COMMUNE DE FLUMET (73)COMMUNE FLUMET DE Mars 2020

PLAN LOCAL D’URBANISME Révision Allégée n°2 – Notice

DOSSIER D’APPROBATION

Projet arrêté le 23 juillet 2019 Vu pour être annexé à la délibération du conseil municipal du 09 mars 2020

Réf. : 18-028

AGENCE VIAL & ROSSI - 4 Rue du Président Coty - 73 200 ALBERTVILLE Tél. : 04 79 37 61 75 Fax : 04 79 37 63 67 Mail : [email protected] Agnès GUIGUE - Etudes et Conseil en Environnement - 21 rue des Marronniers - 38 600 FONTAINE Tel. : 06.30.36.54.40 Mail : [email protected] Commune de FLUMET Plan Local d’Urbanisme Révision allégée n°2

SOMMAIRE

SOMMAIRE ...... 2 INTRODUCTION ...... 4

1. DIAGNOSTIC TERRITORIAL ...... 7 1.1 Analyse socio-economique ...... 7 1.1.1 Une population en baisse depuis 2010 ...... 7 1.1.2 Un parc de logements dominé par la résidence secondaire ...... 8 1.1.3 Une activité touristique basée essentiellement sur le ski ...... 9 1.1.4 Les activités agricoles sur la commune ...... 16 1.2 Analyse des permis de construire attribués dans le secteur de Zécon depuis 2005 ...... 19 1.3 Fonctionnement des réseaux sur le secteur des Evettes ...... 20 1.3.1 Alimentation en eau potable ...... 20 1.3.2 Assainissement ...... 25 1.3.3 Gestion des déchets ...... 26 2 ETAT INITIAL DE L’ENVIRONNEMENT ...... 27 2.1 Biodiversité et milieux naturels ...... 27 2.1.1 Mesures et inventaires des milieux naturels ...... 27 2.1.2 Habitats naturels et flore ...... 33 2.1.3 Faune ...... 38 2.1.4 Sensibilités et incidences ...... 45 2.1.5 Analyse paysagère ...... 47 2.2 Qualité des sols et sous-sols ...... 53 2.3 Prise en compte des risques ...... 53 3 JUSTIFICATION DES ADAPTATIONS APPORTEES AU PLU ...... 55 3.1 Evolution du projet : justification des choix retenus au regard des solutions de substitution raisonnables ...... 55 3.1.1 Justification du choix du site ...... 55 3.1.2 Evolution du périmètre du projet ...... 56 3.2 Caractéristiques du projet ...... 58 3.2.1 Description du projet d’hébergements touristiques ...... 58 3.2.2 Projet d’aménagement du front de neige ...... 62 4 AJUSTEMENTS APPORTES AU PLU ...... 63 4.1 Ajustements apportés au zonage ...... 63 4.2 Ajustements apportés au règlement ...... 64 4.3 Création d’une OAP ...... 64 5 EVALUATION ENVIRONNEMENTALE ...... 65 5.1 Articulation avec les documents supra-communaux ...... 65 5.1.1 Les documents avec lesquels le PLU doit être compatible ...... 68

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5.1.2 Les documents à prendre en compte ...... 74 5.2 Impacts socio-économiques du projet ...... 79 5.2.1 Impacts sur l’économie touristique ...... 79 5.2.2 Impact sur les activités agricoles ...... 79 5.3 Incidences sur l’environnement et mesures « Eviter, Réduire, Compenser » ...... 80 5.3.1 Incidences sur les déplacements et mesures ERC ...... 80 5.3.2 Incidences sur la ressource en eau et mesures ERC ...... 81 5.3.3 Incidences sur les sols et sous-sols et mesures ERC ...... 81 5.3.4 Incidences sur la consommation énergétique et les émissions de gaz à effet de serre et mesures ERC ...... 82 5.3.5 Incidences sur les déchets et mesures ERC ...... 83 5.3.6 Incidences sur le bruit / prise en compte des nuisances sonores et émission de bruit et mesures ERC ...... 83 5.4 Incidences sur les habitats et les espèces du site Natura 2000 et mesures ERC ... 84 5.5 Incidences des évolutions du PLU sur les milieux naturels et mesures ERC ...... 84 5.5.1 Incidences ...... 84 5.5.2 Mesures prévues pour réduire les incidences ...... 85 5.6 Incidences sur le paysage et mesures ERC ...... 88 5.6.1 Incidences ...... 88 5.6.2 Mesures ERC ...... 90 5.7 Prise en compte des risques ...... 90 5.7.1 Risque sismique ...... 90 5.7.2 Risques naturels ...... 90 6 CRITERES ET INDICATEURS ...... 92 7 RESUME ...... 94 7.1 Compatibilité avec les documents supra-communaux ...... 94 7.2 Justification des choix, perspectives de l’évolution de l’état initial de l’environnement, conséquences éventuelles des évolutions du PLU, mesures d’évitement, réduction ou compensation ...... 94 8 METHODOLOGIE ...... 102 9 TABLEAU DES SURFACES ...... 104 10 ANNEXES ...... 105 10.1 orientations d’aménagement et de programmation – créée ...... 105 10.2 Règlement de la zone AUt ...... 109 TABLE DES ILLUSTRATIONS ...... 121

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INTRODUCTION

Historique de l’évolution du PLU de la commune de Flumet

Le Plan Local d’Urbanisme de la commune de Flumet a été approuvé le 22 février 2008. Une première modification du PLU a été approuvée le 13 décembre 2012. Une deuxième modification du PLU a été approuvée le 17 février 2016. La première révision allégée a été approuvée le 12 octobre 2018.

Dans sa délibération du 05 août 2015 le conseil municipal a engagé la révision de son PLU. La procédure est actuellement en cours.

La présente révision allégée du PLU de 2008 est la deuxième.

Objet de la révision allégée

La présente révision allégée concerne le secteur des Evettes, dans l’objectif de permettre environ 850 à 1 000 lits touristiques marchands, en front de neige. Il s’agit de créer un secteur AUt particulier, avec le règlement correspondant et la rédaction d’une orientation d’aménagement et de programmation relative au projet.

Carte 1 : Localisation du site sur fond IGN

Source : http://www.geoportail-des-savoie.org

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Dans la mesure où le changement de destination de cette zone ne va pas à l’encontre des orientations générales du PADD, une révision allégée du PLU est possible.

La procédure porte sur les points suivants :

. Zonage : création d’un secteur AUt dédié à ce projet touristique . Règlement : rédaction du règlement correspondant à la zone AUt, en fonction des caractéristiques du projet . OAP : rédaction d’une OAP sur le site.

Principaux articles du code de l’urbanisme concernés

Ces adaptations peuvent être mises en œuvre dans le cadre d’une révision allégée du PLU, dans la mesure où elles respectent les articles L.153-31 à 153-35 du code de l’urbanisme. Les articles qui s’appliquent plus particulièrement à la procédure sont les suivants :

Article L.153-31 Le plan local d'urbanisme est révisé lorsque l'établissement public de coopération intercommunale ou la commune décide : 1° Soit de changer les orientations définies par le projet d'aménagement et de développement durables ; 2° Soit de réduire un espace boisé classé, une zone agricole ou une zone naturelle et forestière ; 3° Soit de réduire une protection édictée en raison des risques de nuisance, de la qualité des sites, des paysages ou des milieux naturels, ou d'une évolution de nature à induire de graves risques de nuisance. 4° Soit d'ouvrir à l'urbanisation une zone à urbaniser qui, dans les neuf ans suivant sa création, n'a pas été ouverte à l'urbanisation ou n'a pas fait l'objet d'acquisitions foncières significatives de la part de la commune ou de l'établissement public de coopération intercommunale compétent, directement ou par l'intermédiaire d'un opérateur foncier. 5° Soit de créer des orientations d'aménagement et de programmation de secteur d'aménagement valant création d'une zone d'aménagement concerté.

L.153-32

La révision est prescrite par délibération de l'organe délibérant de l'établissement public de coopération intercommunale ou du conseil municipal.

L.153-33

La révision est effectuée selon les modalités définies par la section 3 du présent chapitre relative à l'élaboration du plan local d'urbanisme. Toutefois, le débat sur les orientations du projet d'aménagement et de développement durables prévu par l'article L. 153-12 peut avoir lieu lors de la mise en révision du plan local d'urbanisme. Le projet de plan arrêté est soumis pour avis aux communes intéressées par la révision.

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L.153-34

Dans le cadre de la révision du plan local d'urbanisme, le projet de révision arrêté fait l'objet d'un examen conjoint de l'Etat, de l'établissement public de coopération intercommunale compétent ou de la commune et des personnes publiques associées mentionnées aux articles L. 132-7 et L. 132-9 lorsque, sans qu'il soit porté atteinte aux orientations définies par le plan d'aménagement et de développement durables : 1° La révision a uniquement pour objet de réduire un espace boisé classé, une zone agricole ou une zone naturelle et forestière ; 2° La révision a uniquement pour objet de réduire une protection édictée en raison des risques de nuisance, de la qualité des sites, des paysages ou des milieux naturels ; 3° La révision a uniquement pour objet de créer des orientations d'aménagement et de programmation valant création d'une zone d'aménagement concerté ; 4° La révision est de nature à induire de graves risques de nuisance. Le maire de la ou des communes intéressées par la révision est invité à participer à cet examen conjoint.

L.153-35

Entre la mise en révision d'un plan local d'urbanisme et l'approbation de cette révision, il peut être décidé une ou plusieurs révisions effectuées en application de l'article L. 153- 34, une ou plusieurs modifications ou mises en compatibilité de ce plan. Les procédures nécessaires à une ou plusieurs révisions effectuées en application de l'article L. 153-34 peuvent être menées conjointement.

Le Plan Local d’Urbanisme prévoit la réalisation de 850 à 1 000 lits touristiques, sans limitation de la surface de plancher. Si celle-ci dépasse 12 000 m², il s’agira d’une UTN dite « structurante » prévue au SCOT Arlysère. Dans tous les cas, le code de l’urbanisme n’ayant pas repris l’intégralité de la loi montagne lorsqu’il a inclus les UTN dans les PLU, le volet économique n’est pas obligatoire.

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1. DIAGNOSTIC TERRITORIAL

1.1 ANALYSE SOCIO-ECONOMIQUE

La comparaison est faite avec les communes du périmètre de l’ancienne Communauté de Communes du Val d’Arly (Com’Arly), avec laquelle les similitudes sont fortes et donc la comparaison pertinente. A noter que la Com’Arly appartient depuis le 1er janvier 2017 à la Communauté d’Agglomération Arlysère, qui regroupe également l’ancienne CoRAL (Communauté de Commune de la Région d’Albertville), la CCHCS (Communauté de Communes de la Haute Combe de Savoie) et Confluence (Beaufortain).

1.1.1 Une population en baisse depuis 2010

En 2015, la commune de Flumet compte 810 habitants. Depuis 1968, l’évolution démographique du village est inconstante avec des périodes de déprise et des périodes de forte croissance. Sur la dernière période intercensitaire, le nombre d’habitants a chuté et est passé de 862 à 810 habitants, alors qu’il avait fortement augmenté entre 1999 et 2010, passant de 769 à 862.

Sur le périmètre Com’Arly, la population a crû jusqu’en 2009, avec 2788 habitants. Depuis, vu les évolutions de chacune des communes, la population intercommunale diminue.

Graphique 1 : Evolution démographique de Flumet et de la Com’Arly 900 3000 2788 862 2657 2345 850 2500 2310 2741 2433 2705 2000 800 769 810 760 769 1500 750 740 1000 727 700 500

650 0 1968 1975 1982 1990 1999 2010 2015 1968 1975 1982 1990 1999 2009 2015

Source : données INSEE.

De 1999 à 2010, toutes les communes à l’exception de Flumet et Cohennoz, ont une population qui diminue. Cette évolution s’explique en partie par la cherté du foncier et la rétention foncière. Depuis 2010, Saint Nicolas la Chapelle voit sa population augmenter de façon importante, notamment grâce à de nombreuses opérations d’urbanisme réalisées depuis l’approbation du PLU en 2012. Cohennoz voit également sa population augmenter très légèrement (3 habitants). La population de toutes les autres communes diminue.

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Tableau 1 : Evolution comparée de la population de l’ensemble de la Com’Arly Population Population Population Taux annuel Taux annuel 1999 2010 2015 moyen 99/10 moyen 10/15 Flumet 769 848 810 0.90% -0.90% Crest-Voland 418 390 374 -0.60% -0.80% Cohennoz 138 156 159 1.10% 0.40% Notre-Dame-de-Bellecombe 510 512 486 0.00% -1.00% Saint Nicolas la Chapelle 418 407 448 -0.20% 1.90% La Giettaz 488 446 428 -0.80% -0.80% Com'Arly 2741 2759 2705 Source : INSEE.

1.1.2 Un parc de logements dominé par la résidence secondaire

Le nombre total de logement connaît une progression de 38% entre 1999 et 2015, pour atteindre 1083 unités. Les résidences secondaires représentent près de 65% de l’ensemble des logements avec 703 unités ; elles augmentent de 30% entre 2010 et 2015. À noter que certaines résidences secondaires deviennent résidences principales : des retraités s’installent à l’année une fois leur carrière terminée, mais cela reste rare. Après avoir augmenté entre 1999 et 2010 le nombre de résidences principales diminue à 358 en 2015, en corrélation avec la diminution de la population. Le nombre de logements vacants est en forte diminution : il a été quasiment divisé par 3. Cette évolution semble s’expliquer par le recensement de nombreux logements neufs encore inoccupés ou en attente d’acquéreur en 2010.

Tableau 2 : Evolution du nombre de logements par catégorie entre 1999 et 2015 1999 2010 2015 Ensemble des logements 724 100.00% 960 100.00% 1083 100.00% Résidences principales 295 40.75% 361 37.60% 358 33.06% Résidences secondaires et 410 56.63% 537 55.94% 703 64.91% logements occasionnels Logements vacants 19 2.62% 62 6.46% 22 2.03% Source : INSEE.

A l’échelle de la Com’Arly, le parc global de logements s’élève à 5 878 unités (en 2013, puisque les données globales n’existent plus après cette date vu la fusion en Arlysère).

Les résidences secondaires dominent, avec 77% (soit 4 522 unités). Cette proportion est due à la présence des stations de ski de Crest-Voland / Cohennoz, Notre-Dame-de- Bellecombe, La Giettaz et Flumet.

Ce taux de résidences principales plus important à Flumet (33%) que sur le reste de la Communauté de Communes s’explique par le fait que Flumet est le centre du territoire du Val d’Arly, se situe sur un axe de transit important entre la Savoie et la Haute-Savoie et comporte de nombreux commerces et services.

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Graphique 2 : Logements par catégorie – comparaison commune / Com’Arly

Commune de Flumet 2% Com'Arly 3% 33% Résidences 20% principales

Résidences secondaires ou occasionnelles

65% Logements vacants 77%

Source : chiffres de l’INSEE. – Com’Arly : données 2013

1.1.3 Une activité touristique basée essentiellement sur le ski

1.1.3.1 Les activités touristiques locales

L’activité hivernale de la commune est principalement liée à la station de ski. Flumet appartient à l’Espace Diamant qui regroupe 5 stations (Praz-sur-Arly, Flumet, Notre-Dame- de-Bellecombe, Crest-Voland / Cohennoz et Les Saisies). En été, le territoire est prisé des visiteurs pour la randonnée et le cyclotourisme. Flumet possède également une base de loisirs et un plan d’eau de baignade à La Revue. Ainsi la commune reste une station village, accueillant plus particulièrement des familles.

L’hiver : le domaine skiable de l’Espace Diamant

L’Espace Diamant se compose de 82 remontées mécaniques, 158 pistes de ski alpin, 8 snowparks et 3 boardercross. On compte à Flumet 15 pistes (4 vertes, 4 bleues, 6 rouges et une noire) et 6 remontées mécaniques. Les deux principaux départs sont Les Seigneurs (téléski) et Les Evettes (télésiège). Ces deux points de départ n’ont pas un débit suffisant pour les skieurs lors de forte affluence et aux heures de pointe. Deux autres téléskis (L’écureuil et le Goléron) sont utilisés par les débutants aux Evettes. Les téléskis du Planet et du Lac assurent ensuite respectivement la liaison vers Le Mont Reguet et Notre-Dame-de-Bellecombe et le Roc des Evettes puis Praz-sur-Arly. Le versant des Evettes et du Mont Reguet sont exposés nord ce qui est plutôt favorable au maintien du manteau neigeux. Les Evettes représentent le seul point de départ visible depuis la RD 1212.

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Carte 2 : Domaine skiable de l’Espace Diamant

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Les prévisions au SCOT pour le domaine skiable

Le SCOT prévoit le remplacement du téléski du Lac sur le versant des Evettes pour améliorer la liaison avec Praz-sur-Arly et le remplacement du téléski du Planet sur le versant du Mont Reguet pour améliorer celle avec Notre-Dame-de-Bellecombe. Ces opérations permettront d’augmenter le débit et rationnaliser/ fluidifier la circulation des skieurs. Cependant, pour assurer le financement de ces équipements, la commune de Flumet doit compter davantage de lits.

Carte 3 : Réorganisation des remontées mécaniques prévue au SCOT

Souce : Extrait su SCOT et légende associée.

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Les activités estivales et autres activités hivernales

En été, l’activité touristique de Flumet est basée sur la randonné, le VTT (Ludoparc et parcours VTT) et le plan d’eau. Celui-ci attire de nombreux visiteurs venus de tout le Val d’Arly pour la baignade.

Carte 4 : Chemins de randonnée sur la commune de Flumet concernés par le PDIPR

Source : PDIPR

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A l’échelle du Val d’Arly, on trouve de nombreuses autres activités sportives d’hiver et d’été:

En hiver :  randonnées en raquettes,  VTT sur neige,  randonnées avec des chiens de traineaux,  activités neige : patinoire, ski nocturne, découverte et randonnée en Segway (moyen de déplacement électrique debout, sur une plateforme montée sur 2 roues), luge, ski de randonnée et cascade de glace,  balade en dameuse et motoneiges,  nouvelles glisses : snowscoot, yooner, paret et tapacu, vélo ski ou ski-bob, taxi ski, snake ski, babysnow.

En été :  vélo et vélo électrique : col des Aravis/ Les Saisies  VVT sur de nombreux sentiers aménagés à cet effet  randonnée pédestre sur 300 km de sentiers balisés  parcours d’orientation  randonnées à cheval  via ferrata et escalade  parcours aventure  pêche  laser game  minigolf  tennis  randonnée quad et 4x4

En hivers et en été :  parapente et montgolfière.  trail

Les possibilités de visites sur le territoire sont très variées:  patrimoine bâti riche (musées, semaines du patrimoine, animations patrimoine, programmation FACIM).  maison des Contes de Fée  agrotourisme  route des Grandes Alpes

Déplacements touristiques :

Pour faciliter le déplacement des vacanciers, une navette inter-stations est mise en place en été, avec trois horaires par jour sur la commune de Flumet. Elle relie le Col des Aravis à celui des Saisies, avec un arrêt aux Evettes.

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1.1.3.2 Une faible proportion de lits marchands et des résidences de tourisme dont les baux arrivent à échéance En 2018, Flumet compte 753 lits marchands répartis en 43 structures et 2 881 lits non marchands dans 576 structures (source : Savoie Mont-Blanc, chiffres année 2018). Ainsi, les lits marchands représentent un peu plus de 20% du total. Les résidences de tourisme, localisées principalement aux Evettes, dominent le parc des hébergements marchands, avec 26%. Les baux arrivent à échéance en 2020/2021, avec le risque d’une baisse du taux de fréquentation de ces hébergements, entraînant des conséquences négatives pour l’ensemble de la station.

Graphique 3 : Répartition des lits touristiques marchands de Flumet en fonction du type d’hébergement

450 426 400 350 300 250 209 200 150 100 72 50 30 16 0 Meublés classés Résidences de Hôtellerie Centres et villages Chambres d'hôtes tourisme classées vacances, Auberge labellisées et résidences non de jeunesse et classées Maisons familiales

Source : Savoie Mont-Blanc / chiffres année 2018.

9.56% 2.12% 3.98% 27.76%

56.57%

Meublés classés Résidences de tourisme classées et résidences non classées Hôtellerie Centres et villages vacances, Auberge de jeunesse et Maisons familiales Chambres d'hôtes labellisées

Source : Savoie Mont-Blanc / chiffres année 2018.

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Le SCOT constate que le site des Evettes au lieu-dit Zécon constitue un front de neige éloigné du village de Flumet. Par conséquent, sa consolidation est nécessaire pour présenter un intérêt à la fois pour les remontées mécaniques, mais aussi le fonctionnement global de cette station, en termes d’installation de services propres au tourisme ou de commerces. La construction d’un bâtiment d’accueil est prévue sur le front de neige dans le courant de l’année 2020/21. Selon les professionnels, au-dessous de 3 500 lits, le maintien de tels services et commerces ne résiste pas à la durée. L’objectif est donc, sans risquer de concurrencer les villages-stations principaux, de parvenir à ce seuil de chalandise minimum.

Le SCOT prévoit trois site d’implantation de résidences de tourisme sur la commune de Flumet. Les premiers sites « prioritaires » se trouvent en continuité de l’urbanisation existante (1 et 2), avec comme objectif le renforcement du front de neige aux Evettes et le 3ème site potentiel se situe au lieu-dit Le Mat, avec pour ce dernier, une prescription très forte à respecter en matière d’intégration paysagère prenant en compte le côté « vitrine » dû à cette position.

Le cumul du nombre de nouveaux lits en résidence de tourisme ne devra pas excéder 2 200 lits, y compis une possibilité prévue sur Saint-Nicolas-la-Chapelle.

Carte 5 : Sites potentiels d’implantation des résidences de tourisme

1

3

2

Souce : Extrait du SCOT

En conclusion

La construction de nouveaux lits touristiques marchands s’avère nécessaire pour assurer le maintien du taux d’occupation sur la station, d’autant que les baux de certaines résidences de tourisme arrivent à échéance en 2020/2021. Par ailleurs, une augmentation de la fréquentation est souhaitée, pour pouvoir financer les évolutions et modernisations du domaine skiable devenues indispensables pour satisfaire la clientèle. Cette évolution permettra probablement également l’installation d’un commerce ou autre service, à minima ouvert pendant les vacances.

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1.1.4 Les activités agricoles sur la commune

Données générales

La commune de Flumet appartient au périmètre des AOP (Appellation d’Origine Protégée) Beaufort, Chevrotin et Reblochon de Savoie mais aussi aux IGP (Indication Géographique Protégée) suivantes :  emmental de Savoie  emmental français Est-Central  gruyère  pommes et poires de Savoie  raclette de Savoie  tomme de Savoie

Caractéristiques des exploitations

Un diagnostic agricole a été réalisé en 2016 sur l’ensemble du territoire de Flumet, dans le cadre de la révision générale du PLU, par la Chambre d’Agriculture Savoie Mont-Blanc. Les principaux éléments de cette étude figurent ci-dessous.

Flumet compte dix exploitations agricoles professionnelles ayant leur siège sur la commune en 2016. Celles-ci se répartissent de la façon suivante :  6 élevages laitiers (215 vaches laitières et 200 génisses laitières)  3 élevages de génisses prêtes avec ou sans pension et bovins viande  1 élevage d’ovins viande et ovins lait, en cours de création en 2016, installé depuis (30 brebis viande et 120 brebis lait).

