Ils sont venus…

S.M l’Impératrice Eugénie Princesse Laetitia Bonaparte Ernesta Stern S.M Edouard VII Roi d’Angleterre S.M Alexandra, Reine d’Angleterre S.M George V, Roi d’Angleterre S.A.I le Prince Napoléon Charles Bonaparte S.M François Joseph Ier, Empereur d’Autriche S.M Elisabeth d’Autriche LL.AA.RR le Grand Duc et la Grande Duchesse de Saxe Weimer S.A.I Le Grand Duc Alexandre Michailovitch LL.MM le Roi Albert et la Reine de Saxe S.A.S Jean II, Prince du Lichtenstein LL.MM le Roi Oscar V et la Reine de Suède LL.MM le Roi Albert I er et la Reine Elisabeth de Belgique LL.AA.II l’ Archiduc et l’Archiduchesse Frédéric d’Autriche Raymond Poincaré

Hans George Tersling 06/2015 Guide touristique Auguste Rodin Claude Monet Entre terre et mer Gabriel Hanotaux Sacha Guitry René Viviani Photos : Gabriel d’Annunzio Mairie de Roquebrune Cap Martin Bibliographie/remerciements : Hans Van Meegeren "Le temps des Genêts" Joseph Kessel Charles Martini de Chateauneuf Romain Gary Emile Sclavo - Françis Zunino William Butler Yeats Maison Chanel André Malraux Pierre-Elie Moulé Simon Bussy Stéphane Villarem Sir Winston Churchill Fondation Le Corbusier Greta Garbo Les services municipaux de Eileen Gray Roquebrune Cap Martin Le Corbusier Tilda Tamar Silvana Mangano et Dino Delaurentis Marina Vlady Coco Chanel Famille Kennedy CÔTE D’AZUR Salvador Dali Brigitte Bardot OFFICE DE TOURISME Jacques Brel 218 avenue Aristide Briand Serge Gainsbourg 06190 Roquebrune Cap Martin Joséphine Baker Tino Rossi Tél. : +33 (0)4 93 35 62 87 Henry Clark Fax : +33 (0) 4 93 28 57 00 Dolce et Gabbana [email protected] www.rcm-tourisme.com Et vous ! CÔTE D’AZUR Comme ses voisines, Roquebrune Cap Martin est riche d’anecdotes et de souvenirs de la plus Situee entre haute importance pour l’his- toire de l’Art. Mais, bien avant cette providentielle Menton et « Côte d’Azur », l’histoire de Roquebrune Cap , Roquebrune Martin est faite de multiples rebondissements… Cap Martin est l’une des stations les plus agreables de la Cote d’Azur. Son étendue et son relief lui confèrent une situ- ation climatique privilégiée

Abritée des vents du Nord par le Mont Agel cul- minant à 1145 mètres, et baignée par les flots de b la Méditerranée, son territoire abrite une flore a d’une richesse inouïe. Cette situation géo- e d’une ric ig flor hesse n graphique conditionne le climat tempérén ecarac- inou ee térisé par la clarté du ciel et unee lumièru e si chère ie p aux artistes. it ar abr l Dès le 19e siècle,re les riches anglais et russes qui es f toi lot efréquententrri alors la « Riviera » française s’instal- s de on t lent à Roquebrune Cap Martin. Ils fuient la la M nee, s rigueur de leurs hivers pour jouir de la douceur editerra du climat et de la beauté des rivages.

En 1887, Stephen Liegeard, ancien sous-préfet et député de la Moselle, écrivain à ses heures, pu- blie un livre intitulé « La Côte d’Azur » et créé un mythe. Dès lors, l’histoire et un certain art de vivre se confondent à l’évocation de cette «griffe » qui supplante celle de la « Riviera ». Roquebrune Cap Martin s’inscrit bien sûr dans cette mouvance : rendez-vous des créateurs et artistes en tous genres, mélange d’excentric- ité, d’exotisme et d’authenticité, tout contribue à l’inimitable « style » Côte d’Azur.

Plage de Carnolès Comme ses voisines, Roquebrune Cap Martin est riche d’anecdotes et de souvenirs de la plus Situee entre haute importance pour l’his- toire de l’Art. Mais, bien avant cette providentielle Menton et « Côte d’Azur », l’histoire de Roquebrune Cap Monaco, Roquebrune Martin est faite de multiples rebondissements… Cap Martin est l’une des stations les plus agreables de la Cote d’Azur. Son étendue et son relief lui confèrent une situ- ation climatique privilégiée

Abritée des vents du Nord par le Mont Agel cul- minant à 1145 mètres, et baignée par les flots de b la Méditerranée, son territoire abrite une flore a d’une richesse inouïe. Cette situation géo- e d’une ric ig flor hesse n graphique conditionne le climat tempérén ecarac- inou ee térisé par la clarté du ciel et unee lumièru e si chère ie p aux artistes. it ar abr l Dès le 19e siècle,re les riches anglais et russes qui es f toi lot efréquententrri alors la « Riviera » française s’instal- s de on t lent à Roquebrune Cap Martin. Ils fuient la la M nee, s rigueur de leurs hivers pour jouir de la douceur editerra du climat et de la beauté des rivages.

En 1887, Stephen Liegeard, ancien sous-préfet et député de la Moselle, écrivain à ses heures, pu- blie un livre intitulé « La Côte d’Azur » et créé un mythe. Dès lors, l’histoire et un certain art de vivre se confondent à l’évocation de cette «griffe » qui supplante celle de la « Riviera ». Roquebrune Cap Martin s’inscrit bien sûr dans cette mouvance : rendez-vous des créateurs et artistes en tous genres, mélange d’excentric- ité, d’exotisme et d’authenticité, tout contribue à l’inimitable « style » Côte d’Azur.

