TOUR DU VELAY 18-19-20 JUIN 2019

Vous faites un cercle autour du Puy-en-Velay, vous êtes en Haute-. Le tour du Velay sur un parcours de 255 km et 5398 m de D+ vous fait découvrir le pays des « sucs » étranges dômes volcaniques avec leur forme en pain de sucre, impossible de ne pas les voir et de ne pas les aimer.

Nous avons réalisé ce voyage en 3 étapes pour digérer le dénivelé et les pourcentages souvent à 2 chiffres, nous l’avons agrémenté d’une chasse aux cols 15 au total et nous avons progressé en autonomie pour valider ce périple itinérant.

1er jour : Allègre / : 87 km et 1515 m de D+, 6 cols

Départ de la salle des fêtes d’Allègre au pied du Mont Bar en direction de Fix-St-Geneys ancienne frontière entre l’Auvergne et le Velay pour franchir le premier col éponyme.

Nous poursuivons vers Siaugues-St-Marie, Le Vernet, , St-Jean-Lachalm et sa magnifique église romane dédiée à St-Jean-Baptiste au clocher en tuiles vernissées en quadrichromie.

Nous atteignons, en empruntant un chemin graveleux une « Claude » appréciée par Henry,

le lac volcanique du Bouchet, havre de paix dans son écrin forestier,

avant la longue descente dans la vallée de Goudet et son château de Beaufort qui surplombe le village.

Nous arrivons juste à temps au gite du Pipet pour le diner que nous partageons avec 4 randonneurs en route sur le chemin de Stevenson.

2ème jour : Goudet / : 77 km et 1990 m de D+, 6 cols

Comme on est bien descendu, on quitte Goudet et sa belle église au clocher coloré avec ses tuiles polychromes

par une belle grimpette vent de face pour corser le menu du jour et nous arrivons à St- Martin-de-Fugères et son église romane de la Nativité de la Sainte-Vierge et son clocher- mur.

Nous continuons péniblement notre périple vent dans le nez qui freine notre progression et passons le village d’, nous laissons sur notre gauche le village Le-Monastier-sur- Bazeille et son château abbatial.

Nous faisons une incursion en Ardèche pour atteindre le col de Chabanis

puis le col des 4 chemins.

Vous remarquerez que Claude fait porter les bagages par le vélo et Henry sur le dos, dans les 2 cas ça pèse… Arrivée à Béages nous faisons les courses, les épiceries sont rares et nous arrivons à Ste Eulalie un des villages de la course de l’Ardéchoise et du Fin Gras du Mezenc l’excellence d’une viande AOC.

Après le casse-croute direction le Gerbier-de-Jonc source de la … Loire, mais pas de suite, après un détour en direction de Lachamp-Raphael et cueillir le col de Bourlatier

et le col du Pranlet 1316 m

et enfin Le Gerbier de Jonc

La journée n’est pas finie pour autant, avant de rentrer aux Estables petit crochet vers le col de la Clède

où nous franchissons la ligne de partage des eaux

et remontons à flanc de montagne au milieu de genets en fleurs

pour atteindre le col de la Croix de Boutières avant de basculer par une descente en ligne droite sur Les Estables station de ski au pied du Mont Mezenc, mais ça c’est pour demain…

En soirée nous prenons un pot avec Thierry, sa famille et ses amis venus aux Estables pour participer à la course de l’Ardéchoise. 3ème jour : Les Estables / Allègre : 91 km et 1893 m de D+, 3 cols

Nous décidons de partir tôt, la météo n’est pas des plus encourageante pour la journée. Après une nuit réparatrice au Chalet d’Ambre, nous posons devant les décors préparés par nos hôtes pour l’Ardéchoise.

Montée à froid au col de la Croix de Peccata 1570 m point de départ de la randonnée du Mont Mezenc, tout à gauche ou presque, Claude en pleine séance de selfies…

Nous plongeons sur le village de et sa maison du « Fin Gras du Mezenc », on n’a pas eu le temps d’y gouter…mais c’est une histoire de « foin » et d’engraissement.

Nous poursuivons jusqu’au lac de Saint-Front, lac naturel d’origine volcanique, lac le plus haut de la Haute-Loire culminant à plus de 1250 m

avant de pénétrer dans le Massif du Meygal ou l’on peut apercevoir les fameux « sucs ».

Le temps est toujours clément (pas de vent, pas de pluie), nous progressons rapidement, au village du Pertuis nous faisons nos approvisionnements du midi et nous continuons notre chemin par une nouvelle « Claude » pour éviter la N88 et son cortège de camions.

Nous empruntons de petites routes sans nom avec des passages à plus de 17% sans se perdre en forêt, merci le GPS et nous faisons même la cueillette d’un superbe spécimen de cèpe. Claude se frise…

Nous enchainons, les montées et les descentes de la Haute-Loire sur des chemins parfois dégradés en descentes. L’eau est non potable dans les fontaines, mais les habitants nous font le plein sans problème.

Au Pinet au milieu de rien, à l’heure du déjeuner un banc et un arbre font l’affaire

A , nous passons la Loire, elle a bien grossi depuis le Gerbier de Joncs.

Dans la montée qui s’en suit, on est rattrapé par la pluie et l’orage, faut dire que les côtes sont pentues, on bâche juste avant d’arriver en haut du dernier col de la randonnée

le col de la Croix de l’Arbre 1004 m

Pendant les 20 derniers kilomètres, nous gouterons aux averses successives mais nous finirons allègres…