Etude d’impact Projet d’extension de la centrale photovoltaïque au sol sur l’ancien site de stockage de déchets de et Pontailler-sur-Saône (21)

7 DESCRIPTION DES FACTEURS SUSCEPTIBLES D’ETRE AFFECTES PAR LE PROJET (ETAT INITIAL) 7.1 Milieu physique 7.1.1 Climat Le projet est localisé sur les communes de Drambon et Pontailler-sur-Saône dans la Côte d’Or. Ce département est soumis à un climat semi-continental dégradé qui se caractérise par : ö Etés chauds et hivers plutôt rudes ; ö Amplitude thermique entre l’été et l’hiver importante ; ö Plus de précipitations en été qu’en automne.

Site de projet

Figure 44 : Carte du climat en

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Aucune station météo n’est présente sur les communes de Drambon et Pontailler-sur-Saône. Les données climatologiques présentées ci-après sont issues de la station météo de - située à environ 23 km à l’ouest du site de projet.

Figure 45 : Températures à Dijon- Longvic (1981-2010) – source : Infoclimat.fr

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Figure 46 : Précipitations moyennes à Dijon-Longvic (1981-2010) – source : Infoclimat.fr

Figure 47 : Ensoleillement à Dijon-Longvic (1981-2010) – source : Infoclimat.fr

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Les températures moyennes sont positives toute l’année, elles oscillent entre 2°C en janvier et 20,3°C en juillet. La température moyenne annuelle est de 10,9°C sur la période (1981-2010).

La pluviométrie moyenne annuelle est de 760,5 mm. Sur la période (1981-2010), la pluviométrie la plus basse est observée en février (43,8 mm) et la plus forte en mai (86,6 mm). La pluviométrie maximale observée en 24h sur la période (1981-2010) est de 196,1 mm (en mai 1980).

Concernant l’ensoleillement, les données statistiques disponibles (sur la période 1981 – 2010) indiquent une durée d’insolation moyenne de 1 848,8 h/an. La durée d’insolation est la plus importante au mois de juillet avec 248,3 h et la plus faible au mois de décembre avec 54,2 h.

La rose des vents indique que les vents proviennent majoritairement du Sud-Ouest et du Nord- Est. Les vents les plus forts, dont la vitesse est supérieure à 8 m/s proviennent du Sud-Ouest et nord- Ouest.

Figure 48 : Rose des vents – Station météo France – Dijon-Longvic (1949 – 2007)

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7.1.2 Topographie Rappelons que le site de projet se situe sur des dômes réaménagés de zones de stockage de déchets. Ces dômes présentent des pentes favorisant le ruissellement et la gestion des eaux pluviales. L’altitude des terrains aux abords du site se situe aux alentours de 190 m.

Secteur d’étude

Figure 49 : Topographie du site - source : topographic-map.com

7.1.3 Contexte géologique La carte géologique au 1/50 000 de Dijon (n°500) a été consultée. Le secteur d’étude fait partie du bassin parisien, où affleurent des terrains tertiaires et quaternaire d’origine continentale. La zone étudiée se trouve au sein d’une région à l’ouest de la Saône, sur de l’oligocène (plusieurs dizaines de mètres d’épaisseur). Le site d’implantation du projet est localisé sur des argiles, légèrement sableuses en surface et grises en profondeur (cf. figure ci-dessous). Ces argiles sont très imperméables, ce qui justifie le choix de ce site pour l’exploitation d’un centre de stockage de déchets. En effet, la perméabilité des sols est comprise entre 1,3.10-6 et 4,6.10- 9 m/s, ce qui est faible. Des formations alluvionnaires dues au cours de la Bèze se trouvent en limite du site.

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Secteurs d’étude

Figure 50 : Extrait de la carte géologique du secteur d'étude – source : Infoterre

Les extensions seront implantées sur la partie Nord sur l’ancienne plateforme de terres polluées et anciens casiers de déchets dangereux de Drambon. En partie sud, sur le dôme remanié du stockage de déchets non dangereux de Pontailler-sur Saône.

La composition de la couverture varie en fonction des zones du site d’implantation.

Tableau 8 : Composition des couvertures

ö 80 cm Terre végétale ö Géomembrane (1,5 mm) Extension ö Géotextile de drainage Nord ö 1 m d’argile compactée (K= 1.10-9 m/s)

ö 30 cm Terre végétale Extension ö Géomembrane (1,5 mm) Sud ö Géotextile de drainage ö 1 m d’argile compactée

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7.1.4 Qualité des sols Les bases de données BASOL et BASIAS ont été consultées.

BASOL recense les sites et sols pollués (ou potentiellement pollués) appelant une action des pouvoirs publics, à titre préventif ou curatif. Aucun site BASOL n’est recensé sur les communes de Drambon et Pontailler-sur-Saône.

BASIAS est une base de données des sites industriels et activités de service, en activité ou non, destinée à fournir des informations utiles à la planification urbanistique et à la protection de la santé publique et de l'environnement. L’inscription d’un site dans BASIAS ne préjuge toutefois pas d’une éventuelle pollution. Le site d’implantation du projet n’est pas identifié dans la base de données BASIAS. Des sites BASIAS sont recensés sur les communes de Drambon et Pontailler-sur-Saône à proximité du secteur d’étude. Commune Raison sociale Etat Drambon SA des Forges de Drambon Activité terminée S.A.R.L. des Explosifs En activité TITANITE S.A. des Professionnels du Activité terminée Pontailler-sur-Saône Bâtiment et des Travaux Publics GAULARD Activité terminée

7.2 Masses d’eau en présence 7.2.1 Masses d’eaux souterraines

7.2.1.1 Contexte hydrogéologique La première masse d’eau souterraine rencontrée au droit du secteur d’étude est la masse d’eau FRDG523 « Formations variées du Dijonnais entre Ouche et ». Il s’agit d’une masse d’eau à dominante alluvial, à écoulement libre et captif de 509 km².

7.2.1.2 Qualité et objectifs de qualité des eaux souterraines Les communes du projet sont concernées par le SDAGE Rhône méditerranée.

Le SDAGE 2016-2021 Rhône méditerranée fixe un objectif de bon état quantitatif et chimique de la masse d’eau FRDG523 à l’horizon 2015 à reporter pour la période 2016-2021. L’état chimique de la masse d’eau en 2017 est médiocre à la station de la source de l’Albane située à 14km au nord-est du site de projet.

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Station : Source de l’Albane

Site de projet

Figure 51 : Localisation de station de mesure de qualité des eaux de la masse d’eau concernée (source : http://carmen.carmencarto.fr)

Les communes sont également concernées par les contrats de milieux suivants : ö Bèze-Albane ö Saône, corridor alluvial et territoires associés ö Val de Saône Contrairement au SAGE, le contrat de milieu n'a pas de portée juridique mais il constitue un engagement moral, technique et financier entre les maîtres d'ouvrages locaux et les partenaires financiers. Un contrat de milieu (de rivière, de lac, de baie, de nappe, de delta ou d'étang) est un accord technique et financier entre partenaires pour une gestion globale, concertée et durable à l’échelle d’une unité hydrographique cohérente.

Remarques : Des piézomètres sont présents sur le site et l’aval du site permettant de qualifier l’impact du site sur la qualité des eaux souterraines. Des analyses de la qualité des eaux souterraines sont réalisées 2 fois par an dans le cadre du suivi post-exploitation de l’ISDND. Dans le cadre de l’exploitation de l’ISDD jusqu’en 2019, la qualité des eaux souterraines était contrôlée tous les trimestres. Les résultats des suivis témoignent du non impact de l’exploitation de l’ISDND et de l’ISDD sur la qualité des eaux souterraines. Il n’y a pas d’évolution dans le temps de la qualité des eaux souterraines et aucune différence significative n’est observée entre l’amont et l’aval des sites exploités.

7.2.1.3 Usage des eaux souterraines Le site n’est pas localisé au sein d’un périmètre de protection de captage AEP.

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7.2.2 Masses d’eaux superficielles

7.2.2.1 Contexte hydrographique local Le site est localisé à proximité de la Bèze, qui s’écoule à moins de 100 m de la zone d’étude sud. Cet affluent de la Saône s’y jette à 5,1 km au sud du site. La source de la Bèze est une résurgence vauclusienne, une des plus importantes de France. La rivière prend naissance comme émissaire d'un lac souterrain dans une grotte. Le lac se déverse à l'air libre par un siphon de type vauclusien. La rivière constitue donc une résurgence des eaux de la nappe située sous la splendide forêt de Velours. Celle-ci est alimentée par des pertes de la Tille et de la Venelle. A la sortie du sous-sol, la rivière a un débit moyen interannuel de 3,89 mètres cubes par seconde. Dès sa naissance, la rivière prend la direction du sud-sud-est, orientation qu'elle ne quitte plus tout au long de son parcours d'environ 31 kilomètres.

