Circuit découverte du champ de bataille Quelques chiffres : à la fin de la guerre on dénombre environ 6000 abris français et al- de l’Hartmannswillerkopf / Vieil-Armand oltz 2 Aller tout droit et suivre le chemin marqué cercle rouge et HARTMANNSWILLERKOPF h lemands sur l’ensemble de la montagne. On 1914 - 1918 (durée de la visite : 1h 30 mn) triangle jaune . 1914 VIEIL ARMAND 1918 compte actuellement près de 1500 vestiges Stationner la voiture sur l’un des parkings (col du Silberloch) Avant cette bifurcation, on pourra effectuer un détour (10 min) vers visibles. Le réseau de tranchées en 1918 re- « l’Eierstellung ». présentait environ 90 km. De nos jours, 45 km

1 Se diriger vers la Crypte, et contourner l’entrée ssion : Publi-H uff subsistent encore dont 25 km sont toujours

monumentale en empruntant l’un des deux escaliers la- C Eierstellung : cette position originellement allemande marque leur mpre praticables. téraux. Traverser l’esplanade et le cimetière militaire. extrême avancée vers l’ouest en janvier 1915. Elle bloquera les attaques fran- e Au bas du cimetière, suivre le sentier balisé rectangle çaises jusqu’au 5 mars 1915 où sa prise par le 13 BCA marquera le début de la N i COURBE 5 m

rouge blanc rouge et triangle jaune . reconquête du sommet, effective le 26 mars 1915. t.co KARDINAL e -n O E Alt. 840 m CUISSE GAUCHE ryx A Le Monument National (crypte) : inauguré en 1932. L’espla- Le chemin du cimetière jusqu’à la «Roche Alt. 900 m Textes et Concept : Dr Philippe KOCH Alt. 830 m DOPPELKOPF COURBE 7 nade est centrée par l’autel de la patrie, orné des blasons des villes de Sermet » (15 min) traverse une zone où les BASTION S SOURCE les plus généreuses pour l’édification du Monument National. Cet autel est à la bombardements sont très visibles (entonnoirs BONNEGOUTE CROIX ZIMMERMANN verticale d’un bouclier de bronze de 6,25 m de diamètre situé dans la crypte. coniques) ainsi que les éléments de tranchées BISCHOFSHUT VO Ce bouclier protége l’ossuaire destiné à recevoir les restes des soldats non iden- françaises et les cagnas éboulées (terme argo- MÉGARD IE SERPEN

Alt. 830 m él. 03 89 82 91 93 - www.o tifiés retrouvés sur le champ de bataille. L’entrée de la crypte est flanquée de tique du désignant un abri souterrain), SERMET ZIEGELRÜCKEN T STOLLEN TINE -

deux victoires hiératiques sculptées par Antoine Bourdelle. Entrée payante l’ensemble disparaissant dans la végétation LIO Alt. 910 m TRANCHÉE DE PIERRE pour les adultes. pendant la belle saison. D Alt. 956 m MEG ( S MINENWEG DI Visites guidées du site : visites gratuites en saison ou payantes pour groupes EN T N IE R R à la demande. Renseignements, cartes, et documents disponibles à l’Office E D G E C Alt. 920 m POSTE MOYRET N S E MI

S RYX - JP. N de Tourisme EIERSTELLUNG E O E DORA S ) Avertissements : BORNE KARLSFESTE B Le Cimetière Militaire : disposé sen- CIMETIÈRE DU Prévoir de bonnes chaussures, des vêtements chauds et de pluie (il fait D431 FRONT AUSSICHTSFELSEN NATIONAL E Alt. 920 m siblement à l’emplacement du cimetière initial CRÊT ROCHER HELLÉ FELSENKASERNEN DE LA souvent plus frais sur les hauteurs et le temps peut changer rapidement), un du Silberloch, il regroupe près de 1300 tombes de CHEMIN sac à dos avec collation et boisson ainsi qu’un nécessaire de premier secours. PTE 2ÈME GÉNIE ROHRBURG

Y MONUMENT

CRÊTES Alt. 900 m soldats français identifiés et six fosses communes CR GROSSHERZOG DU 152 RI L’Office de Tourime de Cernay ainsi que les auteurs du document déclinent

