Compléments au dossier CNPN

PROJET D ’EXTENSION DE L ’ISDND DU PIHOURC (31)

SIVOM St Gaudens- Montréjeaux-Aspet-Magnoac

Mai 2017

1 Préambule

Ce document constitue une note de compléments annexée au dossier de dérogation, visant à apporter des éléments de réponse et de précisions quant à certains points soulevés par la DREAL sur le dossier de demande de dérogation, dans le cadre de l’instruction.

2 I. « Justification de l’absence de solutions alternatives : precisions quant à la localication du projet et à ses caractéristiques »

a. Historique du site de Pihourc

Les grandes étapes de l’exploitation du site :

• 1976 – 1993 : Exploitation du CET de Liéoux 1 par la commune de Saint-Gaudens. • 1995 – 1996 : Rachat du site par le SIVOM et réhabilitation de Liéoux 1, c’est-à-dire mise en place de réseaux de captage du biogaz et des lixiviats. • 1996 – 2012 : Exploitation du site de Pihourc 1 par le SIVOM. • 2012 – 2035 : Exploitation du site de Pihourc 2 par le SIVOM. • 2035 – 2065 : Suivi post-exploitation.

Pihourc 2 :

• 2007 : Dépôt du dossier de demande d’extension. • 2008 : Arrêté d’autorisation d’exploiter Pihourc 2. • 2010 : Travaux préparatoires à la création du futur casier n°6 de déchets rive droite du Barrail. Terrassement et busage du ruisseau le Barrail. • 2011 - 2012 : Création de bassins supplémentaires (pluvial et lixiviats). Création du casier 6 : Terrassement et étanchéité, mise en service du casier 6 en mars 2012.

Afin de protéger les espèces protégées présentes sur la Lande de Couscouil et mises en évidences par l’étude d’impact, le site de Pihourc 2 est exploité en 2 phases :

− 2012 – 2021 Phase 1 : Les casiers 6 et 7 sont construits en fond de vallée, en dessous des pieds d’iris graminée identifiés. Afin de s’assurer que ces pieds ne seront pas impactés par les travaux et l’exploitation des casiers 6 et7, une clôture provisoire est installée pour délimiter des zones d’exploitation des zones à protéger. La piste d’accès au quai de déchargement des déchets des casiers 6 et 7 se situe également en dessous de la clôture. − 2021 – 2035 Phase 2 : Cette phase correspondant à l’exploitation des casiers 8 et 9 situés au-dessus des casiers 6 et 7, c’est-à-dire sur la zone où se trouvent les espèces protégées. Afin d’exploiter les casiers 8 et 9, la création d’une nouvelle piste et d’un nouveau quai de déchargements au-dessus des futurs casiers est nécessaire. La clôture devra également être déplacée.

L’ensemble de ces travaux préparatoires et la création du casier 8 devra avoir lieu entre 2018 et 2020, en intégrant les mesures et les phasages du dossier de demande de dérogation « espèces protégées ».Pour cela l’Assistant à Maîtrise d’Ouvrage doit être recruté mi-2017 afin qu’il établisse le programme des travaux, ceci afin de recruter le Maître d’œuvre qui suivra les travaux au second semestre 2017.

b. Pourquoi le Pihourc A la fin des années 90, le CET de Clarac arrive en fin d’exploitation et le SIVOM doit trouver un

3 nouveau site pour traiter l’ensemble des ordures ménagères du SYSTOM des Pyrénées. Le site de Pihourc a ainsi été choisi pour traiter les déchets pour les raisons listées ci-après :

• L’éloignement des riverains : L’analyse démographique porte sur les communes de Liéoux et qui accueillent le site de Pihourc, ainsi que sur les communes de Larcan, Saint-Marcet, Saint-Gaudens et Saux-et-Pomarède qui se situent dans les environs du site. La population de la zone d’étude s’élève à 13 158 habitants en 2014, en augmentation de 1,52% par rapport à 2009. Les communes de Saint-Gaudens, Latoue et Liéoux enregistrent une augmentation sensible de leur population, Saint-Marcet, Saux-et-Pomarède et Larcan enregistrent une chute sensible de leur population. Le site de Pihourc est éloigné des centres bourgs de Latoue à 1,5 Km au nord-est, de Larcan à 2,5 Km au nord-ouest et de Lièoux à 1 Km au sud-est ; Saint-Gaudens se situant à 4 Km au sud. La population aux abords du site étudié reste limitée et correspond essentiellement à des occupants de résidences principales. Les lieux dits et habitations les plus impactées par le site en raison de leur proximité ou de leur position sous les vents sont les suivantes : - « Neuve-Saint-Matin » à 600 m à l’ouest des casiers de déchets ; - « Lamouret » à 600 m au sud des casiers de déchets ; - « Lièoux » à plus de 850 m au sud-est du site, sous le vent ; - « Carboué » à plus de 850 m à l’est du site. Le fichier National des Etablissements Sanitaires et Sociaux (FINESS) recense 36 établissements sur la commune de Saint-Gaudens. Ces établissements se situent dans le centre-ville éloigné de 4 Km du site. Les ERP les plus proches du site sont au nombre de 8 et sont situés dans les communes de Larcan, Latoue, Saux-et-Pomarède et Saint-Gaudens.

• La topographie du site :

Le site s’inscrit dans un vallon orienté est-ouest et d’altitude moyenne 380 m NGF. Il est délimité : - Au nord par les « Côtes de Couscouil » culminant à 490 m NGF (460 m moyen), - Au sud par un relief d’environ 330 m NGF. - Le massif de déchets du site de Pihourc 1 s’appuie sur le relief sud en rive gauche du Barrail, il culmine à 420 m NGF, - Le massif de déchets du site de Pihourc 2 comble le vallon, il s’appui au nord sur les Côtes de Couscouil et au sud sur les talus de Pihourc 1, il culminera à 420 m NGF. - Cette configuration permet une bonne intégration du site dans le paysage local.

• La nature de son terrain : Le site de Pihourc est localisé sur un ensemble de marnes sableuses ou argileuses, à débit écailleux et cassure conchoïdale. Elles peuvent alterner avec des calcaires, des niveaux calcareo-argileux ou calcaréo-gréseux d’épaisseur décimétrique. Ces marnes sont surmontées par des formations calcaires appelées calcaires nankin. Plus au sud, les terrains sont formés de molasse. Superficiellement, ces terrains sont recouverts en fond de vallon d’alluvions fluviatiles, notamment à l’aval du vallon du Barrail et de la Noue. L’ensemble de ces aspects fait que le terrain est de faible perméabilité et donc adapté à l’activité de stockage des déchets.

• Les aspects hydrologiques et hydrogéologiques :

4 o Le site de Pihourc s’étire le long d’un thalweg drainé par le ruisseau du Barrail. Ce cours d’eau d’une longueur de 2 Km prend sa source 1,5 m en amont du site et se jette dans le ruisseau de la Garrie. Après un parcours d’un peu plus de 1 Km le ruisseau de la Garrie rejoint la rive droite de la rivière de la Noue qui est un affluent de la Garonne. Le ruisseau du Barrail a été busé sur 950 mètres afin de la protégé d’un impact potentiel du site. o La nappe alluviale la plus proche est située à 7 Km du site de Pihourc et du vallon du Barrail. o Les seuls prélèvements d’eau à usage agricole autorisés en 2006 sont localisés dans le lit majeur de la Garonne à plus de 6 Km du site. o Il n’y a pas de captage d’AEP près du site et sur les communes limitrophes. Les captages AEP exploités sont situés en rive gauche de la Garonne dans sa nappe alluviale (l’un à 10 Km au sud- ouest et en amont du site et l’autre à 15 Km à l’est du site) et les captages AEP les plus proches sont situés en rive droite de la Garonne dans sa nappe alluviale (l’un à 8 Km au sud du site et

• L’environnement économique du site : La zone d’implantation du site se situe dans une zone rurale à vocation agricole. Les communes de Saint-Gaudens, Liéoux, Latoue et Saux-et-Pomarède comptent une centaine d’exploitations agricoles, majoritairement de petite taille. Le territoire sur lequel se situe le Pihourc est très agricole où domine polyculture et élevage. Néanmoins, il n’y existe pas de production de vins d’origine. Les principales activités économiques se trouvent à près de 4 Km dans l’agglomération de St-Gaudens. Il s’agit d’activités artisanales traditionnelles auxquelles se sont ajoutées des entreprises importantes telles FIBRE EXCELLENCE spécialisée dans la fabrication de pâte à papier (275 salariés) ainsi que de PME développant de hautes technologies à l’exemple de ARCOMETAL spécialisée dans la chaudronnerie fine pour la cuisine (40 salariés). Sur la commune de Latoue, à 1,5 Km du site est exploitée par la société Dragages Garonnais une carrière d’extraction de calcaire Une ancienne piste d’autocross jouxte le sud du site de Pihourc. Ce terrain appartenant à la mairie de St-Gaudens n’est plus utilisé pour la pratique de loisirs mécanique et l’association utilisatrice a été dissoute.