Figure 52 : Réseau hydrographique à proximité du site de projet

7.2.2.2 Écoulement des eaux pluviales sur le site Compte tenu de la configuration des zones remaniées et de la topographie locale, la zone d’implantation de la centrale photovoltaïque ne reçoit pas les eaux de ruissellement externes au site. Les eaux de ruissellement du site sont collectées et rejoignent les bassins d’eaux pluviales présents. Les rejets des eaux pluviales des bassins EP du site sont dirigés vers le milieu naturel. La zone d’extension nord est connectée au bassin paysager K1a, la zone d’extension sud est connectée aux bassins EP n°2 et 3.

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Bassin paysager K1a

Bassin EP n°2 et n°3

Figure 53 : Plan de situation des stockages et points de rejet et contrôle eaux et lixiviats

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7.2.2.3 Qualité des eaux superficielles Le projet fait partie du bassin Rhône Méditerranée. La station de mesure de qualité la plus proche se situe à Marendeuil à environ 1,5 km au Nord-ouest du projet.

La fiche consultable de la station fait état d’un état écologique moyen avec un objectif de bon état pour 2021 et un état chimique bon (objectif bon état 2015).

7.2.2.4 Usages de l’eau La Bèze est utilisée pour la pêche. 7.3 Milieu naturel Le volet Faune-Flore de la présente étude d’impact a été réalisé par le bureau d’étude spécialisé ECOTOPE. L’étude complète est fournie en annexe 4, une synthèse est proposée ci-après.

7.3.1 Contexte écologique

7.3.1.1 Zones réglementaires Parcs nationaux La zone d’étude ne s’inscrit dans aucun périmètre de Parc National. Le parc le plus proche est à plus de 200 kilomètres au sud-est du site, dans le massif des Alpes. Les enjeux vis-à-vis de ce zonage sont nuls.

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Parcs naturels régionaux Le site d’étude n’est pas situé dans un Parc Naturel Régional, le plus proche est le Morvan qui est situé à 77 kilomètres à l’ouest du site d’étude. Les enjeux vis-à-vis de ce zonage sont donc nuls.

Réserves naturelles Le site d’étude n’est pas situé au sein d’une Réserve Naturelle. Les Réserves Naturelles Nationales les plus proches sont situées à 33 kilomètres à l’ouest « La Combe Lavaux-Jean- Roland », et au sud « Ile du Girard ». La Réserve Naturelle Régionale la plus proche est « Val Suzon » qui est à 30 kilomètres l’ouest. Les enjeux vis-à-vis de ces zonages sont nuls.

Arrêté préfectoral de protection de Biotope Le site d’étude n’est pas situé au sein d’un APPB. Trois APPB sont situés à moins de 20 kilomètres du site, à savoir « Pelouse du Routeau » et « Ecrevisse à pattes blanches et faune patrimoniale associée » à 17 kilomètres, ainsi que « Etang de Villers-Rotin » à 16 kilomètres. Les enjeux vis-à-vis de ce zonage sont nuls.

Natura 2000 Le projet n’est pas situé au sein d’une Zone Spéciale de Conservation. Néanmoins, trois ZSC sont présentes dans un rayon de moins de 30 kilomètres dont deux à moins de 10 kilomètres. Les deux ZSC les plus proches sont « Vallée de la Saône » et « Gîtes à chauves-souris en Bourgogne » dont 4 entités sont proches du site. Les incidences sur les espèces d’intérêt communautaire ayant servi à la désignation de ces ZSC sont possibles et le degré de sensibilité est considéré comme faible à moyen.

Zone de protection spéciale La Zone de Protection Spéciale la plus proche est « Vallée de la Saône » qui est à 6 kilomètres à l’est du site. Une autre ZPS est à 16 kilomètres au sud-est à savoir « Massif de la Serre ». Le projet peut avoir une incidence sur les espèces d’oiseaux ayant servi à désigner la ZPS et le degré de sensibilité est considéré comme faible à moyen. Nous présentons ci-après les données du site le plus proche.

7.3.1.2 Zones d’inventaires ZNIEFF de type I Le site d’étude n’est situé au sein d’aucune ZNIEFF de type I. Cinq ZNIEFF de type I sont à moins de 5 kilomètres, la plus proche est « Pré humide de la Cartoucherie à Pontailler-sur-Saône » à 700 mètres au Sud-Est du périmètre d’étude. Le degré de sensibilité est donc nul à faible à cause de la distance importante pour une ZNIEFF et moyen pour les « Pré humide de la Cartoucherie à Pontailler-sur-Saône ».

ZNIEFF de type II Le site d’étude est adjacent à une ZNIEFF de type II, à savoir la « Vallée de la Bèze ». Trois autres ZNIEFF sont à moins de 5 kilomètres : « Forêt de Longchamps », Confluent Saône-Ognon- Vingeanne » et « Val de Saône de Pontailler à la Confluence avec le Doubs ». Le degré de sensibilité est moyen.

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Figure 54 : Localisation des ZNIEFF de type II par rapport au site d'étude - source : ECOTOPE

Zones humides Le site d’étude est adjacent à une zone humide. Celle-ci est constituée par la vallée alluviale de la Bèze. Le degré de sensibilité du projet sur les zones humides est donc plutôt fort du fait de possibles incidences indirectes.

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Figure 55 : Localisation des zones humides par rapport au site d’étude – source : ECOTOPE

7.3.1.3 Schéma Régional de Cohérence Ecologique Le site étudié s’inscrit dans un secteur ayant un rôle important dans le réseau écologique de la région. Plusieurs réservoirs sont recensés à proximité du site d’étude. De plus contre le site d’étude il y a la trame bleue constituée par les milieux humides liés à la Bèze. L’impact du projet peut être notable s’il ne prend pas en compte les continuités écologiques entre les réservoirs de biodiversité identifiés autour du site, ainsi que la présence de milieux humides à préserver.

7.3.1.4 Trame noire Le projet d’extension se situe dans la continuité du site d’enfouissement de Drambon. Le site d’enfouissement actuel constitue actuellement une source de pollution lumineuse dans un contexte de plaine céréalière relativement épargnée par la pollution lumineuse, cela s’explique notamment par l’absence de grande agglomération aux alentours. Les enjeux vis-à-vis de la trame noire sont donc faibles car le projet n’engendrera que très peu de pollution lumineuse en sus.

7.3.1.5 Synthèse du contexte écologique Le site étudié s’inscrit dans un environnement où les zones d’inventaires de la biodiversité et les espaces naturels protégés sont présents. Les possibles impacts identifiés vis-à-vis du contexte écologique sont globalement faibles à moyens, exception faite pour les zones humides avec un enjeu fort. Il faudra vérifier la présence ou l’absence d’espèce d’intérêt communautaire ayant servi à désigner les sites Natura 2000, maintenir et améliorer des connexions écologiques entre les différentes ZNIEFF proches du site, et éviter autant que possible les impacts indirects sur les zones humides.

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Tableau 9 : Synthèse du contexte écologique - source : ECOTOPE

7.3.2 Périodes d’inventaire et périmètre d’étude

7.3.2.1 Dates de passage Depuis 2010, le secteur d’étude a largement été prospecté par le bureau d’études ECOTOPE Flore Faune. Ainsi, le tableau ci-après présente les dates de passages les plus récentes (à partir de 2014) ainsi que les groupes d’espèces étudiés. Il est important de préciser que les investigations faune flore ont principalement été menées aux saisons vernales et estivales.

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Tableau 10 : Tableau de synthèse des prospections

Les méthodologies des inventaires sont détaillées dans le rapport complet d’ECOTOPE fourni en annexe.

