Danièle Baverel Pascale Goutagny Josette Méasson les une représentation Les cartographes & les nouveaux mondes normande & les nouveaux mondes des grandes découvertes

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Danièle Baverel Baverel Danièle Goutagny Pascale Méasson Josette & les nouveaux mondes

une représentation normande des grandes découvertes les nouveaux mondes & Presse

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Ouvrage publié avec le soutien de la Région Haute-Normandie

Récompenses

Les éditions point de vues ont reçu plusieurs prix, reconnaissances du travail d’exception réalisé en matière d’ouvrage d’Art.

Le Traité de Navigation de Jean Baptiste Denoville a reçu le 1er prix dans la catégorie Beaux Livres lors de la 7e Nuit du Livre à le jeudi 5 mars 2009, ainsi que la Mention Spéciale du jury du livre du Nautic lors du Salon Nautique de Paris en décembre 2008.

Grand Prix pour le Phare Amédée au Salon International du livre insulaire d’Ouessant en 2010

Les éditions Point de vues

2 rue de Thuringe 76240 Bonsecours

Tel : 02 35 89 46 54 Fax : 02 35 98 09 64

[email protected] www.pointdevues.com

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Les auteurs

Danièle Baverel : Professeur agrégée de mathématiques, animatrice à l’IREM de Rouen.

Pascale Goutagny : Inspectrice Pédagogique Régionale d’histoire géographie, académie de Rouen.

Josette Méasson : Documentaliste IREM de Rouen (Institut de recherche sur l’enseignement des mathématiques, Université de Rouen, UFR Sciences)

Préface de François Bellec, contre-amiral, écrivain et peintre français, Il est membre de l’Académie de marine et vice-président de la Société de Géographie

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Les cartographes & les nouveaux mondes une représentation normande des grandes découvertes par

Danièle Baverel, Pascale Goutagny et Josette Méasson

Préface de François Bellec - Contre-Amiral de la Marine

Présentation

Le monde écrit à la , celui des cartes, des globes, des atlas et des traités, est un monde bouleversé par les récentes explorations, un nouveau monde riche de couleurs, d’images et de noms. “Dresser une carte”, c’est obéir à certaines exigences. Celles du XVIe siècle semblent sans doute loin des nôtres - ou pour le moins différentes - si l’on considère l’iconographie omniprésente, l’absence de conventions pour les figurés géométriques ou la nomenclature foisonnante et désordonnée.

On connaît à cette époque l’essor de la cartographie portugaise, espagnole, flamande et hollandaise. Il faut y ajouter celui de l’école normande, dans laquelle se retrouvent des hommes tels que Guillaume le Testu, Pierre Desceliers, Pierre de Vaulx, Jean Cossin. , Rouen et le Havre sont les ports d’où partent certains d’entre eux vers les terres nouvelles, où ils rencontrent aussi marins et marchands qui reviennent d’autres continents.

Intéressants quant aux indications qu’ils donnent sur les découvertes et les implantations françaises et normandes, ces cartographes dessinent les contours de ce nouvel univers sur lequel ils placent avec les blasons et les armoiries, l’espace agrandi de ces pays d’Europe éblouis par le Nouveau Monde, mais aussi par les récentes explorations en Asie et en Afrique.

Pouvoir et commerce sont des enjeux si importants qu’il est nécessaire alors de repérer les nouvelles routes maritimes, celles qui maintenant traversent les océans et amènent les cartographes à modifier leurs représentations. Ainsi la latitude et de nouveaux systèmes de projection deviennent des éléments importants de construction de cartes. Traités de navigation, cartes et mappemondes vont tout au long du siècle, et le siècle suivant, se faire l’écho de ce souci scientifique de représentation cartographique.

Ce monde qui s’écrit à la Renaissance est largement imprégné de culture antique. Princes et lettrés conversent volontiers avec dieux, déesses et héros de la mythologie. Poètes et peintres célèbrent les corps parfaits de Vénus et d’Apollon. Mais il ne s’agit pas que de beauté et de sérénité. Sur les cartes marines, Poséidon et les monstres mythiques vont rejoindre la cohorte d’êtres monstrueux venus tout droit des récits ancestraux. La mer et ses inquiétudes, le monde et sa création, les questions générées par la pensée de la Renaissance vont se refléter dans la représentation cartographique.