Plage de Carnolès Dans le sédiment argileux qui a comblé la grotte, près de quatre vingt outils, éclats de Roquebrune Cap Martin galets taillés ont été découverts, en associa- Des Ligures aux GRIMALDI : tion avec une faune de grands mammifères abrite le plus vieux composée de l’éléphant méridional, du Les agriculteurs Ligures ont occupé beaucoup En 1157, le nom de Roquebrune apparaît, pour rhinocéros d’Hundsheim, du cheval de Sténon, plus tard les terres de Roquebrune Cap la première fois, dans un document des monument historique du bison de Schoetensack, du bœuf musqué Martin. Armés de haches en pierre polie, ils archives de Gênes où le Comte de Vintimille, primitif, du mouflon, du thar, du chamois, du construisent de nombreuses enceintes de pier- seigneur du lieu, en fait hommage avec cerf mégacéros, du petit cerf du Vallonnet, du res brutes dont on peut encore trouver des d’autres châteaux, à la commune de cette ville, de . sanglier et du macaque. restes sur le Mont Gros, au lieu-dit qui a soumis ses ancêtres dans son expansion «Agerbol ». vers l’ouest. Gênes finira par s’approprier Roquebrune qu’elle fait administrer par un L’un des plus anciens sites préhistoriques La présence de colonies Grecques com- castellan (châtelain). d’Europe qui témoigne d’une histoire riche merçantes à (Nike) et d’un million d’années. (Antipolis), est menacée par ces peuples Mais la grande république marchande déchirée devenus pirates et coupeurs de routes. L’ordre par les guerres civiles voit la famille patricien- La , propriété de l’état, est finalement rétabli par Rome, appelée au ne des Grimaldi, quitter la ville et s’installer s’ouvre vers le nord à 110 mètres d’altitude secours des Grecs. sur le rocher de Monaco. Charles Ier Grimaldi absolue dans un vallon entaillant la colline qui achète la seigneurie de Roquebrune en 1355, domine le Cap Martin. Elle constitue une ca- Le réseau des voies romaines passe par mais prise et reprise par les guelfes et les vité de dissolution, un karst, creusée dans le Roquebrune, au Cap Martin notamment où, gibelins génois ou les seigneurs voisins calcaire du Jurassique dont est constitué le Archéologue au travail près de la Mairie, un pan de mur romain (comtes de ou de ), ses suc- Cap Martin. L’homme du Vallonnet, Homo Erectus, pouvait témoigne de l’existence d’un relais de poste ou cesseurs ne la possèderont pacifiquement être charognard et chasseur. Il a abandonné de « mansio », la station de Lumone, où les cour- qu’après 1507, année de la dernière grande Découverte en 1958, elle est fouillée et étudiée nombreux ossements de ces animaux dans la riers et le charrois de l’Empire trouvaient les expédition génoise pour reprendre Monaco. depuis le début des années soixante sous la grotte. Mais celle-ci a également été occupée chevaux nécessaires pour affronter la côte de direction d’Henry de Lumley. L’importance des par des carnivores à la même époque : l’ours . vestiges qui y sont découverts a motivé son de Deninger, la hyène, le tigre à dents de classement parmi les monuments historiques sabre, le guépard, le jaguar européen, le Avec les invasions des Lombards au VIIème dès 1963. léopard, le lynx, le chat sauvage, le dhole (un siècle, des Sarrasins (Arabes) au Xème, toute canidé), le loup de Mosbach, le renard bleu et trace de civilisation disparaît. En y découvrant, en 1962, un éclat de silex tail- le blaireau. lé, Henry de Lumley dévoila l’existence, à Le pays renaît après la libération du littoral par Roquebrune Cap Martin, de l’un des plus Ces espèces d’herbivores et de carnivores consti- le Comte d’ Guillaume qui expulse les anciens sites préhistoriques d’Europe. Les tuent une faune caractéristique des environs Sarrasins en 978. datations relatives et absolues ont confirmé d’un million d’années dans l’ère quaternaire, depuis cette ancienneté qui remonte à un mil- faisant du Vallonnet un site de référence pour Le défrichement et le repeuplement qui s’en- lion d’années. les paléontologues. suivent, sont dirigés par les moines de l’ab- baye de Lérins sous la protection militaire des L’homme du Vallonnet vivait sous un climat Comtes de l’ancien comté carolingien de plus froid et plus sec qu’actuellement. Il ne Vintimille. Les ruines d’une chapelle du XIème connaissait pas l’usage du feu. siècle, près du sémaphore du Cap Martin, sont les restes d’un prieuré de cette abbaye (dans une propriété privée). (En raison des fouilles qui se poursuivent, le site n’est pas ouvert aux visites).