• La situation foncière : Le site de Pihourc se situe en partie sur les communes de Liéoux et de Latoue. Avant l’acquisition du site par le SIVOM, le site était utilisé par la commune de Saint-Gaudens pour y enfouir ses déchets à la décharge de Liéoux 1. Les parcelles du site de Pihourc se situent dans un secteur spécifique NCc, destiné « à la décharge d’ordures ménagères de Lièoux autorisée le 01/07/91 ainsi qu’à des parcelles destinées à son extension ». Dans une bande de 200 m de large tout autour du site, un espace tampon Nde a été créé.

• Les infrastructures routières : Les infrastructures routières desservant le site sont : La RD 5 reliant St-Gaudens à Boulogne-sur-Gesse, La RD 8 reliant Lièoux à , La RD 92a reliant la RD5 à la RD8. L’accès au site se fait par une voie spécifique d’environ 400 m construite à l’occasion de l’ouverture de centre de stockage. Le site génère le trafic journalier équivalent à 100 mouvements par jour. L’accès au site étant exclusif depuis la RD 5, le trafic actuel dû au site représente 3,1 % du trafic journalier de la RD 5. Pour ce qui concerne la RD 8, on peut estimer que le trafic dû au site représente 8 mouvements journaliers soit moins de 1 % du trafic journalier sur la RD 8.

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• Le patrimoine archéologique, architectural et paysager : La direction Régionale des Affaires Culturelles de Midi-Pyrénées indique qu’aucun vestige archéologique n’est recensé dans la zone du site de Pihourc. Le site n’est concerné par aucune servitude d’utilité publique liée à la protection d’un monument historique. Les monuments historiques les plus proches se situent à 1 Km au nord-est du site sur la commune de Latoue ; ces deux monuments sont isolés du site par les crêtes de la côte de Cousouil. De plus, un site protégé au titre du Code de l’Environnement se situe sur la commune de Latoue, à environ 2 Km au nord de Pihourc. Concernant le tissu de voirie environnant Larcan et Saint-Ignan, ou encore Saux-et-Pomarède, seuls les passages en points hauts permettent de découvrir le site, souvent en fenêtres étroites. Tout le réseau hydrique suit schématiquement l’orientation générale du relief. Aucune entaille ou encaissement ne vient manifester le passage en force d’un quelconque axe d’eau dans le site. Les mouvements sont adoucis, à l’image du relief lui-même. Les ruisseaux y sont de faible importance et ne se manifestent réellement dans le paysage qu’à travers les lignes ondulantes de leur ripisylve, qui se résume bien souvent, en bordure de champ, à une simple ligne résiduelle d’arbres et d’arbustes hydrophiles. Le paysage est relativement ouvert et offre une image paysagère « jardinée », un paysage bocager à échelle humaine. Autour du site, l’architecture offre une extrême diversité.

c. Phasage des travaux

La fin d’exploitation du casier 7 est prévue pour 2021. Le casier 8 devra être prêt à exploiter avant cette date. Les travaux à réaliser d’ici 2020 sont les suivants : − Déplacement de la clôture. − Création de la piste d’accès au quai futur quai de déchargement. − Terrassements et étanchéité du casier 8.

Planning prévisionnel :

− Juin – Juillet 2017 : recrutement de l’Assistant à Maitrise d’Ouvrage (AMO). − Juillet – Septembre 2017 : Définition du programme des travaux par l’AMO. − Septembre – Novembre 2017 : Consultation et recrutement du Maître d’œuvre (Moe) − Décembre 2017 – Mai 2018 : Etudes de conception, rédaction du cahier des charges et consultation des entreprises de travaux. − Mai – Juillet 2018 : Recrutement des entreprises de travaux − Août - Octobre 2018 : Etudes d’exécution. − Octobre 2018 – Janvier 2019 : Mises en place des différentes mesures du dossier de dérogation. − Février 2019 – Fin 2020 : Réalisation des aménagements périphériques (clôture, piste…) et travaux de création du casier 8. − 2021 : Fin d’exploitation du casier 7 et démarrage de l’exploitation du casier 8.

Planning envisagé pour mettre en œuvre l’ensemble des mesures prévues dans le dossier de demande de dérogation :

Mesures d’évitement :

6 − ME1 : 2 nd semestre 2018.

Mesures de réduction : − MR1 : Septembre et octobre 2018 + Novembre 2018 à janvier 2019. − MR12 : Automne 2018. − MR3 : 2018.

Mesures de compensation : − MC1 : finalisation au 1 er semestre 2017. − MC2 : o 1ère étape : automne/hiver 2018 o 2ème étape : A partir du printemps 2019 puis tous les ans. − MC3 : Tous les ans en juin/juillet à partir de 2019. − MC4 : Septembre/novembre 2018 − MC5 : dès 2018.

d. Phasage de l’exploitation des casiers et leurs caractéristiques (localisation, surface, volume, …)

Voir documents joints en annexe : « Phasage d’exploitation Pihourc 2 » issu du Dossier d’Autorisation d’Extension (DAE).

Correspondance dénomination projet DAE et mise en œuvre pour exploitation :

DAE Mise en œuvre

Phases 1 à 2 (alvéoles 1 à 12) Casier 6

Phases 3 à 5 (alvéoles 13 à 28) Casier 7

Phases 6 à 9 (alvéoles 29 à 58) Casier 8

Phases 10 à 11 (alvéoles 59 à 75) Casier 9

7 e. Caractéristiques, Localisation et Evaluation quantitative des aménagements principaux et annexes, autant en phase chantier qu’en phase exploitation (pistes d’accès, zones de stockage, bâtiments, réseaux de collecte et station de traitement des eaux pluviales, des lixiviats, du biogaz, …)

Voir documents joints en annexe : « Aménagements annexes »

- 02.1-Plan de masse de l’existant = année 2012, casier 6 en exploitation. - 02.2-Plan de masse des aménagements = année 2015, après construction de la station de traitement des lixiviats et ses aménagements périphériques. - STEP = station de traitement des lixiviats

L’exploitation des casiers 8 et 9 s’appuiera sur les équipements périphériques déjà existants : - Réseau de collecte des eaux pluviales = 6 bassins de stockage pour contrôle avant rejet - 4 bassins de stockage des lixiviats et station de traitement in situ - Système d’aspiration du biogaz vers les unités de traitement : centrale de valorisation en électricité, chaudière, torchère

Travaux à réaliser : - Déplacement de la clôture - Piste d’accès au futur quai de déchargement des casiers 7 et 8 - Eventuellement un bassin supplémentaire de stockage des lixiviats en amont du CET de Liéoux 1, non concerné par la zone où se situent les espèces protégées

f. Déplacement du ruisseau du Barrail

Diamètre de la conduite : 2000 mm Longueur du busage : 900 m Nature de la conduite : tuyaux préfabriqués en béton armé. Classe de résistance : - Supérieure ou égale à 250 A pour le tronçon situé sous les casiers - Supérieure ou égale à 165 A pour les tronçons situés en amont en aval du précédent L’assemblage des préfabriqués est étanche à l’eau, et résiste aux forces résultant de la compression de des garnitures d'étanchéité. Il tient compte des tassements différentiels de la conduite DN 2000, du fait de l’hétérogénéité des sols mise en évidence par l’étude géotechnique préalable.

Voir annexe : « Busage du Barrail »

8 g. Les aménagements périphériques

Centrale de valorisation du biogaz en électricité :

La récupération du biogaz produit par les déchets est permise grâce à un réseau de drains en PEHD de constitué de tuyaux fentés disposés dans des tranchées dans le massif de déchets, espacés de 12 à 15 m d’intervalle environ afin de constituer un maillage et de puis verticaux forés.

Le biogaz ainsi capté est valorisé en électricité par deux moteurs de capacité totale de 1,6 MW/H. Une chaudière biogaz peut prendre le relais au besoin si la quantité de biogazn’est pas suffisante pour faire fonctionner les 2 moteurs. En cas de l’arrêt de l’installation, le biogaz est brûlé par deux torchères de 1000 m 3/heure chacune.

L’électricité produite par l’installation est rachetée par EDF dans le cadre d’un contrat d’obligation d’achat.

La centrale comprend 1 unité de prétraitement du biogaz (sécheur, filtres à charbon actif, détendeurs) et 2 bungalows insonorisés contenant chacun 1 groupe électrogène (c’est-à-dire 1 moteur, 1 alternateur et 1 transformateur chacun)

La chaleur produite permet la concentration des boues d’osmose inverse et l’évaporation des eaux traitées par une TAR.