Cet ouvrage s’attache à décrire et analyser les préoccupations, les interrogations et les démarches tant intellectuelles que pratiques de ces Normands ancrés dans ce XVIe siècle.

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Figure de la Pomme de Jacques de Vaulx

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Histoire En , au XVIe siècle, c’est principalement en Haute Normandie que la théorie de la navigation est enseignée. Les pilotes de Dieppe rappor- tent de leurs expéditions lointaines des renseignements nautiques et des observations. L’abbé Pierre Desceliers, dont plusieurs cartes sont repro- duites dans l’ouvrage, passe pour être le fondateur de l’école dieppoise d’hydrographie. Les maîtres de cette école élaborent les cartes les plus remarquables de leur époque. Dieppe est ainsi le premier port français où est enseignée la science nautique.

Encore au XVIIe siècle, Dieppe mais aussi Honfleur restent des centres vivants de l’enseignement de l’hydrographie. Les écoles du Havre et de Dieppe sont d’ailleurs érigées en écoles royales sous Colbert, en 1681.

Aujourd’hui, les écoles d’hydrographie existent toujours et sont connues sous le nom d’écoles de la marine marchande. L’école du Havre est encore en activité. C’est l’une des quatre écoles nationales de la marine mar- chande.

Le projet Ce livre est le résultat d’une étude menée par trois spécialistes sur les représentations du monde aux XVIe et XVIIe siècles à travers la cartographie ornementale normande. Abordant à la fois l’histoire, la géographie, les mathématiques et la mythologie, le livre se propose d’étudier une facette peu connue de l’histoire de la Normandie dans le contexte passionnant de la Renaissance.

Le type d’ouvrage Il s’agit d’un livre de grand format (25 x 35 cm) présenté dans un coffret. Le grand format permettra ainsi de proposer les détails en grand format de 12 cartes importantes . Dans un porte-folio, 8 cartes majeures dépliables (50 x 70 cm) seront imprimées afin de permettre aux lecteurs un accès direct aux nombreux détails dont elles sont constituées.

Descriptif •  un livre de 256 pages, format 25 x 35 cm. Ce livre présentera les 12 grandes cartes et leurs auteurs au travers de deux siècles d’évolution cartographique (reproduction pleine page) qui seront accompagnées de texte retraçant la genèse, le contexte et l’histoire de chacune de ces œuvres. Les textes présenteront également les découvertes mathématiques et rappelleront les principes de la cartographie aux XVIe et XVIIe siècles . Papier Blanco Alisado 150 gr/m2 quadrichromie recto/verso Couverture pelliculée mat - Reliure cartonnée 30/10e.

•  un grand porte-folio contenant 8 cartes, format 25 x 35 cm. L’intérêt de ce porte-folio est de pouvoir étudier chacune des œuvres cartographiques en grand format : 4 cartes de 50 x 70 cm et 4 cartes de 100 x 70 cm. Papier Blanco Alisado 80 gr/m2 quadrichromie recto Chemise 360 gr/m2.

•  un coffret : format 26 x 36 x 5 cm. le livre et le porte-folio seront présentés dans un coffret numéroté. Cartonné 30/10e. Couverture quadrichromie pelliculée mat.

• un boîtier de protection : format 26,5 x 36,5 x 5,5 cm. Carton sérigraphié.

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Carte de la Floride de Le Moyne de Morgues (1564)

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Le public visé Ce type d’ouvrage vise particulièrement les initiés au sujet (chercheurs, universitaires, étudiants) mais peut s’adresser à tout lecteur passionné par les thèmes abordés. La richesse des illustrations pourra, par ailleurs, faire de ce livre d’exception un très beau cadeau à l’approche des fêtes de fin d’année 2011.

Les ressources documentaires Les cartes concernées par l’ouvrage sont disponibles à la Bibliothèque Nationale de France, à la Royal de Londres, au service historique de la défense (Vincennes) et à la Bibliothèque Municipale de Rouen.