A cela s’ajoutent 10 exploitations non professionnelles (exploitant moins de 9 ha) et 9 exploitations professionnelles travaillant des surfaces sur Flumet mais ayant leur siège sur une autre commune.

Les 10 exploitations professionnelles totalisent un effectif de 25 personnes : 17 chefs d’exploitations et 8 équivalents-temps plein, composés de la main d’œuvre familiale.

Bâtiments d’exploitation

Il existe 17 bâtiments d’élevage sur la commune pour les exploitations professionnelles, dont 7 de bonne fonctionnalité (souvent bâtiment principal), 2 à fonctionnalité moyenne et 8 à fonctionnalité faible. Lors du diagnostic de 2016, 5 projets de construction de bâtiments sont recensés, avec pour objectif d’améliorer les conditions de travail ou de loger tout le cheptel et de créer une d’exploitation (déjà comptée dans les 10 exploitations agricoles professionnelles). A ce jour, trois projets sont réalisés et les permis de construire ont été accordés pour les deux autres.

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Usage des terres

L’agriculture met en valeur 350 ha répartis ainsi :  225 ha sur la partie basse de la commune  125 ha dans les alpages de la commune Source : Basaster CASMB.

Autonomie fourragère, surfaces d’épandage et maîtrise foncière

Globalement, les exploitations agricoles sont autonomes en fourrage : 5 le sont à 100%, 3 entre 60-80% et 2 n’ont pas du tout de foin. Pour ces deux dernières, il s’agit d’un choix justifié pour le coût d’investissement dans le matériel de fenaison et/ou des productions non soumises au cahier des charges d’une AOP.

6 exploitations estiment avoir des surfaces suffisantes pour l’épandage des effluents, alors que 4 estiment avoir « tout juste » les surfaces suffisantes. Ce déficit s’explique par la proximité des habitations ou le mitage de l’espace, notamment, qui contraignent les possibilités d’épandage.

Seulement 22% des terres (hors alpage) exploitées par les agriculteurs professionnels sont en leur propriété.

Enjeux des terres agricoles

La carte de synthèse des enjeux agricoles a été réalisée en fonction des surfaces à proximité des bâtiments d’élevage, de la qualité des terres (potentiel de production et de mécanisation) et taille du tènement. Elle figure ci-après.

En conclusion

L’on constate que les terrains sur lesquels porte le projet d’hébergements touristiques sont classés en enjeu fort, en raison de leur usage : il s’agit principalement de prés de fauche, mécanisables et appartenant à un vaste tènement agricole.

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Carte 6 : Synthèse des espaces agricoles en fonction de leurs enjeux

Localisation du projet

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1.2 ANALYSE DES PERMIS DE CONSTRUIRE ATTRIBUES DANS LE SECTEUR DE ZECON DEPUIS 2005

En 2006, un permis de construire a été déposé pour la construction d’une résidence de tourisme, composée de quatre chalets dont la capacité d’accueil est de 426 lits touristiques, aux Evettes. Deux autres projets construits aux Evettes entre 2005 et 2012 ont contribué à la création de 26 et 33 logements (en orange sur la carte ci-dessous). Ces résidences de tourisme ont consommé 1,05 ha, en extension de l’enveloppe urbaine existante. Il s’agissait de pâtures agricoles pentues, non fauchées pour la production de foin. Le bâtiment d’accueil a fait l’objet d’un permis de construire accordé fin 2018 (en rouge sur la carte ci-dessous). Il est implanté sur environ 1 000 m² correspondant à un talus entre deux bâtiments.

Figure 1 : Consommation foncière depuis 2005 dans le secteur des Evettes

Source : données communales.

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1.3 FONCTIONNEMENT DES RESEAUX SUR LE SECTEUR DES EVETTES

1.3.1 Alimentation en eau potable Source : SAFEGE / SUEZ, Commune de Flumet – Synthèse de l’alimentation en eau potable, mai 2017. La compétence eau potable appartient à la Communauté d’Agglomération Arlysère.

Ressources

La commune de Flumet dispose pour son alimentation en eau potable de 5 captages, dont l’un n’est utilisé qu’en secours depuis de 2017 (captage des Pontets) suite au maillage du secteur des Pontets avec l’unité de distribution du Leutelet. Deux autres captages, la source de la Mouille du Haut et celle du Leutelet, ne sont pas utilisés actuellement mais constituent des ressources potentielles pour l’alimentation en eau de la commune. Quant au captage des Glières, il a été abandonné en 2016 suite aux travaux de maillage réalisés pour alimenter le secteur des Glières de Flumet par le réseau de distribution de La Giettaz. Les caractéristiques de ces ressources figurent dans le tableau suivant :

Tableau 3 : Ressources en eau de la commune de Flumet

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Stockage et distribution

Ces ressources alimentent 4 réservoirs de la commune de Flumet :  le captage de Valentin et ceux de la Verdettaz, celui de la Germandière ;  le captage de la Raie des Planes et celui des Clieux, celui du Leutelet ;  le réservoir des Pontets est alimenté par l’adduction du Leutelet suite à la réalisation en 2016 du maillage entre la distribution du Leutelet et le secteur du Mât ;  le réservoir de Frenay-Fougère est alimenté par pompage depuis le réservoir des Pontets.

Le réservoir des Glières a été abandonné en 2016 suite aux travaux de maillage réalisés pour alimenter le secteur des Glières de Flumet par le réseau de distribution de La Giettaz.

Tableau 4 : Ouvrages de stockage de la commune de Flumet

Depuis le maillage du réseau du Leutelet avec le réseau des Pontets, le réseau d’eau potable de la commune de Flumet s’organise autour de 2 unités de distribution :  l’unité de distribution de la Germandière desservie par le réservoir de la Germandière qui alimente le Chef-lieu ;  l’unité de distribution du Leutelet desservie par le réservoir du Leutelet qui alimente à présent les secteurs rive gauche et rive droite, à savoir les secteurs du Leutelet, Zecon, La Cour, Le Mât, Prasset, Le Pontet, La Tour des Bieux et Le Châtelet.

Ces deux unités de distribution sont maillées par une vanne située à l’amont du Chef-Lieu au niveau du cimetière.

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Le site des Evettes /Le Zécon est donc alimenté par le réservoir du Leutelet et les captages de la Raie des Planes et des Clieux.

Bilan ressources – besoins

Le bilan ressources – besoins est déficitaire en ne prenant que les sources actuellement mobilisées, ainsi que le montre le tableau ci-dessous. Seul celui de l’ensemble de la commune est repris ici étant donné que le réseau est maintenant maillé.

Tableau 5 : Bilan ressources – besoins actuel et futur sur l’ensemble de la commune

En réalité : 3 300 lits sur la commune

La ressource disponible totale s’élève donc à 468 m3/jour.

Selon le tableau, les bilans ressources-besoins sur l’ensemble de la commune sont déficitaires ou limités en situation actuelle, et ils sont déficitaires en situation future si on

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ne prend en compte que les ressources de la Raie des Planes et des Clieux pour alimenter le réservoir du Leutelet. Arlysère a réalisé courant 2019 un bouclage avec Notre-Dame-de-Bellecombe, pour apporter 2 m3/heure supplémentaires au réseau de Flumet, soit 48 m3/jour.

En réalité, les besoins actuels théoriques seraient de 295 m3 pour la population touristique actuelle (3 300 *0,85*0,105), auquel s’ajoutent les 66 m3 pour la population permanente et 153 m3 de fuites, soit 514 m3. A noter que la commune a réparé l’importante fuite de 124 m3 sur le réseau de La Germandière. Les besoins actuels théoriques s’élèvent donc à 390 m3 et non 426 m3/jour comme annoncé dans le tableau ci-dessus.

Le projet des Evettes prévoit 850 à 1 000 lits touristiques. Selon le porteur de projet, l’opération nécessitera environ 172 m3/jour, dont 22,5 m3/jour pour l’espace bien-être, ainsi que cela figure dans le tableau ci-dessous. L’ensemble des bassins aquatiques représente un volume de 180 m3 ; une vidange annuelle est prévue, en dehors de période de fréquentation touristique. Le remplissage pourra donc se faire sans incidence sur l’adéquation ressource – besoin.

Tableau 6 : Besoins en eau potable de l’opération

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Le besoin total futur, en prenant uniquement en compte les lits touristiques des Evettes, sera donc de 562 m3/jour en prenant les besoins donnés par le porteur de projet.

Besoins actuels théoriques Besoins futurs selon Ressource suite à réparation des porteur de projet de grosses fuites 172 m3/jour 468 m3/jour 390 m3/jour 562 m3/jour Bilan avec apport de Notre- Dame-de-Bellecombe (48 +126 m3/jour -46 m3/jour m3/jour)

En l’état actuel, l’adéquation ressources – besoins n’est pas assurée ; le déficit s’élève à 46 m3/jour.

La Communauté d’Agglomération Arlysère, dorénavant compétente pour l’eau potable, étudie en ce moment les possibilités de mutualiser les sources actuellement captées sur l’ensemble de son territoire, et plus particulièrement sur le Beaufortain et Val d’Arly. Selon les premiers résultats de l’étude communiqués par Arlysère, la source du Dorinet, sur la commune d’Hauteluce, présente, en période d’étiage, un excédent estimé à 900 m3/jour ; la source des Revers possède des caractéristiques proches de celles du Dorinet. Il est donc envisagé qu’Arlysère transfère une partie de cette eau disponible vers la Commune de Flumet, via la réalisation d’un réseau de liaison structurant d’environ 2,5 km, dans le but d’assurer une ressource de secours notamment à Flumet. Voir courrier d’Arlysère du 04 mars 2020 en annexe.

En parallèle, la Commune de Flumet dispose de sources abondantes dans le secteur des Evettes, qui font l’objet à ce jour de jaugeages réguliers pour évaluer la pertinence auprès de l’ARS de l’ouverture d’un nouveau champ captant. C’est une procédure entamée, qui pourra venir en complément, à moyen terme.

Par ailleurs, selon le rapport de SAFEGE, l’apport supplémentaire des ressources potentielles de la Mouille du Haut et du Leutelet, soit 245 m3/jour, serait nécessaire pour rendre les bilans excédentaires en situation actuelle et équilibrés en situation future, lorsque les ressources sont à l’étiage et les besoins en pointe, comme le montrent les bilans suivants sur l’ensemble de la commune :

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Tableau 7 : Bilan ressources – besoins actuel et futur sur l’ensemble de la commune, avec prise en compte de deux sources supplémentaires

En réalité : 3 300 lits sur la commune

1.3.2 Assainissement Source : Euryèce, schéma directeur d’assainissement de la commune de Flumet. Septembre 2003. La compétence assainissement appartient à la Communauté d’Agglomération Arlysère.

Le secteur des Evettes / Le Zécon a été raccordé à l’assainissement collectif, comme cela est prévu par le schéma directeur d’assainissement. Les eaux usées sont traitées à la STEP intercommunale d’une capacité de 26 000 EH (actuellement environs 15 000 EH raccordés) qui se situe à Saint-Nicolas-la-Chapelle (et non à la STEP de Praz-sur-Arly, comme prévu au schéma directeur d’assainissement). La STEP traite les eaux des communes de Flumet, Saint-Nicolas-la-Chapelle, Notre-Dame- de-Bellecombe, Crest-Voland et Le Cernix (commune de Cohennoz).

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En conclusion

La ressource en eau potable est insuffisante pour desservir l’opération, malgré l’apport de Notre-Dame-de-Bellecombe. Des solutions sont en cours de définition au niveau d’Arlysère pour satisfaire l’adéquation ressources besoins. L’enjeu concernant l’eau potable est fort.

Le site est desservi par l’ensemble des réseaux : eau potable, assainissement, électricité. La STEP intercommunale dispose des capacités suffisantes pour l’opération. L’enjeu concernant l’assainissement et la présence des réseaux est faible.

1.3.3 Gestion des déchets

La compétence déchets appartient à Arlysère. Le ramassage se fait sous forme de points d’apport volontaire. Un emplacement se trouve aux Evettes. La déchetterie la plus proche est localisée sur la commune de Notre-Dame-de-Bellecombe.

Selon les données Arlysère, les tonnages de déchets collectés sur la commune de Flumet sont les suivants :  Collecte sélective (papiers et emballages) : 42 tonnes en 2019  Ordures ménagères résiduelles : 318 tonnes en 2018

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2 ETAT INITIAL DE L’ENVIRONNEMENT

2.1 BIODIVERSITE ET MILIEUX NATURELS Rédaction par A. GUIGUE, écologue.

2.1.1 Mesures et inventaires des milieux naturels

La commune recèle une forte richesse naturelle et paysagère et nombre de zones remarquables y sont inventoriées, rappelées rapidement ci-après.

La commune est concernée par les mesures de protection et inventaires suivants, identifiés dans le rapport de présentation du PLU en cours d’élaboration.  Une ZNIEFF (Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique, Faunistique et Floristique) de type 2 : « Chaîne des Aravis »  21 zones humides : « Bonne Fontaine », « La Bonne Fontaine », « La Char », « La Fougère Est », « La Fougère Ouest », « Lac des Evettes », « Le Gateau », « Le Mariage », « Le Planet », « Le Tandieu », « Les Esserts Ouest / La Sauge Est », « Les Orgières », « Les Pontets-Morettes Est », « Les Pontets-Morettes Ouest », « Les Praz », « Les Rutennes », « L’Arrondine », « Nord Signal du Sac », « Prasset », « Signal du Sac » et « Valentin ».

2.1.1.1 Sites Natura 2000

Flumet ne compte pas sur son territoire de sites du réseau européen Natura 2000. La zone connue la plus proche est celle des « Tourbière et Lac des Saisies » (S16), étendue à cheval sur les communes de Cohennoz et Crest-Voland, au sud de Flumet. A plus grande distance, on trouve au sud-ouest le site des « Massifs orientaux des Bauges » (S15).

Figure 2 : Sites Natura 2000 les plus proches de Flumet

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Le site Natura 2000 des « Tourbière et Lac des Saisies » (FR8201776)

Il est retenu comme Zone spéciale de conservation depuis 2006. Il s’étend sur 292,64ha, en deux parties disjointes :  la tourbière inscrite et classée en APPB depuis 1989 pour 290 ha  le Lac des Saisies situé sur la commune de Queige. Depuis 2013, le site Natura est également une Réserve Naturelle Régionale cogérée par l’Office National des Forêts et le SIVOM des Saisies. L’originalité du site tient à la présence des habitats remarquables suivants :  communautés végétales des tourbières hautes actives (code Natura 7110),  landes et pelouses subalpines acides (4060 et 6230),  tourbières de transitions (7140),  pessières de tourbières bombées (91DO) et pessières subalpines (9410).

Le site héberge 40 espèces végétales remarquables dont 12 espèces méritent une attention plus poussée du fait de leur valeur patrimoniale ; 14 espèces animales protégées et/ou menacées possèdent une valeur patrimoniale forte à moyenne.

En conclusion

Le site des Evettes se situe à distance notable de zones Natura 2000.

2.1.1.2 ZNIEFF (zones naturelles d’intérêt écologique, faunistique et floristique) Le territoire communal est inscrit à l’inventaire ZNIEFF de type 2 (7422) « Chaine des Aravis » d’une superficie de 25 214 ha. La zone s’étend sur 20 communes en Savoie et Haute-Savoie. Flumet est concernée pour 10,28ha à l’ouest de la commune, sur le versant opposé aux Evettes. La ZNIEFF de type 2 (7308) de l’«ensemble de zones humides du nord du Beaufortin », d’une superficie totale de 4 676ha, s’étend sur le versant est de la vallée dans les communes voisines Notre- Dame de Bellecombe et Praz-sur-Arly, sans affecter le territoire de Flumet.

En conclusion

Flumet ne compte pas de ZNIEFF de type 1 et les ZNIEFF de type 2 sont distantes du site des Evettes.

2.1.1.3 Inventaire régional des tourbières et des zones humides On recense à Flumet 21 zones humides décrites par le Conservatoire des Espaces Naturels (CEN) de Savoie. Elles couvrent une superficie totale de 33,81 ha. Le site des Evettes se trouve à proximité d’une de ces zones humides, recensée en 2008, « Le Mariage » (73CPNS6035) décrite ci-dessous. D’autres zones humides sont recensées sur le versant de l’aire d’étude. Les plus proches sont : au nord vers La Sauge en limite avec Praz-sur-Arly, au sud-ouest vers Les Ravennes.

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Carte 7 : Le versant est de l’Arly compte plusieurs zones humides

Carte 8 : Position de la zone humide du Mariage à l’est des remontées mécaniques

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La géomorphologie du territoire de Flumet permet par ailleurs la présence de nombreux microsites humides ponctuels qui ne sont pas identifiés et listés. La grande majorité est située en altitude, mais les versants en comptent également de nombreux. Sur le site du projet on trouve également des veines humides.

La zone humide du Mariage et son espace de fonctionnalité

La zone humide du Mariage et son espace de fonctionnalité composent un vaste ensemble dominant l’aire d’étude. Elle se répartit de part et d’autre de la route communale sur le versant entre 1050 et 1250 m d’altitude, en partie sous le télésiège des Evettes. La partie humide à proprement parler couvre 1,12 ha en trois unités disjointes. Elle correspond à de terrains hydromorphes de pente, deux étant à l’amont du lieu-dit Le Mariage, la troisième, la plus étendue, s’étire en contrebas de la route menant à Belliard. Le site se distingue par la présence de formations végétales spécifiques : prairies humides eutrophes, formations à grandes laîches (magnocariçaies), bas marais et sources. Il est également remarqué pour ses fonctions hydro-biologiques de soutien naturel d’étiage et pour ses fonctions biologiques d’habitat de populations animales ou végétales. L’évaluation générale du CEN conclut à des habitats assez fortement dégradés.

Des travaux ont été faits récemment dans le secteur d’étude, dans la partie basse de la zone humide. Ils correspondent probablement au captage du ruisseau situé à l’amont dans le bois étendu à l’ouest de la zone humide et jouent comme drain en partie aval. On observe sur le terrain des sols tassés sur lesquels la végétation s’est réinstallée (voir ci- dessous). De part et d’autre de la ligne drainée subsistent quelques petites stations très humides. Une veine hydromorphe est notée dans la parcelle de la zone Aut, au sein d’une prairie mésophile, qui n’est pas directement en lien avec la zone humide. D’autres micro-stations humides sont présentes de-ci-delà dans l’aire d’étude.

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Carte 9 : Zone humide du Mariage (partie aval) et son espace de fonctionnalité au sud-est de l’aire d’étude

En conclusion

Le secteur des Evettes se situe à l’aval immédiat d’une zone humide, lieu-dit Le Mariage, et recèle par ailleurs des veines hydromorphes (cf. infra).

2.1.1.4 Inventaire des pelouses sèches du département Flumet ne possède pas de pelouses sèches.

En conclusion

Le site des Evettes n’est pas concerné par la présence de pelouses sèches.

2.1.1.5 Aires de reproduction du tétras lyre Le tétras lyre, oiseau galliforme patrimonial, fait l’objet d’un plan national d’actions. Des aires de reproduction sont connues dans la commune, mais situées sur les hauteurs et à bonne distance de l’aire d’étude des Evettes, sans risque d’interférences.

En conclusion

Le site n’est pas une aire de reproduction, même potentielle, du tétras lyre

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2.1.1.6 Corridors A Flumet, le SRCE (Schéma Régional de Cohérence Ecologique) décrit un large axe de déplacement potentiel de faune entre les deux versants de la vallée de l’Arly : Le Beaufortain au sud-est et Les Aravis au nord-ouest. Le fuseau s’étend sur une très grande largeur, approximativement de 1,5 km. L’ensemble du secteur constitue des zones potentielles de transfert pour la faune. Un axe préférentiel de circulation plus restreint (« Flumet- est ») a été défini par le SCOT Arlysère dans son Document d’Orientations Générales

Carte 10 : Extrait du SRCE sur Flumet

Carte 11 : Corridors et continuités écologiques – Document d’Orientations Générales du SCOT Arlysère

Source : Annexes cartographiques / modifié le 27 septembre 2018 En conclusion

Le corridor écologique régional identifié à Flumet par le SCOT Arlysère ne recouvre pas la zone d’étude.

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2.1.2 Habitats naturels et flore

2.1.2.1 Méthodologie Une seule visite de terrain a été effectuée, le 15 juin 2018. Les conditions météorologiques étaient bonnes. La date correspond à une période d’activité biologique satisfaisante pour une approche de la végétation à cette altitude et l’identification des habitats naturels et de la flore et de leurs sensibilités. La méthode consiste à parcourir la zone d’étude et ses abords, en observant l’organisation des strates végétales et les espèces présentes afin de dégager les types d’habitats naturels, et de repérer les espèces patrimoniales présentes ou potentielles selon les milieux représentés.

2.1.2.2 Contexte de l’aire d’étude La zone AUt du site des Evettes se situe à l’étage montagnard, dans les pré-Alpes, à une altitude approximative de 1 000m. Elle s’inscrit dans le versant rive gauche de l’Arly et domine le hameau touristique des Evettes à proximité de remontées mécaniques et à l’amont est du restaurant des Evettes. L’aire du projet touristique est de pente variable, modérée à forte, et s’étend de part et d’autre de la queue d’une zone humide et de son espace de fonctionnalité. Le site a connu des remaniements et des aménagements pour les besoins de la station de ski, notamment en partie basse du site : talutage et création d’une voie d’accès empierrée, stockage de matériel, ré-engazonnements des abords, busage d’un exutoire de la zone humide et tassement des sols, mais aussi à l’ouest (canons à neige, piste de ski). Ces interventions ont modifié la morphologie initiale, tassé les sols et perturbé les couvertures végétales en favorisant des espèces rudérales et même la présence d’une plante invasive (renouée du Japon).

2.1.2.3 Habitats naturels1 et flore L’aire d’étude correspond dans ses grandes lignes à une prairie de fauche montagnarde classique, relativement peu fertilisée et non irriguée.

On peut y distinguer 3 faciès :  une prairie strictement mésophile ou méso-hygrophile à végétation dense ;  un épaulement à l’est dont le recouvrement végétal est plus lâche ;  des veines humides ou de micro-stations qui hébergent des espèces hygrophiles caractéristiques.

1 Les habitats naturels sont décrits et classifiés selon la nomenclature Corine Biotopes qui catalogue les types d’habitats en France (ENGREF 1997). Plus récemment les habitats naturels sont classifiés selon une nomenclature européenne dite Eunis. Lorsque les habitats identifiés sont cités dans les annexes I et II de la Directive n°92/43/CEE dite « Habitats », le code communautaire est associé (Cahier Habitats Natura 2000 - Documentation Française 2001).