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7.3.2.2 Localisation des périmètres d’études

Figure 56 : Localisation des périmètres d'étude - source : ECOTOPE

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7.3.3 Diagnostic des habitats naturels L’enjeu « habitat » est très faible . En effet, aucun habitat d’intérêt communautaire n’est présent, et l’ensemble des formations présentes sont secondaires, artificielles ou très dégradées. Les habitats naturels et semi-naturels ne présentent pas d’enjeu de conservation sur le périmètre rapproché. Le tableau ci-après synthétise les différents types d’habitats recensés. Tableau 11 : Synthèse des habitats naturels - source : ECOTOPE

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Figure 57 : Cartographie des habitats naturels - source : ECOTOPE

7.3.4 Inventaire floristique Les inventaires de la flore de 2019 ont permis d’identifier une trentaine d’espèces ce qui est faible. Les milieux en présence sont assez homogènes et artificialisés, la richesse n’est donc de fait pas très élevée. Aucune espèce protégée n’est présente sur le site . Aucune espèce n’est en liste rouge ni déterminante ZNIEFF . La flore est donc commune voire très commune , avec des espèces exogènes comme le Vergerette annuelle (Erigeron annuus) et ne présente pas d’enjeu de conservation . Il est important de préciser que les inventaires floristiques précédentes avaient permis de mettre en évidence la présence d’une espèce protégée en 2011 sur le plan régional, à savoir l’Euphorbe des marais (Euphorbia palustris) et d’une espèce remarquable car très rare en Bourgogne, à savoir l’hybride entre le Polystic à aiguillons (Polystichum aculeatum) et le Polystic à aiguillons (Polystichum setiferum) : le Polystic de Bicknell (Polystichum bicknellii) en 2014. Ces données n’ont pas été vérifiées en 2019 puisqu’aucun habitat pouvant abriter ces espèces n’est présent au sein du site d’étude.

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7.3.5 Inventaire faunistique

7.3.5.1 L’avifaune L’inventaire avifaune réalisé depuis 2011 a permis d’inventorier 31 espèces d’oiseaux nicheurs ou potentiellement nicheurs sur le périmètre rapproché . Au sein de ce cortège d’espèces, 27 sont protégées de manière intégrale au niveau national (l’espèce et son habitat), dont 9 sont remarquables par leur statut de conservation défavorable . Une seule espèce est inscrite à l’annexe I de la Directive oiseaux, il s’agit de la Pie- grièche écorcheur. Les cortèges d’espèces présents en nidification certaine ou potentielle sur l’ensemble du périmètre sont les suivants : ö Le cortège des oiseaux du bocage avec prairies permanentes et haies basses, avec la Pie- grièche écorcheur, le Chardonneret élégant, la Fauvette à tête noire ou encore le Rougegorge familier. ö Le cortège des oiseaux des milieux prairiaux avec le Tarier pâtre.

L’enjeu de conservation pour ce groupe d’espèces est globalement fort.

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Figure 58 : Localisation des observations récentes (2017 à 2019) d’oiseaux patrimoniaux nicheurs – source : ECOTOPE

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Figure 59 : Localisation des observations récentes (2017 à 2019) d’oiseaux patrimoniaux non nicheurs - source : ECOTOPE

7.3.5.2 Les mammifères « terrestres » L’inventaire a permis de révéler la présence de 21 espèces sur le site et ses alentours , ce qui constitue une richesse assez forte pour le secteur. Parmi celles-ci, trois sont protégées, à savoir le Muscardin, le Hérisson d’Europe et la Musaraigne aquatique. Ces deux dernières espèces ne fréquentes pas le site directement. L’enjeu de conservation pour ce groupe est donc moyen.

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Figure 60 : Localisation des observations récentes (2017) de mammifères terrestres remarquables – source : ECOTOPE

7.3.5.3 Les chiroptères Les inventaires ont permis d’identifier 17 espèces sur le site ce qui constitue une richesse plutôt bonne. Elles sont toutes protégées intégralement (l’espèce et son habitat) à l’échelle nationale et 4 sont d’intérêt communautaire . Les espèces sont liées aux boisements et au bâti accessible, toutefois, aucun gîte potentiel n’a été relevé sur le périmètre rapproché. De ce fait, l’enjeu de conservation pour ce groupe sur le site est faible du fait de l’absence de potentialité de gîte au sein du site et celui-ci est utilisé en tant que territoire de chasse et de transit.

7.3.5.4 Les reptiles Les inventaires reptiles ont permis d’identifier trois espèces, dont deux sont protégées intégralement, à savoir le Lézard des murailles et la Couleuvre helvétique et une est protégée partiellement, il s’agit de l’Orvet fragile. L’enjeu concernant ce groupe est donc moyen.

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Figure 61 : Carte de localisation des observations récentes (2014 à 2019) de reptiles remarquables – source : ECOTOPE

7.3.5.5 Les amphibiens Les inventaires amphibiens ont permis d’identifier cinq espèces . Une seule est protégée intégralement (espèce et habitat), il s’agit de l’Alyte accoucheur. Par ailleurs, le Crapaud commun et la Grenouille rieuse bénéficient d’une protection partielle (seulement l’espèce). Enfin, deux espèces sont réglementées et concerne l’interdiction de mutiler et de colporter l’espèce, il s’agit de la Grenouille rousse et la Grenouille verte. Cette dernière est également quasi-menacée à l’échelle nationale. Enfin, une donnée issue de la bibliographie de Triton palmé est mentionnée dans les fossés, mais celui-ci n’a pas été inventorié en 2013 et 2014. L’enjeu de conservation concernant ce groupe est modéré.

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Figure 62 : Carte de localisation des observations récentes (2017) d’amphibiens remarquables – source : ECOTOPE

7.3.5.6 Les insectes Papillons de jour L’inventaire des papillons de jour a permis d’identifier 48 espèces dont une de protégée, le Cuivré des marais. Néanmoins celui-ci n’est pas présent sur le périmètre projet. L’enjeu de conservation pour ce groupe d’espèces est faible.

Odonates L’inventaire des odonates a permis d’identifier 23 espèces dont une espèce protégée et inscrite à la Directive habitats, l’Agrion de mercure. Néanmoins cette espèce ne se reproduit pas sur le site d’étude. L’enjeu de conservation pour ce groupe d’espèces est faible.

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Autres groupes En ce qui concerne les coléoptères, orthoptères ou encore papillons de nuit, aucune espèce n’a été inventoriée parmi les espèces protégées potentiellement présentes. L’enjeu concernant les autres groupes d’espèces autres que ceux précédemment cités est donc faible.

Figure 63 : Localisation des observations récentes (2017) d’insectes patrimoniaux - source : ECOTOPE

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7.3.6 Sensibilité écologique du site Le terrain d’emprise du projet d’extension de la zone Nord présente une sensibilité écologique faible tandis que la zone d’extension Sud présente une sensibilité écologique modérée à forte.

Tableau 12 : Synthèse des sensibilités écologiques des habitats-naturels - source : ECOTOPE

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Figure 64 : Carte des sensibilités écologiques – source : ECOTOPE

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7.4 Milieu humain 7.4.1 Occupation du sol Le secteur d’étude se situe dans l’enceinte d’une Installation de Stockage des Déchets : celui de l’Ecopôle des Grands Moulins. La zone d’extension nord est indiquée comme « Décharges ». La zone d’extension sud est indiquée comme « Système culturaux et parcellaires complexes ». Cette occupation du sol peut paraître étonnante au vu de l’exploitation du site pour le stockage de déchets dangereux et non dangereux. Néanmoins, le PLU de la commune de Pontailler sur Saône définit également cette zone en zonage A qui englobe des terrains pouvant présenter un potentiel agricole.

Zones d’implantation du projet

Figure 65 : Carte d'occupation du sol - source : Corine Land Cover 2018 - Géoportail

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On note à proximité du projet la présence de parcelles agricoles et de boisements.