Stockage des lixiviats

- Bassin de Liéoux 1 (2 000 m 3) : il stocke les lixiviats du site de Liéoux 1 qui sont ensuite transférés par gravité et à l’aide d’une pompe de relevage dans le casier 7. Ils sont finalement stockés dans le bassin Rive Droite. - Bassin Rive Gauche (3 200 m 3) : y sont stockés les lixiviats des casiers 1 à 5 (Pihourc 1), les jus de la plate-forme de compostage et le contenu du bassin de Sécurité. - Bassin Rive Droite (2 800 m3) : il récupère les lixiviats du site de Pihourc 2 (casiers 6 et 7) et de Liéoux 1. - Bassin Nord (2 500 m 3) : il est relié au bassin Rive Droite et sert de capacité de stockage supplémentaire. Il sert également à stocker les lixiviats provenant de l’ancienne décharge Clarac en post-exploitation, laquelle est également suivie par le SIVOM. - Bassin de Sécurité (500 m 3) : il sert de rétention en cas de déversement accidentel au niveau de la station de traitement des lixiviats. Il récupère également les eaux de lavage de la station et les refus de filtrage des lixiviats en tête de la station. Il peut aussi servir pour le stockage supplémentaire de lixiviats en cas de besoin car il existe un va-et-vient entre ce bassin et le bassin Rive Gauche.

Station de traitement des lixiviats :

En entrée de station, les lixiviats bruts sont filtrés et le concentrat de filtration est envoyé dans un bassin dit de sécurité.

Le perméat de filtration part dans les cuves BRM où s’effectue un traitement biologique par nitrifications et dénitrifications successives.

9 En sortie, l’ultra-filtration (UF) sépare les lixiviats pré-traités (perméat) des boues biologiques (concentrat d’UF). Ces boues sont soit réintroduites dans le BRM, soit injectées dans deux lits plantés de roseaux (LPR) pour séchage. Ces LPR seront curés tous les 5 à 8 ans et les boues séchées seront stockées dans le casier en exploitation de l’ISDND.

Le perméat d’UF passe ensuite dans une unité d’osmose inverse (OI) pour finir le traitement. En sortie d’OI, le perméat correspond à de l’eau traitée qui est stockée dans deux bassins : bassin TTCR (3 150 m3) et bassin BABOS (2 800 m 3). Le concentrat d’OI est stocké dans le bassin médian de 800 m 3. Ce concentrat est ensuite concentré au niveau d’un évaporateur puis stabilisé pour former des blocs non lixiviables qui sont stockés dans l’ISDND.

L’eau traitée a plusieurs applications sur le site du Pihourc :

- Elle est évapo-transpirée par les saules du taillis à très courte rotation (TTCR), le bois produit servira à alimenter des chaudières biomasse ; - Elle sert à arroser les espaces-verts et les talus re-végétalisés du site ; - Elle remplace l’utilisation de l’eau potable à l’aire de lavage des véhicules et engins du site ; - Elle est évaporée au niveau de la tour aéro-réfrigérante (TAR). La chaleur nécessaire pour l’évaporateur et la TAR provient de la chaleur générée en cogénération par les moteurs de la centrale de valorisation du biogaz en électricité et de la chaleur produite par une chaudière biogaz.

Plate-forme de compostage des déchets verts :

Le site de Pihourc possède également une plate-forme destinée à la fabrication de compost à partir de déchets verts et de biodéchets ménagers d’une capacité de 6 000 t/an.

Les déchets verts (DEV) proviennent des 4 déchèteries du SIVOM, de 4 déchèteries du périmètre SYSTOM et également de l’apport direct des professionnels à la plate-forme de compostage. De plus, depuis février 2007, une collette en porte-à-porte de DEV a été mis en place sur la commune de Saint- Gaudens. Depuis janvier 2007, les biodéchets (FFOM) proviennent uniquement de la commune de Montréjeau sur un zonage élargi par rapport à la zone test initiale. En parallèle, le développement du compostage individuel a été initié sur toutes les communes du territoire du SIVOM. Depuis 2009, du Bois Raméal Fragmenté BRF est produit à la plate-forme de compostage à partir de branches dont le diamètre est inférieur à 7 cm de diamètre. Ces branches proviennent des 4 déchèteries du SIVOM, des 4 déchèteries du SYSTOM ainsi que de l’apport direct des professionnels. Plate-forme bois énergie :

Depuis 2011, des plaquettes de bois sont produites sur le site pour alimenter des chaudières biomasse.

Après livraison du bois, le SIVOM le broie pour produire des plaquettes qui sont ensuite criblée. Elles sont alors stockées dans une plate-forme dédiée afin d’y sécher naturellement pour pouvoir être utilisées.

Elle a une capacité de stockage de 1 000 m 3

10 II. « Décrire l’état de conservation des espèces protégées à l’état initial et après application des mesures d’évitement et de réduction, puis de compensation ». L’état de conservation des espèces impactées à enjeux sont présentés aux différentes étapes .

ETAT DE CONSERVATION DES ESPECES PROTEGEGES AU NIVEAU LOCAL

Après mesures d’évitement et de Groupe/ espèces Etat initial Avant mesures Après mesures de compensation réduction

Iris à feuilles de Bon Mauvais Moyen à bon Bon graminée

La gestion compensatoire permettra Sous réserve de la réussite de la de protéger les pieds d’Iris à feuilles transplantation qui concerne La population est bien représentée de graminée et d’assurer la Le projet impacte une part assez l’ensemble des rhizomes. On ne peut sur les côtes de Couscouil et ne pérennité des stations. L’état de Commentaires importante de la population locale nénamoins garantir à 100% la semble pas menacée conservation est estimé à bon sous réussite de toutes les réserve de la réussite de la transplantations effectuées. transplantation

Damier de la Succise Moyen à bon Moyen à bon Moyen à bon Bon et Zygène cendrée

Les populations de ces deux papillons protégés sont bien représentées sur La gestion compensatoire permettra les côtes de Couscouil mais les de maintenir et de restaurer des milieux tendent à se referment Le projet impacte qu’une petite habitats ouverts très favorables à ces localement, ce qui pourrait conduire partie des populations au niveau Commentaires - deux espèces, avec un bonus positif à une diminution des effectifs voire local, sans réelle incidence sur l’état sur leur état de conservation une disparation de certaines petites de conservation de ces espèces. comparativement à l’état actuel des populations. habitats.

11 Bruant jaune Bon Bon Bon Bon

Le Bruant jaune est très bien La gestion compensatoire ne vise pas représenté localement avec une Le projet n’a qu’un effet négligeable spécifiquement cette espèce mais Commentaires belle densité de couples et des sur l’état de conservation des - permet de maintenir une mosaïque habitats de nidification en bon état populations locales d’habitats très favorables et donc de de conservation. maintenir la population en place

12 III. « Justifier la délimitation et la forme du périmètre d’étude dit « périmètre élargi ». Par arrêté préfectoral du 12 décembre 2008, l’installation du Pihourc a reçu l’autorisation d’augmenter sa capacité d’accueil de déchets, les premiers casiers de l’extension (6 &7) s’étendent en rive droite du Barrail. Cette autorisation a été donnée, entre autres, après analyse d’un dossier d’étude d’impact comportant une étude des habitats naturels et des espèces inféodées.

Un groupe de travail "biodiversité" (composé notamment d’association) a été monté pour échanger sur cette problématique dans le cadre du projet et de son environnement riche. Suite à un premier inventaire montrant la richesse du secteur, le groupe de travail a préconisé au SIVOM, qui l’a accepté, d’aller plus loin dans les investigations en étendant l’étude naturaliste à l’ensemble de la lande des côtes du Couscouil reconnue en ZNIEFF nouvelle génération. Cette démarche a été jugée nécessaire par le SIVOM afin d’approfondir les connaissances relatives à cet espace et de poser les bases d’un futur plan de gestion suite aux impacts envisagés quant à l’extension du site. Biotope a donc été missioné pour réaliser un inventaire naturaliste à cette échelle là, ce qui correspond donc à « l’aire d’étude élargie » dans le dossier

Le sud de l’aire d’étude est délimité principalement par les ruisseaux de Saint-Martin et de Barrail. Plus à l’est, il y a le coteau sec de la Biroulère et ses pelouses qui permet de mieux analyser les peuplements d’espèces inféodées aux pelouses et boisements thermophiles au niveau local. La limite nord correspond à la ligne de crête des coteaux et la limite entre pelouses/boisements. Enfin, la limite ouest correspond à la limite naturelle des côtes de Couscouil (fin du coteau).

IV. « Quelle zone a été définie et utilisée pour étudier les corridors biologiques et la faune la plus mobile ? »

Les fonctionnalités écologiques ont été appréhendées dans un premier temps via le SRCE Midi- Pyrénées. Puis les corridors biologiques locaux ainsi que la faune la plus mobile ont été étudiés sur la base d’une aire d’étude élargie d’un rayon de 3 km autour de la zone d’extension prévue, au regard de la nature du projet (emprise relativement faible sur les milieux, aucun impact sur les corridors locaux et aucun impact sur le déplacement des espèces volantes, avec risque de destruction d’individus). Cette zone a également servi dans la recherche des périmètres d’inventaires et réglementaires.

