Santé Scolaire

PROJET DE SERVICE PSE

Centre Psycho-Médico-Social/ Service de Promotion de la Santé à l’Ecole -COUVIN

Septembre 2014 – Août 2020

Maison Provinciale du Mieux-Etre Florennes Centre Psycho-Médico-Social/Service de promotion de la Santé à l’Ecole 18, rue Gérard de Cambrai 5620 FLORENNES Tél. 081/77 68 29 pmspse.florennes@province..be

Maison Provinciale du Mieux-Etre Couvin Centre Psycho-Médico-Social/Service de promotion de la Santé à l’Ecole 12, ruelle Cracsot 5660 COUVIN Tél. 081/776 822 [email protected]

Plan général

Introduction

1ère partie : DESCRIPTION DU CENTRE/SERVICE ET DE SA POPULATION

1. Composition de l’équipe de Florennes-Couvin 2. Forces et contraintes du PSE Provincial 3. Présentation des missions décrétales du service 4. L’évolution des concepts d’éducation sanitaire, d’éducation à la santé et d’écoles en santé 5. Présentation de la population sous tutelle 5.1. Généralités 5.2. Antenne spécifique de Couvin 5.3. Antenne spécifique de Florennes 5.4. En conséquence

2ème partie : PRIORITES DU CENTRE PMS/SERVICE PSE

1. Priorités du service et la motivation de ses choix en fonction des politiques de santé communautaire et locale et les besoins de la population sous tutelle identifiés par le service 2. Manière dont le service entend mettre en œuvre la promotion santé à travers l’ensemble de ses missions

3ème partie : OBJECTIFS DU CENTRE PMS/SERVICE PSE

1. Objectifs concernant le service lui-même 2. Objectifs concernant les établissements scolaires, leur population

4ème partie : PLAN D’ACTION

1. Améliorer la visibilité du service à travers l’offre de service aux consultants 2. Promouvoir un processus d’accompagnement dans les réponses aux demandes: 3. Poursuivre les activités de prévention 4. Augmenter le dépistage précoce grâce au bilan de santé global 5. Renforcer l’approche tridisciplinaire dans l’établissement du diagnostic et le suivi médico-social 6. promouvoir une approche globale de l’élève dans le processus de l’orientation scolaire et professionnelle 7. Développer l’accompagnement médico-social dans le soutien à la parentalité 8. Renforcer les compétences et l’identité professionnelle des agents PSE

5ème partie : MODALITES DE REALISATION DU BILAN

• Le présent document repose :

1) sur le précédent Projet de Service PSE qui était le fruit du travail de l’ensemble des équipes du Service PSE de la Province de Namur. Ce remarquable travail était et reste la clé de voute des équipes PMS-PSE de Florennes et Couvin et plus spécifiquement pour les populations scolaires non desservies par le PMS Provincial ;

2) sur le projet de Centre PMS Provincial de Florennes et Couvin fruit du travail collectif de l’ensemble des agents PSE et PMS de ces 2 antennes, en juin 2013.

Que soient remerciées Mmes Nathalie Loutz et Bénédicte Reginster, respectivement responsable du Département Santé Scolaire et responsable du Département de la Médecine Préventive et de la Promotion de la Santé, pour l’élaboration du précédent projet de Service, ainsi que Mme Anne Dechamps, directrice PMS-PSE pour la réalisation du projet du Centre PMS.

Que soient remerciés également Mme Carine Crucifix, Cellule promotion-santé de la DSP et Mr Damien Favresse, chargé de projet au CLPS de Namur pour leur lecture, leur soutien, leurs observations pertinentes et leurs conseils avisés.

Remerciements également à Mme Stéphanie Ernest, secrétaire, pour son patient et laborieux travail informatique, ainsi que Mr Michel Deprez, technicien au service informatique de la Province de Namur pour le soutien logistique.

• Articulation entre projet de Service PSE et Projet de Centre PMS :

 « l’élève est au centre des missions … pour l’un et l’autre service, il est le bénéficiaire des diverses actions menées. C’est autour de lui et de ses besoins tels qu’ils sont identifiés dans le cadre scolaire que s’organise le travail…. Les projets développés actuellement tiennent compte des demandes, sont ajustés aux besoins du public qu’ils concernent et visent avant tout à responsabiliser le jeune par rapport à sa santé». Nous travaillons pour l'élève et collaborons avec les écoles qu’il fréquente. L’école est donc le partenaire privilégié de notre et Centre PMS/Service PSE

 Au niveau du respect des règles de déontologie : pour tout agent, qu’il soit sous statut Province ou statut FWB, nous appliquons les mêmes dispositions légales en matière de secret professionnel.

 L’élève est pris en compte dans sa globalité en intégrant les données sociales, psychologiques et sanitaires. Ce travail s’inscrit dans la continuité : les élèves sont suivis durant toute leur scolarité.

 Alors que les conceptions de la santé (éducation à la santé et promotion de la santé) qui sont à la base des missions des deux services peuvent différer à certains égards, l’évolution des pratiques va dans le sens de responsabiliser le jeune par rapport à sa santé . De plus en plus, les interventions dans les écoles se greffent sur des projets, s’organisent en développant des partenariats et en impliquant les enseignants en vue de les amener à s’approprier leurs propres ressources dans la mise en place d’activités en rapport avec la promotion de la santé globale auprès de leurs élèves.

• Plan :

Dans une première partie , ce document s’attache à présenter : 1. le centre PMS/service PSE ; 2. ses forces et ses contraintes ; 3. les missions décrétales ; 4. l’évolution des concepts d’éducation sanitaire, d’éducation à la santé et d’écoles en santé ; 5. la population sous tutelle et ses caractéristiques socio-économiques.

Dans une deuxième partie sont abordées les priorités que se fixe le Centre PMS/Service PSE Florennes-Couvin en termes de promotion de santé.

En troisième partie , sont détaillés les objectifs que le CPMS/SPSE Florennes-Couvin visera à atteindre pour rencontrer les priorités décrites. Ces objectifs concernent tant le service lui- même en termes de changements attendus dans la mise en œuvre de la promotion de santé que les établissements scolaires, leur population, les acteurs périphériques à l’école et les relais du réseau (obligatoirement dans le cadre du concept de promotion de santé).

En quatrième partie , sous forme de plan d’action, sont libellées un certain nombre de stratégies et d’actions concrètes. Des outils et/ou ressources éventuels sont mentionnés et une large planification est précisée.

Enfin, en cinquième partie , sont abordées les modalités d’évaluation du présent projet de Service PSE, et ce, conjointement au projet de Centre PMS.

1. Composition de l’équipe du CPMS/SPSE Florennes/Couvin (au 25/09/2014)

Remarque préliminaire :

Ce projet de service est le fruit d’une réflexion menée par l’ensemble de l’équipe du Centre PMS/Service PSE de FLORENNES/COUVIN sous la direction de Mme Anne DECHAMPS. Au 01/09/2013, celle-ci fut admise à la retraite et dès lors ne figure plus dans la liste ci-dessous. En fonction de la personne que le P.O. désignera comme nouveau directeur pour le CPMS/SPSE Florennes-Couvin, il est fort probable que, dans le futur, des changements interviennent dans la composition de l’équipe mentionnée ci-après.

Direction : LIZIN Marcel (agent définitif TP)

Conseillères psychopédagogiques : Anne-Michèle DUMONT (agent définitif TP) Stéphane COLLE (agent définitif – réd.car 4/5 e tps) Laetitia LAMARCHE (agent temporaire 1/5e tps remplacement S. COLLE)

Auxiliaires sociales/ : Fabienne COLLIGNON (agent définitif mi-tps) Assistantes sociales Nancy FOUCART (agent définitif TP) Marie-Hélène JACQUES (agent temporaire mi-tps) Marie-Hélène JACQUES (mi-tps) Agnès MATHIEU (réd. car. mi-tps)

Auxiliaires paramédicales/ : Jessica BOMBART ( réd. car. 4/5 ème tps) Infirmières Anne-Catherine BURTEAU (TP ) Dominique COLLARD (2/5 ème tps) Yvette DELCORPS (3/10è tps –réd car 4/5 ème ts retraite + 0.5 ETPS en médecine sportive) Carine DELOBBE (pause car. ¼ tps) Sandrine LAURENT (agent définitif TP) Alexandra VITTOR (TP - dont ¼ tps remplacement dans la pause car. de C.Delobbe)

Secrétaires : Bernadette BERG (TP- congé maladie retraite au 01/11/2014) Fabienne COLLIGNON (mi-tps) Myriam DROUET (TP) Stéphanie ERNEST (réduct. car. 8/10 e tps) Ingrid LAFORGE (TP date entrée inconnue) Brigitte STAELEN ( 6/10 e tps )

Médecins : Dr Valérie HERMAN Dr Edgard LEPAGE Dr Marie-Françoise RUYSSEN Nb : - les agents repris en noir sont des agents travaillant sur le site de Florennes - les agents repris en vert sont les agents travaillant sur le site de Couvin - les agents en italique sont des agents sous statut Fédération Wallonie-Bruxelles

2. Forces et contraintes du PSE Provincial

Dans le cadre de ses missions PSE, le Centre PMS/Service PSE provincial Florennes-Couvin dispose de deux forces essentielles , à savoir:

• du point de vue institutionnel et organisationnel :

- autonomie de fonctionnement des 2 antennes laissant une large marge de manœuvre dans le travail et de l’adaptation à la population desservie ; - ressources diverses accessibles à l’ensemble des antennes (voir paragraphe ci-dessus) ; - possibilité donnée de prendre du temps pour se rencontrer ; - rapprochement CPMS et SPSE: partages d’expériences, travail en équipe pluridisciplinaire, … ; - partenariat facilement accessible.