Zone d’implantation du projet

Figure 66 : Photographie aérienne de l'occupation du sol dans le secteur d'étude – Géoportail (2013)

Une photo aérienne actualisée du site est présentée ci-après :

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Sites d’extensions

Figure 67 : Occupation du sol, Avril 2019

7.4.2 Urbanisme Les communes de Drambon et Pontailler-sur-Saône possèdent des Plan Locaux d’Urbanisme. Drambon : La zone d’étude se trouve au sein d’une zone UY qui correspond au secteur d’activité dans laquelle les installations présentant des nuisances sont pleinement autorisées. Il s’agit de l’emprise de l’Ecopôle de Drambon, site d’enfouissement de déchets. La zone englobe à la fois les périmètres de stockages autorisés ainsi que les périmètres d’isolement définies par arrêtés ministériels (zone tampon de 200m). L’activité est autorisée par arrêtés préfectoraux en date des 12/08/2004 et 26/10/2005. Dans la zone UY, les équipements collectifs, et les ouvrages techniques sont autorisés à condition d’être nécessaires à l’exploitation des services publics ou d’intérêts collectifs. D’après le règlement de la zone, le projet de centrale solaire ne fait pas partie des constructions interdites. De plus, le secteur UYz5 se situe dans l’emprise des cercles pyrotechniques des installations classées (voir plan suivant) et où certains établissements pouvant constituer un lieu de rassemblement de personnes sont interdits ainsi qu’une trop grande densité. Cette zone de danger est soumise aux prescriptions de l’arrêté préfectoral du 13/08/1992.

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Figure 68 : Extrait PLU de Drambon

Pontailler-sur-Saône

La zone d’étude se trouve au sein de la zone A du PLU. Cette zone englobe des terrains non équipés de la commune à protéger en raison du potentiel agronomique, biologique ou économique des terres agricoles. Elle comprend : ö le secteur A 01, affecté à l’implantation d’une centrale solaire photovoltaïque sur le site de l’ancienne décharge contrôlée communale dont un sous-secteur A01a affecté à l’implantation d’un lieu de stockage de déchets, ö le secteur A 02, qui matérialise une marge d’isolement d’environ 200 m autour des secteurs A01 et du sous-secteur A01a et du lieu de stockage de déchets de Drambon dans lequel toute construction à caractère d’habitat est interdite. ö les secteurs Az2, Az3, Az4 et Az5, situés dans l’emprise des cercles pyrotechniques d’une installation classée.

Le projet d’extension se situe en zone A01. Cette zone autorise les constructions et installations nécessaires aux services publics ou d’intérêt collectif y compris les installations nécessaires à la production d’énergie à partir de sources renouvelables.

99 Etude d’impact Projet d’extension de la centrale photovoltaïque au sol sur l’ancien site de stockage de déchets de Drambon et Pontailler-sur-Saône (21)

Figure 69 : Extrait du PLU de Pontailler-sur-Saône

7.4.3 Servitudes et contraintes liées au site Des contraintes et servitudes existent en raison de l’activité passée de SUEZ IWS. Ces contraintes concernent uniquement la zone d’extension Sud puisque deux biogaz sont évités sur l’extension Nord. Le réseau biogaz a été démantelée, seuls les puits sont encore présents. Le réseau de lixiviats est encore présent mais comme précisé précédemment ce dernier pourra être démantelé lors de la phase travaux puis réinstallés en suivant. Les puits ont été pris en compte dans l’implantation du projet. Une distance de sécurité de 4 m a été prise autour de chaque puits. Les phénomènes de tassements seront également pris en compte dans le cadre du projet. 7.4.4 Voirie et accès au site L’accès au site s’effectuera pendant la phase travaux via l’accès pompiers sur la RD 959. Cet accès sera temporaire, uniquement pendant la phase chantier. La base chantier sera implantée au niveau de la zone réservée aux déchets inertes (classe 3). Cette position est idéale, entre les deux zones d’extension. En phase exploitation, l’accès au sud s’effectuera par l’entrée du site située au niveau de la D 104. Une clôture et des portails sont déjà présents sur la zone Nord et permettent d’en contrôler l’accès. Au niveau de la zone Sud, le projet d’extension nécessite la mise en place d’une nouvelle clôture et d’un portail. Ainsi l’accès à l’entrée du parc photovoltaïque sera sécurisé.

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Accès au site par le Nord Zones d’extension du projet

Accès au site par le Sud

Figure 70 : Accès au site

D’après les renseignements recueillis auprès de la direction de la stratégie et des études routières du Conseil Départemental de la Côte-d’Or, aucun élément de comptage routier concerne la RD104, le niveau de trafic sur cet axe n’est donc pas connu.

Concernant la RD 959, le Conseil Départemental dispose des données suivantes : Commune de DRAMBON : ö TMJA 5 (2 sens) : 1 087 RD 959 : PR 73 + 780 (2018) ö PL (2 sens) : 89 ö %PL : 8,23

Commune de PONTAILLER-SUR-SAONE : ö TMJA (2 sens) : 3 291 RD 959 : PR 79 + 300 (2013) ö PL (2 sens) : 179 ö %PL : 5,44

5 TMJA : trafic moyen journalier annuel (véhicules légers + poids lourds)

101 Etude d’impact Projet d’extension de la centrale photovoltaïque au sol sur l’ancien site de stockage de déchets de Drambon et Pontailler-sur-Saône (21)

TMJA (2 sens) : 1 087 Secteur de l’Ecopôle. Grands Moulins

TMJA (2 sens) : 3 291

Figure 71 : Localisation des points de comptage routier – source : Conseil Départemental de la Côte- d’Or

7.4.5 Population Selon l’INSEE, en 2016 (données en vigueur au 1 er janvier 2019), la commune de Drambon comptait 181 habitants et celle de Pontailler-sur-Saône 1338 habitants. La densité de population est de 37,7 habitants/km² pour Drambon et 99,8 habitants/km² pour Pontailler-sur-Saône ce qui est nettement inférieur à la moyenne nationale pour Drambon et similaire pour Pontailler-sur-Saône (Moyenne nationale :103 hab/km² - source INSEE).

Le projet s’inscrit dans un habitat rural dispersé, marqué par la présence d’habitations isolées et de petits hameaux. Aux alentours du site d’étude, ou trouve notamment les hameaux suivants : ö Ferme de la Borde : 250 m au nord-est ; ö Triey : 600 m à l’ouest ;

102 Etude d’impact Projet d’extension de la centrale photovoltaïque au sol sur l’ancien site de stockage de déchets de Drambon et Pontailler-sur-Saône (21)

L’habitation la plus proche du projet se trouve à 250 m au Nord-ouest (ferme de la Borde). Les autres sont à plus de 500 m du site.

Ferme de la Triey Borde

Figure 72 : Localisation des habitations les plus proches – source : Géoportail

7.4.6 Activités économiques

7.4.6.1 Emploi En 2016, le taux d’activité des 15 - 64 ans était de 82,8 % sur Drambon et 73,8 % sur Pontailler- sur-Saône. Le taux de chômage a augmenté sur les deux communes entre 2010 et 2016 : ° Drambon : 6,7 % à 9,4 % ° Pontailler-sur-Saône :11,6% à 13,4%

7.4.6.2 Secteurs d’activité Le secteur d’activité le plus actif dans la commune est celui de l’industrie (81,8 %) pour Drambon et celui du commerce, transports et services (40,1 %) pour Pontailler-sur-Saône. D’une manière générale l’activité économique est peu développée ; la commune de Drambon comptait 13 établissements actifs au 31 décembre 2015. Celle de Pontailler-sur-Saône en compte, elle 124.

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7.4.6.3 Appellation d’Origine Contrôlée et Indication Géographique Protégée L'appellation d'Origine Contrôlée (AOC) est un signe français qui désigne un produit qui tire son authenticité et sa typicité de son origine géographique. Les facteurs naturels et humains sont liés et le produit qui en est issu ne peut être reproduit hors de son terroir. L'appellation d’origine protégée (AOP) est la transposition au niveau européen de l'AOC française pour les produits laitiers et agroalimentaires (hors viticulture). L'indication géographique protégée (IGP) distingue un produit (y compris les vins) dont toutes les phases d'élaboration ne sont pas nécessairement issues de la zone géographique éponyme mais qui bénéficie d'un lien à un territoire et d'une notoriété. La relation entre le produit et son origine est moins forte que pour l'AOC mais suffisante pour conférer une caractéristique ou une réputation à un produit et le faire ainsi bénéficier de l'IGP. D’après le site internet de l’INAO (Institut National de l’Origine et de la qualité), il apparaît que les communes de Drambon et Pontailler-sur-Saône appartiennent aux aires géographiques des appellations suivantes : ö Emmental français Est-Central (IGP) ö Moutarde de Bourgogne (IGP) ö Volailles de Bourgogne (IGP) D’après les informations fournies par l’INAO, pour ces IGP, il n’existe pas de délimitation parcellaire spécifique, à la préservation de laquelle l’Institut est particulièrement attaché (à la différence par exemple de toutes les AOC viticoles, où les terrains aptes à être plantés en vigne sont très précisément définis).

