la ressource exploitée par les puits Station, St Maurice et La Garrigue. Les puits des parcelles n° 28, 1219 et 1630, les piézomètres SIMECSOL p1 et p2 (parcelle n° 1036), le puits Talavigne et les deux puits d'irrigation agricole du Col du Lière seront conservés pour servir de piézomètres et aménagés pour mettre la nappe à l'abri des infiltrations polluantes à leur endroit.

 Travaux hydrauliques

Les travaux hydrauliques existants et à créer, destinés à l' AEP ou d'utilité publique, seront acceptés sous réserve de ne pas dériver les eaux souterraines, ne pas drainer les eaux superficielles vers le Périmètre de Protection Immédiate du captage et après avis de la police de l'eau. Le façonnement du lit ou des rives des cours d'eau devra être limité pour laisser en place au moins 0,5 m d'épaisseur de colmatage sur le fond et les parois permettant une certaine protection de la nappe.

 Travaux de terrassement

Les fouilles, excavations et terrassements existants et à créer destinés à l' AEP ou d'utilité publique seront limités à la durée des travaux et rapidement remblayés avec les matériaux extraits ou des matériaux exempts de substances susceptibles de porter atteinte à la qualité des eaux et consistant en de l'argile compactée en tête sur une épaisseur de 0,5 mètre. La profondeur des fouilles ne dépassera pas 2 mètres.

 Carrières

Au nord de l'autoroute A9, l'ouverture de nouvelles carrières et gravières sera réglementée :

- le « carreau » de la carrière ne « devra » pas descendre en dessous d'une altitude permettant de conserver une garde de 2 mètres au-dessus des plus hautes eaux connues ; puis il devra être rendu parfaitement étanche au fur et à mesure de la progression du front de taille ; aucun stockage de matériaux ou de carburant et aucune manipulation de carburant ou de liquide de lubrification d’engin ne doivent y être effectués.

- la remise en état après exploitation implique l'utilisation de granulats ou d'autres matériaux exempts de substances susceptibles de porter atteinte à la qualité des eaux, avec impérativement 0,5 m d'argile compactée en tête, et une couverture de terre végétale en finition.

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- le remblai des anciennes exploitations devra être réalisé avec les matériaux du site (sauf s'ils présentent un risque pour la qualité des eaux) et/ou avec des matériaux exempts de substances susceptibles de porter atteinte à la qualité des eaux.

- l'activité de stockage et de concassage n'est pas autorisée sur la basse terrasse alluviale.

10.4.2. Mesures pour éviter la mise en relation de l’eau souterraine avec une source de pollution potentielle

 Stockages Les stockages d'hydrocarbures ne dépasseront pas 3.000 litres par unité de stockage et devront être conformes à l'arrêté du 1er juillet 2004. La conformité des installations existantes sera vérifiée et au besoin leur mise à niveau sera effectuée. Dans les habitations existantes, les cuves d' hydrocarbures éventuelles devront être équipées de sol étanche et de murs de rétention permettant de récupérer ces produits pour empêcher leur infiltration vers la nappe. L'ancienne décharge municipale (gravats et plastiques) plus ou moins enfouie repérée à 325 m au sud-est du puits Station dans un secteur d'affleurement de la nappe (voisinage de la parcelle n° 143) sera résorbée ou à défaut recouverte de terre compactée l'isolant des eaux s'infiltrant dans la nappe. C’est seulement sur d'éventuelles formations de couverture de nature argileuses (confirmées par des sondages de 5 mètres effectués sous le contrôle d’un hydrogéologue et soigneusement et rebouchés après observation), que seront admis les centres de traitement ou de transit de déchets. Ceux-ci qui devront être limités aux déchets strictement inertes et assujettis à une surveillance de la qualité de l’eau de la nappe à proximité et en aval hydrodynamique.

 Voiries Les fossés des routes départementales RD 6113 et RD 53 et de l'autoroute A9 devront évacuer efficacement les eaux de ruissellement. En outre un plan d'alerte et d'intervention en cas de pollution accidentelle par déversement accidentel d'un camion citerne sera établi à l'initiative de la mairie de CAPENDU en relation avec le Service Interministériel et de Défense et de Protection Civile de la Préfecture de l'Aude.

