Troisième Année. — N° 222. Bureau du Journal: rue de la Mairie, 6. M Mercredi, 24 Juin 1863

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j ,oupiJcnuÀ l'on aoioo aol'iua saup'inj «nogimcgsoJ Cahors, 24 Juin 1863. naturel qu'au gré des circonstances et jusqu'à ce que | DÉPÊCHE TtiLltaRAPIIIQUE. d'une manière véritablement sauvage, la popu- le temps les eût fusionnés, ces éléments divers se res- Paris, 24 juin 1863, 7 h. du matin. lation catholique et polonaise, et pas une jour- sentissent de leur origine. Mais les dernières élec- Le Ministre de l'Intérieur à MM. les Préfets née ne se passe sans que le vieux Mourawieff ne tions auront fait pour leur cohésion encore plus que Sont nommés : signe quelque nouvel arrêt d'assassinat. CIRCULAIRE le temps. Attaqué de toutes parts et résistant à tous Ministre d'Etat : — M. Bidault. L'Europe restera-t-elle impassible en présence les chocs, notre édifice politique n'en est devenu que De M. le Ministre de l'Intérieur MM. Ministre de la Justice et des Ouïtes : —M. Baroche. de ces atrocités ? Nous ne le pensons pas. Elle plus solide, et, dans la Chambre comme dans le Ministre de l'Intérieur : — M. Boudet, président ne peut plus aujourd'hui différer son intervention les Préfets. Pays, le parti du Gouvernement est désormais cons- de section au ÇgfêÇil d'Etat. titué. Mi7ii°lre de l'Instruction publique : active. Aussi, nous attendons-nous d'un moment Paris le 21 Juin 1863. à l'autre, à voir les puissances déclarer qu'elles Un autre résultat considérable est acquis aux dei> — M. Duruy, inspecteur général de l'Instruction pu- blique. Monsieur le Préfet, nières élections, c'est que nos institutions, criti- ne reconnaissent plus le gouvernement de la Ministre de l'Agriculture, du Commerce et des Après avoir reçu et analysé vos rapports et ceux Russie en Pologne. quées par les candidats de l'opposition, sous le pré- Travaux publics: — M. Béhic, ancien conseiller de vos collègues sur les dernières élections, après texte de leur perfectibilité, ont reçu par le succès d'Etat. La politique générale du cabinet italien vient avoir constaté l'ordre et la loyauté qui ont présidé des candidats du Gouvernement une nouvelle con- Ministre, président le Conseil d'Etat: — M. Rouher. d'être approuvée par la Chambre qui a repoussé { aux opérations électorales comme la liberté avec sécration. Ce que le peuple Français avait voulu, par Décret nommant le duc de Morny, président au tout ordre du jour restrictif à la majorité de 202 Corps Législatif. < laquelle toutes les candidatures ont pu se produire, je le plébiscite de 1851, ce n'était passeulement de con- voix contre 52. Le Ministre d'État et le Ministre Président le Con- suis heureux d'avoir à vous féliciter du zèle que vous stituer' le pouvoir et la liberté sur des bases iné- seil d'État avec le concours des Membres de ce Con- Les lettres de Rome du 17, disent que le avez mis, ainsi que les Sous-Préfets, les Maires, et branlables, c'était de renoncer désormais à copier, seil, sont désormais chargés d'expliquer et |de dé* Pape a reçu un grand nombre de soldats fran- tous les Agents sous vos ordres, à éclairer les popu- dans un pays démocratique comme le nôtre, la fendre les questions portées devant le Sénat et le Corps Législatif. çais à la veille de retourner en et qu'il lations sur les choix qu'elles étaient appelées à faire. constitution aristocratique d'un pays voisin ; c'était leur a adressé de vives félicitations au sujet de A parties incidents qui sur quelques points ont pu surtout de condamner la doctrine funeste qui avait la prise de Puebla. provoquer des protestations soit d'un côté, soit de pour résultat de faire tomber le pouvoir des mains BULLETIN l'autre, la manière paisible dont se sont accomplies de la royauté dans celles des orateurs de la Cham- La Correspondance Havas nous apprend un les dernières élections fait d'autant plus d'honneur au bre. L'opposition disait bien haut que depuis dix Une armée de plus de 220 mille russes est fait curieux qui se rattache au discours pro- pays qu'elles ont été plus disputées. ans le pays avait changé de sentiment, qu'il as- employée, depuis longtemps déjà, à étouffer l'in- noncé à Dantzick par le prince royal. Le roi Pour la première fois depuis dix ans, une coalition pirait non seulement à perfectionner et à modifier surrection polonaise, et l'insurrection n'a rien aurait exigé du prince la rétractation de ses pa- s'est formée entre des opinions plus ou moins ratta- le jeu de nos libertés, mais à en changer les princi- perdu de son intensité. Les tristes exploits de roles; mais S. A. R. aurait refusé en offrant chées aux gouvernements antérieurs. Sur quelques pes essentiels. Le Pays a protesté contre ces asser- Mourawieff, qui fusille, pend, brûle et fait cou- sa démission de toutes les charges qu'elle oc- points, et particulièrement dans les grands centres tions. vrir d'immondices la terre qui recouvre les corps cupait dans le gouvernement et dans l'armée. de population plus habituellement accessibles aux Ei maintenant que la lutte est terminée, je vous des nouveaux martyrs pour empêcher la popu- excitations de la presse, elle a réussi à surprendre le Les élections générales en Espagne préoccu- recommande, Monsieur le Préfet, à mesure que le lation d'aller vénérer leur sépulture, fait, au con- pent vivement l'opinion publique. —Don Juan suffrage universel ; mais l'immense majorité du pays calme se rétablit dans les esprits, de vous inspirer traire, sortir de la réserve les indifférents, et a répondu à l'appel du Gouvernement et n'a laissé à la de Bourbon a écrit à Isabelle une lettre dans de plus en plus des sentiments de modération qui multiplie ainsi les défenseurs de la plus juste des laquelle il offre sa soumission. coalition que quelques noms pour se consoler de sa sont le propre d'un Gouvernement fort et d'une causes. défaite. administration paternelle. Le Gouvernement de En Portugal, la commission parlementaire , Les dernières élections auront du reste une influen- Le Czar en est exaspéré, et, dans son aveu- chargée d'examiner le projet de loi qui abolit la l'Empereur, vous le savez, ne repousse personne. gle politique, permet aux bourreaux de com- ce considérable sur l'avenir du pays. Lorsque l'Em- Formé lui-même d'hommes de tous les partis et se peine de mort pour tous les crimes s'est pronon- pereur fut élevé sur le pavois, aux acclamations de mettre des cruautés d'un raffinement inouï. cée à l'unanimité en faveur de cette mesure. recrutant sans cesse parmi eux, il reste fidèle à la A Vilna, dit la Correspondance Bullier, l'exé- tout un peuple, arrivant au pouvoir seul de sa per- mission de les rallier tous. Il est ouvert à tous les L'espoir de l'arrivée prochaine du jeune Roi ne sonne, il n'avait pas de parti, mais il touchait par hommes de bonne volonté et n'écarte que ceux qui, cution de M, Rolysko a eu lieu dans des condi- tions qui ont soulevé l'indignation générale. On Grèce rassure les esprits. — On songe à épurer quelques points à tous les partis existant dans la na- n'acceptant pas les bases fondamentales de nos insti- l'armée des officiers qui n'inspirent pas toute tion. Pour les uns, il représentait l'ordre, pour les tutions telles qu'elles sont déterminées par le plé- a pendu ce malheureux en lui mettant la corde au cou au-dessous de la potence, et en le his- confiance ; l'Assemblée a nommé à cet effet une autres l'unité du pouvoir, pour ceux-ci l'autorité, biscite de 1851, se trouvent par cela même en op- commission qui, en cinq jours, a dû terminer pour ceux-là une liberté sage, pour le plus grand sant doucement en haut afin de prolonger sa position avec la volonté du peuple français. son travail. — On fait à Corfou des préparatifs nombre le triomphe de la démocratie, pour tous en- douloureuse agonie. Recevez, Monsieur le Préfet, l'assurance de ma importants, comme pour un assez long séjour du fin la dignité de la France au dehors. C'est avec ces considération très-distinguée. De toute part, des femmes et des vieillards éléments divers que se forma ce qu'on peut appeler nouveau Roi. Le Ministre de l'Lntérieur, sont emprisonnés et menacés de mort s'ils ne le Darti du Gouvernement, soit dans l'ensemble des A Puebla , nos troupes sont traitées par les F. DE PERSIGNY. rappellent les leurs du rang des insurgés. agents de l'autorité publique, depuis les Ministres Pour copie conforme : habitants avec la plus grande cordialité. — On a jusqu'aux plus humbles Fonctionnaires, soit dans les Cahors, le 23 juin 1863. L'épouse, la mère ou la sœur est fouettée de tout lieu de croire que Mexico ne sera pas sérieu- Le Préfet du Lot, verges si elle paraît dans la rue en vêtement de Corps constitués, les Chambres, les Conseils généraux Chevalier de l'Ordre Impérial de sement défendu, et que notre armée en prendra et les Municipalités. Ainsi composée, l'organisation la Légion d'Honneur, dueil. facilement possession. générale du pays manquait d'homogénéité et il était M's P. DE FLEURY. Partout, les autorités moscovites persécutent, A. LAÏTOU. j uioq biastifll j | aàJqobfi obodlèm ; Hiq si èliov-