• du point de vue des compétences des agents :

Au fil des années, les acteurs PSE ont développé des compétences méthodologiques et personnelles : analyser une demande, identifier des besoins, dresser un état des lieux, aborder des situations conflictuelles, définir des priorités, créer des partenariats, soutenir des projets déjà mis en route, sensibiliser les acteurs scolaires à l’utilisation d’outils didactiques, développer une communication efficace et une écoute active, travailler en équipe, etc… Ces compétences sont acquises à des degrés divers par chacun. Elles résultent de participation à diverses formations soit spécifiques aux agents PSE soit en corrélation avec la pratique en PMS. En revanche, les acteurs PMS ont, quant à eux, développé des compétences directement en lien avec le développement des missions qui leur sont dévolues. La richesse et la force résulte de l’association de ces 2 regards, certes différents mais complémentaires et indissociables.

Les contraintes du CPMS/SPSE Florennes-Couvin, quant à elles, peuvent également se résumer en deux aspects distincts :

• aspect institutionnel et organisationnel :

- autonomie de fonctionnement de chacune des deux antennes ne facilitant pas toujours l’harmonisation du travail entre elles ; - difficulté de remplacement du personnel pensionné ou malade ; - cumul des fonctions de médecin scolaire et de médecin généraliste (voire, d’autres activités professionnelles), ce qui peut limiter la disponibilité et la souplesse de ces derniers dans leur implication et surtout rendre difficile le recrutement ; - manque de temps (éloignement géographique des écoles entre elles et par rapport au centre PSE, temps consacré au partenariat, lourdeur de la gestion administrative, …) ; - agenda scolaire à faire concorder avec celui du PSE ; - travail en équipe PMS/PSE toujours en phase de construction.

• aspect des compétences et représentations des agents :

- manque d’expérience/de connaissances dans le domaine de la santé des adolescents et dans d’autres thématiques plus pointues (approche des populations étrangères …), pour certains ; - manque d’expérience dans l’approche collective de la santé, la promotion de la santé et la méthodologie du projet, pour d’autres ; - diversité d’appropriation des compétences pédagogiques ; - hétérogénéité du degré d’implication des acteurs, missions PSE ou PMS ; - difficulté de réunir les conditions nécessaires pour sortir des activités « de base » et prendre le temps de se poser, écrire, lire, réfléchir ; - diversité des points de vue par rapport aux dynamiques à mettre en place chez les personnes les plus défavorisées ; - diversité des points de vue par rapport aux priorités en matière de santé des jeunes ; - intégration de la réflexion tri disciplinaire avec le CPMS.

3. Présentation des missions décrétales du service

Rappel des différents décrets :

Décret du 20/12/2001 (enseignement maternel, primaire et secondaire) : 1. la mise en place de programmes de promotion de la santé et de promotion d’un environnement scolaire favorable à la santé ; 2. le suivi médical des élèves, qui comprend les bilans de santé individuels et la politique de vaccination ; 3. la prophylaxie et le dépistage des maladies transmissibles ; 4. l’établissement d’un recueil standardisé de données sanitaires.

Décret du 16/05/2002 (enseignement supérieur) : 1. l’organisation de programmes de promotion de la santé et de promotion d’un environnement scolaire favorable à la santé ; 2. la réalisation d’un bilan de santé individuel des étudiants ; 3. l’organisation de points santé ; 4. la prophylaxie et le dépistage des maladies transmissibles ; 5. l’établissement d’un recueil standardisé de données sanitaires.

Les Décrets du 20 décembre 2001 et du 16 mai 2002 ne remettent pas en cause la qualité du travail fourni jusqu’à aujourd’hui au sein du service, mais le réorientent différemment.

Depuis de nombreuses années, le service de médecine scolaire (ex-IMS) intervient, au niveau des écoles sous tutelle, en matière d’éducation pour la santé. Nos interventions consistaient auparavant à assurer des animations ponctuelles dans les écoles. Nos démarches ont évolué dans une logique de projet à plus long terme à intégrer, lorsque cela est possible, dans le projet d’établissement.

Cette évolution s’appuie sur un cadre officiel, à savoir essentiellement : − la Charte d’Ottawa (1986) définissant la notion de Promotion de la Santé et ses stratégies prioritaires ; − le Décret « Missions » (1997) et le Décret portant organisation de la promotion de la santé en Communauté française (1997), qui s’articulent autour d’objectifs communs tels que la réduction des inégalités en matière de santé, l’approche globale de la santé dans ses dimensions physiques, psychologiques et sociales, le développement des compétences personnelles et d’appropriation de savoirs ainsi que l’implication de tous les acteurs dans la définition de priorités et d’objectifs ; − les récents Décrets relatifs à la promotion de la santé à l’école (20 décembre 2001 et 16 mai 2002, modifiés le 18 juillet 2006) ; − le rapprochement du SPSE et des CPMS en Province de Namur depuis septembre 2010.

4. Evolution des concepts d’éducation sanitaire, d’éducation à la santé et d’écoles en santé

Notre vision de la santé est celle d’un concept positif mettant l’accent sur : − les ressources sociales et personnelles ; − les capacités physiques ; − l’environnement ; − l’éclairage tri disciplinaire apporté par le CPMS.

Dans ce cadre, les buts poursuivis par notre centre/service sont : − d’assurer le bien-être des enfants ; − de donner aux élèves davantage de maîtrise de leur propre santé et davantage de moyens de l’améliorer ; − de susciter/développer chez les élèves le désir/la capacité d’agir en faveur de la santé, que ce soit vis-à-vis d’eux-mêmes (autonomie, prise de conscience, décisions responsables, …) ou vis-à-vis de leur milieu de vie (citoyenneté, solidarité, responsabilité collective) ; − de veiller à un environnement scolaire agréable.

Pour atteindre ces buts, toujours en référence à la Charte d’Ottawa, nous tentons d’agir au travers de plusieurs stratégies complémentaires : − créer des milieux favorables (dans le centre PMS/service PSE + encourager les écoles à améliorer leur environnement  l’école est un lieu de vie) ; − travailler en partenariat et favoriser la participation de la population (des enseignants, des élèves, des parents, de tous les acteurs concernés par le développement des enfants en santé) ; − travailler en synergie, en équipes tri-disciplinaire PMS ; − favoriser l’acquisition d’aptitudes individuelles et sociales (l’école est un endroit idéal pour promouvoir les apprentissages de santé  assurer l’éducation pour la santé auprès des élèves).

Le schéma suivant illustre la combinaison de ces stratégies : Les trois pôles de l’école en santé (inspiré de Williams, 1989)

lois et règlements monde économique

monde politique institutions

UNE ECOLE monde associatif médias

culture POUR groupes de pression

VIVRE LA SANTE

Ce qui se déroule en CLASSE : Ce qui fait partie de l’ ECOLE Ce qui fait partie des AUTRES « l’aspect éducatif direct » = « le mais qui ne se voit pas MILIEUX : formel » = « ce qui est clair pour d’emblée… : l’équipe éducative » « ce qui se vit en dehors du lieu de - la famille la classe » = « l’informel » - la communauté locale (loisirs, - les matières par l’apprentissage en spirale quartiers, …) - les thèmes-clés - le tissu relationnel - les CPMS - les objectifs santé - la gestion du temps et des espaces - les méthodes pédagogiques - l’implication des services de santé - la santé de l’équipe éducative

Les Décrets du 20 décembre 2001 et du 16 mai 2002 ont instauré un changement de paradigme, qui était en « gestation » dans l’ensemble du secteur de la promotion de la santé à l’école. Les Décrets ont permis « d’officialiser » ce changement de paradigme, tel que précisé ci-dessous (adapté de Williams)

Education sanitaire Education pour la santé Ecole en santé « hygiéniste »

Finalités : augmenter le Finalités : diminuer l’incidence et la Finalités : agir sur l’empowerment bagage des prévalence des maladies - (pouvoir de dire et d’agir), sur le bien- connaissances en vue de diminuer les facteurs de risque être et la qualité de vie combattre les maladies (surtout infectieuses)

Education basée sur la Education limitée aux périodes Point de vue plus global incluant tous stricte transmission de d’enseignement, centrée sur les aspects de la vie scolaire et centrée connaissances l’acquisition d’un savoir, d’un savoir- sur le développement de compétences être et un savoir-faire (perspective d’un En plus des connaissances, considère changement de comportements) qu’une image de soi positive et un haut empowerment sont importants pour la promotion d’une bonne santé

Santé réduite à l’aspect Modèle de santé faisant de plus en plus Modèle de « santé globale » incluant physique et construite sur souvent référence aux aspects (dans la théorie mais aussi dans la un modèle hygiéniste physiques, psychologiques et sociaux pratique) les interactions entre santé de la santé physique, mentale, sociale et environnementale

Fonctionne sur l’unique Tend à responsabiliser l’individu en Reconnaît l’existence d’un grand modèle selon lequel « la replaçant celui-ci dans un contexte de nombre d’influences sur la santé des connaissance (et donc vie dépassant celui de l’unique santé élèves l’application) de physique Met en œuvre des processus et des bonnes mesures d’hygiène actions allant dans ce sens, en sont le garant d’une bonne dépassant le cadre strict de l’école santé physique »

« Santé » uniquement vue Tend à intégrer les actions dans un Intègre les actions dans un modèle sous l’angle médical modèle élargi plus global

Reconnaît de façon explicite l’importance de l’environnement physique de l’école sur la santé des élèves et du personnel

S’adresse exclusivement S’adresse essentiellement aux Considère que la promotion de la aux élèves élèves même si de temps à autre, des santé doit comprendre le bien-être du informations sont dispensées aux personnel et reconnaît l’importance du parents personnel en tant qu’exemple Tente de s’adjoindre le soutien et la coopération des parents

Ne fait que peu référence Limite le rôle des services de santé au Essaye, en plus, d’intégrer ces au rôle préventif que dépistage et à la prévention des services de santé dans le curriculum peuvent avoir les services maladies d’ES et aide les élèves à devenir plus de santé conscients d’eux-mêmes en tant que futurs utilisateurs de services de santé

5. Présentation de la population sous tutelle 5.1. Généralités • Le territoire desservi :

+ la communes de Momignies en Province du Hainaut

• Caractéristiques socio-économiques et démographiques de la région couverte par le Centre SPSE et le PMS de Florennes/Couvin

 Territoire couvert Dans le cadre de leurs missions PSE, le CPMS/SPSE Florennes-Couvin couvre les territoires des sept communes de l’arrondissement de , à savoir Couvin, , , Philippeville, Cerfontaine, et Florennes ainsi que la commune de . Les données présentées portent sur le territoire de ces huit communes.