7.4.6.4 Tourisme La commune de Drambon ne présente aucune activité touristique particulière. L’INSEE ne recense aucun hôtel, camping ou autre établissement d’hébergement. La commune de Pontailler-sur-Saône présente elle un camping 3 étoiles de 192 emplacements.

7.4.7 Cadre de vie

7.4.7.1 Gestion des déchets Les communes de Drambon et Pontailler-sur-Saône sont intégrées à la Communauté de communes -Pontailler Val de Saône. La CAP Val de Saône a en charge la gestion des déchets, ce qui comprend la collecte, le traitement, la gestion des déchèteries, les actions de prévention...

7.4.7.2 Qualité de l’air La qualité de l’air de la région Bourgogne-Franche-Comté est surveillée par l’association ATMO. Lig’Air dispose de plusieurs stations de mesure réparties sur le territoire régionale. La station la plus proche du site d’étude est la station de Dijon Pejoces qui est une station périurbaine, correspondant avec le contexte de notre site d’étude.

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Site de projet

Dijon Pejoces

Figure 73 : Réseau des stations de mesure de la qualité de l'air - source : ATMO BFC

Cette station permet le suivi des polluants suivants : ö Ozone ; ö Particules fines PM10 ; ö Particules fines PM2,5 ; ö Monoxyde d'azote ; ö Dioxyde d'azote ; ö Oxyde d'azote. L’historique des valeurs annuelles entre Juillet 2018 à Aout 2019 de la station est présenté sur le graphique ci-dessous.

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Les valeurs réglementaires présentées sur le site permettent de dire que d’une manière générale la qualité de l’air est bonne dans l’agglomération de Dijon. On note toutefois que les valeurs de recommandation de l’OMS pour les PM10 et PM2.5 sont dépassées (PM10 : 20 µg/m3/an, PM2,5 : µg/m3/an). L’objectif de qualité pour la santé humaine pour les PM2,5 équivalent à la valeur recommandée par l’OMS est également dépassée. Les particules fines ont pour origines anthropiques la combustion industrielle, l’incinération, les chauffages et les véhicules automobiles. Rappelons que la station de mesure présentée est une station périurbaine, donc plus concernée par le trafic de l’agglomération que le site de projet. Le projet est situé en milieu rural, ainsi on peut admettre que la concentration en PM10 et PM 2,5 est moindre dans le secteur d’étude.

Au regard de la surveillance effectuée par le réseau Atmo bfc et compte tenu de l’implantation du projet en zone rurale, on peut considérer que la qualité de l’air est bonne dans le secteur d’étude. Notons néanmoins que la qualité de l’air peut être ponctuellement marquée par l’exploitation de l’Ecopôle des Grands Moulins : émission de poussières, émission d’odeurs.

7.4.7.3 Bruit Le projet s’inscrit dans un environnement à dominante rurale. L’environnement sonore du site correspond à des bruits de « campagne » : oiseaux, vents ; et par le trafic routier sur la RD959.

L’Ecopôle des Grands Moulins est un site encore actuellement exploité notamment au sud avec un ISDD en cours d’exploitation sur Pontailler-sur-Saône et au nord avec un ISDND et MCCA. Les bruits émis par l’exploitation du site peuvent également marquer l’environnement sonore du secteur d’étude. Ces bruits correspondent essentiellement aux engins d’exploitation et au trafic liée à l’activité. Conformément à la réglementation, le site de l’Ecopôle des Grands Moulins est tenu de respecter les valeurs limites de bruit de 70 dB(A) en limite de propriété ce qui correspond à un niveau de bruits courants.

Par ailleurs, les communes de Drambon et Pontailler-sur-Saône ne sont pas concernées par l’arrêté préfectoral portant sur l’approbation du plan de prévention du bruit dans l’environnement (PPBE) du département de la Côte d’or.

En conclusion, l’ambiance sonore au droit et à proximité du site du projet est considérée comme peu bruyante.

7.4.7.4 Lumière D’après les données de pollution lumineuse d’Avex, basées sur l’artificialisation des sols, la Voie Lactée est souvent perceptible (500-100 étoiles visibles), mais très sensible encore aux conditions atmosphériques, typiquement les halos de pollution lumineuse n’occupent qu’une partie du ciel et montent à 40 -50° de hauteur.

Les deux sources de pollution les plus proches correspondent à l’Ecopôle en lui-même et au centre-ville de Pontailler-sur Saône.

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Site du projet

Figure 74 : Carte de pollution lumineuse - source : Avex 2016 7.4.8 Patrimoine culturel

7.4.8.1 Monuments historiques Le code du patrimoine régit les servitudes de protection des monuments et de leurs abords par la création d’un périmètre de protection de 500 m qui a été institué pour protéger les monuments classés ou inscrits. Ainsi, toute opération d’aménagement affectant ce périmètre est soumise à autorisation préalable. D’après la base de données du Ministère de la Culture (Atlas des patrimoines), aucun monument historique et son périmètre de protection ne concerne le site de projet. Les monuments historiques les plus proches sont (cf. Figure 75) : ö L’Eglise Saint-Maurice située à environ 3 km au sud-est du projet, sur la commune de Pontailler-sur-Saône ; ö Le château de Talmay à 5 km au nord-est du site, sur la commune de Talmay. Par conséquent, le projet n’est concerné par aucune servitude de protection des monuments historiques.

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Château de Talmay

Site du projet

Eglise Saint Maurice

Figure 75 : Localisation des monuments historiques - source : atlas.patrimoines.culture.fr

7.4.8.2 Sites inscrits et classés L’inscription à l’inventaire supplémentaire des sites constitue une garantie minimale de protection. Elle impose aux maîtres d’ouvrage l’obligation d’informer l’administration 4 mois à l’avance de tout projet de travaux de nature à modifier l’état ou l’aspect du site. L’Architecte des Bâtiments de France émet un avis simple sur les projets de construction et les autres travaux et un avis conforme sur les projets de démolition. Le site inscrit est susceptible d'être transformé à terme en site classé (notamment les sites naturels) ou en ZPPAUP (principalement les sites bâtis). L'inscription a pour objectif de permettre à l'État d'être informé des projets concernant le site, et d'intervenir de façon préventive, soit en vue de l'amélioration de ces projets, soit si nécessaire en procédant au classement du site. L'inscription d'un site à l'inventaire s'effectue à l'initiative de l'État (DREAL) ou de la commission départementale des sites, perspectives et paysages. Elle est prononcée par arrêté ministériel.

Aucun site classé ou inscrit n’a été recensé sur la commune de Drambon et Pontailler-sur- Saône. Le site inscrit le plus proche est situé sur la commune de à environ 10 km au nord- ouest du projet. Il s’agit de « Château et Parc de Belleneuve » (cf. Figure 76).

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Château et parc de Belleneuve

Site du projet

Figure 76 : Localisation des sites classés et inscrits - source : atlas.patrimoines.culture.fr

7.4.8.3 Archéologie préventive Les ZPPA (Zone de Présomption de Prescriptions Archéologiques) sont des zones dans lesquelles les travaux d’aménagement soumis à autorisation d’urbanisme et les zones d’aménagement concertées de moins de 3 ha peuvent faire l’objet de prescriptions d’archéologie préventive. D’après l’Atlas des patrimoines du Ministère de la Culture, une partie du site de projet est identifié comme ZPPA. Le projet a lieu sur des installations existantes, le projet ne s’implante pas sur le terrain naturel. Il n’apparait pas nécessaire dans ce contexte de consulter la DRAC.

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Site d u projet

Figure 77 : Localisation des ZPPA - source : atlas.patrimoines.culture.fr 7.4.9 Paysage Le volet paysager de l’étude d’impact du projet d’extension de la centrale photovoltaïque au sol de l’Ecopôle des Grands Moulins a été réalisé par le cabinet Paysagistes-Concepteurs. L’étude paysagère complète est fourni en annexe 5. Les informations essentielles à l’établissement de l’état initial paysager du secteur d’étude sont repris ci-après.

7.4.9.1 Situation et contexte général Le projet, porté par la société Engie Green, porte sur l’extension d’une centrale photovoltaïque existante sur le site de l’Ecopôle des Grands Moulins. La centrale photovoltaïque existante a été inaugurée en avril 2019. L’Ecopôle des Grands Moulins étend ses activités sur environ 120 ha. En vue aérienne, il crée une importante rupture dans le paysage. Mais vu du sol, son impact visuel est à nuancer.

