Document approuvé par délibération du conseil municipal le 24.09.2015

Le Maire

1 2 Sommaire

PARTIE 1 : DIAGNOSTIC ET ETAT INITIAL DE L’ENVIRONNEMENT

Première section : Diagnostic et définition des besoins et Etat initial de l’environnement………………………………………………………………………………. 5

Présentation de la commune……………………………………………………………… 6

Cadre supracommunal……………………………………………………………………… 11

Les étapes d’une évaluation environnementale………………………………...... 19

Articulation avec les plans et programmes…………………………………………….. 20

Milieu Physique……………………………………………………………………………… 26

Milieu Naturel………………………………………………………………………………… 32

Milieu Agricole………………………………………………………………………………. 64

Milieu Urbain………………………………………………………………………………… 77

Bilan FFOR……………………………………………………………………………….….. 106

Paramètres sensibles……………………………………………………………………….107

Servitudes d’Utilité Publiques (SUP)………………………………………………….... 118

Réseaux et services publics…………………………………………………………….. 122

Analyse socio-démographique………………………………………………………… 125

Analyse de l’habitat………………………………………………………………………. 135

Analyse économique……………………………………………………………………… 142

Enjeux……………………………………………………………………………………….. 146

3 PARTIE 2 : CHOIX RETENUS ET INCIDENCES SUR L’ENVIRONNEMENT

Deuxième section : Explication des choix retenus……………………………………… 150 Superficie des zones………………………………………………………………………….. 151

Justification des objectifs de développement de la commune……………………….. 152

Différences entre les deux PLU …………….………………………………………………. 155

Zone AU en recul………………………………………………………………………………. 159

Justification générale au regard des objectifs du Grenelle 2…………………………..165

Explication des choix retenus pour établir le PADD …………………………………… 169

Exposé des choix retenus par les orientations d’aménagement et de programmation……………………………………………………………………………….. 174

Explication des choix retenus pour établir le règlement graphique et écrit……… 182

Troisième section : Incidences du plan sur l’environnement……………………….. 192 Incidences du plan sur l’environnement………………………………………………… 193

Impact sur les sites Natural 2000…………………………………………………………. 214

Quatrième section : Présentation des mesures d’évitement/réduction/compensation……………………………………………………… 225 Présentation des mesures d’évitement/réduction/compensation……………………..226

Cinquième section : Indicateurs de suivi…………………………………………………. 229 Indicateurs de suivi en matière d’environnement………………………………………. 230

Indicateurs de suivi en matière d’habitat d’équipements et d’urbanisation……….. 232

Sixième section : Résumé non-technique……………………...…………………………. 233 Résumé non-technique……………………………….………………………………………. 234

4 PARTIE 1 : Première section Diagnostic et Etat initial de l’Environnement

5 Présentation de la commune

. Historique de la commune

Source : Office de tourisme Sauldre et Sologne

Pittoresque ville au riche passé aux confins du Berry et de la Sologne, AUBIGNY-SUR-NERE a été "Terre d’Ecosse" au début du XVème siècle.

Elle s’appelait Albiniacum à l’époque gallo-romaine, et devint avec le temps AUBIGNY-SUR-NERE. Cette petite rivière, la Nère, traverse la ville en plusieurs bras, disparaissant sous une maison pour ressortir au détour d’une rue ; elle alimentait les 5 moulins que comptait le bourg.

Au Moyen-âge, la terre d’Aubigny était la propriété des moines de Saint Martin de Tours. Ces religieux mirent leur ville d’AUBIGNY sous la protection du roi de Louis VII, puis son fils Philippe Auguste annexa la ville en 1189 au domaine royal. On lui doit d’avoir « organisé la cité » groupée autour de l’Eglise dédiée à Saint Martin, de l’avoir entourée de remparts dont 2 tours sont encore visibles, et de l’avoir dotée d’une administration qui va perdurer jusqu’à la Révolution.

La Guerre de Cent Ans

La Guerre de Cent Ans éclate et le futur roi de France, Charles VII, réfugié à fait appel à l’Ecosse pour « bouter l’Anglais hors de France » en vertu de l’Auld Alliance : traité signé entre les deux royaumes en 1295. Il reçoit l’aide du Connétable d’Ecosse, Jean Stuart de Darnley, qui débarque à La Rochelle avec un premier Corps Expéditionnaire en 1419. En récompense de ses bons et brillants services, Charles VII lui donne ses terres et la ville d’Aubigny en 1423. C’est à partir de cette date qu’Aubigny deviendra la cité des Stuarts lui donnant ses armoiries « trois fermaillets d’or sur fond de gueule ».

L’incendie de 1512

Après le terrible incendie de 1512 qui ravagea Aubigny, Robert Stuart, Seigneur d’Aubigny et Maréchal de France, autorisa les habitants à prendre le bois dans ses nombreuses forêts pour reconstruire la ville. Ce sont toutes ces magnifiques maisons à colombages que nous pouvons encore admirer de nos jours. Cet incendie a été le point de départ d’une ère prospère et Aubigny devint même Manufacture Royale sous Colbert au XVII° siècle : industries de la laine, tanneries, carderies, art de la verrerie. Mais la faillite du banquier Law va entraîner la ruine de ces industries et Aubigny ne gardera que le nom « d’Aubigny les Cardeux ».

6 L’arrivée de Louise de Keroualle

Lorsque le dernier Stuart d’Aubigny disparaît en 1672, la ville et la terre d’Aubigny reviennent à la couronne de France. Louis XIV va l’offrir à Louise de Keroualle, duchesse de Portsmouth et favorite du roi d’Angleterre Charles II Stuart dont elle avait eu un fils titré « duc de Richmond ». Par ce geste, Le roi de France la remerciait d’avoir toujours su défendre les intérêts français à la cour du roi d’Angleterre. A la mort de Charles II en 1685, la duchesse se doit de quitter l’Angleterre et vient s’installer à Aubigny. Elle se consacre alors à sa ville : embellissement du château, création des Grands Jardins par un disciple de le Nôtre, ainsi que la construction d’une orangerie.

Elle obtient la création d’un grenier à sel et favorise l’installation dans la rue des Dames de religieuses attachées au service des malades de l’Hôtel-Dieu, devenant ainsi « la Bonne Dame d’Aubigny ». Mais l’argent se faisant rare, elle se retire à Paris où elle meurt en 1734, léguant tous ses biens à son petit- fils, le deuxième duc de Richmond. Ce dernier s’empresse d’emporter dans son domaine de « Goodwood » au sud de Londres, tout ce que contenaient ses châteaux et ses maisons : tapisseries, tableaux, meubles, porcelaines ….et ne revient à Aubigny que pour chasser dans ses forêts.

La fin de la présence écossaise et anglaise

Sous la Révolution, Aubigny devient un chef lieu de district et son territoire est divisé en deux communes : Aubigny Ville et Aubigny Village. Les biens du duc de Richmond sont mis sous séquestre et en 1812 le château d’Aubigny est mis aux enchères et acquis par la municipalité.

Ainsi se termine quelque quatre siècles de présence écossaise et anglaise dont Aubigny garde toujours une empreinte profonde.

Les armes d'AUBIGNY-SUR-NERE se blasonnent ainsi :

De gueules, aux fermaillets d'or

7 . Descriptif administratif

Nom AUBIGNY-SUR-NERE Source : TOPOS Région Centre

Département

Arrondissement

Canton AUBIGNY-SUR-NERE

Code postal 18700

Intercommunalité Communauté de communes Sauldre et Sologne Population 6043 (2012)

Densité 95,5 hab/km²

Superficie 61,5 km²

8 . Situation géographique :

. La commune d’AUBIGNY-SUR- NERE se situe dans la partie Nord du département du Cher. AUBIGNY-SUR- . Au niveau de la desserte routière, NERE la commune se situe sur l’axe GIEN- BOURGES via la RD 940. Cette route est un axe stratégique important puisqu’elle permet de rejoindre PARIS.

. AUBIGNY-SUR-NERE se situe à 46km de la Préfecture BOURGES.

. La commune se situe à proximité de deux autoroutes. L’A77 et l’A71. Il est possible de rejoindre l’A20 et l’A85 autour de VIERZON situé à 43km.

Source : Internet

9 . Communes limitrophes :

Source : TOPOS

. La commune d’AUBIGNY-SUR-NERE est limitrophe de 5 communes :

- ARGENT-SUR-SAULDRE au Nord, - SAINTE-MONTAINE à l’Ouest, - ENNORDRES au Sud, - et BLANCAFORT à l’Est.

10 Cadre supracommunal

Communauté de communes Sauldre et Sologne

. La commune d’AUBIGNY-SUR-NERE fait partie de la Communauté de communes Sauldre et Sologne et occupe une position géographique centrale.

. Située dans la Sologne du Berry, la Communauté de Communes créée le 30 décembre 2005 s’étend sur un territoire de 86 446 hectares. Sa population de 15050 habitants se répartit sur 3 cantons ARGENT-SUR- SAULDRE, AUBIGNY-SUR-NERE, LA CHAPELLE D’ANGILLON et sur 13 communes ARGENT-SUR- SAULDRE, AUBIGNY-SUR-NERE, BLANCAFORT, BRINON-SUR-SAULDRE, CLEMONT, ENNORDRES, IVOY-LE-PRAY, LA CHAPELLE D’ANGILLON, MENETREOL-SUR-SAULDRE, MERY-ES-BOIS, OIZON, , SAINTE-MONTAINE.

. Le siège de la Communauté de communes Sauldre et Sologne se situe à ARGENT-SUR-SAULDRE.

11 Source : CCSS Les compétences de la Communauté de communes Sauldre et Sologne

Compétences obligatoires :

L’aménagement de l’espace communautaire :

Etudier et élaborer un schéma communautaire d’aménagement de l’espace.

Le développement économique :

Créer de nouvelles zones d’activités et réhabiliter des immeubles à vocation industrielle, commerciale, artisanale et de services d’intérêt communautaire.

Economie touristique: élaborer et mettre en œuvre une politique globale d’économie touristique du territoire communautaire.

Compétences optionnelles:

La protection et mise en valeur de l’environnement :

 Mise en œuvre du Service Public d’ Assainissement Non Collectif (SPANC).  Collecte et traitement des ordures ménagères.  L’organisation, la participation et le soutien d’actions en faveur de l’environnement.

La politique de logement et du cadre de vie :

 Harmoniser les actions existantes dans chaque commune en matière de logement social et de maintien à domicile des personnes âgées.  Créer des services à la population à vocation communautaire.

La Communauté de Communes étend ses compétences à l’exploitation et aux travaux d’entretien et d’aménagement du canal de la Sauldre et de l’étang du Puits en vue d’assurer l’écoulement normal des eaux et du maintien en eau de cette voie, de satisfaire les besoins des agriculteurs, de l’industrie et du tourisme, de protéger la vie aquatique et l’environnement et de permettre la pratique de loisirs nautiques dans le domaine de l’étang du Puits et du canal de la Sauldre.

12 Pays Sologne

. AUBIGNY-SUR-NERE fait partie du Pays Sancerre Sologne. Cette entité a des compétences dans différents domaines :

- Emploi : Le Pays a souhaité dans ce domaine, permettre la mise en synergie de tous les acteurs de l’emploi. 3 structures ont, pour cela, été mises en place : Un comité de bassin emploi, la Maison de l’emploi du Pays Sancerre Sologne et la Mission locale du Pays Sancerre Sologne. La Mission Locale remplit une mission de service public pour l’insertion professionnelle et sociale des jeunes âgés de 16 à 25 ans, résidant sur le bassin d’emploi Aubigny-Belleville

- Habitat et urbanisme : Le Pays a la compétence du Service Public d’Assainissement Collectif (SPANC) depuis 2007 mais cela ne concerne pas AUBIGNY-SUR-NERE. A l’initiative du Syndicat Mixte du Pays Sancerre Sologne et en collaboration avec l’Agence Nationale pour l’Amélioration de l’Habitat, une Opération Programmée d’Amélioration de l’Habitat (OPAH) est mise en place sur les 62 communes composant le Pays de décembre 2012 à décembre 2017. Cette opération vise à aider les propriétaires souhaitant rénover leur logement en leur accordant des aides financières mais aussi une assistance technique et administrative. Les travaux portent soit sur la réhabilitation des logements en état d’insalubrité ou très dégradés, des travaux d’adaptation du logement au handicap ou au vieillissement et des travaux pour améliorer les performances énergétiques des habitations.

Les objectifs de l’OPAH, décembre 2012/ décembre 2017

L’OPAH menée sur le territoire du Pays Sancerre Sologne vise 5 objectifs principaux :

. Lutte contre les logements indignes et très dégradés, . Lutte contre la précarité énergétique et favoriser les actions en faveur des économies d’énergie, . Adaptation des logements des propriétaires occupants en vue de leur maintien à domicile, . Vigie pour la qualité du parc privé, . Redynamisation du territoire pour attirer et maintenir les populations.

Quantitativement les objectifs de l’OPAH portent sur la réhabilitation de 300 logements en 5 ans :

. 208 logements occupés par leur propriétaire, . 92 logements loués.

13 -Environnement : Le Pays Sancerre Sologne participe à plusieurs activités concernent la gestion et la protection de l’environnement. Ces activités concernent le réseau Natura 2000, la Charte Forestière de Territoire, la gestion des Jachères et espaces fleuris ainsi que l’Opération de Valorisation des Paysages. Agenda 21 : Le Syndicat de Pays Sancerre Sologne va élaborer un Agenda 21 Local à l’échelle de son territoire. En faisant ce choix, le Syndicat du Pays Sancerre Sologne tend à fondre ses différentes démarches dans un processus unificateur qui donnera une indispensable cohérence à la réflexion prospective et un véritable ancrage dans la problématique du développement durable.

-Economie : Le Pays Sancerre Sologne souhaite mettre en place une OCMACS. Ce projet est en cours d’étude de faisabilité. Les Opérations Collectives de Modernisation de l’Artisanat, du Commerce et des Services (OCMACS) constituent un outil privilégié d’intervention en direction de l’artisanat, du commerce et des services en milieu rural dans le cadre des politiques de restructuration économique, de développement local et d’aménagement du territoire, conduites par l’Etat en partenariat avec la Région Centre au sein des Contrats Régionaux de Pays.

- Actions et projets : 3e Contrat Régional de Pays 2010-2013 Initiés en Région Centre depuis 1995, les Contrats Régionaux de Pays sont des outils permettant d’optimiser les potentialités de développement de chaque territoire au regard de ses spécificités, et de favoriser la cohésion territoriale et social de l’espace régional. Le territoire du Pays Sancerre Sologne bénéficie de la troisième génération de Contrats Régionaux de Pays qui se définit comme un Contrat Régional de Développement Durable des Pays traduisant la rencontre du projet voté par le Conseil Régional en matière d’aménagement avec le projet de développement local voté par les élus du Pays au travers d’une stratégie et d’un programme d’actions.

Ce contrat s’articule autour de 12 modules thématiques :

. Formation/développement et innovation économique . Services à la population . Habitat et rénovation urbaine . Performance énergétique . Qualité des paysages . Mobilité . Biodiversité/eau . Économie touristique . Développement de l’accès à la culture . Aménagements urbains – cadre de vie . Activités sportives et de loisirs . Agriculture

14 Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux de Loire Bretagne (SDAGE)

Source : SDAGE

Le bassin Loire-Bretagne s’étend sur 155 000 km², soit 28 % du territoire national métropolitain correspondant au bassin de la Loire et de ses affluents (120 000 km²), au bassin de la Vilaine, et aux bassins côtiers bretons et vendéens.

Un réseau hydrographique codifié de 135 000 km, aux caractéristiques hydrologiques très contrastées. Peu d’eau souterraine sous les massifs anciens ; des réserves importantes en plaine, mais parfois trop sollicitées.

Environ 2 600 km de côtes, soit 40 % de la façade maritime du pays, de types morphologiques variés côtes rocheuses et baies ouvertes à fort renouvellement d’eau, côtes fermées avec développement de baies à faibles courants, lagunes et étangs maritimes. Deux massifs montagneux anciens aux extrémités, le Massif armoricain et le Massif central avec au centre, une vaste plaine traversée par la Loire.

15 . L’objectif du SDAGE Loire-Bretagne est d’atteindre 61 % des eaux de surface en bon état écologique en 2015 contre un quart seulement aujourd’hui. Les objectifs du SDAGE du bassin Loire-Bretagne sont :

1) Repenser les aménagements de cours d’eau : - empêcher toute nouvelle dégradation des milieux, - ne pas exhausser les lignes d’eau en crues, voire les abaisser si possible, dans les zones urbanisées, - maintenir en bon état les écosystèmes, voire les restaurer et mettre en valeur le patrimoine naturel et paysager (forêts alluviales et milieux associés…), y compris en zone urbaine (berges végétalisées), - restaurer la qualité physique et fonctionnelle des cours d’eau, -limiter et encadrer la création de plans d’eau.

2) Réduire la pollution par les nitrates : -rendre cohérentes les zones vulnérables avec les objectifs du SDAGE.

3) Réduire la pollution organique : -améliorer les transferts des effluents collectés à la station d’épuration et maîtriser les rejets d’eaux pluviales.

4) Maîtriser la pollution par les pesticides : -promouvoir les méthodes sans pesticides dans les villes et sur les infrastructures publiques.

5) Maîtriser les pollutions liées aux substances dangereuses : - impliquer les acteurs régionaux, départementaux et les grandes agglomérations.

6) Protéger la santé en protégeant l’environnement : - améliorer l’information sur les ressources et les équipements utilisés pour l’alimentation en eau potable, - finaliser la mise en place des arrêtés de périmètres de protection dans les aires d’alimentation des captages, - lutter contre les pollutions diffuses nitrates et pesticides dans les aires d’alimentation des captages, - réserver certaines ressources à l’eau potable (Cénomanien captif: sous Cénoturonien).

7) Maîtriser les prélèvements d’eau : - assurer l’équilibre entre la ressource et les besoins, - économiser l’eau, - gérer les prélèvements de manière collective dans les zones de répartition des eaux.

8) Préserver les zones humides et la biodiversité : - recréer des zones humides disparues, - restaurer les zones humides dégradées, pour contribuer à l’atteinte du bon état des masses d’eau de cours d’eau associées.

16 9) Rouvrir les rivières aux poissons migrateurs : - restaurer le fonctionnement des circuits de migration, - assurer la continuité écologique des cours d’eau, - mettre en valeur le patrimoine halieutique.

10) Préserver les têtes de bassins versants : - adapter les politiques publiques à la spécificité des têtes de bassins.

11) Réduire le risque d’inondation par les cours d’eau : -améliorer la conscience et la culture du risque et la gestion de la période de crise, - arrêter l’extension de l’urbanisation des zones inondables, - améliorer la protection dans les zones déjà urbanisées, - réduire la vulnérabilité dans les zones inondables.

Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux des Sauldres (SAGE)

Le SAGE des Sauldres identifie 5 enjeux majeurs :

 Amélioration des ressources en eau probabilisable,  Entretien des cours d’eau et des étangs,  Maintien de la qualité piscicole des cours d’eau de 1ère catégorie (notamment migrateurs),  Gestion du risque inondations,  Gestion du canal de la Sauldre.

La structure porteuse du SAGE des Sauldres est le Syndicat Mixte d’Aménagement du Bassin de la Sauldre qui se situe à ROMORANTIN-LANTHENAY.

17 Schéma Régional Climat Air Energie (SRCAE)

. Le Schéma Régional Climat Air Energie (SRCAE) a été instauré par la loi n° 2010-788 du 12 juillet 2010 dite Grenelle II dans l'objectif de définir les orientations et les objectifs régionaux aux horizons 2020 et 2050 en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre, de maîtrise de la demande énergétique, de développement des énergies renouvelables, de lutte contre la pollution atmosphérique et d'adaptation au changement climatique. Il comprend un volet spécifique le Schéma Régional Eolien (SRE). Le SRCAE du centre a été réalisé et approuvé par arrêté préfectoral régional le 28 juin 2012.

. Les objectifs de ce document sont multiples et permettent :

- de synthétiser et de cartographier des différentes contraintes et servitudes réglementaires ainsi que des enjeux environnementaux et paysagers à prendre en compte préalablement à la production d’un projet éolien, - de définir les espaces qui apparaissent comme les plus sensibles au regard du paysage, - de déterminer des recommandations en matière d'implantation de parcs éoliens.

18 Les étapes d’une évaluation environnementale Exigences réglementaires L’objectif de l’évaluation environnementale est de permettre la prise en compte de l’ensemble des facteurs environnementaux lors de l’élaboration ou de la révision d’un PLU. Cette évaluation dresse le bilan de l’état environnemental et prévient les atteintes aux objectifs de conservation déterminés par la directive Habitat.

Le contenu du rapport environnemental est précisé par l’article R.* 123-2-1 du code de l’urbanisme. Il : « 1° ° Expose le diagnostic prévu au deuxième alinéa de l'article L. 123-1-2 et décrit l'articulation du plan avec les autres documents d'urbanisme et les plans ou programmes mentionnés à l'article L. 122-4 du code de l'environnement avec lesquels il doit être compatible ou qu'il doit prendre en considération ;

2° Analyse l'état initial de l'environnement et les perspectives de son évolution en exposant, notamment, les caractéristiques des zones susceptibles d'être touchées de manière notable par la mise en œuvre du plan ;

3° Analyse les incidences notables prévisibles de la mise en œuvre du plan sur l'environnement et expose les conséquences éventuelles de l'adoption du plan sur la protection des zones revêtant une importance particulière pour l'environnement, en particulier l'évaluation des incidences Natura 2000 mentionnée à l'article L. 414-4 du code de l'environnement ;

4° Explique les choix retenus pour établir le projet d'aménagement et de développement durables, au regard notamment des objectifs de protection de l'environnement établis au niveau international, communautaire ou national, et, le cas échéant, les raisons qui justifient le choix opéré au regard des solutions de substitution raisonnables tenant compte des objectifs et du champ d'application géographique du plan. Il expose les motifs de la délimitation des zones, des règles qui y sont applicables et des orientations d'aménagement. Il justifie l'institution des secteurs des zones urbaines où les constructions ou installations d'une superficie supérieure à un seuil défini par le règlement sont interdites en application du a de l'article L. 123-2 ;

5° Présente les mesures envisagées pour éviter, réduire et, si possible, compenser, s'il y a lieu, les conséquences dommageables de la mise en œuvre du plan sur l'environnement ;

6° Définit les critères, indicateurs et modalités retenus pour l'analyse des résultats de l'application du plan prévue par l'article L. 123-13-1. Ils doivent permettre notamment de suivre les effets du plan sur l'environnement afin d'identifier, le cas échéant, à un stade précoce, les impacts négatifs imprévus et envisager, si nécessaire, les mesures appropriées ;

7° Comprend un résumé non technique des éléments précédents et une description de la manière dont l'évaluation a été effectuée. »

Cette présente étude est conforme à l’article R122-20 du code de l’environnement et contient tous les éléments nécessaire à l’évaluation de l’impact du PLU d’AUBIGNY-SUR-NERE sur l’environnement. 19 Articulation avec les autres plans et programmes

Plan ou Etat Objet Orientations Incidences sur le programme d’avancement PLU Schéma Adopté Outils de - Qualité : bon état Les PLU sont Directeur le 27 Novembre planification de la écologique- soumis aux d’Aménagement 2009 DCE directive chimie-bio- directives du et de Gestion cadre sur l’eau physique SDAGE (L123-1 des Eaux (2000). Ils fixent - Quantité : pas code de (SDAGE) donc les principes de perturbation du l’urbanisme) Loire – Bretagne d’une utilisation débit naturel 2010-2015 durable et des eaux équilibrée de la superficielles et gestion en eau. des eaux souterraines Schéma En cours Décline les - Qualité des Loi n° 2004-338 d’Aménagement d’élaboration objectifs du cours d'eau du 21 avril 2004 et de Gestion SDAGE au niveau portant des Eaux (SAGE) local : plan - Entretien et transposition de la de la Sauldre d'aménagement et gestion de la directive cadre sur de gestion durable ripisylve l’eau : les SCOT, (PAGD) et un les PLU et les règlement - Gestion des cartes risques communales (CC) doivent être compatibles avec les objectifs de protection définis par le SAGE

20 Plan Adopté Oriente et - Réduire et Les plans ne départemental le 15 octobre coordonne les recycler les peuvent avoir de d’élimination des 2012 actions à mettre déchets valeur déchets en œuvre, à court, -Limiter les contraignante ménagers et moyen et long distances absolue, assimilés terme, pour la parcourues lors notamment au (PDEDMA) dans gestion des du ramassage regard des le Cher déchets -Supprimer la décisions prises ménagers, en vue mise en décharge par les d’assurer la et n’enfouir que collectivités réalisation des les déchets locales en matière objectifs prévu par ultimes de traitement des la loi. - Informer le déchets public ménagers, et plus particulièrement au regard de l’application des dispositions de libre concurrence préconisées par le Code des Marchés publics. Schéma Arrêté le Permettre et Travail sur les Respect des Régional de 18/04/2014 améliorer les trames verte et continuités Cohérence déplacements des bleue, ainsi que écologiques à Ecologique espèces sur les points de l’échelle (SRCE) de la naturelles (faune non-connectivité communale et région Centre et flore) entre les intercommunale. ensembles naturelles et urbains

21 Orientations Approuvées Gérer -Limitation de la Les ORGFH Régionales de en Juillet 2006 durablement consommation constituent un Gestion et de l'espace rural et d'espaces et de la document conservation de ses milieux fragmentation du administratif dont la Faune sauvage naturels au travers territoire les termes sont et des Habitats de leurs plans -Amélioration des portés à (ORGFH) de la d'actions habitats naturels connaissance du région Centre respectifs et de de la plaine public. Tout leurs pratiques -Nécessité projeteur ou d'assurer partout aménageur, tout l'équilibre agro- gestionnaire de sylvo-cynégétique l’espace rural, est -Gestion invité à s’en saisir. spécifique des Pour autant, habitats des aucun contentieux espèces à forte ne peut être fondé valeur sur le fait que les patrimoniale ORGFH ne -Maîtrise de la seraient pas fréquentation des appliquées dans le milieux les plus cadre d’un sensibles plan, d’un projet ou d’un programme autre que les schémas départementaux de gestion cynégétique susvisés.

22 Schéma Régional Approuvé Réduire les -Généraliser la Par le décret du Climat, de Le 28 juin 2012 émissions de gaz rénovation n°2011-678 du 16 l’Air et de à effet de serre et énergétique juin 2011, le l’Energie maîtriser la centrée sur la schéma donne (SRCAE) de la demande basse des orientations région Centre énergétique, consommation pour réduire les adapter le -Rechercher et impacts sur le territoire et les développer une climat, l’air et activités aux effets performance l’énergie, en ayant du changement énergétique la volonté de climatique, -Maîtriser les réduire les prévenir et réduire émissions de gaz émissions de gaz la pollution à effet de serre à effet de serre et atmosphérique, -Limiter les pertes une meilleure développer la sur les réseaux de utilisation de production transport d’énergie l’énergie, pour ce d’énergies -Optimiser les faire, la renouvelables et transports valorisation des favoriser les -Anticiper les énergies synergies du effets du renouvelables et territoire en changement la performance matière de climat- climatique énergétique sont air-énergie. -Prévenir mises en avant. l’exposition à la pollution atmosphérique -Développer les énergies renouvelables

23 4ème programme Adopté Obligation des - Respect de Le programme d’action pour la Le 9 Juillet 2009 exploitants à tenir l’équilibre de la concerne les protection des un plan de fumure fertilisation azotée zones vulnérables eaux contre la prévisionnel et un à la parcelle telles que pollution par les cahier d’épandage - Respects des AUBIGNY-SUR- nitrates d’origine des fertilisants périodes NERE. Le PLU agricole (Cher) azotés d’origine d’épandage doit prendre en organiques et -gestion adaptée compte les minérales des terres objectifs de protections des eaux du programme mais n’est pas à même de constater les infractions selon l’article L216-.3 du code de l’environnement Schéma Approuvé Décline les -Amélioration des Le PLU est départemental de objectifs de habitats du grand concerné gestion l’ORGFH au et petit gibier implicitement par cynégétique du niveau -Destructions des ce schéma en tant Cher départemental prédateurs et qu’acteur de la 2012-2018 nuisibles préservation des habitats. Toutes décisions du PLU peut interférer avec les mesures mises en place localement par les fédérations de chasse

24 Natura 2000 Sites d’Importance Création d'un Préserver les L414-4 du code de Communautaire : réseau européen habitats et l’environnement : N° FR2402001 de sites espèces « Lorsqu'ils sont Sologne exceptionnels du désignées en susceptibles point de vue de la associant d'affecter de flore et de la faune fortement les manière activités humaines significative un site (exigences Natura 2000, économiques, individuellement culturelles sociales ou en raison de et régionales) leurs effets cumulés, doivent faire l'objet d'une évaluation de leurs incidences au regard des objectifs de conservation du site, dénommée ci-après " Evaluation des incidences Natura 2000": » les PLU sont concernés.

25 Milieu physique

Géomorphologie - Géologie

Source : BRGM . Géologiquement, le territoire d’AUBIGNY-SUR-NERE appartient à la marge Sud-est du bassin de Paris, assurant la transition entre la bordure secondaire et la dépression de Sologne.

. L’essentiel du ban communal est caractérisé par la présence d’argiles à silex. Les terres y sont cultivées, il s’agit de grande culture céréalière et de cultures fourragères. On y trouve toutefois de vastes étendues boisées (feuillus). La vallée de la Nère est caractérisée par un sol alluvionnaire plus ingrat, parfois couvert de landes et de bois, et parsemée de multiples étangs artificiels aménagés dans les vallons. L'activité agricole qui s'y exerce est assez réduite et fréquemment réservée à la subsistance de la faune sauvage aux fins d'exploitation cynégétique de vastes propriétés.

26 Relief

Légende :

Source : TOPOS

. Le relief de la commune varie entre 170m et 230m. La commune a donc un relief peu abrupt mais marqué par la présence de la Nère qui coule dans les parties basses du ban communal.

27 Hydrographie

Source : TOPOS

. L’hydrographie de la commune est marquée par la présence de la Nère qui traverse le ban communal du Nord-ouest au Sud-est. Un grand étang se situe au Sud-est du centre bourg au sein du parc des sports.

. Au Nord-est de la commune, l’Oizenotte passe sur le territoire d’AUBIGNY-SUR-NERE sur une faible distance.

. On retrouve quelques étangs de tailles diverses sur le ban communal à proximité de la Nère.

. La commune fait partie du bassin versant de la Sauldre.

28 Climatologie

. La région Centre bénéficie d'un climat tempéré. Les influences océaniques dominent à l‘Ouest d'Orléans, plus nettement l'hiver que l'été qui reste relativement chaud (19.4 °C à Tours en juillet). À l‘Est, la continentalité l'emporte. Les précipitations atteignent 900 mm près du Massif Central, mais sont inférieures à 600 mm en Beauce.

. Le climat solognot est particulier. Les températures minimales sont basses, du fait du sol sableux. Le sol qui se gorge facilement d'eau peut aussi devenir très sec en été.

. Le climat d’AUBIGNY-SUR-NERE est de type océanique dégradé.

AUBIGNY-SUR-NERE

29 Moyennes annuelles de la station météorologique de Bourges

Janvier Février Mars Avril Mai Juin

T° min moy. 0.9 1.2 3 4.8 8.7 11.5

T° max moy. 6.6 8.4 12 14.6 18.9 22.1

T° moyenne 3.8 4.8 7.5 9.7 13.8 16.8

Pluviométrie 56 58 53 58 79 59 (mm) Ensoleillement 65 89 152 166 217 210 (h)

Juillet Août Septembre Octobre Novembre Décembre

T° min moy. 13.8 13.6 10.8 7.6 3.5 1.8

T° max moy. 25.5 25.4 21.6 16.3 10.4 7.5

T° moyenne 19.7 19.5 16.2 12 7 4.7

Pluviométrie 60 51 63 67 64 66 (mm) Ensoleillement 237 246 175 112 69 49 (h)

Pluviométrie Ensoleilleme T° min moy. T° max moy. T° moyenne (mm) nt (h)

Année 6.8 15.8 11.3 734 1787

Source : station météo Bourges

30 . Vent dans le Cher:

Vent de Nord-Ouest: Traverse. Vent d'Ouest: Dret-vent. Vent de Nord: Bise. Vent de Nord-Nord-Ouest: Drau. Vent de Sud-Sud-Est: Soulaire.