Thèmes de l’ouvrage

- Géographie - Histoire - Mathématiques - Mythologie - Mer - Voyage, expédition - Art - Régionalisme

Les événements liés au projet Lancement du livre - signatures, présentation et conférences au Château-Musée de Dieppe, le 14 mai 2011 dans le cadre de la Nuit des Musées.

• Conférence à la Corderie Royale de Rochefort le 1er avril 2011 • Présentation à Dieppe et au Havre autour de l’aventure éditoriale. • Présentation au Salon du Livre de Caen 14 et 15 mai 2011 • Signature à la Librairie La Galerne au Havre le 17 mai 2011 • Signature à la Librairie L’Armitière le 21 mai 2011 • Présentation au Salon du Livre de Saint-Vaast le 16 et 17 juillet 2011 • Présentation au Salon du Livre de Saint-Valery le 24 juillet 2011

Points forts Cartes inédites 8 reproductions en très grand format Édition sous coffret Potentiel cadeau client

Sortie le 14 mai 2011

Tirage à 1000 exemplaires (minimum) dont 500 numérotés

Prix de vente public de l’ouvrage : 120.00 euros

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Préface par François Bellec,de l’Académie de marine et vice-président de la Société de Géographie

C’est paradoxalement la France, malheureuse dans le cap Hatteras et la Virginie. La Francesca fit place la plupart de ses choix stratégiques outre-mer, à une Nova Francia, gravée par Ortelius, Blaeu hésitante dans ses entreprises commerciales, peu et Mercator, puis elle disparut sous les vocables enthousiaste de l’aventure coloniale, peu motivée anglo-saxons ravageurs. par le grand négoce maritime, voire ignorant la mer, qui consacra le plus d’énergie et de détermination Entre les années 1555 et 1565, deux tentatives à suivre le mouvement ibérique vers les Indes d’installation française aux Amériques tournèrent Occidentales et Orientales. Le coup de sang de mal. Nos huguenots n’imaginaient pas déranger François 1er devant l’iniquité du partage du monde outre-Atlantique les papistes espagnols ou fut un moteur certain, relayé par des initiatives portugais. Ils se heurtèrent à la hargne de individuelles de pionniers souvent plus courageux l’intégrisme religieux qui faisait la fortune d’Anvers qu’organisés. Le littoral français s’anima, de et d’Amsterdam en chassant vers elles les juifs et La Rochelle à Franciscopolis qui allait devenir les protestants créatifs et investisseurs. Nicolas de Le Havre. L’ouverture d’esprit de François 1er fut Villegagnon fonda en 1555 Fort Coligny dans une étonnante dans la culture française. La ruine du possible France antarctique en baie de Ganabara que dieppois , le premier grand armateur les Lusitaniens n’occupaient pas. Au pied du Pain de mécène d’une aventure moderne en avance d’un Sucre, la petite colonie vivait en bonne intelligence demi-siècle sur les réactions de l’Europe non avec les Indiens. Les Portugais récupérèrent leur ibérique est peut-être le premier indice lointain du territoire en 1560, et ils fondèrent Rio de Janeiro malentendu persistant entre les Français et la mer. sur les ruines de Fort Coligny. La tentative de Jean Ribault et de René de Laudonnière en Floride fut C’est de Dieppe que partirent les initiatives. plus dramatique encore. Philippe II fit massacrer C’est de ce port que Jean et Raoul Parmentier les Français par surprise en 1565, au double titre appareillèrent en 1529 pour la mer de Chine. Le d’ennemis et de luthériens. Jacques Lemoyne de Sacre et la Pensée rentrèrent les cales vides et Morgues, dessinateur, cartographe et géomètre de leurs équipages décimés, après un an d’aventures Ribault, un Dieppois encore, nous a laissé une carte poussées jusqu’à Sumatra. Avant Jacques Cartier de la Floride. Elle a été reprise par Théodore de Bry que nul n’ignore, les Français devraient mieux dont les Grands et petits voyages sont la principale se souvenir de Jean de Verrazane, de souche source iconographique sur le Nouveau Monde au florentine établie à Lyon. Au printemps de 1524, il XVIe siècle. En particulier sur la Floride, illustrée découvrit à bord de la Dauphine de Dieppe le site de d’après les dessins et les récits de Lemoyne de New York, 85 ans avant Henry Hudson, Il l’appela Morgues. Terre d’Angoulême en l’honneur de François 1er à qui il offrait aussi le littoral qui borde aujourd’hui Les premières expéditions françaises aventurées les États-Unis, depuis la Caroline du Nord jusqu’au dans les nouveaux mondes s’appuyaient Maine. Il proposait de donner à tout cela le nom de techniquement sur un effort réfléchi des Francesca. Malgré sa revendication naguère d’une communautés maritimes de l’Atlantique et de la part du testament d’Adam, le roi avait trop à faire Manche. Du milieu du XVIe siècle jusqu’au milieu en Italie pour s’attaquer aux intérêts espagnols du XVIIe, les communautés maritimes bretonnes au Nouveau Monde. La Francesca resta une et normandes, autonomes dans leur façon de suggestion. Elle figura sur quelques mappemondes prendre en charge l’évolution des problèmes de la de Vesconte, de Maggiolo et d’Oronce Finé, ainsi que navigation, furent en contact et en résonnance avec sur le « Globe doré » allemand anonyme vers 1527. les sciences nautiques de la péninsule ibérique et Sebastian Münster lui consacra en 1544 une place d’outre Manche. Un foyer de progrès se développa en stratégique sur son Typus Orbis Universalis entre la marge des doctrines et des dispositions imaginées Floride et les Terres Neuves. Elle gardait iter patet dans une capitale et dans des arsenaux coupés des ad Molucas, le passage ouvert vers les Moluques. vibrations fécondes du monde maritime alentour. Verrazane avait cru en effet voir la mer orientale Ce catalyseur étendit l’art habituel de naviguer à la en découvrant le Pamlico Sound qui s’étend entre science hauturière dont le besoin apparaissait.