 Assainissement L'étanchéité des sols des sites de la station d'épuration et de la déchetterie sera vérifiée. Les rejets épurés de l'aire de service de l'autoroute A9 seront contrôlés tous les deux ans. La conformité des dispositifs d'assainissement autonome avec la législation en vigueur sera constatée par la collectivité puis contrôlée par celle-ci tous les cinq ans.

 Canalisations L'étanchéité de la conduite d'eaux usées de MARSEILLETTE suivant le chemin de service du Devès, et sa branche sud issue de CAPENDU, se rendant à la station d'épuration de CAPENDU sera vérifiée au moins tous les cinq ans. L'étanchéité de la canalisation de rejet à l'Aude de cette station d'épuration empruntant notamment le chemin n° 8 dit de la Rivière d'Aude, sera vérifiée tous les 5 ans.

L'étanchéité des conduites d'eaux usées industrielles et des bassins de traitement de la coopérative viticole de CAPENDU seront contrôlés tous les cinq ans.

Concernant le gazoduc, les piézomètres réalisés par SIMECSOL en 1995 seront conservés et la qualité de l'eau à leur endroit sera contrôlée tous les cinq ans.

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 Activités agricoles

En raison de la pollution récurrente des trois puits communaux par des pesticides, susceptible d'être originaire du Périmètre de Protection Eloignée, la culture biologique sera stimulée auprès des viticulteurs par les pouvoirs publics.

L’épandage de matières de vidange, de boues de stations d’épuration et de traitement d’effluents de toute nature, de surplus agricoles, des effluents de serres et de ceux liés aux bâtiments d’élevage et au parcage d’animaux, ne sera accepté que sur d'éventuelles formations de couverture de nature argileuses à confirmer par sondages.

Les éventuelles aires de lavage des véhicules et casses automobiles, les aires de stationnement de véhicules, les aires de remplissage et de lavage des pulvérisateurs utilisés pour le traitement des cultures et les installations de stockage de produits phytosanitaires (pesticides) devront être également étanches. Les eaux issues de ces installations devront être chaque fois récupérées dans un bassin de stockage en vue d'être collectées et transférées vers un centre de traitement adapté.

 CF. DOCUMENT ANNEXE 2 / PIECES GRAPHIQUES N°20- Erreur ! Source du renvoi introuvable.

10.5. Aménagements proposés

Les puits Station, St Maurice, et La Garrigue sont anciens et ne pénètrent que partiellement la nappe. Leur mode de captage par barbacanes et/ou par le fond (Puits Station, et probablement aussi St Maurice, La Garrigue) est vétuste donc peu efficace et peu filtrant à l'égard des particules fines pouvant être à l'origine des phénomènes intermittents de turbidité de l'eau pompée. Comme ces puits sont anciens (réalisés respectivement en 1931,1976 et 1967), il serait souhaitable de les remplacer par des forages captant la nappe sur la totalité de son épaisseur permettant en exploitant les réserves de la nappe d'accroître le volume journalier pompé en été et équipés d'un massif de granulats filtrants ainsi que d'une colonne de captage crépinée à fort coefficient de vides. De toute façon, il est impératif que tout démarrage brutal des pompes soit évité pour éviter l'entraînement des particules fines contenue dans l'aquifère.

En cas de problème sur el puits "Station" des pompages plus soutenus pourront avoir lieu sur le puits "Saint Maurice" et atteindre 630 m3/j à raison de 33 m3/h pendant 19 heures. Toutefois la reprise de l'exploitation de la source Sainte-Catherine qui a atteint 300 m3/j (en basses eaux 100 m3/j) peut permettre de moins solliciter le puits St Maurice

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11. Dispositions prévues pour assurer la surveillance de la qualité de l'eau

11.1. Mise en place des périmètres de protection

L'ensemble des captages communaux bénéficieront des périmètres de protection définis par l’hydrogéologue agréé. Ainsi, toutes les prescriptions y afférentes devront scrupuleusement être respectées pour protéger la ressource en eau à l’origine de l’alimentation en eau potable de la commune de Capendu.

11.2. Protection des installations

Actuellement, il n'existe pas de périmètre clôturé autour des captages. Dans le cadre de la régularisation administrative des captages, il sera nécessaire de clôturer les périmètres de protection immédiate. Ces clôtures devront être infranchissables (2 m de haut) avec un portillon fermant à clé.