. Records météorologiques dans le Cher :

Record de froid : -20.4°C le 16 Janvier 1985

Record de chaleur : 39.9°C le 10 Aout 2003

Record de cumul le plus important : 1009.2 mm en 1981

Record de cumul le plus faible : 473.5 mm en 1953

Record du plus fort cumul quotidien : 79 mm 26 Mai 2007

Record d'ensoleillement le plus important : 2104 heures en 2003

Record d'ensoleillement le plus faible : 1620 heures en 1994

Source : météo-centre.fr

31 Milieu naturel

Entités paysagères supracommunales : la Sologne

. Le département du Cher est riche de par sa diversité paysagère. La Sologne représente une entité paysagère forte et notamment dans le Nord-ouest du département.

. Deux types de Sologne concernent le département du Cher :

- La Sologne des clairières : Autour du cours aval de la Grande Sauldre, un paysage fait d'une succession de bois et de parcelles agricoles en clairières présente la Sologne dans toute sa diversité. Les couleurs de la flore silicicole éclatent en toutes saisons et composent une belle harmonie avec un bâti que réchauffent tuiles et briques. C'est un paysage relativement stable qui néanmoins souffre d'un mal typiquement solognot, l ' excessive privatisation du territoire.

- La Sologne bocagère, à travers l’entité des marges solognotes dont AUBIGNY-SUR-NERE fait partie. Source Source Atlas des :paysages du Cher

32 Entité paysagère communale Source : Atlas des paysages du Cher

. AUBIGNY-SUR-NERE fait partie des paysages de bocages boisés et notamment des marges Solognotes.

Source : Atlas des paysages du Cher

. La Sologne et le Pays Fort sont reliés par ces marges qui expriment le passage entre les deux territoires: des paysages en tableau vers les intimités secrètes, du bocage à la forêt, de l'herbage vers les pins sylvestres et les chênes sur fond de bruyère. Ces paysages sont comme un engrenage entre deux mondes contrastés. Traversé sur son axe par l'ancienne route royale de Bourges à Gien en passant par AUBIGNY- SUR-NERE désormais RD 940, c'est aussi un lieu de transit Nord-Sud et d'installation humaine. L'intime mélange entre les divers motifs qui composent les paysages riverains et un aspect général de grands enclos enchaînés donne à cette unité son caractère de pseudo bocage.

33 . De part et d'autre de la rectitude parfaitement orientée Nord-Sud de la R.D. 94 se déroule la transition entre deux des paysages les plus typés du département du Cher, la Sologne et le Pays Fort. Le Pays Fort est encore en grande partie habillé par un bocage, tandis que la Sologne est un ensemble composite, sur d'anciennes terres de landes et de marais, de forêts siliceuses, d'étangs et de petites clairières agricoles. Les deux ensembles correspondent à des conditions géologiques et pédologiques tout à fait différenciées : argiles et sables produisent en Sologne l'intime mélange des milieux humides et siliceux avec leurs cortèges floristiques riches de leurs spécificités, tandis que le Pays Fort est établi sur des calcaires souvent recouverts d'une couche d'argile de décalcification qui donne des sols frais propices à la forêt et à l'herbage et que hantent bœufs et chèvres. La zone de contact entre les deux mondes se traduit par un paysage qui prend un peu des caractères de ses deux voisins. Par la répartition de son couvert, il ferait penser à la Sologne des clairières mais par son occupation du sol qui fait la part belle à l'herbe alors que les clairières solognotes sont plutôt orientées vers le labour, il évoque son oriental compagnon. Cet ensemble produit une ambiance particulière, qui pourrait se nommer un «pseudo bocage». En effet, la notion de clairière, c'est-à-dire de pièces indépendantes les unes des autres, n'a pas cours ici mais on se trouve plutôt dans des enclos enchaînés les uns aux autres comme dans un bocage. Alors que la trame des haies n'est présente qu'en quelques endroits (au sud dans la région de MERY-ES-BOIS, à l‘Est d'AUBIGNY- SUR-NERE et au Nord d’ ARGENT-SUR-SAULDRE) l'ensemble de l'unité semble gouvernée par ces ambiances qui évoquent plus qu'elles ne les montrent des figures bocagères. C'est d'autre part comme l'ensemble de ces paysages dits de bocages boisés un paradigme de la notion de transition tant par la répartition du couvert boisé qui la situe entre l'espace boisé et l'espace bocager que par la présence de "lambeaux de Pays Fort" (les trois îlots précités) au sein d'une “organisation solognote”.

. Cette bande de terrains Nord-Sud qui constitue les marges solognotes est arrosée par les trois principales rivières qui prennent leur source dans le Pays Fort pour composer le bassin de la Sauldre, soit du Sud au Nord la , la Nère et la Grande Sauldre.

. Les silhouettes construites sont donc presque toujours enchâssées dans la trame des haies et des bois et ne se distinguent à distance que par la forme d'un clocher ou de quelque toiture qui dépasse. Cela vaut aussi bien pour les deux villes que pour les petits villages et met en valeur la ruralité des motifs constitutifs du paysage. Seules les zones de développement d'activité au Sud d'AUBIGNY-SUR-NERE transgressent cette règle et encore faut-il remarquer que leur impact est rapidement absorbé. En revanche le côté caché des noyaux urbains fait par contraste apparaître de façon très négative d'éventuels désordres au droit des entrées de bourg.

34 . Le milieu forestier

. Avec près de 163 000 hectares boisés, le Cher est le troisième département forestier de la Région Centre, cette surface reste stable. Le taux de boisement du Cher est de 22 %, ce qui le place légèrement en deçà de la moyenne nationale. Si ce taux semble stable aujourd'hui, il témoigne néanmoins d'une évolution importante au cours du siècle passé, qui s'est traduite par un déplacement de la couverture boisée. En effet, si l'on compare la situation des forêts au XIX° siècle et à la fin du vingtième on constate que les plaines de la Champagne Berrichonne ainsi que les franges septentrionales du Boischaut ont vu diminuer fortement leurs surfaces boisées tandis que la Sologne convertissait en forêts de vastes surfaces de landes.

. La forêt du Cher est dominée par les feuillus, dont la culture génère une diversité floristique beaucoup plus large que les conifères qui, à l'exception du Pin sylvestre ne laissent que peu de place aux autres essences et ont un sous bois très pauvre. Les seuls enrésinements important se trouvent en Sologne, où domine le sylvestre, mêlé de Pin laricio et plus rarement de Douglas.

Le pseudo bocage

. Cette figure est en quelque sorte le "tissu conjonctif «des marges solognotes», un liant général au sein duquel se cristallisent des motifs boisés, bocagers, de vallée ou urbains ; elle est faite d'un maillage assez large composé, par des lisières et quelques haies résiduelles de terres livrées à part égale à la culture et à l'herbe, qui se perçoit comme un motif répétitif de larges enclos. Le relief modeste, qui ne s'accentue qu'à l‘Est dans une montée vers les hauteurs du Pays Fort et au voisinage des trois vallées favorise ces vue courtes malgré la faible densité des écrans plantés. La limite orientale fournie par les collines apparaît par intermittence en composant un horizon bleuté, vers l‘Ouest c'est une densification progressive qui conduit vers une Sologne invisible. La transition à travers ce tissu paysager, c'est aussi le passage d'un espace en tableaux, le cœur du Pays Fort, vers les espaces totalement fermés et secrets de la Sologne, qui se fait graduellement dans l'épaisseur de cette unité. Les trois îlots bocagers sont essentiellement herbagers et pourvus d'un réseau de haies encore entretenu à maille assez lâche.

Un taillis en milieu agricole

35 . Ce milieu fermé abrite de nombreux mammifères (chevreuils, sangliers, chauve-souris…) et micromammifères (mulot, musaraigne), des rapaces nocturnes et une flore spécifique au milieu de sous bois. Chaque unité forestière dispose de son lot de bois morts, de gîte et de cavité. Autant de micro-habitats et d’abris parfois uniques localement qu’il convient de ne pas détruire et de gérer.

Chemin traversant un bois

. Les souches sénescentes peuvent être l’hôte du Lucane cerf volant, un coléoptère protégé au niveau national (annexe II de la directive habitat). Cette espèce est l’une des principales actrices du recyclage des bois. Les anfractuosités des arbres constituent les seuls abris naturels pour les chouettes ou les chauves souris. En cas de destructions de ceux-ci, les espèces tendent à se rapprocher des constructions humaines. Les massifs étant peu étendus, les lisières sont nombreuses. Ce sont des milieux particuliers qui hébergent les espèces des milieux ouverts ou semis ouverts (cultures, prairies et vergers), celles des milieux fermés (forêts) et localement des espèces inféodées aux lisières (milan royal dans certaine région). Ces lisières sont donc le siège d’une biodiversité conséquente mais doublement fragile puisqu’elle dépend de l‘évolution de plusieurs milieux.

36 . Les murs de pierres

. Les murs de pierres sont également porteurs de biodiversité, plus particulièrement les murs peu entretenus. Ces derniers peuvent servir de zone de refuge et offrent un habitat adapté aux espèces d’oiseaux nicheurs, de reptiles (tel que le lézard des murailles). Ces murets permettent aussi de maintenir une certaine humidité, avec les zones ombragées, c’est pourquoi il peut s’y développer une végétation composée de mousses, de lichens. Ces types d’habitats assurent aussi la continuité écologique et permettent de délimiter des parcelles tout en servant de support pour l’expression Mur en pierre d’espèces végétales autochtones.

. Les milieux d’eau stagnante

. Sur la commune d’AUBIGNY-SUR-NERE, nous pouvons noter la présence de plusieurs étangs ou mares à proximité immédiate de la Nère.

. Les étangs et mares sont de vrais écosystèmes. Leur caractère naturel et vivant participe à l’identité des lieux et à la valorisation du cadre de vie. Le traitement des abords, la végétalisation des berges et l’implantation dans le site renforcent leur insertion dans le paysage urbain. L’étang est le lieu de vie et de reproduction d’une flore et d’une faune riche et variée. Elle est aussi un élément du patrimoine rural dont la préservation revêt un intérêt culturel.

. L’étang constitue toujours un lieu d’attrait. La présence de l’eau, la diversité de la végétation et l’animation de la faune contribuent à cette fascination.

. Autour de l’étang, les plantes se répartissent en fonction de leurs exigences écologiques et notamment, de l’engorgement du sol et de la profondeur de l’eau. Des berges jusqu’à l’eau libre, elles forment des ceintures de végétation concentriques, des hydrophytes aux hélophytes, sources de nourriture, d’abris et lieux de pontes pour les animaux. Insectes, mollusques, crustacés, vers, amphibiens et oiseaux se développent dans l’eau ou aux abords de la Grand étang du Parc des Sports mare. Ces espèces, très diversifiées, sont menacées par la disparition des zones humides. Ces dernières participent au maintien de la biodiversité locale. 37 . Les milieux humides

. En Sologne, d’innombrables ruisseaux sont émaillés d'étangs aménagés pour la pêche. Les ruisseaux ont été systématiquement coupés de levées dès le Moyen-âge, pour créer des dizaines d'étangs périodiquement pêchés par débondage. Au-delà de leur richesse floristique, ces milieux et l'interaction entre territoires boisés et zones humides offrent à la faune d'inestimables refuges. La continuité entre les milieux boisés offre un ensemble de milieux refuges pour la faune terrestre, dont la Sologne constitue un emblème de valeur nationale. Sa richesse en cervidés, sangliers, gibiers d'eau et faisans en fait un des principaux territoires cynégétiques français.

. A AUBIGNY-SUR-NERE, les milieux humides se situent essentiellement le long de la Nère.

. Les zones humides abritent des habitats très riches pour la faune, essentiellement pour l’avifaune. Ils constituent des sites de reproduction, de nidification, de haltes migratoires ou encore de nourrissage.

. Les zones humides servent également à limiter les effets des inondations et des remontées de nappes phréatiques.

. Le milieu immédiat qui longe la Nère représente une ripisylve. Les ripisylves sont des formations Ripisylves le long de La Nère végétales riveraines et dépendantes d’un cours d’eau. Il s’agit de zones de transition entre milieux aquatiques et terrestres. . Les ripisylves se caractérisent également par une richesse faunistique importante. La densité et la variété de la faune sont directement liées à la multitude de niches écologiques et à l’abondance de nourriture. De nombreuses espèces d’insectes, batraciens, reptiles, poissons, oiseaux et mammifères sont présentes et sont souvent composées d’importantes populations.

Berge idéale

38 . Les milieux bocagers

. La majeure partie de l’espace bocager est donc en herbe toute l’année. Ce qui favorise l’infiltration de l’eau. En effet, les haies bocagères possèdent plusieurs rôles fonctionnels :

− Rôle paysager Qu’elles soient plantées en bordure des parcelles agricoles ou de part et d’autre des vallées les haies participent à définir le paysage solognot. Les haies contribuent au cadre de vie agréable et à l’identité du territoire

− Lutte contre l’érosion et le ruissellement Du printemps à l’automne l’arbre puise l’eau du sol grâce à son système racinaire et l’évapore. La haie en filtrant l’eau participe à la lutte contre l’érosion des terres agricoles. Lors de l’infiltration de l’eau la plupart des pesticides sont Source : CAUE piégés ou transformés.

− Rôle écologique − Rôle de brise-vent Il s’agit d’une zone de transition qui sert de refuge Les haies bocagères jouent aussi un rôle de pour la faune et la flore. Les haies hébergent de coupe-vent, puisqu’elles évitent la création de nombreuses espèces de plantes variées dont les couloirs où s’engouffrerait le vent. Elles floraisons et fructifications successives assurent tempèrent le climat. Leur efficacité à ce un garde-manger pour les insectes, oiseaux et niveau dépend de sa perméabilité, de sa autres petits mammifères. Les haies servent hauteur et de son homogénéité. Les haies également d’habitat et d’abris contre les protègent tant les habitations, que le bétail. prédateurs et les intempéries. Enfin, elles sont un Elles limitent les effets dévastateurs des lieu de reproduction, notamment pour le petit tempêtes. gibier.

− Production de bois Avec l’arrachage et la disparition des haies c’est Les haies produisent également du bois utile un approvisionnement en bois de chauffage qui à la fabrication de piquet. disparaît.

39 . Les espaces ouverts

La topographie assez plane de la commune offre de grandes vues ouvertes sur les espaces agricoles

. Les espaces mixtes

Grâce à la topographie parfois vallonnée sur certains secteurs, des vues mixtes apparaissent et offrent des espaces aérés latéralement et une vue fermée au niveau axial. Cette vue au Nord de la commune permet de voir le clocher de l’église. Les vues mixtes sont le style de vues le plus répandues puisque de nombreuses haies peuvent être présentes le long des axes en sortie d’agglomération.

. Les espaces fermés

Le centre ancien est marqué par sa forte densité et ses implantations sur l’emprise publique. Les vues fermées dominent donc sur cette partie de la commune.

Synthèse

La commune d’AUBIGNY SUR NERE bénéficie d’un paysage naturel riche par sa diversité et préservé par le fait que l’urbanisation de la commune est peu dispersé. L’étude environnementale du projet permettra à la commune de tout mettre en place pour préserver cette richesse naturelle. Il sera important de réaliser un zonage ne favorisant pas la consommation des espaces naturels et notamment des zones humides.

40 Les cônes de vues

Vues ouvertes Vues fermées

Vues mixtes

41 Occupation du sol détaillée

. La carte d’occupation des sols permet de représenter de façon graphique et schématique l’occupation des sols et de distinguer facilement les grands éléments constituant le territoire.

. Il ressort nettement que l’espace bâti se situe au centre-est du ban communal. L’essentiel du territoire est recouvert de terres agricoles. Les espaces boisés sont situés essentiellement au Nord et au Sud- ouest. Les espaces aquatiques sont situés le long de la Nère qui travers la commune du Nord-ouest au Sud-est. Quelques espaces bocagers sont situés le long de la Nère.

Source : TOPOS

42 Les périmètres de conservation

La qualité environnementale de la commune d’AUBIGNY-SUR-NERE est démontrée par la présence de plusieurs zones déclarées d’intérêt biologique communautaire : un site Natura 2000 et localement par des zones humides.

Les zones naturelles d’intérêt écologique et faunistique et floristique ou ZNIEFF

Aucune ZNIEFF de type I et de type II ne se localise sur le territoire communal d’AUBIGNY-SUR-NERE.

A partir de 1982, des ZNIEFF sont déterminées à l’échelle nationale suite à l’initiative du ministère chargé de l'environnement en coopération avec le Secrétariat de la faune et de la flore (actuel Service du patrimoine naturel) du Muséum national d'histoire naturelle. Deux éléments les caractérisent. D’une part, ce sont des secteurs qui présentent de fortes capacités biologiques : elles hébergent une faune et une flore variée constituant des écosystèmes remarquables. D’autre part, ces espaces sont en bon état de conservation. Des espèces végétales et animales rares et/ou menacées y sont généralement recensées. On distingue : les ZNIEFF de type I : secteurs de grand intérêt biologique ou écologique ; les ZNIEFF de type II : grands ensembles naturels riches et peu modifiés, offrant des potentialités biologiques importantes.

L’objectif de ces zones est d’approfondir les connaissances de la faune et la flore du territoire. Le patrimoine naturel est cartographié et les sites d’intérêt biologique sont identifiés. Les inventaires des ZNIEFF sont dirigés par les Direction Régionale de l’Environnement (DIREN) et réalisés par des spécialistes dont le travail est validé par le conseil scientifique régional du patrimoine naturel (CSRPN) nommé par le préfet de région. Les données sont ensuite centralisées au Muséum national d'histoire naturelle. Cet inventaire n’a pas de portée règlementaire directe sur le territoire ainsi délimité, ni sur les activités humaines (agriculture, chasse, pêche,…) qui peuvent continuer à s’y exercer sous réserve du respect de la législation sur les espèces protégées.

La loi du 8 janvier 1993 (art L 121-2 du code de l’urbanisme) impose aux préfets de communiquer les éléments d’information utile relatifs aux ZNIEFF à toute commune prescrivant l’élaboration ou la révision de son Plan Local d’Urbanisme. Dans le cadre de l’élaboration de documents d’urbanisme (PLU, SCOT), cet inventaire fournit une base essentielle pour localiser les espaces naturels (zone N,…).

43 Les sites Natura 2000 :

Rappel Sur les bases de la convention de Berne de 1979, la directive européenne CEE92/43 dite "directive Habitats Faune Flore" a instauré la création d'un réseau européen de sites exceptionnels du point de vue de la flore et de la faune : le réseau "Natura 2000". Cette directive vise à « assurer la biodiversité par la conservation*1 des habitats naturels ainsi que de la faune et de la flore sauvages sur le territoire européen des Etats membres » (art.2- 1 de la directive).

Le réseau Natura 2000 regroupe les Zones de Protections Spéciales (ZPS) déjà créées au titre de la directive "Oiseaux" CEE79/409 (populations d'oiseaux d'intérêt communautaire*3), et les futures Zones Spéciales de Conservation (ZSC) créées au titre de la directive "Habitats" (habitats, flore faune (hors oiseaux) d'intérêt communautaire). Un plan d’action vise à préserver les habitats et les espèces désignées en associant fortement les activités humaines.

La directive de 1992 comprend 6 annexes. Dans un objectif de conservation, l’annexe I regroupe les habitats pour lesquelles il est nécessaire de créer une ZPS ; l’annexe II liste la faune et la flore nécessitant la désignation d’une ZSC. *1 Selon la directive Habitats 92/43/C.E.E., l’état de conservation d’un habitat naturel est considéré comme favorable lorsque : · « Son aire de répartition naturelle [tout d’abord dans et à proximité du site Natura 2000] ainsi que les superficies qu’il couvre au sein de cette aire sont stables ou en extension ; · La structure et les fonctions spécifiques nécessaires à son maintien à long terme existent et sont susceptibles de perdurer dans un avenir prévisible ; · L’état de conservation des espèces*2 qui lui sont typiques est favorable […]. »

*2 L’état de conservation d’une espèce est considéré comme favorable lorsque : · « Les données relatives à la dynamique de la population de l’espèce en question indiquent que cette espèce continue et est susceptible de continuer à long terme à constituer un élément viable des habitats naturels auxquels elle appartient […] · L’aire de répartition naturelle [tout d’abord dans et à proximité du site Natura 2000] de l’espèce ne diminue ni ne risque de diminuer dans un avenir prévisible […] ; · Il existe et il continuera probablement d’exister un habitat suffisamment étendu pour que ses populations se maintiennent à long terme. »

*3 Sont définis comme « d'intérêt communautaire » les habitats et les espèces dont l'aire de répartition naturelle est faible ou s'est restreinte sur le territoire de l'Union (tourbières, dunes, cuivré des marais….) ou qui sont représentatifs de l'une des 6 régions biogéographiques communautaires (forêts de mélèzes des Alpes, prés salés littoraux atlantiques, etc.). Au total, près de 200 types d'habitat sont qualifiés d'intérêt communautaire. 200 espèces animales et 500 espèces végétales sont considérées comme en voie d'extinction. 44 Cartographie du site Natura 2000 localisé dans la commune d’AUBIGNY-SUR-NERE.

45 Site d’Importance Communautaire : N° FR2402001 Sologne

0,43 % de l’ensemble du site Natura 2000 se situe sur le territoire communal d’AUBIGNY- SUR-NERE, ce qui représente 1499 ha sur le territoire communal, soit 24,33 % d’AUBIGNY-SUR-NERE.

Caractéristiques du site :

On peut distinguer plusieurs ensembles naturels de caractère différent :

- la Sologne des étangs ou Sologne centrale qui recèle plus de la moitié des étangs de la région. Les sols sont un peu moins acides que dans le reste du pays ; - la Sologne sèche ou Sologne du Cher qui se caractérise par une plus grande proportion de landes sèches à Bruyère cendrée, Callune et Hélianthème faux alysson ; - la Sologne maraîchère qui abrite encore une agriculture active et possède quelques grands étangs en milieu forestier ; - la Sologne du Loiret, au nord, qui repose en partie sur des terrasses alluviales de la Loire issues du remaniement du soubassement burdigalien.

La Sologne est drainée essentiellement par la Grande et la Petite Sauldre, affluents du Cher. Certains sous bassins versants recèlent encore des milieux tourbeux (Rère, Croisne, Boutes...). Au nord, le Beuvron et le Cosson affluents de la Loire circulent essentiellement dans des espaces boisés.

Vulnérabilité du site :

Le recul de l'agriculture, et surtout de l'élevage, pratiquement disparus dans certains secteurs, le boisement spontané ou volontaire des landes et des anciens terrains cultivés contribuent à la fermeture du milieu, au recul très significatif des landes. La plupart des étangs, jadis entourés de prairies sont aujourd'hui situés en milieu forestier. Par absence d'entretien, certains sont envahis par les saules ou des roselières banales. Les tourbières et milieux tourbeux régressent par boisement ou modification du régime hydrique..

Forêts caducifoliées 34 % Forêts de résineux 20 % Autres terres arables 18 % Prairies semi-naturelles humides, Prairies mésophiles améliorées 1 % Eaux douces intérieures (Eaux stagnantes, Eaux courantes) 11 % Prairies améliorées 1 % Landes, Broussailles, Recrus, Maquis et Garrigues, Phrygana 10 % Autres terres (incluant les zones urbanisées et industrielles, décharges, routes, mines) 3 % Marais (végétation de ceinture), Bas-marais, Tourbières, 1 % Pelouses sèches, Steppes 1 % L’occupation du sol du site « Sologne » 46 Périmètre du site Natura 2000 « Sologne » 47 Code Natura Habitats (ensemble phytosociologique d’espèces) % 2000 couv.

2330 Dunes intérieures avec pelouses ouvertes à Corynephorus et Agrostis 1 %

3110 Eaux oligotrophes très peu minéralisées des plaines sablonneuses 1 % (Littorelletalia uniflorae) 3130 Eaux stagnantes, oligotrophes à mésotrophes avec végétation des 1 % Littorelletea uniflorae et/ou des Isoeto-Nanojuncetea 3150 Lacs eutrophes naturels avec végétation du Magnopotamion ou de 1 % l'Hydrocharition 3260 Rivières des étages planitiaire à montagnard avec végétation du 1 % Ranunculion fluitantis et du Callitricho-Batrachion 4010 Landes humides atlantiques septentrionales à Erica tetralix 1 %

4030 Landes sèches européennes 2 %

5130 Formations à Juniperus communis sur landes ou pelouses calcaires 1 %

6120 Pelouses calcaires de sables xériques * 1 %

6210 Pelouses sèches semi-naturelles et faciès d'embuissonnement sur 1 % calcaires (Festuco-Brometalia) (* sites d'orchidées remarquables) 6230 Formations herbeuses à Nardus, riches en espèces, sur substrats 1 % siliceux des zones montagnardes (et des zones submontagnardes de l'Europe continentale) * 6410 Prairies à Molinia sur sols calcaires, tourbeux ou argilo-limoneux 1 % (Molinion caeruleae) 6430 Mégaphorbiaies hygrophiles d'ourlets planitiaires et des étages 1 % montagnard à alpin 6510 Prairies maigres de fauche de basse altitude (Alopecurus pratensis, 1 % Sanguisorba officinalis) 7110 Tourbières hautes actives * 1 %

7140 Tourbières de transition et tremblantes 1 %

7150 Dépressions sur substrats tourbeux du Rhynchosporion 1 %

48 9190 Vieilles chênaies acidophiles des plaines sablonneuses à Quercus robur 1 %

91D0 Tourbières boisées * 1 %

91E0 Forêts alluviales à Alnus glutinosa et Fraxinus excelsior (Alno-Padion, 1 % Alnion incanae, Salicion albae) * 9230 Chênaies galicio-portugaises à Quercus robur et Quercus pyrenaica 1%

Liste des habitats du site Natura 2000 « Sologne » Ces habitats sont essentiellement des prairies, des forêts et des milieux humides, ils représentent donc un intérêt majeur pour le fonctionnement des écosystèmes et des corridors écologiques. Les espèces animales résidentes dans la zone de protection (listée dans le FSD), visées par l’annexe II de la directive 92/43/CEE du Conseil sont : • le Castor d’Europe (Castor fiber) ; • la Loutre d’Europe (Lutra lutra) ; • le Grand Murin (Myotis myotis) ; • le Murin à oreilles échancrées (Myotis emarginatus) ; • le Petitr rhinolophe (Rhinolophus hipposideros) ; • le Grand rhinpolophe (Rhinolophus ferrumequinum) ; • le Triton crêté (Triturus cristatus) ; • la Cistude d’Europe (Emys orbicularis) ; • la Lamproie de Planer (Lampetra planeri) ; • la Bouvière (Rhodeus amarus) ; • le Chabot (Cottus gobio) ; • le Lucane cerf-Volant (Lucanus cervus) ; • le Grand Capricorne (Cerambyx cerdo) ; • l’Ecaille chinée (Euplagia quadripunctaria) ; • l’Ecrevisse à pieds blancs (Austropotamobius pallipes) ; • le Damier de la Succise (Euphrydryas aurinia) ; • le Cuivré des marais (Lycaena dispar) ; • le Vertigo étroit (Vertigo angustior) ; • la Mulette épaisse (Unio crassus) ; • l’Agrion de Mercure (Coenagrion mercurial) ; • le Gomphe à cercoïdes fourchus (Gomphus graslinii) ; • le Gomphe serpentin (Ophiogomphus Cecilia) ; • la Cordulie à corps fin (Oxygastra curtisii).

Les espèces végétales résidentes dans la zone de protection (listée dans le FSD), visées par l’annexe II de la directive 92/43/CEE du conseil sont : • le Fluteau nageant (Luronium natans) ; • l’Alisma à feuilles de Parnassie (Caldesia parnassifolia).

Sur le ban communal d’AUBIGNY-SUR-NERE, la zone Natura 2000 concerne la partie centrale (des prairies proches de la Nère), avec la rivière, sa ripisylve et son lit majeur, de l’Ouest de la commune au bourg.

49 Zone de Protection Spéciale: N° FR2410013 Etangs de Sologne

Ce site Natura 2000 est éloigné d’environ 30 km à l’Ouest d’AUBIGNY-SUR-NERE, cependant deux espèces d’oiseaux désignées dans le FSD du site sont présentes dans la commune.

Caractéristiques du site :

La Sologne présente une vaste étendue forestière émaillée d'étangs, de landes, de prairies et autres zones agricoles. La richesse et la diversité des milieux engendre une grande diversité en termes d'avifaune, aussi bien en période de reproduction qu'en passage migratoire et en hivernage. Ce sont en effet une quinzaine d'espèces inscrites à l'annexe I de la directive " Oiseaux " qui s'y reproduisent, avec en particulier des espèces inféodées aux milieux humides comme la Guifette moustac (8% des effectifs nationaux en 2004) et plusieurs espèces d'Ardéidés (Bihoreau gris, Aigrette garzette, Héron pourpré), mais également des espèces inféodées aux milieux forestiers (pics et rapaces), aux milieux semi-ouverts (Engoulevent d'Europe, Alouette lulu) et aux milieux prairiaux (Pie-grièche écorcheur). Le Grèbe à cou noir, espèce migratrice non inscrite à l'annexe I de la directive " Oiseaux ", présente également des effectifs importants (environ 10% des effectifs nationaux). La zone présente aussi un intérêt aux passages migratoires (pour les petits échassiers notamment) ainsi qu'en hivernage, où elle accueille en moyenne 2000 canards de surface et 1000 canards plongeurs (dont quelques Harles piettes).

Vulnérabilité du site :

Les enjeux de conservation portent notamment sur des milieux tels que les roselières et la végétation aquatique flottante, pour lesquels les principaux facteurs de vulnérabilité sont : - l'abandon des activités de pisciculture extensive ; - le développement d'espèces invasives comme le Ragondin et le Rat musqué.

D'autre part, les milieux agricoles sont menacés par la déprise.

Forêts caducifoliées 30 % Forêts de résineux 10 % Autres terres arables 27 % Prairies semi-naturelles humides, Prairies mésophiles améliorées 2 % Eaux douces intérieures (Eaux stagnantes, Eaux courantes) 10 % Prairies améliorées 1 % Landes, Broussailles, Recrus, Maquis et Garrigues, Phrygana 15 % Autres terres (incluant les zones urbanisées et industrielles, décharges, routes, mines) 1 % L’occupation du sol du site « Etangs de Sologne »

50 Périmètre du site Natura 2000 « Etangs de Sologne »

51 Les espèces animales résidentes dans la zone de protection (listée dans le FSD), visées par l’annexe I de la directive 79/409/CEE du Conseil sont : • le Héron bihoreau (Nycticorax nycticorax) ; • l’Aigrette garzette (Egretta garzetta) ; • la Grande Aigrette (Ardea alba) ; • l’Héron pourpré (Ardea purpurea) ; • le Chevalier combatant (Philomachus pugnax) ; • le Chevalier sylvain (Tringa glareola) ; • l’Harle piette (Mergellus albellus) ; • la Bondrée apivore (Pernis apivorus); • le Milan noir (Milvus migrans) ; • le Pygargue à queue blanche (Haliaeetus albicilla) ; • le Circaète Jean-le-Blanc (Circaetus gallicus) ; • le Busard des roseaux (Circus aeruginosus) ; • le Busard Saint-Martin (Circus cyaneus), present à AUBIGNY-SUR-NERE en 2009 ; • la Grue cendrée (Grus grus) ; • le Sterne pierregarin (Sterna hirundo) ; • la Guifette moustac (Chlidonias hybrid) ; • la Guiffette noire (Chlidonias niger) ; • l’Engoulevent d’Europe (Caprimulgus europaeus) ; • le Martin-pêcheur d’Europe (Alcedo atthis) ; • le Pic cendré (Picus canus) ; • le Pic noir (Dryocopus martius) ; • le Pic mar (Dendrocopos medius) ; • l’Alouette lulu (Lullula arborea) ; • la Pie-grièche écorcheur (Lanius collurio).

Le Canard colvert est présent comme migrateur régulier, il est visé par les Annexes II et II de la Directive « Oiseaux » et il est présent à AUBIGNY-SUR-NERE (d’après les inventaires de Nature 18 en 2009).