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Dans le second tiers du XVIe siècle, l’art du portulan Sri Lanka, Taprobane, Sumatra, Java, la Nouvelle parvint au nord de la Loire sous l’influence Guinée, et l’Australie en devenir. des ateliers portugais. Il se fixa au Conquet en Bretagne et à Dieppe en Normandie. Les Bretons Dans le domaine technique, les recherches constituaient une solide communauté de pêcheurs normandes originales sur les diverses projections familiers des Terres Neuves depuis 1514, et de possibles du monde en expansion sans trop en commerçants marins qui naviguaient au cabotage déformer les parties extrêmes sont matérialisées de la péninsule ibérique à l’Ecosse. Ils accumulaient par la Cosmographie signée en 1556 au Havre comme leurs homologues anglais une compétence par Guillaume Le Testu, et par la projection indiscutable sur la fréquentation d’eaux difficiles. sinusoïdale de Jean Cossin en 1570. Surtout, il Un noyau d’érudits se développa dans la petite est particulièrement remarquable que, parmi cité du Conquet, dont Guillaume Brouscon fut le les premières applications du canevas réduit de premier et le plus fameux des hydrographes. Mercator, figure en 1601 une carte de l’Atlantique de Guillaume Levasseur qui expliqua l’usage Mais la contribution majeure de la France à l’art du carroyage conforme dans son Traité de la nautique du XVIe siècle vint de la remarquable école Géographie ou Art de naviguer manuscrit vers hydrographique qui se développa dans les années 1630. Un autre cartographe de l’école de Dieppe, 1540-1550 autour de l’œuvre et de l’enseignement Jean Guérard traça lui aussi à partir de 1625 des du Père Pierre Desceliers d’Arques près de Dieppe. mappemondes en latitudes croissantes. L’école On fonde généralement les origines de l’école de Dieppe fut véritablement moderne dans sa normande sur un planisphère attribué à Nicolas quête d’informations sur les mondes nouveaux et Desliens autour de 1541, appartenant à la Harléian résolument novatrice dans ses recherches sur les Collection de la British Library. Un document paramètres mathématiques de la cartographie rare en son temps, le Boke of Idrography, un atlas dont elle comprit parmi les premières la nécessaire manuscrit composé en 1542 par Jean Roze pour évolution. Elle produisit plus de deux cents cartes Henry VIII, fut très fameux en Angleterre qui parmi lesquelles de magnifiques documents de manquait d’informations sur le monde. Né d’un Nicolas Vallard ou Jacques de Vau de Claye, et elle père écossais, David Ross, fixé à Dieppe et lié à Jean resta fameuse jusqu’au XVIIe siècle. Ango, Roze s’installa quelques années à Londres Posant les bases d’un service hydrographique pour servir Henry VIII comme hydrographe royal national, Colbert eut la bonne idée d’officialiser en sous le nom de John Rotz, puis rentra en France 1661 l’école de Dieppe en créant sur son modèle à la mort du souverain, poursuivre une carrière de d’autres écoles de pilotage dans les ports et en capitaine et de marchand. Plusieurs cartes de Roze mettant en place en 1670 un corps d’ingénieurs étaient novatrices, puisqu’elles portaient deux de la marine « pour nous tirer de la nécessité de méridiens gradués, l’un sur le bord droit, l’autre passer par les mains des Hollandais et de rendre sur le bord gauche, dont les origines décalées plus correct ce qu’ils ont fait jusqu’à présent. » Le redressaient de 11° l’axe erroné de la Méditerranée. Neptune Français parut en 1693. Il suivait là-dessus un principe fautif instauré par les cartographes portugais dans l’Atlantique pour Conjuguant judicieusement Mathématiques, His- tenter de gommer les énormes erreurs d’estime toire, Géographie et Lettres, Danièle Baverel, causées par la déviation des compas magnétiques Pascale Goutagny et Josette Méasson ont consa- aux abords de Terre Neuve. Mais l’idée était cré leurs travaux à la projection de la Normandie intelligente en ce temps de navigation tâtonnante. sur le monde et sur son image à l’époque clé de la Renaissance. L’ouvrage qu’elles ont cosigné se L’école de Dieppe informa la première sur le présente comme un bienvenu devoir de mémoire. Labrador, Terre-Neuve et les bancs de pêche, Comme une contribution à l’attestation que la mais elle renseigna aussi, comme Jean Dupont en Normandie - et à travers elle la France – occupe 1625, sur le Brésil, les Indes Orientales, l’Europe en majesté une place méconnue dans l’expansion du Nord et les parages arctiques. Le premier maritime européenne, le plus remarquable épisode cartographe français à dessiner l’extrême Orient, de l’histoire mouvante des peuples de la Terre. Roze introduisit une vaste terre indécise au sud de Sumatra, que les Dieppois adoptèrent en la nommant Grande Jave, conforme à la vision qui, depuis l’Antiquité, attirait la curiosité vers la Terra Australis Nondum Cognita en emmêlant un peu le