 Caractéristiques démographiques Au 1er janvier 2012, pour les missions PSE, la zone du CPMS/SPSE Florennes-Couvin comprenait 78.629 habitants parmi les 480.105 habitants que compte la province de Namur. Parmi ceux-ci, on recense 2.642 étrangers, ce qui représente 3,4% de la population du territoire. C’est un pourcentage inférieur à l’ensemble de la province de Namur (4,7%). Parmi les principales nationalités présentes, on retrouve la France (37,4%) et l’Italie (32,3%). La densité de population (nombre d’habitants au kilomètre carré) du territoire s’élève à 77. C’est une faible densité si on la compare à celle de la province (130 hab/km2) ou de la Wallonie (209 hab/km2). Il s’agit de zones rurales, avec une majorité de communes présentant des densités inférieures à 100 hab/km2 (à l’exception de Mettet et Walcourt).

Source: SPF Economie- Calculs et graphe: Cellule Observation

La pyramide des âges de la zone présente un gonflement aux âges les plus élevés, témoin d’un vieillissement important de la population. On observe également un creux aux tranches d’âges 24-35 ans, probablement signe d’un déplacement vers des zones plus attractives. L’indice de vieillissement (IV= rapport entre le nombre de personnes âgées de 65 ans et plus et le nombre de personnes âgées de moins de 20 ans) de la zone s’élève à 0,71, ce qui est plus élevé que dans la province (0,68). Cela signifie que la population est vieillissante. Cependant, des disparités sont observées entre les communes : Les communes de Cerfontaine (IV de 0,56) et de Mettet (IV de 0,57) ont des populations plus jeunes tandis que les communes de Viroinval (IV de 0,87), Couvin et Philippeville (IV de 0,81) sont composées de populations plus vieillissantes.

 Caractéristiques socio-économiques A l’exception des communes de Walcourt et de Mettet, les autres communes de la zone présentent des similarités dans leurs caractéristiques socio-économiques.

Proportion de Taux de bénéficiaires du RI Revenu moyen chômage des de 18-64 ans pour par habitant en 15- 64 ans en 1000 habitants de 2010 2010 18 à 64 ans (en ‰) en 2011 Cerfontaine 13.466 16,6 6 Couvin 12.863 22,3 20,4 Doische 13.247 14,7 2 Florennes 14.256 16,3 17,5 Philippeville 14.122 16,7 11 Viroinval 13.167 22,9 18,6 Walcourt 15.659 12,6 11,6 Mettet 14.934 12,9 10 Province de Namur 15.170 14,4 15,9 Wallonie 14.763 16,1 19,4 Source : IWEPS, SPF Economie et SPP Intégration sociale De manière générale, les indicateurs socio-économiques sont moins favorables par rapport à la situation en province de Namur. La moyenne du revenu moyen des huit communes en 2010 s’élève à 13964€, ce qui est plus faible que dans la province ou en Wallonie. Le taux de chômage de l’ensemble des communes est plus élevé qu’en province de Namur. Les communes de Viroinval et de Couvin présentent les taux de chômage les plus importants tandis que les communes de Walcourt et de Mettet présentent les taux les plus faibles des huit communes. Enfin, concernant les proportions de bénéficiaires du revenu d’insertion, de grandes disparités sont observées allant de 2‰ à Doische à 20,4‰ à Couvin.

 Caractéristiques liées au logement Dans le cadre des missions PSE, sur l’ensemble de la zone couverte par le Centre PMS/Service Florennes-Couvin, en 2011, on recensait 362 logements sociaux. Cerfontaine n’en compte aucun sur sa commune tandis que Couvin en recense 240. La zone est globalement concernée par l’habitat permanent puisqu’à l’exception des communes de Doische, Florennes et Viroinval, toutes les communes de la zone sont impliquées par le plan HP. On recense 24 zones d’habitat permanent et 2089 personnes y sont domiciliées. La commune de Philippeville est le plus concernée puis 11,3 % de sa population sont des personnes habitant dans ce type de lieu. Globalement, les prix moyens des maisons et villas de la zone en 2012 sont moins élevés que le prix moyen en province de Namur (174.999€). A l’exception des communes de Walcourt et de Mettet dont les prix moyens dépassent les 170.000€, les communes ont des prix moyens inférieurs à 150.000€. C’est à Viroinval que le prix moyen observé est le plus bas (124.244€).

 Caractéristiques liées à l’offre de soins Sur les huit communes de la zone, on recensait fin 2012, 129 médecins généralistes, ce qui représente une moyenne de 605 habitants par médecin généraliste (province de Namur : 507)

(Inami, décembre 2012). La pénurie et le vieillissement des médecins généralistes est un problème auquel la majorité des communes de la zone est concerné. Il n’y a pas de structure hospitalière sur la zone. Concernant l’accueil de la petite enfance, on dénombre sur l’ensemble de la zone 454 places d’accueils (ONE, décembre 2011), ce qui fait un taux de couverture de 21,5 %, ce qui est beaucoup plus bas que dans l’ensemble de la province (33 %). La commune de Philippeville fait exception en la matière, puisqu’elle présente un taux de couverture de 36,4%. Walcourt (24,9 %) et Mettet (21,8 %) se situent juste après Philipeville alors que les autres communes ont des taux de couverture allant de 15,4 % (Doische) à 18,5 % (Florennes).

En bref… Le territoire Florennes-Couvin est à caractère rural. La densité de population y est faible et y on observe de grandes problématiques de mobilité. La population y est vieillissante, les jeunes actifs préférant s’installer dans des zones plus attractives. Par ailleurs, d’un point de vue socio-économique, la situation n’est pas très favorable (chômage élevé, revenu moyen plus faible). Cependant, il est nécessaire de nuancer les indicateurs car de manière globale, certaines communes se distinguent par des indicateurs moins défavorables. Les communes de Mettet et de Walcourt, de par leur plus grande proximité avec les axes routiers et les zones d’attractivité, ne présentent pas les mêmes problématiques que les autres communes. Cela s’en ressent aussi sur le prix moyen des maisons et villas, plus important dans ces deux communes. L’accessibilité aux soins et l’accueil de la petite enfance sont également des problématiques soulevées dans ces territoires.

N.B. – L’ensemble de ces caractéristiques a été fourni par la Cellule de l’Observatoire de la santé en Province de Namur.

5.2. Plus spécifiquement pour l’antenne de COUVIN

• Territoire d’action

Pour ses missions PSE, l’antenne de Couvin couvre 6 communes (territoire de 810 km 2) et compte 37 967 habitants (novembre 2013), soit 2.406 élèves sous tutelle (chiffres pour l’année scolaire 2013-2014).

Ecole Communale Entité nombre d'élèves sous tutelle CERFONTAINE 339 COUVIN 893 DOISCHE 195 PHILIPPEVILLE 162 VIROINVAL 327 MOMIGNIES 224 Heureux Abri 195 TOTAL 2229

Pour Couvin, le CPMS/SPSE a en tutelle commune (PMS et PSE), les élèves des écoles communales des entités suivantes: - Cerfontaine : Daussois, Senzeilles, Silenrieux, Villers-Deux-Eglises et Cerfontaine - Couvin : Aublain, Brûly, Cul-des-Sarts, Dailly, Frasnes, Gonrieux, , Petigny, Pesche, Presgaux, Petite-Chapelle. - Doische : Gimnée, Matagne, Vodelée - Philippeville : Franchimont, Jamagne, Neuville, Romedenne, Sautour - Viroinval : Dourbes, le Mesnil, Nismes, Oignies, Olloy, Treignes, Vierves

En revanche, le CPMS/SPSE a sous tutelle unique PSE, les élèves des écoles communales des entités suivantes, en Province du Hainaut : - Momignies : Beauwelz, Macon, Macquenoise, Monceau-Imbrechies, - Ainsi que les élèves de l’enseignement spécialisé l’Heureux Abri à Momignies

La majorité de nos écoles appartient au réseau communal et propose l’enseignement maternel et primaire . Seul un établissement d’enseignement spécialisé primaire et secondaire , « Heureux Abri » relève du réseau libre non confessionnel

• Taille des établissements et des classes

Les 10 établissements gèrent les 36 implantations situées dans les différents villages.

 La taille des implantations :

62% des implantations comptent moins de 50 élèves. 21 % : entre 50 et 100 élèves, 16 % entre 100 et 200 élèves.

 La taille des classes :

Dans les petites implantations, la majorité des classes sont uniques et regroupent moins de 20 enfants.

• Directions et enseignants

10 directions gèrent +/- 140 enseignants.

• Répartition de la population par niveau d’enseignement

Enseignement fondamental primaire : Niveau maternel : 805 élèves Niveau primaire : 1.255 élèves

Enseignement spécialisé :

Niveau primaire : 65 élèves Niveau secondaire : 104 élèves

• Concernant la santé globale, particularités observées au cours de l’exercice de nos missions

 Nombre important de personnes vivant en grande précarité et en situation d’urgence alimentaire ;  Nombre élevé de familles monoparentales ;  Faibles ressources sociales et accès difficile au public précarisé ;  Nombre important de situations SAJ transférées vers le SPJ faute d’autres alternatives ;  Banalisation excessive des consommations d’alcool et de cannabis ;  Absence de structures d’urgence spécialisées en psychiatrie et de service de jour ;  Problème de mmobilité: transports en commun presque inexistants (heures scolaires).