DES B réunissant 384 soldats non identifiés. Inauguré en H toute responsabilité en cas d’accident lors des visites. A MONUMENT Alt. 940 m F G MONUMENT DES CHASSEURS 0 100 200 SERRET 1922, il ne contient pas tous les corps des soldats ROUTE Soyez respectueux du site et des consignes SILBERLOCH CUISSE tombés sur la montagne. En effet, une trentaine Echelle en mètres HIRTZENSTEIN DROIT Auberge du Silberloch Alt. 840 m de cimetières existait sur la montagne, pendant Roche Sermet : elle constitue avec la Roche Mégard, 200 m en E D Parc e OBER naturel les combats. Mais d’autres dépouilles ont été inhu- contrebas, la crête de rochers fortifiés de 1 ligne, en regard de la crête « des REHFELSEN régional ROUTE des Ballons DES VINS mées dans les cimetières aménagés dans la vallée Pains de Sucre », son équivalent allemand pendant les années 1916 à 1918. Légendes durée des trajets des D’ abri - galerie monument du 152 ri 30 mn de Thann. De plus, certains corps ont été réclamés Point d’appui et observatoire situés à une cinquantaine de mètres à vol d’oiseau UNTER REHFELSEN Crédit photos : Jacky DERRENDINGER, Office du Tourime, Dr Philippe KOCH MONUMENT SERRET e par les familles dans les années 20. Parallèlement, des premières lignes allemandes. Elle porte le nom d’un commandant du 152 rocher fortifié jägerdenkmal Jean-Philippe DIMEGLIO, Monument des chasseurs allemands les dépouilles des soldats allemands ont été disper- RI tué le 22 avril 1915 sur le champ de bataille. On aperçoit au nord ouest CERNAY 40 mn pente / 7 à 21% Office de Tourisme de Cernay sées dans la plaine (Cernay et Guebwiller) ou rapatriées. Le nombre abusif de le Grand Ballon, point culminant des Vosges (1424 m) qui abritait des batte- durée des CIRCUITs et de la Région du Vieil-Armand tranchée praticable 60 000 tués au Hartmannswillerkopf est généralement cité dans la littérature. ries d’artillerie françaises dont l’objectif des tirs était les pentes nord du Hart- sermet - croix du sommet - ziegelbrücken stollen - sentier des mines - front stabilisé 1916-1918 1 rue Latouche 68700 CERNAY 13 000 victimes françaises et allemandes est plus plausible, celui des blessés mannswillerkopf. Aujourd’hui y est installé le dôme du radar pour l’aviation monument du 152 ri 90 mn Tél. 03 89 75 50 35 / Fax 03 89 75 49 24 est de 3 à 4 fois supérieur. civile. circuit découverte Mégard - sermet - doppelkopf - Bastion - croix du sommet 2 h Email : [email protected] Edition 2008 Réalisation : Internet :www.cernay.net 5 3 Après la « Roche Sermet », prendre On suit le sentier de la crête en nombreux souterrains intégrés dans un vas- G Le Monument du 15/2 : inauguré en e le sentier cercle rouge vers le sommet passant devant le monument du 28 BCA et on te réseau de tranchées dotées de mitrailleu- 1921, il témoigne du sacrifice du e152 Régiment (15 min). On longe la tranchée « de Pierre » mar- arrive devant le blockhaus « Dorahütte ». ses permettant de battre tous les abords, d’Infanterie anéanti en avril et décembre 1915 au quant la ligne principale de défense française de même en cas d’encerclement. Les trois forts, Hartmannswillerkopf. Il est l’oeuvre du sculpteur HARTMANNSWILLERKOPF 1916 à 1918. Deux fortins (abri Sans Nom et abri équipés d’eau, d’électricité et de téléphone, Victor Antoine, soldat dans les rangs de ce régiment Chevassus) restaurés, montrent les principes ainsi que de vivres et munitions pour trois pendant la Grande Guerre. Dynamité par l’occupant français de fortification de campagne dans les mois, représentent le principe même de allemand en 1940, il sera reconstruit par le même Vosges pendant le conflit (pierres sèches plus défense permanente et économique en per- artiste et inauguré en 1954 dans sa forme actuelle. ou moins maçonnées et couverture en rondins On voit sur la droite une portion de tranchée sonnel. Cette tactique, voulue par le haut d’épaisseur variable suivrant la résistance sou- française restaurée. On apprécie ainsi la faible dis- commandement allemand sur le front ouest haitée aux différents calibres d’artillerie alle- tance entre les deux premières lignes adverses qui permettait d’attendre la victoire à l’Est. mande). réalisent un « No Man’s Land » étroit (environ 10 Retourner par le sentier qui remonte à « l’Aussichtsfelsen » côté 10 m), caractéristique de la guerre de position sommet du Hartmannswillerkopf, puis continuer vers la croix sommitale en dans les Vosges de 1916 à 1918. 8 On arrive à « l’Aussichtsfelsen » (ou «rocher Hellé» ou «rocher Pano- contournant les forts « Grossherzog » et « Rohrburg ». 