Ossements découverts sur le site Ruelle du vieux village Dans le sédiment argileux qui a comblé la grotte, près de quatre vingt outils, éclats de Roquebrune Cap Martin galets taillés ont été découverts, en associa- Des Ligures aux GRIMALDI : tion avec une faune de grands mammifères abrite le plus vieux composée de l’éléphant méridional, du Les agriculteurs Ligures ont occupé beaucoup En 1157, le nom de Roquebrune apparaît, pour rhinocéros d’Hundsheim, du cheval de Sténon, plus tard les terres de Roquebrune Cap la première fois, dans un document des monument historique du bison de Schoetensack, du bœuf musqué Martin. Armés de haches en pierre polie, ils archives de Gênes où le Comte de Vintimille, primitif, du mouflon, du thar, du chamois, du construisent de nombreuses enceintes de pier- seigneur du lieu, en fait hommage avec cerf mégacéros, du petit cerf du Vallonnet, du res brutes dont on peut encore trouver des d’autres châteaux, à la commune de cette ville, de France. sanglier et du macaque. restes sur le Mont Gros, au lieu-dit qui a soumis ses ancêtres dans son expansion «Agerbol ». vers l’ouest. Gênes finira par s’approprier Roquebrune qu’elle fait administrer par un L’un des plus anciens sites préhistoriques La présence de colonies Grecques com- castellan (châtelain). d’Europe qui témoigne d’une histoire riche merçantes à Nice (Nike) et Antibes d’un million d’années. (Antipolis), est menacée par ces peuples Mais la grande république marchande déchirée devenus pirates et coupeurs de routes. L’ordre par les guerres civiles voit la famille patricien- La grotte du Vallonnet, propriété de l’état, est finalement rétabli par Rome, appelée au ne des Grimaldi, quitter la ville et s’installer s’ouvre vers le nord à 110 mètres d’altitude secours des Grecs. sur le rocher de Monaco. Charles Ier Grimaldi absolue dans un vallon entaillant la colline qui achète la seigneurie de Roquebrune en 1355, domine le Cap Martin. Elle constitue une ca- Le réseau des voies romaines passe par mais prise et reprise par les guelfes et les vité de dissolution, un karst, creusée dans le Roquebrune, au Cap Martin notamment où, gibelins génois ou les seigneurs voisins calcaire du Jurassique dont est constitué le Archéologue au travail près de la Mairie, un pan de mur romain (comtes de Tende ou de Beuil), ses suc- Cap Martin. L’homme du Vallonnet, Homo Erectus, pouvait témoigne de l’existence d’un relais de poste ou cesseurs ne la possèderont pacifiquement être charognard et chasseur. Il a abandonné de « mansio », la station de Lumone, où les cour- qu’après 1507, année de la dernière grande Découverte en 1958, elle est fouillée et étudiée nombreux ossements de ces animaux dans la riers et le charrois de l’Empire trouvaient les expédition génoise pour reprendre Monaco. depuis le début des années soixante sous la grotte. Mais celle-ci a également été occupée chevaux nécessaires pour affronter la côte de direction d’Henry de Lumley. L’importance des par des carnivores à la même époque : l’ours La Turbie. vestiges qui y sont découverts a motivé son de Deninger, la hyène, le tigre à dents de classement parmi les monuments historiques sabre, le guépard, le jaguar européen, le Avec les invasions des Lombards au VIIème dès 1963. léopard, le lynx, le chat sauvage, le dhole (un siècle, des Sarrasins (Arabes) au Xème, toute canidé), le loup de Mosbach, le renard bleu et trace de civilisation disparaît. En y découvrant, en 1962, un éclat de silex tail- le blaireau. lé, Henry de Lumley dévoila l’existence, à Le pays renaît après la libération du littoral par Roquebrune Cap Martin, de l’un des plus Ces espèces d’herbivores et de carnivores consti- le Comte d’Arles Guillaume qui expulse les anciens sites préhistoriques d’Europe. Les tuent une faune caractéristique des environs Sarrasins en 978. datations relatives et absolues ont confirmé d’un million d’années dans l’ère quaternaire, depuis cette ancienneté qui remonte à un mil- faisant du Vallonnet un site de référence pour Le défrichement et le repeuplement qui s’en- lion d’années. les paléontologues. suivent, sont dirigés par les moines de l’ab- baye de Lérins sous la protection militaire des L’homme du Vallonnet vivait sous un climat Comtes de l’ancien comté carolingien de plus froid et plus sec qu’actuellement. Il ne Vintimille. Les ruines d’une chapelle du XIème connaissait pas l’usage du feu. siècle, près du sémaphore du Cap Martin, sont les restes d’un prieuré de cette abbaye (dans une propriété privée). (En raison des fouilles qui se poursuivent, le site n’est pas ouvert aux visites).

Ossements découverts sur le site Ruelle du vieux village Vers une commune francaise :

Du XVe siècle‘ à 1792, Roquebrune formera Le développement du Cap Martin amène dans avec Monaco et Menton un Etat qui, au XVIIe les hivers de la « Belle époque », les infor- siècle prendra le nom de Principauté de tunées impératrices Eugénie et Elisabeth Monaco. La paix ne sera troublée que par des d’Autriche (la Sissi chère aux cinéastes). passages de troupes lors des guerres de Louis XIV et Louis XV, ou par des incursions de Après la guerre de 1914-18 où 85 roquebrunois pirates barbaresques. tombent sur les champs de bataille, l’expan- sion continue avec la construction de nou- L’arrivée des troupes françaises à Nice en veaux hôtels et de nombreuses villas. 1792 entraîne le rattachement de la Principauté au nouveau département Après la crise des années trente, et avec les français des Alpes Maritimes, et de premiers congés payés, à côté des riches hiver- 1793 à 1814, les jeunes roquebrunois nants, Roquebrune Cap Martin accueille de partageront les peines et les gloires des nombreuses familles qui succombent aux armées républicaines et impériales. plaisirs des vacances à la plage. R ux plaisi o t a rs Aud lendemain de la guerre de 1939-40 et de qu Revenue en 1814b eàn son légitime souverain le es va eb Prince cdeo Monaco,m mais sous protectorat du deux occupations,can ses structures d’accueil ne ru roisu dec Sardaigne imposé par les traités de 1815, cessent d’être renouvceléese afin de rendre le n i séjour des estivants et touristess a toujours plus e qu Roquebrune coule des jours paisibles jusqu’en la Ca lles 1848, où une crise économique jointe à la pro- agréable. pl p M mi pagande sarde, entraîne une révolution et la ag a s fa sécession de Roquebrune et Menton avec la e. rt euse Principauté de Monaco. in accueille de nombr Les subtilités de la diplomatie transforment de 1848 à 1860 Roquebrune et Menton en villes libres. Le 16 avril 1860, les habitants décident par plébiscite de se rattacher définitivement à la France par 194 voix sur 194.