Notre manière de travailler dans les écoles a évolué et doit continuer à s’adapter aux spécificités de la population et de son environnement social

5.3. Plus spécifiquement pour l’antenne de FLORENNES

• Territoire d’action

Pour ses missions PSE, le CPMS/SPSE de Florennes couvre 4 communes (superficie de 531 km²) et compte 51.884 habitants (novembre 2013), soit 2082 élèves sous tutelle (chiffres pour l’année scolaire 2013-2014)

Ecole Communale Entité nombre d'élèves sous tutelle FLORENNES 282 METTET 593

PHILIPPEVILLE 202 WALCOURT 901 NOTRE -DAME 104 TOTAL 2082

Pour Florennes, le CPMS/SPSE a en tutelle commune (PSE et PMS) les élèves des écoles communales des entités suivantes: - Florennes : Chaumont, Hanzinne , Thy-le-Bauduin, Flavion, Morville et Rosée. - Mettet : Bossière-St-Gérard, Devant-les-Bois, Maison-St-Gérard, Pontaury, Biesmerée, Ermeton-sur-Biert, Oret, Saint-Gérard et Stave. - Walcourt : Berzée, Chastrès, Clermont, Gourdinne, Thy-le-Château, Fraire, Laneffe, Somzée et Tarcienne. - Philippeville : Fagnolle, Surice et Villers-le-Gambon.

Le CPMS/SPSE a sous tutelle unique (PSE) les élèves de l’enseignement spécialisé Notre-Dame à Philippeville

La majorité des écoles appartient au réseau communal et propose l’enseignement maternel et primaire . Seul un établissement d’enseignement spécialisé secondaire , « Notre-Dame » relève du réseau libre confessionnel

Remarque :

Il existe un centre pour demandeurs d’asile à Florennes. Dans l’entité de Philippeville, de Mettet et de Walcourt des initiatives locales d’accueil (ILA) qui avaient été mises en place viennent de fermer. Les enfants de ces familles (provenant en majorité des pays de l’Europe de l’Est + quelques pays africains) fréquentent les écoles de l’entité de Florennes.

• Taille des établissements et des classes

Les 9 établissements gèrent les 28 implantations situées dans les différents villages.

 La taille des établissements :

Dans chaque implantation communale (sauf à Gourdinne, uniquement classe maternelle), il y a une section primaire et une section maternelle comprenant au moins 2 ou plusieurs classes primaires (sauf Thy-le-Bauduin et Fagnolle, en classe primaire unique)

 La taille des classes :

Classes composées en moyenne de 15 élèves. Dans l’enseignement secondaire spécial, les classes comptent 10 élèves maximum.

• Directions et enseignants

Nous collaborons avec 9 directions et +/- 130 enseignants .

• Répartition de la population par niveau d’enseignement

Notre population comporte : 103 élèves dans l’enseignement spécial 761 élèves en maternel 1.272 élèves en primaire

5.4. En conséquence :

 AJUSTEMENTS A NOS SPECIFICITES

• Etendue du territoire :

Etant donné l’étendue du territoire, le nombre d’écoles et de directeurs d’écoles, un fonctionnement par interlocuteur privilégié nous est apparu nécessaire. Le passage régulier d’un intervenant PMS/PSE respectant un calendrier précis permet : - La création d’un lien de confiance ; - Une meilleure connaissance pour les agents, de notre public et des réalités de l’école ; - Une augmentation de demandes directes des consultants, tant des enfants que des parents.

• Les problèmes rencontrés :

- Les problèmes de mobilité nous obligent à réfléchir au lieu le mieux adapté à la situation dans l’intérêt de l’enfant : centre, école, domicile. Nous avons donc beaucoup de déplacements et conséquemment moins de temps ; - Les problèmes d’isolement, de paupérisation, d’absentéisme scolaire, de logements dans des campings ou les habitats insalubres, augmentent considérablement le nombre de suivis dont l’objet est le soutien à la parentalité.

• La faiblesse du réseau d’aidants :

Cette faiblesse nous oblige à maximaliser les synergies, à travailler avec les quelques partenaires possibles privés et publics et à réaliser nous-mêmes des accompagnements qui auraient pu être orientés (surcharge de travail importante).

 CULTURE DU CENTRE PMS/SERVICE PSE Notre volonté était et reste de contribuer à l’égalité des chances (PMS) et de diminuer les inégalités sociales de santé (PSE). Prioritairement, nous serons donc attentifs à nos consultants de milieu socio-économique défavorisé.

 ATTITUDES PROFESSIONNELLES Qualité de notre accueil et de l’écoute, le non jugement, le respect des règles déontologiques, la disponibilité. Permettre aux consultants d’être acteurs. Donc nécessité d’employer des termes clairs et utilisables par tous.

 OUTILS PROFESSIONNELS 1. Service de première ligne, équipe pluridisciplinaire, nous avons donc besoin de réunions hebdomadaires pour ce travail en tridisciplinarité afin de ne pas sombrer dans l’action sans réflexion ; 2. Connaissance claire de notre mandat, donc possibilité de travailler en réseau ; 3. Etant un service public, nous devons donc maximaliser le travail au bénéfice de nos consultants.

1. Priorités du Service/Centre et motivation de ses choix en fonction des politiques de santé communautaire et locale et des besoins de la population sous tutelle identifiés

Pour contribuer à la réduction des inégalités en matière de santé, pour promouvoir une approche globale de la santé dans ses dimensions physiques, psychologiques et sociales, pour favoriser le développement des compétences personnelles et l’appropriation de savoirs, et ce, en fonction des atouts et contraintes du service, nous nous fixons 2 priorités pour les six années à venir :

1/ d’ordre qualitatif:

Améliorer la qualité des services rendus dans une optique de promotion de la santé à travers les différentes missions PSE.

Le service a pour objectif de poursuivre l’amélioration de la qualité des prestations qui sont rendues au bénéfice des élèves.

2/ d’ordre structurel :

Utiliser l’apport tridisciplinaire du rapprochement SPSE/CPMS dans une optique de promotion à la santé à travers ses différentes missions. Depuis 2 ans déjà, le Service PSE s’efforce de mettre en œuvre ses missions en intégrant cet éclairage. Nous nous efforcerons de formaliser cet éclairage tridisciplinaire et nous accentuerons cette orientation dans nos pratiques quotidiennes.

2. Manière dont le service entend mettre en œuvre la promotion santé à travers l’ensemble de ses missions

Les priorités de cet éclairage tridisciplinaire et la mise en place des processus de qualité concernent avant tout la mission de suivi médical des élèves, à savoir, la réalisation des bilans de santé individuels et la politique de vaccination qui représentent une grande part du travail PSE.

Le choix a été fait de conserver les spécificités au sein de chaque antenne afin de laisser une certaine liberté dans la mise en œuvre des orientations décidées au niveau de chacune d’elles dans l’articulation SPSE /CPMS.

Les grandes lignes pour la réalisation des bilans de santé individuels et la politique de vaccination sont les suivantes :

• amélioration de la compréhension par les équipes pédagogiques, les élèves, du bienfondé de ces 2 missions et donc amélioration de la crédibilité du service • amélioration de la qualité de l’accueil lors des bilans de santé

• amélioration de la qualité des suivis apportés aux bilans de santé effectués • amélioration de la visibilité du service • amélioration de la communication individuelle et/ou collective pour et entre les différents acteurs : équipe éducative-parents-enfants-partenaires et/ou intervenants extérieurs • faire du lien entre les observations réalisées pendant les bilans de santé, ce que l’on peut développer dans le milieu scolaire et l’intégrer dans le travail tri disciplinaire spécifiquement PMS. • replacer la mission de vaccination dans un contexte davantage éducatif. • participer à toutes les réunions d’équipes SPSE/CPMS.

Par ailleurs, la coloration « promotion de la santé » dans les autres missions ne sera pas négligée, dans la mesure où le service possède déjà une expérience notable en matière de programmes de promotion santé depuis plusieurs années déjà, au travers de mises en place et/ou d’accompagnement de programmes de promotion santé dans le milieu scolaire, voire directement en lien avec l’environnement scolaire lui-même. Des procédures peuvent certainement encore être améliorées pour tout ce qui concerne la mission de prophylaxie et de dépistage des maladies transmissibles : communication, création ou formalisation de procédures simplifiées qui permettent à chaque intervenant d’agir de la manière la plus efficace, … De même, l’établissement d’un recueil standardisé de données sanitaires doit pouvoir permettre à court terme d’attirer l’attention sur certains problèmes de santé spécifiques et à moyen terme, de développer des actions de promotion santé davantage axées sur les thématiques qui apparaissent comme prioritaires. Une base commune de données s’élabore déjà grâce à l’utilisation des logiciels « DOSMED » et « DOSPMS », dans le cadre du processus de rapprochement des structures PSE et PMS provinciales.

1. Objectifs concernant le service lui-même en termes de changements attendus dans la mise en œuvre de la promotion de la santé

Ces objectifs portent sur: la visibilité du service et l’offre des services, la réponse aux demandes, la prévention, le bilan de santé global, le diagnostic et le suivi médico-social, l’orientation scolaire et professionnelle, le soutien à la parentalité, le renforcement des compétences et de l’identité professionnelle des agents.

Préalable :

Pour travailler en équipe, il est nécessaire, quand on emploie un terme, de parler de la même chose. Nous avons donc pour chaque objectif, défini ce qu’il sous-entendait.

 Améliorer la visibilité du service/centre à travers l’offre faite Service public, qui désire à la fois augmenter l’égalité des chances et diminuer les inégalités sociales de santé, nous nous devons de permettre, à tout consultant potentiel, de connaître les services auxquels il a droit.