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Porter un autre regard….

Depuis 10 ans, Point de vues porte un autre regard sur le patrimoine, l’iconographie, l’architecture et, plus largement, sur la mémoire visuelle.

Au-delà des paris technologiques, récompensés cette année par le Prix du Beau Livre de la Nuit du livre, les éditions poursuivent la volonté de conserver et de valoriser le patrimoine à l’aide de sa diffusion et de sa communication vers un large public. Ce partage de «l’Œuvre Unique» par sa multiplication est aussi pour les éditions point de vues, une volonté de donner à voir l’invisible. En effet, nombreux projets passés ou en cours de publication font partie d’un patrimoine de légende à mettre en lumière. Ces éditions ont pour but de rassembler ce qui, jusqu’à ce jour, n’avait été sujet qu’à de rares et fragmentaires éditions réservées à quelques privilégiés.

Le retour à l’original est devenu indispensable afin de conserver sous différentes formes ces monuments paléographiques et éditoriaux et de permettre une toute nouvelle accessibilité.

Proches de la copie conforme, ces éditions donnent une nouvelle vie publique aux documents rares, que leurs relectures ne manqueront pas de susciter de nombreuses découvertes.

Rendre accessible aux publics des ensembles iconographiques à l’usage d’initiés, offrir aux curieux une lecture de documents encore inexplorés, revisiter le patrimoine régional à travers une approche singulière et inédite… C’est l’esprit des éditions Point de vues, une perspective avant tout iconographique, laissant la part belle à l’image, la photographie et l’illustration.

