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Le coin des particuliers

Des personnes mal attentionnées tirent à la carabine les chats en pleine journée au villa- ge. Mon chat a été touché à la patte arrière. Conclusion : tibia cassé donc pose d’une bro- che qui coûte la modique somme de 394 € pour l’opération, sans compter les soins et le retrait de la broche dans 2 mois. Donc une plainte a été déposée à cet effet à la gendar- merie sur conseil du vétérinaire. J’espère que la personne s’est reconnue et qu’elle a « peut-être » des remords.

Estelle Issemann

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Recette

Gâteau au chocolat

Ingrédients :

4 œufs 150 g de sucre 200 g de beurre 200 g de chocolat à cuire 70 g de farine

1. Mélanger les jaunes d’œufs et le sucre. 2. Ajouter le beurre et le chocolat préalablement fondus ensemble au micro- ondes. 3. Ajouter les 4 blancs battus en neige, et 70 g de farine. 4. Remplir un moule en silicone rond ou dans un moule chemisé. 5. Faire cuire à chaleur tournante à 180° pendant 20 à 30 minutes.

Ne pas trop cuire pour garder le fondant à l’intérieur. Piquer avec un couteau pour vérifier la cuisson. Ne pas laisser dans le four.

BON APPETIT

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Les brèves des associations

Musons et Créons

Peut-on sauver le soldat Hugoniot ?

La tâche essentielle qui incombe à Musons et Créons, évidemment, c’est de faire vivre le musée de la pince, et l’association s’y entend assez bien, il me semble. A cette fin, les membres de Musons et Créons ont étudié la genèse de la pince à Montécheroux, ont retenu des noms qui ont contribué à son développement.

Parmi ces noms, il en est un qui est incontourna- ble, il s’agit de Lucien Hugoniot, fabricant à Montécheroux depuis 1872. Son histoire est in- téressante, car elle conditionne quasiment la création d’une des plus grandes maisons du 20è- me siècle. Ce qui nous interpelle ici, c’est la me- nace qui pèse sur Lucien Hugoniot ou plus exac- tement sa tombe. Lucien Hugoniot est mort en 1900 et sa tombe risque de disparaître, pourtant, elle n’est pas délabrée, il s’agit d’un imposant obélisque à l’en- trée du cimetière protestant. A Musons et Créons, on considère qu’il fait partie de l’histoi- re, du patrimoine de notre cité. Alors, si cela était possible, on aimerait bien que ce témoin de la prospérité du village ne soit pas effacé.

Qui était donc ce personnage qui a un lien de parenté très éloigné avec les Hugo- niot qui vivent encore au village, ce n’était pas la même branche.

Lucien Hugoniot est né en 1839, il fait son apprentissage d’horloger à Montbéliard. Du 21 juillet 1860 au 24 juillet 1863; il est ouvrier à la Chaux-de-Fonds. En 1863, il épouse Elise Tissot du Locle. En 1864, il est employé à la fabrication à Montéche- roux. En 1866, il est employé de commerce à Montécheroux, 1867 voit la naissance de son fisl Jules Hugoniot qui aura deux sœurs : Fanny qui épousera Berthoud de Lac Chaux-de-Fonds et Adèle qui épousera Brobeck. En 1872, Lucien est fabricant à Montécheroux.

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La Maison Hugoniot-Tissot

C’est du 21 juillet 1860 qu’est daté l’acte portant la création de la Maison Hugoniot- Tissot, mais le nom n’apparaît, parmi les fabricants de Montécheroux, dans l’annuaire du , que vers 1880. C’est à cette époque que Lucien Hugoniot qui tient un maga- sin de fournitures d’horlogerie au Locle, et fait la navette entre la Suisse et Monté- cheroux pour surveiller ses produits, prend la suite de Pierre Besançon et fait travail- ler les ouvriers de ce dernier à Montécheroux.

