Orchestre National D'+Le-De-France
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NP ONIF 18 novembre:ONIF 18 novembre NY 13/11/06 14:51 Page 1 Jean-Philippe Billarant, Président du Conseil d’administration Laurent Bayle, Directeur général Samedi 18 novembre Orchestre National d’Île-de-France Dans le cadre du cycle New York Du samedi 11 novembre au samedi 2 décembre 2006 | 18 novembre Samedi Vous avez la possibilité de consulter les notes de programme en ligne, 2 jours avant chaque concert, à l’adresse suivante : www.cite-musique.fr La librairie-boutique reste ouverte jusqu’à la fin de l’entracte. Un stand de vente est disponible dans le hall à l’issue du concert. Orchestre National d’Île-de-France National d’Île-de-France Orchestre NP ONIF 18 novembre:ONIF 18 novembre NY 13/11/06 14:51 Page 2 Cycle New York DU SAMEDI 11 NOVEMBRE AU SAMEDI 2 DÉCEMBRE New York, ville des contrastes, capitale du jazz, de la comédie musicale, SAMEDI 11 NOVEMBRE, 20H des avant-gardes minimalistes, des expériences éphémères ou durables… SALLE PLEYEL Né à New York en 1936, Steve Reich est l’un des principaux représentants du Samuel Barber courant dit minimaliste, qui vit le jour dans la mégalopole américaine au milieu Adagio pour cordes op. 11 des années soixante. Si Music for Eighteen Musicians (1976) est un classique George Gershwin du genre, sa musique se fait aussi le reflet du monde qui l’entoure, que ce soit Rhapsody in Blue avec les Daniel Variations, ancrées dans l’actualité politique des États-Unis, Charles Ives ou avec You are et Tehillim, qui évoquent l’importante communauté juive de Three Places in New England New York. George Gershwin/Robert Russell Bennett Il en est de même pour City Life, œuvre phare dans laquelle résonne Porgy & Bess, A Symphonic Picture le paysage sonore urbain de New York, interprétée le 21 novembre par l’Ensemble intercontemporain. Au programme également, le compositeur Orchestre National de France new-yorkais Elliott Carter et le musicien français Tristan Murail, qui enseigne Kurt Masur, direction la composition depuis 1997 à l’université Columbia, à New York. Fazıl Say, piano Jean-Yves Thibaudet et James Conlon avec l’Orchestre National de France présentent le 22 novembre trois visions différentes de la musique MARDI 14 NOVEMBRE, 20H new-yorkaise, de Leonard Bernstein à Aaron Jay Kernis, représentant d’une nouvelle génération de compositeurs américains, en passant par Philip Glass, Steve Reich toujours fidèle, dans le Concerto-fantaisie pour deux timbaliers et orchestre Daniel Variations (création française) (2000), au style répétitif qu’il a développé à la fin des années soixante. Music for 18 Musicians L’Orchestre National d’Île-de-France, avec le violoniste Olivier Charlier et sous la direction de Yoel Levi, confronte de son côté Bernstein à Samuel Barber Steve Reich and Musicians et Aaron Copland. Synergy Vocals Brad Lubman, direction Le 28 novembre, les quatre membres du groupe Sex Mob investissent Steve Reich, percussions, diffusion l’Amphithéâtre de la Cité : le trompettiste Steven Bernstein est une figure sonore connue de la scène new-yorkaise, tandis que Briggan Krauss, Tony Scherr et Kenny Wollesen comptent parmi les meilleurs musiciens new-yorkais. SAMEDI 18 NOVEMBRE, 20H Né à New York en 1953, le saxophoniste et compositeur John Zorn, qui se produit dans la Salle des concerts le 30 novembre, est une figure inclassable Samuel Barber dont les influences – les cartoons, la pop, Anthony Braxton, Stravinski Souvenirs op. 28 ou Kagel – sont aussi variées que le paysage musical contemporain. Leonard Bernstein Serenade Du côté du jazz, enfin, deux ensembles : celui de Maria Schneider, new-yorkaise Aaron Copland d’adoption dont les compositions, originales et ambitieuses, témoignent d’une Symphonie n° 3 conception très personnelle et aboutie de l’orchestration, et le Dizzy Gillespie All Star Big Band, formé en 1998 pour rendre hommage au maître disparu Orchestre National d’Île-de-France en 1993. Yoel Levi, direction Olivier Charlier, violon 2 NP ONIF 18 novembre:ONIF 18 novembre NY 13/11/06 14:51 Page 3 MARDI 21 NOVEMBRE, 20H SAMEDI 25 NOVEMBRE, 11H JEUDI 30 NOVEMBRE, 20H Concert éducatif Tristan Murail John Zorn « Moonchild » Légendes urbaines (création) Musiques de la ville Elliott Carter John Zorn, machines Concerto pour clarinette Steve Reich Mike Patton, voix Steve Reich City Life Trevor Dunn, basse City Life Joey Baron, batterie Emmanuelle Cordoliani, texte Ensemble intercontemporain et mise en espace Jonathan Nott, direction Ensemble intercontemporain SAMEDI 2 DÉCEMBRE, 16H30 Alain Damiens, clarinette Jonathan Nott, direction Victor Duclos, présentation Maria Schneider Orchestra MERCREDI 22 NOVEMBRE, 20H Maria Schneider, direction SAMEDI 25 NOVEMBRE, 20H et composition Aaron Jay Kernis Newly Drawn Sky (création française) Steve Reich Philip Glass You Are (création française) SAMEDI 2 DÉCEMBRE, 20H Concerto-fantaisie pour deux Tehillim SALLE PLEYEL timbaliers et orchestre Leonard Bernstein Orchestre Philharmonique Dizzy Gillespie All Star Big Band Symphonie n° 2 « The Age de Radio France