Les systèmes de fermeture actuels des captages seront remplacés par des capots recouvrant en inox fermant à clé et étanches.

Tous les ouvrages A.E.P. (locaux de traitement, réservoirs…) sont munis d'un système de fermeture à clé.

11.3. Opération de contrôle et de surveillance

11.3.1. Suivi des volumes

Actuellement, ll existe un compteur de production situé à la sortie du pompage du puits "La Garrigue" cumulant la production des deux puits. Un compteur a été placé dans le puits "La Garrigue" pour comptabiliser le volume du puits "Saint Maurice" entrant dans ce puits. Il existe un compteur de production en sortie du pompage du puits Station.

Il existe également : - un compteur en entrée du réservoir AEP de Douzens, - un compteur en sortie du réservoir AEP de Capendu, - un compteur sur le maillage existant entre Douzens et Comigne, - un compteur sur les maillages existant avec la CdC Piémont d'Alaric avec Douzens et Capendu.

11.3.2. Dispositions prévues pour la surveillance des ouvrages A.E.P.

Des visites de contrôle des installations sont régulièrement réalisées la commune : - une fois par jour au niveau du réservoir avec contrôle du niveau d’eau dans le réservoir et relève du compteur d’entrée de réservoir. - visite quotidienne également au niveau du puits "La Garrigue" avec relève du compteur - visite "rapide" 2 fois par semaine au niveau du puits "Saint Maurice" et relève du compteur EDF tous les 15 jours.

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- une fois par semaine, visite au cours de laquelle les taux d’injection de chlore sont réglées afin d’obtenir une concentration de 0,3 mg/l en sortie de réservoir.

Des visites régulières des installations A.E.P. seront régulièrement réalisées par le maitre d'ouvrage pour assurer une bonne exploitation de l’eau. Le tableau suivant indique la nature des interventions ainsi que la fréquence des interventions à réaliser par le personnel chargé de la maintenance des ouvrages :

Ouvrage Nature des interventions Fréquence des interventions

 visite de simple contrôle visuel intérieur et extérieur  1 fois par jour

 nettoyage du puits (excepté partie captante) avec  1 fois par an entretien du P.P.I. Captages AEP  une fois par semaine (devra  relève de l'index des compteurs de production être noté l'index, le jour et l'heure de la relève)

 visite de contrôle du P.P.R. pour vérifier que les  une fois par mois prescriptions sont appliquées

 une fois par semaine (devra  relève des index de compteur de distribution être noté l'index, le jour et Réservoirs l'heure de la relève) A.E.P. et bâche de reprise  vidange et nettoyage des cuves  une fois par an

 manipulation des vannes de secteur et des vannes des Réseau A.E.P.  une fois par an réservoirs et des équipements d'exhaure des puits

Concernant les installations A.E.P. de Capendu, il existe un système de télésurveillance et de téléalarme sur les installations A.E.P. Dans le cadre de la mutualisation des ouvrages de production A.E.P., les puits "Saint Maurice", "La Garrigue" et la bâche de reprise seront également équipé d'un tel système.

11.3.3. Dispositions prévues pour la surveillance de la qualité de l’eau et le bon fonctionnement des installations de traitement

 Désinfection de l'eau

Actuellement : - les eaux brutes du puits de "Station" sont traitées par une désinfection par des injections d'hypochlorite de sodium (pompe doseuse asservie au démarrage des pompes) en sortie de pompage. - Les eaux brutes des puits "Saint Maurice" et "La Garrigue" alimentant Douzens sont également traitées par une désinfection par des injections d'hypochlorite de sodium à l'entrée du réservoir de Douzens. La pompe doseuse est asservie à une horloge.

Dans le cadre de la mutualisation des puits A.E.P., il sera réalisé une désinfection de l'eau à l'hypochlorite de sodium à l'entrée de la future bâche de reprise. L’asservissement de la pompe doseuse sera réalisé par un compteur général de production placé en entrée de la bâche de reprise. L'eau envoyée aux réservoirs communaux de Capendu et Douzens sera donc chlorée, avec contrôle des concentrations de chlore par un analyseur en continu en sortie de bâche.