Associant le nom de son épouse Elise Tissot au sien, Lucien Hugoniot est ainsi à l’origi- ne de la Maison Hugoniot-Tissot, qui fut une des deux plus grandes entreprises de Montécheroux au XXème siècle. En 1884, son épouse décède dans un accident de chemin de fer. Entreprenant et audacieux pour l’époque, Lucien Hugoniot avait monté, en 1885, une petite usine à Pierrefontaine-les- où il faisait fabriquer surtout des tours d’horloger. En 1886, en secondes noces, il épouse Elise Perrelet. Vers 1887, il rachète les immeubles possédés à Montécheroux, par Pierre Besançon : La Caserne, la maison Roland...et il déménage son usine de Pierrefontaine, pour l’instal- ler à Montécheroux : une usine actionnée par une machine à vapeur, ce fut « La fabri- que », sise rue de Saint-Hippolyte, dotée d’une haute cheminée démolie au début des années 1960. Cette machine à vapeur devait utiliser l’eau d’un étang dont Lucien Hugo- niot était riverain. Mais cette eau servait aussi à faire fonctionner un battoir de son concurrent Louis Gueutal. Ce dernier, ainsi que d’autres riverains lui intentèrent un procès. De dépit, Lucien Hugoniot, qui avait acquis l’ancien moulin banal de Liebvillers, y démé- nagea vers 1892, l’usine de Montécheroux. Cette nouvelle usine de Liebvillers, action- née par l’eau d’un ruisseau retenue par un étang, porta un grand coup à la main d’œuvre de Montécheroux, spécialement aux forgeurs de grosses pièces, car l’usine fabriquait les ébauches de pinces qui étaient ensuite terminées à Montécheroux, par les limeurs, avant de retourner à Liebvillers pour être polies.

cheminée

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De 1892 à 1896, Lucien Hugoniot est maire de Montécheroux. A sa mort, en 1900, son fils Jules Hugoniot lui succéda et la Maison devint « LHugoniot-Tissot Jules Hugoniot fils, successeurs ». Enfin, par acte du 21 janvier 1921, la société devint « Maison Hu- goniot-Tissot Hugoniot-Perrenoud et Cie successeurs ». L’entreprise utilisa toujours la forge de Liebvillers, mais, grâce à l’électricité, elle fit installer un atelier de polissage à Montécheroux, dans le bâtiment de l’actuel musée de la pince. De plus, en 1926, elle installa les limeurs dans « La fabrique », rue de Saint-Hippolyte, imitant ainsi l’usine Ducommun-Marti et marquant bien la tendance à regrouper en usine les ouvriers à domicile. Le 10 novembre 1967, l’entreprise, à titre de fusion, absorba l’autre grosse entrepri- se de Montécheroux, les anciens établissements Ducommun-Marti, et le 28 décembre 1967, l’ensemble prit le nom de « Forges de Montécheroux », F M X, sous le contrôle des « Aciers et Outillages Peugeot », A O P.

Au musée

Le bilan de la fréquentation est fort satisfaisant. Ferréoline, notre guide émérite a vu arriver bon nombre de groupes très intéressants. Dommage que la disposition pro- visoire du musée (conséquence de l’invasion de la mérule) ne permet pas aux visiteurs de se laisser tenter par les produits dérivés ! On espère une réinstallation rationnelle très prochainement.

L’exposition temporaire d’été 2015

On a tranché, ce sera « Montécheroux lieu(x) de culte (s), 10 siècles d’histoire et de patrimoine religieux ». Elle se présentera en 4 parties : De Monte Escherolo à Montécheroux Une longue guerre de religion 1565-1790 Montécheroux terre d’accueil (s) 18° 19° siècles Le patrimoine religieux de Montécheroux.

Une telle entreprise ne se conçoit qu’avec un nombre important de documents visuels. Alors, si vous possédez des objets, des documents écrits, des photos, des anecdotes, des tenues particulières qui se rapportent à ce sujet, n’hésitez pas à nous les propo- ser. Merci d’avance. Et Bonne année à tous.

Michel Bonnet

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Au Football Club

Un nouveau cycle se mettrait-il en place ?

