Carte Communale
Commune de ! AURENSAN
Élaboration
Rapport de présentation
Date de l'approbation 1
Commune d’AURENSAN
Rapport de Présentation
SOMMAIRE
PREAMBULE
1ère Partie : DIAGNOSTIC COMMUNAL
I - ASPECTS SOCIO-ECONOMIQUES
II – PAYSAGE, ENVIRONNEMENT ET URBANISME
2ème Partie : LE PROJET DE CARTE COMMUNALE
I - LES CONTRAINTES
II - LES ENJEUX
III – LES OBJECTIFS
IV – LE ZONAGE
3ème Partie : INCIDENCE DES CHOIX SUR L’ENVIRONNEMENT – EVALUATION ENVIRONNEMENTALE
Annexe : compte rendu de la réunion du 20 octobre 2011 relative à la desserte électrique et aux accès routiers
Carte communale d’AURENSAN (Gers) – Rapport de présentation – octobre 2011 1
PREAMBULE
La commune d’Aurensan a décidé, par délibération du conseil municipal en date du 17 novembre 2008, d’élaborer une carte communale dans le cadre de l’article L124-2 du code de l'urbanisme.
Article L124-2 du code de l’urbanisme
Les cartes communales respectent les principes énoncés aux articles L. 110 et L. 121-1.
Elles délimitent les secteurs où les constructions sont autorisées et les secteurs où les constructions ne sont pas admises, à l'exception de l'adaptation, du changement de destination, de la réfection ou de l'extension des constructions existantes ou des constructions et installations nécessaires à des équipements collectifs, à l'exploitation agricole ou forestière et à la mise en valeur des ressources naturelles.
Les cartes communales sont approuvées, après enquête publique, par le conseil municipal et le préfet. Elles sont approuvées par délibération du conseil municipal puis transmises pour approbation au préfet, qui dispose d'un délai de deux mois pour les approuver. A l'expiration de ce délai, le préfet est réputé les avoir approuvées. Les cartes communales approuvées sont tenues à la disposition du public.
Elles doivent être compatibles, s'il y a lieu, avec les dispositions du schéma de cohérence territoriale, du schéma de secteur, du schéma de mise en valeur de la mer, de la charte du parc naturel régional ou du parc national, ainsi que du plan de déplacements urbains et du programme local de l'habitat. Elles doivent également, s'il y a lieu, être compatibles avec les orientations fondamentales d'une gestion équilibrée de la ressource en eau et les objectifs de qualité et de quantité des eaux définis par les schémas directeurs d'aménagement et de gestion des eaux en application de l'article L. 212-1 du code de l'environnement ainsi qu'avec les objectifs de protection définis par les schémas d'aménagement et de gestion des eaux en application de l'article L. 212-3 du même code. Lorsqu'un de ces documents est approuvé après l'approbation d'une carte communale, cette dernière doit, si nécessaire, être rendue compatible dans un délai de trois ans.
Carte communale d’AURENSAN (Gers) – Rapport de présentation – octobre 2011 2
Article 110 du code de l’urbanisme
Le territoire français est le patrimoine commun de la nation. Chaque collectivité publique en est le gestionnaire et le garant dans le cadre de ses compétences. Afin d'aménager le cadre de vie, d'assurer sans discrimination aux populations résidentes et futures des conditions d'habitat, d'emploi, de services et de transports répondant à la diversité de ses besoins et de ses ressources, de gérer le sol de façon économe, de réduire les émissions de gaz à effet de serre, de réduire les consommations d'énergie, d'économiser les ressources fossiles, d'assurer la protection des milieux naturels et des paysages, la préservation de la biodiversité notamment par la conservation, la restauration et la création de continuités écologiques, ainsi que la sécurité et la salubrité publiques et de promouvoir l'équilibre entre les populations résidant dans les zones urbaines et rurales et de rationaliser la demande de déplacements, les collectivités publiques harmonisent, dans le respect réciproque de leur autonomie, leurs prévisions et leurs décisions d'utilisation de l'espace. Leur action en matière d'urbanisme contribue à la lutte contre le changement climatique et à l'adaptation à ce changement.
Article 121-1 du code de l’urbanisme
Les schémas de cohérence territoriale, les plans locaux d'urbanisme et les cartes communales déterminent les conditions permettant d'assurer :
1° L'équilibre entre le renouvellement urbain, un d éveloppement urbain maîtrisé, le développement de l'espace rural, d'une part, et la préservation des espaces affectés aux activités agricoles et forestières et la protection des espaces naturels et des paysages, d'autre part, en respectant les objectifs du développement durable ;
2° La diversité des fonctions urbaines et la mixité sociale dans l'habitat urbain et dans l'habitat rural, en prévoyant des capacités de construction et de réhabilitation suffisantes pour la satisfaction, sans discrimination, des besoins présents et futurs en matière d'habitat, d'activités économiques, notamment commerciales, d'activités sportives ou culturelles et d'intérêt général ainsi que d'équipements publics, en tenant compte en particulier de l'équilibre entre emploi et habitat, de la diversité commerciale et de la préservation des commerces de détail et de proximité ainsi que des moyens de transport et de la gestion des eaux ;
3° Une utilisation économe et équilibrée des espace s naturels, urbains, périurbains et ruraux, la maîtrise des besoins de déplacement et de la circulation automobile, la préservation de la qualité de l'air, de l'eau, du sol et du sous-sol, des écosystèmes, des espaces verts, des milieux, sites et paysages naturels ou urbains, la réduction des nuisances sonores, la sauvegarde des ensembles urbains remarquables et du patrimoine bâti, la prévention des risques naturels prévisibles, des risques technologiques, des pollutions et des nuisances de toute nature.
Les dispositions des 1° à 3° sont applicables aux d irectives territoriales d'aménagement visées à l'article L. 111-1-1.
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1ère Partie : DIAGNOSTIC COMMUNAL
La commune d’AURENSAN, 633 hectares, se situe à l’extrémité sud-ouest du département du Gers. Elle est limitrophe des communes gersoises de Lannux, Labarthète, Viella, Verlus et Projan.