Napoléon III règle leur annexion définitive à la France par le traité du 2 février 1861 passé avec le Prince Charles III de Monaco.

La nouvelle commune française qui s’étend du torrent de Saint Roman à celui de , passe rapidement d’une économie rurale à une économie basée sur le tourisme.

Plage du Golfe bleu Coco Chanel Vers une commune francaise :

Du XVe siècle‘ à 1792, Roquebrune formera Le développement du Cap Martin amène dans avec Monaco et Menton un Etat qui, au XVIIe les hivers de la « Belle époque », les infor- siècle prendra le nom de Principauté de tunées impératrices Eugénie et Elisabeth Monaco. La paix ne sera troublée que par des d’Autriche (la Sissi chère aux cinéastes). passages de troupes lors des guerres de Louis XIV et Louis XV, ou par des incursions de Après la guerre de 1914-18 où 85 roquebrunois pirates barbaresques. tombent sur les champs de bataille, l’expan- sion continue avec la construction de nou- L’arrivée des troupes françaises à Nice en veaux hôtels et de nombreuses villas. 1792 entraîne le rattachement de la Principauté au nouveau département Après la crise des années trente, et avec les français des Alpes Maritimes, et de premiers congés payés, à côté des riches hiver- 1793 à 1814, les jeunes roquebrunois nants, Roquebrune Cap Martin accueille de partageront les peines et les gloires des nombreuses familles qui succombent aux armées républicaines et impériales. plaisirs des vacances à la plage. R ux plaisi o t a rs Aud lendemain de la guerre de 1939-40 et de qu Revenue en 1814b eàn son légitime souverain le es va eb Prince cdeo Monaco,m mais sous protectorat du deux occupations,can ses structures d’accueil ne ru roisu dec Sardaigne imposé par les traités de 1815, cessent d’être renouvceléese afin de rendre le n i séjour des estivants et touristess a toujours plus e qu Roquebrune coule des jours paisibles jusqu’en la Ca lles 1848, où une crise économique jointe à la pro- agréable. pl p M mi pagande sarde, entraîne une révolution et la ag a s fa sécession de Roquebrune et Menton avec la e. rt euse Principauté de Monaco. in accueille de nombr Les subtilités de la diplomatie transforment de 1848 à 1860 Roquebrune et Menton en villes libres. Le 16 avril 1860, les habitants décident par plébiscite de se rattacher définitivement à la France par 194 voix sur 194.

Napoléon III règle leur annexion définitive à la France par le traité du 2 février 1861 passé avec le Prince Charles III de Monaco.

La nouvelle commune française qui s’étend du torrent de Saint Roman à celui de Gorbio, passe rapidement d’une économie rurale à une économie basée sur le tourisme.

Plage du Golfe bleu Coco Chanel témoigne l’église Sainte Marguerite, édifiée au XIIème siècle, mais dont la façade en stuc poly- Vers une architecture chrome date du XVIIe siècle. Le patrimoine architectural de la commune Avec l’arrivée du chemin de fer à la fin des propose à la fois richesse et diversité. années 1850, apparaît un nouvel élément architectural, la gare, dont la station de Dès la période gréco-romaine, le territoire est Cabbé-Roquebrune est un fidèle reflet, avec un lieu d’échange et de halte. La station son corps de bâtiment symétrique à deux Romaine de Lumone, réalisée avec un niveaux et son auvent de fer protégeant la sor- appareillage à la polychromie savante, nous tie sur le quai. rappelle un type de construction que l’on retrouvait couramment en A la fin du XIXe siècle, le mythe de la Côte bordure des voies de com- d’Azur incite à imaginer une hôtellerie de luxe munication. pour une clientèle fortunée et aristocratique. Parmi les premières réalisations de la région, Roquebrune apparaît au apparaît au Cap Martin le Grand Hôtel du début du moyen âge, mais Cap, dû à l’architecte Hans-Georg Tersling qui son château n’est élevé que imagine un savant et rassurant collage du vers 970 pour prévenir le modèle néo-classique parisien à la toiture retour des sarrasins. mansardée sur un site sauvage qu’il domine. Construit sur le rocher, il est Toujours au Cap Martin, apparaissent alors conçu pour pouvoir fonc- des lotissements de riches maisons particu- tionner en autarcie en cas de siège, il est un lières, dont beaucoup sont dues là encore à des rares témoignages architecturaux de Tersling. Le style éclectique de l’architecte, qui l’époque Carolingienne. marie à la fois le néo-classicisme français, S l’italianisme et même le cottage anglais, séduit o Ci-dessus : Le château au début du 20e siècle u une clientèle aristocratique. Résidences d’été d’Augustin Grimaldi, d’impor- Ci-dessous : Le Pavillon. Mauresque au Cap-Martin (Détruit durant la dernière guerre mondiale) tants travauxl de rénovation y sont entrepris en on ’in iti 1528. Un plafond lambrisséfl remplace la voûte par écroulée, une fenêtre àu creoisillonsn est percée, ap l’austérité laisse place à un confortce iplus digne t son d’un souverain qui restera pourtantt lea seulli e fai seigneur à habiter le donjon. enne, l’art baroqu Il subit enfin au début du 20e siècle des modi- fications fantaisistes souhaitée par un riche Britannique, Sir William Ingram, alors proprié- taire du lieu. Mais la population crie au scan- dale et le château, cédé à la commune, retrou- ve la physionomie originelle de son donjon.