A la fin de l’été, avant la reprise du championnat, on avait bien senti comme un frémissement, un renouveau, au sein du F C M. Différents travaux autour du terrain, à l’intérieur des vestiaires, des mots échangés sur le ton de la bonne humeur, du respect mutuel, des matches amicaux prometteurs, un environne- ment bon enfant avaient permis de penser que la saison s’engageait sous de bons auspices. On était loin de s’imaginer que cet engouement nouveau allait induire une phase d’automne de rêve pour les Bleus. Ils sont champion d’automne, invaincus, mieux, ils sont les seuls dans le district de Belfort-Montbéliard, à avoir gagné tous leurs matches, et parfois, par des scores extravagants : 9-0 contre Trévillers, 6-2 contre Saint-Hippolyte. Ce qui est patent, quand on vit avec ce groupe, c’est son aptitude au sourire, à la bonne humeur, à la convivialité, à la générosité, les poignées de mains respirent la franchise, la joie de se retrouver, le respect mutuel. Peut-être, en l’espèce, est-ce aussi important que la technique footballistique ? Une évidence aussi, fort de mes 54 licences au sein du F C Montécheroux, je puis vous affirmer que je n’ai jamais vu des Bleus privilégier autant le jeu collec- tif, la circulation du ballon. Il y eut sans doute, par le passé pas si lointain, des équipes plus performantes au niveau des résultats, mais des équipes locales pra- tiquant un jeu aussi bien léché, je n’en ai point vu. Un autre facteur de cette réussite tient à l’environnement de l’équipe, et cela, c’est une nouveauté. En effet, les charmantes compagnes des Bleus s’investis- sent à leur manière, en prenant pour la propreté des locaux, l’ouverture de la buvette, la confection de crêpes ou de gaufres délicieuses, le service des repas, leurs voix pour les encouragements, le réconfort des acteurs. Elles sont actives, proches des joueurs, et ça se remarque...Il se crée ainsi une ambiance propice aux succès présents et à venir. Mais, arrêtons ici la dithyrambe, car la saison n’est pas terminée et, c’est en juin que viendra ou non la consécration.

Qui sont-ils donc ?

Angelo Pistidda l’entraîneur, Cédric et Loïc Bolle, Anthony Cartier, Mathieu Guillier son beau-frère, Kevin Bulliard son cousin, Eric Chipeaux, Georges Maxi- me le gardien de but, Anthony Girardin, Michaël Girardin l’inamovible capitaine, Damien Jeannot, Yannick Lebreton, Benjamin et Jean-Baptiste Ligier, François Marti, Julien Moesch, Matthieu Poupeney, Sylvain Raimondi, Laurent Rebert, Philippe Scalco, Joachim Basselin son beau-frère, Samuel Tirole, Paul Tuetey.

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Une énigme proposée au Bleus

Les scores fleuves réalisés par les Bleus m’ont incité à rechercher dans les archives des périodes aussi favorables pour nos couleurs. Le hasard m’a mis en présence d’un article de presse du 27 janvier 1929, dans le journal « Le Pays de Montbéliard, Journal Républicain Démocratique, paraissant deux fois par semaine, le mercredi et le samedi » qui titrait ce- ci : A Meslières—F C Montécheroux bat AS Meslières, 10 à 2. Bonne partie d’entraînement pour l’A S Meslières qui fit mieux que résister à ses adversaires en inquiétant fréquem- ment leur défense. La question posée était : « Un évènement largement diffusé dans la presse régionale (Pays de Montbéliard, journal républicain et démocratique) concernant la vie du club dont tu por- tes les couleurs, s’est produit le dimanche 27 janvier 1929. De quel évènement s’agit-il ? Beaucoup se sont précipités sur internet, passant des heures devant l’écran, en vain, cons- tatant amèrement que les moyens modernes d’information ont parfois des limites. La ré- ponse a été trouvée, par un autre biais qui fait intervenir une communication plus humaine. Le gagnant, car il y a forcément une récompense, est le jeune Bastien bien aidé par sa ma- man, il vous expliquera peut-être sa démarche qui peut se résumer ainsi : c’est en parlant, en se rencontrant que l’on s’entend…