FEUILLETON DU JOURNAL DU LOT Plus de perspective d'aller au rendez-vous ? Mau- vous pouvez sortir. » — Parfaitement. iimoas^ , ï\ tjbv'mi iuoî.Jii;umta bip , bte rice se jeta sur son lit avec désespoir. Cette offre surprit Doring et le fit trembler pour le — Le camarade de là-dedans n'a pas fait de du 24 juin 1863. Bientôt il entendit une voix qui l'appelait. brave et généreux soldat. tapage? Il était en colère tout-à-l'hetire. Peut-être ! « Qui parle? demanda-t-il en se dressant sur son « Je ne puis accepter. S'il arrivait un malheur, je ferait-on bien de voir encore ce qui se passe chez lui. . séant. me le reprocherais toute ma vie. — Soyez sans inquiétude; j'aurai l'œil sur lui. — Un soldat. » — Vous pressiez pourtant le gardien... Fiez-vous à moi. VINCENT C'était la sentinelle placée à sa porte. Elle avait — C'est vrai, mais il n'aurait exposé que sa place, — Bonsoir 1 mis la tête au guichet, qui s'ouvrait du dehors com- tandis que toi... — Bonne nuit ! » Roman historique. me de l'intérieur. — Tandis que moi je serais condamné à mort. Je Doring s'empressa de se rendre à l'endroit désigné IMITATION LIBRE DU SUÉDOIS « Vous ne me connaissez pas, monsieur ? pour- vous remercie, monsieur de cette distinction entre par Vincent sur le Riddarhustorget. suivit le soldat. DflOQSI 8Gf«ifiGj3 addfi lui et moi. Il faut que je me procure la clef. « Vous êtes en retard, lui dit Vincent, qui l'at- DE tendait avec une certaine impatience. Suivez-moi. » — Non. 101 fil ,z — La clef? — Je suis de la même compagnie que le comte — Le gardien l'a laissée sur la porte de la pièce Après avoir cheminé longtemps, ils entrèrent dans RIDDERSTAD. Rudenskold. voisine, où il se trouve en ce moment. Je ne ferais une maison élégamment meublée; quand ils eurent -Après? que l'emprunter. traversé quelques pièces, Vincent ouvrit la porte — Il a eu des bontés pour moi. Vous le connais- — Encore une fois, mon ami, je ne permets pas d'une autre. iflsiii-oa an wVs$U ubolbiafflo siiiçq ÉJ sez, monsieur? que tu exposes ta vie pour moi. Je ne sortirai point, Maurice n'y vil qu'une femme en longue robe ainsi... blanche, à genoux dans un enfoncement de la mu- CHAPITRE VIII. — Un peu. -i Jaaifivfi poJufoq si JJIÇSQIII — Et moi aussi, je vous connais un peu. J'étais — Il le faut, monsieur; quand vous reviendrez, je raille, cachée par un rideau de soie entr'ouvert. LE DÉTENU. au manège le jour où vous avez étrillé ce courtisan.. vous dirai mes raisons. » Sur un petit piédestal reposait un sablier dont le Vous vous en souvenez, monsieur ? Il avait tiré sans bruit la clef de la serrure et ou- contenu avait cessé de couler, ce qui indiquait sans (Suite.) — Ah ! que m'importe ? vert la porte de Doring. doute que sa prière lui avait fait oublier la fuite du — Et puis j'ai entendu parler d'un duel que vous « A quoi penses-tu ? dit ce dernier. Tu as entendu temps. « Vous repoussez ma demande ! s'écria-t-il. Pré- avez eu. Pardonnez à ma franchise; mais c'est mes paroles. Doring aperçut, par l'ouverture du rideau, une parez vous donc à un combat acharné, car il faut honte et péché que d'enfermer un homme aussi — Et vous les miennes, monsieur. Chut I II dé- partie seulement d'un portrait; une joue fraîche, un que je sorte ! brave,, aussi courageux. Mes camarades racontent pend de vous maintenant de me perdre en restant ici, œil bleu rayonnant d'amour et d'intelligence, et une Le gardien le regarda tranquillement. de vous des choses vraiment merveilleuses. ou de me sauver en partant vite. seule bouche brune ombrageant un front large et beau. « Attendez un peu, » répondit-il. — C'est bien, mon ami; laissez-les causer. Quant — Je rentre dans ma prison. Mais, au même moment, son regard tomba sur une H ouvrit un petit guichet pratiqué dans la porte à moi je n'en ai pas envie. — Et moi je laisse la porte ouverte et la clef des- pendule dont l'aiguille marquait près de onze heures, afin de faciliter la surveillance des détenus. — Vous demandiez à sortir pour une heure? sus. Au nom du Ciel, monsieur, partez ! Entendez- et il se souvint avec effroi de son engagement si « Venez, et vous verrez que je ne suis pas seul. Doring sauta de son lit aussi vivement que s'il eût vous. .. le gardien porte déjà la main à la serrure... grave envers la sentinelle'. N apercevez-vous pas ce poste ? Si je l'appelle, il sera Eh bien... voulez vous me faire fusiller ? « Silence ! dit Vincent qui remarqua son impa- 'ci à l'instant. déjà été libre. « Eh bien ? Il n'y avait plus à balancer. Doring s'empressa tience. En ce moment, la sentinelle passait devant le gui- — Pourriez-vous me dire, monsieur, quelle peine de descendre et disparut dans les ténèbres. — Il faut que je me retire : la vie d'un homme en chet. Dorihgreconnut la folie de son emportement, j'encourrai si l'on découvre que je vous au laissé Le soldat ferma doucement la porte de la prison, dépend. . a , ciaiqtnoa et les bras lui tombèrent. Le gardien en profila pour — Que voulez-vous dire ? se retirer. sortir, ou si vous ne rentrez avant qu'on me relève? et à peine avait-il replacé la clef dans la serrure de — On te fusillera, je suppose. la pièce voisine que le gardien en sortit. — Peu importe. Il faut que je m'en aille. La reproduction est interdite. — Vous croyez, monsieur ? Eh bien, en ce cas « Est-on tranquille partout ? demanda-t-il. La suite au prochain numéro.

A 8981 nïui 4£ .ibOToraM 'Oïl- IMMMHW IMHMnMBMHNMWHWM MMMMMMMM JOURNAL DU LOT - - "~j ■ ■ 'TnjfrWfTITr ■ a

La correspondance Havas nous communique Dépèches télégraphiques. ait à opposer aux envahissements de la barba- STANISLAS ISZORA rie asiatique. Derniers moments d'un jeune prêtre, victime de là • le document suivant : (Agence HavasJ. but? vengeance des Russes. Instructions an général Mouriawieff. ■ y Vienne, 22 juin. Mais qu'a-t-bn fait jusqu'ici dans ce Corfou, 18 : — Hier, le lord haut-commissaire a Qu'a-t-on fait pour arrêter les massacres? Le doyen de Wilna fut averti de se rendre à Saint-Pétersbourg, mai 1863. publié la déclaration officielle de l'union des îles Io- On a essayé , comme de raison , de l'action la prison le 3 juin, à six heures du matin, pôur Sa Majesté Impériale attachant la plus haute im- niennes à la Grèce. Aujourd'hui, on chaule unie diplomatique. portance à la répression immédiate de troubles qui confesser l'abbé Stanislas Iszora. Il le trouva ont éclaté dans quelques districts des provinces li- Deum et on préparc de brillantes illuminations. Il fallait commencer par là. On a rédigé des enfermé dans une cellule avec l'abbé Szyrwid, ■ Turin, 21 juin. thuariiefifïes, a daigné nommer S. Exc. M. le géné- Notes, échangé des protocoles ; les efforts de la Aujourd'hui a eu lieu l'ouverture solennelle du curé de Wasilew. Le jeune prêtre, à la vue du ral Mourawieff, gouverneur général et commandant en chef de l'armée du gouvernement de Wilna, etc. tir national. Le concours des tireurs venus de toutes diplomatie ont-ils abouti? Non. Aboutiront-ils doyen, se leva précipitamment et se jeta au Connaissant les sentiments hostiles de la noblesse les provinces de l'Italie et môme de l'étranger est plus tard? Pas davantage. cou de son ancien professeur à l'Académie. de ces provinces envers le czar et la Russie, Son très-considérable. Personne ne se fait d'illusion à cet égard. Comprenant quel pouvait être le but de cette Excellence doit employer les mesures les plus éner- sb suiUOT'fAKi .A sb .qiGraeovieVâl juij^<« : La diplomatie est nécessaire pour préparer ou visite si matinale, il pria le doyen de s'occuper giques contre ceux qu'il suppose être favorables à la Dans le palatinat de Kalisch, la gendarmerie polo- rébellion. Son. Exc. doit se laisser renseigner par naise à cheval a rencontré un détachement de Cosa- pour terminer les événements; elle peut empê- d'abord de l'abbé Szyrwid, vieillard avancé en les maréchaux de la noblesse sur les dispositions des ques près de Warta. Les Cosaques ont dû battre en cher une guerre d'éclater, ou , quand la paix âge. « Quant à moi, dit-il, je suis jeune, j'es- propriétaires à l'égard du Czar, et elle prendra les retraite après avoir eu 30 "hommes tués. — Dans le est conclue, en discuter et en fixer les condi- père avoir le courage de souffrir, soutenu par mesures qu'elle jugera convenables contre les sus- palatinat de Lublin, à Korytniea, Lelewel, attaqué le : tions, en assurer la durée. Mais, pour impo- l'espérance du bonheur prochain de ma patrie.» 