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Les installations de traitement de Douzens devront être conservées pour maintenir les teneurs en chlore adéquates sur le réseau de distribution. En effet, étant donné le linéaire important entre la bâche projeté et le réservoir de Douzens, il se peut qu’il y ait besoin de rechlorer l’eau à son arrivée au réservoir pour maintenir des concentrations adaptées, l’objectif étant d’avoir 0,1 mg/l de chlore en tout point du réseau de distribution.

 Turbidité de l’eau

Le turbidimètre placé au niveau du puits « station » sera conservé. La turbidité de l’eau du puits La Garrigue sera considérée équivalente à celle du puits « Station ». Il sera ajouté un second turbidimètre au niveau de la chambre des vannes de la bâche sur l’arrivée du puits Saint Maurice. Ainsi, la turbidité des eaux prélevées sera parfaitement maitrisée pour fournir une eau conforme aux limites de qualité exigées pour la consommation humaine (≤ 1 NFU en sortie des réservoirs communaux). A noter qu’il sera conservé un espace libre suffisamment important dans la chambre des vannes de la bâche pour mettre un filtre à sable dans le futur. En effet, les fluctuations de la turbidité de l’eau du puits Saint Maurice ne sont pas bien connues. Ainsi, si le besoin se fait ressentir, il sera mis en place un filtre à sable pour abattre la turbidité en entrée de bâche.

 Suivi des nitrates

Un analyseur de nitrates en continu sera placé dans la chambre des vannes de la bâche de reprise sur l’arrivée du puits Station. Dans le cas où une pollution aux nitrates serait révélée, cet analyseur, couplé à un débitmètre, permettra : - soit de diluer les eaux du puits Station pour maintenir une concentration de l'ordre de 30 mg/l de nitrates dans la bâche de reprise, - Soit de couper complètement le puits Station si les concentrations venaient à être trop importantes. La bâche de reprise, faisant 75 m³, permettra tout de même de fournir 250 m³/j pour Douzens et 565 m³/j pour Capendu. Il n'y aurait donc pas de rupture du système de production malgré l'arrêt du puits « st ation ». A noter que seul le puits Station sera équipé dans un analyseur de nitrates. Dans le cas où les concentrations viendraient à augmenter, un système de télégestion avertira l’exploitation, la Lyonnaise des Eaux, qui réalisera en auto-contrôle des prélèvements pour analyser en laboratoire les nitrates sur les trois puits.

 Contrôle et maintenance des installations

Pour un bon fonctionnement des installations de traitement, des visites des installations et des interventions devront régulièrement être réalisées par l'exploitant comme stipulé dans le tableau suivant :

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Ouvrage Nature des interventions Fréquence des interventions

 Vérification du bon fonctionnement de la pompe doseuse : - vérifier le niveau dans le bac à chlore  1 fois par semaine - contrôle de l’afficheur en cas de signaux d’alarme en cas de dysfonctionnement.

 Mesure de la concentration en chlore des eaux : - en sortie de la bâche (objectif de 0,3 mg/l de chlore)  1 fois par semaine - En sortie des réservoirs communaux (objectif de 0,2-0,3 mg/l de chlore) Traitement de  Entretien de la pompe doseuse : chloration par - Nettoyage du bac de javel hypochlorite de - Nettoyage du circuit de la pompe doseuse à  3 fois par an sodium l’acide chloridrique pour éviter tout risque de cristallisation

 Maintenance de la pompe doseuse : - démonter les pièces d’usure, - nettoyer les pièces entartrées, - changer des clapets, - changer d’un doseur complet, - changer la canne d’injection  une fois par an - nettoyer du bac de javel, - remonter et remettre en service de la pompe - tester le fonctionnement de la pompe, - vérification des caractéristiques de la pompe doseuse.

 1 fois par semaine sur plusieurs points du réseau de distribution : Réseau de  analyse des teneurs en chlore de l'eau sur le réseau de - dans le centre village (mairie des distribution de distribution (objectif de 0,1 mg/l de chlore minimum en tout communes) Douzens et point du réseau) - sur les habitations les plus Capendu éloignées du réservoir A.E.P. de Douzens et Capendu