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Figure 3 : vue d’ensemble sur le site des Evettes à l’étude (zone AUt)

La prairie de fauche montagnarde mésophile

L’essentiel du site est couvert par une prairie typique des formations herbacées de l’étage montagnard dans le secteur, de type mésophile à méso-hygrophile localement. Elle est bien fleurie avec une grande variété de plantes colorées : salsifis des prés, géranium des bois, rhinanthe crête de coq, trèfle des prés, grande marguerite, sainfoin, rhubarbe des moines,…, associées aux graminées : trisète doré, dactyle aggloméré, fétuque rouge, fléole. Cette diversité d’espèces végétales en fait son intérêt (on trouve ordinairement peu d’espèces remarquables dans ces prairies) et la rend attractive pour la faune, en particulier pour de nombreux insectes et les oiseaux. Dans les parties relativement plus fraiches du site, la densité et la taille des plantes augmentent. C’est le cas près de la lisière boisée à l’est ou le long du bois de la zone humide. La représentation de géranium des bois augmente, associé à la raiponce à feuilles de bétoine, renouée bistorte, valériane dioïque, grande berce,…. A l’est, quelques jeunes érables issus du boisement riverain progressent dans la prairie près de la lisière. La situation montagnarde et la composition de la formation végétale conduisent à rattacher ce type de prairie aux « prairies de fauche montagnardes » (codifiée Corine 38.3 et Eunis E2.3).

La prairie au faciès plus sec

A l’est, le site présente un épaulement au sol moins profond et au recouvrement végétal plus lâche, avec une végétation identique, mais enrichi en espèces à affinité plus xérophile comme le serpolet ou des orchidées.

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Les veines hydromorphes

Le site du projet n’est pas identifié par le Conservatoire comme zone humide. Il compte néanmoins plusieurs veines humides de petite taille. Le sol est hydromorphe et peut ponctuellement être en eau affleurante sous la pression des pieds des bovins (visite de juin 2018). On les discerne dans la prairie mésotrophe environnante par la présence de plantes hygrophiles caractéristiques, notamment : reine des prés, populage des marais, benoite des ruisseaux, valériane officinale, scirpe des bois, lysimaque commune, houlque laineuse, cirse palustre, cirse des ruisseaux, lychnis fleur de coucou, différentes laîches. Ces micro-stations correspondent à de petites résurgences mais semblent sans lien direct avec la grande zone humide du versant. Il est probable que ce secteur, comme beaucoup de terrains de pente à Flumet, a connu par le passé des drainages qui ont assaini les sols et supprimé une partie des zones hydromorphes. De petites zones restent affleurantes soit suite à des drains en partie bouchés, soit par modification des circulations des veines souterraines.

Ainsi on note :  à l’est une veine hydromorphe qui prend naissance à mi-pente et traverse la prairie jusqu’au bois aval.  de petits secteurs mouillés (juin 2018) à l’aval du bois qui borde la zone humide à l’ouest du Mariage, de part et d’autre de la bande remaniée et tassée du drainage.  sur le talus remanié surmontant le chemin (voir photo ci-dessous) aujourd’hui en partie recolonisé et pour partie pâturé, des suintements et de petits écoulements entretiennent des milieux humides. Ils sont marqués par la présence de plantes franchement hygrophiles (voir ci-dessus : reine des prés abondante, lychnis faux coucou, benoite des ruisseaux, lysimaque commune, renouée bistorte, laîches sp,…), Elles sont associées à des bosquets d’aulnes verts qui colonise des parties du talus. L’ensemble peut être catalogué comme une communauté à reine des prés dans un contexte artificialisé (Cor 37.1 x 81).  le talweg qui marque la limite de l’aire d’étude à l’ouest du bois et de la zone humide présente également des micro-stations plus hydromorphe dans la matrice mésophile.

Ces habitats hydromorphes gérés de manière extensive et faiblement fertilisés mais liés à des sols riches en nutriments seront à rattacher en termes d’habitats naturels aux communautés à reine des prés et prairies humides sensiblement eutrophes. (Corine 37.1 x37.2 – Eunis E5.421xE3.4).

Photo 1 : Fossé de drainage à la base du talus où les suintements favorisent des espèces hygrophiles

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Carte 12 : Principales veines hydromorphes dans la prairie et fossés en eau temporaire du site des Evettes

Carte 13 : Occupation du sol sur le site des Evettes – zone d’étude AUt

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La zone humide du Mariage vue depuis la Floraison variée et diversité de la prairie de prairie à l’aval fauche montagnarde

A l’aval du petit bois où sont repérés de petits A l’ouest du bois : talweg à tendance écoulements humides de part et d’autre du humide et butte (piste et canons à neige) drain

Le talus remanié à écoulements humides Bosquet de renouée du Japon à l’aval du site surmontant le fossé et le chemin près de la plateforme d’entrepôts de matériel

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Les secteurs anthropisés

La partie nord du site, qui correspond à l’aval du versant, a connu des remaniements lourds liés à la station. En particulier la butte à l’arrière du bâtiment du restaurant a été entaillée pour ouvrir un chemin empierré qui conduit à une plateforme pour l’entrepôt de matériel lié au ski. La végétation de ces sols perturbés présente un recouvrement végétal hétérogène à caractère banal. Des espèces rudérales ou communes, probablement en partie issues d’engazonnements en partie exogènes (trèfle, minette, dactyle et fléole des prés, fétuque rouge,…), sont associées à des espèces de prairies plus communes (rhinanthe, renoncule acre, etc.) ou des espèces rudérales (grand plantain, lapsane commune …). Les brassages de sol ont conduit à l’installation de la renouée du Japon, plante invasive à fort pouvoir colonisateur probablement suite à des apports de remblais extérieurs infestés. A noter que la renouée s’étend ponctuellement sur la berge du ruisseau « des Evettes », sur un déblai où les produits de coupe des bosquets de la plateforme ont été abandonnés. Le risque d’infestation à grande ampleur du ruisseau est important. La renouée du Japon possède un fort pouvoir de propagation à partir de très petits morceaux de rhizomes ou de parties aériennes, ce qui lui donne une forte faculté de dissémination en particulier le long des cours d’eau. Pour éviter d’infester l’aulnaie frênaie de la ripisylve et le cours du ruisseau en contrebas, il serait nécessaire d’éradiquer les stations existantes, au plus vite et avec de grandes précautions (nettoyage des engins et du matériel après coupe, exportation des parties coupées et brulis).

2.1.3 Faune 2.1.3.1 Méthodologie Expertise initiale de printemps :

L’expertise de terrain initiale a été réalisée le vendredi 15 juin 2018 entre 9h et 16h.

Les conditions météorologiques étaient favorables aux observations faunistiques, avec un ciel ensoleillé, et une couverture nuageuse d’environ 40%, sans précipitations. La date correspond à la principale période d’activité biologique pour la plupart des groupes faunistiques. La neige était totalement absente à cette altitude d’environ 1 000 à 1 050 m. Les températures relevées étaient de 15°C à 9h, 26°C à 14h, 24°C à 16h.

La méthode a consisté pour le naturaliste, à parcourir l’intégralité de la zone d’étude et ses abords, muni de jumelles format 10x42, d’un appareil photo numérique, et d’un GPS. Des points d’arrêt avec écoutes et observations ont été effectués régulièrement. Les observations ont porté sur l’ensemble de la faune présente ou potentiellement présente : avifaune, reptiles, papillons de jour, libellules, mammifères. Le fonctionnement hydraulique du secteur a également été relevé.

Expertise complémentaire d’hiver : Un second passage a été effectué le 6 décembre 2019 de 14h à 18h30. L’objectif était l’observation de l’activité faunistique hivernale, notamment les mammifères. Le temps était ensoleillé, et les températures basses (6°C à 15h30, 0°C à 18h30). Une petite couche de neige de 5 à 10cm d’épaisseur couvrait environ 90% de la surface du sol. La neige était généralement dure et seules les anciennes traces laissées peu après la

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dernière chute de neige étaient visibles, mais généralement mal identifiables ayant fondues. Localement sur le haut du site une fine pellicule de neige déposée probablement par le vent a cependant permis d’identifier quelques traces. Le soleil a disparu de la zone d’étude à 16h30 et la visibilité était encore bonne jusqu’à 17h30, début de la nuit. La méthode a consisté à parcourir toute la zone d’étude et ses abords en relevant les traces de passage de la faune. Des points d’arrêt et d’observation à la jumelle ont été effectués régulièrement, et en particulier depuis les principaux points offrant une vue générale sur toute la zone d’étude (chemin en bas de la zone d’étude, lisière est, crête ouest). Un phare a été utilisé pour la prospection de nuit Une prospection a été effectuée à pied via la route jusqu’au hameau Belliard, et un affut nocturne a été effectué à l’est du boisement bordant ruisseau du Goléron, zone réputée de stationnement et de passage de cerf et de chevreuils d’après plusieurs riverains.

2.1.3.2 Résultats de l’expertise de terrain

Avifaune

La date d’expertise le 15 juin 2018 correspond à la pleine période de nidification de la plupart des espèces de l’avifaune.

Au total, 18 espèces d’oiseaux ont été recensées sur la zone d’étude (cf. Tableau 8). Les densités observées étaient relativement faibles, sans explication évidente. Les deux espèces les plus observées sont le rouge-queue noir et le moineau domestique, très présents au niveau des habitations et sur le bas du pré. Ces espèces sont communes, et liées à la présence d’habitations constituant des zones de nidification. Les prés fleuris composent leurs zones de nourrissage. La bergeronnette grise apprécie les zones ouvertes minérales ou artificialisées et est également observée autour des maisons sur les zones de parkings et pistes carrossables. L’espèce présente un caractère très commun. En survol, nous avons pu relever de petits effectifs d’hirondelle de cheminée, l’hirondelle de fenêtre, et le martinet noir. Ces 3 espèces, également tributaires des constructions humaines pour leur nidification, se nourrissent entre autres au-dessus des prairies fleuries et de la zone d’étude, riches en insectes. Nous n’avons pas observé d’espèces typiquement liées aux prairies de moyenne montagne, telles le tarier pâtre ou le tarier des prés. Ces espèces restent cependant potentielles. Sur les zones boisées jusqu’en lisières, les passereaux forestiers relevés sont la mésange charbonnière, le rouge-gorge familier, le pinson des arbres, la sittelle torchepot, le merle noir, le troglodyte mignon. L’épervier d’Europe a été observé en chasse en lisière du boisement nord. Il se nourrit de petits passereaux.

Concernant les espèces patrimoniales à enjeux forts, nous avons relevé trois espèces :

 Le milan noir, avec le simple survol d’un individu. L’espèce est inscrite en annexe I de la directive oiseaux. Il apprécie les terrains ouverts ou semi-ouverts parsemés de forêts ou de bosquets, habituellement près des lacs et des cours d’eau. Il se nourrit de poissons, petits mammifères, insectes et souvent de charognes et détritus. Il niche généralement dans les grands arbres. Le site d’étude correspond à un espace de

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chasse potentielle, et les boisements alentours à proximité de l’Arly sont de potentielles zones de nidification.  Deux chardonnerets élégants ont été observés en simple survol de la zone. L’espèce est classée comme vulnérable sur la liste rouge nationale. Au printemps (période de nidification) et en été, l’espèce vit dans les zones cultivées avec des bosquets, les lisières forestières et les jardins. Elle est spécialisée dans la consommation des graines difficilement accessibles, comme celles des chardons, des bardanes et des cirses. Ces espèces végétales n’ont pas été relevées sur la zone de projet mais ces plantes pourraient être représentées dans les zones aval aux alentours des constructions.  Enfin, la pie-grièche écorcheur a été relevée en amont proche de la zone envisagée pour le projet (40 m plus au sud), où elle est nicheuse probable. Son secteur d’activité principale potentiel s’étend au moins jusqu’en bordure de la zone de projet (cf. Figure 4 en page 44) et est constitué de quelques tâches buissonneuses parsemées dans la prairie et la zone humide, avec notamment un beau buisson d’aubépine, espèce particulièrement appréciée de la pie-grièche écorcheur. L’espèce, qui se nourrit de gros insectes, est classée en annexe 1 de la directive Oiseaux.

Tableau 8 : Liste des espèces de l’avifaune recensées sur la zone d’étude des Evettes à Flumet (H2O Environnement, 15 juin 2018)

N° Espèce Protection Densité Statut sur le site Remarque

1 Bergeronnette grise B2, N + Nicheur potentiel maisons 2 ad. Vers zone urbanisée 2 Chardonneret élégant B2, N, LR Nat: VU + Survol 3 Corneille noire - ++ Survol 4 Epervier d'Europe B3, N + Chasse, Nicheur probable bois aval 5 Grive litorne OII/2, B3, Ch + Passage 1 ad. 6 Hirondelle de cheminées B2, N + Survol 3 ad. 7 Hirondelle de fenêtre B2, N + Survol 1 ad. 8 Martinet noir B3, N ++ Survol 9 Merle noir - + Nicheur probable bois 10 Mésange charbonnière B2, N ++ Nicheur certain bois 11 Milan noir OI, B2, N + Survol 12 Moineau domestique Nr ++ Nicheur probable espèce dominante zone de pré et maisons 13 Pie-grièche écorcheur OI, B2, N + Nicheur probable buissons amont pré 14 Pinson des arbres N ++ Nicheur probable bois 15 Rougegorge familier B2, N + Nicheur probable bois 16 Rougequeue noir B2, Bo2, N ++ Nicheur probable espèce dominante zone de pré et maisons 17 Troglodyte mignon B2, N + Nicheur probable bois 18 Sittelle torchepot B2, N + Nicheur probable bois Diversité 18

Légende statut protection OI : Annexe I de la Directive Oiseaux (79/409CEE) : Mesures de protection spéciales OII : Annexe II de la Directive Oiseaux (79/409CEE) : Mesures de protection spéciales B2 : Annexe II de la convention de Berne (1979) : strictement protégé B3 : Annexe III de la convention de Berne : protégé Bo2 : Annexe II de la convention de Bonn sur les espèces migratrices sauvages (état de conservation défavorable) A : Accord AEWA (1999) sur la conservation des oiseaux d'eau migrateurs d'Afrique-Eurasie N : Protection Nationale (Arrêté du 29/10/2009 - Actu 2015) : Totale Nr : Protection Nationale (Arrêté du 29/10/2009 - Actu 2015) : Partielle LR Nat: CR : Liste Rouge Nationale (UICN France, 2016) : En danger critique LR Nat: EN : Liste Rouge Nationale (UICN France, 2016) : En danger LR Nat: VU : Liste Rouge Nationale (UICN France, 2016) : Vulnérable LR Nat: NT : Liste Rouge Nationale (UICN France, 2016) : Quasi menacée LR Nat: NA : Liste Rouge Nationale (UICN France, 2016) : Espèce occasionnelle/marginale Ch : Chasse autorisée

Légende densités + 1 ou 2 individus ++ 3 à 10 individus +++ 11 à 30 individus ++++ > 30 individus

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Lors de la prospection hivernale complémentaire du 6 décembre 2019, seuls deux oiseaux ont pu être observés en bordure de la zone d’étude principale : un troglodyte mignon a été observé sur la zone de boisement centrale, et une mésange charbonnière en lisière du boisement Est. Des vols de passereaux lointains ont été observés sur le versant au nord en rive droite de l’Arly, sans détermination possible. La zone de boisement centrale parait de faible attractivité pour l’avifaune, étant constituée d’arbres feuillus relativement jeunes et quasiment sans strate buissonnante, et donc présentant peu de zones d’abri. On peut en conclure que le boisement ne présente pas d’enjeu particulier pour l’avifaune hivernante.

Amphibiens et milieux aquatiques

Aucun milieu aquatique stagnant en eau de type mare n’a été identifié sur la zone d’étude. Les principaux milieux aquatiques représentés sur le secteur sont (cf. Figure 4 en page 44) :  Le torrent à priori permanent s’écoulant dans la zone boisée à l’est de la zone d’étude. Cet affluent direct en rive droite de l’Arly que nous appellerons torrent des Evettes (bien qu'il ne soit pas nommé sur la carte IGN – il s’agit sur le cadastre du ruisseau du Goléron), prend naissance en aval hydraulique du lac des Evettes, traverse le hameau du Mariage et rejoint l’Arly en aval et à l’est des hameaux des Evettes et de Zecon. Au niveau de la zone de projet, il s’écoule au fond du talweg au milieu d’un beau boisement de feuillus, dans un contexte frais et ombragé à 100%. Le boisement est dominé par les frênes, merisiers, érables, avec très accessoirement quelques petits sapins. La hauteur des feuillus atteint 20 à 25m. Il s’agit d’un joli torrent naturel de montagne, dont le débit a été estimé visuellement de l’ordre de 20 l/s le 15 juin 2018 et 10 à 20l/s le 6 décembre 2019. Le lit mineur est dominé par les formations calcaires de tufs, avec mousses. Le torrent apparait non piscicole. Le profil est en escaliers avec de petites chutes de hauteur un peu inférieures à 1m tous les 5 à 10m de linéaire. Le lit mineur présente une largeur moyenne de 2 m, et la hauteur d’eau est généralement inférieure à 20cm. Le torrent est encaissé, et les eaux sont claires.  Les 3 petits talwegs (numérotés de 1 à 3 en Figure 4) constituant des zones humides de pente en aval de la route de l’Envers. Le débit du bras de rive droite (n°1) a été estimé à 1 l/s le 15/06/18 en milieu de journée, et à 2 ou 3l/s le 6/12/2019. Le bras central (n°2) ne présentait aucun débit apparent lors des 2 passages. L’eau stagnante dans les empreintes des vaches indiquent un sol gorgé d’eau. Enfin le bras de rive gauche (n°3), assez court se situe le long du boisement à l’ouest. Il est également entouré de reines des prés qui ont été fauchées. Il ne présente pas d’écoulements apparents, mais le sol est gorgé d’eau (eau stagnante dans les empreintes des vaches). Les talwegs alimentent la grande zone humide à reine des prés localisée en aval. Cette dernière ne présente pas d’eau apparente.  Enfin, un petit torrent s’écoule en sous-bois au sud dans l’axe de la pente. Le débit a été estimé à 1 ou 2 l/s le 15/06/18 à la mi-journée et à 3 l/s le 6/12/2019. Le lit mineur est large de 0,5 à 1m. Il est un peu encaissé, et le substrat est formé de cailloux de diamètre jusqu’à 20 cm en général, avec des sables, de l’argile, et très accessoirement quelques petits blocs. Le cours est en escalier avec des chutes de 0,5 à 3m de hauteur assez espacées. Le boisement est semblable à celui décrit à l’Est et l’ombrage est total. Le torrent est non piscicole également. 8m en aval de sa sortie du boisement, le torrent est busé. Ce busage est récent et n’apparait pas sur la

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dernière photo aérienne disponible. La buse de diamètre 60cm passe sous la prairie. L’exutoire de la buse est situé en lisière avec la forêt à l’aval au sud, 1 à 1,5m sous le niveau du terrain naturel. Nous relevons également à ce niveau, en pied de talus qui se situe environ 10m plus bas, l’exutoire d’une autre buse de moins de 30cm de diamètre, avec ici un débit estimé entre 5 et 10 l/s le 15/06/18, et environ 3l/s le 6/12/19

Accessoirement, nous avons relevé l’emplacement de l’axe d’un petit talweg au bas de la pente, donc au nord-est (cf. Figure 4). Il est peu marqué mais le sol y est saturé en eau, avec présence locale du populage des marais sur la zone forestière. Ces milieux aquatiques et boisements humides constituent localement des biotopes très favorables aux amphibiens, probablement pour différentes espèces et notamment la grenouille rousse bien présente en montagne, bien qu’elle n’ait pas pu être observée lors de la visite du 15 juin 2018. L’espèce est protégée en France (articles 5 & 6), et inscrite en annexe V de la directive habitats, et en annexe 3 de la convention de Berne. Elle est très commune en France et en Rhône-Alpes, en particulier dans les zones de montagnes et les vallées alpines. La migration printanière vers les plans d’eau se déroule principalement en mars, mais c’est en juillet que les adultes sont le plus fréquemment observés en altitude. La ponte culmine généralement en mars, mais est décalée à avril-mai en altitude et observée jusqu’en juillet ; des têtards peuvent encore y être observés jusqu’en octobre. En altitude, les têtards ont parfois besoin de 2 ou 3 années pour achever leur métamorphose du fait de la courte saison d’activité. En contrepartie, la longévité de 5 ou 6 ans en plaine peut atteindre 15 ans à 2 300m.

Insectes

L’essentiel de la zone d’étude est constituée d’une prairie fleurie et est riche en insectes, notamment les hyménoptères polinisateurs comme les abeilles très bien représentées, secondairement le bourdon terrestre et, également les papillons, les coléoptères, et les orthoptères (sauterelles). Aucune libellule n’a pu être observée. Les papillons de jour observés ont été inventoriés (cf. Tableau 9). Six espèces sont identifiées. Aucune ne bénéficie de protection réglementaire et il s’agit d’espèces communes au moins en région Rhône-Alpes. Elles sont généralement caractéristiques des milieux ouverts du type prairies observés à cette altitude. Le cuivré écarlate est l’espèce la plus spectaculaire observée, avec ses ailes oranges vif. L’espèce est inféodée aux prairies et clairières mésophiles et humides jusqu’à 1 800 m d’altitude. Elle est commune dans la moitié est de la France et les Pyrénées. Elle est inscrite sur des listes d’alerte dans différentes régions française mais pas en Rhône-Alpes.

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Tableau 9 : Liste des papillons de jour identifiés sur la zone d’étude des Evettes à

Flumet (H2O Environnement, 15/06/18) Protection / N° Nom d'espèce Nom commun Liste rouge 1 Aglais urticae Petite tortue - 2 Cupido osiris Azuré de la chevrette - 3 Leptidea sinapis Piéride de la moutarde ou du lotier - 4 Lycaena hippothoe Cuivré écarlate - 5 Polyommatus eros Azuré d'Eros ou de l'oxytropide - 6 Vanessa cardui Belle-Dame, Vanesse des chardons -

Mammifères

Lors de la prospection du 15 juin 2018, aucun mammifère n’a pu être observé sur la zone d’étude, en l’absence de prospections spécifiques, en particulier tôt le matin et le soir. Les témoignages de deux riverains connaissant bien le secteur ont été recueillis le 6 décembre 2019. Ils font état de la présence locale de cerfs en particulier sur les boisements à l’est de la zone de projet en rive droite du torrent du Goléron, essentiellement en hiver (notamment 2 individus observés le 5 décembre sur cette zone). Les cerfs descendent se nourrir sur les zones basses moins enneigées en hiver. La présence de chevreuils, sangliers, renards et blaireaux est également avérée d’après ces témoignages. L’hermine est également potentiellement présente.

La prospection hivernale du 6 décembre 2019 a permis de relever différentes empreintes de passage sur la neige. Bien que les identifications soient incertaines du fait de l’état de la neige (cf. § méthodologie), elles signalent quelques points de passages privilégiés pour la grande et moyenne faune (cf. figure) : - Une zone d’activité de déplacements apparait à l’est du boisement entourant le Goléron, donc à l’est du projet, qui confirme les témoignages. La coulée boisée descendant la pente le long du Goléron jusqu’à l’Arly est très probablement un axe de déplacement privilégié, et la zone boisée qui s’élargit à l’Est des Evettes une zone de stationnement et d’abri en particulier en hiver. - Plusieurs traces indiquent des transits entre le boisement à l’est longeant le torrent du Goléron, et le petit boisement central, par le milieu de la pente traversant l’amont de la zone humide. La faune semble notamment emprunter le chemin qui traverse le boisement est et le torrent du Goléron. - Des incursions dans la zone ouverte à l’ouest du boisement central, donc dans l’aire du projet, sont également relevées.