10, par des forces supérieures, s'est retiré en bon ser une volonté, elle est impuissante, quand Le doyen lui ayant répondu qu'il n'était appelé Son Exc. doit instruire, par tous les moyens, les ordre. — Krysinski a remporté le 12, un avantage paysans des intentions paternelles du Czar pour eux, à WichonenPodlachie. — Six détachements.distmcls eJle n'a pas derrière elle l'argument des baïon- que pour lui seul, il se disposa à se confesser, et leur présenter, dans les propriétaires, leurs enne- opèrent en Podlachié ; ils sont commandés par -Zie^. nettes. et reçut le sacrement de pénitence avec une mis et leurs oppresseurs. Si Son Exc. le trouve con- linski, Lutynski, Krysinski, Grzymala etRudzki. Chaque gouvernement, d'ailleurs, a dans la ferveur remarquable. venable, elle fournira des armes à ceux des paysans — Hier, 300 insurgés refoulés par les troupes rus- question polonaise des vues et des intérêts Le doyen ayant rempli sa mission, et ne qui sont attachés au Czar et à la Russie. ses vers ia frontière autrichienne, ont passé le Vis- Son Exc. doit sévir avec la plus grande énergie tule près de Maniow. ..Un certain nombre se sont particuliers. pouvant penser qu'il s'agissait pour le prison- Le cabinet britannique, contrairement à l'o- nier d'une exécution prochaine, se retira en contre le. clergé catholique, qui est l'instigateur de noyés djans le fleuve. la rébellion actuelle. Elle doit se faire dresser une Constantinople, 21 juin. pinion publique en Angleterre, a déclaré par lui promettant de revenir le voir. En traver- liste des prêtres suspects, et elle prendra contre eux On annonce la mort du rai des Afghans, Dost- .l'organe du comte Russell, qu'il ferait toutes sant la cour de la prison, il rencontra un vieil- les mesures les plus énergiques: Mohammed, qui assiégeait Hérad. les démarches opportunes pour s'efforcer de lard septuagénaire qui lui demanda s'il était En ce qui concerne les rebelles, Son Exc. fera Les garnisons torques sur les côtes do l'Adriatique, mettre un terme à la lutte, mais qu'il ne sau- vrai que l'abbé Iszora allait être fusillé. C'était fusiller immédiatement les chefs qui tombent en ont reçu ,des renforts/considérables à cause de l'in- notre pouvoir, et prendra les mesures qu'elle jugera rait autrement intervenir, l'intérêt anglais n'é- tention où serait le prince Scanderberg d'enV-dlir son père, dont le cœur pressentait le sort de convenable contre les prisonniers. * ' 1 AUM ï tant pas engagé. Ce qui équivaut à dire au son malheureux fils. Le doyen lui répondit Si les circonstances le commandent Son Exc. peut ' # B8iw Athènes, 21 juin. <*ouvè."nGment moscovite que s'il ne se rend pas qu'il n'en savait absolument rien. Celle con- prendre des mesures contre les familles qui comptent L'Assemblée nationale a voté, après une discussion aux conseils .£IUX instances même du cabinet versation de quelques instants avait attiré le des membres dans les rangs des insurgés. Son Exc. de deux jours, par 130 voix contre 52, l'indemnité doit s'opposer à certaines démonstrations des femmes anglais, il n'a rien à ' craindre de ce cabinet. général cosaque Szamszow. Il s'informa auprès réclamée par le ministre de France en faveur de et pour les empêcher, elle adoptera, même contre, ■ du f isser lus M. Soulié, directeur de la troupe d'hippodrome Celte déplorable déclaration * ™ P du doyen s'il avait confessé et fait communier elles, des mesures sévères. Si Son Exc. ne trouve contre laquelle ont été commis de si graves excès. d'un cœur noble et généreux en ste*'^*f* le prisonnier. « Je n'ai reçu aucun ordre pour pas suffisantes les forces qui sont actuellement en Lechiffredecetteindemnilé s'élève à environ40,000 fr. le faire communier, lui dit celui-ci. » — « Hâ- Lithuanie, elle doit demander immédiatement des Quant à l'Autriche, elle se trouve malheu- m mul 11 A Francfort, 22 juin. s renforts. - ' reusement au nombre des puissances co-par- tez-vo" de le faire, répondit le général. » L'Europe annonce que l'Empereur Alexandre a nlra Son Exc. doit donc, en résumé, employer tous les répondu à la lettre que lui.a été adressée par le pape tageanles. Elle sent que si elle intervient en Le doyen f* dans la cellule de l'abbé moyens qu'elle jugera nécessaires à la pacification Pie IX au sujet des catholiques polonais. D'après ce Pologne , elle sera amenée , un jour ou l'autre, nail immédiate, Sa Majesté ayant daigné lui conférer Iszora, et lui dit qu'il r? $ u , i 1 pleinspôuvoirs'. ' '" ' -tBaurm m in?, gao^grPàgv .-h journal la réponse du Czar est polie et conciliante. à rendre la Galicie aux Polonais. lui apporter la sainte communion. % »e me La Russie admet l'installation d'un nonce à Saint- ab Aussi son attitude n'a-t-elle pas été très- (Chancellerie impériale). Pétersbourg. ; /; H); doute de ce qui va arriver, dit le jeune prê- nettement dessinée dans cette question. Le ca- tre : je suis prêt à boire le calice jusqu'à la Saint-Pétersbourg, 21 juin, 10 h. du matin. Pl.J iv ' "7'98 H'iw® 89Tfr)Rbi6rr8ai89l aihio) olisirofif Officiel.—L'affirmation des correspondances qui binet de Vienne a examiné d'un œil soupçon-' lie. Dites-moi seulement si je dois mourir par Atrocités commises par les Russes à Stare-Lipno, ont annoncé que le général Mourawieff aurait infligé neux chaque phrase, pesé scrupuleusement une balle ou par la potence. Ne me cachez rien, gouvernement d'Augustowo. des peines'corporelles à des femmes portant le deuil, chaque mot des Notes adressées à la Russie. je m'attends à tout. Le doyen lui répondit Une correspondance publiée par le Czas du 16 est de pure invention'' Craignant toujours de trop s'engager elleamoin- avec émotion : « Je prends Dieu à témoin que rapporte une horrible, boucherie qui a eu lieu lé 9D ,„,,., jeudi '28 mai, près de Stare-Lipno, gouvernement drit, si elle n'entrave pas, l'influence des puis- je ne sais rien. Seulement, ne vous préoccupez d'Augustowo, par suite de la trahison d'un ex-officier sances occidentales. pas sans raison. Ne pensez qu'à vous préparer russe nommé Szajecki, qui, ayant passé aux insur- LA POLOGNE. r . . .milieu KJ^I L'EUROPE DOIT INTERVENIR. ht pourtant si jamais une occasion tavorable à recevoir Noire-Seigneur. » — « C'est ce que gés, était devenu chef d'un détachement polonais. -oiq 8ipo32iff UÙ 9ilo£lk'j os. înp y.uorujo doit s'offrir à la cour de Vienne pour agir une je vais faire, répartit le prisonnier. » Une Szajecki reçut l'ordre, le 24, de rallier avec son dé- Le récit des massacres, des violences, des fois avec sincérité, n'est-ce pas celle qui se demi-heure après, le doyen lui administrait la tachement le corps principal des insurgés de la con- crimes, des atrocités de tout genre qui ensan- trée qui se trouvait sous les ordres de Wojczynski, présente aujourd'hui? Si l'Autriche ne prend sainte communion, qu'il reçut avec une piété glantent depuis quelque temps la Pologne, fait dans la forêt Rouge, près de la ville de Snigdow; Ce pas résolument la défense de la Pologne et de la évangélique. misérable, qui s'était déjà entendu avec le gouverne- frémir d'indignation tous les cœurs en Europe. civilisation, les populations diverses qui com- L'heure qui suivit se passa en conversation ment russe de Lomza, fit camper sa troupe sans dé- Il n'est pas une âme généreuse qui ne se posent cette monarchie, ou plutôt cette agglo- entre le jeune prêtre et son confesseur. L'abbé fiance, et presque sans armes, dans une plaine où demande quelle circonstance, quel événement elle se trouva subitement entourée par les Russes. mération de nationalités hétérogènes, ne man- Iszora était plus tranquille que le doyen et pourrait mettre un terme à ce carnage qui aug- Les'malheureux jeunes gens supplièrent, vainement queront pas de se soulever, au premier bruit cherchait à dissiper la tristesse qu'il remar- leurs ennemis de les épargner. Mais les officiers rus- mente chaque jour, et dont personne ne peut d'un ébranlement européen, pour reconquérir quait en lui. Tout-à-coup, la porte s'ouvre, et ses ordonnèrent de passer impitoyablement tous les calculer la durée comme rien n'en fait encore leur autonomie. Le lien qui retient à grand'- le gardien de la prison, en s'adressant au con- Polonais au fil de l'épée. Alors commença une scène prévoir la fin. affreuse, qui dura