Sous l’influence italienne, l’art fait son apparition. Les édifices existants importants sont alors souvent remaniés et rajeunis afin de suivre l’évolution des styles mais aussi d’im- primer une influence à un territoire, comme en

Ci-dessus : Vue du littoral depuis la cour du château A gauche : le donjon. témoigne l’église Sainte Marguerite, édifiée au XIIème siècle, mais dont la façade en stuc poly- Vers une architecture chrome date du XVIIe siècle. Le patrimoine architectural de la commune Avec l’arrivée du chemin de fer à la fin des propose à la fois richesse et diversité. années 1850, apparaît un nouvel élément architectural, la gare, dont la station de Dès la période gréco-romaine, le territoire est Cabbé-Roquebrune est un fidèle reflet, avec un lieu d’échange et de halte. La station son corps de bâtiment symétrique à deux Romaine de Lumone, réalisée avec un niveaux et son auvent de fer protégeant la sor- appareillage à la polychromie savante, nous tie sur le quai. rappelle un type de construction que l’on retrouvait couramment en A la fin du XIXe siècle, le mythe de la Côte bordure des voies de com- d’Azur incite à imaginer une hôtellerie de luxe munication. pour une clientèle fortunée et aristocratique. Parmi les premières réalisations de la région, Roquebrune apparaît au apparaît au Cap Martin le Grand Hôtel du début du moyen âge, mais Cap, dû à l’architecte Hans-Georg Tersling qui son château n’est élevé que imagine un savant et rassurant collage du vers 970 pour prévenir le modèle néo-classique parisien à la toiture retour des sarrasins. mansardée sur un site sauvage qu’il domine. Construit sur le rocher, il est Toujours au Cap Martin, apparaissent alors conçu pour pouvoir fonc- des lotissements de riches maisons particu- tionner en autarcie en cas de siège, il est un lières, dont beaucoup sont dues là encore à des rares témoignages architecturaux de Tersling. Le style éclectique de l’architecte, qui l’époque Carolingienne. marie à la fois le néo-classicisme français, S l’italianisme et même le cottage anglais, séduit o Ci-dessus : Le château au début du 20e siècle u une clientèle aristocratique. Résidences d’été d’Augustin Grimaldi, d’impor- Ci-dessous : Le Pavillon. Mauresque au Cap-Martin (Détruit durant la dernière guerre mondiale) tants travauxl de rénovation y sont entrepris en on ’in iti 1528. Un plafond lambrisséfl remplace la voûte par écroulée, une fenêtre àu creoisillonsn est percée, ap l’austérité laisse place à un confortce iplus digne t son d’un souverain qui restera pourtantt lea seulli e fai seigneur à habiter le donjon. enne, l’art baroqu Il subit enfin au début du 20e siècle des modi- fications fantaisistes souhaitée par un riche Britannique, Sir William Ingram, alors proprié- taire du lieu. Mais la population crie au scan- dale et le château, cédé à la commune, retrou- ve la physionomie originelle de son donjon.

Sous l’influence italienne, l’art baroque fait son apparition. Les édifices existants importants sont alors souvent remaniés et rajeunis afin de suivre l’évolution des styles mais aussi d’im- primer une influence à un territoire, comme en

Ci-dessus : Vue du littoral depuis la cour du château A gauche : le donjon. L’expression d’un esprit novateur Au début des années 1920 apparaît la moder- nité méditerranéenne, et une fois encore, le Cap Martin est le lieu de l’expérimentation la plus accomplie d’une nouvelle architecture. La célèbre designer-ensemblier Eileen Gray, assistée de l’architecte Jean Badovici, réalise la maison E-1027 et l’ensemble de son ingénieux mobilier spécifique en 1926-29. Par l’utilisation libre et intelligente de la typologie architec- turale locale et des modes de vie du Midi, Eileen Gray fait une exceptionnelle démonstra- tion d’architecture moderne territoriale. le Le Corbusier admire et séjourne dans la mai- ouvelle arch Cson, et réalise tout proche, pour lui-même, en ne n itectu 1952a son fameux cabanon, autre rare exemple d’u re de cettep modernité architecturale adaptée. Il plie fait des Mrecherches sur le logement de vacances com à Roquebrune,a rett dessine sa propre tombe s ac pour le cimetière du ivillagn e où il repose aujour- L’intérieur du Cabanon Le Corbusier lu d’hui. e a p st le ion l lieu Le patrimoine architectural militairtea estt aussi deprésentl’e xsurp la commrune,im avece nla ligne Maginot qui s’étire au début des années 1930 jusqu’aux Alpes Maritimes par la construction de 12 fortins de béton armé censés défendre la fron- tière. Un fort souterrain est édifié à la pointe du Cap Martin, exemple d’une stratégie et d’un mode de conception spécifiques de l’architec- ture militaire de l’entre-deux guerres.