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Figure 78 : Vue aérienne de l’Ecopôle et du projet d’extension

7.4.9.2 Structure paysagère du site D’après l’atlas des paysages de la Côte d’Or, à l’échelle du département trois unités paysagères concernent notre carte. Le Val de Saône qui concerne la partie sud-est de la carte et les communes de Heuilley-sur- Saône, Maxilly-sur-Saône, Pontailler-sur-Saône, Perrigny-sur-l’Ognon ainsi que Lamarche-sur- Saône. Il se caractérise par le lit majeur de la Saône qui offre un paysage horizontal de grandes parcelles céréalières et maraîchères, son cours se cache par endroits d’un épais rideau de ripisylve ou de forêts. La Vingeanne qui concerne la partie nord-est de la carte et les communes de Heuilley-sur-Saône ainsi que Maxilly-sur-Saône. La Vingeanne, affluent de la Saône, a creusée une vallée intime où domine l’activité agricole. Les trois rivières qui concernent le reste de la carte et les communes de Maxilly-sur-Saône, Pontailler-sur-Saône, Lamarche-sur-Saône, , Drambon ainsi que Saint-Léger-Triey. Notre

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carte correspond à la partie sud de cette unité paysagère. Cette dernière se définit alors par de bas plateaux. À l’échelle de la carte on distingue 6 unités paysagères qui correspondent à l’occupation du sol. Unité paysagère n° 1 : Zone Urbaine Cette unité paysagère se caractérise par la concentration du bâti. Sur la carte, elle correspond aux villes de Lamarche-sur-Saône, Vonges, Pontailler-sur-Saône, Perrigny-sur-l’Ognon, Heuilley-sur- Saône, Maxilly-sur-Saône. Unité paysagère n° 2 : Zone d’activités Trois unités sont repérées sur la carte, l’une au nord-ouest de Pontailler, l’autre à l’est de Vonges et une dernière zone isolée à l’ouest de Vonges (poudrerie). Unité paysagère n° 3 : Plans d’eau Cette unité paysagère correspond à la Saône et à l’étang au sud de Saint-Léger- Triey. Unité paysagère n° 4 : Paysage agricole Cette unité est constituée principalement de prairies permanentes et de culture. Le relief est peu marqué et le paysage dégage des vues lointaines entrecoupées de massifs boisés. Unité paysagère n° 5 : Boisements Cette unité paysagère est relativement importante au sud et à l’est du site d’étude. Mais ils restent éloignés de celui-ci. Unité paysagère n° 6 : Décharge et parcs photovoltaïques existants Cette unité paysagère correspond au site de la décharge et des zones sur lesquelles se sont implantés les parcs photovoltaïques.

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Figure 79 : Unités paysagères - source : Volet Paysager

7.4.9.3 Description du site Accès au site L’accès au site se fait par la RD 104 (photo a). Les clôtures Le site de l’Ecopôle est entièrement clos. Le parc photovoltaïque existant au nord n’a pas de clôture. Le parc existant au sud-ouest est clos partiellement, en particulier le long de la route d’accès aux différentes plates-formes (photo b).

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Les plantations périphériques Le long de la RD 959, les plantations périphériques, d’âge adulte, masquent complètement le site 1 sur une large partie, l’autre partie est relativement dense mais laisse néanmoins apercevoir les lignes de panneaux les plus proches de la RD 959 (photos c et d). Le long de la RD 104, les plantations d’arbres laissent voir le sommet des panneaux photovoltaïques sur certaines zones du parc photovoltaïque 2 (photo g). Sur d’autres, le dénivelé cache complètement les panneaux (photo h). En limite du site, au-delà de l’entrée un massif boisé dense cache une partie du site depuis la RD 104 à l’ouest (photo a). Une ouverture visuelle existe entre l’ISDD et le parc photovoltaïque 2 (photos f). Une ouverture visuelle existe entre l’ISDD et le parc photovoltaïque 1. Des plantations récentes entourent la zone 3 le long des RD 959 et RD 104, elles sont complétées par des plantations ponctuelles sur les merlons (photo e).

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Figure 80 : Description et structure du site - source : volet Paysager

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7.4.9.4 Vues en depuis le site et en direction du site Vues depuis le site Depuis le site, en point haut de chaque futur parc, il y a une vue sur le bâti alentour. On aperçoit Pontailler-sur-Saône qu’on repère grâce à son antenne avec une vue assez large depuis le site Nord et plus ponctuelle depuis le site Sud. Ponctuellement entre les panneaux existants au Nord (partie ouest), on aperçoit quelques maisons de la commune de Saint-Léger-Triey sur deux plans (le premier à 1 km et le deuxième à 2,1 km).

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Vues lointaines ö Vue sur et depuis le versant est de Pontailler-sur-Saône en rive droite de la Vieille Saône (cf. Figure 81) Le parc Nord existant est visible depuis le versant Est de Pontailler-sur-Saône en rive droite de la Vieille Saône : l’extension du parc Nord sera également visible mais bénéficiera des mesures paysagères prévues dans le cadre de l’exploitation de l’ISDD Le parc Sud-Ouest n’est pas visible depuis le versant Est de Pontailler-sur-Saône : aucun enjeux pour le projet d’extension Sud Vues partielles du site depuis les maisons d’habitation : à l’échelle du paysage et compte tenu de la distance de vue, l’enjeu reste très faible. En conséquence, l’impact visuel des nouveaux parcs sera très faible pour ces points de vue.

ö Vue sur et depuis Saint-Léger-Triey (cf. Figure 82) Le parc sud-ouest existant est à peine perceptible depuis la RD104d : l’extension du parc sud- ouest sera cachée par un massif boisé Le parc Nord peut être vu partiellement depuis les maisons de Triey (1 km) et de Saint-Léger- Triey (2,1 km) : l’extension devrait être peu perceptible depuis les maisons, les distances de vue restent élevées. En conséquence, la vue sur les parcs photovoltaïques est partielle, l’impact visuel des nouveaux parcs sera très faible pour ces points de vue.

ö Vue sur et depuis la RD 961 (cf. Figure 82) La vue est encore plus lointaine, le parc Sud-Ouest existant est à peine perceptible depuis la RD 961 : l’extension du parc sera masquée par un massif boisé. Le parc nord n’est pas visible depuis cet axe.

ö Vue sur et depuis la RD 959 au point haut au nord de l’Ecopôle (cf. Figure 81). Existence d’une fenêtre de vue sur le parc Nord toutefois, de ce point de vue l’extension du parc Nord ne sera pas visible. Le point haut au nord de l’Ecopôle n’est pas visible en vue lointaine. En conséquence, l’impact visuel des nouveaux parcs sera inexistant pour ces points de vue.

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Figure 81 : Vues lointaines depuis Pontailler-sur-Saône et la RD 959 - source : Volet Paysagers

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Figure 82 : Vues lointaines depuis la RD 104 et la RD 961 - source : Volet Paysagers

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Vues rapprochées

La vue rapprochée depuis la RD 959 montre une vue potentielle sur l’extension future du parc Nord. L’extension, implantée en L, s’insère à l’arrière des panneaux existants sur une bande de 50 m de profondeur. La vue rapprochée depuis le site permet de voir la RD 959. En conséquence, l’impact visuel des nouveaux parcs sera faible pour ces points de vue.

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Vues sur le paysage autour du site

L’habitat à proximité du site

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La ferme de la Borde est à environ 250 m du site, en particulier du site du parc photovoltaïque Nord. Visuellement elle est protégée par ce bosquet important entre le bâti et le site général de l’Ecopôle des Grands Moulins, et par les plantations qui sont très denses à ce niveau côté parc photovoltaïque Nord. C’est le seul ensemble bâti à proximité relativement proche du site de l’étude. L’ensemble des bâtiments de la ferme des Bordes, unique ensemble bâti à proximité du site, n’aura aucune vue sur les futures extensions des deux parcs photovoltaïques.

124 Etude d’impact Projet d’extension de la centrale photovoltaïque au sol sur l’ancien site de stockage de déchets de Drambon et Pontailler-sur-Saône (21)

7.4.9.5 Conclusion sur l’enjeu paysager Qualité du site actuel L’implantation des futurs parcs photovoltaïques, extension de deux parcs existants, sur des terrains appartenant à un site particulier, celui d’une installation de stockage de déchets réaménagée, (ISDD et ISDND en fin d’exploitation et réaménagées), est une valorisation de ces terrains.