Accessoirement, des empreintes de passage d’un chat ont été relevées sur le chemin en bas de pente venant des Evettes.

La présence du ruisseau du Goléron, de ses boisements de berges et les effets de lisière en interface avec la prairie constituent toutefois un axe de passage potentiel pour la faune vers l’Arly et le versant opposé. La présence à l’aval du petit complexe sportif et touristique existant peut représenter néanmoins un obstacle.

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Figure 4 : Localisation des écoulements et éléments notables sur la zone d’étude des Evettes à Flumet (sur extrait Géoportail – Orthophoto 2016)

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2.1.4 Sensibilités et incidences

La sensibilité du site tient

 à la présence d’une « prairie de fauche montagnarde»

Les prairies montagnardes de fauche sont remarquables pour leur forte diversité floristique, leur abondance en plantes fleuries et en conséquence leur attrait pour les pollinisateurs et plus globalement pour la faune (oiseaux, insectes). Elles ne sont pas connues pour la présence de plantes remarquables généralement absentes de la formation. Elles constituent un habitat naturel patrimonial, d’intérêt communautaire, inscrites l’annexe IV de la Directive Habitats (code Eur 6520) lorsque leur état de conservation est bon. La prairie mésophile des Evettes est hétérogène et relativement perturbée par les activités humaines. Elle n’est toutefois ni irriguée ni particulièrement fertilisée, et de ce fait elle garde une assez bonne variété floristique attractive pour les insectes. Son intérêt patrimonial, variable selon les micro-situations, reste cependant modeste compte tenu de sa proximité d’un hameau touristique et d’équipements de ski. En particulier la diversité faunistique s’avère limitée, et une des espèces d’oiseaux caractéristiques de l’habitat, le tarier des prés, n’a pas été observé mais sa présence reste potentielle. Par ailleurs, ce type de prairies montagnardes est bien répandu dans la vallée de Flumet sur les 2 versants de l’Arly et plus généralement en Aravis et en Beaufortain, souvent dans un meilleur état. Cette large répartition modère la sensibilité de la prairie des Evettes soumises aux influences des remaniements et des anthropisations environnants.

 à la grande proximité de la zone humide du Mariage

Même si ses habitats naturels sont relativement dégradés, la zone humide du Mariage située à très grande proximité du site constitue un enjeu majeur, notamment sur le plan hydrologique. Une forte vigilance devra être portée pour éviter toute atteinte, lors des travaux. Ce secteur compte des buissons épineux dans une zone ouverte qui permet la présence de la pie grièche écorcheur, espèce patrimoniale d’intérêt communautaire probablement nicheuse.

 à la présence des micro-stations et des écoulements humides

Les veines humides constituent les habitats remarquables du site, comme facteur de diversité et pour leur fonction hydrologique, même si elles sont de taille réduite au sein de la prairie mésophile, ou correspondent à des milieux remaniés auxquels les suintements ou de petites résurgences du versant redonnent peu à peu un caractère hydromorphe. Les milieux humides, ordinairement considérés comme rares et/ou patrimoniaux, sont à Flumet bien présents compte tenu de la structure géomorphologique des versants riches en poches d’eau et en sources. Au-delà des zones humides inventoriées par le CEN, de très nombreuses micro-stations humides de quelques dizaines ou centaines de m2 émaillent le territoire. Historiquement beaucoup de zones humides ont été drainées pour l’usage agricole, un certain nombre de celles que l’on rencontre aujourd’hui proviennent d’ailleurs

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probablement d’anciens drains agricoles dont l’entretien a été abandonné et qui ne sont plus fonctionnels. A noter que l’écoulement principal qui travers la prairie amont/aval à l’est à l’est du site, initialement dans le projet, est désormais évité et doit le rester. Il serait préférable d’éviter le fond du talweg sud-est au centre de l’aire d’étude qui longe le bois traversé par un écoulement permanent (identifié en Figure 4). Les zones humides du talus surmontant le chemin sont caractéristiques en termes d’espèces mais le remaniement récent et l’origine artificielle les rendent peu sensibles à ce stade de la recolonisation.

 à la présence de tâches de renouée du Japon

La présence de cette plante invasive constitue une menace dans le cadre d’aménagement dans le secteur. Elle risque d’être disséminée de manière importante lors des travaux si les mesures adaptées ne sont pas prises précocement pour cerner les stations et les traiter dès le démarrage des interventions sur le site.

 Au transit de la faune

La faune en général et en particulier les mammifères de moyenne et grande taille traversent ponctuellement la zone. Les principaux axes de déplacement identifiés ne sont cependant pas localisés dans l’emprise même du projet, mais plus en amont au sud, et à l’est le long du Goléron et de son boisement riverain.

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2.1.5 Analyse paysagère Source : analyse paysagère dans le cadre de la révision générale du PLU.

La commune de Flumet est située entre le massif des Aravis à l’Ouest et le massif du Beaufortain à l’Est. Deux vallées parcourent la commune : la vallée de l’Arly, orientée Est- Ouest et la vallée d’un de ses affluents : l’Arrondine, orientée Nord-Sud. La majeure partie de la commune est localisée dans la vallée de l’Arly, la plus importante des deux avec les deux expositions adret et ubac. Elle est délimitée au Nord-Ouest par les crêtes du Gateau et au Sud par les sommets du Mont Reguet et le Roc des Evettes. La commune s’étage de 854 m à 1930 m d’altitude et est dominée par la tête du Torraz (1930 m).

Photo 2 : Vue de la commune depuis Saint-Nicolas-la-Chapelle

2.1.5.1 Les unités paysagères Les unités paysagères sont des espaces singuliers résultant des interactions entre les activités humaines anciennes et récentes et le milieu naturel. Le territoire communal de Flumet peut être découpé en 5 unités paysagères localisées sur la carte ci-dessous. Il s’agit :  du versant occupé par le domaine skiable, à l’ubac  du cœur urbain de la commune, avec le centre-bourg de Flumet  des balcons de l’adret semi-urbanisés  des gorges et du fond de vallée faiblement urbanisé  des versant naturels faiblement anthropisés.

Le secteur des Evettes appartenant à l’unité « versant occupé par le domaine skiable », seul celui-ci est décrit en détail.

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Figure 5 : Carte de répartition des unités paysagères

Le versant occupé par le domaine skiable Le versant ubac situé au Sud-Est de la commune forme une unité paysagère nommée : « le versant occupé par le domaine skiable ». La pratique des sports de glisse en hiver a fortement modelé cet espace. Du fait de son exposition et de sa forte pente, ce versant est assez boisé et l’urbanisation y est peu présente. Quelques constructions y sont dispersées avec une bande plus dense en partie basse. Une zone plus restreinte au niveau des remontées mécaniques est occupée par d’importantes résidences touristiques liées aux activités hivernales : la station des Evettes. De nombreuses ouvertures sont tout de même présentes, dues aux activités agricoles et au tracé des pistes du domaine skiable. On observe sur cet espace des lignes qui descendent du versant. Elles sont dues aux pistes de ski mais aussi à la végétation qui longe les cours d’eau : les ripisylves. D’autres infrastructures ponctuent cet espace comme les remontées mécaniques.

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Photo 3 : Versant ubac de la vallée de l'Arly vue depuis le versant du Gateau, en face

2.1.5.2 Le site des Evettes depuis le versant adret Ce groupement bâti se compose aujourd’hui d’une huitaine de constructions représentant l’essentiel des lits touristiques marchands de la station (exception, la ferme du Zécon, à usage de restaurant sur les pistes). Le site sur lequel porte le projet correspond au « versant » d’un petit thalweg à l’ouest (droite sur la photo) du boisement et au replat situé en pied du boisement et de zone humide. La perception depuis le versant adret est forte, vu l’important vis-à-vis. L’on constate cependant que le secteur est demeure en partie masqué par les boisements situés en aval.

Photo 4 : Les Evettes depuis le versant adret

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2.1.5.3 Le site des Evettes Les hébergements touristiques sont prévus dans la continuité amont du restaurant La Ferme de Zécon implanté légèrement en retrait du départ des remontées mécaniques.

Figure 6 : Localisation des vues paysagères

N

Depuis l’aval, le secteur ouest est très visible vu l’ouverture paysagère. Par contre, la partie est reste en grande partie masquée par le rideau d’arbres situé en aval du chemin agricole et le bosquet amont.

Photo 5 : Vue 1 – site d’implantation depuis l’aval du restaurant La Ferme de Zécon

Un talus assez prononcé borde un chemin agricole et s’adoucit en direction du sud (amont). L’ensemble du site est assez mouvementé. Un boisement occupe une place

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centrale sur cette partie de versant ; il est bordé, à l’est (à gauche sur la photo), par une zone humide et à l’ouest (à droite) par un creux qui n’est pas répertorié comme zone humide mais correspond à une zone de pâture et fauche utilisée pour l’agriculture.

Photo 6 : Vue 2 – vue d’ensemble depuis le rond-point projeté

Photo 7 : Vue 3 – perception hivernale

La partie ouest est très ouverte : malgré les mouvements de terrain, les hébergements collectifs des Evettes et une bonne partie du versant adret dominé par le Gâteau sont visibles depuis le site. En hiver, les pistes de ski passent quasiment en bordure du bois et un canon à neige est implanté non loin d’une future construction. Le passage du télésiège marque également le paysage.

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Photo 8 : Vue 4 – depuis l’amont

Depuis le chemin d’accès, la partie est demeure un peu moins visible, étant donné la présence d’un boisement sur la partie aval et la forme en courbe du terrain. Elle se dévoile une fois un peu plus haut sur le chemin agricole, aux environs de l’actuelle cabane de l’ESF, vers le tapis pour les enfants. Il s’agit d’un emplacement d’apparence quasiment circulaire et à la pente moins prononcée situé au pied d’un versant en bordure duquel se trouve la zone humide.

Photo 9 : Vue 5 – partie est depuis l’aval

Si le site reste discret dans le paysage immédiat, la vue depuis celui-ci s’ouvre sur le grand paysage, en direction du versant du Treu et des Avenières, sur Saint-Nicolas-la-Chapelle, et sur les Aravis en arrière-plan (Mont Charvin et Mandallaz). L’urbanisation du secteur ouest sera également bien visible depuis cet emplacement.

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Photo 10 : Vue 6 – Un paysage ouvert sur les Aravis au loin

En conclusion

La sensibilité paysagère du site est particulièrement importante dans le grand paysage, vu la grande visibilité depuis le versant adret. La pente importante et la configuration particulière du site, avec notamment la présence d’un petit thalweg, principalement sur le secteur ouest, nécessitera d’adapter les constructions pour limiter les mouvements de terrain et ainsi l’impact paysager et améliorer la perception globale du projet.

2.2 QUALITE DES SOLS ET SOUS-SOLS

Huit sites « industriels » avec des sites ou sols potentiellement pollués sont recensés sur la commune de Flumet. Aucun ne se situe à proximité des Evettes.

En conclusion

Il n’y a aucun enjeu concernant la pollution existante des sols.

2.3 PRISE EN COMPTE DES RISQUES

La commune dispose d’un PIZ (Plan d’Indexation en Z) mis à jour en juillet 2019 par le bureau d’études Alp’Géorisques. D’après cette étude, le site des Evettes est soumis à un aléa de glissement de terrain sur la totalité de son périmètre, mais avec une intensité variant de faible à forte. Dans les secteurs à risque faible (jaune) et moyen (orange), la construction est possible sous réserve de la mise en place de recommandations et prescriptions ; dans le périmètre à risque fort, les constructions nouvelles sont interdites.

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Carte 14 : Extrait du PIZ de 2019

La commune est en zone de sismicité 4, c’est-à-dire moyenne.

En conclusion

Le projet devra prendre en compte les conclusions de l’étude des risques naturels et les risques sismiques.

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3 JUSTIFICATION DES ADAPTATIONS APPORTEES AU PLU

3.1 EVOLUTION DU PROJET : JUSTIFICATION DES CHOIX RETENUS AU REGARD DES SOLUTIONS DE SUBSTITUTION RAISONNABLES

3.1.1 Justification du choix du site La nature du programme (hébergements touristiques) et les éléments prévus au SCOT imposent que le projet soit implanté sur le front de neige. Si le téléski des Seigneurs est plus près du centre-bourg de Flumet, le secteur des Evettes constitue le véritable front de neige de la station, au départ de plusieurs remontées. Par rapport aux éléments figurant dans le SCOT, ce site est préféré à La Frassette et au Mât, dans la mesure où il se situe directement sur le front de neige. Il s’agit également de conforter cette « station –satellite » afin de lui donner une dimension permettant la viabilité de commerces et services de proximité, au moins en saison. Par ailleurs, La Frassette n’est pas desservie par les réseaux d’assainissement et d’eau potable à proximité immédiate.

A proximité du front de neige des Evettes, deux sites auraient pu être envisagés, sur les secteurs ci-dessous :

Non retenu, car Non retenu, car  Non prévu au SCOT  Non prévu au SCOT  Risques forts (inconstructible)  Risques plus importants (moyen  Accès domaine skiable moins au lieu de faibles) aisé.  Eloignement du front de neige Même si :  déplacements quotidiens  Enjeu agricole faible  Enjeu agricole fort en partie  Enjeu paysager moindre Même si :  Enjeu paysager moindre

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L’enjeu des risques naturels est très important sur la commune et le site le plus à l’est est caractérisé par un risque fort de glissement de terrain (construction impossible) et le secteur ouest par un risque moyen de glissement de terrain (constructible avec prescriptions). Le secteur choisi est à risque faible et moyen sur une proportion plus réduite. La situation en aval de la voie d’accès au domaine skiable conduirait à des déplacements quotidiens en direction du front de neige plus longs et compliqués à gérer. Les enjeux agricoles sont plus forts sur la partie ouest que sur l’est des sites potentiels. L’enjeu paysager des deux autres sites d’implantation potentielle est moindre étant donné les nombreux boisements existants à l’aval, qui auraient pu masquer en partie le projet. Enfin, le secteur ouest n’est pas prévu au SCOT.

Photo 11 : Localisation des secteurs potentiels depuis le versant adret

Ce projet s’inscrit également dans celui plus large de la restructuration du front de neige.

3.1.2 Evolution du périmètre du projet

Option n°1 – créer les hébergements de long du chemin, au sud-est En rose : périmètre envisagé. En jaune : périmètre retenu.

Ce site aurait été plus éloigné de la zone humide. Il aurait permis de réutiliser l’emplacement de la Ferme de Zécon, déjà anthropisé, (qui sera finalement remis en état pour l’agriculture) et eu une incidence moindre sur les terres agricoles (présence de talus et moins de prés de fauche). Cependant, cette option aurait fortement contraint les possibilités de réorganisation du front de neige (départ des remontées mécaniques, des cours débutants, retours des pistes,…). Elle a donc été abandonnée.

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Figure 7 : Première option envisagée par la Commune

N

Option n°2 – créer les hébergements en retrait du front de neige, plus à l’est

Ce périmètre (en rouge) présente l’intérêt pour la commune de moins impacter le front de neige en laissant le site disponible pour les aménagements liés au domaine skiable : repositionnement des départs des remontées mécaniques, de l’espace pour skieurs débutants, pistes de retour des skieurs… L’essentiel des lits aurait été localisé sur la partie est, plutôt éloignée du front de neige, avec un accès aux pistes moins direct. Après recherche d’un aménageur potentiel, le périmètre s’est révélé trop petit pour construire 850 à 1000 lits touristiques marchands. Une extension vers le sud (amont) a donc été envisagée, pour arriver au périmètre jaune finalement retenu. Le seuil des 850 à 1000 lits a été retenu pour être économiquement rentable et parvenir à la création finale d’une véritable « station – satellite », permettant à terme à des commerces et services de proximité de pouvoir s’installer. Il est aussi nécessaire pour atteindre un certain volume de forfaits vendus permettant le financement des nouvelles remontées mécaniques prévues (remplacement du télésiège 2 places pinces fixes par un équipement plus performant). L’extension de la zone vers le sud, le long du bois (en amont) facilite l’accès ski aux pieds des vacanciers, sans contraindre trop le fonctionnement du domaine skiable.

Le périmètre a dû être réduit sur la partie nord-est en raison des risques naturels forts de glissement de terrain. Il tient compte de la zone humide et de son espace de fonctionnalité. Une reconnaissance de terrain a permis de vérifier que le périmètre défini par le Conservatoire des Espaces Naturels de la Savoie correspond à la réalité.

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Figure 8 : Périmètre réduit envisagé (en rouge) et retenu (en jaune)

N

3.2 CARACTERISTIQUES DU PROJET

3.2.1 Description du projet d’hébergements touristiques

Le secteur des Evettes s’est fortement urbanisé ces dix dernières années. Plusieurs immeubles y ont été construits pour développer l’offre d’hébergement de la commune, à proximité directe du front de neige. Quelques commerces et services en lien avec l’activité du domaine skiable se sont également été installés. Un bâtiment d’accueil est prévu ; il comprendra notamment un restaurant, des appartements pour saisonniers et / ou de fonction, une garderie, des locaux pour les remontées mécaniques et l’ESF, une salle hors sac, des sanitaires,…

La commune travaille également sur la réorganisation du front de neige, et notamment :  le remplacement du télésiège actuel 2 places non débrayables par un téléporté plus performant, tout en déplaçant sa gare de départ  l’installation d’un téléski accessible aux skieurs de tout niveau, à la place des deux téléskis existants  le déplacement de l’espace dédié aux débutants et aux enfants,  la démolition du restaurant La Ferme du Zécon pour laisser place au nouveau télésiège  …

Ces évolutions concourront à améliorer le site des Evettes, particulièrement dans son fonctionnement. Cependant, pour financier l’ensemble de ces aménagements, la

58 Commune de FLUMET Plan Local d’Urbanisme Révision allégée n°2

fréquentation du domaine skiable doit être maintenue, voire augmentée. La construction de nouveaux lits touristiques est donc nécessaire. Ce projet s’inscrit dans celui, plus vaste, de la restructuration du front de neige.

3.2.1.1 Caractéristiques « économiques » du projet

Le projet consiste en la réalisation de 850 à 1 000 lits touristiques, répartis de la façon suivante :  600 à 700 lits en résidence gérée  250 à 300 lits en chalets en accession à la propriété avec mandat de gestion.

Les résidences gérées correspondent à de la vente à la découpe, avec une prise à bail. Elles sont gérées comme un hôtel et proposent le même type de prestations : réception, petit déjeuner, ménage et linge. Chaque logement dispose d’une kitchenette. Contrairement à la résidence de tourisme, le propriétaire n’a pas la possibilité d’occuper son bien. La durée du bail est, conformément à la loi montagne, de 20 ans.

Les chalets en accession à la propriété avec mandat de gestion seront également gérés et mis en location par un gestionnaire, avec les mêmes prestations de services que les résidences gérées. Cependant, le propriétaire peut occuper son bien quelques semaines par an. La durée du bail sera de 9 à 18 ans au minimum.

Ces caractéristiques permettent d’assurer un caractère marchand à ces lits sur le long terme.

Le concepteur du projet prévoit un taux d’occupation proche de 95% pendant les périodes de vacances scolaires françaises, puis d’environ 70% lors des vacances des étrangers pour l’hiver et la période estivale du 15 juillet au 15 août.

3.2.1.2 Caractéristiques techniques du projet

L’accès à ce site touristique se fait par le nord-ouest, par une voie en impasse, de largeur suffisante pour répondre aux exigences de la sécurité et du déneigement. Il emprunte un chemin existant, limitant de fait les terrassements et donc les incidences paysagères.

Un premier ensemble de trois à cinq bâtiments reliés les uns aux autres est prévu sur la partie ouest. Il s’agira des 600 à 700 lits en résidences gérée. Les constructions, d’environ 8 niveaux, seront échelonnées dans la pente. La partie est recevra deux bâtiments d’environ 250 à 300 lits au total, correspondant aux chalets en accession à la propriété avec mandat de gestion. La hauteur importante des constructions, de 25 m au maximum, permet de limiter l’étalement urbain et les contraintes sur le fonctionnement du front de neige et du domaine skiable plus globalement (ex. sur l’implantation des remontées mécaniques). Un travail important sera mené sur l’implantation des constructions par rapport aux courbes de niveau, afin de respecter la topographie du site et assurer une insertion douce du projet dans le paysage.

59 Commune de FLUMET Plan Local d’Urbanisme Révision allégée n°2

L’aspect des constructions rappellera celui du bâti traditionnel avec des constructions d’emprise au sol plutôt imposante et de hauteur modérée. Les matériaux, bien que contemporains, s’inscriront dans la continuité du bâti traditionnel.

Des stationnements suffisants au regard de l’opération devront être prévus. Le règlement demande une place pour quatre lits, avec une grande majorité couverte. Il s’agit de répondre aux besoins de l’opération, tout en limitant les incidences sur le paysage et les surfaces imperméabilisées.

Des équipements liés au bien-être sont prévus (piscine, sauna, hammam, fitness), afin de répondre aux attentes d’une clientèle toujours plus demandeuse de prestations dans le domaine. En complément, des commerces de détail, activités de services, voire un restaurant, pourront être prévus.

Figure 9 : Implantation projetée des constructions, à titre indicatif

Source : busquet architectes. Document donné à titre indicatif, pouvant évoluer.

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Figure 10 : Insertion possible du projet

Source : busquet architectes. Document donné à titre indicatif, pouvant évoluer.

Source : busquet architectes. Document donné à titre indicatif, pouvant évoluer.

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3.2.2 Projet d’aménagement du front de neige Comme indiqué, le projet d’hébergements touristiques s’inscrit dans le périmètre plus large du réaménagement du front de neige, comportant, en prévisionnel :  Le remplacement du télésiège des Evettes deux places par un appareil plus performant  La création d’un espace débutant adéquat et répondant aux besoins de cette typologie de skieurs  La rationalisation de la circulation des pistes.

Figure 11 : Exemple d’aménagement possible

A noter que plusieurs configurations sont à l’étude et que l’illustration du projet présenté ci-dessus peut encore évoluer.

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4 AJUSTEMENTS APPORTES AU PLU

4.1 AJUSTEMENTS APPORTES AU ZONAGE Une zone AUt (A Urbaniser à vocation touristique) est créée à l’est et au sud-est de l’ensemble des Evettes. D’une surface de 12 685 m², le périmètre s’appuie, en grande partie, sur l’espace de fonctionnalité de la zone humide, tout en évitant la zone humide proprement dite et sur les autres faces sur les nécessités du projet. En évitant d’aller trop vers l’ouest, il permet de conserver le bon fonctionnement du domaine skiable. Par ailleurs, l’évolution du zonage tient compte de la mise à jour du PIZ réalisée en juillet 2019 et traitant des risques naturels.

Zonage actuel En bleu : zones humides En bleu clair : espace de fonctionnalité des zones humides

Zonage proposé

AS

AS

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4.2 AJUSTEMENTS APPORTES AU REGLEMENT

Pour permettre la réalisation du projet d’hébergements touristiques aux Evettes, la rédaction d’un règlement particulier à la zone AUt est nécessaire.

Règlement proposé pour cette zone AUt

Voir document joint en fin de notice.

4.3 CREATION D’UNE OAP

S’agissant d’un secteur classé en zone AU, la rédaction d’une orientation d’aménagement et de programmation est nécessaire.