depuis dix heures du matin jus^- peine le faisceau se brisera alors, l'union sera damné, ne lui dit que ce seul mot : « Venez ! » En vain, voudrait-on se faire illusion sur le; qu'à une heure de l'après-midi. On donna la chasse détruite, et l'édifice autrichien, craquant de Les deux prêtres se levèrent, et, avant de sor- système adopté par le gouvernement moscovite. aux insurgés dans la plaine comme à des bêtes toutes parts , menacerait de s'écrouler sans re- tir, l'abbé Iszora glissa secièlement dans la féroces. La Russie est décidée à conserver la Pologne, tour. main de son confesseur une somme de 16 rou- On déshabillait ceux dont on se saisissait, puis on et, si elle ne peut la conserver, à la détruire. Que l'Autriche, au contraire, comprenant bles, tonte sa fortune, pour être distribuée aux les lardait à coups de baïonnettes, et on leur arrachait Son orgueil est en jeu. Elle ne procède que les entrailles. Ceux qui n'étaient que légèrement d'un côté son intérêt, de l'autre le danger au- pauvres. Ils trouvèrent dans la cour de la pri- par voie d'extermination. blessés étaient attachés à la queue des chevaux et quel elle s'expose, se réunisse franchement à son une escorte nombreuse, au milieu de la- traînés ainsi jusqu'à ce qu'ils eussent rendu le der- Elle a commencé par frapper tout ce qu'il y la France, aux autres nations occidentales, à quelle ils furent placés, et on se dirigea vers nier soupir. La terre était couverte de têtes coupées, a d'intelligent et d'éclairé dans la population , la loyale nation suédoise , la noble Italie, cette le faubourg où devait avoir lieu l'exécution. de visages horriblement mutilés.. flétrissant du nom de « révolution » le senti- Les officiers russes eux-mêmes prirent part au sœur affranchie de la Pologne, et elle voit Le trajet dura plus d'une heure. Quiconque a meut de la nationalité. carnage. Ceux qui se sont plus particulièrement dis- aussitôt son pouvoir s'affermir. Les événements vu Stanislas Iszora, dit notre correspondant, Là ne s'est pas arrêtée son action destructi- tingués par leur férocité sont les capitaines Fitingoff - lui offrent bientôt un dédommagement au sa- marchant à la mort, entouré de ses bourreaux, et Arçharytoff, et le lieutenant Zawistowski. Un gen- ve. Femmes , enfants, vieillards, ministres de darme de Lomza a sauvé trois insurgés que les cosa- crifice volontaire de la Galicie. !l avec une sérénité de visage et une tranquillité Dieu, paysans inoffensifs, elle n'épargne per- j «vil'* Cil* rf i IvLvU v •fJ Cvï J JJII _'l ii "»-» w'' ''""i it-|lA^.'~' Ainsi , nous le répétons, la diplomatie na d'esprit admirables, n'oubliera jamais ce tou- ques voulaient assassiné,!].",, sonne. Fusiller les patriotes, pendre les chefs, Le lendemain 29, on a enterré, dans le village dé encore abouti et ne peulaboutir à rien. Il n'im- chant spectacle, et demandera à Dieu d'avoir, déporter les prêtres, achever les blessés, brû- Rutki, les Cadavres de 55 insurgés. Dix autres ont porte donc plus maintenant de se faire de part à sa dernière heure, la même foi et le même été inhumés àKouleché. Les jours suivants , on a ler les villages et les forêts, livrer au pillage et d'autre des propositions qu'on sait à l'avance trouvé dans les broussailles ou dans les blés, quel- fermes et châteaux , envoyer les suspects dans devoir être repoussées, maisd'agirsans retard. Dans les rues et sur la place, le peuple s'a- ques malheureux grièvement blessés, mais encore ce vaste tombeau qu'on nomme la Sibérie, — vivants. L'un d'eux portait la marque de dix-huit Cette nécessité, tout le monde la comprend; genouillait sur son passage et faisait entendre voilà la méthode adoptée par la Russie pour coups'de baïôrinette. On peut évaluer à cent le nom- personne n'ose la déclarer avec franchise. des sanglots étouffés. Avant de mourir, le combattre un peuple que, ne pouvant jamais bre des victimes, morts ou blessés de cet horrible Nous n'aurons pas les mêmes scrupules, car jeune martyr répondit par une dernière béné- guetapens. s'assimiler, elle domine par la force , et dont nous sommes convaincu que tous les peuples diction aux sympathies de ses compatriotes, fit Un autre détachement d'insurgés, commandé par un siècle de tortures n'a pas plus abattu le d'Europe veulent le terme d'une lutte acharnée; ses adieux au doyen, et le pria de célébrer le Dzwonlowski, qui campait tout près de là, s'aperçut courage qu'il n'a assoupi les nobles aspirations. à temps de la trahison Szajecki, et parvint à s'échap- que tous les hommes sensés comprennent Saint-Sacrifice à son intention. Celui-ci, les Quelle sera la conséquence de ce régime per. L'exploit sanglant du 28 mai a été célébré dans qu'une action commune est leseul moyen efficace yeux baignés de larmes, l'embrassa avec effu- l'église grecque de Lomza comme une brillante vic- odieux? La Russie réussira-t-elle à soumettre d'éviter une plus grande effusion desang; enfin, sion, et lui présentant la croix à baiser: « Nous toire. la Pologne? Jamais. Elle ne réussira qu'à l'en- que le résultat de cette action n'est pasdouteux; prierons pour vous, lui dit-il, mais c'est plutôt Le correspondant du Czas termine en annonçant chaîner de nouveau et à river plus étroitement que le traître Szajecki, arrêté deux jours après par 1 car si l'on songe que dès à présent quelques ses férP Jioibno I è oibrm sa M) Baaeiqcco'îi à vous de prier pour nous dans le ciel, où vous les insurgés, près de Tykocw, a été pendu immédia- milliers de Polonais, mal armés, cernés par allez.entrer. » tement. (Temps). Mais avant d'en arriver là, — ce qui est en- leurs ennemis, traqués d'un côté parla Prusse, L'abbé Stanislas répondit en baisant la core douteux, — il lui faudra égorger un mil- gênés de l'autre par l'Autriche, tiennent en croix, la rendit à son confesseur en lui serrant lion de Polonais et en déporter un plus grand échec toute une armée moscovite, on com- la main une dernière fois, et se livra aux exé- nombre encore, — c'est-à-dire les condamner Chronique locale. » i ol'iofl m Jrrvuo irisant/ .gaosio asùn 9u"o usio'. prendra qu'il suffit d'un peu d'aide, — l'envoi cuteurs. Après la première décharge, restée a la mort. de quelques armes à ces courageux patriotes, sans résultat, le général Szamszow, qui coiri,- L'Europe peut-elle plus longtemps assister — et au besoin le concours d'un contingent mandait les troupes, s'aperçut que les soldats La partie officielle du Moniteur ne contient de sang-froid à toutes ces iniquités ? Non ; cela de soldats fournis par, chaque puissance , pour composant le peloton avaient les yeux baignés qu'un décret impérial portant convocation des est impossible. refouler la Russie vers ses anciennes frontières ! de larmes. Il s'approcha d'eux pour les répri- conseils d'arrondissement pour lé 20 juillet, Si son intérêt politique ne le lui commandait Que l'Europe donc fasse nettement connaître mander. Mais leur émotion le gagna, et, chose dont la durée est fixée à cinq jours, pour la pas, l'humanité et la civilisation lui feraient un an sa volonté à la Russie, et pose des conditions rare pour un cosaque, il s'attendrit lui-même première partie. devoir de protester et d'agir. que le cabinet de Saint-Pétersbourg devra ac- et ne put que leur faire signe de tirer de nou- Vienne en effet le jour où la Russie aura iiv.'---. ' oiiniiiii cepter ou refuser, sans attermoiements comme veau. La seconde décharge frappa le martyr à étouffé dans le sang et fait disparaître la na- «i. F -îiu H ! JUIJJ .luaifefiorii .«sono m •EOI euov Jit - Nous lisons dans le Moniteur : sans ambages ! la tête et à la poitrine. Il était mort. tionalité polonaise, et les hordes barbares dé- Si la réponse est négative, que la France, L'abbé Iszora était issu d'une famille noble Un décret du 18 Juin confirme plusieurs no- bordant de tous côtés des extrémités de l'Europe minations dans la Légion-d'IIonneur, faites à avec quelques nations amies, prenne les de- très-considérée en Lithuaoie, Sur la limite du orientale, et maîtresses de Constantinople vien- vants. Son épée, triomphante dans l'autre hé- district de Wilna et du district de Wilcomir, titre provisoire par le général Forey. Parmi les draient tôt ou tard menacer l'Occident par misphère, se dévouera de nouveau à la défen- près de la rivière de Lesurka , dans un village nouveaux chevaliers nous remarquons M. Motas, l'Allemagne et la Méditerranée. e se d'une noble cause ! Ce sera une nouvelle riant, dont la population a conservé la Simpli- lieutenant au 18 de chasseurs a pied. Il a rem- Vienne, au contraire, le jour ou la Pologne croisade ; l'Occident se mesurera encore avec cité de mœurs des anciens Lithuaniens, se pli avec autant d'intelligence que d'intrépidité les sera rendue à son indépendance, l'Europe l'Orient, mais cette fois ce sera la croisade de trouve un vieux château habité depuis trois fonctions d'adjudant-major pendant l'attaque de comptera, comme autrefois, une grande nation Puebla. la civilisation contre la barbarie. siècles par la même famille. C'est le berceau de plus , qui sera à la fois le bras de la civilisa- iùto çl M. Mutas est le frère de notre 1er substitut. (Paine). DELAMAURE. de Stanislas Iszora, victime, à la fleur de l'âge, tion continentale et le premier boulevart qu'elle la Mouravieff. «d«.;—E J JOJ'IGf] de férocité de (juo . Taconet JOURNAL DU LOT