Elle est desservie par la RD22, axe d’intérêt départemental qui relie Aire-sur-Adour, distante de 12 kilomètres, à Lembeye (Pyrénées-Atlantiques), et la RD946 qui permet de rejoindre à l’est Riscle, chef-lieu de canton, et à l’ouest la RD834, ex- RN134 Langon-Pau, et prochainement l’autoroute A65.
Fond de carte : extrait ViaMichelin
Aurensan
Elle appartient à la communauté de communes du Leez et de l’Adour qui regroupe, outre Aurensan, les communes de Corneillan, Lannux, Projan et Ségos, et dont les principales compétences sont la création et l’entretien de la voirie communautaire, le fonctionnement des écoles maternelle et primaire et des services périscolaires, et le développement économique.
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La commune d’Aurensan, la communauté de communes du Leez et de l’Adour et les principales infrastructures routières
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I - ASPECTS SOCIO-ECONOMIQUES
DEMOGRAPHIE
La commune d’Aurensan, qui abritait plus de 300 habitants au milieu du XIX ème siècle, a depuis vu sa population divisée par plus de deux, n’abritant plus que 128 personnes en 2007. Elle a en particulier connu un fort recul démographique entre 1982 et 1990, sous le double effet d’un solde naturel et d’un solde migratoire fortement déficitaires. Si désormais, le nombre d’arrivées de nouveaux habitants est supérieur à celui des départs, permettant à la courbe de se stabiliser, les décès l’emportent encore sur les naissances.
180 160 140 120 100 80 60 40 20 0 1968 1975 1982 1990 1999 2007
Evolutions démographiques de la commune d’Aurensan de 1962 à 2007 (Source : INSEE RGP&RP)
1968-1975 1975-1982 1982-1990 1990-1999 1999-2007
Solde naturel 1 -8 -16 -10 -9
Solde migratoire 0 4 -15 3 8
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En hausse
Stable
En recul Mont-de-Marsan
Nogaro
Aire-sur-Adour
Riscle
Leez et Adour AURENSAN Garlin
Orthez 1 500 Maubourguet
750
Pau 150 -150
Gains et pertes annuels d’habitants en valeur absolue
Evolutions démographiques observées entre 1999 et 2006 (Source : INSEE RGP&RP)
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L’arrivée de nouveaux ménages a considérablement modifié la structure de la population en quelques années : les moins de quinze ans, qui ne représentaient que 10% des habitants en 1999 ont vu leur part portée à 19% en 2006 et les effectifs de la classe 30-44 ans ont également fortement progressé. Dans le même temps, le nombre des 15-29 ans diminuait de moitié, conséquence au moins pour partie d’un net affaiblissement de la natalité observé à partir de 1975, alors que la part des plus de 60 ans restait stable à 29% (moyenne de la communauté de communes : 32%).
35
30 1999 2006 25
20
15
10
5
0 Moins de 15 15-29 ans 30-44 ans 45-59 ans 60-74 ans 75 ans et ans plus
Répartition de la population d’Aurensan par classes d’âge en 1999 et 2006 (Source : INSEE RGP&RP)
Moins de 15 ans 10% 19% 15 -29 ans
19% 30 -44 ans 10% 45 -59 ans
60-74 ans 23% 20% 75 ans et plus
Part de chaque classe d’âge dans la population d’Aurensan en 2006 (Source : INSEE RP)
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Une part significative des ménages habitant la commune était en 2006 installée de longue date (69% depuis plus de 10 ans), alors qu’un ménage sur 6 s’était implanté récemment (depuis moins de cinq ans).
17,3%
Moins de 5 ans 13,5% de 5 à 9 ans 10 ans et plus
69,2%
Ancienneté d’installation des ménages d’Aurensan en 2006 (Source : INSEE RP)
LOGEMENT
L’arrivée de population observée au cours des dernières années a reposé à la fois sur une résorption partielle du nombre de logements vacants et sur la reprise de la construction neuve : 11 nouvelles habitations ont été autorisées depuis 2003, pour 4 réalisées au cours de la période 1990 – 1999. Toutes ces résidences n’étant pas achevées lors du dernier recensement, leurs habitants ne sont ainsi pas pris en compte en totalité dans les analyses démographiques présentées ici, fondées sur les chiffres officiels publiés par l’INSEE.
6
5
4
3
2
1
0
Les logements neufs autorisés à Aurensan de 1990 à 2009 (Source : MEEDAAT – Sitadel et Sit@del2)
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La pression foncière et immobilière ressentie sur la commune depuis quelques années s’est traduite par la résorption progressive du nombre de logements vacants : 12 en 1990, 10 en 1999, 6 en 2006. Le taux de résidences secondaires et de logements occasionnels est de 11,5%, chiffre supérieur à la moyenne de la communauté de communes (9,6%).
8,5% Résidences principales 11,5%
Résidences secondaires et logements occasionnels Logements vacants
80,0%
Aurensan : répartition du parc de logements en fonction de son usage en 2006 (Source : INSEE –RGP & RP)
Les habitants sont très majoritairement propriétaires de leurs logements : seulement 6% des résidences principales (soit 3 unités) sont des logements locatifs. La quasi- totalité des ménages vit dans une maison individuelle (97% du parc), alors qu’un quart des logements est habité par une personne seule.
ACTIVITE ET EMPLOI
Malgré l’arrivée de nouvelles populations, le nombre d’actifs habitant le territoire communal a régressé de 12% entre 1999 et 2006. Néanmoins, la proportion d’actifs dans la population (45%) reste supérieure à la moyenne de la communauté de commune (44%), alors que la part de retraités lui est inférieure (30% pour 32%).
Dans le même temps, le nombre d’emplois a fortement progressé (+58%), essentiellement par l’effet du développement de l’entreprise Lanux (travaux publics, construction de lignes téléphoniques) dont la délocalisation est aujourd’hui évoquée : la commune d’Aurensan présente ainsi la particularité assez rare pour une commune rurale d’offrir plus d’emplois qu’elle n’héberge d’actifs. Néanmoins, la part des Aurensannais travaillant sur leur commune n’est que de 37%, alors que ceux qui travaillent à l’extérieur sont désormais plus nombreux à exercer leur activité dans le Gers que dans les départements limitrophes (Landes, Pyrénes-Atlantiques …).