Les contrôles de la qualité de l’eau distribuée sont effectués plusieurs fois par an par des prélèvements de l'A.R.S. 11 (environ une dizaine par an). Les résultats d'analyses sont affichés sur le panneau d'affichage présent devant la mairie. La Lyonnaise des Eaux réalise également des analyses d’autocontrôle. En cas de problèmes détectés, la société fermière devra informer le plus rapidement possible les autorités sanitaires. Dans le cas où ces analyses révèleraient une pollution de la ressource ou bien simplement une non-conformité de la qualité des eaux, la mairie est contactée par l'A.R.S. par fax pour une transmission rapide de l'information. La mairie devra aussitôt prévenir les abonnés en déposant dans leur boite aux lettres une copie de l'analyse en question avec un courrier explicatif. Si le problème est d'origine bactériologique, les installations de traitement et les P.P.R devront être vérifiés. Un traitement choc avec un berlingot de chlore dans les ouvrages de stockage devra être réalisé avec l'accord préalable des autorités sanitaires.

Les analyseurs en continu de la turbidité et des teneurs en nitrates permettront d'alerter l'exploitant en cas de valeurs anormales et de suspendre la production temporaire d'un ou des ouvrages concernés.

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11.3.4. Télégestion et téléalarme

En plus des visites de contrôle et de maintenance des installations AEP, il sera mis en place un système de télégestion au niveau des puits, de la bâche de reprise et des réservoirs A.E.P. Les communications entre ces ouvrages se feront par liaison radio.

Les informations relevées seront les suivantes : - la turbidité de l’eau (suivi en continu des puits "station" et "Saint Maurice") avec alerte et arrêt d'un ouvrage en cas de dépassement de 2 NTU, - les concentrations en continu en nitrates de l’eau brute, avec alerte en cas de dépassement de 35 mg/l et plus importante sollicitation des puits "La Garrigue" et "Saint Maurice". Parallèlement, l'exploitant interviendra dans l'urgence pour réaliser des analyses de nitrates en autocontrôle au niveau des 3 puits et en sortie de bâche de reprise. - Les concentrations en chlore via l'analyseur de chlore en continu en sortie de la bâche de reprise, - Les dysfonctionnements du système de chloration avec alerte en cas de niveau bas du stockage de chlore, - les compteurs de refoulement en sortie de la bâche de reprise vers Capendu et Douzens, - les compteurs de production des puits, - les niveaux d'eau dans le réservoir A.E.P. de Douzens avec alerte de niveaux bas. Cette sonde de niveau asservira aussi le remplissage du réservoir à partir de la bâche. - défaut de fonctionnement des pompes des forages et de surpression en sortie de bâche, - défaut d'électricité au niveau des puits, de la bâche et du réservoir A.E.P. de Douzens - défaut de communication…

L'ensemble de ces données sont transmises au centre de surveillance de la Lyonnaise des Eaux situé à Carcassonne.

11.3.5. Tenue d'un registre d'exploitation/carnet sanitaire

La commune de Capendu a confié l'exploitation des ouvrages AEP (production, traitement et distribution) à une société fermière, la Lyonnaise des Eaux. Chaque année, l'exploitation remet un rapport annuel au maitre d'ouvrage faisant office de registre d’exploitation et de carnet sanitaire. Il comporte notamment : - les opérations de surveillance, d’entretien et de maintenance réalisée sur les captages, le réservoir, le traitement et le réseau de distribution, - tout incident survenu sur les installations, - les relevés de compteur de distribution et production, avec calcul du rendement de réseau.

Une fois les travaux de mutualisation réalisés, la Lyonnaise des Eaux s'occupera de l'exploitation des 3 puits et de la bâche de reprise.

En cas de dysfonctionnement des installations, la Lyonnaise des Eaux répare dans la mesure du possible les défauts décelés ; en cas de problèmes plus graves, la commune fait appel à des organismes spécialisés.

Quant à la commune de Douzens, l'exploitation de la sortie de la bâche de reprise jusqu'aux abonnés sera toujours réalisée en régie. La commune devra également tenir un registre d'exploitation et un carnet sanitaire.

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11.3.6. Interconnexion

Les mesures de sécurité concernent également les possibilités d’interconnexion avec les communes aux alentours. La commune de Douzens est maillée avec la commune de Comigne et la conduite de la communauté de communes de Piémont d’Alaric qui servent en secours ou en complément des ressources en eau communales. La commune de Capendu est également maillée avec conduite de la communauté de communes de Piémont d’Alaric en secours ou en complément.