Allez les Bleus ! Et meilleurs vœux à tous…

Michel Bonnet

Ils faisaient peut-être partie de l’épopée de 1929...Sur ce cliché de 1925, ils ont pour noms, dans le désordre : Jean Schmidt, Gaston Schmidt, Marcel Mélières, Léo Mélières, Gaston Ducommun, Gil- bert Lamy, Roger Mélières, William Abry et Voinet et Saillet de Saint-Hippolyte. Les reconnaissez-vous ? Et le onzième ?

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LE MARCHE DE NOEL DU PONT DES ECOLIERS

Et voilà, une réussite de plus pour l’association du Pont des Ecoliers avec le marché de Noël qui a eu lieu le 13 décembre dernier en partenariat avec les écoles de et Montécheroux .

Un grand merci aux instits pour leur merveilleux spectacles et leur aide et un grand bravo à tous nos petits et grands artistes .

Mille merci à la présence de Mme Garet pour nous avoir conté ses merveil- leuses histoires, à M. Lorenzini et sa troupe pour son spectacle ,

Merci à Estelle et Alex ISSEMANN , pour leurs merveilleuses barbes à papa dont l’inté- gralité des ventes est reversée à l’association .

Que de joie, de voir le bonheur et le sourire de nos enfants , se lire sur leur visage à l’arrivée de M. le Père Noël qui a su les combler en leur offrant de succulentes papillo- tes, merci à vous très cher Père Noël .

Cette année, quelques nouveautés, qui je le crois ont fait plaisir à beaucoup d’entre nous avec la distribution de chocolat à toutes les classes de Chamesol et Montécheroux et la mise en place de la vente de châtaignes, de pommes d’amour et d’une envolée de ballons.

Mais n’oublions pas, la vente des biscuits Billiotte, une méga réussite avec + 4000 euros de vente !!!! Un énorme merci à tous les gourmands !!!!

Je tiens tout particulièrement à remercier personnellement certains d’entre vous, sans qui la préparation du marché n’aurait pu avoir lieu , merci Angélique, Carine, Sybille, An- ka, Isabelle, Céline et bien d’autres .

Maintenant le marché de Noël étant fini, ne nous reposons pas sur nos lauriers et place à notre prochaine vente, les chocolats de Pâques dont la vente commencera début fé- vrier puis place à la réflexion pour notre 1 er loto !!!!

Notre devise cette année étant RENOUVEAU, faites moi partagez vos idées et vos en- vies pour toujours voir plus haut …

Chers Amis du pont des écoliers, je vous dis à bientôt .

Hervé Président de l’association

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Le père Noël chez les pompiers

En ce dimanche 14 décembre, le père Noël était attendu à la caserne des pompiers, pour la traditionnelle remise des cadeaux.

Et rien ne peut faire plus plaisir au père Noël que d’aller rendre visite aux pompiers du village !

Il adore gâter les enfants de ceux qui consacrent une grande partie de leur temps libre à sauver des vies… Le père Noël a beaucoup d’admiration pour eux, et il incite les jeunes recrues à ve- nir rejoindre la grande famille des soldats du feu ; lui-même irait bien, mais il est déjà très occupé… et beaucoup trop vieux !!!

Trop mignon de voir ces pe- tits bouts de choux appro- cher avec appréhension de ce père Noël...et de les voir prendre du bout des doigts leurs volumineux cadeaux et papillotes.

L’après-midi se terminera dans la bonne humeur, autour d’une table, à déguster la traditionnelle bûche de Noël.

Un seul message des pompiers : ils sont là pour vous venir en aide en cas de problè- me, alors, n’hésitez pas à les appeler en composant le 18.

Ils vous souhaitent tous une bonne année 2015.