Plus proche de nous, au début des années 1960 le Vistaero tente à la fois de sublimer la maîtrise technique et de renouveler le vocabu- laire de l’hôtellerie de luxe. L’église Saint Martin du Cap fait du béton armé qui la com- Charles Edouard Jeanneret dit Le Corbusier © FLC/ADAGP pose un élément plastique à part entière.

En haut : La villa E-1027 dans les années 1930 Ci-contre : Les unités de camping © FLC/ADAGP L’expression d’un esprit novateur Au début des années 1920 apparaît la moder- nité méditerranéenne, et une fois encore, le Cap Martin est le lieu de l’expérimentation la plus accomplie d’une nouvelle architecture. La célèbre designer-ensemblier Eileen Gray, assistée de l’architecte Jean Badovici, réalise la maison E-1027 et l’ensemble de son ingénieux mobilier spécifique en 1926-29. Par l’utilisation libre et intelligente de la typologie architec- turale locale et des modes de vie du Midi, Eileen Gray fait une exceptionnelle démonstra- tion d’architecture moderne territoriale. le Le Corbusier admire et séjourne dans la mai- ouvelle arch Cson, et réalise tout proche, pour lui-même, en ne n itectu 1952a son fameux cabanon, autre rare exemple d’u re de cettep modernité architecturale adaptée. Il plie fait des Mrecherches sur le logement de vacances com à Roquebrune,a rett dessine sa propre tombe s ac pour le cimetière du ivillagn e où il repose aujour- L’intérieur du Cabanon Le Corbusier lu d’hui. e a p st le ion l lieu Le patrimoine architectural militairtea estt aussi deprésentl’e xsurp la commrune,im avece nla ligne Maginot qui s’étire au début des années 1930 jusqu’aux Alpes Maritimes par la construction de 12 fortins de béton armé censés défendre la fron- tière. Un fort souterrain est édifié à la pointe du Cap Martin, exemple d’une stratégie et d’un mode de conception spécifiques de l’architec- ture militaire de l’entre-deux guerres.

Plus proche de nous, au début des années 1960 le Vistaero tente à la fois de sublimer la maîtrise technique et de renouveler le vocabu- laire de l’hôtellerie de luxe. L’église Saint Martin du Cap fait du béton armé qui la com- Charles Edouard Jeanneret dit Le Corbusier © FLC/ADAGP pose un élément plastique à part entière.

En haut : La villa E-1027 dans les années 1930 Ci-contre : Les unités de camping © FLC/ADAGP Terre de legendes Tradition vivante Le vieux Roquebrune, berceau de la cité, S’il est un village où les habitants perpétuent, accroché à la paroi de poudingue tertiaire sur- tel un précieux héritage, une tradition ances- plombe la mer par une pente vertigineuse de trale, il s’agit bien de Roquebrune. La journée près de 300 mètres. Ce village suspendu entre du 5 août en est chaque année la preuve vivante. ciel et mer porte en lui toute la force de la légende. Les origines remontent à l’an 1467. La peste ravageait les régions Méditerranéennes depuis e Au VII siècle de notre ère, une violente secousse Menton jusqu’à l’Espagne. Justement terrifiés, ébranla toute la région. Le séisme n’épargna pas les habitants décident le 26 juillet que la popu- Roquebrune. Les rochers dévalaient, la terre glis- lation encore valide commence, dès le 28 une sait, il semblait que tout le versant allait dis- neuvaine de prière à la Sainte Vierge. paraître au fond du golfe. Les blocs de rochers s’arrêtèrent enfin à mi-pente, à l’endroit où est Le 5 août, fête de Notre Dame des Neiges et érigé le village. dernier jour de la neuvaine, le fléau cesse. Pas une atteinte nouvelle, plus un seul décès. La chute fatale, miraculeusement interrompue par un petit arbrisseau sauvage aux fleurs d’or Coïncidence mystérieuse ou intervention est sans doute la plus attachante des légendes divine, toujours est-il que les habitants déci- du lieu. Ici l’on dit « Roquebrune a glissé, un dent alors, en signe de reconnaissance à la genêt l’a arrêté… ». Vierge, que tous les ans, à la même date, une Terre d’élection de l’aristocratie du XIXe siè- procession solennelle partira de l’église Sainte Clocher de l’église Sainte Marguerite cle, le Cap Martin, majestueuse avancée Sauveur de Roquebrune, le genêt est célébré Marguerite pour se rendre à la chapelle de la rocheuse battue par les flots de la chaque année à la fin du mois de juin. Il envahit Pausa et que sur le parcours seront représen- Méditerranée, ne pouvait échapper à la les places du village dans un élan de liesse tées les principales scènes du mystère de la légende. populaire avec un des premiers bals de plein air Passion du Christ. de la saison. Couleur soleil, il annonce l’été. Cette légende, dont la morale est un classique Parents et grands-parents rivalisent Au fil des siècles, les Roquebrunois sont restés du genre, remonte aux temps où le Cap Martin d’imagination pour confectionner fidèles à la promesse de leurs ancêtres et chaque abritait l’abbaye des moines de Lérins. Devant des costumes ornés de fleurs de été, la procession est un moment de vraie ferveur la menace d’une invasion pirate et dans la soli- genêts. Les enfants ainsi parés défi- populaire partagée avec la foule des estivants. lent fièrement dans l’espoir de rem- tude des pins, les moines avaient demandé la protection des habitants du village. Un soir, porter le genêt d’or qui consacrera Le Vendredi Saint, une procession aux lanternes pour tester l’efficacité du dispositif, la cloche la plus belle confection. met également en scène les principaux person- du monastère retentit. C’était le signal con- nages du cortège. venu. Armés de fourches, de faux, de bâtons, les habitants dévalèrent au secours de l’ab- baye. Nul pirate ne les attendait, seuls les moines ravis de constater le dévouement des paysans ainsi mis à l’épreuve.