52 Zones humides

Rappel réglementaire

Selon l’article 1 de la version consolidée au 25 novembre 2009 de l’arrêté du 24 juin 2008 précisant les critères de définition et de délimitation des zones humides en application des articles L. 214-7-1 et R. 211-108 du code de l'environnement : « […] une zone est considérée comme humide si elle présente l'un des critères suivants : 1° Les sols correspondent à un ou plusieurs types pédologiques, exclusivement parmi ceux mentionnés dans la liste figurant à l'annexe 1. 1 et identifiés selon la méthode figurant à l'annexe 1.2 au présent arrêté. Pour les sols dont la morphologie correspond aux classes IV d et V a, définis d'après les classes d'hydromorphie du groupe d'étude des problèmes de pédologie appliquée (GEPPA, 1981 ; modifié), le préfet de région peut exclure l'une ou l'autre de ces classes et les types de sol associés pour certaines communes, après avis du conseil scientifique régional du patrimoine naturel. 2° Sa végétation, si elle existe, est caractérisée par : -soit des espèces identifiées et quantifiées selon la méthode et la liste d'espèces figurant à l'annexe 2. 1 au présent arrêté complétée en tant que de besoin par une liste additionnelle d'espèces arrêtées par le préfet de région sur proposition du conseil scientifique régional du patrimoine naturel, le cas échéant, adaptée par territoire biogéographique ; -soit des communautés d'espèces végétales, dénommées " habitats ", caractéristiques de zones humides, identifiées selon la méthode et la liste correspondante figurant à l'annexe 2. 2 au présent arrêté.

Les zones humides à AUBIGNY-SUR-NERE

Les zones humides potentielles (voir carte page suivante) sont principalement localisées en bordure de la rivière « la Nère » et sa ripisylve, ainsi que les fonds alluviaux (zones d’expansion des crues) et les nombreux étangs, y compris dans le site Natura 2000. Les zones humides disparues ou dégradées sont issues de la cartographie d’Etat major (XIXème siècle).

Un inventaire des zones humides au niveau départemental a été réalisé avec l’appui du département du Cher.

53 Cartographie des zones potentiellement humides d’AUBIGNY-SUR-NERE

54 Trame verte et bleue

Corridors écologiques Il n’y a pas de biodiversité sans échange génétique entre les populations et libre déplacement des espèces. Véritable autoroute de la vie, les corridors écologiques font la liaison entre les espaces naturels sources en passant parfois par des espaces relais. Ils marquent les axes de déplacement sans limite administrative utilisés par la faune. Toutes les espèces n’ont pas les mêmes besoins en termes d’aire vitale, de déplacement, pour la reproduction ou l’alimentation; c’est pourquoi il est difficile de tenir compte de chaque espèce dans les projets de planification. Néanmoins la mise en place des trames vertes et bleues représente une réelle prise en compte des espèces dans leur globalité, avec une préservation des corridors à dominance aquatique et ceux à dominance forestière. Sur la commune d’AUBIGNY-SUR-NERE et les communes voisines, 3 types de corridors écologiques peuvent être mis en avant : -Les corridors « Forestiers », reliant les différentes entités forestières entre elles. Ces corridors marquent le déplacement du gibier (sangliers, cerfs…) par les bosquets, les haies et les prairies. -Les corridors « Prairies », permettent le déplacement des espèces de l’avifaune et de l’entomofaune à travers les prairies. -Les corridors « Aquatiques » avec la Nère, ses affluents et le système des étangs, qui constituent de véritables artères pour les espèces des milieux humides ou aquatiques (batraciens, poissons, mollusques…). Ils semblent tous être fonctionnels puisque leur continuité écologique d’un point source à un autre n’est pas interrompue par une urbanisation trop dense ou des infrastructures massives (cartes pages suivantes). Des obstacles peuvent nuire au déplacement de la faune, ce sont généralement les infrastructures routières et l’urbanisation, voir les cultures, qui peuvent entrainer la mort de certains animaux ou jouer un rôle de répulsif, leur faisant peur ou faire demi-tour, engendrant du stress. La cartographie des corridors potentiels marquent des éléments paysagés à préserver ou à améliorer par des interventions de restauration de continuité écologique pour optimiser le fonctionnement écologique.

55 Cartographie des corridors forestiers d’AUBIGNY-SUR-NERE 56 Cartographie des corridors prairiaux d’AUBIGNY-SUR-NERE

57 Cartographie des corridors aquatiques d’AUBIGNY-SUR-NERE

58 Continuités écologiques La préservation des espaces naturels est mise en œuvre depuis relativement longtemps, à travers les zones Natura 2000, les parcs naturels nationaux et régionaux ou encore les réserves naturelles, mais la notion de réseau écologique qui consiste à préserver des ensembles d'habitats naturels connectés les uns aux autres, est assez novatrice et récente. La loi n°2010-788 du 12 juillet 2010 portant « engagement national pour l'environnement » dite Grenelle 2, a instauré un nouvel outil dans l’aménagement du territoire qui est la Trame Verte et Bleue (TVB). Son objectif est d'enrayer la perte de biodiversité par la préservation, la gestion et la remise en bon état des continuités écologiques. Concrètement, il s'agit d'un concept qui vise à maintenir ou reconstituer un réseau de milieux à des échelles différentes, qui permette aux espèces animales et végétales, terrestres et aquatiques, de circuler, communiquer, s’alimenter, se reposer et se reproduire, afin d'assurer leur survie. Cette même loi a également engendré une modification des textes des codes de l'urbanisme et de l'environnement. Désormais, les documents d'urbanisme (Schéma de Cohérence Territoriale (SCoT), Plan Local d'Urbanisme (PLU) et carte communale) doivent déterminer les conditions permettant d'assurer la préservation et la restauration des continuités écologiques (articles L.110 et L.121-1-3° du code de l'urbanisme, L.371-3 du code de l'environnement).

L’élaboration de la trame verte et bleue repose sur 3 niveaux territoriaux d’intervention : •Des orientations nationales; •Des Schémas Régionaux de Cohérence Écologique (SRCE). Ils cartographient la TVB à l’échelle de la région et présentent les mesures contractuelles mobilisables pour la préservation ou la restauration des continuités écologiques; •Les documents de planification et projets d’aménagement et d’urbanisme des collectivités territoriales et de l'État, prennent en compte les SRCE.

La trame bleue étant représentée par les cours d’eau et les étangs. La trame verte et bleue est organisée avec les boisements humides (ripisylve). La trame verte est divisée en deux types distincts, à savoir: • forestier ( massifs boisés, bosquets et haies); •et prairie.

Sur le ban communal d’AUBIGNY-SUR-NERE, cette trame verte et bleue reste compacte et homogène, traduisant une bonne continuité écologique des habitats naturels forestiers, aquatiques et prairiaux.

59 Cartographie de l’ensemble des éléments natuels participant aux trames verte et bleue de la commune d’AUBIGNY-SUR-NERE

60 Carte de synthèse de la trame verte et bleue

Réservoir biologique forestier

Réseau de haies bocagères participant à la trame verte locale

Continuité écologique liée aux milieux aquatiques

61 Carte de hiérarchisation des valeurs écologiques, par rapport à l’ensemble du ban communal Ont été classé en : •Enjeux forts : les zones humides, les ripisylves, les haies jouant un rôle écologique important et le site Natura 2000. •Enjeux moyens : les prairies et les forêts. •Enjeux faibles : les cultures.

62 Carte de hiérarchisation des valeurs écologiques, par rapport à l’intérieur et la proche périphérie du bourg Le village est directement concerné par des enjeux forts, liés à la présence de zones humides (le long de la Nère), de haies et du site Natura 2000. En revanche, bien que situé en zone Natura 2000, une grande partie des espaces urbanisés ont été exclus de la zone d’enjeux forts dar ils ne constituent pas des biotopes favorables aux espèces identifiées dans le DOCOB.

63 Milieu agricole

Source : Géoportail

64 L‘agriculture dans le Cher

. Le Cher compte 3 800 exploitations, soit 15 % de l’ensemble des exploitations régionales. Elles valorisent 432 300 ha soit 59 % du territoire départemental. En dix ans, le quart des unités a disparu, taux légèrement supérieur à la moyenne régionale, mais en léger recul par rapport à la précédente période intercensitaire 1988/2000. Pour autant, la plupart des terres agricoles ont conservé leur vocation : en dix ans, seulement 2 % ont perdu cet usage. De ce fait, les exploitations sont toujours plus grandes. Dans le Cher, la SAU moyenne atteint désormais 115 hectares, soit 21 de plus que la moyenne Régionale.

. Les céréales dominent l’agriculture du Cher : elles couvrent 45 % du territoire agricole et ont légèrement gagné du terrain en dix ans. Culture principale, le blé tendre occupe près d’un hectare sur quatre. Les oléagineux confirment leur conquête du territoire : 6 % en 1979, 19 % en 2010, même s’ils semblent ne plus progresser. Les grandes cultures assurent 46 % du potentiel de production agricole du département, en augmentation de 4 points depuis 2000.

. Un vignoble tout en appellation le vignoble gagne en superficie et en qualité : il s’étend sur 4 130 hectares, dont la quasi totalité (98 %) est en appellation d’origine protégée. Et il se concentre sur les exploitations spécialisées et se répartit entre 490 agriculteurs, presque moitié moins qu’en 2000. Le verger, constitué essentiellement de pommiers, ne cesse de se réduire. Il n’occupe plus que 780 hectares, alors que dix ans auparavant, il atteignait près de 2 000 hectares.

. Moins d’éleveurs, mais des troupeaux plus conséquents. Avec 64 500 vaches allaitantes, le Cher, surtout dans le sud, détient le tiers de l’effectif de la région, soit le deuxième cheptel régional après l’Indre. Ce cheptel reste stable. Les éleveurs, moins nombreux, possèdent en moyenne 55 vaches nourrices pour 42 en 2000. Avec un troupeau de 25 500 chèvres, le Cher détient 23 % de l’effectif régional. Il a perdu la place de leader qu’il occupait lors du précédent recensement pour rétrograder en 3e position, précédé de l’Indre-et-Loire et de l’Indre. Moins de chèvres, moins d’éleveurs, mais plus d’animaux par élevage : en moyenne, les 230 éleveurs caprins possèdent plus d’une centaine de chèvres. La production de fromage AOC Crottin de Chavignol s’essouffle. La production ovine est mise à mal, le cheptel décline au fil du temps. Par contre, les effectifs de porcins et de volailles sont en augmentation.

65 . Les informations concernant l’agriculture sur la commune d’AUBIGNY-SUR-NERE sont issues de la concertation agricole qui s’est effectuée en deux temps : - Une réunion en Mairie afin de sensibiliser les agriculteurs sur les enjeux du PLU - Un questionnaire remis à tous les agriculteurs afin d’avoir des informations sur plusieurs thématiques dont voici la synthèse. 23 questionnaires ont été remplis et retournés auprès de la Mairie.

Exploitation n°1 :

Siège : AUBIGNY-SUR-NERE Statut : Exploitation individuelle Pérennité : Ne se pose pas Activité : Céréalière Régime : Projet :

Exploitation n°2 :

Siège : AUBIGNY-SUR-NERE Statut : Exploitation individuelle Pérennité : Incertaine Activité : Elevage bovins Régime : Déclaration (périmètre de réciprocité agricole de 100m) Projet :

Exploitation n°3 :

Siège : AUBIGNY-SUR-NERE Statut : Exploitation individuelle Pérennité : Ne se pose pas Activité : Céréalière Régime : Projet : Hangar de stockage

66 Exploitation n°4 :

Siège : Le Portal Statut : SCEA Pérennité : Ne se pose pas Activité : Céréalière Régime : Projet :

Exploitation n°5 :

Siège : AUBIGNY-SUR-NERE Statut : Exploitation individuelle Pérennité : Incertaine Activité : Céréalière + volailles Régime : RSD (Régime Sanitaire Départemental) périmètre de réciprocité agricole de 50m Projet :

Exploitation n°6 :

Siège : Pierrefitte Statut : EARL Pérennité : Ne se pose pas Activité : Polyculture et volailles Régime : RSD et déclaration (périmètre de réciprocité agricole de 100m) Projet :

La Guilbeaudière

67 Exploitation n°7 :

Siège : AUBIGNY-SUR-NERE Statut : EARL Pérennité : Fin d’activité Activité : Céréalière Régime : RSD (périmètre de réciprocité agricole de 50m) Projet :

Exploitation n°8 :

Siège : AUBIGNY-SUR-NERE Statut : GAEC Pérennité : Ne se pose pas Activité : Céréalière + élevage Régime : Déclaration (périmètre de réciprocité agricole de 100m) Projet : Hangars

La Belle Colombe Exploitation n°9 :

Siège : AUBIGNY-SUR-NERE Statut : GAEC Pérennité : Ne se pose pas Activité : Céréalière + laitière Régime : Déclaration (périmètre de réciprocité agricole de 100m) Projet : Bâtiment

La Devallée

68 Exploitation n°10 :

Siège : Oizon Statut : EARL Pérennité : Ne se pose pas Activité : Céréalière Régime : Projet :

Exploitation n°11 :

Siège : AUBIGNY-SUR-NERE Statut : GAEC Pérennité : Activité : Polyculture et élevage Régime : Projet :

Villeneuve

Exploitation n°12 :

Siège : AUBIGNY-SUR-NERE Statut : GAEC Pérennité : Ne se pose pas Activité : Polyculture et élevage Régime : Projet :

69 Exploitation n°13 :

Siège : AUBIGNY-SUR-NERE Statut : Exploitation individuelle Pérennité : Ne se pose pas Activité : Polyculture Régime : Projet :

Exploitation n°14 :

Siège : AUBIGNY-SUR-NERE Statut : SCEA Pérennité : Ne se pose pas Activité : Chasse Régime : Projet :

Exploitation n°15 :

Siège : AUBIGNY-SUR-NERE Statut : SCEA Pérennité : Ne se pose pas Activité : Céréalière Régime : RSD Projet :

70 Exploitation n°16 :

Siège : AUBIGNY-SUR-NERE Statut : SARL Pérennité : Ne se pose pas Activité : Pépinière et agriculture Régime : Projet : Bâtiment de stockage

La Croix des Forges Exploitation n°17 :

Siège : AUBIGNY-SUR-NERE Statut : Exploitation individuelle Pérennité : Incertaine Activité : Céréalière Régime : Projet :

Bouzy

Exploitation n°18 :

Siège : Argent sur Sauldre Statut : Exploitation individuelle Pérennité : Incertaine Activité : Céréalière Régime : Projet :

71 Exploitation n°19 :

Siège : AUBIGNY-SUR-NERE Statut : Exploitation individuelle Pérennité : Ne se pose pas Activité : Céréalière et volailles Régime : Déclaration (périmètre de réciprocité agricole de 100m) Projet : Bâtiment pour volailles

Exploitation n°20 :

Siège : AUBIGNY-SUR-NERE Statut : Exploitation individuelle Pérennité : Ne se pose pas Activité : Céréalière Régime : RSD (périmètre de réciprocité agricole de 50m) Projet :

Exploitation n°21 :

Siège : AUBIGNY-SUR-NERE Statut : GAEC Pérennité : Ne se pose pas Activité : Polyculture et élevage Régime : Déclaration (périmètre de réciprocité agricole de 100m) Projet : Bâtiment de stockage

72 Exploitation n°22 :

Siège : Statut : SCEA Pérennité : Ne se pose pas Activité : Céréalière Régime : Projet :

Exploitation n°23 :

Siège : AUBIGNY-SUR-NERE Statut : EARL Pérennité : Ne se pose pas Activité : Elevage bovins et production laitière Régime : Déclaration (périmètre de réciprocité agricole de 100m) Projet :

73 . Environ 70% des exploitations ayant répondues au questionnaire ont une pérennité qui n’est actuellement pas remise en question.

. L’activité agricole dominante est la culture céréalière. Les agriculteurs mixent parfois leur activité avec cultures céréalières et élevages de bovins. La culture céréalière seule représente environ 43% de l’activité agricole sur la commune (ces chiffres se limitent aux données envoyées par les agriculteurs via les questionnaires agricoles).

74 Recensement agricole 2010

Exploitations agricoles

1988 2000 2010

44 40 36

. Le recensement agricole de 2010 indique une baisse significative du nombre d’exploitations ayant leur siège sur la commune d’AUBIGNY-SUR-NERE

75 Synthèse

Le milieu agricole de la commune est toujours bien présent et représente une activité économique importante sur la commune. Ce secteur reste créateur d’emploi et le projet de PLU doit permettre à cette activité d’évoluer et de se développer tout en préservant l’environnement. La limitation de la consommation des espaces agricoles sera un enjeu important pour la commune.

76 Milieu urbain Accessibilité

Source : TOPOS

77 . La commune est traversée principalement par la RD 940 qui permet de relier la Préfecture BOURGES. Cette route est un axe structurant puisqu’elle est empruntée par de nombreux poids lourds.

. De nombreuses routes départementales se rejoignent dans le centre historique d’AUBIGNY-SUR-NERE. Cette morphologie routière est typique des communes étoiles.

. Le réseau viaire secondaire est bien maillé et permet de rejoindre transversalement les routes départementales plus importantes sans passer par le centre bourg de la commune.

. La commune d’AUBIGNY-SUR-NERE possède une desserte ferroviaire. Aujourd'hui la gare ferroviaire est désaffectée mais la commune conserve une desserte par autocar. La commune est donc reliée au réseau SNCF par l’intermédiaire de la gare SNCF de GIEN.

. Il est donc possible de rejoindre la capitale en prenant le car jusqu’à la gare SNCF de GIEN puis prendre le train direction PARIS. Il faut donc environ 1h30 pour rejoindre PARIS avec un changement de gare.

. La commune se situe sur la ligne PARIS-NEVERS.

Autocar SNCF

Source : SNCF

78 . Aujourd’hui, la voie ferrée n’est plus utilisée pour le transport de voyageurs. La gare n’est plus utilisée.

Gare d’AUBIGNY-SUR-NERE

. En terme de transport en commun, le département du Cher a mis en place une ligne reliant ARGENT- SUR-SAULDRE et BOURGES en desservant AUBIGNY-SUR-NERE (ligne régulière n°100).

79 Les cheminements doux et places de stationnement

. Le centre ville d’AUBIGNY-SUR-NERE bénéficie de nombreuses places de stationnement tout autour du centre historique. L’ensemble du centre historique est facilement accessible pour les piétons.

. En plus des rues piétonnes situées dans le centre ville, plusieurs cheminements doux sont présents à travers des petits passages exigües qui donnent du charme au centre ancien.

Source : TOPOS

80 Inventaire des capacités de stationnement des véhicules motorisés, hybrides, électriques et vélos des parc ouverts au public et des possibilités de mutualisation de ces capacités.

La majeure partie des aires de stationnement concernent les véhicules motorisés et se situent aux abords directs du centre de la ville. Bien accessibles elles permettent des accès facilités dans ce centre urbain.

Aires de stationnement principales On relève un total de 947 places réparties sur 25 espaces principaux de stationnement. A noter que certains d’entre eux se situent aux abords des voies et concernent un usage lié au fonctionnement et à l’accès à l’aire urbaine. D’autres sont plus vastes et présentent un important nombre de places, pouvant, en cas de non saturation, constituer une éventuelle opportunité de développement du covoiturage. Les parkings les plus urbains n’ont clairement pas cette vocation et répondent aux besoins des usagers voulant accéder au centre. noter que la commune ne bénéficie pas d’emplacements spécifiques pour les véhicules hybrides ou électriques.

81 Morphologie urbaine

Evolution de l’urbanisation dans le temps

Source : TOPOS

82 Le centre ancien

. L’analyse de la morphologie urbaine d’AUBIGNY-SUR-NERE fait apparaître un cœur historique construit en forme circulaire sur la Nère. Les extensions d’avant guerre se sont réalisées le long des axes principaux de communications. Ces axes se rejoignant tous au sein du cœur historique, la morphologie urbaine de la commune est de type « ville étoile ».

Source : Internet

Les extensions d’après guerre

. Au cours de l’après guerre jusqu’aux années 60, l’extension de la commune s’est réalisée le long des axes principaux comme cela ce faisait avant la guerre. Ce type d’évolution allonge la commune le long de plusieurs axes mais ce type de morphologie ne permet pas d’avoir de centralité dans les quartiers.

. Le cœur historique a donc plus de centralité avec la présence des services et des commerces tandis que les extensions d’après guerre créent des morphologies de type « village rue » avec une alignée de bâtis le long d’une voie.

Extension le long d’une voie 83 Les lotissements des années 60 à 90

. Les lotissements créés après les années 60 marquent un changement morphologique du développement urbain sur la commune. Ces lotissements se sont crées sur les parties extérieures de l’enveloppe urbaine de l’époque. Ils sont soit privés soit de type HLM.

. Ce type d’urbanisation a permis d’accueillir plus facilement un grand nombre d’habitants. La diversité des offres (achat, location, loyers sociaux…) a permis de permettre le parcours résidentiel sur la commune. Cette offre diversifiée de logements couplée à l’arrivée d’activités économiques ont renforcé le caractère polarisant de la commune.

Les lotissements des années 2000 Lotissement de la Fontaine St Marc

. Les extensions à travers des lotissements ont été moins nombreuses puisque la période temporelle est moindre. Un de ces lotissements construit récemment s’est implanté sur une partie extérieure de l’enveloppe urbaine. Ce lotissement est de grande taille

. La construction récente de ce type d’opération montre que ce mode de développement est toujours d’actualité sur la commune. Il est aujourd’hui possible de créer des nouveaux quartiers en lien avec l’existant à travers des cheminements doux mais aussi des espaces verts et transitions paysagères.

Lotissement en construction sur la photo aérienne de 2012

84 Evolution du nombre de logements entre 1999 et 2009 sur les communes limitrophes

+ 0,2%

+ 9,3%

+ 6,3%

+ 5,6%

+ 6%

+ 1,2%

Source : TOPOS . L’analyse de l’évolution du parc de logements des communes limitrophes montre que celles-ci ont vu leur parc évoluer de manière limitée, notamment en nombre de logements. Une commune comme ARGENT-SUR-SAULDRE, qui a une taille plus importante que les autres communes voisines en terme de population, a vu son parc de logements stagner entre 1999 et 2009.

. Les petites communes limitrophes ont donc vu leur parc de logements augmenter de manière limitée notamment à travers des petites maisons individuelles. La commune d’AUBIGNY-SUR-NERE doit donc prendre cette donnée en compte afin de réfléchir au développement de son parc de logements de façon diversifiée pour permettre le parcours résidentiel des albiniens.

85 Dents creuses

Définition : Une dent creuse est une parcelle non bâtie située entre deux parcelles bâties.

. Sur la commune d’AUBIGNY-SUR-NERE, 44 dents creuses ont été recensées. Il est important de recenser les dents creuses puisqu’elles représentent un potentiel constructible non négligeable. En plus de ces dents creuses, il apparait que plusieurs grands espaces libres se situent au cœur de l’enveloppe urbaine. Il sera important de réfléchir à l’avenir ce ces secteurs.

Source : TOPOS

86 Consommation foncière

L’analyse porte sur la consommation foncière qu’a connu la commune sur les 10 dernières années, en se basant sur les données transmises par la commune. Depuis 2004, il y a eu plus de 330 autorisations d’urbanisme déposées dont 220 pour la réalisation de nouveaux logements, 42 concernant la création d’activités ou d’équipements, et 62 pour des extensions et réhabilitations de l’existants La consommation de foncier totale à destination d’habitations a été équivalente à 21,59 ha, soit une consommation de 215 ares par année pour l’habitat. La consommation a destinations d’activités et équipements représente un total de 14,03 ha. Ces opérations ont permis la construction d’environ 251 nouveaux logements. Au regard de l’ensemble de ces données, la consommation foncière s’est portée sur une surface moyenne de 8,6 ares/logement. A noter qu’on relève une vingtaine de CUb en cours de validité.

Conclusion sur les effets de la consommation foncière à l’horizon 2025

La consommation foncière à Aubigny-sur-Nère a été relativement importante depuis 2004 en raison notamment du comblement de nombreuses parcelles libres et de la réalisation de lotissements. Il apparait que les efforts de développement d’une offre d’habitat variée doivent être poursuivis pour permettre l’accueil de tous types de populations et limiter la consommation foncière.

87 Cartographie de la consommation foncière

Zoom sur le centre

Consommation foncière à destination de logements Consommation foncière à destination d’activités / équipements

88 Fonctionnement urbain

Source : TOPOS

Source : TOPOS

89 . La commune d’AUBIGNY-SUR-NERE est caractérisée par sa composition et son fonctionnement urbain riche.

Les commerces :

. La commune possède deux grands types d’espaces de commerces. Le centre ancien propose de nombreux commerces de proximité. Ce type d’espace de commerces offre aux habitants de la commune l’essentielle pour l’achat des produits du quotidien. De plus, cette zone permet une proximité entre les albiniens puisqu’il est très facile de réaliser tous ses achats à pied. Il est important de pérenniser ce genre d’espace afin de garder un esprit convivial et un tissu social au cœur du centre ville.

. Sur la commune, on trouve également des espaces commerciaux de plus grandes ampleurs à travers des supermarchés. L’un d’eux est situé au Nord le long de la route de GIEN. L’autre se situe en face de la société Mécachrome. Ce type de commerces a également sa place dans une ville comme AUBIGNY-SUR-NERE car ils permettent de compléter les produits qui ne sont pas vendus dans les commerces de proximité du centre ville. La commune d’AUBIGNY-SUR-NERE est donc bien équipée en terme de commerces. La diversité dans les types de commerces est indépendant de la ville puisqu’ils résultent de choix stratégiques et économiques des grandes enseignes commerçantes.

Rue commerçante du centre ville Supermarché au Nord en direction de GIEN

Les autres activités économiques (les grandes entreprises) :

. La population albinienne travaille essentiellement sur la commune. Une poignée de grandes entreprises embauchent à elles seules une grande partie de la population :

-Mécachrome - Wilo intec - Butagaz -Sotomob - Risoud Précision - Berthelot - Arketib Emaumetal

Mécachrome

90 . AUBIGNY-SUR-NERE est une ville sportive au vue du nombre d’associations sportives très important. Le grand nombre d’équipements sportifs sur le ban communal justifie cette grande diversité dans les types de sports pratiqués sur la commune.

. Les principaux équipements sportifs sont le parc des sports qui regroupe à lui seul des terrains de football, rugby, basket, tennis et un boulodrome couvert . Cet espace est un équipement très important de la commune puisqu’on y retrouve deux étangs qui permettent de réaliser de belles balades à proximité du centre ville. Ce site est un poumon vert et sportif de la commune. A proximité, on y retrouve la piscine des étangs.

. La liste des équipements n’est pas exhaustif puisqu'il y a aussi un dojo, une piste de skate-board etc…

Terrain de football Etang

. La commune dispose d’autres terrains de football à proximité de l’hippodrome. L’hippodrome d’AUBIGNY-SUR-NERE permet la pratique de l’activité équine à travers une association.

La diversité des équipements sportifs au sein du cœur de ville offre aux albiniens les meilleures conditions pour exercer des loisirs et des activités sportives.

Centre équestre 91 Les équipements scolaires et culturels:

. La commune dispose d’une crèche au sein de l’école maternelle du Printemps. Il existe une autre école maternelle au sein de l’école privée de Ste Solange.

. Pour l’école élémentaire, la commune dispose de deux écoles primaires : une à l’école du Printemps et une à l’école privée Ste Solange.

. La commune n’a pas de lycée sur son territoire. Le collège Gérard Philippe et la maison familiale rurale (qui propose notamment une 4ème et une 3ème agricole) marquent la fin du parcours scolaire des albiniens sur la commune.

Ecole primaire des Grands Jardins Collège Gérard Philippe

. La commune dispose d’une bibliothèque municipale située en face de l’hôtel de ville.

. Au niveau culture, la commune est riche de son histoire et de ces expositions permanentes comme : - Le musée Marguerite Audoux. - Le mémorial Auld Alliance en souvenir de l’histoire franco-écossaise de la ville. - Salle d’honneur Pierre Rateau.

Bibliothèque municipale

92 . Les équipements scolaires (écoles maternelles, primaires et le collège) se situent dans le centre ville ou à proximité. On voit à travers la carte ci-dessous que l’essentiel de l’espace bâti se situe à moins de 500m à pied de ces équipements. Ils sont donc accessibles facilement à tous les habitants de la commune.

Ecole des grands jardins

Ecole des Printemps

Ecole Ste Solange

Collège Gérard Philippe

Maison familiale rurale

Source : TOPOS Légende :

200m 500m 93 Services et équipements divers :

. La commune a sur son ban communal un aérodrome. L’aéroclub dispose de trois avions et d’une piste de 1000m.

. Le club propose une école de pilotage mais aussi des vols d’initiation.

Aérodrome . Une maison de retraite est présente à AUBIGNY-SUR-NERE : la résidence des Augustins.

. Une salle des fêtes et de réception a été récemment ouverte à proximité du parc des sports.

Salle de réception

94 Typomorphologie urbaine

. Le centre ancien

 Occupations et usages du sol

Le centre ancien est un pôle polyvalent regroupant des habitations, des services, des équipements et des activités de type artisanat, commerce ou bureau.

 Implantation sur la parcelle

Le bâti est principalement implanté à l’alignement le long des voies de communication soit parallèlement à la voie soit perpendiculairement n’ayant donc qu’un pignon sur rue (hors carrefour). Ces alignements se réalisent soit par la présence de clôture en murs pleins en pierre soit par la façade des constructions assurant une continuité visuelle. L’implantation des bâtiments en eux-mêmes offre différentes possibilités (perpendiculaire, parallèle à la voie).

Alignement de constructions  Les toitures :

Le bâti ancien se définit par son caractère groupé, la cohérence des volumes simples aux toits à deux pentes et une certaine harmonie des couleurs et des matériaux utilisés. On retrouve parfois des enchevêtrements de toitures marquant la forte densité du bâti. La pente des toitures est comprise entre 35 et 45°. Les toitures sont recouvertes de tuiles ou d’ardoises.

95  Les percements :

Ils sont conçus dans un souci d’harmonie (rythme et dimension). Malgré des variations dans les encadrements, les moulures, les formes, les percements ont toujours gardé une homogénéité de proportions dans le type de fenêtres et de fermetures utilisées. Les baies sont rectangulaires et le plus souvent plus hautes que larges. Les fenêtres sont à deux vantaux, les menuiseries se caractérisent par une division en trois carreaux par ouvrant.

 Les clôtures:

Les limites entre l’espace public et l’espace privé sont peu marquées puisque la grande majorité du bâti du centre bourg se situe directement en limite d’emprise publique.

 Hauteur des constructions :

Les constructions les plus anciennes sont de type R+1+C soit environ 9 mètres au faitage et 7 mètres à l’égout de toiture. Les constructions les plus récentes sont elles de type R+C soit 7 mètres au faitage et 4 mètres à l’égout de toiture. Le centre ancien est également concerné par plusieurs ensembles résidentiels de type immeubles.

96 . Les lotissements

 Occupations et usages du sol

Les différents lotissements situés sur la commune accueillent le même type de constructions. La majeure partie des constructions sont à usage d’habitations. De façon plus anecdotique, on retrouve des équipements publics et/ou d’intérêt collectif comme les structures éducatives ainsi que des commerces. Les constructions sont réalisées en parallèle de la voie.

 Implantation sur la parcelle :

Les habitations ont fait l’objet d’un cahier des charges très précis. De ce fait, les constructions sont systématiquement réalisées en recul de la voie et des emprises publiques. Le recul moyen est compris entre 5 et 15 mètres Concernant les reculs des limites séparatives, elles peuvent avoir une façade sur limites séparatives. En cas de recul, ce dernier est de 3 mètres minimum.

Implantation des constructions

 Les toitures :

Le bâti se définit par son caractère homogène, la cohérence des volumes simples aux toits à deux pentes et une certaine harmonie des couleurs et des matériaux utilisés. La pente des toitures des bâtiments principaux est comprise entre 35 et 45°. Les toitures sont en général recouvertes de tuiles. Elles sont généralement plates lorsqu’ils s’agit de petits immeubles.