of Anxiety » Synergy Vocals Slide Hampton, direction Brad Lubman, direction Orchestre National de France James Conlon, direction Jean-Yves Thibaudet, piano MARDI 28 NOVEMBRE, 20H Jonathan Haas, Didier Benetti, timbales Sex Mob Steven Bernstein, trompette Briggan Krauss, saxophones Tony Scherr, basse Kenny Wollesen, batterie 3 NP ONIF 18 novembre:ONIF 18 novembre NY 13/11/06 14:51 Page 4 NP ONIF 18 novembre:ONIF 18 novembre NY 13/11/06 14:51 Page 5 SAMEDI 18 NOVEMBRE – 20H Salle des concerts Samuel Barber Souvenirs op. 28 Suite de ballet pour orchestre Leonard Bernstein Sérénade pour violon, orchestre à cordes, harpe et percussion D’après Le Banquet de Platon entracte Aaron Copland Symphonie n° 3 Orchestre National d’Île-de-France Yoel Levi, direction Olivier Charlier, violon Coproduction Cité de la musique, Orchestre National d’Île-de-France. Ce concert est enregistré par France Musique, partenaire de la Cité de la musique. Fin du concert vers 22h10. 5 NP ONIF 18 novembre:ONIF 18 novembre NY 13/11/06 14:51 Page 6 Samuel Barber (1910-1981) Souvenirs op. 28 Waltz Schottische Pas de deux Two-Step Hesitation Tango Galop Composition : 1952 ; version originale pour piano à quatre mains composée en 1951-1952. Commande : Lincoln Kirstein et la Ballet Society of New York. Dédicace : à Charles Turner. Création : le 12 novembre 1953 par le Chicago Symphony Orchestra sous la direction de Fritz Reiner. Effectif : 2 flûtes (et piccolo), 2 hautbois (et cor anglais), 2 clarinettes, 2 bassons – 4 cors, 3 trompettes, 3 trombones – timbales – percussion – harpe – célesta – cordes. Éditeur : Schirmer. Durée : environ 20 minutes. Les Souvenirs op. 28 sont ainsi décrits par leur compositeur : « En 1952, j’écrivais quelques pièces pour piano à quatre mains pour les jouer avec un ami [Charles Turner, le dédicataire de l’œuvre]. Lincoln Kirstein me suggéra de les orchestrer pour un ballet. Commandée par la Ballet Society, la suite consiste en une valse, une scottish, un pas de deux, un two-step, un tango-hésitation et un galop. On peut imaginer un divertissement dans le décor du Palm Court de l’Hôtel Plaza à New York, autour de 1914, à l’époque des premiers tangos ; des souvenirs, que l’on se rappelle affectueusement, non pas avec ironie ou avec une feinte naïveté, mais avec une tendresse amusée. » Si la suite de danses évoque immédiatement l’Europe, l’atmosphère insouciante des premières années du XXe siècle et les danses en vogue à cette époque, le parfum qui se dégage de ces souvenirs est immanquablement américain, et même new-yorkais par leur aspect cosmopolite. L’orchestration minutieuse de Barber restitue l’énergie et l’humour qui prévalent dans les six danses du ballet. Ainsi, la valse passe brusquement des trois temps traditionnels à une curieuse mesure à cinq temps ! D’autres changements rythmiques interviennent, nombreux dans la scottish qui flirte avec la bitonalité, moins abrupts dans le mélancolique pas de deux, dont le thème principal est majoritairement confié et répété aux bois. Les mouvements qui suivent, rapides, semblent s’amuser de l’heure du thé (conversation galante du two-step) et évoquer la parade amoureuse d’un couple dans sa chambre d’hôtel (tango-hésitation), avant l’énergique conclusion du galop final. 6 NP ONIF 18 novembre:ONIF 18 novembre NY 13/11/06 14:51 Page 7 SAMEDI 18 NOVEMBRE Leonard Bernstein (1918-1990) Sérénade pour violon, orchestre à cordes, harpe et percussion Phaedrus, Pausanias (Phèdre, Pausanias). Lento – Allegro marcato Aristophanes (Aristophane). Allegretto Eryximachus (Eryximaque). Presto Agathon (Agathon). Adagio Socrates, Alcibiades (Socrate, Alcibiade). Molto tenuto – Allegro molto vivace Composition : 1954. Commande du violoniste Isaac Stern et de la Fondation Koussevitzky. Dédicace : « To the beloved memory of Serge and Natalie Koussevitzky ». Création : le 12 septembre 1954 au Théâtre de la Fenice à Venise par Isaac Stern et l’Orchestre Philharmonique d’Israël sous la direction du compositeur. Effectif : violon solo – percussion (5 exécutants) : timbales, caisse claire munie d’un timbre, caisse roulante, grosse caisse, cymbale suspendue, chimes, triangle, blocs chinois, tambour de basque, xylophone, glockenspiel – harpe – cordes. Éditeur : Leonard Bernstein Music Publishing Company. Durée : environ 30 minutes. Si, selon le compositeur, « aucun programme ne dicte à la lettre le déroulement de la Sérénade », Le Banquet de Platon, un discours sur l’amour auquel participent sept convives, constitue le fondement de l’œuvre de Bernstein. Les cinq mouvements conservent globalement l’ordre des interventions prévu dans Le Banquet (Aristophane permute avec Eryximaque), et les différentes sections s’enchaînent selon un procédé cher à Bernstein : « La relation des mouvements entre eux ne dépend pas d’un matériau thématique commun, mais plutôt d’un système par lequel chaque mouvement résulte d’éléments contenus dans le précédent. » Ce sont donc avant tout de petits motifs mélodiques qui déterminent la structure de l’œuvre, dont la forme ne se dessine que dans le mouvement, au prix d’une écoute attentive.