Quelques temps après, le monastère fut réelle- ment attaqué et la cloche tinta en vain dans la nuit. Les moines périrent ainsi, tous impi- Enfants costumés durant le fête des Genêts toyablement massacrés. Ci-dessus et à gauche : au vieux village durant les Processions Votives Terre de legendes Tradition vivante Le vieux Roquebrune, berceau de la cité, S’il est un village où les habitants perpétuent, accroché à la paroi de poudingue tertiaire sur- tel un précieux héritage, une tradition ances- plombe la mer par une pente vertigineuse de trale, il s’agit bien de Roquebrune. La journée près de 300 mètres. Ce village suspendu entre du 5 août en est chaque année la preuve vivante. ciel et mer porte en lui toute la force de la légende. Les origines remontent à l’an 1467. La peste ravageait les régions Méditerranéennes depuis e Au VII siècle de notre ère, une violente secousse Menton jusqu’à l’Espagne. Justement terrifiés, ébranla toute la région. Le séisme n’épargna pas les habitants décident le 26 juillet que la popu- Roquebrune. Les rochers dévalaient, la terre glis- lation encore valide commence, dès le 28 une sait, il semblait que tout le versant allait dis- neuvaine de prière à la Sainte Vierge. paraître au fond du golfe. Les blocs de rochers s’arrêtèrent enfin à mi-pente, à l’endroit où est Le 5 août, fête de Notre Dame des Neiges et érigé le village. dernier jour de la neuvaine, le fléau cesse. Pas une atteinte nouvelle, plus un seul décès. La chute fatale, miraculeusement interrompue par un petit arbrisseau sauvage aux fleurs d’or Coïncidence mystérieuse ou intervention est sans doute la plus attachante des légendes divine, toujours est-il que les habitants déci- du lieu. Ici l’on dit « Roquebrune a glissé, un dent alors, en signe de reconnaissance à la genêt l’a arrêté… ». Vierge, que tous les ans, à la même date, une Terre d’élection de l’aristocratie du XIXe siè- procession solennelle partira de l’église Sainte Clocher de l’église Sainte Marguerite cle, le Cap Martin, majestueuse avancée Sauveur de Roquebrune, le genêt est célébré Marguerite pour se rendre à la chapelle de la rocheuse battue par les flots de la chaque année à la fin du mois de juin. Il envahit Pausa et que sur le parcours seront représen- Méditerranée, ne pouvait échapper à la les places du village dans un élan de liesse tées les principales scènes du mystère de la légende. populaire avec un des premiers bals de plein air Passion du Christ. de la saison. Couleur soleil, il annonce l’été. Cette légende, dont la morale est un classique Parents et grands-parents rivalisent Au fil des siècles, les Roquebrunois sont restés du genre, remonte aux temps où le Cap Martin d’imagination pour confectionner fidèles à la promesse de leurs ancêtres et chaque abritait l’abbaye des moines de Lérins. Devant des costumes ornés de fleurs de été, la procession est un moment de vraie ferveur la menace d’une invasion pirate et dans la soli- genêts. Les enfants ainsi parés défi- populaire partagée avec la foule des estivants. lent fièrement dans l’espoir de rem- tude des pins, les moines avaient demandé la protection des habitants du village. Un soir, porter le genêt d’or qui consacrera Le Vendredi Saint, une procession aux lanternes pour tester l’efficacité du dispositif, la cloche la plus belle confection. met également en scène les principaux person- du monastère retentit. C’était le signal con- nages du cortège. venu. Armés de fourches, de faux, de bâtons, les habitants dévalèrent au secours de l’ab- baye. Nul pirate ne les attendait, seuls les moines ravis de constater le dévouement des paysans ainsi mis à l’épreuve.

Quelques temps après, le monastère fut réelle- ment attaqué et la cloche tinta en vain dans la nuit. Les moines périrent ainsi, tous impi- Enfants costumés durant le fête des Genêts toyablement massacrés. Ci-dessus et à gauche : au vieux village durant les Processions Votives palmier dattier (le phoenix dactilyfera) ainsi que de nombreux représentants de la famille Au bord des chemins des agavacées, principalement des aloés, des agaves et des yuccas, ou encore un dragonnier.

Roquebrune Cap Martin bénéficie d’une De superbes spécimens d’eucalyptus, d’aca- douceur climatique réputée. cias, de pittosporums, de plumbagos, ornent quant à eux la Promenade Le Corbusier où Outre les caractéristiques classiques du climat l’on aura peut-être la chance de déguster tempéré de la Côte d’Azur : fort ensoleille- quelques « figues des Hottentots », fruits des ment, température annuelle moyenne élevée carpobrotus originaires d’Afrique Australe… (environ 16°C), peu de nébulosité ; la cité est véritablement protégée des vents froids par la Abutilon en fleur barrière rocheuse du Mont Agel.

Par ailleurs, au Cap Martin, l’humidité est très importante : le degré hygrométrique étant sou- vent proche de 100 % en été.