97  Les percements :

Ils sont conçus dans un souci d’harmonie (rythme et dimension). Les formes et les percements ont toujours gardé une homogénéité de proportions dans le type de fenêtres et de fermetures utilisées. Les baies sont rectangulaires et le plus souvent plus hautes que larges.

 Les clôtures:

La séparation de l’espace public et de l’espace privé est réalisée par des végétaux, tantôt sous forme de haies denses, tantôt par des essences moins occultantes. Dans certains cas il n’y a aucune séparation visuelle entre les deux.

 Hauteur des constructions :

Les constructions sont de type R+C soit 8,5 mètres au faitage et 4,5 mètres à l’égout de toiture. Les petits immeubles sont souvent limités à R+6.

98 Patrimoine

. Les matériaux de construction dans l’habitat sont homogènes et principalement issus de ressources locales.

La pierre:

. La pierre, taillée ou en moellon, est utilisée du Moyen Age au début du 20e siècle.

. Le moellon de silex est utilisé pour le gros œuvre. Il est hourdé avec un mortier mélangé de terre et de chaux. (Hourder: Terme de maçonnerie. Faire un ouvrage grossier et sans enduit.)

. La pierre calcaire est utilisée pour les encadrements, les corniches, les chaînages et les lucarnes. Caractéristique d’un habitat cossu, elle est principalement utilisée dans les constructions d’exception. A partir du 19e siècle, elle se généralise pour les encadrements.

. Le grès noir de Vailly est également utilisé, dans une moindre mesure, pour les chaînages d’angle et les encadrements.

Encadrement en pierre calcaire, 8 avenue du Gal Leclerc. Contrefort de l’Eglise Saint Martin avec emploi du gré noir

99 Le bois:

. A AUBIGNY-SUR-NERE, on observe 4 types de mise en œuvre du pan de bois: à quadrillage oblique, en croix de Saint-André, à grille et à cadre.

En croix de St André A grille A quadrillage oblique

Leur répartition se distingue dans le cœur historique:

- En façade sur rue, le pan de bois en croix de Saint-André domine, suivi à parts égales des pans de bois à grille et à quadrillage oblique. Le pan de bois à cadre est minoritaire.

- Pour les façades sur cour, le pan de bois à grille domine largement.

- Aucune façade sur cour ne possède de pans de bois à quadrillage oblique. Ce mode de construction, à la fois plus résistant et plus onéreux semble revêtir une dimension « ostentatoire » réservé aux parties visibles.

Place Adrien Arnoux, regroupe tous les styles de maisons en pans de bois.

100 La brique:

. L’utilisation de la brique débute au 16e siècles, pour les hourdis des maisons à pans de bois. Aux 17e et 18e siècles, elle permet également de souligner les lignes d’architecture.

Utilisation de la brique pour le gros œuvre, Maison bourgeoise, 4 rue du Pont Beaumont. 18 rue Cambournac.

. Au 19e siècle, la brique rouge industrielle se systématise. On la rencontre tant dans l’habitat ouvrier que dans l’architecture bourgeoise du Bourg. . La brique industrielle caractérise l’habitat postérieur aux années 1850. Elle est utilisée de façon marginale pour les encadrements et corniches. Pour les constructions les plus cossues, elles alternent avec des assises de pierre calcaire créant ainsi un jeu de polychromie décorative.

Polychromie décorative (brique + pierre calcaire), Encadrements en brique, 1 rue du Général Leclerc rue du Général De Gaulle

101 La couverture :

. Les matériaux les plus courants sont la petite tuile plate, en terre cuite, teinte rouge vieilli et l’ardoise. La tuile mécanique, peu employée, caractérise l’architecture des années 1930-1940. Aucune couverture végétale ne subsiste en ville.

102 Les édifices classés:

1. Eglise de Saint-Martin (classée en 1862)

2. Le Château (classé en 1862)

3. Maison François Ier (classée en 1915)

Maison François Ier

Eglise de St Martin Le château

Localisation des édifices 103 Les édifices Inscrits: (inscription par arrêté du)

1. Maison dite Bourdoiseau (02/07/1997)

2. Maison dite du Bailli (04/12/1925 et 13/07/1926)

3. Maison dite de Saint-Jean (19/02/1926)

4. Maison dite des Dames (19/02/1926 et 23/11/1982)

Maison dite du Bailli

Maison dite Bourdoiseau

Maison dite des Dames

Maison dite de St Jean

104 Les édifices Inscrits: (inscription par arrêté du)

5. Maison dite de Jeanne d’Arc (19/02/1926)

6. Fortification , Mail Guichard (19/02/1926)

7. Maison, 6 rue Porte Sainte-Anne (19/02/1926)

8. Maison, rue Pousse-panier (29/04/1965)

9. Hôtel, 14 rue Cambournac (20/01/2006)

Hôtel, 14 rue Cambournac

Maison dite de Jean D’arc Fortification, Mail Guichard Maison, 6 rue Porte Ste Anne

Maison rue Pousse-panier 105 Bilan FFOR

. Forces: • Une forte densité de construction dans le Bourg, regroupant habitat, services et commerces de proximité. • Une grande diversité dans les types d’habitat. • Un patrimoine architectural important. • Un environnement naturel remarquable et entretenu (les berges de la Nère et ses sentes piétonnes). • Une commune bien équipée (commerces, équipements publics et services). • Des atouts touristiques (Château, patrimoine architectural, Fêtes franco-écossaises…). • Une vitalité sociale importante (associations sportives et culturelles nombreuses). • Une agriculture toujours présente.

. Faiblesses • Risque technologique (BUTAGAZ). • La RD 940, route classée à grande circulation (nuisances sonores et pollutions atmosphériques) • Une population vieillissante et en recul.

. Opportunités: • Permettre une densification des parties actuellement urbanisées. (remplissage des dents creuses). • Préserver les espaces naturels et boisés avec un zonage particulier (Conserver un cadre de vie accueillant). • Maintenir l’activité agricole et permettre son développement par un zonage et un règlement spécifique. • Réfléchir à l’urbanisation afin de limiter l’impact sur le paysage. • Réfléchir aux futures constructions à usage d’habitat face au phénomène de desserrement des ménages. • Desserte de la RD940 par un nouveau barreau routier. • Une population vieillissante source de création d’emplois dans le domaine des services à la personne.

. Risques • Perte de surfaces agricoles et boisées. • Anticiper les problèmes de stationnement. • Anticiper le phénomène de desserrement des ménages.

106 Paramètres sensibles

. Les Plans de Prévention des Risques (PPR)

Plans Bassin de risque Prescrit le Enquêté le Approuvé le

PPRn Inondation – Par - 20/12/2005 - - ruissellement et coulée de boue

PPRn Mouvement de terrain – - 20/12/2005 - - Tassements différentiels

PPRt Risque Industriel – Effets de PPRT (18) Le 25/06/2009 - surpression et effets thermiques Butagaz 01/04/2014

Source : prim.net

. La commune est concernée par des risques naturels et technologiques majeurs. La présence de 2 PPRN et 1 PPRT en est la preuve. Plusieurs arrêtes de catastrophes naturelles ont été pris sur la commune (cf. tableau ci- dessous). . Les catastrophes naturelles

Type de catastrophe Début le Fin le Arrêté du Sur le JO du

Tempête 06/11/1982 10/11/1982 30/11/1982 02/12/1982

Mouvements de terrain 01/05/1989 31/08/1993 27/05/1994 10/06/1994 consécutifs à la sécheresse

Inondations et coulées de boue 21/08/1996 21/08/1996 21/01/1997 05/02/1997

Inondations et coulées de boue et 25/12/1999 29/12/1999 29/12/1999 30/12/1999 mouvements de terrain

Inondations et coulées de boue 13/03/2001 14/03/2001 27/04/2001 28/04/2001

Mouvements de terrains différentiels consécutifs à la 01/02/2002 31/12/2002 25/08/2004 26/08/2004 sécheresse et à la réhydratation des sols

Source : prim.net

107 . Risques naturels

Risque d’inondation par remontée de nappe

. La commune est concernée par le risque d’inondation par remontée de nappe phréatique. Le risque se localise essentiellement le long de la Nère qui traverse la commune du Nord-ouest au Sud- est en passant par le centre urbain.

Source : DDT18

Risque de retrait et gonflement des argiles

. Le risque de retrait et gonflement des argiles concerne la commune. L’aléa est essentiellement faible sur l’ensemble du ban communal. Il peut être moyen de façon ponctuel sur le territoire.

. Le phénomène de retrait-gonflement de certaines formations géologiques argileuses affleurantes provoquent des tassements différentiels qui se manifestent par des désordres affectant principalement le bâti individuel.

Source : DDT18

108 Risque de feu de forêt

. AUBIGNY-SUR-NERE est une commune composée de plusieurs espaces boisés. Ces espaces boisés sont concernés par le risque de feu de forêt.

Source : DDT18

Les coulées de boue

. La commune est concernée par le risque de ruissellement et coulées de boue.

Source : DDT18 109 Risque sismique

. En France, le risque sismique n’est pas nul. Le Sud du département du Cher est concerné par un aléa faible.

. La commune d’AUBIGNY-SUR-NERE est concernée par un aléa très faible.

Source : DDT18

110 . Risques technologiques

Plan de Prévention des Risques Technologiques de Butagaz

. La carte des aléas représente les différents niveaux d’aléas en tout point du périmètre d’exposition au risque, engendrés par les effets thermiques et de surpression pouvant être générés en cas d’accident au sein de l’établissement BUTAGAZ. . Le Plan de Prévention des Risques Technologiques, approuvé le 01/04/2014, est annexé au présent Plan Local de l’Urbanisme .

111 Risques liés aux Transports de Matières Dangereuses (TMD) hors hydrocarbures

. AUBIGNY-SUR-NERE est concernée par le risque TMD notamment sur l’axe RD 940 qui relie BOURGES et GIEN.

Source : DDT18

Risques liés aux Transports de Matières Dangereuses (TMD) d’hydrocarbures liquides et gazeux

Source : DDT18

112 Risques liés aux Transports de Matières Dangereuses (TMD) ferroviaire

. La commune possède une voie ferrée qui peut transporter des matières dangereuses bien que la gare de passager soit désaffectée ainsi que la voie ferrée.

Source : DDT18

113 . Risques de pollution sonore

. Le bruit est un ensemble de sons non désirés. Ce . Cette nuisance peut avoir des répercussions sur phénomène acoustique qui perturbe le milieu sonore la santé, d’une part de l’appareil auditif et d’autre a souvent un caractère accidentel. part sur l’état général provoquant différents symptômes (notamment insomnie et stress). . L’unité de mesure est le décibel (dB). . Les transports terrestres sont déterminés par les . Le bruit peut avoir plusieurs origines : habitants comme source majeure de bruit dans l’environnement urbain avec l’activité industrielle et - La circulation automobile, qui est de loin la plus le voisinage. importante, et la circulation terrestre en générale (route et chemin de fer). . L’article L.571-10 du code de l’environnement (loi sur le Bruit du 31 décembre 1992) exige le - Le bruit des transports aériens. recensement et le classement des voies de circulation terrestres existantes en fonction du - Les bruits de voisinages. trafic et de leurs caractéristiques sonores par le préfet du Cher. . La RD 940 est classée catégorie 3, soit un couloir de nuisances sonores de 100m de part et d’autre du . Une voie ferrée traverse la commune mais elle bord de la chaussée en dehors des espaces est désaffectée. actuellement urbanisées et de 30m au sein de l’espace bâti existant.

Source : DDT18 114 Périmètre de captage de la Théau

Périmètre de protection immédiate

. Il correspond aux parcelles 323, 324 et 326 de la section BK d’AUBIGNY-SUR-NERE.

Périmètres de protection rapprochée (PPR1 et PPR2)

. Il y a deux périmètres de protection rapprochée. Le périmètre (PPR1) contenant les forages a les contraintes les plus fortes pour favoriser la protection de la ressource.

. Il n’a y pas de périmètre de protection éloigné. Les prescriptions pour chaque zone seront annexées au PLU.

Source : PAC

115 Les installations classées

Les installations classées soumises à autorisation sur l'emprise de la commune sont les suivantes :

-Société BUTAGAZ SAS sise route d'Ennordres. Compte tenu de ses activités et des installations classées exploitées, cet établissement est soumis au régime de l'autorisation avec servitudes et relève du seuil haut du classement SEVESO pour la rubrique 1412 (stockage en réservoirs manufacturés de gaz inflammables liquéfiés) de la nomenclature des installations classées.

-MECACHROME France sise 27-49 avenue E. Casella (travail mécanique des métaux et alliages).

- SOTOMOB sise 53 avenue de l'Hippodrome (travail du bois ou matériaux combustibles analogues).

- CDC SAULDRE ET SOLOGNE sise Les Gorgeots (déchetterie).

116 Synthèse

Les risques, qu’ils soient naturels ou technologiques, sont pris en compte dans le projet urbain d’AUBIGNY-SUR-NERE. De plus, il faut signaler que la commune est dotée d’un Plan Communal de Sauvegarde (PCS) afin que la réponse de la mairie et des secours face aux risques soient la mieux organisée possible.

117 Servitudes d’Utilité Publique (SUP)

118 119 120 121 Réseaux et services publics

Réseau d’eau potable

. Le réseau d’eau potable est géré par la société VEOLIA EAU située à VIERZON.

. Il y a deux captages d’eau potable sur la commune. Le captage du Portal qui ne sera plus en service en fin d’année et le forage de la Théau.

. En ce qui concerne les châteaux d’eau, la commune est reliée au château d’eau des Naudins (capacité de 1 200m3). Le château d’eau des Huguenots sera abandonné en fin d’année.

Assainissement

. Le gestionnaire du réseau d’assainissement est VEOLIA EAU.

. La station d’épuration du Moulin des Filles avec un réseau séparatif. Il y a un projet d’extension sur cette station d’épuration. Sur le secteur du domaine d’Aubigny l’assainissement se réalise via un réseau unitaire à travers le lagunage des Miots. Il est fait état d’une certaine surcharge hydraulique récurrente de la station, induisant des problèmes de déversements. Travaux et investigations doivent être engagés afin de réduire les eaux claires du système d’assainissement, et une réflexion sur une éventuelle nouvelle station devra être menée.

. Le zonage d'assainissement dont la délibération après enquête publique date du 14 octobre 2002, indique une zone d'assainissement collectif. Le Schéma Directeur d’Assainissement est actuellement en cours de révision.

. La commune possède deux systèmes d'épuration collectifs : * de type boues activées d'une capacité 5650 équivalent-habitants qui rejette les eaux traitées dans la Nère; * de type lagune d'une capacité 300 équivalent-habitants qui rejette les eaux traitées dans la Nère.

. La commune d’AUBIGNY-SUR-NERE a mis en place un Service Public d'Assainissement Non Collectif (SPANC) par le biais de la communauté de communes Sauldre et Sologne.

122 Déchets

. La gestion du ramassage des ordures ménagères est une compétence de la Communauté de Communes Sauldre et Sologne.

. Le tri sélectif est utilisé sur la commune d’AUBIGNY-SUR-NERE. Les ordures ménagères sont ramassées une fois par semaine ainsi que les déchets recyclables.

. En ce qui concerne les déchets encombrants, le ramassage est réalisé par les services municipaux de la Mairie deux fois par an (mars et septembre).

. Deux déchetteries sont répertoriées sur la commune d‘ AUBIGNY-SUR-NERE :

- Société SITA Centre Ouest «Les carrières de Chasseigne» IC n° 6697 soumise à autorisation pour station de transit de déchets ménagers et assimilés - Communauté de Communes Sauldre et Sologne «Les Gorgeots» IC n° 6733 déchetterie soumise à autorisation.

. Les déchets sont traités au centre d’incinération de GIEN.

Electricité

. Le gestionnaire du réseau d’électricité est ERDF situé à BOURGES, ainsi que le SDE 18.

123 Commerces et services

Équipement des ménages et alimentation : Services: •3 supermarchés •1 trésorerie •2 grandes surfaces de bricolage •1 pôle emploi •2 épiceries •1 gendarmerie •7 boulangeries •7 banques •5 boucheries – charcuterie •2 services de pompes funèbres •1 poissonnerie •1 bureau de poste •1 librairie, papeterie, journaux •12 unités de réparation auto et de matériel agricole •6 magasins de vêtements •2 contrôles techniques •3 magasins d’équipements du foyer •1 école de conduite •2 magasins de chaussures •4 fleuristes •2 magasins d’électroménager •9 coiffeurs •1 magasin de meubles •3 vétérinaires •2 magasins d’articles de sport •4 agence de travail temporaire •2 horlogeries bijouteries •13 restaurants Enseignement : •6 agences immobilières 1 école maternelle avec une cantine •3 teintureries, blanchisseries 2 écoles élémentaires avec une cantine •4 instituts de beauté 1 collège avec une cantine (585 élèves) •Artisans en bâtiment 1 lycée technique avec internat •5 maçons 1 centre de formation des apprentis •9 menuisiers, charpentiers, serruriers •6 plombiers, chauffagistes Santé •3 électriciens •6 médecins •1 entreprise générale du bâtiment •3 chirurgiens dentistes •6 infirmiers Loisirs, tourisme, transports •7 kinésithérapeutes •1 piscine couverte •2 opticiens •1 boulodrome •1 orthophoniste •5 cours de tennis •2 pédicures podologues •1 centre équestre •1 hébergement pour personnes âgées (105 places) •1 stade d’athlétisme •1 services de soins à domicile pour personnes âgées •7 terrains de jeux •2 hébergements pour personnes handicapées (45 places) •1 gymnase •1 centre de travail protégé (45 places) •2 taxis •3 hôtels (37 chambres) Source : INSEE •1 camping (101 emplacements) •1 point informations touristiques

124 Analyse socio-démographique

. Evolution démographique

L’évolution démographique d’AUBIGNY-SUR-NERE a vu deux périodes distinctes :

- Une période de croissance modérée entre 1968 et 1999. Sur cette période la population n’a pas cessé d’augmenter avec une croissance moyenne par an de +0,4%/an.

- Une période de baisse de la population entre 1999 et 2013. La diminution entre 1999 et 2013 représente une légère décroissance – 0,16%/an. Cette baisse est marquante dans le sens où elle fait suite à une période de croissance démographique interrompue depuis la fin de la seconde guerre mondiale.

Source : INSEE RGP 2009

. En comparant l’évolution démographique communale avec l’évolution cantonale et départementale, il apparaît que la fin de la croissance démographique en 1999 se retrouve également au niveau cantonal. Il faut souligner que le canton d’AUBIGNY-SUR-NERE comprends 4 communes et AUBIGNY-SUR-NERE influe très largement sur la croissance du canton au vu du nombre important d’habitants résidants sur la commune. Au niveau départemental, la fin de la croissance démographique s’est amorcée dès 1990. La cassure dans la croissance démographique d’AUBIGNY-SUR-NERE n’est donc pas un phénomène propre à la commune.

125 . Comparaison de la croissance annuelle de la population entre 1990 et 2009 à 3 échelles différentes :

- AUBIGNY-SUR-NERE : +0,06%/an - Canton : +0,03%/an - Département du Cher : -0,2%/an

Source : INSEE RGP 2009

. Variation des indicateurs démographiques

. L’étude des soldes naturel et migratoire permet de réaliser une analyse plus fine de l’évolution démographique. Le solde migratoire constitue par ailleurs un bon indicateur de l’attractivité d’une commune.

Solde naturel : différence entre le nombre de naissances et le nombre de décès pendant une période donnée. Solde migratoire : différence entre le nombre de personnes arrivant sur le territoire communal et celles qui le quittent.

126 Source : INSEE RGP 2009

. L’analyse de la variation des indicateurs démographiques permet d’affiner l’étude sur l’évolution démographique de la commune.

C’est ainsi que l’on constate que le solde migratoire de la commune a été un facteur déterminant dans l’évolution démographique.

Sur la période 1968-1975, le solde migratoire est nettement supérieur au solde naturel ce qui permet à la commune d’avoir une croissance démographique significative.

A partir de la période 1975-1982, le solde migratoire a été plus faible et il n’a pas bien compensé un solde naturel de plus en plus faible. Ce solde naturel faible est caractéristique des populations vieillissantes. Le solde migratoire était stable sur ces périodes (1982-2009) mais il ne permettait pas l’accueil de jeunes ménages qui auraient permis une croissance du solde naturel.

127 . Evolution de la structure de la population

. L’analyse de l’évolution des effectifs de chaque tranche d’âges entre 1999 et 2009 permet d’étudier les mouvements démographiques structurels récents de la commune et de les comparer avec ceux du canton et du département.

Variation des tranches d’âges de la commune 25

20

15 1999 10 2009

5

0 0-14 ans 15-29 ans 30-44 ans 45-59 ans 60-74 ans 75 ans et +

Source : INSEE RGP 2009

. Il ressort très nettement que les tranches d’âges situées entre 0 et 44 ans sont en baisse. La tranche d’âges 45-59 ans est en augmentation et représente la prochaine génération des tranches d’âges supérieures à 60 ans.

. La tranche d’âges des 75 ans et plus a très fortement augmenté. Cette forte augmentation cumulée à une baisse des tranches d’âges les plus jeunes montrent très clairement que la population d’AUBIGNY-SUR- NERE vieillit.

128 Variation des tranches d’âges dans le Cher 25

20

15 1999 10 2009

5

0 0-14 ans 15-29 ans 30-44 ans 45-59 ans 60-74 ans 75 ans et +

Source : INSEE RGP 2009

. A l’échelle départementale, on retrouve ce phénomène de vieillissement de la population. Les tranches d’âges inférieures à 45 ans sont en diminution et celles supérieures à 45 ans sont en augmentation. Ce phénomène se retrouve également à l’échelle nationale.

129 . L’indice de jeunesse

. L’indice de jeunesse correspond au nombre de jeunes de 0 à 19 ans divisé par celui des personnes de 60 ans et plus. Plus l’indice est élevé, plus la population est jeune. Plus l’indice est faible, plus la population est âgée.

. L’indice de jeunesse d’AUBIGNY-SUR-NERE (0,6) est égal à celui du canton, ce qui n’est pas étonnant au vu du poids statistique d’AUBIGNY-SUR-NERE sur le canton.

. L’indice de jeunesse de la commune est inférieur à celui du département du Cher. On se rend compte que le département du Cher et la commune d’AUBIGNY-SUR-NERE ont un indice nettement plus faible qu’au niveau national. La France étant un pays vieillissant, avec un indice de jeunesse de 1,2 ; le département du Cher et la commune d’AUBIGNY-SUR-NERE sont très vieillissants et l’attractivité des communes pour attirer des jeunes ménages actifs est une problématique indéniable.

130 Part des plus de 60 ans par commune

Source : INSEE RGP 2009

. La part des plus de 60 ans d’AUBIGNY-SUR-NERE représente plus de 30% de la population communale. Cette forte proportion n’est pas propre à la commune. On voit qu’a l’échelle supra-communale, les communes situées du romorantinais jusqu’à l’Est du Cher en passant par le Nord du département, ont des proportions des plus de 60 ans de l’ordre de 30% de leur population communale.

131 . Evolution de la taille des ménages

L’évolution démographique communale a un impact sur la taille des ménages.

La tendance au niveau national est à la baisse du nombre moyen de personnes par logement. Différents phénomènes permettent d’expliquer ce constat :

- L’augmentation du nombre de familles monoparentales - Le vieillissement de la population - Le phénomène de desserrement familial (départ des jeunes du foyer familial lors de l’entrée dans la vie étudiante ou active).

Source : INSEE RGP 2009

. Ce phénomène de diminution du nombre de personnes dans un ménage se retrouve sur la commune d’AUGBIGNY-SUR-NERE. Il y a en moyenne, aujourd’hui, environ 2 personnes par ménages dans la commune.

132 Prévisions démographiques

Des prévisions de développement démographique peuvent être établies pour la commune d’AUBIGNY- SUR-NERE. Ces scénarios sont des hypothèses.

Le premier scénario se base sur le taux de croissance annuel moyen, propre à la commune d’AUBIGNY-SUR-NERE, calculé sur la période 1968-2013 (soit +0,22%/an). Dans ce cas, la commune accueillerait 5 989 habitants en 2030, soit 220 habitants supplémentaires. Avec une moyenne de 2,1 personnes par logement, il faudrait construire environ 105 logements d’ici 2030.

Le deuxième scénario se base sur le taux de croissance annuel moyen, propre à la commune d’AUBIGNY-SUR-NERE, calculé sur la période 1999-2013 (soit -0,16%/an). Dans ce deuxième cas, la commune de d’AUBIGNY-SUR-NERE compterait 5 614 habitants en 2030, soit 155 habitants en moins.

Le troisième scénario se base sur le taux de croissance annuel moyen, propre au canton d’AUBIGNY- SUR-NERE, calculé sur la période 1990-2009 (soit +0,03%/an). Dans ce troisième cas, la commune compterait 5 798 habitants en 2030, soit 29 habitants en plus. Avec une moyenne de 2,1 personnes par logement, il faudrait construire environ 15 logements d’ici 2030.

Source : INSEE RGP 2009

133 Synthèse

La commune d’AUBIGNY SUR NERE voit sa population diminuer et vieillir depuis quelques années. Ce phénomène, qui n’est pas propre à la commune, doit nourrir le projet communal afin d’apporter une réponse en favorisant l’accueil de population sur de plus petits terrains et ainsi être attractif aux yeux des jeunes ménages.

Le développement de l’activité économique sur la commune sera également le moteur d’une population qui se renouvelle. Des zones dédiés à ces activités devront faire partie des réflexions sur le projet.

Le vieillissement de la population doit aussi être abordé comme une opportunité économique avec la création d’emplois liés aux services à la personne.

134 Analyse de l’habitat

. Évolution du parc de logements

Croissance de construction et croissance démographique

L’analyse du parc de logements et de son évolution va permettre de déterminer la façon dont le parc a réagi face à l’évolution démographique.

1968/75 1975/82 1982/90 1990/99 1999/09

Croissance RP + 193 + 247 + 123 + 215 + 186

Croissance RP + 11% + 12% + 5,6% + 9,3% + 7,3% %

Croissance RP moyenne/an 27/an 35/an 15/an 24/an 19/an

Croissance de la population + 226 + 132 + 203 + 104 - 28

Croissance de la population + 4,3% + 2,4% + 3,6% + 1,7% - 0,47% %

Source : INSEE RGP 2009

. L’analyse de ce tableau met en avant une cohérence entre l’évolution de la population et l’évolution du nombre de résidences principales. Cependant, entre 1999 et 2009, il ressort clairement une anomalie avec une augmentation du nombre de résidences principales et une perte de population. Ce phénomène est lié pour une bonne partie au desserrement des ménages mais aussi à l’augmentation du nombre de logements vacants sur la commune.

135 Evolution de la construction de résidences principales et de la population

Source : INSEE RGP 2009

. L’évolution de la construction de résidences principales a été cohérente avec l’évolution de la population jusqu’en 1999. On voit à travers ce graphique la forte baisse de la taille des ménages au niveau de la commune. Il y a pratiquement une personne en moins par ménage entre 1968 et 2009. Ce phénomène devra être pris en considération dans le projet de développement démographique mais aussi dans le développement du parc de logements.

136 . Catégories et types de logements . La part des maisons sur le parc de logements représente environ 82%. Le nombre de maisons a augmenté de 4% entre les deux périodes.

. Concernant les appartements, ils représentent 17% du parc et ont évolué d’environ 41%. Il est important que le parc de logements soit diversifié.

Source : INSEE RGP 2009

Source : INSEE RGP 2009

. Les résidences principales ont vu une croissance de + 7,3% sur la dernière période. Il faut noter la diminution du nombre de résidences secondaire à hauteur de – 20%. . Le nombre de logements vacants augmente entre 1999 et 2009. Cette augmentation représente une hausse de 8%, soit 16 logements vacants en plus. Ces 203 logements vacants représentent 6,6% du parc de logements d’AUBIGNY-SUR-NERE. Il est importante de souligner qu’une OPAH est menée depuis deux ans, mais que son impact est très limité, un seul dossier ayant été accepté pour l’année 2013. De plus, une grande partie de ces logements vacants sont situés au dessus des commerces en rez-de-chaussée. Ils ont fréquemment été transformés en réserves sans déclassification.

137 . Calcul du «point mort»

Tous les logements construits ne permettent pas d’augmenter la population d’un territoire, certains permettent de compenser d’autres phénomènes :

- L’augmentation du nombre de ménages à population égale, due au vieillissement de la population et à l’évolution des structures familiales, c’est ce qu’on appelle le phénomène de desserrement. - La variation du nombre de résidences secondaires et de logements vacants. - Le renouvellement du parc de logements démolis, changeant d’usage ou restructurés, qui absorbe une part de la construction neuve. Le point mort est le seuil minimal de logements à réaliser pour maintenir le niveau démographique communal sur une période donnée, c’est à dire pour ne pas perdre de la population. Cet indice prend en compte les phénomènes précédemment exposés.

Résidences Résidences Logements Total Constructions Taille des Années Population principales secondaires vacants logements neuves ménages

1999 2523 194 187 2904 / 5907 2,3

2009 2709 157 203 3069 / 5879 2,1

Variation 186 -37 16 165 280 -28 / 99-09

Source : INSEE RGP 2009

. Le point mort calculé à partir du tableau donne la valeur positive de 384. Aucun effet . Cette valeur indique que sur les 280 démographique logements construits ou issus de changements de destination, il a manqué la construction de 104 logements. Les 280 logements construits n’ont pas été suffisants pour absorber les différents phénomènes sociologiques et de variation du parc afin d’avoir une croissance démographique.

138 . Analyse des logements vacants

Le parc de logements vacants suscite un grand intérêt car il peut constituer une réponse à une part non négligeable des besoins en logements, à une époque où un grand nombre de ménages ont du mal à se loger. La vacance joue un rôle déterminant dans le fonctionnement du parc de logements car elle conditionne l’offre disponible à un moment donné, c’est pourquoi un minimum de vacance est indispensable.

Mais le dénombrement et le repérage des logements vacants restent des exercices mal maitrisés, rendant difficile l’évaluation du nombre de logements qu’il serait possible de mobiliser pour accroitre l’offre.

Définition de l’INSEE :

Un logement vacant est un logement inoccupé se trouvant dans l'un des cas suivants : - proposé à la vente, à la location ; - déjà attribué à un acheteur ou un locataire et en attente d'occupation; - en attente de règlement de succession ; - conservé par un employeur pour un usage futur au profit d'un de ses employés ; -gardé vacant et sans affectation précise par le propriétaire (exemple un logement très vétuste...).

Pour qu’elle soit pertinente, l’analyse des logements vacants doit :

- Vérifier la véracité du taux de vacance - Effectuer un repérage - Identifier les raisons de cette vacance par une prospection de terrain

Si l’analyse fait ressortir des possibilités de réemploi des logements vacants existants pour renforcer l’offre, des actions peuvent être définies . Il peut s’agir :

- De la mise en place de taxes (Taxe sur les Logements Vacants ou Taxe d’Habitation sur les Logements Vacants). - D’une information des propriétaires concernant l’obtention de subventions pour la réhabilitation des logements afin de faciliter leur remise sur le marché

139 . Statuts d’occupation des résidences principales

Source : INSEE RGP 2009

. L’occupation des résidences principales est dominée par les propriétaires. Il est intéressant d’observer le nombre important de locataires. En effet, les locataires représentent pratiquement 40% du parc de logements. Sur ces 40% de logements loués, 50% sont des logements HLM ou loués vides. Cette diversité dans l’offre de logements est importante car elle permet d’assurer le parcours résidentiel des habitants d’AUBIGNY-SUR-NERE.

140 . Taille des résidences principales

. Les résidences principales supérieures à 4 pièces dominent largement le parc de logements sur la commune. Ils représentent environ 64% du parc.

. La part des logements de petites tailles est tout de même important. En effet, les logements inférieurs à 3 pièces représentent environ 12% du parc.

Source : INSEE RGP 2009

141 Analyse économique et sociale

. Structure de la population active

. Définition de la population active : la population active regroupe la population active occupée (appelée aussi « population active ayant un emploi ») et les chômeurs.

. Définition du taux d’activité : le taux d’activité correspond au rapport de la population active d’une commune sur sa population de plus de 15 ans.