V. Inventaires : a. « Pourquoi pas d’inventaire des insectes nocturnes ? » Les espèces d’insectes protégés suspectés et potentiellement présents dans la zone biogéographique de l’aire d’étude ne nécessitent pas d’inventaires nocturnes pour les trouver. Par exemple, la Magicienne dentelée n’est pas présente dans ce secteur de la région Midi-Pyrénées. Les chenilles des papillons de nuit protégés potentiellement présents dans ce secteur sont observables de jour avec l’expérience mais n’ont pas été trouvées sur l’aire d’étude.

b. « Pourquoi pas de passages réguliers en mars-avril pour préciser le statut de l’Aigle botté ? »

Il est écrit dans le rapport concernant l’Aigle botté p. 96: « Sur l’aire d’étude, plusieurs individus ont été contactés en chasse, notamment à l’est de celle-ci.

13 Un autre individu a été observé au sein d’un boisement mâture de chênes, habitat fortement apprécié par l’espèce. Cependant, aucun nid n’a été identifié. Il est très probable que ce rapace niche à proximité immédiate de l’aire d’étude ou qu’il puisse utiliser ces boisements certaines années comme site de nidification »

Le statut de l’Aigle botté a donc pu être précisé grâce aux différents passages et il est donc considéré comme non nicheur sur l’aire d’étude lors de nos inventaires. Ses habitats favorables ont tout de même été cartographiés (boisement mâtures) sur la carte des oiseaux. Au regard de la nature du projet, aucune destruction d’individus n’est à prévoir et il n’a pas été jugé pertinent de faire des inventaires sur une aire d’étude très élargie pour trouver son aire, contrairement aux études dans les parcs éoliens.

c. « les écoutes de chiroptères sont-elles suffisantes, sachant que la première s’est déroulée sous la pluie et n’était pas représentative des espèces présentes « ?

Deux sessions de pose de SM2Bat ont été réalisées, dont une dans des conditions non optimales effectivement mais qui a néanmoins révélé la présence de plusieurs espèces (au moins 6, dont le Molosse de cestoni qui n’a pas été détecté lors de la seconde session). A chaque session, 3 SM2bBat ont été posés à des points stratégiques (forêt, zone de coteaux arbustive près du site d’extension, vallon arboré à l’est). Ce protocole, nous a permis d’identifier 11 espèces, soit un nombre relativement important. La recherche de gîtes arboricoles a bien été réalisée, ainsi que la caractérisation cartographique des éléments boisés favorables à la présence de gîtes, comme illustré sur la carte Chiroptères. Il convient de rappeler que la zone impactée par le projet n’est pas une zone sensible aux chiroptères. En effet, il s’agit de zone ouverte, avec quelques éléments buissonnants, où les potentialités de présence de gîte sont nulles. Au regard de l’utilisation par les chiroptères de la zone qui sera impactée (chasse et transit), de la disponibilité des habitats aux alentours offrant gîtes et zone de chasse d’intérêt, des impacts réduits attendus du projet (aucune destruction de gîte, absence de risque de collisions), de la nature du projet (perturbation déjà existante du fait de l’activité en cours sur le site), des protocoles mis en œuvre (2 sessions de 3 SM2BAT 2 avec 11 espèces contactées), nous considérons que la méthode mise en œuvre est proportionné aux enjeux possibles au regard de la réalité actuelle du site et du projet et que les enjeux sont correctement identifiés pour ce groupe.

d. « Fournir une carte des transects d’écoute active des chiroptères (s’il y en a eu) ». Aucun transect d’écoute active n’a été réalisé dans le cadre de ces inventaires. La méthodologie pour ce groupe a consisté à poser 3 SM2BAT sur deux sessions, à rechercher des gîtes favorables et à caractériser les habitats d’espèces. Des écoutes actives auraient pu permettre de détecter des espèces supplémentaires en vol ou de passage sans toutefois que cela ne modifie ni l’évaluation des enjeux relatifs à ce groupe (identification des habitats d’intérêt pour ce groupe réalisée), ni les impacts pressentis qui ont analysés finement dans le cadre du dossier de dérogation.

e. « Les prospections d’Iris à feuilles de graminées ont-elles eu lieu sur une ou deux saisons ? » Les prospections sur l’Iris graminée ont été réalisées sur deux saisons, en 2013 et en 2014. Le BE ENTOMA avait également réalisé des inventaires sur cette espèce en 2010 sur une partie seuleument

14 de l’aire d’étude.

VI. Représenter la surface occupée par l’Iris pour évaluer sa densité à partir du nombre de tiges végétatives et florifères de chaque site. La surface d’habitat favorable sur laquelle l’espèce peut s’exprimer a été reportée pour chaque station sur la carte des impacts. Il ne s’agit pas de la surface de recouvrement des tiges mais bien de l’habitat sur chaque station considérée comme favorable. Ces polygones ont été dessiné en fonction de la répartition et de l’étendue des points d’Iris repertoriés à la date des inventaires. Il est difficile de comparer des densités entre stations dans le sens où la densité est très hétérogène au sein d’un même polygone.

Ces données ont été reportées sur la carte des impacts, mise à jour ci-dessous.

15

16 VII. Les lieu-dits mériteraient d’être localisés sur la carte pour une meilleure compréhension de la localisation des sites à enjeux.

Cf. Carte ci-dessous

17 18

VIII. « Faire apparaître clairement les espèces (notamment avifaune) directement touchées par l’extension de l’activité. »

Pour compléter le tableau de synthèse des « enjeux liés aux espèces protégées à l’échelle de l’emprise du projet » p. 118, voici la liste des espèces d’oiseaux et de chiroptères concernés.

Nom latin Nom vernaculaire

OISEAUX NICHEURS

Emberiza citrinella Bruant jaune

Emberiza cirlus Bruant zizi

Carduelis carduelis Chardonneret élégant

Cuculus canorus Coucou gris

Sylvia atricapilla Fauvette à tête noire

Certhia brachydactyla Grimpereau des jardins

Hypolais polyglotta Hypolaïs polyglotte

Aegithalos caudatus Mésange à longue queue

Parus caeruleus Mésange bleue

Parus major Mésange charbonnière

Dendrocopos major Pic épeiche

Fringilla coelebs Pinson des arbres

Anthus trivia lis Pipit des arbres

Phylloscopus bonelli Pouillot de Bonelli

Regulus ignicapillus Roitelet à triple bandeau

Luscinia megarhynchos Rossignol philomèle

Erithacus rubecula Rougegorge familier

Serinus serinus Serin cini

Sitta europaea Sittelle torchepot

Troglodytes troglodytes Troglodyte mignon

OISEAUX NON NICHEURS pouvant utiliser la zone d’emprise (alimentation)

Pernis apivorus Bondrée apivore

Ciconia ciconia Cigogne blanche

Circaetus gallicus Circaète Jean -le -Blanc

Larus cachinnans Goéland leuco phée

Corvus corax Grand Corbeau

Merops apiaster Guêpier d'Europe

Ardea cinerea Héron cendré

Bubulcus ibis Héron garde -bœufs

Delichon urbica Hirondelle de fenêtre

Hirundo rustica Hirondelle rustique

Apus apus Martinet noir

19 Milvus migrans Milan noir

Milvus milvus Milan royal

CHIROPTERES

Murin de Natterer Myotis nattereri Barbastelle Barbastella barbastellus Noctule de Leisler Nyctalus leisleri Pipistrelle commune Pipistrellus pipistrellus Pipistrelle de Kuhl Pipistrellus kuhlii Sérotine commune Eptesicus serotinus Oreillards Plecotus sp. Grand Rhinolophe Rhinolophus ferrumequinum Rhinolophus hipposideros Petit Rhinolophe

Miniopterus schreibersii Minioptère de Schreibers

Tadarida teniotis Molosse de Cestoni

IX. « Préciser les surfaces initiales d’habitats des reptiles, insectes et oiseaux. » & « Préciser les surfaces d’habitats détruits pour les reptiles et l’avifaune. »

Ces éléments chiffrés sont indiqués dans le rapport dans la partie « Impacts résiduels » p. 141 à 146 avec pour chaque groupe ou espèces patrimoniales, la surface d’habitat d’espèce impactée par rapport à la surface totale présente sur l’aire d’étude.

X. « ME1 : Fournir une carte des zones à mettre en défens. » Les zones à mettre en défens correspondent aux limites d’extension. La carte ci-dessous reprécise cela.