Ces éléments forment un microclimat parti- culièrement bénéfique à la croissance de la végétation. a s, myrtes, pi rb On pourra ainsi découvriri leser plantes tradi- ns ( ou oul Pins si tionnelles dei cla oPrcovence : arbousiers, carou- d’A ers biers,s, chênesm verts, cyprès, figuiers, genêts, lep , ca ilauriers,er micocouliers, myrtes, pins (Pins ) ro aur d’Alep principalement), pistachiers, ... ubi ts, l lentisques, romarins et oliviers. ers, gene chen iers, D’autre part, on observera la luxuriance de es verts, cypres, figu diverses espèces tropicales ou subtropicales importées sur nos côtes il y a quelques siècles à peine.

Ces végétaux qui donnent un cachet d’exo- tisme si particulier à cette partie de la Riviera Sur le sentier Le Corbusier dépendance de la Villa Cypris furent amenés du monde entier, notamment au XIXème siècle par de riches hivernants, prin- cipalement des anglais férus de botanique et voulant recréer ici le paysage végétal qu’ils avaient connu pendant les colonies ou lors de leurs nombreux voyages.

Le long de la promenade du bord de mer on reconnaîtra quelques palmiers «rois » de la Riviera : le phoenix des îles Canaries et le

Aloes en fleur palmier dattier (le phoenix dactilyfera) ainsi que de nombreux représentants de la famille Au bord des chemins des agavacées, principalement des aloés, des agaves et des yuccas, ou encore un dragonnier.

Roquebrune Cap Martin bénéficie d’une De superbes spécimens d’eucalyptus, d’aca- douceur climatique réputée. cias, de pittosporums, de plumbagos, ornent quant à eux la Promenade Le Corbusier où Outre les caractéristiques classiques du climat l’on aura peut-être la chance de déguster tempéré de la Côte d’Azur : fort ensoleille- quelques « figues des Hottentots », fruits des ment, température annuelle moyenne élevée carpobrotus originaires d’Afrique Australe… (environ 16°C), peu de nébulosité ; la cité est véritablement protégée des vents froids par la Abutilon en fleur barrière rocheuse du Mont Agel.

Par ailleurs, au Cap Martin, l’humidité est très importante : le degré hygrométrique étant sou- vent proche de 100 % en été.

Ces éléments forment un microclimat parti- culièrement bénéfique à la croissance de la végétation. a s, myrtes, pi rb On pourra ainsi découvriri leser plantes tradi- ns ( ou oul Pins si tionnelles dei cla oPrcovence : arbousiers, carou- d’A ers biers,s, chênesm verts, cyprès, figuiers, genêts, lep , ca ilauriers,er micocouliers, myrtes, pins (Pins ) ro aur d’Alep principalement), pistachiers, ... ubi ts, l lentisques, romarins et oliviers. ers, gene chen iers, D’autre part, on observera la luxuriance de es verts, cypres, figu diverses espèces tropicales ou subtropicales importées sur nos côtes il y a quelques siècles à peine.

Ces végétaux qui donnent un cachet d’exo- tisme si particulier à cette partie de la Riviera Sur le sentier Le Corbusier dépendance de la Villa Cypris furent amenés du monde entier, notamment au XIXème siècle par de riches hivernants, prin- cipalement des anglais férus de botanique et voulant recréer ici le paysage végétal qu’ils avaient connu pendant les colonies ou lors de leurs nombreux voyages.

Le long de la promenade du bord de mer on reconnaîtra quelques palmiers «rois » de la Riviera : le phoenix des îles Canaries et le

Aloes en fleur Ils sont venus…

S.M l’Impératrice Eugénie Princesse Laetitia Bonaparte Ferdinand Bac Ernesta Stern S.M Edouard VII Roi d’Angleterre S.M Alexandra, Reine d’Angleterre S.M George V, Roi d’Angleterre S.A.I le Prince Napoléon Charles Bonaparte S.M François Joseph Ier, Empereur d’Autriche S.M Elisabeth d’Autriche LL.AA.RR le Grand Duc et la Grande Duchesse de Saxe Weimer S.A.I Le Grand Duc Alexandre Michailovitch LL.MM le Roi Albert et la Reine de Saxe S.A.S Jean II, Prince du Lichtenstein LL.MM le Roi Oscar V et la Reine de Suède LL.MM le Roi Albert I er et la Reine Elisabeth de Belgique LL.AA.II l’ Archiduc et l’Archiduchesse Frédéric d’Autriche Raymond Poincaré

Hans George Tersling 06/2015 Guide touristique Auguste Rodin Claude Monet Entre terre et mer Gabriel Hanotaux Sacha Guitry René Viviani Photos : Gabriel d’Annunzio Mairie de Roquebrune Cap Martin Bibliographie/remerciements : Hans Van Meegeren "Le temps des Genêts" Joseph Kessel Charles Martini de Chateauneuf Romain Gary Emile Sclavo - Françis Zunino William Butler Yeats Maison Chanel André Malraux Pierre-Elie Moulé Simon Bussy Stéphane Villarem Sir Winston Churchill Fondation Le Corbusier Greta Garbo Les services municipaux de Eileen Gray Roquebrune Cap Martin Le Corbusier Tilda Tamar Silvana Mangano et Dino Delaurentis Marina Vlady Coco Chanel Famille Kennedy CÔTE D’AZUR Salvador Dali Brigitte Bardot OFFICE DE TOURISME Jacques Brel 218 avenue Aristide Briand Serge Gainsbourg 06190 Roquebrune Cap Martin Joséphine Baker Tino Rossi Tél. : +33 (0)4 93 35 62 87 Henry Clark Fax : +33 (0) 4 93 28 57 00 Dolce et Gabbana [email protected] www.rcm-tourisme.com Et vous ! CÔTE D’AZUR