 Promouvoir un processus d’accompagnement dans les réponses aux demandes Pour toute demande, l’agent PMS/PSE se positionne dans l’esprit de la tridisciplinarité et analyse le questionnement dans sa globalité. L’agent PSE (tutelle unique) crée quant à lui les conditions de partenariat avec les parents, l’école, l’élève pour l’amélioration du suivi médical des élèves. Répondre à une demande demeure un processus d’accompagnement du consultant visant, tout en respectant son rythme, à mobiliser ses ressources, ses compétences, et le rendre ainsi acteur de ses choix. Les échanges et propositions sont exprimés en termes clairs et sont porteurs de sens pour le demandeur. Dans ce contexte de travail, le secret professionnel ainsi que les règles déontologiques et éthiques sont la garantie d'une relation de confiance.  Poursuivre les activités de prévention Par actions de prévention, nous entendons toute action qui vise à promouvoir les conditions psychologiques, psychopédagogiques, médicales et sociales qui offrent à l’élève les meilleures chances de développer harmonieusement sa personnalité, de le préparer à assumer son rôle de citoyen autonome responsable et à prendre une place active dans la vie sociale, culturelle et économique.

Dans la Charte d'Ottawa, l'Organisation Mondiale de la Santé définit la promotion de la santé comme «le processus qui confère aux populations les moyens d'assurer un plus grand contrôle sur leur propre santé et d'améliorer celle-ci. Cette démarche relève d'un concept définissant la santé comme la mesure dans laquelle un groupe ou un individu peut d'une part, réaliser ses ambitions et satisfaire ses besoins et, d'autre part, évoluer avec le milieu ou s'adapter à celui-ci. (...) Ainsi donc, la promotion de la santé ne relève pas seulement du secteur sanitaire : elle dépasse les modes de vie sains pour viser le bien-être.» C'est ce concept qui a été adopté par le Décret du 14 juillet 1997 portant organisation de la promotion de la santé en Fédération Wallonie-Bruxelles.

« … la promotion de la santé articule différentes actions en faveur de la santé dans une perspective d’autonomisation de l’individu, de sa responsabilisation par rapport à sa propre santé et à celle de la communauté où il est inséré. Elle dépasse le cadre de traitement des maladies et de prévention, de leur occurrence pour traiter la santé comme un phénomène global » « Si l’instruction a pour objet la transmission de savoir-faire et savoir, l’éducation y ajoute le savoir-être. L’instruction vise la possession de compétences ; l’éducation vise l’émergence d’une personne » L’observatoire de l’enfance et de la jeunesse et de l’aide à la jeunesse attire l’attention sur l’élargissement du concept de santé à l’état de bien-être général de l’individu en adéquation avec son milieu de vie. La Charte d’Ottawa en 1986, entérinait déjà le concept de promotion à la santé. Enfin, insistons sur le fait que la prévention est transversale et doit être abordée non pas comme un axe de travail, mais comme une réflexion constante, multidisciplinaire, qui initie l’ensemble des actions du Centre PMS/Service PSE.

Pratiquement :

Pour toute activité, chaque agent est attentif : - aux rôles d’acteurs tant des consultants que des partenaires ; - à permettre la mise en place d’un processus dans l’école ; - à solliciter les partenaires, internes ou externes à l’école, en fonction des situations.

 Augmenter le dépistage précoce grâce au bilan de santé global Confrontés et interpellés par la souffrance des enfants, la précocité du repérage des difficultés nous paraît fondamentale et prioritaire. Dès la première maternelle, le dépistage est prioritaire ; dépistage médico-social mais également des inégalités sociales de santé et des dysfonctionnements familiaux ou extra familiaux (comme les abus sexuels, la maltraitance…) Pratiquement, les activités réalisées sont :

Au niveau médical : Les bilans de santé, les tests neuro pédiatriques, la visite des locaux en partenariat avec le directeur d’école et le conseiller en prévention de la commune

Au niveau social, familial ou extra familial : Repérage de dysfonctionnements. Suite aux nombreuses situations de maltraitance ou d’abus, nous avons décidé d’y être particulièrement attentifs, nous voulons pouvoir les déceler précocement et orienter adéquatement ces situations.

 Renforcer l’approche tridisciplinaire dans l’établissement du diagnostic et le suivi médico-social Ce sont des activités réalisées en fonction des demandes ou des réalités. Ces activités sont donc programmées tout au long de l’année.

Le diagnostic Le diagnostic, est une photo, à un moment. Il est à replacer dans un processus évolutif, dans le respect de la personnalité et de l’évolution de l’élève.

Le diagnostic se construit à partir d’hypothèses de travail plurielles, de repérages, d’évaluations, d’ajustement émanant de chacune des 3 disciplines. Il parait important lorsqu’on établit un diagnostic de bien mettre en lumière les ressources et les compétences de l’élève, dans un langage clair et compréhensible. Avec l’école, ce diagnostic est une des conditions pour ouvrir la réflexion pour aider l’enseignant à élargir et nuancer sa représentation de l’élève.

Le suivi médico-social Le suivi médico-social, ou guidance, implique donc un travail de réflexion en synergie, où chacun a sa responsabilité propre, dans un processus d'accompagnement personnalisé du consultant en respectant son rythme, en mobilisant ses ressources, ses compétences, en lui permettant au maximum d’être acteur de ses choix. C’est un processus qui nécessite donc évaluation et ajustements continuels.

L’éthique, l’écoute et le respect du sujet nous guident. La transmission d’informations ne se fera que dans l’intérêt de l’élève. Nous ne pouvons partager des informations que si elles sont utiles à l’interlocuteur pour exercer sa mission. Il n’est donc pas question de tout dire ni de tout écrire.

 Promouvoir une approche globale de l’élève dans le processus de l’orientation scolaire et professionnelle L’élève doit être appréhendé dans toutes ses dimensions : sociale, intellectuelle, culturelle, psychologique, médicale. Cette approche globale vise entre autres à amener l’élève vers une démarche de réflexion et d’esprit critique. Dans toute situation, il est fondamental de remettre l’élève au centre des préoccupations et non de soutenir quelque autre intérêt que ce soit. Toutes activités, qui permettent à l’enfant de mieux prendre conscience de ses propres ressources, de celles de son entourage et donc d’être plus compétent pour choisir son devenir, sont, pour nous, des activités d’orientation.

Définitions : « L’orientation consiste à permettre à l’individu de se mettre en capacité de prendre conscience de ses caractéristiques personnelles et de les développer en vue du choix de ses études, de ses formations et de ses activités professionnelles, dans toutes les conjonctures de son existence, avec le souci conjoint du devenir collectif solidaire et de l’épanouissement de sa personnalité et de sa responsabilité. »

« L’information est pertinente pour une personne, dans la mesure où elle la conduit à élaborer des informations nouvelles à partir des connaissances qui sont les siennes. Certaines informations peuvent ne rien apprendre à un sujet. Il s’agit premièrement de celles qui sont trop proches de ce que l’individu sait ou croit déjà. »

 Développer l’accompagnement médico-social dans le soutien à la parentalité Ce sont des accompagnements réalisés en fonction des demandes et des besoins des enfants. Ces activités sont donc programmées tout au long de l’année.

Définition : La parentalité peut être définie aujourd’hui comme «l’ensemble des savoir-être et savoir-faire qui se déclinent au fil des situations quotidiennes en paroles, actes, partages, émotions et

plaisirs, en reconnaissance de l’enfant, mais également, en autorité, exigence, cohérence et continuité». Le soutien à la parentalité est centré sur l’élève et sur l’optimisation de son parcours scolaire.

Pour rappel : Les problèmes d’isolement, de paupérisation et d’accès difficile aux soins de santé, d’absentéisme scolaire, de logements dans des campings, augmentent considérablement le nombre de suivi dont l’objet est le soutien à la parentalité. De plus en plus, nos interventions sont nécessaires. D’un problème d’ordre privé, cette problématique est devenue d’ordre public.

 Renforcer les compétences et l’identité professionnelle des agents PMS/PSE : - Harmoniser les valeurs, les pratiques et stratégies en poursuivant une dynamique d’échanges entre les deux antennes, ainsi qu’avec les autres CPMS/SPSE provinciaux ; - Renforcer les compétences des agents en poursuivant le processus de formation continue, sur les plans de la communication, de la méthodologie, de l’(auto)-évaluation, de la promotion santé, … ; - Renforcer l’identité professionnelle des agents, en général.

2. Objectifs concernant les établissements scolaires, leur population (y compris les parents), ainsi que les acteurs périphériques à l’école, en termes de changements attendus dans la mise en œuvre de la promotion de la santé

Sont évoqués ici les objectifs globaux pour le terme de la période d’agrément et pour l’ensemble des établissements scolaires sous tutelle :

 Renforcer l’adhésion des acteurs de l’école (enseignants, élèves, parents, personnel administratif et technique, réseau social local…) à une approche globale de la santé et de la promotion de la santé ;

 Développer avec ces derniers une représentation plus globale du rôle du CPMS/SPSE par rapport à la santé de l’élève et plus spécifiquement des missions spécifiques PSE;

 Continuer à soutenir les écoles à s’investir dans une dynamique de « projets-santé » ;

 Favoriser le développement du travail en partenariat entre les écoles et le réseau (relais locaux), par rapport au développement d’actions relatives à la promotion de la santé et veiller à la cohérence entre les actions. Dans cette perspective, l’articulation cohérente des structures PMS et PSE, apparaît comme un élément facilitateur ;

 Promouvoir auprès des équipes éducatives l’identité du service comme une ressource potentielle en matière de promotion santé.

Nous décrivons ici, en regard de chaque objectif identifié dans la 3 ème partie :

• les stratégies et actions concrètes envisagées ;

• les outils et/ou ressources éventuels (le cas échéant) ;

• des précisions en termes de planification.

Pour rappel, le présent projet s’inscrit dans la lignée du projet de service précédent, et, intègre également le processus de rapprochement entre les structures provinciales PSE et PMS. Dès lors, de très nombreuses actions « se poursuivent » ou sont toujours « en cours de construction ». Par ailleurs, quelques stratégies se déclinent « au cas par cas » afin qu’elles soient réalisées au bénéfice des élèves. Ceci exige de la part des agents une grande capacité tant d’adaptation que de remises en question régulières, et ce, tout au long de l’action.