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XI. « MR2 : préciser la localisation approximative, la surface, forme, profondeur, … des sites de reproduction du Pélodyte ponctué qui vont être créés. »

Il est indiqué dans le rapport : « L’emplacement de ces points d’eau sera déterminé par le SIVOM, en fonction de ses contraintes de terrain ». En effet, il reste difficile de déterminer encore l’emplacement de ces points d’eau au regard des futurs aménagements. Leur localisation sera définie par le coordinateur environnemental en fonction des terrassements et des écoulements observés, pour garantir l’efficacité de la mesure.

Les habitats créés seront quasi identiques aux habitats détruits. Le Pélodyte affectionne particulièrement les zones temporairement en eau. Trois dépressions de 50 cm de profondeur sur une longueur de 5 mètres et d’une H = env. 50 cm largeur de 1 m seront créés, notamment dans les points bas du futur site (soit environ 5 m2).

XII. « MR3 : Quels proportion et nombre d’individus d’Iris seront conservés dans les jardins du CBNPMP ? Comment et où seront-ils réimplantés en cas de besoin ? » Comme fait habituellement, 10% des rhizomes prélevés dans le cadre de la mesure compensatoire seront transmis au CBN et conservés dans leurs locaux. Ils seront utilisés en cas d’échec de la

21 transplantation sur une des stations d’accueil ou pour renforcer l’une d’elles si le taux de reprise est considéré comme trop faible, et selon le même protocole que celui établi dans la mesure. Par ailleurs, les délais de réalisation du projet obligent à réaliser la transplantation en 1 année .

XIII. « Quels sont les indices et seuils permettant de conclure que la transplantation est ou non un échec ? Il est recommandé de partir sur un pourcentage de reprise des pieds d’Iris à 1, 2 et 3 ans, qui soit au moins égal à celui constaté sur le site ayant servi de première expérience de transplantation (soit au minimum 35 % en année 1). Dans ce but, préciser également les délais et le nombre de stations évaluées » Lors du suivi les 3 premières années, le taux de survie des rhizomes sera évalué pour chacun des 5 sites d’accueil identifiés. Cette donnée permettra de conclure quant à la réussite ou non de la transplantation pour chaque station et au global. Les seuils utilisés dans ce but seront ceux observés par le CBNMP lors de la première expérience de transplantation réalisée sur cette espèce :

Année de suivi Seuil en dessous duquel un Mesures correctrices réalisées (transplantation à l’année n) échec sera constaté - Renforcement des stations sur lesquelles l’échec a été Taux de survie <35% de la constaté dés l’année n+1 totalité des rhizomes (Septembre à novembre) N+1 (en mai) transplantés (sur les 5 stations - Recherche d’autres secteurs d’accueil) de transplantation sur les terrains compensatoires dés l’année n+1 (Août à novembre) Renforcement des stations sur Taux de survie des pieds lesquelles l’échec a été N+2 (en mai) présents à l’année N+1 <95% constaté dés l’année n+2 l’année n+2 (Septembre à novembre)

Renforcement des stations sur Taux de survie des pieds lesquelles l’échec a été N+3 (en mai) présents à l’année N+1 <95% constaté dés l’année n+3 l’année n+2 (Septembre à novembre)

A l’issue du suivi de l’année N+3, si le taux de survie est < à 35% de la totalité des rhizomes transplantés sur les 5 stations d’accueil, la transplantation sera considérée comme étant un échec et une étude d’amélioration des connaissances de l’espèce sera lancée conformément à ce qui est indiqué dans le dossier de dérogation MR3.

XIV. « MC1 : Quel est le nombre de pieds d’Iris sur la parcelle ? Joindre une copie de l’acte d’achat. » Le nombre de tiges sur la station est de 300 tiges environ. L’acte d’achat est annexé à la présente note.

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XV. MC2 : préciser si des contacts ont ou vont être pris avec des agriculteurs ou gestionnaires d’espaces naturels, l’état d’avancement des réflexions, l’implication des différents acteurs.

Le maître d’ouvrage a rencontré le CEN Midi-Pyrénées en date du 20/04/17 pour discuter d’un partenariat et d’un accompagnement dans la mise en œuvre de la gestion de la lande. Le CEN semble favorable en première intention, sous réserve d’un avis favorable du CNPN. Par ailleurs, un bureau d’étude a été recruté en tant qu’AMO afin d’intégrer correctement les mesures du dossier CNPN dans le programme des travaux.

XVI. MC3 : quelle surface de prairie de fauche sera détruite par le projet ? Pourquoi ne pas mettre la parcelle de 1 ha en pâturage ?

La surface détruite est de 1,2 ha. Afin de favoriser l’ensemble des cortèges d’insectes observés et de maintenir la gestion antérieure (fauche) et donc la qualité de cet habitat, il a été décidé de privilégier ce moyen de gestion. En outre, cette prairie est riche en fleurs et beaucoup de Damier des pelouses sèches des coteaux viennent y butiner. Diversifier les moyens de gestion permet de diversifier également les cortèges présents.

XVII. MC4 : préciser les espèces protégées visées par cette mesure. Prévoir le mode d’exportation des produits de coupe, et en particulier si le recours au débardage animal est prévu.

Les espèces visées sont celles indiquées dans le rapport : « Ensemble des espèces floristiques et animales inféodées aux pelouses sèches », soit le Damier de la Succise, la Zygène cendrée ainsi que les autres papillons des pelouses sèches non protégés, mais également les oiseaux utilisant ces milieux dont le Bruant jaune. Pour le produit des coupes, ceux-ci seront évacués grace à une petite pelle mécanique si cela est possible ou bien par débardage avec chevaux si les contraintes sont trop importantes (pente notamment).

XVIII. MC5 : Préciser l’état initial des terrains (ou prévoir une étude après signature de l’arrêté de dérogation). Quelles sont les espèces protégées visées par cette mesure ? Préciser les terrains propriétés du SIVOM (carte p.154). Les espèces visées sont celles indiquées dans le rapport : Chiroptères, Oiseaux (rapaces notamment), Coléoptères saproxyliques. Parmi celles-ci, on peut citer : Lucane cerf-volant, Grand Capricorne, Aigle botté, Milan noir, Chouette hulotte, chiroptères arboricoles comme la Barbastelle d’Europe, Murin de Natterer et Noctule de Leisler.

Un état initial sur ces boisements ne parait pas nécessaire vu qu’il n’y aura pas de gestion sur ce site mais juste une non intervention pour justement favoriser les espèces. Par ailleurs, ce boisement est un complément à la compensation car aucun boisement d’envergure n’est impacté par le projet.

23 Sur la carte p154, il est indiqué que l’ensemble des parcelles matérialisées sont sous maitrise foncière du SIVOM.

XIX. MS2 : préciser les types, périodicités, méthodes, périodes, … des suivis des oiseaux nicheurs et Pélodyte ponctué.

Afin de compléter la mesure incluse dans le dossier de dérogation, voici quelques éléments supplémentaires :

- Oiseaux nicheurs : Ce suivi sera réalisé au cours de deux journées et réitéré chaque année pendant 5 ans dès la mise en pâturage du site puis tous les 5 ans (N+10, 15, 20, 25 et 30) soit 10 années de suivis sur 30 ans. Plusieurs points d’écoute selon la méthode IPA seront définis sur le site en gestion. Ils seront réalisés durant deux matinées, une fin avril et une fin mai.

- Pélodyte ponctué : un suivi spécifique à cette espèce sera mené durant les 3 premières années après création des sites, à raison d’un passage par an (déjà mis dans le rapport). Le suivi consistera à vérifier la présence de pontes et/ou de têtards dans les fossés créés, à la période optimale de reproduction de l’espèce soit autour de la mi-avril. L’expert calera son passage en fonction des conditions météorologiques de la saison (épisodes pluvieux) qui déterminent la présence d’une lame importante d’eau dans les ornières, nécessaire à la ponte. Une estimation du nombre de têtards sera précisée.

XX. Quel est le coût total du projet et le rapport entre coût des mesures en faveur de l’environnement et coût total du projet ?

Le coût total du projet est estimé par le maitre d’ouvrage à 5/6 millions d’euros et les mesures environnementales ont été estimées à 270 000 euros.

XXI. Préciser si les parcelles où seront mises en œuvre les mesures compensatoires ne font pas l’objet de financements publics ou privés au titre de la compensation d’autres projets, d’autres programmes de gestion conservatoire des milieux naturels ou de mesures agro-environnementales. Les parcelles appartiennent au SIVOM et ne font l’objet d’aucune mesure de gestion actuellement ni d’aucune activité quelqu’elle soit. Cela explique d’ailleurs l’évolution plutôt négative de ces milieux.

Elles ne font l’objet d’aucun autre programme de restauration ou de gestion que ce qui est envisagé dans le cadre de la compensation, et ne sont identifiées comme des zones compensatoires pour d’autres projets publics ou privés.