fait une courte digression pour déplorer la politique "Test aujourd'hui la Saint-Jean ; hier soir, menceront le mercredi 15 juillet; ceux de la licence ès-lettres, le samedi, 18 juillet. CAISSE D'EPARGNE DE CAHORS. des hommes d'Etat qui s'arrogent le droit de gou- s iété Sainte-Cécile a donné une sérénade Séance du 21 juin 1863. Toulouse, le 15 juin 1863. verner même la conscience des peuplés. 'flGodinand, son Directeur. On a remarque f 1 Vu et approuvé : 45 Versements dont 6 nouveaux 2,628 » La nouvelle de la prise de Puebla a été reçue avec \,c plaisir les progrès toujotoujouru s croissants de 3 Remboursement dont 1 pour solde... 310 60 Le Recteur de l'Académie, une grande satisfaction au Vatican, où peu à peu s'ef- je celte société instrumentale. facent les préventions contre le gouvernement impé- J. ROCHER. Taxe du pain.—10 juin 1863. rial. Samedi, le Saint-Père daigna distribuer des mé- rONCOURS pour l'admission à l'École lr« qualité34 c, 2e qualité 30 c, 3e qualité 28 c. dailles de piété à un grand nombre de soldats fran- navale Impériale en 1863. çais, J qui s'étaient rendus auprès dé lui pour recevoir Il a été rendu par la cour de Grenoble, en Taxe de la viande. — 12 mars 1802 la bénédiction apostolique avant de rentrer en France. tes compositions se feront dans les centres matière de contributions directes, un arrêt Bœuf: 1re catégorie, 1f 45e ; 2e catégorie, 1f 05e. e1 A cette occasion, il leur adressa les félicitations les Hamen les I 'et 2 Juillet. dont la connaissance peut être de quelque inté- Taureau ou Vache : 1re catég., 95e; 2e catég., 85e. .OiTTï'ja fI re r e e f e plus ; cordiales pour la grande victoire de l'armée examens oraux auront heu aux époques rêt pour le public. Veau: 1 catégorie, l 30 ; 2 catégorie, 1 20 Les mouton : 1re catégorie, 1f 25° ; 2e catégorie 1f 15. lrançaise au Mexique. zantes clans les villes ci-après Un sieur Bouvier avait vendu un paquet de siuv Pour la chronique locale : A. LAYTOB. Le cardinal de Reisach, les archevêques Franchi - 4 Juillet; — Dieppe, 21 Juillet;— Cherbourg, 28 vingt-cinq cigares manufactures impériales. Tra- et Vitteleschi, ainsi que plusieurs évèques du Mexî- ' n3?.'— Rennes, 30 Juillet; — Brest, 1" août; — Lo- duit pour ce fait devant le tribunal de Grenoble, J i 7 août; — Nantes, 12 août ; — Rochelbrt, 14 août; il avait été acquitté. La Cour, sur l'appel, a jugé non ob SBfiïRft floa que, partent de Rome pour se rendre à Trente, ilême 18 août; —Toulouse, 20 août: — Jlontpelier, Déparlements. ami a y assister au troisième anniversaire séculaire gom ^ | . _ Lyon, 3 septembre ; — que la vente des tabacs étant un monopole réservé An Tou ol)) 27 août Notre pays n'a pas attendu longtemps la du Concile qui s'ouvrit en 1545 et se termina en 1563. Besançon, 8 septembre; — Nancy, 8 septembre. au profit de l'Etat, la revente doit en être inter- Le Saint-Père, à l'occasion de l'anniversaire de dite! à toute personne qui n'est pas agent de réalijsation des assurances que S. Exc. M. son couronnement, fera grâce à plusieurs détenus; flous lisons dans le /. de Lot-et-Garonne : l'administration ; que la tolérance accordée, par Ronber, ministre de l'agriculture, du com- merce et des iravaux publics, donnait, le 5 mais dans ce nombre ne sont pas compris ceux qui flos abonnés liront avec plaisir la lettre que exemple, aux cafés, ne pouvait constituer un mai dernier, à M. de Parieu, député, au sujet ont été condamés par suite du procès Fausti et Ve- j| Dunion vient d'adresser au poète Jasmin. droit contre l'administration. En conséquence, nanzi. elle a condamné Bouvier à 300 fr. d'amende. du chemin de fer d'Aurillac aux rives du Lot. Paris, 28 mai 1863. Nous sommes heureux de pouvoir constater La courte maladie du prince de Latour d'Auver- ce Mon cher Poète, aujourd'hui que le fait a suivi de près la pro- gne, ! ambassadeur de France , a été très-grave et « Je vous remercie bien tard de votre quatrième C'est à partir du 1er juillet prochain que sera messe : par décision du 13 juin 1863, S. Exc. dangereuse; maintenant il est guëVi, niais sa santé à volume ; mais depuis que je l'ai reçu, mes occupations mise en vigueur la loi du 13 mai, qui frappe d'un a approuvé le projet définitif présenté par la besoin de beaucoup de soins et des plus grands mé- m'ontfait faire de nombreuses infidélités aux muses: impôt et du timbre les effets publics étrangers. compagnie d'Orléans pour la partie comprise nagements. ;e ne vous ai donc lu qu'à la dérobée et à petites do- v,i I *>i> oilîwdt ub Riiiion BOTluô'i uns iïot- .gnidgjloiW rî ses comme on savoure une liqueur délicate qui par- entre le col de l'Estancade et Banhac, sur — On a vu par une dépêche de Turin, que le Par- fume et fortifie. J'ai reconnu beaucoup de pièces que I e une longueur de 27,629 mètres. lement italien avait entendu, dans sa séance de sa- j'avais déjà lues dans les journaux, comme de vieilles 1 La Cour de Rouen ( 2 chambre ) a récemment (Moniteur du Coûtai.) medi, un long exposé de la situation extérieure pré- connaissances qu'on aime toujours à revoir. Votre décidé qu'un avoué ne peut être déclaré respon-1 sentée par le ministre des affaires étrangères. poëme $ Hélène était du fruit nouveau. J'étais bien sable envers son client, de la perte partielle d'un : Nouveaux détails. — H,eri Bordeaux a été Deux passages de cet exposé méritent d'être parti- curieux de savoir si notre langue française s'était procès, lorsqu'il est constant que tous les moyens montrée aussi docile à votre inspiration que notre le théâtre d une aff'.tàiion qui a eu pour cause culièrement cités. C'est d'abord le résumé fait par langue gasconne : vous êtes poète dans toutes les qui pouvaient être invoqués ont été proposés. avouée 1 ^saie d'un wagon sur es rails-ways M. Visconti-Veoosta, lui-même, de ses observations langues, et le Saint-Esprit vous a doué comme un On comprend, en effet, que de simples allé- Giaolis sur les quais. De nombreux, groupes de sur la question romaine. Le ministre s'est sagement apôtre. / gations ne suffisent pas pour compromettre k charretiers circulaient sur les quais, attendant exprimé dans les termes suivants : » Continuez donc, mon cher poète, votre apostolat responsabilité d'un avoué,1 car la faute dans l'e- de charité ; chàrmez les riches et secourez les pau- le moment de l'arrivée de ce wagon. « On dit que l'occupation française à Rome est vres ;a'tlendrissez les grands et consolézles petits; xécution du mandat dont il est investi ne se A peine avait-il paru qu'on lui barrait le un fait hostile qui ne mérite que des protestations ; faites de bonnes actions en beaux vers; initiez à la présume pas; elle doit être établie d'une manière passage avec des pavés , des charrettes, en dé- je n'accepte pas celte interprétation. -La cessation de àes millions uà™?? qui ne l'auraient pas con- évidente. l'occupation française doit être l'objet de tous nos P S1e telant même les chevaux. Presqu'ati même mo- nute sai.s anTvous',"e~ t inspirez partout sur votre passage, Les avoués ne sont pas des mandataires ordi- ment arrivait M. Chauvin, commissaire cen- efforts, mais elle est liée à de grandes questions plus comme dit un autre poète i naires, des gérants d'affaires ; leur mission se tral. Seul, sans armes, il s'avança vers les générales que nous devons résoudre d'accord avec Les sentiments , les regrets; les douleurs borne à postuler pour leurs clients, à les repré- turbulents, et les dominant par son autorité la France ; nous ne voulons par de halte dans la Et le plaisir de.répandre des larmes. senter devant la,Justice; ce n'est pas là évidem- et par son calme, il leur rappela qu'en toutes poursuite d'une solution; nous sommes disposés à » Recevez avec mes remerciements et mes félicita- examiner toute proposition ayant pour objet l'appli- tions, mon cher poète, l'expression de mon dévoue- ment, une gestion dont ils aient