Source : INSEE RGP 2009

. La part des actifs a augmenté sur la période 1999-2009. Il est intéressant de noter la baisse du taux de chômage sur la commune. Cette diminution de 3,1 points est une tendance qui ne se retrouve pas à l’échelle nationale. Il faut cependant relativiser ce chiffre puisque la baisse de population entre les deux périodes peut laisser penser que certaines personnes au chômage ont trouvé un emploi dans une autre commune.

142 . Lieu de travail

. Le nombre d’albiniens travaillant sur la commune a augmenté sur la dernière période (+1%). Cette augmentation est malgré tout moins importante que l’augmentation du nombre d’albiniens travaillant dans une autre commune (+13%).

. Le nombre d’albiniens travaillant dans une autre commune dans le Cher ou dans un département limitrophe est en augmentation. Les habitants de la commune sont donc très mobiles.

Source : INSEE RGP 2009

Source : INSEE RGP 2009

143 . Structure socio-professionnelle

. La structure de l’emploi sur la commune est dominée par des albiniens ayant un emploi stable (fonctionnaires et CDI) à hauteur de 74%.

Source : INSEE RGP 2009

144 Synthèse

La commune d’AUBIGNY SUR NERE est dotée de nombreux logements sociaux. La commune doit réfléchir à proposer des terrains plus petits afin d’inciter les moins aisés à acheter et permettre aux jeunes ménages et aux jeunes albiniens de rester sur la commune. Il est en effet important de pouvoir offrir des possibilités d’installation ou de premier achat sur la commune afin de conserver les plus jeunes mais aussi réduire l’utilisation des véhicules automobiles en laissant partir de nombreux ménages sur les communes voisines. AUBIGNY SUR NERE bénéficie de nombreux commerces et d‘équipements pour satisfaire aux besoins de tous les ménages.

145 Enjeux

Milieu physique : . AUBIGNY-SUR-NERE s’inscrit dans une topographie marquée par la présence d’un plateau agricole et d’espaces boisés situés sur les limites communes Nord et Sud-ouest. La commune est traversée par la Nère du Nord-ouest jusqu’au Sud-est. La rivière traverse le centre urbain de la commune.

. La topographique communale est peu marquée et influence donc peu le développement de la commune.

Paysage naturel et agricole: . Le paysage naturel est marqué par une topographie plutôt plane et ne représente pas une contrainte au développement de la commune. L’espace agricole offre des grandes vues ouvertes au vue de la topographie plutôt plane. . Quant aux exploitations agricoles, elles participent fortement au façonnement des paysages. Il est important de maintenir une activité agricole afin que la diversité des cultures et de l’occupation des sols soit préservée. . Le paysage lié à la Nère est riche par sa diversité offrant une zone humide et des espaces bocagers.

Paysage urbain : . Le paysage urbain d’AUBIGNY-SUR-NERE est caractérisé par sa diversité architecturale. La partie ancienne du centre ville est marquée par une architecture typique liée à l’histoire franco-écossais de la commune. Les extensions récentes, installées au sein de l’espace urbanisé n’ont pas toutes gardé d’éléments architecturaux typiques de la commune. . Le centre ville est marqué par une forte densité ainsi qu’une trame viaire étroite, ses limites sont facilement identifiables. Les extensions urbaines récentes d’AUBIGNY-SUR-NERE se sont réalisées sur les parties extérieures de l’enveloppe urbaine sous forme de lotissements pavillonnaires. L’essentiel de ces extensions récentes s’est réalisé sur de l’espace agricole. Les transitions paysagères sont souvent inexistantes. . L’espace viaire de la commune est marqué par la présence de nombreuses places de stationnement dans le centre ville. Les rues étroites ont obligé la mairie à avoir une grande réflexion sur cette thématique.

Démographie : . L’évolution démographique se traduit par une perte d’habitants depuis 1999. Cette diminution est en partie liée à l’activité économique, au vieillissement de la population et à l’offre du parc de logements des communes voisines qui s’est développé. . La commune doit mener une réflexion sur une offre de logements à destination des jeunes mais également des personnes âgées et des ménages actifs. En effet, une réflexion sur la volonté d’assurer le parcours résidentiel sur la commune doit être réalisée. La commune, bien que située au cœur d’une zone rurale, possède déjà des petits logements collectifs. Cette diversité de logements doit se poursuivre et être prise en compte dans le développement futur de la commune.

.

146 Logement : . La propriété privée domine largement dans le parc de logements de la commune. L’offre locative n’est cependant pas négligeable et ses chiffres sont en hausse. AUBIGNY-SUR-NERE doit continuer ses efforts en développant davantage le secteur locatif permettant d’attirer des jeunes ménages sur le territoire. . Les chiffres sur le logement montrent que AUBIGNY-SUR-NERE a pris en compte les évolutions de son parc de logements. La part des logements locatifs et collectifs devra continuer à augmenter si la commune souhaite répondre aux attentes des nouveaux arrivants.

Les principaux enjeux de la révision du PLU :

 Densifier les parties actuellement urbanisées de la commune (comblement des dents creuses) pour limiter les extensions des espaces bâtis sur les zones agricoles.

 Mise en place d’un PPRT pour BUTAGAZ (Zonage et règlement spécifique).

 Conservation d’un cadre de vie de qualité par la protection des espaces naturels et boisés.

 Permettre le développement des exploitations agricoles (zonage et règlement spécifique).

 Permettre le développement des zones économiques (zonage et règlement spécifique).

 Conserver une vitalité démographique et permettre le parcours résidentiel en proposant des terrains adaptés (attirer des jeunes ménages et faire face au phénomène desserrement des ménages).

 Prendre en compte la servitude de protection du captage d’eau de la Théau et celle de l’Aérodrome.

147 Carte des enjeux

Source : TOPOS

148 PARTIE 2 : Choix retenus et Incidences sur l’environnement

149 Deuxième section Choix retenus

150 Superficie des zones

0,41 Superficie (ha) Part de la surface totale (%) Zone Urbaine (U) 480,32 7,8 Ua 10,33 0,16 Ub 47,76 0,77 Uc 310,29 5,01 Ui 107,75 1,74 Uj 4,19 0,06 Zone à Urbaniser (AU) 44,93 0,8 AU 19,33 0,31 2AU 9,29 0,15 AUi 11,09 0,18 2AUi 5,22 0,08 Zone Agricole (A) 4006,51 64,7 A 3965,55 64,1 Aa 14,45 0,23 Ah 25,8 0,41 Zone Naturelle (N) 1652,88 26,7 N 1596,83 25,81 Nl 43,65 0,70 Nl1 3,48 0,05 Nj 8,92 0,14 Total 6185,89 100 %

151 Justifications des objectifs de développement de la commune

1/Assurer l’équilibre entre renouvellement urbain, développement urbain maîtrisé :

-Renouvellement urbain : le PLU d’AUBIGNY SUR NERE favorise le renouvellement urbain par la mobilisation du potentiel foncier intra-urbain. Son règlement laisse de larges possibilités pour densifier l’enveloppe urbaine actuelle et mobiliser ces espaces.

-Développement urbain maîtrisé : Le projet communal tend à limiter la consommation foncière en l’adaptant au mieux à son objectif démographique. Le recul sensible des zones AU marque cette volonté.

Pour estimer la cohérence entre un projet démographique communal et les surfaces urbanisables réellement inscrites, il convient de prendre en compte plusieurs phénomènes :

-le desserrement des ménages (qui fait que sur un laps de temps donné, à nombre de logement égal, la population d’une commune baisse inexorablement). -le potentiel de renouvellement urbain qui peut se traduire par la mobilisation des dents creuses, la rénovation/réhabilitation des logements anciens, la remise sur le marché des logements vacants. -le potentiel de population que représentent les zones d’extension à destination d’habitat.

Le desserrement des ménages : Le desserrement des ménages constaté sur les 10 dernières années est une stagnation à 2.1 personnes en moyenne par logement après plusieurs années de diminution. Toutefois la tendance nationale est présente et on peut partir du principe que le nombre moyen d’occupants par logement sera approximativement de 2 en 2030. Cette tendance induit, pour un nombre de personnes équivalent, un besoin en nombre de logements plus important. Dans le cas présent, l’évolution correspond, pour un nombre de logements égal, à une perte nette de 348 personnes sur les résidences principales. Le point mort de la commune s’évalue donc à 174 logements à créer pour stabiliser la population.

Le renouvellement urbain : le tableau ci-dessous analyse le potentiel de population apporté par comblement des dents creuses. Le taux de comblement a été estimé en fonction de l’étude sur les dents creuses menée dans le diagnostic. Il ne s’agit que d’hypothèses, la densification pourra être plus rapide ou plus lente selon les blocages fonciers. L’apport de population estimée devrait approcher les 75 habitants supplémentaires d’ici 2030 en prenant 8 logements par hectare dans ces dents creuses. La vaste dent creuses présente en zone Uc est considérée comme un secteur spécifique en raison de sa taille, et est comptabilisé séparément des dents creuses.

Taux de Nombre comblement Potentiel de Comblement des dents creuses Surface de estimé d’ici population logements 2030 Superficie immédiatement 6 ha 75% 37 75 disponible 152 Il subsiste selon les données de l’INSEE 2009, 203 logements inhabités sur près de 3069 logements, ce qui représente un taux de vacance d’environ 6,5%. Ce taux est acceptable par rapport au rythme de vie normal d’un parc de logements. De fait, la commune se situe dans une situation présentant un marché du logement peu tendu. En parallèle, les rénovations et réhabilitations constituent un potentiel difficilement estimable à l’échelle du PLU

Besoins et justifications des surfaces urbanisables Les études précédentes permettent de déterminer le potentiel démographique et les surfaces d’extension nécessaires pour atteindre l’objectif démographique fixé dans le PADD, étant de 6000 habitants à l’horizon 2030. En se basant sur la population de 2011 (5680 habitants), la population brute attendue est de 320 habitants. Besoin réel en prenant en compte le renouvellement urbain et le desserrement des ménages : -Comblement dents creuses : +75 habitants -Desserrement des ménages : -348 habitants -Secteur spécifique en zone UC, concerné par une OAP : +100 habitants Le comblement des dentes creuses définies dans l’analyse des dents creuses établie dans le rapport de présentation permet d’estimer un accueil de 75 nouvelles personnes. En parallèle, le secteur Uc spécifique devra accueillir 50 logements soit 100 personnes. Enfin, le desserrement des ménages sur les résidences principales induira une perte de 348 habitants. Ainsi, en prenant en compte ces paramètres et en partant d’une population de 5680 habitants en 2011, le besoin démographique s’estime, pour atteindre 6000 habitants en 2030, à 493 habitants. Calcul effectué : [6000-(5680+75+100-348 )] Pour accueillir ces 493 personnes, le besoin correspond à 247 logements. Pour pouvoir créer ce nombre de logement, la commune devra mobiliser des zones d’extension. Ainsi, ce besoin s’estime à 19 hectares au total. (avec 13 logements à l’hectare et 2 personnes par logement). Ainsi le projet de PLU s’est basé sur ce besoin réel pour définir ses surfaces d’extension à court-moyen terme. Celles-ci représentent donc une surface totale, sur l’ensemble des zones AU, de 19,3 hectares. A noter que des zones 2AU constituent ici une réserve foncière mobilisable à plus long terme en cas notamment de rétention foncière en zone AU. Au total l’urbanisation de ces secteurs permettrait effectivement l’apport de 662 habitants supplémentaires environ ce qui amènerait à 5994 habitants la population de la commune d’Aubigny-sur- Nère à l’horizon 2030 (en prenant en compte le desserrement des ménages et 5680 habitants en 2011). Ainsi, la commune atteindrait son objectif démographique affiché dans le PADD à savoir approcher 6000 habitants à horizon 2030. L’urbanisation plus ou moins importante dans les dents creuses ainsi que la densité des éventuelles opérations pourront influer sur la progression démographique. La commune ne souhaitant pas une augmentation trop rapide a ainsi défini des zones d’extensions mesurées, répondant aux besoins et ouvrables de manière progressive dans le temps. 153 2/ Permettre le développement maîtrisé de l’activité économique

La situation actuelle à Aubigny-sur-Nère fait apparaitre des zones dédiées à l’activité aujourd’hui partiellement ou totalement occupées. Les demandes d’entreprises sont fréquentes dans la commune, qui souhaite pourvoir accueillir de nouvelles entreprises, pour conserver l’activité économique, en accord avec les objectifs du PADD.

Le constat actuel sur les zones Ui fait apparaitre une surface encore disponible, en ôtant les parties soumises à projets réels, actuellement en vente ou déjà réservées, de 14,5 hectares sur un total de 107 hectares de zones Ui. De fait, les surfaces économiques sont rapidement convoitées à Aubigny-sur- Nère, un besoin en nouvelles surfaces à vocation d’activités risque de se faire rapidement ressentir. En accord avec le PADD et de manière maîtrisée, la commune a donc défini des zones dédiées à l’économie, en prolongement de zones existantes ou dans des secteurs cohérents. Ces surfaces représentent en zone AUi 11,9 hectares, et en zone 2AUi 5,22 hectares, répondant aux besoins à venir à prendre en compte dans le PLU.

Détail du potentiel restant en Ui :

- La zone d’activités du Guidon, classée en Ui présente actuellement, avec les ventes et projets en cours, 2,1 ha sur les 6,2 ha. - La zone de la route d’Argent présente une disponibilité de 6,2 ha sur les 6,6 ha au total. - La zone économique au Sud-Ouest route de Bourges est concernée par des projets en cours, avec notamment la relocalisation de l’entreprise Rateau. - Les secteurs route de Clémont ne présentent plus de possibilités sur les 9,5 ha. Chemin de Cerdon, 3 ha sont encore disponibles sur les 6,1ha. - Route de Vierzon, 3,2 ha restent disponibles en Ui sur les 54,1ha. - La zone 2AUi de l’aérodrome de la Théau ne présente pas de surface disponible.

154 Différences entre les deux PLU

Principaux changements Motifs De manière globale, le zonage du PLU a repris Evolution de la situation communale. une bonne partie du zonage du PLU révisé. Il reprend les principes de ce dernier en les Prise en compte des différences de morphologies adaptant aux évolutions constatées. urbaines présentes dans le tissu aggloméré. Adaptation du zonage à la typologie et à la nouvelle occupation du sol. Protéger les espaces naturels. Prise en compte des espaces urbains mixtes (habitat, activité peu nuisante, services, etc.). Préserver les terres agricoles. Meilleure distinction des types d’occupation du sol que ce soit concernant les zones urbaines Prise en compte des documents supra communaux. ou les zones naturelles et agricoles. Intégration dans le règlement de dispositions Le PLU révisé employait des termes qui ne sont faisant suite à l’évolution réglementaire. aujourd’hui plus utilisés dans les PLU grenelles. De même certaines règles ont été refondues afin de les mettre en conformité avec le contexte actuel. Transformation des zones Nb en Ah Les secteurs d’urbanisation isolée étaient classés en zone Nb. Ils sont passés en zones Ah au vu de leur situation au sein des espaces agricoles et étant essentiellement des anciens corps de ferme. Suppression de nombreuses zones AU. La commune a souhaité, à travers son PADD, préserver les terres agricoles. Cette volonté s’est traduite par la diminution significative de nombreuses zones AU. Aucun changement pour les EBC. La commune a souhaité conserver les EBC.

EBC PLU révisé EBC nouveau PLU Part de la surface totale (ha) (ha) (%)

72,39 72,39 1,17

155 Zones du PLU révisé Zones du nouveau PLU Ua + Ub + Uc Ua + Ub + Uc AUi Ui Ui Ui+Uj Uc AU + 2AU AUa 2AU+AUi AUib N AUic Uc+Ui A A Aa Aa Ac 2AUi Nb Ah A1 + A2 + Ac + Ac1 + Ac2 supprimées N N + Nj Nl Nl + Nl1

156 Type de zone Superficie Superficie Différence Surfaces Potentiel de PLU révisé (ha) Nouveau Encore production PLU (ha) Mobilisables de PLU logements

Zone Urbaine 468,08 480,32 + 12,24 ha Ua + Ub + Uc 368,38 368,38 = 6 ha 37 Ui 99,7 107,75 + 8,05 ha 14 ha / Uj - 4,19 + 4,19 ha 0,5 ha / Zone de projet 97,64 44,93 - 51,46 ha AU 82,35 19,33 - 63,02 ha 19,13 ha 248 2 AU - 9,29 + 9,29 ha 6,27 ha 81 AUi 15,29 11,09 - 4,2 ha 11,09 ha / 2AUi - 5,22 + 5,22 ha 5,22 ha / Zone Agricole 3962,08 4006,51 +44,46 ha A 3922,06 3965,55 +43,49ha / Ah 25,57 25,8 -0,23 ha / Aa 14,45 14,45 = / Zone Naturelle 1658,09 1652,88 -5,21 ha N 1610,96 1596,8 -14,16 ha / Nl 47,13 43,65 -3,48 ha / Nl1 - 3,48 +3,48 ha / Nj - 8,92 +8,92 ha / Total 6185,89 6185,89 =

Les zones AU font aujourd’hui déjà, pour certaines et en partie, l’objet de certificats d’urbanisme et de projets. De fait, les surfaces réellement disponibles sont inferieures aux surfaces inscrites. Ont ainsi été déduits, des 19,33 hectares inscrits en zones AU, 0,2 hectares correspondants à ces certificats d’urbanisme. Le total disponible en AU représente 19,13 hectares.

157 Consommation des espaces agricoles et naturels

Zones PLU révisé (ha) Nouveau PLU (ha) Total (ha)

U 468,08 480,32 + 12,24

AU 82,35 ha 28,62 ha - 53,73 ha

A 3922,06 ha 3953,71 ha + 31,65 ha

N 1610,96 ha 1596,80 ha -14,16 ha

La somme des espaces A et N du PLU révisé était de 5620,17 ha.

La somme des espaces A et N du nouveau PLU est de 5659,39 ha.

La différence entre le PLU révisé et le nouveau PLU est donc 39,22 ha.

Cette différence équivaut à 0,63% du territoire communal.

La progression des zones naturelles et agricoles est de 0,63 %

158 Des zones AU en recul

La différence la plus sensible entre le PLU révisé et le nouveau PLU est essentiellement la diminution des zones AU et notamment celles situées au sein des terres agricoles. Le projet a privilégié la réflexion des espaces non bâtis au sein de l’enveloppe urbaine actuelle plutôt que l’extension non maitrisée du front urbain en direction des terres agricoles et naturelles. Cette réflexion s’est basée sur le recensement des dents creuses réalisé lors du diagnostic de la commune.

Zones AU PLU révisé Zones AU nouveau PLU Part de la surface totale (ha) (ha) (%)

82,35 28,62 0,46

1er secteur : - 17,86ha

Cette zone AU de 17,86 ha située sur des terres agricoles en extension de l’enveloppe urbaine a été retirée. Des espaces non bâtis (à gauche) au sein de l’enveloppe urbaine sont visibles sur le plan ci- dessous. Ils ont été privilégiés pour l’accueil de nouveau espaces d’habitations. La zone AU a été conservée dans sa partie située au sein de l’enveloppe urbaine.

159 2eme secteur : - 19,58ha

Cette zone AU de 19,58 ha située sur des terres agricoles en extension de l’enveloppe urbaine a été retirée. Une zone AU a tout de même été conservée le long de la rue.

Les secteurs 1 et 2, tout deux situés à l’Est de l’enveloppe urbaine, représentés 41,39 ha de zones AU. Elles ont donc été supprimées en faveur du comblement des espaces non bâtis au sein de l’enveloppe urbaine actuelle. Deux petites zones AU on été conservées pour environ 3,95ha. Le projet retire donc 37,44ha de zones AU à l’Est de la commune.

160 3eme secteur : - 7,64ha

Cette zone AU de 7,64 ha située sur des terres agricoles en extension de l’enveloppe urbaine a été retirée au Sud de la commune. Une zone AU où les réseaux sont présents a été conservé à proximité immédiate du front bâti. Une zone 2AU a été décidée le long de la rue mais les réseaux sont insuffisants d’où le choix d’une urbanisation différée.

Dans l’ancien PLU ce secteur proposait donc une zone AU de 10,61ha. La révision du PLU a retiré 7,64ha de zone AU en terres agricoles et a choisi de créer une zone AU de 1,71ha et une zone 2AU de 1,26ha.

161 4eme secteur : - 7,89ha

Cette zone AU de 7,89 ha située sur des terres agricoles en extension de l’enveloppe urbaine a été retirée à l’Ouest de la commune. Une partie de cette zone AU a été conservée. Il s’agit de terrains communaux où la commune souhaite faire construire de nouveaux logements.

Dans l’ancien PLU ce secteur proposait donc une zone AU de 17,63ha. La révision du PLU a retiré 7,89ha de zone AU en terres agricoles et a choisi de créer une zone AU au Nord. On voit que la zone AU est située en continuité du dernier lotissement construit sur la commune.

162 5eme secteur : - 1,4ha

Cette zone AU de 1,4 ha située au Nord du cimetière sur des terres naturelles et en zone Natura 2000 a été retirée. Elle change de destination en redevant une zone classée en zone naturelle.

Ui Uc Passage d’une zone AU à N

Ub

La commune a donc fait le choix de retirer de nombreuses zones AU en extension de l’enveloppe urbaine, soit environ 54,4ha. En contrepartie une zone AU a été créée au sein de la zone Uc. Ces terrains étaient classés en zone N auparavant mais représente un potentiel urbain incontestable au sein des parties actuellement urbanisées. Cette zone AU créée est de 5,24ha.

163 Comparatif des zones AU entre ancien et nouveau PLU

Ancien PLU Nouveau PLU

2

164 Justifications générales au regard des objectifs du Grenelle 2

La loi Grenelle définit trois grands orientations à respecter en matière d’urbanisme :

L’équilibre entre le développement urbain, l’utilisation économe de l’espace et la préservation du patrimoine

Le PLU d’AUBIGNY SUR NERE respecte ces principes sur plusieurs points. En prenant conscience de ses possibilités en terme de renouvellement urbain, la commune, dans son PLU, a prévu plusieurs secteurs d’extensions à court terme d’une surface mesurée et en net recul par rapport au PLU précédent. Ces secteurs assurent une extension mesurée de l’enveloppe urbaine actuelle mais apporte surtout une réelle réflexion sur les possibilités au sein de l’enveloppe urbaine en elle-même.

L’utilisation économe de l’espace est également assurée par la définition des zones urbaines, limitées à l’enveloppe bâtie actuelle. Le PLU n’encourage pas l’étalement urbain, au contraire, le projet de développement renforce la centralité de la ville et la structuration des franges urbaines pour que chacun bénéficie d’un meilleur niveau d’équipements et de services.

D’une manière générale, l’ensemble des règles énoncés dans le document (dans le PADD, le règlement, les Orientations d’Aménagement et de Programmation…) permettent une densification de l’existant et un renforcement de la trame urbaine et de la centralité du bourg, en évitant toutes extensions urbaines linéaires et dissociées.

Le règlement favorise également le maintien du patrimoine architectural et son évolution dans le temps, ainsi que le maintien et la protection des paysages communaux (espaces verts, diversité paysagère, transitions paysagères des nouvelles zones urbanisées…). Les espaces naturels et agricoles présents sur le ban communal sont relativement variés, une zone N permettant la préservation des secteurs forestiers et des zones A préservent les espaces agricoles.

Les objectifs du PLU d’AUBIGNY SUR NERE permettent largement de respecter ce principe d’équilibre.

La diversité des fonctions urbaines et la mixité sociale, en prévoyant des possibilités de constructions suffisantes pour les territoires

Bien conscients que l’avenir démographique des communes se préserve en offrant plus de diversité urbaine, les élus ont souhaité instaurer une grande souplesse en matière de mixité de l’habitat et des fonctions urbaines. Les demandes sont fortes sur la commune et notamment pour des logements de plus petites tailles.

Pour assurer la vitalité de la commune, le règlement autorise des constructions à destinations variées (bureau, commerce, artisanat…) compatibles avec le voisinage d’habitation.

Enfin, comme cela a pu être souligné dans le chapitre précédent, la commune a limité ses possibilités d’extensions, afin de répondre au mieux à son objectif démographique, qui prend en compte la nécessité de respecter l’environnement. La maitrise foncière permet en outre de mener des projets d’urbanisation plus diversifiés. 165 Une utilisation économe des ressources naturelles, préservant l’homme et son environnement

Les ressources naturelles remarquables à préserver ont été matérialisées par le PADD (espaces agricoles, espaces boisés, lisières, les continuités écologiques…), et classées dans un zonage spécifique. Les zones A et N comprennent des secteurs boisés ayant une forte valeur environnementale. Ces secteurs n’autorisent qu’une occupation des sols très mesurée.

Afin de participer à l’effort d’économie des ressources naturelles, le PLU autorise les couvertures écologiques et les équipements liés aux énergies renouvelables et ce même dans le centre ancien.

.

166 Prévisions démographiques

Des prévisions de développement démographique peuvent être établies pour la commune d’AUBIGNY- SUR-NERE. Ces scénarios sont des hypothèses.

Le premier scénario se base sur le taux de croissance annuel moyen, propre à la commune d’AUBIGNY-SUR-NERE, calculé sur la période 1968-2013 (soit +0,22%/an). Dans ce cas, la commune accueillerait 5 989 habitants en 2030, soit 220 habitants supplémentaires. Avec une moyenne de 2,1 personnes par logement, il faudrait construire environ 105 logements d’ici 2030.

Le deuxième scénario se base sur le taux de croissance annuel moyen, propre à la commune d’AUBIGNY-SUR-NERE, calculé sur la période 1999-2013 (soit -0,16%/an). Dans ce deuxième cas, la commune de d’AUBIGNY-SUR-NERE compterait 5 614 habitants en 2030, soit 155 habitants en moins.

Le troisième scénario se base sur le taux de croissance annuel moyen, propre au canton d’AUBIGNY- SUR-NERE, calculé sur la période 1990-2009 (soit +0,03%/an). Dans ce troisième cas, la commune compterait 5 798 habitants en 2030, soit 29 habitants en plus. Avec une moyenne de 2,1 personnes par logement, il faudrait construire environ 15 logements d’ici 2030.

Source : INSEE RGP 2009 . La commune a choisi de tendre vers 6000 habitants, soit le scénario 1.

167 La traduction d’une volonté communale

Au regard de son potentiel et de son environnement à une échelle intercommunale, la commune souhaite, à l’horizon 2030, atteindre une population d’environ 6000 habitants. Toutefois, cette augmentation ne devra pas se faire au détriment de la qualité des équipements proposés sur l’ensemble du territoire, ni au détriment de la disponibilité des réseaux et devra être menée en limitant la consommation d’espace dans un contexte de développement durable.

Population actuelle 5769 habitants

Taille des ménages (en tenant compte du 2,1 habitants par foyer desserrement des ménages)

Zone urbaine actuelle (U) 480,32 ha

Nombre de logement actuel 3069

Espaces à urbaniser (EàU) en zone urbaine 10,9 ha

Rétention foncière dans les EàU en zone urbaine 25%

Logements vacants 203

Nombre d'habitants supplémentaires ((espaces à urbaniser - rétention foncière) + extension + ((44-25%)+308+203-384) x 2,1 = 336 logements vacants- point mort ) x taille des ménages:

Nombre potentiel d’habitants total : 6105 habitants

Croissance potentielle d’habitants sur 20 ans: 0,36 % / an

La volonté de la commune est de stopper cette perte de population et d’anticiper les besoins en logements face au phénomène de desserrement des ménages. Le projet permet tout juste de compenser le point mort. Le potentiel que représente les 203 logements vacants permet à la commune d’espérer la venue de nouveaux habitants ayant un effet démographique positif.

Cette arrivée de population nouvelle devrait tout de même influer fortement sur le phénomène de desserrement des ménages et permette une augmentation du nombre de personnes par foyer à travers l’accueil d’une population plus jeune.

168 Explication des choix retenus pour établir le PADD

. Le souhait de la commune est de mettre un terme à la perte de population observée depuis quelques années en diversifiant le parc de logements afin de faciliter le parcours résidentiel des albiniens

. Le Conseil Municipal a conscience que pour attirer de nouveaux habitants, la commune doit permettre l’implantation de nouvelles activités économiques. Dans ce sens, AUBIGNY-SUR-NERE souhaite donc développer et diversifier son tissu économique en ouvrant de nouveaux secteurs sur la commune.

. La commune souhaite également conserver les entreprises actuellement présentes sur le ban communal. Un des enjeux majeurs de la commune est de permettre la délocalisation de l’entreprise RATEAU située à proximité immédiate du site BUTAGAZ sur un autre secteur de la commune. La prise en compte du nouveau périmètre de Plan de Prévention des Risques Technologiques a provoqué la révision du Plan Local d’Urbanisme. La construction d’un barreau routier reliant le site BUTAGAZ et la RD 940 est aussi un enjeu majeur de la commune d’AUBIGNY-SUR-NERE ainsi que le contournement routier à l’Ouest du centre ville.

.L’activité agricole est également une composante économique importante de la commune, cette dernière souhaite permettre sa préservation et son développement.

. AUBIGNY-SUR-NERE a conscience que la pérennité de ses équipements et ses services publics est un enjeu important. Cette pérennité passe par une augmentation du nombre d’albiniens. Le projet de la construction de la Gendarmerie le long de la RD 940 montre bien la volonté communale de conserver un niveau de services et d’équipements que l’on retrouve dans les villes importantes. Le projet d’installation d’un centre de tri postal montre également les ambitions communales.

.Riche de son patrimoine bâti et naturel, la commune d’AUBIGNY-SUR-NERE souhaite préserver au maximum ces espaces remarquables. La commune a conscience que le patrimoine est la vitrine touristique de la ville et qu’il est important de le préserver. Dans ce sens, la commune intègre la volonté de sauvegarder et de valoriser la richesse, la diversité et la qualité des ressources naturelles présentes sur son territoire, et de veiller à la préservation des équilibres entre urbanisation et protection des espaces naturels.

. AUBIGNY-SUR-NERE est également attentive à la problématique énergétique et à la réduction des gaz à effet de serre. La commune souhaite continuer son effort dans la réduction des consommations énergétiques et dans la protection de son environnement. La préservation et le développement des cheminements doux est une volonté communale dans l’optique de faciliter les déplacements pour les habitants et les touristes.

169 Objectifs du PADD

 Objectif n° 1 : AUBIGNY-SUR-NERE, une ville qui souhaite renouer avec une croissance démographique maîtrisée.

. Le Conseil Municipal d’AUBIGNY-SUR-NERE a conscience de la perte de vitesse de la commune d’un point de vue démographique. On observe depuis 1999 une diminution de la population communale de l’ordre d’environ -0,2%/an. La perte de population sur cette période est estimée à environ 140 habitants en 15 ans. Cette période de décroissance démographique fait suite à une période de croissance ininterrompue depuis la seconde Guerre Mondiale. La commune souhaite mettre fin à cette période de perte de population en ayant comme objectif de tendre vers 6 000 habitants d’ici 2030.

. Cette perte de vitesse en terme de démographie a pour conséquence un vieillissement de la population communale. Bien qu’étant un phénomène observé à l’échelle nationale et départementale, la commune souhaite mettre tous les atouts de son côté afin de limiter ce phénomène. Un parc de logements offrant une grande diversité permet le parcours résidentiel de toutes les tranches d’âges sur la commune. Un parc bien constitué permet de lutter contre un départ trop important de population en direction des communes voisines.

. Les équipements et services étant nombreux sur la commune, AUBIGNY-SUR-NERE possède tous les atouts nécessaires pour attirer de nouveaux habitants. La perte de population pouvant engendrer la fermeture de certaines classes au sein des équipements scolaires, il est important pour la commune d’être à nouveau attractive en terme d’offre de logements.

Objectif Orientations Traductions règlementaires

Réfléchir à la diversité du parc en proposant différents types de Règlementation permettant la logements comme du petit collectif, diversité de l’offre de logements de l’habitat pavillonnaire, du (hauteur, emprise au sol, etc...) AUBIGNY-SUR-NERE, une ville logement locatif, etc… qui souhaite renouer avec une croissance démographique Intégrer de nouveaux espaces urbanisés au sein des quartiers maîtrisée. Réalisation d’OAP en zone U et AU existants à travers des Orientations à partir du diagnostic des parties non d’Aménagement et de urbanisées au sein de l’enveloppe Programmation permettant une urbaine. bonne intégration au fonctionnement urbain actuel.