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90 1999 80 2006 70 60 50 40 30 20 10 0 Emplois sur la commune Résidents ayant un emploi
Aurensan : nombre d’emplois et de résidents ayant un emploi en 1999 et 2006 (Source : INSEE –RGP & RP)
30 1999 2006 25
20
15
10
5
0 Aurensan Gers (hors Aurensan) Autre département
Aurensan : lieu de travail des résidents ayant un emploi en 1999 et 2006 (Source : INSEE –RGP & RP)
Outre les secteurs de la construction et des transports (entreprises Lanux et Aquitaine Transports), qui procurent plus de la moitié des emplois offerts sur la commune, l’activité économique locale repose essentiellement sur l’agriculture. Le nombre d’exploitations a peu régressé au cours de la dernière décennie, la maïsiculture et la viticulture constituant les productions dominantes.
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En hausse
Stable
Mont-de-Marsan En recul
Nogaro
Aire-sur-Adour
Leez et Adour Riscle
AURENSAN Garlin
Orthez 1 000 Maubourguet
500
Pau 100
-100 Gains et pertes annuels d’emplois en valeur absolue
Evolutions de l’emploi observées entre 1999 et 2006 (Source : INSEE –RGP & RP)
SERVICES ET EQUIPEMENTS
Aucun service n’est disponible sur le territoire communal
Les trois écoles de Corneillan, Lannux, et Ségos (maternelle et primaire) accueillent les enfants de la communauté de communes, qui ont constitué un regroupement pédagogique.
Le collège de rattachement est situé à Riscle et le lycée à Nogaro, certains enfants fréquentant néanmoins les établissements scolaires des autres départements.
Tous les autres services de proximité (commerces, services de santé …) sont disponibles à Riscle, à Aire-sur-Adour, à Garlin ou à Viella.
Les seuls équipements publics dont dispose la commune sont la salle des fêtes, implantée au cœur du village, et le terrain de boules, localisé près de la RD22.
Les transports collectifs se limitent aux transports scolaires.
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II –PAYSAGE, ENVIRONNEMENT ET URBANISME
LE GRAND PAYSAGE
La commune d’Aurensan fait partie des quelques communes gersoises qui appartiennent à l’entité paysagère des Coteaux du Béarn, entre vallées de l’Adour et du Gave de Pau, et plus particulièrement à la petite région du Vic-Bilh.
L’Inventaire des Paysages du Gers (CAUE 32 – Arbres et Paysages) rappelle que les Coteaux du Béarn « portent sur leurs hauteurs des sols argilo-siliceux, acides, constitués d’argiles à galets, d’origine pyrénéenne et de sables fauves déposés par l’océan. Sur les versants et dans les vallées, les sols plus ou moins acides sont des boulbènes plus “douces“ et “franches“ que celles que portent les vallées gersoises ».
Aurensan
La commune d’Aurensan au sein de l’entité paysagère des Coteaux du Béarn (Source : Inventaire des Paysages du Gers – CAUE 32 & Arbres et Paysages)
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Il décrit le Vic-Bilh comme « une terre de rencontre », où « la Gascogne béarnaise et la Gascogne gersoise viennent se fondre en un terroir riant et coloré », où collines et vallonnements se multiplient.
LE RELIEF ET L’HYDROGRAPHIE
Le relief de la commune d’Aurensan est très représentatif d’un territoire intercommunal marqué par sa topographie, alternance de coteaux et de vallées.
Relief et hydrographie : la commune d’Aurensan au sein de la communauté de communes du Leez et de l’Adour
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A l’ouest, la plaine du Larcis longe le pied du coteau abrupt qui s’élève de 120 mètres et sur lequel s’étagent vignes et habitations, alors qu’au-delà de la crête, le versant Est plonge vers la petite vallée du Claquessot.
Ce relief constitue le socle du paysage de la commune –et plus largement de la communauté de communes- et une des caractéristiques de sa qualité.
La vallée du Larcis et les coteaux d’Aurensan (fond de carte IGN)
Le réseau hydrographique est essentiellement constitué du Larcis, rivière issue des Coteaux du Béarn, qui se joint au Lées au nord de la commune pour fonder le Léès affluent de l’Adour, du Claquessot qui constitue la limite Est de la commune et de quelques ruisseaux non permanents.
L’irrigation est organisée à partir du Larcis et de quelques lacs installés à flancs de coteaux.
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LES BOISEMENTS
La part des boisements est proportionnellement faible dans l’occupation des sols de la communauté de communes de Leez et Adour. Néanmoins, leur importance est fondamentale dans la lecture du paysage : accrochés aux coteaux, ils dégagent des effets de silhouette, soulignent la linéarité des vallées et facilitent l’intégration du bâti. Leur implantation donne, lorsqu’ils sont vus depuis la plaine, l’illusion d’une densité et d’une étendue bien supérieures à la réalité.
Dans la vallée, la ripisylve du Larcis accompagne le cours d’eau, soulignant son tracé et animant la plaine.
Enfin, un nombre très important d’arbres remarquables (pins maritimes, chênes, …) marque également le paysage.
Boisements : la commune d’Aurensan au sein de la communauté de communes du Leez et de l’Adour
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LA BIODIVERSITE
La commune d’Aurensan ne fait l’objet d’aucune protection sur le plan faunistique ou floristique.
Elle appartient à la zone identifiée par le Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux de l’Adour sous le nom de « zone des Coteaux », correspondant aux bassins versants des divers affluents de l’Adour sur le territoire du SAGE : Bouès amont en rive droite, Louet, Lées, Bahus et Gabas en rive gauche.
L’intérêt piscicole du cours aval de ces rivières, et en particulier de celles constituant le bassin du Léès, est jugé médiocre. Parmi les espèces recensées, on trouve l’ablette, la perche, la perche soleil, le carassin, la carpe, la brème ou la lamproie marine.
En ce qui concerne la faune non aquatique, la diversité de l’occupation des sols, les reliefs escarpés, les boisements peu accessibles ont permis l’augmentation progressive des effectifs des grands mammifères (sanglier, chevreuil) ou le maintien d’espèces moins abondantes comme le blaireau.