1. Améliorer la visibilité, l’efficience et l’efficacité du service à travers l’offre des services PSE pour réduire les inégalités sociales de santé manière transversale

1.1. Concernant le service lui-même (en termes de changements attendus dans la mise en œuvre de la promotion de la santé)

a. Les 2 antennes utiliseront un éventail d’outils communs pour l’accueil des enfants et des jeunes, pour la communication individuelle et collective avec tous les partenaires concernés

stratégies et actions concrètes outils et ressources planification Rendre les locaux accueillants et conviviaux pour les enfants, les jeunes et les enseignants  Présentoir : documents destinés aux Acquis à Couvin (décoration des locaux, fléchage, affiches, …) jeunes, en salle d’attente Mobilier et matériel  Mise à disposition de jeux, de livres, commandés à d’eau et de café, … Florennes Optimaliser et personnaliser l’accueil  favoriser les bilans de santé par En construction implantation, par titulaire et accueillir des groupes de +/-10 élèves par consultation  Présence de l’interlocuteur privilégié lors du BS Rencontre avec les directeurs d’école pour  Réunion annuelle avec la Direction A poursuivre • rappeler les ressources possibles de notre partenariat : informer les équipes des écoles et l’ensemble de l’équipe éducatives sur l’ensemble des missions du CPMS/SPSE, ainsi que sur le rôle précis multidisciplinaire des acteurs PSE qui dépasse celui de la simple routine administrative.  Disponibilité du personnel • Transmettre à toutes les écoles sous tutelle un document spécifique, version enseignant pour organiser les allégée et ciblée du projet de service. concertations PSE/école • sensibiliser la communauté éducative à l’importance de la concertation avec le PSE pour assurer davantage de cohérence entre les missions respectives de l’école et du PSE : multiplier les échanges formels et informels pour créer des liens. Pour nos élèves et leurs parents:  Présence accrue des agents au A poursuivre • remise de folder à chaque parent lors de l’inscription en maternel, niveau des écoles • participation à des réunions individuelles ou collectives  Interlocuteur privilégié • Participation à certains conseils de participation, aux coordinations sociales de  Référente infirmière par école Couvin, Mettet, Philippeville et Florennes, Momignies, Sivry-Rance Pour nos partenaires : information sur notre projet de service. A poursuivre Rendre le contenu des documents relatifs à la vaccination plus accessible aux parents Connaissance du terrain et des Acquis, à adapter au cas (langage simple, traduction le cas échéant, prise de contact téléphonique avec les parents si situations par l’infirmière référente par cas besoin)

Récolter les documents d’anamnèses complétées, à plusieurs reprises au cours de l’année Courrier de rappel utilisé à Florennes A poursuivre scolaire de manière à obtenir des données les plus actualisées possible Distribution des anamnèses le plus proche possible des visites médicales à Couvin Présenter les locaux aux enfants des classes maternelles à leur arrivée (parcours des salles et Accueillir des groupes de +/-10 élèves commodités), quand possible par consultation Personnaliser l’accueil pour rassurer l’enfant En salle d’attente ou en biométrie, diffuser des informations auprès des élèves sur les Accueillir des groupes de +/-10 élèves A poursuivre différents tests et examens réalisés au cours du bilan de santé, soit individuellement ou soit par consultation collectivement, suivant la situation

b. Les 2 antennes renforceront, en leur sein, des procédures de communication et de concertation

stratégies et actions concrètes planification Planifier des réunions régulières (avec ODJ et objectifs) avec le médecin scolaire et l’ensemble des équipes tridisciplinaires, au En construction moins une fois par mois, dans le cadre du rapprochement PSE/PMS Concertation entre le médecin scolaire et l’infirmière, avant et après la visite médicale Acquis – A poursuivre Concertation (échange d’informations) entre interlocuteur privilégié et l’infirmière avant et après le bilan de santé, dans le cadre En construction du rapprochement PSE/PMS Participer aux réunions d’équipe hebdomadaire A poursuivre Instaurer un cahier de communication accessible à tous les membres des équipes. Acquis – A poursuivre Veiller à une clarification, des procédures de fonctionnement de l’équipe (compréhension mutuelle) Transversal sur le long terme Veiller à une répartition adéquate de la mission « programmes de promotion santé » lors des concertations entre les membres de Transversal sur le long terme l’équipe, en fonction de l’analyse de la demande.

c. Les antennes créeront les conditions de partenariat avec les écoles/parents/élèves pour l’amélioration du suivi médical des élèves

stratégies et actions concrètes outils et ressources planification Prendre contact (téléphoniquement) avec les parents pour compléter (ou corriger) les Infirmière référente par école, Acquis – à poursuivre anamnèses / les documents vaccinaux quand nécessaire adaptation au cas par cas Instaurer des conditions optimales pour la réalisation du bilan de santé : Organiser les bilans de santé par -Acquis et à poursuivre o respecter l’intimité des élèves en réalisant les examens médicaux de manière individuelle implantation, par titulaire et (en biométrie) accueillir des groupes de +/-10 o prendre le temps du dialogue pour être à l’écoute de l’élève dans sa globalité élèves par consultation o prendre en compte et respecter les différences (sexe, niveau culturel et social, …) Rmq : nécessité de limiter le nombre d’élèves par consultation

Prendre le temps du dialogue avec l’élève : Organiser les bilans de santé par - Acquis et à poursuivre o en fin de bilan de santé, faire avec lui le bilan de sa situation personnelle implantation, par titulaire et o dédramatiser si nécessaire, avec lui, les anomalies constatées accueillir des groupes de +/-10 o expliquer à l’élève le déroulement de la vaccination : rassurer, veiller à l’informer sur les élèves par consultation éventuels effets secondaires Prendre le temps du dialogue avec l’enseignant : privilégier le dialogue médecin Organiser les bilans de santé par A poursuivre scolaire/enseignant en cas de difficultés rencontrées lors du bilan de santé implantation, par titulaire et accueillir des groupes de +/-10 élèves par consultation Améliorer la fiche de transmission des résultats du bilan de santé destinée aux parents Fiche de transmission des A poursuivre (langage clair et informations utiles, éviter le jargon médical, …) résultats (logiciel Dosmed)

Dialoguer directement avec les familles pour le suivi des bilans de santé, quand nécessaire Infirmière référente et Acquis – A poursuivre (Communications téléphoniques, visites à domicile) interlocuteur privilégié – adaptation au cas par cas Veiller, en matière de pédiculose, à replacer la mission dans un cadre de collaboration En début d’année : rappel des A poursuivre efficiente et cohérente et personnaliser l’action en fonction des leviers possibles procédures à travers le « contrat pédiculose »

d. Le service développera des partenariats effectifs avec les services et réseaux locaux, qui interviennent dans le cadre de la promotion de la santé des enfants et des jeunes

stratégies et actions concrètes outils et ressources planification Intensifier le partenariat avec divers organismes extérieurs, en particulier ceux gravitant Pour le suivi individuel : contact A poursuivre autour des familles: prendre contact avec eux, prendre le temps de se concerter direct avec le réseau approprié Pour une réflexion collective : Coordination sociale Plan de Cohésion Sociale AMO Amorcer le suivi individuel suite au bilan de santé en jouant le rôle de relais intermédiaire A poursuivre par rapport aux spécialistes qu’il y a lieu de consulter : prendre le temps de contacter les parents et/ou le spécialiste lorsque le PSE est sans nouvelle du suivi Intensifier les contacts avec divers relais locaux pour favoriser l’exactitude des données de E-VAX A poursuivre couverture vaccinale (O.N.E., Centres pour réfugiés, familles d’accueil, institutions d’hébergement pour jeunes, …) Communiquer les vaccinations réalisées par l’équipe PSE aux médecins traitants Acquis, à poursuivre

1.2. Concernant les établissements scolaires, parents et élèves, ainsi que les acteurs périphériques à l’école, (en termes de changements attendus dans la mise en œuvre de la promotion de la santé)

stratégies et actions concrètes outils et ressources planification Positionner le CPMS/SPSE comme une plaque tournante de l’information  Création d’un répertoire spécifique en promotion de la En cours sur les ressources locales disponibles en promotion de la santé en santé à l’intention des écoles collaboration avec le CLPS de Namur  Analyse de la demande et orientation vers les ressources adéquates Présenter le CPMS/SPSE comme partenaire de toute action santé qui voit  saisir les occasions permettant au CPMS/SPSE Sur le long terme, à le jour dans les écoles, comme soutien d’une équipe, d’un projet ou d’un d’offrir ses services dans les écoles poursuivre enseignant  participation à certains moments forts de la vie de l’école (événements scolaires, journées pédagogiques, journées « santé », …)  assister aux réunions des conseils de participation  participation du PSE à certains projets dans le cadre de thématiques centrées davantage sur la santé mentale et affective  travail en réseau : Plan de Cohésion Sociale, coordination sociale,… Proposer régulièrement les services méthodologiques du service pour la En cours mise en place d’actions santé Accompagner éventuellement les enseignants lors de ces animations Faire découvrir, proposer de nouveaux outils pédagogiques et didactiques A partir de 2016 aux équipes éducatives, susciter la venue des enseignants au Centre de Tentatives mises en place, Documentation Provincial à poursuivre Organiser périodiquement des journées « outils » au sein des écoles ou des antennes elles-mêmes

Positionner le CPMS/SPSE en tant que ressource potentielle en matière de  Travail en réseau Tentatives mises en place, promotion santé auprès des échevins et des pouvoirs organisateurs  Participation au Plan de Cohésion Sociale à poursuivre concernés : prévoir des concertations pour informer des missions PSE (et notamment la mission « programmes de promotion de la santé et promotion d’un environnement favorable à la santé… » qui comprend le volet « visite de locaux ») Offrir aux écoles la possibilité de faire part au CPMS/SPSE d’informations Sur le long terme, à concernant leur cadre et leur qualité de vie interne : être à l’écoute poursuivre Faire circuler au sein des écoles les informations au sujet de contenus de  Envois réguliers de mails et courriers Sur le long terme, à formations, de colloques, d’articles, de nouveaux outils, de nouveaux  Réunion de concertation avec l’équipe pédagogique poursuivre organismes,….