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100098002 RB/MB/MB L'AN DEUX MILLE DIX SEPT, LE VINGT ET UN FÉVRIER A LOURES BAROUSSE, en l'étude, Maître Roland BEGOLE, Notaire, titulaire d'une étude à LOURES BAROUSSE (Hautes-Pyrénées), 38, rue Nationale, soussigné ,

A RECU LA PRESENTE VENTE à la requête des parties ci-après identifiées.

Cet acte comprend deux parties pour répondre aux exigences de la publicité foncière, néanmoins l’ensemble de l’acte et de ses annexes forme un contrat indissociable et unique. La première partie dite « partie normalisée » constitue le document hypothécaire normalisé et contient toutes les énonciations nécessaires tant à la publication au fichier immobilier qu’à la détermination de l’assiette et au contrôle du calcul de tous impôts, droits et taxes. La seconde partie dite « partie développée » comporte des informations, dispositions et conventions sans incidence sur le fichier immobilier.

PARTIE NORMALISEE

IDENTIFICATION DES PARTIES

- VENDEUR - Monsieur Robert Paul Fernand SAUX, agriculteur, demeurant à SAUX-ET- POMAREDE (31800) Saint-Martin. Né à SAUX-ET-POMAREDE (31800) le 23 juillet 1949. Célibataire. Non lié par un pacte civil de solidarité. De nationalité française. Résident au sens de la réglementation fiscale.

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- ACQUEREUR - Le syndicat mixte communal dénommée SIVOM SAINT GAUDENS MONTREJEAU ASPET, Etablissement public administratif local dont le siège est à MONTREJEAU (31210), place de l'Eglise, identifiée au SIREN sous le numéro 243100344 et au SIRET sous le numéro 243100344 00015.

QUOTITES ACQUISES Le SIVOM SAINT GAUDENS MONTREJEAU ASPET acquiert la pleine propriété.

DECLARATIONS SUR LA CAPACITE Le VENDEUR déclare avoir la pleine capacité pour contracter aux présentes, n’étant soumis ni susceptible d’être soumis à aucune mesure pouvant porter atteinte à celle-ci. En outre, il déclare que les mentions le concernant relatées ci-dessus sont exactes et complètes. De son côté, le représentant de l’ACQUEREUR déclare avoir pleine capacité pour contracter selon les termes et conditions des présentes ainsi qu’il en a justifié au notaire soussigné par la production des pièces sus-indiquées, et atteste de l’inscription de la dépense engagée au budget de la commune.

PRESENCE - REPRESENTATION - Monsieur Robert SAUX est présent à l’acte.

- La Société dénommée SIVOM SAINT GAUDENS MONTREJEAU ASPET est représentée à l’acte par son président Monsieur Jean-Louis PUISSEGUR, ayant tous pouvoirs à l’effet des présentes en vertu d’une délibération du comité syndical du 13 juillet 2015 dont une copie est annexée.

DELIBERATION Le représentant du syndicat mixte communal est spécialement autorisé à réaliser la présente opération aux termes d’une délibération du comité syndical en date du 13 juillet 2015 visée par la sous-Prefecture de SAINT-GAUDENS le 29 juillet 2015

Il déclare :  que la délibération a été publiée sous forme d’affichage d’extraits du compte- rendu de la séance ainsi que l’article L 2121-25 du Code général des collectivités territoriales le prévoit,  que le délai de deux mois prévu par l’article L 2131-6 du Code général des collectivités territoriales s’est écoulé sans qu'il y ait eu notification d’un recours devant le Tribunal administratif pour acte contraire à la légalité.

TERMINOLOGIE Le vocable employé au présent acte est le suivant : - Le mot "VENDEUR" désigne le ou les vendeurs, présents ou représentés. En cas de pluralité de vendeurs, ils contracteront les obligations mises à leur charge aux termes des présentes solidairement entre eux, sans que cette solidarité soit nécessairement rappelée à chaque fois. - Le mot "ACQUEREUR" désigne la commune. - Les mots "LES PARTIES" désignent ensemble le VENDEUR et l'ACQUEREUR. - Les mots "BIEN" ou "BIENS" ou "IMMEUBLE" désigneront indifféremment le ou les biens de nature immobilière objet des présentes. 3

- Les mots "biens mobiliers" ou "mobilier" désigneront indifféremment, s'il en existe, les meubles et objets mobiliers se trouvant dans le ou les biens de nature immobilière et vendus avec ceux-ci.

IDENTIFICATION DU BIEN Le VENDEUR vend à l'ACQUEREUR qui accepte le BIEN dont la désignation suit :

DESIGNATION Une parcelle en nature de taillis et lande LATOUE (HAUTE-GARONNE) 31800 Saint Martin,

Cadastrée : Section N° Lieudit Surface Nature ZO 27 saint martin 06 ha 47 a 60 ca Bois Taillis Lande

TEL ET AINSI que l’objet des présentes existe, s’étend, se poursuit et comporte actuellement avec toutes ses aisances, dépendances, immeubles par destination, sans aucune exception ni réserve sauf à tenir compte de ce qui peut être le cas échéant indiqué au présent acte.

Un extrait de plan cadastral est annexé.

IDENTIFICATION DES MEUBLES Les parties déclarent que la vente ne comprend ni meubles ni objets mobiliers.

NATURE ET QUOTITE DES DROITS IMMOBILIERS La vente porte sur la totalité en pleine propriété du BIEN. Ce BIEN appartient au VENDEUR ainsi qu'il sera expliqué ci-après.

EFFET RELATIF Opération de remembrement suivant procès-verbal en date du 15 novembre 2010 publié au service de la publicité foncière de SAINT-GAUDENS le 15 novembre 2010 volume 2010R, numéro 4.

CHARGES ET CONDITIONS LIEES AU CALCUL DE L’IMPOT Les charges et conditions ne donnant pas lieu à taxation figurent en partie développée de l'acte.

Les frais de la vente et ceux qui en seront la suite et la conséquence sont à la charge exclusive de l’ACQUEREUR qui s’y oblige.

PROPRIETE JOUISSANCE L'ACQUEREUR est propriétaire du BIEN à compter de ce jour. Il en a la jouissance à compter du même jour par la prise de possession réelle, les parties déclarant que le BIEN est entièrement libre de location ou occupation et encombrements quelconques.

P R I X La vente est conclue moyennant le prix de TRENTE MILLE EUROS (30.000,00 EUR). 4

Le paiement de ce prix aura lieu de la manière indiquée ci-après.

PAIEMENT DU PRIX Le paiement doit intervenir en application de l’article premier du décret numéro 55-630 du 20 mai 1955, après l’accomplissement des formalités de publicité foncière, au moyen d’un virement qui sera émis au nom du notaire, sans intérêts, et après production par le notaire au Trésorier Payeur Municipal d’un renseignement hypothécaire urgent sur formalités ne révélant sur le BIEN aucune inscription hypothécaire de quelque nature que ce soit et mentionnant la publication de la présente vente, ainsi qu’après production d’une copie authentique revêtue de la mention de publication. Le règlement ainsi effectué libérera entièrement l'ACQUEREUR.

DISPENSE DE PRENDRE UNE INSCRIPTION Le VENDEUR, en se désistant de tous droits de privilège et d’action résolutoire, déclare dispenser le notaire soussigné de prendre inscription pour sûreté du paiement du prix de la présente vente et lui consent pleine et entière décharge à ce sujet.

Et il déclare prendre acte des modalités de paiement du prix telles qu’elles sont définies ci-dessus.

PUBLICATION L'acte sera publié au service de la publicité foncière de SAINT-GAUDENS.

DECLARATIONS FISCALES

IMPOT SUR LA PLUS-VALUE Le VENDEUR déclare : - qu’à raison de son activité, il est soumis aux bénéfices agricoles, régime du réel simplifié tel que défini par les articles 69 et suivants du Code général des impôts, - que le BIEN est inscrit au bilan. Par suite, il est soumis aux dispositions relatives aux plus-values professionnelles.

L’immeuble est entré dans le patrimoine du VENDEUR : Opération de remembrement suivant procès-verbal en date du 15 novembre 2010 publié au service de la publicité foncière de SAINT-GAUDENS le 15 novembre 2010 volume 2010R, numéro 4.

Antérieurement il avait été acquis par acte de Me DUPRE notaire à AURIGNAC le 29/09/1994 publié à SAINT GAUDENS, le 21/11/1994 vol : 1994P numéro : 5043.

Il s’engage à déclarer la présente vente, dans le cadre de sa déclaration de résultats de l’exercice en cours.

DOMICILE FISCAL Pour le contrôle de l’impôt, le VENDEUR déclare être effectivement domicilié à l’adresse sus-indiquée, dépendre actuellement du centre des finances publiques de ST GAUDENS CEDEX - PLACE DU PILAT BP 10172 - 31806 ST GAUDENS CEDEX et s’engage à signaler à ce centre tout changement d’adresse.