Voir document joint en fin de notice.

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5 EVALUATION ENVIRONNEMENTALE

5.1 ARTICULATION AVEC LES DOCUMENTS SUPRA-COMMUNAUX

La Commune de Flumet n’est pas couverte par des zones Natura 2000. Cependant, la présente évolution, vu son objet (ouverture à l’urbanisation de 1,27 ha pour 850 à 1 000 lits en hébergements touristiques) et les enjeux environnementaux (proximité d’une zone humide, notamment), fait l’objet d’une évaluation environnementale, selon les modalités prévues à l’article R.151-3 du code de l’urbanisme. En référence à cet article, le rapport est proportionné à l’importance du PLU, aux effets de sa mise en œuvre, ainsi qu’aux enjeux environnementaux de la zone considérée. L’évaluation environnementale traite plus particulièrement des incidences de l’évolution du PLU sur le secteur des Evettes.

Documents avec lesquels le PLU doit être compatible – article L.131- Commune 4 du code de l’urbanisme concernée

Oui, approuvé 1° Les schémas de cohérence territoriale prévus à l'article L. 141-1 ; en 2012

2° Les schémas de mise en valeur de la mer prévus à l'article 57 de la Non loi n° 83-8 du 7 janvier 1983 ;

3° Les plans de déplacements urbains prévus à l'article L. 1214-1 du Non code des transports ;

4° Les programmes locaux de l'habitat prévus à l'article L. 302-1 du Non code de la construction et de l'habitation ;

5° Les dispositions particulières aux zones de bruit des aérodromes Non conformément à l'article L. 112-4.

Documents que le PLU doit prendre en compte – article L.131-5 du code de l’urbanisme

Les plans locaux d'urbanisme et les documents en tenant lieu prennent en compte le plan climat-air-énergie territorial prévu à l'article L. 229- Oui 26 du code de l'environnement et les schémas départementaux d'accès à la ressource forestière. Non

En l’absence de SCOT approuvé – article L131-7 du code de l’urbanisme En l'absence de schéma de cohérence territoriale, les plans locaux d'urbanisme, les documents en tenant lieu et les cartes communales sont compatibles, s'il y a lieu, avec les documents énumérés aux 1° à 10° de l'article L. 131-1 et prennent en compte les documents énumérés à l'article L. 131-2.

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Le SCOT ayant été approuvé en 2012, il ne reprend pas la compatibilité avec les documents supra-communaux. Par conséquent, la compatibilité du PLU avec les éléments ci-après est analysée.

Document avec lesquels le SCOT / PLU doit être compatible – L.131-1 du code de l’urbanisme

1° Les dispositions particulières au littoral et aux zones de montagne Oui, prévues aux chapitres I et II du titre II ou les modalités d'application de dispositions de ces dispositions particulières lorsqu'elles ont été précisées pour le la loi territoire concerné par une directive territoriale d'aménagement montagne prévue par l'article L. 172-1 ;

Oui : approuvé 2° Les règles générales du fascicule du schéma régional lors de la d'aménagement, de développement durable et d'égalité des territoires séance du 19 (SRADDET) prévu à l'article L. 4251-3 du code général des collectivités et 20 territoriales pour celles de leurs dispositions auxquelles ces règles sont décembre opposables ; 2019.

3° Le schéma directeur de la région d'Ile-de-France prévu à l'article L. Non 123-1 ;

4° Les schémas d'aménagement régional de la Guadeloupe, la Guyane, la Martinique, Mayotte et La Réunion prévus à l'article L. 4433-7 du Non code général des collectivités territoriales ;

5° Le plan d'aménagement et de développement durable de Corse prévu à l'article L. 4424-9 du code général des collectivités Non territoriales ;

6° Les chartes des parcs naturels régionaux prévues à l'article L. 333-1 Non du code de l'environnement ;

7° Les chartes des parcs nationaux prévues à l'article L. 331-3 du code Non de l'environnement ;

8° Les orientations fondamentales d'une gestion équilibrée de la ressource en eau et les objectifs de qualité et de quantité des eaux Oui définis par les schémas directeurs d'aménagement et de gestion des eaux prévus à l'article L. 212-1 du code de l'environnement ;

9° Les objectifs de protection définis par les schémas d'aménagement et de gestion des eaux prévus à l'article L. 212-3 du code de Non l'environnement ;

10° Les objectifs de gestion des risques d'inondation définis par les plans de gestion des risques d'inondation pris en application de l'article L. 566-7 du code de l'environnement, ainsi qu'avec les orientations Non fondamentales et les dispositions de ces plans définies en application des 1° et 3° du même article L. 566-7 ;

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Documents que le SCOT / PLU doit prendre en compte – article L131-

2 du code de l’urbanisme

Oui : approuvé lors de la 1° Les objectifs du schéma régional d'aménagement, de développement séance du 19 durable et d'égalité des territoires (SRADDET) prévu à l'article L. 4251-3 et 20 du code général des collectivités territoriales ; décembre 2019.

2° Les schémas régionaux de cohérence écologique prévus à l'article L. Oui 371-3 du code de l'environnement ;

3° Les schémas régionaux de développement de l'aquaculture marine Non prévus à l'article L. 923-1-1 du code rural et de la pêche maritime ;

4° Les programmes d'équipement de l'Etat, des collectivités Non territoriales et des établissements et services publics ;

5° Les schémas régionaux des carrières prévus à l'article L. 515-3 du Non code de l'environnement ;

6° Les schémas départementaux d'accès à la ressource forestière. Non

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5.1.1 Les documents avec lesquels le PLU doit être compatible 5.1.1.1 Le projet de Schéma de Cohérence Territoriale Le Schéma de Cohérence Territoriale a été approuvé le 09 mai 2012. Les principales orientations définies par le SCOT et concernant directement Flumet sont les suivantes.

Orientation environnement et paysage La carte ci-dessous, extraite du DOG, identifie les principaux éléments de la trame verte et bleue et les continuités paysagères à conserver. Flumet est concerné par un corridor écologique sur la partie de son territoire en limite avec Praz-sur-Arly.

Source : SCOT.

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Les espaces agricoles à préserver L’annexe cartographique du DOG localise les espaces agricoles à préserver. Sur Flumet, quasiment tous les espaces agricoles ouverts sont à préserver, ainsi que l’on peut le voir sur la carte ci-dessous.

Carte 15 : Espaces agricoles à préserver

Source : SCOT.

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Orientations pour favoriser le renouvellement urbain, la densification et pour maîtriser les extensions urbaines

Le Schéma de Cohérence Territoriale prévoit un volume maximal d’extension d’urbanisation de 3,13 ha (hors hébergements touristiques) à partir de 2012. De plus le SCOT préconise également une production de 25 logements/ha, Flumet se trouvant dans la catégorie « communes pôles relais de montagne ».

Le SCOT établit qu’au minimum 58% du nombre de logements nouveaux est à produire en densification sur l’ensemble des communes de l’ancienne Com’Arly.

Les orientations d’aménagement et de programmation sont imposées par le SCOT dans les cas suivants :  pour toute zone de plus d’un hectare, destinée à de l’habitat, qu'elle se situe en densification ou en extension,  pour les zones de moins d’un hectare, en densification ou en extension qui, par leurs surfaces (à relativiser selon la taille de la commune et du tissu urbain existant à proximité…), ou leurs positionnements géographiques, sont jugées significatives et stratégiques par la commune.

Orientations en termes de politiques publiques d’aménagement Le SCOT prévoit une meilleure optimisation de la localisation des activités économiques. Le DOG du SCOT n’en identifie aucune sur Flumet.

Par contre, il prévoit des hébergements touristiques et la restructuration du domaine skiable, ainsi que cela est précisé dans le diagnostic territorial. Est repris ici uniquement le volet relatif aux hébergements touristiques. Le cumul du nombre de nouveaux lits en résidence de tourisme ne devra pas excéder 2 200 lits, y compis une possibilité prévue sur Saint-Nicolas-la-Chapelle.

Carte 16 : Sites potentiels d’implantation des résidences de tourisme

3 1

2

Souce : Extrait du SCOT

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Compatibilité des évolutions du PLU avec le SCOT

L’évolution du PLU est compatible avec les objectifs fixés par le SCOT en termes de préservation des coupures à l’urbanisation, des corridors écologiques et des autres espaces agricoles à préserver. Le projet se site hors corridors et espaces agricoles à préserver. Il concourt donc à la bonne prise en compte de l’environnement. Elle est sans incidences sur les orientations pour favoriser le renouvellement urbain, la densification et maîtriser les extensions urbaines, qui concernent principalement l’habitat permanent. Elle reste également sans incidences sur les orientations en matière de développement de zone économique.

Cette évolution du PLU est par contre pleinement compatible avec l’orientation de développement et aménagement touristique prévue au SCOT : elle participe même à la mise en œuvre du SCOT, étant donné qu’il s’agit de permettre un projet touristique sur un site prévu au SCOT.

5.1.1.2 La loi montagne

Rappel des principes de la loi montagne

Il s’agit des principes :  d’urbanisation en continuité des villages, hameaux, groupes de constructions,…  de préservation des espaces, paysages et milieux caractéristiques du patrimoine naturel et culturel montagnard,  et de la gestion du développement touristique et des unités touristiques nouvelles.

La commune de Flumet est concernée par l’ensemble des principes de la loi montagne.

Compatibilité des évolutions du PLU avec les dispositions de la loi montagne

Le projet se situe dans la continuité des constructions implantées sur le front de neige des Evettes : résidences de tourisme, futur bâtiment d’accueil et départ des remontées mécaniques. Le projet est défini dans l’objectif de réduire les incidences sur les espaces, paysages et milieux caractéristiques du patrimoine naturel et culturel montagnard : le périmètre retenu est celui strictement à la réalisation de l’opération, des mesures d’insertion paysagère sont prévues grâce à une architecture soignée, compatible avec les constructions existantes sur le site. La zone humide est préservée de tout aménagement. Le SCOT prévoit ce projet ; l’autorisation UTN (Unité Touristique Nouvelle) est donc « acquise ». La surface de plancher de l’opération n’est donc pas limitée.

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5.1.1.3 Le Schéma Régional d’Aménagement, de Développement Durable et d’Egalité des Territoires (SRADDET) Règles générales du fascicule

Contenu des règles générales du fascicule

Le SRADDET a été approuvé par la Région lors de la séance du 19 et 20 décembre 2019.

Les règles définies par le fascicule sont au nombre de 41 ; elles portent sur les thématiques suivantes :

1. Aménagement du territoire et de la montagne 2. Infrastructures de transport, d’intermodalité et de développement des transports 3. Climat, air, énergie 4. Protection et restauration de la biodiversité 5. Prévention et gestion des déchets

Le premier point porte essentiellement sur la gestion du foncier, avec les règles de gestion économe et une approche intégrée de la ressource foncière, la densification et l’optimisation du foncier économique existant, la préservation du foncier agricole, notamment.

Le deuxième point porte sur les bassins de mobilité, l’information multimodale, le Réseau Routier d’Intérêt Régional, les pôles d’échanges,…

Le troisième point traite notamment de la performance énergétique des bâtiments neufs, la rénovation énergétique de l’existant, le développement des réseaux énergétiques, la production d’énergie renouvelable dans les ZAE, la diminution des émissions de gaz à effet de serre et autres polluants dans l’atmosphère,…

Le point quatre concerne la préservation des continuités et corridors écologiques, de la trame verte et bleu, des milieux agricoles et forestiers supports de biodiversité, de la biodiversité ordinaire et de l’amélioration de la perméabilité écologique des réseaux de transport. Il est fortement lié au Schéma Régional de Cohérence Ecologique.

Le point cinq relatif aux déchets demande de respecter la hiérarchie des modes de traitement des déchets.

Toutes ces règles sont ensuite déclinées dans le rapport d’objectif explicité plus loin et que le PLU doit prendre en compte en l’absence de SCOT. A noter que le SCOT datant de 2012 est antérieur au SRADDET et ne le prend pas en compte. Par conséquent, la compatibilité du projet d’évolution du PLU avec le projet de SRADDET est évaluée.

Compatibilité des évolutions du PLU avec le fascicule du SRADDET

Le projet d’évolution du PLU reste compatible avec les règles générales du fascicule du SRADDET étant donné le caractère global de celles-ci et la modestie du projet envisagé.

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5.1.1.4 Le Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux

Les orientations du SDAGE

Le SDAGE Rhône-Méditerranée est un document de planification pour l’eau et les milieux aquatiques du bassin. Il définit, dans le cadre du respect des obligations définies par la directive cadre européenne sur l’eau, une politique afin de stopper la détérioration et retrouver un état satisfaisant des eaux du territoire. Il fixe, pour 6 ans, de grandes priorités de gestion équilibrée de la ressource en eau, appelées "orientations fondamentales", mises en œuvre dans un programme de mesures concrètes territorialisées pour atteindre le bon état des eaux. La révision du schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux (SDAGE) Rhône- Méditerranée pour la période 2016-2021 a été approuvée le 3 décembre 2015. Les orientations fondamentales fixées par le SDAGE sont les suivantes :

1. S’adapter aux effets du changement climatique 2. Privilégier la prévention et les interventions à la source pour plus d’efficacité 3. Concrétiser la mise en œuvre du principe de non dégradation des milieux aquatiques 4. Prendre en compte les enjeux économiques et sociaux des politiques de l’eau et assurer une gestion durable des services publics d’eau et d’assainissement 5. Renforcer la gestion de l’eau par bassin versant et assurer la cohérence entre aménagement du territoire et gestion de l’eau 6. Lutter contre les pollutions, en mettant la priorité sur les pollutions par les substances dangereuses et la protection de la santé o Poursuivre les efforts de lutte contre les pollutions d’origine domestique et industrielle o Lutter contre l’eutrophisation des milieux aquatiques o Lutter contre les pollutions par les substances dangereuses o Lutter contre la pollution par les pesticides par des changements conséquents dans les pratiques actuelles o Evaluer, prévenir et maîtriser les risques pour la santé humaine 7. Préserver et restaurer le fonctionnement naturel des milieux aquatiques et des zones humides o Agir sur la morphologie et le décloisonnement pour préserver et restaurer les milieux aquatiques o Préserver, restaurer et gérer les zones humides o Intégrer la gestion des espèces de la faune et de la flore dans les politiques de gestion de l’eau 8. Atteindre l’équilibre quantitatif en améliorant le partage de la ressource en eau et en anticipant l’avenir 9. Augmenter la sécurité des populations exposées aux inondations en tenant compte du fonctionnement naturel des milieux aquatiques

Les PLU doivent être compatibles avec les orientations fondamentales d'une gestion équilibrée de la ressource en eau et les objectifs de qualité et de quantité des eaux tels qu’ils sont définis par le SDAGE.

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Compatibilité des évolutions du PLU avec les dispositions du SDAGE

Le secteur des Evettes objet de la révision allégée est desservi par le réseau d’assainissement collectif raccordé à la station d’épuration intercommunale située à Saint- Nicolas-la-Chapelle et dont les capacités sont suffisantes pour traiter les effluents de l’opération. Ainsi, la préservation des milieux aquatiques par la non pollution par les eaux usées est assurée.

La ressource en eau potable est insuffisante pour assurer l’adéquation ressource – besoins du projet envisagé, malgré l’apport de 2 m3/heure de Notre-Dame-de-Bellecombe. Des études sont actuellement menées par Arlysère, sur l’ensemble du périmètre du Val d’Arly avec pour objectif de mutualiser les ressources en eau potable ; action qui a déjà commencé avec la liaison entre les réseaux de Flumet et Notre-Dame-de-Bellecombe pour compléter la ressource de Flumet.

La zone humide et son espace de fonctionnalité situés à l’amont hydraulique sont préservés.

Le raccordement à la station d’épuration permet de ne pas porter atteinte à la qualité des eaux du ruisseau du Goléron situé en aval du site de l’aménagement.

Le système de gestion des eaux pluviales permettra la restitution des eaux au bassin versant de l’Arly.

5.1.2 Les documents à prendre en compte

5.1.2.1 Le PCAET

Les orientations du PCAET

Les plans climat-air-énergie territoriaux (PCAET) sont des outils prévus par la loi de transition énergétique pour les collectivités. L’objectif est une démarche de développement durable axée sur la lutte contre les changements climatiques. La loi impose leur généralisation à la quasi-totalité du territoire national (collectivités de plus de 20 000 habitants). D’un point de vue réglementaire, un PCAET est composé d’un diagnostic, d’une stratégie territoriale, d’un plan d’actions et d’un dispositif de suivi et d’évaluation.

Les PCAET s’inscrivent dans le prolongement des plans climat-énergie territoriaux (PCET) qui avaient été rendus obligatoires par la loi Grenelle pour les collectivités de plus de 50 000 habitants. Les PCET avaient constitué une réponse aux dispositions des lois « Grenelle » 1 et 2, aux engagements pris dans le cadre du protocole de Kyoto de 1997 mais également à l’objectif adopté par l’UE en décembre 2008 des 3 X 20 % (baisse de 20 % des gaz à effet de serre (GES) à l’horizon 2020, 20 % d’énergie renouvelable, 20 % d’économie).

Le Département de la Savoie a adopté son PCET 2013-2017 le 24 juin 2013, plan engagé sur la base d’un diagnostic, le « Livre blanc climat Savoie ».

74 Commune de FLUMET Plan Local d’Urbanisme Révision allégée n°2

L’agglomération Arlysère s’est engagée dans une démarche TEPOS – Territoire à Energie Positive. Il s’agit concrètement de mettre en place une démarche de transition permettant d’atteindre l’équilibre entre la demande en énergie et la production d’énergies renouvelables locales à l’horizon 2050. Le territoire s’est engagé à :  Diviser par deux sa consommation globale d’énergie  Couvrir ses besoins par la production d’ENR

Aujourd’hui les consommations énergétiques du territoire s’élève à 2552 GWh répartie entre l’industrie pour 54%, les transports pour 15%, le résidentiel pour 21%, le tertiaire pour 9% et l’agriculture pour 1%.

Compatibilité des évolutions du PLU avec les dispositions du PCAET

Le projet de règlement suggère de couvrir une part des besoins énergétiques des constructions par des énergies renouvelables, afin d’inciter à la mise en place de bonnes pratiques dans ce domaine. Les constructions respecteront les normes thermiques en vigueur, avec une isolation complètes par l’extérieur.

5.1.2.2 Le Schéma Régional d’Aménagement, de Développement Durable et d’Egalité des Territoires (SRADDET) Objectifs du SRADDET

Le SRADDET a été approuvé par la Région lors de la séance du 19 et 20 décembre 2019.

Les objectifs du SRADDET

Le rapport d’objectifs du SRADDET détaille 4 objectifs généraux déclinés en 10 objectifs stratégiques, qui sont :

 Objectif général 1 : Construire une région qui n’oublie personne o Objectif stratégique 1 : Garantir un cadre de vie de qualité pour tous o Objectif stratégique 2 : Offrir les services correspondants aux besoins en matière de numérique, proximité, mobilité, santé, qualité de vie

 Objectif général 2 : Développer la région par l’attractivité et les spécificités de ses territoires o Objectif stratégique 3 : Promouvoir des modèles de développement locaux fondés sur les potentiels et les ressources o Objectif stratégique 4 : Faire une priorité des territoires en fragilité o Objectif stratégique 5 : Interconnecter les territoires et développer leur complémentarité

 Objectif général 3 : Inscrire le développement régional dans les dynamiques interrégionales, transfrontalières et européennes o Objectif stratégique 6 : Développer les échanges nationaux source de plus- values pour la région

75 Commune de FLUMET Plan Local d’Urbanisme Révision allégée n°2

o Objectif stratégique 7 : Valoriser les dynamiques européennes et transfrontalières et maîtriser leurs impacts sur le territoire régional

 Objectif général 4 : Innover pour réussir les transitions (transformations) et mutations o Objectif stratégique 8 : Faire de la Région un acteur des processus de transition des territoires o Objectif stratégique 9 : Préparer les territoires aux grandes mutations dans les domaines de la mobilité, de l’énergie, du climat et des usages, en tenant compte des évolutions sociodémographiques et sociétales o Objectif stratégique 10 : Développer une relation innovante avec les territoires et les acteurs locaux

La prise en compte de ces objectifs par le PLU

L’évolution proposée du PLU prend en compte ces objectifs généraux, dans la mesure où il ne s’oppose pas à leur bonne mise en œuvre. Le projet porte sur la réalisation de lits marchands sur le long terme.

5.1.2.3 Le Schéma Régional de Cohérence Ecologique – SRCE

Les orientations du SRCE

Le schéma régional de cohérence écologique (SRCE) est un document-cadre qui décline régionalement la politique publique, « la trame verte et bleue », issue des lois « Grenelle de l’environnement ». Cette politique nationale vise à éviter la fragmentation des espaces que produit l’aménagement du territoire et à préserver et restaurer les continuités écologiques.

En Rhône-Alpes, le SRCE a été élaboré conjointement par l’État et la Région en associant les collectivités, les organismes professionnels et les usagers de la nature, les associations et les organismes œuvrant pour la préservation de la biodiversité et les scientifiques. Il a été adopté par délibération du Conseil Régional en date du 19 juin 2014 et par arrêté préfectoral en date du 16 juillet 2014. Le SRCE de Rhône-Alpes a pour objectif d’identifier les réservoirs de biodiversité et les corridors écologiques qui les relient. Il comprend un plan d’actions de préservation et de remise en bon état des continuités écologiques identifiées tout en prenant en compte les enjeux d’aménagement du territoire et les activités humaines.

Les enjeux identifiés pour la région Rhône-Alpes sont :  l’étalement urbain et l’artificialisation des sols  l’impact des infrastructures sur la fragmentation et le fonctionnement de la TVB  l’accompagnement des pratiques agricoles et forestières  l’impact des activités anthropiques sur la continuité des cours d’eau et leurs espaces de mobilité  les spécificités des espaces de montagne en Rhône-Alpes  l’accompagnement du développement des énergies renouvelables  l’intégration de la biodiversité dans toutes les politiques publiques et leur gouvernance

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 le changement climatique et son impact sur la biodiversité.

Les orientations et les objectifs du SRCE sont : 1. Prendre en compte la Trame verte et bleue dans les documents d’urbanisme et dans les projets d’aménagement 2. Améliorer la transparence des infrastructures et ouvrages vis-à-vis de la Trame verte et bleue 3. Préserver et améliorer la perméabilité des espaces agricoles et forestiers 4. Accompagner la mise en œuvre du SRCE 5. Améliorer la connaissance 6. Mettre en synergie et favoriser la cohérence des politiques publiques 7. Conforter et faire émerger des territoires de projets en faveur de la Trame verte et bleue.

Le SRCE compte un atlas où la trame verte et bleue rhônalpine se décline en 4 composants : les réservoirs de biodiversité, les corridors écologiques, la trame bleue et les espaces perméables.

a. Les réservoirs de biodiversité ont été définis à partir de zonages de protection, de gestion ou d’inventaires reconnus pour leur valeur en termes de biodiversité. Ils représentent environ 25 % du territoire régional. b. Les espaces perméables traduisent les connectivités globales du territoire au travers de la nature « ordinaire ». Ils ne constituent pas une composante de la TVB, et de fait ne sont pas assortis de prescription. 46% du territoire régional est reconnu en perméabilité forte et 15% en perméabilité moyenne. c. Les corridors écologiques capitalisent les connaissances et les démarches existantes relatives à la fragmentation du territoire. Ils sont représentés par des fuseaux, traduisant un principe de connexion (219 corridors) ou des axes traduisant des enjeux plus localisés (49 axes). Ils ne constituent pas des zonages avec une limite définie. d. La trame bleue correspond au linéaire du réseau hydrographique.