à rendre compte circonstances, il s'était montré le défenseur cation du principe de non-intervention au territoire ment affectueux. S. DUMON. avec remise des pièces à l'appui. de leurs intérêts ; il les engagea à ne pas s'op- Partant de ce principe, il est évident que poser à l'essai qui se pratiquait, et leur promit romain, mais nous reconnaissons les difficultés delà On nous fait espérer la présence du poète situation de la France à Rome, et précisément parce Jasmin à Cahors, dans un concert qui serait l'avoué qui forme contre un client, pour lequel de conduire lui-même, auprès de M. le Séna- il a occupé, une demande en paiement des teur chargé de l'administralion du département que nous en tenons compte, nous avons le droit de donné, sous peu, au bénéfice des pauvres. réclamer plus fortement contre les faits qui nuisent frais qui lui sont dus, n'est nullement astreint à de la'Gironde, une députation de quatre d'en- — au but de conciliation que la France et nous avons lui reiidre un compte de gestion avec les pièces tre eux qui exposeraient leurs griefs et leurs ACADÉMIE DE TOULOUSE... en vue. Les divergences qui nous séparent de la réclamations. à l'appui. France ne doivent pas être un motif de rupture. La FACULTÉ DES SCIENCES. — FACULTÉ DES LETTRES (Presse Judiciaire) Des cris de : Vive M. Chauvin ! accueil- Session des mois de juillet et août 1863. France comme nous a intérêt à ce que les faits lirent ces sagës exhortations ; les rangs s'ou- odieux n'empêchent pas plus longtemps tout accord Baccalauréat ès-sciences. — Baccalauréat ès-lettres. Jusqu'à présent, lisons-nous dans plusieurs vrirent devant la lourde voiture, et le trajet possible en exaspérant l'opinion. » journaux, sous le rapport du gibier, l'année 1863 s'effectua sans encombre jusqu'à lahauteur de La prochaine session du baccalauréat s'ou- Le ministre italien a abordé ensuite la question s'annonce bien. La douceur de l'hiver, l'absence la porte Saint-Jean. En cet endroit, quelques vrira à Toulouse : de Pologne et la part que doit prendre le gouverne- des neiges ont dès lè mois de janvier, favorisé la hommes se ruèrent de nouveau sur le wagon ; 1°Celle du baccalauréat ès-sciences,le lundi ment italien à sa solution. Voici ses paroles : reproduction du lièvre, qui se montre, dit-on, la police essaya d'intervenir, mais le tumulte 20 juillet ; « L'Italie devait conformer son langage à l'ac- plus abondant que l'an passé. et l'exaspération allant toujours croissant, la \ 2° Celle du baccalauréat ès-lettres, le same- tion qu'elle pouvait être dans le cas d'exercer. L'Ita- troupe fut requise. Un bataillon en armes, di 25 juillet. lie ne devait pas s'affranchir de ses devoirs interna- cinquante chasseurs et les cavaliers munici- tionaux ; elle ne devait pas rester non plus in- Des sessions particulières pour le baccalau- Nous savons que tous les ans, vers l'époque paux à cheval firent ouvrir la foule, le sabre différente à une question qui a un caractère euro- réat ès-sciences et le baccalauréat ès-lettres du solstice d'été, des courants s'établissent dans en main, et force lui fut d'obéir devant cette péen, à une question où sont en jeu des principes se tiendront à Rodez, à Cahors et à Tarbes, l'atmosphère et nous amènent des nuages avec manifestation énergique de l'autorité. chers à l'Italie. Le gouvernement devait s'appuyer aux époques ci-après : quelques jours de pluie. C'est ce qu'on appelle Malheureusement il se passa alors des scènes sur des principes autres que ceux des traités de 1815, 1° A Rodez , le mercredi 19 août ; les pluies de la Saint-Jean, et s'il a plu le 8 juin, déplorables. Des individus j excités autant par invoqués surtout par l'Angleterre. » 2° A Cahors, le samedi 22 août ; on ne manque pas de les signaler comme une les cris de quelques personnes qui avaient bien En ^terminant, M. Visconti-Venosta a fait allusion 3° A Tarbes, le jeudi 27 août. suite nécessaire de la pluie de la Saint-Médard. soin de ne passe montrer que par la boisson, aux sympathies généralement manifestées en faveur Les aspirants au baccalauréat ès-sciences Une vieille superstition , qui a cours ici com- s'emparèrent de pieux de charrettes et s'en ser- de la Pologne, mais pour ajouter que les sympathies, devront se faire inscrire du 1er au 15 juillet me ailleurs , veut que quand il pleut le jour de la virent pour attaquer les défenseurs de l'ordre. les opinions ne.suffisent pas, il faut envisager les inclusivement. Saint-Médard, on ait ensuite 40 jours consécu- voies et moyens, et à l'étude qu'en fera l'Europe, L'un d'eux se jeta sur un chasseur de la garni- Aucune inscription ne sera reçue, passé tifs de pluie. Un docteur de Versailles a, par l'Italie s'efforcera de participer dans la mesure que son, et après avoir donné deux coups de cou- le 15 juillet. Ceux de ces candidats qui sont des observations, démontré la fausseté de ce sa position lui permet de fixer, et dans le sens que teau à son cheval, frappa brutalement ce mili- déjà bacheliersès-leltres formeront trois séries dicton populaire. Sur 33 années, lorsqu'il y avait son origine de puissance fondée sur le principe des er taire à la tête et le désarçonna. séparées, les 25 et 29 juillet, et le 1 août. eu pluie le 8 juin, il y a eu en moyenne 7 31/33 nationalités lui commande d'adopter. Quelques instants après, un ivrogne , armé Lès candidats au baccalauréat ès-lettres de- jours pluvieux dans les quarante qui suivaient la {Patrie.} E.-B. Gullaud. d'un énorme bâton essaya de frapper égale- vront se faire inscrire du 5 au 20 juillet in- Saint-Médard ; lorsqu'il n'y avait pas eu pluie ment un officier de chasseurs à cheval ; mais clusivement. Aucune inscription ne sera reçue le 8 juin, il y a eu 7 29/33 jours pluvieux dans POLOGNE. cet officier put parer le coup, et atteignit, en passé le 20 juillet. les 40 jours suivants. On voit que la différence se défendant, son agresseur, qui reçut en Il est aujourd'hui bien démontré que tous les ef- Les inscriptions seront reçues : est insignifiante. pleine figure un coup de sabre. forts du gouvernement russe, pour étouffer l'insur- 1° Dans lès bureaux du secrétariat des Fa- En 1857, sur 21 localités, tesmaximâ, Dans la foule, plusieurs cris se sont fait en- rection , n'ont servi qu'à étendre le mouvement et à cultés, pour les candidats qui voudront subir comme les rninimâ et les moyennes des jours tendre , cris de haine et de menaces, faisant doubler l'énergie des Polonais. l'examen à Toulouse ; de pluie, qu'ileût plu ou non à la Saint-Médard, allusion aux dernières élections. Le télégraphe nous annoncé enebrè'aujourd'hui 2° Dans les bureaux des inspecteurs d'aca- se rapprochaient tellement qu'il ne peut plus y Nous avons remarqué la présencë de M. le plusieurs succès remportes par les insurgés, et les démie siégeant à Rodez, à Cahors et Tarbes, avoir le moindre doute sur la fausseté du préjugé. sénateurPiétri, M. legénéraLsénateurDaumas» journaux allemands mentionnent un grand nombre pour les candidats qui voudront subir l'examen Chacun peut d'ailleurs s'en convaincre passes M. le procureur-général Du Beux, M. Je procu- de combats, qui auraient eu lieu dans toutes les pro- dans l'une ou l'autre de ces trois villes. propres observations, et cependant on n'a pas reur-général de Pau, Durand-ï'oruas, M- le vinces polonaises. Les pièces à produire, pour l'inscription, cessé de répéter le vieux dicton. Le premier numéro d'un journal- clandestin, la sont : général de Pictrequin, M. le procureur impé- rial Daguilhon, M. de Larouverade, M. le Cloche, a paru à Varsovie. Il contient une procla- 1° L'acte de naissance du candidat . dûment matip.n énergique , qui appelle tous les Polonais aux , L'aspect de la vigne est des plus florissants secrétaire-général Mendie de Loisne, M; de légalisé, constatant qu'il est âgé de i6 ans ac- 1 armes contre leurs oppresseurs. Il signale les nom- complis au moment de l'examen ; dans le département. 