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C. Evaluation économique

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1. Evaluation du coût du projet

1.1. Les frais d'étude et de procédure

Avis sanitaire de l’hydrogéologue agréé ≈ 2000,00 € H.T.

Etudes et dossier de demande d’autorisation préfectorale (ENGEO) ≈ 9 000,00 € H.T. Analyses des eaux brutes pour l’obtention d’une analyse complète ≈ 4 500,00 € H.T. de première adduction Les indemnités du commissaire enquêteur ≈ 900,00 € H.T. Frais de géomètre expert (bornage du PPI) et détachement ≈ 1000,00 € H.T. parcellaire) Frais d'acquisition de la partie de la parcelle n°560 * ≈ 500,00 € H.T. TOTAL ≈ 17 900,00 € H.T.

*Evalué d’après le prix moyen des terres et près- Ministère de l’Agriculture

1.2. Les frais de travaux

MUTUALISATION DES PUITS

 Puits Saint Maurice - Réhabilitation de l'ouvrage : création d'une margelle bétonnée, capot de fermeture étanche verrouillable - mise en place de la clôture du périmètre de protection immédiate

- mise en place d'un caillebotis inox dans le puits ≈ 28 750,00 € H.T. - mise en place d'une nouvelle armoire électrique - fourniture et mise en place de 2 pompes immergées de 30 m³/h pour 13 m HMT fonctionnant en alternance - mise en place de deux nouvelles colonnes d'exhaure en inox DN100 mm

 Puits Station - Réhabilitation de l'ouvrage : création d'une margelle bétonnée, capot de fermeture étanche verrouillable - mise en place de la clôture du périmètre de protection immédiate - mise en place de deux nouvelles colonnes d'exhaure en inox DN100 mm ≈32 600,00 € H.T. - fourniture et mise en place de 2 pompes immergées de 15 m³/h pour 8 m HMT fonctionnant en alternance - Mise en place d'un analyseur de nitrates en continu - Mise en place d'un débitmètre (permettant ainsi d'évaluer les concentrations en nitrates injectées dans le réseau

 Puits La Garrigue - Réhabilitation de l'ouvrage : remplacement de l'armoire électrique obsolète, création d'une margelle bétonnée, capot de ≈22 500,00€ H.T. fermeture étanche verrouillable - mise en place de la clôture du périmètre de protection

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immédiate - Mise en place d'un débitmètre - fourniture et mise en place de 2 pompes immergées de 9 m³/h pour 6 m HMT fonctionnant en alternance

 Construction d'une bâche de reprise - réalisation du génie civil de la bâche de reprise (radier, banches, revêtement d'étanchéité intérieure de type composite, à base de liant de synthèse armé stratifié - réalisation du génie civil de la chambre des vannes - équipement hydraulique de la chambre des vannes (pompes de surpression, 2 par communes fonctionnant en alternance, de 25 m³/h pour Capendu et 20 m³/h pour Douzens), canalisation et ≈181 200,00 € HT pièces de fontainerie en fonte, vannes - turbidimètre sur l'arrivée de Saint Maurice - analyseur de chlore en continu - amenée des canalisations d'adduction dans la chambre des vannes

 Télégestion - Mise en place de 3 automates (Saint Maurice, bâche et réservoir de Douzens) avec module radio - Mise en place de 4 antennes - Mise en place d'une sonde de niveau dans le réservoir de ≈18 300,00 € HT Douzens - Mise en place d'une sonde de niveau dans le réservoir la bâche de reprise

 Frais de Maîtrise d'œuvre ≈23 000,00 € HT

TOTAL ≈ 306 350,00 € H.T.

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2. Programme de réalisation des travaux

Les études de suivi et les travaux mentionnés par l’hydrogéologue agréé ayant trait à la protection des ouvrages (mise en place de la clôture du périmètre de protection immédiate, amélioration du captage, …) seront réalisés dans les plus brefs délais.

3. Indemnisation

Aucune incidence particulière n’étant observée, la procédure ne semble ouvrir droit à aucune indemnisation.

4. Conclusion

Les puits "Saint Maurice", "Station" et "La Garrigue", qui, dans le cadre de leur mutualisation alimenteront les communes de Capendu et Douzens, bénéficient d’un avis sanitaire favorable. Il n’y a aucune autre solution permettant à ces communes d’atteindre leurs objectifs à un coût comparable.

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