Les adaptations du PLU de Flumet devront être compatibles avec les orientations du SRCE, plus particulièrement les orientations 1 et 3. Elles devront tenir compte des composantes de la trame verte et bleue telle qu’elles sont fixées dans l’atlas régional.

Les éléments du SRCE propres à Flumet

Les composantes de la trame verte et bleue concernant plus particulièrement Flumet sont les suivantes :

 les réservoirs de biodiversité qui correspondent aux secteurs où la probabilité de trouver le tétras lyre est forte (milieux semi-ouverts d’altitude au Tandieu, à La Char, sur les versants du Gâteau) ;  les corridors écologiques d’importance régionale à remettre en bon état : en limite entre Flumet en Praz-sur-Arly ;  la trame bleue qui correspond au réseau hydrographique et aux zones humides de surface supérieure à 1 ha ;

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 les espaces de perméabilité : hors réservoirs de biodiversité et zones humides identifiés ci-dessus, la perméabilité du territoire pour les transferts biologiques est forte principalement en rive droite de l’Arly.

Figure 12 : Extrait du SRCE sur le territoire de Flumet

Compatibilité du PLU avec les dispositions du SRCE

Le site objet de la révision allégée ne se situe pas dans un réservoir de biodiversité, ni dans un espace terrestre à perméabilité forte. Il se trouve non loin du fuseau – corridor d’importance régionale à remettre en bon état identifié entre Flumet et Praz-sur-Arly. Cependant, la largeur de ce corridor d’est en ouest et la taille limitée du projet par rapport à celui-ci font que la révision allégée prend en compte de façon favorable les dispositions du SRCE.

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5.2 IMPACTS SOCIO-ECONOMIQUES DU PROJET

5.2.1 Impacts sur l’économie touristique

Le projet prévoit la réalisation de 850 à 1 000 lits touristiques, sous forme de résidences touristiques hôtelières gérées et de résidences touristiques avec mandat de gestion. L’objectif est d’assurer le caractère marchand de ces lits sur une durée maximale.

A priori, cette révision allégée restera sans impact direct sur la population permanente. Peut-être favorisera-t-elle l’installation de quelques employés de la résidence sur la Commune.

L’impact de ce projet sur l’économie locale sera donc positif et durable : il permettra de maintenir, voire augmenter, le taux et le nombre de lits marchands sur la station, d’assurer ainsi une certaine fréquentation touristique et de conforter le front de neige des Evettes.

Cette opération devrait permettre, en partie, de financer la restructuration du domaine skiable et principalement le remplacement du télésiège des Evettes devenu obsolète (2 places pinces fixes) et inadapté à la demande des skieurs fréquentant l’Espace Diamant. Elle sera créatrice d’emplois sur place : accueil, ménage, services aux vacanciers,… L’augmentation de la fréquentation de la station sera également bénéfique à l’ensemble de l’économie de Flumet et communes alentours : location de matériel, école de ski, restaurants et bars, autres commerces, activités hors ski (ex. randonnées raquettes accompagnées, visites culturelles,…) L’enquête réalisée sur le Val d’Arly pendant l’hiver 2018/19 par G2A démontre que chaque client dépense en moyenne 61 € par jour et par personne (hors package), dont « seulement » 11 € pour le forfait de ski ; le reste étant donc dans tous les autres services.

Cette opération est également favorable au maintien, voire au développement, des services existants sur le centre-bourg de Flumet (professionnels de la santé, commerces,…)

5.2.2 Impact sur les activités agricoles Le projet aura pour conséquence la disparition d’environ 1,27 ha de terres agricoles, principalement des prés de fauche (1,0 ha), le reste étant constitué d’un talus et du chemin d’accès.

L’incidence sur les terres agricoles est donc forte et durable.

Le secteur reste toutefois éloigné d’un bâtiment d’élevage est n’a donc pas d’incidences directes sur le fonctionnement quotidien d’une exploitation. A noter que la démolition du restaurant communal La Ferme du Zécon et la remise en état de son emplacement permettront de restituer environ 1 500 m² aux activités agricoles.

En termes de mesures compensatoire de la perte des terres agricoles, la Commune a identifié des secteurs qu’il est possible de défricher sur les alpages lui appartenant à

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Bonne Fontaine et La Char. Une concertation avec les agriculteurs pourra être menée pour étudier les modalités de réalisation les plus opportunes. Elle peut également s’engager à l’utilisation de produits locaux lors d’évènements municipaux, pour la cantine,… afin de soutenir, indirectement, l’activité agricole locale.

5.3 INCIDENCES SUR L’ENVIRONNEMENT ET MESURES « EVITER, REDUIRE, COMPENSER »

5.3.1 Incidences sur les déplacements et mesures ERC2 La réalisation de 850 à 1 000 lits aux Evettes va augmenter considérablement la fréquentation de la route communale y menant.

Il y a actuellement environ 700 à 800 lits aux Evettes (426 en résidence de tourisme et 2 chalets de 26 et 33 logements, avec 6 lits en moyenne). Cela représente 155 à 180 véhicules (4,5 pers. / véhicule). Un parking de 130 places au minimum reçoit les skieurs à la journée et les actifs de la station (ex. salariés des remontées mécaniques, moniteurs de ski,…)

Le nombre de lits va plus que doubler et donc la fréquentation des véhicules. Si l’on considère une voiture pour 4,5 personnes, alors ce sont environ 190 à 225 véhicules supplémentaires dans chaque sens qui parcourront la route lors des pics de fréquentation, c’est-à-dire lors des changements de semaine, principalement en période de vacances scolaires. En dehors des vacances scolaires françaises, si la fréquentation est prévue, elle pourrait rester moindre.

Le projet va également générer des besoins en termes de places de stationnement. Au minimum 190 à 225 places sont à prévoir (moyenne d’une place par tranche de 4,5 lits), ceci afin de limiter les contraintes pour le déneigement, notamment, et conserver un accès facile aux secours en toute saison. Le règlement demande la réalisation d’une place pour 4 lits.

L’impact du projet sur la circulation et les besoins en stationnements dans le secteur sera donc fort, mais limité à certaines périodes de l’année.

Les capacités de la voie communale sont suffisantes pour absorber ces véhicules supplémentaires.

Mesure d’accompagnement : une réflexion sur une location du dimanche au dimanche peut être engagée, pour décaler les flux de circulation. Les mesures pour réduire les incidences des stationnements sur les espaces publics sont prévues.

2 ERC : Eviter Réduire Compenser

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5.3.2 Incidences sur la ressource en eau et mesures ERC L’arrivée de 850 à 1 000 lits touristiques va générer une augmentation de la consommation en eau potable. Le porteur de projet estime le besoin à 172 m3/jour, y compris l’espace de bien-être. La piscine, d’un volume d’environ 180 m3 (tous bassins confondus) sera vidangée une fois par an ; cette action aura lieu en intersaison.

Cette consommation ne sera effective qu’une période de l’année : principalement en hiver, quand les débits d’étiage sont au plus bas, et plus modérément en été. Des solutions sont en cours de définition entre la Commune de Flumet et Arlysère qui a la compétence eau potable pour assurer l’adéquation ressources – besoins : apport d’eau d’autres communes, amélioration des captages existants, captage de nouvelles sources. Le projet mettra en œuvre les moyens habituels de limitation de la consommation (ex. réducteur de débit, chasse d’eau à double débit…)

L’incidence sur la consommation en eau potable est donc forte et limitée aux périodes les plus critiques en matière d’eau potable (étiage hivernal). Arlysère, désormais compétente pour l’eau potable, est en train de définir des solutions pour augmenter la ressource en eau potable de Flumet.

Le secteur est raccordé au réseau d’assainissement collectif, relié lui-même à la station d’épuration intercommunale située sur Saint-Nicolas-la-Chapelle et d’une capacité de 26 000 équivalents-habitants. L’équipement est suffisant pour assurer le traitement correct des effluents de l’opération. Les effluents étant correctement traités, l’incidence de l’opération sur les cours d’eau et leur qualité devrait donc être nulle.

L’incidence sur la gestion des eaux usées est donc modérée et limitée aux périodes de forte fréquentation (été et hiver). L’incidence sur les eaux de surface est donc nulle.

Mesure de réduction : Le raccordement du projet au réseau d’assainissement permet de réduire les incidences du projet sur la ressource en eau.

5.3.3 Incidences sur les sols et sous-sols et mesures ERC

Il n’y a aucun enjeu quant à la prise en compte des sols ou sous-sols pollués, d’après les bases de données BASIAS et BASOL.

Le projet va conduire à l’imperméabilisation d’environ 1 ha. Des équipements de gestion des eaux pluviales sont prévus, avec rétention avant rejet au réseau communal. Au regard de l’ensemble du bassin versant, la surface concernée reste limitée. Un dossier loi sur l’eau sera probablement à prévoir. Dans tous les cas, des ouvrages de rétention avant rejet au milieu naturel ou au réseau d’eaux pluviales seront à prévoir par des études hydrauliques menées en fonction des caractéristiques du projet.

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L’incidence du projet sur l’imperméabilisation des sols est donc modérée, mais pérenne.

Mesure d’accompagnement : un dossier loi sur l’eau sera réalisé si les caractéristiques du projet le nécessitent. Dans tous les cas, des études spécifiques définiront les équipements adéquats à mettre en œuvre pour réduire les incidences du rejet des eaux pluviales. Le projet prévoit dans sa conception la création de noues, fossés évasés de faible profondeur, qui limitent les ruissellements et facilitent l’infiltration.

5.3.4 Incidences sur la consommation énergétique et les émissions de gaz à effet de serre et mesures ERC

Les hébergements réalisés consommeront de l’énergie, principalement en hiver (chauffage) et de façon plus limitée sur l’ensemble de l’année (eau chaude sanitaire, par exemple).

Les déplacements des vacanciers pour venir génèreront des émissions de gaz à effet de serre, qui resteront toutefois limitées au regard de l’ensemble des déplacements sur la vallée et seront ponctuels. L’évaluation quantitative des émissions de gaz à effet de serre ou fines particules pour le transport demeure difficile, car dépendante du mode de transport et de l’origine du vacancier. A titre informatif, voici les émissions de CO2 des transports de passagers sur des distances nationales, selon des données de l’ADEME. Source : https://www.ademe.fr/expertises/mobilite-transports/chiffres-cles-observations/chiffres- cles

Il existe une liaison en bus depuis la gare d’Albertville en direction de Flumet, pour ceux qui viennent en train (5 horaires, dont 4 sur réservation dans le sens Albertville – Flumet et 5 dans l’autre sens, dont un uniquement le lundi matin et les autres sur réservation).

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Le site présente l’intérêt d’être localisé au pied des pistes. Les déplacements des vacanciers pendant leur séjour devraient donc rester limités, principalement en hiver.

L’incidence du projet sur la consommation énergétique est donc faible, mais pérenne. L’incidence du projet sur les émissions de gaz à effet de serre est faible et limitée aux arrivées et départ des vacanciers.

Mesure de réduction :  Les constructions respecteront les normes thermiques, particulièrement la RT 2012, pour limiter les besoins en énergie des constructions. Ainsi, l’isolation complète par l’extérieur est prévue. Par contre, la présence de neige limite les possibilités d’installation de systèmes d’énergie renouvelable tels que les panneaux solaires.  la proximité du domaine skiable permet de limiter les déplacements et donc les émissions de gaz à effet de serre.

5.3.5 Incidences sur les déchets et mesures ERC

L’arrivée de 850 à 1 000 lits touristiques va générer une augmentation de la production de déchets, qui restera modérée à l’échelle de l’ensemble de la commune (810 habitants, 3 300 lits touristiques) : environ un tiers des volumes touristiques existants ce jour. Il s’agira d’une production cantonnée aux périodes principales de fréquentation, soit l’hiver et les deux mois des vacances scolaires estivales.

L’incidence du projet sur la gestion des déchets est donc modérée, limitée aux périodes de fréquentation.

Mesure d’accompagnement : le projet disposera de ses propres emplacements pour la collecte des déchets. Le cas échéant, la commune étudiera avec la collectivité compétente la nécessité d’augmenter le nombre de conteneurs au point de collecte existant le plus proche.

5.3.6 Incidences sur le bruit / prise en compte des nuisances sonores et émission de bruit et mesures ERC

La construction des résidences de tourisme aura des incidences limitées en termes d’émissions sonores (a priori, pas plus que n’importe qu’elle autre résidence). Le projet se situe en dehors des axes bruyants et périmètres d’isolement acoustique.

L’incidence du projet sur les nuisances sonores est négligeable.

Vu l’intensité de l’incidence, aucune mesure ERC n’est prévu.

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5.4 INCIDENCES SUR LES HABITATS ET LES ESPECES DU SITE NATURA 2000 ET MESURES ERC Partie rédigée par Agnès GUIGUE et Stéphane FAVRE d’H2O Environnement, écologues indépendants.

Le projet des Evettes n’a pas d’incidences sur le site Natura 2000 le plus proche, les « Tourbière et Lac des Saisies » qui est situé à très grande distance. Il n’affecte aucune des espèces et aucun des habitats communautaires qui ont valu la désignation de ce site.

Pour rappel les espèces et habitats qui ont conduit au classement du site sont :  comme Espèces : - Buxbaumia viridis (1386) ;  et comme Habitats : - Lacs et mares dystrophes naturels (3160) ; Tourbières hautes actives * (7110) ; Tourbières de transition et tremblantes (7140) ; Tourbières boisées * (91D0) ; - Forêts acidophiles à Picea des étages montagnard à alpin (Vaccinio-Picetea)3 (9410).

Aucun d’entre eux n’est présent sur le site ni aux abords.

L’incidence du projet sur le site Natura 2000 et les habitats ou espèces ayant valu la désignation du site est nulle.

Vu l’absence d’incidence, aucune mesure ERC n’est prévu.

5.5 INCIDENCES DES EVOLUTIONS DU PLU SUR LES MILIEUX NATURELS ET MESURES ERC Partie rédigée par Agnès GUIGUE et Stéphane FAVRE d’H2O Environnement, écologues indépendants.

5.5.1 Incidences L’aménagement de la zone AUt aux Evettes aura comme incidences :  La suppression d’une superficie d’environ 1 ha de prairies de fauche montagnardes qui seront construites et imperméabilisées. L’habitat est inscrit à l’annexe de la Directive habitats, mais l’état de conservation est ici globalement moyen (en partie remanié). En outre, les versants de l’Arly comptent de vastes étendues de prairies montagnardes bien conservées à distance de tout aménagement, ce qui modère le niveau de l’impact.  La suppression de plusieurs micro-stations humides, naturelles ou semi-artificielles. Ces milieux sont sans caractère floristique remarquable. Compte tenu à la fois de leur taille relativement réduite sur le site du projet, et de l’abondance de ce type de milieux à Flumet dans les versants de l’Arly, on peut estimer que l’incidence reste modérée de ce point de vue.

* Habitats prioritaires

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 La réduction des habitats favorables aux insectes qui apprécient la bonne floraison des prés supprimés, et qui constituent une source d’alimentation pour les oiseaux du secteur.

Le projet se tient à distance de l’habitat de la pie grièche écorcheur, oiseau d’intérêt communautaire repéré dans le secteur de la zone humide. Indirectement, on ne peut exclure que l’augmentation de fréquentation aux abords de zones bâties puisse provoquer des dérangements ; toutefois la période la plus sensible de la reproduction et de l’élevage des jeunes (printemps) connait une fréquentation modérée en moyenne montagne.

Le projet n’aura pas d’effet direct sur la trame verte et bleue et les corridors écologiques de la commune, en particulier il se situe hors du corridor ciblé par le SCOT qui permet les circulations de la grande faune entre les Aravis et le Beaufortain.

Plus localement, le site qui s’étire sur environ 200 m n’est pas particulièrement favorable aux circulations de faune en raison de l’existence du pôle touristique existant à l’aval. Il est probable que les animaux privilégient des milieux plus naturels pour opérer leurs déplacements. En particulier, le projet reste à distance de la lisière du bois du ruisseau de Goléron, lieu potentiel le plus favorable aux circulations.

5.5.2 Mesures prévues pour réduire les incidences

 Protection de la zone humide L’artificialisation des sols et les emprises sur les milieux naturels adjacents se limiteront au minimum indispensable. Durant le chantier, un balisage et des mises en défens élargies des abords seront faits pour éviter des divagations d’engins dans les secteurs alentours, et surtout ne pas affecter la zone humide du Mariage qui doit être protégée de manière stricte. En phase de fonctionnement, matérialisation de la présence de la zone humide et pose d’une barrière bois perméable à la faune, pour éviter la pénétration des futurs résidents sont prévues.

 Cantonnement du projet dans une emprise stricte à distance des secteurs sensibles - évitement des secteurs potentiels de nidification des 2 espèces d’oiseaux patrimoniales (pie grièche écorcheur et chardonneret élégant) et espace corridor de faune en lisière du bois à l’est ; - bien garder le recul des bâtiments à l’est opéré pour préserver l’écoulement humide existant qui travers la prairie amont/aval à l’est du site (partie initialement incluse dans le projet et désormais évitée) ; - évitement dans la conception du projet urbanistique des cloisonnements empêchant les passages de faune en périphérie de l’aménagement afin de perturber le moins possible les déplacements sur le secteur : absence de barrières ou de clôtures infranchissables en particulier le long de la lisière du boisement est, et entre ce boisement et la zone humide adjacente.

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 Contrôles des écoulements souterrains L’aménagement de la zone AUt exigera d’imposants remodelages de terrains qui risquent de perturber des écoulements souterrains du versant. Toutes les mesures seront prises pour ne pas provoquer des désordres hydrogéologiques indirects dans le secteur. Des mesures adéquates seront prises afin d’éviter tout risque de pollution des sols et des milieux aquatiques situés en aval hydraulique qui pourrait survenir par lessivage (Arly et petits affluents de rive droite).

 Mesures en Phase travaux et préparatoire

- Information préalable des entreprises sur la sensibilité du site (proximité de la zone humide). Eventuellement accompagnement ponctuel par un écologue pour garantir une bonne prise en compte des mesures. - Réduction au minimum des zones qui seront artificialisées pour protéger les milieux naturels adjacents au projet et balisage préalable aux travaux de l’emprise chantier. - Positionnement des espaces d’entrepôt du matériel de chantier à l’ouest à distance du ruisseau et de la zone humide. - Décapage à faire en dehors des périodes de nidification de l’avifaune prairiale (période d’avril à juillet exclue)

 Mesures spécifiques pour traiter la renouée du Japon Des mesures spécifiques seront prises pour éviter de répandre la renouée du Japon plus largement en direction du ruisseau, sur le site et aux environs. La renouée étant une plante invasive très colonisatrice, il faut impérativement éviter sa propagation.

Avant tous autres travaux, un balisage précis des zones infestées du secteur sera fait en période végétative. - Si les zones infestées n’ont aucun risque d’être touchées par les travaux : des îlots de défens seront matérialisés largement autour des tâches pour éviter son extension (passages d’engins, ….) ; - Si des zones infestées risquent d’être touchées même de manière marginale, le maître d’ouvrage anticipera avant le démarrage des travaux et procédera à une intervention adaptée afin d’extraire en profondeur les terres infestées qui seront traitées, soit par un enfouissement très profond (environ 4m), soit par une mise en décharge des terres souillées. Matériel et engins seront nettoyés soigneusement pour éviter la dispersion. Si besoin, il sera fait appel à des spécialistes qui ont l’habitude de ce type d’interventions.

 Autres mesures d’accompagnement Des mesures d’accompagnement ou compensatoires seront intégrées préalablement dans le projet urbanistique et la conception des bâtiments.

Intégration de noues4 dans la conception d’ensemble pour faciliter la gestion des eaux pluviales. Elles constitueront en outre une mesure compensatoire pertinente à la suppression des micro-milieux hydromorphes.

4 Les noues sont des fossés végétalisés peu profonds et à berges peu pentues (donc sans risque pour la sécurité), qui recueillent temporairement les eaux de ruissellement qui pourront être soient infiltrées sur place, soit s’évaporeront naturellement, soit seront

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Principe et exemples de noues : fossés larges et peu profonds à berges en pente douce.

Clôtures : les clôtures seront perméables afin de ménager les passages de faune, notamment mammifères (excepté si besoin pour protéger d’éventuels jardinets). En particulier, la zone humide ne sera pas close de manière imperméable. Le maître d’ouvrage prévoit, en collaboration avec la commune, l’installation d’une barrière bois franchissable par la faune, équipée de panneaux pédagogiques d’information sur la zone humide et son intérêt naturel et hydraulique. La barrière sera déposée avant les premières neiges et repositionnée à la fin du printemps pour limiter les incursions estivales dans la zone protégée en période de végétation. Les cheminements piétons seront matérialisés dans le secteur pour éviter les circulations aléatoires.

Engazonnement et plantations : - engazonnement des abords des bâtiments en espèces locales (mélange herbacé à base de graminées : triséte doré, fétuque rouge, fléole des prés, pâturin des Alpes, brise intermédiaire, etc.) et espèces fleuries des prairies de fauche montagnardes (trèfle des prés, sauge des prés, rhinanthe crête de coq, géranium des bois, etc.), accompagnées d’espèces favorables au chardonneret élégant (chardon, bardane, cirse). - plantation de bosquets arbustifs dont prunellier, aubépine en direction de la pie grièche écorcheur.

Stationnements : autant que possible, les stationnements seront perméables pour contribuer à l’infiltration des eaux de pluies et limiter les ruissellements directs vers l’aval et la pollution du ruisseau.

évacuées via un trop-plein. Elles jouent également un rôl e pour limiter les pollutions dans les exutoires.

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Pose de nichoirs et gites : afin de permettre l’installation d’espèces anthropophiles : nichoirs à hirondelles de fenêtre et martinets noirs, gites à chauve-souris, avec conseils d’un naturaliste compétent pour le choix et la pose.

Exemples de nichoirs adaptés aux oiseaux à favoriser.

5.6 INCIDENCES SUR LE PAYSAGE ET MESURES ERC

5.6.1 Incidences Le site d’implantation des hébergements touristiques aux Evettes est fort visible dans le grand paysage, depuis le versant d’en face et la RD 1212. Il se situe en extension des constructions existantes sur le front de neige. D’un point de vue plus local, la perception du projet est atténuée par les mouvements de terrain. Les constructions, les gares de départ des remontées mécaniques, les pylônes et câbles marquent déjà le site. Les volumes prévus des constructions sont imposants, pour accueillir les 850 à 1 000 lits touristiques, avec une hauteur d’environ 8 niveaux, y compris les sous-sols et les combles.

Source : Busquet architecte, janvier 2020.

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Source : Busquet architecte, août 2019.

L’incidence paysagère du projet sur le paysage est forte en lecture lointaine, modérée en perception rapprochée et forte en perception immédiate.