5

TAXE SUR LA CESSION DE TERRAIN DEVENU CONSTRUCTIBLE Conformément aux dispositions tant de l’article 1605 nonies IV que de l’article 1529 III du Code général des impôts, les présentes ne sont pas soumises à la taxe forfaitaire ne s’agissant pas de la première cession d’un terrain devenu constructible, la première cession ayant eu lieu aux termes de l’acte relaté aux présentes au paragraphe « effet relatif ».

DISPENSE D'AVIS DE L'AUTORITE COMPETENTE DE L'ETAT Les présentes n’ont pas à être précédées de l’avis de l’autorité compétente prévu par l’article L1211-1 du Code général de la propriété des personnes publiques comme étant d’un montant inférieur au seuil fixé par l’autorité compétente de l’Etat dans la mesure où la vente ne s’inscrit pas dans une opération d’ensemble d’un montant égal ou supérieur à ce seuil.

IMPOT SUR LA MUTATION La présente vente est exonérée de taxe de publicité foncière en vertu des dispositions de l’article 1042 du Code général des impôts.

L'assiette des droits est constituée par le prix de la vente soit TRENTE MILLE EUROS (30 000,00 EUR).

DROITS

Mt à payer

Taxe départementale x 0,00 % = 0,00 30 000,00

Frais d'assiette 0,00 x 0,00 % = 0,00

TOTAL 0,00

CONTRIBUTION DE SECURITE IMMOBILIERE En fonction des dispositions de l'acte à publier au fichier immobilier, la contribution de sécurité immobilière représentant la taxe au profit de l'Etat telle que fixée par l’article 879 du Code général des impôts s'élève à la somme :

Type de contribution Assiette Taux Montant Contribution proportionnelle taux plein 30 000,00 0,10% 30,00 euros

FIN DE PARTIE NORMALISEE

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PARTIE DEVELOPPEE

CONDITIONS ET DECLARATIONS GENERALES

GARANTIE DE POSSESSION Le VENDEUR garantit l'ACQUEREUR contre le risque d’éviction conformément aux dispositions de l’article 1626 du Code civil.

A ce sujet le VENDEUR déclare :  qu'il n'existe à ce jour aucune action ou litige en cours pouvant porter atteinte au droit de propriété,

 qu’il n’a pas modifié la destination du BIEN en contravention des dispositions légales,

 que la consistance du BIEN n’a pas été modifiée de son fait par une annexion,

 qu'il n'a pas effectué de travaux de remblaiement, et qu'à sa connaissance il n'en a jamais été effectué,

 qu'il n'a conféré à personne d'autre que l'ACQUEREUR un droit quelconque sur le BIEN pouvant empêcher la vente,

 subroger l'ACQUEREUR dans tous ses droits et actions.

GARANTIE DE JOUISSANCE Le VENDEUR déclare qu’il n’a pas délivré de congé à un ancien locataire lui ouvrant droit à l’exercice d’un droit de préemption.

GARANTIE HYPOTHECAIRE Le VENDEUR s’oblige, s’il existe un ou plusieurs créanciers hypothécaires inscrits, à régler l’intégralité des sommes pouvant leur être encore dues, à rapporter à ses frais les certificats de radiation des inscriptions, et à en justifier auprès de l’ACQUEREUR.

Un état hypothécaire délivré le 19 octobre 2016 et certifié à la date du 18 octobre 2016 ne révèle aucune inscription.

Etant précisé que cet état a été prorogé le 24 janvier 2017.

Le VENDEUR déclare que la situation hypothécaire est identique à la date de ce jour et n’est susceptible d’aucun changement.

SERVITUDES L’ACQUEREUR profite des servitudes ou les supporte, s’il en existe.

Le VENDEUR déclare :  n'avoir créé ni laissé créer de servitude,

 qu'à sa connaissance, il n'en existe pas d'autres que celles résultant le cas échéant de l’acte, de la situation naturelle des lieux, de la loi, de l'urbanisme.

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ETAT DU BIEN L’ACQUEREUR prend le BIEN dans l’état où il se trouve au jour de l’entrée en jouissance, sans recours contre le VENDEUR pour quelque cause que ce soit notamment en raison :  des vices apparents,

 des vices cachés.

S’agissant des vices cachés, il est précisé que cette exonération de garantie ne s’applique pas :  si le VENDEUR a la qualité de professionnel de l'immobilier ou de la construction, ou s'il est réputé ou s'est comporté comme tel,

 s’il est prouvé par l’ACQUEREUR, dans les délais légaux, que les vices cachés étaient en réalité connus du VENDEUR.

En cas de présence de déchets, le propriétaire du BIEN devra supporter le coût de leur élimination, qu’ils soient les siens ou ceux de producteurs ou de détenteurs maintenant inconnus ou disparus. Le propriétaire simple détenteur de déchet ne peut s'exonérer de cette obligation que s'il prouve qu'il est étranger à l'abandon des déchets et qu'il n'a pas permis ou facilité cet abandon par un tiers par complaisance ou négligence. Le Code de l'environnement définit le déchet comme étant tout résidu d'un processus de production, de transformation ou d'utilisation, toute substance, matériau, produit que son détenteur destine à l'abandon.

CONTENANCE Le VENDEUR ne confère aucune garantie de contenance du terrain.

IMPOTS ET TAXES Le VENDEUR déclare être à jour des mises en recouvrement des impôts locaux. L’ACQUEREUR est redevable à compter de ce jour des impôts et contributions. La taxe d’habitation, si elle est exigible, est due pour l’année entière par l’occupant au premier jour du mois de janvier. La taxe foncière, ainsi que la taxe d’enlèvement des ordures ménagères si elle est due, sont réparties entre le VENDEUR et l’ACQUEREUR prorata temporis en fonction du temps pendant lequel chacun aura été propriétaire au cours de cette année.

Compte tenu du faible montant à répartir, les parties entendent dès à présent se dispenser de cette répartition, le VENDEUR conservant la charge de ces taxes pour l'année entière.

Avantage fiscal lié à un engagement de location Le VENDEUR déclare ne pas avoir souscrit à l’un des régimes fiscaux lui permettant de bénéficier de la déduction des amortissements en échange de l'obligation de louer à certaines conditions.

ASSURANCE L’ACQUEREUR ne continuera pas les polices d'assurance actuelles garantissant le BIEN et confère à cet effet mandat au VENDEUR, qui accepte, de résilier les contrats lorsqu’il avertira son assureur de la réalisation des présentes. 8

CONTRAT D’AFFICHAGE Le VENDEUR déclare qu'il n'a pas été conclu de contrat d'affichage.

DISPOSITIONS RELATIVES A L’URBANISME

URBANISME

Enonciation des documents obtenus

Note de renseignements d’urbanisme Une note de renseignements d’urbanisme annexée a été délivrée par l’autorité compétente le 24 octobre 2016.

DISPOSITIONS RELATIVES A LA PREEMPTION

DROIT DE PREEMPTION URBAIN Le BIEN est situé dans le champ d'application territorial du droit de préemption urbain. Le bénéficiaire du droit de préemption étant l'ACQUEREUR, la présente vente n'a pas à être notifiée.

DROIT DE PREEMPTION DE LA S.A.F.E.R. Le BIEN est situé dans la zone de préemption de la société d’aménagement foncier et d’établissement rural dénommée SAFER GASCOGNE HAUT LANGUEDOC. Le notaire l’a informée, par lettre recommandée avec demande d'avis de réception en date du 7 novembre 2016, des prix et conditions de la vente. La "SAFER" a laissé s'écouler le délai de deux mois sans manifester son intention d'exercer son droit de préemption, en conséquence son silence vaut renonciation à ce droit. Une copie de la lettre recommandée et de l’accusé de réception sont annexés.

FRAIS DE REMEMBREMENT :

Le VENDEUR déclare qu’il avait obtenu un délai de paiement sur 20 ans, concernant les frais de remembrement. L’ACQUEREUR s’engage à prendre en charge les échéances restant à courir sur ce crédit.

DISPOSITIONS RELATIVES A LA CONSTRUCTION

ABSENCE D’OPERATION DE CONSTRUCTION DEPUIS DIX ANS Le VENDEUR déclare :  Qu'aucune construction ou rénovation n'a été effectuée sur cet immeuble dans les dix dernières années ou depuis son acquisition si elle est plus récente.

 Qu’aucun élément constitutif d’ouvrage ou équipement indissociable de l’ouvrage au sens de l’article 1792 du Code civil n’a été réalisé sur cet immeuble dans ce délai.

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DIAGNOSTICS

DIAGNOSTICS ENVIRONNEMENTAUX

Etat des risques naturels, miniers et technologiques Un état des risques délivré le 15 février 2017 fondé sur les informations mises à disposition par le Préfet est annexé. A cet état sont joints :  la cartographie du ou des risques majeurs existants sur la commune avec localisation de l'immeuble concerné sur cadastral.

 la liste des arrêtés de catastrophe naturelle de la commune.