Les pompiers de Montécheroux

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Compte rendu succinct des réunions de conseil

Convention périscolaire avec la commune de Chamesol

Vu la mise en place d’un accueil périscolaire, à compter du 2 septembre 2014 dans la sal- le des fêtes de Chamesol, Considérant que le lieu d’accueil est provisoirement fixé à la salle des fêtes de Chame- sol, dans l’attente d’un projet de bâtiment sur le territoire de la commune de Montéche- roux, Considérant qu’une convention a été signée par les communes de Chamesol et Montéche- roux avec l’association « Les Francas » pour la prestation d’accueil et d’activités loisirs. Madame le Maire présente la convention avec la commune de Chamesol, de répartition des dépenses de fonctionnement afférentes aux locaux occupés pour le fonctionnement du périscolaire. Le conseil municipal, après en avoir délibéré autorise Madame le Maire à signer cette convention et toute pièce y afférent.

ONF Vente coupe de bois (adjudication du 12 septembre 2014) à la SARL Miotte Henri pour un montant de 4 064 €.

Tarifs redevances communales 2015 : pas d’augmentation par rapport aux tarifs 2014

Assainissement Branchement : 29,55 € 1° tranche (jusqu’à 200 m3) : 0,42 €/m3 2° tranche (au-dessus de 200 m3) : 0,38 € Voirie Garage : 0,40 €/m2 Surface couverte : 0,32 €/m2 Jardin : 0,24 €/m2 Minimum de facturation : 9,45 € Affouage 10,30 € le stère Distillation Une journée (habitants la commune) : 14,35 € Une journée (non habitants la commune) : 28,70 €

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Etat Civil 2014

Naissances :

POULLIER Erwan : 2 janvier LEMAIRE Diego : 13 janvier GREMILLET Milan : 4 avril ROULET Rémi : 31 octobre

Décès :

LACHAT Gervais : 22 avril ABRAM Andrée : 26 août THIEBAUD Jeannette : 1er septembre DONZELOT Jeannette : 27 octobre BOILLOT Roger : 15 décembre NIQUET Bernadette : 30 décembre

2014 : 4 naissances et 6 décès

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Trombinoscope

Hanoï 1887

Gilbert Baudoin, l’éminent historien de Mu- sons et Créons a produit quelques notes sur l’exposition de Hanoï en 1887 où l’entreprise Hugoniot-Tissot de Montécheroux a présenté ses produits et reçu une médaille de bronze. En voici quelques bribes relatant la teneur.

Hanoï 1887, n’est pas une exposition univer- selle, c’est une exposition des productions les plus diverses des entreprises locales et des entreprises de la métropole, une exposition destinée à montrer aux Indochinois qu’ils ont des ressources certes, mais aussi qu’ils rejoignent une grande puissance mondiale : la . (Le Tonkin vient d’être rattaché à la France et forme avec les autres terri- toires conquis : l’Annam, le Laos, le Siam, la Cochinchine, le protectorat de l’Annam et du Tonkin). L’exposition a lieu en mai juin 1887 et se divise en deux parties : un espace pour les entreprises locales et un autre pour celles venues de France, c’est dans cet espace que l’on trouve la Maison Hugoniot-Tissot et ses modèles d’outils pour horlogers et bi- joutiers. Le Pays de Montbéliard y est bien représenté : « Les fils de Peugeot frères » de , outils et quincaillerie, « Peugeot Constant et Cie » de Sous-Roches avec des machines à coudre accompagnent l’entreprise de Montécheroux. Comment se sont-ils retrouvés si loin et sur une terre si fraichement pacifiée ? L’Etat a fortement encouragé cette démarche en défrayant totalement le long voyage en ba- teau et le séjour des exposants. Il a fait incontestablement jouer la fibre patriotique autant que l’intérêt économique de ce genre de manifestation.

Les centaines de participants ont eu droit à une médaille, un diplôme ou une citation. La récompense de la Maison Hugoniot-Tissot est bien visible au mu- sée de la pince, c’est une médaille de bronze mentionnée dans le palmarès du journal officiel du 3 juillet 1887.

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