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5.6.2 Mesures ERC

La forme architecturale des constructions (ex. toiture à deux pans principalement, jeux dans les volumes,…), l’implantation des constructions dans le terrain naturel, en suivant les courbes de niveau, pour ne pas modifier la topographie globale du site, les couleurs des matériaux choisis,… faciliteront l’insertion des constructions aussi bien dans le paysage lointain que proche. L’accès prévu utilise un chemin existant, pour ne pas modifier la topographie du site et ainsi permettre une intégration douce dans le paysage. Le maximum de places de stationnement sera prévu en souterrain, pour réduire l’incidence visuelle des véhicules et limiter l’imperméabilisation des sols.

5.7 PRISE EN COMPTE DES RISQUES

5.7.1 Risque sismique Le projet n’a, en lui-même, aucune incidence sur l’existence du risque sismique.

Les mesures constructives prévues pour se prémunir des conséquences des séismes seront mises en œuvre par le constructeur.

5.7.2 Risques naturels Le site se caractérise par un aléa de glissement de terrain plus ou moins fort selon les pentes. La zone A Urbaniser a été définie en fonction de l’étude des risques naturels : elle évite les périmètres à risque fort et donc inconstructibles, ainsi que le démontre la carte ci-après.

Carte 17 : superposition du zonage prévu et de la carte des risques naturels

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Les incidences des risques sur le projet sont potentiellement fortes.

Des mesures seront à mettre en place pour éviter d’augmenter le risque de déstabilisation des terrains par l’apport de flux liquides supplémentaires. Le projet devra contenir les études demandées par le PIZ, notamment en ce qui concerne la gestion des eaux pluviales et la conception de l’ensemble de l’opération vis-à-vis des risques de glissement de terrain.

Mesures ERC :  L’implantation des constructions évite les secteurs à risque fort.  Les études prévues par l’étude des risques seront faites pour définir les mesures à mettre en place pour prévenir les désordres liés à la présence d’un risque de glissement de terrain.

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6 CRITERES ET INDICATEURS

Partie rédigée par Agnès GUIGUE Environnement, écologue indépendante, et l’Agence VIAL & ROSSI.

Objectif Indicateurs Donnée sources

D’un point de vue économique

Nombre de lits marchands Permis de construire réalisés par l’opération. 1. Créer 850 à 1 000 lits Gestionnaire marchands sur le long terme Nb de lits marchands dans 10 ans, dans 15 ans, dans 20 ans et dans 25 ans.

Taux de fréquentation de ces Observatoire Savoie Mont- nouveaux hébergements Blanc Retombées économiques sur Exploitation des données la station de ces nouveaux par G2A (études du lits (dépenses client par comportement, de la 2. Augmenter la fréquentation poste – ex. location de satisfaction de la de la station, notamment du matériel, restaurant, cours clientèle,…) – données domaine skiable de ski,…) saisonnières. Evolution du chiffre Exploitant des remontées d’affaires et des recettes des mécaniques – données remontées mécaniques suite annuelles à la construction de ces lits

Budget prévu et avancement Données commune et des études exploitant du domaine skiable 3. Permettre la restructuration Avancement des travaux du front de neige des Evettes Exploitations des données Satisfaction de la clientèle sur la satisfaction de la clientèle touristique

D’un point de vue environnemental

1. Ne pas perturber la zone Préservation du site dans son Suivi de la mise en œuvre humide du Mariage et sa intégrité du projet par la commune fonctionnalité (éventuellement par une assistance d’écologue pour Ne pas polluer le ruisseau des mise en défens et suivi) « Evettes « et l’Arly

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2. Préserver les circulations de Maintien d’une bande non Permis de construire grande faune dans le construite le long du bois à secteur l’est

Conception adaptée et Données Aménageur Installation d’équipements 3. Favoriser la faune Suivi par naturaliste (clôtures, nombre de nichoirs, …)

4. Insérer les constructions Qualité des constructions. Permis de construire pour futures dans leur Perception en vue proche et une approche en amont du environnement paysager lointaine projet.

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7 RESUME

Partie rédigée par l’Agence VIAL & ROSSI.

La révision allégée du PLU a pour objet une évolution du zonage et du règlement associé et la rédaction d’une OAP, afin de permettre la construction de 850 à 1 000 lits touristiques marchands sur le secteur des Evettes. Cette action s’inscrit dans celle plus vaste de la restructuration du front de neige, avec la construction d’un bâtiment d’accueil, le déplacement et le remplacement de remontées mécaniques, la réorganisation du site (déplacement de la zone pour les skieurs débutants, du départ des cours,…)

7.1 COMPATIBILITE AVEC LES DOCUMENTS SUPRA-COMMUNAUX

La présente révision allégée est compatible avec  Le SCOT approuvé en 2012, en termes de coupure verte et espaces agricoles à préserver et localisation des hébergements touristiques aux Evettes  Les dispositions de la loi montagne (continuité loi montagne)  Les éléments définis par le fascicule du SRADDET approuvé en décembre 2019  Le Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE), en prenant en compte les zones humides, les captages et en veillant à la suffisance de la ressource

La révision allégée prend en compte :  Le PCAET, en incitant au recours aux équipements liés aux énergies renouvelables.  Les orientations générales du SRADDET  Le Schéma Régional de Cohérence Ecologique (SRCE) : le projet se situe à proximité du corridor écologique recensé entre Flumet et Praz-sur-Arly. Cependant, par sa taille modérée au regard de la surface du versant, il ne contrarie pas le fonctionnement du corridor.

7.2 JUSTIFICATION DES CHOIX, PERSPECTIVES DE L’EVOLUTION DE L’ETAT INITIAL DE L’ENVIRONNEMENT, CONSEQUENCES EVENTUELLES DES EVOLUTIONS DU PLU, MESURES D’EVITEMENT, REDUCTION OU COMPENSATION

Le PLU prévoit la création de 850 à 1 000 lits touristique aux Evettes. Aucun autre site n’a été envisagé, dans la mesure où celui-ci est le seul à proximité immédiate du front de neige. Les terrains en aval des hébergements touristiques existants ne peuvent être construits en raison des risques forts de glissement de terrain.

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Carte 18 : Périmètre projeté de la zone AU à vocation touristique

N

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Thème Incidences Mesures ERC ou accompagnement

Economie touristique Incidences positives et durables Aucune Remise en état pour l’agriculture de l’emplacement de la Ferme de Zécon Incidence forte et durable (suppression (environ 1 500 m²). Economie agricole d’environ 0,97 ha de prés de fauche et 0,3 Défrichement de parcelles communales dans de pâture) les alpages de Bonne Fontaine et La Char Utilisation de produits locaux pour la cantine et les évènements municipaux. Incidence forte sur les déplacements, mais Capacités de la voie communale d’accès ponctuelle et limitée aux périodes suffisante. touristiques. Réflexion sur les modalités de location (ex. du dimanche au dimanche). Déplacements

Incidence forte sur le besoin en Le règlement demande la réalisation d’une stationnement : 150 à 225 places place de stationnement pour 4 lits. nécessaires. Des travaux de confortement de la ressource Incidence forte en termes de consommation sont prévus, en lien avec l’agglomération (128 à 150 m3/jour) en période de pointe. Arlysère.

Ressource en eau

Incidence forte en termes d’augmentation Les capacités de la STEP intercommunales des volumes d’effluents à traiter. sont suffisantes. Mise en œuvre des équipements adéquats Incidence modérée mais pérenne sur pour la gestion des eaux pluviales (rétention Sol et sous-sol l’imperméabilisation des sols. avant rejet au réseau pluvial). Préconisation d’un maximum de places de stationnement en souterrain.

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Respect des normes thermiques en vigueur. Incidences sur les consommations

Energie et émission de gaz à effet de serre énergétiques : faibles mais pérennes. Proximité du domaine skiable permettant de (GES) Incidences sur les émissions de GES faible et limiter les déplacements motorisés pendant plus liées au transport des vacanciers. le séjour. Réflexion avec l’intercommunalité pour Incidence forte mais ponctuelle sur les Déchets l’augmentation du nombre de conteneurs au volumes produits. point de collecte existant le plus proche. Bruit Incidence négligeable. Aucune mesure particulière prévue.

Habitats et espèces des sites Natura 2000 Incidence nulle : sites très éloignés Aucune mesure nécessaire. Evitement de la zone humide proprement dite et d’une bonne partie de son espace de Incidence par la suppression de fonctionnalité. Environ 1 ha de prairies de fauche  montagnardes, Respect d’une distance vis-à-vis des milieux  de plusieurs micro-stations humides fréquentés par la pie-grièche écorcheur. naturelles ou semi-artificielles de taille relativement réduite Respect des espaces de circulation de la  des habitats favorables aux insectes qui grande faune à l’est le long du boisement. apprécient la bonne floraison des prés Milieux naturels supprimés Mesures de gestion des écoulements à prévoir, pour ne pas perturber le bon Voir Carte 19 : Occupation du sol sur le site fonctionnement de la zone humide. des Evettes – zone d’étude AUt ci-après. Mesures d’accompagnement : Incidence globale modérée au regard de la  éviter la propagation de la renouée du bonne représentation des milieux similaires Japon. à Flumet  Concevoir les bâtiments pour favoriser Absence d’incidence sur le corridor des espèces anthropophiles. écologique.  Planter des espèces végétales favorables à la biodiversité.

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Carte 19 : Occupation du sol sur le site des Evettes – zone d’étude AUt

Figure 13 : Localisation des écoulements et éléments notables sur la zone d’étude des Evettes à Flumet (sur extrait Géoportail – Orthophoto 2016)

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Incidence paysagère forte en lecture Intégration des constructions aux lointaine, modérée en perception mouvements du terrain, choix d’une Paysage rapprochée. architecture en écho au bâti traditionnel. Limitation du nombre de places de Voir Photo 12 ci-après et photo montage stationnement aérien.

Prise en compte dans la conception du bâtiment. Risque sismique

Risques Prise en compte du périmètre soumis à

risque fort. Risque de glissement de terrain. Gestion impérative des flux liquides, pour limiter les désordres à l’aval.

Photo 12 : Les Evettes depuis le versant adret

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Source : Busquet architecte.

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8 METHODOLOGIE

Partie rédigée par l’Agence VIAL & ROSSI et Agnès GUIGUE.

Le site a été visité par l’Agence VIAL & ROSSI le 13 décembre 2018, pour en comprendre le fonctionnement, notamment en hiver. Pour le volet paysager, une visite a été effectuée le 18 juin 2019.

Pour l’expertise (biodiversité et milieux naturels), deux écologues ont visité le terrain.

Pour l’expertise milieux naturels et flore Une seule visite de terrain a été effectuée, le 15 juin 2018. Les conditions météorologiques étaient bonnes. La date correspond à une période d’activité biologique satisfaisante pour une approche de la végétation à cette altitude et l’identification des habitats naturels et de la flore et de leurs sensibilités. La méthode consiste à parcourir la zone d’étude et ses abords, en observant l’organisation des strates végétales et les espèces présentes afin de dégager les types d’habitats naturels, et de repérer les espèces patrimoniales présentes ou potentielles selon les milieux représentés.

Pour l’expertise faune Une expertise de terrain de printemps a été réalisée le 15 juin 2018. Les conditions météorologiques étaient favorables aux observations faunistiques, avec un ciel ensoleillé, et une couverture nuageuse d’environ 40%, sans précipitations. La date correspond à la principale période d’activité biologique pour la plupart des groupes faunistiques. La neige était totalement absente à cette altitude d’environ 1 000 à 1 050 m. Les températures relevées étaient de 15°C à 9h, 26°C à 14h, 24°C à 16h. Une expertise complémentaire d’hiver a été conduite le 6 décembre 2019 de 14h à 18h30. L’objectif était l’observation de l’activité faunistique hivernale, notamment les mammifères. Le temps était ensoleillé et les températures basses (6°C à 15h30, 0°C à 18h30). Une petite couche de neige de 5 à 10cm d’épaisseur généralement dure couvrait environ 90% de la surface du sol. Seules les anciennes traces laissées peu après la dernière chute de neige étaient visibles, généralement mal identifiables. Localement sur le haut du site une fine pellicule de neige a cependant permis d’identifier des traces. Le soleil a disparu de la zone d’étude à 16h30 et la visibilité était encore bonne jusqu’à 17h30, début de la nuit durant laquelle ont été faits un affut et une prospection à l’aide d’un phare.

La méthode a consisté pour le naturaliste, à parcourir l’intégralité de la zone d’étude et ses abords, muni de jumelles format 10x42, d’un appareil photo numérique, et d’un GPS. Des points d’arrêt avec écoutes et observations ont été effectués régulièrement. Les observations ont porté sur l’ensemble de la faune présente ou potentiellement présente : avifaune, reptiles, papillons de jour, libellules, mammifères. Le fonctionnement hydraulique du secteur a également été relevé.

La démarche itérative propre à l’évaluation environnementale n’a pu être mise en œuvre de manière tout à fait satisfaisante. L’emplacement du projet était déjà fixé par la Commune et l’aménageur, ainsi que son contenu et le périmètre de l’opération à son

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démarrage. L’évaluation environnementale a consisté à dresser un état des lieux de l’existant, à étudier les impacts de l’aménagement sur l’environnement et dans la phase arrêt à proposer des mesures ERC de principe. Lors de la phase approbation de la révision, le porteur de projet a pu préciser les mesures d’évitement, de réduction et compensatoires qu’il prévoyait.

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9 TABLEAU DES SURFACES

Les surfaces modifiées par la présente révision allégée apparaissent en rouge.

Tableau 10 : Evolution des surfaces du PLU

PLU approuvé Evolution PLU PLU suite à PLU suite à en 2008 et Part du 2018 / révision révision allégée révision allégée modifié en territoire (en %) allégée 2019 n°1 n°2 2016 (en ha) (en ha) Zones urbaines destinées prioritairement à l'habitat Zone Ua 2.35 0.14% 2.35 2.35 Zone Ub 11.34 0.66% 11.34 11.34 Zone Uc 23.53 1.37% 23.58 23.58 Dont Uca 2.17 0.13% 2.10 2.10 Dont Uca1 0.12 0.12 Dont Uci 0.71 0.04% 0.71 0.71 Zones urbaines destinées aux activités économiques Ue 3.02 0.18% 3.02 3.02 Zones urbaines destinées aux équipements sportifs, culturels et de loisirs Uf 2.73 0.16% 2.73 2.73 Total des zones urbaines 42.97 2.50% 43.02 43.02 Zones à urbaniser AU 14.31 0.83% 14.31 14.31 Aub 0.86 0.05% 0.86 0.86 Auc 2.53 0.15% 2.53 2.53 Aut 1.27 1.27 Auh 0 0.00% 0 0 Total des zones à urbaniser 17.7 1.03% 17.7 18.97 Total des zones destinées à l'urbanisation (U et AU) 60.67 3.53% 60.72 61.99 1.27 Zones agricoles Zone A 661.86 38.54% 661.86 661.86 Zone As (domaine skiable) 368.7 21.47% 368.65 367.38 -1.27 Total des zones agricoles 1030.56 60.00% 1030.51 1029.24 -1.27 Zones naturelles Zone N 621.17 36.17% 621.17 621.17 Zone Nu 5.09 0.30% 5.09 5.09 Total des zones naturelles 626.26 36.46% 626.26 626.26

Surface de la commune 1717.49 100.00% 1717.49 1717.49

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10 ANNEXES

10.1 ORIENTATIONS D’AMENAGEMENT ET DE PROGRAMMATION – CREEE

Zone AUt des Evettes

Caractéristiques actuelles du site

 Surface : 12 685 m².  Topographie : terrain mouvementé ; plus pentu sur sa partie ouest qu’est.  Occupation actuelle du sol : prés de fauche et pâtures.  Caractéristiques du bâti à proximité : hébergements touristiques sous forme de collectifs en R+3+combles, voire R+4+combles si le rez-de-chaussée est semi- enterré.  Toitures à 2 pans et comprenant de larges débords, avec parfois des croupes partielles ou autres variations de toiture. La façade possède une partie basse maçonnée (enduit) et une partie haute en bardage bois vertical.

Enjeux

 Urbanisme : développer l’offre immobilière touristique sur le front de neige  Paysage : respecter l’architecture et la volumétrie des constructions environnantes ; insérer les constructions dans le terrain naturel.  Environnement : proximité d’une zone humide à préserver, présence de renouée du Japon à traiter pour éviter la propagation durant les travaux  Equipements à proximité immédiate : AEP : oui ; assainissement : oui ; électricité : oui.

Photo 13 : Secteur des Evettes depuis le versant d’en face

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Photo 14 : Vue sur le périmètre depuis l’aval

Photo 15 : Vue sur la zone depuis l’amont

Principes d’aménagement et programme de logements

 Classement au plan de zonage : A Urbaniser AUt, à vocation touristique, car l’ensemble des réseaux est présent à proximité et suffisant.  Caractéristiques du foncier : parcellaire communal.  Echéance d’urbanisation : possible à court terme.  Mode de déblocage : une seule opération d’aménagement d’ensemble portant sur la totalité de la zone.

 Vocation principale de la zone : hébergement touristique.  Réalisation 850 à 1 000 lits touristiques, sous forme d’hébergements hôteliers et / ou touristiques (lits marchands)  La réalisation d’équipements complémentaires de type commerces est possible.  Hauteur maximale des constructions : environ 8 niveaux, y compris les sous-sols et les combles.  Accès : selon schéma, création d’une voirie interne à la zone depuis l’extrémité de la voie communale.  Un accès aux terres agricoles et espaces situées à l’est devra être conservé, de même que le chemin de randonnée.

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 Environnement et biodiversité : mesures préalables aux travaux par la mise en défens de la zone humide et le traitement sanitaire de la renouée du Japon. Plantations et engazonnement en espèces locales.

 La conception de l’opération devra prévoir un étagement des constructions dans la pente et la hiérarchie des toitures devra être respectée (les toitures les plus hautes étant situées en amont sur le terrain).

Figure 14 : Orientation d'Aménagement et de Programmation des Evettes

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Figure 15 : Hypothèse d’implantation du bâti (donnée à titre indicatif) – Les Evettes

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10.2 REGLEMENT DE LA ZONE AUT Les éléments modifiés par la présente révision allégée apparaissent en rouge.

Chapitre III – Règlement applicable aux zones AUindicées

Caractère de la zone

Les zones AUindicées correspondent à des secteurs naturels destinés à être ouverts à l’urbanisation, et possédant les vocations suivantes :

- la zone AUb à vocation principale d’habitat et d’activités, de moyenne densité, sous forme de petits collectifs et d’activités non nuisantes. - Le sous-secteur AUb1 correspond au secteur de La Cour.

- la zone AUc à vocation principale d’habitat et d’activités, de moyenne densité, sous forme de petits collectifs, d’individuels groupés ou isolés et d’activités non nuisantes. - Le sous-secteur AUc1 correspond au secteur du Pontet.

 La zone AUt à vocation d’hébergements touristiques

Lorsque les voies publiques et les réseaux existants à la périphérie immédiate d’une zone AUindicée ont une capacité suffisante pour desservir les constructions à implanter dans l’ensemble de cette zone, les Orientations Particulières d’Aménagement et le Règlement définissent les conditions d’ouverture à l’urbanisation de la zone. Les constructions y sont autorisées soit lors de la réalisation d’une opération d’aménagement d’ensemble, soit au fur et à mesure de la réalisation des équipements internes à la zone. Ces dispositions sont prévues par les Orientations Particulières d’Aménagement et le Règlement.

ARTICLE AUind 1 – Les occupations et utilisations du sol interdites

D’une manière générale sont interdits : - les affouillements et exhaussements du sol autres que ceux nécessaires aux constructions autorisées, - les annexes isolées de l’habitation sauf celles autorisées dans l’article AU 2. - Les installations classées autre que celles autorisées dans l’article AU 2.

De plus en AUb et AUb1 sont interdits : - Les dépôts de toutes natures. - Les constructions destinées à l’exploitation agricole ou forestière. - Les constructions destinées à l’industrie. - Les constructions destinées à la fonction d’entrepôt.

De plus en AUc et AUc1 sont interdits : - Les dépôts de toutes natures. - Les bâtiments d’élevage.

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De plus, en secteur AUt, sont interdits :

 Les constructions à destination de bureaux  Les constructions à destination d’artisanat  Les constructions à destination d’industrie  Les constructions à destination d’exploitation agricole et forestière  Les constructions à destination d’entrepôt  Les dépôts de toute nature.  Les annexes isolées, c’est-à-dire non accolées à la construction principale

ARTICLE AUind 2 – Les occupations et utilisations du sol soumises à des conditions particulières

1 - Rappels

Les annexes accolées sont considérées comme des extensions au bâtiment principal. Elles sont soumises aux mêmes règles que celui-ci.

Les installations classées qui correspondent à des activités nécessaires à la vie et à la commodité des habitants ne doivent entraîner pour le voisinage aucune incommodité.

Toute démolition de bâtiment existant est soumise au permis de démolir (voir annexe 5.5).

Dans les secteurs indicés « z » qui signalent la présence de risques naturels les constructions doivent respecter les prescriptions du PIZ, annexé au présent règlement.

2 - Sont admis sous respect des conditions ci-après :

Travaux sur les bâtiments existants non conformes aux règles du P.L.U., d’une manière générale : Lorsqu’un bâtiment n’est pas conforme aux règles du P.L.U., toute autorisation de construire le concernant ne peut être accordée que pour des travaux qui ont pour objet d’améliorer la conformité de ce bâtiment avec lesdites règles ou qui sont sans effet à leur égard.

Toute opération conduisant à la réalisation de 10 logements et plus devra réaliser un local pour recevoir les ordures ménagères. Il sera proportionné au nombre de logements et accessible aux camions de collecte.

De plus dans le secteur AUb, AUb1 et Auc1 sont autorisées les logements et les commerces sous réserve de compatibilité avec l’Orientation Particulière d’Aménagement correspondante.

De plus dans le secteur AUc et AUc1 : - Les annexes isolées sont autorisées moyennant la préexistence d'un bâtiment à vocation d'habitation sur le terrain concerné. Elles sont limitées à une seule par tènement foncier. L’emprise au sol ne doit pas dépasser 35 m2. - Dans les prospects, les annexes sont autorisées dans la limite de 25 m2 de Surface de Plancher par construction et par prospect et dans les limites définies par les articles 7 et 10. - L’aménagement ou l’extension de bâtiments agricoles existants à condition qu’ils soient nécessaires au maintien des exploitations agricoles existantes.

110 Commune de FLUMET Plan Local d’Urbanisme Révision allégée n°2

Dans le secteur AUt, le projet devra être réalisé en une seule opération d’aménagement d’ensemble portant sur toute la zone et compatible avec les Orientations d’Aménagement et de Programmation.

ARTICLE AUind 3 – Les conditions de desserte des terrains par les voies publiques ou privées et d’accès aux voies ouvertes au public

1 - Accès

Il est rappelé que tout terrain enclavé est inconstructible, à moins qu’il ne soit desservi par une servitude de passage suffisante instituée par acte authentique ou par voie judiciaire, en application de l’article 682 du Code Civil.

Lorsque le terrain est riverain de deux ou plusieurs voies publiques, l’accès sur une de ces voies qui présenterait un risque ou une gêne pour la circulation peut être interdit.