2. Promouvoir un processus d’accompagnement dans les réponses aux demandes:

2.1. Concernant le service lui-même (en termes de changements attendus dans la mise en œuvre de la promotion de la santé)

stratégies et actions concrètes outils et ressources planification Analyser toute demande en équipe tri disciplinaire dans le cadre du rapprochement  Réunion tri disciplinaire Sur le long terme, à PSE/PMS hebdomadaire poursuivre  Partage d’expériences

2.2 Concernant les établissements scolaires, parents et élèves, ainsi que les acteurs périphériques à l’école, (en termes de changements attendus dans la mise en œuvre de la promotion de la santé)

stratégies et actions concrètes outils et ressources planification Réaliser un relevé des demandes des enseignants, des élèves lors du passage de  Visite régulière de l’interlocuteur En cours de construction l’interlocuteur privilégié ou de l’infirmière référente privilégié ou de l’infirmière référente  Réunion tri disciplinaire dans le cadre du rapprochement PSE/PMS  Méthodologie : analyse de la demande Répondre aux demandes d’animations d’une classe en replaçant les demandes dans un Méthodologie : analyse de la Sur le long terme, à contexte élargi de santé globale et de projet santé et tout en veillant à instaurer une demande poursuivre continuité dans le processus (dépasser la notion de base annuelle des projets) Favoriser la cohérence entre les différentes actions, personnes et services : Concertations régulières de Sur le long terme, à o en veillant à ce que les écoles ne répondent pas aveuglément à toutes les sollicitations l’interlocuteur privilégié ou de poursuivre (veiller à la dimension éthique) l’infirmière référente avec les o en mettant en place des concertations régulières enseignants

3. Poursuivre les activités de prévention:

3.1. Concernant le service lui-même (en termes de changements attendus dans la mise en œuvre de la promotion de la santé)

stratégies et actions concrètes outils et ressources planification Promouvoir des actions d’observation dès la 1 ère maternelle, en fonction de la spécificité de Interlocuteur privilégié et équipe tri En cours l’implantation: il peut s’agir d’une animation préparant le bilan de santé, d’une animation sur disciplinaire ou infirmière référente A poursuivre les 5 sens, d’une rencontre avec les parents Lors des bilans de santé en 2 ème primaire, à titre expérimental à Florennes en fonction des 2 agents nécessaires Projet pilote en cours besoins de l’école, animations sur des thématiques santé. Evaluation annuelle Proposer des activités qui développent l’estime de soi, le « vivre en groupe » des élèves Interlocuteur privilégié et équipe tri En cours (PRODAS), la capacité à choisir ce qui est bon pour soi, la sécurité par la mise en place d’un disciplinaire ou infirmière référente A poursuivre cadre (Réduction des Risques) ainsi que l’acceptation des règles de l’autorité, l’éducation à la vie relationnelle, affective et sexuelle (EVRAS)

3.2. Concernant les établissements scolaires, parents et élèves, ainsi que les acteurs périphériques à l’école, (en termes de changements attendus dans la mise en œuvre de la promotion de la santé)

stratégies et actions concrètes outils et ressources planification Inviter les enseignants à préparer le bilan de santé (surtout pour les classes maternelles) Valisette santé ou autre Acquis, à poursuivre Dans le cadre du bilan de santé, responsabiliser les élèves en fonction de leur âge par rapport à Acquis, à poursuivre leur santé : les interpeller, informer, conseiller, en fonction des demandes et des observations Exploiter le bilan de santé pour faire le lien avec des thèmes santé, par ailleurs développés dans en fonction du temps le cadre de l’école, tels que, par exemple, l’alimentation saine et la prévention de l’obésité, la disponible prévention du tabagisme, l’hygiène, … : Instaurer en salle d’attente des habitudes d’échanges réguliers d’information à propos des actions « santé » menées dans les écoles Dans le cadre de la prévention des maladies transmissibles et de la promotion de l’hygiène Inciter au lavage des mains en salle En cours globale : de biométrie  faire du lavage des mains un acte régulier (à l’école et en salle de biométrie)  transmettre des informations actualisées au sujet des verrues et du molluscum aux enseignants et aux parents (et dédramatiser) Installer avec les équipes éducatives des habitudes d’échanges et de concertation par rapport Proposer des outils permettant aux projets santé qui voient le jour – Leur offrir un soutien méthodologique pour ces projets d’aborder la santé sous l’angle de la globalité

4. Augmenter le dépistage précoce grâce au bilan de santé global :

4.1. Concernant le service lui-même (en termes de changements attendus dans la mise en œuvre de la promotion de la santé)

stratégies et actions concrètes outils et ressources planification Nous voudrions insister quant à la nécessité d’une grande souplesse de fonctionnement Participation de tous les agents à la En cours de construction basée sur la réflexion en fonction des réalités de chaque implantation (ressources du réunion tridisciplinaire hebdomadaire Transversal sur le long titulaire quant aux repérages des difficultés, informations transmises par des partenaires dans le cadre du rapprochement terme comme l’ONE par exemple…) PSE/PMS Moyens : - Observations dès la 1° maternelle et discussions avec l’enseignante et /ou rencontres avec certains parents - Les bilans de santé - Les tests neuro-pédiatriques - Tests éventuels et/ ou discussions avec l’enseignante en 2° mat, rencontres de certains parents. - En 3° maternelle, observation, tests si nécessaire, discussions avec les enseignantes et rencontres de parents - la visite des locaux en partenariats avec le directeur d’école et le conseiller en prévention de la commune Notre expertise, nuancée et « non figeante », est un outil au service d’une analyse avec l’ensemble des acteurs et prend en compte : - L’élève : diagnostiquer les difficultés et les potentialités de chaque enfant - Son environnement : découvrir les ressources de l’environnement afin de trouver les leviers sur lesquels s’appuyer - L’école : sa culture et son équipe éducative - La situation familiale - Le lien qui existe entre ces différents domaines Tout repérage n’a de sens que si cette photo tient compte de l’élève, de son histoire, de son contexte, de sa réalité, de sa culture. Ce repérage doit nécessairement déboucher sur une prise de conscience, par chacun, des leviers qui lui sont propres et permettre des actions au bénéfice de l’élève.

4.2. Concernant les établissements scolaires, parents et élèves, ainsi que les acteurs périphériques à l’école, (en termes de changements attendus dans la mise en œuvre de la promotion de la santé)

stratégies et actions concrètes outils et ressources planification Faire des liens entre les observations réalisées (bilan de santé, visite des locaux) et les  Concertations régulières avec les programmes développés à l’école ainsi que les infrastructures à mettre en place. enseignants  Interlocuteur privilégié ou infirmière référente Etablir du lien entre chaque projet d’établissement et la dimension « santé » présente dans les écoles.

5. Renforcer l’approche tridisciplinaire dans l’établissement du diagnostic et le suivi médico-social :

5.1. Concernant le service lui-même (en termes de changements attendus dans la mise en œuvre de la promotion de la santé)

stratégies et actions concrètes outils et ressources planification Le diagnostic , est une photo, à un moment. Il est à replacer dans un processus évolutif, Réunion équipe tri disciplinaire Transversal sur le long dans le respect de la personnalité et de l’évolution de l’élève. hebdomadaire, dans le cadre du terme Construire à partir d’hypothèses de travail plurielles, de repérages, d’évaluations, rapprochement PSE/PMS d’ajustement émanant de chacune des 3 disciplines. Il paraît important lorsqu’on établit un diagnostic de bien mettre en lumière les ressources et les compétences de l’élève, dans un langage clair et compréhensible. Avec l’école, ce diagnostic est une des conditions pour ouvrir la réflexion pour aider l’enseignant à élargir et nuancer sa représentation de l’élève. Réfléchir en synergie, où chacun a sa responsabilité propre, dans un processus d'accompagnement personnalisé du consultant en respectant son rythme, en mobilisant ses ressources, ses compétences, en lui permettant au maximum d’être acteur de ses choix. C’est un processus qui nécessite donc évaluation et ajustements continuels.

5.2. Concernant les établissements scolaires, parents et élèves, ainsi que les acteurs périphériques à l’école, (en termes de changements attendus dans la mise en œuvre de la promotion de la santé)

stratégies et actions concrètes outils et ressources planification Faire appel à des partenaires pour une collaboration concrète par rapport à la prévention  En concertation avec le SASER, En cours et intensifier des IST, des assuétudes ou des actions centrées sur des thématiques relatives à la vie les plannings familiaux, les CLPS affective et sexuelle en fin de cycle primaire

6. Promouvoir une approche globale de l’élève dans le processus de l’orientation scolaire et professionnelle :

6.1. Concernant le service lui-même (en termes de changements attendus dans la mise en œuvre de la promotion de la santé)

stratégies et actions concrètes outils et ressources planification Toutes activités, qui permettent à l’enfant de mieux prendre conscience de ses propres Construction en réunion tri Transversal sur le long ressources, de celles de son entourage et donc d’être plus compétent pour choisir son disciplinaire, dans le cadre du terme devenir, sont, pour nous, des activités d’orientation. rapprochement PSE/PMS, au cas par • Proposer des activités d’animation en 5 ème/ 6ème primaire, sur le thème : la cas vaccination, l’entrée dans l’enseignement secondaire et les changements qui y sont liés. • A la demande : réponse individuelle aux parents et enfants de 6 ème primaire • Proposer des activités d’animation de type EVRAS, après analyse de demande de et avec l’école