Plan de prévention des risques naturels L'immeuble est situé dans le périmètre d'un plan de prévention des risques naturels prescrit. Le risque pris en compte est : sécheresse.

Plan de prévention des risques miniers L'immeuble n'est pas situé dans le périmètre d'un plan de prévention des risques miniers.

Plan de prévention des risques technologiques L'immeuble n'est pas situé dans le périmètre d'un plan de prévention des risques technologiques.

Sismicité L'immeuble est situé dans une zone de sismicité modérée (zone 3).

Absence de sinistres avec indemnisation Le VENDEUR déclare qu'à sa connaissance l'immeuble n’a pas subi de sinistres ayant donné lieu au versement d’une indemnité en application de l’article L 125-2 ou de l’article L 128-2 du Code des assurances.

Etat des risques de pollution des sols

DISPOSITIONS ENVIRONNEMENTALES

Consultation de bases de données environnementales Les bases de données suivantes ont été consultées :  La base de données BASIAS (Base des anciens sites industriels et activités de services).

 La base de données BASOL (Base de données sur les sites et sols pollués ou potentiellement pollués appelant une action des pouvoirs publics, à titre préventif ou curatif).

 La base de données GEORISQUES. Une copie de ces consultations est annexée.

Obligation générale d’élimination des déchets - Information Le VENDEUR doit supporter le coût de l’élimination des déchets, s'il en existe, qu’ils soient les siens, ou ceux de producteurs ou de détenteurs maintenant inconnus ou disparus, pouvant se trouver sur l'immeuble. Il ne peut s'exonérer de son obligation 10 que s'il prouve qu'il est étranger à l'abandon des déchets, et qu'il n'a pas permis ou facilité cet abandon par un tiers. Le Code de l'environnement définit le déchet comme étant tout résidu d'un processus de production, de transformation ou d'utilisation, toute substance, matériau, produit que son détenteur destine à l'abandon. Le déchet résulte de la simple activité ménagère, mais également d'une activité économique, il peut être inoffensif ou dangereux, il peut se dégrader ou être inerte. Il exclut, de la réglementation sur les déchets, les sols non excavés, y compris les sols pollués non excavés et les bâtiments reliés au sol de manière permanente. Selon ce Code, tout producteur ou détenteur de déchets est tenu d'en assurer ou d'en faire assurer la gestion et en est responsable jusqu'à leur élimination ou valorisation finale, même lorsque le déchet est transféré à des fins de traitement à un tiers. L’élimination des déchets comporte les opérations de collecte, transport, stockage, tri et traitement nécessaires à la récupération des éléments et matériaux réutilisables ou de l’énergie, ainsi qu’au dépôt ou au rejet dans le milieu naturel de tous autres produits dans les conditions propres à éviter les nuisances.

ORIGINE DE PROPRIETE Le bien objet des présentes appartient au vendeur pour lui avoir été attribué aux termes des opérations de remembrement suivant procès-verbal en date du 15 novembre 2010 publié au service de la publicité foncière de SAINT-GAUDENS le 15 novembre 2010 volume 2010R, numéro 4.

ELECTION DE DOMICILE Les parties élisent domicile :  en leur demeure ou siège respectif pour l'exécution des présentes et de leurs suites,

 en l'office notarial pour la publicité foncière, l’envoi des pièces et la correspondance s’y rapportant.

TITRES - CORRESPONDANCE ET RENVOI DES PIECES Il ne sera remis aucun ancien titre de propriété à l'ACQUEREUR qui pourra se faire délivrer, à ses frais, ceux dont il pourrait avoir besoin, et sera subrogé dans tous les droits du VENDEUR à ce sujet. En suite des présentes, la correspondance et le renvoi des pièces à l’ACQUEREUR devront s’effectuer à l'Hôtel de ville. La correspondance auprès du VENDEUR s’effectuera à l’adresse indiquée en tête des présentes. Le VENDEUR s'oblige à communiquer au notaire tout changement de domicile ou siège et ce par lettre recommandée avec demande d'avis de réception.

POUVOIRS Pour l'accomplissement des formalités de publicité foncière, les parties agissant dans un intérêt commun, et entendant se prévaloir du second alinéa de l’article 1161 du Code civil, donnent tous pouvoirs nécessaires à tout notaire ou à tout clerc de l’office notarial dénommé en tête des présentes, à l'effet de faire dresser et signer tous actes complémentaires ou rectificatifs pour mettre le présent acte en concordance avec tous les documents hypothécaires, cadastraux ou d'état civil.

AFFIRMATION DE SINCERITE Les parties affirment, sous les peines édictées par l’article 1837 du Code général des impôts, que le présent acte exprime l'intégralité du prix. 11

Elles reconnaissent avoir été informées par le notaire soussigné des sanctions fiscales et des peines correctionnelles encourues en cas d'inexactitude de cette affirmation ainsi que des conséquences civiles édictées par l'article 1202 du Code civil Le notaire soussigné précise qu'à sa connaissance le présent acte n'est modifié ni contredit par aucune contre lettre contenant augmentation du prix.

MENTION LEGALE D'INFORMATION L’office notarial dispose d’un traitement informatique pour l’accomplissement des activités notariales, notamment de formalités d’actes. Pour la réalisation de la finalité précitée, les données des parties sont susceptibles d’être transférées à des tiers, notamment : - les partenaires légalement habilités tels que les services de la publicité foncière de la DGFIP, - les offices notariaux participant à l’acte, - les établissements financiers concernés, - les organismes de conseils spécialisés pour la gestion des activités notariales. Pour les actes relatifs aux mutations d’immeubles à titre onéreux, en application du décret n° 2013-803 du 3 septembre 2013, les informations relatives à l’acte, au bien qui en est l'objet, aux montants de la transaction, des taxes, frais et commissions seront transmises au Conseil supérieur du notariat ou à son délégataire pour être transcrites dans une base de données immobilières. En vertu de la loi N°78-17 du 6 janvier 1978 relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés, les parties peuvent exercer leurs droits d’accès et de rectification aux données les concernant auprès du correspondant Informatique et Libertés désigné par l’office à : Etude de Maître Roland BEGOLE, Notaire à LOURES BAROUSSE (Hautes-Pyrénées), 38, rue Nationale. Téléphone : 05.62.99.20.28 Télécopie : 05.62.99.25.45 Courriel : [email protected] .

CERTIFICATION D’IDENTITE Le notaire soussigné certifie que l’identité complète des parties, personnes physiques et commune, dénommées dans le présent acte, telle qu’elle est indiquée en tête à la suite de leur nom et dénomination, lui a été régulièrement justifiée en ce qui concerne la ou les personnes physiques au vu d’un extrait d’acte de naissance, et en ce qui concerne le syndicat mixte communal dénommée SIVOM SAINT GAUDENS MONTREJEAU ASPET au vu du certificat d’identification délivré par l’INSEE.

FORMALISME LIE AUX ANNEXES Les annexes, s'il en existe, font partie intégrante de la minute. Lorsque l'acte est établi sur support papier les pièces annexées à l'acte sont revêtues d'une mention constatant cette annexe et signée du notaire, sauf si les feuilles de l'acte et des annexes sont réunies par un procédé empêchant toute substitution ou addition. Si l’acte est établi sur support électronique, la signature du notaire en fin d’acte vaut également pour ses annexes.

DONT ACTE sans renvoi Généré en l’office notarial et visualisé sur support électronique aux lieu, jour, mois et an indiqués en entête du présent acte. Et lecture faite, les parties ont certifié exactes les déclarations les concernant, avant d'apposer leur signature sur tablette numérique. Puis le notaire qui a recueilli l'image de leur signature manuscrite a lui-même signé au moyen d'un procédé de signature électronique sécurisé.

M. SAUX Robert a signé à LOURES BAROUSSE le 21 février 2017

M. PUISSEGUR Jean-Louis représentant de la société dénommée SIVOM SAINT GAUDENS MONTREJEAU ASPET a signé à LOURES BAROUSSE le 21 février 2017 et le notaire Me BEGOLE ROLAND a signé à L'OFFICE L'AN DEUX MILLE DIX SEPT LE VINGT ET UN FÉVRIER

Liste des annexes :

- Annexe 1 : plan cadastral

- Annexe 2 : délibération SIVOM

- Annexe 3 : renseignements d'urbanisme

- Annexe 4 : interrogation sur DPU

- Annexe 5 : SAFER

- Annexe 6 : ERNMT

- Annexe 7 : basias

- Annexe 8 : basol

- Annexe 9 : georisques

Le(s) soussigné(s) déclare(nt) avoir pris connaissance de l’ensemble des annexes qui précèdent.

M. SAUX Robert a signé à LOURES BAROUSSE le 21 février 2017

M. PUISSEGUR Jean-Louis représentant de la société dénommée SIVOM SAINT GAUDENS MONTREJEAU ASPET a signé à LOURES BAROUSSE le 21 février 2017