11 en est de même presque Briolle, chef de cabinet, unr-grêtid ^b'tobfè; d'officiers supérieurs , toute la gendarmerie et breuses arrestations d'ecclésiastiques qui ont eu lieu 2° La demande d'admission aux épreuves partout. On. lit dans le Languedocien : le jour île Saint Marcy; il encouragé Mgr FelinSki, le personnel au complet de la police,. Vers sept écrites en entier delà main du candidat, avec « Rarement la vigne a été plus belle, plus archevêque de Varsovie, dans son attitude énergique. heures et demie, toute agitation avait cessé , le consentement légalisé du père ou du tuteur lu,xuriante que cette année ; rarement elle a fait Le journal officiel de Varsovie avoue la soustrac- et la troupe regagnait paisiblement ses quar- en cas de minorité. d'aussi brillantes promesses d'une abondante ré- tion commise au Trésor. Voici ce qu'il dit à cet tiers. Une douzaine d'arrestations ont été opé- La signature apposée à la demande du candi- colte. égard : I dat majeur ou mineur, devra être légalisée » Il est vrai de dire que jamais tout n'avait rées. « On a découvert hier un vol considérable dans Pour extrait : A. LAYTOB. par le Maire de la commune où il réside. aussi unanimement conspiré pour en favoriser le la caisse principale de ÏEtat. On a soustrait notam- Le montant des droits d'examen, de certifi- développement. ment des lettres de gage; mais comme on possède la cat d'aptitude et de diplôme (100 fr. 50 cent.), » Ni la sécheresse, ni la coulure, ne lui ont Nouvelles Étrangères. liste spéciale, des mesures ont été prises pour éviter devra être joint à l'envoi de ces pièces , pour fait sentir, comme elles ne le font que trop par- k perte qui pourrait en résulter. La liste des lettres les candidats qui se présenteront à Toulouse. fois, leur aetion désastreuse, et c'est un charme ITALIE. dégage sera, publiée prochainement. » Pour les candidats qui se présenteront à de voir comment, sous cette bénigne influence Rome, 17 juin. Toutes les caisses publiques ont été mises sous les Rodez, à Cahors ou à Tarbes , la consignation de la température et de l'innocuité des éléments, Ce matin, le canon du château Saint-Ange a annon- scellés. On doit en opérer la révision. Beaucoup se fera qu'au moment de l'Examen, entre elle a pris. un. satisfaisant essor. cé aux Romains le 17e anniversaire du pape Pie IX. d'employés ont été destitués. [Temps.) A. Nefftzer. les mains du secrétaire agent comptable des » Ch.aq.ue. yariété de cépages est enrichie d'une Ce matin, après les cérémonies religieuses de la cha- Facultés. infinité de grappes, et chacune d'elles, abondam- pelle Sixtine, le cardinal Mattei a adressé au Saint- PRUSSE. Examens de licence. ment fournie de grains, accuse une vigueur du Père les hommages et les félicitations du Sacré-Col- Par ordre supérieur, les scellés ont été mis au Les examens de la licence ès-sciences com- meilleur augure pour les récoltes. » lége. Le Saint-Père, en remerciant les cardinaux, a .uibu nu îiMjf.i «ymmcig IjfytJflàa v'ibtifnitiilt] «I ii ,.ïiodu3 é JôqèQ JOURNAL DU LOT

château deKurnik, propriété du comte de Dzialinski, —Mgr Darboy, archevêque de Paris, est nom- de travaux d'arts importants, député, poursuivi pour crime d'Etat. mé président du Comité central de patronage Le Prospectus du Partliénon de l'Histoire , orné ainsi s'expliquent les conditions exceptionnel- Ce plusieurs magnifiques gravures, sera livré, gra- les de celte entreprise. des salles d'asile de France. tis, à ceux de nos abonnés de la ville qui ne l'ont Pour extrait : A. LAYTOU. TURQUIE. pas reçu. Nos abonnés du département sont priés de . le faire prendre au bureau du Journal, ou bien, de SOUSCRIPTION oHveite du 20 JUIN au l" JUILLET Un banquet a été donné, à Alexandrie, le 16 juin, jaindre un timbre-poste de 10 centimes à leur de- mande. Chez MM. JARRY, SUREAU et Ce, banquiers, 48, rue Lat- à trois heures du soir, au prince et à la princesse BIBLIOGRAPHIE fitte, à Paris; — 12, rue Gentil, a Lyon; — 12, rue Napoléon par la colonie française. Venture, à Marseille; L'abonnement à tous les Journaux se paie par- LES MARTYRS RIDICULES Rordeaux, chez MM. F. LAF ARGUE, 2, pl.des Quinconces Après le banquet, Leurs Altesses se sont rendues tout d'avance. — Les souscripteurs au JOURNAL Londres.., — CITY BANK, Threadneedle-Strett; au bal donné en leur honneur par la colonie ita- par Léon CLADEL DU LOT, dont l'abonnement est expiré, sont invités Rruxelles, — CRABBE, 32, rue Neuve; à nous en faire parvenir le montant. 11 va être lienne. Genève. , — P1CTET frères, agents de change. Une honnête famille de province envoie son fils fait traite sur les retardataires. — I;eS frais tle Le prince et la princesse Napoléon sont partis. Ils unique à Paris : Alpinien (voilà un nom qui a peu recouvrement seront à leur charge. On verse âO fr. t*ar action en souscri- doivent visiter les Lieux-Saints, la Syrie et la Grèce. vant et AO fr. à ta répartition. servi) a été destiné dès l'âge le plus tendre aux luttes ' Le prince a fait don des médailles commémoratives du barreau. Le jeune provincial arrive à la Faculté de sa visite aux ingénieurs de l'isthme. La santé de avec son bagage de conseils paternels, avec la naïveté Faits divers. VILLE DE CAHORS. Leurs Altesses Impériales est parfaite. de ses vingt ans et une malle pas mal pleine de con- Marché aux grains.—Mercredi, 24 juin 4863. — Au Caire, le 4 6 juin, le prince Napoléon a fitures et autres marmelades, douces attentions d'une CHEMIN DE FER DU NIÊDOC Hectolitres remis le grand cordon de l'ordre impérial de la Lé- Hectolitres PRIX POIDS bonne mère. Grâce à quelques nouveaux amis tout (Bordeaux, Pauillac, Lesparre, Le Verdon) exposés moyen de moyen de gion-d'Honneur au vice-roi, et les insignes de grand- s'oublie et disparaît dans un rien de temps : Le en vente. vendus. l'hectolitre. l'hectolitre. officier au prince Halim. jeune Alpinien est lancé, il culotte la pipe comme SOCIÉTÉ ANONYME Froment.. f Le vice-roi a fait de riches présents aux personnes pas un au quartier latin ; et celui qui rougissait et 339 83 20 46 78 k. 240 CONCESSION DE OS ANS de la suite du prince Napoléon. baissait les yeux devant la bonne de sa mère, danse Maïs 56 5 f (Par décret impérial du 2 juin 1863) 42 12 aujourd'hui à scandaliser Rigolboche. Alpinien culotta tant et tant de pipes, il exécuta CAPITAL : 10 MILLIONS ETATS-UNIS. tant et tant de pas, qu'un beau matin il se sentit Divisé en 20,000 Actions de S00 francs KULLEÏIN FINANCIER. Plusieurs dépêches de New-York mentionnent la pris au cœur par un Agnès de village, récemment vigoureuse résistance opposée par les confédérés soit chassée de la maison des maîtres dont elle était la 7 Millions d'Obligations seront émis ultérieurement BOURSE DE PARIS. à Wicksburg, soit sur d'autres points du théâtre de servante infidèle. Dire ce que ce jeune couple con- 22 juin 1863. PRÉSIDENT DU CONSEIL D'ADMINISTRATION la guerre. Les fédéraux ont éprouvé de grandes per- au comptant: Dernier cours. Hausse. Baisse. somma de serments éternels, de soupirs amoureux, M. POUJARD'HIEU, ancien secrétaire des chemins du Midi. tes. Banks a attaqué Port-Hudson le 27 mai. On 3 pour 100 68 60 » 25 » » est impossible. « Ne jouez pas avec le feu, » dit un ' ADMINISTRATEURS ignore le résultat. — Un meeting démocratique a été 41/2 pour 100 97 » » » » 10 proverbe fort ancien : Alpinien se laissa aller peu MM. BARMAN, ancien ministre de Suisse, à Paris; tenu à New-York en faveur de la paix. On y a adopté à peu à cet amour qui avait commencé par le ca- L'amirat BURNËY, de Londres, président of the Lon- 23 juin. don Bank of England and France; au comptant : diverses résolutions contre la politique du gouverne price et qui ne devait finir que par le suicide. 11 B'n CALMELS, banquier, à Paris ; ment. oublie sa mère, il oublie sa famille, il ne connaît 3 pour 100 68 40 » » » 20 AD. CHARROPPIN, anc. adj. du maire de Bordeaux; 4 1/2 pour 100 97 10 » 10 » » Pour extrait : A. LAYTOU. personne, il n'a plus d'amis, car la jalousie com- V.-S. JARRY, banquier; mençait à mordre son cœur, il n'a que la belle E.-E. LAHENS , propriétaire au chàt. du Perganson ; 24 juin. A. LARRIEU, ancien représentant de la Gironde, pro- au comptant : Claire, la jeune fille aux cheveux d'or. Une amie priétaire, au château de Haut-Brion; 3 pour 100.... 