170 Objectif Orientations Traductions règlementaires

Favoriser le renouvellement de la Réalisation d’OAP avec une densité population et des générations en favorisant la construction de s’appuyant sur une offre diversifiée logements sur de petits terrain afin de logements et faciliter l’accès à la de respecter la densité moyenne de propriété en proposant notamment l’environnement urbain alentours. des petits terrains constructibles. Pérenniser les équipements en réfléchissant au développement Zones U et AU prenant en compte AUBIGNY-SUR-NERE, une ville urbain dans un souci de cohérence les potentiels au sein de l’enveloppe qui souhaite renouer avec une avec l’existant. La commune se veut urbaine . Secteur Uj dédié croissance démographique attractive mais pas sous n’importe spécifiquement aux établissements maîtrisée. quelle forme. Conforter la zone de d’action et d’insertion sociale loisirs existante. Réalisation d’OAP prenant en compte la problématique du Anticiper les besoins en stationnement. stationnement dans un Article 12 du stationnement bien développement urbain et fonctionnel règlementé dans chaque secteur de de la commune. la commune et selon la destination du projet.

 Objectif n° 2 : AUBIGNY-SUR-NERE, une ville portée par son développement économique.

. AUBIGNY-SUR-NERE a vu son histoire marquée par la présence de grandes entreprises sur son territoire communal. Aujourd’hui, la commune souhaite tout mettre en action pour conserver les entreprises actuellement présentes dans le tissu économique mais aussi permettre l’accueil de nouvelles activités économiques. . La commune, souhaitant contrer la perte d’habitants observée ces dernières années, a conscience qu’une activité économique qui se développe et se diversifie sera le moteur principal afin d’inciter de nouveaux habitants à venir s’installer sur la commune. . Les différents secteurs qui accueillent actuellement des activités économiques doivent permettre aux entreprises de se développer facilement. Ces secteurs se doivent d’être de capacité suffisante pour accueillir de nouvelles structures. La commune souhaite tout mettre en place pour être la plus attractive possible aux yeux des entrepreneurs en proposant des sites et des services de qualités (barreau routier, zones dédiées à l’activité économique, faciliter l’implantation des micro-entreprises, etc…). . La commune a également comme objectif de préserver l’activité agricole en permettant le développement de ses exploitations et en limitant au maximum la consommation de terres agricoles.

171 Objectif Orientations Traductions règlementaires

Création de zones Ui et Uj pour permettre une bonne implantation Favoriser l’implantation d’activités des futures activités économiques économiques dans des secteurs en fonction de leur destination. bien définis. Des zones AUi sont également prévues dans le projet de PLU. La révision du PLU retire de Conserver des espaces agricoles en nombreuses zones AU situées sur suffisance et permettre l’implantation des terres agricoles actuellement de constructions agricoles dans les exploitées. Ce geste fort de la sites où l’impact paysager sera municipalité se base sur cette moindre et les bâtiments à proximité volonté de pérenniser l’activité des terres exploitées. agricole sur la commune. AUBIGNY-SUR-NERE, une ville portée par son développement Création de STECAL, à savoir de économique. Permettre l’évolution et la mutation micro zone Ah afin de permettre aux des bâtiments agricoles. corps de fermes isolés de pouvoir évoluer. S’assurer de la bonne mise en Le règlement fixe des obligations en œuvre dans la commune des matière de raccordement permettant objectifs fixés par le Schéma d’assurer un bon développement du Directeur d'Aménagement numérique dans la commune. Numérique. Prévoir un projet de développement urbain qui favorise la fréquentation Rédaction d’un règlement des zones des commerces de proximité en U permettant une bonne mixité privilégiant la densification à activités-habitat. l’ étalement urbain.

 Objectif n° 3 : AUBIGNY-SUR-NERE, une ville soucieuse du cadre de vie de qualité de ses habitants.

. Le PADD d’AUBIGNY-SUR-NERE intègre la volonté de sauvegarder et de valoriser la richesse, la diversité et la qualité des ressources naturelles présentes sur son territoire, et la volonté de veiller à la préservation des équilibres entre urbanisation et protection des espaces naturels. La préservation et l’aménagement des bords de la Nère est une volonté communale importante. . La commune affirme sa volonté de préserver les écosystèmes et les éléments paysagers (maintien des espaces ouverts…). Elle souhaite préserver au maximum les espaces boisés, naturels et agricoles. . L’objectif est de permettre le développement d’AUBIGNY-SUR-NERE en tenant compte de la nécessité de conforter un cadre de vie agréable et accueillant pour les habitants. L’entretien et le développement des cheminements doux sont un enjeu important dans l’équilibre entre développement urbain et préservation de la qualité de vie des habitants. 172 . Le flux important de poids lourds au sein du centre ville est une problématique importante pour la qualité de vie des habitants ainsi que pour la sécurité. Un projet de contournement du centre ville par l’Ouest est en cours d’étude. . Riche de son patrimoine bâti, la commune a conscience que son attractivité touristique est liée à son passé et l’architecture qui en résulte. Les bâtiments anciens du cœur historique doivent donc être protégés et mis en valeur.

Objectif Orientations Traduction règlementaires

Une évaluation environnementale du projet a permis de prendre en considération l’impact de développement urbain sur les zones naturelles et notamment la zone Préserver les richesses naturelles et Natura 2000. le paysage de la commune. Le retrait de nombreuses zones AU en étalement de l’enveloppe urbaine AUBIGNY-SUR-NERE, une ville actuelle permet de préserver les soucieuse du cadre de vie de zones naturelles en périphéries qualité de ses habitants. immédiates de l’enveloppe urbaine. Préserver les ressources en eaux et Une règlementation favorisant la les eaux de surface et souterraines gestion des eaux de pluies à la et limiter l’imperméabilisation parcelle et favorisant la non abusive des sols. imperméabilisation abusive des sols. Préconisations issues de l’évaluation Préserver et remettre en bon état les environnementale incorporées dans continuités écologiques. le règlement.

173 Exposé des choix retenus dans les orientations d’aménagement et de programmation

Secteur 1 : Chemin du champ d’asile Ce secteur d’extension au Nord de la commune s’inscrit dans l’enveloppe urbaine, constitué par des espaces laissés libres au sein du tissu urbain. La zone est ainsi entièrement entourée de bâti à vocation résidentiel principalement. Il s’agit donc d’un secteur favorisant la densification. L’OAP définie vise à assurer une bonne desserte du secteur en prévoyant 3 accès principaux depuis les rues voisines, assurant des bouclages et des déplacements cohérents et fluides. Les OAP sont également précises quant à la morphologie urbaine qui devra prendre place dans la zone, en mentionnant notamment, afin de rester cohérent avec le tissu voisin, la nécessité de limiter les constructions à des R+1. De plus pour ne pas nuire aux déplacements, le stationnement devra éviter de créer des nuisances au trafic. Dans une perspective de valorisation du cadre de vie et d’amélioration des déplacements, les rues seront dotées de trottoirs, permettant des déplacements intra-urbains aisés, et un espace vert ou de loisirs sera réalisé au Sud. Dans l’ensemble, ce secteur qui visera 13 logements par hectares permettra l’accueil de nouvelles population au sein même du tissu, et le renforcement de la trame urbaine.

Secteur faisant l’objet de l’OAP.

Il y aura quatre accès au secteur dont trois à créer. Deux accès par le chemin de Launay et un accès rue des Margotteries

Voirie à créer.

Chemin du champ d’asile à élargir afin de supporter le trafic

Création d’un espace vert ou de loisirs N

174 Secteur 2 : Route de Ste Montaine Ce secteur s’implante à l’Ouest de la commune le long de la rue Montaine. Il s’imbrique sur des surfaces entre des secteurs résidentiels ayant été laissées libres par les précédentes opérations d’extensions. Son urbanisation est donc pertinente en terme de densification la zone devra présenter une densité de 13 logements à l’hectare. Comme dans le secteur 1, afin de préserver la cohérence architecturale et de favoriser une bonne insertion paysagère des nouvelles constructions, le R+1 sera le maximum pouvant être créé. Deux accès seront créés pour accéder au secteur, assurant une bonne desserte sur des voies importantes. La voirie interne de la zone devra éviter la création d’impasses afin de favoriser un bon fonctionnement urbain. Ici aussi un espace vert ou de loisirs pourra être réalisé offrant un cadre de vie agréable et aérant également le tissu bâti. L’OAP délimite au Nord une espace de dégagement pour l’arrêt d’autocar, pouvant être inclus à la zone de manière cohérente.

Secteur faisant l’objet de l’OAP.

Les accès se feront par la route Ste Montaine et rue Antoine de St Exupéry

Voirie à créer

Création d’un espace vert ou de loisirs

Création d’une zone de dégagement pour permettre l’arrêt de l’autocar

N

175 Secteur 3 : Ruelle St Marc Cette zone d’extension se situe au niveau de la frange urbaine au Nord-Est de la commune. Elle permet un renforcement de cette frange en reliant des espaces bâtis au Nord et au Sud. L’OAP mise en place sur cette petite zone vise à conserver un fonctionnement urbain adéquat et prévoit ainsi la réalisation d’un bouclage routier permis par la création de deux accès sur la ruelle St Marc, évitant la création d’impasses. Pour assurer la sécurité et les possibilités de déplacements aisés, la ruelle sera élargie du coté du projet. Œuvrant pour le cadre de vie et étant déjà présente au niveau de la limite Ouest de la zone, une transition paysagère devra être conservée. A l’instar des autres secteurs, les constructions seront limitées au R+1 et 13 logements par hectares seront à atteindre.

Secteur faisant l’objet de l’OAP.

Transition paysagère à conserver

Deux accès par la Ruelle St Marc afin d’effectuer un bouclage du secteur

La Ruelle St Marc sera élargie côté projet pour supporter le trafic

Voirie à créer

176 Secteur 4 : Ruelle des Quilles Cette petite zone s’inscrit directement au niveau de la frange urbaine à l’Ouest des espaces urbanisés. Des constructions étant déjà présentes de ce coté de la ruelle au Sud, son urbanisation est cohérente pour créer une véritable rue urbaine. Les orientations d’aménagement prévoient l’élargissement de la ruelle des Quilles du coté de la zone, pour faciliter les déplacements. Dans cette zone la densité devra également atteindre 13 logements à l’hectare et les constructions se limiter à R+1 afin de concorder avec la typologie du bâti avoisinant.

Secteur faisant l’objet de l’OAP.

La Ruelle des quilles sera élargie côté projet pour supporter le trafic.

177 Secteur 5 : Chemin de Bouzy Ce secteur d’extension se situe à proximité directe de zones bâties au Sud de la commune et à proximité de la rue des Bourges. Son accessibilité est donc bonne et l’OAP indique de surcroit, pour l’accès au secteur, l’élargissement du chemin de Bouzy, permettant de sécuriser et de faciliter les déplacements. En terme d’accès au secteur, deux entrées dans la zone seront privilégiées, directement reliées au chemin de Bouzy. Cette structuration du réseau permet la réalisation d’un bouclage et d’éviter les voies sans issues. Les voies seront bordées de trottoirs, sécurisant les déplacements intra urbains. Tout comme dans les autres secteurs d’extension, les R+1 et une densité de 13 logements par hectare seront de mise.

Secteur faisant l’objet de l’OAP.

Les accès se feront par le chemin de Bouzy

Voirie à créer

Elargissement du chemin de Bouzy pour supporter le trafic

178 Secteur 6 : Chemin de Brinon

Ce secteur se situe en prolongement des parties actuellement urbanisées à l’Ouest du centre ancien. Etant essentiellement communal, les élus n’ont pas souhaité trop développer les orientations d’aménagement pour laisser plus de latitude au cas où un projet innovant serait proposé. Tout comme dans les autres secteurs d’extension, les R+1 et une densité de 13 logements par hectare seront de mise.

Légende

Secteur faisant l’objet de l’OAP.

179 Secteur 7 : Chemin des Poignons

Ce secteur se situe au Sud du centre ancien, en parallèle de la D940. Des constructions étant déjà présentes d’un coté de la rue, son urbanisation est cohérente. Compte-tenu de sa superficie limitée, aucune orientation spécifique en dehors des densités et des volumes de constructions n’a été inscrite. Tout comme dans les autres secteurs d’extension, les R+1 et une densité de 13 logements par hectare seront de mise.

Légende

Secteur faisant l’objet de l’OAP.

180 Secteur 8 : Route de Bourges

Ce vaste secteur concerne des terrains communaux à destination économique, d’où le faible niveau de détail inscrit dans les OAP pour laisser une grande liberté au projet. Il devra néanmoins être raccordé à la D940 par le rond point aménagé sur cet axe.

A noter que cette zone est un site privilégié pour la relocalisation de Rateau suite à la mise en conformité du PLU avec le PPRT.

Légende

Secteur faisant l’objet de l’OAP.

Accès à mobiliser

Voirie à créer.

181 Explication des choix retenus pour établir le règlement graphique et écrit Explication des choix retenus la délimitation des zones Le territoire communal de Aubigny-Sur-Nère a été divisé en quatre grands secteurs de zones : les zones urbaines, à urbaniser, agricoles et naturelles.

1) Les zones urbaines : zones U

Sont classés en zone U les secteurs déjà urbanisés de la commune et les secteurs où les équipements publics existants ou en cours de réalisation ont une capacité suffisante pour desservir les constructions à implanter.

Elles sont divisées en cinq sous-secteurs : Ua, Ub, Uc, Ui, Uj,

Cette délimitation permet de prendre en compte les spécificités, en s’appuyant sur la typologie du bâti existant, ainsi que sur leur vocation.

La zone Ua

Elle correspond au centre ancien de la commune se caractérisant par une certaine densité et une structure du bâti traditionnelle souvent implantée sur limite séparative..

La délimitation de cette zone s’appuie sur des caractéristiques bâties propres, que la commune souhaite conserver (implantation et paysage bâti notamment).

La zone Ub

Elle correspond aux extensions du centre ancien, et sont composées par des secteurs où l’urbanisation est relativement dense mais s’est parfois réalisée de manière dissociée du tissu principal. L’habitat est variable, parfois implanté sur limites d’emprise et limite séparative, et parfois en milieu de parcelle. Cette zone constitue une véritable couronne autour du centre ancien et de la zone Ua. Ces espaces sont destinés à une certaine mixité des fonctions : habitat, équipements, commerces… et où le bâti doit pouvoir muter, notamment pour permettre la densification de l’espace.

182 La zone Uc

Elle correspond aux extensions des tissus urbains plus dense, et est composée de secteurs réalisés au coup par coup le long des voies et parfois de manière dissociée du tissu principal. L’habitat typique retrouvé est la maison pavillonnaire implantée avec un recul par rapport à la voirie et aux limites séparatives. Cette zone inclus notamment les secteurs de lotissements. Ces espaces sont destinés à de la mixité des fonctions : habitat, équipements, commerces… et où le bâti doit pouvoir muter, notamment pour permettre la densification de l’espace.

La zone Ui

Elle correspond aux zones d’activités de la commune et vise ainsi l’accueil d’activités et d’entreprises. Différents secteurs sont délimités sur le territoire, prenant en compte les activités existantes et permettant leur développement.

La zone Uj

La zone Uj concerne les activités d’action et d’insertion sociale. Ce secteur est délimité au Sud. Il est voué à accueillir les foyers-logements, foyers d’hébergement ainsi que les établissements d’hébergement pour les personnes âgées ou résidences séniors. Les activités industrielles, artisanales, commerciales et tertiaires y sont également autorisées.

183 2) Les zones à urbaniser : zones AU

Les zones AU sont actuellement des secteurs à caractère naturel de la commune destinés à être ouverts à l’urbanisation, non pourvus des équipements de viabilité ou disposant d’équipements insuffisants pour leur urbanisation, mais destinés à être urbanisés pour de l’habitat dans le futur.

Cinq secteurs sont délimités à Aubigny-Sur-Nère, visant une urbanisation à court ou moyen terme et permettant à la commune d’atteindre ses objectifs démographiques et de structurer son enveloppe bâtie tout en mettant en œuvre la volonté de renforcement du pôle constitué par le territoire. Leur urbanisation devra nécessairement se faire sous forme d’opération d’aménagement d’ensemble, et sera principalement constitué d’habitat, mais les équipements et services compatibles seront tout de même autorisés afin de favoriser la mixité urbaine préconisée dans le PADD. De plus, leur vocation est d’accueillir une certaine densité et de fait, les OAP indiquent la nécessité de respecter une densité minimale, garante d’une plus grande mixité de l’habitat.

Des secteurs 2AU ont aussi été inscrits dans le zonage, prévus pour un développement à long terme. Zones naturelles non pourvues des équipements de viabilité ou disposant d’équipements insuffisants pour leur urbanisation, mais destinées à être urbanisées dans le futur, elles sont inconstructibles en l’état et ne pourront être urbanisées qu’après modification du PLU.

Une zone AUi a par ailleurs été inscrite dans le zonage, prévue pour un développement des activités artisanales, industrielles, commerciales et tertiaires. Elle s’implante en continuité directe de zones Ui existantes et assurera ainsi un bon maintien de l’activité économique sur la commune. Dans le même objectif, une zone 2AUi a été mise en place à long terme juste à côté de l’aérodrôme.

3) Les zones agricoles: zones A

Les zones agricoles sont des secteurs à protéger en raison de la valeur des terres agricoles et de la richesse des perspectives visuelles liées à ces espaces ouverts. Trois types de zones ont été créées, une zone Aa inconstructible visant la préservation du cône de vue sur la ville et une zone Ah où se trouve un habitat dispersé d’anciens corps de ferme où toute activité agricole a cessé et d’habitations isolées. Ces écarts n’ont pas vocation à être densifiés mais la reconstruction, l’extension, l’aménagement ou le changement de destination du bâti est admis, ainsi que la construction d’annexes. La présence d’un habitat diffus est une particularité locale et la possibilité d’offrir un potentiel de développement encadré à ces hameaux se justifie par le risque d’une multiplication des constructions abandonnées faute d’aménagements. Ce caractère particulier justifie le recours à l’article L.123-1-5 II 6°, qui en fait un STECAL. Ces ensembles ne sont pas équipés de tous les réseaux publics et notamment de l’assainissement collectif. La zone A vise le développement de l’activité agricole comme le prévoit l’article R.123-7 du code de l’urbanisme.

184 4) Les zones naturelles : zones N

Les zones naturelles sont des secteurs de la commune à protéger en raison de la qualité des sites, milieux et espaces naturels, des paysages et de leur intérêt esthétique, historique ou écologique, ainsi que des risques. La zone N correspond à la Vallée de la Nère, coulée verte qui doit être protégée et aux boisements et forêts. La zone N comprend les secteurs : Nl : zone réservée aux équipements sportifs et de loisirs, avec un sous-secteur Nl1 réservé à l’activité de camping, Nj : zone réservée aux jardins ouvriers. On y autorise les abris de jardins pour inciter au maintien de cette activité originale et génératrice de lien social. Ce caractère particulier justifie le recours à l’article L.123-1-5 II 6°, qui en fait un STECAL.

185 Exposé des motifs des règles applicables dans chaque zone

Le règlement permet de fixer les règles générales et les servitudes d’utilisation des sols s’appliquant dans chaque zone de la commune. Il s’applique aux occupations et utilisations du sols soumises à autorisation au titre du code de l’urbanisme (permis de construire, déclaration de travaux…), et des occupations et utilisations du sol non soumise à autorisation ou à déclaration au titre du code de l’urbanisme et qui sont réglementées par les articles 1 et 2.

Principales règles des zones U

Zone Ua

Les articles 1 (occupations et utilisations du sol interdites) et 2 (occupations et utilisations du sol soumises à des conditions particulières) du règlement du PLU visent à définir les occupations et utilisations du sol (OUS) interdites ou admises sous conditions spéciales : tout ce qui n’est pas explicitement interdit ou admis sous conditions est autorisé par le règlement. La zone Ua a une vocation principale d’accueil d’habitat. Ainsi son autorisées les constructions à usage d’habitation mais le règlement permet également une véritable mixité des fonctions de ces zones en autorisant aussi les équipements, activités artisanales, commerces, hébergements hôteliers… à conditions d’être compatibles avec le voisinage d’habitation et de s’intégrer architecturalement avec le voisinage. Le règlement interdit également certains modes d’utilisations particulières du sol, comme les parcs d’attractions et de loisirs, le camping, les dépôts de ferrailles, de déchets, de stationnement de caravanes isolées, générant des nuisances ou de l’insalubrité. L’objectif est de permettre la mixité tout en conservant le caractère et la qualité du centre ancien. En zone Ua, les constructions déjà existantes se caractérisent souvent par des implantations sur limite d’emprise publique ou avec un léger recul, et sur au moins une limite séparative, même si le tissu est assez hétérogène. Dans ces secteurs, le choix a ainsi été fait de permettre la conservation de cette forme urbaine tout en laissant également certaines possibilités afin de s’adapter au site. Ainsi, l’article 6 définit que les constructions, hors équipements publics et/ou d’intérêt général, doivent être implantées à l’alignement des voies publiques et privées ou des emprises publiques. Elles pourront toutefois s’implanter en retrait si la continuité du bâti est assurée par des constructions, des murs pleins ou par les deux et sous réserve qu’elles s’intègrent au bâti existant sur le secteur. Cette règle permet de conserver le caractère du tissu et les alignements remarquables. En parallèle, l’article 7 autorise l’implantation sur limite en accord avec la typologie observée, et ajoute que lorsqu’il y a retrait par rapport à la limite séparative, toute construction devra observer un recul d’au moins 3 mètres de cette dernière pour conserver un paysage urbain cohérent. La hauteur des constructions ainsi que leur aspect extérieur offre une certaine souplesse tout en s’inscrivant dans le respect de la typologie du bâti du secteur. L’article 10 définit une hauteur maximale de 12 mètres tout en permettant des ajustements par rapport aux constructions adjacentes pour favoriser la cohérence. Dans le respect du caractère architectural, les toitures devront présenter au minimum 2 pans

186 Zone Ub

La zone Ub, implantée en périphérie immédiate du centre ancien incluant les anciens faubourgs, reprend les grandes lignes de la zone Ua en autorisant également une certaine mixité de fonction sous conditions. Sont ainsi autorisées, en plus de l’habitat, les activités tertiaires, les commerces et activités artisanales non nuisantes, ainsi que les industries ne présentant pas de risques pour la population et l’environnement. Le règlement interdit également certains modes d’utilisations particulières du sol, comme les parcs d’attractions et de loisirs, le camping, les dépôts de ferrailles, de déchets, de stationnement de caravanes isolées, générant des nuisances ou de l’insalubrité.

Ces secteurs caractérisant les extensions du tissu ancien et se démarquant par une prédominance de l’habitat parfois plus diffus, sont de fait concernés par des règles d’implantation (article 6 et 7) offrant une certaine liberté. L’article 6 permet ainsi une implantation sur limite d’emprise publique ou au-delà de 5 mètres, afin de s’adapter aux configurations locales et de permettre également, sur limite, la cohérence avec la zone Ua adjacente. L’article 7 autorise également, comme en Ua, l’implantation sur limite séparative, et ajoute ici aussi que lorsqu’il y a retrait par rapport à la limite séparative, toute construction devra observer un recul d’au moins 3 mètres de cette dernière. Dans cette zone, la hauteur maximale est également fixée à 12 mètres, dans un souci de cohérence architecturale avec le centre. L’article 11 est assez large, imposant tout de même des toitures à 2 pans au minimum.

Zone Uc

La zone Uc, concerne les extensions parfois linéaires du tissu urbain, et inclut les lotissements. Le tissu est de fait plus hétérogène et moins dense, la maison implantée en milieu de parcelle étant fréquente. Ces secteurs étendus visent une certaine mixité urbaine et sont ainsi autorisées, en plus de l’habitat, les activités tertiaires, les commerces et activités artisanales ne présentent pas de nuisances, ainsi que les industries ne présentant pas de risques pour la population et l’environnement. Le règlement interdit également certains modes d’utilisations particulières du sol, comme les parcs d’attractions et de loisirs, le camping, les dépôts de ferrailles, de déchets, de stationnement de caravanes isolées, générant des nuisances ou de l’insalubrité, tout comme dans les autres zones U.

Ces secteurs caractérisant les extensions urbaines présentent un habitat plus diffus et moins de densité, et sont de fait concernés par des règles d’implantation (article 6 et 7) offrant une certaine liberté. L’article 6 impose ainsi, dans une soucis de cohérence, une implantation au-delà de 5 mètres de la limite d’emprise publique ou de la voie. Cette règle concorde avec les reculs observés au niveau des maisons pavillonnaires tout en définissant des adaptations pour les cas particuliers, afin de ne pas bloquer de projets.

187 L’article 7 autorise également, comme en Ua et en Ub, l’implantation sur limite séparative, et ajoute ici aussi que lorsqu’il y a retrait par rapport à la limite séparative, toute construction devra observer un recul d’au moins 3 mètres de cette dernière. La possibilité d’implantation sur limite permet notamment la création de logements intermédiaires, maisons accolées ou bi-familles, favorisant la mixité de l’habitat et une plus grande densité. Dans cette zone, la hauteur maximale est également fixée à 12 mètres, toujours dans un soucis de cohérence sur l’ensemble du territoire. L’article 11 est assez large, autorisant ici les formes innovantes et notamment les toitures terrasses.

Zone Ui

La zone Ui vise l’implantation d’activités. Le règlement autorise ainsi toutes les activités hormis les constructions à usage agricole ou forestier, et autorise la construction de logements de fonction destinées aux personnes dont la présence permanente est nécessaire pour assurer la surveillance ou le gardiennage des établissements existants ou autorisés, ces constructions devant faire partie du volume principal. Le développement économique est ainsi particulièrement favorisé dans ces zones. Pour des raisons paysagères et de sécurité, l’ensemble des constructions devront s’implanter au-delà de 10 mètres des voies et emprises publiques. Sont uniquement exonérées les petites annexes. En cas d’impossibilité, des ajustements peuvent être effectués. L’article 7 définit quant à lui que les constructions doivent respecter un recul de 3 mètres minimum des limites séparatives. Ce recul passe à 10 mètres entre les limites séparatives des zones Ui et Uc, afin de préserver les habitations. Dans l’ensemble, ces règles assurent le maintien d’un tissu bâti un minimum aéré. Afin de ne pas contraindre d’éventuels projets, l’article 10 n’est pas règlementé et l’article 11 est particulièrement libre.

Zone Uj

La zone Ui vive le développement des établissements d’action et d’insertion sociale. Elle est vouée à accueillir les foyers-logements, foyers d’hébergement ainsi que les établissements d’hébergement pour les personnes âgées ou résidences séniors. Les activités industrielles, artisanales, commerciales et tertiaires y sont également autorisées, le règlement interdisant les usages du sols particuliers et les exploitations agricoles ou forestières. Les règles d’implantations, (articles 6 et 7) reprennent largement celles de la zone Ui, avec un recul minimal vis-à-vis des voies et emprises publiques de 10 mètres minimum. Les constructions doivent également respecter un recul de 3 mètres minimum des limites séparatives. Ce recul passe à 10 mètres entre les limites séparatives des zones Uj et Uc ainsi que Uj et AU, ici aussi pour préserver le voisinage d’habitation. La hauteur des constructions n’est pas règlementé et les règles d’aspect extérieur offrent une certaine liberté pour les projets.

188 Principales règles des zones AU

Zone AU

Les zones AU, prévues à moyen court terme en renforcement de la trame urbaine, autorisent dans un premier temps l’habitat mais également les bureaux et activités tertiaires, ainsi que les commerces et activités artisanales compatibles avec le voisinage d’habitation en accord avec les objectifs de développement de la mixité urbaine du PADD. Sont interdites toutes les occupations incompatibles. Les règles d’implantation (article 6) reprennent celles édictées pour la zone Uc, afin de tendre vers une certaine cohérence entre les tissus bâtis en extension, ces extensions se faisant fréquemment sous forme de lotissements. Les constructions, hors équipement public et/ou d’intérêt général, devront ainsi s’implanter soit à l’alignement soit au-delà de 5 mètres des voies publiques et privées et des emprises publiques. L’article 7 reprend également la règle définie en Uc avec la possibilité d’implantation sur limite et donc de création de logements intermédiaires et d’habitat plus dense. Comme dans l’ensemble des zones U la hauteur maximale est fixée à 12 mètres, et les toitures terrasses sont autorisées comme en Uc, afin de favoriser les projets innovants.

Zone 2AU

Le règlement de la zone 2AU est minimaliste et sera développé lors de son ouverture à l’urbanisation.

Zone AUi

Le règlement de la zone AUi est, du fait de sa vocation, similaire à celui de la zone Ui. Il autorise les activités variées tout en interdisant les modes particuliers d’utilisation du sol et les exploitations forestières et agricoles. Les articles 6 et 7 reprennent ceux de la zone Ui, avec un recul de 10 mètres vis-à-vis des voies et emprises publiques et de 3 mètres vis-à-vis des limites séparatives, recul poussé à 10 mètres entre Ui et Uc. L’objectif est ici aussi de préserver les zones d’habitations d’éventuelles nuisances tout en préservant le paysage et en limitant l’impact de constructions pouvant être imposantes. La hauteur maximale est non règlementée et les règles d’aspect extérieur sont simplifiées pour ne pas entraver les projets.

Zone 2AUi

Le règlement de la zone 2AUi est minimaliste et sera développé lors de son ouverture à l’urbanisation.

189 Principales règles des zones A et N

Zone A

La zone A concerne les espaces agricoles. Elle autorise dans la plupart des espaces, le développement de l’activité liée à ces milieux, et permet notamment les constructions et installations nécessaires à l’activité agricole, ainsi que les habitations indispensables au fonctionnement de l’activité agricole et nécessitant la présence permanente de l’exploitant, à condition qu’elles soient situées à moins de 50 mètres des bâtiments agricoles. L’idée est d’assurer la pérennité des exploitations. La zone Ah se différencie en présentant des possibilités limitées, permettant toutefois les extensions de l’existant ou les abris de jardins, ce qui en fait des STECAL. Leur emplacements dissociées ainsi que les réseaux explique cette limitation. La zone Aa est quant à elle inconstructible.

Pour les constructions autorisées, le règlement fixe à l’article 6 et 7 des règles simples, imposant un recul de 10 mètres vis-à-vis des voies et emprises publiques pour le passage d’engins et le paysage, et autorise l’implantation sur limite séparative en cas de besoin.

Pour limiter l’impact paysager des bâtiments en zone agricole, la hauteur maximum des constructions principales, hors construction à usage agricole, est fixée à 9 mètres au faitage. La hauteur maximale des constructions agricole est quant à elle limitée à 15 mètres hors tout pour répondre aux besoins.

Zone N

Le secteur N vise la préservation de la coulée verte de la vallée de la Nère. Sont ainsi interdites les constructions à usage d'habitation, d’industrie, de commerce, de bureaux, d’artisanat, d’hébergement hôtelier, et d’entrepôt. La zone Nl à destination de loisirs autorise elle logiquement Les constructions et installations destinées à des équipements sportifs ou de loisirs, de camping et de caravaning et de gardiennage, tout en restant restrictive pour le reste. Le sous-secteur Nl1 autorise uniquement les constructions et installations destinés aux équipements de camping, de caravaning, de gardiennage et équipements liés aux activités de loisirs ou sportives accessoires à l’activité du camping. Le secteur Nj est quant à lui restrictif et n’autorise que les constructions ayant une emprise maximale de 12m² de surface de plancher et une hauteur inférieure à 3 mètres hors tout, en accord avec la vocation de jardins de la zone, ce qui en fait des STECAL. Le recul vis-à-vis des voies et emprise publiques devra être, pour les constructions autorisées, de 10 mètres minimum pour des soucis de préservation du paysage et de sécurité, et les constructions pourront s’implanter sur limites séparatives en cas de besoin. La hauteur maximale des constructions, pour préserver le paysage communal, est fixée à 9 mètres hors tout, réduite à 3 mètres hors tout dans la zone Nj pour éviter des abus d’usage.