Une équipe pluridisciplinaire (designer, éditeur, correcteur, scannériste et chargée de communication) offre ses compétences et mène à la réussite chaque projet.

Benoît Eliot Stéphane Rioland

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L’équipe

Stéphane Rioland Co-gérant, architecte DPLG, archéologue, doctorant en histoire

Benoît Eliot Co-gérant, graphiste, photographe

Antoine Saillant Chargé de mission, assistant de rédaction Gestion et aménagement du patrimoine culturel et naturel

Delphine Hébert Chargée de diffusion et de communication

Aurélie Szyjan Secrétariat, comptabilité

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Partenaires techniques

Point de vues s’attache à collaborer avec des entreprises inscrites dans le tissu local. Nos prestataires extérieurs sont des références dans la fabrication du livre d’Art. Basées dans le Grand Ouest (Normandie, Ile de France), lauréates de nombreux prix, ces entreprises sont spécialisées dans les livres d’exception.

Photogravure Les artisans du regard 224 Avenue du Maine 75014 Paris

Impression Kapp Graphic Rue de l’Industrie 27 000 Évreux

Reliure Reliure industrielle AGM Relifac Zone Industrielle Rue des Potiers 76 440 Forges les Eaux

Reliure Brun Route d’Etampes 45330 Malesherbes

Reliure manuelle Reliure Devel Les mauries 24 400 Mussidan

Boîtage MSTC Le genetay 72 220 Ecommoy

Cartonnage Empacabois Le Chemin De Mantes, 27120 Pacy-sur-Eure

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Les éditions Point de vues

SARL au capital de 7650 euros, créée en 2000 par Benoît Eliot et Stéphane Rioland, co-gérants, après sept ans d’activités libérales réciproques.

Coordonnées administratives : N° de RCS : 444 167 431 SIRET : 444 167 431 00022 N° TVA intracommunautaire : FR 1644467431 Code APE : 221A

2 rue de Thuringe 76 240 Bonsecours

Tél. : 02 35 89 46 54 Fax : 02 35 98 09 64 [email protected] www.pointdevues.com

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Partenariat et mécénat

Cap Marine

Cap-Marine Assurances et Réassurances est l’une des toutes premières sociétés françaises de courtage spé- cialisée dans le placement des assurances maritimes et transport. Son siège est à Rouen, elle emploie près de 60 personnes réparties sur quatre bureaux Rouen, Neuilly, Nantes, et Genève. La société réalise plus de 52% de son chiffre d’affaire auprès d’une clientèle hors de France, principalement en Scandinavie, Allemagne, Pays Bas, Grèce et Turquie.

Cap Marine est engagée dans la défense de l’activité économique maritime en France, à ce titre elle a été un des membres fondateur du Cluster Maritime Français, dont elle est aujourd’hui membre bienfaiteur.

Planisphère de Pierre Desceliers (1550)

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Station des pilotes de Seine

Présentation de la Station de la Seine-Caen-Dieppe

Les pilotes de la station de la Seine-Caen-Dieppe assurent le chenalage et la manœuvre des navires qui fréquentent les eaux des ports de Rouen, Honfleur, Caen et Dieppe. Ils doivent réguler et permettre la fluidité du trafic maritime en garantissant la préservation du chenal et de son environnement, des installations portuaires, et en côtoyant le trafic fluvial qui s’opère depuis les amonts de Rouen jusqu’aux écluses de Tancarville. La station possède des vedettes performantes capable d’affronter la mer tourmentée de la baie de Seine afin de permettre la mise à bord ou la débarque du pilote dans les meilleures conditions. La mixité existe tant pour les pilotes que pour nos marins (Catherine et Bénédicte). La station contemporaine résulte de la fusion successive des stations historiques de Quillebeuf, Villequier, Honfleur, Deauville-Trouville pour la Seine puis de Dieppe et Caen. Très ancienne, l’histoire de la station est très riche. Il est donc naturel d’accompagner les projets qui révèlent le passé maritime et parfois exceptionnel des anciens marins, pilotes, hydrographes ou armateurs normands.

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