Patrimoine Il n’y a pas d’enjeux paysagers en ce qui concerne le patrimoine.

Environnement naturel L’extension du parc Sud-Ouest se trouve en limite, mais en dehors, de la ZNIEFF concernant la vallée de la Bèze, il n’y a pas d’enjeux particuliers vis-à-vis du patrimoine environnemental.

Perception du site Au vu de la perception que l’on peut avoir des parcs photovoltaïques existants et futurs, dans le contexte global de l’ensemble du site de l’Ecopôle au niveau du sol, les enjeux paysagers sont très faibles, voire inexistants.

7.5 Risques naturels et technologiques Afin de connaître les risques naturels et technologiques présents sur les communes de Drambon et Pontailler-sur-Saône, le DDRM (dossier départemental des risques majeurs) de la côte d’Or ainsi que le site internet Géorisques ont été consultés. Il ressort que les communes sont concernées par les risques suivants :

Drambon : ö Risque industriel ö Risque industriel - Effet de surpression ö Séisme Zone de sismicité : 2 ö Transport de marchandises dangereuses

Pontailler-sur-Saône : ö Inondation ö Inondation - Par une crue à débordement lent de cours d’eau ö Mouvement de terrain ö Mouvement de terrain - Tassements différentiels ö Risque industriel ö Risque industriel - Effet de surpression ö Risque industriel - Effet toxique ö Séisme Zone de sismicité : 2 ö Transport de marchandises dangereuses

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7.5.1 Mouvement de terrain La commune de Pontailler-sur-Saône est concernée par des mouvements de terrain de type Erosion de berge. Le site de projet n’est pas concerné.

Site de projet

7.5.1.1 Retrait-gonflements des sols argileux La commune de Pontailler-sur-Saône est concernée par un aléa faible à moyen de retrait- gonflements des sols argileux. Elle n’est cependant soumise à aucun PPRN (Plan de Prévention du Risque Naturel). Le secteur d’étude est situé dans une zone d’aléa moyen (cf. Figure 83).

126 Etude d’impact Projet d’extension de la centrale photovoltaïque au sol sur l’ancien site de stockage de déchets de Drambon et Pontailler-sur-Saône (21)

Site du projet

Figure 83 : Carte d'aléa retrait-gonflement des sols argileux - source : Géorisques

7.5.1.2 Cavités souterraines Les cavités souterraines correspondent à des espaces vides qui affectent le sous-sol et qui peuvent être à l’origine d’effondrement. Leur origine peut être soit humaine, soit naturelle. Aucune cavité souterraine n’est recensée sur les communes de Drambon et Pontailler-sur- Saône. Par ailleurs, les deux communes ne sont soumises à aucun PPRN Cavités souterraines.

7.5.2 Séisme Les communes de Drambon et Pontailler-sur-Saône sont concernées par un aléa sismique faible (niveau 2).

7.5.3 Inondation La commune de Pontailler-sur-Saône est concernée par un PPRN Risque inondation.

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Site d’étude

Figure 84 : Extrait de la carte des communes avec un risque d'inondation - source : Géorisques

Le site de projet n’est pas en zone inondable. De plus, la centrale photovoltaïque au sol sera implantée sur les dômes remaniés du site de l’Ecopôle. Ainsi le projet n’est pas sensible au phénomène d’inondation par crue des cours d’eau ou par remontée de nappe. 7.5.4 Transport de marchandise dangereuses Le risque TMD (Transport de marchandise dangereuses) est liée à l’acheminement de matières dangereuses par voie routière, ferroviaire, aérienne ou par de réseau de canalisation (oléoducs, gazoducs…). Le département est concerné par le TMD de surface avec un réseau routier de 7 000 km de linéaire (dont près de 300 km d'autoroutes), et un réseau ferré de plus de 450 km. 3 canalisations souterraines qui traversent 147 communes : un gazoduc, un oléoduc et une canalisation transportant de l'éthylène.

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Site d’ étude

Figure 85 : Cartographie des transports souterrains en Côte d’or

Site d’étude

Figure 86 : Cartographie des transports de surface en côte d’or

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Le site de projet n’est pas à proximité immédiate avec les infrastructures identifiées sur le territoire. 7.5.5 Risque incendie D’après les documents et les bases de données consultés (Géorisques, DDRM de Côte d’or) les communes de Drambon et Pontailler-sur-Saône ne sont pas concernées par le risque majeur d’incendie lié aux feux de forêt. Néanmoins, les installations photovoltaïques peuvent être à l’origine d’un départ de feu électrique. Ainsi ENGIE Green mettra en place sur son installation les mesures adéquates pour réduire le risque de départ de feu au sein du parc photovoltaïque (cf. chapitres 3.6.7.3 et 8.5). Dans le cadre de la conception du projet, ENGIE Green a également rencontré les services du SDIS afin de déterminer et valider les mesures de lutte contre l’incendie à mettre en œuvre sur le site. Ainsi afin d’assurer la défense incendie du projet d’extension du parc photovoltaïque, une citerne souple de 30 m3 supplémentaire sera mise en place sur la zone d’extension Sud. Rappelons que pour la centrale existante, trois bâches incendie avaient été mises en place : 2 sur la zone Nord qui couvrent le projet d’extension et une au sud du parc Sud.

7.5.6 Risque industriel Les communes de Drambon et Pontailler-sur-Saône sont concernées par un Plan de Prévention des Risques Technologiques (PPRT) Risque industriel lié aux aléas effet de surpression et effet toxique de l’industrie Titanobel. Le PPRT de Titanobel a été approuvé le 29 juin 2012.

Zone d’extension sud

Figure 87 : Zonage PPRT Titanobel

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La zone d’extension sud du projet est concernée par le zonage du plan de prévention des risques de l’industrie Titanobel. Le projet est concerné par le zonage b1 et b3. ö Les zones « b1 », « b2 », « b3 » et « b4 » sont des zones soumises à un aléa surpression Faible (Fai). ö Les zones « b1 » et « b2 » sont soumises à des surpressions d’intensité comprise entre 35 et 50 mbars. ö Les zones « b3 » et « b4 » sont soumises à des surpressions d’intensité comprise entre 20 et 35 mbars. Dans ces zones, le principe d’autorisation prévaut sous réserve de se conformer à des prescriptions, sous réserve du respect des dispositions suivantes : La surface maximale de construction pour l‘ensemble des zones b1+b3 (établissement TITANOBEL de Pontailler-sur-Saône) est de 15 ha. Rappelons que la surface totale du projet est de 7,3 ha et que l’emprise au sol des panneaux est de 3,2 ha. Ne sont pas comptabilisées dans l'emprise au sol les surfaces des locaux non habitables qui ne sont pas accolés à la construction. Pour les deux zones, sont autorisés sous réserve des règles de construction définies ci-après l’aménagement, l’ extension , le changement de destination et la reconstruction des installations existantes. Règles de construction Pour les biens existants à la date d’approbation du PPRT, les travaux de réduction de la vulnérabilité prescrits (et mis en œuvre au maximum à hauteur de dix pour cent de la valeur vénale du bien) sont les suivants : ö travaux sur les constructions et installations existantes devant permettre de résister à une surpression incidente de type onde de choc, d’intensité 50 mbars et de durée d’application de 150 ms. Ces travaux concernent les vitres et ouvertures.

Au regard de cette règle de construction, ENGIE Green a fait réaliser une étude afin de démontrer que les panneaux peuvent résister à une surpression incidente de type onde de choc d’intensité 50 mbars et de durée d’application 150 ms. Cette étude est fournie en annexe 6. La pression maximale sur les panneaux est déterminée ci-après :

Les charges d’application aux panneaux photovoltaïque (calcul de couverture) sont les suivantes :

Les valeurs admissibles par le fabriquant des panneaux, selon la fiche technique sont les suivantes :

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Charge ascendante maximale : 1.30 kN/m²=1300 Pa < 2400 Pa => OK Charge descendante maximale : (1.26 + 0.36 + 2.5) kN/m²= 4120 Pa < 5400 Pa => OK

Le calcul montre que la charge descendante maximale qui correspond à la somme des charges liées au vent descendant, à la neige et à une explosion de 50 mbars ( charge maximale = 4 120 Pa ) est inférieure à la charge maximale admissible par les panneaux ( 5 400 Pa ) selon la fiche technique du fabriquant. Ainsi avec l’utilisation de panneaux photovoltaïque qui résistent à une pression de 5 400 Pa, la centrale photovoltaïque résistera à une onde de surpression de 50 mbars en cas d’explosion sur le site de TITANOBEL. Le projet d’implantation de la centrale photovoltaïque Drambon 2 est donc compatible avec le PPRT de TITANOBEL.