190 Justification des emplacements réservés

La notion d'emplacements réservés au sens du Code de l'urbanisme est circonscrite par la destination, légalement prédéterminée, à donner aux biens visés. Ainsi l’article L123-1 8° dispose que les plans locaux d’urbanisme peuvent : « 8° Fixer les emplacements réservés aux voies et ouvrages publics, aux installations d'intérêt général ainsi qu'aux espaces verts. »

Sur les plans de zonage de la commune de Aubigny-Sur-Nère figurent 11 emplacements réservés, ils entrent tous dans la définition fixée par le code de l’urbanisme. En effet ils sont destinés à des voies ou ouvrages publics.

191 Troisième section Incidences sur l’environnement

192 Incidences du plan sur l’environnement

AUBIGNY-SUR-NERE et la pollution par les nitrates AUBIGNY-SUR-NERE est classée en « zone vulnérable » à la pollution par les nitrates. Ces zones sont désignées conformément à l'article 3 paragraphe 2 de la Directive Européenne N°91-76 dont les objectifs consignés dans son premier article sont : réduire la pollution des eaux provoquées ou induites par les nitrates à partir de sources agricoles, et prévenir toute nouvelle pollution de ce type.

En France, la transcription de la Directive est réalisée par l’Article R211-76 du code de l’environnement, à savoir : « I. - Pour la désignation des zones vulnérables, sont définies comme atteintes par la pollution : •1° Les eaux souterraines et les eaux douces superficielles, notamment celles servant au captage d'eau destinée à la consommation humaine, dont la teneur en nitrate est supérieure à 50 milligrammes par litre ; •2° Les eaux des estuaires, les eaux côtières et marines et les eaux douces superficielles qui ont subi une eutrophisation susceptible d'être combattue de manière efficace par une réduction des apports en azote. •II. - Pour la désignation des zones vulnérables, sont définies comme menacées par la pollution : •1° Les eaux souterraines et les eaux douces superficielles, notamment celles servant au captage d'eau destinée à la consommation humaine, dont la teneur en nitrate est comprise entre 40 et 50 milligrammes par litre et montre une tendance à la hausse ; •2° Les eaux des estuaires, les eaux côtières et marines et les eaux douces superficielles dont les principales caractéristiques montrent une tendance à une eutrophisation susceptible d'être combattue de manière efficace par une réduction des apports en azote. •III. - Pour la réalisation de l'inventaire des zones vulnérables, un programme de surveillance de la teneur des eaux en nitrate d'origine agricole est mis en œuvre sur l'ensemble du territoire. » Les pollutions atmosphériques, olfactives et sonores Les pollutions atmosphériques, olfactives et sonores sont des paramètres à prendre en compte lors des aménagements urbains.

L’air

Pollutions atmosphériques

La pollution de l’air est le plus souvent rattachée aux activités urbaines (industrie et trafic). Elle affecte en premier lieu la santé des populations par son action directe à court terme. Une toxicité à long termes peut participer à certaines pathologies. La pollution atmosphérique peut de plus constituer une gêne olfactive et dégrader le bâti (corrosion et salissure).

193 La qualité de l’air est mesurée en région Centre par Lig’Air (« au service de la qualité de l’air »), l'association agréée pour la surveillance de la qualité de l'air du territoire. Selon l’annexe II du décret nº 98-360 du 6 mai 1998, un indice de qualité de l'air est obligatoirement calculé dans les agglomérations de plus de 100 000 habitants. La pollution mesurée à Orléans sert de référence pour AUBIGNY-SUR-NERE. La qualité de l’air est « moyenne » (indice 5) comme la plupart des régions de France (Sauf l’extrême Ouest, Le Nord et le Sud-Ouest). Les concentrations en dioxyde d’azote (transports) et dioxyde de souffre (industries), les particules (secteur tertiaire, agriculture, transports) et l’ozone (origine photochimique) sont présentées ci- dessous. L’évolution de la qualité de l’air est consultable sur le site de Lig’Air.

- Le trafic routier :

Plus localement, AUBIGNY-SUR-NERE est desservie par huit routes départementales. La RD 940 qui relie Bourges au Sud à Boismorand au Nord-Est, la RD 923 entre la Ferté-Beauharnais (Ouest) et Sancerre (Sud-Est), la RD 924 entre AUBIGNY-SUR-NERE et La Bascule (Ouest), la RD 30 entre Blancafort (Nord-Est) et Lury-sur-Arnon (Sud-Ouest), la RD 13 entre AUBIGNY- SUR-NERE et Villeneuve (Ouest), la RD 227 entre Argent-sur-Sauldre (Nord) et Orzon (Est), la RD 7 entre AUBIGNY-SUR-NERE et Sancerre (Sud-Est) et enfin la RD 89 entre Le Noyer (Est) et AUBIGNY-SUR-NERE.

Ces axes de communication pour le village et la vitesse de circulation contribuent au taux d’émission de pollution, la vitesse est limitée à 50 km/h dans l’agglomération. Le trafic engendré (voir carte ci-dessous du CG18) par la RD 940, avec 6500 véhicules/jour en 2012 (dont 19,19 % de poids lourds), est conséquent puisqu’il regroupe tout le trafic entre Bourges et Gien. Le trafic routier est la principale source de pollution atmosphérique et génère surtout une pollution en hydrocarbures et gaz carbonique.

194 - Les industries

Sept industries susceptibles de produire des polluants atmosphériques sont installées à AUBIGNY-SUR-NERE, cinq ont pour activités le travail des métaux (Mécachrome, Risoud Précisions…), une produit du matériel de bureau en bois (Sotomob) et la dernière stocke du gaz (Butagaz). Par la formation de poussières (métalliques ou de bois) produites lors de l’activité et par le transport des matériaux (entrant et sortant), les industries peuvent produire des polluants atmosphériques.

- Les exploitations agricoles

On dénombre 36 exploitations agricoles à AUBIGNY-SUR-NERE en 2010, seules 23 questionnaires sur leur exploitation ont été remis, dont 14 céréaliers, 2 éleveurs, un pépiniériste, une exploitation liée à la chasse et 5 en polycultures, elles peuvent être à l’origine d’émission de gaz carbonique par l’utilisation de machines liées à l’activité, ainsi que le déplacement de poussières en période estivale et les pulvérisations opérées pour les cultures.

Pollutions olfactives

La loi sur l’air et l’utilisation rationnelle de l’énergie (Loi n°96-1236 du 30 décembre 1996) reprise aujourd’hui dans le code de l’environnement reconnaît comme pollution à part entière « toute substance susceptible de provoquer des nuisances olfactives excessives ». Trois sources de nuisances olfactives peuvent être soulignées : les voies de communication, les industries et les exploitations agricoles. - Le trafic routier peut produire des effluves. Elles restent sommaires et constituent une gêne sans conséquence pour les habitants environnants. Les routes départementales 940, 89, 7, 227, 13, 923, 924 et 30 sont les axes reliant la commune, elles traversent le village, donc proches des habitations, cependant la vitesse limitée à 50 km/h et les espaces verts urbains permettent la dilution rapide des odeurs. - Les activités peuvent être à l’origine de nuisances olfactives pour les riverains, cependant elles sont suffisamment éloignées des premières habitations pour confiner cet impact. - L’activité agricole, par l’élevage, entraine une gêne olfactive, cependant seules sept exploitations sur 23 sont concernées et elles sont sensiblement éloignées (périmètre de réciprocité agricole) pour limiter les émissions odorantes.

Pollutions sonores

Le bruit est considéré aujourd’hui par les Français comme la première nuisance à leur cadre de vie. Ces nuisances sont à l’origine de troubles physiologiques (acouphène, troubles de l’audition) et psychologique démontrés. Ce type de pollution peut entrainer un stress répétitif. La loi « bruit » du 31 décembre 1992 a permis de cadrer la problématique du bruit. Cette loi et les décrets associés fixent les objectifs suivant : limiter les nuisances sonores dues aux constructions de routes et de voies ferrées et prévoir une insonorisation acoustique des bâtiments affectés par la pollution. Les articles L 571-9 et L 571-10 du code de l’environnement, justifient la mise en place de structure d’isolation acoustique.

195 - Le trafic routier sur les RD qui passent dans le village est une source de bruit non négligeable et l’écran végétal n’est pas suffisant pour dissiper cette pollution sonore estimée proche de 70 dBA pour une route départementale. - Les activités peuvent être à l’origine de nuisances sonores pour les riverains, cependant elles sont suffisamment éloignées des premières habitations pour confiner cet impact. - L’activité agricole, par l’élevage, peut entrainer une gêne sonore, cependant seules sept exploitations sont concernées et elles sont sensiblement éloignées (périmètre de réciprocité agricole) pour limiter ces émissions, les déplacements d’engins agricoles de grande taille (moissonneuses-batteuses…), ainsi que le va et vient des engins pendant la période de récolte des céréales, engendrent une pollution sonore.

Pollutions visuelles

La RD 940 et la ligne à haute tension constitue une gêne visuelle et nuit substantiellement à la continuité paysagère. Imperméabilisation des sols L’imperméabilisation des sols est un effet direct, majeur et permanent de l’urbanisation. Les constructions bloquent toute évolution du sol et desserrent la biodiversité de celui-ci (nécessaire à l’épuration des fluides et à la régénération des ressources). L’infiltration des eaux pluviales est impossible ce qui amplifie le volume des eaux de ruissellement. Les imports de matières organiques dans les rivières et les cours d’eau augmentent et l’érosion des sols s’intensifient. L’alimentation de la nappe phréatique peut être restreinte. Le rôle épurateur du sol et des végétaux associés devenant mineur, la pollution véhiculée par les eaux pluviales (hydrocarbures, pesticides…) s’accroit. Il s’en suit une concentration des toxiques dans les eaux superficielles et souterraines. La pollution est exportée en aval et est potentiellement redistribuée au cours des inondations. Enfin, la rétention d’eau par les milieux étant diminuée, des inondations sont à prévoir. Selon l’article 4 du PLU : « L’écoulement et l’infiltration des eaux pluviales devront être gérés sur l’unité foncière par tout moyen approprié de façon à ralentir la montée des eaux dans les cours d’eau en cas de fortes pluies et à préserver le milieu naturel. Le raccordement au réseau public des eaux pluviales pourra éventuellement être réalisable si la collectivité l’a préalablement autorisé. » Impact paysager Toutes nouvelles constructions peuvent nuire à l’unité paysagère pour plusieurs raisons : - Son aspect (couleur, taille…) n’est pas en accord avec le patrimoine local ; - Elle obstrue l’horizon (hauteur limitée à la hauteur mitoyenne la plus basse en zone Ua, à 12m au faîtage pour les zones Ub, Uc et AU, 9m au faîtage pour les zones A et N, enfin à 3m au faîtage pour la zone Ni – Art.10) ; - Elle n’est pas adaptée au paysage environnant.

L’aspect extérieur est réglementé par l’article 11 du PLU de manière suivante : « L’autorisation administrative peut être refusée ou n’être accordée que sous réserve de l’observation de prescriptions spéciales si les constructions, par leur situation, leur architecture, leurs dimensions ou l’aspect extérieur des bâtiments ou ouvrages à édifier ou à modifier, sont

196 de nature à porter atteinte au caractère ou à l’intérêt des lieux avoisinants, aux sites, ainsi qu’aux paysages naturels ou urbains, ainsi qu’à la conservation des perspectives monumentales. Les constructions d’architecture contemporaine ou tendant à la réduction des consommations énergétiques sont autorisées sous conditions de s’intégrer à l’environnement immédiat. Les constructions nouvelles ou les changements de destination des constructions devront s’inspirer des formes d’habitat local, notamment pour leur morphologie, leur structure, leur organisation, leur volume et l’aspect des matériaux employés. Par ailleurs, les toitures et façades doivent être de conception simple, tout en recherchant une unité d’aspect avec les habitations et installations avoisinantes. En cas d’extensions, d’adaptations ou de transformations du bâtiment principal, celles-ci devront se faire dans le respect des volumes et des pentes de toitures existantes. »

Modification de l’activité

Habitations

Le changement de destination de certaines parcelles actuellement agricoles ou intra-urbaines en usage d’habitation par le PLU peut provoquer une gêne pour certains animaux.

Activités

L’implantation de nouveaux bâtiments d’activités peut engendrer des nuisances sonores et/ou olfactives pour le voisinage proche et les animaux susceptibles d’avoir leurs habitudes aux abords du site.

Technique agricole

Un retournement des prés entrainerait une érosion des sols. L’épandage d’engrais eutrophise la nappe et les rivières phréatiques.

Consommation foncière Le projet de plan local d’urbanisme prévoit d’ouvrir 46,18 hectares à l’urbanisation, à court, moyen et long terme par le biais des zones AU, AUi, 2AU et 2AUi. Ces extensions sont réalisées pour 54,62 % sur des cultures, 31,8 % sur des prairies, 8,97 % sur des boisements et 4,61 % sur des infrastructures. Les dispositions du PLU impactent 44,05 ha d’espaces agricoles, ces surfaces sont de type boisement, prairie et culture. L’ouverture à l’urbanisation permettra une augmentation de population de 231 personnes à AUBIGNY-SUR-NERE d’ici 2030. Pollutions et dégradations Consommation d’eau

L’eau potable distribuée à AUBIGNY-SUR-NERE est assurée par un captages, à « Théau », il va connaître un accroissement avec l’arrivée de nouveaux habitants.

197 Considérant une consommation moyenne par habitant et par jour de 110 litres, avec 220 habitants supplémentaires, cela donne un chiffre de 24200 l supplémentaires/jour dans la commune, soit 8839,5 m3 supplémentaires annuellement.

Eaux usées

Le volume des eaux usées d’AUBIGNY-SUR-NERE va s’accroître et constituer un apport supplémentaire vers la Nère après le passage dans le réseau collectif de la commune et soit dans la station d’épuration communale (moulin des filles) d’une capacité nominale de 5650 EH, avec 7898 EH raccordés, soit dans le lagunage (les miots) d’une capacité nominale de 300 EH, avec 90 EH raccordés, ou un apport supplémentaire vers le sol par les installations individuelles (ANC), qui sont au nombre de 163, dont 43 sont conformes, 11 indéfinis et 109 non-conformes (données du SPANC de la Communauté de communes de Sauldre-Sologne). Les stations d’épuration contribuent à une meilleure qualité des eaux en réduisant considérablement l’impact des pollutions d’origines humaines liées aux rejets des eaux usées, dans certains cas l’assainissement individuel est plus performant. Cependant, en cas de mauvais fonctionnement, elles peuvent avoir un impact sur le milieu naturel et en particulier sur les habitats aquatiques situés en aval. Par un effet de dilution, elles sont toutefois moins préjudiciables aux milieux aquatiques que les rejets dans des cours d’eau au débit beaucoup plus faible. Il est important de noter que pour faire face au trop faible dimensionnement de la STEP, une extension est prévue. Un emplacement réservé est prévu à cet effet.

Traitement phytosanitaire domestique

L’espace urbain étant en bordure des cours d’eau tout polluant sera réuni sans épuration naturelle préalable par les sols et drainé vers le milieu aquatique. Les polluants, une fois dans le milieu, se bioconcentrent dans les espèces affectant ainsi les chaines trophiques (écotoxicité). La pêche étant pratiquée sur la Largue, l’homme est une cible directe des poissons potentiellement contaminés.

Dégradations

Les périodes de constructions peuvent être à l’origine d’un tassement important des sols, accentuant un peu plus l’imperméabilisation des sols. Les déplacements de machines peuvent effrayer (nuisances sonores et/ou olfactives) les espèces (avifaune).

Dispersion

La dispersion d’espèces horticoles exogènes et potentiellement envahissantes plantées dans les jardins ou dans les espaces vert communaux peut être facilitée par la proximité des cours d’eau.

Flux de déplacements

L’augmentation de la population dans la commune induit un accroissement des transports, qui vont impacter l’environnement sonore ainsi que la qualité de l’air de façon irréversible et permanente. Concernant la qualité de l’air, les données de Lig’Air sont consultables sur le site internet : www.ligair.fr. . 198 Impacts sur le climat

Les déplacements

La planification peut avoir une incidence sur le climat en réduisant ou en augmentant les déplacements motorisés imposés par la localisation des commerces, des services ou des zones d’activités. Les déplacements motorisés sont responsables de 15 % des émissions de gaz à effet de serre. Le plan peut aussi affecter le stockage du carbone, par exemple en programmant des aménagements qui imposent un défrichement. Le parc automobile d’AUBIGNY-SUR-NERE compte au minimum 4320 voitures individuelles. L’indice de mobilité, exprimé en kilomètres parcouru chaque jour de la semaine par chacune des voitures pour des déplacements imposés (boulangerie, supermarché, banque, poste, travail), est de 20 km/jour/voiture : c’est un indice moyennement favorable, s’expliquant par l’externalité de l’emploi vers Bourges, Vierzon, Argent-sur-Sauldre et Orléans. Le kilométrage parcouru en moyenne journalière par le parc automobile d’AUBIGNY-SUR-NERE, pour ces seuls déplacements imposés, est de 86400 kilomètres. Ces déplacements représentent, à la moyenne économe de 5 litres de carburant aux 100 kilomètres, une consommation journalière de 4320 litres d’essence ou de gasoil. A raison de 2,28 kg de CO2 par litre d’essence et de 2,6 kg de CO2 par litre de diesel, les émissions de dioxyde de carbone liées à ce trafic sont de 10,54 tonnes en moyenne par jour. Soit 3850 tonnes de CO2 par an. Le plan local d’urbanisme ne peut pas modifier cette situation. A paramètres constants, l’augmentation de la population de la commune avec : + 220 personnes pour l’horizon 2030 se traduira par une augmentation du parc automobile d’environ 180 voitures individuelles, sources d’une émission annuelle supplémentaire de 160 tonnes de CO2. A terme, la production de CO2 pour les déplacements pourrait atteindre 4010 t par an pour la commune d’AUBIGNY-SUR-NERE.

Le stockage du carbone

La superficie boisée du territoire communal est de 1956,53 hectares. Ces peuplements de feuillus absorbent 1143,4 tonnes de carbone par an (soit 4284,53 tonnes de CO2) et représentent le stockage de 533189,74 tonnes de carbone (= 1999463,36 tonnes de CO2). L’absorption annuelle de dioxyde de carbone par la forêt compense les émissions produites par les habitants. Le PLU protège l’espace forestier. Il modifie de manière marginale le stockage du carbone en provoquant la disparition de quelques arbres, pour l’essentiel des haie et bosquets qui seront compensés par les plantations d’arbres en accompagnement des nouvelles constructions envisagées.

L’efficacité énergétique

Le plan peut imposer une orientation des maisons à bâtir, en tenant compte des impératifs paysagers et de l’ensoleillement. Le centre ancien est aligné sur un axe Est Ouest, de sorte que chaque construction ancienne présente une façade exposée au Sud.

199 Cette orientation peut être adoptée pour les constructions à venir, à la fois pour mieux bénéficier du soleil et pour mieux s’intégrer au rythme de la trame bâtie existante. Le règlement autorise le recours aux systèmes de production d’énergie renouvelable. Impact sur les zones humides Les zones humides de la commune d’AUBIGNY-SUR-NERE sont situées dans le lit majeur de la Nère et de l’Oizonotte, ainsi qu’au niveau des nombreux étangs situés sur le territoire communal, elles concernent des prairies humides et des boisements. L’impact direct des futures projets initiés dans le PLU sera inexistant pour les zones AU, AUi, 2AU et 2AUi, du fait de leur éloignement des zones humides et/ou inondables (N et A). A l’intérieur des zones urbaines, la Nère est largement anthropisée et de ce fait, le recul des constructions imposé à l’article 6 garantira la préservation de ces espaces. Le PLU anticipe les impacts sur les zones humides de la commune d’AUBIGNY-SUR-NERE en classant en zone N et A (avec une possibilité de construction limitée, 12 m² en zone Nj et des possibilités de constructions plus importantes en zone A mais les bâtiments agricoles doivent de toute façon respecter des reculs importants vis-à-vis des cours d’eau) les terrains concernés. Impact sur les continuités écologiques et la trame verte et bleue La trame verte étudiée précédemment (Etat initial), nous montre que la situation des massifs boisés au Nord et au Sud-ouest (réservoirs), les vallées de la Nère et de l’Oizenotte (réservoirs) sont préservés de toutes urbanisation par le zonage (N et A assortit d’EBC) et garantissant ainsi une préservation à long terme, car les possibilité de construction sont limitées. Les prairies et boisements (haies et bosquets) détruits lors des aménagements sont proches du bourg, ce qui limite leur attrait pour la faune sauvage.

200 Analyse globale des zones ouvertes à l’urbanisation

1 9

8 2

10 3 7

6 4

5

Localisation des secteurs d’extension AU, AUi, 2AU et 2AUi d’AUBIGNY-SUR-NERE

201 AUBIGNY-SUR-NERE Occupation du sol des zones AU

Bâti Cultures Boisements Prairies

Tableau des incidences sur l’occupation du sol Les zones ouvertes à l’urbanisation (AU, AUi, 2AU et 2AUi) à AUBIGNY-SUR-NERE sont situées en périphérie directe du village (Voir localisation page précédente).

Les extensions (Voir tableau) concernent essentiellement des cultures (54,62 %), des territoires agricoles en prairies (31,8 %), ainsi que quelques espaces de boisements (8,97 %) et des espaces bâtis et infrastructures (4,61 %). Les zones à urbaniser AU, AUi, 2AU et 2AUi représentent 0,8 % du territoire communal, soit 46,18 hectares répartis entre le court, le moyen et le long terme.

202 Le secteur n°1 (AU Nord-est)

Le secteur n°1 est localisé au Nord-est du bourg d’AUBIGNY-SUR-NERE, c’est une zone AU, c’est-à-dire destinée aux habitations à court et moyen terme, elle occupe une surface de 2,3 ha.

Occupation du sol de la zone AU au Nord-est Occupation du sol

Les parcelles concernées par ce zonage sont des cultures (81,87 %) et des boisements (18,13 %).

Enjeux biologiques et écosystémiques

Les boisements sont favorables au développement de nombreux insectes et sont donc des terrains de chasse privilégiés par certaines espèces de l’avifaune et des chiroptères. Les boisements sont des espaces de circulations (corridors) pour de nombreux animaux (oiseaux,…), cependant la situation en bordure du bourg et la limite son attrait pour la faune sauvage, selon les OAP, la transition paysagère (boisement) sera à conserver. Les cultures sont pauvres en biodiversité du fait de la nudité des sols entre les périodes de récoltes et de semis.

203 Enjeux paysagers

Le secteur n°1 ouvert à l’urbanisation par le PLU s’inscrit naturellement dans l’espace déjà dédié aux habitations. Son implantation aux abords proche du bourg diminue son exposition et en fait un lieu de transition paysagère entre un espace agricole à l’Est et le bourg à l’Ouest.

Le secteur n°2 (AU Est)

Le secteur n°2 est localisé au Nord du bourg d’AUBIGNY-SUR-NERE, c’est une zone AU, c’est-à-dire destinée aux habitations à court et moyen terme, elle occupe une surface de 1,65 ha.

Occupation du sol de la zone AU à l’Est

Occupation du sol

Les parcelles concernées par ce zonage sont uniquement des prairies (100 %).

Enjeux biologiques et écosystémiques

Les prairies sont favorables au développement de nombreux insectes (coléoptères et papillons) et sont donc des terrains de chasse privilégiés par certaines espèces de l’avifaune et des chiroptères. Les prairies sont des espaces de circulations (corridors) pour de nombreux animaux (gibiers,…) lorsqu’elles ne sont pas clôturées, cependant leur situation en bordure du bourg limite leur attrait pour la faune sauvage.

204 Enjeux paysagers

Le secteur n°2 ouvert à l’urbanisation par le PLU s’inscrit naturellement en bordure de l’espace déjà dédié aux habitations. Son implantation aux abords proche du bourg diminue son exposition et en fait un lieu de transition paysagère entre un espace agricole à l’Est et le bourg à l’Ouest.

Le secteur n°3 (2AU Sud-est)

Le secteur n°3 est localisé au Sud-est du bourg d’AUBIGNY-SUR-NERE, c’est une zone 2AU, c’est-à-dire destinée aux habitations à long terme, elle occupe une surface de 1,26 ha.

Occupation du sol des zones 2AU et AU au Sud-est Occupation du sol

Les parcelles concernées par ce zonage sont uniquement des cultures (100 %).

Enjeux biologiques et écosystémiques

Les cultures sont pauvres en biodiversité du fait de la nudité des sols entre les périodes de récoltes et de semis.

Enjeux paysagers

Le secteur n°3 ouvert à l’urbanisation par le PLU s’inscrit naturellement en bordure de l’espace déjà dédié aux habitations. Son implantation aux abords proche du bourg diminue son exposition et en fait un lieu de transition paysagère entre un espace agricole au Sud et le bourg au Nord.

205 Le secteur n°4 (AU Sud)

Le secteur n°4 est localisé au Sud du bourg d’AUBIGNY-SUR-NERE, c’est une zone AU, c’est- à-dire destinée aux habitations à court et moyen terme, située à l’Est du chemin des Poignons et au Sud du chemin Vert, elle occupe une surface de 1,71 ha.

Occupation du sol

Le secteur n°4 est occupé en grande partie par cultures (86,58 %) et par une infrastructure routière (13,42 %).

Enjeux biologiques et écosystémiques

Les cultures sont pauvres en biodiversité du fait de la nudité des sols entre les périodes de récoltes et de semis. Les infrastructures routières sont peu propices à la biodiversité.

Enjeux paysagers

Le secteur n°4 ouvert à l’urbanisation par le PLU s’inscrit naturellement en bordure de l’espace déjà dédié aux habitations. Son implantation aux abords proche du bourg diminue son exposition et en fait un lieu de transition paysagère entre un espace agricole à l’Est, le bourg au Nord et la zone d’activités à l’Ouest.

Le secteur n°5 (AUi Sud)

Le secteur n°5 est localisé au Sud du bourg d’AUBIGNY-SUR-NERE, c’est une zone AUi, c’est-à-dire destinée aux activités industrielles à court et moyen terme, elle occupe une surface de 11,09 ha.

Occupation du sol

Les parcelles concernées par ce zonage sont des cultures (93,2 %) et des boisements de type haies (6,8 %).

Enjeux biologiques et écosystémiques

Les cultures sont pauvres en biodiversité du fait de la nudité des sols entre les périodes de récoltes et de semis. Les boisements sont favorables au développement de nombreux insectes et reptiles, ils sont donc des terrains de chasse privilégiés par certaines espèces de l’avifaune et des chiroptères. Les boisements sont des espaces de circulations (corridors) pour de nombreux animaux (oiseaux, chiroptères, reptiles…).

206 Enjeux paysagers

Le secteur n°5 ouvert à l’urbanisation par le PLU s’inscrit à l’Ouest du Chemin de Bouzy. Son implantation aux abords proche du bourg diminue son exposition et en fait un lieu de transition paysagère entre un espace agricole au Sud et le bourg au Nord. Cependant la taille de la zone Aui est importante (11,09 ha) et sa situation (espace agricole), font que son intégration paysagère devra faire l’objet d’une réflexion d’ensemble (plantation de haies en compensation de la destruction de boisements,…).

Occupation du sol des zones 2AU et AU au Sud-est

207 Le secteur n°6 (2AU Sud)

Le secteur n°6 est localisé au Sud du bourg d’AUBIGNY-SUR-NERE, c’est une zone 2AU, c’est-à-dire destinée aux habitations à long terme, elle occupe une surface de 5,18 ha.

Occupation du sol

Les parcelles concernées par ce zonage sont des prairies (86,69 %) et des boisements de type haies (13,31 %).

Enjeux biologiques et écosystémiques

Les boisements sont favorables au développement de nombreux insectes et reptiles, ils sont donc des terrains de chasse privilégiés par certaines espèces de l’avifaune et des chiroptères. Les boisements sont des espaces de circulations (corridors) pour de nombreux animaux (oiseaux, chiroptères, reptiles…). Les prairies sont favorables au développement de nombreux insectes (coléoptères et papillons) et sont donc des terrains de chasse privilégiés par certaines espèces de l’avifaune et des chiroptères. Les prairies sont des espaces de circulations (corridors) pour de nombreux animaux (gibiers,…) lorsqu’elles ne sont pas clôturées.

Enjeux paysagers

Le secteur n°6 ouvert à l’urbanisation par le PLU s’inscrit en continuité de l’espace déjà urbanisé. Son implantation aux abords proche du bourg diminue son exposition et en fait un lieu de transition paysagère entre un espace agricole au Sud et le bourg au Nord.

Le secteur n°7 (2AU Sud-ouest)

Le secteur n°7 est localisé au Sud du bourg d’AUBIGNY-SUR-NERE, c’est une zone 2AU, c’est-à-dire destinée aux habitations à moyen ou long terme, elle occupe une surface de 2,85 ha.

Occupation du sol

Les parcelles concernées sont uniquement occupés par des cultures (100 %).

208 2

Occupation du sol de la zone AU au Sud-ouest Enjeux paysagers

Le secteur n°7 ouvert à l’urbanisation par le PLU s’inscrit en continuité d’un lotissement (Rue du colombier). Son implantation aux abords proche du bourg diminue son exposition et en fait un lieu de transition paysagère entre un espace agricole au Sud-ouest et le bourg au Nord.

Le secteur n°8 (AU Ouest)

Le secteur n°8 est localisé à l’Ouest du bourg d’AUBIGNY-SUR-NERE, c’est une zone AU, c’est-à-dire destinée aux habitations à court et moyen terme, elle occupe une surface de 5,24ha.

Occupation du sol de la zone AU à l’Ouest 209 Occupation du sol

Les parcelles concernées par ce zonage sont uniquement des prairies (100 %).

Enjeux biologiques et écosystémiques

Les prairies sont favorables au développement de nombreux insectes (coléoptères et papillons) et sont donc des terrains de chasse privilégiés par certaines espèces de l’avifaune et des chiroptères. Les prairies sont des espaces de circulations (corridors) pour de nombreux animaux (gibiers,…) lorsqu’elles ne sont pas clôturées.

Enjeux paysagers

Le secteur n°9 ouvert à l’urbanisation par le PLU s’inscrit en continuité de l’espace déjà urbanisé, situé au Sud de la route de Sainte-Montaine, entre les lotissements « La Sologne » et «La Malnoue » . Son implantation dans le bourg diminue son exposition.

Le secteur n°9 (AU Nord-ouest)

Le secteur n°9 est localisé au Nord-ouest du bourg d’AUBIGNY-SUR-NERE, c’est une zone AU, c’est-à-dire destinée aux habitations à court et moyen terme, elle occupe une surface de 9,74 ha.

Occupation du sol de la zone AU au Nord-ouest

210 Occupation du sol

Les parcelles concernées par ce zonage sont des cultures (38,83 %), des prairies (33,21 %), des boisements de type bosquets (14,08 %) et des bâtiments et infrastructures routières (13,88 %).

Enjeux biologiques et écosystémiques

Les prairies sont favorables au développement de nombreux insectes (coléoptères et papillons) et sont donc des terrains de chasse privilégiés par certaines espèces de l’avifaune et des chiroptères. Les prairies sont des espaces de circulations (corridors) pour de nombreux animaux (gibiers,…) lorsqu’elles ne sont pas clôturées. Les boisements sont favorables au développement de nombreux insectes et reptiles, ils sont donc des terrains de chasse privilégiés par certaines espèces de l’avifaune et des chiroptères. Les boisements sont des espaces de circulations (corridors) pour de nombreux animaux (oiseaux, chiroptères, reptiles…). Les cultures sont pauvres en biodiversité du fait de la nudité des sols entre les périodes de récoltes et de semis. Les infrastructures routières sont peu propices à la biodiversité. En raison de la présence d’éléments anthripisés, de l’encadrement des prairies et boisements par de vastes espaces agricoles, de l’absence de zone humide, l’intérêt écologique de la zone est faible.

Enjeux paysagers

Le secteur n°9 ouvert à l’urbanisation par le PLU s’inscrit en continuité de la rue Jean-Baptiste Leclere, situé à l’Ouest du bourg. Son implantation aux abords proche du bourg diminue son exposition et en fait un lieu de transition paysagère entre un espace agricole à l’Ouest et le bourg à l’Est.