4 Pour se rendre au sommet , deux options, rama»), objectif des attaques françaises pour son point de vue remarqua- 5 mn et 10 mn. 6 Puis en continuant sur le chemin de la ble sur la plaine d’Alsace. Ce regard indiscret sur leurs arrières justifiera 11 Ensuite, bifurquer à gauche dans la tranchée allemande, direction Après ce trajet dans les premières lignes françaises, on crête, on arrive à l’ouvrage « Blindsack » (sacs de la part des Allemands les contre-attaques furieuses de 1915 pour re- « Silberloch - 2e Génie » (cercle rouge) . 50m , après le fort « Bremer arrive à la croix sommitale (956 m) à nouveau illumi- de ciment pétrifiés et ouverture de périscope pousser les troupes françaises dans les positions autour du sommet, moins Ratskeller », sortir de la tranchée allemande par la droite et suivre le sentier née depuis le 17 septembre 2004 ; elle marque le « No remarquable). On longe le « Weihnachtsgra- favorables, qu’elles occuperont jusqu’à la fin de la guerre. «direction cimetière national» qui mène aux abris du 2e Génie (12 min). On Man’s Land », la suite de la visite se fait dans les positions ben » vers le Monument du 15/2 (10 min). retrouve le « No Man’s Land » (marqué sur la droite par un panonceau, «li- allemandes. On remarque ainsi, déjà, les différences de gnes françaises/ allemandes») et on pénètre dans le réseau des tranchées conception de la fortification de campagne françaises dont les vestiges se résument à des fossés en zigzag plus ou moins des belligérants. L’emploi massif du béton profonds et gazonnés. On arrive aux vestiges du système d’abris français du armé et la régularité et profondeur des tranchées du coté allemand contras- 2e Génie. E La croix sommitale : elle marque tent avec les moyens de fortune employés par les Français. L’option défensive le sommet du Hartmannswillerkopf désigné permanente des Allemands, défendant leur territoire (l’Alsace est allemande comme enjeu des combats par la propagande H Abris du 2e Génie : ce complexe d’abris français forme le pen- depuis 1871 !) s’oppose à la doctrine offensive française de reconquête qui des belligérants, par l’intermédiaire de la guerre dant des complexes fortifiés allemands de 1e ligne. Môle défensif orga- considère les ouvrages défensifs comme provisoires. La fin justifiant les des communiqués. Ce sommet changera 8 fois nisé en centre de résistance, il était doté entre autres d’un poste de secours. moyens, le Hartmannswillerkopf témoigne de ce déséquilibre des visions de propriétaire durant l’année 1915, (français des états-majors. début janvier, puis allemand le 21 février, repris par les Français le 26 mars, perdu le 25 avril et e repris le 26, perdu encore le 9 septembre et re- 7 En poursuivant sur le chemin de la crête, on passe devants les ouvra- 9 Pour accèder au monumental bronze à la gloire du 152 Régiment 12 Poursuivre le sentier jusqu’au chemin large empierré (3 min) d’accès pris le jour même, les Français le perdent à nou- ges massifs « Rohrburg » et « Feste Grossherzog ». d’infanterie (15/2), suivre le sentier cercle rouge direct à la croix sommitale (rectangle rouge-blanc-rouge) . L’emprunter veau le 15 octobre pour le reprendre le 16). On Descendre directement sur l’esplanade du en tournant à gauche dans le sens de la descente. On retombe sur nos pas en Circuit découverte remarquera la borne du Touring-Club autrefois surmontée d’un casque Adrian. F Complexe fortifié Rohrburg / Feste Grossherzog / Aussichtsfel- Monument du 15/2 par le sentier. On passe reconnaissant à droite le sentier d’accès à la « Roche Sermet », puis la plaque du champ de bataille Ces bornes marquent l’extrême avancée allemande en 1918 et jalonnaient les sen : ce complexe fortifié par les Allemands, dont les travaux débutent dès devant l’entrée des souterrains de « l’Aus- d’orientation du champ de bataille au bas du Cimetière National (5 min). quelques 900 km de front ( 1916-1918) entre la mer du Nord et la Suisse. Pour l’automne 1915, devait faire du Hartmannswillerkopf une position imprenable. sichtsfelsen » (au niveau du panneau situant Dès lors, l’accès au parking peut se faire en remontant le cimetière vers de l’Hartmannswillerkopf / Vieil Armand le reste du conflit, le sommet se situera dans le « No Man’s Land » afin d’éviter Pourtant, encore à l’état embryonnaire, il ne résistera pas à l’assaut français du l’emplacement d’un « Minenwerfer » - mortier la crypte ou en suivant le chemin de terre partant sur la gauche du cimetière des victimes inutiles sur cette position trop exposée aux tirs des deux artilleries. 21 décembre 1915. Par la suite, il ne sera plus attaqué. Reliés entre eux par de de tranchée - en 1915 - photo ci-contre). (rectangle rouge-blanc-rouge/ 8min). 1914 - 1918