L’OCCUPATION AGRICOLE DES SOLS
En 2000, la commune ne comptait plus que 17 exploitations dont quatorze professionnelles, procurant l’équivalent de 30 emplois à temps plein.
La moitié de la superficie communale était consacrée à la culture du maïs, implantée en fond de vallée, bénéficiant de l’irrigation à partir du Larcis. Quelques prairies et landes subsistaient, occupant une soixantaine d’hectares.
La vigne, si elle ne représente qu’une superficie réduite par rapport aux céréales, occupe les coteaux les mieux exposés, marquant fortement le paysage, et constitue, du fait de l’appartenance du terroir à l’appellation Côtes de Saint-Mont, une des richesses du territoire.
Depuis 2000, la surface agricole utilisée est restée relativement stable.
11 exploitations agricoles subsistent, 7 d’entre elles pratiquant, à titre principal ou accessoire, l’élevage.
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Commune d’Aurensan : carte de localisation des exploitations agricoles
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LA VOIRIE
A l’exception des deux axes principaux mentionnés plus haut (RD 22 et 946), la voirie est composée d’un grand nombre de petites routes aux caractéristiques réduites dont beaucoup en impasse, caractérisant l’espace agricole (desserte des fermes). Le territoire est ainsi assez faiblement maillé en voies importantes, en particulier sur le versant Est, très abrupt et quasiment dépourvu de desserte.
Voirie : la commune d’Aurensan au sein de la communauté de communes du Leez et de l’Adour
LES POINTS DE VUE ET LES COVISIBILITES
L’une des particularités les plus marquées de la communauté de communes du Leez et de l’Adour en termes de paysage est qu’elle génère des cônes de vue et des covisbilités de village à village, de plaine à coteau, de crête à vallée. Ainsi, rares sont les sites où l’on peut imaginer d’implanter de nouvelles constructions sans qu’elles soient visibles à longue distance.
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Pour ce qui concerne la commune d’Aurensan, c’est essentiellement sur la crête séparant les vallées du Larcis et de l’Adour que se recensent les points de vue les plus remarquables.
Points de vue et covisibilités : la commune d’Aurensan au sein de la communauté de communes du Leez et de l’Adour
LE BATI
Les villages et hameaux de la communauté de communes du Leez et de l’Adour sont systématiquement installés à l’écart des zones inondables de l’Adour, du Léès ou du Larcis : le bourg d’Aurensan, installé dans le coteau à mi-pente, ne déroge pas à la règle …
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Bâti : la commune d’Aurensan au sein de la communauté de communes du Leez et de l’Adour
Les principaux sites d’implantation du bâti sur la commune sont :
• le bourg, au tissu lâche, composé essentiellement de l’église et du cimetière, de la mairie, de la salle des fêtes, de l’ancienne école, d’une ferme et de quelques habitations implantées hors alignement. En l’absence de rue, le cœur du village est néanmoins perceptible par la « placette » que constitue la voirie à l’intersection des deux voies traversant le bourg. • la ligne de crête : la qualité des paysages que l’on découvre depuis la crête surplombant les vallées du Larcis et de l’Adour en a fait de longue date un lieu convoité. Elle s’est progressivement urbanisée, en particulier au cours des dernières années, tant sur la commune d’Aurensan que sur celle de Lannux.
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Le bourg d’Aurensan depuis l’intersection de la RD22 et de la RD946
Point de vue depuis la route de crête
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Vue aérienne du bourg d’Aurensan (photo Google Earth – mars 2008)
L’urbanisation le long de la route de crête (photo Google Earth – mars 2008)
Les autres sites d’implantation sont constitués de fermes installées au cœur de l’exploitation, de regroupements de quelques maisons comme aux abords du RD22 où quelques constructions se sont installées le long de ce qui fut jusqu’en Carte communale d’AURENSAN (Gers) – Rapport de présentation – octobre 2011 23
1932 le site de la voie ferrée Aire-sur-Adour – Pau, voire de constructions récentes isolées réalisées dans le cadre du Règlement National d’Urbanisme.
Sur le territoire communal, aucun site ou bâtiment ne fait l’objet d’une protection. Néanmoins, l’église Saint-Christophe fédère le bourg par son clocher, le signalant aux usagers de la RD 946 en provenance de Projan.
LES RESEAUX TECHNIQUES
L’alimentation en eau potable
Le réseau d’alimentation en eau potable, géré par le Syndicat Intercommunal d’Alimentation en Eau Potable de Viella, présente des caractéristiques globalement satisfaisantes.
Le réseau électrique
Le réseau électrique, géré par le Syndicat Départemental d’Electrification du Gers, présente en de nombreux endroits des caractéristiques limitées qui constituent un frein à l’accueil de nouveaux habitants.
L’assainissement
L’assainissement est exclusivement de type non collectif. Un schéma d’assainissement a été réalisé en 2005 qui préconise, compte tenu de la faible perméabilité des sols, des systèmes d’assainissement drainés avec rejet superficiel.
Le réseau routier
Les différentes intersections des RD22 et 946 avec les voies communales sont identifiées par le Conseil Général comme nécessitant à terme un aménagement de sécurité, dans l’hypothèse d’une augmentation des trafics liée à l’implantation de nouvelles constructions à proximité.
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2ème Partie : LE PROJET DE CARTE COMMUNALE
I - LES SERVITUDES ET CONTRAINTES
LES SERVITUDES
La commune d’Aurensan fait l’objet de l’élaboration d’un Plan de Prévention des Risques Naturels Prévisibles relatif aux mouvements de terrains de type retrait-gonflement des argiles, qui définira lorsqu’il sera approuvé les règles constructives à mettre en œuvre pour les constructions.
Elle est également concernée par une servitude visant à protéger les relations aériennes hors des zones de dégagement des aérodromes, soumettant à autorisation du ministre chargé de l’aviation civile et du ministre chargé des armées toutes installations de plus de 50 mètres de hauteur hors agglomération.
LES CONTRAINTES
La cartographie informative des zones inondables de Midi-Pyrénées identifie les secteurs inondables du Léès et de ses affluents, dont le Larcis, qui doivent être pris en compte dans l’élaboration de la carte communale.