Les accès doivent être adaptés à l’opération et aménagés de façon à apporter la moindre gêne à la circulation publique.

2 - Voirie

Les voies privées doivent avoir des caractéristiques adaptées à l‘approche du matériel de lutte contre l‘incendie, aux exigences de la protection civile, au brancardage, au déneigement.

Les dimensions, formes et caractéristiques techniques des voies publiques et privées doivent être adaptées aux usages qu’elles supportent ou aux opérations qu’elles doivent desservir.

Les voies privées se terminant en impasses doivent être aménagées de telle sorte que les véhicules puissent faire demi-tour.

ARTICLE AUind 4 – Les conditions de desserte des terrains par les réseaux publics d’eau, d’électricité et d’assainissement

1 – Alimentation en eau potable

Toute construction à usage d’habitation ou d’activités et toute installation, doivent être raccordées au réseau public de distribution d’eau potable, par une conduite d’eau de caractéristiques suffisantes. Toutes les obligations réglementaires vis-à-vis du gestionnaire doivent être satisfaites. En l’absence de réseau public de distribution ou dans l’attente de sa réalisation, l’alimentation en eau potable à partir d’un captage privé est possible mais doit respecter les dispositions relatives aux distributions privées à usage personnel ou collectif fixées par les articles L1321-1 à L1321-10 du Code de la santé publique.

2 – Assainissement

 Zones desservies

Toute construction ou installation nouvelle doit être équipée d’un réseau séparatif eaux usées - eaux pluviales et être raccordée aux réseaux publics d’assainissement correspondants. L’évacuation des eaux liées aux activités artisanales, commerciales ou industrielles dans le

111 Commune de FLUMET Plan Local d’Urbanisme Révision allégée n°2

réseau public peut être subordonnée à un prétraitement approprié.

Les effluents agricoles (purins, lisiers...) ne peuvent être rejetés aux réseaux publics.

 Zones non desservies

En l’absence de réseau public d’assainissement eaux usées ou dans l’attente de celui-ci, il peut être admis un dispositif d’assainissement individuel conforme aux dispositions du Schéma Directeur d’Assainissement annexé au PLU.

3 – Eaux pluviales

Rappel : Les eaux des toitures doivent être obligatoirement collectées dans des chenaux raccordés par des descentes au réseau de collecte des eaux pluviales ou au système interne de résorption des eaux pluviales.

Les aménagements réalisés sur tout terrain doivent être tels qu’ils garantissent l’écoulement direct des eaux pluviales; le constructeur doit réaliser les dispositifs appropriés pour une évacuation vers un exutoire.

En secteur AUt, un équipement de rétention sera mis en place avant rejet dans un exutoire (ruisseau ou réseau), en conformité avec l’étude des risques naturels (PIZ) joint en annexe du PLU.

Ces aménagements sont à la charge exclusive du propriétaire qui doit réaliser les dispositifs adaptés à l’opération et au terrain.

ARTICLE AUind 5 - La superficie minimale des terrains constructibles

Sans objet.

Toutefois, en l’absence de réseau d’égout, le terrain doit permettre un assainissement individuel conforme au Schéma Directeur d’Assainissement.

ARTICLE AUind 6 – L’implantation des constructions par rapport aux voies et emprises publiques

1 – Les constructions nouvelles doivent être implantées avec un recul par rapport à l’axe de la voie de :

- pour la RD 1212 : - 35 m ramenés à 25 m pour les terrains dont la pente est supérieure à 20%, en AUc et AUc1.

- pour les chemins départementaux : - 20 m ramenés à 14 m pour les terrains dont la pente est supérieure à 20%, en AUc et AUc1.

- pour les autres voies : - 8 m pour les voies communales, ramenés à 6 m pour les terrains dont la pente est supérieure à 20%, en AUc et AUc1.

2 – En AUb, les constructions nouvelles devront s’implanter à 2 m minimum de l’alignement.

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3 – En AUb1, les constructions nouvelles devront s’implanter à 15 m minimum de l’axe de la voie.

4 – En AUt, les constructions nouvelles pourront s’implanter librement par rapport aux voies.

ARTICLE AUind 7 – L’implantation des constructions par rapport aux limites séparatives

1 – Rappel : les chemins ruraux font partie du domaine privé de la commune. Leurs limites sont donc considérées comme des limites séparatives.

2 – En AUb, les constructions devront s’implanter à 2 m minimum des limites séparatives.

3 – En AUb1, les constructions devront s’implanter à 5 m minimum des limites séparatives.

4 – En AUc : - Sauf exception due à la reconstruction d’un bâtiment dans son volume antérieur, la distance horizontale de tout point d’une construction nouvelle au point de la limite séparative qui est le plus rapproché doit être au moins égale à la moitié de la différence d’altitude entre ces deux points, sans pouvoir être inférieure à 4 mètres, exception faite pour les débords de toitures, balcons, escaliers extérieurs, qui peuvent outrepasser de 1 mètre cette distance minimum. - La hauteur prise en compte est la distance comprise entre l’égout de toiture et le terrain naturel, avant et après travaux. - Dans les secteurs d‘habitat discontinu, les constructions peuvent toutefois joindre la limite parcellaire pour établir simultanément des bâtiments jointifs équivalents en hauteur et d’architecture similaire. - Les annexes isolées de l’habitation peuvent être édifiées en tout ou partie dans la bande de prospect définie ci-dessus. Leur surface de plancher est limitée à 25m2 par annexe dans la bande de prospect.

5 – En AUc1 : - Les projets devront respecter les reculs matérialisés dans l’Orientation Particulière d’Aménagement correspondante. - Si aucune règle de recul n’est fixée dans l’Orientation Particulière d’Aménagement, la distance horizontale de tout point d’une construction nouvelle au point de la limite séparative qui est le plus rapproché doit être au moins égale à 4 mètres, exception faite pour les débords de toitures, balcons, escaliers extérieurs, qui peuvent outrepasser de 1 mètre cette distance minimum. - Les annexes isolées de l’habitation peuvent être édifiées en tout ou partie dans la bande de prospect définie ci-dessus. Leur surface de plancher est limitée à 25 m² par annexe dans la bande de prospect.

6- En AUt

La distance horizontale de tout point d’une construction nouvelle au point de la limite séparative qui est le plus rapproché doit être au moins égale à 5 mètres, exception faite pour les débords de toitures, balcons, escaliers extérieurs, qui peuvent outrepasser de 1 mètre cette distance minimum.

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ARTICLE AUind 8 – L’implantation des constructions les unes par rapport aux autres sur une même propriété

Les constructions peuvent s’implanter librement les unes par rapport aux autres sur une même propriété.

ARTICLE AUind 9 – L’emprise au sol des constructions

Sans objet.

ARTICLE AUind 10 – La hauteur maximale des constructions

1 - Hauteur absolue

Dans le secteur AUb et AUb1, la hauteur maximale des constructions est fixée à 14 m en tout point de la construction, mesurée verticalement à partir du sol naturel existant avant travaux d'affouillement et d'exhaussement.

Dans le secteur AUc, la hauteur maximale des constructions est fixée à 12 m en tout point de la construction, mesurée verticalement à partir du sol naturel existant avant travaux d'affouillement et d'exhaussement.

Dans le secteur AUc1, la hauteur maximale des constructions est fixée à 9 m en tout point de la construction, mesurée verticalement à partir du sol naturel existant avant travaux d’affouillement et d’exhaussement.

2 - Hauteur relative

Dans le secteur AUc : La hauteur des constructions doit être telle que la différence de niveau entre tout point d’un bâtiment et tout point des bâtiments de l’alignement opposé n’excède pas la distance comptée horizontalement entre ces deux points.

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Lorsqu’il y a obligation de construire en retrait de l‘alignement, la hauteur est déterminée comme indiqué ci-dessus, augmentée de la distance de retrait.

Lorsque la voie est en pente, les façades des bâtiments sont divisées en sections n’excédant pas 15 m de longueur et la hauteur est prise au point milieu de chacune d’elles (voir graphe plus haut).

Si la construction est édifiée à l‘angle de deux voies d‘inégales largeurs, la partie du bâtiment bordant la voie la plus étroite peut avoir la même hauteur que cette longeant la voie la plus large sur une longueur n’excédant pas 15 m comptés à partir du point d‘intersection des alignements ou, le cas échéant, des lignes qui en tiennent lieu (limite de retrait obligatoire, limite de voie privée).

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Lorsque la distance entre deux voies d’inégales largeurs ou de niveaux différents est inférieure à 15 m, la hauteur des constructions édifiées entre les deux voies peut être celle déterminée à partir de la voie la plus large ou de niveau le plus élevé.

Les annexes isolées doivent respecter le principe de hauteur relative suivant dans la bande de prospect définie à l’article 7 : h=d/2 + 2.60 mètres d : distance horizontale de chaque point du bâtiment par rapport au point de la limite la plus proche. Dans tous les cas, la hauteur des annexes isolées ne peut excéder la hauteur de la pane sablière de la construction principale au point le plus proche.

3 – En secteur AUt

La hauteur des constructions est mesurée à partir du terrain naturel existant avant travaux. Elle se mesure entre tout point de la construction et sa projection à la verticale.

Dans le cas d’une construction présentant plusieurs volumes étagés dans la pente, la hauteur se mesure pour chaque volume.

La hauteur ne doit pas excéder : 25 mètres au point le plus haut.

Les dispositions du présent article ne s’appliquent pas aux bâtiments publics et constructions d’intérêt collectif.

ARTICLE AUind 11 – L’aspect extérieur des constructions et l’aménagement de leurs abords

L’implantation des bâtiments doit rechercher la meilleure adaptation au terrain naturel, afin de réduire au maximum les mouvements de terre.

Le respect du caractère de l’environnement bâti est impératif, notamment en ce qui concerne les proportions, la pente des toitures et leurs débords, la nature et l’aspect des matériaux employés.

Les murs séparatifs et les murs aveugles apparents d’un bâtiment doivent avoir un aspect qui s’harmonise à celui de la façade principale.

Les matériaux utilisés en extérieur doivent présenter un aspect fini.

Les constructions en rondins sont interdites. Les façades devront présenter des teintes pastel ou naturelles.

Les installations de nichoirs et gites en façade en vue de favoriser la faune sont possibles.

116 Commune de FLUMET Plan Local d’Urbanisme Révision allégée n°2

Toutes les constructions, quelle qu‘en soit la destination, sont soumises aux règles suivantes :

 Maçonnerie :

Les parties en maçonnerie doivent être traitées, soit en pierre apparente, soit recevoir un enduit taloché ou projeté.

 Toitures :

Sauf exception due à la reconstruction d’un bâtiment dans son volume antérieur, les toitures doivent être obligatoirement à deux pans au minimum. En AUc1, le faîtage sera orienté dans le même sens que la pente générale. Dans le cas de cages d’escalier détachées des volumes des logements, celles-ci seront couvertes avec des toitures plates.

Les pans peuvent être inégaux, à condition que la longueur du plus petit ne soit pas inférieure à 60% de la longueur du plus grand.

Les revêtements de toitures doivent être de teinte mate, gris ou brun. L’emploi du fibro - ciment en plaques est interdit. L’emploi du bac acier prélaqué est autorisé moyennant le respect des teintes préconisées.

Les couvertures en terrasses sont autorisées lorsque les constructions sont intégrées à un talus; elles doivent être obligatoirement, soit engazonnées, soit accessibles. Les dépassées de toit doivent être au minimum de 1m pour le bâtiment principal et 0.60 m pour les annexes.

Les pentes de toiture doivent être comprises entre 35 et 55% sauf en AUc1 et AUb1 où les pentes de toitures doivent être comprises entre 35% et 45%. Pour des extensions dans le plan de la toiture, il est permis de conserver la pente existante.

 Lucarnes, panneaux solaires et dispositifs d’économie d’énergie :

Les panneaux solaires sont autorisés sous réserves de s’intégrer dans l’environnement et de ne pas créer de nuisances ainsi que les fenêtres de toit dans le plan de la toiture et les outeaux en rives exclusivement.

Chien assis Outeau Tropézienne

Source : DICOBAT, 2005. Source : Atelier2, 2008.

117 Commune de FLUMET Plan Local d’Urbanisme Révision allégée n°2

 Menuiseries :

Toutes les menuiseries extérieures doivent être de préférence en bois. Dans le cas contraire, elles doivent être de couleur bois y compris volets et portes de garages. En AUb et AUc, les volets peuvent être de couleur pastel.

 Garde-corps :

Les garde-corps de balcons, terrasses et escaliers extérieurs doivent être réalisés selon la tradition locale.

 Bardages :

Les bardages éventuels doivent être obligatoirement verticaux ou horizontaux. Ils doivent être de couleur bois.

 Clôtures :

Lors de la création de clôture, l’autorité compétente en matière d’autorisation de construire peut émettre des prescriptions concernant la nature, la hauteur et l’implantation de cet aménagement par rapport à l’emprise des voies, lorsqu’il est susceptible de faire obstacle ou de créer une gêne pour la circulation, en toute sécurité et de tous véhicules, notamment d’engins agricoles, d’entretien, de déneigement et de sécurité. En secteur AUt, les clôtures devront, le cas échéant, être perméables à la circulation de la faune.

Les clôtures doivent être établies en concordance avec les matériaux et les procédés employés pour la construction principale.

 Annexes isolées : Les toitures devront être à deux pans. La volumétrie de l'annexe doit être telle que la largeur soit supérieure ou égale à 70% de la longueur.

En secteur AUt, les annexes isolées sont interdites.

ARTICLE AUind 12 – Les aires de stationnement

1 - Le stationnement des véhicules correspondant aux besoins des constructions et installations doit être assuré en dehors des voies publiques. La superficie à prendre en compte pour le stationnement d’un véhicule est de 25 m2, y compris les accès.

En fin de calcul, l’arrondi s’effectue par valeur supérieure à partir de 0,50.

2 - Il est exigé :

Pour les constructions nouvelles ou les aménagements à usage d’habitation des bâtiments existants : - En AUb et AUb1 : 2 places par logements dont la moitié couverte mais non fermée. - En AUc : 1 place de stationnement par tranche de 50 m2 de Surface de Plancher. - En AUc1 : 1 place de stationnement couverte, 1 place de stationnement extérieure et ½ place de stationnement visiteur par logement.

 En secteur AUt : 1 place pour 4 lits, en grande majorité couverte.

118 Commune de FLUMET Plan Local d’Urbanisme Révision allégée n°2

Pour les commerces: 1 place pour 20 m2 de surface de vente.

Pour les bureaux: 1place pour 20 m2 de Surface de Plancher.

Pour les restaurants et bars : 1 place pour 20 m2 de salle.

Pour les hôtels : 2 places pour 3 chambres. Dans le cas des hôtels – restaurants - bars, les obligations ne sont pas cumulatives et l’obligation la plus contraignante sera retenue.

Pour les établissements artisanaux : En AUc, 1 place pour 20 m2 de surface d’atelier, de bureaux ou commerciale, non compris le stationnement des poids lourds qui doit être prévu en fonction de l‘activité de l’établissement.

Pour les campings et caravaning : En AUc, 1 place de stationnement par emplacement de tente ou de caravane.

3 - Toutefois, en cas d’impossibilité technique de pouvoir aménager le nombre d’emplacements nécessaires au stationnement sur le terrain de l’opération, le constructeur peut réaliser les places manquantes sur un autre terrain, à condition que celui-ci ne soit pas distant de plus de 150 m en AUc, de la construction principale et que lesdites places de stationnement soient affectées aux utilisateurs du bâtiment projeté par acte authentique soumis à la publicité foncière, joint à la demande de permis de construire.

4. Stationnement des vélos pour les immeubles d’habitation et de bureaux en secteur AUt :

Un local spécifique, ou un emplacement clos et couvert, réservé au stationnement des deux roues non motorisés, devra être réalisé pour toute construction comprenant quatre logements ou plus et pour toute construction de 50 m² ou plus de surface de plancher à destination de bureau.

Ce local doit être - Accessible (accès à niveau ou à plan incliné) et fonctionnel - Equipé d’éléments fixes permettant l’attache des cadres et de prises électriques permettant la recharge des Vélos à Assistance Electrique.

Destination et nombre de places requises : - 1 place pour 10 logements

ARTICLE AUind 13 – Les espaces libres, aires de jeux et de loisirs, et de plantations

Les surfaces libres de toute construction et non indispensables à la circulation automobile ou piétonnière doivent être engazonnées et plantées.

Des noues peuvent être créées pour participer à la rétention des eaux de ruissellement, en compatibilité avec le PIZ.

119 Commune de FLUMET Plan Local d’Urbanisme Révision allégée n°2

ARTICLE AUind 14 – Le Coefficient d’Occupation du Sol

Sans objet.

Article AUind 15 – Obligations imposées aux constructions, travaux, installations et aménagements en matière de performances énergétiques et environnementales

En secteur AUt, il est préconisé de couvrir une part de ses besoins énergétiques (eau chaude sanitaire, chauffage, rafraîchissement / électricité, …) par des énergies renouvelables (bois, solaire, géothermie, …). Les équipements solaires peuvent être en toiture, façade, sur balcon, sous réserve d’une bonne insertion architecturale et paysagère.

En secteur AUt, l’installation de nichoirs et gîtes en vue de favoriser la faune est préconisée.

Article AUind 16 Obligations imposées aux constructions, travaux, installations et aménagements en matière d’infrastructures et réseaux de communications électroniques

Lors des travaux de génie civil, les fourreaux pour les communications électroniques seront prévus.

120 Commune de FLUMET Plan Local d’Urbanisme Révision allégée n°2

TABLE DES ILLUSTRATIONS

Table des cartes

Carte 1 : Localisation du site sur fond IGN ...... 4 Carte 2 : Domaine skiable de l’Espace Diamant...... 10 Carte 3 : Réorganisation des remontées mécaniques prévue au SCOT ...... 11 Carte 4 : Chemins de randonnée sur la commune de Flumet concernés par le PDIPR ...... 12 Carte 5 : Sites potentiels d’implantation des résidences de tourisme ...... 15 Carte 6 : Synthèse des espaces agricoles en fonction de leurs enjeux ...... 18 Carte 7 : Le versant est de l’Arly compte plusieurs zones humides ...... 29 Carte 8 : Position de la zone humide du Mariage à l’est des remontées mécaniques ...... 29 Carte 9 : Zone humide du Mariage (partie aval) et son espace de fonctionnalité au sud-est de l’aire d’étude ...... 31 Carte 10 : Extrait du SRCE sur Flumet ...... 32 Carte 11 : Corridors et continuités écologiques – Document d’Orientations Générales du SCOT Arlysère ...... 32 Carte 12 : Principales veines hydromorphes dans la prairie et fossés en eau temporaire du site des Evettes ...... 36 Carte 13 : Occupation du sol sur le site des Evettes – zone d’étude AUt ...... 36 Carte 14 : Extrait du PIZ de 2019...... 54 Carte 15 : Espaces agricoles à préserver ...... 69 Carte 16 : Sites potentiels d’implantation des résidences de tourisme ...... 70 Carte 17 : superposition du zonage prévu et de la carte des risques naturels ...... 90 Carte 18 : Périmètre projeté de la zone AU à vocation touristique ...... 95 Carte 19 : Occupation du sol sur le site des Evettes – zone d’étude AUt ...... 98

Table des figures

Figure 1 : Consommation foncière depuis 2005 dans le secteur des Evettes ...... 19 Figure 2 : Sites Natura 2000 les plus proches de Flumet ...... 27 Figure 3 : vue d’ensemble sur le site des Evettes à l’étude (zone AUt) ...... 34 Figure 4 : Localisation des écoulements et éléments notables sur la zone d’étude des Evettes à Flumet (sur extrait Géoportail – Orthophoto 2016) ...... 44 Figure 5 : Carte de répartition des unités paysagères ...... 48 Figure 6 : Localisation des vues paysagères ...... 50 Figure 7 : Première option envisagée par la Commune ...... 57 Figure 8 : Périmètre réduit envisagé (en rouge) et retenu (en jaune) ...... 58 Figure 9 : Implantation projetée des constructions, à titre indicatif ...... 60 Figure 10 : Insertion possible du projet ...... 61 Figure 11 : Exemple d’aménagement possible ...... 62 Figure 12 : Extrait du SRCE sur le territoire de Flumet ...... 78 Figure 13 : Localisation des écoulements et éléments notables sur la zone d’étude des Evettes à Flumet (sur extrait Géoportail – Orthophoto 2016) ...... 98 Figure 14 : Orientation d'Aménagement et de Programmation des Evettes...... 107

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Figure 15 : Hypothèse d’implantation du bâti (donnée à titre indicatif) – Les Evettes .... 108

Table des graphiques

Graphique 1 : Evolution démographique de Flumet et de la Com’Arly ...... 7 Graphique 2 : Logements par catégorie – comparaison commune / Com’Arly...... 9 Graphique 3 : Répartition des lits touristiques marchands de Flumet en fonction du type d’hébergement ...... 14

Table des photos

Photo 1 : Fossé de drainage à la base du talus où les suintements favorisent des espèces hygrophiles ...... 35 Photo 2 : Vue de la commune depuis Saint-Nicolas-la-Chapelle ...... 47 Photo 3 : Versant ubac de la vallée de l'Arly vue depuis le versant du Gateau, en face .... 49 Photo 4 : Les Evettes depuis le versant adret ...... 49 Photo 5 : Vue 1 – site d’implantation depuis l’aval du restaurant La Ferme de Zécon ...... 50 Photo 6 : Vue 2 – vue d’ensemble depuis le rond-point projeté ...... 51 Photo 7 : Vue 3 – perception hivernale ...... 51 Photo 8 : Vue 4 – depuis l’amont ...... 52 Photo 9 : Vue 5 – partie est depuis l’aval ...... 52 Photo 10 : Vue 6 – Un paysage ouvert sur les Aravis au loin ...... 53 Photo 11 : Localisation des secteurs potentiels depuis le versant adret ...... 56 Photo 12 : Les Evettes depuis le versant adret ...... 100 Photo 13 : Secteur des Evettes depuis le versant d’en face ...... 105 Photo 14 : Vue sur le périmètre depuis l’aval ...... 106 Photo 15 : Vue sur la zone depuis l’amont ...... 106

Table des tableaux

Tableau 1 : Evolution comparée de la population de l’ensemble de la Com’Arly ...... 8 Tableau 2 : Evolution du nombre de logements par catégorie entre 1999 et 2015 ...... 8 Tableau 3 : Ressources en eau de la commune de Flumet ...... 20 Tableau 4 : Ouvrages de stockage de la commune de Flumet ...... 21 Tableau 5 : Bilan ressources – besoins actuel et futur sur l’ensemble de la commune ..... 22 Tableau 6 : Besoins en eau potable de l’opération ...... 23 Tableau 7 : Bilan ressources – besoins actuel et futur sur l’ensemble de la commune, avec prise en compte de deux sources supplémentaires ...... 25 Tableau 8 : Liste des espèces de l’avifaune recensées sur la zone d’étude des Evettes à Flumet (H2O Environnement, 15 juin 2018) ...... 40 Tableau 9 : Liste des papillons de jour identifiés sur la zone d’étude des Evettes à Flumet (H2O Environnement, 15/06/18) ...... 43 Tableau 10 : Evolution des surfaces du PLU ...... 104

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