6.2. Concernant les établissements scolaires, parents et élèves, ainsi que les acteurs périphériques à l’école, (en termes de changements attendus dans la mise en œuvre de la promotion de la santé)

stratégies et actions concrètes outils et ressources planification En collaboration avec les enseignants, replacer la mission « vaccination » dans un A poursuivre et contexte éducatif via la mise en place de séances de sensibilisation à destination des élèves intensifier (en particulier en 5ème /6ème primaire pour la vaccination Hépatite B et RRO)

7. Développer l’accompagnement médico-social dans le soutien à la parentalité :

7.1. Concernant le service lui-même (en termes de changements attendus dans la mise en œuvre de la promotion de la santé)

stratégies et actions concrètes outils et ressources planification Ce travail est réfléchi en synergie avec tous les intervenants dont le mandat peut permettre une Interlocuteur privilégié et Transversal sur le long meilleure efficacité pour la situation (CAAJ, SSM, ONE, PCS...) Mais il est fondamental de : équipe tri disciplinaire ou terme, au cas par cas - Coordonner ou de s’assurer que cette coordination soit fonctionnelle infirmière référente - Pouvoir réfléchir à l’ensemble des ressources possibles, à l’agent le mieux placé pour approcher la famille

LE SOUTIEN A LA PARENTALITE SE FAIT INDIVIDUELLEMENT AVEC UN PARENT OU COLLECTIVEMENT : En individuel : Nous sommes de plus en plus interpellés par les parents : - Quant aux difficultés de « faire obéir leurs enfants » - Quant à leur désir que l’école mette priorité le bien être affectif de leur enfant et non les exigences éducatives Dans ces situations, il s’agit d’un accompagnement d’une famille qui a sa propre expertise, son histoire, sa culture. Il s’agit de rejoindre les deux parents (qu’ils soient ensemble ou séparés) là où ils sont, ce qui présuppose une compréhension et une « qualification » réciproque. Ces interventions doivent permettre aux consultants d’ouvrir les possibilités de choisir. Nous devons ensuite les accompagner dans la réalisation de leur choix. (Nécessité de pouvoir construire un contrat et un échéancier)

En collectif : Réunion de parents, à titre préventif : - Donner des repères quant aux effets de certaines attitudes (dépendance, sommeil,…) - Organiser des échanges : • Entre les familles et l’école. Notre finalité est d’améliorer la communication et la compréhension de ces deux réalités, différentes, complémentaires et nécessaires toutes les deux à la construction d’un citoyen responsable (exemple de moyens : concepts de madame Danielle Mouraux « entre rondes familles et école carrée »…) • Entre les familles, l’école et les ressources du réseau. Meilleure connaissance de l’offre des services du secteur. INDICATEURS QUI NOUS POUSSENT A ETRE PARTICULIEREMENT PROACTIFS : • Présence des équipes mobiles (souvent demandées quand des conflits existent entre adultes du monde scolaire) • Familles isolées ou envahies • Demandes des équipes éducatives

7.2. Concernant les établissements scolaires, parents et élèves, ainsi que les acteurs périphériques à l’école, (en termes de changements attendus dans la mise en œuvre de la promotion de la santé)

stratégies et actions concrètes outils et ressources planification Replacer les démarches réalisées dans le cadre de la pédiculose (respect – tolérance,…)  utilisation d’outils existants par A poursuivre dans un contexte éducatif ; veiller à établir du lien entre les démarches concrètes de les écoles (les présenter, les dépistage et de prévention et l’approche globale de la santé à l’école : mettre à disposition) o en collaboration avec les enseignants, construction d’animations et de projets (modes  création d’outils (affiches, ...) par de transmission, symptômes, …) les élèves o dédramatisation de la problématique au niveau des enseignants (rectifier les aprioris,  sensibilisation et formation des les messages erronés et les jugements) enseignants

Associer les parents aux actions mises en place en les intégrant, en les faisant participer, en suscitant leur collaboration

8. Renforcer les compétences et l’identité professionnelle des agents

8.1. Concernant le service lui-même (en termes de changements attendus dans la mise en œuvre de la promotion de la santé)

a. Harmoniser les valeurs, les pratiques et les stratégies en poursuivant une dynamique d’échanges entre les différentes équipes

stratégies et actions concrètes planification Réunion de synthèse hebdomadaire avec l’ensemble des équipes En cours à poursuivre Veiller à faire circuler les informations émanant de la Fédération Wallonie Bruxelles par A poursuivre rapport aux nouvelles initiatives et directives liées à certains programmes de promotion santé : analyser les initiatives ensemble et trouver des consensus opérationnels

b. Harmoniser les valeurs, les pratiques et les stratégies dans l’articulation SPSE/CPMS

stratégies et actions concrètes planification Participer aux réunions d’équipe hebdomadaires par secteur et école En cours à poursuivre

c. Renforcer les compétences des agents des antennes en poursuivant le processus de formation continue, sur les plans de la communication, de la méthodologie, de l’(auto-)évaluation, de la promotion santé, …

stratégies et actions concrètes outils et ressources planification Programmer des séances de formation continue, en fonction des besoins et des Nécessité de faire appel à des En fonction des offres demandes des équipes organismes ressources extérieurs pour disponibles au niveau de la Rmq : budget nécessaire (actuellement non alloué) assurer la formation continue du FWB. et des budgets personnel Participer aux formations organisées par le réseau CPEONS et Ifc Nombre de places limité En cours à poursuivre Participer aux formations centrées sur les abus sexuels et maltraitance Nombre de places limité En cours à poursuivre Suite au constat d’avoir peu dépisté de situations d’abus ou de maltraitance, alors que nous savons malheureusement que certains de nos élèves en vivent, nous avons décidé d’y être particulièrement attentifs et nous voulons donc pouvoir déceler et agir en cas de suspicion Pratiquement : • Une Formation est demandée pour au moins 4 agents PMS/PSE • Projets d’actions : - Construire un protocole d’intervention en cas de suspicion de maltraitance ou abus, afin de le présenter au directeurs d’école, de l’ajuster avec eux et de le mettre en pratique - Pouvoir intégrer dans nos hypothèses de travail que des difficultés scolaires, comportementales, … peuvent être des signes de souffrance dont l’origine n’appartient pas à la sphère scolaire et donc être attentifs à l’hypothèse de maltraitance…. - Rencontrer les familles pour récolter des faits (grille existante à analyser). Infirmer ou confirmer, à partir de faits et non de représentations, nos hypothèses. - Travailler en réseau avec les partenaires privilégiés : coordination de travailleurs sociaux, SAJ/SPJ, SSM (service de santé mentale), ONE, médecins, CPAS, planning

d. Renforcer l’identité professionnelle

stratégies et actions concrètes outils et ressources planification Veiller aux réadaptations nécessaires du contenu du projet de service aux réalités Transversal sur le long concrètes du quotidien et du terrain et notamment en fonction du développement des terme programmes de promotion de la santé

8.2. Concernant les établissements scolaires, parents et élèves, ainsi que les acteurs périphériques à l’école, (en termes de changements attendus dans la mise en œuvre de la promotion de la santé)

stratégies et actions concrètes outils et ressources planification Prendre part aux différentes initiatives de la Fédération Wallonie-Bruxelles en matière de  Nécessité d’être bien informé Sur le long terme promotion santé (campagnes liées à différentes thématiques)

Au niveau des stratégies et actions concrètes …

L’évaluation tant interne qu’externe est fondamentale, et servira d’indicateurs pour l’évaluation annuelle du projet de service L’évaluation interne (lors des réunions de synthèse) et externe (avec les consultants et/ou partenaires) se déroulent à la fois en cours et à la fin des activités spécifiques et permettent des ajustements du travail. Il s’agit avant tout d’une évaluation continue.

Critères d’évaluation :

Quantitatif : réalisation après nombreux tâtonnements d’une grille d’évaluation commune aux PMS-/PSE provinciaux namurois reprenant les axes d’interventions, les moyens utilisés, et le public concerné. Cette grille qui devrait permettre une évaluation n’est pas informatiquement fonctionnelle actuellement

Qualitatif : pour l’ensemble des activités, évaluation de l’action, des stratégies au niveau des critères de :

Espace Lieu adéquat en fonction de la situation Temps - défini, tant pour les accompagnements que pour les rencontres. Contrat, prévision du temps de rdv communiqué tant aux partenaires qu’aux consultants, calendrier, échéancier - ponctualité des agents PMS/PSE. Connaissance du Connaissance des ressources, des institutions et de leurs mandats réseau Analyse de la Qui ? Demande quoi ou attend quoi de notre institution ? demande Demande à qui? Pourquoi actuellement? - actif Capacité de restituer la demande lorsque la Place de l’élève et - « respecté » dans demande est « indirecte » de ses parents sa vision et dans Rencontre des parents avant toute son rythme intervention, quand la demande émane d’un enseignant pour un élève. Interne Travail en tridisciplinarité ; passage d’infos, (réunion de synthèse…), Coordination, analyse, synthèse des différentes données (réunion d’équipe,…) Travail en partenariat Orientation ou mise en place d’un travail Externe de réseau

Capacité de travail en partenariat avec l’équipe, la famille, l’école, les intervenants extérieurs

Capacité de chaque agent PMS/PSE d’intégrer le discours et les données du consultant, des partenaires

Capacité à co-construire les hypothèses de travail, les analyses, les synthèses et les prises de décision

Par ailleurs, chaque fin d’année scolaire, ces critères de qualité seront complétés avec les grilles répertoriant les activités de Promotion santé, (déjà en cours depuis de nombreuses années).

Cette analyse servira à évaluer l’état d’avancement des actions du présent projet, leur pertinence et à les réajuster le cas échéant pour les années suivantes.

Ainsi, au niveau des objectifs du projet de service… En milieu d’année et en fin d’année scolaire,…

en réunion de synthèse ou de centre, avec l’ensemble des membres des équipes de chaque antenne, à partir des indicateurs émergeants lors l’évaluation continue,

… les freins et les facilitateurs seront identifiés afin de dégager des ressources nous permettant de dépasser les contraintes rencontrées.