Par ailleurs, les différents élevages génèrent des périmètres de protection fonction de l’activité, à l’intérieur desquels aucune zone constructible ne peut être prévue sauf dérogation explicite. Ces périmètres sont de 50 mètres pour les élevages dépendant du Règlement Sanitaire Départemental (moins de 100 vaches allaitantes, moins de 715 canards gras….) et de 100 mètres pour les élevages dépassant ces seuils, soumis au régime des Installations Classées pour la Protection de l’Environnement. Cette réglementation bénéficie du principe de réciprocité, à savoir que l’implantation d’un bâtiment d’élevage est interdite dans les mêmes conditions à proximité d’habitations occupées par des tiers. A noter que la Direction Départementale des Territoires et la Chambre d’Agriculture conseillent de doubler ces périmètres de protection.
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II - LES ENJEUX
Le diagnostic mené à l’échelle de la communauté de communes et décliné au niveau communal a mis en évidence cinq enjeux principaux :
Les jeunes ménages
La commune, et plus généralement la communauté de communes, a du mal à fixer les jeunes ménages sur son territoire : le déficit pour partie lié à l’histoire démographique est aggravé par l’absence d’un parc de logements susceptible d’accueillir de jeunes femmes et hommes aux moyens encore insuffisants pour s’engager dans une opération d’accession à la propriété. Leur permettre de s’installer plus facilement constituerait un moyen de lutter contre le vieillissement de la population et la fragilisation des écoles.
La pérennité de l’agriculture, la cohabitation entre activité agricole et nouvelle population
Le secteur agricole reste le principal pourvoyeur d’emplois et créateur de richesses du territoire.
Sa pérennité est donc essentielle pour l’équilibre économique local : l’accueil de population nouvelle doit se faire sans contrarier son activité et en intégrant ses pratiques et ses contraintes.
Les paysages, les points de vue
L’attractivité de la commune, sur laquelle se fonde le choix de localisation des nouveaux habitants, repose en grande partie sur la richesse de ses paysages et la qualité des points de vue que génère son relief prononcé.
Ces paysages et ces points de vue, facteurs d’identité, constituent un bien collectif qu’il est souhaitable de préserver au profit de tous.
L’arrivée de l’autoroute
La mise en service de l’autoroute A65 Langon-Pau, prévue en 2011, améliorera l’accessibilité du territoire, et est donc susceptible de faciliter l’arrivée de nouvelles populations. Par ailleurs, les zones d’activité prévues à proximité des échangeurs de Garlin et Aire-sur-Adour accueilleront à terme de nouvelles entreprises.
Même si les effets sur le territoire devraient être progressifs et donc peu perceptibles dans l’immédiat, ils devraient néanmoins contribuer à maintenir la pression foncière observée depuis quelques années, et pourraient se matérialiser par des manœuvres de spéculation foncière qu’il est nécessaire d’anticiper.
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L’économie touristique
L’économie touristique, bien représentée sur la communauté de communes avec un secteur de l’hôtellerie très présent et quelques gîtes ruraux, constitue encore probablement un important gisement de développement, source de diversification. L’autoroute peut en particulier contribuer à une meilleure notoriété des espaces desservis.
III - LES OBJECTIFS
Sur la base des enjeux identifiés, la commune d’Aurensan a défini les objectifs que ses politiques d’aménagement et d’urbanisme devaient lui permettre d’atteindre, et dont la carte communale devait constituer l’expression.
LES OBJECTIFS QUALITATIFS
1. Renforcer la qualité de l’accueil et le lien social
Il s’agit : • de favoriser la mixité et l’installation de jeunes ménages, et pour ce faire, de réfléchir à la possibilité de réaliser des opérations communales de taille modeste. Afin de se doter des moyens juridiques permettant de constituer les réserves foncières ou immobilières nécessaires, le droit de préemption urbain sera instauré par la municipalité. • d’affirmer le caractère du bourg en renforçant l’identité du noyau villageois et en qualifiant les espaces publics par des programmes d’aménagement.
2. Préserver l’économie agricole
La municipalité a décidé de proscrire le mitage des terres agricoles et d’intégrer les nuisances générées par certaines activités, ceci afin d’une part d’anticiper d’éventuels conflits entre nouveaux arrivants et agriculteurs, d’autre part de limiter les contraintes au développement des exploitations.
3. Anticiper l’arrivée de l’autoroute
La commune a décidé de se prémunir de la spéculation foncière en évitant les grandes zones d’un seul tenant et en privilégiant le remplissage des dents creuses et les extensions mesurées du village et des hameaux existants.
4. Affirmer l’identité du territoire
La municipalité a décidé de veiller tout particulièrement à la préservation des paysages, des points de vue et de l’environnement, en particulier en proscrivant toute construction qui priverait la collectivité d’un point de vue de qualité. Carte communale d’AURENSAN (Gers) – Rapport de présentation – octobre 2011 27
LES OBJECTIFS QUANTITATIFS
1. les objectifs communautaires
Compte tenu des évolutions récentes constatées et des autorisations de construire délivrées postérieurement aux derniers recensements de la population, le nombre d’habitants de la communauté de communes à mi-2010 a été évalué à 1000 , soit une progression de 15% par rapport à 2007. Collectivement, les cinq communes ont souhaité pouvoir poursuivre l’accueil de population nouvelle à un rythme comparable, c’est-à-dire se doter d’un potentiel de terrains constructibles permettant d’atteindre une population de 1200 habitants en 2018.
1400
1200
1000
800
600
400
200
0 1968 1975 1982 1990 1999 2007 2010 2018 -
mi Communauté de communes du Leez et de l’Adour : perspectives d’évolution démographique
En tablant sur une poursuite de la diminution du nombre d’occupants par logement (3,03 en 1990, 2,44 en 2007, 2,35 estimés pour 2018), le nombre de nouvelles constructions à réaliser sur le territoire communautaire serait de 100 , soit 13 par an, rythme identique à celui observé sur la période récente (2005-2007).
2. les objectifs communaux
La commune d’Aurensan a pour sa part décidé d’accueillir 14 des 100 logements projetés à l’échelle communautaire, soit en moyenne 2 logements par an. Dans ces conditions, la population communale, estimée à mi-2010 à près de 140 habitants, serait portée à 165 résidents environ en 2018.