Le secteur n°10 (2AUi)

Le secteur n°10 est localisé à l’Ouest du bourg d’AUBIGNY-SUR-NERE, au niveau de l’aérodrome, c’est une zone 2AUi, c’est-à-dire destinée aux activités à long terme, elle occupe une surface de 5,22 ha.

Occupation du sol

Les parcelles concernées par ce zonage sont des prairies (33,21 %) et des infrastructures liées à l’aérodrome (13,88 %).

Enjeux biologiques et écosystémiques

Les prairies sont favorables au développement de nombreux insectes (coléoptères et papillons) et sont donc des terrains de chasse privilégiés par certaines espèces de l’avifaune et des chiroptères. Les prairies sont des espaces de circulations (corridors) pour de nombreux animaux (gibiers,…) lorsqu’elles ne sont pas clôturées. 211 Enjeux paysagers

Le secteur n°10 ouvert à l’urbanisation par le PLU s’inscrit en continuité de l’aérodrome d’AUBIGNY-SUR-NERE. Son implantation dans le massif forestier diminue son exposition, en la rendant quasiment nulle.

Occupation du sol de la zone 2AUi

212 Imperméabilisation

Pour les zones U (Ua, Ub, Uc, Ui et Uj) et AU (AU, AUi, 2AU et 2AUi), l’emprise au sol maximal (COS) pour les habitations n’est pas réglementé (Art 9 du règlement du PLU). Pour les zones Nj, l’emprise au sol des abris autorisés est limitée à 12 m². « L’écoulement et l’infiltration des eaux pluviales devront être gérés sur l’unité foncière par tout moyen approprié de façon à ralentir la montée des eaux dans les cours d’eau en cas de fortes pluies et à préserver le milieu naturel. Le raccordement au réseau public des eaux pluviales pourra éventuellement être réalisable si la collectivité l’a préalablement autorisé. » (Article 4 du règlement du PLU).

Paysage Les infrastructures doivent s’inscrire dans la continuité du site et ne pas dépareiller avec les aménagements déjà présents. Pour limiter l’impact paysager, le règlement du PLU précise : « L’autorisation administrative peut être refusée ou n’être accordée que sous réserve de l’observation de prescriptions spéciales si les constructions, par leur situation, leur architecture, leurs dimensions ou l’aspect extérieur des bâtiments ou ouvrages à édifier ou à modifier, sont de nature à porter atteinte au caractère ou à l’intérêt des lieux avoisinants, aux sites, ainsi qu’aux paysages naturels ou urbains, ainsi qu’à la conservation des perspectives monumentales. Les constructions d’architecture contemporaine ou tendant à la réduction des consommations énergétiques sont autorisées sous conditions de s’intégrer à l’environnement immédiat. Les constructions nouvelles ou les changements de destination des constructions devront s’inspirer des formes d’habitat local, notamment pour leur morphologie, leur structure, leur organisation, leur volume et l’aspect des matériaux employés. Par ailleurs, les toitures et façades doivent être de conception simple, tout en recherchant une unité d’aspect avec les habitations et installations avoisinantes. En cas d’extensions, d’adaptations ou de transformations du bâtiment principal, celles-ci devront se faire dans le respect des volumes et des pentes de toitures existantes.. » (Art 11 du règlement du PLU).

213 Impact sur les sites Natura 2000

Il convient de ne pas dégrader ou porter atteinte de quelques manières que ce soit aux habitats et espèces désignés par la directive européenne de 1992. L’évaluation environnementale est chargée de détailler les impacts particuliers des PLU sur les zones Natura 2000 selon l’article 6 de la directive Habitats. Les. espèces des sites Natura 2000 Les espèces ayant justifiées la désignation du site Natura 2000 et présentes dans la commune sont les suivantes : - La Cistude d’Europe ; A noter également, la présence d’oiseaux listés dans le FSD du site « Etangs de Sologne » (FR2410013), situé à environ 30 km à l’Ouest d’AUBIGNY-SUR-NERE, à savoir : - Le Canard colvert ; - Le Busard Saint-Martin.

La Cistude d’Europe

La Cistude d’Europe (Emys orbicularis) est une tortue aquatique (reptile) de 14 à 18 cm de longueur et d'un poids de 450 à 800 g. Sa carapace ovale, aplatie, légèrement plus large à l’arrière montre une coloration généralement grisâtre ou brunâtre. Tête et pattes noirâtres sont ponctuées de jaune. La Cistude est carnivore. Il est facile de voir la Cistude (là ou elle est présente !) se chauffant au soleil sur des radeaux de végétaux flottants, sur des blocs rocheux ou des troncs proches des rives (l’animal est toutefois méfiant et a tôt fait de s’éclipser). La ponte s’effectue principalement en mai/juin/juillet sur des sols chauds, non inondables, sableux ou sablo-limoneux, peu végétalisés : (pelouses, prairies, taches sableuses…), à une distance du point d’eau pouvant atteindre plusieurs centaines de mètres. Les jeunes naissent à l’automne. Certains auteurs estiment à une chance sur cent les probabilités d’un jeune d’atteindre l’âge adulte. L’espérance de vie serait de quarante à soixante ans, voire plus de cent ans en captivité. La Cistude habite de préférence les étangs, mais aussi dans les marais, mares, cours d’eau lents ou rapides, canaux, etc. La présence d’une bordure plus ou moins étendue de Roseaux (Phragmites australis) ou de Joncs (Juncus spp.), de végétation aquatique flottante est recherchée. Elle affectionne les endroits calmes et ensoleillés, à l’abri des activités humaines, en particulier la roselière jeune où elle peut se chauffer sans avoir à se réfugier dans l’eau constamment. La Cistude hiberne d’octobre à mars sous la vase (dans les étangs, en bord de roselière le plus souvent) ; et en sort dès les premiers jours bien ensoleillés à partir de fin février. En cas de grande chaleur ou de sécheresse, elle s'installe un terrier creusé dans la berge ou s’enfonce dans la vase en attendant la pluie (estivation). Essentiellement diurne, elle passe la nuit dans l’eau, immobile, pattes et tête pendantes. La Cistude est une espèce sédentaire. Elle peut néanmoins quitter naturellement son milieu de vie en cas de "catastrophe " (ex. : assec estival de l’étang) vers un autre point d’eau à plusieurs centaines de mètres ; les mâles peuvent se déplacer parfois de plus d'un kilomètre). La présence de terrains faiblement végétalisés, chauds et tranquilles aux abords des étangs (jusqu’à 100 ou 150 mètres) est indispensable à la ponte qui conditionne la survie de l’espèce.

214 Cistude d’Europe (Photo : N.Hugot) L’aire de répartition de la Cistude s’étend de nos jours de l'Europe de l'Est à la Lituanie et Nord de l'Allemagne. Elle est également présente dans le Sud de l'Europe, les Balkans et l'Afrique du Nord. La Cistude est l’espèce de reptile qui a le plus régressé en valeur absolue en Europe ces dernières années, notamment en Europe centrale. Elle est "en régression" en France, Hongrie, Portugal, Espagne, Italie, Pologne…"vulnérable ou en danger" dans d'autres pays d'Europe. En France, son aire de répartition correspond à une grande moitié Sud du pays. La région Centre constitue la limite Nord de l’aire de répartition française. La Cistude d’Europe est présente dans les départements de la région Centre à l’exception de l’Eure-et-Loir. Elle est relativement fréquente en Brenne, rare ou localisée ailleurs. Elle est rare en Sologne et localisée à quelques étangs. Néanmoins, en l'absence de prospections suffisantes, il est difficile de dire si les populations sont un peu plus nombreuses que ce qui est connu à ce jour. Sa répartition est inféodée à quelques étangs de la Sologne et certainement dans des étangs d’AUBIGNY-SUR-NERE. (DOCOB)

Le Canard colvert

La quasi-totalité des milieux aquatiques terrestres sont colonisés par l’espèce, avec une préférence pour les eaux peu profondes. Le Canard colvert est omnivore et opportuniste ; il broute feuilles et pousses à la façon des oies, filtre des graines et des invertébrés à la surface de l’eau, capture des insectes, etc. L’espèce est très grégaire durant la majeure partie de l’année. Des groupes pouvant atteindre quelques milliers d’oiseaux sont signalés en hiver sur les grands étangs les plus favorables. À partir de février, les couples s’isolent pour prospecter des sites de nid parfois éloignés des ressources alimentaires. Des parades collectives ont lieu dès l’automne précédent, avec des pics d’activité en octobre-novembre puis février-mars. Il s’agit pour l’essentiel de démonstrations natatoires accompagnées de mouvements de la tête et/ou de la queue. Les mâles manœuvrent sans cesse pour atteindre la meilleure position auprès de la femelle. Les oiseaux en parade décollent fréquemment pour se reposer peu après. Les couples sont formés uniquement jusqu’à l’incubation. Les rares cas où le mâle reste jusqu’à l’éclosion sont signalés lorsque la ponte a lieu très tôt en saison. 215 La couvaison se fait habituellement au sol, dès février ou mars. Des trous d’arbres ou des constructions humaines sont parfois utilisés. Bien que l’espèce ne soit pas coloniale, les nids peuvent être rapprochés. Ils sont une simple dépression couverte d’herbe et de feuilles, tapissée par du duvet. Les œufs sont au nombre de 9 à 13 (max. 18) et sont couvés 27 à 28 jours. Les jeunes sont volants à l’âge de 2 mois.

Canard colvert (male et femelle) Le Busard Saint-Martin

Il habite toutes sortes de terrains ouverts, à tendance sèche et à couverture végétale basse (cultures, friches, landes, coupes forestières…). En hiver, il est souvent trouvé dans les cultures, prairies, landes et zones humides. La sélection de l’habitat est gouvernée par la disponibilité de la proie principale. Le Busard Saint-Martin se nourrit surtout de petits oiseaux et rongeurs saisis par surprise. Il est le plus agile des busards européens et capture (notamment le mâle) plus de proies rapides – passereaux, en particulier – que ses congénères. Lorsqu’il chasse les campagnols, il se déplace lentement (environ 20-30 km/h) et ignore les oiseaux volants, tandis que lorsqu’il chasse les oiseaux, son vol de recherche peut dépasser les 40 km/h. Il arrive qu’il parasite d’autres oiseaux de proie tels que le Busard cendré, le Faucon crécerelle ou le Hibou des marais. C’est un chasseur solitaire tout au long de l’année, qui peut s’assembler là où les ressources alimentaires abondent (rarement plus de 10 individus ensemble). En hiver, bien que moins sédentaire qu’en saison de reproduction, il tend à fréquenter un territoire individuel, au moins pendant quelques semaines. L’espèce est généralement monogame mais des harems se forment certaines années dans certaines populations. Lors des bonnes années à rongeurs, les nids, normalement très dispersés, peuvent être regroupés en colonies lâches, à quelques centaines de mètres les uns des autres. Le mâle commence à nourrir la femelle dès les premières étapes de construction du nid, puis l’approvisionne entièrement durant l’incubation et les premiers jours de la nichée. Les proies sont souvent passées à la femelle en vol, de façon spectaculaire et en criant.

216 Localisation des espèces d’après les inventaires de Nature 18 en 2009

217 Le nid est un amoncellement de végétation récoltée alentour (herbes, bruyères, joncs…) dont la hauteur varie selon les sites choisis (jusqu’à 45 cm dans les sites humides). Il est construit au sol dans la végétation épaisse. La ponte de 4 à 6 œufs (maximum 12, mais il peut alors s’agir d’une 2e couvée ajoutée à la 1ère) est déposée à partir de la fin-avril. L’incubation dure environ 1 mois et les jeunes s’envolent à l’âge de 32-42 jours, les mâles étant plus précoces que les femelles.

Busard Saint-Martin Les différents habitats abritant les espèces des sites Natura 2000, à savoir, milieux humides et milieux ouverts sont affectés par le projet de PLU, sauf les milieux humides (zones humides, étangs et cours d’eau) qui sont protégés par le zonage et le règlement en zone N, Ah, Nl et A, de ce fait les espèces inféodées aux milieux humides ne seront pas impactées, cependant les milieux ouverts seront impactés par la destruction de prairies et de cultures par les zones à urbaniser (AU, AUi, 2AU et 2AUi). N’oublions pas que les espèces d’oiseaux contactées lors des inventaires de Nature 18 en 2009, ne sont pas nicheuses dans la commune et donc comme ce sont des espèces à grand rayon d’action, au vue de la protection des mêmes milieux à proximité, elles trouveront de nouveau espace de chasse ou de repos facilement.

218 Analyse des incidences Natura 2000

Le site Natura 2000 présent dans la commune d’AUBIGNY-SUR-NERE englobe les deux tiers Nord du bourg, donc tout en étant contigües au bourg, quatre zones AU sont situées dans le périmètre du site (les secteurs n°1, 2, 3, 10 et 11), cependant les habitats impactés sont des cultures, des haies arborées et arbustives (CORINE Biotope 84,2) et des prairies paturées (CORINE Biotope 38,1), qui ne sont pas des habitats d’intérêt communautaire, de ce fait l’impact sur le site Natura 2000 est uniquement surfacique. Dans ce sens le PLU avec son zonage N, Ah, Nl et A et son règlement, sur le site Natura 2000 existante sur le ban communal d’AUBIGNY-SUR-NERE, renforce la prise en compte des exigences environnementales découlant du périmètre Natura 2000, de ses objectifs et permet au réseau de se développer. Aucune espèce ayant justifiée la désignation du site Natura 2000 n’est directement impactée par les extensions urbaines prévues par le PLU.

219 La justification du zonage du PLU

Par rapport au PADD

Dans le Plan d’Aménagement et de Développement Durable du PLU (PADD) d’AUBIGNY- SUR-NERE, des orientations pour l’aménagement sont prises, à savoir :

- Action 1.2 : Intégrer de nouveaux espaces urbanisés au sein des quartiers existants à travers des Orientations d’Aménagement et de Programmation permettant une bonne intégration au fonctionnement urbain actuel. - Action 1.3 : S'appuyer sur les possibilités d’évolution du bâti pour améliorer l’isolation et la performance énergétique des bâtiments. - Action 1.4 : Favoriser le renouvellement de la population et des générations en s’appuyant sur une offre diversifiée de logements et faciliter l’accès à la propriété en proposant notamment des petits terrains constructibles. - Action 2.2 : Aménager et penser les secteurs destinés à accueillir les activités économiques sur le territoire. - Action 2.3 : Conserver des espaces agricoles en suffisance et permettre l’implantation de constructions agricoles dans les sites où l’impact paysager sera moindre et les bâtiments à proximité des terres exploitées. - Action 2.5 : Prévoir un projet de développement urbain qui favorise la fréquentation des commerces de proximité en privilégiant la densification à l’ étalement urbain. - Action 3.1 : Préserver les richesses naturelles et le paysage de la commune. - Action 3.2 : Préserver les ressources en eaux et les eaux de surface et souterraines et limiter l’imperméabilisation abusive des sols. - Action 3.3 : Préserver et remettre en bon état les continuités écologiques. - Action 3.5 : Le maintien et le développement des cheminements doux doivent être réalisés sur l’ensemble du ban communal.

Le zonage ainsi que le règlement du PLU sont en accord avec les orientations du PADD. .

220 L’articulation avec les plans et schémas

Les exigences réglementaires

Le plan local d’urbanisme doit tenir compte ou être compatible avec un ensemble de documents : le schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux du bassin Loire-Bretagne le programme d’action pour la protection des eaux contre la pollution par les nitrates d’origine agricole les obligations nées du réseau Natura 2000

Le SDAGE Loire-Bretagne

Le Schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux du bassin Loire-Bretagne a été approuvé le 27 novembre 2009. Plusieurs orientations concernent le plan local d’urbanisme et les dispositions du PLU ne présente aucune contradiction avec celles du SDAGE.

Prescription Réponse du PLU de AUBIGNY-SUR- NERE Améliorer la prise en compte des eaux pluviales Pris en compte dans chacune des dans les zones urbanisées. opérations par une régulation des débits pluviaux collectés sur les surfaces Rechercher la diminution des volumes à traiter en imperméabilisées. Le PLU préconise le limitant l’imperméabilisation des surfaces et en transfert vers le réseau communal ou en déconnectant des réseaux urbains les apports traitement des eaux pluviales à la parcelle. d’eau pluviale de bassins versants extérieurs aux agglomérations.

Privilégier le maintien ou la reconstitution de la Le PLU classe le fuseau de mobilité de la dynamique latérale des cours d’eau. Nère en zones N et préserve les ripisylves.

221 Pour les cours d’eau mobiles, préserver les zones de Le PLU classe le fuseau de mobilité de la mobilité encore fonctionnelles Nère en zone N et préserve les ripisylves. Tenir compte, dans les documents d’urbanisme impactés par le SDAGE et les décisions administratives dans le domaine de l’eau, des zones de mobilité des cours d’eau et de leur nécessaire préservation. Préserver les zones humides. Les zones humides sont identifiées et caractérisées. Aucun impact n'est recensé.

Prendre en compte, de façon stricte, l’exposition Les zones inondables sont inscrites en zone aux risques d’inondations dans l’urbanisation des N et donc à constructibilité limitée. territoires Les Schémas de cohérence territoriale (SCOT), les Le PLU prend en compte les zones Plans locaux d’urbanisme (PLU) et les cartes inondables de la Nère en classant en N la communales prévoient des règles adaptées à la zone inondable cartographiée. Les zones compatibilité avec l’objectif de préservation des zones d'expansion de crues sont préservées par d’expansion des crues. des surface agricoles.

Sur l’ensemble du territoire, l’infiltration des eaux Ces dispositions seront prises en compte pluviales, la récupération et la réutilisation des dans le règlement du PLU à destination des eaux pluviales et/ou la limitation des débits de aménageurs et des autres porteur de projet. rejet dans les cours d’eau ou dans les réseaux d’assainissement est vivement recommandée auprès de toutes les collectivités et de tous les porteurs de projet.

Préserver de toute urbanisation les parties de Le PLU protège les parties de territoire à territoire à fort intérêt naturel. fort intérêt naturel tel que les zones Natura 2000 et les zone de présence d'espèces d'intérêt communautaire.

222 L’objectif mis en œuvre par les Schémas de Les zones constructibles (U, AU) du bourg cohérence territoriale (SCOT), les Plans locaux ne comportent aucune zone humide. d’urbanisme (PLU) et les cartes communales implique des dispositifs de stricte préservation des zones humides contre les atteintes qui pourraient y être apportées. Cela peut notamment et par exemple se traduire par l’interdiction de toute nouvelle construction entraînant une dégradation ou une destruction du site.

Les SCOT, PLU et cartes communales doivent La Nère et une partie de l’Oizenotte sont intégrer l’objectif de préservation des végétations classées en zone Naturelle N, et donc à rivulaires et de corridors biologiques, la constructibilité limitée du fait de l'inclusion préservation de la qualité paysagère et l’entretien des dans la zone Natura 2000. Les ripisylves ne cours d’eau, par exemple, en interdisant toute bénéficient pas de classement en EBC, construction nouvelle sur une largeur mais sont identifiées. Un recul est imposé nécessaire. par rapport aux cours d’eau. Dans les zones non urbanisées et dans les zones de faible ou moyenne densité urbaine, il paraît raisonnable d’envisager : - une bande inconstructible d’au minimum trois mètres de large, de part et d’autre du cours d’eau, pour les cours d’eau de petite importance ; - une bande inconstructible d’au minimum cinq mètres de large, de part et d’autre du cours d’eau, pour les cours d’eau de moyenne ou grande importance. Dans les zones urbanisées denses et dans les centres urbains historiques, lorsqu’il y a un intérêt fort à poursuivre des constructions en bord immédiat de cours d’eau, cette marge de recul peut être supprimée.

223 L'ouverture à l'urbanisation d’un nouveau secteur ne La commune dispose d'un réseau collectif peut pas être envisagée si la collecte et le d'assainissement avec deux stations traitement des eaux usées qui en seraient issues ne d’épuration et de 163 installations peuvent pas être effectués dans des conditions d’assainissement individuel. conformes à la réglementation en vigueur et si l'urbanisation n'est pas accompagnée par la programmation des travaux et actions nécessaires à la réalisation ou à la mise en conformité des équipements de collecte et de traitement.

L'ouverture à l'urbanisation d’un nouveau secteur ne Toutes les extensions peuvent être peut pas être envisagée si l’alimentation en eau correctement alimentées en eau potable. potable de ce secteur ne peut pas être effectuée dans des conditions conformes à la réglementation en vigueur

Le programme d’action contre la pollution par les nitrates

Le 4e programme d’action contre la pollution par les nitrates d’origine agricole a été signé par le préfet du Cher le 9 juillet 2009. Mais, ses dispositions n’interfèrent pas avec le PLU.

Les obligations liées au réseau Natura 2000

Le PLU intègre un périmètre Natura 2000 dans les zones naturels (N et Ah) à constructibilité limitée. Il est compatible avec l’ensemble des dispositions du code de l’environnement liées à l’existence de sites d’intérêt européen. La présente évaluation répond aux exigences réglementaires nées de la présence de sites d’intérêt européen sur le territoire communal.

224 Quatrième section Présentation des mesures d’évitement, de réduction et de compensation

225 Présentation des mesures d’évitement, de réduction et de compensation

Il s’agit de mesures correspondant à l’ensemble des précautions prises pour éviter que les surfaces perturbées par le projet soient trop importantes, au moment de l’aménagement des zones ouvertes à l’urbanisation. Les dispositions prises pour éviter ou réduire les impacts négatifs dans le cadre même de l’élaboration d’un projet peuvent conduire à adapter les caractéristiques du projet. Pour la zone AUi Nord

La destruction de boisements (bosquet) engendre une perte d’écotone, qu’il est possible d’atténuer en recréant des espaces similaires avec des arbres fruitiers à hautes tiges ou des haies au niveau des parcelles individuelles, comme il est convenu dans le règlement du PLU (Art.13) : « Tout projet doit être arboré. Les surfaces non affectées à la construction et au stationnement devront être plantées avec des essences locales ou fruitières. 10% de la surface du terrain doit rester perméable aux eaux de pluies.». Pour la zone AU Nord-est

Les OAP montrent la volonté de conserver le boisement situé à l’Ouest, donc aucune mesure ERC n’est à mettre en œuvre. Pour la zone AU Est

La destruction de prairies engendre une perte d’écotone, qu’il n’est pas possible d’atténuer en recréant des espaces similaires. Pour la zone 2AU Sud-est

La destruction de cultures n’engendre pas une perte d’écotone, qu’il n’est pas possible d’atténuer en recréant des espaces similaires. Pour la zone AU Sud

La destruction de cultures n’engendre pas une perte d’écotone, qu’il n’est pas possible d’atténuer en recréant des espaces similaires. Pour la zone AUi Sud-est La destruction de prairies engendre une perte d’écotone, qu’il n’est pas possible d’atténuer en recréant des espaces similaires.

226 Pour la zone AUi Sud La destruction de boisements (bosquet) engendre une perte d’écotone, qu’il est possible d’atténuer en recréant des espaces similaires avec des arbres fruitiers à hautes tiges ou des haies au niveau des parcelles individuelles, comme il est convenu dans le règlement du PLU (Art.13) : « Tout projet doit être arboré. Les surfaces non affectées à la construction et au stationnement devront être plantées avec des essences locales ou fruitières. 10% de la surface du terrain doit rester perméable aux eaux de pluies.».

Pour la zone 2AU Sud

La destruction de boisements (bosquet) engendre une perte d’écotone, qu’il est possible d’atténuer en recréant des espaces similaires avec des arbres fruitiers à hautes tiges ou des haies au niveau des parcelles individuelles, comme il est convenu dans le règlement du PLU (Art.13) : « Tout projet doit être arboré. Les surfaces non affectées à la construction et au stationnement devront être plantées avec des essences locales ou fruitières. 10% de la surface du terrain doit rester perméable aux eaux de pluies.». La destruction de prairies engendre une perte d’écotone, qui n’est pas possible d’atténuer en recréant des espaces similaires. Pour la zone 2AU Sud-ouest

La destruction de cultures n’engendre pas une perte d’écotone, qu’il n’est pas possible d’atténuer en recréant des espaces similaires. Pour la zone AU Ouest

La destruction de prairies engendre une perte d’écotone, qu’il n’est pas possible d’atténuer en recréant des espaces similaires. Pour la zone AU Nord-ouest

La destruction de boisements (bosquet) engendre une perte d’écotone, qu’il est possible d’atténuer en recréant des espaces similaires avec des arbres fruitiers à hautes tiges ou des haies au niveau des parcelles individuelles, comme il est convenu dans le règlement du PLU (Art.13) : « Tout projet doit être arboré. Les surfaces non affectées à la construction et au stationnement devront être plantées avec des essences locales ou fruitières. 10% de la surface du terrain doit rester perméable aux eaux de pluies.». La destruction de prairies engendre une perte d’écotone, qui n’est pas possible d’atténuer en recréant des espaces similaires.

227 Pour la zone 2AUi La destruction de prairies engendre une perte d’écotone, qu’il n’est pas possible d’atténuer en recréant des espaces similaires.

Notons, que au regard de la protection des espaces similaires à ceux détruits par les futures zones ouvertes à l’urbanisation, l’impact est minime.

228 Cinquième section Indicateurs de suivi

229 Indicateurs de suivi en matière d’environnement

Obligation réglementaire

Au titre du décret n°2005-608 du 27 mai 2005, le plan évalué doit faire l’objet d’une analyse des résultats de son application, notamment en ce qui concerne l’environnement, au plus tard à l’expiration d’un délai de six ans à compter de son approbation. Il est donc nécessaire de prévoir un dispositif de suivi qui permette une telle évaluation.

Présentation de la démarche

Il est utile d’identifier et de sélectionner les données environnementales qui sont nécessaires au suivi des incidences importantes sur l’environnement. Il convient d’établir un tableau de bord et des indicateurs pour étayer la démarche, depuis la phase de diagnostic et tout au long des étapes de mise en œuvre. Les indicateurs peuvent fournir un cadre permettant d’identifier les informations pertinentes sur l’environnement. Trois critères de base ont été retenus pour sélectionner les indicateurs de suivi : - la pertinence et l’utilité pour les utilisateurs ; - la facilité à être mesurés ; - l’adaptation aux spécificités du territoire.

Les indicateurs

Un indicateur est la mesure d’un objectif à atteindre, d’une ressource mobilisée, d’un effet obtenu, d’un élément de qualité ou d’une variable du contexte. Il permet d’obtenir une information synthétique quantifiée, pour apprécier les divers aspects d’un projet ou d’une stratégie de développement.

Les principales qualités que doit réunir un indicateur sont : - être pertinent (refléter la réalité et avoir un rapport direct avec un objectif - être clair et facile à interpréter - être précis (grandeur précise et vérifiable) - être fiable (possibilité de comparaisons) - être utile (appuyer le pilotage et/ou la prise de décision)

230 Le modèle de suivi

Un suivi efficace suppose la désignation des autorités responsables et la détermination du moment et de la fréquence du suivi. Il ne s’agit pas de constituer une liste fixe et définitive d’indicateurs, d’une part parce qu’il est impossible de couvrir tous les champs des situations rencontrées et d’autre part parce que la démarche du développement durable est flexible et adaptable. Vis-à-vis des cibles choisis (incidences du PLU et mesures prises ou à prendre), nous proposons de mettre en œuvre le modèle qui repose sur l’idée suivante : « les activités humaines exercent des pressions sur l’environnement et affectent sa qualité et la quantité des ressources naturelles (Etat). La société répond à ces changements en adoptant des politiques environnementales, économiques et sectorielles).» .

Thèmes Impacts suivis Indicateurs Définitions Fréquences Sources

Préservation Qualité des Qualité de l’eau Suivi de l’évolution de Annuelle Gestionnaire de la eaux distribuée la qualité des eaux des réseaux ressource en distribuées eau Biodiversité Préservation -Surface des espaces Surfaces agricoles et Tous les 6 ans Chambre et des éléments naturels sylvicoles d’agriculture, patrimoine patrimoniaux ONF, naturel naturels DREAL, Association ou bureau d’étude

Paysage Préservation Intégration de Nombre de Annuelle Commune des unités réflexions paysagères constructions en paysagères dans les accords avec les aménagements recommandations du PLU pour l’intégration paysagère

231 Indicateurs de suivi en matière d’habitat, d’équipements et d’urbanisation

Les indicateurs de suivi présentés ci-dessous vont permettre d’évaluer l’évolution du Plan Local d’Urbanisme au regard des objectifs énoncés dans différents domaines. A terme, ces indicateurs de suivi permettront de réaliser, au plus tard dans un délai de 6 ans après l’approbation du PLU, un bilan de son application et de lancer, en cas de besoin, une révision du document.

Thématiques Indcateurs de suivi Couverture géographique Fréquence de suivi Source

Autorisations d'urbanisme : nombre de Logement logements créés/ha - typologie des logementsEnsemble des zones U et AU Annuelle Données communales (individuels, collectifs,…)

Evolution du nombre de logements vacants et Renouvellement urbain rythme de comblement des dents creuses par Ensemble des zones U Triennale Données communales rapport à l'étude effectuée dans le diagnostic

Mesures des surfaces bâties - respect des OAP Ouverture des zones à Données communales ou et des projections du PADD - critères qualitatifs Ensemble des zones AU Triennale urbaniser gestionnaire des réseaux (espaces verts, équipements)

Infrastructures et Ensemble du territoire Données communales ou Bilan des travaux effectués Triennale équipements communal gestionnaire des réseaux

232 Sixième section Résumé non technique

233 Résumé non-technique

Depuis 2005, les incidences des Plans locaux d’Urbanisme (PLU) sur les sites Natura 2000 doivent être étudiées selon la méthode d’une évaluation environnementale. Le PLU d’AUBIGNY-SUR-NERE est susceptible d’avoir un impact sur son patrimoine naturel et il convient de guider le PLU dans un esprit de développement durable.

AUBIGNY-SUR-NERE est une commune qui présente trois types de nuisances : olfactives, visuelles et sonores. Celles–ci sont issues des axes de communication (route départementale) et des activités agricoles et industrielles. Les gênes occasionnées sont parfois substantielles.

La richesse naturelle d’AUBIGNY-SUR-NERE est caractérisée par un site Natura 2000, des zones humides et d’autres milieux non déclarés d’intérêt communautaire. Ceux-ci sont constitués des milieux suivants : - la Nère et l’Oizenotte, - les étangs, - les prairies humides, - Les forêts alluviales, - les vergers, - les forêts mixtes.

Ces milieux sont autant d’habitats qui abritent ou sont susceptibles d’abriter une faune et une flore d’intérêt communautaire : - des espèces aquatiques : la Cistude d’Europe ; - des oiseaux : Busard Saint-Martin.

Les enjeux de chacun d’eux sont exposés dans cette étude. Ils engendrent des modes de gestion particuliers qu’il convient de prendre en compte lors du zonage et de l’établissement du règlement du PLU.

Le PLU par son zonage AU, AUi, 2AU et 2AUi est à l’origine de plusieurs impacts directs ou indirects : la destruction de boisements, de prairies et de cultures, l’imperméabilisation des sols, la nuisance paysagère, la modification et/ou l’intensification d’activité et les pollutions et dégradations. Le règlement prend des mesures concernant l’impact paysager ainsi que pour la gestion des eaux pluviales (imperméabilisation) et des eaux usées (pollution).

Cette présente évaluation environnementale prévient et complète le PLU sur les précisions de son zonage : les limites des zones humides du rapport de présentation. Elle confirme la non atteinte aux espèces et habitats d’intérêt communautaires.

234 En conclusion, le PLU à travers le PADD tient compte des particularités du patrimoine naturel d’AUBIGNY-SUR-NERE. Le zonage montre la volonté de structurer et densifier l’existant tout en renforçant la conservation des secteurs naturels, agricoles et forestiers. Aucun habitat d’intérêt communautaire n’est impacté par les ouvertures à l’urbanisation permises par le zonage du PLU. Les sites Natura 2000 sont pris en compte par le zonage et le règlement, permettant au réseau de se développer et d’atteindre ses objectifs de conservation.

Il s’inscrit, à son niveau, dans une logique de développement durable et dans les orientations fixées par la loi Grenelle I et II. La reconnaissance des enjeux écologiques présents, la gestion, l’entretien des milieux naturels remarquables doivent être fait par un effort de vulgarisation de la municipalité et des structures animatrices des documents d’objectifs Natura 2000.

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