68 5o % W » » Paris. de Claire, Julia, pauvre vierge folle agonise, ex- HENRI PAULL, membre du Parlement, director of the 41/2 pour 100 97 » » » » 10 ténuée, phthisique à côté d'eux. Pendant sa maladie, London Financial Association ; Paris, le 23. Baron G. DE REISET, propriétaire, à Paris. Alpinien devient son amant, et Julia, avant de mou- L'Empereur a présidé, hier, le Conseil des rir communique son secret à Claire. AGENTS A LONDRES ETAT CIVIL DE LA VILLE DE CÀHORS THE LONDON FINANCIAL ASSOCIATION, Ministres. A partir de ce moment, Claire n'est plus une Naissances. femme, c'est la vengeance. Plus terrible que Macbeth, — L'Empereur se rendra, dit-on, à Cher- Le chemin du Médoc, partant de Bordeaux 21 juin. Marabelle (Marie), aux Malhieux. cette frêle créature à la main de fer, sous le gant bourg, le 24 de ce mois, pour assister aux et aboutissant au Verdon , à l'embouchure de 21 — Laytou (Marie-Louise), rue Impériale. de velours, ensevelit, la rage au cœur, avec les ap- manoeuvres des navires cuirassés, en station la Gironde, d'une étendue de 100 kilomètres, 22 ■— Caves (Maria), rue du Château. parences d'un dévouement héroïque, sa rivale. « Ses dans ce port. On écrit de Lorient qu'une fréga- et devant desservir plus de vingt stations, Décès. ce mains soulevant les draps, parcourent le cadavre traverse la portion du sol le plus peuplé peut- te qui s'y trouve en construction, va recevoir (( encore chaud avec une étrange curiosité et s'y 23 — Darnis(Marie), 7 mois, rue des Boulevards. être et le plus riche de France. le nom de Puebla. « reposent longuement. » Il suffit de nommer Ludon, Macau , Saint- — On mande de Rome que des informations Le projet infernal de cette furie lascive c'est de se PRÉFECTURE DU LOT. faire aimer de son amant, de s'insinuer, couleuvre Julien, Pauillac, Margaux, Brannes-Mouton, canonicales vont être ouvertes pour la béatifi- glacée, dans les replis les plus cachés de son cœur; La Barde, Canlenac, Cussac, Léoville, Latour, Arrondissement de Cahors. cation de M. Lasalle, fondateur des Ecoles de le meurtrir, sous les empreintes trompeuses de Laffitle, Saint-Laurent, Saint-Estèphe, Les- chrétiennes. son amour, d'en extraire tous les sentiments géné- parre, Saint-Vivien, etc., etc., pour rappeler Commune de Cazals. reux et de se dérouler ensuite loin de lui, gorgée — Il est de nouveau question d'une petite de sang jeune et chaud. Claire réussit ; Alpinien à l'esprit une des productions vinicoles les plus Route départementale, numéro 8, de à importantes du monde. session parlementaire qui serait tenue dans la ne s'appartient plus, et il le sent ; il cherche par Fumel. l'étude à oublier celle qu'il abhorre et vers laquelle La moyenne officielle des voyageurs, par seconde quinzaine de juillet, et qui'serait spé- Règlement d'alignements dans la traverse le pousse sans cesse une puissance mystérieuse ; il voitures publiques, entre Bordeaux et les loca- cialement affectée à la vérification des pouvoirs de Cazals. veut fuir, et il ne peut; le suicide le sauverait lités desservies, est de 18,000 par mois. — puis à l'expédition de quelques affaires couran- peut-être; comme Luther, dans le cimetière de AVIS tes. D'après les mêmes rumeurs, l'Empereur Worms, il s'écrie : « ïnvideo quia qulescunt. » Celle du trafic est de 106,616 tonnes par an. Ces chiffres assurent déjà un dividende ré- adresserait aux représentants du pays un dis- Mais il faudrait laisser Claire seule sur cette terre, L'avant-projet présenté par M. l'Ingénieur en chef du Claire jeune, belle, aimante...., il préfère vivre, Û cours dans lequel serait préconisée la politique munérateur. Mais qui ne sait la progression département, pour le règlement des alignements de la aime la souffrance, — cette constante affirmation de qu'amène, dans les transports et le trafic, l'é- route départementale numéro 8, de Payrac à Fumel, de paix extérieure et de réformes libérales à la vie, — il veut souffrir et ne point quitter Claire. tablissement des voies ferrées, progression des dans la traverse de Cazals, restera déposé, pendant huit l'intérieur. Je n'ai point la prétention de vous raconter cette jours francs, du 30 juin courant au 9 juillet prochain , au Secrétariat de la Mairie de cette commune. forte étude psycologique : 11 faut, lire ses pages fié- deux tiers au minimum et qui s'élève d'autant — M. le comte Montebello vient de quitter vreuses, tantôt chaudes de baisers, tantôt baignées plus que les lignes desservent plus de stations? On pourra prendre connaissance de cet avant-projet, sans déplacement, pendant la durée du dépôt, et les Paris pour aller reprendre son commande- de larmes : il faut se pénétrer de ces gouttes de Une recette kilométrique de 22,400 fr., frais sang lentement égouttées de ces cœurs ; il faut sen- personnes qui auraient à réclamer contre sa teneur, ment à Rome. d'exploitation à 40 0/0, représente un revenu sont invitées à présenter, dans le même délai, leurs j»/. ! icq Ittofroa aaup tir avec Alpinien, il faut pleurer avec lui. de 9 1/4 0/0. réclamations par écrit, ou à venir les faire verbalement — M. deMaupas, sénateur, chargé de l'ad- Il est impossible de soumettre au trébuchet de la à la Mairie. Eu elfet, le chemin du Médoc, avec ses tra- ministration du département des Bouches-du- critique cette minutieuse biographie dont le style Fait à Cahors, en l'hôtel de la Préfecture le 24 juin travaillé comme une solide armure et dont la forme vaux d'art et ses gares pour deux voies, ne 1863. Rhône, vient d'arriver à Paris. domptée annoncent un écrivain de race : L'éloge coûtera que 17 millions, soit 170,000 fr. par Le Préfet du Lot, du livre est dans la préface que M. Beaudelaire a Chevalier de l'ordre impérial de la Légion — On attend, en France, dans le courant kilomètre, y compris le matériel de toute sorte. d'Honneur, voulu signer de son nom : « C'est une satyre faite s de la semaine prochaine, le prince Napoléon a avec des larmes étincelantes et cristallisées. >> Pas de tunnels, — pas de viaducs,— M' P DE. FLEURY. et la princesse Clotilde. F. F, pas de grands terrassements, — pas Pour tous les articles et extraits non signés : A. LAYTOU.

1 TRAITÉ PRATlyUE COMPLET DES MALADIES L'ART DE DÉCOUVRIR LES SOURCES DES VOIES mwm et de toutes les infirmités qui s'y rattachent Disdérï, par M. l'abbé PARAMELLE, 1 vol. in-8° de 45âpages, orné de figures, chez l'homme et chez la femme : à l'usage des gens du monde. — 9° édition : 1 volume de 900 PHOTOGRAPHE DE S. M. L'ËMPEREUU, 2e éditition, se vend à Cahors, chez M. Calmetle, libraire... 5 fr. pages, contenant l'anatomie et la physiologie de l'appareil uro génital, avec la description et 8, boulevart des Italiens, à Paris le traitement des maladies de vessie, rétrécis- sement, pierre, gravelle; illustré de m FIGURES Nouvellespublications brevetés, s. g. d. g. parle docteur JOZAN, 182, rue de Rivoli ; CAFE DE GLANDS DOUX 2° Du même auteur ; D'UNE CAUSE PEU CONNUE En lui envoyant 1 fr. 20 c. en man- DE L'ENTREPOT CENTRAL DE FRANCE. D'ÉPUISEMENT ÉM dat ou timbre-poste, on recevra franco Ce Café est très-efficace dans les migraines, suite d'abus précoces, d'excès ; précédé de con- le portrait-carte de (321) trois cent maux de tète et d'estomac. Il est fortifiant pour sidérations sur l'éducation de la jeunesse, ,sur vingt-et-une Célébrités contemporaines les enfants et détruit les propriétés irritantes du la génération dans l'espèce humaine. Ré édition, Café des îles, auquel on peut utilement le mêler. 1 volume de 600 pages, contenant la description ou, au choix, l'une des séries suivan- de la maladie, du traitement et de l'hygiène, Il calme les irritations et donne de l'embonpoint. avec de nombreuses observations de guérison : tes : — Afin d'éviter les contrefaçons qui sont nom- impuissance, stérilité. breuses, comme pour tout ce qui réussit, il faut Prix de chaque ouvrage : S fr. et 6 fr. par la Familleimpériale composéede 7 personnages exiger la inarque de fabrique ci-contre à l'un des poste, sous double enveloppe; en mandat ou en Famille de lEmpereur 53 » bouts du paquet et à l'autre la signature : timbres. Chez l'auteur, docteur JOZAN, 182, rue LECOQ ET BARGOIN. de Rivoli; Masson, libraire, 26, rue de l'Ancien- Ministres 14 » ne-Comédie, et chez Ies principaux libraires. Dépôt chez les princ. épiciers, confiseurs et md9 de comestibles > A l'aide de l'un ou de l'autre de ces livres, tout Maréchaux 8 » malade peut se traiter lui-même et faire préparer /es remèdes chez son pharmacien. Généraux 120 Amiraux 15 MIERS Episcopat. 40 Eaux laxatives de (Lot A LA PAT! Auteurs et compositeurs 72 Les seules, en France, sulfatées-sodiques, .froides. Sommités (dames) 49 S-JE AN, fils Théâtre Italien 12 Inspection du Gouvernement. Rue de la Liberté, Opéra (danse) 37 Ces EAUX sont DIGESTIVES et RAFRAICHISSANTES ANCIENNE MAISON LAPERGUE Célébrités anglaises. 48 r dans le vin en mangeant (D Lieutard, doyen de l'académie et médecin du roi Louis XVI) ; A CAHORS Célébrités espagnoles 36 EAXATI'WES , en en prenant deux ou trois verres à jeun ; Théâtres (chant) 80 PURCATIVES, lorsque l'on en* prend davantage (Gazette des hôpitaux). Gâteaux en tous genres, Fruits glacés, Artistes dramatiques 56 Sirops, Liqueurs, Théâtres (danse) 70 » Pastilles laanatives de Miers, en boîtes cachetées. Vins fins de toute espèce. Toute demande supérieure d dix séries, Sels pour nains de Miers à domicile, en rouleaux de 500 Commandes à toute heure du jour. 1 fr. l'une. grammes pour un bain. Le provriétaire-gérant, A LAYTOU. (Affranchir) Dépôt à Cahors, à la pharmacie centrale, Y1NEL, pharmacien. — SALON DE