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350
300
250
200
150
100
50
0 1968 1975 1982 1990 1999 2007 2018 2010 - mi
Commune d’Aurensan : perspectives d’évolution démographique
IV - LE ZONAGE
L’application des principes d’aménagement retenus a conduit la municipalité à concentrer les zones constructibles autour du village et sur les groupes d’habitations existants, en intégrant tout particulièrement les contraintes liées à un réseau électrique ne permettant le plus souvent qu’un accueil très limité de population supplémentaire et dont les extensions sont à la charge de la commune.
Cinq zones destinées préférentiellement à l’habitat ont été retenues :
1. le village
Ce site, sur lequel la municipalité avait souhaité préalablement concentrer ses efforts afin de renforcer l’identité et l’attractivité du bourg, s’est révélé soumis à de nombreuses contraintes contrariant son aménagement : • la topographie marquée et la covisibilité depuis les RD22 et 946 interdisent l’urbanisation au-dessous de la mairie et de la salle des fêtes • la parcelle n°452, jouxtant la RD22, propriété de la commune sur laquelle elle envisageait de programmer une opération publique de logements afin d’accueillir de jeunes ménages, s’est révélée soumise aux débordements du ruisseau voisin, le Laburthe • le passage d’une conduite maîtresse d’alimentation en eau potable sur des parcelles privées proches du bourg, entre le Laburthe et la voie
Carte communale d’AURENSAN (Gers) – Rapport de présentation – octobre 2011 29
communale n°3 qui relie le village à la crête, cons titue une servitude qui limite les possibilités de construire • la présence d’un élevage de bovins dans le village (la maison d’habitation la plus proche se situe actuellement à 49 mètres du bâtiment d’élevage) génère un périmètre de protection de 50 mètres dans lequel toute urbanisation nouvelle est proscrite, et justifie de laisser des possibilités d’évolution, en l’occurrence en ne permettant pas l’urbanisation vers le nord-ouest afin de permettre l’installation future de nouveaux bâtiments respectant les distances d’éloignement préconisées • le réseau électrique nécessite d’importantes restructurations • le débouché sur le RD22 devra faire l’objet d’un aménagement de sécurité dès l’instant que de nouvelles constructions seront réalisées à proximité
Aussi, seules quelques parcelles ont pu être retenues comme constructibles au village. Elles permettront l’accueil de 4 à 5 nouveaux logements, sous réserve : • de la restructuration globale du réseau électrique et de son extension éventuelle pour alimenter le secteur nord-est • du renforcement local éventuel du réseau d’alimentation en eau potable • de la réalisation des voiries nécessaires pour assurer le désenclavement de certaines parcelles, non raccordées à la voirie publique (parcelles 505 et 506 raccordables à la voirie communale via
Carte communale d’AURENSAN (Gers) – Rapport de présentation – octobre 2011 30
les parcelles 510a ou 510b sous réserve d’un accord entre propriétaires) • de la mise en sécurité du débouché sur la RD22 • de la prise en compte des interactions avec les activités agricoles présentes sur le site
2. le lieu-dit « A Charlot » Cette zone située de part et d’autre de la RD946, urbanisée de façon discontinue, pourrait être structurée et accueillir 7 à 10 logements. Le zonage proposé respecte les parcelles plantées de vignes (402 et 378) et une importante unité foncière céréalière irriguée, productrice de maïs semence (parcelles 465 et 466).
Néanmoins, préalablement à toute urbanisation, une restructuration du réseau d’alimentation en eau potable sera nécessaire ainsi qu’une profonde reprise du réseau électrique. Enfin, les intersections des voies communales avec la RD946 devront être mises en sécurité préalablement à toute nouvelle construction.
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3. la route de crête et le lieu-dit « A Touron »
Déjà urbanisée de façon discontinue, tant sur Lannux que sur Aurensan, la route de crête est très attractive pour la qualité de ses paysages. La municipalité a retenu le principe de ne tolérer aucune construction à l’ouest de la route, qui pourrait priver la collectivité de ces points de vue exceptionnels. Par contre, elle a décidé d’achever l’urbanisation de ce secteur en cohérence avec la commune de Lannux, en permettant de combler les dents creuses à l’est de la route et au lieu-dit « A Touron ».
Néanmoins, les caractéristiques actuelles du réseau électrique limitent les possibilités de construction : la parcelle 79, non desservie en électricité, restera non constructible, assurant également une coupure visuelle dans le caractère linéaire de l’urbanisation, et la totalité des parcelles ne pourra effectivement être construite que sous réserve du renforcement du réseau électrique, non envisageable à court terme.
Enfin, l’intersection de la route de crête avec la RD946 (située au nord de la zone, sur la commune de Lannux) devra faire l’objet d’un aménagement de sécurité préalablement à toute nouvelle autorisation de construire. 4 à 6 habitations sont envisageables à terme sur ce secteur.
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4. les abords de l’établissement thermal
En continuité de l’ancien établissement thermal d’Aurensan, situé sur la commune de Lannux et que celle-ci propose d’inscrire en zone à vocation économique afin d’en rendre possible la reconversion (la parcelle 97 fait partie de l’unité foncière considérée et à ce titre est classée également en zone à vocation économique), existe un petit groupe d’habitations qui peut être conforté.
Un certificat d’urbanisme, délivré dans le cadre du Règlement National d’Urbanisme et en cours de validité, a été accordé sur la parcelle 686. Cette zone, dont l’étendue est limitée au sud-ouest par les contraintes topographiques et plus globalement par la capacité réduite du réseau électrique, permet l’accueil de deux nouvelles habitations.
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5. le lieu-dit Le Luc
Au lieu-dit Le Luc, en bordure de la RD946, est implanté un petit groupe d’habitations qui peut être étoffé de façon très limitée et maîtrisée, sans impact sensible sur l’activité agricole ni sur les paysages, par l’adjonction de deux constructions nouvelles. Cette zone ne saurait être plus étendue au regard des impacts paysagers, agricoles et viticoles, et des caractéristiques limitées du réseau électrique. L’implantation des futures habitations sera subordonnée à la mise en sécurité préalable de l’intersection du Chemin Rural de Jeanneton et de la RD946 par laquelle se fera l’accès.