La commune de Drambon est également concernée par les risques liés aux activités présentes sur le site de l’Ecopôle des Grands Moulins : ö SUEZ RR IWS MINERALS FRANCE (Compostage) ; ö SUEZ RR IWS MINERALS FRANCE (ISDD) ; ö SUEZ RR IWS MINERALS FRANCE (ISDND).

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7.6 Synthèse

Thématique Description Enjeux Climat Climat semi continental dégradé. Aucun Implantation du projet sur les sites réaménagés de l’Ecopôle. Grand Moulins en extension des zones d’implantation de la centrale photovoltaïque existante. L’extension nord est prévue sur d’anciens casiers déchets dangereux et une partie de la plateforme de terres polluées. L’extension sud est Topographie prévue sur la partie nord de l’ISDND fermé de Pontailler-sur-Saône. Faible L’altitude des terrains aux abords du site se situe aux alentours de 190 m. Le site d’implantation du projet correspond à des zones remaniées de stockages de déchets. Les panneaux seront implantés sur les couvertures des dômes de composition légèrement différentes pour les deux extensions. La couverture est composée à minima d’1 m d’argile, d’une géomembrane, un Sol géotextile ou géocomposite drainant puis de la terre végétale. Modéré Les sites d’implantation ne sont pas identifiés par les bases de données BASOL et BASIAS qui recensent les sites pollués ou les activités industrielles Première masse d’eau rencontrée : FRDG523 « Formations variées du Dijonnais entre Ouche et Vingeanne Masses d’eaux L’état chimique de la masse d’eau en 2017 est médiocre (données du SDAGE Rhône méditerranée). Faible souterraines Le projet n’est concerné par aucun périmètre de protection de captage AEP. Le réseau piézométrique permet le suivi de la qualité des eaux souterraines. Le projet fait partie du bassin Rhône Méditerranée. Le site est localisé à proximité de la Bèze, qui s’écoule à moins de 100 m de la zone d’étude sud. Cet affluent de la Saône s’y jette à 5,1 km au sud du site. Masses d’eaux Faible superficielles La station de mesure de qualité la plus proche se situe à Marendeuil à environ 1,5 km au Nord-Ouest du projet. La fiche consultable de la station fait état d’un état écologique moyen avec un objectif de bon état pour 2021 et un état chimique bon (objectif bon état 2015). Ruissellement des eaux Un réseau de fossés et des bassins de rétention assurent la gestion des eaux pluviales du site. Faible pluviales La zone d’étude est adjacente à la ZNIEFF « Vallée de la Bèze » Milieu naturel : Zonages La zone d’étude est adjacente à un réservoir de biodiversité, à savoir la vallée de la Bèze réglementaires et Cinq ZNIEFF à moins de 5 km de la zone d’étude Faible à Modéré protection Deux ZSC à moins de 10 km et une troisième à 30 km Une ZPS à 6 km Milieu naturel : zone Le site d’étude est adjacent à une zone humide, à savoir les zones humides alluviales de la vallée de la Bèze Fort humide Aucun habitat d’intérêt communautaire n’est présent Les habitats naturels et semi-naturels ne présentent pas d’enjeu de conservation sur le périmètre rapproché Faible Milieu naturel : Habitat Sensibilité écologique faible au droit des anciennes alvéoles de stockage Sensibilité écologique forte pour la Fruticée Fort Sensibilité écologique modérée pour le Prairie de fauche dégradée Modéré 34 espèces identifiées dont aucune n’est protégée ni en liste rouge. La richesse globale est faible, et ce groupe d’espèces ne présente aucun enjeu de Milieu naturel : Flore Faible conservation.

31 espèces d’oiseaux nicheurs ou potentiellement nicheurs sur le périmètre rapproché ont été inventoriées dont 27 espèces protégées et 9 espèces à fort Milieu naturel : Avifaune et très fort enjeu Fort L’enjeu de conservation pour ce groupe d’espèces est globalement fort.

Milieu naturel : 17 espèces identifiées, toutes protégées dont 4 sont d’intérêt communautaire. Faible Chiroptères Aucun gîte potentiel n’a été relevé sur le périmètre rapproché.

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Thématique Description Enjeux l’enjeu de conservation pour ce groupe sur le site est faible du fait de l’absence de potentialité de gîte au sein du site et celui-ci est utilisé en tant que territoire de chasse et de transit. Mammifères : 21 espèces sur le site et ses alentours dont 3 sont protégées. L’enjeu de conservation pour ce groupe est donc moyen. Reptiles : 3 espèces identifiées dont 2 sont protégées. L’enjeu concernant ce groupe est moyen. Modéré Amphibien : 5 espèces identifiées. L’enjeu de conservation concernant ce groupe est modéré

Milieu naturel : Autre Papillons de jour : 48 espèces identifiées dont 1 protégée, le Cuivré des marais qui n’est toutefois pas présent sur le périmètre du projet. L’enjeu de faune conservation pour ce groupe d’espèces est faible Odonates : 23 espèces identifiées dont une espèce protégée. Néanmoins cette espèce ne se reproduit pas sur le site d’étude. Enjeu de conservation Faible pour ce groupe d’espèce est faible. Coléoptères, orthoptères ou encore papillons de nuit : aucune espèce n’a été inventoriée parmi les espèces protégées potentiellement présentes. L’enjeu concernant les autres groupes d’espèces autres que ceux précédemment cités est donc faible

Milieu naturel : Continuité Le site étudié s’inscrit dans un secteur ayant un rôle important dans le réseau écologique de la région. Plusieurs réservoirs sont recensés à proximité du Fort écologique site d’étude. De plus contre le site d’étude il y a la trame bleue constituée par les milieux humides liés à la Bèze.

Occupation du sol Projet implanté sur les zones réhabilités de l’Écopôle des Grands Moulins. Faible L’accès au site peut s’effectuer par le Nord depuis la RD959 qui relie Pontailler-sur-Saône à Mirebeau-sur-Bèze mais aussi par le sud au niveau de la Accès au site D104 qui constitue l’entrée principale. Faible Pour accéder à l’entrée du parc photovoltaïque il faut ensuite emprunter les voies de circulation du site exploité par SUEZ RR IWS MINERALS France. Le secteur d’implantation du projet se caractérise par un habitat rural dispersé. Habitat L’habitation la plus proche du projet se trouve à 250 m au Nord-ouest (ferme de la Borde). Faible Les autres sont à plus de 500 m du site. La qualité de l’air dans le secteur d’étude ne fait l’objet d’aucun suivi. Qualité de l’air Faible Bonne qualité de l’air sur la station du réseau Atmo bfc située sur l’agglomération de Dijon (station Dijon pejoces) Environnement du site à dominante rurale, marqué par l’exploitation de l’Écopôle des Grands Moulins. Bruit Faible Ambiance sonore du site considérée comme peu bruyante. Le projet n’est pas concerné par le périmètre de protection d’un monument historique. Absence de site inscrit ou classé sur les communes de Drambon et Pontailler-sur-Saône. Patrimoine culturel Faible Le projet est concerné par une Zone de Présomption de Prescriptions Archéologiques. Néanmoins le projet est installé sur des zones d’enfouissement de déchets ce pourquoi la DRAC n’a pas été consultée. Le projet d’extension des deux parcs existants est la suite logique de la première implantation Paysage Pas de visibilité et pas de covisibilité avec le patrimoine Faible Vues lointaines des parcs photovoltaïques existants et futurs limitées : enjeux paysagers très faibles, voire inexistants Le site du projet n’est pas directement concerné par des risques naturels. Risques naturels et Le site de projet n’est pas directement concerné par le risque Transport de Matières dangereuses identifiées sur les communes de Drambon et Pontailler- Moyen technologiques sur-Saône. Le site de projet est concerné par le risque industriel de l’usine Titanobel implantée à proximité immédiate de l’Écopôle.

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