En matière d’habitat, les cinq zones définies ci-dessus représentent une capacité globale de 19 à 25 logements, sous réserve bien entendu de la volonté des propriétaires de les urbaniser et de la programmation par les collectivités des travaux d’aménagement, de renforcement ou d’extension des réseaux nécessaires.
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Sur le plan économique, outre l’établissement thermal déjà évoqué, le site d’implantation de l’entreprise Lanux a été classé en zone d’activité économique afin de lui permettre de réaliser éventuellement les bâtiments nécessaires à son développement. Celui de l’entreprise Aquitaine Transports est englobé dans la zone constructible de la crête : il pourra en conséquence se doter également des structures nécessaires à son activité.
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3ème Partie : INCIDENCE DES CHOIX SUR L’ENVIRONNEMENT – EVALUATION ENVIRONNEMENTALE
LES ESPACES NATURELS
Le projet veille tout particulièrement à préserver les espaces naturels, les paysages et les points de vue, facteurs essentiels d’attractivité du territoire. Le choix des zones ouvertes à l’urbanisation a intégré cet objectif, visant essentiellement à combler des dents creuses, densifier des groupes d’habitations existants, renforcer le village et les hameaux par des extensions mesurées. Globalement, la surface des zones nouvelles ouvertes à l’urbanisation (habitat et activités économiques) représente moins de 5 hectares, soit 0,8% de la surface communale, prélevés pour l’essentiel sur des prairies ou des terres non cultivées. Seul un espace boisé est touché de façon très limitée (parcelle 273 au lieu-dit « Au Touron ») par le projet communal.
L’ACTIVITE AGRICOLE
Le projet veille également à préserver l’activité agricole. Les zones constructibles nouvelles sont pour l’essentiel, comme indiqué ci-dessus, prélevées sur des prairies ou des terres non cultivées. Par ailleurs, l’implantation des constructions nouvelles respecte les marges d’isolement nécessaires pour permettre aux activités agricoles, en particulier d’élevage ou de viticulture, de poursuivre leur développement sans générer de nuisances excessives à l’égard des nouveaux habitants.
LES RISQUES
Les champs d’inondation du Larcis ont été pris en compte, aucune zone constructible n’étant prévue dans la vallée. L’arrivée de nouvelles populations conduira à une augmentation des trafics routiers : l’intersection des voies communales avec les RD22 et 946 nécessitera des aménagements de sécurité qui seront un préalable à la délivrance de certaines autorisations de construire.
L’ASSAINISSEMENT ET LA COLLECTE DES ORDURES MENAGERES
L’assainissement des nouvelles constructions sera de type autonome, conforme aux préconisations du schéma d’assainissement communal. Les zones constructibles nouvelles étant conçues en extension de hameaux ou de groupes d’habitation existants, les conditions de ramassage des ordures ménagères ne seront pas modifiées, si ce n’est dans leur volume.
En conclusion, le projet de carte communale de la municipalité d’Aurensan n’aura que des effets très limités sur l’environnement, strictement circonscrits aux impacts inhérents à l’accueil d’une nouvelle population. Carte communale d’AURENSAN (Gers) – Rapport de présentation – octobre 2011 36
Commune d’AURENSAN Elaboration de la carte communale Compte rendu de la réunion du 20 octobre 2011 : desserte électrique et accès routiers
Participants :
M.Lalanne , maire M.Berdoulet, adjoint M.Lavalette, conseiller municipal M.Rommelaère, conseiller municipal M.Cancet, bureau d’études Cadratures
Première partie de la réunion : réseau électrique M.Soubie, SDEG
Deuxième partie de la réunion : accès routiers M.Gijsbers , Président de la communauté de communes du Leez et de l’Adour M.Le Guen, Conseil Général, SLA de Plaisance
Zones étudiées : 1. A Charlot 2. Le village 3. La crête 4. Le Luc 5. A Cavaillère 1. A Charlot
Situation : les zones définies comme constructibles au lieu-dit A Charlot permettent la réalisation de 7 à 10 nouveaux logements. Une extension de ces zones constructibles serait envisageable Zones portées constructibles dans le projet de carte ultérieurement vers l’ouest pour Charlot Ouest, et vers le nord pour communale Charlot Est, ce dernier secteur étant néanmoins considéré comme à fort potentiel par l’INAO. Zones d’extension potentielles, cohérentes avec les investissements à réaliser à court terme Réseau routier : les zones constructibles seront toutes accessibles à partir de la RD946 (pas de connexion praticable vers la RD22 pour Carrefours à aménager Charlot Ouest). Actuellement, les deux débouchés sur la RD946 ne respectent pas les caractéristiques minimales de visibilité qui permettraient d’autoriser de nouvelles constructions. Après visite du site, il est admis que des aménagements ponctuels pourront améliorer la visibilité vers le nord pour Charlot Ouest et vers le sud pour Charlot Est, permettant ainsi d’atteindre les conditions de sécurité requises. Le Conseil Général communiquera un avis complémentaire, faisant part d’un avis favorable à l’aménagement de ces deux zones sous 1,5 ha réserve que, préalablement à la délivrance des autorisations de construire, les accès soient aménagés pour dégager la visibilité réglementaire. 1 ha 1. A Charlot Zones portées constructibles dans le projet de carte communale Situation : les zones définies comme constructibles au lieu-dit A Charlot permettront la réalisation de 7 à 10 nouveaux logements. Une extension de Zones d’extension potentielles, cohérentes avec les ces zones constructibles serait envisageable ultérieurement vers le nord - investissements à réaliser à court terme ouest pour Charlot Ouest, et vers le nord pour Charlot Est, ce dernier secteur étant néanmoins considéré comme à fort potentiel par l’INAO. Transformateur existant
Réseau électrique : les deux constructions réalisées récemment sur le Transformateur à créer pour permettre une secteur de Charlot Ouest sont desservies par des branchements privés à extension ultérieure au nord de Charlot Est partir du poste de Lacourrège , sur la RD22. Le quartier de Charlot Est est pour sa part alimenté à partir du poste du Ligne BT à créer pour alimenter Charlot Est et Ouest village, par un réseau en limite de capacité. Pour permettre l’accueil de Ligne MT à créer pour alimenter le poste à créer maisons supplémentaires, il est nécessaire de programmer un renforcement du réseau basse tension qui consistera en la création d’une ligne nouvelle à partir du poste de Lacourrège . Cette ligne, longeant les terrains de Charlot Ouest, les desservira et pourra ultérieurement alimenter, sous réserve d’une extension de réseau, les zones éventuellement urbanisables à moyen terme situées au nord-ouest de ce secteur. La distance au poste de transformation de Lacourrège ne permettra pas d’étendre par la suite le réseau au nord de Charlot Est. Une nouvelle ligne moyenne tension devra alors être tirée entre ce poste et un nouveau 1,5 ha transformateur à créer. Coût à la charge de la commune : 50 000 € environ. 1 ha
Réseau électrique 2. Le Village
Situation : la zone définie comme constructible au village permet la réalisation de 4 à 5 nouveaux logements. Une extension de cette zone constructible serait envisageable ultérieurement vers l’est.
Réseau routier : le carrefour avec la RD22 situé en bas du village devra être aménagé (surlargeur ) avant toute délivrance de permis de construire. La communauté de communes a délibéré pour prendre en charge l’aménagement de ce carrefour, dont le projet reste à définir.
Réseau électrique : le village est desservi actuellement à partir d’un transformateur situé à côté de la salle des fêtes, qui dessert également le quartier de Charlot Est. La restructuration prévue dans ce secteur permettra d’alléger la Réseau électrique charge du réseau desservant le village et donc d’alimenter les nouvelles constructions. Le réseau actuel étant implanté sur terrains privés, des adaptations seront nécessaires pour ramener les dessertes des habitations futures sur le domaine public. La commune pourra être amenée à intervenir comme facilitateur pour coordonner ces opérations. L’alimentation de la zone d’extension potentielle pourra se faire ultérieurement à partir du transformateur existant sous forme d’extension du réseau.
Zones portées constructibles dans le projet de carte communale
Zones d’extension potentielles, cohérentes avec les investissements à réaliser à court terme
Transformateur existant 1,5 ha Carrefour à aménager 3. La crête Zones portées constructibles dans le projet de carte communale
Carrefour à aménager
Situation : la zone définie comme constructible sur la crête vise à terminer l’urbanisation de ce secteur en bouchant les dents creuses, en cohérence avec les constructions réalisées sur la commune de Lannux . Le potentiel constructible est de l’ordre de 5 à 8 logements.
Réseau routier : le carrefour avec la RD946 situé sur la commune de Lannux devra être aménagé avant toute délivrance de permis de construire. Un pré-projet a été défini par les services du Conseil Général sur les bases duquel la communauté de communes a délibéré pour prendre en charge l’aménagement de ce carrefour. Une convention est en préparation au Conseil Général pour permettre à la communauté de communes d’intervenir sur son domaine. Celle-ci doit choisir un maître d’œuvre afin d’étudier le projet et d’en arrêter les emprises foncières (acquisitions à réaliser). Zones portées constructibles dans le projet de carte 3. La crête communale
Transformateur existant
Situation : la zone définie comme constructible sur la crête vise à terminer l’urbanisation de ce secteur en bouchant les dents creuses, en cohérence avec les constructions réalisées sur la commune de Lannux. Le potentiel constructible est de l’ordre de 5 à 8 logements.
Réseau électrique : la partie sud de la crête est desservie par le poste de Pegeih , en mesure d’alimenter les une à deux constructions susceptibles de s’implanter sur ce site. La partie nord est pour sa part alimentée par le poste de Marty, duquel partent de nombreuses lignes. Ce secteur qui a fait récemment l’objet de renforcements est aujourd’hui proche de la saturation, au maximum trois à quatre constructions nouvelles pourraient être raccordées. Dans tous les cas, la parcelle 79 ne pourra pas être desservie.
Réseau électrique 4. Le Luc
Situation : cette zone, intégrée au projet de carte communale suite à Zones portées constructibles dans le projet de carte une demande formulée lors de l’enquête publique, présente un communale potentiel de deux constructions supplémentaires. Zone d’extension proposée suite à l’enquête Réseau routier : le débouché du chemin rural de Jeanneton sur la publique RD946, par lequel se fera l’accès des futures constructions, ne présente pas actuellement des caractéristiques satisfaisantes, mais Transformateur existant quelques aménagements ponctuels permettront une mise aux normes. Le Conseil Général communiquera un avis complémentaire faisant part d’un avis favorable à la constructibilité de cette zone sous Carrefour à aménager réserve que, préalablement à la délivrance des autorisations de construire, l’accès soit aménagé pour dégager la visibilité réglementaire.
Réseau électrique : le Luc est également alimenté par le poste de Marty. En l’état actuel du réseau, seule une construction nouvelle pourra être desservie.
Réseau électrique 5. A Cavaillère Zones économiques portées constructibles dans le Situation : dans le projet de carte communale mis à l’enquête projet de carte communale publique, la zone de Cavaillère sur laquelle étaient installés les établissements Lanux a été classée en zone d’activité économique Zones d’extension potentielles, cohérentes avec les afin de permettre à l’entreprise de faire évoluer ses installations. investissements à réaliser à court terme Depuis, l’entreprise a quitté Aurensan pour s’installer à Aire-sur- l’Adour, laissant inoccupé un important parc de bâtiments. La Transformateur existant reconversion d’éléments de ce parc en logements pourrait être envisagée à moyen terme, coordonnée avec la mise en constructibilité Périmètre de recul imposé par rapport aux de quelques terrains vers le sud, la zone potentiellement urbanisable bâtiments d’élevage étant néanmoins limitée par le recul imposé par un élevage bovin implanté à proximité.
Réseau routier : conditions de desserte identiques au secteur de la crête.
Réseau électrique : le secteur est desservi actuellement à partir du poste Dauphin. Le réseau est vétuste et nécessitera, si le projet prend corps, un renforcement intégrant un éventuel déplacement du poste. Réflexion à poursuivre avec le SDEG pour programmer en temps utile un renforcement en fonction de l’avancement du projet. 1 ha
Réseau électrique